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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de


La Recherche Scientifique
Université Larbi Tébessi
-Tébessa-

Faculté des Lettres et des Langues étrangères


Département des Lettres et Langue française
Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de Master
Option: Sciences du langage et Didactique
Intitulé:

La motivation scolaire dans


l’enseignement/apprentissage des
langues étrangères
Cas des élèves de la 5 eme année primaire
Ecole Djeddi Ali Khrayf

Sous la direction de : Elaboré par les étudiantes :

M. KHELLAF Zouhir MECHIR Rokaia

DIB Souad

Année universitaire : 2015/2016


Remerciements
Tout d’abord je loue le bon Dieu qui m’a donné le courage
de réaliser ce modeste travail.

Je tiens à exprimer mes remerciements les plus vifs à mon


directeur de thèse M. KHELLAF Zouhir pour ses
inestimables conseils, sa précieuse assistance et sa patience
à mon égard. Sans lui, ce travail n’aurait pas pu voir le
jour.

Mes chaleureux remerciements vont également aux


membres du jury qui ont accepté de lire et d’évaluer mon
travail, ainsi que de participer à cette soutenance.

Un grand merci à tous mes enseignants durant mon cycle


universitaire pour tout ce qu’ils offrent comme savoir.
Dédicaces
Avec l’aide de Dieu, j’ai pu réaliser ce modeste travail, que
je dédie à :

Mes chers parents qu’ils m’ont donné la volonté de


poursuivre dans les moments les plus difficiles.

« Ahmed » « Fatoum »

A mon mari « mechir el_hadi »

A mon fils mon amour « Wael »

A mes frères et mes sœurs surtouts ma grande sœur ma


force toujours « Baya »

A mes ami(e)s sans exceptions.

ROKAIA
Dédicaces

A ceux qui m’ont aidée et soutenue tout au long de mes


études, mes symboles de tendresse, à ma source de
confiance, les mots ne peuvent pas exprimer mon amour, à
mes chers parents.
A celui qui me donne toute pour compléter mes études mon
cher frère ROCHDI, à mon cher frère MOGHNI, ma sœur,
à ma grande mère que DIEU la garde.
A ma très chère amie, l’être le plus cher pour moi, qui me
partage les bons et les mauvais, les biens et les maux
moments à LINDA.
A mes chers amis KARIMA, ROKAIA, HENDA,
INTISSAR, FERAIL pour leur amour et fidélité.

Aux personnes qui m’on toujours aidé et encouragé qui


étaient toujours à mes cotés dans mon parcourt
universitaire.

Je dédié ce modeste travail


Table de matière
Table de matière
N° Eléments Pages
Remerciements
Dédicaces
Introduction générale 09

-Première partie: Théorique


I Chapitre : la motivation : autour du concept
1 MOTIVATION 14
1.1 La motivation en contexte général 14
1.2 La motivation en contexte scolaire 15
1.3 Types de motivation 16
1.3.1 Motivation intrinsèque 16
1.3.2 Motivation extrinsèque 17
1.3.3 Motivation extrinsèque vs motivation intrinsèque 18
1.3.4 Le type le plus efficace 19
2 Les facteurs de la motivation scolaire 20
2.1 Les facteurs relatifs à la société 20
2.2 Les facteurs relatifs à la vie personnelle de l’élève 20
2.2.1 Les parents 20
2.2.2 La relation parents enfants 21
2.2.3 Les amis 21
2.3 Les facteurs relatifs à l’école 22
2.4 Les facteurs relatifs à la classe 23
2.4.1 Les activités pédagogiques proposées en classe 23
2.4.1.1 Les activités d’enseignements 23
2.4.1.2 Les activités d’ apprentissages 24
2.4.2 L’importance de l’ambiance dans la salle de classe 26
Table de matière
2.4.3 Le climat de travail et de collaboration qui règne en classe 27
2.4.4 Effet du climat scolaire sur l’apprentissage 28
3 Enseignant et motivation 29
3.1 La motivation des enseignants 29
3.2 La posture de l’enseignant 29
3.3 Le mode d’évaluation utilise par l’enseignant 30
3.4 Le rôle de l’enseignant 31
3.5 Qu’est ce qu’un bon professeur 32
3.6 Comment l’enseignant motiver ses élèves 34
3.6.1 La motivation au début de la leçon 34
3.6.2 La motivation au cours de l’apprentissage 35
3.7 Encourager l’élève 35
II Chapitre : La motivation et l’apprentissage
1 Les grandes théories de l’apprentissage scolaire 38
1.1 Approche générale 38
1.2 Behaviorisme 38
1.2.1 Conditionnement dit pavlovien 39
1.2.2 Le conditionnement opérant 39
1.3 Le constructivisme 41
1.4 Le socioconstructivisme 42
1.5 Les théories interactionnistes 43
2 Le rapport motivation – apprentissage 44
2.1 L’importance de la motivation dans l’apprentissage 44
3 Les déterminants et les indicateurs de la motivation 46
3.1 Les déterminants de la motivation 46
3.1.1 Les systèmes de conception 47
3.1.1.1 La conception des buts de l’école 47
Table de matière
3.1.1.2 La conception de l’intelligence 47
3.1.2 Les systèmes de perception 48
3.1.2.1 La perception de sa compétence 48
3.1.2.2 La perception de l’importance d’une tâche 49
3.1.2.3 Les perceptions attributionnelles 50
3.2 Les indicateurs de la motivation 51
3.2.1 L’engagement cognitif 51
3.2.2 La participation 52
3.2.3 La persévérance 52
4 Les principales causes du manque de motivation 53
III Deuxième partie : Pratique
1 Présentation de l’enquête 57
1.1 Outil de travail 57
1.2 L’établissement et le public visé 58
2 L’échantillonnage 59
3 La méthode d’analyse 60
4 Profil des enseignants 60
5 Questionnaire destiné aux enseignants 61
6 Analyse des données et commentaires 61
7 Vérification des hypothèses 69
8 Conclusion 72
Bibliographie
Annexes
INTRODUCTION
Générale
Introduction générale

Lorsqu’un enseignant se retrouve face à ses premiers élèves, il se demande quelle est la
meilleure manière d’enseigner … la réponse apparaît brutalement : il y a autant de manières
d’enseigner que de professeurs, le tout est de trouver non pas la « bonne méthode », mais celle
qui s’accorde à la fois au professeur et aux élèves.

Au cours de nos expériences avec des professeures de la langue française, de


nombreuses difficultés se sont présentées à nous.

La plus importante car commune à toutes les enseignants, est le constat d’un désintérêt
de certains élèves vis à vis des matières théoriques l’exemple le plus important qui nous
intéresse c’est la langue plus précisément le français.

Mais malheureusement certains enseignants ignorent l’aspect de motivation pendant


l’acte pédagogique et toujours la question qu’ils se posent souvent est : pourquoi nos élèves
ne réussissent pas et la réponse très simple lorsqu’ils faibles ou bien sans niveau.

En effet pour tout enseignant, la préoccupation majeure est d’éveiller le désir


d’apprendre, donc de motiver et ceci pour deux raisons distinctes.

Tout d’abord, la motivation est l’un des outils les plus efficace dans l’apprentissage, est
un des facteurs déterminants de l’apprentissage, car l’apprentissage n’est possible que si l’on
est motiver, il s’agit d’éveiller la curiosité, de répondre aux attentes des élèves. Les
enseignants savent que l’acte pédagogique est très difficile devant un groupe d’élèves sans
objectif. De plus, dans un contexte actuel où le débat omniprésent au sujet de l’école est
centré autour de l’ennui, il paraît nécessaire de s’attarder sur ce « mal » de l’école et sur les
mesures à prendre en vue d’une possible remediation.

Nous, en tant que des enseignants du FLE au niveau des primaires, nous cherchons
toujours la réponse à une question qui prend ses racines dans la réalisation des apprentissages
scolaires.

- Donc ; on peut poser notre problématique comme suite : Comment éveiller le désir
d’apprendre la langue française chez les élèves du primaire cas de 5eme année primaire ?

De ce fait, nous sommes arrivées à nous demander :

-Comment remédier le manque de motivation de certains élèves pour la langue française ?

9
Introduction générale

- Comment peut –on fonctionner la motivation dans notre pratique scolaire pour obtenir
des bons élèves ?

- Quel rôle joue-t- il l’enseignant et l’apprenant au même temps dans la classe pour réussir
l’acte pédagogique ?.

Cette recherche sur la motivation de nos élèves, nous a fait comprendre que nous
devions aussi nous interroger et trouver comment, en tant que professeur, nous pouvions agir
sur la manière de transmettre ces connaissances.

Dans cette recherche notre objectif est :

- de dépasser un discours qui met en cause la responsabilité de l’un ou l’autre acteur dans
le problème de la motivation (les élèves eux même, les enseignants, les méthodes
d’enseignements, les parents).

- Pour aider les futur enseignants dans leurs recherches d’une meilleure mode de
motivation à partir d’un ensemble des stratégies proposées par des enseignants ayants une
expérience dans le domaine d’enseignement de la langue française que nous allons les
interroger dans notre partie pratique de cette recherche.

- Pour construire en classe un climat favorable à l’apprentissage d’une langue étrangère et


créer une ambiance de compétition influence la motivation des élèves pour apprendre et en
même temps l’enseignant pour travailler et donner le plus.

Afin de répondre à notre question de recherche, nous proposons les hypothèses


suivantes:

- La conduite du cours par l’enseignant influe sur la motivation des élèves en classe
donc le rôle de l’enseignant est primordial dans l’apprentissage en général et
l’apprentissage de la langue française en particulière ;

- Aussi, former des enseignants et un système motivationnel doit être un objectif à


part entière dans notre système éducatif ;

- La méthode de chaque enseignant est considérée comme un déterminant plus


efficace dans le problème de motivation ;

10
Introduction générale

- L’intégration des activités ludiques pendant les séances du française favorise


l’apprendre de cette langue ;

- Les renforcements que se soient positifs ou négatifs sont considérés comme des
stratégies de motivation ;

Ainsi, dans ce mémoire, nous essaierons, tout d’abord, de définir ce qu’est la


motivation, et de montrer quelles ont été nos pistes de réflexion théoriques sur le sujet. Par la
suite, nous nous pencherons sur la motivation et ses relations avec les théories de
l’apprentissage. Enfin, nous nous attarderons sur certaines stratégies d’intervention
envisageables pour susciter et/ou maintenir la motivation de l’élève en classe.

Dans notre travail nous fonctionnons comme, méthode de travail la méthode d’analyse
afin d’analyser des données et d’interpréter des nouveaux stratégies pour la motivation. Aussi
dans notre partie pratique nous utilisons la méthode qualitative dans l’analyse des résultats.

11
Partie
théorique
Chapitre I
La motivation :
autour du concept
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

1. LA MOTIVATION
1.1. Motivation en contexte général

La motivation est l’ensemble des facteurs déterminant l’action et le comportement d’un


individu pour atteindre un objectif ou réaliser une activité. C’est la combinaison de
l’ensemble des raisons conscientes ou non collectives et individuelles qui insiste l’individu à
agir au sein d’une équipe.

Selon le dictionnaire LAROUSSE «la motivation c’est un ensemble des facteurs qui
déterminent le comportement d’un agent économique(les études de motivation des
consommateurs sont utilisées lors des études de marché et de l’établissement des compagnes
de publicité » (1)

Selon le dictionnaire français « la motivation désigne l’action de motiver c'est-à-dire


d’exposer les motifs d’une décision ; d’une opinion etc.. une justification qui fournit un motif.
Motivation désigne un désir une volonté.

La motivation peut être définie comme un état intérieur propre à chaque personne et qui
la pousse à agir. Selon l’intensité de ses aspiration ; l’individu ressent une pulsion à agir plus
ou moins forte ; plus ou moins consciente.

Etre motivé ; c’est avant tout viser un objectif ; mobiliser ses efforts pour l’atteindre et
préserver jusqu’au but.

Motiver signifie encourager ou inciter. Le désir de l'élève d'acquérir des d'obtenir de


bons résultats, de participer, de connaissances, s'intéresser à une matière donnée est
conditionné par des attitudes et comportements motivés. Ces comportements ont une grande
incidence sur le degré d'attention dont fait preuve l'élève et sur son engagement et sa
concentration en matière d'apprentissage. La motivation est un facteur important de
l'apprentissage, en général, et de l'apprentissage en milieu scolaire, en particulier. Ce facteur
peut être implicite comme dans le cas de la satisfaction personnelle et de l'auto-
épanouissement. Il peut aussi être explicite, comme dans le cas de l'accession à un poste ou de
l'attribution d'un prix sous forme d'avantage matériel ou de reconnaissance au sein de la
société. (2)

(1)
www.larousse.fr/dictionnaire .
(2)
unesdoc.unessco.org/0023/002315/231596.

14
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

1.2. La motivation en contexte scolaire

La motivation scolaire est sans doute l’un des plus importants déterminants des
performances scolaire. BLOOM en1979 estime que les caractéristiques affectives de départ
peuvent expliquer jusqu'à un quart des différences individuelles de rendement. Cette
importance justifie pleinement l’étude de la motivation scolaire et de ses déterminants.

Selon R. VIAU (1994) la motivation scolaire est l’ensemble de déterminants qui


poussent l’élève à :

- s’engager activement dans le processus d’apprentissage


- à adopter les comportements qui le conduiront vers la réalisation de ses objectifs
d’apprentissage ;
- à persévérer devant les difficultés aussi elle est basée des croyances (sur
l’apprentissage et ses capacités) et sur des valeurs (l’école ; les matières ; les taches et leurs
buts).

Depuis quelques années la motivation est invoquée par les enseignants et les élèves
mais aussi par les chercheurs en éducation ; l’une des causes explicatives de la réussite ou de
l’échec scolaire ils disent que la motivation scolaire est considérée comme un état dynamique
qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et
qui l’incite à choisir une activité à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin
d’atteindre un but. (3)

-La motivation scolaire : définition et dynamique

Le concept de motivation scolaire se décline en de multiples composantes. Selon VIAU,


[1997], «La motivation est un concept dynamique qui a ses origines dans la perception qu’un
élève a de lui-même et de son environnement et qui l’.incite à choisir une activité, à s’y
engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’.atteindre un but» (p. 7) (4).

L.’engagement dans la tâche, la persévérance et la performance (atteinte du but) sont


considérés par VIAU comme étant des indicateurs de la motivation. A la source de la
motivation (ses déterminants), on trouve les perceptions que l.’élève a de lui-même et de la
tâche : nous retiendrons ici la perception de ses compétences, la perception de la valeur des

(3)
ROLLAND VIAU, la motivation en contexte scolaire , université Québec.1997. P04
(4)
op.cit.la motivation en contexte scolaire. P 07.

15
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

tâches scolaires et les buts poursuivis par l’.apprenant, la perception de la contrôlabilité qu’.a
l.’apprenant sur les tâches scolaires.

La motivation se révèle être un moteur des apprentissages. Les adultes, de même que les
enfants, doivent éprouver de la motivation afin de s’investir réellement dans une activité

les enfants, doivent éprouver de la motivation afin de s’investir réellement dans une
activité. Néanmoins, dans le cadre de l’école. (5)

1.3. Les types de la motivation scolaire

La motivation est toujours considérée comme un outil pédagogique efficace qui permet
à l’observation de susciter pas seulement le désir d’apprendre chez l’apprenant mais aussi de
découvrir les obstacles rencontrés pendant le processus d’enseignement/ apprentissage de ses
apprenants. À propos de cette explication on trouve qu’il ya deux types de motivation
scolaire :

1.3.1. La motivation intrinsèque

La motivation intrinsèque consiste à s’engager dans une activité pour le plaisir même de
s’engager et de satisfaire le plaisir inhérent à la tache en soi .les chercheurs utilisent des
activités très intéressantes qui stimulent la curiosité afin de mesurer cette motivation par le
temps que peut passer le sujet en dehors de toutes contrainte expérimentales.

