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26/07/2020 Présentation

Palimpsestes
Revue de traduction

6 | 1993 :
L'étranger dans la langue

Présentation
PAUL BENSIMON
p. 7-13

Texte intégral
1 Pourrait-on rêver d'une meilleure introduction à une recherche sur l'étranger dans la
langue que le passage suivant, tiré de l'ouvrage de Julien Green : Le Langage et son
double — livre-phare pour toute réflexion sur le bilinguisme, tant de la parole que de
l'écriture, et aussi sur l'auto-traduction, l'une des formes les plus complexes de
l'opération traduisante ? Dans un essai de 1941, écrit originellement en anglais, "La
traduction et le "champ des Ecritures"", J. Green commente ainsi l'attitude des
traducteurs de la King James Version de la Bible (1611) :

Les traducteurs de la Bible anglaise [...] étaient si imprégnés de la couleur de


chaque mot des Ecritures qu'ils préféraient courir le risque de faire porter à
l'anglais des vêtements hébreux plutôt que de forcer la langue des Ecritures à
s'habiller à l'anglaise, de peur que l'anglais ne trahisse l'esprit de l'original (Le
Langage et son double [1985], La Différence, 1987, p. 197).

2 Le point de départ de notre recherche sur l'étranger dans la langue, problème


fondamental de la traduction, pourra être la remarque novatrice d'Antoine Berman :

La visée même de la traduction — ouvrir au niveau de l'écrit un certain rapport à


l'Autre, féconder le Propre par la médiation de l'Etranger — (L'Epreuve de
l'étranger, 1984, p. 16).

3 L'anglais, avec son double fonds, saxon et latin, et le français entretiennent un


rapport notoire de proximité et d'éloignement. Dans l'article liminaire de ce numéro de
Palimpsestes, A. Berman affirme, dans le prolongement de Mallarmé (qui voyait dans
l'anglais une langue "à la fois autre et même") : "l'anglais est une langue double, en ceci
qu'une autre langue (le français) ne cesse d'y parler".
4 C'est un lieu commun de faire observer que dans une traduction l'original influence
toujours peu ou prou la langue traductrice. Dans une perspective normative ou puriste,
cette influence est souvent perçue comme une contamination, un ensemble
d'interférences pernicieuses entre la langue du texte source et celle du texte cible. Pour
utiliser une autre métaphore, on dira que la langue traduite déteint sur la langue
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traductrice. La présence, notamment, d'anglicismes ou de gallicismes signale la


"traduction fautive" vers le français ou vers l'anglais.
5 L'attitude normative ou prescriptive envers les questions de traduction, pour être
fondée et parfaitement légitime, n'en tourne pas moins le dos au phénomène tangible,
irréfutable qu'est l'osmose des langues. Ce n'est pas seulement le lexique qui en mille
occasions montre la perméabilité du français et de l'anglais. Si l'interaction de ces deux
langues dans le domaine de la syntaxe reste à peu près inexplorée, Maurice Grevisse
note avec acuité une influence possible de l'anglais sur le français en matière
d'adjectivation, en l'occurrence l'antéposition de plusieurs adjectifs juxtaposés ou
coordonnés, chez certains écrivains en France, depuis la fin du XIXe siècle (Le Bon
usage, 11e édition, 1980, p. 436).
6 L'osmose linguistique se situe hors du plan de la traduction, elle lui est extérieure.
Mais après avoir souligné l'importance de ce facteur dans la problématique de
l'étranger dans la langue, il convient d'ajouter aussitôt que la notion d'osmose des
langues, lorsqu'elle vient à être utilisée dans l'analyse textuelle, soulève de délicats
problèmes. Deux exemples tirés de l'ouvrage de J.-M.G. Le Clézio : Les Géants
illustreront ce propos :

Etre conscient, alors, c'était être dans l'apparence, seulement dans l'apparence.
C'était un jeu assez futile au fond, un jeu rien que pour la pensée et les mots du
langage. Puis, un jour, on voit d'étranges inquiétantes ombres qui glissent,
comme cela, sous la surface, des ombres qu'on ne connaît pas (Les Géants, 1973,
p. 63. Nos italiques).

