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INTRODUCTION

I-PRESENTATION DES BIBLIOTHEQUES : DEFINITION

II-ETAT DES LIEUX (REALITE DES BIBLIOTHEQUES) ET TYPOLOGIE


DES BIBLIOTHEQUES AU CAMEROUN

1-état des lieux (réalité des bibliothèques)

2- typologie des bibliothèques

a) Bibliothèques universitaires

b) Bibliothèques scolaires

c)Bibliothèques municipales

d) Bibliothèques publiques

e) Le réseau de lecture publique

III- VISION PROSPECTIVE DES BIBLIOTHEQUES CAMEROUNAISES AU


COURS DE LA PROCHAINE DECENNIE

Conclusion

Bibliographie
INTRODUCTION

L’univers de la connaissance est aujourd’hui en plein essor, cette évolution se fait


grâce à un certain nombre de facteurs ou éléments qui animent la connaissance
notamment les bibliothèques à travers ses offres en documents. Ainsi ; l’on se pose la
question de savoir quelles sont les réalités des bibliothèques, leurs typologies au
Cameroun et aussi ou en seront ces bibliothèques dans la prochaine décennie ? Pour
mieux structurer ce travail, nous allons tout d’abord définir ce que c’est une
bibliothèque, ressortir l’état des lieux des bibliothèques au Cameroun ensuite faire
ressortir sa typologie pour enfin donner une vision prospective des bibliothèques au
Cameroun au cours de la prochaine décennie.
I- Présentation des bibliothèques : définition

Du latin « bibliotheca » et du grecque « bibliothêkê » , la bibliothèque peut


être définie comme une collection de livres, de périodiques et tout autre document
graphique et audiovisuel classés dans un certain ordre. Elle peut également être
définie comme un local ou édifice destiné à recevoir une collection de livre ou
document qui peuvent être emprunté ou consulté sur place, encore comme une
collection de livres publiés par un éditeur et relatifs à un même domaine ou
destinés a un public déterminé. Ainsi, comme un meuble a rayonnage dans lequel
sont rangés les livres. Selon le dictionnaire français, elle peut être définie comme
un meuble permettant de ranger et de classer des livres ou encore une salle, un
édifice ou sont classés des livres, pour la lecture ou pour le prêt. Après avoir définit
la notion de bibliothèque, il est question dans la suite du devoir de présenter l’état
de lieux et les types de bibliothèques au Cameroun.

II- ETAT DES LIEUX (REALITE DES BIBLIOTHEQUES) ET TYPOLOGIE DES


BIBLIOTHEQUES AU CAMEROUN.
1-État des lieux (réalité) des bibliothèques au Cameroun.
Pour parler de bibliothèque, il faut d’abord parler de livre, et pour évoquer le
livre, il faut se demander si la lecture est une denrée appréciée des camerounais
(adultes, jeunes, moins jeunes). A l’évidence, on constate que le livre et la lecture
sont, aujourd’hui encore, loin d’être un phénomène culturel au Cameroun. Lire
n’est pas un réflexe pour la plupart des Camerounais. En effet, la lecture scolaire,
universitaire et la lecture des recherches sont des principales voire les seules vraies
initiatives de lecture au Cameroun. On va dans une bibliothèque simplement parce
qu’on a un devoir de classe a préparer, un mémoire a rédiger, une thèse à élaborer
ou un projet a boucher. C’est toujours de ces types de troc qu’il est question. La
lecture plaisir est presque inexistante.
Outre l’évidence cherté de la vie, qui justifie partiellement l’éloignement des
lectures du livre, il faut ajouter le manque d’enthousiasme et le difficile accès aux
livres ; le livre coute trop cher en librairie, et, si dans les bibliothèques, il est gratuit, on
ne le dévore que s’il y a intérêt immédiat.