Pour augmenter la motivation intrinsèque des apparents une attention particulière doit
être à quatre sources importantes (LEPPER ET HODELL 1989) :

- Le défi : action de défier mettre en demeure quelqu’un de faire quelque chose en


laissant entendre qu’on le croit incapable de réussir
- La curiosité : passion désir empressement de voir d’apprendre des choses.
- Le contrôle : êtas nominatif des personnes qui appartiennent à un corps à une troupe.
- La fantaisie : première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe fanatiser.

Elle intervient lors d’une activité réalisée uniquement pour le plaisir et pour la
satisfaction quant à elle se définit par le désir de réaliser un comportement afin d’être efficace
elle prend sa source dans les désirs de l’apprenant elle se renforce par des manifestations

(5)
THIERRY HURAT, la motivation scolaire : évolution au cours du primaire et piste d’intervention. p02.

16
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

symboliques de reconnaissances d’estime et d’honneur c'est-à-dire le comportement de


l’apparents sont uniquement motivés dans l’intérêt et du plaisir que le suet trouve dans la
pratique de la tache. (6)

Pour GAGNONET BRUNEL « la motivation intrinsèque « l’internalisation » des


valeurs et processus régulatrice amènent un meilleur apprentissage conceptuel stimulent la
performance scolaire la créativité et la persistance et favorisent le développement et
l’ajustement personnel » ces auteurs soulignent que « la théorie de l’autodétermination
s’intéresse non seulement à la direction de l’action (buts ; résultats ;)mais aussi à la question
de son soit pour quoi ces résultats sont désirés ».

Dans la motivation intrinsèque ; le comportement sont uniquement motivés en vertu de


l’intérêt et du plaisir que le sujet trouve dans la pratique de l’activité sans attendre de
récompense. (7)

1.3.2. La motivation extrinsèque

La motivation extrinsèque est un besoin de renforcements certains pensent encore que le


renforcement augmente la motivation mais plusieurs recherches dont celles de HARLOUV ;
LIEURY 1996 disent que les récompenses ou tout autre forme de motivation extrinsèque
(tuent) la motivation intrinsèque.

Il ne faut pas pour autant arrêter de donner des récompenses mais simplement faire
attention de ne pas diminuer la motivation intrinsèque en donnant des bonbons à quelqu’un
qui n’en pas besoin pour accomplir qu’il avait accompli sans aucune autre forme de
récompense.

Pas toujours en lien avec l’apprentissage cette forme de motivation se retrouve sous
forme de :

- Paiement (notes du bulletin ; argent ; prix etc.…


- Qualification (diplôme) ou de reconnaissance
- Formules de récompenses
- Renforcement positif

(6)
Céline Demierbe et Stéphanie Malaise .La motivation scolaire : comprendre pour la favoriser. p06
(7)
GAGNONC ET FRUNNELM.L, les raccrocheurs adultes : motivation et persistance aux études à l’ordre
secondaire, p309.

17
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
(8)
- Rétroaction
- Elle permet à l’individu d’agir non pas pour le plaisir mais bien pour les
« récompenses »aux quelles est censée conduire
- Acquérir un statu social
- Récompensés tangibles (notes salaire)
- Faire plaisir à quelqu’un

La motivation extrinsèques se définit comme suit :le sujet agit dans l’intention d’obtenir
une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même :par exemple recevoir un
récompense éviter de se sentir coupable gagner l’approbation sont des motivations
extrinsèques.

Dans le monde scolaire les exemples de ce type de motivation ne manque pas : travailler
pour obtenir de bonnes notes ou pour éviter les mauvaises ou encore pour faire plaisir à ses
parents ; voire à son ses professeurs. La motivation extrinsèques consiste à rechercher des
récompenses ou des motifs extérieures et à éviter les punitions car elle dépend de facteurs
externes généralement des récompenses ou des punitions (elle est renforcée dans le cas de la
punition).

L’apprenant qu’il soit élève ou adulte agit dans l’intention d’obtenir une conséquence
(un objectif à atteindre) qui se trouve des fois en dehors de l’activité même.

1.3.3. Motivation intrinsèque VS Motivation extrinsèque

La motivation intrinsèque est associée :

- Au plaisir
- à la stimulation
- à l’accomplissement de l’activité

Alors que la motivation extrinsèque est associée :


- Aux récompenses
- Aux punitions
- Aux contraintes
- À la compétition (9)

(8)
Op.cit.la motivation scolaire : comprendre pour la favoriser, p 07
(9)
Ibid.p 10

18
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

1.3.4. Le type le plus efficace

D’après les études faites sur les deux types de motivation on constate que
l’apprentissage devrait favoriser la motivation intrinsèque pour pouvoir donner une formation
qui rendra les apprenants adultes autonomes et responsables.

Cela fait partie de l’ensemble des finalités de l’éducation puis si nous cherchons à ce
que l’élève donne du sens à ses apprentissages et s’invertisse dans ceux-ci pour cette raison il
faut que la motivation intrinsèque soit plus importante que la motivation extrinsèque.

C’est vrai qu’il est difficile de créer une motivation intrinsèque mais l’enseignement
peut encourager la motivation en donnant des activités intéressantes à faire des acquêtes ; les
défis et créer un environnement de collaboration dans la classe.

La motivation intrinsèque est considérée le type le plus efficace pour effectuer des
activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense
ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. Comme VIANIN dit :

« La motivation intrinsèque dépend de l’individuelle correspond aux intérêts spontanés


de la personne : l’activité en elle-même apporte alors des satisfactions ; indépendamment de
toute récompense extérieure et l’envie d’explorer un objet de inconnu se suffit à elle-même »

Cette citation confirme que la motivation intrinsèque est le type le plus efficace dans
l’apprentissage pour réaliser des exercices gratuitement et par des avantages pour l’activité
elle-même. VIANIN confirme et infirme l’importance de ce type qui aide l’apprenant de
dégager ce qu’est caché et éveiller le désir d’apprendre la langue française.

2. Les facteurs de la motivation scolaire

2.1. Les facteurs relatifs à la société

19
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

La société est la première véritable école de l’enfant apprenant. Le plaisir que l’enfant
trouve dans les apprentissages se trouve au milieu des adultes et de la famille qui l’entourent,
bien avant l’école. Les valeurs culturelles et spirituelles influencent les apprentissages.
L’enfant doit baigner dans un univers de stimulations, dans un milieu familial qui valorise les
activités intellectuelles, comme la lecture et l’écriture, pour le plaisir que ces activités
procurent, aussi bien que pour leur utilité dans la vie quotidienne. Les parents sont les plus
grands modèles d’identification pour l’enfant.

La discordance entre les valeurs qui sont véhiculées à la maison et à l’école peut aussi
expliquer en partie la démotivation des élèves. Par exemple, certaines familles accorderont
plus d’importance aux travaux manuels, aux sports, et négligeront de transmettre le goût
d’apprendre. L’enfant-élève peut parfois se retrouver en conflit de loyauté entre la famille et
l’école. L’élève peut voir dans les contenus enseignés une atteinte à sa culture familiale,
susceptible de rendre légitime un rejet des matières enseignées (10).

2.2. les facteurs relatifs a la vie personnelle de l’élève

Ce sont les facteurs existants en dehors de la vie scolaire de l’élève comme les parents
et les amis ces derniers influencent beaucoup plus la vie scolaire de l’apprenant lui-même car
ils sont capable de changer le mouvais des élèves :

2.2.1. Les parents

Le rôle des parents n’est donc pas de faire faire les devoirs, ni de les corriger, mais de
créer un climat propice pour que l’enfant puisse travailler dans le calme. L'enfant doit se
responsabiliser par rapport à ses apprentissages. A partir du moment où il comprend l'intérêt
pour lui de ses devoirs, il peut développer, petit à petit, son autonomie. Les parents doivent
être informés de la pratique et des attentes de l'enseignant concernant les devoirs à la maison
lors des réunions de parents et des entretiens individuels.

On trouve qu’il ya des conseils pour les parents qui cherchent à motiver leurs enfants :

- Attacher de l'importance aux apprentissages de l'enfant;

- Lui laisser une marge de liberté quant à la réalisation de ses tâches;

(10)
www.ufapec.be /nos analyse /2911_motivation_parent html.

20
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT
- Respecter son rythme d'apprentissage;

- Eviter de lui imposer un stress de performance;

- Privilégier le processus d'apprentissage et non pas les résultats scolaires;

- Souligner ses forces et les efforts qu'il accomplit;

2.2.2. Relations parents-enfants

Ecouter, c’est déjà s’engager à croire dans les ressources de l’autre: la bonne qualité des
relations entre les parents et l’enfant, le dialogue peuvent avoir une influence sur la réussite
scolaire.

En encourageant leur enfant à réussir des activités difficiles à l’école, les parents
l’aident à surmonter ses peurs et lui inculquent le goût du succès. A partir de 7 ans,
l’apprentissage de l’effort devient très important. Si on n’encourage pas l’enfant à terminer ce
qu’il entreprend, même quand c’est difficile, il est fort probable qu’on ne pourra pas le faire
durant l’adolescence.

En secondaire, beaucoup de jeunes sont laissés à eux-mêmes, les parents ne s’occupent


plus de la scolarité de leur enfant, soit parce qu’ils veulent le rendre autonome, soit parce
qu’ils manquent de temps, soit encore parce qu’ils sont dépassés par les exigences de
l’école(11).

2.2.3. Les amis

Selon VIAU : « les amis ont une influence cruciale sur la motivation des enfants et des
adolescents à l’école ». (12)

Cette citation confirme le rôle des amis le plus efficace pour motiver et pour aider à
prendre confiance en soi et se rendre compte de sa valeur.

C’est pour cette raison il faut pour l’apprenant de bien choisir ses amis pour éviter des
conséquences négatives à la réussite scolaire

(11)
www.ufapec.be /nos analyse /2911_motivation_parent html.
(12)
ROLLAND VIAU, motivation et réussite scolaire. Dunod : Paris, 1995, p55.

21
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

2.3. Les facteurs relatifs à l’école

L’école est le seul lieu qui donne un enseignement collectif général aux élèves. quand
on parle sur ce facteur qui liés à l’école il est plus important de parler à la classe car ce
dernier donne des outils pour les enseignants lui-même pour bien motiver leurs apprenants.
Selon des chercheurs américains il ya trois facteurs essentielles : les valeurs et règlement que
véhicule l’école ;la création des classes en fonction du rendement des élèves et les effets de la
mal orientation des élèves et la fréquentation scolaire obligatoire.

Chaque école met certain règlements et suit certains principes à lesquels l’élève doit
montrer respect et obéissance ; parce que ces règles sont créer pour son intérêt pour qu’il
puisse avoir un enseignement favorable et réussir .alors l’école élever les attentes et montrer
clairement aux élèves qu’ils « sont là pour apprendre »cela favorise plus leur motivation et
c’est le but qu’on cherche.

Des recherches ont aussi montré que les écoles qui mettent l’accent sur le rendement
scolaire et la compétition plutôt que sur l’apprentissage et la collaboration dévalorise la
motivation des élèves plus qu’elles ne la valorisent

Le deuxième facteurs ayant porté sur la création des classes en fonction du rendement
antérieure des élèves c’est le fait de créer des classes distinctes selon que les élèves sont
considérés comme « fort »ou « faible ».les résultats de cette méthode sont clairs ;les élèves
des classes dites « fortes »ont une motivation augmentée ;alors que les élèves
dites « faibles »leur démotivation est diminuée .

Le troisième facteur qui est le plus important ;le fait d’obliger l’élève à étudier dans une
école qu’il n’aime pas peut influencer négativement sa scolarité et peut être la cause de son
intéressement envers l’apprentissage qui mènera certainement à l’échec puis à la démotivation
et probablement à l’abondance des études .

Alors pour éviter cela il est recommandé aux parents de bien choisir les écoles selon les
choix et la volanté de leurs enfants. (13)

2.4. Les facteurs relatifs à la classe

(13)
Madi Mouna et Chafai Souhir, Mémoire intitulé motivation ; clé de la réussite. 2010/2011.p22 ; 23

22
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

Pour bien comprendre et comprendre leur effet sur la motivation il est important de
distinguer : les activités d’enseignement et les activités d’apprentissage. Dans lesquelles le
professeur est l’acteur principal et les activités d’apprentissage, dans lesquelles ce sont les
élèves qui ont les rôles principaux.

2.4.1. Les activités pédagogiques proposées en classe


2.4.1.1 Les activités d’enseignements

Dans les activités d’enseignement, l’enseignant constitue l’acteur principal; il a pour


rôle de communiquer la matière à l’élève (VIAU, 1998). L’exposé magistral est l’activité
d’enseignement la plus connue et sûrement la plus répandue. Les enseignants du primaire font
généralement des exposés relativement courts qui prennent la forme d’échanges avec les
enfants. Quant aux enseignants du secondaire, ils ont souvent recours à des exposés
magistraux qui occupent une place prépondérante dans un cours. (14)

Plusieurs chercheurs, dont PARIS et TURNER (1994), mettent en doute cette forme
d’enseignement qui, selon eux, se limite, pour l’élève, à recevoir passivement de
l’information.

FISHER et HIEBERT (1990) affirment que « si la majorité des activités est dictée par
les professeurs, est peu exigeante sur le plan cognitif et consiste à faire ce qui est dicté par
l’enseignant ou à l’écouter faire un monologue, on devrait se demander pourquoi tant
d’élèves restent à l’école, plutôt que de se demander pourquoi il y a tant d’abandons ».

Dans cette citation les deux écrivains coïncidèrent que le point faible dans cette
méthode c’est le fait de rendre l’élève un acteur passif dans le processus d’enseignement
apprentissage donc ; l’interaction est absolument négligée dans la classe.

2.4.1.2 Les activités d’apprentissage

Dans les activités d’apprentissage, l’élève devient l’acteur principal; son rôle n’est plus
de recevoir de l’information, mais de se servir de la matière apprise pour résoudre des
problèmes, ou encore, de réaliser les exercices proposés par l’enseignant.

(14)
ROLLAND VIAU . une problématique particulière pour des modes d’intervention adaptés , université de
Sherbrooke, département de pédagogie Québec, 18avril2002 p06.

23
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

Les activités d’apprentissage comprennent des exercices que l’élève réalise seul ou en
équipe, des lectures, des projets de recherche, des jeux éducatifs, des présentations devant la
classe, etc.

Pour qu’elle puisse favoriser la motivation des élèves, une activité d’apprentissage,
qu’elle soit accomplie en mode individuel ou en groupe, doit répondre à plusieurs critères.
Voici, sous forme de recommandations, les trios critères les plus couramment invoqués par
les chercheurs (STIPEK, 1996 ; AMES, 1992 ; BROPHY, 1987).

- Proposer des activités qui tiennent compte des intérêts des élèves ou qui soient à l’image du
métier ou de la profession à laquelle ils aspirent (p. ex. faire faire un journal de classe avec des
sections pour la musique, la mode, le sport, etc.)
- Suggérer des activités qui nécessitent l’utilisation de stratégies d’apprentissage diverses (p.
ex. planification, classification, organisation, autoévaluation)
- Favoriser des activités qui nécessitent l’utilisation de connaissances acquises dans des
domaines diversifiés (p. ex. une activité sur la météo où l'on doit utiliser ses connaissances en
mathématiques et en géographie).

- L’activité d'apprentissage doit :

- Être signifiante, aux yeux de l'élève ;

- Être diversifiée et s'intégrer aux autres activités ;

- Représenter un défi pour l'élève ;

- Être authentique ;

- Exiger un engagement cognitif de l'élève ;

- Responsabiliser l'élève en lui permettant de faire des choix ;

- Permettre à l'élève d'interagir et de collaborer avec les autres ;

- Avoir un caractère interdisciplinaire ;

- Comporter des consignes claires ;

24
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

- Se dérouler sur une période de temps suffisante ;15

Cette condition favorise particulièrement la perception qu'a l'élève de la valeur qu'il


accorde à l'activité. Ainsi, plus une activité est signifiante, plus l'élève la juge intéressante et
utile. Tenir compte des thèmes appréciés par les élèves dans le choix des contenus d'activités,
prendre le temps de justifier l'utilité de l'activité pour le cours et pour l'ensemble du
programme de formation de l'élève sont des façons pour un professeur de donner du sens à
une activité.