Les Maîtres du langage n'aiment pas les hommes. Ils écrivent leurs mots, des mots
grands comme des immeubles, leurs terribles silencieux mots qui écrasent le
monde (Ibid. p. 130. Nos italiques).

7 Si ces deux passages provenaient d'une traduction de l'anglais, il y a gros à parier


qu'on appellerait anglicismes de tels exemples de prémodification adjectivale par
épithètes juxtaposées. Selon un point de vue aprioriste fort répandu, une traduction ne
se lit pas, ne doit pas se lire, comme un texte écrit dans sa langue d'origine. Mais dans le
cas précis de ces énoncés, tirés d'un original, percevoir ou identifier l'influence de
l'anglais n'est nullement méconnaître le travail de l'énonciateur sur sa propre langue,
l'intention stylistique, la torsion légère du schème courant de l'adjectivation, et
l'expressivité qui en résulte. Le Clézio a bel et bien inscrit dans le tissu du texte
l'inquiétante étrangeté des ombres qui glissent sous la surface des mots, le caractère
terrible des mots silencieux qui écrasent le monde. Les deux énoncés instaurent une
nouveauté par rapport à l'organisation habituelle du discours (évitons le terme d'écart
pour les raisons qu'on sait). C'est le fait de style qui crée ici l'étrangeté dans la langue,
étrangeté native dont l'origine pourrait bien être étrangère — et cela, bien qu'il ne
s'agisse pas d'une traduction. Les Géants a-t-il été traduit en anglais ? Dans
l'affirmative, la traduction des groupes nominaux cités aura pu opérer une rétroaction
stylistique (feed-back) des plus intéressantes, et l'on se demandera alors si cette
rétroaction a redoublé l'étrangeté originelle ou l'a abolie.
8 Face à la problématique de l'étranger dans la langue, les praticiens de la traduction
ont des attitudes variées. Palimpsestes 6 montre tout à la fois la diversité des
comportements traductifs et la diversité de la réflexion que les traducteurs conduisent
sur leur propre praxis. Mais une schématisation volontaire, opérée sous le "regard
surplombant" du critique (selon l'expression de Starobinski), distinguerait dans le
paysage de la traduction deux pôles diamétralement opposés, avec un foisonnement de
positions intermédiaires : la traduction-naturalisation d'un côté, la traduction-
dépaysement de l'autre.
9 La traduction naturalisante réduit ou gomme l'altérité de l'œuvre étrangère pour
mieux l'intégrer à une culture différente, l'adapter à un destinataire nouveau. Elle se
donne pour objectif prioritaire la transmissibilité. Berman appelle ethnocentrique ce
type de traduction, qu'il caractérise en termes sévères :

Ethnocentrique signifiera ici : qui ramène tout à sa propre culture, à ses normes et
valeurs, et considère ce qui est situé en dehors de celle-ci — l'Etranger — comme

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négatif ou tout juste bon à être annexé, adapté, pour accroître la richesse de cette
culture (Antoine Berman et al. : Les Tours de Babel, 1985, pp. 48-49).

10 A l'autre pôle se situe l'approche traductrice qui privilégie le dépaysement culturel,


entend conserver l'exotisme de l'œuvre, son irréductible étrangeté. Cette démarche se
veut attentive aux formes textuelles de l'original, à son relief linguistique : c'est
précisément celle des traducteurs de la King James Version de la Bible, que Julien
Green évoquait plus haut — ces traducteurs "résolus à donner à l'Angleterre un livre
hébreu". Mais pareil comportement sera aussi celui de Chateaubriand traduisant en
prose poétique le Paradis perdu. Déterminé à préserver l'étrangeté du poème de
Milton, due autant à son "style antique" et à ses nombreux tours empruntés au latin et
au grec (nous parlerons ici d'interférences délibérées) qu'à la langue anglaise elle-
même. Chateaubriand écrira :

J'ai calqué le poème de Milton à la vitre ; je n'ai pas craint de changer le régime
des verbes lorsqu'en restant plus français, j'aurais fait perdre à l'original quelque
chose de sa précision, de son originalité ou de son énergie [...]

