MAGAZINE D’INFORMATION INTERNE DE GTOI - JUILLET 2020

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Informations
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Après le choc,
l’indispensable adaptation
Notre entreprise a vécu ces derniers mois un choc
inédit dans son histoire. Pendant cinq longues
semaines, nous avons dû interrompre toute activité
opérationnelle pour assurer notre sécurité, votre
sécurité. La pandémie de Covid-19 était à nos portes
et faisait sentir ses premiers effets, une prudence
élémentaire dictait de se prémunir contre le virus qui
commençait à circuler dans notre île. Seuls quelques
collaborateurs dont les fonctions étaient essentielles
à la continuité de l’entreprise, sont restés actifs, en
travaillant à distance.
Avant même la fin du confinement, très
progressivement et avec d’infinies précautions,
nous avons pu relancer la machine le 20 avril. Six
semaines supplémentaires ont été nécessaires
pour redémarrer l’ensemble de nos chantiers, en
appliquant des mesures de protection sanitaire
parfois plus strictes que ne l’exigeaient les
protocoles nationaux.
Vous avez fait preuve d’un comportement exemplaire
pendant toute cette période, tant par le respect du
confinement qui a évité une propagation du virus que
par votre engagement et votre professionnalisme
lors de la reprise. Personne n’a manqué à l’appel au
moment du redémarrage et le respect des mesures
sanitaires n’a pas empêché GTOI d’assurer la même
productivité qu’avant le coup d’arrêt.
Il nous faut maintenant gérer les conséquences
de cette crise brutale, dans un contexte sanitaire
édito
incertain tant que le virus continuera à circuler :
sur les chantiers comme dans les bureaux, nous
devons plus que jamais être imprégnés de sécurité
au travail, valeur profondément ancrée dans la
culture de notre groupe.
Les impacts économiques de la pandémie sont
considérables sur GTOI, qui s’apprêtait déjà à
enregistrer une activité en recul cette année, après
les bons résultats de 2019, notamment dans ses
centres Bâtiment et le Génie Civil. Certes, le choc
a été amorti par le dispositif d’activité partielle et
par l’accord qui a permis de recourir aux congés,
aux journées de RTT et aux repos compensateurs
pour maintenir l’emploi. Hélas, les charges fixes
ont continué à courir et nos pertes s’annoncent
très lourdes au terme de l’exercice 2020. La crise
économique née de la crise sanitaire ne fait que
commencer, il faut s’y préparer. Des mesures de
rigueur budgétaire ont été prises, elles ne suffiront
pas. Nous devons travailler à une adaptation de
notre entreprise au marché, en repensant notre
modèle, sans placer d’espoirs démesurés dans les
plans de relance publics annoncés.
Comme elle l’a fait jusque-là, notre entreprise
doit compter sur ses propres forces, la réactivité
et l’engagement de ses collaborateurs. Restons à
l’écoute les uns des autres, et continuons à prendre
soin de nous et de nos familles.
Jean-Marie Maillet
Directeur général
 4 Actualité Travaux Publics
sommaire 23 Bonne retraite, Lucet Némorin !
4 Cilaos : la rue principale devient piétonne 24 Jean-Max Foumanaigue : « Quand on veut, on peut »
5 VRD à Pierrefonds pour SCPR 25 Actualité Bâtiment

6 Terrain Epée : l’heure des VRD 25 Un retail park au Sacré-Coeur
7 Un nouveau centre commercial au Port
26 Actualité Direction Immobilière
8 Peinture fraîche sur les routes départementales
26 La construction en VEFA, secteur porteur
9 A Saint-Paul, un chantier sous les filaos
10 Au Port, une avenue change de visage
28 Actualité Bâtiment

28 Anita, opération en VEFA à Bellepierre
11 Une formule de béton sur-mesure pour les travaux portuaires
29 Nouveau centre commercial sur la Zac Canabady
12 Actualité Vie de l’entreprise
12 Le laboratoire à l’heure de la Covid-19
30 Actualité Ressources humaines
30 Preps : pour évaluer et développer vos compétences
13 Actualité Travaux Publics
13 Un parking neuf à Saint-André
31 Actualité Portrait
31 Dernière ligne droite pour Patrick Fontaine
14 Chemin « enrobés » à Salazie

15 Actualité Portrait 32 Actualités Achats

32 Equipements sanitaires : la logistique a suivi
15 Gilbert Faucher : « Je veux continuer à transmettre »

16 Actualité Travaux Publics 33 Actualité Vie de l’entreprise

33 Le travail à distance
16 Le port de Sainte-Marie s’agrandit : de l’Accropode au placo ! 34 Une reprise en toute sécurité sanitaire
18 Réservoir grand format à Dassy 35 J@de, lancement réussi
20 Un nouveau forage équipé à Saint-Denis
36 Actualité Matériel
20 Article G.C. 36 Grue et pelle XXL pour travaux maritimes
20 CERF 3 Saint-Denis (Génie Civil+HM+GI)
21 Mickaël Lépinay, nouvellement promu chef de chantier

21 Actualité Portrait
21 François Mickaël Lepinay, une vocation héréditaire
22 Mécaniciens : la nouvelle génération arrive

Revue interne de la SAS GTOI - ZI n°2 BP 32016 - 97824 Le Port - ISSN : 1282-3376. Dépôt légal n°1000339.
Directeur de la publication Jean-Marie Maillet Rédaction Bernard Grollier
Coordination Christophe Varsi avec la collaboration de toutes les équipes de GTOI
Crédit photos H. Douris - Photothèque GTOI Conception-réalisation Medicis - Impression Ah Sing.
 Travaux publics
TP Sud
Cilaos : la rue principale devient piétonne
La rue du Père-Boiteau, à Cilaos, est en travaux. Le centre TP Sud de GTOI la reconstruit
pour la rendre aux piétons sur la quasi-totalité de sa longueur.
La rue principale de Cilaos change actuellement de
visage. La Civis, maître d’ouvrage – avec la SPLA
Grand Sud comme mandataire – a confié le lot de
VRD du chantier de piétonnisation au centre TP
Sud de GTOI, en cotraitance avec Buffi-SATP pour
la fourniture et la pose des dallages en basalte
ainsi que le revêtement en béton désactivé de la
chaussée piétonne et des trottoirs.
La part de travaux de GTOI, d’un montant de
1,321 million d’euros, englobe la démolition de
la chaussée existante, la modification du réseau
d’eaux pluviales en rajoutant un caniveau à fente sur
la partie piétonne, la pose d’une couche de forme
et d’une couche de base, de bordures en béton,
le revêtement de la voie en enrobés à chaque
extrémité de la rue et la réfection d’un plateau
sportif. Le début de la rue du Père-Boiteau sera
requalifiée en zone 30, avec trottoirs élargis ; elle
sera intégralement piétonne entre la place du
marché et l’office de tourisme.
Les Hommes du chantier
Conducteur de travaux : Yohan Grau puis Thomas
Palladini (à partir de juillet 2020)
Chef de chantier : Jean-Patrick Fontaine puis Julien
Taochy (à partir de mars 2020)
« Réaliser un chantier à Cilaos présente quelques
contraintes particulières, note Lionel Amand,
adjoint d’exploitation au TP Sud. La livraison des
matériaux ne peut pas se faire en camions de
plus de 19 tonnes, notre équipe de 5 personnes
doit monter tous les matins dans le cirque. Pour
économiser des frais de transport, nous avons
décidé d’installer un concasseur mobile sur place,
afin de recycler le béton démoli et de le réutiliser
sous forme de grave 0,80. De plus, la rue du
Père-Boiteau est la plus passante et la plus
commerçante du village. Nous bénéficions
heureusement de la compréhension des riverains
et la coopération avec la municipalité est très bonne.
Pour ce chantier, la crise du COVID a eu un impact
positif en réduisant le nombre de visiteurs/touristes,
depuis la reprise du chantier ».
Lancés le 16 septembre 2019, la livraison aura lieu
en fin d’année.