La diversité doit d'abord se retrouver dans le nombre de tâches à accomplir à l'intérieur


d'une même activité. Lorsque l'activité ne nécessite l'exécution que d'une seule tâche (par
exemple, l'application répétitive d'une procédure d'analyse de texte), elle est généralement peu
motivante aux yeux des élèves.

La répétition d'une même activité jour après jour peut être une source de démobilisation
pour l'élève en raison de son caractère routinier. Cette condition touche particulièrement la
perception que l'élève a du contrôle qu'il exerce sur ses apprentissages. Si l'élève est invité à
accomplir différentes activités et si, par surcroît, il a la possibilité de choisir celles qui lui
conviennent le mieux, il aura le sentiment d'exercer un certain contrôle sur ce qui se déroule
en classe.

Une activité doit être intégrée à d'autres activités, c'est-à-dire qu'elle doit s'inscrire dans
une séquence logique.

Pour que l'élève perçoive la valeur d'une activité, il faut qu'il puisse facilement constater
que cette dernière est directement reliée à celle qu'il vient d'accomplir et à celle qui suivra. Il
sera plus facile de proposer des activités intégrées aux élèves si elles se situent dans un projet
ou une démarche pédagogique.

Une activité d'apprentissage doit, dans la mesure du possible, mener à une réalisation,
c'est-à-dire à un produit qui ressemble à ceux que l'on trouve dans la vie courante.

Il est important d'éviter le plus possible que l'élève ait le sentiment de devoir accomplir
un travail qui ne présente de l'intérêt que pour son professeur et qui n'est utile qu'à des fins

(15)
Ibidem. p 26.

25
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

d'évaluation. La réalisation d'un produit améliore la perception que l'élève a de la valeur qu'il
porte à ce qu'il fait.

Un élève est motivé à accomplir une activité si celle-ci exige de sa part un engagement
cognitif. C'est ce qui se passe lorsqu'il utilise des stratégies d'apprentissage qui l'aident à
comprendre, à faire des liens avec des notions déjà apprises, à réorganiser à sa façon
l'information présentée, à formuler des propositions, etc. Cette condition touche la perception
que l'élève a de sa compétence, car elle lui demande d'investir toutes ses capacités dans la
réussite d'une activité. Il faut évidemment que l'engagement cognitif exigé corresponde à ce
que l'élève est en mesure d'offrir pour assurer la réussite de l'activité en question.

Une activité d'apprentissage doit se dérouler dans une atmosphère de collaboration et


amener les élèves à travailler ensemble pour atteindre un but commun.

L'apprentissage coopératif est fondé sur le principe de la collaboration et suscite


généralement la motivation de la majorité des élèves, car il favorise la perception qu'ils ont de
leur compétence et de leur capacité à contrôler leurs apprentissages.

Des activités axées sur la compétition plutôt que sur la collaboration ne peuvent motiver
que les plus forts, c'est-à-dire ceux qui ont des chances de gagner.

2.4.2. L’importance de l’ambiance dans la salle de classe

Ce que plusieurs élèves mentionnent c’est qu’il est plus agréable si le groupe n’est pas
trop grand, on ose parler davantage. On doit se sentir à l’aise dans le groupe pour être capable
de participer activement et améliorer son français. Un élève pense que bien des élèves
trouvent. qu’il est embarrassant de parler devant les autres élèves de classe, même si les autres
montrent du respect et ne rient pas.

Plusieurs élèves disent qu’il est aussi important que le professeur ait une bonne attitude,
qu’il/elle montre que cela ne fait rien si les élèves font des erreurs en parlant. Dans une
réponse, on fait la réflexion que si les autres élèves de la classe ne sont pas très engagés, on ne
veut pas montrer son propre intérêt pour le français, et on devient plus passif. « Si l’ambiance
dans la salle de classe est mauvaise, ça ne marche pas très bien pour moi. »

26
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

À propos ces informations qui consistent les facteurs de la motivation scolaire on va


mettre un schéma qui indique et facilite le comprendre de ces facteurs :

Les facteurs de la motivation scolaire.

2.4.3. Le climat de travail et de collaboration qui règne en classe

le climat scolaire renvoie à la qualité et au style de vie à l’école. « Le climat scolaire


repose sur les modèles qu’ont les personnes de leur expérience de vie à l’école. Il reflète les
normes, les buts, les valeurs, les relations interpersonnelles, les pratiques d’enseignement,
d’apprentissage, de management et la structure organisationnelle inclus dans la vie de
l’école ». Cependant, aussi larges soient ces facteurs, on peut y ajouter d’autres facteurs. Ainsi
l’OCDE suggère fortement dans ses études que la qualité du bâti scolaire influence fortement
ce climat scolaire. Ceci fait d’ailleurs également accord pour Cohen et ses collègues ; pour
eux, le climat scolaire se compose de 5 éléments :

- les relations (ex : Respect de la diversité – relations positives entre tous, décisions
partagées, valorisation de la diversité1, participation des élèves dans l’apprentissage et la
discipline, collaboration, entraide - / Communauté scolaire et collaboration – support mutuel,
investissement de la communauté scolaire, participation des parents aux décisions, vision
mutuelle parents professeurs sur l’apprentissage et le comportement, programmes d’assistance

27
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

- l’enseignement et l’apprentissage (ex : qualité de l’instruction – attentes élevées en matière


de réussite, pédagogie différenciée, aide apportée si besoin, apprentissage relié à la vraie vie,
récompenses, créativité valorisée, participation encouragée / apprentissage social, émotionnel
et éthique – enseigné, valorisé, en lien avec les disciplines / développement professionnel –
outils de mesure pour améliorer et encourager l’apprentissage, formation continue, évaluation
des pratiques / leadership – vision irréfutable et claire du projet de l’école, soutien et
disponibilité de l’administration -) ;

- la sécurité (ex : sécurité physique – plan de crise, règles claires communiquées, réponses
aux violations de la règle claires, sentiment de sécurité… / sécurité émotionnelle – tolérance à
la différence, réponses au harcèlement, résolution des conflits -) ;

- l’environnement physique (ex : propreté, espace et matériel adéquats, esthétisme, offres


extrascolaires) ;

- le sentiment d’appartenance (ex : Sentiment d’être relié à la communauté scolaire, avec un


adulte au moins pour les élèves, engagement, enthousiasme des professeurs et des élèves). (16)

2.4.4. Effet du climat scolaire sur les apprentissages

La relation entre le climat scolaire positif et la réussite des élèves a été bien établie
internationalement. Un climat scolaire positif affecterait puissamment la motivation à
apprendre, favoriserait l’apprentissage coopératif, la cohésion du groupe, le respect et la
confiance mutuels.

Giordan et Saltet soulignent enfin que le climat à l’école touche aux évaluations
proposées : « l’organisation actuelle, avec sa fréquence d’évaluation, son type d’évaluation à
heure fixée, ses rituels type baccalauréat génère beaucoup de stress inutile, surtout elle ne
permet pas la remédiation. »( 17).

Cette citation affirme qu’il faut trouver ce qu’on appelle la justice dans l’évaluation
pour améliorer le climat d’apprendre

La manière dont le climat scolaire affecte les apprentissages nécessite encore des
recherches plus détaillées. Par exemple, il y a une large évidence scientifique que la qualité
d’un enseignant dans des matières spécialisées est indispensable pour un haut niveau de

(16)
www.cafepedagogique.net/l’express/climat scolaire 2012.
(17)
Notes sur le climat à l’école, André Giordan – Jérôme Saltet, 2012.

28
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

performance académique, dans le second degré, où la pression scolaire devient plus forte.
Mais il est très possible que malgré un excellent climat scolaire la basse qualité disciplinaire
des enseignants d’une école puissent faire baisser le taux de réussite, ou, à l’inverse, que des
écoles avec un très pauvre climat scolaire puissent avoir de bons résultats académiques. (18)

3. Enseignant et motivation

3.1. La motivation des enseignants

Tout d'abord, un enseignant maintenant un contrôle important sur ses élèves plutôt que
de leur laisser une certaine autonomie aura des élèves avec une faible motivation intrinsèque.
Ensuite, l'enseignant doit essayer de comprendre l'élève (ses intérêts, croyances, motivations):
en clair : ce qui l'autodétermine. Dans cette perspective, un enseignant qui essaie de faire
réussir ses élèves, éveille leur curiosité, leur créativité et encourage les relations inter élèves
élèvera leur motivation.

Pour l'apprentissage enfin, il est important de faire en sorte que l'élève soit motivé par la
maîtrise d'un contenu plus que par la performance elle-même. L'élève peut se préoccuper de
"paraître plus intelligent" ou d' "être plus intelligent". Des études montrent que les élèves
centrés sur la maîtrise d'un contenu "s'engage plus en profondeur dans ses travaux, il utilise
des stratégies qui lui permettent d'apprendre mieux. En revanche, un élève centré sur la
performance utilise plus de stratégies pouvant être inefficace, voire masque son éventuelle
incompétence ( 19).

3.2. La posture de l’enseignant


Elle est à la fois exigeante et rassurante :
- Faire une évaluation diagnostique précise des acquis et des difficultés de chaque
élève;
- Définir ses exigences et les réaffirmer régulièrement: un cadre de travail structurant
favorise l’implication des élèves ;
- Clarifier ses attentes: pour être motivé l’élève a besoin de se représenter clairement ce
qu’on attend de lui et ce qu’il saura au terme de l’exercice;
- Adapter sa progression en fonction des besoins et des difficultés des élèves afin
d’éviter le décrochage;

(18)
www.cafepedagogique.net/l’express/climat SCOLAIRE2012.
(19)
unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les élèves.

29
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

- Favoriser la réussite des contrôles: l’élève sait précisément sur quoi il sera évalué; le
but du devoir n’est pas de « Piéger » l’élève mais de l’aider à mettre en œuvre les
connaissances et compétences acquises; selon les devoirs, le cours peut être utilisé pendant le
contrôle;
- Justifier l’évaluation : les commentaires portés sur les copies doivent permettre à l’élève
de comprendre sa note et ses erreurs afin d’éviter le découragement ;
- Éviter les appréciations stigmatisâtes et éviter de lire devant la classe les devoirs ratés;
- Prendre appui sur ce savent les élèves plutôt que de pointer des manques à combler;
- Reconnaître le statut de l’erreur qui constitue une étape dans un processus
d’apprentissage;
- S’appuyer sur la curiosité des élèves et la susciter;
- Favoriser les interactions entre élèves par des travaux de groupe;
- Solliciter la parole de chaque élève;
- Valoriser les efforts et les réussites, les compétences particulières, non-scolaires ;
- Apporter une aide individualisée aux élèves en difficulté ;
- S’entretenir individuellement et confidentiellement avec les élèves démotivés et /ou
perturbateurs. (20)

3.3Le mode d’évaluation utilisée par l’enseignant

Il existe un lien étroit entre les modes d’évaluation des enseignants et la motivation des
élèves. Selon DELANNOY « évaluer n’est pas noter ; évaluer c’est apprécier ; critiquer ;
admirer ; conseiller ; suggérer des améliorations » ( 21)

DELANNOY confirme dans cette citation la définition qui porte l’interprétation réelle
de l’évaluation. Pour Delannoy ; l’évaluation ne considérée pas la notation c.-à-d l’enseignant
pour évaluer ses apprenants il ne faut pas transmettre le message de noter aux apprenants mais
il doit apprécier et critiquer le niveau de leur élèves plus de conseiller comment trouver
l’information juste pour comprendre bien comme il faut.

Plusieurs auteurs s’accordent pour dire que les modes d’évaluation axés sur la
performance de l’élève plutôt que sur son processus d’apprentissage peuvent, dans certains
cas, le motiver à réussir, mais font généralement obstacle à sa motivation.

(20)
unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les élèves.
(21)
Dumas.ccs .cnrs.fr/dumas-01271542/doc

30
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

La motivation des élèves en difficulté d’apprentissage est particulièrement touchée par


l’effet négatif des modes d’évaluation centrés sur la performance.

Car dans une évaluation axée sur la performance, on considère que l’élève a appris
parce qu’il a obtenu de bons résultats. Ainsi, ceux qui ont les notes les plus élevées du groupe
sont considérés comme les meilleurs de leur classe et souvent comme les plus intelligents. Ce
mode d’évaluation amène les élèves à se comparer aux autres et à entrer en compétition les
uns avec les autres.

Ces tendances se révèlent particulièrement fortes dans les classes où l’enseignant


annonce publiquement les résultats ou les affiche à la vue de tous.

De telles actions réduisent la motivation des élèves qui n’ont aucune chance de se
retrouver parmi les premiers, tels les élèves en difficulté d’apprentissage. Se voyant, et étant
vu, toujours « au bas de l’échelle », ces élèves se diront qu’ils ne seront jamais capables
d’être parmi les meilleurs et ne seront nullement motivés à s’engager dans d’autres activités
qui sont susceptibles d’être évaluées. Tout cela pour préserver la perception qu'ils ont de leur
compétence et celle que les autres ont à leur égard. (22)

3.3. Le rôle de l’enseignant dans la motivation et la réussite

Le rôle de l’enseignant est de porter attention à tous les élèves, considérés à la fois dans
leur ensemble (dynamique de classe) et individuellement (différenciation pédagogique)

- Il repère les élèves passifs, ceux qui ne font rien et tente de comprendre les causes
possibles de leur absence de motivation.
- L’élève qui a une mauvaise image de soi, construite par des échecs répétés et faisant
obstacle à l’apprentissage et à l’implication dans les activités;
- L’élève qui a peur de se tromper et qui craint le regard des autres;
- L’élève qui a des difficultés de compréhension des textes, des consignes et qui se
décourage;
- L’élève qui ne comprend pas les attentes de l’enseignant, ni les enjeux de la discipline;
- L’élève qui a peur d’apprendre: être invité à découvrir de nouvelles connaissances, à se
poser des questions peut être déstabilisant;

(22)
Op.cit.ROLLAND VIAU. une problématique particulière pour des modes d’intervention adaptés. p09

31
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

- L’élève qui a besoin d’un temps de recherche et de réflexion important et qui abandonne si
le rythme du cours est trop rapide pour lui ;
- L’élève dont les ressources psychiques sont mobilisées ailleurs: problèmes de santé,
conduites additives, situations familiales difficiles ; (23)

L'enseignant joue un rôle fort crucial dans la motivation des élèves pour que ceux-ci
s'intéressent à la langue étrangère, tout comme à toutes les autres matières des programmes
scolaires.

Au regard des indicateurs de l'intérêt et de la motivation, ainsi que de l'identification de


leurs manifestations et effets, il est relativement facile de générer et d'entretenir durablement
la motivation et l'intérêt chez les élèves.

Si l'on considère les enseignants comme des agents chargés de motiver les élèves pour
les intéresser aux matières enseignées et si l'on les aide en œuvrant à leur bien-être et au
développement de leur carrière professionnelle et en créant un environnement propice à
l'exercice de leur profession.

Il est possible de les amener effectivement à motiver leurs élèves pour les intéresser aux
sciences et aux mathématiques à l'école. Telles devraient du reste être notre vision et notre
mission.

3.4. Qu’est ce qu’un bon professeur ?

Ils sont tous différents, mais ont des valeurs en commun. L’enseignement est un rôle
exigeant qui nécessite une richesse de compétences et de qualités. Quelles sont donc les
qualités qui font qu’on peut dire que c’est un bon enseignant ou un bon prof? En voici,
quelques-unes sans ordre de priorité.

