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COURS DE CONTRÔLE DE GESTION

Animé par : ABDRAMANE TRAORÉ

Diplômé d’Expertise Comptable et Financière


Chef de mission Cabinet DIARRA
MODULE 2 : RAPPEL DES MÉTHODES DE CALCUL
DE COUTS
LIMINAIRE
 Le Module 2 Rappel des méthodes de calcul des
coûts traite de :

I. Méthode du coût complet ou Méthode des centres


d’analyse

II. Méthode des coûts partiels (Coût variable, Coût direct,


Direct costing amélioré)

III. Méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes

IV. Seuil de Rentabilité et autres notions à retenir

Cas d’application
NOTION DE COUTS (1/4)

Un coût est défini comme la somme des charges relatives


à un élément défini au sein du réseau comptable.

Le choix des coûts à calculer se fait en fonction des activités


de l’entreprise, de sa structure, de ses objectifs de gestion et
de pilotage.

Un coût se caractérise par trois éléments :


NOTION DE COUTS (2/4)

5
a) Le champ d’application
Le champ d’application du coût est très varié :
 une fonction ou une sous-fonction économique de l’entreprise
(approvisionnement, production, distribution ou administration) ;

 un moyen d’exploitation c’est-à-dire une machine, un poste de


travail, un rayon de magasin, un canal de distribution ;

 une activité à savoir une famille de produits, un produit, ou encore


une zone d’activité ;

 un centre de responsabilité c’est-à-dire un sous-système de


l’entreprise doté d’un indicateur de performance et à qui est laissée
une certaine latitude dans les moyens à mettre en œuvre pour
satisfaire ses objectifs.
NOTION DE COUTS (3/4)

6
b) Le moment du calcul

Ce critère permet de distinguer deux types de coûts :

 le coût historique qui est un coût calculé postérieurement aux faits qui
l’ont engendré :on parle aussi de coût constaté ou coût réel ;

 le coût préétabli qui est un coût calculé antérieurement aux faits qui
l’engendreront.

Le coût préétabli peut avoir le caractère de « normes » ou de simples


prévisions. Selon l’optique du calcul, on parlera de coûts standards, de
devis ou plus simplement de coûts prévisionnels.
NOTION DE COUTS (4/4)

7
c) Le contenu
Pour une période déterminée, un coût peut être
calculé, soit en y incorporant toutes les charges
enregistrées en comptabilité générale, soit en n’y
incorporant qu’une partie de ces charges.
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(1/20)
1) Définitions

Les coûts complets incorporent toutes les charges de la comptabilité


générale.

Ces coûts sont constitués par la totalité des charges relatives à l’objet du
calcul.
Il en existe deux sortes :

 les coûts complets traditionnels si les charges de la comptabilité


financière sont incorporées sans modification ;

 les coûts complets économiques si ces charges ont subi des


retraitements en vue d’une meilleure expression économique des coûts.

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I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(2/20)
1) Définitions

Les « sections homogènes » sont définies comme entité comptable dont


l’activité peut être mesurée par une unité de mesure appelée unité d’œuvre.
Cette section produit une seule activité selon un processus stable. Les
ressources imputées à ces sections sont homogènes dans leurs
comportements et liées au niveau d’activité de la section. Est ainsi recréé un
lien de causalité ou, à défaut, un lien de corrélation qui permet une
modélisation satisfaisante de calcul des coûts.

9
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(3/20)
10 2) Démarche
1. Classification des charges en charges directes et charges indirectes par
rapport aux produits.

2. Affectation, aux centres d'analyse, des charges indirectes par rapport


aux produits (tableau de répartition des charges indirectes). Ces centres
sont préalablement définis pour que la plupart de ces charges leur soient
directes.
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(4/20)
11 2) Démarche

3. Définition et classification des centres d'analyse : les centres principaux,


qui interviennent directement dans le processus de production des
produits et les centres auxiliaires, dont l'essentiel de l'activité est
consacré à d'autres centres. Les charges affectées aux centres
auxiliaires sont réparties en totalité ou partiellement entre les centres,
notamment principaux, selon leurs consommations respectives d'unités
d'œuvre des centres auxiliaires (résolution du problème des prestations
réciproques).

4. Toutes les charges indirectes maintenant regroupées dans les centres


principaux d'analyse sont rattachées aux produits en fonction de leurs
consommations respectives d'unités d'œuvre des centres principaux.
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(5/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
La comptabilité financière est fortement influencée par des considérations
juridiques et fiscales. La comptabilité de gestion peut (et doit) se libérer de
ces influences et privilégier au maximum une approche économique des
phénomènes étudiés afin de répondre aux impératifs qui lui sont fixés.

