Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Cas d’application
NOTION DE COUTS (1/4)
5
a) Le champ d’application
Le champ d’application du coût est très varié :
une fonction ou une sous-fonction économique de l’entreprise
(approvisionnement, production, distribution ou administration) ;
6
b) Le moment du calcul
le coût historique qui est un coût calculé postérieurement aux faits qui
l’ont engendré :on parle aussi de coût constaté ou coût réel ;
le coût préétabli qui est un coût calculé antérieurement aux faits qui
l’engendreront.
7
c) Le contenu
Pour une période déterminée, un coût peut être
calculé, soit en y incorporant toutes les charges
enregistrées en comptabilité générale, soit en n’y
incorporant qu’une partie de ces charges.
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(1/20)
1) Définitions
Ces coûts sont constitués par la totalité des charges relatives à l’objet du
calcul.
Il en existe deux sortes :
8
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(2/20)
1) Définitions
9
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(3/20)
10 2) Démarche
1. Classification des charges en charges directes et charges indirectes par
rapport aux produits.
12
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(6/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
a) Les charges non incorporables
En principe, toutes les charges enregistrées dans un compte de la classe 6 en comptabilité
financière sont incorporables aux coûts sauf celles qui répondent à un des critères suivants.
Ces charges dites « non incorporables » sont :
des charges sans rapport direct avec l’activité de l’entreprise (exemple : prime
d’assurance vie sur la tête d’un dirigeant) ;
des charges qui ne relèvent pas de l’exploitation courante (exemple : toutes les charges à
caractère exceptionnel) ;
des charges qui n’ont pas le caractère de charges (exemple : impôt sur les bénéfices,
participation des salariés).
Ainsi la comptabilité de gestion ne retient pas certaines charges. Parmi celles qui sont
incorporables, elle considère que, pour certaines, leur montant doit être « recalculé ».
13
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(7/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
b) Les charges calculées
Ce sont des charges incorporées aux coûts pour un montant différent de celui pour lequel elles figurent
dans la comptabilité financière. Leurs montants sont « recalculés » selon des critères appropriés aux
besoins de l’analyse.
Il existe trois types de charges calculées :
les charges d’usage ;
les charges étalées ;
et les charges abonnées.
Les charges d’usage
Les charges d’usage se substituent aux dotations aux amortissements de la comptabilité financière.
Pour éviter les critères trop conventionnels qui servent au calcul des dotations aux amortissements en
comptabilité financière, le Plan comptable recommande l’utilisation de « charges d’usage » qui diffèrent
des amortissements sur trois points essentiels :
la base amortissable d’une immobilisation doit être sa valeur actuelle (fondée sur le prix du
marché) et non sa valeur d’origine et ce, pour tenir compte du coût réel de remplacement de cette
14
immobilisation ;
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(8/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
Les charges d’usage
la durée d’amortissement doit être une durée probable d’utilisation qui peut différer de la
durée admise pour l’amortissement ;
la charge d’usage reste incorporée aux coûts tant que l’immobilisation reste en service et
même si elle est complètement amortie comptablement.
La charge d’usage ainsi calculée est prise en compte dans les charges incorporables et crée
des différences d’incorporation positives ou négatives.
15
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(9/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
Les charges d’usage
Exemple :
Immobilisation A ; / Durée d’amortissement fiscale : 10 ans
Valeur d’acquisition : 100 000 F; / Date d’acquisition : 1.01.N–6
Mode d’amortissement : Linéaire; / Valeur marchande au 31.12.N : 240 000
durée d’usage : cette machine a été acquise pour répondre à un marché spécifique et qui ne
dépassera pas 8 ans.
• SOLUTION
Dotation comptable aux amortissements au titre de l’année N :
100 000 / 10 = 10 000
Charge d’usage au titre du même exercice :
240 000 / 8 = 30 000
Différence d’incorporation sur amortissements :
30 000 – 10 000 = 20 000 16
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(10/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
Les charges étalées
Le PCG préconise d’intégrer aux coûts, des charges étalées qui se substituent aux dotations aux
provisions de la comptabilité financière.
La comptabilité de gestion ne retient en terme de dotations aux provisions que celles pour
risques et charges. En effet, les dépréciations des éléments d’actifs relèvent d’une analyse
patrimoniale ce qui n’est pas l’objet du calcul des coûts. De même, les dotations pour provisions
réglementées ont un caractère trop fiscal pour être considérées comme des charges incorporables.
17
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(11/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
Exemple:
La facture d’électricité est reçue tous les deux mois et concerne la consommation des deux mois
précédents, soit 6 200 .
