DS no 1 - Corrigé

√ √
Exercice 1 : a) Soit x ∈ R. On √ suppose que 10x − 1 − 4x + 5 = 2.
√ − 1 = 4 + 4 4x + 5 + (4x + 5),
Donc 10x
puis 4 √4x + 5 = 6x − 10,
donc 2 4x + 5 = 3x − 5.
Enfin 4(4x + 5) = 9x2 − 30x + 25 puis 9x2 − 46x + 5 = 0.
Le discriminant est ∆ = 462 − 4 × 45 = 442 .
Donc les racines sont (46 + 44)/18 = √ − 44)/18 = 1/9.
√ 5 et (46
Puis en synthèse,p p x = 5, 49 − 25 = 2
on a pour
et pour x = 1/9, 1/9 − 49/9 = −6/3 = −2.
Donc 5 est l’unique solution.
b) Soit x ∈ R.
On a : x6 − 3x4 + 3x2 − 1 = 27 ⇔ (x2 − 1)3 = 33 ⇔ x2 − 1 = 3 ⇔ x2 = 4.
Ainsi les solutions sont 2 et −2.
c) Soit x ∈ [5/2, +∞[. √
Si x < 4 alors x − 4 < √ 0 ≤ 2x − 5 est toujours vraie.
Si x ≥ 4 alors x − 4 < 2x − 5 ⇔ x2 − 8x + 16 < 2x − 5 ⇔ x2 − 10x + 21 < 0.
Les racines du polynôme sont 3 et 7. Donc l’expression est strictement négative
dans ]3, 7[.
L’ensemble des solutions est alors [5/2, 7[.
d) Soit x ∈ R − {9}.
2 −x+1 2 2 +x+1)(x−5)
On calcul xx2 +x+1 − x−5
x−9
= (x −x+1)(x−9)−(x
(x2 +x+1)(x−9)
2 2
= (x −x+1)(x−9)−(x +x+1)(x−5) 2 −2(x−2)(3x−1)
(x2 +x+1)(x−9)
= (x−6x +14x−4
2 +x+1)(x−9) = (x2 +x+1)(x−9) .

Cette expression est strictement positive sur ] − ∞, 1/3[∪]2, 9[.

Exercice 2 : a) L’assertion ∀a ∈ Z, ∃b ∈ Z, ∀c ∈ Z, a + b = c est fausse.
En effet sa négation est ∃a ∈ Z, ∀b ∈ Z, ∃c ∈ Z, a + b 6= c est vérifiée.
On pose a = 0 ∈ Z. Soit b ∈ Z. On pose c = b + 1 alors a + b = b 6= c.
b) L’assertion ∀a ∈ Z, ∀c ∈ Z, ∃b ∈ Z, a + b = c est vraie.
Soit a ∈ Z. Soit c ∈ Z. On pose b = c − a. On a a + b = a + (c − a) = c.
c) L’assertion ∀x ∈ R, x2 − 3x + 2 ≥ 0 ⇒ x ≥ 2. est fausse.
Sa négation ∃x ∈ R, x2 − 3x + 2 ≥ 0 et x < 2 est vérifiée par x = 0.
d) L’assertion ∀n ∈ N, (∃k1 ∈ N, n = 3k1 ) ⇒ (∃k2 ∈ N, n = 6k2 ). est fausse. Sa
négation ∃n ∈ N, (∃k1 ∈ N, n = 3k1 ) et (∀k2 ∈ N, n 6= 6k2 ) est vérifiée par
n = 3. On pose k1 = 1, on a n = 3k1 . Soit k2 ∈ N. On a 6k2 est pair et n = 3
est impair donc n 6= 6k2 .
e) L’assertion ∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n ≥ N, −ε < sin(n)n3
< ε est vraie. Soit ε > 0. On
−1/3
pose N = E(ε  ) + 1 ∈ N. Soit n ≥ N .
 sin(n) 
On a  n3  ≤ n ≤ N −3 < ε.
−3