TP Sud
VRD à Pierrefonds pour SCPR
SCPR a confié à GTOI les travaux de voiries et réseaux divers sur son site de Pierrefonds,
où seront déménagées ses installations de concassage actuellement en service à Saint-
Louis.
La Société de Concassage et de Préfabrication de
La Réunion (SCPR) possède à Pierrefonds, non
loin de l’installation de stockage des déchets non
dangereux de la rivière Saint-Etienne, un terrain sur
lequel elle déménagera prochainement son unité
de concassage de la zone industrielle de Bel-Air
(Saint-Louis).
Egalement filiale du groupe Colas, la SCPR a confié
à GTOI les travaux de VRD sur le site qu’elle a déjà
décaissé d’une dizaine de mètres, pour récupérer
les matériaux alluvionnaires. Le centre TP Sud a
démarré en mars un chantier de VRD classique, d’un
montant de 960 000 euros. Sur les 10 000 m2 du
terrain qui accueilleront la zone de bureaux et de
parkings de l’entreprise, les travaux consistent à
créer tous les réseaux : eaux pluviales (200 mètres
Travaux publics
linéaires), eau usées (50 m) et fosse d’épandage,
réseaux de télécommunications (150 m), d’incendie
et d’eau potable (350 m). GTOI doit également
mettre en place l’éclairage public, les structures de
chaussée, les bordures et les enrobés. Les voiries
couvriront une surface totale de 3 800 m2.
Le chantier, d’une durée prévisionnelle de sept mois,
a été stoppé par le confinement avant de reprendre
en mai puis d’être momentanément interrompu, à
la demande du client, en raison d’une modification
technique du projet.
Le centre Génie Civil de GTOI sera ultérieurement
sollicité pour construire les massifs en béton
qui supporteront les lourdes installations de
concassage.
Les Hommes
du chantier
Conducteur de travaux : Yohan Grau puis
Thomas Palladini (à partir de juillet 2020)
Chef de chantier : Thierry Aipar
Chef d’équipe : Pascal Payet
 Travaux publics
TP Sud
Terrain Epée : l’heure des VRD
Après les travaux de terrassement, le centre TP Sud vient de terminer les VRD sur
l’opération de logements « Terrain Epée », au Tampon.
D’août 2018 à début 2019, le centre TP Sud de
GTOI avait réalisé les terrassements sur le « terrain
Epée » du Quatorzième Kilomètre, au bord de la
RN3 au Tampon. Le chantier fut très complexe,
en raison de l’épaisse couche de basalte mise
au jour par les engins dès le début des travaux.
17 000 m3 de matériaux ont été manipulés au total.
Brise-roches et pelles de 40 tonnes ont été activés
pour en venir à bout. « De plus, le terrain est très
Les Hommes du chantier
Conducteur de travaux Principal : Jean-Bernard Lizekné
Chef de chantier : André Fontaine
Chef d’équipe : Armand Hodji
pentu et il ne compte qu’une voie d’accès que
toutes les entreprises participant à l’opération ont
dû se partager », complète Jean-Bernard Lizekné,
conducteur de travaux principal.
La construction de 52 logements sociaux, pour
le compte de la Semac, a ensuite démarré, sur
6 600 m2. Huit petits immeubles se répartissent sur
quatre plates-formes créées dans la pente.
L’équipe du TP Sud est revenue sur le chantier en
début d’année pour aménager les voiries, installer
les réseaux (eau potable, eaux usées, eaux pluviales,
fourreaux de télécommunication), construire
une clôture et quelques murs de soutènement
(maçonneries en moellons) supplémentaires.
Elle s’est heurtée aux mêmes difficultés qu’au
moment des terrassements, en raison de la nature
du terrain, constitué de roches à 70%, puis a été
interrompue par la mise à l’arrêt de l’entreprise,
du 17 mars au 4 mai pour cause de confinement.
Cette dernière phase de travaux vient de se terminer.
L’opération (terrassements et VRD) a généré un
chiffre d’affaires de 972 000 euros pour GTOI.
 Travaux publics

TP Ouest
Un nouveau centre commercial au Port
Il accueillera le plus grand magasin Leroy-Merlin de l’île, mais aussi d’autres enseignes,
répartis dans trois bâtiments. Le centre TP Ouest de GTOI réalise les VRD et divers
travaux pour le compte de l’agence bâtiment de GTOI.

Entre le centre pénitentiaire et l’hypermarché du
Sacré-Cœur, au Port, une étendue de savane et
de galets accueillera bientôt un nouveau centre
commercial, dédié au bricolage et autres spécialités.
CBO Territoria et le groupe Ravate, porteurs du
projet, ont confié à GTOI les lots de terrassement, de
voiries et réseaux divers ainsi que le gros œuvre des
bâtiments. Le premier lot est réceptionné, les deux
autres avancent en parallèle. « Nous avons démarré
en juin 2019, nous terminerons en août 2020, deux
mois plus tard que prévu à cause du Covid-19. La
construction des bâtiments a commencé en même
temps, ce qui a exigé une forte coordination entre
nos équipes, en intégrant de fortes contraintes de
place », explique Paul Bailly, conducteur de travaux
aux TP Ouest, en charge des VRD. Des travaux de
terrassements liés aux bâtiments (fondations,
hérissonnage, réseaux intérieurs et remblais
contigus) se sont ajoutés à son programme de
voiries et réseaux. Ces derniers intègrent la création
d’une voie d’accès et d’un giratoire permettant
l’accès aux parkings à partir de la RN1, qui seront
rétrocédés à la commune par les maîtres d’ouvrage.
Deux co-traitants interviennent aux côtés de GTOI
sur ce lot : SAS pour la construction des murs en
moellons et quelques terrassements résiduels,
SmartGrains pour les bornes d’information sur
les places de parking disponibles (la signalisation
dynamique).
Les Hommes du chantier
Conducteur de travaux : Paul Bailly
Chef de chantier principal : Thierry Saidou
Chefs d’équipe : Jean-Max Foumanaigue,
Philippe Moucaye
Les chiffres du chantier
• 3,4 millions d’euros de VRD + 600 K€ en sous-
traitance du bâtiment
• 7 800 m3 de bétons (drainant, désactivé, gris)
• 2 400 T d’enrobé
• 5,1 km de bordures
• 2,1 km de réseaux d’eaux usées et pluviales
• 3,4 km de réseaux secs et d’eau potable
• 1 050 m3 de murs en moellons
• 75 K€ de signalisation
 Travaux publics
TP Ouest
Peinture fraîche sur les routes départementales
GTOI a décroché les quatre lots de réfection de la signalisation horizontale sur les
720 kilomètres de routes départementales de l’île.
Le secteur Signalisation, rattaché au centre TP
Ouest, est régulièrement appelé par le Service
des routes du Conseil départemental pour des
travaux de réfection du marquage. GTOI a en
effet été attributaire des quatre marchés à bons
de commande de quatre ans, sans montant
prédéterminé et correspondant chacun à une Unité
Territoriale Routière du Département : Nord, Est,
Ouest et Sud.
« Nous avons démarré en 2018 et auront à
intervenir sur l’ensemble des 720 km du réseau
départemental, précise Yoann Geneviève, chef du
secteur Signalisation. Avant d’être réactif et à la
hauteur du challenge, nous avons dédié une équipe
à chaque UTR, en regroupant toutefois le Nord, qui
Les chefs d’équipe
Nord et Est : Roland Milani
Ouest : José Payet
Sud : Stéphane Sautron
compte peu de routes départementales, et l’Est.
En fonction de l’urgence, deux équipes peuvent
intervenir simultanément. Et quand il pleut dans
une région, puisqu’il n’est pas possible d’appliquer
de la peinture sur chaussée humide, nous pouvons
nous rabattre sur une autre : le fait d’avoir obtenu
les quatre marchés a aussi cet avantage ».
Chaque équipe de trois personnes dispose d’une
machine autoportante équipée d’un pistolet pour
peindre les bandes centrales et de deux pistolets
de rive. La peinture est saupoudrée de billes qui
rendent la signalisation réfléchissante, de nuit,
quand elles sont éclairées par les phares.
Sur certains axes, le travail de nuit est la seule
solution en raison de l’intensité du trafic ou
de l’étroitesse de la voie, pour ne pas créer
d’embouteillage et garantir la sécurité des équipes.
C’est notamment le cas à Saint-Denis ou sur la
RD 41, le route de La Montagne. « De plus, quand
nous devons intervenir à Cilaos, nous faisons en
sorte de regrouper les chantiers sur une semaine
et de loger l’équipe sur place », complète Yoann
Geneviève.
 Travaux Publics

TP Ouest
A Saint-Paul, un chantier sous les filaos
Les travaux d’aménagement d’un parcours sportif et d’une voie partagée vélos-piétons ont démarré le
18 mai sur le littoral saint-paulois.

Le Territoire de la Côte Ouest et l’Office National des Forêts ont

décidé de créer des aménagements supplémentaires dans la
forêt domaniale plantée de filaos, bois noirs et autres espèces,
face à la baie de Saint-Paul. Le centre TP Ouest de GTOI a
ainsi été chargé de réaliser 2 200 mètres de cheminement
piéton, une voie partagée vélos-piétons, de rénover 90 places
de parking et d’en créer 86 supplémentaires.
« Il s’agit de doubler un parcours santé existant et d’en créer
un dans la forêt au niveau du quartier de la Cocoteraie, détaille
Jean-Claude Billard, conducteur de travaux. Le cheminement
piéton sera en sable stabilisé avec un liant naturel et bordé,
de part et d’autre, de galets de rivière scellés. Sur la voie
partagée de 1 400 mètres, revêtue d’enrobé, nous créerons
des chicanes végétalisées pour rompre la monotonie de la
ligne droite ».
Les travaux ont démarré le 18 mai, pour cinq mois. Claude
Ethève, chef de chantier, organise le travail simultané de
quatre équipes réparties sur différents secteurs.

Arbres sous surveillance

Sous le contrôle du bureau d’études Cyathea, GTOI doit respecter des prescriptions environnementales
très strictes sur ce chantier qui se déroule dans la forêt domaniale de la Côte sous-le-vent, gérée par
l’ONF, et au bord de l’embouchure de l’étang Saint-Paul, réserve naturelle nationale. La circulation des
engins dans le sous-bois est limitée, ils doivent stationner sur des espaces protégés par des géotextiles
pour prévenir toute pollution. Si des arbres ont été élagués pour permettre le passage des sentiers à
l’endroit voulu, le projet a dû être modifié pour empêcher l’abattage de quelques cocotiers et eucalyptus.
« Pendant les réunions de chantier, nous parlons surtout environnement », souligne Jean-Claude Billard.
 Travaux publics

TP Ouest
Au Port, une avenue change de visage
Longue d’un kilomètre, l’avenue
Raymond-Mondon va être rétrécie et
bordée d’une piste cyclable et de places
de stationnement. GTOI est en charge de
l’opération.

Un des principaux axes urbains du Port, l’avenue

Raymond-Mondon, s’apprête à changer de visage.
La commune a décidé de sécuriser cette ligne
droite longue d’un kilomètre, tracée entre le port de
commerce et le centre-ville. Trois grandes chicanes
seront créées, sa largeur passera de 10 à 6 mètres,
elle sera bordée d’une piste cyclable, d’une voie
piétonne et d’espaces de stationnement.

