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I. Introduction générale et
principes de base
2
• Ossatures des bâtiments à plusieurs étages:
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• Ponts et passerelles: à poutre, en arc, suspendu, à
haubans …
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• Les tours et les mâts: pylônes des lignes électriques, de
télécommunication …
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• Les constructions métalliques en tôle: réservoirs, silos,
pipelines …
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• Les mécanismes mobiles: les grues …
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Principaux avantages des constructions en acier
9
Quelques inconvénients des
constructions en acier
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Le matériau acier
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Phases principales du laminage à chaud
13
14
Classification des produits sidérurgiques
15
Les produits longs
IPN IPE
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24
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Les poutrelles en U souvent utilisées comme
éléments secondaires. On distingue:
– UPN : les faces internes des ailes sont inclinées;
– UAP : l’épaisseur des ailes est constante;
– UPE : l’épaisseur des ailes est constante.
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27
28
Les poutrelles en HE se décomposent en trois séries
suivant l’épaisseur relative de leur âme et de leurs
ailes :
– HEA; HEA HEB
– HEB;
– HEM.
HEM
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30
31
32
• Les demi poutrelles : Le découpage des poutrelles I et H
suivant l’axe longitudinal a de multiples utilisations :
sections T, membrures de poutres...
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• Les tôles nervurées :
Ce sont des tôles minces que l’on nervure par profilage à
froid à l’aide d’une machine à galets. Les tôles nervurées
sont issues de bobines galvanisées et souvent
prélaquées.
Les applications concernent les produits d’enveloppe
(bardage), de couverture (bac, support d’étanchéité) et
de plancher (bac pour plancher collaborant ou à coffrage
perdu), ainsi que les panneaux sandwich incorporant des
matériaux isolants.
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• Les profils creux : Les tubes de construction sont appelés
«profils creux». Ils sont fabriqués en continu à partir de
tôles minces ou moyennes repliées dans le sens de leur
longueur.
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• Les plaques : On parle de plaques lorsque l’épaisseur
dépasse 20 mm. On peut obtenir des plaques jusqu’à 400
mm d’épaisseur et 5 200 mm de largeur. Les plaques sont
principalement utilisées pour les ouvrages d’art. Leur
assemblage par soudure peut être complexe. Il existe aussi
des plaques à épaisseur variable pour les ouvrages d’art.
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Autres produits
• Les palplanches,
• les câbles,
• etc. …
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Comportement mécanique de l’acier
Diagramme contrainte-déformation
Essai de traction
module d’élasticité
longitudinal
εy : allongement élastique
εu : allongement à la rupture
εr - εu : allongement de striction 39
Ce diagramme contrainte-déformation se décompose en 4
phases :
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En construction métallique, les pièces et les éléments des
ossatures sont conçus et calculés pour rester la plupart du
temps dans le domaine élastique.
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Principales caractéristiques des
aciers de construction
S 355
S 235
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Analyse en plasticité (exigences de ductilité)
Il est exigé une ductilité minimale qu'il convient d'exprimer
en termes de limites (utilisation de l’analyse en plasticité dans
l’analyse globale des structures ou de leurs éléments). Les
aciers doivent satisfaire les conditions suivantes :
— le rapport de la résistance à la traction minimale spécifiée fu à
la limite d'élasticité minimale spécifiée fy : fu/fy ≥ 1,2;
— l'allongement à la rupture sur une longueur calibrée de 5,65
(A0)1/2 (où A0 est l'aire de section transversale originale) n’est pas
inférieur à 15% ;
— le diagramme contrainte-déformation montre que la
déformation ultime εu correspondant à la résistance à la traction fu
représente au moins 20 fois la déformation élastique εy
correspondant à la limité d’élasticité fy.
Les nuances d’acier S 235, S 275 et S 355 satisfont ces
conditions. 46
Les règles et normes de conception et de
calcul appliquées à l’étude des projets de
construction en acier
Règles CM66
Les Eurocodes structuraux
+
Leur additifs de 1980 concernant les structures métalliques
49
- En réalité la notion de sécurité reste liée aux diverses
causes d’incertitudes qui peuvent exister, qui sont liées au
grand nombre d’imprécisions, d’imperfections et d’erreurs
pouvant affecter :
* la conception d’une structure,
* la fabrication des éléments,
* la transformation des pièces,
* le montage sur site,
* l’exploitation par le maître d’ouvrage,
* . . . . . etc.
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- L’idée de base du probabilisme est de limiter la probabilité
d’atteindre des états indésirables de la structure en acier à
une valeur acceptable en tenant compte du caractère
aléatoire des paramètres dans le calcul.
Semi-
probabilisme
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Les combinaisons d’actions
• A l’ELU : = 1,35 action permanente défavorable
= 1,0 action permanente favorable
Combinaisons d’actions fondamentales :
= 1,5
• A l’ELS :
Combinaisons rares:
Σj Gj + Q1 + Σi>1 ψ0.i Qi
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- Pour les bâtiments, ces combinaisons peuvent être
remplacées par la plus contraignante des combinaisons
simplifiées suivantes :
Σ j Gj + Q1
Σj Gj + 0,9 Σi>0 Qi
Combinaisons fréquentes:
Σj Gj + Σi>0 ψ2.i Qi
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Valeurs limites des déformations
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Conventions – axes
Eurocode 3
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d'une manière générale :
• y-y - axe de section transversale
parallèle aux semelles ;
• z-z - axe de section transversale
perpendiculaire aux semelles ;
pour les cornières :
• y-y - axe parallèle à l'aile la plus petite ;
• z-z - axe perpendiculaire à l'aile la plus
petite ;
quand nécessaire :
• u-u - axe principal de forte inertie
(lorsqu'il ne coïncide pas avec l'axe yy) ;
• v-v - axe principal de faible inertie
(lorsqu'il ne coïncide pas avec l'axe zz).
