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Au cours de ces dernières années, nous avons publié sur la revue« l'Abeille
de France>> une série d'articles de M. GROLLIER intitulés: « L'Apiculture
d'Amateur>>.
Amateur! Ce mot peut présenter une certaine ar'1.biguité, car il est parfois
utilisé pour qualifier un travailleur peu sérieux ; il s'agit ici de son sens propre,
qui est celui d'avoir du goût pour quelque chose et, en l'espèce, pour
l'Apiculture.
Contrairement au professionnel qui doit vivre de son métier et q':li, en
conséquence, ne dispose que de peu de temps libre, l'amateur lui,"peut
consacrer de longues heures à la vie de ses abeilles.
Ses observations sont précieuses et je pense que l'on peut avancer que ce
sont des apiculteurs amateurs qui ont jeté les bases de l'apiculture moderne.
Depuis le relai a été pris p;;tr la recherche scientifique.
Les lecteurs de «l'Abeille de France>> ont été vivement intéressés par les.
écrits de M. Grollier et nombreux sont ceux qui nous ont demandé des
[ CAURETTE] numéros malheureusement épuisés.
Le S. N .A. a donc jugé utile de les réunir en un volume que chacun pourrait
conserver et consulter à loisir.
Apicologue de père en fils
Nous avons tenu à ne reprendre que l'essentiel afin d'éditer un livre d'un
prix abordable pour tous.
Votre partenaire en apiculture
La précision des termes employés, les croquis très soignés doivent
permettre à tous une application facile des méthodes préconisées.
(cAURETTEI
Paris L'apiculture française connaît un nouvel essort, les nouveaux apiculteurs
viennent de toutes les classes sociales, l'abeille en tant. qu'insecte social
passionne les jeunes et les plus âgés. Les jours de loisir sont maintenant
nombreux, permettant à presque tous de s'occuper d'un rucher.
Equipement complet pour le rucher
L'apiculture se pratique en pleine nature, le plus souvent loin du bruit et de
Magasina: 139, Rue L• Fayette- F 75010 PARIS (Pr•s del• gare du Nord) Hl: (1) 87833.59 la pollution. Quoi de plus séduisant?
Ett CAURETTE !:IPIUI ë!O.OOO.OO F- S1r1n :3024S4457·00010 • Codt APE 6422 • Chllllqun Potttu~ Lt Sauret 34 765 JO c
© Copyrigt 1979 3
AVANT-PROPOS Préface de la 2e édition
(Ire édition)
Lorsque nous avons rédigé cet ouvrage nous nous sommes donné deux Le simple fait qu'un ouvrage d'apiculture soit si rapidement épuisé mon-
objectifs: tre bien l'intérêt que lui a porté l'ensemble des apiculteurs. Cette réédition
1° Fournir à l'amateur habile et au menuisier une documentation leur répond donc à une double nécessité : satisfaire les demandes toujours aussi
permettant, grâce à des gabarits, de fabriquer des ruches modernes avec une nombreuses et surtout continuer de proposer aux néophytes un manuel
grande précision, condition impérative pour réaliser les opérations apicales simple, concis et précis.
rapidement et agréablement. Cette documentation comprend des plans côtés Lorsque j'ai débuté j'avais pris modèle sur une vieille ruche récupérée au
de tous les éléments de la ruche, ainsi que les principaux montages permettant fond d'une grange. En visitant les apiculteurs du voisinage je me suis vite
de les assembler. Les éléments de ces ruches étant tous superposables. aperçu que les dimensions variaient presque d'un rucher à l'autre pour un
même modèle ... Vingt ans après,j'aurail à ma disposition un guide précis ...
2° Décrire les modes de conduite simples et modernes de deux types de .Je remercie notre infatigable collaborateur, M. Grollier, pour les pages qui
ruches divisibles: (à type de cadre unique).
suivent.
Nous avons admis comme principe que l'apiculture moderne n'est
concevable qu'avec l'emploi d'un seul type de cadre et qu'a plus ou moins TROYES en Champagne (AUBE), janvier 1979
longue échéance toutes les ruches du monde seront du type divisible: YVES VEDRENNE,
Toutes les opérations apicales que nous décrirons, des plus simples aux Président du S .N.A.
plus compliquées, sont à la portée de l'amateur débutant un peu expérimenté.
Nous avons multiplié les gravures et simplifié les textes pour faciliter la
compréhension de ces travaux à l'amateur livré à lui-même.
Nous avons étudié la réalisation de la ruche divisible Dadant avec des
hausses analogues à celles de la ruche Dadant-Blatt (la plus utilisée en
France) mais disposant de JO cadres de 42 X 13,5 cm dans œuvre.
Cette ruche permet de «jongler)) littéralement avec les casiers et les cadres Avant-propos de la deuxième édition ·
pour réaliser facilement les opérations apicales les plus compliquées. La
hausse de cette ruche, pleine de miel, est assez légère pour être manipulée par
un amateur jeune ou âgé. Nous sommes heureux que la première édition de cet ouvrage ait été
Son utilisation constitue une bonne préparation à l'exploitation de la ruche rapidement épuisée grâce à l'excellent accueil réservé par nos amis lecteurs.
divisible Langstroth (la plus utilisée dans le monde). La divisible Dadant .est Ceci constitue pour nous la plus belle récompense.
toute désignée pour les cours d'apiculture. Elle permet de rémédier facilement Nous remercions également nos correspondants qui nous écrivent de
aux erreurs inévitables du débutant qui fait ses premières armes. toute la France et de l'Afrique du Nord.
Nous pensons que, pour un amateur, l'apiculture moderne comporte ~0%
de transpiration pour 80% de réflexion et qu'il est toujours intéressant Nos ruches ont été étudiées pendant la dernière guerre et exploitées
d'établir, au moment de la mise en hivernage un plan de travail pour l'année depuis cette époque.
suivante. Dans la littérature apicale nous pensons avoir pour la ·première fois :
Nous n'avons pas cherché à réaliser un cours d'apiculture et nous ne
pouvons qu'encourager nos lecteurs à lire et relire les excellents ouvrages qui - proposé des plans de ruches vus en perspective avec des tolérances de
traitent de ces questions et parfaire leurs connaissances sur une activité fabrication imposées par des gabarits.
passionnante. - présenté dans l'Abeille de France d'Avril 1974 des Dadant-Blatt et des
. Beauoo_up d'amateurs ne peuvent travailler que le samedi et parfois le Langstroth (cadres 42 x 20) superposables .
dtmanche.à un rucher souvent éloigné de leur domicile. Nous en avons tenu - proposé un ouvrage apicale comportant 74 Figures pour 23 pages de
compte dans l'étude des différentes opérations. texte.
