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A) DEFINITIONS
L’épidémiologie est la science qui s’occupe de l’étude des causes et des facteurs qui influencent
la propagation des épidémies
La définition de l'épidémiologie la plus reconnue est celle de Mac Mahon: "C'est l'étude de la
distribution et des déterminants de la fréquence des maladies chez l'Homme".
Par ses trois mots clés, cette définition englobe tous les principes et les méthodes de la démarche
épidémiologique.
L’épidémie est l’atteinte brusque et massive de la population par une maladie infectieu se .En
d’autre terme c’est l’apparition dans une collectivité humaine d’une maladie ou groupe de maladies de
nature similaire et dont la fréquence est clairement en excès par rapport à la fréquence habituelle
Endémie : c’est la présence habituelle d’une maladie contagieuse dans une région géographique
donnée
Pandémie : c’est la propagation d’une maladie d’une région à une autre ou d’un pays à un autre
Cas sporadiques : c’est l’apparition d’un nombre de cas d’une même maladie de temps à autre.
Actuellement, l'épidémiologie moderne est basée sur deux hypothèses fondamentales :
L'état de santé chez l'Homme n'est pas dû au hasard.
Les phénomènes de santé ont des facteurs étiologiques et des facteurs préventifs qui peuvent être
identifiés par des investigations dans la population générale, ou chez des groupes de personnes, à
des places et à des périodes différentes.
B) BUT DE L’EPIDEMIOLOGIE
Application de la médecin préventive, qui vise à éviter ou à réduire le nombre et la gravité des
maladies et accidents par des mesures préventives individuelles ou collectives.
C) ROLE DE L'EPIDEMIOLOGIE
L'épidémiologie moderne est devenue un outil indispensable au clinicien pour mieux orienter ses moyens
diagnostiques et thérapeutiques et à l'administrateur pour gérer ses ressources de manière rationnelle.
Par sa composante descriptive de l'état sanitaire de la population et de son environnement, l'épidémiologie
fournit les éléments de base pour l'orientation de la politique sanitaire.
Par sa composante analytique, l'épidémiologie permet d'orienter et de rationaliser les mesures de contrôle
ou de prévention à entreprendre.
Globalement, l'épidémiologie intervient dans les étapes décisives de toute action de santé publique, de sa
planification jusqu'à son évaluation :
L'identification des problèmes et des besoins.
L'établissement des priorités.
L'évaluation du déroulement et plus spécifiquement de l'efficacité des programmes de santé.
3)Notion de fréquence
Une maladie devient fréquente quand elle dépasse ce qui devait être habituelle
L’épidémiologie descriptive :
Elle décrit la distribution de la maladie selon l’age, le sexe, l’état civil, la profession le lieu
de résidence etc. ..Les études descriptives s'intéressent aux mesures de la fréquence
et de la distribution des phénomènes de santé dans la population ou chez un groupe
de la population.
C'est à la base des résultats de ces études qu'on arrive à formuler les hypothèses sur l'origine des maladies.
Elle s'intéresse à la mesure de la fréquence des phénomènes de santé et leur distribution selon les
caractéristiques de personne, de lieu et de temps. Elle permet de décrire les différences de fréquences et de
formuler des hypothèses sur le rôle possible d'éventuels facteurs (de risque ou de protection) dans la
survenue ou l'existence des phénomènes de santé.
La formulation des hypothèses est le passage entre l'épidémiologie descriptive et l'épidémiologie
analytique.
L’épidémiologie analytique :
Elle consiste à analyser et mettre en évidence la nature de l’épidémie
Les études permettent de vérifier les hypothèses formulées au cours de l'étape descriptive.
L'épidémiologie analytique peut être divisée en deux catégories :
*l'épidémiologie d'Observation
*l'épidémiologie Expérimentale
-Les essais cliniques
Ils permettent de tester l'efficacité des moyens de lutte contre les maladies. Ces essais cliniques peuvent
être randomisés ou non, ouverts ou en simple ou double aveugle.
-Les essais thérapeutiques (ou de prévention secondaire)
Ils déterminent les effets d'un schémas thérapeutique ou d'une procédure sur une maladie.
-Les essais préventifs (ou de prévention primaire)
Ils déterminent la capacité d'un produit ou d'une pratique de réduire le risque de développer une maladie.
-Les études d'évaluation
Ce sont des études qui consistent en l'évaluation épidémiologique de l'impact des procédures ou des
actions de santé sur les individus ou la population.
F) L’APROCHE EPIDEMIOLOGIQUE
- l’observation et la description
- la recherche étiologique
- formulation d’hypothèses
- mise en œuvre des mesures préventives
G) LA CHAINE DE TRANSMISSION
Toute chaîne épidémiologique comprend un élément qui circule sur la chaîne c’est l’agent
pathogène
Un élément qui permet la conservation de cet agent ,c’est le réservoir de virus.
Un agent de transmission qui permet le passage de l’agent pathogène du réservoir de virus ,à un
sujet sain c’est le vecteur ou hôte intermédiaire
Un sujet sain susceptible de contracter la maladie c’est le hôte réceptif.