« Un lycée, un collège et des centres de formation se TP Ouest

trouvent sur l’avenue, souligne Henry de Rambures,
conducteur de travaux au centre TP Ouest, attributaire La réfection de la carapace qui protège les digues du port de
de cette opération à 1,9 million d’euros. Pour
la Pointe-des-Galets, au niveau du dépôt pétrolier, vient de se
sécuriser la traversée des piétons au niveau de ces
établissements, nous allons poser des enrobés terminer.
matricés rouges de type Street Print, un produit
Depuis octobre 2019, le centre TP Ouest de GTOI est titulaire d’un marché à bons
Colas déjà mis en œuvre sur un autre chantier de
de commande de 5 millions d’euros pour entretenir, rénover ou reconstruire les
voirie urbaine de la commune ». Lancés le 18 mai, les
digues de protection du port Ouest et du port Est. 2,5 millions viennent d’être
travaux doivent se terminer en fin d’année 2020.
consommés par un premier chantier d’envergure : la recréation d’un tronçon de
digue endommagé par les tempêtes de 2018. Sur ce littoral portois très exposé,
où des houles de 8 mètres ont déjà été observées, le trait de côte avait alors
reculé d’une cinquantaine de mètres, au niveau des cuves du dépôt pétrolier.

Les Hommes du chantier
Conducteur de travaux : Henry de Rambures
Chef de chantier : Bernard Dejean
Chef d’équipe : Yohan Imouche
« Nous avons recréé la structure de la digue sur une centaine de mètres, avec
20 000 tonnes d’enrochements, précise Jérôme Leveugle, conducteur de travaux.
Pour la protéger, nous avons repositionné 500 blocs cubiques rainurés existants,
et coulé sur place (préfabrication foraine) 450 blocs de 10 m3 ».

Lancés en octobre 2019, les travaux se sont achevés fin juin 2020.

Dans le cadre de ce marché, le musoir de la digue d’entrée du port de plaisance

a d’autre part été réhabilitée, en injectant 170 m3 d’aqua béton (béton avec agent
colloïdaux) sous la surface.
 Travaux publics

Laboratoire
Une formule de béton sur-mesure pour les
travaux portuaires
Le laboratoire de GTOI a participé avec SCPR à l’élaboration d’une formule de béton
adaptée aux contraintes très particulières de la fabrication de blocs destinés à la
protection des digues portuaires.

Le centre TP Ouest de GTOI vient de terminer un formule de béton adéquate et défini les conditions
important chantier de reconstruction de la digue de de fabrications nécessaire à garantir un béton de
protection du port de la Pointe-des-Galets (voir page qualité, exigeant notamment de refroidir l’eau à 5°C.
10), pour lequel 450 blocs de béton ont été coulés
La centrale à béton Verlaine de SCPR, sur la ZI n°2 du
sur place. La réalisation de ces BCR (blocs cubiques
Port – où ont notamment été coulés les accropodes
rainurés) a nécessité de mettre au point une formule
de la NRL – a répondu à toutes ces exigences. Après
de béton spéciale, résistante à la fois aux assauts de
plusieurs études et convenances, la formule retenue
la houle et à la salinité afin de garantir la durabilité
a donné entière satisfaction.
de l’ouvrage. Le laboratoire de GTOI a été chargé
d’élaborer cette formulation avec SCPR, en charge
de la fourniture du béton au chantier.
« Les blocs artificiels BCR mis en place sur
la carapace de protection de la digue sont de
grandes dimensions et pèsent respectivement
Pour les spécialistes
12,5 et 25 tonnes, explique Patrick Polverelli,
directeur technique du laboratoire. Le béton
C’est un béton de diamètre 0/40mm, de résistance C35/45, de
consistance S3 et constitué d’un ciment de type CEM III 42.5 Prise
chauffe lorsqu’il durcit. Pour des petites pièces,
Mer à Haute teneur en Sulfates et à faible chaleur d’hydratation qui a
la montée en température n’est pas importante. permis d’atteindre les exigences sévères du cahier des charges. Des
Mais pour les grosses, la chaleur excessive peut sondes posées au cœur des blocs-tests ont notamment permis de
générer une fragilité, liée à la réaction sulfatique s’assurer que la température maximale au moment de la prise du
interne (RSI) ». L’équipe du laboratoire (Patrick béton ne dépassait pas les tolérances admissibles (<75°C).
Polverelli, Cyril Comet, cadre technique et Laurent
Cardi, responsable du Laboratoire) ont identifié la
 Vie de l’entreprise

Laboratoire
Le laboratoire à l’heure de la Covid-19
Des mesures particulières ont été mises en œuvre au laboratoire de GTOI à la reprise du
travail, afin de respecter les gestes barrières dans un cadre de travail qui ne s’y prête pas.

La reprise du travail au laboratoire, après la période de

confinement, a exigé de mettre en œuvre des mesures de
précaution particulières. « Une fois que les prescriptions du
groupe Colas ont été connues, nous avons dû réorganiser
le laboratoire de façon à pouvoir préserver l’ensemble
du personnel de tout risque de contamination, explique
son responsable, Laurent Cardi. S’il est facile de garder
ses distances avec le personnel et donc d’appliquer tous
les gestes barrières lors des essais qui se déroulent
sur les chantiers, le respect d’une distance d’un mètre
entre collaborateur est beaucoup moins évident au sein
du laboratoire. J’ai donc planifié un retour progressif du
personnel sur trois semaines, du 21 avril à début mai, afin de
limiter la présence des techniciens sur le site ». Désinfection
systématique de toutes les surfaces de contact communes
et de l’ensemble du matériel d’essai, nettoyage du laboratoire
plus fréquent, masques et lunettes de protection, gants,
et gel hydro alcoolique à disposition, marquage au sol
délimitant les zones d’essais et les zones de circulation sont
devenus leur quotidien. Les techniciens sont, de plus, incités
à rédiger leur rapport en télétravail.

« C’est à ce prix que nous pouvons nous prémunir

du virus »
Evelyne Raffestin, technicienne de laboratoire, a été ravie de reprendre le travail, début mai, après un
long confinement. « J’ai repris sans crainte, dit-elle. Des séances Starter Sécurité nous ont permis de
prendre connaissance de toutes les consignes liées à la Covid-19. Les mesures prises sont adaptées,
l’encadrement nous les rappelle régulièrement. Le marquage au sol permet de ne pas se retrouver trop
proches, même si la diversité de mes tâches m’amène à me déplacer d’un poste à l’autre. Les cycles de
désinfection systématique ralentissent la cadence de travail, mais c’est à ce prix que nous pouvons nous
prémunir de ce virus. »

TP Nord
Un parking neuf à Saint-André
Le parking d’un centre commercial de la zone de la Cocoteraie, à Saint-André, a été
refait par le centre TP Nord dès la reprise des activités de GTOI, fin avril.
L’affaire a été apportée par Patrice Vitry, conducteur
de travaux qui assume désormais une mission
commerciale pour les activités de travaux publics
et enrobés de GTOI : le gestionnaire d’un centre
commercial de la zone de la Cocoteraie, à Saint-
André, a confié au centre TP Nord la réfection de son
parking. Sur 6 500 m2, les clients d’un supermarché,
d’un garage automobile, d’une salle de fitness, d’un
restaurant et de plusieurs boutiques se partagent
180 places de parking qui avaient besoin d’un
rafraîchissement.
« Patrice Vitry et Jean-Pierre Ciccoli, responsable
bureau d’études du TP Nord, ont élaboré une offre
et un plan en adéquation avec les besoins du client
et nous avons pu démarrer les travaux le 27 avril,
quand GTOI a pu reprendre ses activités après la
période de confinement », retrace Benjamin Marc,
conducteur de travaux.
Travaux publics
Une équipe composée de trois ouvriers et
d’un chauffeur de pelle a démarré le chantier
en démolissant les îlots et les fosses d’arbres
existantes. Le plan du stationnement a été
redessiné, de nouvelles fosses d’arbres ont été
créées et replantées, les bordures reconstruites. Les
candélabres ont également été déplacés. Après la
pose des enrobées, il restait à réaliser la signalisation
horizontale et verticale, achevée mi-juin.
« Un phasage très précis a été indispensable pour
travailler alors que le parking devait rester en
service, souligne Benjamin Marc. Le confinement
nous a un peu aidé puisque la salle de sports est
restée fermée pendant une partie de la durée du
chantier ».
Les Hommes du chantier
Conducteur de travaux : Benjamin Marc
Chef de chantier : Eddy Damour
Chef d’équipe : Johnny-Thérésien Boyer
 Travaux publics

TP Nord
Chemins « enrobés » à Salazie
Une vingtaine de chemins du cirque de Salazie ont été revêtus par GTOI au cours des
derniers mois, dans le cadre d’un marché attribué par la commune.
Les précipitations qui s’abattent généreusement sur
le cirque de Salazie malmènent en permanence la
voirie communale, qui compte encore de nombreux
chemins en terre ou en tout-venant, notamment pour
desservir les plus petits îlets et les cases isolées.
Régulièrement, la municipalité lance un marché pour
réparer ces « chemins cassés » et allonger leur durée
de vie en les revêtant d’une couche d’enrobé.
Le centre TP Nord de GTOI a été attributaire l’an passé
d’un de ces marchés, concernant une vingtaine de
chemins répartis dans plusieurs secteurs du cirque :
le village de Salazie, Bois de Pomme, Mare à Poule
d’Eau, Mare à Citrons, Hell-Bourg, Îlet à Vidot et
Bord Martin.
Les travaux, d’un montant total de 980 000 euros ont
démarré en septembre 2019 et se sont prolongés
jusqu’au début du mois de mai.
« Nous avons dû composer avec la météo puisqu’il
n’est pas possible d’appliquer de l’enrobé quand il
pleut beaucoup, précise Jean-François Camalon,
conducteur de travaux. De même, nous avons veillé à
regrouper les travaux pour que l’équipe des enrobés
puisse travailler sur plusieurs tronçons à la suite, le
même jour ».
Avant de « blacker » les chemins, une équipe VRD
est intervenue pour des travaux préparatoires de
réparation à la pelle, parfois à la niveleuse. En divers
endroits, des petits réseaux de canalisation d’eau
pluviale ont également été réalisés.
Au total, 20 000 m2 d’enrobés ont été posés et
400 mètres linéaires de canalisations, répartis en
petits tronçons, ont été créés. « Ces travaux sont un
investissement très utile pour le maître d’ouvrage,
souligne Jean-François Camalon. Un chemin revêtu
nécessite beaucoup moins d’interventions des
équipes municipales. »

