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RADIOCOMMUNICATION PAR

FH & SATELLITE

Asseu Olivier,
Professeur Titulaire à l’INPHB
Tél:

ESATIC
ESATIC 1
PREAMBULE

Une entreprise ayant son siège à Abidjan échange régulièrement


des données avec sa représentation à Bondoukou.
- Quels moyens techniques utilisés pour établir un canal de
transmission sécurisé avec les deux agences?
- Quelles sont les forces et les faiblesses de chaque système?
- Quelle est l’option la mieux adaptée à notre situation?

ESATIC 2
DIVERSITE DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

ESATIC 3
DIVERSITE DES SUPPORTS DE TRANSMISSION
Une communication, plusieurs supports constituant une ligne de transmission

UE

UE

ESATIC 4
CHAP I: PROPAGATION DES ONDES
ELECTROMAGNETIQUES (OEM)
PLAN
I- POURQUOI MAÎTRISER LA PROPAGATION DES OEM?
II- QELS SONT LES MECANISMES DE LA PROPGATION DES OEM?
1- La propagation en NLOS
 La réflexion
 La réfraction
 La diffraction
 L’absorption
 La diffusion
2- La propagation en visibilité directe
II- DEGAGEMENT DU 1er ELIPSOÏDE DE FRESNEL
- Règle de dégagement
- Le rayon du 1er ellipsoïde de Fresnel
III- LES ELLISOÏDES D’ORDRE n
IV- INFLUENCE DE L’ATMOSPHERE
V- LES CONTRAINTES DE PROPAGATION LORS D’UN DEPLOIEMENT RADIO

ESATIC 5
CHAP I: PROPAGATION DES ONDES

I- POURQUOI MAÎTRISER LA PROPAGATION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES ?

Planifier les systèmes de communication radio


- Avoir une bonne couverture;
- Avoir un bon niveau de signal;
- Avoir une bonne qualité de service.
 Eviter les problèmes de brouillage
- Interférence;
- Dégradation du signal;
- Compatibilité entre système;
- Bonne répartition des fréquences
 Comment pallier toutes ces difficultés
- Techniques d’accès multiples;
- Diverses modulation notamment la modulation numérique;
- Modèles de propagation;
- Amélioration du rapport S/B.

ESATIC 6
PROPAGATION DES ONDES
II- PAR QUELS MECANISMES LES ONDES SE PROPAGENT-ILS?
Les OEM se propagent principalement par deux modes:
- En visibilité directe (LOS)
- En non visibilité (NLOS)

1- La propagation en NLOS
- La ligne de visée entre l’émetteur et le récepteur est obstruée par des obstacles.
- L’onde se transmet par différents mécanismes: réflexion, réfraction, diffusion, diffraction et
absorption.
- Ces phénomènes inévitables ne doivent pas cependant être considérés immédiatement comme
redoutables, il faut plutôt utiliser les moyens techniques adéquats afin de les transformer en
avantages pour la réception. Cela nécessite donc une bonne compréhension de ces mécanismes.

ESATIC 7
PROPAGATION DES ONDES
- Les mécanismes de la propagation

ESATIC 8
PROPAGATION DES ONDES
- La réflexion
 Les dimensions de l’obstacles dépassent la longueur d’onde et les dimensions des irrégularités de
l’obstacle sont inférieures à celle-ci.

𝒓𝒅
E = Ed + Ei = Ed (1+ ρ
𝒓𝒊
𝒆𝒋(𝝍+𝝎) )

C= 𝒏𝒓 − 𝐜𝐨𝐬 𝜶𝟐 / 𝒏𝒓 en
C= 𝒏𝒓 − 𝒄𝒐𝒔 𝜶𝟐 Polar. verticale
pour une polarisation H

 Il y a égalité entre l’angle d’incident et l’angle de réflexion;


 Un coefficient de réflexion(ρ) est défini
𝒔𝒊𝒏𝜶−𝑪
 Fresnel a démontré que: R= ρ exp(𝒋𝝎) = avec 𝑛𝑟 = ԑr j 𝝈
𝒔𝒊𝒏𝜶+𝑪
𝜺𝟎 𝝎
ESATIC 9
PROPAGATION DES ONDES

Coefficient de réflexion ρ
1,200

1,000

0,800
Troposohère
Zone urbaine-industrielle
0,600
Mer
Lagune
0,400 Sol humide
sol moyen

0,200

Angle d'incidence α (°)


-
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

FIGURE 15: VARIATION DU COEFFICIENT DE RÉFLEXION À LA FRÉQUENCE DE 900 MHZ EN POLARISATION H

ESATIC 10
PROPAGATION DES ONDES

 Conséquences de la réflexion sur la réception


Certaines surfaces notamment le sol et les eaux calmes ont la capacité de réfléchir les OEM;
cela peut créer des évanouissement à la réception.
En effet, lorsque le signal direct et le signal réfléchi arrivent en phase, cela renforce le niveau
de réception mais s’ils arrivent en opposition de phase, on assiste à une dégradation de la
réception si le récepteur n’est pas en mouvement.

- La réfraction
 L’onde électromagnétique passe d’un milieu d’indice n1 à un autre milieu d’indice n2 différent.
 A la surface de séparation des deux milieux, l’onde est déviée légèrement de sa trajectoire initiale
 La réfraction est généralement accompagnée de réflexion.