De ce qui précède, nous voyons bien que la lecture qui doit être a la base de
l’amour du livre n’est pas une attitude particulièrement répondue au Cameroun.
Cependant, quand est-il du peu de Camerounais qui sont les sorts de bibliothèque et
de librairie ? Ont-ils toujours une offre acceptable en termes d’établissement culturels
dont le but est de mettre le livre à la disposition de la population ?

2-typologie des bibliothèques

Au Cameroun, il existe plusieurs types d bibliothèques plus ou moins variables.


Les bibliothèques universitaires, scolaires, municipales, publiques et le réseau de
lecture publique.

a-bibliothèques universitaires

Elles sont celles rattachée à une université. Les documents et les services
présents dans la bibliothèque peuvent ainsi servir à l’enseignement et la recherche.
Les bibliothèques, dont le réseau est relativement vaste puisqu’il couvre plusieurs
régions du Cameroun, souffrent grandement de la pauvreté de leur équipement et de
l’obsolescence de leurs fonds. Ici, il faut distinguer les bibliothèques publiques et
bibliothèques privées.

-les bibliothèques publiques : les universités de Yaoundé I, Yaoundé II soa,


Douala, Buea, Dschang, N’Gaoundéré et Maroua disposent d’une bibliothèque, depuis
plusieurs décennies pour certaines d’entre elles. Les universités de Maroua et Bamenda
n’ont pas encore de bâtiments définitifs et par conséquent, elles ne disposent pas de
bibliothèque en tant que telles. Cependant, même la bibliothèque centrale de l’université
de Yaoundé I, la plus ancienne du pays, qui dispose d’un fond d’environ un million de
volume et qui emploie 78 scolarités, peine à répondre aux exigences d’une bibliothèque
digne de ce nom. Elle dispose pourtant d’une capacité d’accueil de 980 places assises,
mais le budget d’acquisition y est presque inexistant. Ce qui justifie le désarroi des
étudiants, du personnel et des enseignants, tous utilisateurs quotidiens de
l’établissement. Toutefois, il faut noter qu’a l’instar de la bibliothèque de Buea, plusieurs
autres bibliothèques sont ou ont été aidées par des chancelleries et organisations
étrangères telles que les services Français de coopération, l’ambassade des États-Unis, le
British Council et d’autres partenaires tels que l’université du Maryland aux États-Unis,
ainsi que le campus de Menheim en Allemagne.
Par ailleurs, l’université de Yaoundé II Soa dispose d’un campus numérique
documentaire qui doit encore largement se mettre à jour en ayant d’avantage de
contenus. La bibliothèque de l’université de Dschang compte quant à elle 120000
ouvrages et 500 places assises. En fin, grâce à l’agence universitaire de la
francophonie(AUF), a été mise sur pied une bibliothèque numérique à l’université de
N’Gaoundéré.
-les bibliothèques privées : la bibliothèque de l’UCAC (Univers Catholique
d’Afrique Centrale) a été créée en 1991. Elle compte deux annexes sur ses deux campus
(Nkolbisson et Ekounou). Cette bibliothèque compte de 70000 volumes (tous types de
documents) et est l’une des rares bibliothèques Camerounaises visibles sur internet.
La bibliothèque Camerounaise de l’UPAC (Université Protestant) est encore
dans un état embryonnaire, bien que depuis quelques années, cette université est a
ouvert une section de formation documentaire. Elle compte 30155 ouvrages, et elle est
soutenue par la centrale de littérature chrétienne francophone (CLCF). Il existe d’autres
petites bibliothèques universitaires, ou du moins ce qui tient lieu, çà et là dans la ville de
Yaoundé et dans d’autres villes du pays.
b- les bibliothèques scolaires