Les Hommes du chantier :

Conducteur de travaux VRD : Jean-François Camalon
Chef de chantier VRD : Sully Gilboire
Chef d’équipe VRD : Patrice Ramjane
Conducteur de travaux Enrobés : Felipe Bacalhau
Chef de chantier Enrobés : Jean-Claude Balbine
Chef d’équipe Enrobés : Yannick Duchemann

Gilbert Faucher
« Je veux continuer à transmettre »
Gilbert Faucher quitte GTOI après 34 années de bons et loyaux services. Mais à
62 ans, le chef de chantier principal ne veut pas s’éloigner du monde des travaux
publics et se prépare une retraite active.
Sa silhouette massive fait partie du décor des
chantiers de GTOI depuis plus de trois décennies.
Gilbert Faucher est entré dans l’entreprise en
1986, après une première expérience réunionnaise
comme moniteur au RSMA puis sur le chantier
de creusement du Port Est. Il avait appris les
rudiments des travaux publics à l’école d’Egletons,
il y retournera par la suite pour devenir chef de
chantier mais ne quittera plus l’île où il a fondé
une famille.
« Je devais partir à la retraite le 1 er juin, j’ai
prolongé de deux mois pour finir le travail », dit-il
dans le bâtiment en construction du futur centre
Portrait
commercial Leclerc de Sainte-Marie. L’amour du
métier n’est pas un vain mot pour Gilbert. « J’ai
eu une belle carrière, avec des joies et des peines,
résume-t-il. Je ne retiens que le meilleur. GTOI est
une très bonne école de formation, j’ai eu comme
stagiaires des jeunes ingénieurs talentueux, qui
sont devenus des cadres de Colas : Thierry Madelon,
aujourd’hui patron de l’Océanie, ou encore Boris
Duverger, Patrick Rivaud, Christophe Da Poian. J’ai
bien connu Marcel Daizé, un des pères fondateurs,
j’ai adoré travailler avec Etienne Delanoé, qui
avait une vision très intelligente des chantiers de
bâtiment comme de VRD… ».
Gilbert pourrait parler pendant des heures de ses
34 années dans la maison. « On apprend tous les
jours, de tout le monde, poursuit-il. La bonne idée
peut venir de tous les niveaux. Le rôle du chef
de chantier est de faire grandir ses gars, d’avoir
l’humilité de se remettre en cause, de repérer les
gens de valeur et de les faire progresser : il faut
préparer la relève ».
A 62 ans, il estime « en avoir encore sous la pédale » :
« Je veux continuer à transmettre mon expérience,
tant que j’ai la santé. J’ai encore envie de donner de
mon énergie à des jeunes, et de rendre au groupe
Colas un peu de ce qu’il m’a apporté pendant tout ce
temps. J’ai quelques pistes », avoue Gilbert Faucher,
qui ne cache pas son attirance pour les destinations
exotiques. Avant de délivrer son dernier conseil à
ses collègues : « Continuez à faire grandir GTOI
comme nous l’avons fait grandir ! ».
 Génie civil
TP Nord
Le port de Sainte-Marie s’agrandit :
De l’Accropode au placo !
Le port de Sainte-Marie verra sa capacité doubler au terme du chantier, début 2021. Au programme
des travaux : création d’une nouvelle darse, allongement de la digue de protection, construction de
bâtiments sur les quais…
Terrassement, génie civil, bâtiment : GTOI démontre la
diversité de ses savoir faire sur le chantier d’extension du
port de Sainte-Marie. En groupement avec Seanergy, pour
les travaux maritimes nécessitant l’intervention de plongeurs,
notre entreprise s’est vue notifier ce marché de 17,7 millions
d’euros en décembre 2018 par la Cinor. Après la phase
d’études, les travaux ont démarré le 16 septembre 2019.
Avions, bateaux et pétrels
Le chantier doit composer avec diverses contraintes.
Se trouvant dans le prolongement de la piste longue de
l’aéroport Roland-Garros, il est en liaison permanente avec
la tour de contrôle. Les matériels de grande hauteur (pelle
160 T, grue treillis, camion grue) doivent être repliés avant
chaque décollage pour respecter les servitudes aéronautiques.
De plus, la vedette de sauvetage des pompiers de l’aéroport
doit pouvoir sortir du port à toute heure.
Les pêcheurs professionnels doivent, pour leur part, pouvoir
accéder à leur bateau 24 heures sur 24. Les plaisanciers, s’ils
sont autorisés à accéder librement aux pontons, peuvent
sortir en mer seulement en dehors des horaires de travaux.
Tous les éclairages du chantier ont enfin été équipés de filtres
rouges, pour ne pas attirer les pétrels et éviter leur échouage.
25% des travaux sont en effet réalisés de nuit.
La priorité a été donnée à l’allongement de la digue de
protection de l’entrée du port, dont les travaux doivent
être interrompus quand la mer est trop forte. « La future
digue permettra de réduire le transit sédimentaire et donc
l’ensablement du port, un problème récurrent et coûteux
à Sainte-Marie, précise Jérôme Leveugle, conducteur de
travaux Terrassements, tout en freinant la houle entrante.
Nous avons fait le choix de recréer un musoir en Accropodes,
plus résistants que les blocs cubiques rainurés de la digue
actuelle, que nous devons déplacer et reposer, ou remplacer
quand ils sont trop usés ».
« Nous avons livré tous les éléments et matériels nécessaires
à l’achèvement de la digue en juin, poursuit Simon Faure,
conducteur de travaux génie civil, date à laquelle nous avons
commencé à poser le mur de quai de la nouvelle darse : l’accès
à la digue est alors devenu plus restreint ».
La nouvelle darse pourra accueillir 167 bateaux, portant
la capacité du port de Sainte-Marie à 347 anneaux. Elle se
trouvera dans le prolongement du chenal, protégée par un
talus d’amortissement déjà construit, en lieu et place d’une
plage qui a été remblayée. Le mur de quai est constitué de
blocs en L de 6 tonnes assemblés, qui ont été fabriqués sur
place à partir de la mi-février. Quand le mur, long de 150 m,
sera posé, il restera à enlever 20 000 m3 de matériaux pour
mettre le bassin en eau.
Une cale de mise à l’eau a également été construite en
première partie de chantier. L’année prochaine, débutera la
dernière phase du chantier : la construction, sur les quais,
d’un bâtiment en R+1 qui accueillera une vingtaine de points
de restauration et de commerces, et de box pour les pêcheurs,
avec silo à glace, chambres froides et halle de vente.
Les chiffres du chantier
• 426 BCR de 25 tonnes déposés et reposés
• Environ 300 Accropodes de 6 m3 mis en place
• 177 éléments en L (4m x 3,5m, épaisseur de 35 cm)
préfabriqués sur chantier
• Environ 70 000 tonnes d’enrochement
• 76 000 m3 de terrassement et de dragage.

L’équipe du chantier
Directeur de travaux : Matthieu Podlunsek
Conducteur de travaux Génie civil : Simon Faure
Conducteur de travaux TP : Jérôme Leveugle
Assistante conductrice de travaux (stagiaire) :
Pauline ARRUTI
Coordinatrice Etudes et Travaux :

Qui fait quoi ? Florine Plassier

Chef de chantier génie civil : Benjamin Cuvelier
Chef de chantier travaux publics :
GTOI : mandataire du groupement,
travaux d’infrastructures Christian Dugain
maritimes, bâtiments, VRD
Seanergy : travaux maritimes
Quadra Architectures : maîtrise
d’œuvre travaux terrestres
Egis : maîtrise d’œuvre travaux
maritimes
 Génie civil
Sud
Réservoir grand format à Dassy
Un chantier de près de deux ans a commencé en janvier sur les hauteurs de Saint-
Pierre : la construction d’un réservoir d’eau brute de 20 000 m3.
Le futur réservoir de Dassy sera le deuxième plus
grand réservoir d’eau brute de La Réunion, après
celui de Monrepos, qui reçoit l’eau du transfert
est-ouest dans les Hauts de Saint-Paul. Il aura
une capacité de 20 000 m3, deux fois plus que celui
existant sur le site de Dassy qui, sur les hauteurs
de Saint-Pierre, reçoit par une galerie souterraine
l’eau captée dans le Bras de la Plaine. De là, la
Saphir alimente un vaste périmètre irrigué ; l’eau
brute est également injectée, après traitement,
dans les réseaux d’eau potable du Sud.
Le Département, propriétaire de l’installation,
a souhaité avec la Saphir en augmenter les
capacités de stockage et disposer d’une solution
pour vider et entretenir le réservoir existant.
Le groupement constitué par GTOI, avec la Spac
et Forintech, a été retenu pour ce marché de 8,7
millions d’euros. La partie génie civil, assurée par
GTOI, représente à elle seule 6,7 millions d’euros.
« Il s’agit d’une opération complexe, d’autant que
la continuité de l’exploitation des installations
existantes doit être assurée et que des habitations
se trouvent à proximité immédiate du site,
souligne Bruno Lauret, conducteur de travaux
principal. Le chantier nécessite de multiples
savoir faire et compétences, notamment celles
de la DTIP, notre service d’ingénierie interne. Des
équipements très spécifiques d’hydromécanique
et d’électricité industrielle devront également être
mis en place : des vannes, des dégrilleurs sur le
circuit de l’eau… ».
Les hommes du chantier
Conducteur de travaux principal et mandataire:
Bruno Lauret
Coordinatrice études et travaux :
Florine Plassier
Chef de chantier principal : Fabien Larivière
Stagiaire ingénieur travaux : Victor Dubois
Stagiaire en licence professionnelle : Camille
Nourry
Conducteur de travaux TP Sud : Yohan Grau
Le chantier a démarré en janvier par une phase
de débroussaillage. Les terrassements, en cours,
consistent à creuser sur une profondeur de 15 m.
Sur 100 000 m3 de déblais, 60% seront concassés et
réemployés sur place – notamment pour recalibrer
une ravine – les 40% restants évacués en carrière.
La construction du réservoir est programmée au
premier semestre 2021. Le talus intérieur sera
conforté en parois cloutés par Forintech, les
travaux spéciaux de GTOI auront aussi à intervenir
sur l’ouvrage rectangulaire, aux voiles de béton de
6 m de haut.