C’est pourquoi les charges de la comptabilité financière subissent des


retraitements avant d’être intégrer dans des coûts. Ces retraitements ont
pour objet soit :

• d’éliminer certaines charges (les charges non incorporables) ;


• d’en substituer certaines (les charges calculées);
• d’en créer d’autres (les éléments supplétifs).

12
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(6/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
a) Les charges non incorporables
En principe, toutes les charges enregistrées dans un compte de la classe 6 en comptabilité
financière sont incorporables aux coûts sauf celles qui répondent à un des critères suivants.
Ces charges dites « non incorporables » sont :
 des charges sans rapport direct avec l’activité de l’entreprise (exemple : prime
d’assurance vie sur la tête d’un dirigeant) ;

 des charges qui ne relèvent pas de l’exploitation courante (exemple : toutes les charges à
caractère exceptionnel) ;

 des charges qui n’ont pas le caractère de charges (exemple : impôt sur les bénéfices,
participation des salariés).

Ainsi la comptabilité de gestion ne retient pas certaines charges. Parmi celles qui sont
incorporables, elle considère que, pour certaines, leur montant doit être « recalculé ».
13
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(7/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
b) Les charges calculées
Ce sont des charges incorporées aux coûts pour un montant différent de celui pour lequel elles figurent
dans la comptabilité financière. Leurs montants sont « recalculés » selon des critères appropriés aux
besoins de l’analyse.
Il existe trois types de charges calculées :
 les charges d’usage ;
 les charges étalées ;
 et les charges abonnées.
 Les charges d’usage
Les charges d’usage se substituent aux dotations aux amortissements de la comptabilité financière.
Pour éviter les critères trop conventionnels qui servent au calcul des dotations aux amortissements en
comptabilité financière, le Plan comptable recommande l’utilisation de « charges d’usage » qui diffèrent
des amortissements sur trois points essentiels :
 la base amortissable d’une immobilisation doit être sa valeur actuelle (fondée sur le prix du
marché) et non sa valeur d’origine et ce, pour tenir compte du coût réel de remplacement de cette
14
immobilisation ;
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(8/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
 Les charges d’usage
 la durée d’amortissement doit être une durée probable d’utilisation qui peut différer de la
durée admise pour l’amortissement ;
 la charge d’usage reste incorporée aux coûts tant que l’immobilisation reste en service et
même si elle est complètement amortie comptablement.
La charge d’usage ainsi calculée est prise en compte dans les charges incorporables et crée
des différences d’incorporation positives ou négatives.

15
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(9/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
 Les charges d’usage
 Exemple :
Immobilisation A ; / Durée d’amortissement fiscale : 10 ans
Valeur d’acquisition : 100 000 F; / Date d’acquisition : 1.01.N–6
Mode d’amortissement : Linéaire; / Valeur marchande au 31.12.N : 240 000
 durée d’usage : cette machine a été acquise pour répondre à un marché spécifique et qui ne
dépassera pas 8 ans.
• SOLUTION
 Dotation comptable aux amortissements au titre de l’année N :
100 000 / 10 = 10 000
 Charge d’usage au titre du même exercice :
240 000 / 8 = 30 000
 Différence d’incorporation sur amortissements :
 30 000 – 10 000 = 20 000 16
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(10/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
 Les charges étalées
Le PCG préconise d’intégrer aux coûts, des charges étalées qui se substituent aux dotations aux
provisions de la comptabilité financière.

La comptabilité de gestion ne retient en terme de dotations aux provisions que celles pour
risques et charges. En effet, les dépréciations des éléments d’actifs relèvent d’une analyse
patrimoniale ce qui n’est pas l’objet du calcul des coûts. De même, les dotations pour provisions
réglementées ont un caractère trop fiscal pour être considérées comme des charges incorporables.

17
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(11/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts

 Les charges abonnées


L’abonnement des charges permet d’intégrer aux coûts des charges incorporables de la comptabilité
financière selon une périodicité différente de leur périodicité d’apparition.

Exemple:
La facture d’électricité est reçue tous les deux mois et concerne la consommation des deux mois
précédents, soit 6 200 .
La comptabilité de gestion a été obligée de tenir compte dans ses coûts d’une consommation estimée,
à savoir 3 000 / mois.

