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esapv 2009-2010
1 bachelier
re
Julie RESPONDEK
1re bachelière
Mon travail est une interrogation sur mon image, mon reflet,
le fait d’être confrontée à moi-même,
le fait d’être une femme, un “genre”, un modèle (?),
le fait de vouloir représenter, de faire valoir mon monde intérieur par rapport à mon apparence.
Quand je me regarde, je ne me vois pas, mon conscient n’enregistre pas mon image.
Pourtant je m’aime et j’en suis fière, je me battrai pour être telle que je suis mais je n’ai aucun souvenir
de mon reflet, de ce que le monde voit de moi.
J’ai construit ces différents projets en m’utilisant, en me mettant en scène avec ironie ou en me glorifiant.
J’ai été chercher en moi ce que j’avais toujours renié, pour pouvoir enfin espérer m’accepter.
J’ai été chercher en moi ces imperfections (qui ne sont pas nécessairement des défauts) que j’essaie de
cacher pour paraître forte et assumée alors que je ne suis qu’une petite boule de fil barbelé, bien trop
stressée et peureuse.
Cette année en IDM a été comme une séance chez mon psy.-
Oppression, Pression, Compression, viennent du ciel et de la vaste entité appelée Les Autres, ou
d’autres vastes choses comme le Monde et la Société.
1: Aller vers les autres est important mais pour s’en sortir il faut aussi surtout retenir beaucoup en soi.
2 : Être cruel et subir la cruauté comme une habitude, en offrant le dos au lieu de la deuxième joue.
3 : Mener deux combats, en intérieur et contre tout, c’est très fatiguant, or il ne faut pas s’endormir.
J’ai essayé de faire poète mais l’art ne facilite pas la tâche, l’art ne m’a pas rendu heureuse, il était juste
là, et le contraire aurait été inenvisageable. L’art contre le nihilisme à armes égales.
On nous enfonce beaucoup d’aiguilles dans les pieds, mais il faut vite les arracher et courir, sauter,
danser et marcher dessus avant qu’elles ne sortent du sol.
Une petite fille peut être trop fragile se retrouva anéantie par la mort de celui-ci.
Sa maman ne comprenait pas comment autant de larmes pouvaient tomber pour ce si laid chat !
Le grand père de la gamine lui offrit une poupée en guise de consolation mais même cette si jolie
poupée ne parvenait pas à la réconforter.
Les années passèrent et la gamine est devenue grande. Elle prit beaucoup de maturité suite à une
adolescence peu tranquille. Elle croisa tout au long de sa route quelques personnes fascinantes mais
également beaucoup de cons.
Un dimanche midi, alors qu’elle était coincée dans ce que l’on peut appeler un repas de famille, la jeune
fille reconnut la voiture de son meilleur ami au journal parlé. La voiture se trouvait sur un bord
d’autoroute et était complètement sinistrée. Les étoiles commencèrent alors à tomber du ciel et les
grosses bêtises à s’enchaîner. Mais il faut lui pardonner ! L’adolescente n’était pas bien méchante mais
juste un peu paumée.
Un beau jour, la jeune fille rencontra l’amour et ses belles promesses, mais son amour la quitta pour une
bien plus jolie princesse. Alors qu’une autre fille de son âge aurait connu son premier chagrin d’amour
et déversé toutes les larmes de son corps, l’adolescente ne trouva rien de mieux à faire que de rêver au
bonheur à coup d’acide dans le nez. Sans le savoir, elle s’était engagée dans un tour sans fin de
montagne russe.
La jeune fille s’intéressant à l’art se retrouva à l’ESAPV et après de longues discussions avec ses chefs
d’atelier, elle décida une fois pour toutes d’assumer son passé.
Installation: détail sol 650 x 700 cm
sculpture réalisée à partir des bandes autocollantes décollées du sol, 60 cm de hauteur
Extrait vidéo: Quand Alechinsky rencontre Allen Jones
Alicia RANDAZZO
1re bachelière
En deuxième
Photographie 42 x29,7 cm
Impulsion - incident bénéfique - évasion - distance face au réel - spontanéité - conscience de mes
actes - tension - espace - état brut - absence ou pas de choix - temps intermédiaires - patience -
instinctif - bordélique -…………………. - …………………. - (à remplir par vous ?)
Un trouble envahit mon esprit. Une fumée, un épais brouillard rend mes pensées confuses.
Je suis perdue.
Cela m’inquiète.
Je me ronge les ongles. De nervosité, mais aussi par impatience du temps qui passe...
Vouloir sortir rapidement d’un moment ennuyeux, ou gênant...
Accélérer le temps.
Et en même temps, peur du peu de temps disponible.
Ralentir le temps.
Comment faire tout ce qu’on a à faire? Ce qu’on voudrait faire?
Une vie ne suffit pas...
Nous croyons nos existences importantes.
Cependant, nous nous infligeons des obligations qui deviennent nos priorités!
L’envie de vivre laisse place à l’envie de temps.
Du temps pour pouvoir faire tout ce qu’on nous donne à faire.
A quoi ça sert de naître si c’est pour vivre la moitié?
A quoi ça sert de vivre si c’est pour mourir un jour?
Naître tue!
La vie est une partie de jeu.
L’art est un sourire.
L’artiste est un pitre.
Et moi je suis une blague.
1 : Triangulation
L’individu dans l’espace
Ce double mouvement a pour but de poser un regard sur le positionnement de l’individu dans ses attitu-
des personnelles ou plus conditionnées.. Les images projetées opposent l’idée de déplacement
du groupe et de l’individu au coeur d’un espace improvisé ou destiné à l’attente.
Ces instants et lieux prévus pour telle ou telle action révèlent chez l’homme des sentiments, une histoire,
une identité.
2 : Textiles
La trame comme fondement
La série « Textiles » examine les fragments d’un tissu industriel et les amènent, par une interprétation
géométrique, vers une approche architecturale.
La trame évolue par l’intervention de la peinture créant une confusion de genres et de plans entre le
manuel et le mécanique.