- Il respecte ses élèves/étudiants et a la conviction qu’il peut les faire progresser et réussir ;

- Il est à l’écoute de ses étudiants et sait être patient. Il est capable de prendre en compte
leurs difficultés d’apprentissage et peut déceler rapidement le moindre manque d’intérêt ;

(23)
unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les élèves.

32
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

- Il doit pouvoir faire en sorte qu’à la fin de la journée, les élèves/étudiants aient
l’impression d’avoir appris quelque chose. Et, bien sûr, cela ne doit pas juste être une
impression, mais la réalité ;

- Il doit certainement être quelqu’un de dynamique ;

- Il doit être bon communicateur ;

- Il doit être passionné par son domaine d’expertise, connaître sa matière et savoir la faire
aimer. Le meilleur prof, c’est celui qui passionne ses élèves. C’est celui qui donne le goût
pour une matière ;

- Il doit savoir se faire respecter sans être autoritaire ;

- Il doit être drôle, mais savoir mettre les limites quand il le faut ;

- Il ne doit pas faire de différence entre les élèves ;

- Il doit aider et savoir expliquer de différentes façons ;

- C’est celui qui a toujours le temps pour répondre aux questions de ses
élèves/étudiants ;(24)

Ce tableau là présente la distinction entre les enseignants « correct ou pas correct » :

Professeur « correct » Professeur « pas correct »


Est vrai ; simple N’est pas motivé
A le sens de l’humour Est dominateur
Est capable de faire confiance aux Est vieux jeune
élèves
N’a pas de préjugés à leur égard N’aime pas son travail
Encourage les élèves

Est capable d’oublier en classe ses Comment des injustices à l’égard de


problèmes personnels certains élèves

Il est capable de comprendre la coté Se connecter uniquement sur la matière


psychique de l’élève N’accepte pas que les élèves puissent

(24)
www.elfrontario.ca qu’est ce qu’un bon prof-qu’est ce qu’un bon enseignant.

33
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

Un bon enseignant transmet des savoirs ;des compétences de la confiance à ses élèves ;
il évalue leurs progrès repéré leurs difficultés il leur donne le gout d’être curieux de créer des
liens entre les apprentissages de former leur propre avis il leur apprend à développer des
compétences sociales une intelligence émotionnelle il a besoins de notre confiance et
reconnaissance pour exercer son activité avec talent et créativité

Un bon prof ; c’est quelqu’un sait être ferme les drôles qui explique bien qui arrive à
transmettre ses connaissances il doit pouvoir gérer les problèmes et les situations difficiles et
entretenir une bonne relation avec les élèves tout en montrant que c’est lui le prof

3.5. Comment l’enseignant motiver ses élèves

3.5.1. La motivation en début de leçon

Pour parvenir à une réelle motivation des élèves, il faut viser l’élève lui-même.

Il s’agit à ce niveau de capter son attention, son intérêt et de lui montrer qu’il a un
besoin d’informations qu’il trouvera dans le cours.

Pour ce faire, il est nécessaire de s’appuyer sur l’émergence d’intérêts spontanés, aussi
bien issus de la vie d’enfants (individus isolés), de la vie du groupe, des événements de la
classe ou de l’école, ou autour de l’école, que d’objets, remarques, découvertes, etc. Plus
précisément, il faut :

- jouer sur l’environnement social et technologique de l’apprenant ;


- prendre des exemples précis et simples sur l’environnement technologique des élèves ;
- poser des questions (s’il y a lieu) claires pour éviter des débordements inutiles ;
- faire percevoir l’utilité de la notion abordée ;
- montrer l’application théorique ou pratique de la leçon en rapport avec son vécu ou son
environnement ; utiliser judicieusement les pré-requis pour éveiller le désir d’apprendre ;
- susciter la curiosité autour d’une observation particulière ou sur une action ou un propos
inhabituel ;
- se rapporter à la vie professionnelle future de l’élève ;
- mettre l’élève dans une situation-problème dont la solution se trouve dans la leçon du
jour ;

34
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

3.5.2. La motivation au cours de l’apprentissage

L’approche de la motivation doit s’effectuer avec beaucoup de minutie en évitant :

- La confusion et la maladresse dans le choix des contenus de motivation ;


- les références subjectives (s’appuyer trop souvent sur ses expériences personnelles) ;
- la frustration des élèves (s’appuyer trop souvent sur l’ignorance ou l’incompréhension
des élèves sur le thème abordé, les considérer comme des êtres inférieurs devant les
activités programmées) ;
- Pour susciter la motivation des élèves l’activité elle doit respecter les conditions ci-après ;
- Être signifiante, aux yeux de l’élève Être diversifiée et s’intégrer aux autres activités
Représenter un défi pour l’élève ;
- Être authentique ;
- Exiger un engagement cognitif de l’élève ;
- Responsabiliser l’élève en lui permettant de faire des choix ;
- Permettre à l’élève d’interagir et de collaborer avec les autres ;
- Avoir un caractère interdisciplinaire ;
- Comporter des consignes claires ;
- Se dérouler sur une période de temps suffisant ;
- Responsabiliser l’élève en lui permettant de faire des choix ;
- Permettre à l’élève d’interagir et de collaborer avec les autres ;(25)
3.6.Encourager l'élève

Tous les élèves ne réagissent pas de la même manière aux éloges. Quand vous félicitez
un élève, votre objectif est de l'aider à créer des lieux de contrôle internes afin d'améliorer son
comportement et ses résultats scolaires. Voici quelques suggestions de compliments que nous
préconisons.

- Complimenter l'élève en privé, dans certains cas, afin d'éviter de créer une atmosphère de

concurrence, une situation embarrassante ou de donner lieu au syndrome du « chouchou


du professeur ».

- Ne jamais comparer un élève à un autre : « Tu as presque rattrapé Marie ».

(25)
Op.cit.la motivation scolaire : comprendre pour la favoriser. p 30

35
CHAPITRE I : LA MOTIVATION : AUTOUR DU CONCEPT

- Ne jamais minimiser la réussite d'un élève: « Ton devoir de math devait être facile

puisque tu l'as fini si vite ».

- Attirer l'attention de l'élève sur son effort ou sur ses compétences : « Tu as vite effectué

ces dix calculs. Tu as sûrement dû t'entraîner longtemps ».

- Complimenter l'enfant quand il a un comportement souhaitable, puis définir le

comportement : « Merci d'avoir ramassé les papiers ».

- Exprimer des compliments sincères avec une expression corporelle correspondante.

- Varier les éloges et faire preuve de créativité. Ne pas dire simplement : « Bien, bon,

fantastique »; soyez spécifique.(26)

(26)
http://www.ifadem.org/sites/default/files/ressources/madagascar-livret1-encourager l'eleve.pdf

36
Chapitre II
La motivation et
l’apprentissage
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

1. Les grandes théories de l’apprentissage scolaire


La motivation dans le perspective de notre étude est liée à l’apprentissage scolaire, nous
allons tenter de donner quelques grandes théories sur l’apprentissage scolaire ce qui nous
permettra de mettre en relation la motivation et l’apprentissage dans ce chapitre . il s’agira de
comprendre des théories qui ont joué un rôle dans l’apprentissage en générale et dans
l’apprentissage scolaire en particulier. Ainsi, nous retenons quatre grandes théories à savoir :
le béhaviorisme, le constructivisme, le socioconstructivisme et les théories interactionnistes.

1.1. Approche générale


L’apprentissage est définit comme "Un changement adaptif observé dans le
comportement de l’organisme .il résulte de l’interaction de celui-ci avec le milieu. Il est
indissociable de la maturation physiologique et de l’éducation"(1) . L’apprentissage est
toujours concerné dés qu’un enseignant doit élaborer , construire , un plan dans lequel les
formés ont nécessairement quelque chose à apprendre .

La littérature sur l’apprentissage nous offre de nombreux théories et modèles


d’apprentissage. A l’intérieur de chaque théories ou modèle se distingue l’importance
accordée au sujet et aux situations. Nous allons présenter ces théories en mettant en évidence
les différences et en soulignant les similitudes et les points de débat tout en étant attentif aux
conduites motivationnelles du sujet dans chaque théorie. Ce qui pourra nous permettre de
distinguer les différents théories et modèles de l'apprentissage; c'est bien la place accordée à la
motivation, à l'assimilation, à l'acquisition des compétences et à la réussite des apprentissages
pour confirmer le changement ou la modification du comportement.

1.2. Behaviorisme

le béhaviorisme est la première grande théories de l’apprentissage qui a fortement


marqué les domaines de l’enseignement, de l’éduction et de la formation . Ce courant théorie
exerce encore une forte influence dans les pays anglo-saxons .‟ Nous devons souligner que le
terme ‟béhaviorisme” est crée à partir du mot anglais ‟ behavior ” qui signifier
‟comportement” marqué par une manifestation ²observable de la maitrise d’une connaissance
qui permet de s’assurer l’atteindre des objectifs visés ”(2).

(1)
http://www.memoireonline.com/10/09/2770/m_Motivation-et-reussite-des-apprentissages-scolaires19.html
(2)
http://www.memoireonline.com/10/09/2770/m_Motivation-et-reussite-des-apprentissages-scolaires19.html

38
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

L’objectif central est de trouver les conditions observables qui amènent la réponse à un
stimulus donné grâce à un système de renforcements.

À partir des travaux des théories béhavioristes se sont dégagés deux types de conditionnement :

1.2.1. Le conditionnement dit Pavlovien : à partir d’expériences glandulaires sur les


chiens, découvrit que si un stimulus externe est présenté de manière répétitive, juste avant de
donner la nourriture, l’animal commencera à saliver seulement avec ce stimulus. Pavlov
donna le nom de réflexe conditionné à cette réponse. Le conditionnement dit classique est
défini comme la réponse conditionnée qu’un organisme émet devant un stimulus neutre pour
être associé avec un autre stimulus déclenchant cette réponse (3).

De cette façon n’importe quel stimulus associé avec un stimulus inconditionné peut
produire la réponse facilitée par ce dernier. Ce schéma permet d’expliquer certains processus
simples d’apprentissage.

1.2.2. Le conditionnement opérant : développé par Skinner :

Skinner ajoute aux travaux de Pavlov la notion de renforcement que ce soit positif ou
négatif. Le renforcement positif associé à la réponse permet d’accroître la probabilité
d’apparition de celle-ci tandis que le renforcement négatif la diminue ou l’annule.

L’application des théories béhavioristes de Skinner a été introduite dans l’enseignement


assisté par ordinateur. L’ordinateur peut être utilisé de multiples façons pour motiver les
élèves à apprendre : (4)

- Entretenir une correspondance en français ou dans une langue étrangère via internet
- Faire réaliser une recherche pour préparer ou approfondir un cours ;
- Se connecter à des web Cams en géographie pour faire découvrir certaines villes, pour
illustrer le décalage horaire, l’inversion des saisons ;
- Utiliser des didacticiels, des fiches de remédiation informatisées ;
- Permettre de faire une recherche sur un sujet qui intéresse l’élève avec la seule condition que
ce soit en langues étrangères ;
- Créer un site et en faire rédiger les contenus dans le cadre du cours de français ;

(3)
Gérard Barnier, Théories de l’apprentissage et pratiques d’enseignement ,Université de d’Aix-Marseille, p 05
(4)
Marc Oddo ,théories de l’apprentissage et activités FLE, Université de Nantes , p 1.

39
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

- Plusieurs enseignants qui ont pu faire utiliser un ordinateur à leurs élèves ont remarqué que
celui-ci pouvait constituer une source de motivation importante ;

A chaque étape, le programme s’assure que l’apprenant a bien compris en lui posant une
question. Suivant la réponse, l’utilisateur reçoit un renforcement positif ou négatif et recevra
de nouvelles informations avec de nouvelles questions une méthode beaucoup plus
motivationnelle.

Dans un cours d’initiation FLE l’étudiant doit être amené au départ à mémoriser des
règles de grammaire, du vocabulaire. Lorsqu’on débute dans l’apprentissage, il faut bien
commencer par apprendre quelque chose. Apres ça devient . La tâche du professeur de langue
dans un cours d’initiation est de transmettre ce savoir afin d’offrir les bases de l’apprentissage
de la langue. Pour atteindre ces objectifs de mémorisation d’informations et de vérification du
contenu acquis, l’approche béhavioriste est parfaitement adaptée. Sur la base de la théorie de
Pavlov on peut imaginer des activités où il est question de mémoriser des notions et
d’apprendre par cœur ou acquérir des automatismes.

Les travaux de Skinner sont adaptés aux situations d'apprentissage et le modèle qui en
résulte est celui de l'enseignement programmé.

Ce modèle se base sur les principes suivants :


- la matière à enseigner est découpée en une série d'éléments courts pour permettre un
renforcement le plus rapide possible ;
- le contenu part du niveau le plus simple et le niveau de difficulté augmente de manière
graduelle afin de favoriser un apprentissage sans erreur ;
- le contenu est présenté sous forme d'une séquence linéaire mais chacun peut la faire à
son propre rythme ce qui va dans le sens d'une individualisation de l'enseignement ;
- les renforcements positifs (à travers des encouragements, etc.) sont favorisés et
doivent être donnés le plus rapidement possible. Des études expérimentales ont démontré que
plus le délai entre la réponse fournie et le renforcement est bref, meilleure est la performance
finale ;
L'enseignement de type behaviorisme a des aspects positifs : que nous voulons énumérer sans
faire de commentaire :

- le dogmatisme verbal est limité chez l'enseignant.

40
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

- L'enseignant est centré sur l'élève et sur la tâche intellectuelle pour permettre l'élève à
réussir ses apprentissages scolaires.
- Echanger entre enseignants sur leurs gestes professionnels.
- Efficacité dans les apprentissages techniques et professionnels. 5

Des critiques sont adressées à l'enseignement de type béhaviorisme

- L'opérationnalisation des objectifs à atteindre fait que l'enseignement se trouve rapidement


face à un grand nombre d'objectifs à viser au même moment. Ce qui limite ce genre de
pratique chez les enseignants.
- Réduire un apprentissage complexe en une succession d'apprentissages plus simples, peut
avoir comme effet que même si l'élève est satisfait à toutes les étapes intermédiaires
d'apprentissage, il peut ne pas maîtriser l'apprentissage complexe visé initialement.
- Vouloir les difficultés inhérentes à un apprentissage peut finir par les contourner et amener
les élèves à réaliser les tâches au cours desquelles ils n'apprennent plus suffisamment (6).

1.3. Le constructivisme

Avec la diffusion progressive des travaux des psychologues cognitivistes (en premier
lieu ceux de Jean Piaget dans les années soixante-dix puis ceux de Vigotsky une quinzaine
d'années après), l'intérêt pour la construction par l'apprenant de son propre savoir va s'affirmer
de plus en plus nettement. Plus précisément, le constructivisme considère que l’individu
assimile les savoirs en fonction de son expérience personnelle et ses schémas mentaux.

En ce sens, le constructivisme se détache fortement de l’approche précédente en mettant


au centre de l’apprentissage l’apprenant tout en restant dans le prolongement des travaux
cognitivistes.

Ce courant qui en marque l’origine et qui considère que l’apprentissage est une activité
essentiellement individuelle : Piaget (1896-1980). Pour cet auteur, l’apprentissage est le fruit
d’une interaction permanente entre le sujet et le milieu, milieu auquel l’individu s’adapte par
deux mécanismes indissociables : l’assimilation et l’accommodation [Piaget, [1935] 1969 :
208] (7).

(5)
Op. Cit, Gérard Barnier, Théories de l’apprentissage et pratiques d’enseignement p 05
(6)
Ibid, p 06
(7)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_de_l%27apprentissage.

41
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

L’individu apprend en marge du contexte social et il est au cœur du processus


d’apprentissage. Pour Piaget, le développement précède l’apprentissage et la connaissance est
une interprétation active des données de l’expérience par le biais de structures ou de schémas
préétablis. Le sujet construit ses connaissances grâce aux interactions avec les objets de son
environnement ou phénomènes. L’acquisition est de ce fait une construction.
Le modèle constructivisme a donné naissance à une pédagogie qui part des besoins
spontanés à des intérêts de l'enfant. Sous l'appellation de constructivisme ou récemment du
socioconstructivisme, cette pédagogie vise la créativité et le développement de l'autonomie,
en octroyant une place importante à l'expérimentation individuelle ou en groupe .