Nous espérons que nos modestes travaux permettront à nos lecteurs de Nous souhaitons le même succès à cette nouvelle édition et à nos amis
réaliser une conduite rationnelle de leur rucher, leur assurant avec peu de lecteurs de grandes joies dans l'élevage de leurs petites abeÙles.
main-d'œuvre une. productivité raisonnable tout en passant d'agréables
moments près de leurs abeilles. G. GROLLIER.
4 5
CHAPITRE 1
Avant-propos de la troisième édition
Il est agréable, pour un auteur, de présenter la troisième édition de son
ouvrage dont la vente a été régulière et qui lui a valu de nombreux encoura-
gements et conseils de ses lecteurs: , . ,. ,
Choix et étude d'une ruche
Pour la première fois, dans la litterature agncole, on a donne a 1 amateur
et à l'industrielles moyens de fabriquer économiquement et avec précision
des ruches classiques parfaitement étudiées. . . , . . Type: Divisible Langstroth - Dadant - divisible Dadant.
Tous les apiculteurs français ont, dans leur cœur, un petit _gerue qu! Lorsque l'américain Langstroth, ce génie visionnaire, remarqua en 1851
sommeille. La ruche divisible Dadant Grollier leur permettra d'mventer a qu'en laissant tout autour du cadre un passage convenable aux abeilles elles·
l'infini de nouvelles opérations apicales qui amélioreront la productivité. n'avaient plus tendance à propoliser ou construire des portions de batisses
·Une ruche ne s'improvise pas. Sa fabrication est, à la fois, une science et dans ces passages et que le cadre pouvait être placé, déplacé ou enlevé de la
un art .qui n'admet aucune approximation. Elle doit être de revente facile, ruche très facilement il avait découvert le cadre mobile qui a permis à
même après un long service et pour cela comporter les caractéristiques l'apiculture d'accéder au stade industriel.
suivantes : .
- type classique facilement superposable aux modèles Dadant et b.an_gstroth On ne peut qu'être confondu d'admiration en remarquant que les
du commerce, avec des dimensions strictement respectées et facilement dimensions de ruche qu'il avait proposé à cette époque sont, à quelques
controlables par l'acheteur ou le vendeur éventuel . .. , petites variantes près, adoptées progressivement dans le monde entier.
- le matériau préconisé est le sapin parfaitement sec, de lom le plus ut1hse
dans le monde et en particulier dans les grandes exploitations Bertrand, apiculteur suisse de grand talent, à créé la ruche Dadant-Blatt.
- type de ruche permettant le développement des technologies modernes et Elle comporte comme toutes les ruches de l'époque, un grand cadre pour le
nid à couvain et un petit cadre de hausse.
pour cela être du type divisible avec modèle de cadre ~niq~e . . , .
- la suspension des cadres doit permettre une grande:mamablhte. C~lle q~1 Les cadres hauts : Layens de 37 cm et Voirnot 33 cm qui convenaient bien
est proposée a été étudiée par mon ami Fellot, apicu~teur très expénmente. aux abeilles connurent un grand succès.
Elle a reçu l'approbation à peu près unanime de nos lecteurs .
- la largeur des corps et des hausses doit être légèrement augmentée pc:mr Les cadres bas : Dadant-Blatt 27 cm, Langstroth-Root 20 cm et le cadre de
permettre, dans une exploitation moderne très méc~n~sée, la_ p~é~en~10~ divisible Dada nt 13,5 cm conviennent bien aux apiculteurs et les abeilles s'en
automatique et simultanée des 10 cadres, rendant .ams1 sans mteret l uti- accomodent également très bien. Ce sont ces trois derniers modèles de ruches
lisation des hausses à 8 ou 9 cadres, non standards. que nous allons étudier.
La ruche industrielle internationale est la divisible Langstroth. Dans l'étude d'une ruche les seuls problèmes délicats se rencontrent dans le
La ruche divisible à hausses Dadant Grollier est idéale pour l'amateur. dimensionnement des corps, des hausses et des cadres.
Les industriels commencent également à s'intéresser à ce modèle.
Cette nouvelle édition comporte trois nouveaux chapitres .: Nous avons adopté une épaisseur de bois de 24 mm pour la majorité des
- la «préfabrication» qui permet une importante économie de main- éléments ceci pour des raisons d'économie afin d'utiliser au mieux les déchets.
d'œuvre», On remarque sur les épures des figures 1et 2 que l'épaisseur des parois de la
le remarquable plateau couvre-cadres nourrisseur perfectionné et exploité
ruche et la largeur des cadres est de 24 mm. L'épaisseur de 18 mm pour les
à grande échelle par Monsieur René Gare!,
traverses supérieures des cadres et de 8 mm pour les autres côtés sont des
- le cérificateur solaire qui est très demandé. valeurs classiques dictées par l'expérience.
Un de nos amis, alors professeur de Français, a obtenu avec ses cent
premières ruches divisibles Dadant Grollier une production record de sept Il reste, toutefois, trois problèmes importants:
tonnes de miel, de luzerne. Cet expiai! s'explique par :
-une miellée d'une importance exceptionnelle, 1° Le mode de suspension des cadres.
- un apiculteur de grande valeur avec toutes ses ruches en pleine production
-l'utilisation d'un type de ruche rationnel. Tous les cadres à écartement automatique sont plus ou moins propolisa-
Nous recommandons à nos lecteurs débutants, la lecture de l'excellent bles ainsi d'ailleurs que le cadre Dadant normalisé et le cadre américain
ouvrage de M. J. Sabot «Traité d'apiculture moderne et simplifié» et nous Hofmann.
leur souhaitons une parfaite réussite en apiculture, heureux si nous avons
pu, modestement, concourir à leur succès. Nous avons préféré la suspension à' pointes, très peu propolisable,
6 G. GROLLIER 7
permettant aux amateurs de réaliser facilement des cadres ~·une grande
rigidité surtout si on prend soins de coller et clouer la traverse SJ.lpérieure sur EPURE DE RUCHES
les petits côtés. Grâce au jeu important des cadres eritre les crampillons
LA NGS"." ROTH_235
d'écartement leur mise en place est très facile. Comme le cadre « tourne>>
autour des pointes de suspension il se place automatiquement, par gravité, C. DADANT--iii
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dans la position verticale.
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cadre inférieur, ceci en vue de compenser le petit retrait toujours possible des ·;;;
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planchettes constituant les côtés du corps ou de la hausse. u
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Le savant apiculteur américain d'origine française Charles Dadant avait 0
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prévu avec sagesse une distance entre axés des cadres de 38 mm ( 1 pouce 112).
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Cette distance convient bien aux ruches divisibles dont les rayons reçoivent
du couvain ou des provisions. La surépaisseur des alvéoles permet une LANGSTROTH.,U,!
