EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE (TRÈS AMUSANTE)

POUR LES ENFANTS

Fabriquer une fontaine à eau

avec une bouteille vide

y a-t-il de scientifique là-dedans vous demandez vous ?

Et bien, l’apport scientifique principal de cette expérience c’est de voir que l’air prend de la place, qu’il est
bien là même si on ne le voit pas.
Et au passage, on peut aussi évoquer le principe des vases communicants.

J’aime bien essayer de faire des expériences scientifiques pour les enfants, afin qu’ils apprennent tout en
s’amusant. Pour preuve, notre nuage dans un bocal  et notre création de montagne . Mais cette expérience-là
était vraiment très amusante (et simple à mettre en place) !

LE MATÉRIEL POUR FABRIQUER VOTRE FONTAINE À EAU

 Pour cette petite expérience
scientifique, il vous faudra :

 une bouteille en plastique vide,

 un ballon à gonfler,
 une paille,
 un peu de patafix,
 de l’eau et un récipient pour la recevoir (nous avons fait ça dans la piscine).
C O M M E N T R É A L I S E R C E T T E E X P É R I E N C E S C I E N T I F I Q U E PO U R L E S
ENFANTS

La mise en place est assez simple, mais il faut bien l’accompagner d’explications pour que l’enfant
comprenne ce qu’il se passe. C’est aussi l’occasion d’enrichir son vocabulaire.

1ère étape :

Gonflez le ballon sans le fermer et montrez-le à votre enfant en discutant avec lui de ce qu’il y a dedans,
pourquoi il est gonflé, que se passe-t-il quand on le laisse se dégonfler.

Laissez le
ballon se dégonfler, éventuellement en lui faisant sentir l’air qui s’échappe sur sa peau, pour illustrer la
discussion.

2ème étape :

Regonflez le ballon sans le fermer et fixez-le sur la bouteille vide en laissant le moins d’air possible
s’échapper pendant la manœuvre. Pour éviter les fuites d’air, j’ai tourné plusieurs fois le « bec » du ballon
sur lui-même avant de l’enfiler sur le goulot.
Si votre enfant est déjà assez grand (4-5 ans), demandez-lui ce qu’il pense qui va arriver avant de relâcher

l’embout du ballon. Lâchez et, oh

surprise (ou pas), le ballon ne se dégonfle pas ! Discutez ensemble de la raison à cela. Mr T. était assez
étonné et j’ai dû lui expliquer qu’il y avait de l’air dans la bouteille et donc plus de place pour l’air du
ballon.

3ème étape :

Fabriquez la fontaine. Pour cela, retirez le ballon et percez un trou dans la bouteille à l’aide d’un stylo par
exemple. Insérez-y la paille en diagonale, l’embout qui sort doit être orienté vers le haut. Fixez la paille avec
de la patafix afin qu’il n’y ait pas de fuites d’eau par le trou de la bouteille (ça fonctionne mieux si
l’extérieur de la bouteille est sec).
 Demandez à
l’enfant de remplir la bouteille jusqu’à ce que l’eau sorte par la paille. Mr T. et Mr Y. ont adoré cette étape,
remplir des bouteilles reste leur jeu favori dans le bain habituellement !
 Observez ensemble les niveaux
d’eau dans la bouteille et dans la paille. L’eau est au même niveau des 2 côtés. C’est le moment de parler
des vases communicants , en vous adaptant à l’âge de votre enfant. Pour ma part, j’ai simplement fait
remarquer la chose à Mr T. en notant que l’eau ne sortait que lorsque l’on en mettait plus haut que le haut de
la paille. Quant à Mr Y., il voulait
juste continuer à remplir la bouteille, les histoires de niveaux d’eau ne sont pas de son âge ;).

4ème étape :

Regonflez le ballon et refixez-le sur le goulot de la bouteille, de la même façon qu’à l’étape 2. Vous pouvez
demander à votre enfant ce qu’il pense qui va se passer quand vous lâcherez le « bec » du ballon ou bien, s’il
est encore petit, le laisser constater et discuter des raisons par la suite.
 Le ballon se dégonfle tandis que
l’eau jaillit par la paille. Les enfants ont adoré ! Surtout quand le niveau d’eau atteint le bas de la paille et
qu’eau et air sortent ensemble avec un bruit bizarre.
 Mr Y. a tout de suite réclamé :
« encore ! ». Après 2 ou 3 séances de fontaine à eau, j’ai pu discuter avec Mr T. des raisons de ce
phénomène et il a tout de suite compris que l’air du ballon poussait l’eau dehors (« puisqu’il y a un trou »).