ESATIC 11
PROPAGATION DES ONDES

 Il y a réflexion totale à partir d’un angle d’incidence appelé angle limite de réfraction.
Loi de Snell-Descartes: 𝒏𝟏 𝒔𝒊𝒏 𝒊𝟏 = 𝒏𝟐 𝒔𝒊𝒏𝒊𝟐
𝒏𝟐
et 𝒊𝟏𝒍 = arcsin( )
𝒏𝟏

ESATIC 12
PROPAGATION DES ONDES
- La diffraction

 Une onde rencontre une arête


(toit, coin d’un bâtiment, gros arbre) dont la dimension
est inférieure à la longueur d’onde λ de l’onde propagée
en en forme de lame de couteau(bords pointus);

 L’onde est déviée légèrement et il y a propagation des


ondes
secondaires dans la zone d’ombre;
 Insertion de multiples déphasages
 Effet de diffraction minimisée en ondes centimétriques
et millimétriques.

ESATIC 13
PROPAGATION DES ONDES
- La diffusion
Lorsqu’une onde rencontre un obstacle dont les dimensions sont très petites par rapport à la longueur
d’onde, on observe un phénomène de diffusion. L’onde est alors répartie dans toutes les directions
- L’absorption
Lorsque l’onde électromagnétique atteint un obstacle diélectrique, elle peut être conduite dans les
profondeurs de celui-ci. En effet, le champ E excite les atomes du diélectrique et crée un courant induit
qui peut se propager en surface, c’est l’effet de peau. La profondeur de pénétration dépend de la
fréquence mais aussi de la conductivité du diélectrique.
L’onde captée à la face arrière est alors atténuée.
Les hydrométéores atténuent l’onde par effet joule et diffusion de l’énergie

ESATIC 14
PROPAGATION DES ONDES
II- PAR QUELS MECANISMES LES ONDES SE PROPAGENT-ILS?

2- La visibilité directe ou Line Of Sight (LOS)


- utilisée pour établir des liaisons de faisceaux hertziens ou satellitaires.
- Nécessite une ligne de vue directe entre l’émetteur et le récepteur ;
- l’espace entre les équipements terminaux doit être indemne de tout obstacle capable de réfléchir, de
disperser ou même d’absorber l’énergie rayonnée.
- l’onde est supposée se propager en ligne directe.
- Pas de visibilité directe dans la réalité(molécules d’eau et gaz sont des obstacles)
Solution: Pour avoir une propagation en LOS, il faut dégager le 1er Ellipsoïde de Fresnel

ESATIC 15
PROPAGATION DES ONDES
III- LE DEGAGEMENT DU 1er ELIPSOÏDE DE FRESNEL

Une condition nécessaire mais non suffisante pour que deux points distants soient en visibilité directe
est que la ligne de vue qui les joint ne rencontre pas la terre. Si l’on désigne par 𝑕1 et 𝑕2 les hauteurs
des deux extrémités au-dessus d’une terre parfaitement sphérique de rayon 𝑅0 , la distance maximale de
visibilité, appelée parfois visibilité géométrique, est donnée par la relation:

𝒅𝒎 = 𝟐𝑹𝟎 ( 𝒉𝟏 + 𝒉𝟐 )

ESATIC 16
PROPAGATION DES ONDES
III- LE DEGAGEMENT DU 1er ELIPSOÏDE DE FRESNEL

Pour que les deux points soient en visibilité directe, il faut que les interférences engendrées par les
phénomènes de réflexion et de diffraction aient des influences négligeables sur le niveau de la
réception.
Il a été démontré que l’espace entre les deux points d’une liaison dont les extrémités sont E
(Transmetteur) et R (Récepteur) soit considéré dégagé, il faut qu’au moins 70% de l’énergie transmise
par ne soit perturbée par aucun obstacle. Cet espace est tel que pour tout point M qui s’y trouve, on a:
𝛌
EM + MR = ER +
𝟐

Cet espace décrit un ellipsoïde appelé 1er Ellipsoïde de Fresnel.

ESATIC 17
LA PROPAGATION DES ONDES
III- LE DEGAGEMENT DU 1er ELIPSOÏDE DE FRESNEL
M

𝛌 𝝀𝒅𝟏 𝒅𝟐
EM + MR = ER + r=
𝟐 𝒅

ESATIC 18
LA PROPAGATION DES ONDES
III- LE DEGAGEMENT DU 1er ELIPSOÏDE DE FRESNEL

- Le rayon r du 1er Ellipsoïde de Fresnel


𝝀𝒅𝟏 𝒅𝟐 Rayon maximum 𝒓𝒎 = ????
r=
𝒅

ESATIC 19
LA PROPAGATION DES ONDES
IV- LES ELIPSOÏDES DE FRESNEL

- Les Ellipsoïdes d’ordre n de Fresnel

L’énergie transmise par un émetteur E sensée être captée par un


récepteur R passe à différentes proportions dans des cercles
concentriques tels que pour tout point M situé sur un cercle
d’ordre n, on a:
𝒏𝝀
EM + MR = ER +
𝟐

Pour tout nombre n, l’ensemble de ces points vérifiant cette


équation est un ellipsoïde dit de Fresnel d’ordre n.

ESATIC 20
LA PROPAGATION DES ONDES
V- INFLUENCE DE L’ATMOSPHERE SUR LA PROPAGATION

La propagation d’une OEM dans un milieu est entièrement conditionnée par l’indice de réfraction n
du milieu. Dans l’atmosphère l’indice de réfraction est proche de 1, pour donc bien apprécier son
influence sur la propagation, on utilise le co-indice N de l’air:
77,6 𝑃
𝑁 = 𝑛 − 1 106 = (P+ 4810 0) avec 𝑃0 pression partielle de vapeur d’eau en mbar. Cet indice
𝑇 𝑇

décroit avec l’altitude:


𝑵 = 𝟑𝟏𝟓𝒆−𝟎,𝟑𝟏𝟔𝒉
A partir de cette formule, l’indice de réfraction peut être calculée à toute altitude. La conséquence
de la variation progressive de l’indice de réfraction occasionne une courbure des rayons transmis.
Il a été prouvé qu’à un certain degré d’angle d’incidence(angle limite de réfraction), la réflexion
domine la réfraction:

ESATIC 21
LA PROPAGATION DES ONDES
V- INFLUENCE DE L’ATMOSPHERE SUR LA PROPAGATION

77,6 𝑃
𝑁 = 𝑛 − 1 106 = (P+ 4810 0 )
𝑇 𝑇

ESATIC 22
LA PROPAGATION DES ONDES
V- INFLUENCE DE L’ATMOSPHERE SUR LA PROPAGATION (suite)

Devant la difficulté d’apprécier la trajectoire, on considère dans les calculs de hauteurs des antennes que
la propagation est rectiligne mais que la terre peut prendre des formes diverses correspondant à des
rayons R (fictifs) égaux au rayon réel 𝑹𝟎 affectés d’un facteur K.
- La règle de dégagement du 1er ellipsoïde de Fresnel se calcule en prenant un facteur K= 4/3 c’est-à-
dire un abaissement de la terre correspondant à un climat tempéré pendant un grand pourcentage de
temps;
- La hauteur H des antennes est calculée pour une remontée apparente de la terre c’est-à-dire K= 0,8
situation très dégradante. Ces situation n’arrivent qu’à une fine proportion du temps. On préfère
prendre pour la plupart du temps K=4/3. Mais dans la pratique on aime prend comme hauteur des
antennes, la hauteur du plus haut obstacle augmenté du rayon du 1er ellipsoïde de Fresnel.

ESATIC 23
LA PROPAGATION DES ONDES
V- INFLUENCE DE L’ATMOSPHERE SUR LA PROPAGATION

Pour K=4/3
𝒅𝟐
𝑯 = 𝒓𝒎𝒂𝒙 +
𝟒
∗ 𝟖 𝑹𝟎
𝟑

ESATIC 24
LA PROPAGATION DES ONDES
VI- LES CONTRAINTES DUES A LA PROPAGATION DES OEM LORS D’UN DEPLOIEMENT RADIO

Plusieurs contraintes doivent être pris en compte lors du déploiement d’un système radio:
- L’environnement: Les mécanismes qui apparaissent peuvent dépendre de l’environnement (clutters,
permittivité, conductivité, perméabilité);
- La perméabilité décrit le comportement du milieu face à un champ magnétique, la permittivité décrit
plutôt la réaction du milieu face à un champ électrique. La conductivité traduit le caractère dissipatif ou
MILIEU CONDUCTIVITE 𝝈 PERMITTIVITE
non du milieu. (S/m) RELATIVE 𝜺𝒓
Troposphère équatoriale 25.106 1
Tous ces paramètres dépendent du milieu.
Zone urbaine-industrielle 60.10-3 5
Mer 6,5 69
Lagune 4 69
Sol humide 0,5 24
Sol moyen 0,003 10

ESATIC 25
LES FAISCEAUX HERTZIENS

I- CONNAISSANCE
Historique
1- Définition & avantages
2- Structure
3- Bandes et plans de fréquences
II- BILAN DE LIAISON
III- QUALITE DES LIASONS HERTZIENNES
1- bruit d’équipement
2- bruit d’intermodulation
3- bruit thermique
4- bruit atmosphérique
5-Facteur de bruit et figure de bruit
6- Débit et capacité
7- Marge au seuil et sensibilité

ESATIC 26
I- CONNAISSANCE DES FH
Historique de la transmission par FH

1930 : Introduction des FH analogiques


Capacité: 12 voies téléphoniques
Multiplex FDM
Modulation : Modulation d’amplitude
Amplificateurs linéaires

WWII : Introduction des systèmes FH analogiques, pour communications


militaires, opérant dans la bande UHF
Modulation de fréquence
Utilisation de l’amplitude en saturation
Exploitation de la technologie radar pour les FH

1951 : Liaison analogique New-York San-Francisco


Modulation de fréquence
Capacité 480 voies téléphoniques
Bande de 4 GHz
Largeur de bande 20 MHz

ESATIC 20 27
Historique de la transmission par FH

1950, 1960, 1970 Développement des FH analogiques à grande capacité

- Les FH constituent 50% des supports de transmission dans le monde

- développement accéléré par l’introduction des semi-conducteurs qui sont ,


économiquement meilleurs que les tubes à e-.

- Pour économiser sur la bande des systèmes et améliorer l’efficacité spectrale,


la déviation de fréquence pour le signal de référence est ;
* 200KHz pour les systèmes à petites capacités
* 140KHz pour les systèmes à grande capacité

1960(début) Introduction des systèmes MIC sur câbles dans les zones urbaines et
l’introduction concurrente de la commutation temporelle développement
des FH numériques

Fin des 1960 Les premières implémentations matérielles des FH numériques


(Laboratoire)

ESATIC 133 28
Historique de la transmission par FH

1970 Début de la commercialisation des FH numériques


* Modulations 4PSK, 8PSK (mauvaise efficacité spectrale)
* Réarrangement des canaux RF (à cause de la mauvaise efficacité spectrale) ,
utilisés en analogique, était parfois nécessaire pour pouvoir les utiliser en
numérique.

1980 introduction des FH numériques à plusieurs états (modulation) pour


améliorer l’efficacité spectrale et optimiser l’utilisation des bandes allouées.

1990 Introduction de la SDH en boucle, avec une boucle hybride radio et fibre.

Actuellement : Utilisation des modulations d’ordre élevé et des bandes de fréquences


plus élevées pour augmenter la capacité

ESATIC 134 29
1- Définition & avantages
 Les FH sont les supports de transmission utilisant les ondes radioélectriques de fréquences élevées
pour établir des liaisons point-à-point.