L’écart entre la réalité de la charge (6 200 ) et les charges abonnées d’électricité (3 000 × 2 mois) est
une différence d’incorporation.

18
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(12/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts

c) Les charges supplétives


Ce sont des charges incorporées aux coûts, bien qu’elles ne figurent pas en
comptabilité financière pour des raisons juridiques et fiscales.
En créant ces charges, la comptabilité de gestion permet le calcul de coûts
comparables entre entreprises concurrentes de forme juridique et de mode
de financement différents.

Le PCG retient comme charges supplétives :

 la rémunération conventionnelle des capitaux propres : la


rémunération des capitaux nécessaires à l’exploitation doit être prise en
compte dans le calcul des coûts, quelle que soit leur nature : fonds
propres ou ressources empruntées ;
19
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(13/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts

c) Les charges supplétives

 la rémunération du travail de l’exploitant : il s’agit de permettre


des comparaisons réalistes entre des entreprises où le personnel
dirigeant est salarié et dont la rémunération est une charge
comptable, et des entreprises individuelles où, pour des raisons
juridiques, le dirigeant et sa famille perçoivent une partie des
résultats.

20
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(14/20)
4) Le traitement des charges indirectes
La méthode des coûts complets partage les charges incorporables en
charges directes et charges indirectes, et préconise pour les charges
indirectes un traitement spécifique : l’affectation dans les centres d’analyse.

 Les charges sont dites « directes » lorsque l’on peut les affecter sans
ambiguïté et sans calcul préalable au coût d’un produit ou d’un
établissement : ce sont des charges dont la destination est connue.

 Les charges indirectes sont donc définies a contrario : elles concernent


plusieurs produits ou l’ensemble de l’entreprise. Elles obligent, pour
connaître leur destination, à des calculs préalables dans les centres
d’analyse

21
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(15/20)
4) Le traitement des charges indirectes

 Un centre d’analyse est « une subdivision comptable de l’entreprise


où sont analysés et regroupés les éléments de charges indirectes
préalablement à leur imputation aux coûts ».

Deux critères procèdent à la définition des centres d’analyse :


• ils doivent correspondre autant que possible à une division réelle de
l’entreprise ou à l’exercice d’une responsabilité ;
• les charges totalisées dans un centre doivent avoir un comportement
commun de telle sorte qu’il soit possible de déterminer une unité de mesure
de l’activité de chaque centre.
Les unités de mesure ou d’oeuvre représentent l’unité de mesure de
l’activité des différents centres.
22
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(16/20)
4) Le traitement des charges indirectes

Les unités de mesure ou d’œuvre permettent de :


o fractionner le coût d’un centre d’analyse et d’obtenir un coût par unité
d’oeuvre ;
o d’imputer une fraction du coût d’un centre d’analyse à un coût de produit à
partir du nombre d’unités d’œuvre consommées par la fabrication de ce
produit.
Les unités d’oeuvre les plus fréquentes sont :
– les heures de main-d’oeuvre directe ;
– les heures machine ;
– ou encore les quantités de produits oeuvrés par le centre.

23
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(17/20)
5) La classification des centres d’analyse

Il faut distinguer :
 des centres d’analyse dits « opérationnels » : leur activité est mesurable par une unité
d’oeuvre physique : par exemple, kg traité, heure de main-d’oeuvre qui travaillent, soit :
-au profit des produits et on parle de « centres principaux » (exemple :
atelier de finition),
-au profit d’autres centres et on parle de « centres auxiliaires » (exemple :
gestion des bâtiments, des matériels)

 des centres d’analyse dits « de structure » : leur activité n’est pas mesurable par une
unité physique significative.
L’ensemble de ces travaux est effectué dans une cadre unique : le tableau de
répartition des charges indirectes.

24
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(18/20)
6) Le tableau de répartition des charges indirectes
C’est dans le cadre de ce tableau que s’effectue le traitement spécifique
des charges dites « indirectes ». Trois étapes sont repérables :
■ 1ère étape : répartition primaire

Les charges indirectes incorporables sont réparties entre tous les centres
concernés en fonction :
-de consommation réelle ce qui nécessite des systèmes de
mesure installés dans les centres (ex : compteurs divisionnaires
pour l’électricité ou l’eau) ;
-de clés de répartition plus ou moins arbitraire.