Les bibliothèques scolaires sont elles aussi reparties entre les écoles publiques
et privées laïque ou confessionnelle. Dans les écoles publiques (financés par l’État)
telles que les écoles primaires et les lycées d’enseignement générale ou technique, il
devait y avoir en principe au moins une bibliothèque de façon systématique, puisque
dans certains d (entre elles, les élèves paient un montant, certes minime, aux fins de
fournir la bibliothèque en documents. Or, ces bibliothèques sont très souvent
inexistantes, et, quand elles existent, dans certains cas, il n’y a presque pas de livres ou
des livres très peu souvent renouvelés. Pourtant la loi fait obligation à chaque
institution d’enseignement de disposer d’une des bibliothèques, et le ministère octroie
même des subventions aux établissements chaque année pour soutenir les
bibliothèques, sans que cela soit particulièrement visible sur le terrain. Ceci étant dit,
quelques rares établissements publics essaient tant bien que mal de maintenir leur
bibliothèque en vie. C’est le cas du lycée général Leclerc de Yaoundé, tout premier
lycée du Cameroun.

Les écoles privées, font beaucoup mieux que les écoles publiques. Les collèges
Vogt, jean tabi, Libermann, la retraite, disposent de bibliothèques acceptables pour les
besoins de formation de leurs élèves. Les coûts de la scolarité y sont aussi près de dix
fois plus importantes que dans les écoles d’enseignements secondaires publics, ceci
pouvant, dans une certaine mesure expliquer cela.

C- les bibliothèques municipales

Les municipalités sont très peu enclines à créer des bibliothèques au


Cameroun. Dans une ville comme Yaoundé, qui compte près de deux millions
d’habitants, la principale mairie de la ville, qu’on appelle ici « communauté urbaine »
ne disposent pas de bibliothèque. Quelques municipalités sont très souvent le fruit de
la coopération décentralisée, c’est- à –dire qu’elles se créent avec le soutien d’un pays
ou d’une municipalité étrangère souvent installée au Nord, en Europe et aux États Unis
notamment. Dans quelques municipalités, telles celles des mairies de Yaoundé VI,
Douala II, Messamena, Sa’a, le fonds documentaire n’est en général pas important,
mais c’est déjà une grande victoire que d’avoir une bibliothèque dans un
environnement aussi morose.

D- les bibliothèques privées

Des bibliothèques privées, généralement de taille modeste, se créent de plus


en plus dans des quartiers. Dans une ville comme Yaoundé par exemple, on dénombre
quelques bibliothèques privées qui animent, de fort belle manière, les quartiers dans
lesquels elles sont implantées. Bien que leurs ressources matérielles, financières,
logiques et techniques soient souvent limitées, cela n’entame que très peu leur
détermination à servir la population.

Ainsi, Lucioles est une bibliothèque jeunesse initiée à Yaoundé par l’institut
thérésienne, association internationale de Laïcs catholiques.
La bibliothèque est ouverte aux enfants et adolescents de l’arrondissement de
Yaoundé VII dans un local, ainsi qu’aux enfants en difficulté des rues et des centres
d’accueil de Yaoundé. Cette petite bibliothèque est quasiment une référence en
matière d’animation jeunesse au Cameroun. C’est la seule bibliothèque à Yaoundé qui
va directement, grâce à son bibliobus, à la rencontre des enfants de la rue pour leur
apporter de la lecture. En 2004, la « maison des savoirs » (MDS) prit ancrage dans le
quartier populaire d’Étourdi vers le Nord de la ville de Yaoundé. Elle compte plusieurs
centaines d’abonnés. Cette bibliothèque associative qui compte près de 3000 volumes
est visible sur internet.

La « Bonne case » est un orphelinat au sein duquel a été érigée une


bibliothèque depuis 2004. Elle est située dans la ville Bagangté, elle aussi est visible sur
internet.

L’association « Kalati, on lit au Cameroun », basée en France, travaillant en


France et au Cameroun, a pour objectifs d’aider à la création et à l’équipement de
bibliothèques dans les villages, les écoles, et les lycées, les villages d’enfants, les
prisons et de former à la gestion et à l’animation des personnes responsables des
bibliothèques créées.