En fonction de leurs caractéristiques radioélectriques, on a deux catégories:


- Les FH en visibilité directe;
- Les FH transhorizon utilisant la diffusion, la diffraction des OEM dans les zones de turbulence de
la troposphère pour établir la liaison.

ESATIC 134 30
 Quelques avantages
- Support hertzien donc déploiement possible dans les zones montagneuses, les surfaces avec une
eau sous-jacente, régions de carrière…);
- Déploiement rapide et maintenance facile;
- Systèmes de radiocommunication terrestre utilisant des fréquences pouvant atteindre les 100 GHz;
 Quelques caractéristiques
- Antennes directives de petits diamètres ou de grands diamètres (2 antennes);
- Liaison point à point unidirectionnelle ou bidirectionnelle;
- Utilisés en télévision et en radiodiffusion, téléphonie cellulaire( eNode B-Core de réseau) ,
télédiffusion, les réseaux privés à boucle locale radio (LMDS, MMDS, …);
- Bonds de près de 50 Km;
- Modulation analogiques ou numériques( plusieurs états);
- Deux types de faisceaux hertziens: les FH analogiques( jusqu’à 2700 voies) et les FH numériques
à débit de multiplex allant de 2 Mbits/s à 140 Mbits/s (débit fonction de la modulation).
ESATIC 134 31
Pilonne à plusieurs antennes de Faisceaux Hertziens
ESATIC 134 32
2- Structure générale d’une liaison FH
Un FH comprend dans sa structure une chaine de composants permettant de traiter le signal.

ESATIC 134 33
- Structure générale d’une liaison FH (suite)
Un FH comprend dans sa structure une chaine de composants permettant de traiter le signal.
La structure générale d’une liaison FH, constituée de 2 stations similaires, est formée de:
- Un émetteur 𝐸𝐴 ou 𝐸𝐵
- Un émetteur 𝑅𝐴 ou 𝑅𝐵
- Un duplexeur D
- Une antenne, en général un paraboloïde A
- Un multiplexeur 𝑀𝐴 ou 𝑀𝐵

2.1- L’émetteur
L’émetteur comprend :
- Un transducteur qui convertit les vibrations sonores en signaux électriques grâce à un
microphone piézo-électrique.
- Chaine de traitement du signal ( ampli BF, ampli linéaire, codeur…);
- Un modulateur qui transcrit l’information basse fréquence dans une porteuse haute
fréquence produite par un oscillateur local qui peut être un quartz;

ESATIC 134 34
- L’amplificateur de puissance: La dernière partie de l’émetteur est le tandem filtre-
amplificateur de puissance: un ampli HF élève le niveau de puissance du signal avant
son filtrage et sa transmission à l’antenne d’émission.
2.2- Le duplexeur
Il permet de séparer les sens émission et réception du canal bilatéral, On parle aussi de
circulateur;
2.3- Le multiplexeur: Il permet de mettre sur un seul canal, plusieurs voies. Pour les
système PDH, le 1er niveau de multiplexage brasse 30 voies de communications et deux
voies de signalisation-synchronisation pour un débit de 2048 Kbs/s. Il s’agit du E1 ou du
TN1.
2.4- Le récepteur
Il comprend un ampli HF, un filtre, un démodulateur, un ampli BF et possiblement un
filtre BF.

ESATIC 134 35
3- Bandes et plans de fréquences
Le spectre alloué au FH est conditionnée par les contraintes:
o la propagation (limitation de la portée des hautes fréquences);
o Nécessité de couvrir de grandes distances (50 Km)
o Besoins de transport de grands débits;
o Nécessité d’améliorer l’efficacité spectrale.

Comment planifier les FH à plusieurs bonds alors ?????

ESATIC 134 36
- 1ère Solution envisageable

On peut envisager d’utiliser une même fréquence dans un même sens pour tous les bonds. L’affectation de la
même fréquence à un sens n’est pas acceptable car étant donné que la station relai recoit une puissance
extrêmement faible (pW) et qu’elle émet une puissance forte de l’ordre du watt(W) alors le signal arrière de
l’émission viendra brouiller sa réception.

ESATIC 134 37
- 2ème Solution envisageable
On peut aussi songer à utiliser la même fréquence à l’émission dans les deux sens pour une station donnée.
L’autre fréquence servant à la réception.
Plusieurs brouillage (1; 2 ; 3 ; 4) vont apparaître.

ESATIC 134 38
- Brouillages possibles

ESATIC 134 39
- Solutions retenues:
3.1- Séparation des demi-bandes hautes et basses

ESATIC 134 40
3.2- Alternance de la polarisation

𝑉 𝐻 𝑉 𝑉 𝐻 𝑉

𝐹1 𝐹2 𝐹3 ………. 𝐹′1 𝐹′2 𝐹′3 ……….

3.3- Bonne solution:


- Fréquences émission prises dans le 1er demi-plan et fréquences réception prises dans le second demi-plan, et
- Alterné la polarité

ESATIC 134 41
3.3- Quelques plans de fréquences pour FH analogique

ESATIC 134 42
ESATIC 134 43
4- Faisceaux numériques à multiples canaux

ESATIC 134 44
4- Faisceaux numériques à multiples canaux (suite)
4.1- Plan de fréquences

4.2- Redondance des canaux

Pour garantir la disponibilité d’une liaison hertzienne, en plus des chaînes de traitement (émission +
réception) en fonctionnement, il faut au moins avoir en repos une chaîne de secours sur lequel on peut faire
un basculement en cas de difficulté. Pour un faisceau 2+1 on a deux chaînes de traitement et une chaîne en
repos.
ESATIC 134 45
4- Faisceaux hertzien à plusieurs bonds avec relais
- Bonds suffisamment grands;
 Utilisation de plusieurs stations relais actifs - Chaque station comprend deux
transmetteurs et deux récepteurs
- Incapacité de faire une liaison directe

 Utilisation de stations relais passifs ou miroirs


- Distance entre stations inférieure à 50 Km
et incapacité de faire une liaison directe
avec les stations terminales du fait des
obstacles
- Station relais passive (pas de traitement du
signal mais une simple réflexion).