1) Agents causaux
Ce sont des microorganismes capables de produire une infection ou maladie infectieuse
2) Réservoir de virus (de germe )
On considère comme réservoir de germe l’homme ,l’animal les plantes ,le sol les matières
organiques dans lesquels l’agent infectieux vie et se multiplie et dont il dépend avant tout pour sa survie
et sa reproduction de manière à rendre possible sa transmission à un hôte réceptif
3) Porteur de germe
C’est la personne ou l’animal qui héberge l’agent infectieux spécifique d’une maladie, et on
distingue :
-le porteur de germe en période d’incubation
-le porteur de germe en période de maladie
-le porteur de germe en période de convalescence
-le porteur sain de germe
4) le vecteur
l’eau, les animaux, les produits biologiques ou toute substance ou tout objet qui sert
d’intermédiaire d’infection d’un agent infectieux à partir d’ un réservoir et son introduction dans un hôte
réceptif par injection, inoculation ou par dépôt sur la peau ou sur la muqueuse
5)l’hôte et l’hôte intermédiaire
l’homme ou l’animal qui dont les conditions naturelles entretien ou héberge un agent infectieux .
l’hôte chez lequel le parasite atteint sa maturité ou passe par son stade sexué est l’hôte primaire ou
définitif ,
celui chez lequel le parasite est à l’état larvaire ou asexué est dit l’hôte secondaire ou asexué
6) l’hôte réceptif
tout homme ou animal présumé dépourvu de résistance à l’égard d’un agent pathogène particulier
est prédisposé pour cette raison à contracter une maladie s’il est exposé à l’agent infectieux
correspondant
1)Chaîne ouverte
Réservoir de germe V
O
I
E
Milieu extérieur
D
I
R
E
C
Vecteur de germe Hôte intermédiaire T
E
Hôte réceptif
2)Chaîne fermée
Réservoir de germe
Hôte réceptif
F) Modes de transmission
On considère 2cas :
-si l’agent pathogène passe dans le milieu extérieur pour aller du réservoir au sujet réceptif ,la la
chaîne de transmission est dite ouverte
- si l’agent pathogène ne passe pas dans le milieu extérieur, la chaîne de transmission est dite fermée
a)le mode directe :le contact étroit avec le réservoir est nécessaire
les voies de transmission sont :
b)mode indirecte
le contacte avec le réservoir de germe n’est pas nécessaire, deux cas peuvent se présenter. Ce sont
les véhicules de germes, c’est à dire les objets, les aliments, l’eau contaminée par le réservoir de virus qui
transporte l’agent pathogène et devient ainsi source de contamination exemple : le choléra.
Les mouches peuvent également jouer ce rôle en constituant un pont aérien qui dissémine l’agent
pathogène : le trachome.
L’agent pathogène dans le milieu extérieur envahit un animal chez lequel il accomplit une partie de son
cycle biologique.
Cet animal hôte intermédiaire va être à l’origine de la contamination de l’homme selon deux
modalités possibles :
- l’agent pathogène reste fixé sur le tissus de l’animal et l’homme contracte la maladie en
mangeant la viande de cet animal. « les toeniaisis » .
- l’agent pathogène parvenu a un certain stade de l’évolution quitte l’hôte intermédiaire et
par dans le milieu extérieur, l’homme contracte alors la maladie par contacte directe avec l’agent
pathogène « bilharziose ».
Avec ces deux modes de transmission directe et indirecte, la pénétration de l’agent pathogène dans l’hôte
réceptif peut emprunter diverses voies : orale, transcutanée, conjonctivale.
la chaîne de transmission ouverte (voir schémas)
Inoculation sans vecteur intermédiaire : la souillure cutanée est considérable par les microbes
souvent redoutables ( le staphylocoque).
Si théoriquement un tégument ne laisse pas entrer les germes, en fait la peau est aisément
franchissable, son intégrité n’est souvent apparente alors qu’elle est le siège de multiplication et minime
excoriation. Souvent méconnue notamment aux jonctions .Cutaneo - Muqueuse au porteur des orifices
naturels. Il en va de même pour les conjonctives quant aux maqueuses geneto-urinaires, elles limitent leurs
rôle aux contaminations vénériennes, en outre un certain nombre de germes sont capables de traverser
activement des téguments sains c’est le cas des larves de l’ankylostome, les cercaires de bilharziose.
C’est au niveau des téguments que les arthropodes pratiquent leurs piqûres et y déposent l’agent
pathogène, ils sont responsables de la transmission de presque toute les grandes endémies : paludisme,
trypanosomiase… en effet, il ne faut pas oublier d’autres voies de pénétration :
voie placentaire
voie sanguine
Les facteurs démographiques : répartition decla population par age planification familiale
Dans le stade près à partir du stade 0 le problème de santé se met en marche, on distinguera la
phase de prédisposition et d’incubation.
Dans le stade « per », la maladie s’exprime manifestement dans toute sa symptomatologie, il
constitue la phase active se caractérisant par la période d’état et les complications.
Le stade poste, se présente comme la phase ultime de stabilité de l’histoire naturelle, avec comme
issus la guérissant, le décès ou l’handicape
L’incubation : période de durée variable qui se situe avant l’apparition des premiers signes
cliniques pathologiques d’une maladie infectieuse.
Elle représente le temps qui s’écoule entre le moment où il commence à exercer son effet
pathogène. Cette attente est nécessaire à la multiplication suffisante de ses toxines.
La durée d’incubation varie beaucoup suivant les maladies infectieuses.
L’invasion : période d’une maladie infectieuse correspondant au début des manifestation clinique,
l’invasion succède à l’incubation et précède la phase d’état.
Période d’état : expression qui désigne la phase d’une maladie cyclique qui succède la phase
initiale et se caractérise par une stabilisation relative des symptômes dans leur ensemble .