25
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(19/20)
6) Le tableau de répartition des charges indirectes
■ 2ème étape : répartition secondaire
Il s’agit de répartir le total de la répartition primaire des centres auxiliaires
dans le coût des centres principaux au profit de qui ils fonctionnent.
Cette cession de charges peut s’effectuer selon deux méthodes :
–par une mesure réelle des prestations fournies : on utilise les
consommations de chaque centre principal ;

–par une estimation plus ou moins arbitraire des prestations fournies


aux centres principaux : on utilise alors une clé de répartition.

Lors de cette répartition secondaire, il est fréquent qu’il y ait des prestations
réciproques ou croisées entre centres auxiliaires.

26
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(20/20)
6) Le tableau de répartition des charges indirectes
■ 2e étape : répartition secondaire
Par définition, les centres auxiliaires travaillent au profit des centres
principaux. En conséquence, la répartition secondaire conduit à « vider »
les centres auxiliaires des charges qui y étaient affectées : le total des
charges de ces centres doit donc être nul.
Il s’agit seulement d’une redistribution des charges entre les centres. C’est
pourquoi le total de la répartition secondaire doit toujours rester égal au
total de la répartition primaire.
■ 3ème étape : calcul des coûts d’unité d’oeuvre de chaque centre
Le total de la répartition secondaire de chaque centre d’analyse est
fractionné en un coût unitaire en fonction du nombre d’unités d’oeuvre de
chaque centre.

27
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (1/6)

28 1) Définitions et Généralités

 Ce sont des coûts obtenus en n’incorporant qu’une partie des


charges pertinentes en fonction du problème à traiter.

 En effet, l’approche en coûts complets présente l’inconvénient de


répartir et d’imputer de façon souvent arbitraire certaines charges
de structure: la connaissance des résultats analytique est alors
peu d’utilité pour prendre certaines difficile. Pour accepter une
commande supplémentaire, ou abandonner un produit déficitaire
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (2/6)

29 2) Typologies des coûts partiels

Il existe deux grandes catégories de coûts partiels.

 Le coût variable :
C’est un « coût constitué seulement des charges qui varient avec le volume
d’activité de l’entreprise sans qu’il y ait nécessairement une exacte
proportionnalité entre la variation des charges et celle du volume des
produits obtenus ».

Sont donc exclues du calcul les charges dites « de structure » qui sont
considérées comme fixes sur la période considérée.
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (3/6)

30 2) Typologies des coûts partiels


 Le coût direct :
C’est un « coût constitué par des charges qui peuvent lui être
directement affectées (généralement charges opérationnelles ou
variables) et des charges qui, même si elles transitent par des centres
d’analyse, concernent ce coût sans ambiguïté (variables et fixes) ».

Le calcul et la connaissance des coûts qui viennent d’être définis sont


élaborés par un système spécifique d’informations anciennement appelé
la comptabilité analytique.
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (4/6)

31 3) La méthode des coûts variables

Le coût variable est formé des seules charges qui varient en
fonction du volume d'activité, que celles-ci soient
proportionnelles à ce volume ou non.

Plutôt que calculer le résultat analytique de chaque produit, la


méthode du coût variable détermine une marge, mesurant la
contribution du produit à l'obtention du résultat de l'entreprise et
à la couverture de ses charges fixes.
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (5/6)

4) Démarche de calcul de la méthode du coût variable


32

1. Classification des charges en variables et fixes;


2. Allocation des charges variables aux objets de coût
 Par affectation des charges variables spécifiques
 Par répartition puis imputation des charges variables communes à partir des
centres d’analyse.
3. Calcul du coût
 au niveau de chaque objet de coût:
Chiffre d'affaires - Coût variable = Marge sur coût variable
 Ensuite au niveau global:
Somme des marges sur coût variable - Charges fixes globales
= Résultat analytique global.
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (6/6)

5) Quelques termilogies
33

 La marge sur coût variable (M/CV) se définit donc comme la différence


entre le chiffre d’affaires et l’ensemble des charges variables
nécessaires à l’obtention du produit.

 le taux de marge sur coût variable, souvent appelé taux de marge, se


définit comme le rapport entre la marge sur coût variable et le chiffre
d’affaires :

 T = (MCV / Chiffre d’Affaire) * 100


III. METHODE DE L’IMPUTATION RATIONNELLE DES CHARGES FIXES

34
 La méthode d’imputation rationnelle est une méthode de coûts complets corrigés de la
variation de l’activité.

 En effet, quand il y a sous-activité (démarrage d’activité, fin d’activité, baisse passagère),


l’affectation des coûts fixes par unité d’oeuvre n’a plus de sens.