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désoperculation facile des rayons. 1
B DADA NT--~
H-DADANT-,!il i
Quelle ruche choisir ? 1
LAN GS TROTH-l2.2, 1
Nous allons donner les premiers éléments concernant la fabrication d'une
ruche pastorale Dadant-Blatt (Fig. 4) pour les apiculteurs habitués à ce
OAOANT--,U.2 1
modèle. Nous pensons que parallèlement à ce type de ruche il est bon de H-DA DANT -.).U
i
s'intéresser à l'emploi des ruches divisibles Dadant (Fig. 5) et après avoir 1
acquis une certaine expérience arriver à la ruche Langstroth (Fig. 3).
Fig. 1
8 9
LANGSTROTH « PASTORALE >>
EPURE DE RUCHES
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CADRES
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ENTRÉE
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Fig. 2 Fig. 3
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DADANT « DIVISIBLE »
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ENTREE
DE VOL
DE VOL
PLATEAU
PLATE AU DE VOL
Fig. 4 C- • Fig. 5
12
13
fer de toupie de la (Fig. 20). On peut également utiliser une petite défonceuse
CHAPITRE 2 à main (Fig. 21) (a).
Après séchage des planchettes on les dispose sur une planche de bois dur
dressée suivant la disposition de la (Fig. 22). Les feuillures porte-cadres
Plans des corps, hausses et cadres de ruches doivent reposer sur la planche.
Dadant et LangstrQth. Gabarits de contrôle On vérifie l'équerrage et on amène les planchettes à la. hauteur définitive.
Avec le gabarit en tôle (Fig. 23) on trace au erayon, dans la feuillure, les
encoches d'appui des clous de suspension.
l o Corps de ruche Dada nt 10 cadres. Avec le gabarit de crampillons (Fig. 24) on trace leur emplacement. A va nt
d'utiliser les crampillons on réduit leur largeur à 9 mm suivant la (Fig. 25).
Le corps est constitué par deux petits côtés (Fig. 6) et de deux grands côtés Les planchettes sont assemblées à mi-bois et clouées suivant la (Fig. 26).
(Fig. 7) qui, une fois assemblés, constituent l'ensemble de la (Fig. 8). Pour clouer les planchettes on commence par les assembler grâce au cadre
Le cadre monté est représenté par la (Fig. 9). d'assemblage de la (Fig. 27).
Le casier repose (côté encoches porte-cadres) sur une planche de bois dur
bien dressée et tandis qu'on serre progressivement les écrous à oreilles on
2° Hausse Dadant JO cadres. donne de petits coups de maillet sur les planchettes pour les faire porter·
cor:ectement sur le plateau. Après avoir bloqué les écrous à oreille on place le
On remarque sur la (Fig. l 0) le petit côté de la hausse, sur la (Fig. 11) le cas~er _
s ur le support de clouage (Fig. 28). On peut réaliser ce support en sapin,
grand côté . et sur la (Fig. 12) l'ensemble monté . Le cadre de hausse est ma1s 11 est sage de dresser convenablement les parties des traverses sur
représenté (Fig. 13). lesquelles reposera le casier.
Gabarits. Les gabarits de corps, de hausse et de cadre sont repérés par des
chiffres et représentés sur la (Fig, 14). 2° Cadres.
VI
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Fig. 7
Fig. 6
17
16
DADANT (CORPS)
HAUSSE DADANT (PETIT COTe)
Fig. 8
Fig. 10
C. _ ~ d~ lt2o • 8 • 2~
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Fig. 9 Fig. 11
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Fig. 15
Fig. 16 Fig. 18
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RUCHE LANGSTROTH • GABARITS
CORPS ET CADRE DEFONCEUSE
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CONTROLE DES PLANCHETTES
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Fig. 20
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GABARIT (ENCOCHES PORTE-CADRES) GABARIT (POSE DES CRAMPILLONS)
Fig. 24
CRAMPILLON
CLOUAGE
Fig. 23
a b c
Fig. 25 Fig. 26
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ASSEMBLAGE (CORPS ET HAUSSES)
SUPPORT DE CLOUAGE
Fig. 27
Fig. 28
28
29
HAUSSE DADANT
MONTAGE DE PERÇAGE
MONT AGE DE PERÇAGE
CORPS DADANT
COTE DE CADRE (petit côté de cadre)
Fig. 29
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CORPS LANGSTROTH
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MONTAGE
SUR
PERCEUSE
Fig. 32 Fig. 33
32
33
CHAPITRE 3
CD
Ces éléments sont utilisables avec les trois modèles de ruches dont nous
avons donné la description.
Toit. Le toit (Fig. 36) est composé d'un panneau Isorel dur de 490 X 550
X4 mm sur lequel sont clouées les planchettes de 12 mm d'épaisseur ayant
1 respectivement 550 X 70 et 466 X 70 mm. Il est recouvert par une feuille
d'aluminium de 0,4 mm d'épaisseur ayant pour dimensions 550 X 610 mm.
Pour !emettre en place convenablement on serre la couverture aluminium sur
le panneau Isorel par deux serre-joints (avec interposition de planchettes) La
\ feuille d'aluminium doit déborder de 30 mm. Après avoir donné un coup de
cisaille de 28 mm(a) dans les angles, on rabat (au maillet) deux côtés opposés.
Fig. 34 On cloue . la bordure aluminium sur les planchettes avec des pointes
<< tapissier». On enlève alors les serre-joints, on rabat les quatre« becquets»
(b) et on opère de même pour les deux autres bordures. Souvent les pointes
«tapissier>> dépassent des planchettes et on doit les river, à l'intérieur. (au
marteau) en faisant reposer les têtes sur une masse de fer. On termine en
passant trois couches de peinture à l'huile sur les côtés du toit, y compris les
bordures aluminium et les têtes de pointes. Le toit déborde largement des
CALE DE REGLAGE POUR POINTES 55 x 3 TH ruches pour permettre de loger le calorifugeage. Lorsque le toit est mis en
place on le protège des grands vents en posant une grosse pierre à chaque
angle.
Coussin. Il est réalisé suivant la (Fig. 39) en toile de sac rempli de balle
Fig. 35 d'avoine. Sa hauteur dépend du plateau utilisé.
Plateau de vol normal. Il est représenté (Fig. 40). Comme la plupart des
34
35
éléments il ~st réalisé e? bois de sapin (extra-sec) de 24 mm d'épaisseur. Le grandes barettes qui la maintienne dans les glissières . Les 6 boulons fixent
~lateau doit entrer hbrement dans les rainures de , 24 X 9 mm de simultanément les glissières et la grille à reine . Le panneau en Iso rel dur est
1encad~ement. ~e p~ateau à 545 X 410 mm et est exécuté avec des planches cloué sur les baguettes sauf sur la baguette arrière (Fig. 45b) qui est vissée
bou~etees etcolle~s a la colle néoprène. L'encadrement est également collé et pour permettre le démontage de la tirette. Dans la baguette b on prévoit un
cloue avec des_pomte,s de 60 X 2,7 mm. Tout l'ensemble est protégé par trois dégagement de 2 mm pour le passage de la tirette.
couches de pemture a l'huile.
