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En hommage à mes parents, ma femme et mon fils

pour leur affectueuse collaboration.


L'ABEILLE DE FRANCE G. GROLUER.
REVUE MENSUELLE

Le plus fort tirage des revues


apicoles françaises.

Conseils aux débutants


FABRICATION DES RUCHES
Nombreux extraits de la presse
ET
apicole mondiale.
CONDUITE DES DIVISIBLES
Conseils pratiques.
PAR
Réponse à tous les problèmes.
-G. GROLLIER
Assurance des ruches.
(Je EDITION)

S'adresse à tous les apiculteurs


de /'amateur au professionnel

Demander un spécimen gratuit et conditions d'abonne-


ment au Secrétariat _de l'Abeille de France, En Vente au :

5, rue de Copenhague 75008 PARIS - Tél. 522.48.42 SYNDICAT NATIONAL D'APICULTURE


Abonnement 1982, 11 numéros : 67 F 5, rue de Copenhague - 750~8 PARIS - Tél. 522.48.42
C.C.P. 17457-88 B PARIS
1
PRÉFACE
(Ire édition)

Au cours de ces dernières années, nous avons publié sur la revue« l'Abeille
de France>> une série d'articles de M. GROLLIER intitulés: « L'Apiculture
d'Amateur>>.
Amateur! Ce mot peut présenter une certaine ar'1.biguité, car il est parfois
utilisé pour qualifier un travailleur peu sérieux ; il s'agit ici de son sens propre,
qui est celui d'avoir du goût pour quelque chose et, en l'espèce, pour
l'Apiculture.
Contrairement au professionnel qui doit vivre de son métier et q':li, en
conséquence, ne dispose que de peu de temps libre, l'amateur lui,"peut
consacrer de longues heures à la vie de ses abeilles.
Ses observations sont précieuses et je pense que l'on peut avancer que ce
sont des apiculteurs amateurs qui ont jeté les bases de l'apiculture moderne.
Depuis le relai a été pris p;;tr la recherche scientifique.
Les lecteurs de «l'Abeille de France>> ont été vivement intéressés par les.
écrits de M. Grollier et nombreux sont ceux qui nous ont demandé des
[ CAURETTE] numéros malheureusement épuisés.
Le S. N .A. a donc jugé utile de les réunir en un volume que chacun pourrait
conserver et consulter à loisir.
Apicologue de père en fils
Nous avons tenu à ne reprendre que l'essentiel afin d'éditer un livre d'un
prix abordable pour tous.
Votre partenaire en apiculture
La précision des termes employés, les croquis très soignés doivent
permettre à tous une application facile des méthodes préconisées.
(cAURETTEI
Paris L'apiculture française connaît un nouvel essort, les nouveaux apiculteurs
viennent de toutes les classes sociales, l'abeille en tant. qu'insecte social
passionne les jeunes et les plus âgés. Les jours de loisir sont maintenant
nombreux, permettant à presque tous de s'occuper d'un rucher.
Equipement complet pour le rucher
L'apiculture se pratique en pleine nature, le plus souvent loin du bruit et de
Magasina: 139, Rue L• Fayette- F 75010 PARIS (Pr•s del• gare du Nord) Hl: (1) 87833.59 la pollution. Quoi de plus séduisant?
Ett CAURETTE !:IPIUI ë!O.OOO.OO F- S1r1n :3024S4457·00010 • Codt APE 6422 • Chllllqun Potttu~ Lt Sauret 34 765 JO c

CATALOGUE GRATUIT SUR DEMANDE Xavier BURY


Président d'Honneur du S.N.A.

Tous droits de traduction ou de reproduction partielle ou totale entièrement réservés.

© Copyrigt 1979 3
AVANT-PROPOS Préface de la 2e édition
(Ire édition)
Lorsque nous avons rédigé cet ouvrage nous nous sommes donné deux Le simple fait qu'un ouvrage d'apiculture soit si rapidement épuisé mon-
objectifs: tre bien l'intérêt que lui a porté l'ensemble des apiculteurs. Cette réédition
1° Fournir à l'amateur habile et au menuisier une documentation leur répond donc à une double nécessité : satisfaire les demandes toujours aussi
permettant, grâce à des gabarits, de fabriquer des ruches modernes avec une nombreuses et surtout continuer de proposer aux néophytes un manuel
grande précision, condition impérative pour réaliser les opérations apicales simple, concis et précis.
rapidement et agréablement. Cette documentation comprend des plans côtés Lorsque j'ai débuté j'avais pris modèle sur une vieille ruche récupérée au
de tous les éléments de la ruche, ainsi que les principaux montages permettant fond d'une grange. En visitant les apiculteurs du voisinage je me suis vite
de les assembler. Les éléments de ces ruches étant tous superposables. aperçu que les dimensions variaient presque d'un rucher à l'autre pour un
même modèle ... Vingt ans après,j'aurail à ma disposition un guide précis ...
2° Décrire les modes de conduite simples et modernes de deux types de .Je remercie notre infatigable collaborateur, M. Grollier, pour les pages qui
ruches divisibles: (à type de cadre unique).
suivent.
Nous avons admis comme principe que l'apiculture moderne n'est
concevable qu'avec l'emploi d'un seul type de cadre et qu'a plus ou moins TROYES en Champagne (AUBE), janvier 1979
longue échéance toutes les ruches du monde seront du type divisible: YVES VEDRENNE,
Toutes les opérations apicales que nous décrirons, des plus simples aux Président du S .N.A.
plus compliquées, sont à la portée de l'amateur débutant un peu expérimenté.
Nous avons multiplié les gravures et simplifié les textes pour faciliter la
compréhension de ces travaux à l'amateur livré à lui-même.
Nous avons étudié la réalisation de la ruche divisible Dadant avec des
hausses analogues à celles de la ruche Dadant-Blatt (la plus utilisée en
France) mais disposant de JO cadres de 42 X 13,5 cm dans œuvre.
Cette ruche permet de «jongler)) littéralement avec les casiers et les cadres Avant-propos de la deuxième édition ·
pour réaliser facilement les opérations apicales les plus compliquées. La
hausse de cette ruche, pleine de miel, est assez légère pour être manipulée par
un amateur jeune ou âgé. Nous sommes heureux que la première édition de cet ouvrage ait été
Son utilisation constitue une bonne préparation à l'exploitation de la ruche rapidement épuisée grâce à l'excellent accueil réservé par nos amis lecteurs.
divisible Langstroth (la plus utilisée dans le monde). La divisible Dadant .est Ceci constitue pour nous la plus belle récompense.
toute désignée pour les cours d'apiculture. Elle permet de rémédier facilement Nous remercions également nos correspondants qui nous écrivent de
aux erreurs inévitables du débutant qui fait ses premières armes. toute la France et de l'Afrique du Nord.
Nous pensons que, pour un amateur, l'apiculture moderne comporte ~0%
de transpiration pour 80% de réflexion et qu'il est toujours intéressant Nos ruches ont été étudiées pendant la dernière guerre et exploitées
d'établir, au moment de la mise en hivernage un plan de travail pour l'année depuis cette époque.
suivante. Dans la littérature apicale nous pensons avoir pour la ·première fois :
Nous n'avons pas cherché à réaliser un cours d'apiculture et nous ne
pouvons qu'encourager nos lecteurs à lire et relire les excellents ouvrages qui - proposé des plans de ruches vus en perspective avec des tolérances de
traitent de ces questions et parfaire leurs connaissances sur une activité fabrication imposées par des gabarits.
passionnante. - présenté dans l'Abeille de France d'Avril 1974 des Dadant-Blatt et des
. Beauoo_up d'amateurs ne peuvent travailler que le samedi et parfois le Langstroth (cadres 42 x 20) superposables .
dtmanche.à un rucher souvent éloigné de leur domicile. Nous en avons tenu - proposé un ouvrage apicale comportant 74 Figures pour 23 pages de
compte dans l'étude des différentes opérations. texte.
Nous espérons que nos modestes travaux permettront à nos lecteurs de Nous souhaitons le même succès à cette nouvelle édition et à nos amis
réaliser une conduite rationnelle de leur rucher, leur assurant avec peu de lecteurs de grandes joies dans l'élevage de leurs petites abeÙles.
main-d'œuvre une. productivité raisonnable tout en passant d'agréables
moments près de leurs abeilles. G. GROLLIER.
4 5
CHAPITRE 1
Avant-propos de la troisième édition
Il est agréable, pour un auteur, de présenter la troisième édition de son
ouvrage dont la vente a été régulière et qui lui a valu de nombreux encoura-
gements et conseils de ses lecteurs: , . ,. ,
Choix et étude d'une ruche
Pour la première fois, dans la litterature agncole, on a donne a 1 amateur
et à l'industrielles moyens de fabriquer économiquement et avec précision
des ruches classiques parfaitement étudiées. . . , . . Type: Divisible Langstroth - Dadant - divisible Dadant.
Tous les apiculteurs français ont, dans leur cœur, un petit _gerue qu! Lorsque l'américain Langstroth, ce génie visionnaire, remarqua en 1851
sommeille. La ruche divisible Dadant Grollier leur permettra d'mventer a qu'en laissant tout autour du cadre un passage convenable aux abeilles elles·
l'infini de nouvelles opérations apicales qui amélioreront la productivité. n'avaient plus tendance à propoliser ou construire des portions de batisses
·Une ruche ne s'improvise pas. Sa fabrication est, à la fois, une science et dans ces passages et que le cadre pouvait être placé, déplacé ou enlevé de la
un art .qui n'admet aucune approximation. Elle doit être de revente facile, ruche très facilement il avait découvert le cadre mobile qui a permis à
même après un long service et pour cela comporter les caractéristiques l'apiculture d'accéder au stade industriel.
suivantes : .
- type classique facilement superposable aux modèles Dadant et b.an_gstroth On ne peut qu'être confondu d'admiration en remarquant que les
du commerce, avec des dimensions strictement respectées et facilement dimensions de ruche qu'il avait proposé à cette époque sont, à quelques
controlables par l'acheteur ou le vendeur éventuel . .. , petites variantes près, adoptées progressivement dans le monde entier.
- le matériau préconisé est le sapin parfaitement sec, de lom le plus ut1hse
dans le monde et en particulier dans les grandes exploitations Bertrand, apiculteur suisse de grand talent, à créé la ruche Dadant-Blatt.
- type de ruche permettant le développement des technologies modernes et Elle comporte comme toutes les ruches de l'époque, un grand cadre pour le
nid à couvain et un petit cadre de hausse.
pour cela être du type divisible avec modèle de cadre ~niq~e . . , .
- la suspension des cadres doit permettre une grande:mamablhte. C~lle q~1 Les cadres hauts : Layens de 37 cm et Voirnot 33 cm qui convenaient bien
est proposée a été étudiée par mon ami Fellot, apicu~teur très expénmente. aux abeilles connurent un grand succès.
Elle a reçu l'approbation à peu près unanime de nos lecteurs .
- la largeur des corps et des hausses doit être légèrement augmentée pc:mr Les cadres bas : Dadant-Blatt 27 cm, Langstroth-Root 20 cm et le cadre de
permettre, dans une exploitation moderne très méc~n~sée, la_ p~é~en~10~ divisible Dada nt 13,5 cm conviennent bien aux apiculteurs et les abeilles s'en
automatique et simultanée des 10 cadres, rendant .ams1 sans mteret l uti- accomodent également très bien. Ce sont ces trois derniers modèles de ruches
lisation des hausses à 8 ou 9 cadres, non standards. que nous allons étudier.
La ruche industrielle internationale est la divisible Langstroth. Dans l'étude d'une ruche les seuls problèmes délicats se rencontrent dans le
La ruche divisible à hausses Dadant Grollier est idéale pour l'amateur. dimensionnement des corps, des hausses et des cadres.
Les industriels commencent également à s'intéresser à ce modèle.
Cette nouvelle édition comporte trois nouveaux chapitres .: Nous avons adopté une épaisseur de bois de 24 mm pour la majorité des
- la «préfabrication» qui permet une importante économie de main- éléments ceci pour des raisons d'économie afin d'utiliser au mieux les déchets.
d'œuvre», On remarque sur les épures des figures 1et 2 que l'épaisseur des parois de la
le remarquable plateau couvre-cadres nourrisseur perfectionné et exploité
ruche et la largeur des cadres est de 24 mm. L'épaisseur de 18 mm pour les
à grande échelle par Monsieur René Gare!,
traverses supérieures des cadres et de 8 mm pour les autres côtés sont des
- le cérificateur solaire qui est très demandé. valeurs classiques dictées par l'expérience.
Un de nos amis, alors professeur de Français, a obtenu avec ses cent
premières ruches divisibles Dadant Grollier une production record de sept Il reste, toutefois, trois problèmes importants:
tonnes de miel, de luzerne. Cet expiai! s'explique par :
-une miellée d'une importance exceptionnelle, 1° Le mode de suspension des cadres.
- un apiculteur de grande valeur avec toutes ses ruches en pleine production
-l'utilisation d'un type de ruche rationnel. Tous les cadres à écartement automatique sont plus ou moins propolisa-
Nous recommandons à nos lecteurs débutants, la lecture de l'excellent bles ainsi d'ailleurs que le cadre Dadant normalisé et le cadre américain
ouvrage de M. J. Sabot «Traité d'apiculture moderne et simplifié» et nous Hofmann.
leur souhaitons une parfaite réussite en apiculture, heureux si nous avons
pu, modestement, concourir à leur succès. Nous avons préféré la suspension à' pointes, très peu propolisable,
6 G. GROLLIER 7
permettant aux amateurs de réaliser facilement des cadres ~·une grande
rigidité surtout si on prend soins de coller et clouer la traverse SJ.lpérieure sur EPURE DE RUCHES
les petits côtés. Grâce au jeu important des cadres eritre les crampillons
LA NGS"." ROTH_235
d'écartement leur mise en place est très facile. Comme le cadre « tourne>>
autour des pointes de suspension il se place automatiquement, par gravité, C. DADANT--iii
H_DADANT_~
dans la position verticale.