1.4. Socioconstructivisme

Le modèle socioconstructiviste a été développé par l'école russe de psychologie et les


travaux de Vygotsky dans les années 20. Il reprend à son compte le fait que les connaissances
se construisent par l'activité, mais introduit une dimension nouvelle : on apprend mieux au
contact des autres et en échangeant nos expériences avec eux. Une phrase traditionnellement
associée à Vygotsky est que "ce que l'enfant sait faire aujourd'hui en collaboration il saura le
faire tout seul demain"(8) .

Il introduit donc la médiation, c'est à dire le dialogue avec l'autre (un autre apprenant, un
expert, un enseignant…) comme un paramètre déterminant dans le processus d'apprentissage.

Une théorie qui considère que l’activité est une activité essentiellement sociale. Pour
cette raison, dans ce dernier cas, on parlera de constructivisme social ou socioconstructivisme
pour souligner l’importance de la dimension sociale dans l’apprentissage. L’idée
fondamentale du socioconstructivisme est qu’il est nécessaire de passer d’une psychologie
binaire (interaction individu-tâche) à une psychologie ternaire (interaction individu-tâche-
alter). L’attention est portée sur la dimension sociale en jeu dans la construction des savoirs et
l’aspect de négociation entre les individus lors d’élaborations de savoirs. Il s’agit de la
construction du savoir, mais avec les autres. L’acquisition est une appropriation et c’est
l’apprentissage qui pilote le développement. Grâce à sa notion de zone proximale de
développement, Vygotsky nous fait comprendre que l’interaction sociale joue un rôle clef
dans le progrès cognitif, social interaction.

(8)
http://www.eduvs.ch/lcp/methode/index.php?option=com_content&task=view&id=7&Itemid=6&limit=1
&limitstart=1

42
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

Dans le cadre de ces perspectives il s’agit de faciliter l’apprentissage et non de le


prescrire. L’enseignant a pour tâche d’amener les apprenants à construire du sens et non
d’imposer un modèle en construisant un environnement qui favorise l’apprentissage. Un
environnement pour l’apprentissage du FLE par exemple.

Ces 2 modèles du constructivisme impliquent deux manières différentes de concevoir


les activités. Dans le cadre d’un constructivisme pure comme celui du courant Piagétien, il
s’agit d’une pédagogie de la découverte individuelle alors que pour Vygotksy c’est une
pédagogie de la médiation. il est possible d’appliquer une pédagogie de la découverte
individuelle (interaction individu-tâche) sur la base du constructivisme en offrant des activités
d’exploration et de découvertes. Dans le cadre du socioconstructivisme nous pouvons tout à
fait introduire des outils tels que les forums ou les chats afin de produire des activités où
l’interaction avec l’autre, la dimension communicationnelle, joue un rôle central dans
l’apprentissage. Il s’agit de co-construire (travaux de groupe) au travers de situations dont la
résolution exige des régulations sociales. Pour l’enseignement FLE, il serait par exemple utile
de proposer des exercices d’interactions à difficultés croissantes dans le but par exemple de
construire à plusieurs un dialogue, de résoudre un problème de compréhension de textes,
élaborer un projet.

1.5. Les théories interactionnistes

Elles ne sont ni centrées sur le côté biologique ni du milieu, elles les traitent de façon
complémentaire. On en distingue deux sortes : centrée sur les différences individuelles et
centrée sur les mécanismes généraux.

En apprentissage Gagné affirme qu'il faut partir des principes du conditionnement, dont
celui du renforcement. Il définit l'apprentissage comme un processus qui résulte d'une
interaction entre l'individu et son environnement. Pour qu'il y ait apprentissage, le changement
dans la performance est très important à observer. Selon la théorie de Gagné,
« l'apprentissage est influencé par des événements internes (motivation) et externes
(rétroaction donnée par une personne externe, l'enseignant) »(9) . Autrement, l'apprentissage
nécessite les deux types de motivation : extrinsèque et intrinsèque.

(9)
http://www.memoireonline.com/10/09/2770/m_Motivation-et-reussite-des-apprentissages-
scolaires19.html.

43
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

Pour procéder à un apprentissage efficace, Gagné utilise des hiérarchies qui consistent à
décrire les habiletés et leurs relations dans la réalisation d'une tâche plus globale. Pour obtenir
un apprentissage signifiant, il faut un ensemble des préalables ; c'est ainsi qu'apprendre résulte
d'une séquence d'événements où interviennent les récepteurs et le registre sensoriel, la
mémoire à court terme et à moyen terme et les générateurs de réponses. Pour Gagné l'acte
d'apprendre est constitué de huit phases:

- la motivation : raisons d’agir ou plus généralement de vivre une expérience


- l'appréhension : action de saisir les choses par l’esprit
- l'acquisition : action d’acquérir
- la rétention : action qui a pour but de retenir, de concevoir
- le rappel : action de faire revenir à la mémoire de quelqu’un
- la généralisation : action de généraliser
- la performance : ensemble évalué , voir chiffré des travails des élèves

2. Le rapport motivation apprentissage

2.1.L’importance de la motivation dans l’apprentissage

Le concept de motivation est très souvent employé dans le domaine éducatif et/ou
sportif .

L’étymologie du mot « motivation » - du latin movere, qui signifie se déplacer –


confirme sa vertu première : début et source de tout mouvement. En fait, tout apprentissage
dépend d’elle. Sans cette mise en mouvement initiale, sans cet élan du cœur, de l’esprit – et
même du corps, tout apprentissage est impossible. Véritable moteur de l’activité, elle assure,
en plus du démarrage, la direction et la persévérance vers l’objectif qui permet de surmonter
tous les obstacles

On pourrait à ce sujet qualifier la motivation de « méta objectif » en éducation. Elle


correspond en effet à l’objectif nécessaire à la réalisation de tous les autres objectifs et de
toutes les autres démarches d’apprentissage. La motivation est l’essence de l’apprentissage .
Cela est d’autant plus vrai dans le cas de l’apprentissage ou l’enseignement . En effet , la
motivation donne l’envie à accomplir des tâches d’apprendre des nouveaux savoirs à avancer
dans le processus de l’apprentissage .

44
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

La plupart des enseignants sont préoccupés par le problème de la motivation parce


qu’ils estiment qu’elle joue un rôle déterminant sur l’investissement de leurs élèves dans
l’apprentissage, et donc sur leur maîtrise et leur réussite. Mais il est important d’ajouter que le
fait de maîtriser et de réussir influence aussi fortement la motivation :

Lorsqu’un élève est motivé, il s’investit dans les tâches qu’on lui propose, ce qui
contribue à le faire maîtriser et réussir les apprentissages. Il en ressort plus motivé. On peut
parler d’un cercle vertueux.

Lorsqu’un élève est peu motivé, il s’investit peu dans les tâches qu’on lui propose, ce
qui risque d’hypothéquer sa maîtrise des apprentissages et de le conduire à l’échec. (10)

Parmi les enseignants préoccupés par la motivation de leurs élèves, certains pensent, à
juste titre, que l’échec et la non-maîtrise ont un effet négatif sur la motivation parce qu’ils
contribuent à forger chez l’élève une image négative de soi. Dans une telle situation, ils
tentent de redonner à l’élève une image positive de lui-même en espérant un impact sur la
motivation. D’autres essaient plutôt d’agir sur la motivation en imaginant des contextes
d’apprentissage stimulants .

Plusieurs chercheurs dans le domaine de la motivation confirment qu’il existe une


relation réciproque entre la motivation et la réussite du processus d’enseignement –
apprentissage.

Martin et Allbance confirment que l’absence ou la faiblesse de la motivation constituent un


véritable obstacle pour la réussite du processus d’enseignement apprentissage. CHAPAZ
(1992, p , 40) confirme le lien entre la réussite et le degré de motivation , il affirme que ‟ les
pourcentages de réussite augmentent avec la force de la motivation , et le l’influence de la
motivation scolaire est encore plus forte chez des sujets faibles ( plus ils sont motivés , plus ils
réussissent au BAC malgré leur handicap) ”(11) donc CAPPAZ a confirmé la corrélation entre
la motivation et la réussite au Baccalauréat selon lui plus les notes sont élèves , plus les
résultats de la motivation sont élevés ,et plus les notes sont basse , plus les résultats de la
démotivation sont élevés.

(10)
Florent Chenu , Françoise Gépin et Monique Jehin , la motivation comprendre et agir , Novembre 2003 , p 9 .
10 . 11
(11)
http://www.eduvs.ch/lcp/methode/index.php?option=com_content&task=view&id=7&Itemid=6&limit=1&li
mitstart=1.

45
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

La motivation serait l’un des facteurs psychologiques déterminants pour les


apprentissages. Si un individu n’apprend pas c’est parce qu’il n’est pas motivé donc parmi les
variables qui influence l’apprentissage, la motivation constitue une variable importante , elle
fait partie des caractéristiques individuelles qui servent de filtre entre les mises en œuvre les
conduits d’apprentissage .

Si la motivation scolaire est intimement liée à l’apprentissage, autant les élèves que les
professeurs la perçoivent comme fondamentale pour la réussite scolaire, il n’y pas un lien
direct entre la motivation et l’apprentissage puisque elle n’est pas suffisante aussi le contexte
peut l’influencer. À cette question les chercheurs répondent souvent que la motivation est
nécessaire à l’apprentissage, mais qu’elle est insuffisante.

Autrement dit, il faut être motivé pour apprendre, mais cela ne suffit pas. En effet, il
faut également être capable d’apprendre, c’est-à-dire avoir les capacités nécessaires pour y
arriver. La motivation est donc une des conditions de toute première importance pour
apprendre.

3. Les déterminants et les indicateurs de la motivation :

3.1.Les déterminants de la motivation :

La motivation scolaire est intimement liée à l’apprentissage . autant les élèves que les
professeurs la perçoivent comme fondamentale pour la réussite scolaire , dans le cadre de la
psychologie cognitive, la motivation scolaire est essentiellement définie comme
l’engagement, la participation te la persistance de l’élève dans une tâche . La motivation d’un
élève peut donc être considérée comme un état qui se constate à travers des indices , des
conduits particulières quant à une tâche à réaliser .

Nous constatons par exemple qu’un élève est motivé lorsqu’il s’engage , participe dans
un travail .

L’engagement, la participation et la persistance peuvent être considérés comme des


facteurs de la motivation scolaire. Mais, il y a plusieurs autres facteurs ou déterminants de la
motivation scolaire que nous nommons également les sources de la motivation qui sont deux
ensembles de facteurs : les systèmes de conception regroupant la conception des buts de
l’école, la conception de l’intelligence et les systèmes de perception regroupant les perception
attributionnelles, la perception de ca compétence et la perception de l’importance de la tâche.

46
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

3.1.1. Les systèmes de conception : les élèves ont une conception ou croyances se
rapportant au système scolaire et aux buts poursuivis par celui-ci :

3.1.1.1. La conception des buts de l’école :il est important , pour bien comprendre la
motivation scolaire , de connaitre et de comprendre les buts que poursuivent les élèves à
l’école .

Les élèves poursuivent des buts d’apprentissage qui les poussent à acquérir de nouvelles
habiletés et ou à maitriser de nouvelles tâches . Et des buts axés sur la performance qui les
poussent à rechercher un jugement positif sur leurs habiletés et leurs rendement scolaire .
Donc , la personne qui poursuit des buts axés sur la performance veut apparaitre intelligente et
celle qui poursuit des buts d’apprentissage devenir plus intelligente .

3.1.1.2. La conception de l’intelligence

la conception de l’intelligence est, selon Convington , intimement liée à la relation que


l’élève établit entre l’effort , les habiletés intellectuelles et les résultats obtenus .(12)

C’est seulement lorsque l’enfant attient le milieu de l’élémentaire qu’il commence à


voir les habiletés et l’effort comme deux dimensions indépendamment. L’intelligence est
alors considérer comme une entité stable, immuable et non reliée à l’effort .
Donc, vers le milieu de l’élémentaire, un élève qui échoue sans investir un effort
important protège ainsi son estime de soi.
Il peut se trouve intelligent et expliquer un échec par un manque de travail .S’il échoue
en ayant travaillé fort , son échec peut être associé à un manque d’aptitudes , ce qui est plus
dramatique pour l’estime de soi . Il peut que ce phénomène se produit chez les jeunes adultes
et plusieurs parmi eux croient que fournir peu d’efforts et réussir est un indice clair que la
personne brillante intellectuellement. Cette conception de l’intelligence peut avoir un effet sur
la motivation scolaire de l’élève.

DWECK identifier chez les élèves deux types de conceptions de l’intelligence : (13)

- Une première où l’intelligence est stable, non modifiable dans le temps ;

(12)
Denise barbeau, comment favoriser la motivation scolaire, Edition université de Cégep de Bois – de –
Boulogne. p 04.
(13)
Op.cit.Denise barbeau,p04 .

47
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

- Une deuxième où l’intelligence peut évoluer et se développer selon l’utilisation que la


personne fait de ses expériences. Donc concevoir l’intelligence comme évolutive ou stable a
une influence importante, sur la motivation.

3-1-2- Les systèmes de perception

La motivation prend son origine dans les perceptions qu’un individu a de lui-même et
de son environnement, les divers systèmes de perception de soi sont organisés dans un
schéma de soi .Se schéma résulte de l’interprétation qu’une personne se fait d’elle même à
travers les différents expériences qu’elle vit, donc les capacités réelles d’une personne ne sont
pas déterminantes dans la conduite scolaire, mais la perception qu’a la perception de ses
capacités. Toutefois, la majorité des chercheurs contemporains jugent que la perception qu’un
élève a de la valeur de l’activité à accomplir, que la perception qu’il a de sa compétence à la
réussir et que la perception de contrôle qu’il a en l’accomplissant sont les sources de
motivation les plus importantes à prendre en considération.

La motivation scolaire serait donc intimement liées aux différents systèmes de


perception, ces perception jouent un rôle primordiale dans le processus d’apprentissage. (14)

3.1.2.1. La perception de sa compétence

La perception par l’élève de sa compétence, aussi nommée ‟sentiment d’efficacité


interpersonnelle ”, chaque élève a une perception de sa capacité à utiliser efficacement les
connaissances et les habiletés qu’il possède déjà. Cette perception s’acquiert à partir de
sources divers : des performances déjà réalisées par une personne, des expériences vécu par
les autres, la persuasion c'est-à-dire l’affirmation par les autres de sa capacité à accomplir une
tâche, des indices physiologiques. La perception de sa compétence à accomplir une tâche ne
s’acquiert pas automatiquement à partir d’une seule expérience de réussite ou d’échec mais
c’est la combinaison et la répétition de ces expériences qui façonnent la perception de sa
compétence à accomplir une tâche (15).

Pour Rolland Viau « la motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses
origines dans la perception qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qui l'incite

(14)
Marie-Eve Lacroix et Pierre Potvin, la motivation scolaire, université du Québec à Trois-Rivières . p 03.
(15)
Florent Chenu, Françoise Crépin & Monique Jehin, la motivation comprendre et agir, université de Liège,
2003, p13.

48
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre
un but » (16).

La perception de sa compétence influence l’intensité de l’effort fourni ainsi que la


qualité de cet effort : les personnes qui se perçoivent compétentes manifestent une plus grande
efficacité dans l’accomplissement d’une tâche que celles qu’ils doutent de leurs capacités , ce
système affecte le choix des activités donc les élèves qui se perçoivent compétentes pour
réaliser une tâche sont portés à s’engager dans les activités reliées à cette tâche, à dépenser
des efforts pour atteindre leurs buts et à viser un niveau de performance élevé.