Donc −ε < sin(n)

n3
< ε.
f) L’assertion ∀a ∈ Z, ∀c ∈ Z, (a < c ⇒ ∃b ∈ Z, a < b < c) est fausse. Sa négation
∃a ∈ Z, ∃c ∈ Z, a < c et ∀b ∈ Z, (a ≥ b ou b ≥ c) est vérifiée par a = 0 et

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 c = 1. En effet, on a a < c. Soit b ∈ Z. Si b ≤ 0 alors a ≥ b. Si b > 0 alors
b ≥ 1 = c car b est un entier.
Problème I : 1) a) On a ∆ = A2 − 4(−B) = A2 + 4B = 0.
Donc B = −A2 /4 = −(A/2)2 .
b) On démontre par récurrence double sur n ∈ N que un = n(A/2)n−1 .
Initialisation : Pour n = 0, u0 = 0 et pour n = 1, u1 = 1 = (A/2)0 .
Hérédité : Soit n ∈ N tel que un = n(A/2)n−1 et un+1 = (n + 1)(A/2)n .
On calcul un+2 = Aun+1 + Bun = A(n + 1)(A/2)n − (A/2)2 n(A/2)n−1 =
(A/2)n+1 (2(n + 1) − n) = (n + 2)(A/2)n+1 .
Conclusion : ∀n ∈ N, un = n(A/2)n−1 .
2) a) Les racines√
du polynôme sont
√
:
A+ A2 +4B A− A2 +4B
α1 = 2
et α2 = 2
.
n n
√
b) On démontre par récurrence double sur n ∈ N √ que un = (α1 − α2 )/ ∆.
Initialisation : Pour n = 0, u0 = 0 = (1 − 1)/ ∆
et pour n = 1, u1 = 1 = α1√−α 2
.
∆
n n
√
Hérédité : Soit n ∈ N tel que
√ u n = (α 1 − α 2 )/ ∆
n+1 n+1
et un+1 = (α1 − α2 )/ ∆. √ √
On calcul un+2 = Aun+1 + Bun = A(α1n+1 −α2n+1 )/ ∆ +B(α1n − α2n )/ ∆
= √1∆ [α1n (Aα1 + B) − α2n (Aα2 + B)] = √1∆ α1n+2 − α2n+2 .
En effet, P (αk ) = αk2 − Aαk − B = 0 donc αk2 = Aαk + B pour k = 1 ou
k = 2. √
Conclusion : ∀n ∈ N, un = (α1n − α2n )/ ∆.
√ √
c) Les racines de P (X) = X 2 − X − 1 sont α1 = 1+2
5
et α2 = 1−2 5 avec
√ h √ n √ ni
∆ = 5. Donc on trouve pour tout n ∈ N, Fn = 55 1+2 5 − 1−2 5 .
3) a) On a P (X) = X 2 − 2X + √2 = (X − 1)2 + 1√ = (X − 1 − i)(X − 1 + i).
iπ/4
Les racines sont 1 + i = 2e et 1 − i = 2eiπ/4 .
b) On démontre par récurrence double sur n ∈ N que un = 2n/2 sin(nπ/4).√
√
Initialisation : Pour n = 0, u0 = 0 = sin(0) et pour n = 1, u1 = 1 = 2 22 .
Hérédité : Soit n ∈ N tel que un = 2n/2 sin(nπ/4)
et un+1 = 2(n+1)/2 sin((n + 1)π/4).
Notons θ = (n + 2)π/4 pour simplifier la lecture des calculs.
On a : un+2√= 2un+1 − 2un = 2(n+3)/2 sin((n
+ 1)π/4) − 2
(n+2)/2
sin(nπ/4)
(n+2)/2
=2 2 sin(θ − π/4) − sin(θ − π/2)
= 2(n+2)/2 (sin θ − cos θ − 0 + cos θ) = 2(n+2)/2 sin θ.
Conclusion : ∀n ∈ N, un = 2n/2 sin(nπ/4).

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