2° Largeur des passages à laisser aux abeilles.

Nous avons admis qu'au dessous d'un passage de 6 mm les abeilles


propolisent et qu'au dessus d'un passage de 10 mm elles construisent des
portions de batisses. Ces dernières sont peu gênantes et ne ralentissent pas
sensiblement.la rapidité des travaux. Par contre les éléments propolisés entre
eux sont difficile à décoller et cela perturbe la colonie.
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Une bonne valeur moyenne est donc de 8 mm.
Sur la figure l on note la distance de 9 mm entre le cadre supérieur et le "'
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cadre inférieur, ceci en vue de compenser le petit retrait toujours possible des ·;;;
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planchettes constituant les côtés du corps ou de la hausse. u
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3° Distance entre axes des cadres. ·v; ·a:"'... .!!!
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Le savant apiculteur américain d'origine française Charles Dadant avait 0
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prévu avec sagesse une distance entre axés des cadres de 38 mm ( 1 pouce 112).
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Cette distance convient bien aux ruches divisibles dont les rayons reçoivent
du couvain ou des provisions. La surépaisseur des alvéoles permet une LANGSTROTH.,U,!
1
désoperculation facile des rayons. 1
B DADA NT--~

H-DADANT-,!il i
Quelle ruche choisir ? 1
LAN GS TROTH-l2.2, 1
Nous allons donner les premiers éléments concernant la fabrication d'une
ruche pastorale Dadant-Blatt (Fig. 4) pour les apiculteurs habitués à ce
OAOANT--,U.2 1
modèle. Nous pensons que parallèlement à ce type de ruche il est bon de H-DA DANT -.).U
i
s'intéresser à l'emploi des ruches divisibles Dadant (Fig. 5) et après avoir 1
acquis une certaine expérience arriver à la ruche Langstroth (Fig. 3).

Fig. 1

8 9
LANGSTROTH « PASTORALE >>
EPURE DE RUCHES

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CADRES

'2X20
ENTRÉE
DE VOL

PLATEAU DE VOL

Fig. 2 Fig. 3

10 11
DADANT « DIVISIBLE »
DADANT « PASTORALE »

BLATT

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42 JC15.5 ENTREE
ENTREE
DE VOL
DE VOL
PLATEAU
PLATE AU DE VOL

Fig. 4 C- • Fig. 5

12
13
fer de toupie de la (Fig. 20). On peut également utiliser une petite défonceuse
CHAPITRE 2 à main (Fig. 21) (a).
Après séchage des planchettes on les dispose sur une planche de bois dur
dressée suivant la disposition de la (Fig. 22). Les feuillures porte-cadres
Plans des corps, hausses et cadres de ruches doivent reposer sur la planche.

Dadant et LangstrQth. Gabarits de contrôle On vérifie l'équerrage et on amène les planchettes à la. hauteur définitive.
Avec le gabarit en tôle (Fig. 23) on trace au erayon, dans la feuillure, les
encoches d'appui des clous de suspension.

l o Corps de ruche Dada nt 10 cadres. Avec le gabarit de crampillons (Fig. 24) on trace leur emplacement. A va nt
d'utiliser les crampillons on réduit leur largeur à 9 mm suivant la (Fig. 25).
Le corps est constitué par deux petits côtés (Fig. 6) et de deux grands côtés Les planchettes sont assemblées à mi-bois et clouées suivant la (Fig. 26).
(Fig. 7) qui, une fois assemblés, constituent l'ensemble de la (Fig. 8). Pour clouer les planchettes on commence par les assembler grâce au cadre
Le cadre monté est représenté par la (Fig. 9). d'assemblage de la (Fig. 27).
Le casier repose (côté encoches porte-cadres) sur une planche de bois dur
bien dressée et tandis qu'on serre progressivement les écrous à oreilles on
2° Hausse Dadant JO cadres. donne de petits coups de maillet sur les planchettes pour les faire porter·
cor:ectement sur le plateau. Après avoir bloqué les écrous à oreille on place le
On remarque sur la (Fig. l 0) le petit côté de la hausse, sur la (Fig. 11) le cas~er _
s ur le support de clouage (Fig. 28). On peut réaliser ce support en sapin,
grand côté . et sur la (Fig. 12) l'ensemble monté . Le cadre de hausse est ma1s 11 est sage de dresser convenablement les parties des traverses sur
représenté (Fig. 13). lesquelles reposera le casier.
Gabarits. Les gabarits de corps, de hausse et de cadre sont repérés par des
chiffres et représentés sur la (Fig, 14). 2° Cadres.

La fabrication des traverses supérieures et inférieures des cadres, qui sont


3° Hausse-corps de ruche Langstroth JO cadres. standards, et de 420 mm de longueur ne pose pas de problème particulier. Par
contre les petits côtés sont différents et comportent des trous de 2 5 mm de
La (Fig. 15) représente les deux petits côtés et la (Fig. 16) les deux grands
côtés. Ces planchettes, une fois assemblées constituent le corps de la (Fig. 1 n di~~è~re pour le pa~sage ~es fi~s de fer. Un de ces trous est p~rçé avec
prec!SlO~ (sur les tro1s modeles) a 7 mm du bord. Il positionne la pointe de
Le cadre Langstroth monté est représenté sur le (Fig. 18).
suspenswn de 55 X 3TH.
Gabarits. Le jeu de gabarits correspondant aux éléments Langstroth est
Les montages de perçages sont représentés sur les figures 29-30 et 31 . Ils
représenté sùr la (Fig. 19). Il est facile de remarquer que toutes les planchettes
permettent de percer deux petits côtés à la fois. Ils sont réalisés avec un fer
sont identiques et qu'elles ne diffèrent que par leur hauteur.
plat (a} fixé sur deux tasseaux (b) ensemble sous lequel on place les petits
côtés (c). Pour les. fabrications en séries prévoir sur les montages des ca-
nons de percage smvant la figure 30• page 3 1.
Réalisation et finition des éléments ci-dessus. Le montage de clouage (Fig. 33) est réalisé avec un panneau de
contreplaqué, découpé suivant (a), sur lequel on colle la barrette (b). La
1° Corps et hausses. barrette (c) sous le~ écrous à oreilles vient presser la traverse supérieure du
cadre. Q~elques m1.nut~s avant de clouer les petits côtés, suivant la figure (d)
Les planchettes en bois de sapin sec sont exécutées en prévoyant les on endmt les part1es a assembler de colle néoprène, .
haut:urs de 170-235-305 mm augmentées de 5 à 6 mm pour compenser le
retrait du bois. Après exécution on termine leur séchage en les disposants,
pendant un an, dans un endroit sec et bien aéré.
Toutes les planchettes comportent des poignées encoches fraisées avec le
15
14
Les petits côtés doivent être parfaitement d'équerre avec la traverse
supérieure suivant l'épure de la figure 34.
Pour enfoncer les clous de suspension de manière qu'ils dépassent avec
précision de 18 mm on peut utiliser une cale en fer (Fig. 35 a) ou une cale en
CORPS DADANT (GRAND COTE)
bois dur ( Fig. 35 b) ou enfin une cale en bois sur laquelle on colle à l'Araldite
une plaquette acier de 3 mm (Fig. 35 c).

CORPS DADANT (PETIT COTE)

VI
0
Pl

Fig. 7
Fig. 6

17
16
DADANT (CORPS)
HAUSSE DADANT (PETIT COTe)

Fig. 8
Fig. 10

CORPS DADANT (CADRE MONTJ!)


HAUSSE DADANT (GRAND COTE)

C. _ ~ d~ lt2o • 8 • 2~

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Fig. 9 Fig. 11

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RUCHE DADANT - GABARITS CORPS - HAUSSE

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GABARITS CADRES POUR CORPS ET HAUSSE

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CORPS LANGSTROTH
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Fig. 16 Fig. 18

22
23
RUCHE LANGSTROTH • GABARITS
CORPS ET CADRE DEFONCEUSE

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CONTROLE DES PLANCHETTES
Cadre

Fig: 19

FER DE TOUPIE (pour poignée-encoche)


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Fig. 20

24 25
GABARIT (ENCOCHES PORTE-CADRES) GABARIT (POSE DES CRAMPILLONS)

Fig. 24

CRAMPILLON

CLOUAGE

Fig. 23
a b c
Fig. 25 Fig. 26

26 27
ASSEMBLAGE (CORPS ET HAUSSES)
SUPPORT DE CLOUAGE

Fig. 27

Fig. 28

28
29
HAUSSE DADANT
MONTAGE DE PERÇAGE
MONT AGE DE PERÇAGE
CORPS DADANT
COTE DE CADRE (petit côté de cadre)

Fig. 29
.
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Fig. 30

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C;)no., cie. t:»crç.age c:.F dw )•
31
30
CORPS LANGSTROTH

MONTAGE DE PERÇAGE MONTAGE DE CLOUAGE DE CADRES


(petit côté de cadre)

Eig. 31
VÎ!o Tf 81'65
d

MONTAGE
SUR
PERCEUSE

Fig. 32 Fig. 33

32
33
CHAPITRE 3

EPURE - SUSPENSION DES CADRES


Eléments standards

CD
Ces éléments sont utilisables avec les trois modèles de ruches dont nous
avons donné la description.