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Caractéristiques géométriques
des sections
Sx Ω
∫ ydΩ dΩ
xG = =
Ω Ω G
×
y
yG
x
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Le moment d’inertie d’une section d’aire Ω par rapport à
l’axe x I x = ∫ y 2dΩ
Ω
de même I y = ∫ x 2dΩ
Ω
I x = I G + Ωg 2 yG
x'
d
x
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Résistance en section
Actions extérieures : charges concentrées et/ou réparties
(forces / moments) – déplacements ou rotations imposés –
variations de température – sollicitations dynamiques …
Structure
en acier
Pour les sections des
éléments de la structure Sollicitations : efforts internes
⇒ contraintes et déformations
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Les contraintes sont de 5 natures différentes :
La traction.
⇐ Effort normal
La compression.
La flexion. ⇐ Moment de flexion
Le cisaillement. ⇐ Effort tranchant
La torsion. ⇐ Moment de torsion
N = ∫ σ dS = σ ∫ dS = σ .S
S S
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Compression centrée + flambement
F
σ = ≤ σ adm
S S
I
L σadm
Flambement (structures élancées)
π 2 EI
F ≤ Fcr =
l 2f
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Le flambement est possible suivant les deux axes
principaux de la section de l’élément.
On définit :
l’élancement
lf
λ=
i
le rayon de giration
I min
i=
S
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Flexion simple
(Moment fléchissant)
Compression
Traction
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Résistance élastique d’une section en flexion simple :
ε σ
M .v
σ flex,comp =
Iy
v
y y
v’
M .v'
σ flex,trac =
Iy
Iy Iy
⇒ Module d’inertie élastique : Wel , y = min ,
v v'
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( )
⇒ σ flex,max = max σ flex,comp ; σ flex ,trac =
M
Wel , y
M
σ flex ,max = ≤ fy
Wel , y
⇒ M ≤ f y .Wel , y = M el , y
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Résistance plastique d’une section en flexion simple :
M ≤ M pl , y = f y .W pl , y
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Cisaillement
(Effort tranchant)
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75
Les instabilités élastiques
Le flambement affecte :
ou
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Le déversement affecte les semelles comprimées des
pièces fléchies
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78
Le voilement affecte les âmes des pièces fléchies
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Voilement local
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Comme les parois des profilés de construction sont
relativement minces comparées à leur largeur, lorsqu'elles
sont sollicitées en compression (par suite de l'application de charges
axiales sur la totalité de la section et/ou par suite de flexion) elles peuvent se
voiler localement.
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Classification des sections transversales
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classe 1 : sections transversales pouvant atteindre leur
résistance plastique, sans risque de voilement local, et
possédant une capacité de rotation importante pour former une
rotule plastique.
classe 2 : sections transversales pouvant atteindre leur
résistance plastique, sans risque de voilement local, mais avec
une capacité de rotation limitée.
classe 3 : sections transversales pouvant atteindre leur
résistance élastique en fibre extrême, mais non leur résistance
plastique, du fait des risques de voilement local.
classe 4 : sections transversales ne pouvant atteindre leur
résistance élastique, du fait des risques de voilement local.
⇒ Le rôle de la classification des sections transversales est
d'identifier dans quelle mesure leur résistance et leur capacité
de rotation sont limitées par l'apparition du voilement local. 83
84
5 θpl
3 θpl
θpl
< θpl
85
Voilement local
86
Les diverses parois comprimées d'une section transversale
(âme ou semelle) peuvent, en général, être de classes
différentes. La classe d'une section transversale est définie par
la classe la plus élevée (la plus défavorable) de ses parois
comprimées.
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Rapports largeur/épaisseur maximaux pour les parois comprimées
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b) Parois internes de semelles : (parois internes parallèles à l’axe de flexion)
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c) Parois de semelles en console
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Coefficient de voilement pour parois en console
soumises à de la flexion composée
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d) Cornières
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e) Sections tubulaires
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Caractéristiques des sections
transversales
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Caractéristiques de la section efficace
des sections transversales de classe 4
Pour les sections de classe 4, le voilement local peut se
produire pour des contraintes critiques inférieures à la limite
élastique ⇒ il intervient donc dans le dimensionnement.
L’approche de l’EC 3 consiste :
— à déterminer une section dite efficace avec des
caractéristiques réduites par rapport à la section réelle ou
brute ;
— à appliquer ensuite à cette section efficace, les critères de
dimensionnement valables pour les sections de classe 3.
La section efficace est obtenue en calculant la largeur
efficace de chaque paroi constituant la section brute.
98
Procédure de détermination de
la largeur efficace d’une paroi
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parois internes
comprimées
100
parois comprimées
en console
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3) calcul de l’élancement réduit :
b
λp =
fy
σ cr
=
b1
tπ
(
12 1 − υ 2) f y
= t
kσ E 28,4ε kσ
Largeur de la paroi
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π 2E
2
t
σ cr = kσ
(
12 1 −ν 2 )
b
4) calcul de ρ et par conséquent beff
ρ =1 si λ p ≤ 0,673
λ p − 0,22
ρ= 2
si λ p > 0,673
λp
5) répartition de la largeur efficace suivant la valeur de ρ et
la configuration appropriée des tableaux.
400 × 20
Âme
1 500 × 10 y
400 × 20
A = 31 000 mm2
Iy = 1 205 410 cm4
Wy = 15 655 cm3
105