Cette période correspond à une sorte de défense de l’organisme, sa durée varie selon l’efficacité, la
réaction et du traitement.
des victimes (vies humaines fauchées, personnes handicapées par des maladies invalidantes), les
épidémies désorganisent la vie économique et affectent la démographie des pays touchés. L’histoire des
épidémies abonde en exemples illustrant de tels faits. En effet, les ravages touchent essentiellement les
enfants et la population active jeune. Le sida, notamment, a décimé en Afrique plusieurs secteurs et
dépeuplé des villages entiers. Cela a accéléré les prises de conscience par les responsables de la santé
publique au niveau mondial et a conduit à l’élaboration Par le nombre considérable de programmes à
visées curatives et préventives. Les épidémies voyageant avec les personnes contaminées, la
préoccupation doit devenir planétaire.
La 2eme Partie
K) LA DEMARCHE EPIDEMIOLOGIQUE
LA FREQUENCE :
C'est l'étape de la quantification de la SURVENUE ou de l'EXISTENCE du phénomène de santé
(maladie) dans la population.
LA DISTRIBUTION :
Elle permet de répondre à trois questions capitales au cours du raisonnement épidémiologique :
QUI fait la maladie? (PERSONNE)
OU survient la maladie? (LIEU)
QUAND survient la maladie? (TEMPS)
LES DETERMINANTS :
En comparant les fréquences selon les caractéristiques de distribution de la maladie on est amené à
répondre à une quatrième question :
POURQUOI il y a cette distribution de la maladie?
Pour cela, on émet des HYPOTHESES sur les FACTEURS possibles qui déterminent la répartition de
la maladie (Facteurs de risque ou de protection).
Une fois l'hypothèse formulée on doit la TESTER.
Ainsi le processus du RAISONNEMENT EPIDEMIOLOGIQUE commence par la suspicion du rôle
possible joué par un FACTEUR particulier dans la survenue ou l'existence de la maladie, ce qui conduit à
la formulation d'une HYPOTHESE. Cette hypothèse est testée par des ETUDES
EPIDEMIOLOGIQUES.
La collecte et l'ANALYSE DES DONNEES au cours d'une étude épidémiologique conduit à déterminer
s'il existe une ASSOCIATION STATISTIQUE entre la maladie et le facteur en question.
Une fois l'association déterminée, il faut évaluer sa validité en éliminant certaines éventualités possibles :
L'association pourrait être simplement due au fait du HASARD (chance). D'où l'intérêt des tests
de signification statistique pour exclure cette éventualité.
L'existence d'erreurs systématiques au cours de la collecte ou de l'interprétation des données :
BIAIS. On doit les prévenir au cours de la phase de préparation du protocole et pendant la
réalisation de l'étude.
L'effet d'autres variables (liées au facteur analysé) qui seraient à l'origine de l'association
observée : VARIABLES CONFONDANTES. On doit les rechercher et les neutraliser au cours
de l'analyse des données.
Une fois l'association statistique établie il faut s'assurer qu'il y a une relation de cause à effet entre le
facteur étudié (exposition) et la maladie (issue). Pour cela toute association constatée avant d'être retenue
elle doit répondre à certaines lois : les CRITERES DE CAUSAL
SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE :
La surveillance est un processus de collecte, de compilation et d’analyse des données, ainsi que leur
diffusion à ceux qui ont besoin d’être informés.
En pratique, la surveillance épidémiologique est un processus, continu, systématique composé de quatre
activités principales :
Collecte de données pertinentes sur une population et une région spécifiques.
Regroupement et tabulation de ces données sous une forme significative et exploitable.
Analyse et interprétation des données.
Diffusion des données et des résultats aux services et personnes intéressés.
OBJECTIF DE LA SURVEILLANCE
Les données épidémiologiques les plus importantes sont celles issues de activités de routine. Ces données
fournissent des indications grossières sur l'existence et la fréquence de survenue des maladies chez une
communauté donnée, dans le temps et dans l’espace. En réalité il existe un large éventail de sources des
données épidémiologiques mais qui sont en pratique peu ou pas du tout exploitées.
TYPES DE SURVEILLANCE
Surveillance Passive
Les informations sont acheminées sans sollicitation ou intervention de la part des services responsables de
la surveillance.
Surveillance Active
C'est la collecte de données de façon périodique par un contact régulier avec les services concernés pour
s'acquérir de la présence ou de l'absence de nouveaux cas d'une maladie particulière.
Surveillance Sentinelle
Simplicité
Un système de surveillance simple est facile à utiliser, sa structure est légère, ses procédures de recueil des
données et de circulation de l’information sont rapides et standardisées.
Souplesse
C’est la capacité du système de s’adapter à des changements dans la définition des cas ou des sources de
l’information.
Acceptabilité
C’est le niveau d’adhésion des personnes et des structures qui participent au système de surveillance.
Cette qualité est affectée par la complexité des procédures et des supports utilisés et le type de données à
collecter.
REPRESENTATIVITE
C’est la capacité d’un système de décrire correctement la distribution des phénomènes de santé selon les
caractéristiques de temps de lieu et de personne.
Réactivité
Elle est représentée par la rapidité de circulation de l’information, de détection des épisodes épidémiques
et de l’instauration des mesures de contrôle.
.