3.2.1.2. La perception de l’importance d’une tache

Les élèves attribuent une valeur, une signification aux tâches scolaires, ce système serait
lié aux perceptions que l’élève a de la valeur que la société que se soit la famille l’école, les
professeurs accorde à l’école. Ainsi, un élève qui viendrait d’un milieu ou l’école est
important serait plus porté à s’engager dans les tâches à accomplir qu’un élève qui viendrait
d’un milieu familial pour qui l’école est une perte de temps. Pendant l'apprentissage,
l'enseignant est en mesure d'agir, mais il doit savoir comment le faire. Il doit donner le sens à
tout apprentissage car « motiver un élève, c'est donc donner du sens à ses apprentissages en
les finalisant autrement que par une motivation extrinsèque » (17). Il serait donc important
d’accorder l’importance à une tâche et d’offrir à l’élève l’occasion de donner un sens à cette
tâche dans l’immédiat , mais il est utile également de faire voir l’importance de ces tâches
pour le futur. Ainsi, un autre élément est fondamental dans la perception de l’importance des
tâches à réaliser à l’école c’est de rendre l’apprentissage signifiant pour l’élève c'est-à-dire il
serait important de valoriser l’apprentissage car l’élève qui perçoit l’apprentissage comme
important en soi est plus porté à acquérir de nouvelles habiletés, à maitriser de nouvelles
tâches que l’élève qui accorde la primauté à la performance.

La perception de l’importance d’une tâche serait également en relation avec un autre


système de perception. la perception de sa compétence. Un enfant qui accorde peu
d’importance aux tâches scolaires sera peu porté à s’engager dans son travail et donc pourra
affecter négativement la perception de sa compétence donc les deux systèmes sont
complémentaires dans le processus motivationnel chez l’élève.

(16)
Mémoire de magistère , comment donner du sens aux savoirs théoriques pour motiver les élèves de lycée
professionnel, 2009/2010, p 4.
(17)
Op cite , Florent Chenu, Françoise Crépin & Monique Jehin. p 14.

49
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

Donc quelles conditions doivent remplir les activités pédagogiques pour motiver ?

ROLAND VIAU propose , à propos des activités pédagogiques, au moins six conditions
importantes à remplir pour qu’elles puissent susciter la motivation des élèves(18) :

- avoir une certaine signification pour les élèves, c’est-à-dire qu’elles doivent correspondre à
leurs champs d’intérêt, s’harmoniser avec leurs projets personnels et répondre à leurs
préoccupations ;
- représenter pour eux un défi à relever : une activité constitue un défi pour l’élève dans la
mesure où elle n’est ni trop facile ni trop difficile ;
- mener à des réalisations semblables à celles qu’ils retrouvent dans la vie courante , comme
une affiche, une vidéo, un spectacle;
- être d’un niveau de difficulté qui exige de s’engager sur le plan cognitif : cette condition
touche la perception que l’élève a de sa compétence, car elle lui demande d’investir toutes
ses capacités dans la réussite d’une activité ;
- les responsabiliser en leur permettant de faire des choix : la possibilité de faire des choix
favorise la perception que l’élève a de sa capacité à contrôler ses apprentissages ;
- comporter des objectifs et des consignes clairs : avoir des objectifs personnels augmente la
motivation ;

On peut souhaiter que toutes les activités pédagogiques proposées aux élèves
satisfassent à ces conditions, mais il est plus réaliste de penser qu’un enseignant se fixera cet
objectif pour des projets ou des démarches pédagogiques comprenant plusieurs activités.

3.2.1.3. Les perceptions attributionnelles

On peut agir sur les perceptions attributionnelles par le biais de la réattribution . elle
consiste à modifier les causes qu’on attribue à une situation afin d’avoir un meilleur contrôle
de cette situation .

Dans le contexte scolaire , cela peut consister , notamment , à amener l’élève à


expliquer son rendement par l’effort qu’il a fourni plutôt que par une cause sur laquelle il n’a
aucune prise .

(18)
Rolland VIAU , La motivation en contexte scolaire :les résultats de la recherche en quinze questions, Revue
vie pédagogique, no 115, avril et mai 2000, p 7.

50
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

Une attribution causale répond donc à un pourquoi pour identifier les cause interne et
externe donc à un pourquoi pour identifier les cause interne et externe d’un effet .

Dans le domaine scolaire ; l’effort fourni un bel exemple d’une cause contrôlable et
interne tendis que la difficulté objective d’une tâche apparait clairement comme une cause
externe non contrôlable. la théorie causale peut avoir une influence sur la motivation
scolaire :si un élève s’attribue la cause de son résultat , l’attribution a plus de probabilités
d’avoir un effet positif sur son engagement dans des activités scolaires.

Donc il est important de mentionner l’importance de la stabilité d’une cause sur l’effet
de la motivation. Selon WEINER si un élève est habitué à réussir , il s’attendra à réussir dans
le futur et agir pour réussir . Par contre , si un élève a l’habitude comme monnaie courante ; il
s’attendra à échouer(19).

3.2. Les indicateurs de la motivation scolaire

Les sources de motivation précédemment citées touchent principalement à trois


attitudes du coté de l’apprenant. Il s’agit respectivement de : l’engagement cognitif, la
persévérance et la participation , le rendement . La motivation d’un élève s’évalue à partir de
ces trois grands indicateurs de la motivation .

3.2.1 L’engagement cognitif :

L’engagement cognitif se définit comme la qualité et le degré d’effort mental dépense


par un élève lors de l’accomplissement de tâche d’apprentissage . Généralement ,
l’engagement chez les élèves motivés se manifeste par l’utilisation de deux types de
stratégies :

- Les stratégies d’apprentissage qui sont les moyens utilisés par un élève pour acquérir ,
intégrer et se rappeler . Les stratégies de mémorisation ( la répétition des contenus ,
l’organisation de la matière en créant des schéma ).
- Les schéma d’autorégulation : elles comprennent les stratégies métacognitives
(planifies auto évaluer ) les stratégies motivationnelles fixer (des objectifs , se récompenses à
la fin du travail ).

(19)
Ibid. Denise Barbeau. p 06.

51
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

3.2.2 La participation

La participation est un déterminant majeur du succès scolaire . Pour réussir il faut


prendre la décision de mettre de l’énergie dans l’accomplissement d’une tâche,
l’apprentissage étant un processus actif et dynamique . Il faut que l’élève sache et comprenne
que la participation n’est pas un chose d’extérieur à son contrôle mais qu’il a le pouvoir de
décider participer ou non donc cette opération dépend de l’élève et de sa motivation
interne .Certains chercheurs comme Barbeau décrivent les attitudes des élèves qui participent
« un élève qui participe écoute en classe , il pose des question pour mieux comprendre ou
approfondir une notion » (20).

A partir cette citation on peut distinguer les indices par lesquels les enseignants peuvent
indiquer leurs élèves comme motivés ou pas, ou bien ont la volonté de participer.

Denise barbeau met les grandes lignes qui permettent de classifier les élèves motiver, il
estime qu’ils écoutent bien pendant la présentation des leçons, ils recherchent, poseent des
questions pour comprendre.

3.2.3 La persévérance
Par le passé, les chercheurs mesuraient l’effet de la motivation sur l’apprentissage par
la persévérance des élèves . Ils ont ainsi constaté que plus ceux-ci étaient motivés, plus ils
consacraient du temps à leur étude et plus ils apprenaient. De nos jours, l’engagement cognitif
s’est ajouté à la persévérance. Ce type d’engagement correspond à la qualité des stratégies
d’apprentissage qu’un élève utilise pour accomplir une activité. Ainsi, un élève motivé mettra
en œuvre des stratégies efficaces, s’il les connaît, bien sûr, et persévérera, ce qui aura pour
conséquence qu’il apprendra vraiment.

La persévérance s’observe par le temps suffisamment important que l’élève consacre à


ses activités scolaires pour lui permettre de bien les accomplir . Certains élèves n’hésiteront
pas , après avoir passé une journée à l’école , à s’affairer à leurs devoirs et leçons , et même à
y consacrer plus de temps qu’à l’habitude afin de mieux comprendre un point de matière
nébuleux .(21)

(20)
Ibid. p 14
(21)
Op.cit ,Marie-Eve Lacroix et Pierre Potvin. p 03

52
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

Malheureusement , pour d’autres élèves , la réussite n’est pas synonyme de temps


investi et ils ont tendance à compléter leurs travaux en y consacrant le moins de temps
possible . Ils pourront par exemple faire un seul des quatre exercices proposés et cela leurs
suffira . Bien sur , il faut demeurer prudent avec la notion de temps consacré à une tâche ; il
importe aussi de tenir compte de la qualité de ce temps . En effet certains élèves étudient
pendant plusieurs heurs , mais bavardent en même temps regardent la télévision en faisant
leurs devoirs ou pensent au d’autres choses .

4. Les principales causes de manque de motivation

Parmi les causes possibles de démotivation, en voici quelques-unes fréquemment


rencontrées chez les étudiants et étudiantes.

Sur le terrain, nous avons constaté également des facteurs susceptibles de freiner la
motivation intrinsèque des élèves.

En premier lieu, ceux qui subissent une orientation par défaut n’ont pas de but futur en
lien avec leur apprentissage. Ils ne trouvent en général aucun intérêt aux activités
pédagogiques qui leur sont proposées, et sont donc démotivés. Par ailleurs, dans certains
domaines d’activité, le contexte économique actuel influe sur le nombre d’emploi, ce qui peut
représenter un réel frein à la motivation des nos élèves.

De plus, nous avons également constaté une démotivation par la perte de l’objectif. La
multiplication des informations pendant une séance fait oublier le lien entre l’activité et le
domaine de pratique. En conséquence, l’activité perd son utilité, donc une partie de son
intérêt(22).

Par ailleurs, nous avons relevé de grosses difficultés de concentration en classe. Si une
activité dépasse environ un quart d’heure, l’attention des élèves s’atténue. Cette génération
est, depuis son plus jeune âge, soumise aux excès de notre société de consommation . Ils ont
un comportement semblable dans la mémorisation de ce qui a été découvert au lycée.

L’apprentissage par cœur est souvent difficile. Le résultat de leurs efforts n’est pas à la
hauteur de leurs espérances, ce qui les démotive.

(22)
Allouane Henda , Brunet Véronique, Clément Ouiza .mémoire « comment donner du sens aux savoirs
théoriques pour motiver les élèves» . Université De Cergy Pontoise .p 07 .

53
CHAPITRE II : LA MOTIVATION ET L’APPRENTISSAGE

Aussi, certains méthodes et les procédés de l'enseignant peuvent dégoûter s'ils ne sont
pas basés sur la pédagogie active centrée sur l'apprenant. La transmission des connaissances
procédurales (les habiletés, le savoir faire), déclaratives (théories, les concepts,..) et
conditionnelles (permettant d'identifier à quelle condition on peut réaliser cette activité) doit
utiliser les stratégies motivationnelles .

Pour résumer on peut dire que les causes de manque de motivation réside dans les point
suivants :

Les propos d’enseignants ci-dessus illustrent la variété des situations que recouvre le
problème de la motivation : le manque d’intérêt face à l’école, la non-persévérance, le
manque d’amour-propre de l’élève, le caractère inutile que les élèves attribuent aux savoirs
qu’on leur enseigne, l’installation de la démotivation au fil des ans, la motivation par les
points, la concentration limitée, le découragement .

Enfin, nous avons également pu observer des éléments extrinsèques influant sur la
motivation de nos élèves. L’ambiance de la classe, ou du groupe lorsque beaucoup
d’enseignements ont lieu en demi-groupe, démotive les plus sensibles.

Ainsi, les bavardages, fréquents dans les sections à dominante féminine, sont des
facteurs récurrents de démotivation. Le comportement des élèves, leur participation en classe,
leur état dynamique ou au contraire passif, influe sur le groupe, et ont une action directe sur la
motivation(23).

(23)
https://www.aide.ulaval.ca/apprentissage-et-reussite/boite-a-outils/difficultes-frequentes-en-cours-d-
apprentissage/la-baisse-de-motivation/

54
Partie
pratique
Partie pratique :
Les stratégies de
motivation scolaire en
question
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

1. Présentation de l’enquête
1.1. l’outil de travail

Dans notre travail de recherche on a opté une technique connue et appliquer qui aide
notre travail c’est le questionnaire.

- Le choix de technique de questionnaire

Le questionnaire est une suite de questions standardisées destinées à normaliser et à


faciliter le recueil de témoignages. C'est un outil adapté pour recueillir des informations
précises auprès d'un nombre important de participants. Les données recueillies sont facilement
quantifiables (excepté lors de questions ouverte)

Aussi une enquête par questionnaire vise à vérifier des hypothèses qui traitent notre
problématique.

Une enquête par questionnaires est un vrai projet : elle implique des objectifs clairs, une
méthodologie et une organisation rigoureuses, une planification précise et, bien sûr, des
investissements parfois importants en temps et en argent.

Pour notre travail nous avons utilisé deux types de questions : des questions fermées et
des questions ouvertes.

A- Question à réponses fermées

Une question à réponse fermée donne deux possibilité de réponse :oui ou non .

La question à réponse fermée peut parfois offrir plus de deux possibilités de réponses.

Une question fermée est une question qui favorise l’expression d’une réponse très
courte : en un seul mot.

Ce mot pourra être oui, non, un chiffre, une date, un choix…

B- Question à réponses ouvertes

Une question ouverte est une interrogation qui n'induit pas de réponses préétablies et qui
laisse donc à son interlocuteur la possibilité de s'exprimer avec ses propres mots.

57
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Les enquêtes basées sur les questions à réponses ouvertes permettent aux personnes
répondre librement.

Les questions à réponses ouvertes donnent des informations riches et diversifiées et le


dépouillement soulève alors des problèmes de classement et de catégorisation.

1.2. L’établissement et le public visé

Pour réaliser le but de notre recherche et de confirmer les hypothèses de notre


problématique nous avons choisir un questionnaire destiné aux enseignants du primaire
DJEDDI ALI BEN KHERAIF ce dernier donne des résultats qui traitent nos hypothèses et
vise à généraliser ces résultats.
Cette école se compose de cinq classes seulement ; car elle est contienne de cinq niveau
le 1 ; le 2eme ; le3eme ; le4eme et la 5eme année primaire.
er

L’enseignante que nous avons fait pratiquer avec elle les stratégies de la motivation
dans sa classe qui s’appelle RZAIGYA MARIEM nous donne des informations et des idées
concernant notre thème à propos l’explication des leçons de 5 eme année primaire.
Nous avons écrit quelques remarques concernant la phase d’observation :
Projet : lire et écrire un texte prescriptif horaire : 8 :00/9 :30
Séquence : identifier un texte qui présente des conseils
Activité : lecture
Le titre de ce texte : Gribouille ne prend pas soin de lui P : 113
L’enseignante commence la leçon de la lecture par une révision générale des sons .elle
écrit quelques sons pour rappeler leurs élèves.
Puis elle écrit une phrase de texte pour identifier un son difficile :
«Gribouille ne prend pas soin de lui »

Gribouille soin

Bouille oin

Ouille in

Ensuite l’enseignante demandé aux élèves de relever ses ardoises pour écrire quelques
mots qui contient des sons.

58
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Puis l’enseignante favorisé de lire le texte et l’expliqué mot à mot quand le livre fermé.
L’enseignante dit que cette démarche permette aux élèves de comprendre le contenu de texte.
Puis elle demandé aux élèves de lire le texte en silence et chaque élève lit une partie de
texte mot à mot
eme
Une observation : les élèves de 5 AP en difficulté pour la lecture de texte ils sont
trouvés une difficulté concernant la lecture et surtouts la prononciation des sons par exemple :
longtemps_ matin_ renifler.
- Orthographe
L’enseignante commence la leçon par une question de quelle est l’infinitif de 1er 2eme et
de 3eme groupe ?