ESATIC 134 46
II- BUDGET LINK OU BILAN DE LIAISON
Considérons un transmetteur émettant une puissance Pe à travers une antenne isotrope.
La puissance Pe se repartit sur une surface elliptique de rayon R. On définit une densité de puissance
P (puissance surfacique) telle que:
𝑃𝑒 2)
𝑃= (w/𝑚
4𝜋𝑅2
Dans la réalité, étant entendu que l’on utilise des antennes à gain, si l’on considère que la transmission
se fait à travers une antenne ayant un gain 𝑮𝒆 alors la densité de puissance vaut:
𝑃𝑒 𝐺𝑒 2)
𝑃= (w/𝑚
4𝜋𝑅2

Lorsque cette puissance est captée par une antenne ayant une surface effective Sr et un gain 𝑮𝒆 , alors
on peut calculer la puissance Pr captée par l’antenne placée à une distance d=R quelconque.
𝑃𝑒 𝐺𝑒 𝝀2 𝐺𝑠 𝑃𝑒 𝐺𝑒 𝐺𝑠 𝝀2 𝝀 𝟐
𝑃𝑟 = 𝑆
4𝜋𝑑 2 𝑟
or 𝑆𝑟 =
4𝜋
donc 𝑃𝑟 =
4𝜋𝑑 2 4𝜋
𝑷𝒓 = 𝑷𝒆 𝑮𝒆 𝑮𝒔 (
𝟒𝝅𝒅
) (w)
Cette équation est dite équation de propagation
4𝜋𝑑 2
Le terme 𝐴=(
𝜆
) est l’Affaiblissement du signal en Espace Libre (AEL) affaiblissement de
parcourt.
En linéarisant cette équation par l’utilisation du logarithme de base 10, on obtient une forme
suivante de cette équation.
ESATIC 134 47
II- BUDGET LINK (suite)
𝑷𝒓 (𝒅𝑩𝒎) = 𝑷𝒆 (𝒅𝑩𝒎) + 𝑮𝒆 (𝒅𝑩𝒊) + 𝑮𝒔 𝒅𝑩𝒊 − 𝑨(𝒅𝑩)

Le terme Pe + Ge est la Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente (PIRE). Elle représente la


puissance disponible à la sortie de l’antenne. C’est donc la puissance rayonnée par l’antenne. Il faut tenir
compte des pertes de branchement et des lignes si elles existent . En général, ces pertes sont: pertes dus
aux câbles (𝑳𝒄 ) ou feeders , pertes des connecteurs (𝐿𝑐𝑥 ) et gains d’amplification (𝐺). Dans ce cas, la
PIRE vaut: 𝑷𝑰𝑹𝑬(𝒅𝑩𝒎) = 𝑷𝒆 (𝒅𝑩𝒎) + 𝑮𝒆 (𝒅𝑩𝒊) + 𝑮 + 𝑳𝒄 + 𝑳𝒄𝒙

ESATIC 134 48
II- BUDGET LINK AVEC RELAIS PASSIF

Le relais apparaît comme une antenne ayant une surface efficace 𝑺′ = 𝑺𝒄𝒐𝒔𝜷
𝑒𝑡 𝑠 ′ 𝑖𝑙 𝑎 𝑢𝑛 𝑐𝑜é𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑖𝑙𝑙𝑢𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑒𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒

ESATIC 134 49
III- QUALITE DES LIAISONS HERTZIENNES
Une liaison ne véhicule pas uniquement l’information ou signal utile. Plusieurs sortes de bruits affectent la
liaison et sont inséparables du signal utile. Ils dégradent la qualité du niveau de réception par l’introduction
d’erreurs.
Dans le cas de l’exercice d’application, la puissance reçue au niveau du récepteur situé à 53 Km est de
l’ordre de 16 µW pour une puissance émise de 1W. Dans la réalité, la puissance reçue est beaucoup plus
petite du fait du bruit engendrer par l’atmosphère et certains composants de la chaîne de réception tels que
les oscillateurs, les modulateurs-démodulateurs et les amplificateurs.
En effet, la qualité d’un lien hertzien dépend du rapport signal sur bruit (S/B). On dénombre plusieurs
types de bruits:
3.1- Le bruit d’équipement
Ce bruit est indépendant des conditions de propagation. Il est dû aux alimentations, aux oscillateurs locaux
d’émission et de réception, aux amplificateurs, aux modulateurs et démodulateurs de fréquence.

ESATIC 134 50
III- QUALITE DES LIAISONS HERTZIENNES (suite)

3.2- Le bruit d’intermodulation


Ce bruit est dû aux imperfections des équipements. Il est observé lorsqu’une fraction de l’énergie de
plusieurs voies est renvoyée dans une autre voie.
3.3- Le bruit thermique
Le bruit thermique est l’ennemi N°1 de la transmission. Il a son origine principalement dans les conducteurs
et provient de l’agitation des électrons dans les circuits. On l’appelle aussi bruit de fond. Il est donné par la
formule suivante: 𝑵(𝒘) = KTB avec K= 1,38.10−23 𝐽/𝐾𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛 la constante de Boltzman
T: Température absolue en Kelvin
B: Bande passante (bande modulante) en Hertz
3.4- Le bruit atmosphérique
C’est le bruit engendré par l’environnement. Il affecte surtout les liaisons hertziennes. A une température
ambiante 𝑇0 =27°C soit 𝑇0 = 300 K
𝑵(𝑾) = K𝑻𝟎 B soit 𝑵(𝒅𝑩𝒎) = -203,83 + 10log(B)