J'ai traduit : "Plusieurs rangs de lampes étoilées... émanent la lumière comme un


firmament". Or, je sais qu'émaner, en français, n'est pas un verbe actif : un
firmament n'émane pas de la lumière, la lumière émane d'un firmament ; mais
traduisez ainsi, que devient l'image ? (Milton : Le Paradis perdu, [1836]. Traduit
et présenté par Chateaubriand, Belin, 1990, p. 103).

11 De nos jours, la traduction par Pierre Leyris de "The Wreck of the Deutschland"
(1980) reflète un souci identique de maintenir la singularité radicale du poème original,
un effort pour restituer ce que l'écrivain étranger a "d'absolument unique au sein même
de sa langue". Voilà bien un cas exemplaire de réécriture où le traducteur-poète soumet
sa langue maternelle à la "motion violente" de la langue étrangère, selon le mot de
Pannwitz. Leyris souligne qu'il a "torturé le français pour lui faire accueillir Hopkins"
("Une Posture", in L'Ane. Le Magazine freudien, n° 4, 1982, p. 41).
12 Ainsi l'étrangeté d'une traduction, loin d'être "résiduelle", ou le produit des
défaillances du traducteur dans le filtrage de la langue cible, peut être le fruit d'un parti
pris délibéré, systématique, de révéler — de dévoiler — l'étrangèreté de l'original. Dans
cette perspective, les interférences ne signalent aucune carence traductive : exploitées
de façon créatrice, elles deviennent, au contraire, un véritable ressort stylistique. A la
métaphore de la contamination se substitue celle de la fertilisation. La traduction
apparaît alors comme un facteur décisif d'enrichissement de la langue traductrice, un
facteur apte à développer les potentialités de cette langue, à stimuler ses facultés
novatrices.
13 Les études réunies dans Palimpsestes 6 cernent la problématique complexe de
l'étranger dans la langue, explorent cet immense territoire et y posent quelques balises,
apportent aussi quelques réponses.
14 Aux yeux d'Antoine Berman, l'anglais est peut-être la plus étrange des langues
européennes, car il est marqué par une dualité foncière : l'anglais est simultanément
une langue communicationnelle et une langue iconique. Au XVIIIe siècle, la pratique
littéraire et traductive française a été ébranlée par la rencontre historique avec l'anglais
et la façon d'être langue de l'anglais. Le centre de gravité du champ de la traduction en
France s'est déplacé de l'Antiquité grecque et latine à la littérature anglaise. Ce ne sont
pas tant des mots nouveaux qui ont été introduits que des modes d'exposition
discursive propres à l'anglais : la copia lexicale, la richesse néologique, la liberté
syntaxique. Au XIXe siècle, le mode de traduire français change, et, avec
Chateaubriand, se donne pour propos explicite d'exposer la langue française au mode
d'écriture de l'anglais : la traduction du Paradis perdu mêle délibérément la volonté de
traduire la textualité de Milton à celle d"'angliciser" le français.
15 Jean-René Ladmiral rappelle d'abord qu'il a thématisé le problème de l'étranger dans
la langue dans les termes d'une opposition entre "sourciers", qui s'attachent au
signifiant de la langue du texte source, et "ciblistes" attachés surtout au sens de la
parole à traduire en langue cible. Ladmiral évoque la "logique du viol" linguistique à
laquelle tendent certains "sourciers" (tandis que les "ciblistes" s'imposent de "respecter"