Lorsque Mr papa est rentré du travail, nous lui avons refait une démonstration complète et Mr T. a pu tout lui
expliquer parfaitement !

Pour parler de la pression de l’air avec vos enfants, je vous invite également à découvrir cette petite blague   à
leur faire, sur le blog de Léo et Melrose (pour des enfants qui savent déjà gonfler un ballon tout seul).

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N 1ER POTAGER : UNE BOX JARDINAGE POUR LES ENFANTS

Cette semaine c’est Cécile du blog La cour des petits qui a planché pour nous proposer cet article. Cécile partage
une expérience scientifique ludique à réaliser avec vos enfants. De quoi leur donner le goût des sciences tout en passant un

chouette moment en famille, et c’est exactement ce qu’on aime sur Leo-Melrose. Merci à toi Cécile 
 

Aborder la science avec les enfants est bien plus simple quand on le fait en s’amusant ! Un des petits jeux les plus faciles
à faire avec les enfants, dès tout petits, est le fameux « ça flotte ou ça coule ? ». On prend un récipient plein d’eau ainsi que
divers objets et on essaie de deviner s’ils vont flotter ou couler quand on les lâchera dans l’eau. On vérifie sa prédiction puis
on explique.
Et si on faisait ce petit jeu avec un objet un peu particulier : un citron jaune. D’après vous un citron, ça flotte ou ça
coule ?
Le matériel pour faire cette petite expérience
 Pour faire ce petit jeu scientifique avec les enfants, il ne faut que très peu de matériel :
 un récipient suffisamment large et profond pour qu’un citron y rentre (nous avons pris un grand verre),
 de l’eau,
 un citron jaune.
ère
1  partie de l’expérience : un citron jaune entier
Avant de faire l’expérience, j’ai demandé à mon fils (4 ans ½) s’il savait pourquoi certains objets flottaient et d’autres
coulaient, quand on les mettait dans l’eau. Sa réponse a été que les objets lourds coulent tandis que les objets légers flottent.

Je lui ai alors demandé s’il pensait que le citron coulerait ou s’il flotterait. D’après lui, le citron allait couler.

Nous avons procédé à l’expérience

Et, oh miracle, le citron flotte ! « Pourtant c’est gros un citron ! ».
Après avoir essayé de faire couler le citron, qui est irrémédiablement remonté à la surface, il en a conclu que peut-être qu’un
citron n’était pas si lourd que ça finalement…
Je ne l’ai pas contredis mais suis passé à la 2nde partie de l’expérience.
ème
2  partie de l’expérience : le citron sans la peau
J’ai épluché complètement le citron et demandé à mon fils ce qu’il pensait que le citron ferait dans l’eau. Sa réponse a été
évidente : le citron va encore flotter, d’autant qu’il est plus léger sans sa peau ! (Nous l’avons même pesé, avant et après
épluchage).
Et pourtant…
Le citron mis dans l’eau sans sa peau coule au fond du verre !

Surprise et incompréhension totales chez les spectateurs (mon 2ème fils nous ayant rejoint).
Explications
La peau du citron jaune est faite d’une écorce jaune qui recouvre une peau blanche épaisse. Cette peau blanche est constituée
de fibres qui emprisonnent des bulles d’air. C’est cet air qui permet au citron de flotter, sa peau jouant le rôle de gilet de
sauvetage. Une fois épluché, le citron n’a plus d’air et coule au fond de l’eau.

C’est une explication simple qu’a bien compris mon fils. Je lui ai donné les morceaux de peau afin qu’il les touche et qu’il
constate qu’elles contenaient de l’air.

 
Nous avons recommencé avec un second citron, pour vérifier.
 On peut, avec les plus grands et pour être très scientifiques, parler de poussée d’Archimède, de densité et de masse
volumique du citron qui est inférieure à celle de l’eau quand il est entier.
Il est possible également de faire l’expérience avec un citron jaune et un citron vert. Le citron vert, qui a la peau plus fine,
coule même lorsqu’il est entier tandis que le jaune flotte. C’est également assez étonnant.

Chez nous, nous avons terminé tout ça avec un transvasement d’eau et une soupe aux épluchures de citron (qui flottent donc).