 Il faut la neutraliser, en considérant une activité standard.

 Dans cette méthode deux notions sont à retenir :

 L’activité dite normale : pour chaque centre d’analyse et dans le cadre d’une structure
données, les gestionnaires définissent un niveau d’activité considéré comme représentant les
condition les plus fréquentes d’activité. Ce niveau est appelé activité normale et sert ensuite
de référence

 Le coefficient d’imputation rationnelle (CIR) est égal au rapport entre l’activité réelle et l’activité
normale précédemment définie.
CIR = Activité réelle / Activité normale
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (1/12)

35 1) Seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité (également appelé chiffre d’affaires critique
représente le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la
totalité de ses charges sans perte ni bénéfice.

Le Seuil de rentabilité est le CA pour lequel l’entreprise couvre la totalité


de ses charges (CV+CF) et donc dégage un résultat nul.

Il est aussi appelé Chiffre d’Affaire critique ou point mort.


Il s'exprime en quantité d’extrants, en chiffre d'affaires (valeur) ou en
nombre de jours.
CA: Chiffre d’affaire;
MCV: marge sur coût variable;
CF: Coût fixe
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (2/12)

36 1) Seuil de rentabilité

Seuil de rentabilité: formules

Chiffre d’affaires x Coûts fixes


SR en valeur =
Marge sur coût variable globale

Coûts fixes
SR en valeur = MCV
Taux de marge
CA

SR en valeur = SR en quantité x prix de vente


IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (3/12)

37 1) Seuil de rentabilité

Seuil de rentabilité: formules

SR en valeur
SR en quantité =
Prix de vente

Coûts fixes
SR en quantité=
MCV unitaire

365j x SR 365j x SR en quantité


SR en jours = OU
CA Quantité vendue
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (4/12)

38 1) Seuil de rentabilité
 Date du seuil de rentabilité

 Sous l’hypothèse d’une réalisation régulière du CA, il est possible


d’utiliser les règles de proportionnalité pour déterminer la date à
laquelle le seuil a été, ou sera atteint.

 Exemple:
 Pour un CA de 121 700 fcfa, il est déroulé 12 mois,
 Pour un SR de 100 000 fcfa, il s’est déroulé X mois,
 Date= 100 000*12/121700= 9,86 soit 9 mois et 26 j,
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (5/12)

39 1) Seuil de rentabilité
 Seuil de rentabilité en avenir incertain
 E(R) = (p-v)E(Q)-CF
 Et ƥ(R)= (p-v) ƥ(q)
 Exemple:
Supposons que la demande, exprimé en quantités, de l’entreprise OMEGA
suive une loi normale de moyenne 6 000 et d’écart type 1 000,
Les conditions d’exploitations sont les suivantes:
 PV 20 f
 Cvu= 15 f
 CF= 26 000 f
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (6/12)

40 1) Seuil de rentabilité
 Seuil de rentabilité en avenir incertain
 E(R) = (p-v)E(Q)-CF
 Et ƥ(R)= (p-v) ƥ(q)
 Exemple:
Une marge sur coût variable unitaire exprimé en quantité est de 26000 / 5= 5
200 unités;
On cherche donc la probabilité que les quantités vendues soient supérieures
à 5 200,
Q N(6000, 1 000)
 P(q> 5 200)= 1-P(T>(5200-6000)/1000)= P(T>-0,8)
Soit 78,81% de chance pour que le SR soit atteint, c-à-d que 5 200
unités soient vendues,
41

CAS D’APPLICATION

SEUIL DE RENTABILITÉ

VOIR ENONCÉ
APPLICATION SEUIL DE RENTABILITÉ (1/2)

42 ENONCÉ
 Prix de vente unitaire = 10 f
 Charges variable unitaire = 3
 Charges fixes=70 000
TAF : Déterminer le SR
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (7/12)
2) Autres notions à retenir
 Marge de sécurité
Elle représente la baisse du chiffre d’affaires qui peut être supportée par l’entreprise
sans subir de pertes. Une marge de sécurité importante permet de traverser une
période de crise, sans graves difficultés.

Elle est égale à la différence entre le Chiffre d’affaires et le seuil de


rentabilité.
Elle peut être exprimée en valeur, en quantité ou en jours.
Formules
Marge de sécurité = Chiffre d’affaires réel – Seuil de rentabilité
• MS en % = (CA*SR) / CA* 100
• MS en quantité = volume d'activité atteint ou que l'on prévoit atteindre - volume
d'activité correspondant au point mort.