ESATIC 134 51
III- QUALITE DES LIAISONS HERTZIENNES (suite)

3.6- Débit et capacité


Shannon a démontré que la capacité d’un support de transmission (dans notre cas les faisceaux hertziens)
dépend non seulement de la bande passante mais aussi du bruit total inséré.
𝑃
𝐶 = 𝑊𝐿𝑜𝑔2 (1 + ) avec C: Capacité du canal en bits/s
𝑁
P: Puissance moyenne délivrée par l’émetteur (W)
N:Bruit global (W)
W: Bande passante d’un canal (Hertz)
3.7- Marge au seuil et sensibilité
La qualité d’une réception dépend aussi de la puissance reçue et de la sensibilité du récepteur. La sensibilité
définit la puissance minimale admise à l’entrée du récepteur pour avoir une certaine qualité de la liaison.
Pour la transmission en FH il s’agit d’avoir un rapport S/B acceptable ou un taux d’erreur binaire (TEB)
ou BER inférieur à 10−3 ou 10−6

ESATIC 134 52
III- QUALITE DES LIAISONS HERTZIENNES (suite)

3.7- Marge au seuil et sensibilité(suite)


Pour qu’une liaison soit toujours disponible(malgré les bruits insérés), il faut une marge entre la sensibilité du
récepteur et la puissance minimale détectable. C’est la marge d’évanouissement ou marge au seuil,
𝑷𝒎𝒊𝒏 + M = S
En FH, il est recommandé de maintenir au moins une marge de 10 dB à 15 dB

IV- ANTENNES UTILISEES PAR LES FH

1- Définition
Dans la transmission FH, les antennes sont les éléments de couplage avec l’atmosphère. A l’émission, une
antenne permet de rayonnée de l’énergie sous forme d’onde électromagnétique mais à la réception, son rôle
consiste à transformer l’onde reçue en signaux électriques de mêmes fréquences.

ESATIC 134 53
ANTENNES UTILISEES PAR LES FH
ET LES SATELLITES
On dit que son rôle est irréversible. Toute antenne comporte des irrégularités et un gain. Pour définir
les performances des antennes on compare ses caractéristiques à celles d’une antenne hypothétique
fictive et idéale: C’est l’antenne isotrope. Son gain est nulle et elle rayonne identiquement dans
toutes les directions.

2- Les types d’antennes


On distingue les antennes à réflecteurs (Cassegrain, Grégory, excentrée, centrée, yaggi…) et périscopes
ou antennes périscopiques

ESATIC 134 54
ANTENNES UTILISEES PAR LES FH
o Antenne pour FH

Antenne à plusieurs réflecteurs


Antenne parabolique à boîtier cylindrique
Angle d’ouverture de 1 à 3°

ESATIC 134 55
ANTENNES UTILISEES PAR LES SATELLITES
 Antenne prime Focus

L'antenne Prime Focus ou antenne parabolique est une antenne satellite parfaitement ronde et
symétrique. Le point focal est au milieu du plat. C'est pourquoi le LNB est monté centralement au
foyer, où il peut collecter tous les signaux entrants. Une telle antenne satellite mesure généralement
au moins 1,2 mètre.

ESATIC 134 56
ANTENNES UTILISEES PAR LES FH
 Antenne Offset simple

Une antenne offset est une antenne satellitaire, dont la surface est constituée par une section ovale d'un
paraboloïde. La surface n'est donc plus ronde, mais ovale (elliptique) et symétrique. Le feed n'est plus
monté au centre, mais décalé. Ceci présente l'avantage que la surface vu du satellite n'est pas ombragée par
le feed.
une antenne offset ne 'regarde' pas directement le satellite comme une antenne prime focus mais son 'axe
de regard' est décalée d'environ 25° vers le bas. Une antenne offset est 'aperçue' néanmoins par le satellite
comme un cercle rond au diamètre horizontal de l'antenne.

ESATIC 134 57
ANTENNES UTILISEES PAR LES FH
 Variances d’antennes Offset
Il existe des variance d’antennes offset telle que l’antenne Grégorienne, l’antenne Cassegrain et l’antenne multibeam.
 Antennes Multibeam

Antenne multi Focus


Antenne Toroïdale ou double réflecteur

ESATIC 134 58
ANTENNES UTILISEES PAR LES FH
 Antennes Cassegrain et Grégorienne

ESATIC 134 59
ANTENNES UTILISEES PAR LES SATELLITES
 Antennes panneaux

Elle se compose de multiples collecteurs repartis à travers sa


surface, qui conduisent les micro-ondes à travers des guides
d'ondes au convertisseur. Ce dernier se trouve intégré dans le 'dos'
de l'antenne. Cette antenne représente le plus compacte et le
moins voyant type d'antenne pour la réception satellitaire.
L'antenne ne délivre des bons signaux que si on se trouve dans la
partie principale de la zone de couverture du satellite sélectionné

ESATIC 134 60
V- EQUIPEMENTS UTILISES EN FH

TRANSMETTEUR RTN905 HUAWEI AVEC SON ANTENNE

ESATIC 134 61
V- EQUIPEMENTS UTILISES EN FH (suite)

GENERATEUR DE FREQUENCES RF TRIPLE FILTRES PASSE-BANDE : 3MHZ-10 GHZ POUR


Synthétiseur : 10 MHz-10 GHz, Pe= 20 dBm
UMTS/WIMAX

ESATIC 134 62
V- EQUIPEMENTS UTILISES EN FH (suite)

CIRCULATEUR ISOLATEUR

ESATIC 134 63
V- EQUIPEMENTS UTILISES EN FH (suite)