Selon le domaine de recherche
On distingue plusieurs branches de l'épidémiologie : E. des maladies infectieuses, E. des maladies non
infectieuses, E. hospitalière, E. clinique, E. évaluative, E. génétique, E. environnementale, la séro-
épidémiologie, ...
Exemple :
A B
Cause effet
Anophèle paludisme
Le point de départ sont des informations (exposition et issue) collectées sur la population en générale et
non pas sur les individus.
Les unités d'analyse sont des populations entières (des nations) ou des groupes de populations (régions).
Ainsi, au lieu de faire les comparaisons entre individus on compare des populations.
c) Etude de COHORTE
On commence par repérer les personnes qui sont exposées à un facteur de risque et celles qui ne le sont
pas. Ensuite, on cherche si elles ont développé la maladie, ou on les suit pour voir si elles vont la
développer. Autrement dit, dans l'étude de cohorte on commence par déterminer l'EXPOSITION ensuite
on cherche l'ISSUE.
d) Etude CAS-TEMOINS
Ici, à l'inverse de l'étude de cohorte, on commence par repérer ceux qui ont la maladie (les cas) et ceux qui
ne l'ont pas (les témoins). Ensuite, on détermine leur statut vis à vis de l'exposition aux éventuels facteurs
de risque. Autrement dit, dans l'étude cas-témoins on commence par déterminer l'ISSU ensuite on cherche
l'EXPOSITION.SELON L'OBJECTIF DE L'ETUDE Les études d'observation
Les enquêtes
.Enquêtes descriptives
Les enquêtes descriptives décrivent la distribution des états de santé et des facteurs de risque
dans les populations (par exemple : prévalence du SIDA, incidence de l’infarctus du myocarde
en population générale, mortalité par cancer du sein en Isère, prévalence du tabagisme chez les
15-24 ans…).
Elles se répartissent en :
Ce sont des enquêtes transversales qui estiment le nombre de cas présents dans une
population à un instant donné. (Exemple : enquête de prévalence « un jour donné » des
infections nosocomiales en établissements de santé).
Le taux de prévalence est le rapport du nombre de cas recensés sur l’effectif de la population à
un instant donné :
Ce sont des enquêtes longitudinales qui estiment le nombre de nouveaux cas de maladie
dans une population, pendant une période donnée. (Exemple : registres des cancers présents
dans certains départements).
Le taux d’incidence est le rapport du nombre de nouveaux cas de maladie recensés au nombre
de personnes susceptibles d’être atteintes dans la population, pendant une période donnée.
PLACE DE L' EPIDEMIOLOGIE EN SANTE PUBLIQUE
Le clinicien s'intéresse au patient de façon individuelle, pour diagnostiquer et traiter la maladie en tant que
phénomène pathologique. L'approche clinique seule n'est pas suffisante pour contrôler les phénomènes de
santé.
L'épidémiologiste s'intéresse à l'ensemble de la population, avec une approche probabiliste de la maladie
en tant que phénomène de masse.
ROLE DE L'EPIDEMIOLOGIE
L'épidémiologie moderne est devenue un outil indispensable au clinicien pour mieux orienter ses moyens
diagnostiques et thérapeutiques et à l'administrateur pour gérer ses ressources de manière rationnelle.
Par sa composante descriptive de l'état sanitaire de la population et de son environnement, l'épidémiologie
fournit les éléments de base pour l'orientation de la politique sanitaire.
Par sa composante analytique, l'épidémiologie permet d'orienter et de rationaliser les mesures de contrôle
ou de prévention à entreprendre.
Globalement, l'épidémiologie intervient dans les étapes décisives de toute action de santé publique, de sa
planification jusqu'à son évaluation :
L'identification des problèmes et des besoins.
L'établissement des priorités.
L'évaluation du déroulement et plus spécifiquement de l'efficacité des programmes de santé.
NOTIONS DE BASE
Ratio :
C'est le rapport des fréquences de deux classes d'une même variable où le numérateur n'est pas compris
dans le dénominateur. Il s'exprime sous la forme :
RATIO = ou X : Y
PROPORTION =
Exemple : Au Maroc, la proportion des cas de SIDA de sexe masculin par rapport au nombre de cas de
SIDA cumulé au 31 Décembre 1999 est :
484/ (484 + 238) = 484 / 722 = 0,67036 = 67 %.
Taux :
C'est une forme particulière de proportion qui renferme la notion de TEMPS. Il exprime la VITESSE de
changement d'un phénomène dans le temps.
Le
taux
Taux = s'expr
ime
sous
la forme de 10a, de façon à avoir au moins un à deux chiffres avant la virgule.
Exemple : Au Maroc, en 1992 il y a eu 651 cas de choléra dont 58 décès. Donc le taux de létalité parmi les
cas de choléra en 1992 est : 58 / 651 = 0,0890 = 8,9 % par an.
LA PREVALENCE (P) :
C'est la fréquence des CAS EXISTANTS d'une maladie dans une population donnée à un MOMENT
DONNE.
La
P= prévale
nce
n'est
pas réellement un taux, c'est UNE PROPORTION. Elle n'exprime pas la vitesse de changement de la
fréquence de la maladie dans le temps. Ainsi, l'expression "TAUX DE PREVALENCE" est un abus
d'usage qui doit être évité.
Selon la notion de moment prise en considération on distinguait :
1.1- La prévalence instantanée : C'est la proportion des cas existants dans une population donnée à un
instant précis. C'est la mesure de prévalence la plus utilisée.
