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a) Bibliothèques universitaires
b) Bibliothèques scolaires
c)Bibliothèques municipales
d) Bibliothèques publiques
Conclusion
Bibliographie
INTRODUCTION
De ce qui précède, nous voyons bien que la lecture qui doit être a la base de
l’amour du livre n’est pas une attitude particulièrement répondue au Cameroun.
Cependant, quand est-il du peu de Camerounais qui sont les sorts de bibliothèque et
de librairie ? Ont-ils toujours une offre acceptable en termes d’établissement culturels
dont le but est de mettre le livre à la disposition de la population ?
a-bibliothèques universitaires
Elles sont celles rattachée à une université. Les documents et les services
présents dans la bibliothèque peuvent ainsi servir à l’enseignement et la recherche.
Les bibliothèques, dont le réseau est relativement vaste puisqu’il couvre plusieurs
régions du Cameroun, souffrent grandement de la pauvreté de leur équipement et de
l’obsolescence de leurs fonds. Ici, il faut distinguer les bibliothèques publiques et
bibliothèques privées.
Les bibliothèques scolaires sont elles aussi reparties entre les écoles publiques
et privées laïque ou confessionnelle. Dans les écoles publiques (financés par l’État)
telles que les écoles primaires et les lycées d’enseignement générale ou technique, il
devait y avoir en principe au moins une bibliothèque de façon systématique, puisque
dans certains d (entre elles, les élèves paient un montant, certes minime, aux fins de
fournir la bibliothèque en documents. Or, ces bibliothèques sont très souvent
inexistantes, et, quand elles existent, dans certains cas, il n’y a presque pas de livres ou
des livres très peu souvent renouvelés. Pourtant la loi fait obligation à chaque
institution d’enseignement de disposer d’une des bibliothèques, et le ministère octroie
même des subventions aux établissements chaque année pour soutenir les
bibliothèques, sans que cela soit particulièrement visible sur le terrain. Ceci étant dit,
quelques rares établissements publics essaient tant bien que mal de maintenir leur
bibliothèque en vie. C’est le cas du lycée général Leclerc de Yaoundé, tout premier
lycée du Cameroun.
Les écoles privées, font beaucoup mieux que les écoles publiques. Les collèges
Vogt, jean tabi, Libermann, la retraite, disposent de bibliothèques acceptables pour les
besoins de formation de leurs élèves. Les coûts de la scolarité y sont aussi près de dix
fois plus importantes que dans les écoles d’enseignements secondaires publics, ceci
pouvant, dans une certaine mesure expliquer cela.
Ainsi, Lucioles est une bibliothèque jeunesse initiée à Yaoundé par l’institut
thérésienne, association internationale de Laïcs catholiques.
La bibliothèque est ouverte aux enfants et adolescents de l’arrondissement de
Yaoundé VII dans un local, ainsi qu’aux enfants en difficulté des rues et des centres
d’accueil de Yaoundé. Cette petite bibliothèque est quasiment une référence en
matière d’animation jeunesse au Cameroun. C’est la seule bibliothèque à Yaoundé qui
va directement, grâce à son bibliobus, à la rencontre des enfants de la rue pour leur
apporter de la lecture. En 2004, la « maison des savoirs » (MDS) prit ancrage dans le
quartier populaire d’Étourdi vers le Nord de la ville de Yaoundé. Elle compte plusieurs
centaines d’abonnés. Cette bibliothèque associative qui compte près de 3000 volumes
est visible sur internet.
Le centre culturel Français Bebey de Yaoundé a mis sur pied une bibliothèque,
au grand bonheur de la jeunesse, depuis près de deux ans. Cette bibliothèque compte
environ 1000 volumes. Le centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) de
Yaoundé se positionne comme l’une des bibliothèques privées les plus en verve du
pays. Fondé par un bibliothécaire, cet espace est à mi-chemin entre une bibliothèque
de lecture publique classique et une petite bibliothèque universitaire. Son fonds
estimé à 10000 volumes ainsi que son espace public multimédia d’une douzaine
d’ordinateurs connectés à internet en font un lieu de vie pour ses usagers. Le CLAC a
vu le jour en 2007, il est partenaire du centre culturel français de Yaoundé, mais
surtout de bibliothèque sans frontières, qui est son principal soutien. Ici dans la localité
de Maroua par exemple l’on a recensé quelques bibliothèques privées mais le plus
influent est la bibliothèque RADEL situé à pito are offrant quelques livres et
documents, mais ne satisfait pas ou presque pas les besoins de la population, des
étudiants et chercheurs ; beaucoup reste encore à faire.