ATENUATEURS EN GUIDE D’ONDE

ESATIC 134 64
COMMUNICATION PAR SATELLITES
PROGRAMME
- LES ACTEURS
- HISTORIQUE
- EXEMPLES DE SATELLITES
- CHARGES UTILES & PLATE-FORMES
- LE MODULE SYSTÈME
- CHARGE UTILE
- CONCEPT
- COURANT DE PENSEE & ORBITES
- LES DIFFERENTS TYPES DE SATELLITES
- LES SATELLITES MEO
- LES SATELLITES MEO
- LES SATELLITES GEO
- ARCHITECTURE SATELLITE
- TECHNOLOGIE VSAT

ESATIC 134 65
LES ACTEURS

ESATIC 134 66
HISTORIQUE

ESATIC 134 67
HISTORIQUE

ESATIC 134 68
HISTORIQUE

ESATIC 134 69
HISTORIQUE

ESATIC 134 70
HISTORIQUE

ESATIC 134 71
HISTORIQUE

ESATIC 134 72
EXEMPLES DE SATELLITE

ESATIC 134 73
EXEMPLES DE SATELLITE

ESATIC 134 74
CHARGE UTILE & PLATE-FORME

ESATIC 134 75
LE MODULE SYSTEME

ESATIC 134 76
LA CHARGE UTILE

ESATIC 134 77
CONCEPTS

 Orbites
C’est la trajectoire du satellite autour de la terre passant par la terre.
Elle est définie par l’apogée, le périgée et l’inclinaison par rapport à l’équateur.

ESATIC 134 78
CONCEPTS

 Apogée
Issu du terme Grec ‘’Apo’’, l’apogée est le point le plus éloigné de la trajectoire du
centre de la terre.
 Le Périgée est au contraire le point le plus proche du centre terrestre.
 L’inclinaison est l’angle formé par le plan équatorial et le plan de l’orbite
Plus l’angle d’inclinaison est grand, plus la surface totale balayée par le satellite est
important.

ESATIC 134 79
COURANT DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 80
COURANT DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 81
COURANTS DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 82
COURANTS DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 83
COURANTS DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 84
COURANTS DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 85
COURANTS DE PENSEE & ORBITES

ESATIC 134 86
LES DIFFERENTS TYPES DE SATELLITES

ESATIC 134 87
LES SATELLITES LEO

ESATIC 134 88
LES SATELLITES MEO

ESATIC 134 89
LES SATELLITES GEO

ESATIC 134 90
BANDES DE FREQUENCES

Gamme de
Désignation fréquences Encombrement Puissance transmise Effet pluie
L 1 à 2 GHz Faible Très résistante aux
intempéries
S 2 à 4 GHZ Faible
Bande C 4 à 8 GHz Large Basse Minimum
X 8 à 12 GHz Moyen Basse Modéré

Bande Ku 12 à 18 GHz Moyen Moyenne Modéré


K 18 à 27 GHz élevé Forte interruption
Ka 27 à 40 GHz élevé forte Interruption

ESATIC 134 91
ARCHITECTURES DES RESEAUX
SATELLITAIRES
Plusieurs architectures existent:
- Point-to-point (liaison entre deux agences) unidirectionnelle ou bidirectionnelle

ESATIC 134 92
ARCHITECTURES DES RESEAUX
SATELLITAIRES
- Point-to-multipoints(diffusion TV) unidirectionnelle ou bidirectionnelle (dans ce cas
‘’multipoints-to-points’’)

ESATIC 134 93
ARCHITECTURES DES RESEAUX
SATELLITAIRES
- Architecture hybride

ESATIC 134 94
ARCHITECTURES DES RESEAUX SATELLITAIRES
Quelque soit l’architecture, le réseau comporte plusieurs secteurs:

ESATIC 134 95
ARCHITECTURES DES RESEAUX SATELLITAIRES

 Le secteur Spatial
Le secteur spatial est constitué principalement du satellite et de l’ensemble des stations de
poursuite, de télémesure et de télécommande ou stations TT&C (Tracking, Telemetry and
Command), du centre de contrôle du satellite.

 Le secteur terrien

Le secteur terrien est constitué de l’ensemble des stations terriennes, raccordées aux
terminaux des utilisateurs par un réseau Terrestre pour la plupart. Les stations, bien que jouant
le même rôle, se distinguent par leurs tailles, qui varient en fonction du volume du trafic à
acheminer et du type de trafic (téléphone, télévision, données).
Certaines stations sont à la fois émettrices et réceptrices tandis que d’autres sont uniquement
réceptrices.

ESATIC 134 96
ARCHITECTURES DES RESEAUX SATELLITAIRES
Quelque soit l’architecture, le réseau comporte plusieurs segments:

ESATIC 134 97
ARCHITECTURES DES RESEAUX SATELLITAIRES
Le segment utilisateur comprend l’ensemble des équipements utilisateurs; Pour les satellites Géo,
il s’agit des stations VSAT

ESATIC 134 98
TECHNOLOGIE VSAT (voir cours du TP)

- Présentation des orbites et des types de satellites


- Les bandes de fréquences utilisées
- Couverture
- Définition de la VSAT
- Présentation du matériel de la station VSAT
- Paramètres de pointage d’une liaison VSAT
- Paramétrage et pointage

ESATIC 134 99
TECHNOLOGIE VSAT (voir cours du TP)

ESATIC 134 100


TECHNOLOGIE VSAT (voir cours du TP)

ESATIC 134 101


TECHNOLOGIE VSAT (voir cours du TP)

ESATIC 134 102


TECHNOLOGIE VSAT (voir cours du TP)

ESATIC 134 103


TECHNOLOGIE VSAT (voir cours du TP)