1.2- La prévalence de période : C'est la proportion des cas qui existent dans une population à n'importe
quel moment d'une période de temps donnée.
Ainsi, le numérateur comprend le nombre de cas existants au début de la période plus le nombre de
nouveaux cas enregistrés au cours de cette période. Le dénominateur est l'effectif moyen de la population
au cours de cette période. C’est une mesure qui n’est d’aucune utilité pratique.
LES MESURES D'INCIDENCE
L'INCIDENCE :
C'est le nombre de NOUVEAUX CAS SURVENUS dans une population à risque durant un
INTERVALLE DE TEMPS DONNE.
Il y a deux mesures relatives à l'incidence :
L'incidence cumulée ou cumulative (IC)
C'est la PROPORTION des personnes qui deviennent malades au cours d'une PERIODE déterminée.
Autrement dit, c'est la probabilité (le risque) qu'un sujet sain, exposé à une maladie, devienne malade
durant un intervalle de temps donné.
Exempl
e : En
IC = 1999,
29.863
nouveaux cas de tuberculose ont été enregistrés au Maroc. Ce qui donne pour une population estimée à
28.238.000 habitants une IC = 29.863/28.238.000/an = 1,057/1.000/an, ou 105,8/100.000 habitants par an.
Cette mesure d'incidence est en réalité une mesure conditionnelle (problème du dénominateur), en effet,
on ne peut la calculer que si l'on suppose que :
la population à risque est une population stable et que tous les sujets sont restés sous surveillance
du début à la fin de la période.
tous les malades ont été dépistés et qu'aucun cas n'a échappé à la surveillance.
En plus elle ne tient pas compte des sujets qui deviennent malades et qu'il faut normalement exclure du
dénominateur, puisqu'ils ne sont plus à risque.
Le taux d'incidence (TI) = Densité d'incidence (DI)
C'est la VITESSE de propagation de la maladie dans une population exposée au cours d'un intervalle de
temps donné.
C'est une mesure du taux instantané du développement de la maladie dans une population. Elle permet de
mesurer l'incidence en fonction de la durée d'observation de chaque individu. C'est la mesure d'incidence
la plus précise.
Le
TI =DI = terme
"perso
nne-
temps"
représente la durée de temps durant laquelle une personne à risque a été suivie avant de devenir malade ou
de n'être plus sous surveillance (décédée, perdue de vue, etc.). Elle s'exprime en personne-jours, personne-
semaines, personne-mois, personne-années ...
Exemple : On a surveillé une cohorte de 200 personnes pendant une période de 10 ans, pour voir si
elles vont développer une maladie "M".Après 10 ans d'observation, on a enregistré 20 cas de la maladie
"M". On n'est pas en mesure de dire que le taux d'incidence de la maladie "M" est de 20/200 par 10 ans
(soit 1 % par an); cette mesure représente l'incidence cumulative.
En réalité, uniquement 30 personnes ont été vraiment suivies toute la période des 10 années. La répartition
des 200 personnes de la cohorte selon la durée de leur suivi figure dans le tableau suivant :
LES TAUX D'ATTAQUE
Taux d'attaque
C'est le rapport entre le nombre de personnes ayant contracté une maladie et le nombre de personnes
qui étaient à risque pour l'avoir (exposées au risque).
Exemple : 100 personnes ont développé une gastro-entérite après avoir assister à un buffet offert à 400
invités. Le taux d'attaque est de 100/400 = 25%.
Taux d'attaque secondaire
C'est le nombre de cas survenus parmi les sujets contacts des cas primaires rapporté au nombre total des
sujets contacts.
Exemple : Si parmi les 600 sujets contacts des premiers cas, il y a 50 personnes qui ont développé
le même syndrome de gastro-entérite, le taux d'attaque secondaire est de 50/600 = 8,3%.
Taux d'attaque spécifique
C'est un taux d'attaque propre à chaque sous-groupe des personnes exposées, telle que en fonction de leur
distribution selon les caractéristiques de personne ou de lieu.
Exemple : parmi les 250 femmes présentes au buffet 75 ont fait la maladie, le taux d'attaque
spécifique pour les femmes est donc de 75/250 = 30%.
TAUX DE MORTALITE
TSM =
TMS =
LES MESURES DE DISTRIBUTION
C'est l'étude quantitative de la distribution des phénomènes de santé parmi la population selon les
caractéristiques de PERSONNE, de LIEU et de TEMPS.
C'est l'étape descriptive de l'épidémiologie qui permet d’identifier les sous-groupes de la population
exposés au risque de développer une maladie, en répondant aux questions suivantes :
QUI fait la maladie? Et parmi les malades quel sous-groupe de la population est le plus ou le
moins touché?
OU survient la maladie? Et quelles sont les places les plus touchées et les régions les moins
touchées?
QUAND survient la maladie? Et comment évolue sa fréquence dans le temps?
A la lumière des constatations sur les différences des mesures de fréquences de la maladie parmi les sous-
groupes de la population, dans le temps et dans l'espace, on peut formuler les hypothèses sur les
déterminants de la maladie.
Ainsi, pour réussir à déterminer la nature d'une maladie et ses causes, afin de pouvoir la contrôler, il est
indispensable que la distribution des cas selon les caractéristiques de personne, de lieu et de temps soit
aussi précise, complète et fiables que possible.
La distribution des phénomènes de santé selon les caractéristiques de l'individu permet d'identifier les
sous-groupes de la population qui sont à haut risque.