La comptabilité de gestion a été obligée de tenir compte dans ses coûts d’une consommation estimée,
à savoir 3 000 / mois.
L’écart entre la réalité de la charge (6 200 ) et les charges abonnées d’électricité (3 000 × 2 mois) est
une différence d’incorporation.
18
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(12/20)
3) Les charges, éléments constitutifs des coûts
20
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(14/20)
4) Le traitement des charges indirectes
La méthode des coûts complets partage les charges incorporables en
charges directes et charges indirectes, et préconise pour les charges
indirectes un traitement spécifique : l’affectation dans les centres d’analyse.
Les charges sont dites « directes » lorsque l’on peut les affecter sans
ambiguïté et sans calcul préalable au coût d’un produit ou d’un
établissement : ce sont des charges dont la destination est connue.
21
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(15/20)
4) Le traitement des charges indirectes
23
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(17/20)
5) La classification des centres d’analyse
Il faut distinguer :
des centres d’analyse dits « opérationnels » : leur activité est mesurable par une unité
d’oeuvre physique : par exemple, kg traité, heure de main-d’oeuvre qui travaillent, soit :
-au profit des produits et on parle de « centres principaux » (exemple :
atelier de finition),
-au profit d’autres centres et on parle de « centres auxiliaires » (exemple :
gestion des bâtiments, des matériels)
des centres d’analyse dits « de structure » : leur activité n’est pas mesurable par une
unité physique significative.
L’ensemble de ces travaux est effectué dans une cadre unique : le tableau de
répartition des charges indirectes.
24
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(18/20)
6) Le tableau de répartition des charges indirectes
C’est dans le cadre de ce tableau que s’effectue le traitement spécifique
des charges dites « indirectes ». Trois étapes sont repérables :
■ 1ère étape : répartition primaire
Les charges indirectes incorporables sont réparties entre tous les centres
concernés en fonction :
-de consommation réelle ce qui nécessite des systèmes de
mesure installés dans les centres (ex : compteurs divisionnaires
pour l’électricité ou l’eau) ;
-de clés de répartition plus ou moins arbitraire.
25
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(19/20)
6) Le tableau de répartition des charges indirectes
■ 2ème étape : répartition secondaire
Il s’agit de répartir le total de la répartition primaire des centres auxiliaires
dans le coût des centres principaux au profit de qui ils fonctionnent.
Cette cession de charges peut s’effectuer selon deux méthodes :
–par une mesure réelle des prestations fournies : on utilise les
consommations de chaque centre principal ;
Lors de cette répartition secondaire, il est fréquent qu’il y ait des prestations
réciproques ou croisées entre centres auxiliaires.
26
I. METHODE DE COUT COMPLET OU METHODE DES CENTRES D’ANALYSE
(20/20)
6) Le tableau de répartition des charges indirectes
■ 2e étape : répartition secondaire
Par définition, les centres auxiliaires travaillent au profit des centres
principaux. En conséquence, la répartition secondaire conduit à « vider »
les centres auxiliaires des charges qui y étaient affectées : le total des
charges de ces centres doit donc être nul.
Il s’agit seulement d’une redistribution des charges entre les centres. C’est
pourquoi le total de la répartition secondaire doit toujours rester égal au
total de la répartition primaire.
■ 3ème étape : calcul des coûts d’unité d’oeuvre de chaque centre
Le total de la répartition secondaire de chaque centre d’analyse est
fractionné en un coût unitaire en fonction du nombre d’unités d’oeuvre de
chaque centre.
27
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (1/6)
28 1) Définitions et Généralités
Le coût variable :
C’est un « coût constitué seulement des charges qui varient avec le volume
d’activité de l’entreprise sans qu’il y ait nécessairement une exacte
proportionnalité entre la variation des charges et celle du volume des
produits obtenus ».
Sont donc exclues du calcul les charges dites « de structure » qui sont
considérées comme fixes sur la période considérée.
II. METHODE DES COUTS PARTIELS (3/6)
Le coût variable est formé des seules charges qui varient en
fonction du volume d'activité, que celles-ci soient
proportionnelles à ce volume ou non.
5) Quelques termilogies
33
34
La méthode d’imputation rationnelle est une méthode de coûts complets corrigés de la
variation de l’activité.
L’activité dite normale : pour chaque centre d’analyse et dans le cadre d’une structure
données, les gestionnaires définissent un niveau d’activité considéré comme représentant les
condition les plus fréquentes d’activité. Ce niveau est appelé activité normale et sert ensuite
de référence
Le coefficient d’imputation rationnelle (CIR) est égal au rapport entre l’activité réelle et l’activité
normale précédemment définie.