Toit. Le toit (Fig. 36) est composé d'un panneau Isorel dur de 490 X 550
X4 mm sur lequel sont clouées les planchettes de 12 mm d'épaisseur ayant
1 respectivement 550 X 70 et 466 X 70 mm. Il est recouvert par une feuille
d'aluminium de 0,4 mm d'épaisseur ayant pour dimensions 550 X 610 mm.
Pour !emettre en place convenablement on serre la couverture aluminium sur
le panneau Isorel par deux serre-joints (avec interposition de planchettes) La
\ feuille d'aluminium doit déborder de 30 mm. Après avoir donné un coup de
cisaille de 28 mm(a) dans les angles, on rabat (au maillet) deux côtés opposés.
Fig. 34 On cloue . la bordure aluminium sur les planchettes avec des pointes
<< tapissier». On enlève alors les serre-joints, on rabat les quatre« becquets»
(b) et on opère de même pour les deux autres bordures. Souvent les pointes
«tapissier>> dépassent des planchettes et on doit les river, à l'intérieur. (au
marteau) en faisant reposer les têtes sur une masse de fer. On termine en
passant trois couches de peinture à l'huile sur les côtés du toit, y compris les
bordures aluminium et les têtes de pointes. Le toit déborde largement des
CALE DE REGLAGE POUR POINTES 55 x 3 TH ruches pour permettre de loger le calorifugeage. Lorsque le toit est mis en
place on le protège des grands vents en posant une grosse pierre à chaque
angle.

Pla,teau couvre-cadres. li est représenté par la (Fig. 37). Sa réalisation est


très sjmple et n'appelle pas de commentaires. Pour nourrir les colonies au
candi on place les gâteaux directement sur les cadres et on pose le plateau
après l'avoir retourné.

Plateau couvre-cadres pour nourrisseurs. Avec le plateau précédent, pour


loger un ou deux nourrisseurs, il faut lui superposer une hausse vide. On peut
éviter d'immobiliser une hausse en réalisant le plateau représenté sur la
(fig. 38). Il faut respecter avec soins les dimensions et le positionnement de
l'orifice rectangulaire de 70 X 40 mm. Avec cet élément on peut utiliser un ou
deux nourrisseurs plastique. Les parties extérieures (et le plafond de la ruche)
sont peints de trois couches de peinture à l'huile.

Coussin. Il est réalisé suivant la (Fig. 39) en toile de sac rempli de balle
Fig. 35 d'avoine. Sa hauteur dépend du plateau utilisé.

Plateau de vol normal. Il est représenté (Fig. 40). Comme la plupart des
34
35
éléments il ~st réalisé e? bois de sapin (extra-sec) de 24 mm d'épaisseur. Le grandes barettes qui la maintienne dans les glissières . Les 6 boulons fixent
~lateau doit entrer hbrement dans les rainures de , 24 X 9 mm de simultanément les glissières et la grille à reine . Le panneau en Iso rel dur est
1encad~ement. ~e p~ateau à 545 X 410 mm et est exécuté avec des planches cloué sur les baguettes sauf sur la baguette arrière (Fig. 45b) qui est vissée
bou~etees etcolle~s a la colle néoprène. L'encadrement est également collé et pour permettre le démontage de la tirette. Dans la baguette b on prévoit un
cloue avec des_pomte,s de 60 X 2,7 mm. Tout l'ensemble est protégé par trois dégagement de 2 mm pour le passage de la tirette.
couches de pemture a l'huile.
Tirette. Tous les éléments constituant la tirette et les glissières ainsi que leur
P_lateau de vol simplifié. On trouve dans le commerce des baguettes de mode d'assemblage sont représentés sur la (Fig. 46).
sa pm_ de 24 X 15 mm, rabotées sur les quatre faces, à très bon march{ Suivant
la (:1g. 4J) · O~ réalise le plateau de 560 X 440 mm en planches de 24 mm Grille à reine. Cette pièce est placée sous le panneau. Elle est maintenue par
collees bout a bout et maintenu rigide par un double encadrement de les 6 boulons fixant les glissières (Fig. 47). L'entraxe de 82 mm des trous est
baguettes collées et vissées. Il faut deux baguettes de 392 X 24 X 15 mm (a) et déterminé par le modèle de grille utilisé.
quat~e ~aguettes de. 560 X 24 -~ 15 mm (b). Les têtes de vis sont noyées,
m~stique7s et poncees. La fimhon comprend également trois couches de Le plateau d'hivernage. Nous avons désigné ainsi le plateau de la (Fig. 48)
pemture a l'hmle. parce qu'il sert souvent à hiverner des essaims standards superposés. L'orifice
de 100 X 150 mm est obturé par deux toiles métalliques, une dessus et une
Plateau _d~viseur Barasc. II_ a été étudié un grand nombre de types de dessous. Cette toile est réalisée en fil d'acier de 0,8 mm et comporte de~ carrés
~lateaux divise_u~s plus ou ~oms compliq_ués . Les diffic_ultés d'utilisation de de 3 mm. Il y a des races d'abeilles qui ont une telle tendance à propoliser
es platea~x diVIseurs pr?viennent du fait que les abeilles les propolisent. qu'on doit à certaines époques, obturer la grille inférieure par une forte toile
Leu_r ~onctwnnement devient alors aléatoire et leur remise en état longue et maintenue par des punaises à dessin. La planchette de vol, en !sorel, est
fastidieuse . rapportée et fixée par deux équerres « Méccano » ceci pour deux raisons :
1° le panneau de 500 X 440 mm est plus facile à approvisionner.
Le plateau di~ise~r que nous proposons (Fig. 43) est inspiré du plateau
Ba~asc. Sa f~bncatwn est très simplifiée et les pièces propolisables sont 2° la planchette de vol étant démontable on peut la repeindre souvent et
facilement demontables. II permet de réaliser: facilement.
l'orphelinage d'une colonie Ce principe de planchette de vol séparé peut être appliqué au plateau
l'édification de cellules roy~les, diviseur.
le remplacement des reines
l'introduction de reines sél~ctionnées Grille à reine. On réalise suivant la (Fig. 49) un cadre en cornières de bois
- l'essaimage artificiel, ' dur aux dimensions extérieures de 500 X 440 mm. L'assemblage s'effectue
- la réalisation de ruches pépinières verticales. avec de la colle Araldite. On ajuste la grille dans ce cadre et on la colle
également avec des gouttes d'araldite.
La_ :uche pépinière permet la création facile d'essaims standards. Elle
conditionne les fortes production de miel par: Entrée de vol. Cette pièce est représentée par la (Fig. 42).
- l'utilisa~ion de reines âgées de quelques mois,
·Remarques: Pour fabriquer les plateaux couvre-cadres des figures 37 et
- ~n sem~-bl,ocage de la ponte automatique,
38, il est impératif d'utiliser l' Isorel dur de 4 mm du type «Biplac» qui est
?
--:- 1emplOI une « masse» .de couvain mur fournissant à la colonie un comprimé et brillant sur les deux faces.
enorme bataillon de butineuses.

Réalisation du plateau diviseur .

. Epure de la tirette. Cette épure (Fig. 44) détermine les dimensions de la


tirette et des glissières.

?bturateur. La tiret~e et la grille à reine sont représentées (Fig. 45a). On


VOit nettement les petites barettes sur lesquelles coulisse la tirette et les
36
37
PLATEAU
TOIT

Fig. 37

Fig. 38

COUSSIN

Fig. 36

Fig. 39

39
38
PLATEAU DE VOL
PLATEAU DE VOL

..
Fig. 40 Fig. 41

41
40
ENTIŒE DE VOL EPURE DE LA TIRETTE

68 .81

Fig. 42

Fig. 44

PLATEAU DNISEUR BARASC


PLATEAU DIVISEUR Fig. 45

Fig. 43

42
43
PLATEAU DNISEUR - TIRETTE

PLATEAU DIVISEUR - GRILLE

94-
"'o
~
-
6 82 6 ..
:s --
10

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Fig. 46
Fig. 47

44
45
PLATEAU D'HIVERNAGE GRILLE A REINE

.Panne.a'-'
Jsor~l dur 1t%

Fig. 48 Fig. 49

46 47
CHAPITRE 4 collée à l'Araldite. Ce plateau est cloué avec de petites pointes sur la ruche qui
peut recevoir le toit ou une autre ruche superposée.

Calorifugeage. Ce système de protection es~ simple et efficace. Il prot~ge. 1~


Accessoires universels colonie du froid et des piverts ainsi que la pemture de la ruche. Il est r~ahse
avec un cadre identique à celui de la (Fig. 37) sur lequel on cloue une tmle de
sac et une feuille de plastique provenant de vieux sacs d'engrais. On pré~oit
un bon recouvrement des toiles à l'arrière de la ruche. La hauteur des totles
Brancard. Cet appareil est très utile pour déplacer les ruches dans les dépend de la ruche à protéger (Fig. 54). Nous avons présenté une vue en
endroits peu accessibles. Il est représenté par la (Fig. 50). On remarque sur coupe (Fig. 55). Le bas des toiles est maintenu par un~ forte c?rde. Le cadre
cette figure qu'il est constitué par deux longerons (c) de frène dont les c 1 est celui du plateau couvre-cadres et le cadre c2 ce lm (amovtble) sur lequel
extrémités sont légèrement ovalisées pour former des poignées . On réalise sont clouées les toiles et qui est simplement posé sur la ruche pendant les
quatre petites pièces de bois dur collées à l'Araldite suivant le figure (b). Elle grands froids .
est traversée, avec le longeron, par un trou de = Il mm et sert à
positionner facilement les longerons par rapport à la ruche. Les deux Entrée hivernale. Cette entrée représentée (Fig. 56) est réalisée en !sorel
barrettes, en bois dur, de la figure (d) sont vissées et collées à l'Araldite. Elles dur recouvert de différentes teintes de peinture à l'huile (sauf du rouge),
viennent s'emboîter dans les poignées encoches dont elles épousent la forme, disposée à 45° devant l'entrée et maintenue par deux pointes.
et évitent tout glissement. Les deux traverses sont serrées sur la ruches par
deux tiges filetées qui, d'un côté sont bloquées par deux écrous (a) et de l'autre
par un écrou à oreilles. Le ressort facilite le .démontage en écartant Lève cadre. Nous indiquons sur la (Fig. 57) un modèle de lève-cadre q~i _
automatiquement les longerons. La ruche a son entrée de vol obturée et son convient bien pour les cadres avec suspension à pointes. Un côté de cet ou tt!
plateau de vol fixé. Un système de ventilation est prévu si le déplacement est est aminci pour décoller les hausses et gratter la cire et le côté opposé est
de longue durée. progressivement réduit à 4 mm d'épaisseur. Il sert à décoller les pointes de
suspenston.
Support de ruches <<Fe/lot ». (f) Ce support réalisé suivant .Ja (Fig. 51) est
remarquable par sa légèreté, sa robustesse et son faible encombrement une Partition. Pour réaliser des partitions on utilise des cadres usagés sur
fois plié. Il protège l'entrée de vol des grandes herbes et, par sa hauteur, rend lesquels on cloue deux feuilles d'lsorel de 4 mm (Fig. 58a). Avant de clouer la
les opérations a picoles plus agréables. Sa fabrication ne pose pas de problème deuxième feuille on rempli le cadre de balle d'avoine ou de polystyrène
particulier. L'épaisseur du bois de sapin est toujours de 24 mm. Il est sage de expansé. Sur la (Fig. 58b) on voit le mode d'utilisation des partitions.
faire tremper, pendant quelques jours, les quatre pieds dans du carbonyle du
côté qui repose sur le sol et sur une hauteur de 10 cm environ. Ava nt de Remarque. Avec de petites modifications on peut appliquer ces éléments à
monter les pieds sur Je chassis on recouvre le tout de peinture à l'huile. Après tous les types de ruche.
montage on peint également les tiges d'acier et les écrous.
(f). Ce support a été inventé par M. Fellot éminent apiculteur à Saint-
Support simplifié. Lorsqu'on empile d"es hausses ou des corps sur une Marcellin (Isère).
grande hauteur il est avantageux d'utiliser le support de la (Fig. 52) qui rend
Je matériel plus accessible. Les pieds du support précédent sont remplacés par
quatre tasseaux en bois dur fixés aux longerons par des boulons six pans de
70 X 10 mm. Les tasseaux sont protégés de l'humidité par du carbonyle, de la
créosote, du vernis Japon, etc. •