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la langue cible). Evoquant les directives lexico-terminologiques données aux


traducteurs des Oeuvres complètes de Freud (P.U.F.), entreprise collective à laquelle il
participe, J.-R. Ladmiral se demande si le"français freudien" élaboré par ce glossaire
allemand-français est une langue "violée". La rigueur terminologique ne s'accorde pas
toujours avec les exigences stylistiques d'une écriture, ni même parfois avec les
contraintes idiomatiques d'une langue. Ménager le "dépaysement culturel" qu'apporte
un texte, respecter le relief de son écriture, voilà un impératif de toute traduction
littéraire digne de ce nom. C'est la langue cible, notre langue maternelle de traducteurs,
qui engendre, à partir de ses ressources natives, l'étrangeté caractéristique de toute
littérature : l'écrivain semble toujours venu d'ailleurs.
16 Qu'est-ce qui caractérise le style particulier de la "prose de pensée", se demande
Jacques Colson ? Définir cette prose n'est pas chose aisée. Le terme peut désigner un
ensemble de textes, et un ensemble de critères permettant de les repérer. Si les limites
de ce domaine sont floues, il présente par contre un noyau distinct, illustré de façon
typique par la philosophie. La "prose de pensée" française présente un assez haut degré
de recherche formelle, attestée notamment par l'emploi de figures de style : elle se
rapproche de la prose littéraire. Analysant un passage de Foucault, J. Colson montre
que le repérage des figures de style constitue aussi un repérage des difficultés de
traduction. La version anglaise de ce passage donne une impression d'étrangeté, son
élaboration stylistique est inhabituelle pour la prose philosophique de langue anglaise.
Colson étudie aussi deux traductions françaises d'un texte philosophique anglais : leur
style est beaucoup plus soutenu, beaucoup plus recherché que celui de l'original.
17 Dans "The Jolly Corner" de Henry James — nouvelle qu'ils ont eux-mêmes retraduite
sous le titre "Le gentil coin" — Viviane Dunn et Bernard Rabjen soulignent qu'entre le
visionnaire qu'est l'auteur, et le voyeur qu'est le traducteur ou le lecteur de ce récit, le
dispositif esthétique jamesien comporte un observateur mythique et un sujet observé
(celui-ci s'appelle Spencer Brydon). Le traducteur a pour mission de transposer
exactement les scrupules et la subjectivité du visionnaire à l'égard du discours produit
par l'observateur : il lui faut donc démêler les niveaux de stratification, c'est-à-dire
montrer où s'exprime le visionnaire, où l'observateur, où l'observé. L'observateur,
attaché à exprimer avec précision des états de conscience, ouvre une voie au traducteur,
et d'une certaine façon l'incite à devenir observateur lui-même, à scruter la langue
traductrice pour y faire affleurer des possibles langagiers. Les risques linguistiques,
justifiés d'abord par l'esthétique du texte jamesien, marquent aussi, de la part du
traducteur, une tentative pour importer un mode de lecture : il s'agit de demander au
public français de découvrir cette prose avec un comportement de lecteur anglophone.
18 Comment transmettre les multiples étrangetés de Carnaval, ce roman de Wilson
Harris (auteur originaire de la Guyana), s'interroge sa traductrice Christine Pagnoulle ?
Etrange, l'œuvre originale l'est déjà, en ce qu'elle est décalée par rapport à la tradition
du roman réaliste, et par rapport à une pensée causale et linéaire. L'écriture en est
également déconcertante, dans la sémantique des termes et expressions-clés comme
dans la multiplicité des voix, des niveaux de langue, des techniques narratives. Les
noms propres — des personnages et des lieux —, les dialogues (l'un des personnages
utilise des tournures syntaxiques antillaises), la distribution des adjectifs, soulèvent
autant d'épineuses difficultés de traduction. Enfin, le terme même de carnival,
omniprésent dans le texte, et souvent employé comme déterminant, ne peut se rendre
systématiquement par le terme homologue français.
19 "Le rire de Lear — en français" — voilà qui relève de la gageure, explique Guy
Leclercq, qui analyse et traduit "The Quangle Wangle's Hat". Les composantes
fondamentales de l'humour a-sensé de Lear résistent à l'opération de traduction. Plutôt
que de "forcer la langue à se lester d'étranger", G. Leclercq entend reconnaître ces
éléments constitutifs du texte dans leur étrangeté même, pour les rendre accessibles au
nouveau lecteur — et par là créer de l'étrange dans le respect total de la langue et de la
culture réceptrices. En utilisant les sonorités françaises et les possibilités de
rapprochement sémantique, il transpose les noms propres du poème, littéralement
intraduisibles, et élabore une création onomastique parallèle à celle de l'original.
20 Le titre même de l'article de Romy Heylen performe le passage d'une langue à l'autre
que pratiquent constamment les cajuns : "Sometimes I start out a sentence in French et
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je la terminerai en anglais. Interference and code-switching in Louisiana". Contraints