Les personnes peuvent être caractérisées selon un grand nombre de variables (endogènes ou exogènes),
dont les principales sont :
L'AGE
C'est le plus important déterminant parmi les caractéristiques de personne. Il n'y a pas un phénomène de
santé qui n'est pas associé d'une manière ou d'une autre avec l'âge. L'association est souvent très forte,
qu'il faut presque systématiquement contrôler pour le facteur âge au cours de toute analyse des données
d'une étude épidémiologique.
LE SEXE
Après l'âge, c'est la seconde variable la plus importante des caractéristiques de la personne. La
distribution des phénomènes de mortalité et de morbidité est presque toujours différente selon le sexe. En
effets, les opportunités d'exposition aux différents facteurs de risques varient beaucoup selon le sexe.
Donc, il faut toujours penser à stratifier selon le sexe toutes les données épidémiologiques.
OCCUPATION PROFESSIONNELLE
Etant donné qu'une personne passe une grande partie de sa vie dans le lieu de son travail, sous des
conditions différentes d'une fonction à une autre, il est évident que la profession à une influence sur les
phénomènes de morbidité et de mortalité dans chaque groupe professionnel.
L'ETAT MATRIMONIAL
Le mode de vie varie selon l'état matrimonial, par conséquent les risques sont aussi différents. Il a été
souvent démontré que l'état matrimonial est associé avec le niveau de mortalité pour les deux sexes; le
taux de mortalité général ou spécifique va en croissant selon que les sujets sont mariés, célibataires, veufs,
ou divorcés.
LA CLASSE SOCIALE
Le niveau socio-économique est indéniablement directement lié au niveau sanitaire, aussi bien à l'échelle
communautaire qu'à l'échelle individuelle.
LE GROUPE ETHNIQUE ET LA RACE
Les groupes ethniques ont des caractéristiques génétiques, biologiques, sociales et culturelles communes.
Ainsi, il est important de prendre en considération ces paramètres chaque fois que c'est nécessaire.
AUTRES
Nombre de personnes vivant dans le même foyer.
Le statut immunitaire.
Ordre de naissance dans la fratrie.
Age de la mère à la naissance.
Le fait de grandir avec ces parents ou non.
Religion.
Groupe sanguin et tissulaire.
Type de personnalité (profile psychique).
Coutumes, loisirs ...
La distribution des phénomènes de santé varie selon l'espace. En effet, la fréquence des maladies est
étroitement liée au lieu, ce qui permet d'identifier les zones à haut risque. La variable lieu peut être définie
en terme de :
sa nature urbaine ou rurale,
sa situation géographique (plaine, montagnes ...),
ses limites naturelles (rivière, océan, désert ...),
ses limites administratives (pays, province, commune, quartier ...),
son environnement physique et biologique (pollué ou non, nature du biotope),
son environnement politique (guerres, migration ...).
La localisation dans le temps des phénomènes de santé est une étape primordiale en épidémiologie. Elle
permet de suivre l'évolution de la morbidité et de la mortalité dans le temps; par conséquent, elle permet
de suivre la variabilité des causes dans le temps.
La description des données selon le temps permet de savoir quand la maladie survient de façon importante
(périodes de haut risque ou de transmission) et quand elle est rare ou inexistante.
Trois grands types de changements des phénomènes de masse dans le temps peuvent être décrits:
TENDANCE SECULAIRE
Ce sont des variations sur une longue période, d'une année ou décennie à l'autre, ou d'une génération à
l'autre. Les tendances séculaires peuvent être dues à plusieurs facteurs :
changement des moyens diagnostiques, thérapeutiques ou préventifs;
changement de précision du recensement des populations à risque;
changement dans la pyramide des âges de la population;
changement du mode de vie, de l'environnement ou des conditions sanitaires.
VARIATION PERIODIQUE
C'est un changement cyclique selon les mois, les saisons, ou les années. La variation selon les saisons
est particulièrement importante dans l'évaluation des causes et des vecteurs des maladies infectieuses.
VARIATION NON PERIODIQUE
C'est le regroupement ou l'apparition de plusieurs cas similaires dans une région donnée et à des points
isolés dans le temps. Ce sont généralement des épidémies ou des pandémies. Parfois, ces variations non
périodiques concordent avec des catastrophes naturelles.
APPROCHE A L'INVESTIGATION D'UNE EPIDEMIE
INTRODUCTION
0- 4 6 14 20 2,8
5 - 14 2 2 4 0,6
15 - 19 3 1 4 0,6
20 - 29 77 98 175 24,2
40 - 49 30 85 115 15,9
50 et + 6 37 43 6,0
Inconnu 11 28 39 5,4
des victimes (vies humaines fauchées, personnes handicapées par des maladies invalidantes), les
épidémies désorganisent la vie économique et affectent la démographie des pays touchés. L’histoire des
épidémies abonde en exemples illustrant de tels faits. En effet, les ravages touchent essentiellement les
enfants et la population active jeune. Le sida, notamment, a décimé en Afrique plusieurs secteurs et
dépeuplé des villages entiers. Cela a accéléré les prises de conscience par les responsables de la santé
publique au niveau mondial et a conduit à l’élaboration Par le nombre considérable de programmes à
visées curatives et préventives. Les épidémies voyageant avec les personnes contaminées, la
préoccupation doit devenir planétaire.