Le centre culturel Français Bebey de Yaoundé a mis sur pied une bibliothèque,
au grand bonheur de la jeunesse, depuis près de deux ans. Cette bibliothèque compte
environ 1000 volumes. Le centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) de
Yaoundé se positionne comme l’une des bibliothèques privées les plus en verve du
pays. Fondé par un bibliothécaire, cet espace est à mi-chemin entre une bibliothèque
de lecture publique classique et une petite bibliothèque universitaire. Son fonds
estimé à 10000 volumes ainsi que son espace public multimédia d’une douzaine
d’ordinateurs connectés à internet en font un lieu de vie pour ses usagers. Le CLAC a
vu le jour en 2007, il est partenaire du centre culturel français de Yaoundé, mais
surtout de bibliothèque sans frontières, qui est son principal soutien. Ici dans la localité
de Maroua par exemple l’on a recensé quelques bibliothèques privées mais le plus
influent est la bibliothèque RADEL situé à pito are offrant quelques livres et
documents, mais ne satisfait pas ou presque pas les besoins de la population, des
étudiants et chercheurs ; beaucoup reste encore à faire.

e- le réseau de lecture publique.

Jusqu’aux débuts des années 2000, il existait cinq bibliothèques révélant le réseau
des alliances franco-camerounaises, celles de Garoua, Ngaoundéré, Dschang,
Bamenda, Buea. Aujourd’hui, il n’en reste que trois qui sont prises en charge par
l’ambassade de France (Dschang, Garoua, Bamenda), l’alliance franco-camerounaise
de Ngaoundéré ayant fermé ses portes depuis plusieurs années et celle de Buea
n’étant plus soutenue par la coopération française. Le réseau des alliances franco-
camerounais, association de droit local soutenue par la fondation Alliance de Paris et
les centres culturels français de Yaoundé et douala, constitue et continue d’être perçu,
à juste titre, comme étant le plus grand réseau de lecture publique au Cameroun. Le
CCF de Yaoundé et Douala compte environ 35000 livres et périodiques pour environ
6000 abonnés. En outre nous avons aussi la fondation Paul Ango Ela, Doual’Art, qui
sont des établissements spécialisés.