Plateau de transhumance. Lorsqu'on déplace des ruches en été, l'entrée de


vol est obturée et la ventilation assurée ·par les ouvertures grillagées du
plateau (Fig. 53). Les deux baguettes de 500 X 24 X 12 mm sont collées et
clouées sur Je plateau. Les quatre orifices rectangulaires de 80 X 100 mm sont
recouverts d'une toile métallique fine (de garde-manger) de 280 X 240 mm
48 49
SUPPORT DE RUCHE FELLOT
BRANCARD 5umlor'l: }!li.Q.
&n.c.om.bre!h'U.l'\.'t:
-llo• lt3 •~.o ..,. .,.,.

Fig. 51

SUPPORT SIMPLIFIE

Fig. 50

Fig. 52
50

51
PLATEAU DE TRANSHUMANCE CALORIFUGEAGE

plateau O:horel. d~•r

Soo x 'titO

Fig. 55
Fig. 53

ENTlŒE HIVERNALE
CALORIFUGEAGE

Fig. 56

LEVE-CADRE

~---~-~-~a-L_s_s_e_t-~r--io-~-%-.----~~+1----/
33o tt1v\..,.o,

Fig. 54 Fig. 57

.52 53
CHAPITRE 5

Exploitation comparée des ruches à hausse


et divisibles Dadant

PARTITION Imaginons la conversation de deux amateurs dont l'un exploite des Dada nt
à hausse, M. DAH et l'autre des divisibles Dadant, M. DIV.:

DAH: Je ne sais à quel moment je dois placer les hausses pour la récolte?

DIV: C'est un problème difficile à résoudre. Avec une divisible hivernée sur
trois hausses et agrandissement hivernal par le bas on ne s'occupe pas de la
ruche au début de la saison. Les abeilles descendent, par instinct, dans les
deux hausses inférieures et libèrent progressivement du couvain la hausse
supérieure où elles déposent la récolte.

DAH: Comment faire bâtir de grands cadres dans le corps de ruche?

DIV: Pour réaliser cette opération il faut beaucoup d'expérience. Dans la


ruche divisible le co,uvain hiverne dans les hausses supérieures. Dans la·
hausse inférieure on pose une partie des cadres bâtis et (à la place des cadres
défectueux éliminés) on complète avec des cadres de cire _gaufrée. De cette
façon tous les cadres défectueux sont remplacés par roulement tous les trois
ans.

DAH : Lorsqué je nourris fortement une colonie elle donne un ou deux


essaims que je réunis aux autres colonies. Si je prévois des provisions
hivernales juste suffisantes ma production de miel est très faible.

DIV : Pour arriver à de grosses productions de miel il faut de fortes


provisions hivernales et des reines âgées de deux à huit mois pour limiter
l'essaimage naturel.
Fig. 58
DAH: J'ai acheté des essaims naturels avec reine d'un an mais ils essaiment
beaucoup .

DIV: Les producteurs d'essaims naturels utilisent des centaines de petites


caisses où sont logées des colonies qui essaiment toutes les années depuis un
grand nombre de générations. Ces reines et leurs descendantes essaiment par
atavisme. Lorsqu'on élève des essaims artificiels (essaims standards) grâce
aux ruches pépinières on arrive peu à peu à créer des reines qui essaiment
rarement.
55
54
CHAPITRE 6
DAH: J'achète des reines et j'ai beaucoup de difficultés pour les faire
accepter et pour détruire la vieille reine .

DIV : La destruction de la vieille reine, par vos soins, est un travail inutile. On
fait un essaim artificiel avec le plateau diviseur. En 48 heures la hausse Technique apicole
supérieure ne contient plus que des nourrices orphelines qui attendent votre
reine. Vous placez la boîte Bentbn (candi ouvert) dans 1:essaim et
l'acceptation est presque automatique. Quinze jours après vous faites une
réunion au papier journal. Avant de développer la description d'opérations apicales de plus en plus
complexes nous pensons sage de proposer à nos lecteurs rétude de quelques .
DAH: J'ai au cours de l'été une forte miellée de courte durée. Comment principes de base qui leur serviront de directives dans l'exploitation de leur
disposer, à ce moment, d'une forte masse de butineuses dans mes Dadant et rucher et leur permettront une compréhension facile des solutions que nous
mes Voirnot 10 cadres ? leur présenterons.
Nous ne pouvons mieux faire que d'étudier les principes exprimés par
DIV : Quelques jours avant cette miellée vous placez sur vos ruches deux
l'éminent professeur Pierre Jean-Prost dans son remarquable ouvrage
essaims standards, (réunion en deux temps au papier journal). La réunion
« Apiculture».
bien effectuée vous brossez toutes les abeilles dans le corps sur lequel vous
placez une grille à reine et vous posez sur le tout vos essaims standards (vides
1° L'abondance des provisions d'une colonie d'abeilles constitue, après le
d'abeilles). Les nourrices vont monter à travers la grille pour soigner le
départ de la ponte, le facteur de l'abondance du couvain .
couvain. Le couvain va éclore libérant ainsi les alvéoles pour le stockage du
miel. Toutes les nourrices vont partir butiner et si le temps' est propice elles
2° Dans les mêmes conditions, les colonies d'abeilles amassent une
rempliront les hausses.
quantité de miel proportionnelle à la surface de leur couvain un mois plus tôt.
Si on réalise cette opération sur une forte divisible logée sur trois hausses
on confine la reine sur les deux hausses inférieures où elle va réduire sa ponte. 3° Première loi ou loi de la croissance.
Au-dessus de la grille à reine on aura trois hausses de couvain et on peut
espérer une forte production. Dans les essaims et dans les colonies déjà établies, la superficie du couvain
s'accroît régulièrement à partir du début ou de la reprise de la ponte.
DAH: J'ai également une miellée de printemps sur les fruitiers et le colza.
4° Deuxième loi ou loi de la surface limite.
DIV : Dans ce cas il faut élever des essaims standards en fin de saison, les Après un certain temps de progression, l'étendue du couvain atteint un
hiverner superposés (dehors ou en cave) et en disposer pour les récoltes maximum d'une colonie à l'autre.
printanières.
5° Troisième loi ou loi des provisions.
DAH : Peut-on exploiter les essaims standards avec tous les types de ruches
10 cadres: Dadant, Voirnot, Langstroth ou Layens? Au printemps les colonies d'abeilles ont un rythme de croissance de
l'étendue du couvain proportionnel au poids des provisions présentes dans la
DIV : Oui, mais pour certains modèles dont les têtes de cadres affleurent la ruche au départ de la ponte.
ruche il faut disposer d'un plateau intermédiaire en contreplaqué de 8 à
10 mm d~épaisseur. 6° Quatrième loi ou loi des facteurs indépendants.
En résumé le secret des bonnes récoltes consiste à créer toute l'année Un ou plusieurs facteurs limitants indépendants (sécheresse, froid, pénurie
(a picole) des essaims standards qui comportent de jeunes reines et beaucoup de nourriture, ennemis, maladies, pose de trappes à pollen freine le rythme de
de couvain. progression de l'étendue du couvain et le stabilise à un niveau inférieur au
maximum compatible avec le poids de provisions.

7° Cinquième loi ou loi de la production de miel en fonction des


provisions.
56 57
a) le développement du couvain au printemps est proportionnel au poids CHAPITRE 7
de provisions le premier janvier ;
b) le rendement d'une colonie en essaims ou en miel est en rapport direct
avec l'importance de son couvain au printemps ;
c) il faut s'efforcer d'avoir des ruches lourdes en hiver. Elles consomment
Transvasement
davantage que les colonies légè.~es mais produisent beaucoup de couvain,
beaucoup d'abeilles et beaucoup de miel.

En partant de ces principes il faut, quelques jours avant le début d'une Nous examinerons dans les chapitres suivants les opérations fondamenta-
récolte, disposer dans la colonie, d'une grande quantité de couvain operculé les sur les ruches divisibles, à savoir:
car l'élevage du couvain occupe beaucoup de nourrice qui seraient plus utiles le transvasement,
à la récolte. la réunion,
A mesure de l'éclosion du couvain on augmente le nombre de butineuses et l'essaimage artificiel,
on libère lés alvéoles qui se remplissent de miel. Par ailleurs la reine doit avoir l'hivernage,
moins d'un an pour limiter l'essaimage. la conduite normale de la divisible .

Quand les circonstances l'imposent, les jeunes abeilles deviennent De nombreux amateurs débutent en apiculture en se procurant deux ou
rapidement des butineuses. trois colonies logées dans des caisses ou des ruches vétustes qui leur
permettent de se familiaiiser avec les abeilles. Pour peupler une ruche
Nous verrons comment on réalise facilement ces conditions par la création moderne avec n'importe quel type de ruche on procède à un transvasement
d'essaims standards en hausse Dadant grâce à la ruche pépinière verticale opération facile au cours de laquelle les abeilles sont calmes. '
réalisée avec du matériel courant. Accessoirement on sélectionne automati~
quement les reines. Pour effectuer cette opération il faut disposer de :
Si on exploite des ruches à plusieurs reines on conçoit facilement que - la vieille ruche à transvaser,
pendant la miellée elles continuent à pondre, l'élevage de ce couvain mobilise - la ruche de transvasement qui peut être un panier, une caisse, un grand
une grande quantité d'abeilles et après la récolte on aura une masse d'abeilles carton ou une ruche vide, ·
qui consommeront le reste des provisions. - la nouvelle ruche qui recevra la colonie.
En résumé, l'objectif, c'est de disposer de nombreuses reines qui pondent Principe de l'opération. Elle consiste à :
beaucoup de couvain, avant la récolte, et ensuite de réunir les colonies ce qui
revient à accumuler du couvain en ne conservant qu'une reine très jeune peu placer la vieil!e. ruche (retournée) sur un solide support,
essaimeuse. poser sur la VIeille ruche la ruche de transvasement, éventuellement avec
un plateau intermédiaire,
tr~nsporter l'essaim qui occupe la ruche de transvasement (fermée par une
tOile de sac) dans un local obscur et tempéré,
transférer les bâtisses dans les cadres de la nouvelle ruche
secouer les abeilles dans la nouvelle ruche. '
En résumé il faut:
1° Evacuer les abeilles de la vieille ruche,
2° Transporter les bâtisses dans la ruche nouvelle.
3° Y replacer les abeilles.