PRÉVENTION
La prévention des épidémies passe, dans un premier temps, par l’application des règles élémentaires
d’hygiène. Une médication adaptée comprend deux aspects : le premier, curatif, consiste à soigner
rapidement la maladie quand elle se manifeste ; le second, préventif, met en œuvre une vaccination
obligatoire dans les zones endémiques, une information sur la maladie et une amélioration des conditions
de vie, en impliquant les intéressés dans cette action. Un exemple en est l’expérience phare de lutte contre
le paludisme qui a été menée dans des régions endémiques, en Éthiopie, au Viêt Nam et à Madagascar et
qui a débouché sur des résultats intéressants.
Depuis les années soixante-dix, on assiste à l’émergence de nouvelles maladies, une trentaine environ. Le
sida, les fièvres hémorragiques, l’hépatite C ont pu être identifiés, mais d’autres maladies restent
inconnues et font l’objet d’études. Les résistances des germes aux molécules, jusqu’alors actives, est un
problème sérieux. Les organismes responsables de la santé dans le monde cherchent à faire face et à
répondre rapidement aux attentes des populations
Prévention :
c'est l'ensemble des actions destinées à éviter des phénomènes attendus, elles sont classées en trois
catégories : primaire, secondaire et tertiaire.
Prévention primaire :
Ce sont les mesures visant à protéger les sujets susceptibles. Elle vise à diminuer le nombre de nouveaux
cas, c'est à dire l’incidence des maladies. Elle s’adresse aux sujets sains, pour promouvoir ou maintenir
leur santé.
Prévention secondaire :
Ce sont les mesures de dépistage précoce des cas cliniques ou infra cliniques, afin de les prendre en
charge le plus tôt possible. Elle permet de réduire la durée de la maladie et d'éviter l'installation des
complications ou des séquelles. Elles est basée principalement sur les mesures thérapeutiques.
Prévention tertiaire :
Cce sont les moyens qui visent à réduire ou éliminer les séquelles, les incapacités ou les souffrances et
leurs conséquences sur la qualité de vie des personnes atteintes. Elle est basée principalement sur les
moyens de réhabilitation.
MESURES A PRENDRE
2) Déclaration
C’est le fait d’aviser les autorités compétentes (ministère de la santé publique gouverneur de la
province l OMS de l’apparition d’une épidémie dont l’incidence ou la gravité font un problème de santé
publique
Il existe à ce sujet une législation spéciale ,pour chaque pays certains malades font l’objet de
déclaration internationale auprès de l’OMS.au Maroc il existe des maladies à déclaration mensuelles
,hebdomadaires ou quotidien
3)Eviction scolaire
C’est une mesure qui consiste à interdire à un élève ou un personnel des établissements scolaires
publiques ou privés la fréquentation de cet établissement durant ( toute la période de contagiosité .cette
mesure est destinée à envoyer la propagation de la maladie dans cet établissement
4)L’isolement
C’est la séparation des personnes infectées des autrevpersonnes durant la période de
contagiosité,ilpeut il peut etre fait à domicile ou à l’hopital
L’isolement de malade sera fait à m’hopital car les locaux sont conçus pour set usage(box
d’isolementle personnel soignant est informé du danger de la contamination hospitalière ( port de masque
et de blouse)
L’isolement des porteurs des maladies : théoriquement ,tout malade quia été isolé et traité ne doit
quiter la formation qu’après avoir subit des examens de laboratoire attestant que le sujet n’est plus
porteur de germe ,mais en pratique cette procédure est bien délicate,car l’élimination des germe est
intermitente.
La majorité des porteurs échapent au diagnostic . L’isolement est parfois complétée par l’eviction
scolaire des élèves jusqu'à guérison clinique et bactériologique
des victimes (vies humaines fauchées, personnes handicapées par des maladies invalidantes), les
épidémies désorganisent la vie économique et affectent la démographie des pays touchés. L’histoire des
épidémies abonde en exemples illustrant de tels faits. En effet, les ravages touchent essentiellement les
enfants et la population active jeune. Le sida, notamment, a décimé en Afrique plusieurs secteur s et
dépeuplé des villages entiers. Cela a accéléré les prises de conscience par les responsables de la santé
publique au niveau mondial et a conduit à l’élaboration Par le nombre considérable de programmes à
visées curatives et préventives. Les épidémies voyageant avec les personnes contaminées, la
préoccupation doit devenir planétaire.
MESURES A PRENDE
1) Enregistrement
Tout cas suspect ou confirmé doit être enregistré le registre des cas doit contenir tous les
renseignement sur le malade et sur la maladie
2) Déclaration
C’est le fait d’aviser les autorités compétentes (ministère de la santé publique gouverneur de la
province l OMS de l’apparition d’une épidémie dont l’incidence ou la gravité font un problème de santé
publique
Il existe à ce sujet une législation spéciale ,pour chaque pays certains malades font l’objet de
déclaration internationale auprès de l’OMS.au Maroc il existe des maladies à déclaration mensuelles
,hebdomadaires ou quotidien
3)Eviction scolaire
C’est une mesure qui consiste à interdire à un élève ou un personnel des établissements scolaires
publiques ou privés la fréquentation de cet établissement durant ( toute la période de contagiosité .cette
mesure est destinée à envoyer la propagation de la maladie dans cet établissement
4)L’isolement
C’est la séparation des personnes infectées des autrevpersonnes durant la période de
contagiosité,ilpeut il peut etre fait à domicile ou à l’hopital
L’isolement de malade sera fait à m’hopital car les locaux sont conçus pour set usage(box
d’isolementle personnel soignant est informé du danger de la contamination hospitalière ( port de masque
et de blouse)
L’isolement des porteurs des maladies : théoriquement ,tout malade quia été isolé et traité ne doit
quiter la formation qu’après avoir subit des examens de laboratoire attestant que le sujet n’est plus
porteur de germe ,mais en pratique cette procédure est bien délicate,car l’élimination des germe est
intermitente.