III-VISION PROSPECTIVE DES BIBLIOTHEQUES CAMEROUNAISES


AU COURS DE LA PROCHAINE DECENNIE.
Bien malin qui saura dire ce que seront les bibliothèques camerounaises dans
un an, et il est plus difficile encore de dire ce qu’elles seront dans dix ans. Il est d’autant
plus compliqué de le faire qu’en ce moment il n’existe que très peu de planification de la
part des pouvoirs publics en ce qui l’avenir des métiers du livre en général et des
bibliothèques en particulier.
Ceci étant dit, avec la création depuis quelques années d’une «direction du
livre et des bibliothèques », le ministère de la culture, le gouvernement montre de plus
en plus son intérêt pour la promotion des bibliothèques. De plus, l’État du Cameroun est
en train de mettre en route un processus de décentralisation qui fait obligation aux
mairies de s’occuper de la culture et donc de créer des bibliothèques et de recruter des
professionnels pour s’en occupé. Ces initiatives du gouvernement, même si elles n’ont
pas encore fortement pris pied, augurent peut-être d’une décennie à venir plus
productive en matière de développement culturel et de développement des
bibliothèques en particulier.
De plus, on observe une certaine prise de conscience de la part des
bibliothèques universitaires, qui essaient de ce regroupé au sein de consortiums afin
d’être plus fortes ensemble et de décrocher des financements plus importantes. Dans les
dix ans à venir, il est possible que les bibliothèques soient plus influentes, mieux
organisées, avec des budgets acceptables du personnel mieux formé et davantage motivé
qu’aujourd’hui. En 2010 l’IFLA a retenu le Cameroun parmi les trois pays qui bénéficieront
du programme BSLA (Building Strong Library Association). Il y a bon espoir qu’avec ce
programme l’association national se professionnalisera et sera assurément plus utile aux
bibliothécaires et aux bibliothèques dans la décennie à venir. L’urgence est de mettre en
œuvre un statut juridique des métiers de la bibliothèque, de l’agent de bibliothèque au
conservateur en chef de bibliothèque pour espérer une décennie plus « reluisante ».
Le secteur privé semble très dynamique aujourd’hui et nous pensons que ce secteur tirera
le réseau des bibliothèques dans la décennie qui vient. Le CLAC de Yaoundé, qui est une
initiative, totalement privée sera l’un des fers de lance des bibliothèques au Cameroun
dans dix ans à venir. La décennie à venir sera rose pour les bibliothèques au Cameroun si
le secteur privé, les pouvoirs publics, les associations professionnelles et aussi la grande
école de documentation du Cameroun qu’est L’ESSTIC se mettent ensemble pour
planifier, par des actions concrètes, l’avenir des bibliothèques et des professionnels.
CONCLUSION
Au terme de cette analyse, il était question de présenter les bibliothèques en faisant
ressortir ses typologies au Cameroun pour enfin mener une vision proscriptive des
bibliothèques au cours de la prochaine décennie au Cameroun. Il importe ainsi de retenir
qu’au Cameroun, l’on note une multitude de bibliothèque reparties selon qu’elles soient
du secteur publique ou privée. De ce fait, après une vision prospective, nous pouvons dire
que les bibliothèques au Cameroun auront un avenir reluisant dans la prochaine décennie
si le gouvernement, les forces publics et même le secteur privée fournissant des efforts
pour redonner aux bibliothèques leurs fonctions première qui est d’enseigner et de
renseigner.
Bibliographie

- Marcelin Vounda Etaa, livre et manuel scolaire au Cameroun. La dérive mercantiliste.


Les presses universitaires de Yaoundé, 2016.

-Raphael Thierry, rapport de fin de stage, master II sur la situation du livre au


Cameroun, 2008.

- Jeremy Lachal, « bibliothèques sans frontières », p.94-96

-École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication :


WWW. Université Yaoundé 2. Org/ index. PHP ?id= 46

-cours du Dr. Bernard Bienvenu Nankeu, L’institution littéraire.


Tout travail de recherche se fonde sur des motivations que ce soit personnelle, sociale,
économique, mais la plus pertinente et intéressante reste les motivations d’ordre scientifiques.
Car, le choix du sujet et même du corpus doivent répondre aux exigences de l’heure pour qu’il
soit bien reçu dans la société. Ainsi mon sujet de recherche porte sur le corpus de l’écrivaine
française Chloé Delaume intitulé Mes bien Chères Sœurs, ainsi je vais tout d’abord présenter
l’auteure pour ainsi parler de mes motivations par rapport aux choix de mon corpus qui est
une de ses œuvres de fiction pour montrer à quel point le choix de ce sujet et même du corpus
reste important.