• MS en jours = 365j – SR en jours.


43
44

CAS D’APPLICATION

MARGE DE SÉCURITÉ

VOIR ENONCÉ
APPLICATION MARGE DE SÉCURITÉ (1/2)

45
ENONCÉ
 Prix de vente unitaire = 10 f
 Charges variable unitaire = 3
 Charges fixes = 70 000
 Quantité vendue = 12 000
TAF : Déterminer la MS
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (8/12)
2) Autres notions à retenir
46
 Coefficient de sécurité ou indice de sécurité

 Le coefficient de sécurité (CS) est le rapport entre la marge de sécurité et


le chiffre d’affaires réalisé.

 C’est la marge de sécurité rapportée au CA annuel, on parle, alors d’indice de


sécurité (IS)

CS = MS / CA = (CA – SR) / CA

 Plus l’indice est important moins l’entreprise risque d’être déficitaire.


47

CAS D’APPLICATION

COEFFICIENT OU INDICE DE SÉCURITÉ

VOIR ENONCÉ
APPLICATION COEFFICIENT OU INDICE DE SÉCURITÉ (1/2)

48

ENONCÉ

 Prix de vente unitaire = 10 f


 Charges variable unitaire = 3
 Charges fixes = 70 000
 Quantité vendue = 12 000

TAF : Déterminer l’IS


IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (9/12)
2) Autres notions à retenir
49

 Indice de prélèvement

 Il se définit comme le pourcentage du CA qui sert à couvrir les charges


fixes.
IP= (CF/CA) * 100

Plus la valeur de cet indice est faible, plus l’entreprise peut facilement
atteindre son seuil de rentabilité.
50

CAS D’APPLICATION

INDICE E PRÉLEVÈMENT

VOIR ENONCÉ
APPLICATION INDICE DE PRÉLÈVEMENT (1/2)

51

ENONCÉ

 Prix de vente unitaire = 10 f


 Charges variable unitaire = 3
 Charges fixes = 70 000
 Quantité vendue = 12 000

TAF : Déterminer l’IP


IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (10/12)
2) Autres notions à retenir
52
 Levier opérationnel ou coefficient de volatilité

 C’est un coefficient qui mesure le taux de variation du résultat consécutif à une


variation du chiffre d’affaires.

 Ainsi un LO = +2 signifie que pour une variation de 10% du chiffre d’affaires alors
le résultat augmenterait de 20%.

LO = MCV / R ou LO = CA / (CA-SR) ou LO = 1 / IS
53

CAS D’APPLICATION

LEVIER OPÉRATIONNEL OU COEFFICIENT DE


VOLATILITÉ

VOIR ENONCÉ
APPLICATION LEVIER OPÉRATIONNEL OU COEFFICIENT DE
VOLATILITÉ (1/2)
54
ENONCÉ

 Prix de vente unitaire = 10 f


 Charges variable unitaire = 3
 Charges fixes = 70 000
 Quantité vendue = 12 000

TAF : Déterminer le LO en considérant une augmentation de 10% du CA


IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (11/12)
2) Autres notions à retenir

Bénéfice potentiel
C'est le bénéfice maximum que vise l'entreprise lorsqu'elle
fonctionne à pleine capacité.

Bien que théorique et souvent difficile à atteindre à court terme


(turbulence de l'environnement), il demeure un point de repère
important, notamment pour les gestionnaires les plus optimistes
qui aiment prendre des risques calculés.

55
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (12/12)
2) Autres notions à retenir

 Seuil d’indifférence potentiel

C'est le niveau d'activité auquel deux propositions portant sur la


structure des coûts produisent le même résultat net.

R1 = R2 Or R = (Q x MCVu) – CF
(Q x MCVu1) – CF1 = (Q x MCVu2) – CF2
(Q x MCVu1) – (Q x MCVu2) = CF1– CF2
Q (MCVu1 – MCVu2) = CF1– CF2

Q = (CF1-CF2) / (MCVu F1 – MCVu F2

56
MERCI POUR VOTRE AIMABLE
ATTENTION

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COURS DE CONTRÔLE DE GESTION

Animé par : ABDRAMANE TRAORÉ

Diplômé d’Expertise Comptable et Financière


Chef de mission Cabinet DIARRA

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