CIR = Activité réelle / Activité normale
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (1/12)
35 1) Seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité (également appelé chiffre d’affaires critique
représente le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise couvre la
totalité de ses charges sans perte ni bénéfice.
36 1) Seuil de rentabilité
Coûts fixes
SR en valeur = MCV
Taux de marge
CA
37 1) Seuil de rentabilité
SR en valeur
SR en quantité =
Prix de vente
Coûts fixes
SR en quantité=
MCV unitaire
38 1) Seuil de rentabilité
Date du seuil de rentabilité
Exemple:
Pour un CA de 121 700 fcfa, il est déroulé 12 mois,
Pour un SR de 100 000 fcfa, il s’est déroulé X mois,
Date= 100 000*12/121700= 9,86 soit 9 mois et 26 j,
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (5/12)
39 1) Seuil de rentabilité
Seuil de rentabilité en avenir incertain
E(R) = (p-v)E(Q)-CF
Et ƥ(R)= (p-v) ƥ(q)
Exemple:
Supposons que la demande, exprimé en quantités, de l’entreprise OMEGA
suive une loi normale de moyenne 6 000 et d’écart type 1 000,
Les conditions d’exploitations sont les suivantes:
PV 20 f
Cvu= 15 f
CF= 26 000 f
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (6/12)
40 1) Seuil de rentabilité
Seuil de rentabilité en avenir incertain
E(R) = (p-v)E(Q)-CF
Et ƥ(R)= (p-v) ƥ(q)
Exemple:
Une marge sur coût variable unitaire exprimé en quantité est de 26000 / 5= 5
200 unités;
On cherche donc la probabilité que les quantités vendues soient supérieures
à 5 200,
Q N(6000, 1 000)
P(q> 5 200)= 1-P(T>(5200-6000)/1000)= P(T>-0,8)
Soit 78,81% de chance pour que le SR soit atteint, c-à-d que 5 200
unités soient vendues,
41
CAS D’APPLICATION
SEUIL DE RENTABILITÉ
VOIR ENONCÉ
APPLICATION SEUIL DE RENTABILITÉ (1/2)
42 ENONCÉ
Prix de vente unitaire = 10 f
Charges variable unitaire = 3
Charges fixes=70 000
TAF : Déterminer le SR
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (7/12)
2) Autres notions à retenir
Marge de sécurité
Elle représente la baisse du chiffre d’affaires qui peut être supportée par l’entreprise
sans subir de pertes. Une marge de sécurité importante permet de traverser une
période de crise, sans graves difficultés.
CAS D’APPLICATION
MARGE DE SÉCURITÉ
VOIR ENONCÉ
APPLICATION MARGE DE SÉCURITÉ (1/2)
45
ENONCÉ
Prix de vente unitaire = 10 f
Charges variable unitaire = 3
Charges fixes = 70 000
Quantité vendue = 12 000
TAF : Déterminer la MS
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (8/12)
2) Autres notions à retenir
46
Coefficient de sécurité ou indice de sécurité
CS = MS / CA = (CA – SR) / CA
CAS D’APPLICATION
VOIR ENONCÉ
APPLICATION COEFFICIENT OU INDICE DE SÉCURITÉ (1/2)
48
ENONCÉ
Indice de prélèvement
Plus la valeur de cet indice est faible, plus l’entreprise peut facilement
atteindre son seuil de rentabilité.
50
CAS D’APPLICATION
INDICE E PRÉLEVÈMENT
VOIR ENONCÉ
APPLICATION INDICE DE PRÉLÈVEMENT (1/2)
51
ENONCÉ
Ainsi un LO = +2 signifie que pour une variation de 10% du chiffre d’affaires alors
le résultat augmenterait de 20%.
LO = MCV / R ou LO = CA / (CA-SR) ou LO = 1 / IS
53
CAS D’APPLICATION
VOIR ENONCÉ
APPLICATION LEVIER OPÉRATIONNEL OU COEFFICIENT DE
VOLATILITÉ (1/2)
54
ENONCÉ
Bénéfice potentiel
C'est le bénéfice maximum que vise l'entreprise lorsqu'elle
fonctionne à pleine capacité.
55
IV. SEUIL DE RENTABILITÉ ET AUTRES NOTIONS A RETENIR (12/12)
2) Autres notions à retenir
R1 = R2 Or R = (Q x MCVu) – CF
(Q x MCVu1) – CF1 = (Q x MCVu2) – CF2
(Q x MCVu1) – (Q x MCVu2) = CF1– CF2
Q (MCVu1 – MCVu2) = CF1– CF2
56
MERCI POUR VOTRE AIMABLE
ATTENTION
57
COURS DE CONTRÔLE DE GESTION