Tirette. Tous les éléments constituant la tirette et les glissières ainsi que leur
P_lateau de vol simplifié. On trouve dans le commerce des baguettes de mode d'assemblage sont représentés sur la (Fig. 46).
sa pm_ de 24 X 15 mm, rabotées sur les quatre faces, à très bon march{ Suivant
la (:1g. 4J) · O~ réalise le plateau de 560 X 440 mm en planches de 24 mm Grille à reine. Cette pièce est placée sous le panneau. Elle est maintenue par
collees bout a bout et maintenu rigide par un double encadrement de les 6 boulons fixant les glissières (Fig. 47). L'entraxe de 82 mm des trous est
baguettes collées et vissées. Il faut deux baguettes de 392 X 24 X 15 mm (a) et déterminé par le modèle de grille utilisé.
quat~e ~aguettes de. 560 X 24 -~ 15 mm (b). Les têtes de vis sont noyées,
m~stique7s et poncees. La fimhon comprend également trois couches de Le plateau d'hivernage. Nous avons désigné ainsi le plateau de la (Fig. 48)
pemture a l'hmle. parce qu'il sert souvent à hiverner des essaims standards superposés. L'orifice
de 100 X 150 mm est obturé par deux toiles métalliques, une dessus et une
Plateau _d~viseur Barasc. II_ a été étudié un grand nombre de types de dessous. Cette toile est réalisée en fil d'acier de 0,8 mm et comporte de~ carrés
~lateaux divise_u~s plus ou ~oms compliq_ués . Les diffic_ultés d'utilisation de de 3 mm. Il y a des races d'abeilles qui ont une telle tendance à propoliser
es platea~x diVIseurs pr?viennent du fait que les abeilles les propolisent. qu'on doit à certaines époques, obturer la grille inférieure par une forte toile
Leu_r ~onctwnnement devient alors aléatoire et leur remise en état longue et maintenue par des punaises à dessin. La planchette de vol, en !sorel, est
fastidieuse . rapportée et fixée par deux équerres « Méccano » ceci pour deux raisons :
1° le panneau de 500 X 440 mm est plus facile à approvisionner.
Le plateau di~ise~r que nous proposons (Fig. 43) est inspiré du plateau
Ba~asc. Sa f~bncatwn est très simplifiée et les pièces propolisables sont 2° la planchette de vol étant démontable on peut la repeindre souvent et
facilement demontables. II permet de réaliser: facilement.
l'orphelinage d'une colonie Ce principe de planchette de vol séparé peut être appliqué au plateau
l'édification de cellules roy~les, diviseur.
le remplacement des reines
l'introduction de reines sél~ctionnées Grille à reine. On réalise suivant la (Fig. 49) un cadre en cornières de bois
- l'essaimage artificiel, ' dur aux dimensions extérieures de 500 X 440 mm. L'assemblage s'effectue
- la réalisation de ruches pépinières verticales. avec de la colle Araldite. On ajuste la grille dans ce cadre et on la colle
également avec des gouttes d'araldite.
La_ :uche pépinière permet la création facile d'essaims standards. Elle
conditionne les fortes production de miel par: Entrée de vol. Cette pièce est représentée par la (Fig. 42).
- l'utilisa~ion de reines âgées de quelques mois,
·Remarques: Pour fabriquer les plateaux couvre-cadres des figures 37 et
- ~n sem~-bl,ocage de la ponte automatique,
38, il est impératif d'utiliser l' Isorel dur de 4 mm du type «Biplac» qui est
?
--:- 1emplOI une « masse» .de couvain mur fournissant à la colonie un comprimé et brillant sur les deux faces.
enorme bataillon de butineuses.
Fig. 37
Fig. 38
COUSSIN
Fig. 36
Fig. 39
39
38
PLATEAU DE VOL
PLATEAU DE VOL
..
Fig. 40 Fig. 41
41
40
ENTIŒE DE VOL EPURE DE LA TIRETTE
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Fig. 42
Fig. 44
Fig. 43
42
43
PLATEAU DNISEUR - TIRETTE
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Fig. 46
Fig. 47
44
45
PLATEAU D'HIVERNAGE GRILLE A REINE
.Panne.a'-'
Jsor~l dur 1t%
Fig. 48 Fig. 49
46 47
CHAPITRE 4 collée à l'Araldite. Ce plateau est cloué avec de petites pointes sur la ruche qui
peut recevoir le toit ou une autre ruche superposée.
Fig. 51
SUPPORT SIMPLIFIE
Fig. 50
Fig. 52
50
51
PLATEAU DE TRANSHUMANCE CALORIFUGEAGE
Soo x 'titO
Fig. 55
Fig. 53
ENTlŒE HIVERNALE
CALORIFUGEAGE
Fig. 56
LEVE-CADRE
~---~-~-~a-L_s_s_e_t-~r--io-~-%-.----~~+1----/
33o tt1v\..,.o,
Fig. 54 Fig. 57
.52 53
CHAPITRE 5
PARTITION Imaginons la conversation de deux amateurs dont l'un exploite des Dada nt
à hausse, M. DAH et l'autre des divisibles Dadant, M. DIV.:
DAH: Je ne sais à quel moment je dois placer les hausses pour la récolte?
DIV: C'est un problème difficile à résoudre. Avec une divisible hivernée sur
trois hausses et agrandissement hivernal par le bas on ne s'occupe pas de la
ruche au début de la saison. Les abeilles descendent, par instinct, dans les
deux hausses inférieures et libèrent progressivement du couvain la hausse
supérieure où elles déposent la récolte.
DIV : La destruction de la vieille reine, par vos soins, est un travail inutile. On
fait un essaim artificiel avec le plateau diviseur. En 48 heures la hausse Technique apicole
supérieure ne contient plus que des nourrices orphelines qui attendent votre
reine. Vous placez la boîte Bentbn (candi ouvert) dans 1:essaim et
l'acceptation est presque automatique. Quinze jours après vous faites une
réunion au papier journal. Avant de développer la description d'opérations apicales de plus en plus
complexes nous pensons sage de proposer à nos lecteurs rétude de quelques .
DAH: J'ai au cours de l'été une forte miellée de courte durée. Comment principes de base qui leur serviront de directives dans l'exploitation de leur
disposer, à ce moment, d'une forte masse de butineuses dans mes Dadant et rucher et leur permettront une compréhension facile des solutions que nous
mes Voirnot 10 cadres ? leur présenterons.