au bilinguisme, tant les créoles que les cajuns de Louisiane, cette enclave francophone
cernée — sinon assiégée — par une vaste communauté anglophone, vivent la traduction
au quotidien plutôt qu'ils ne traduisent consciemment. Historiquement et
culturellement, le cajun est une interlangue. D'un côté, il a conservé une profusion
d'expressions et de traits grammaticaux du français du XVIIe siècle ; d'un autre, il a
intégré un grand nombre d'éléments lexicaux et syntaxiques de l'anglais. Chez
beaucoup d'écrivains louisianais d'aujourd'hui, le moi profond n'existe qu'en français,
tandis que le moi urbanisé est anglophone. Ils prolongent la riche tradition orale de
leurs ancêtres dans une écriture qui ressemble à une parlure ; ils exploitent les
interférences lexicales et syntaxiques, ainsi que le passage du français à l'anglais et de
l'anglais au français. Après des siècles d'oppression par l'anglais, le cadjin peut respirer
de nouveau.
21 En proposant "un palimpseste de la traduction française du personnage de Ratliff
dans Le Hameau de Faulkner", Annick Chapdelaine veut réhabiliter ce personnage
comme principal détenteur du comique verbal de l'œuvre. Le traducteur initial de The
Hamlet a mal rendu l'humour du sud-ouest américain, dont une composante maîtresse
est l'emploi du vernaculaire à des fins comiques. A partir d'un extrait particulièrement
représentatif du style de Ratliff — dont elle fournit ensuite une retraduction —
Chapdelaine étudie les procédés susceptibles de réalimenter, d'une part, "l'Etranger
dans le Propre", d'autre part, "l'Etranger tout court". Le premier procédé
d'étrangéisation consistera à mobiliser des ressources qui existent déjà dans notre
langue mais qui restent inusitées dans le "français de traduction", lequel tend à exclure
l'inscription linguistique de toute tradition orale et populaire, sous prétexte qu'elle est
"patoisante" et "provinciale". Ces termes proviennent soit de l'espace synchronique de
la langue, c'est-à-dire de pays et de régions francophones, soit de son espace
diachronique, à savoir de son passé. Le fonds linguistique québécois a l'avantage d'être
une synthèse de ces deux espaces, puisque ses termes et expressions d'origine française
sont encore utilisés aujourd'hui. Le second procédé d'étrangéisation fera appel à la
néologie et à l'emprunt — soit l'emprunt pur et simple, soit la francisation et la semi-
francisation. Là encore, le français québécois occupe une place privilégiée puisqu'il a
déjà fait des emprunts, francisé et semi-francisé bien des tournures et mots américains.

Pour citer cet article


Référence papier
Paul Bensimon, « Présentation », Palimpsestes, 6 | 1993, 7-13.

Référence électronique
Paul Bensimon, « Présentation », Palimpsestes [En ligne], 6 | 1993, mis en ligne le 01 janvier
1993, consulté le 26 juillet 2020. URL : http://journals.openedition.org/palimpsestes/752

Auteur
Paul Bensimon
Université Paris III

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Présentation [Texte intégral]
Paru dans Palimpsestes, 1 | 1987
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Paru dans Palimpsestes, 7 | 1993

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Paru dans Palimpsestes, 11 | 1998

Les groupes adjectivaux binaires antéposés [Texte intégral]


Paru dans Palimpsestes, 14 | 2001
Présentation [Texte intégral]
Paru dans Palimpsestes, 4 | 1990

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Paru dans Palimpsestes, 3 | 1990
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