Canalisations : avec la Spac

Après les terrassements et la construction du réservoir, une troisième phase du chantier, en 2021,
consistera à la mise en place de nouvelles canalisations. GTOI a sollicité pour cela les compétences de la
SPAC, filiale du groupe Colas. La Société Parisienne de Canalisations est spécialisée dans le transport et
la distribution d’eau et d’énergie (pipelines pour le transport du gaz et du pétrole) en France. Elle intervient
également dans des projets industriels, le génie civil et les travaux maritimes. L’entreprise compte 14
implantations et emploient 1 200 collaborateurs permanents en métropole.
A Dassy, elle interviendra aux côtés du TP Sud de GTOI, qui réalisera les fouilles, parfois à des profondeurs
importantes (10 mètres). Dans ce cas, des blindages sont prévus pour les sécuriser. La SPAC aura à poser
environ 1 500 mètres de canalisations en acier, dont le diamètre ira de 600 à 1 500 mm, et les branchera
sur les ouvrages existants. Ces derniers devront être percés en appliquant des méthodes spécifiques afin
de limiter à 24 heures au maximum la durée d’interruption de la distribution de l’eau.
 Génie civil

Nord
Un nouveau forage équipé à Saint-Denis
Un chantier qui bénéficie actuellement de la synergie entre les différents savoir-faire
de GTOI : l’équipement du forage Cerf 3, qui va augmenter les ressources en eau de
la ville de Saint-Denis.
d’équiper le second pour disposer d’un débit
supplémentaire de 250 m3 à l’heure, équivalent

Les hommes du chantier à celui du premier forage.

Après la phase d’ingénierie, au quatrième

Chef du secteur Hydromécanique : Emmanuel David
Conduite des travaux : Clara Fanget / Laurent Techer
Référents métiers : Pierre Hoareau et Elias Clain (Génie
Electrique) ;Serge Benedicto (Service ER)
Chef de chantier : Gérard Lusinier
Equipe : Thomas Barret, Ulysse Hermann, Lucien Nouilhan,
Barthélémy Tréport.
Génie civil, Electricité industrielle,
Hydromécanique : des compétences diversifiées
sont sollicitées par le chantier d’équipement
du forage Cerf 3, au-dessus de la Technopole à
Saint-Denis. GTOI est en effet attributaire des trois
lots de l’opération, pour un montant global de
572 000 euros : les VRD et aménagements
extérieurs, la mise en place d’une pompe et
d’équipements hydrauliques dans un local
technique et le remplacement d’un transformateur
électrique.
trimestre 2019, les travaux ont démarré en février
dernier. « Après le débroussaillage du site, la
création d’un local technique, d’un local de tête
de puits et des travaux de VRD, nous introduirons
une pompe de forage cylindrique dans le puits de
forage, profond de 80 mètres, détaille Emmanuel
David, chef du secteur Hydromécanique au centre
Génie Civil. Puis les équipements hydrauliques
et électriques seront installés, tout comme
les instruments de mesure de la salinité, de la
turbidité, du pH, de la température et du débit
de l’eau. Le transformateur de 400 kVA, arrivé et
installé en juillet, sera assez puissant pour faire
fonctionner les deux forages du Cerf et envoyer
l’eau dans des réservoirs situés plus haut ».
Après la livraison, prévue fin août, le nouveau
forage fonctionnera pendant trois semaines en
marche industrielle sous la responsabilité de GTOI,
avant sa remise en client.

Sur cet ancien terrain du Cerf (la station d’essais

de la filière canne) sous lequel se trouve une
importante nappe d’eau souterraine, deux forages
avaient été réalisés il y a une dizaine d’années,
un seul avait été équipé. La ville de Saint-Denis,
soucieuse d’augmenter ses ressources, a décidé
 Portrait

François Mickaël Lépinay

Une vocation héréditaire
Il y a un an et demi, Mickaël Lépinay est devenu chef de chantier au centre Génie Civil
de GTOI… où travaille également son père, Guiteau, comme chef d’équipe.
Après avoir décroché son bac S, Mickaël Lépinay
envisageait des études supérieures. Passionné
par les récits de chantiers de son père, qui travaille
pour GTOI depuis plusieurs années, il décide de
tenter lui aussi l’expérience et a commencé à
travailler pour GTOI en débutant en intérim.
Quinze ans plus tard, le jeune homme n’a pas
quitté l’entreprise et son centre Génie civil. Il a
gravit les échelons : d’abord promu chef d’équipe,
il a obtenu la qualification de chef de chantier en
janvier 2019.
« J’ai commencé au bas de l’échelle, en nettoyant
des chantiers, relate-t-il. Puis, j’ai intégré une
équipe de coffrage qui construisait des galeries
sous la Route des Tamarins. Le travail m’a plu, je
suis resté en enchaînant les contrats. Au fil des
années, j’ai obtenu les différentes qualifications
des métiers des travaux publics. »
tout comme les chefs de chantier avec qui j’ai
eu la chance de travailler : André Orange, Fabien
Larivière, Edouard Rivière, Laurent Técher… »
Il apprécie ses nouvelles responsabilités et prend
à cœur de mener à bien les projets qui lui sont
confiés par les conducteurs de travaux. Le chef
de chantier termine actuellement la construction
de l’Unité de Traitement de l’Eau Potable de Bras-
Panon, sur les hauteurs de la cascade du Chien.
« J’ai besoin d’acquérir de l’expérience à ce poste
pour évoluer par la suite, conclut-il. En attendant
je viens de suivre une formation de cordiste, une
compétence utile, à la jonction du Génie civil et
des Travaux Spéciaux. »

Mickaël, aujourd’hui âgé de 36 ans, marié et

père de famille, dit avoir appris sur chacun des
chantiers auxquels il a participé : la construction
de stations d’épuration, de réservoirs et surtout
les ouvrages d’art, très formateurs pour les
jeunes. « Plusieurs fois, j’ai travaillé sous les
ordres de mon père, ajoute-t-il. Une expérience
très intéressante ! Il m’a transmis son savoir-faire,
 Portrait

Mécaniciens : la nouvelle génération arrive

Florian Grondin et Nelson Ellaya ont intégré l’an passé la Gestion Matériel, en tant que
mécaniciens. Âgés de 22 et 23 ans, ils sont tous les deux issus du RSMA.
Le caporal Nelson Ellaya et le caporal-chef Florian plusieurs contrats d’un an comme volontaire
Grondin ont été recrutés par GTOI en mars et avril technicien (formateur). « Nous sommes là grâce
de l’année dernière, à leur sortie du Régiment du au RSMA, disent-ils en chœur. A GTOI, ils sont
Service Militaire Adapté de La Réunion. Ils ont placés sous la responsabilité de Jean-Marc Ancelly,
intégré la Gestion Matériel, comme mécaniciens, responsable maintenance et d’Axo Drule, chef
après plusieurs années passées sous l’uniforme. d’atelier au Port. Ils assurent la maintenance des
Titulaire d’un Bac Pro Maintenance automobile, nombreux camions et machines qui composent
Nelson a suivi la formation d’agent d’entretien le parc de l’entreprise et peuvent également être
automobile du RSMA qui l’a ensuite recruté pour appelés à intervenir sur les chantiers pour une
entretenir et réparer les véhicules du régiment, réparation urgente. « Nous commençons à acquérir
pendant trois ans. Florian a pour sa part décroché de l’expérience, commentent Nelson et Florian.
un CAP Maintenance véhicules automobiles avant On apprend tous les jours, en nous appuyant sur
d’endosser l’uniforme du Régiment, d’y suivre la la documentation propre à chaque matériel et au
même formation que Nelson puis d’enchaîner contact des anciens ».

Compétences et envie de bien faire

L’arrivée de jeunes collaborateurs au sein de la Gestion Matériel
est nécessaire pour préparer la relève, près de la moitié de
l’effectif ayant dépassé la cinquantaine. Grégoire Allain-Dupré,
qui a succédé récemment à Emmanuel Cazier à la tête de la
« GM », souligne toutefois l’avantage de pouvoir compter sur
des salariés expérimentés et soudés entre eux par des liens
anciens. « Ce sont les compétences et l’envie de bien faire qui
déterminent avant tout la qualité et le dynamisme d’une équipe »,
insiste-t-il.