Nous ne pouvons mieux faire que d'étudier les principes exprimés par
DIV : Quelques jours avant cette miellée vous placez sur vos ruches deux
l'éminent professeur Pierre Jean-Prost dans son remarquable ouvrage
essaims standards, (réunion en deux temps au papier journal). La réunion
« Apiculture».
bien effectuée vous brossez toutes les abeilles dans le corps sur lequel vous
placez une grille à reine et vous posez sur le tout vos essaims standards (vides
1° L'abondance des provisions d'une colonie d'abeilles constitue, après le
d'abeilles). Les nourrices vont monter à travers la grille pour soigner le
départ de la ponte, le facteur de l'abondance du couvain .
couvain. Le couvain va éclore libérant ainsi les alvéoles pour le stockage du
miel. Toutes les nourrices vont partir butiner et si le temps' est propice elles
2° Dans les mêmes conditions, les colonies d'abeilles amassent une
rempliront les hausses.
quantité de miel proportionnelle à la surface de leur couvain un mois plus tôt.
Si on réalise cette opération sur une forte divisible logée sur trois hausses
on confine la reine sur les deux hausses inférieures où elle va réduire sa ponte. 3° Première loi ou loi de la croissance.
Au-dessus de la grille à reine on aura trois hausses de couvain et on peut
espérer une forte production. Dans les essaims et dans les colonies déjà établies, la superficie du couvain
s'accroît régulièrement à partir du début ou de la reprise de la ponte.
DAH: J'ai également une miellée de printemps sur les fruitiers et le colza.
4° Deuxième loi ou loi de la surface limite.
DIV : Dans ce cas il faut élever des essaims standards en fin de saison, les Après un certain temps de progression, l'étendue du couvain atteint un
hiverner superposés (dehors ou en cave) et en disposer pour les récoltes maximum d'une colonie à l'autre.
printanières.
5° Troisième loi ou loi des provisions.
DAH : Peut-on exploiter les essaims standards avec tous les types de ruches
10 cadres: Dadant, Voirnot, Langstroth ou Layens? Au printemps les colonies d'abeilles ont un rythme de croissance de
l'étendue du couvain proportionnel au poids des provisions présentes dans la
DIV : Oui, mais pour certains modèles dont les têtes de cadres affleurent la ruche au départ de la ponte.
ruche il faut disposer d'un plateau intermédiaire en contreplaqué de 8 à
10 mm d~épaisseur. 6° Quatrième loi ou loi des facteurs indépendants.
En résumé le secret des bonnes récoltes consiste à créer toute l'année Un ou plusieurs facteurs limitants indépendants (sécheresse, froid, pénurie
(a picole) des essaims standards qui comportent de jeunes reines et beaucoup de nourriture, ennemis, maladies, pose de trappes à pollen freine le rythme de
de couvain. progression de l'étendue du couvain et le stabilise à un niveau inférieur au
maximum compatible avec le poids de provisions.
En partant de ces principes il faut, quelques jours avant le début d'une Nous examinerons dans les chapitres suivants les opérations fondamenta-
récolte, disposer dans la colonie, d'une grande quantité de couvain operculé les sur les ruches divisibles, à savoir:
car l'élevage du couvain occupe beaucoup de nourrice qui seraient plus utiles le transvasement,
à la récolte. la réunion,
A mesure de l'éclosion du couvain on augmente le nombre de butineuses et l'essaimage artificiel,
on libère lés alvéoles qui se remplissent de miel. Par ailleurs la reine doit avoir l'hivernage,
moins d'un an pour limiter l'essaimage. la conduite normale de la divisible .
Quand les circonstances l'imposent, les jeunes abeilles deviennent De nombreux amateurs débutent en apiculture en se procurant deux ou
rapidement des butineuses. trois colonies logées dans des caisses ou des ruches vétustes qui leur
permettent de se familiaiiser avec les abeilles. Pour peupler une ruche
Nous verrons comment on réalise facilement ces conditions par la création moderne avec n'importe quel type de ruche on procède à un transvasement
d'essaims standards en hausse Dadant grâce à la ruche pépinière verticale opération facile au cours de laquelle les abeilles sont calmes. '
réalisée avec du matériel courant. Accessoirement on sélectionne automati~
quement les reines. Pour effectuer cette opération il faut disposer de :
Si on exploite des ruches à plusieurs reines on conçoit facilement que - la vieille ruche à transvaser,
pendant la miellée elles continuent à pondre, l'élevage de ce couvain mobilise - la ruche de transvasement qui peut être un panier, une caisse, un grand
une grande quantité d'abeilles et après la récolte on aura une masse d'abeilles carton ou une ruche vide, ·
qui consommeront le reste des provisions. - la nouvelle ruche qui recevra la colonie.
En résumé, l'objectif, c'est de disposer de nombreuses reines qui pondent Principe de l'opération. Elle consiste à :
beaucoup de couvain, avant la récolte, et ensuite de réunir les colonies ce qui
revient à accumuler du couvain en ne conservant qu'une reine très jeune peu placer la vieil!e. ruche (retournée) sur un solide support,
essaimeuse. poser sur la VIeille ruche la ruche de transvasement, éventuellement avec
un plateau intermédiaire,
tr~nsporter l'essaim qui occupe la ruche de transvasement (fermée par une
tOile de sac) dans un local obscur et tempéré,
transférer les bâtisses dans les cadres de la nouvelle ruche
secouer les abeilles dans la nouvelle ruche. '
En résumé il faut:
1° Evacuer les abeilles de la vieille ruche,
2° Transporter les bâtisses dans la ruche nouvelle.
3° Y replacer les abeilles.
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Volrnot
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Fig. 61
Fig. 60
63
62
CHAPITRE 8
REUNION DE COLONIES
Réunion
C'est une opération très courante qui se réalise facilement pendant la belle
saison, suivant la méthode « Miller » dite du papier journal.
Les deux ruches à réunir doivent se trouver près l'une de l'autre. Leur
déplacement éventuel s'effectue avec les précautions habituelles .
On opère de la manière suivante :
- sur chaque colonie on vaporise un peu d'eau sucrée parfumée à l'alcool
de menthe. On place sur la ruche inférieure (Fig. 62) un papier journal (en
deux épaisseurs) qu'on fixe avec quatre punaises à dessin. Avec un stylomine
on perce quatre trous dans les angles du journal sur lequel on pose la ruche à
réunir. La réunion s'effectue sans combat et la plus jeune reine détruit la plus
âgée.
Fig. 62
64 65
CHAPITRE 9
ESSAIMAGE ARTIFICIEL - 1
Essaimage artificiel
Phase B
diviseur de la Fig. 43, tous orifices fermés, et on la recouvre d'un sac de toile.
2° On enlève le toit et le plateau couvre-cadres de la ruche mère à diviser et
après un léger enfumage on la recouvre également d'un sac (Fig. 64)
«Essaimage artificiel- 2 ». Successivement on brosse les abeilles des cadres
de la hausse a pour les placer dans le même ordre, mais 'libérés des abeilles
dans la hause al. Après chaque opération on remet les toiles en place. Phase A
Pour réussir cette opération il y a deux précautions à prendre :
A) Disposer dans la hausse al de 5 à 6 cadres de couvain avec des œufs de
moins de trois jours (Fig. 65) et de deux ou trois cadres de provisions.