Les élèves disent la réponse suivante :

1er 2eme 3eme


er Ir ir ;re ;ire ;oir

L’enseignante écrit une phrase au tableau qui consiste un verbe à l’infinitif et les
demandé de conjuguer le verbe selon le temps de la phrase « Samir (fermer) la porte » un
élève conjugue le verbe au présent de l’indicatif « ferme » ; dans ce cas là l’élève doit être
capable de conjuguer au présent de l’indicatif.
L’enseignante posé un autre exemple qui consiste une autre règle « le bébé apprend à
marcher »
L’enseignante expliqué l’exemple aux élèves qu’il ya une autre règle dit : quand on
trouve une préposition le verbe qui l’arrive après il faut à l’infinitif.
Dans ce cas là l’élève doit être capable de connaitre les deux règles de verbe à
l’infinitif :
A - après une proposition « à ; de ; pour ; sans »
B- après un verbe conjugué.
A la fin de l’explication l’enseignante donné un exercice sur le cahier de la classe :
- l’avion vient de (décoller décolle).
- le bébé apprend à (marcher marche).
Puis toute la classe participe pour répondre sur les phrases de l’exercice.
2. L’échantillonnage
Cette enquête a été conçue de manière à étudier les stratégies de motivations adoptées
par les enseignants lors de l’apprentissage de la langue française au niveau des primaires

59
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

.Notre échantillon est constitué de 16 enseignants formé de deux catégories «femme» en


nombre de quatre et «homme» en nombre de deuze caractérisés par le sérieux et le mérite .
3. La méthode de l’analyse
Notre travail contient deux méthodes très importantes «la méthode quantitative » et «la
méthode qualitative» mais la méthode qui nous concerne le plus dans ce questionnaire c’est la
méthode qualitative.
La méthode qualitative :est un ensemble de technique d’investigation dont l’usage est
très répondu . Elle donne un aperçu du comportement des perceptions des gens et permet
d’étudier leurs opinions sur un sujet particulier, de façon plus approfondie que dans un
questionnaire. Elle génère des idées et des hypothèses pouvant contribuer à comprendre
comment une question est aperçue par la population cible et permet de définir ou cerner les
options liées à cette question.
La méthode quantitative : est la méthode que l’on utilise afin de traiter les données
statistiques. Lors d’enquêtes ou de projets quantitatifs, cette méthode sert à traiter
statistiquement un échantillon de la population à travers différents traitements statistiques.
4. Profil des enseignants
Nous allons présenter ici le profil des enseignants par ordre de désignation dans le
poste. nous avons réalisé ce profil pour avoir des informations sur les enseignants et cela pour
le biais d’un entretien réalisé avec eux . Aussi, notre hypothèse de recherche est centré autour
de l’enseignant et cet questionnaire nous permet de vérifier notre hypothèse sur le terrain .
Mais tout d’abord il faut signaler que les résultats de l’enquête ne peuvent pas être
généralisés le nombre de sujet étant relativement restreint (08 enseignants interrogés), ils
permettent toutefois de donner une certaine idée concernant les stratégies de motivation de
leur élèves pour apprendre la langue française .
Pour établir ces profils, nous nous sommes basé sur les CV des enseignants au
questionnaire suivant :
- Comment vous appelez – vous ?
- Quelle est votre situation ?
- Quels diplômes avez –vous ?
- Avez –vous bénéficié d’une formation professionnelle ?
- Quel est votre grade ?
Nous devons signaler qu’il y a des enseignants ne répondent pas à ce questionnaire .

60
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

- Profil du premier enseignant : - Profil du deuxième enseignant :


o Nom : BUGHRARA o Nom : SAIB
o Prénom : Dalinda o Prénom : amour
o Situation : P.E.M o Situation : marié
o Eudes et diplômes : o Eudes et diplômes : licence
universitaire français université de Tébessa
o Bac obtenus : 1986 o Bac obtenus : 1989
o Formation professionnelle : o Formation professionnelle :
enseignant formateur P.E.F , P.E.M
o Grade : 15/8 o Grade : 13/1

- Profil du troisième enseignant : - Profil du quatrième enseignant :


o Nom : REZAIGUIA o Nom : DJEDDI

o Prénom : Meriem o Prénom : Chaouki


o Situation : célibataire
o Situation : mariée
o Eudes et diplômes : prof
o Etudes et diplômes : licence
d’enseignement primaire école
lettre et langues étrangères Tébessa
nationale supérieure Bouzaréah
2010
o Bac obtenus : 2010
o Bac obtenus : 2007
o Formation professionnelle : prof
o Formation professionnelle : d’enseignement primaire
enseignant au primaire o Grade : 11

5. Les questionnaires
voir les annexes.
6. Analyse des données et commentaires
Les résultats de l’enquête ne peuvent pas être généralisés le nombre de sujet étant
relativement restreint (16 enseignants interrogés), ils permettent toutefois de donner une
certaines idées concernant les stratégies de motivation de leur élèves pour apprendre la langue
française .
Pour notre travail, nous avons procédé en utilisant deux types de questions : des
questions fermées et des questions ouverts .Notre questionnaire est composé quinze (15)

61
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

questions , (10) questions sont fermées et (05) questions sont ouvertes . On va analyser les
questions fermées ( 1,2,3,4 ,5,9 ,10 ,11 , 12, 13, 14,15 ) puis les questions ouvertes (6, 7, 8 ) .
Les questions fermées :
Question 01 : pour la première question : quel est votre opinion sur vos élèves ? cette
question comporte deux tranches ;
a- Est-ce qu’ils aiment le français ?

Taux de réponses Taux des enseignants


OUI 15 15
NON 01 01

Commentaire :
Comme on peut le remarquer , les enseignants qui sont répondu (oui) ils aiment le
français sont au nombre de (15) , par contre il y a une seule enseignante déclare le contraire
puisque à partir son expérience dans le domaine d’enseignement elle se trouve qu’il y a
d’autres élèves n’aiment pas le français , elle justifie sa réponse par la démotivation .
Alors on peut constater que la majorité des enseignants ont une vision positive, ils
estiment que leurs élèves aiment la langue française c’est pour ca ils ne fournissent pas
beaucoup d’effort pour motiver leurs élèves , pour eux ,il suffit de faire quelques exercices en
classe et de prendre leur cours à l’écrit.
b- Comment vous évaluer vous leur niveau ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Bon 01 01
Moyen 15 15
Faible 00 00

Commentaire :
Quinze enseignants ont jugé (moyen ) le niveau de leurs élèves et un seul enseignant
l’ont jugé (bon) eu aucun enseignant n’a jugé (faible) .
On trouve que la majorité des enseignants sont satisfaits par rapport au niveau de ses
élèves et ça peut être justifier par leurs réponses sur la première .

62
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Question 02 :concernant notre deuxième question : est ce que vous êtes sérieux avec
vos élèves ? On a obtenu les résultats suivants:
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 15 15
Non 00 00

Commentaire :
On remarque que la totalité des enseignants ont répondus (oui) , que la relation entre
l’enseignant et les élèves doit être qualifiée par le respect donc il faut que l’enseignant garde
sont image sérieux avec ses élèves . Pour la majorité des enseignants les relations du
professeur avec le groupe classe doivent être maintenues et renforcées par rapport aux valeurs
sociétales de confiance, de respect et de compréhension .
Question 03 : quand motiver vos élèves concernant la leçon ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Au début 13 13
Au milieu 03 03
A la fin 00 00
Commentaire :
On remarque que sur (16) enseignants on a obtenu (13) réponses (au début) ceux qui
nous ont conduits à comprendre que les enseignants préfèrent motiver ses élèves au début
pour que l’élève soit entièrement présent , pour faire émerger les pré-requis des élèves ,
pour mettre l’apprenant dans une situation problème, pour donner sens au l’apprentissage
cette démarche constitue comme source de motivation . Ils déclarent que les premières
minutes d’une leçon sont particulièrement importantes en ce qui concerne la motivation
des élèves à suivre celle-ci attentivement. Si un élève n’est pas attentif dès le début, la
probabilité qu’il le soit par la suite diminue. Dès le début, amener tout le monde a un
intérêt commun, à une envie d’en savoir plus est utile. Par contre trois enseignant
considère que la motivation doit être toute au long de la séance .
Question 04 : comment aider vos élèves pour participer dans la classe ?
Taux de réponses Taux des enseignants
a- Noter 02 02
b- Evaluer 14 14
c- Tester 00 00

63
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Commentaire :
Lorsqu’on pose cette question aux enseignants : on remarque que (15) enseignants
considèrent l’évaluation comme une stratégie efficace serve à motiver leurs élèves , les
pratiques évaluatives qui ont pour but de contrôler ou amènent les élèves à se comparer entre
eux par exemple l’affichage des notes ou bien la présentation des résultats à l’ensemble de la
classe .
Deux (02) enseignants ajoutent que le fait de noter avec l’évaluation comme deux
stratégies aident à motiver l’apprenant pour participer puisque la plupart des élèves croient
que seules les activités importants en classe sont celles qui sont notées ça peut justifier par le
fait que dans « dans un contexte scolaire où seul le rendement est pris en considération , un
grand nombre d’élèves choisirent les activités faciles plutôt que celles qui les obligent à
relever un défi » (1).
Question 05 : est ce que vous illustrez la préparation d’une leçon par des images ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00

Commentaire :
On remarque que la totalité des enseignants ont répondu (oui) , que l’utilisation des
images pendant les leçons a une grande influence sur la motivation des élèves surtout au
niveau du primaire , cette stratégie permette au enseignants du langue française d’éviter le
recoure à la langue maternelle pendant l’explication du leçon .
Question 09 : est ce que vous gardez le silence en écrivant au tableau ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 12 12
Non 04 04

Commentaire :
Trois (12) enseignants ont répondu par (oui) , qu’ils gardent le silence lorsqu’ils
écrivent au tableau ; par contre deux (04) enseignants disent qu’il faut laisser un peu de temps
aux élèves pour bavarder pendant l’écriture.

(1)
Roland VIAU , la motivation scolaire : les résultats de la recherche en quinze questions , Revue vie
pédagogique , n 115, avril et mai 2000 , p7 .

64
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Les enseignants qui répondent par (oui) insistent sur le rôle primordial de l’organisation
de la classe sur l’apprentissage .
Ils ont porté sur l’effet que peut avoir l’enseignant sur la motivation des élèves. Les
premières avaient pour objet les traits de personnalité de l’enseignant. On voulait savoir si un
enseignant chaleureux avec ses élèves, c’est-à-dire ouvert, ayant le sens de l’humour,
empathique, etc., avait plus d’influence sur leur motivation qu’un enseignant sévère et strict.
Les résultats se sont révélés concluants dès que les enseignants ont ajouté aux traits de
personnalité d’un enseignant chaleureux, sa compétence à organiser et à gérer sa classe d’une
manière efficace. Ainsi, un enseignant considéré comme chaleureux suscitera la motivation de
ses élèves, s’il sait créer une atmosphère favorable à l’apprentissage en les mettant à
contribution dans les décisions relatives à la gestion tout en leur faisant respecter les règles de
travail et de conduite qui en découlent .
Question 10 :est ce que vous attendez cinq à dix secondes après avoir posé une
question ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00

Commentaire :
On remarque que sur (16) enseignants on a obtenu (16) réponses positives (oui), les
enseignants justifient leurs réponses par le fait de donner le temps aux élèves surtout ceux qui
ont difficultés pour réfléchir et formuler ses réponses lorsqu’on on parle d’une langue
étrangère donc l’élève besoin quelque temps pour vérifier sa réponse .
Question 11 : est ce que vous perdez du temps au début du cours pour prendre contact ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 09 09
Non 07 07

Commentaire :
Comme on peut le remarquer, les enseignants qui sont répondu (oui) sont aux nombre
de (09) par contre ceux qui ont répondu (non) sont au nombre de (07) .
On peut constater que la majorité des enseignants disent « oui » puis ils sont expliqués
ses réponses que l’enseignant doit être capable de prendre le temps au début de la leçon pour

65
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

le contact avec ses élèves par exemple « fermez la porte » « ouvrez vos livres » « donnez moi
les devoirs à domicile »
Mais d’autre enseignant disent « non » et ne justifier pas car ils sont considéré cette
démarche comme une perdre du temps ; ils déclarent que le temps ne suffit pas pour faire
toutes les activités proposées parce que cette opération s’appelle « l’énergie de temps » .
Question 12 : est ce que vous trouvez vos position de force en classe ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 13 13
Non 03 03

Commentaire :
La majorité des enseignants disent « oui » et ils sont justifiés ses réponses que
l’enseignant doit être capable de gérer la classe donc il faut contacter avec ses élèves par des
limites pour poser sa position de force en classe.
Question 13 : est ce que vous formuler la question de façon à permettre à n’importe
quel élève de répondre ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00

Commentaire :
La totalité des enseignants ont répondu par (oui) à cette question .Ils considèrent la
reformulation des questions comme un travail primordial de chaque enseignant afin de
simplifier le plus possible la tâche comme le signale une enseignante :«la reformulation de la
question est trop importante surtout pour les élèves en difficultés pour leur donner plus de
chance à participer et d’aimer cette langue».
Question 14 :pensez vous que les activités ludiques peuvent les motiver ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00

66
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Commentaire :
On remarque que la totalité des enseignants ont répondu par (oui) ,que les activités
ludiques ont une grande influence sur la motivation des élèves et qu’elles peuvent les aider
énormément. Ainsi , les enseignants nous confirment que pour vivre une activité de manière
ludique, il faut avoir été séduit par la perception d’un enjeu , pouvoir s’y engager librement et
en retirer un bénéficie important .
Donc, en ce qui concerne l’intérêt de cet outil pédagogique , on peut dire que l’activité
ludique permet de créer davantage de motivation chez le public captif pour qui cet
enseignement est obligatoire .
Question 15 : Les parents ont une responsabilité concernant la motivation de ses
élèves ? Comment ?
Taux de réponses Taux des enseignants
Oui 16 16
Non 00 00

Commentaire :

Les enseignants ne trouvent pas une grande difficultés pour répondre à cette question
tous les enseignants se mettent d’accord pour dire que les parents n’ont pas seulement une
part de responsabilité mais qu’ils sont les premiers à intervenir dans de la vie de leurs enfants.
pour (16 ) enseignants interrogés l’un des facteurs les plus importants qui est liés au milieu
familial c’est le rôle des parents dans la motivation de ses élèves pour apprendre . Ils en sont
arrivés à la conclusion que la meilleure façon pour les parents de motiver leur enfants était
d’avoir des attentes et des exigences élevés mais réalistes et de créer un climat de soutien et
de chaleur humaine auteur de l’élève .Ils doivent les suivre régulièrement afin de compléter la
tache de l’enseignant ,et ne pas négliger leurs efforts et contribuer à améliorer leurs niveaux .
En les guidant à faire les bons choix et de les pousser à aimer étudier

Aussi , en créant des situations qui lui permettent de les voir en train d’apprendre , les
parents peuvent favoriser les renforcements positifs à chaque fois que les enfants obtiennent
de bons résultats ou négatifs par les sanctions en cas des échecs .

67
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Questions ouvertes :

Question 06 : notre sixième question traite la relation enseignant – élève est le rôle qui
joue cette relation dans la motivation des élèves ; voulez vous parler avec un seul élève ou
avec toute la classe ?

On remarque que la totalité des enseignants parlent de l’importance de l’interaction dans


la classe entre le maitre et ses élèves et les élèves eux même , pour faire participer toute la
classe , il faut donner chaque élève ça place dans les activités proposées . ils estiment que
certains enseignants portent une attention particulière aux élèves qu'ils estiment intelligents et
motivés et négligent ceux qu’ils considèrent comme faibles. Plus récemment, on a démontré
que de tels comportements ont un effet négatif sur la motivation des élèves faibles, à
condition que ces derniers soient conscients que l’enseignant les néglige au détriment des
autres élèves. Donc, ces élèves sont les plus susceptibles de se démotiver à cause de
comportements désintéressés de la part des enseignants.