Bonne retraite, Lucet Némorin !
La GM vient de dire au revoir à un de ses plus anciens collaborateurs. Lucet Némorin a
commencé à travailler pour la SGTE en 1978, deux ans avant le rachat de l’entreprise
par l’actuelle GTOI.
Les gens de vingt ans ne peuvent pas connaître
la Société des Grands Travaux de l’Est. Lucet
Némorin, lui, la connaît bien. C’est l’entreprise qui
l’a embauché en 1978, comme manœuvre, à la
sortie de son service militaire. La SGTE, basée rue
Verlaine sur la ZI n°2, était alors une des « majors »
du BTP réunionnais. Deux ans après, Lucet y devient
chauffeur de camion, « des petits Renault de 2,5
tonnes pour livrer les chantiers », se souvient-il.
Son entreprise est alors rachetée par LTPOI (groupe
Colas), qui venait également d’absorber la Ségéfom,
l’autre major de l’île. En 1981, la nouvelle entité
prend le nom de GTOI et s’implante dans les locaux
de la SGTE, qu’elle n’a plus quittés depuis.
Lucet est le témoin de cette histoire, à laquelle il
a contribué. En 1986, il passe son permis « super
lourd » et commence à conduire des porte-engins,
pour la Gestion Matériel. « Le réseau routier n’était
pas ce qu’il est aujourd’hui, poursuit Lucet. Vers
1990, les embouteillages ont vraiment commencé
à nous pénaliser. Il fallait se lever très tôt le matin
pour être sûr d’arriver avant le démarrage des
chantiers ».
Le chauffeur a également vu évoluer les porte-
engins. « Avant, les crevaisons ou les éclatements
de pneus étaient fréquents, dit-il. Une voiture nous
Portrait
suivait avec des pneus de rechange, on voyageait
avec un manœuvre ou le chauffeur de l’engin, au
cas où… Il fallait une journée entière pour faire le
tour de l’île. Petit à petit, les véhicules sont devenus
moins lourds, climatisés, plus souples à conduire…
Les rampes que l’on déployait à la manivelle sont
devenues hydrauliques. Sur les petites routes
des Hauts, dans certains virages, les manœuvres
étaient vraiment difficiles. Ces dernières années, j’ai
vu arriver des camions équipés d’un boîtier pour
actionner les roues de la remorque et bien négocier
les passages les plus compliqués ! ».
Lucet est parti officiellement à la retraite le 1er mai
2020 à l’approche de ses 65 ans. Le confinement
a raccourci sa période d’activité de quelques
semaines. Père de trois grands enfants, grand-père
de trois petits enfants, il a entamé une nouvelle
étape heureuse de sa vie, consacrée à la famille,
au bricolage et au jardinage.
Confinement oblige, il n’a pas été possible
d’organiser son pot de départ, l’ensemble du
personnel du service matériels et logistique lui
souhaite une excellente retraite.
C’était un plaisir de l’avoir parmi nous.
 Portrait
Jean-Max Foumanaigue
« Quand on veut, on peut »
Jean-Max Foumanaigue est devenu chef d’équipe en début d’année, après être parti
se former à Egletons. Un beau challenge personnel.
Sur le chantier « Leroy-Merlin », au Port, Jean-Max
Foumanaigue commande des dalons qui étaient
encore ses coéquipiers il y a quelques mois. Jean-
Max a pris du grade, après une formation de trois
mois à l’Ecole d’application aux métiers des travaux
publics d’Egletons, en Corrèze.
« Là-bas, je suis tombé de très haut, raconte-t-il.
J’ai un niveau CM2, je me suis retrouvé avec des
jeunes de niveau bac. J’ai franchement souffert.
Heureusement, un collègue qui a compris mes
difficultés a proposé de m’aider, j’ai travaillé avec lui le
week-end. J’ai finalement réussi l’examen. Je pense
que j’étais limite à l’écrit, mais je me suis rattrapé
à l’oral, devant un jury de chefs de chantier et de
professionnels qui connaissent le travail ».
A 43 ans, Jean-Max Foumanaigue a conscience
d’avoir franchi une étape importante. Il est entré à
GTOI en 2007, comme conducteur d’engin polyvalent.
L’année dernière, au moment d’un entretien avec sa
hiérarchie, il fait part de son envie de devenir niveleur.
On lui suggère d’évoluer vers un niveau supérieur, de
se former pour devenir chef d’équipe. Il se rapproche
du service RH, où Martine de Foiard-Brown monte
son dossier, en mobilisant son Compte Personnel
de Formation. Direction Egletons, pour l’enfant des
Hauts de Saint-Denis, qui n’avait jamais quitté son île !
« Quand on veut, on peut », dit-il, en avouant un passé
difficile. « J’ai connu la misère pendant mon enfance,
j’ai coupé la canne, fait un peu de maçonnerie et
quelques bêtises. C’est le RSMA qui m’a sorti de
la rue, j’y ai préparé un CAP de conducteur d’engin
et commencé à travailler dans les travaux publics,
notamment sur le chantier de la route des Tamarins
où je me suis fait connaître de GTOI ».
Avant de partir en formation, son chef de chantier
Thierry Saïdou l’a mis au pied du mur en lui confiant
le rôle de chef d’équipe, pendant deux mois, pour
se tester. « Ça c’est super bien passé, commente
Jean-Max. Je mesure la chance que j’ai, d’avoir une
entreprise qui me fait confiance. »
 Bâtiment

Le Port
Un retail park au Sacré-Cœur
Trois moyennes surfaces ouvriront leurs portes en fin d’année sur le parking du centre
commercial du Sacré-Cœur, au Port. GTOI a réalisé le gros œuvre des deux bâtiments
qui les abriteront.
GTOI était déjà intervenue sur plusieurs opérations, portois a servi de test pour la mise en œuvre des
sur le site du Sacré-Cœur, au Port : l’extension du gestes-barrières et des mesures de précaution
centre commercial, la construction du parking en sanitaires.
silo, celle du bâtiment abritant les restaurants. Le
groupe Casino lui a de nouveau fait confiance pour la La coque des deux bâtiments, qui couvrent une
construction de deux nouveaux bâtiments, destinés surface au sol de 3 600 m2, doit être livrée début août
à accueillir deux moyennes surfaces de prêt-à-porter par le groupement, pour permettre une ouverture
et une enseigne de papeterie et articles de bureau. au public du retail park début novembre.

Le centre Bâtiment de GTOI a constitué pour cela un

groupement avec Castel & Fromaget, (charpente,
couverture et bardage) et Maroi (menuiseries
aluminium, murs-rideaux). Il est en charge du gros-
œuvre, qui représente 1,1 millions d’euros sur les
3,6 millions du marché global. Les terrassements
avaient été confiés au centre TP Ouest, qui les a
Les Hommes du chantier
terminés fin janvier. Directeur de travaux : Hubert Noiret
Conducteur de travaux principal : Sylvain Ria
« Nous avions pour notre part à réaliser les fondations Chef de chantier : Gilles Guichard
et le plancher bas, ainsi qu’un petit bâtiment en béton
pour un transformateur électrique, précise Sylvain Chef d’équipe : Laurent Hoareau
Ria, conducteur de travaux prncipal. Les travaux ont
démarré fin février, avant d’être interrompus par le
confinement du 17 mars au 22 avril. Les fondations
ont été terminées mi-juin, alors que la construction
de la charpente avait démarré le 11 mai ».

Parmi les premiers à être relancés quand la menace

épidémique a commencé à s’éloigner, le chantier
 Direction Immobilière

La construction en VEFA, secteur porteur

Avec sa Direction Immobilière, GTOI développe actuellement la Vente en l’Etat Futur
d’Achèvement d’immeubles de logements, achetés par des bailleurs sociaux et
construits par l’agence Bâtiment.
Le modèle économique avait été expérimenté avec peine à financer le projet. Nous constituons alors
succès à partir de 2013 sur la ZAC Moulin-Joli, à La une Société civile de construction-vente qui réalise
Possession. Plusieurs immeubles avaient fait l’objet le projet et le vend ».
de contrats de Vente en l’Etat Futur d’Achèvement,
signés avec la SIDR. Ce marché a pris une nouvelle La Vente en l’Etat Futur d’Achèvement intéresse
dimension en 2019, avec le lancement presque particulièrement les bailleurs sociaux, qui n’ont pas
simultané de quatre opérations par la Direction la capacité de production suffisante pour répondre
Immobilière, l’entité la plus récente de GTOI. à la demande.

« Investir dans la promotion immobilière permet à
GTOI de générer sa propre activité de construction,
souligne son responsable, Alexis Loszach. Deux
formules sont possibles : nous trouvons un terrain,
un acheteur (Bailleur social, investisseur,…) et nous
montons l’opération seuls, ou, plus fréquemment,
nous nous associons à un Co-promoteur qui apporte
le foncier, voire le permis de construire mais qui
« Pour nous, la VEFA présente l’avantage de
supprimer le « risque promoteur » : nous vendons
l’opération en bloc à un bailleur et n’avons pas à
rechercher un acheteur pour chaque logement,
poursuit Alexis Loszach. En revanche, il nous faut
être très compétitifs, les prix de chaque catégorie de
logement social étant encadrés par l’Etat ».

Une approche différente des chantiers

Dans le cadre de ces opérations en VEFA, le secteur Bâtiment de GTOI a pour client la Direction
Immobilière, autre composante de l’entreprise. « Cette particularité implique une approche différente
des chantiers, souligne Mathieu Leboucher, directeur de travaux sur l’opération Anita, à Saint-Denis.
Même si nous n’avons que le lot de gros œuvre, nous devons avoir une vision globale de l’opération
pour que les choix opérés, par exemple sur des options techniques ou des phasages de travaux,
soient à la fois les meilleurs pour le constructeur et pour le promoteur ».
Quatre chantiers en cours
Quatre contrats de Vente en l’Etat Futur d’Achèvement ont été signés en 2019 par la Direction Immobilière. Les chantiers sont en cours.
• Roland-Garros : 58 logements locatifs sociaux, 2 commerces et 62 places de parking pour la SODEGIS au Tampon, route de Trois-
Mares.
• Mondon : 56 logements et 56 places de parking pour la SHLMR dans le centre-ville du Port.
• Concordia : 97 logements et 77 places de parkings pour la SIDR à Sainte-Suzanne.
• Anita : 31 logements, 43 places de parking, commerces et bureaux pour l’IRSAM (institut médico-social) à Bellepierre, Saint-Denis (voir
page suivante).

L’équipe de la Direction
Alexis Loszach Immobilière
Les fondations de la Direction Immobilière avaient été posées,
lors des premières opérations en VEFA, par Nathalie Raulin-
Roland, puis par Steven Apaya. Laurent Guerrier, spécialiste de
la promotion immobilière, a ensuite été recruté par GTOI pour
Isabelle Aguado structurer et développer l’entité. Il a été nommé récemment
à la Direction Immobilière de Colas SA, nouvellement créée.
Alexis Loszach a pris son poste début mai. Autour de lui, la
Vincent Grasser Direction Immobilière compte quatre collaborateurs.