B) Conserver dans la hausse b de la ruche mère un ou re'UX cadres de
couvain avec des cadres vides et des cadres de provisions pour que la reine
continue à pondre.
C) Après le transfert des cadres, on place la hausse al sur la ruche mère,
ensemble qu'on recouvre du plateau couvre-cadres et du toit (Fig. 63-B).
Ces opérations terminées on tire la tirette qui découvre la grille à reine et
48 heures après on ferme la tirette et on entrouvre l'entrée du vol du plateau
diviseur de manière à laisser le passage pour deux abeilles.
Les nourrices sont montées dans la hausse al pour soigner le couvain et se
trouvant orphelines elles élèvent des cellules de reine. Pour s'en assurer, le
septième jour on examine les rayons avec le plus grand soin pour ne pas
«égratigner» les cellules qui seraient irrémédiablement détruites par les
abeilles.
Un mois après la division on doit trouver des œufs sur les cadres de couvain
ut
de l'essaim ce qui indique que la colonie possède une reine. A mesure que le
nombre des butineuses augmente on élargit l'entrée du vol. Fig. 63
Deux opérateurs un peu exercés peuvent faire une dizaine de divisions à
l'heure.
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Fig. 65
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CHAPITRE 10
71
70
CHAPITRE Il
CONDUITE DE LA DIVISIBLE
Essaimage de production
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Les essaims artificiels standards permettent soit, accidentellement, de
sauver une colonie déficiente soit, systématiquement, d'augmenter la
couvain-+ provisions récolte
production en doublant ou triplant le volume de couvain d'une colonie et en
limitant l'essaimage.
~
La ruche mère n'est pas déplacée. Pour répartir les butineuses on place (au
milieu de l'entrée de vol) une baguette de 340 X 30 X 24 mm et sur chaque
c c=J ..
couvain+provJslons a c:.!
prOVISIOnS
essaim une baguette de 365 X 30 X 24 mm en respectant les dispositions de la
figure. On place, sous la ruche mère, la hausse d plèine de cadres bâtis, ruche
1-f ~ --~ W' l:- mère qui est nourrie comme pour l'essaimage précédent. Quand les essaims
ont des œufs et du couvain (après un mois et demi) on les réunit à la ruche
mère.
C. Léchage A2. Hivernage
Fig. 67
72
73
ESSAIMAGE ARTIFICIEL _ 4
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74 75
CHAPITRE 12
ESSAIMAGE ARTIFICIEL
Ruche pépinière
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On opère comme pour les essaimages précédents mais on conserve les
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essaims standards comme indiqué sur la (Fig. 70) en fournissant à la ruche
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mère 5 kg de sirop 50/50 par semaine. On peut recommencer cette opération
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toutes les trois semaines où tous les mois suivant les miellées. Nous avons .. ·. ..
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montré sur la (Fig. 70 bis) comment se présente la ruche mère et les essaims la -
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76 77
CHAPITRE 14
CHAPITRE 13
Si on prévoit une récolte sur les fruitiers ou sur le colza on est obligé La ruche divisible Dadant est certainement le modèle idéal pour l'amateur
d'hiverner les essaims en:les superposant suivant la (Fig. 71) et en les séparant débutant. Il permet de rattraper facilement les erreurs de début inévitables.
par le plateau d'hivernage (Fig. 48). Si les colonies propolisent beaucoup on
remplace les grillages par une plaque Isorel dur de 190 X 140 X 4 mm . On Les modes de conduite des ruches divisibles, à cadre unique, varient du fait
hiverne plus facilement les essaims dans une cave obscure, fraîche mais non des dimensions des éléments mais les principes restent les mêmes.
humide. On peut également réunir les essaims deux à deux pour en faire des La ruche divisible Langstroth est une ruche industrielle dont l'emploi
colonies normales sur deux hausses, faciles à hiverner et les réunir, le demande un peu plus d'expérience . Ce modèle déjà largement utilisé dans les
printemps venu, aux ruches de production. régions méridionales de notre pays voit son emploi se développer dans des
régions de plus en plus septentrionales.
HNERNAGE
Hivernage. Nous commençons par cette opération importante qui, suivant
le climat, peut s'envisager de différentes manières :
! 0 Dans le Midi, sur un corps, avec 8 à 10 kg de provisions (Fig. 72 A).
2° Dans les pays de grands froids (Canada) sur deux corps a et b avec le
couvain entouré de provisions dans le corps inférieur b et 25 kg de provisions
dans le corps supérieur a. Soit au total 30 à 35 kg de provisions (Fig. 72 B).
Pour cet hivernage les ruches sont placées en silos ou« empaquetées)). Au
début de la récolte les deux corps sont pleins de couvain ..
3° Enfin dans le Nord de notre pays on peut hiverner sur deux corps a etb,
d'une manière très rationnelle, avec le couvain dans le corps supérieur a
entouré de 10 kg de provisions et JO kg de provisions dans le corps inférieur b
(Fig. 72 C). Comme dans les ruches divisibles Dadant, hivernées sur trois
hausses, le corps inférieur contient les provisions de printemps . .D'une
manière générale la conduite des ruches divisibles est plus simple que celle des
ruches à corps et hausse. On ne peut concevoir l'apiculture moderne sans un
type de cadre unique.
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80 81
CHAPITRE 16
CHAPITRE 15
Préfabrication
Lorsque l'amateur a acheté ou fabriqué suivant nos plans 10 ou 20
Utilisation des essaims standards ruches divisibles. Dadant 10 cadres et qu'après quelques années d'exploi-
tation il veut développer son cheptel il se rend compte que c'est l'impor-
tance de· la main d'œuvre dans la fabrication des ruches qui limite l'ac-
croissement du rucher.
Pour diminuer la main d'œuvre et le prix de revient il est avantageux de
faire «préfabriquer» le maximum de pièces importantes (en sapin étuvé)
Lorsqu'on dispose de matériels superposables, comme ceux dont nous sur des machines «quatre faces» qui rabotent simultanément les quatre
avons donné la description, on peut avoir un rucher de production constitué côtés d'une. pièce de bois avec précision et à grande vitesse. On peut faire
de ruches Langstroth (Fig: 74A) ou de ruches Dadant (Fig. 748) sur ainsi réaliser les éléments de hausses, de plateaux de vol et de cadres.
lesquelles on peut placer, au début de la récolte, un ou deux essaims
standards. Des trois reines c'est la plus jeune et la plus vigoureuse qui détruira Les éléments fabriqués sur des machines quatre faces, sans outillage
les autres . D'autre part, les essaims standards sont réalisés dans un rucher de spécial, ne comportent pas de feuillures ou de rainures mais simplemest des
ruches pépinières divisibles. pièces de section rectangulaire tronçonnées avec précision à la longueur
Certains amateurs préfèrent utiliser uniquement des ruches divisibles imposée. Seule les planchettes du plateau de vol (Fig. - 76 C) comportent
Dadant qu'ils exploitent suivant la Fig. 74C. un bouvetage, mâle et femelle, généralement utilisé par les fabricants de
Lorsqu'on constitue un rucher il faut tenir compte que l'apiculteur arrivé à parquets travaillant avec ces machines.
un certain âge a de la peine à manipuler les hausses de Langstroth.