Préparation des cadres de transvasement.


On ~loue ~ur ':ln. côté du cadre une série de petites pointes à moitié
en~oncees qm mamtJendront une ficelle en zig-zag comme représenté sur la
(Fig. 59a). On recommence de la même manière de l'autre côté mais la ficelle
58
59
est simplement fixée sur la première pointe, dans l'attente des bâtisses
(Fig. 59b).
On prépare ainsi 10 grands cadres ou 20 demi-cadres.
Préparation des ruches.
La ruche à transvaser est fixée (une fois retournée) sur un support. Après
avoir placé la planche intermédiaire on pose sur les trois tasseaux la ruche de
transvasement (Fig. 60). L'opérateur doit pouvoir suivre la ,montée des
abeilles pendant l'opération. CADRE DE TRANSVASEMENT
Tapotement.
On a choisi un début de miellée et unjout de beau temps. On commence à
frapper modérément la partie inférieure de la ruche à transvaser, puis à coups
répétés et continus sur toute l'étendue des parois. II se produit un bruissement
et les abeilles, en masse compacte, grimpant sur le dos les unes des autres
émigrent dans la ruche de transvasement en passant par le point d'attache
entre les deux ruches. Elles sè trouvent bientôt réunies à l'état d'essaim.
L'ascension terminée on enlève la ruche de transvasement pleine d'abeilles,
on la ferme par une toile de sac fixée avec une corde et on l'emporte dans une
pièce obscure et tempérée.
Transvasement des bâtisses.
La vieille ruche, vide d'abeilles, est transportée d_a ns le local où seront
déplacées les bâtisses. A noter que les abeilles construisent les alvéoles de
-
chaque côté du plan médian de la bâtisse avec une certaine inclinaison. Il est
évident qu'il faut conserver cette disposition (Fig. 59al) et non l'inverse
(Fig: 59bl). On commence par découper les rayons de couvain pour les
insérer dans les cadres (Fig. 59b) et on met en place la deuxième ficelle. On
continue par les cadres de pollen .placés de chaque côté du couvain et on
termine par les cadres de miel. On complète éventuellement avec des cadres
de cire gaufrés. La nouvelle ruche sera équipée de cadres disposés de la même
manière que dans l'ancienne ..
Transvasement des abeilles.
On prépare à l'emplacement de la vieille ruche une ruche ~onstituée par
deux hausses de cadres bâtis (ou de cire gaufrée) sur lesquelles on place une
grille à reine (Fig. 61). Après s'être assuré que le miel ne coule pas de la Fig. 59
nouvelle ruche, on l'apporte auprès de la ruche ci-dessus et on la pose sur la
grille à reine. On va cpercher la ruche de transvasement et, après a voir enlevé
la toile, on secoue les. abeilles d'un coup sec devant la ruche. Avec un léger
enfumage et quelques coups de brosse tout ce petit monde entre dans sa
nouvelle demeure que l'on referme. Les abeille battent le rappel à l'entrée de
la ruche . Il est préfér~ble de faire cette dernière opération le soir et de mettre
la petite entrée, pendant deux ou trois jours. Nourrir abondamment pour
faciliter la construction des bâtisses. A la fin de la saison on pourra extraire le
miel des deux hausses supérieures et prévoir les provisions d'hiver pour la
colonie qui s'est établie dans les. hausses inférieures.
60
61
TRANSVASEMENT RUCHE TRANSV AS~E

\.1'\.ttrmécli.a~re
Volrnot
. c::=J
li
~;

Fig. 61

Fig. 60

63
62
CHAPITRE 8

REUNION DE COLONIES
Réunion

C'est une opération très courante qui se réalise facilement pendant la belle
saison, suivant la méthode « Miller » dite du papier journal.
Les deux ruches à réunir doivent se trouver près l'une de l'autre. Leur
déplacement éventuel s'effectue avec les précautions habituelles .
On opère de la manière suivante :
- sur chaque colonie on vaporise un peu d'eau sucrée parfumée à l'alcool
de menthe. On place sur la ruche inférieure (Fig. 62) un papier journal (en
deux épaisseurs) qu'on fixe avec quatre punaises à dessin. Avec un stylomine
on perce quatre trous dans les angles du journal sur lequel on pose la ruche à
réunir. La réunion s'effectue sans combat et la plus jeune reine détruit la plus
âgée.

Fig. 62

64 65
CHAPITRE 9
ESSAIMAGE ARTIFICIEL - 1

Essaimage artificiel
Phase B

C'est l'opération de base de l'apiculture moderne, il faut l'étudier avec soin.


Examinons la (Fig. 63-A) «Essaimage artificiel- 1 »qui représente la colonie
au début du printemps, logée sur trois hausses. Le couvain a hiverné dans les
hausses a etb. Lorsque la colonie a reçu le nourrissement stimulant (2,500 kg)
on peut commencer l'opération qui doit correspondre au début de la miellée.
Le problème consiste à chasser les abeilles de la hausse a dans les hausses b
et c. Il faut bien retenir cette expression employée couramment et dont nous
donnons la description:
Processus.
\ 0 On place à côté de la ruche, la hausse vide al posée sur le plateau

diviseur de la Fig. 43, tous orifices fermés, et on la recouvre d'un sac de toile.
2° On enlève le toit et le plateau couvre-cadres de la ruche mère à diviser et
après un léger enfumage on la recouvre également d'un sac (Fig. 64)
«Essaimage artificiel- 2 ». Successivement on brosse les abeilles des cadres
de la hausse a pour les placer dans le même ordre, mais 'libérés des abeilles
dans la hause al. Après chaque opération on remet les toiles en place. Phase A
Pour réussir cette opération il y a deux précautions à prendre :
A) Disposer dans la hausse al de 5 à 6 cadres de couvain avec des œufs de
moins de trois jours (Fig. 65) et de deux ou trois cadres de provisions.
B) Conserver dans la hausse b de la ruche mère un ou re'UX cadres de
couvain avec des cadres vides et des cadres de provisions pour que la reine
continue à pondre.
C) Après le transfert des cadres, on place la hausse al sur la ruche mère,
ensemble qu'on recouvre du plateau couvre-cadres et du toit (Fig. 63-B).
Ces opérations terminées on tire la tirette qui découvre la grille à reine et
48 heures après on ferme la tirette et on entrouvre l'entrée du vol du plateau
diviseur de manière à laisser le passage pour deux abeilles.
Les nourrices sont montées dans la hausse al pour soigner le couvain et se
trouvant orphelines elles élèvent des cellules de reine. Pour s'en assurer, le
septième jour on examine les rayons avec le plus grand soin pour ne pas
«égratigner» les cellules qui seraient irrémédiablement détruites par les
abeilles.
Un mois après la division on doit trouver des œufs sur les cadres de couvain
ut
de l'essaim ce qui indique que la colonie possède une reine. A mesure que le
nombre des butineuses augmente on élargit l'entrée du vol. Fig. 63
Deux opérateurs un peu exercés peuvent faire une dizaine de divisions à
l'heure.
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DEVELOPPEMENT DE L'ABEILLE DE LA PONTE A LA NAISSANCE

attÙOL\\: ~n.Ù\.11.t COUth.~ larveS d_'élevag~

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1jou.r Z~om· Jjou.J' 4~ou.J· Sjou.1· Gjo•'-1" 7jo•u· 8jo-.,· ~jo~w
OrQ:I"CU.
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Fig. 65

QI
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CHAPITRE 10

Conduite simplifiée de la ruche divisible Dadant

Hivernage. La mise en hivernage est une opération délicate qui


conditionne l'avenir de la colonie. A la fin de la saison, les cadres des hausses HIVERNAGE
à provisions sont passés à l'extracteur et chaque colonie se retrouve dans la
position de la (Fig. 66-C). Sous les hausses a et b on place la hausse c (vide
d'abeilles) qui contiendra les provisions de printemps. Dans cette hausse on a
disposé 6 à 8 cadres nouvellement bâtis (après avoir éliminé les cadres
défectueux) et sur les côtés 2 et 4 cadres de cire gaufrée suivant la (Fig. 66-
A2). Au moment de la mise en hivernage la colonie doit contenir dans les
hausses a et b 14 à 15 kg de provisions qui entourent le couvain et la hausse c 5
à 6kg.
Conduite de la divisible Dadant (Fig. 67). Nous avons représenté les
quatre situations d'une divisible Dadant au cours d'une saison apicole.
AI- hivernage. C'est la position de la colonie à la fin de l'hivernage et au
début du printemps. Elle doit disposer encore de· bonnes provisions et se
prêter au nourrissement stimulant.
B - miellée. Pendant cette période le nid à couvain de la colonie descend
d'instinct dans les hausses inférieures b et c. A mesure de l'éclosion du
couvain dans la hausse a les abeilles remplissent les alvéoles de miel. Dans le
cas d'une récolte de colza il faut, au début de la miellée, chasser les abeilles
dans les hausses b et c, placer une grille à reine et remettre la hausse a.
C - léchage. Les cadres après extraction sont mis à lécher sur la ruche. C. Fin de saison A2. Début hivernage
Ensuite on les enlève pour les placer sous les hausses b et c.
A2 - hivernage. On prépare l'hivernage comme indiqué au début de ce
chapitre.
..
Ce procédé, très ancien, d'agrandissement hivernal par Je bas et estival par
le haut est rationnel et présente l'avantage de réaliser automatiquement le Fig. 66
remplacement des cadres défectueux et facilite la remise en état périodique du
matériel. Par contre il limite assez peu l'essaimage comme on le réalise avec
les modes de conduite modernes que nous allons étudier.

71
70
CHAPITRE Il

CONDUITE DE LA DIVISIBLE

Essaimage de production
K Ll
1
/1
]
""r c=.;
J

a c=:J a
Les essaims artificiels standards permettent soit, accidentellement, de
sauver une colonie déficiente soit, systématiquement, d'augmenter la
couvain-+ provisions récolte
production en doublant ou triplant le volume de couvain d'une colonie et en
limitant l'essaimage.

b c=7 b c::J Essaimage artificiel- 3, de production (Fig. 68).


couvain+provisions · c couvain+provJsJons
Sur la figure 1 on a représenté la colonie avec la hausse a contenant l'essaim
artificiel et séparé les hausses b etc par le plateau diviseur. Une semaine après
la division, ayant constaté la présence de cellules de reines on déplace l'essaim
c C..::J c \=.J a suivant la figure 2 en le posant sur un plateau de vol normal. Sous la ruche
provisions cou vain+provi si ons mère on met une hausse pleine de cadres bâtis et sur la hausse ble plateau avec
I-l l- nourrisseur. Les deux entrées sont remplacées par deux baguettes de 340 X 30
X 24 mm disposées de manière que l'entrée double soit à la même place que
Al. Hivernage l'ancienne entrée, ceci pour réaliser le partage des butineuses. La ruche mère
B. Miéllée
reçoit chaque semaine 2,5 à 5 kg de provisions sous forme de sirop stimulant.
· Après 8 jours on dispose les ruches suivant la figure 3 et un mois et demi
(après la division) si l'essaim à des œufs on le réunit à la ruche mère (au papier
journal) suivant la figure 4. L'ensemble est prêt pour la récolte avec beaucoup
7J i'\.
"'
1 l T
_L]
J
de couvain et une jeune reine qui a très peu de chance d'essaimer.