Question 07 : d’après leurs expériences dans le domaine éducatif et afin de trouver des
bonnes stratégies de motivation , nous posons cette question aux enseignants interrogés .

Quelles sont les stratégies utilisées pour motiver vos élèves ?

Deux enseignants ont répondu à cette question par l’approche par compétence, pour eux
tout enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation ,
être capable de développer les concepts liés et les rendre perceptibles et compréhensibles et
placer les apprenants dans des situations différents afin qu’il puissent manifester leurs
compétences. D’autres enseignants préfèrent d’abord les récompenser à chaque fois qu’ils
donnent des réponses corrects (je me procède à l’applaudissement et d’offrir des petits livres)
comme nous dit un enseignant, l’intégration (des images ,des vidéo , des chansons , des
contes , des histoires) dans les leçon pour attirer l’élève, les encourager à prendre la parole en
parlant entre eux le français et créer une atmosphère agréable en classe pour leur donner
confiance en soi .

Cette analyse nous démontrer que chaque enseignant a ses propres stratégies concernant
la motivation de ses élèves mais la plupart des enseignants déclarent que le fait de
récompenser les élèves lorsqu’ils adoptent un comportements souhaité les motive à le répéter.
Toutes les façons de les récompenser mises en avant dans les classes par la suite sont doutent
pas que l’on puisse inciter un élève à accomplir une activité d’apprentissage en les

68
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

récompensant .Les enseignants estiment que quand les récompenses se présentent sous forme
de commentaires positifs qui aident les élèves à se considérer comme capables d’accomplir
l’activité demandé , donc augmenter l’estime en soi .

Question 08 : la question huit posée sur les stratégies efficaces d’enseignement :

Pour prendre des réponses le plus possible objectifs on a essayer de reformuler notre
question précédente mais d’une manière générale c'est-à-dire on évite la manière précise
qu’utilise chaque enseignant pour motiver les élèves , pour revenir à une méthode claire qui
nous permette de rendre le fait d’apprendre plus utile aux yeux des élèves. On cherche les
stratégies efficaces d’enseignement selon les points de vue du enseignants .

Ce qui nous attire pendant notre analyse c’est la contradiction entre deux points de vue,
l’un qui préfère l’individualisation du travail par contre l’autre insiste sur l’importance de la
collaboration et le travail en groupe pour l’élève et les aspects positifs qu’offre cette méthode.

La majorité du enseignants nous donne des stratégies d’enseignement que nous pouvons
les énumérer sans commentaire : la préparation pré- pédagogique , la motivation , les
renforcements positifs , la remédiation , l’intégration des activités ludiques , le travail en
groupe ( former des groupes contiennent des élèves faibles avec des autres de niveau moyen ),
l’évaluation formative .

On comprend alors que le meilleur enseignant est celui qui a la capacité de fonctionner
toutes ces stratégies pendant une courte durée pour faire passer le plus possible
d’informations.

7. Vérification des hypothèses

La vérification de l’hypothèse est une étape qui consiste à confirmer ou nier


l’hypothèse émise au départ selon les résultats obtenus après les analysés . Avant que nous
entamons cette vérification, il est évident de rappeler notre hypothèse :

‟ La conduite du cours par l’enseignant influe sur la motivation des élèves en classe
donc le rôle de l’enseignant est primordial dans l’apprentissage en général et l’apprentissage
de la langue française en particulière ” .

69
PARTIE PRATIQUE :LES STRATEGIES DE MOTIVATION EN QUESTION

Notre analyse nous révèle que l’enseignant étant un model aux yeux de ses élèves
est un déclencheur de leur motivation ou leur démotivation en classe , ainsi que les méthodes
qu’il utilise lors de la présentation de son cours et sa personnalité devant sa classe .

L’analyse des données nous a montré aussi l’importance des activités ludiques en tant
que outil motivationnel qu’aide l’enseignant.

Les récompenses aussi ont une importance spécifique dans l’apprentissage que
l’enseignant doit prendre en considération en les fonctionnant pour motiver ses élèves , les
encouragements des parents , la variété des activités pédagogique en classe est considérée
comme une stratégie efficace de motivation ainsi que l’estime en soi et la perception de sa
compétence peut créer un climat favorable pour apprendre .

Enfin, on peut dire que cette enquête nous permette de mettre en place pas mal de
stratégies efficace pour l’enseignement de la langue française aussi nous démontre
l’importance et l’utilité de la motivation dans le domaine des langues étrangères .

70
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Beaucoup d’élèves de primaire vont à l’école sans vraiment avoir envie d’y aller. Alors
ils bavardent, ils se taisent, ils sont absents.

Ce problème que je rencontrais avec mes élèves a été au cœur de ma préoccupation.

C’est pourquoi ce mémoire retrace les différentes stratégies mises en œuvre pour
motiver les élèves à participer en classe et leur donner une chance à tous de réussir.

Toute au long de ce mémoire nous avons constater que La motivation scolaire est
essentielle à la réussite éducative des élèves et les intervenants scolaires peuvent contribuer à
son développement.

Ils doivent d’abord intervenir sur les sources de la motivation en se préoccupant des
éléments suivants : favoriser une perception positive chez les élèves de la valeur des activités
ou de la matière (intérêt, importance et utilité) et soutenir le développement du sentiment
d’efficacité interpersonnelle et du contrôle exercé par les élèves sur les tâches
d’apprentissage. Les indicateurs de la motivation scolaire doivent être utilisés non seulement à
des fins d’évaluation, mais aussi dans le but de favoriser chez les élèves le développement de
l’engagement face à la tâche, par l’utilisation de stratégies d’apprentissage et
d’autorégulation, et le développement du goût de l’effort et de la persévérance.

On peut donc souhaiter que les maitres fonctionnent la motivation à l’école pour
enseigner une langue étrangère vivante et pour donner des bonnes générations.

72
Références
bibliographiques
- Ouvrages :
1. Alouane Henda , Brunet Véronique, Clément Ouiza ,Mémoire « comment donner du
sens aux savoirs théoriques pour motiver les élèves» , Université De Cergy
Pontoise ,2009/2010.
2. André Giordani-Jérôme ,note sur le climat à l’école , salet 2012.
3. Celine DEMIERBE et Sterphanie Malaise, la motivation scolaire : comprendre pour
la favoriser.
4. Denise barbeau , comment favoriser la motivation scolaire ,Edition université de
Cégep de Bois – de – Boulogne .
5. Fenouillet , Fabien, motivation et réussite scolaire, DUNOD : paris 2006.
6. Florent Chenu, Françoise Crépin , Monique Jehin, la motivation comprendre et agir,
université de Liège, Novembre 2003.
7. Gérard Barnier, théories de l’apprentissage et pratique d’enseignement ,Université de
d’Aix-Marseille .
8. Jardon Ali.la motivation : la langue et la culture étrangère , Syrie , 2010
9. Madi Mouna et Chafai Souhir ,Mémoire « motivation clé de la réussite»
2010/2011.
10. Marie-Eve Lacroix et Pierre Potvin ,la motivation scolaire , université du Québec à
Trois-Rivières .
11. Rolland VIAU, une problématique particulière pour des modes
d’intervention adaptés. Université de Sherbrooke/département de pédagogie Québec 18
avril 2002.
12. Vianin Pierre, la motivation scolaire :comment susciter le désir d’apprendre
Paris , éducation 2006.
13. VIAU(R) ,motivation et réussite scolaire, Dunod: pairs 1995.
- Articles et revues
1- Rolland VIAU , La motivation en contexte scolaire : les résultats de la recherche en quinze
questions, Revue vie pédagogique , no 115 avril et mai 2000.
- Sitographie
1- www.memoireonline.com/.../m Motivation-et-réussite-des-apprentissages-scolaires
.13-03-2016 à 16 :00h
2- www.elfrontario.ca qu’est ce qu’un bon prof-qu’est ce qu’un bon enseignant. 28-04-
2016 à 16 :00h.
3- www.cafepedagogique.net/l’express/climat scolaire 2012. 18-04-2016 à 13 :00h.
4- unesdoc.unessco.org/0023/002315/231596. 10-04-2016 à 12:32h
5- Dumas..ccsd .cnrs.fr/dumas-01271542/doc. 22-04-2016 à 13 :00h
6- www.ufapec.be /nos analyse /2911_motivation_parent html. 18-04-2016 à 13 :00h.
7- unesdoc.org./0023/002315/2315 6 rôle des enseignants dans la motivation pour les
élèves. 22-04-2016 à 14 :00h.
Annexe
- QUESTIONNAIRE DES ENSEIGNANTS :

Ce questionnaire est destiné à un travail de recherche sur la langue étrangère . Veillez


répondre aux questions avec sérieux.

Merci de votre coopération et du temps que vous allez accorder pour répondre.

Merci de votre aide.

1. Quel est votre opinion sur vos élèves ?

a. Est-ce qu’ils aiment le français oui non

pourquoi ?…………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..

b. Comment évaluer vous leur niveau ? Bon moyen faible

2. Est ce que vous êtes sérieux avec vos élèves ?

Oui non

3. Comment motiver vos élèves concernant la leçon ?

a. Au début b. au milieu c. à la fin

La réponse :……………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………..

4. Comment aider vos élèves pour participer dans la classe ?

a. Noter b. Evaluer c. Tester

La réponse :……………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………….

5. Est ce que vous illustrez la préparation d’une leçon par des images ?

Oui non
6. Voulez vous parler avec un seul élève ou avec toute la classe concernant la leçon ?

…………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………

7. Quelles sont les stratégies utilisées pour motiver vos élèves ?

…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

8. Donner des stratégies efficaces d’enseignement ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

9. Est ce que vous gardez le silence en écrivant au tableau ?

Oui non

10. Est ce que vous attendez cinq à 10 secondes après avoir posé une question ?

Oui non

la réponse ……………………………………………………………………………………….

…………………………………………………………………………………………………..

11. Est ce que vous perdez du temps au début du cours pour prendre contact ?

Oui non

12. Est ce que vous trouvez vos position de force en classe ?

Oui non

13. Est ce que vous formulez la question de façon à permettre à n’importe quel élève de
répondre ?

Oui non

La réponse :………………………………………………………………………………….......

…………………………………………………………………………………………………...
14. Pensez vous que les activités ludiques peuvent les motiver ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

15. Les parents ont une de responsabilité. Comment ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
RESUME :
L’objectif principal de notre travail était de pouvoir répondre à la problématique et de
vérifier les hypothèses ; notre problématique est : comment éveiller le désir d’apprendre la langue
française au niveau primaire ?
Notre travail se compose de deux parties ; une partie théorique et une partie pratique ;
concernant la partie théorique elle contienne deux chapitres le premier est consacré pour la
définition du concept : clé « la motivation et ses types et les facteurs externes qui influencent la
motivation »le deuxième chapitre parle de la motivation et de l’apprentissage entre rapport et
importance. Concernant la partie pratique nous avons fait un questionnaire aux enseignants avec la
méthode qualitative.
Enfin ; on peut dire que ce questionnaire nous a confirmé et infirmé les stratégies les plus
efficaces utilisées par les enseignants pour bien motiver leurs élèves ; et de confirmer l’importance
et l’utilité de la motivation dans le domaine des langues étrangères car la motivation est le moteur
de la réussite.
- Les mots clés : motivation, apprentissage, motivation scolaire, langue étrangères.

ABSTRACT :
The main objective of our work was to respond to the problem and test hypotheses; our
problem is how to awaken the desire to learn the French language at the primary level?
Our work consists of two parts; a theoretical part and a practical part; on the theoretical part
it contains two sections the first is devoted to the definition of the concept: key "motivation and its
types and external factors that influence motivation," the second chapter talks about the motivation
and learning between respect and importance . Regarding the practical part we did a questionnaire
to teachers with the qualitative method.
Finally ; we can say that this survey has confirmed and reversed the most effective strategies
used by teachers to motivate their students well; and to confirm the importance and utility of the
motivation in the field of foreign languages because motivation is the engine of success.
Key words: motivation, learning, academic motivation, foreign language.

:‫ ﻣﻠﺧص‬-
‫اﻟﻬـدف اﻟرﺋﯾﺳــﻲ ﻟﻌﻣﻠﻧــﺎ ﻫــو اﻟـرد ﻋﻠــﻰ ﻓرﺿــﯾﺎت اﻹﺷــﻛﺎﻟﯾﺔ اﻟﺗﺎﻟﯾــﺔ واﻟﻣﺗﻣﺛﻠـﺔ ﻓــﻲ ﻛﯾﻔﯾــﺔ إﯾﻘــﺎظ اﻟرﻏﺑــﺔ‬
‫ﻓﻲ ﺗﻌﻠم اﻟﻠﻐﺔ اﻟﻔرﻧﺳﯾﺔ ﻓﻲ اﻟﻣرﺣﻠﺔ اﻻﺑﺗداﺋﯾﺔ؟‬
‫ اﻟﺟﺎﻧـب اﻟﻧظـري ﯾﺣﺗـوي ﻋﻠـﻰ ﻗﺳـﻣﯾن اﻷول ﻫـو‬.‫ ﺟزء ﻧظري وﺟزء ﺗطﺑﯾﻘﻲ‬.‫ﯾﺗﻛون ﻋﻣﻠﻧﺎ ﻣن ﺟزأﯾن‬
‫ أﻣــﺎ اﻟﻔﺻــل اﻟﺛــﺎﻧﻲ‬،‫ اﻟﺗﺣﻔﯾــز اﻟﻣدرﺳــﻲ وأﻧواﻋــﻪ واﻟﻌواﻣــل اﻟﺧﺎرﺟﯾــﺔ اﻟﺗــﻲ ﺗــؤﺛر ﻋﻠــﻰ اﻟﺗﺣﻔﯾــز‬:‫ﺗﻌرﯾــف ﻟﻣﻔﻬــوم‬
‫ وﻓﯾﻣــﺎ ﯾﺗﻌﻠــق ﺑــﺎﻟﺟزء اﻟﺗطﺑﯾﻘــﻲ اﻋﺗﻣ ـدﻧﺎ ﻋﻠــﻰ اﺳــﺗﺑﯾﺎن ﻣوﺟــﻪ ﻟﻠﻣﻌﻠﻣــﯾن ﻣــﻊ‬.‫ﯾﺗﺿــﻣن دور اﻟﺗﺣﻔﯾــز ﻓــﻲ اﻟــﺗﻌﻠم‬
.‫أﺳﻠوب ﻧوﻋﻲ‬
‫ ﯾﻣﻛﻧﻧﺎ أن ﻧﻘول أن ﻫذا اﻟﻣﺳﺢ أﻛد وﻋﻛس اﻻﺳﺗراﺗﯾﺟﯾﺎت اﻷﻛﺛر ﻓﻌﺎﻟﯾﺔ اﻟﻣﺳـﺗﺧدﻣﺔ ﻣـن ﻗﺑـل‬،‫وأﺧﯾرا‬
‫ واﻟﺗﺄﻛﯾــد ﻋﻠــﻰ أﻫﻣﯾــﺔ وﻓﺎﺋــدة اﻟــداﻓﻊ ﻓــﻲ ﻣﺟــﺎل اﻟﻠﻐــﺎت اﻷﺟﻧﺑﯾــﺔ ﻷن‬.‫اﻟﻣﻌﻠﻣــﯾن ﻟﺗﺣﻔﯾــز اﻟطــﻼب ﺑﺷــﻛل ﺟﯾــد‬
.‫اﻟداﻓﻊ ﻫو اﻟﻣﺣرك ﻟﻠﻧﺟﺎح‬
.‫ واﻟﻠﻐﺔ اﻷﺟﻧﺑﯾﺔ‬،‫ واﻟداﻓﻊ اﻷﻛﺎدﯾﻣﻲ‬،‫ واﻟﺗﻌﻠم‬،‫ اﻟداﻓﻊ‬:‫اﻟﻛﻠﻣﺎت اﻟرﺋﯾﺳﯾﺔ‬

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