Hausse- (Fig. 75) on peut fabriquer les éléments A et B.
Plateau de vol- (Fig. 76) pour cette pièce on exécute les éléments C-D-E.
Cadre- (Fig. 77) le cadre comporte les trois éléments F-G-H.
Les pièces A - B - C - D - E peuvent être tronçonnées avec une tron-
çonneuse pendulaire dont la (Fig. 78) représente le dessin schématique. Ces
machine~ comportent des lames circulaires, avec dents carbure, tournant à
grande vrtesse.
Fig. 74
Les baguettes de cadres sont approvisionnées en grande longueurs et
mises à la dimension par l'apiculteur avec une petite tronçonneuse d'établi
à moteur.
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La (Fig. 79) donne les dimensions des pièces préfabriquées .
les2 0
c=;7 . c:::7 La «Nomenclature» permet de calculer les quantités à approvisionner.
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c=7 ~ es2 es2 0 Les éléments de hausses et de plateaux sont stockés dans un grenier ven-
0
~ tilé, pendant un an, pour parfaire le sèchage après étuvage.
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0 es1 es1 U,ne foi~ le séchage terminé, les côtés de hausses (Fig. 79- A-B) sont ra-
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::J c:::7 botes par. JeU\ de qu~tr~ .<deux. grands côtés et deux petits côtés) (Fig. 22-
......
0 C7 page 25) a la cote de frmt10n smt 170,2 + 0,1 - 0 et conservés appareillés. Si
A
c::;:7
·~ B c c::::;1
on n'est pas très sur du séchage des planchettes, il est prudent d'augmenter
cette côte de 4 à 5/10° de millimètre (0,4 à 0,5 mm).
&J Pour entreprendre ce .travail, il faut disposer de bons moyens de con-
LANG5TROTH DADA NT DADANTdivible trôle, comme les gabarits (Fig. 14 = 1 - 3 - 4- 5-7 page 21) pour les hausses
et les cadres et d'un pied à coulisse.
Pour les éléments de plateaux de vol (Fig. 79 C - D - E) les appareils de
mesure classiques conviennent. 83
82
HAUSSE PLATEAU DE VOL
Fig. 75 Fig. 76
84 85
CADRE SCHf:.MA DE TRONÇONNEUSE PENDULAIRE
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Fig. 79
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NOMENCLATURE
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Montage du cadre (Fig. 82)
CHAPITRE 17 Le cadre-chassis est réalisé comme .une hausse de 60 mm de hauteur.
L'assemblage, à mi-bois, se fait par double encollage et clouage en s'as-
surant de son équerrage et de.sa planéité. Les quatre côtés comportent une
. '
p~tite feuillure de 10 mm de largeur et de 6 mm de profondeur dans laquelle
Plateau couvre-cadres nourrisseur Carrel viandra se loger le fond en con_treplaqué Marine.
Remarques
Avec sa contenance raisonnable de 6 litres ce nourrisseur permet des Fig. 80
nourrissementsrapides. Il est avantageux lorsqu'on a des ruchers éloignés.
Il reste toute l'année sur la ruche: ce qui réduit les manutentions.
La masse d'air emprisonnée a l'intérieur constitue un excellent calorifuge
utile été comme hiver.
Le panneau en !sorel mou rend ce plateau Hydrofuge. En hiver l'air
humide vient imprégner l'Isorel mou. Au printemps le panneau est mis à
sécher sur le toit de la ruche.
C'est un appareil léger (3,2 kg) et d'une robustesse à toute épreuve.
Les amateurs qui ne comprennent pas facilement les plans peuvent
acheter à la Maison de Cure Chateau Walk 67500 Haguenau un plateau
nourrisseur exactement conforme à nos indications et le conserver comme
modèle.
Ce plateau est vraiment un accessoire idéal pour l'amateur et nous le re-
commandons spécialement.
Fig. 81
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Fig. 84
Fig. 82
Fig. 83
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CHAPITRE 18 Supports droit et gauche. (Fig. 93)
Chaque support est constitué par deux pièces en bois dur collées à l'Aral-
dite. Ils sont fixés par vis à bois sur les cotés.
Cérificateur solaire
Planchette avant B etC. Fig. 94)
La planchette B est fixée par vis sur les cotés latéraux. La planchette c
Cet appareil permet de fondre les cires d'opercules et les rayons nou- constitue la porte fixée par deux charnières à la planchette B. Elle comporte
veaux et propres grâce à la chaleur solaire. La cire commence à fondre à un bouton ou une poignée pour permettre l'ouverture.
64165 degrés, et au-dessus de 72 degrés elle fond librement.
D'après le Docteur Bianchetti, l'expérience montre qu'au mois de juillet, Toit vitré. (Fig. 95)
pour une température de 21 degrés à l'ombre à midi, la température de Le toit vitré est exécuté comme un cadre de fenêtre et assemblé avec
l'appareil, à l'intérieur, a été de: tenons et mortaises. Il comporte deux vitres maintenues par des petites
60,5 degrés à 9 heures pointes et mastiquées. On peut remplacer le mastic par des petits liteaux
78, 1 degrés à Il heures cloués en sapin de 7 x 7 mm, où des petits quarts de ronds.
86,4 degrés à 12 heures
74,0 degrés à 16 heures. Cadre grillagé et couloir à cire. (Fig. 96)
l'action du cérificateur est améliorée en peignant l'intérieur de l'appareil La grille est réalisée en toile métallique avec des carrés de 3 mm et enca-
en noir. d.rée par des baguettes en sapin dont les dimensions sont données sur la
Il est avantageux de le disposer sur un support rotatif ou des roulettes figure. Le couloir à cire, incliné, est exécuté en tôle d'acier de 10/10° de
pour qu'il suive le soleil dans sa marche et en reçoive normalement les millimètre étamée. La bordure de 15 mm de hauteur lui donne une bonne
rayons. rigidité.
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Table des matières
CHAPITRE 12. - Ruche péP.~nière ...... .. .... ... ..... . .... . . 76 Numérotation des figures
CHAPITRE 13. - Hivernage des essaims. ...... . .............. 78
Figures Pages
CHAPITRE 14. - Conduite de la ruche divisible Langstroth.