Essaimage artificiel- 4 de production (Fig. 69).


a C:7 b CJ
cadres vides ·~ cou v ain+ provisions
Le début des opérations s'effectue comme précédemment par la division de
la ruche mère suivant la figure 1. Après une semaine on fait les deux essaims
de la figure 2 soit al et a2 qui contiennent chacun la moitié des cellules de
reines, la moitié du couvain et la moitié des provisions .d ont les cadres sont
b c:7 .. c
c:J
couvain+provisions
.. placés au centre des hausses. Ils sont complétés, sur les côtés, par cinq cadres
bâtis.
couvain+provJsJons

~
La ruche mère n'est pas déplacée. Pour répartir les butineuses on place (au
milieu de l'entrée de vol) une baguette de 340 X 30 X 24 mm et sur chaque
c c=J ..
couvain+provJslons a c:.!
prOVISIOnS
essaim une baguette de 365 X 30 X 24 mm en respectant les dispositions de la
figure. On place, sous la ruche mère, la hausse d plèine de cadres bâtis, ruche
1-f ~ --~ W' l:- mère qui est nourrie comme pour l'essaimage précédent. Quand les essaims
ont des œufs et du couvain (après un mois et demi) on les réunit à la ruche
mère.
C. Léchage A2. Hivernage
Fig. 67

72
73
ESSAIMAGE ARTIFICIEL _ 4
l'i:
"' ESSAIMAGE ARTIFICIEL - 3
~ -

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a c:::;7
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l- ,.!_ ~
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1-1. 1-L

Fig. 68 Fig. 69

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74 75
CHAPITRE 12

ESSAIMAGE ARTIFICIEL
Ruche pépinière

~- 0.

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,4,,,:·-:·. ; ;:::: ;.·.:..~·: :.;>W! 1
On opère comme pour les essaimages précédents mais on conserve les
..~ ~/;
b~
~ ~ ~

... .
fr::
essaims standards comme indiqué sur la (Fig. 70) en fournissant à la ruche
.. .
... ...
~
mère 5 kg de sirop 50/50 par semaine. On peut recommencer cette opération
·..
toutes les trois semaines où tous les mois suivant les miellées. Nous avons .. ·. ..

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montré sur la (Fig. 70 bis) comment se présente la ruche mère et les essaims la -
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première semaine après la,division. '·

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RUCHE PEPINIERE . . ·' ... ..
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Fig. 70

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RUCHE PEPINIERE
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c. / ~nh·éc.~ \

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Fig. ·70 bis

76 77
CHAPITRE 14
CHAPITRE 13

Hivernage des essaims Conduite de la ruche divisible Langstroth

Si on prévoit une récolte sur les fruitiers ou sur le colza on est obligé La ruche divisible Dadant est certainement le modèle idéal pour l'amateur
d'hiverner les essaims en:les superposant suivant la (Fig. 71) et en les séparant débutant. Il permet de rattraper facilement les erreurs de début inévitables.
par le plateau d'hivernage (Fig. 48). Si les colonies propolisent beaucoup on
remplace les grillages par une plaque Isorel dur de 190 X 140 X 4 mm . On Les modes de conduite des ruches divisibles, à cadre unique, varient du fait
hiverne plus facilement les essaims dans une cave obscure, fraîche mais non des dimensions des éléments mais les principes restent les mêmes.
humide. On peut également réunir les essaims deux à deux pour en faire des La ruche divisible Langstroth est une ruche industrielle dont l'emploi
colonies normales sur deux hausses, faciles à hiverner et les réunir, le demande un peu plus d'expérience . Ce modèle déjà largement utilisé dans les
printemps venu, aux ruches de production. régions méridionales de notre pays voit son emploi se développer dans des
régions de plus en plus septentrionales.
HNERNAGE
Hivernage. Nous commençons par cette opération importante qui, suivant
le climat, peut s'envisager de différentes manières :
! 0 Dans le Midi, sur un corps, avec 8 à 10 kg de provisions (Fig. 72 A).
2° Dans les pays de grands froids (Canada) sur deux corps a et b avec le
couvain entouré de provisions dans le corps inférieur b et 25 kg de provisions
dans le corps supérieur a. Soit au total 30 à 35 kg de provisions (Fig. 72 B).
Pour cet hivernage les ruches sont placées en silos ou« empaquetées)). Au
début de la récolte les deux corps sont pleins de couvain ..
3° Enfin dans le Nord de notre pays on peut hiverner sur deux corps a etb,
d'une manière très rationnelle, avec le couvain dans le corps supérieur a
entouré de 10 kg de provisions et JO kg de provisions dans le corps inférieur b
(Fig. 72 C). Comme dans les ruches divisibles Dadant, hivernées sur trois
hausses, le corps inférieur contient les provisions de printemps . .D'une
manière générale la conduite des ruches divisibles est plus simple que celle des
ruches à corps et hausse. On ne peut concevoir l'apiculture moderne sans un
type de cadre unique.

Essaimage artificiel- 5. A la fin de l'hivernage, effectué dans les corps a et b,


on donne un peu de nourrissement stimulant et on fait un essaimage artificiel
par division (Fig. 73 A).
Après une semaine on partage l'essaim a en deux essaims al et a2 dans
lesquels on répartit les cellules de reine, le couvain, les provisions auxquels on
ajoute, à chacun, 5 cadres bâtis. Sous le corps b qui contient, avec la reine, un
Fig. 71 cadre de couvain on ajoute un corps de cadres bâtis et on nourrit
copieusement avec du sirop moitié sucre, moitié eau (Fig. 73 B).
78 79
Un mois et demi après la division les corps al, a2 et b sont pleins de
couvain. C'est le moment de faire les réunions au papier journal (Fig. 73 C).
Il faut s'assurer, trois semaines avant la récolte qu'il n'y a pas de couvain
dans les corps al, a2 et b sinon on chasse les abeilles dans le corps c sur lequel 1
-- 1
LI
1
ESSAIMAGE ARTIFICIEL 5
on pose une grille à reine avant de remettre les corps contenant la récolte.
C7
Ruche pépinière. On peut réaliser une ruche pépinière, un essaimage
simple, un essaimage double ou des essaims standards logés en corps
a
Langstroth (qui sont en fait de petites colonies) en s'inspirant des indications
données pour les ruches divisibles Dadant. La surface des rayons est

augmentée de 30 %. En conséquence il faut disposer d'abeilles, de couvain et
de nourriture dans le même rapport. b A 1'.. ------
1-
L '
1

c:=J
HIVERNAGE 1 J
b
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1
.--- -----, a1 c:::J a2c::::J B c c::J

H t-.- t-
couvain+provisions

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J l
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1 1 1 1
1

provisions couvai n+provisions


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a a Jo
"
couvain+ provisions provisions
b c=::;1
c
b c::J c=J
b
B c c c:::7
f....l -4 1-
-t_
Fig. 73
Fig. 72

80 81
CHAPITRE 16
CHAPITRE 15
Préfabrication
Lorsque l'amateur a acheté ou fabriqué suivant nos plans 10 ou 20
Utilisation des essaims standards ruches divisibles. Dadant 10 cadres et qu'après quelques années d'exploi-
tation il veut développer son cheptel il se rend compte que c'est l'impor-
tance de· la main d'œuvre dans la fabrication des ruches qui limite l'ac-
croissement du rucher.
Pour diminuer la main d'œuvre et le prix de revient il est avantageux de
faire «préfabriquer» le maximum de pièces importantes (en sapin étuvé)
Lorsqu'on dispose de matériels superposables, comme ceux dont nous sur des machines «quatre faces» qui rabotent simultanément les quatre
avons donné la description, on peut avoir un rucher de production constitué côtés d'une. pièce de bois avec précision et à grande vitesse. On peut faire
de ruches Langstroth (Fig: 74A) ou de ruches Dadant (Fig. 748) sur ainsi réaliser les éléments de hausses, de plateaux de vol et de cadres.
lesquelles on peut placer, au début de la récolte, un ou deux essaims
standards. Des trois reines c'est la plus jeune et la plus vigoureuse qui détruira Les éléments fabriqués sur des machines quatre faces, sans outillage
les autres . D'autre part, les essaims standards sont réalisés dans un rucher de spécial, ne comportent pas de feuillures ou de rainures mais simplemest des
ruches pépinières divisibles. pièces de section rectangulaire tronçonnées avec précision à la longueur
Certains amateurs préfèrent utiliser uniquement des ruches divisibles imposée. Seule les planchettes du plateau de vol (Fig. - 76 C) comportent
Dadant qu'ils exploitent suivant la Fig. 74C. un bouvetage, mâle et femelle, généralement utilisé par les fabricants de
Lorsqu'on constitue un rucher il faut tenir compte que l'apiculteur arrivé à parquets travaillant avec ces machines.
un certain âge a de la peine à manipuler les hausses de Langstroth.
Hausse- (Fig. 75) on peut fabriquer les éléments A et B.
Plateau de vol- (Fig. 76) pour cette pièce on exécute les éléments C-D-E.
Cadre- (Fig. 77) le cadre comporte les trois éléments F-G-H.
Les pièces A - B - C - D - E peuvent être tronçonnées avec une tron-
çonneuse pendulaire dont la (Fig. 78) représente le dessin schématique. Ces
machine~ comportent des lames circulaires, avec dents carbure, tournant à
grande vrtesse.
Fig. 74
Les baguettes de cadres sont approvisionnées en grande longueurs et
mises à la dimension par l'apiculteur avec une petite tronçonneuse d'établi
à moteur.
c=7
La (Fig. 79) donne les dimensions des pièces préfabriquées .
les2 0
c=;7 . c:::7 La «Nomenclature» permet de calculer les quantités à approvisionner.
es1
c=7 ~ es2 es2 0 Les éléments de hausses et de plateaux sont stockés dans un grenier ven-
0
~ tilé, pendant un an, pour parfaire le sèchage après étuvage.
c=;7 c::J
c::;:7
0 es1 es1 U,ne foi~ le séchage terminé, les côtés de hausses (Fig. 79- A-B) sont ra-
c:
'-
::J c:::7 botes par. JeU\ de qu~tr~ .<deux. grands côtés et deux petits côtés) (Fig. 22-
......
0 C7 page 25) a la cote de frmt10n smt 170,2 + 0,1 - 0 et conservés appareillés. Si

A
c::;:7

·~ B c c::::;1
on n'est pas très sur du séchage des planchettes, il est prudent d'augmenter
cette côte de 4 à 5/10° de millimètre (0,4 à 0,5 mm).
&J Pour entreprendre ce .travail, il faut disposer de bons moyens de con-
LANG5TROTH DADA NT DADANTdivible trôle, comme les gabarits (Fig. 14 = 1 - 3 - 4- 5-7 page 21) pour les hausses
et les cadres et d'un pied à coulisse.
Pour les éléments de plateaux de vol (Fig. 79 C - D - E) les appareils de
mesure classiques conviennent. 83
82
HAUSSE PLATEAU DE VOL

Fig. 75 Fig. 76

84 85
CADRE SCHf:.MA DE TRONÇONNEUSE PENDULAIRE

.....