ESATIC 134 104


TECHNOLOGIE VSAT

 TECHNIQUE D’ACCES
Les réseaux satellitaires utilisent les techniques d’accès fixes FAMA ( Fixed Assignment Multiple
Access) qui allient les techniques d’accès TDMA(Time Divison Multiple Access), FDMA
(Frequency Divison Multiple Access) et CDMA(Code Divison Multiple Access).
 BILAN DE LIAISON
Il est nécessaire d’évaluer les performances d’une liaison satellitaire pour mieux apprécier sa
qualité.
Pour cela il faut faire des bilans de liaison:
- Bilan de la liaison montante
- Bilan de la liaison descendante

ESATIC 134 105


TECHNOLOGIE VSAT

 BILAN DE LIAISON ET BRUITS

ESATIC 134 106


TECHNOLOGIE VSAT
 BILAN DE LIAISON
 Bilan de la liaison descendante
Le bilan permet d’apprécier le niveau de puissance reçu par le récepteur (Modem de l’utilisateur). En
général, la PIRE du satellite est donnée dans la documentation du satellite;
𝑪 𝑮𝒓 𝐺𝑟
= 𝑷𝑰𝑹𝑬 − 𝑳𝒅𝒊𝒗 - 𝑲(𝒅𝑩) + avec : le facteur de mérite du système de réception ou perte de bruit
𝑵 𝑻 𝑇
𝐺𝑟 : 𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑛𝑡𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑳𝒅𝒊𝒗 : 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒𝑠 𝑳𝒅𝒊𝒗 = 𝑳𝑬𝒔𝒑𝑳𝒊 + 𝑳𝒊𝒐𝒏𝒐𝒔𝒑𝒉 + 𝑳𝒕𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒑𝒉 + 𝑳𝒓é𝒄𝒆𝒑
T: bruit total du système= 𝑇𝑎𝑛𝑡 + 𝑇𝑟é𝑐𝑒𝑝
4𝜋𝑑
- Les pertes de propagation en espace libre 𝑳𝑬𝒔𝒑𝑳𝒊 = ( )2

- Les pertes ionosphérique 𝑳𝒊𝒐𝒏𝒐𝒔𝒑𝒉 = 𝑳𝒑𝒐𝒍𝒂𝒓𝒊𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 + 𝑳𝒔𝒄𝒊𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
- Les pertes troposphériques ou climatiques 𝑳𝒕𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒑𝒉 = 𝑳𝒑𝒓é𝒄𝒊𝒑𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 + 𝑳𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒑𝒈𝒂𝒛
- Les pertes dues au récepteur 𝑳𝒓é𝒄𝒆𝒑 = 𝑳𝒇𝒆𝒆𝒅𝒆𝒓 + 𝑳𝒄𝒐𝒏𝒏𝒆𝒄𝒕
NB: L’intensité des pertes est fonction de la fréquence, du climat et de la saison.
²

ESATIC 134 107


TECHNOLOGIE VSAT
 BILAN DE LIAISON
 Bilan de la liaison montante
Le bilan permet d’apprécier le niveau de puissance reçu par le récepteur (Modem de l’utilisateur). En
général, la PIRE du satellite est donnée dans la documentation du satellite;
𝑪 𝑮𝒓 𝐺𝑟
= 𝑷𝑰𝑹𝑬 − 𝑳𝒅𝒊𝒗 - 𝑲𝑩(𝒅𝑩) + avec : le facteur de mérite du système de réception ou perte de bruit
𝑵 𝑻 𝑇
𝐺𝑟 : 𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑛𝑡𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 du satellite
𝑳𝒅𝒊𝒗 : 𝑃𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒𝑠 𝑳𝒅𝒊𝒗 = 𝑳𝑬𝒔𝒑𝑳𝒊 + 𝑳𝒊𝒐𝒏𝒐𝒔𝒑𝒉 + 𝑳𝒕𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒑𝒉 + 𝑳𝒓é𝒄𝒆𝒑 + 𝑳𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕
T: bruit total du système= 𝑇𝑎𝑛𝑡 + 𝑇𝑟é𝑐𝑒𝑝
4𝜋𝑑 𝛼
- Les pertes de propagation en espace libre 𝑳𝑬𝒔𝒑𝑳𝒊 = ( )2 𝑳𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 = 12 ∗ (𝜃(3𝑑𝐵))2 (dB)

- Les pertes ionosphérique 𝑳𝒊𝒐𝒏𝒐𝒔𝒑𝒉 = 𝑳𝒑𝒐𝒍𝒂𝒓𝒊𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 + 𝑳𝒔𝒄𝒊𝒏𝒕𝒊𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
- Les pertes troposphériques ou climatiques 𝑳𝒕𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒑𝒉 = 𝑳𝒑𝒓é𝒄𝒊𝒑𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 + 𝑳𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒑𝒈𝒂𝒛
- Les pertes dues au transpondeur 𝑳𝒓é𝒄𝒆𝒑
NB: L’intensité des pertes est fonction de la fréquence, du climat et de la saison.

ESATIC 134 108


TECHNOLOGIE VSAT
 BILAN DE LIAISON

 La sensibilité du récepteur :
La sensibilité du récepteur est exprimée par le paramètre G/T qui indique la qualité de l’émetteur en
termes de niveau de bruit. Il est calculé en faisant le ratio entre le gain total de l’émetteur, incluant
l’amplificateur, l’antenne et les autres équipements d’émission, et le bruit total sur le lien montant.

ESATIC 134 109


TECHNOLOGIE VSAT
 BILAN DE LIAISON
 Bilan de la liaison global

𝟏 1 1
𝑪 = 𝑪 + 𝑪
( )𝒖𝒑𝑳𝒊𝒏𝒌 ( )𝒅𝒐𝒘𝒏
𝑵 𝑵 𝑵

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ESATIC 111
ESATIC 112

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