Alexis Bourreau Vincent Grasser est responsable du montage des opérations

tout en œuvrant au développement de l’activité (recherche
de terrains, échanges avec les bailleurs sociaux…). Isabelle
Aguado et Alexis Bourreau sont pour leur part chargés de
l’assistance à maîtrise d’ouvrage : ils suivent la bonne exécution
du chantier pour le compte du promoteur(Direction Immobilière
+ Co-promoteur).

Organigramme promotion immobilière

 Bâtiment

Nord
Anita, opération en VEFA à Bellepierre
La construction de l’immeuble Anita (parkings, bureaux, commerces et logements) a
débuté en octobre dans les rampes de Bellepierre, face au CHU.
Cette opération fait partie des opérations montées La rareté de l’espace, sur le terrain de 1 458 m2
par la Direction Immobilière de GTOI, avec un co- qui accueille l’opération, au bas des rampes de
promoteur dans le cadre d’une Société Civile de Bellepierre (Saint-Denis) face au Centre Hospitalier
Construction-Vente baptisée Shivani. Le bâtiment Universitaire, constitue la principale contrainte du
est acheté par l’ASFA, un institut médico-social. Il se chantier. Fin juin, le gros œuvre du niveau R+1 était
compose de deux niveaux de parking – un enterré, terminé. La livraison finale du lot de GTOI est prévue
un semi-enterré, sur un terrain en pente –, d’un rez- en octobre prochain.
de-chaussée et d’un étage dédiés aux commerces et
aux bureaux et de trois niveaux pour 31 logements,
avec une toiture-terrasse.
L’agence Bâtiment de GTOI réalise le gros œuvre,
pour un montant de 2,6 millions d’euros. Les travaux
ont débuté en octobre 2019, avec pour première
échéance la fin des fondations, proposées à la
défiscalisation, avant le 31 décembre. Objectif tenu.
« Nous avons dû faire évoluer le projet technique de
cette partie, détaille Anne-Lise Gilbert, conductrice
de travaux, en découvrant les fondations des
bâtiments mitoyens. Pour ne pas apporter d’efforts
supplémentaires sur ces dernières, nous avons dû
les éloigner légèrement ».

Les Hommes du chantier :

Directeur de travaux : Mathieu Leboucher
Conducteur de travaux : Clément Desreumaux
Conductrice de travaux : Anne-Lise Gilbert
Chef de chantier : Albin Robert
Chef d’équipe voiles : Ibrahim Carime-Jalime
Chef d’équipe planchers : Dominique Samelor
Chef d’équipe ferraillages : Patrick-Claude Grondin
 Bâtiment

Sud
Nouveau centre commercial sur la Zac Canabady
Un nouveau centre commercial sort de terre sur la Zac Canabady, à Saint-Pierre.
Construit par GTOI, le bâtiment accueillera trois moyennes surfaces sous enseignes
But, Darty et Habitat.
L’urbanisation de la Zac Canabady se poursuit, aux
portes de Saint-Pierre. Sur un peu plus de deux
hectares, la société Distrimo a décidé d’y implanter
un centre commercial dont les trois enseignes
principales seront But, Darty et Habitat. Dans un Les Hommes du chantier
premier temps, le centre TP Sud de GTOI a réalisé
les terrassements généraux, dans le cadre d’un Directeur de travaux : Hugo Paulmier
marché de VRD. La construction a débuté en octobre Conducteur de travaux gros œuvre : David Payet
2019, après l’installation de deux grues. Le chantier Technicien de chantier : Gabriel Gastrin
a mobilisé jusqu’à 60 ouvriers.
Chefs de chantier : Franck Desiles
Le bâtiment, de type industriel, comporte deux Jean-Claude Lauret
niveaux de parkings extérieurs et un dans
l’infrastructure. Les magasins seront aménagés
au niveau R+1 mais leur entrée sera de plain pied,
du fait de la pente.
« Vue la configuration du terrain, nous avons édifié
des voiles en béton armé sur des grandes hauteurs,
explique David PAYET, conducteur de travaux, ainsi
que des planchers à 7 mètres de hauteur. Les
poutres en béton armé ont été préfabriquées sur
place, les prédalles précontraintes et autoportantes
Les chiffres du chantier
ont été livrées sur le chantier. Nous avons également 21 000 m2 d’emprise au sol
dû mettre en œuvre un mode opératoire spécifique 7 500 m3 de béton
pour créer une rampe d’accès circulaire entre les
470 tonnes d’acier
différents niveaux de parking ».
57 000 heures de travail
Le marché de gros œuvre, d’un montant de 5,8
millions d’euros, a été livré fin juin. L’ouverture des
magasins est prévue début 2021.
 Ressources humaines
Preps : pour évaluer et développer
vos compétences.
GTOI s’est dotée d’un outil d’évaluation des compétences professionnelles en ligne,
Preps, qui doit permettre de développer la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences.
A l’origine, il s’agissait d’un logiciel de suivi
scolaire des enfants. Les créateurs de preps.fr
l’ont rapidement étendu au monde de l’entreprise
et de la formation professionnelle, comme outil
d’évaluation des compétences. Il y a quelques
mois, GTOI a décidé de l’utiliser : il est désormais
opérationnel.
Preps.fr se présente sous la forme d’un site
internet classique, qu’un supérieur hiérarchique
– en l’occurrence un conducteur de travaux –
renseigne lors d’un échange avec le collaborateur
évalué et son chef de chantier. A travers les
différentes activités de GTOI, Preps permet
d’évaluer les compétences dans les différents
métiers du bâtiment, du génie civil, des travaux
publics et de la gestion du matériel. Pour l’heure,
seuls ont été ciblés les ouvriers et les Etam de
l’exploitation. A terme, toutes les autres fonctions
de l’entreprise seront intégrées.
Lors de l’échange verbal, le conducteur de travaux
renseigne une fiche correspondant au métier
exercé par le collaborateur, en notant toutes les
tâches que ce dernier est capable de réaliser et
avec quel degré d’expertise, ainsi que celles qu’ils
ne maîtrisent pas. La discussion est possible sur
chaque point. Il en existe entre 25 et 40 selon les
métiers, un entretien « Preps » dure en général
de 30 à 45 minutes.
« Les données collectées par cet outil permettront
de dresser un état des lieux des compétences de
nos collaborateurs, explique Margaux Iribarren,
responsable du développement des Ressources
Humaines. Elles nous permettront de mettre
en place des formations ciblées sur celles
dont la maitrise est insuffisante, mais aussi de
détecter, dans les rangs de GTOI, une compétence
recherchée et de proposer des parcours et actions
individualisés pour chacun (mobilité, tutorat,
évolution,…)
L’objectif est de faire passer l’évaluation Preps à la
même fréquence que les entretiens professionnels
portant sur les souhaits d’évolution des salariés :
tous les deux ans pour les ouvriers, tous les ans
pour les cadres et les Etam. Tous les conducteurs
de travaux ont d’ores et déjà été formés à
l’utilisation de l’outil et ont reçu un identifiant
pour démarrer les évaluations.
 Portrait

Départ à la retraite
Dernière ligne droite pour Patrick Fontaine
Technicien aux services généraux, Patrick Fontaine prend sa retraite le 31 juillet après
45 années de bons et loyaux services dans le monde professionnel et associatif, à
GTOI comme ailleurs.

Les trophées et les médailles qui s’accumulent
dans son bureau trahissent les multiples
passions sportives de Patrick Fontaine : course
de montagne, football, bowling, VTT… Mais aussi
rallye automobile – il fut copilote pendant près de
25 ans – et karting. Patrick n’est pas seulement
un pratiquant assidu. Il fait partie de ces hommes
qui ne comptent pas leur temps pour s’investir
bénévolement dans des associations et des
clubs, Il n’a pas ménagé ses efforts pour animer
le Football-Club GTOI, qu’il a présidé pendant
quinze ans, le club de bowling de l’entreprise
ou l’association de trail Dalons des Cimes.
Patrick à une dizaine de Grand Raid à son actif,
plusieurs Trails de Bourbon et Mascareignes et
d’innombrables autres courses de montagne.
« Je me suis toujours investi pour les autres »,
résume-t-il. Un investissement auquel il ne
renoncera évidemment pas à compter du 31
juillet, date de son départ à la retraite. L’altruisme
qui fait aussi partie de son métier, depuis qu’il
a intégré les services généraux de GTOI, après
quelques années comme responsable du magasin
du service Achats. « Ma fonction est très vaste,
explique Patrick. Je suis un peu un homme à
tout faire, que l’on appelle pour tout problème
avec une voiture, un téléphone, une poignée de
porte… Je vois ce que je peux faire ou je demande
à un prestataire d’intervenir. Les collègues savent
qu’ils peuvent compter sur moi. Je fais un boulot
qui me plaît avec toujours l’envie de bien faire ».
Les services généraux ont notamment la charge
de gérer le parc des voitures particulières – 160
véhicules –, quelques 600 lignes téléphoniques
et les terminaux correspondant, les états des
lieux de logements, l’entretien des bureaux, des
climatiseurs, des extincteurs, des fontaines à
eau…
Patrick Fontaine, qui vient de fêter ses 65 ans,
est entré à GTOI en 1990. Il avait déjà une belle
expérience professionnelle. Après un BP de
comptabilité décroché au lycée du Butor, à Saint-
Denis, il a exercé pendant quatre ans au service
comptable de Macoré (ciment) avant de devenir
responsable, durant 12 années, du magasin de
Coroi (importation) au Port.
 Achats

Equipements sanitaires :
la logistique a suivi
Dès les premières semaines du confinement, le service Achats a recherché des sources
d’approvisionnement pour trouver rapidement gel hydro-alcoolique, masques et autres
équipements de protection sanitaire qui ont permis la reprise de l’activité.