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G _1;2o"' 8.x 2't


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Fig. 77 Fig. 78

86 87
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PRÉF AB RICA TION

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A B c D E F G H
Fig. 79

NOMENCLATURE

Ruche divisible Dadant 1Oc 3 hausses

Ref l) ési.g1ïcÜion J'(omb J·e .D i mens ions 1 ..l.ono"'eur.s


c::le pié.ces po"'-r 1~o n.4c.hes
-A ~,·a nd cotè. c:t~ hau.ss~ (ava11~ fill~tion)_ _<; __ 476JH3•24 mm _281 ·~--
]3 Pc.l:i..t <:.o\:.é. de h.J1.4~~e ,, Il _G_ 't'o,. "'13 ,.zct "'"" _2101"1\_
c J'lah.a\oe de. vol (plc:an,h(.~ bo"vée-s) __ _ft_ 4-10 ll"\37•2'+-11\111 -~GS~--
IJ Cod re d.c. ,,,~tc.3u (r-«ùt 'ote) _1_ 41 0 ~ s 'r )( 2 't .., 11 \ _ _ lt-Z."' - -
I Il
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G Tr:l"Vc.rse i_,,jinc\.u·~ _ 30_
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)-{ 1'1: o 1'\\:. a "· 't _Go_ i61 )( 8 A Zlt mm --~60"\_ 1

00
\,0 •
Montage du cadre (Fig. 82)
CHAPITRE 17 Le cadre-chassis est réalisé comme .une hausse de 60 mm de hauteur.
L'assemblage, à mi-bois, se fait par double encollage et clouage en s'as-
surant de son équerrage et de.sa planéité. Les quatre côtés comportent une
. '
p~tite feuillure de 10 mm de largeur et de 6 mm de profondeur dans laquelle
Plateau couvre-cadres nourrisseur Carrel viandra se loger le fond en con_treplaqué Marine.

Réalisation du fond (Fig. 84)


Pour réaliser le fond du nourrisseur, on découpe un panneau en contre-
Le plateau couvre-cadres nourrisseur est utilisé depu_is lo_n~te~ps en~?{~
plaqué Marine de 5 mm aux dimensions suivantes : 472 : 412 mm. Il doit
s'emboîter correctement dans la feuillure du cadre. On réalise les trois en-
culture · celui que nous proposons à nos lecteurs _est mspi~e d un mo e,
perfecti~nné et exploité à grande échelle par Monsieur_ Rene Carr~l. _Il I:re- tailles de 10 mm de largeur pour 88 mm de longueur. Elles sont à une
distance de 10 mm du bord du panneau et serviront aux abeilles à monter
sente un certain nombre d'avantages importar.ts au pomt de vue reahsatwn
dans le nourrisseur. Avec un crayon feutre à pointe fine, on trace sur les
et utilisation. quatre côtés du panneau et à 5 mm du bord des traits qui serviront de re-
Réalisations. Le problème crucial dans un n~~r~isseur e~t l'étanché~t~. pères pour le clouage du panneau sur le cadre. Ensuite on trace un trait à 27
On l'obtient en réalisant les pièces avec une precision suffisante, e!l ven- mm du bord du panneau qui servira pour fixer par collage et clouage la
fiant bien l'équerrage des différents éléments et en apportant un som t~~t cloison médiane de la (Fig. 83).
particulier au collage. On dispose maintenant de colle~ _d'.excellente q_uaht:·.
Montage du fond et de la cloison médiane
Les pièces à joindre doivent être planes et dépouSSlerees. Il Y a necessit~
de serrer les piètes jusqu'à ce que le film fasse des gouttes sur les bords, a Ces éléments étant préparés, on fixe le panneau sur le cadrè, après
l'aide de presse serre-joint, clous, vis, etc ... Le temps de desserrage est
plus souvent d~ deux heures mais on peut l'au~menter par mesure e
le d~uble encollage, avec des pointes de 25 x 0,8 mm espacées de 20 mm (ou
mieux avec des agrafes de 14 mm). Après avoir bien ajusté la cloison mé-
sécurité. On enlève l'excédent de colle sèche au papier de verre. . . diane dans le plateau et réalisé le double encollage on la met en place (Fig.
Il est impératif de procéder au do';l~le :ncollage, c'est-à-dire, endmre
81) en la mamtenant par des serre-joints et trois pointes de hausse de
chaque côté du plateau.
régulièrement et grassement les deux pteces a assembler. . , . ..
. On reto~rne le plateau en plaçant les cales représentées{Fig. 88) et sur la
On peut plaquer les deux parties à assembler et clouer Imm_e~I~t.ement. ·
bgne tracee à 27 mm du bord on termine la fixation de la paroi médiane
le clouage assure le serrage et la fixation. Le collage est defmltif apres
avec des pointes ou des agrafes. ·
24 heures. Une fois ces opérations terminées et la colle bien sèche on doit remplir le
nourrisseur d'eau pour s'assurer de son étanchéité. Quand cette réalisation
Ensemble du plateau (Fig. 80) . . . .
Ce plateau est constitué essentiellement par un robuste chassis en b~Is de est faite avec soin on n'a pas de surprise. Il est recommandé de passer deux
sapin de 60 mm de hauteur et 24 mm d'~paiss_eur. Il est assemble par couches de peinture à l'huile sur les parties extérieures du plateau.
feuillures comme une hausse dont il a les dimenswns (sauf la hauteur). Sa La (Fig. 85) rep~ésente u~e vue en coupe permettant de comprendre le
mo~tage de la cl01son mobile. On remarque la cloison médiane dont la
faible largeur de 60 mm permet de récupérer des «chutes» de planches. .. sectwn est de 34 x 39 mm, le couvercle dont la section est de 33 x 5 mm et
le fond est en contreplaqué Marine de 472 X 412 X 5 mm.
La plaque de recouvrement est en !sorel mou de 500 X 440 x 15 mm. la cloison avant mobile dont la section est de 49 x 8 mm.
La cloison mobile est fixée par deux pitons de 4 x 30 mm appuyant sur
Montage des chicanes (Fig. 81) . des rondelles acier de D = 4 mm.
Cette figure indique la position de la cloison médiane (Fig. 83) qm est A noter les trous ovalisés dans la cloison mobile pour lui permettre de se
collée et clouée sur le fond du plateau. On voit également le c~uver~le déplacer en hauteur et laisser passer ou arrêter les abeilles.
amovible de 391 x 33 x 5 mm en contrepl~qué comportant tr01s petlts
tasseaux du 33 x 33 x 9 mm collés et la cl01son avan~ de 391 ~ 49 X 8 Plan en coupe du nourrisseur (Fig. 86)
mm qui, nous le verrons plus loin, est fixée par deux p1tons et re~lable ~n Ce plan permet de bién comprendre le montage des différents éléments.
hauteur. Deux petites plaquettes de 30 x 15 x 5 mm sont collees sur a Les petites flèches indiquent le passage des abeilles montant de la ruche
· cloison mobile pour en faciliter la préhension. pour aller lécher le sirop.
91
90
Procédés de fixation du plateau (Fig. 87)
Le montage classique 87 - a ne permet pas de réaliser une pression entre
les pièces à assembler et nous avons préféré le montage 87- b.

Réglage de la cloison mobile


On fabrique (en bois dur) une cale d'épaisseur double suivant la
(Fig. 89). Pour effectuer le réglage on desserre légèrement les deux pitons,
on glisse la cale sous le côté droit de la cloison mobile. Après une légère
pression sur la cloison on bloque le piton droit. On fait de même du côté
gauche.
On peut régler le passage soit à 2,5 mm que les abeilles ne peuvent
franchir soit à 5 mm ce qui leur permet de passer facilement.
Il est souvent avantageux de permettre aux abeilles de traverser la cloison
mobile et de pénétrer dans le nourrisseur pour plusieurs raisons.
- on peut administrer aux abeilles les différents candis (ou sirops en ber-
lingots) complémentés dont l'utilisation se développe '
- si en cours de manipulations, au rucher, on a des déchets de batisses
englués de miel on les place dans le nourrisseur où ils sont rapidement
nettoyés sans risques de pillage.

Remarques
Avec sa contenance raisonnable de 6 litres ce nourrisseur permet des Fig. 80
nourrissementsrapides. Il est avantageux lorsqu'on a des ruchers éloignés.
Il reste toute l'année sur la ruche: ce qui réduit les manutentions.
La masse d'air emprisonnée a l'intérieur constitue un excellent calorifuge
utile été comme hiver.
Le panneau en !sorel mou rend ce plateau Hydrofuge. En hiver l'air
humide vient imprégner l'Isorel mou. Au printemps le panneau est mis à
sécher sur le toit de la ruche.
C'est un appareil léger (3,2 kg) et d'une robustesse à toute épreuve.
Les amateurs qui ne comprennent pas facilement les plans peuvent
acheter à la Maison de Cure Chateau Walk 67500 Haguenau un plateau
nourrisseur exactement conforme à nos indications et le conserver comme
modèle.
Ce plateau est vraiment un accessoire idéal pour l'amateur et nous le re-
commandons spécialement.

Fig. 81

92

93
Fig. 84
Fig. 82

Fig. 83
Fig. 85

95
94
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c.ouverde de pa5sag~ 1 P.an11eau Soo•4-ltOJL15 c)sorelmou


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CHAPITRE 18 Supports droit et gauche. (Fig. 93)
Chaque support est constitué par deux pièces en bois dur collées à l'Aral-
dite. Ils sont fixés par vis à bois sur les cotés.
Cérificateur solaire
Planchette avant B etC. Fig. 94)
La planchette B est fixée par vis sur les cotés latéraux. La planchette c
Cet appareil permet de fondre les cires d'opercules et les rayons nou- constitue la porte fixée par deux charnières à la planchette B. Elle comporte
veaux et propres grâce à la chaleur solaire. La cire commence à fondre à un bouton ou une poignée pour permettre l'ouverture.
64165 degrés, et au-dessus de 72 degrés elle fond librement.
D'après le Docteur Bianchetti, l'expérience montre qu'au mois de juillet, Toit vitré. (Fig. 95)
pour une température de 21 degrés à l'ombre à midi, la température de Le toit vitré est exécuté comme un cadre de fenêtre et assemblé avec
l'appareil, à l'intérieur, a été de: tenons et mortaises. Il comporte deux vitres maintenues par des petites
60,5 degrés à 9 heures pointes et mastiquées. On peut remplacer le mastic par des petits liteaux
78, 1 degrés à Il heures cloués en sapin de 7 x 7 mm, où des petits quarts de ronds.
86,4 degrés à 12 heures
74,0 degrés à 16 heures. Cadre grillagé et couloir à cire. (Fig. 96)
l'action du cérificateur est améliorée en peignant l'intérieur de l'appareil La grille est réalisée en toile métallique avec des carrés de 3 mm et enca-
en noir. d.rée par des baguettes en sapin dont les dimensions sont données sur la
Il est avantageux de le disposer sur un support rotatif ou des roulettes figure. Le couloir à cire, incliné, est exécuté en tôle d'acier de 10/10° de
pour qu'il suive le soleil dans sa marche et en reçoive normalement les millimètre étamée. La bordure de 15 mm de hauteur lui donne une bonne
rayons. rigidité.

Vue d'ensemble (Fig. 90) .


On remarque que, par rapport aux cérificateurs classiques, le modèle
proposé comporte une porte permettant d'accéder au récipient récupérant
la cire sans déplacer le tamis et le couloir.

Vue en coupe (Fig. 91)


Le toit, avec double vitrage, est fixé à l'arrière par deux charnières. Le
cadre grillagé réalisé en toile métallique avec des carrés de 3 mm, est enca-
dré par des baguettes de sapin de 20 x 10 mm. Il est disposé horizonta-
lement sur trois supports. Le couloir à cire, posé sur les mêmes supports, à
une inclinaison de 10 cm par mètre. La face avant est fixée sur les cotés.
Elle supporte, par deux charnières, la porte C.
Nous n'avons pas donné de plan du récipient à cire, qui est de forme
quelconque, mais avec des bords très évasés. Si on désire le fabriquer, on
peut adopter les dimensions suivantes : 400 x 90 mm pour la grande base,
380 x 70 mm pour la petite base et une hauteur de 70 mm. On peut em-
ployer de la tôle de 5/10° de millimètre étamée. Mettre un peu d'eau au
fond du récipient pour que la cire ne colle pas aux parois .
Le socle est en sapin de 610 x 510 x 25 mm.