Hivernage. Essaimage artificiel. Ruche pépinière . . . . . . . . . . . . 79 1 Epure de rvche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Epure de ruche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 10
CHAPITRE 15. - Utilisation des essaims standards . . . . . . . . . . . . 82 3 Ensemble Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Il
4 ~nsemble Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
CHAPITRE 16. -Préfabrication des éléments principaux de la 5 Ensemble divisible Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
ruche sur machine à raboter dite « quatre faces» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 6 Petit côté corps Dada nt. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7. Grand côté corps Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
CHAPITRE 17. -Plateau couvre-cadres nourrisseur calorifige 8 Corps Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
et hydrofuge Carrel · ··· ······ ·································:··· ·········· ·· ·· 90 9 Cadre corps Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
10 Petit côté hausse Dadant... ........... .. ... . .... 19
CHAPITRE 18. - Cérificateur solaire ........ .... ........................ 98 li Grand côté hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
12 Hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
13 Cadre hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
14 Gabarits Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
15 Petit côté corps Langtroth ....... . ... ... .... ·. . . . 22
16 Grand côté corps Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
17 Corps Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
18 Cadre Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
19 Gabarits Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
20 Fer de toupie.. . ... . . .................... ...... 24
21 Défonceuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
22 Contrôle des planchettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
23 Gabarits d'encoches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
24 Gabarits de crampillons. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
25 Crampillons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Postface 26 Clouage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
27 Assemblage corps et hausses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
28 Support de couage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
En terminant cet ouvrage nous voudrions rendre hommage à :
29 Perçage "côté cadre Dada nt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
- Monsieur Barasc, dont la valeur est trop méconnue, qui a inventé un 30 Perçage côté Hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
31 Perçage côté Hausse Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
excellent plateau diviseur ;
32 Montage sur perceuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
aux remarquables travaux du Professeur Pierre Jean-Prost ; 33 Montage de clouage de cadres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
34 Epure de suspension de cadre... . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
- à mon Maître et Ami, Monsieur Fellot, savant apiculteur. trop tôt 35 Cale réglage pointes 55 X 3 TH . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
disparu. 36 Toit... .. .. ........... .. . .... ......... ... ..... 38
106 107
Figur e s Pa ge s NO Figures Pages
..
37 Plateau couvre-cadres ... .... .. .. . . .. . ... . ..... . 39 75 Hausse ••• • •••••••• • • • 0 ••• • 0 • • ••
84: • • 0 ••••• •• • •• •
38 Plateau pour nourrisseurs ... . ......... . ..... . .. . 39 76 Plateau de vol . .. . ..... . .. . .. . .. . ..... .. .. . ... . 85
39 Coussin ................ . .. . ..... . .. . ... . .. . .. . 39 77 Cadre . .. . ..... . . .... ... ... ... .. .... .. . .. . . .. . 86
f · :...
40 Plateau de vol normal ... . ............. ... ..... . 40 78 Tronçonneuse pendulaire . . . ............. . ..... . . 87
41 Plateau de vol simplifié . . .. . ... . .. . ............ . 41 79 .Dimensions des pièces préfabriquées ... . .. . ..... . . 89
42 Entrée de vol ....... .. ........................ . 42 80 Ensemble du plateau . . ... . . . . . ...... .. .. . . . .. . . . 93
43 Plateau diviseur Bara sc ....... . .......... . .... .· . 42 81 Montage des chicanes . ..... . . . .. . ....... .... .. . . 93
44 Epure de la tirette ... .. . . . . . . ....... . ... . ..... . . 43 82 Montage du cadre ...... . ..... .. .... .. . .. . . . ... . 94
45 Obturateur ......... . ...... . .. . ... . .. . ........ . 43 83 Cloison .. . .. . ..... . .. . .. .. .... .. . . ... . .. . .. . . 94
46 Tirette .................... . .. · ····· · ···;······ 44 84 Réalisation du fond .. . ... .. . .. . .. . .. . . . . . .... .. . 95
47 Grille à reine de plateau ....... , ............... . 45 85 Montage de la cloison mobile . .... . . ... . .... . .. .. . 95
48 Plateau d'hivernage . . . . .. .. ... . .. .. . .... . . . ... . .46 ~ 86 Plan, en coupe, du nourrisseur . . ......... . ...... . 96
87 Fixation du plateau . ... .. . . .. .. . . .. . ..... .. .. . . . 97
49 Grille à reine . . .. .. ........... . ..... . ......... . 47
88 Fixation de la paroi médiane . .... . . . . ... ... . . ... . 97
50 Brancard ........................ . ..... . ...... . 50 89 Cale d'épaisseur ...... . ..... . ..... . ..... . .. . .. . . 97
51 Support · Fellot .. ....... . ... . ......... . .. . ..... . 51 90 Vue d'ensemble du cérificateur solaire ..... . .. . .. . . 100
52 Support Fe Ilot simplifié . ... .... . .......... . .... . 51 91 Vue en coupe du cérificateur solaire .. .. . .. . . . . . . . . 100
33 Plateau de transhumance ............. . ......... . 52 92 Face arrière, côtés droit et gauche du cérificateur .. . . 101
54 Calorifugeage ................................. . 52 93 Supports droit et gauche . . ...................... . 102
55 Calorifugeage .. . ....... . ... . .. . ............... . 53 94 Planchettes avant . ... .. . .... .. . .. .. . .. .. ... . .. . 102
56 Entrée hivernale ... . ... . .... . . . .... .. ..... . .. . . 53 95 Toit vitré .... . . . .... .. . . .. .. .. . . .. ..... ..... .. . . 103
57 Lève-cadres ..... ; .. . ... . ........ . ............ . 53 96 Cadre grillagé et couloir à cire . ................. . . 104
58 Partition .. . ............... . ........... . ...... . 54
59 Cadre de transvasement .... . ... .. .. . ........... . 61
60 Transvasement. ... ... .... . . . .. . .... . .......... . 62
61 Tuche transvasée ........ . ..................... . 63
62 Réunion de colonies .............. ·............. . 65 t · .•
63 A Essaimage artificiel 1 ..... . ............ . .. . .. . . 67
63 B Essaimage artificiel 1 ......... . ..... . ......... . 67
64 Essaimage artificiel 2 .... . ..... . ........ . ...... . 68
65
66C
Développement de l'abeille ..................... .
Hivernage ...... .. . . .. . ...... . .... .. ..... .... .
69
71
..
66A2 Hivernage . ........... .. ..... .. .............. . 71
67 Conduite de la divisible .. . .. . .. . .. . ............ . 72
68 Essaimage artificiel 3 .................... : .. . .. . 74
69 Essaimage artificiel 4 ... .. .. . . . . .. .. ... .. .. . ... . 75
70 Ruche pépinière ................... . ... . ...... . 76
70 bis Ruche pépinière ............................... . 77
71 Hivernage des essaims ... . ........... . ......... . 78
72 Hivernage Langstroth .. . ... . . . .. ..... . . . ...... . 80
73 Essaimage artificiel 5 . ......... . .. . ............ . 81
74 Applications des essaims standards .......... . .. . . 82
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