Jusqu’aux débuts des années 2000, il existait cinq bibliothèques révélant le réseau
des alliances franco-camerounaises, celles de Garoua, Ngaoundéré, Dschang,
Bamenda, Buea. Aujourd’hui, il n’en reste que trois qui sont prises en charge par
l’ambassade de France (Dschang, Garoua, Bamenda), l’alliance franco-camerounaise
de Ngaoundéré ayant fermé ses portes depuis plusieurs années et celle de Buea
n’étant plus soutenue par la coopération française. Le réseau des alliances franco-
camerounais, association de droit local soutenue par la fondation Alliance de Paris et
les centres culturels français de Yaoundé et douala, constitue et continue d’être perçu,
à juste titre, comme étant le plus grand réseau de lecture publique au Cameroun. Le
CCF de Yaoundé et Douala compte environ 35000 livres et périodiques pour environ
6000 abonnés. En outre nous avons aussi la fondation Paul Ango Ela, Doual’Art, qui
sont des établissements spécialisés.
Chloé Delaune, romancière française de son vrai nom Nathalie dalain, née à Versailles
le 10 mars 1973, est également éditrice et de manière plus anecdotique, performeuse,
musicienne et littérature expérimentale et la problématique de l’autofiction. Le prénom Chloé
a été emprunté à l’héroïne du roman l’Ecume des jours de Boris Vian et le patronyme
Delaune provient de l’ouvrage d’Antonin Artaud, l’Arve et l’Aume : «il y a mort de l’identité
civile parce que je ne l’ai pas choisie. Un beau matin je me suis dit « ça suffit, ma vie ne me
convient pas, je vais être autre » et j’ai pris cette décision. » Elle publie son premier roman,
les Mouflettes d’Atropos en 2000 chez Farrago / Léo scheer, en 2001, elle obtient le prix
décembre pour son deuxième roman, le cri du sablier. Chloé Delaune a écrit plusieurs
romans ; les enjeux de la littérature sont des thématiques récurrentes dans son œuvre. Elle
définit elle-même son entreprise littéraire comme une « politique de révolution du je » dont la
volonté interne serait de « refuser les fables qui saturent le réel, les fictions collectives,
familiales, culturelles, religieuses, institutionnelles, sociales, économiques, politiques et
médiatiques. » (La règle du je) elle revendique de multiples sources d’inspirations allant de
Pierre Guyotat à Christine Angot en passant par Marguerite Duras. Parmi ses autres romans,
nous avons : La vanité des somnambules en 2003, certainement pas en 2004, Une femme avec
personne dedans en 2012, les sorcières de la république en 2016 et mes bien chères sœurs en
2019 pour ne citer que celles-ci. Cette dernière fait l’objet du corpus de ma recherche mes
bien chères sœurs désolée, ça sent le fauve, il est temps d’aérer paru en 2019 aux éditions
seuil, collection « fiction et Cie », est une œuvre qui selon le mot de l’éditeur : « ceci est une
adresse. Aux femmes en général autant qu’à leurs alliés. Je vous écris d’où je peux. Le privé
est politique, l’intime littérature » en France, la quatrième vague féministe a fait son entrée :
non plus des militantes, mais des femmes ordinaires. Qui remettent en cause les us et
coutumes du pays de la gaudriole, où une femme sur dix est violée au cours de sa vie, et où
tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Dans ce court texte incisif quoi
prône la sororité comme outil de puissance virale, Chloé Delaune aborde la question du
féminisme.
Mes motivations par rapport aux choix du sujet et corpus sont d’ordre sociales et
scientifiques. S’agissant de mes motivations sociales, la question d’identité est une question
qui a toujours animé les débats littéraires et continue de le faire et plus précisément l’identité
féminine qui souffre jusqu’aujourd’hui, la quette d’identité que ce soit en Afrique, en Europe
ou partout ailleurs que ce soit hommes ou femmes reste pertinente. Cette quette d’identité est
perpétuelle du fait que l’on voit que dans beaucoup d’œuvre et même dans la vie sociale, elle
est récurrente. Nous avons comme exemple des écrivaines comme Simone de Beauvoir,
Marguerite Yourcenar, traitant de la question d’identité dans leurs œuvres. Il n’agit pas
seulement de la quette d’identité féminine mais aussi d’une quette d’identité culturelle
notamment avec des écrivains africains ou mieux francophones qui ne cessent d’aborder la
question dans leurs œuvres et qui jusque-là n’as pas eu de solution adéquate, ainsi mon travail
de recherche bien qu’étant restreint à la quête d’identité féminine apportera un plus dans
redéfinition d’une identité monde.
Chloé fait des propositions, même si cela me semble utopique, je trouve cette façon de
prôner la sonorité formidable. Il ne s’agit pas d’être sœur au sens familial mais en créant un
lien pour des relations horizontales bienveillantes, sans soucis de domination. Redéfinir la
notion du féminisme grâce à la « sororité » pour lui donner de nouvelles orientations dans la
société.