Chloé Delaune, romancière française de son vrai nom Nathalie dalain, née à Versailles
le 10 mars 1973, est également éditrice et de manière plus anecdotique, performeuse,
musicienne et littérature expérimentale et la problématique de l’autofiction. Le prénom Chloé
a été emprunté à l’héroïne du roman l’Ecume des jours de Boris Vian et le patronyme
Delaune provient de l’ouvrage d’Antonin Artaud, l’Arve et l’Aume : «il y a mort de l’identité
civile parce que je ne l’ai pas choisie. Un beau matin je me suis dit « ça suffit, ma vie ne me
convient pas, je vais être autre » et j’ai pris cette décision. » Elle publie son premier roman,
les Mouflettes d’Atropos en 2000 chez Farrago / Léo scheer, en 2001, elle obtient le prix
décembre pour son deuxième roman, le cri du sablier. Chloé Delaune a écrit plusieurs
romans ; les enjeux de la littérature sont des thématiques récurrentes dans son œuvre. Elle
définit elle-même son entreprise littéraire comme une « politique de révolution du je » dont la
volonté interne serait de « refuser les fables qui saturent le réel, les fictions collectives,
familiales, culturelles, religieuses, institutionnelles, sociales, économiques, politiques et
médiatiques. » (La règle du je) elle revendique de multiples sources d’inspirations allant de
Pierre Guyotat à Christine Angot en passant par Marguerite Duras. Parmi ses autres romans,
nous avons : La vanité des somnambules en 2003, certainement pas en 2004, Une femme avec
personne dedans en 2012, les sorcières de la république en 2016 et mes bien chères sœurs en
2019 pour ne citer que celles-ci. Cette dernière fait l’objet du corpus de ma recherche mes
bien chères sœurs désolée, ça sent le fauve, il est temps d’aérer paru en 2019 aux éditions
seuil, collection « fiction et Cie », est une œuvre qui selon le mot de l’éditeur : « ceci est une
adresse. Aux femmes en général autant qu’à leurs alliés. Je vous écris d’où je peux. Le privé
est politique, l’intime littérature » en France, la quatrième vague féministe a fait son entrée :
non plus des militantes, mais des femmes ordinaires. Qui remettent en cause les us et
coutumes du pays de la gaudriole, où une femme sur dix est violée au cours de sa vie, et où
tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Dans ce court texte incisif quoi
prône la sororité comme outil de puissance virale, Chloé Delaune aborde la question du
féminisme.

Mon sujet de recherche est formulé comme suit : le renouvellement du féminisme et


l’extinction en cours du patriarcat dans mes bien chères sœurs de Chloé Delaume.

Mes motivations par rapport aux choix du sujet et corpus sont d’ordre sociales et
scientifiques. S’agissant de mes motivations sociales, la question d’identité est une question
qui a toujours animé les débats littéraires et continue de le faire et plus précisément l’identité
féminine qui souffre jusqu’aujourd’hui, la quette d’identité que ce soit en Afrique, en Europe
ou partout ailleurs que ce soit hommes ou femmes reste pertinente. Cette quette d’identité est
perpétuelle du fait que l’on voit que dans beaucoup d’œuvre et même dans la vie sociale, elle
est récurrente. Nous avons comme exemple des écrivaines comme Simone de Beauvoir,
Marguerite Yourcenar, traitant de la question d’identité dans leurs œuvres. Il n’agit pas
seulement de la quette d’identité féminine mais aussi d’une quette d’identité culturelle
notamment avec des écrivains africains ou mieux francophones qui ne cessent d’aborder la
question dans leurs œuvres et qui jusque-là n’as pas eu de solution adéquate, ainsi mon travail
de recherche bien qu’étant restreint à la quête d’identité féminine apportera un plus dans
redéfinition d’une identité monde.

Du point de vue scientifique, ma motivation est celle d’apporter ma contribution,


notamment par l’originalité de mon travail à l’amélioration de la conception même du
féminisme et de l’identité de la femme dans la société à travers la « sonorité » évoqué par
Chloé dans son œuvre pour désigner ce renouvellement du féminisme. Elle est optimiste, les
précédentes ont permis le droit de vote, le droit à la contraception, Metoo a changé les choses,
une sonorité commence à apparaitre sur les réseaux sociaux.

Chloé fait des propositions, même si cela me semble utopique, je trouve cette façon de
prôner la sonorité formidable. Il ne s’agit pas d’être sœur au sens familial mais en créant un
lien pour des relations horizontales bienveillantes, sans soucis de domination. Redéfinir la
notion du féminisme grâce à la « sororité » pour lui donner de nouvelles orientations dans la
société.

En somme la formulation du sujet et le choix du corpus de Chloé Delaune reste


pertinente du fait de la question du féminisme et de la quête de l’identité féminine qui animent
les débats littéraires et même social actuels.

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