Le service Achats de GTOI a dû se focaliser, dès
le début du mois d’avril, sur l’approvisionnement
en solutions hydro-alcooliques virucides et en
masques de protection faciale, indispensables au
redémarrage de l’activité. « Ce fut un travail d’équipe,
avec tous les acheteurs, explique Yannick Larrue,
responsable de la logistique import. Nous avons
sourcé les produits, étudié les prix, avec l’appui
du groupe Colas (qui avait mis en place une plate-
forme pour alimenter ses filiales) et de Bouygues
Construction. Il a également fallu composer avec
la rareté de l’offre de transport aérien dans un
contexte mondial extrêmement tendu, alors que
le BTP n’était pas prioritaire. Nous avons pu trouver
localement les solutions hydro-alcooliques, (le
groupe Isautier avait démarré la fabrication, suivi de
près par Chatel,). Colas nous a dépanné en envoyant
une petite dotation de masques pour la reprise de
l’activité, fin avril
pu faire rentrer un conteneur d’un million d’unités,
en veillant aux certificats de conformité, exigés par
les Douanes, et au sérieux des fournisseurs alors
que des opérateurs douteux s’étaient positionnés
sur ce marché ».
GTOI s’est aussi chargée de se procurer le matériel
sanitaire dont avait besoin SCPR et Colas à Mayotte
et les expédier par avion dans le cadre du pont
aérien géré par l’Etat. Le conteneur est d’ailleurs
une opération conjointe GTOI, SCPR et COLAS
Mayotte Moins de deux mois après la reprise des
chantiers, la situation était revenue à la normale.
Les masques chirurgicaux font désormais partie de
l’Equipement de Protection Individuel. L’entreprise
en consomme 80 000 par mois.

Nous avons ensuite reçu plusieurs contingents de

ces mêmes masques, en cherchant à chaque fois
une solution pour leur transport: B787 affrété par le
fournisseur depuis Guangzhou; approvisionnement
depuis Shanghai via Paris, utilisation du hub mis en
place par la Logistique COLAS… Puis nous avons

Le travail à distance
GTOI a pu continuer à fonctionner, à partir du 17 mars, grâce au travail à distance
effectué par de nombreux collaborateurs, à commencer par ceux des services
administratifs et financiers.
Dès lors que les chantiers étaient arrêtés par l’ordre
national de confinement, la direction administrative
et financière de GTOI s’est spontanément organisée
pour assurer la continuité de l’activité : il fallait payer
les salaires et les fournisseurs, continuer à tenir la
comptabilité, tout en respectant les exigences en
matière de sécurité informatique et en particulier
de sécurisation des paiements.
« Nous avons identifié les collaborateurs qui
devaient être maintenus en activité, à domicile
en travail à distance, relate Sébastien Roméro,
directeur administratif et financier. Des signatures
électroniques ont été mises en place pour procéder
au paiement à distance. Sans aucune préparation, la
majorité de nos tâches ont pu être assurées de cette
manière : chacun a fait preuve d’une forte capacité
à s’adapter à cette méthode ».
Emilie Pausé, cheffe du service comptable, fait partie
de la petite équipe restée ainsi sur le pont pendant
deux mois. « Le 17 mars, je suis partie du bureau
avec mon PC portable, mon écran et quelques
Vie de l’entreprise
dossiers papier essentiel, dit-elle. Nous restions
en contact au téléphone ou en visioconférence,
une réunion hebdomadaire permettait de
décider de l’organisation de la semaine suivante.
L’investissement a été intense : à domicile, il n’est
pas toujours simple de concilier vie professionnelle
et vie personnelle ! Des collaborateurs ont été
rappelés ponctuellement, pour les clôtures
mensuelles de compte et toutes les obligations de
l’entreprises ont pu être respectées. La clé du bon
fonctionnement du travail à distance, c’est avant tout
la confiance mutuelle ».
Les facteurs des Services Généraux
Les deux premiers jours du confinement, La Poste ayant
interrompu son service, les Services Généraux de GTOI se
sont convertis en facteurs pour déposer dans les boîtes aux
lettres des fournisseurs les chèques qui avaient été signés
en urgence par la comptabilité, dans le souci de ne pas
pénaliser davantage les partenaires de l’entreprise.
 Vie de l’entreprise
Une reprise en toute sécurité sanitaire
La reprise de l’activité de GTOI, à partir de la fin avril, s’est faite dans un cadre
particulièrement sécurisé, après la formation de référents Covid-19 et divers
aménagements sur les lieux de travail.
Dès le début de la crise sanitaire en France, le
secteur du BTP a signalé aux pouvoirs publics que
le respect de la distanciation sociale est impossible
sur les chantiers. D’autre part, certains types de
masques dont le port est obligatoire en présence
de poussières ou de ciment risquaient de manquer.
Faute de pouvoir travailler en sécurité, l’activité a
été arrêtée.
En concertation avec les pouvoirs publics, le Groupe
Colas a lancé l’élaboration de guides de bonnes
pratiques sanitaires adaptées à chaque situation.
Disponibles mi-avril, ils ont été présentés au Comité
Social et Economique de GTOI qui les a approuvés.
« La première étape, pour préparer la reprise, a
consisté à former des référents Covid-19, explique
Marie Jason, responsable QHSE. Dans la semaine
du 27 avril, chefs de centre, chefs de chantier et
chefs d’équipe ont pris connaissance des mesures
décidées par le Groupe, certaines allant plus loin
que les prescriptions nationales. L’accent a été mis
sur la compréhension de la propagation du virus et
la responsabilisation personnelle ».
Pour organiser le retour à l’activité, les référents
Covid-19 se sont rendus au domicile de chaque
salarié pour déposer des lots de masques et les
attestations de l’employeur permettant de déroger
au confinement. Chacun a également reçu les
informations sur les symptômes de la maladie mais
aussi sur les affections de longue durée interdisant
une reprise du travail.
Les chefs de centre ont ensuite établi des calendriers
de reprises de leurs activités respectives, en
relation avec les clients. Tous les lieux de travail
et les espaces de vie ont été réaménagés dans le
respect des gestes-barrières, des distributeurs
de gel hydro-alcooliques ont été disposés en de
nombreux endroits, tout comme les poubelles
« spéciales Covid-19 ».
Les chantiers ont repris progressivement à partir de
la fin avril. A compter du 8 juin, le travail à distance a
été laissé à la libre appréciation des collaborateurs,
pour les fonctions non opérationnelles. Fin juin, la
plupart des mesures sanitaires appliquées pour la
reprise étaient encore en vigueur.
 Vie de l’entreprise

J@de, lancement réussi

GTOI dispose d’un nouveau noyau pour son système informatique : J@de, déployé avec succès en début
d’année 2020 grâce à une forte implication des équipes.
La phase de déploiement de J@de s’est achevée le 26 juin
dernier au cours d’une réunion de clôture du Comité de pilotage
du projet où GTOI a été cité parmi les filiales du Groupe Colas
ayant réussi son déploiement. « La première clôture des
comptes mensuels, en janvier, a fait apparaître des anomalies
qui ont été corrigées en partie en février grâce au dispositif
d’accompagnement mis en place, relate Sébastien Roméro,
directeur administratif et financier. L’importante phase de
préparation et de formation, l’investissement de l’équipe projet
et l’implication des équipes administratives mais également des
opérationnels, nous ont permis de présenter des comptes dès
l’arrêté à fin février. Nous sommes maintenant entrés dans une
nouvelle phase qui consiste à changer certains de nos processus
et nous n’avons pas activé toutes les options de J@de pour
laisser à chacun le temps de l’adaptation mais l’outil deviendra
progressivement plus structurant au cours des mois à venir. »
A terme, J@de doit nous permettre d’être davantage efficace en fournisseurs. J@de constitue aussi une base de données
raison notamment de l’automatisation de certaines tâches, nous importante que nous devons pouvoir exploiter au travers de
avons déjà déployé le calcul automatique du chiffre d’affaires nouveaux outils de pilotage. L’investissement est conséquent
mais il nous reste une marge de progression importante avec pour GTOI et nous devons pouvoir en bénéficier pleinement.
par exemple le rapprochement automatique des factures

Un outil informatique structurant

J@de est une composante du projet Copernic, plus global, mis en œuvre pour harmoniser les
procédures à l’échelle du groupe Colas. Ce dernier a connu une forte croissance à l’international
ces deux dernières décennies, notamment en absorbant des entreprises dans de nombreux
pays, avec des modes de fonctionnement très disparates. « Un des moyens de structurer un
groupe consiste à le doter d’un outil informatique structurant, qui oblige à appliquer certaines
procédures et interdit d’en utiliser d’autres », commente Sébastien Roméro.
 Matériel
Grue et pelle XXL pour travaux maritimes
GTOI a mobilisé deux des plus gros engins de
son parc pour deux chantiers nécessitant des
travaux maritimes. Sur celui du renforcement
de la digue de protection du port de la Pointe-
des-Galets (voir page 10), la pelle Liebherr 964
à chenilles a été configurée en format « bras
long », en fixant un balancier de 9 m à sa flèche
de 10m. Sa portée lui a permis de poser les
blocs de béton de 10 m3 formant la carapace
de la digue.
La pelle 964 en version «bras court»
Sur le port de Sainte-Marie, en cours
d’agrandissement (voir pages 16 et 17), la
grue à treillis Liebherr HS 85-50 est utilisée
pour soulever et déplacer des blocs cubiques
rainurés de 25 tonnes entre leur zone de
stockage et le lieu de pose. Cet engin à chenilles
a déjà été utilisé sur deux chantiers d’envergure,
ceux de la réfection des protections sur une
rive de la rivière des Galets et des digues de la
Nouvelle Route du Littoral.