Face arrière et cotés droit et gauche. (Fig. 92)


Ces pièces sont également en sapin de 25 mm, sauf le support en équerre
fixé sur la face arrière A qui est en bois dur.

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Fig. 91 ~ t

100 101
Table des matières

CHAPITRE 1. -Choix et étude d'une ruche : Divisible Langstroth,


Dadant, divisible Dadant. Mode de suspension des cadres.
Largeur de passage à laisser aux abeilles. Distance entre axes des
cadres. Quelle ruche choisir? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

CHAPITRE 2.- Plans des corps, hausses et cadres de ruches "Dada nt


et Langstroth. Gabarits de contrôle. Corps de ruche Dadant
10 cadres. Hausse Dadant 10 cadres. Hausse corps de ruche
Lagnstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Réalisation et finition des éléments ci-dessus. 1a Corps et
hausses ; 2° Cadres.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

CHAPITRE 3. - Eléments standards. Toit. Plateau couvre-cadres.


Plateau couvre-cadres pour nourrisseurs. Coussin. Plateau de vol
normal. Plateau de vol simplifié. Plateau diviseur Barasc. . . . . 35
Réalisation du plateau diviseur. Epure de la tirette. Tirette. Grille
à reine de plateau. Plateau d'hivernage. Grille à reine . . . . . . . . 36

CHAPITRE 4.- Brancard. Support Fellot. Support Fellot simplifié.


Plateau de transhumance. Calorifugeage. Entrée hivernale.
Partition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

CHAPITRE 5. - Exploitation comparée des ruches à hausses et des


ruches divisibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

CHAPITRE 6. - Technique apicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

CHAPITRE 7. - Transvasement. Préparation des cadres de


transvasement. Préparation des ruches. Tapotement. Transva-
sement des bâtisses, Transvasement des abeilles . . . . . . . . . . . . . 59
Fig. 96
CHAPITRE 8. - Réunion des colonies . ... .. . . . .. . . . . . .. .. .. . 64

CHAPITRE 9. - Essaimage artificiel 1 - 1 - 2. Développement de


l'abeille .. .. . .. . . ..... . ..... . . . .. .. . ... ...... .. . .. -. . . . . . 66
105
104
CHAPITRE 10. - Hivernage. Conduit_e de la divisible . . . . . . . . . . 70

CHAPITRE Il. - Essaimage artificiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

CHAPITRE 12. - Ruche péP.~nière ...... .. .... ... ..... . .... . . 76 Numérotation des figures
CHAPITRE 13. - Hivernage des essaims. ...... . .............. 78
Figures Pages
CHAPITRE 14. - Conduite de la ruche divisible Langstroth.
Hivernage. Essaimage artificiel. Ruche pépinière . . . . . . . . . . . . 79 1 Epure de rvche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Epure de ruche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 10
CHAPITRE 15. - Utilisation des essaims standards . . . . . . . . . . . . 82 3 Ensemble Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Il
4 ~nsemble Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
CHAPITRE 16. -Préfabrication des éléments principaux de la 5 Ensemble divisible Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
ruche sur machine à raboter dite « quatre faces» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 6 Petit côté corps Dada nt. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
7. Grand côté corps Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
CHAPITRE 17. -Plateau couvre-cadres nourrisseur calorifige 8 Corps Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
et hydrofuge Carrel · ··· ······ ·································:··· ·········· ·· ·· 90 9 Cadre corps Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
10 Petit côté hausse Dadant... ........... .. ... . .... 19
CHAPITRE 18. - Cérificateur solaire ........ .... ........................ 98 li Grand côté hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
12 Hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
13 Cadre hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
14 Gabarits Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
15 Petit côté corps Langtroth ....... . ... ... .... ·. . . . 22
16 Grand côté corps Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
17 Corps Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
18 Cadre Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
19 Gabarits Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
20 Fer de toupie.. . ... . . .................... ...... 24
21 Défonceuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
22 Contrôle des planchettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
23 Gabarits d'encoches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
24 Gabarits de crampillons. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
25 Crampillons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Postface 26 Clouage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
27 Assemblage corps et hausses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
28 Support de couage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
En terminant cet ouvrage nous voudrions rendre hommage à :
29 Perçage "côté cadre Dada nt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
- Monsieur Barasc, dont la valeur est trop méconnue, qui a inventé un 30 Perçage côté Hausse Dadant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
31 Perçage côté Hausse Langstroth . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
excellent plateau diviseur ;
32 Montage sur perceuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
aux remarquables travaux du Professeur Pierre Jean-Prost ; 33 Montage de clouage de cadres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
34 Epure de suspension de cadre... . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
- à mon Maître et Ami, Monsieur Fellot, savant apiculteur. trop tôt 35 Cale réglage pointes 55 X 3 TH . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
disparu. 36 Toit... .. .. ........... .. . .... ......... ... ..... 38
106 107
Figur e s Pa ge s NO Figures Pages

..
37 Plateau couvre-cadres ... .... .. .. . . .. . ... . ..... . 39 75 Hausse ••• • •••••••• • • • 0 ••• • 0 • • ••
84: • • 0 ••••• •• • •• •

38 Plateau pour nourrisseurs ... . ......... . ..... . .. . 39 76 Plateau de vol . .. . ..... . .. . .. . .. . ..... .. .. . ... . 85
39 Coussin ................ . .. . ..... . .. . ... . .. . .. . 39 77 Cadre . .. . ..... . . .... ... ... ... .. .... .. . .. . . .. . 86
f · :...
40 Plateau de vol normal ... . ............. ... ..... . 40 78 Tronçonneuse pendulaire . . . ............. . ..... . . 87
41 Plateau de vol simplifié . . .. . ... . .. . ............ . 41 79 .Dimensions des pièces préfabriquées ... . .. . ..... . . 89
42 Entrée de vol ....... .. ........................ . 42 80 Ensemble du plateau . . ... . . . . . ...... .. .. . . . .. . . . 93
43 Plateau diviseur Bara sc ....... . .......... . .... .· . 42 81 Montage des chicanes . ..... . . . .. . ....... .... .. . . 93
44 Epure de la tirette ... .. . . . . . . ....... . ... . ..... . . 43 82 Montage du cadre ...... . ..... .. .... .. . .. . . . ... . 94
45 Obturateur ......... . ...... . .. . ... . .. . ........ . 43 83 Cloison .. . .. . ..... . .. . .. .. .... .. . . ... . .. . .. . . 94
46 Tirette .................... . .. · ····· · ···;······ 44 84 Réalisation du fond .. . ... .. . .. . .. . .. . . . . . .... .. . 95
47 Grille à reine de plateau ....... , ............... . 45 85 Montage de la cloison mobile . .... . . ... . .... . .. .. . 95
48 Plateau d'hivernage . . . . .. .. ... . .. .. . .... . . . ... . .46 ~ 86 Plan, en coupe, du nourrisseur . . ......... . ...... . 96
87 Fixation du plateau . ... .. . . .. .. . . .. . ..... .. .. . . . 97
49 Grille à reine . . .. .. ........... . ..... . ......... . 47
88 Fixation de la paroi médiane . .... . . . . ... ... . . ... . 97
50 Brancard ........................ . ..... . ...... . 50 89 Cale d'épaisseur ...... . ..... . ..... . ..... . .. . .. . . 97
51 Support · Fellot .. ....... . ... . ......... . .. . ..... . 51 90 Vue d'ensemble du cérificateur solaire ..... . .. . .. . . 100
52 Support Fe Ilot simplifié . ... .... . .......... . .... . 51 91 Vue en coupe du cérificateur solaire .. .. . .. . . . . . . . . 100
33 Plateau de transhumance ............. . ......... . 52 92 Face arrière, côtés droit et gauche du cérificateur .. . . 101
54 Calorifugeage ................................. . 52 93 Supports droit et gauche . . ...................... . 102
55 Calorifugeage .. . ....... . ... . .. . ............... . 53 94 Planchettes avant . ... .. . .... .. . .. .. . .. .. ... . .. . 102
56 Entrée hivernale ... . ... . .... . . . .... .. ..... . .. . . 53 95 Toit vitré .... . . . .... .. . . .. .. .. . . .. ..... ..... .. . . 103
57 Lève-cadres ..... ; .. . ... . ........ . ............ . 53 96 Cadre grillagé et couloir à cire . ................. . . 104
58 Partition .. . ............... . ........... . ...... . 54
59 Cadre de transvasement .... . ... .. .. . ........... . 61
60 Transvasement. ... ... .... . . . .. . .... . .......... . 62
61 Tuche transvasée ........ . ..................... . 63
62 Réunion de colonies .............. ·............. . 65 t · .•
63 A Essaimage artificiel 1 ..... . ............ . .. . .. . . 67
63 B Essaimage artificiel 1 ......... . ..... . ......... . 67
64 Essaimage artificiel 2 .... . ..... . ........ . ...... . 68
65
66C
Développement de l'abeille ..................... .
Hivernage ...... .. . . .. . ...... . .... .. ..... .... .
69
71
..
66A2 Hivernage . ........... .. ..... .. .............. . 71
67 Conduite de la divisible .. . .. . .. . .. . ............ . 72
68 Essaimage artificiel 3 .................... : .. . .. . 74
69 Essaimage artificiel 4 ... .. .. . . . . .. .. ... .. .. . ... . 75
70 Ruche pépinière ................... . ... . ...... . 76
70 bis Ruche pépinière ............................... . 77
71 Hivernage des essaims ... . ........... . ......... . 78
72 Hivernage Langstroth .. . ... . . . .. ..... . . . ...... . 80
73 Essaimage artificiel 5 . ......... . .. . ............ . 81
74 Applications des essaims standards .......... . .. . . 82
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cadres (Fig. 29, 30 et 31) ont été prévus en fer plat de 24 x 4 mm. Si on doit
les utiliser pour percer un grand nombre de pièces, il faut demander à un
mécanicien d'y rapporter des canons de percage alésés à D = 2,6 mm. Ce
sont des tubes en acier traité très dur dont l'usure est négligeable. Avec
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cette solution on conserve une grande précision dans la position des trous.
ETABLISSEMENTS
!sorel dur de 4 mm. Nous avons recommandé ce matériau pour réaliser
les toits et les couvre-cadres. Dans le commerce, il se présente avec deux G. MITAINE
finitions:
1 o - dur et mou. Une face est comprimée et brillante, l'autre face est 97, rue du Chemin Vert- 91210 DRAVEIL- Tél. 903.05.83
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déforment. .
2 o dur type «Biplae>>. Le panneau est comprimé sur ses deux faces qui
restent brillantes et peu sensibles à l'humidité. De plus, la rigidité méca-
MARIUS MOULIN
nique est plus importante. Fabricant d'outillage Apicole
Plateau de vol. Cette pièce (Fig. 40) est réalisée avec des planches bou- Couteaux forgés et électriques
vetées et collées. Le collage de ces planches comme celui des montants sur
les têtes de cadre et impératif pour faire du bon travail. Lève-cadres - Pelles à miel - Herse à désoperculer métal
Certains amateurs soigneux réalisent les plateaux de vol et les hausses as- Grilles à reines - Vente exclusive à REVENDEURS
semblés par collage et clouage. On obtient ainsi un matériel d'excellente
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