La majorité des porteurs échapent au diagnostic . L’isolement est parfois complétée par l’eviction
scolaire des élèves jusqu'à guérison clinique et bactériologique
PRÉVENTION
La prévention des épidémies passe, dans un premier temps, par l’application des règles élémentaires
d’hygiène. Une médication adaptée comprend deux aspects : le premier, curatif, consiste à soigner
rapidement la maladie quand elle se manifeste ; le second, préventif, met en œuvre une vaccination
obligatoire dans les zones endémiques, une information sur la maladie et une amélioration des conditions
de vie, en impliquant les intéressés dans cette action. Un exemple en est l’expérience phare de lutte contre
le paludisme qui a été menée dans des régions endémiques, en Éthiopie, au Viêt Nam et à Madagascar et
qui a débouché sur des résultats intéressants.
Depuis les années soixante-dix, on assiste à l’émergence de nouvelles maladies, une trentaine environ. Le
sida, les fièvres hémorragiques, l’hépatite C ont pu être identifiés, mais d’autres maladies restent
inconnues et font l’objet d’études. Les résistances des germes aux molécules, jusqu’alors actives, est un
problème sérieux. Les organismes responsables de la santé dans le monde cherchent à faire face et à
répondre rapidement aux attentes des populations
La Prévention :
c'est l'ensemble des actions destinées à éviter des phénomènes attendus, elles sont classées en trois
catégories : primaire, secondaire et tertiaire.
Prévention primaire :
Ce sont les mesures visant à protéger les sujets susceptibles. Elle vise à diminuer le nombre de nouveaux
cas, c'est à dire l’incidence des maladies. Elle s’adresse aux sujets sains, pour promouvoir ou maintenir
leur santé.
Prévention secondaire :
Ce sont les mesures de dépistage précoce des cas cliniques ou infra cliniques, afin de les prendre en
charge le plus tôt possible. Elle permet de réduire la durée de la maladie et d'éviter l'installation des
complications ou des séquelles. Elles est basée principalement sur les mesures thérapeutiques.
Prévention tertiaire :
Cce sont les moyens qui visent à réduire ou éliminer les séquelles, les incapacités ou les souffrances et
leurs conséquences sur la qualité de vie des personnes atteintes. Elle est basée principalement sur les
moyens de réhabilitation.
Introduction à l’épidémiologie
Notions préalables
1. Concepts de base en épidémiologie
5. Le raisonnement causal
6. Les études cas-témoins
9. Le dépistage
10. La surveillance épidémiologique
11. Activités de synthèse
Notions préalables
Les fractions
o La notion de fraction
o La proportion
o Le taux
o Le ratio
La règle de trois
La notion de variable
La maladie
o Une définition de la maladie
L’épidémiologie
o Une définition de l’épidémiologie
o Une brève histoire de l’épidémiologie
La prévalence instantanée
La prévalence période
o L’incidence
L’incidence cumulative
o La mortalité
Le taux brut de mortalité
o La létalité
o La méthode de différence
o La méthode de concordance
o La méthode de variation concomitante
Chapitre 4
Les erreurs dans les études épidémiologiques
Les types d’erreurs en épidémiologie
o Le contrôle expérimental
o Le contrôle statistique
L’appariement
La stratification
La standardisation directe
La standardisation indirecte
Chapitre 5
Le raisonnement causal
L’association et la causalité
o L’association causale
o L’association non causale
La séquence temporelle
La force ou la puissance de l’association
Le gradient biologique
La reproductibilité des résultats
La spécificité de l’association
La définition du cas
o La séquence temporelle
o La force de l’association
o La spécificité de l’association
o La force de l’association
o La spécificité de l’association
Le risque attribuable
o Relation entre le tabagisme durant une partie ou toute la grossesse et le petit poids à la
naissance
Les biais dans les études de cohortes
o Le biais de sélection
o Le biais d’observation
o Les inconvénients
Chapitre 8
Les études d’intervention
Les interventions en santé
Les biais
Cours offerts
Inscription
Renseignements
Diffusion des cours
Droits de scolarité
Nous joindre
Page d’accueil
L’EPIDEMILOGIE
I) INTRODUCTION A L’EPIDEMILOGIE
a) définition
b) but de l’épidémiologie
maladie épidémique , endémique , pandémique
c) concept et domaine de l’épidémiologie
1) Etude des maladies transmissibles de toute forme
2)Etude des maladies non transmissibles
3)Notion de fréquence
d) sortes d’épidémiologie :
1) L’épidémiologie descriptive
2) L’épidémiologie analytique
Domaine de l’épidémiologie
II) LA CHAINE DE TRANSMISSION
Les agents de transmission de germes :
Agents causaux
Réservoir de virus (de germe )
Porteur de germe
le vecteur
le véhicule
l’hôte et l’hôte intermédiaire
l’hôte réceptif
5.7 Classifications
5.12 Définitions
Définir l'épidémiologie
Schématiser la démarche épidémiologique
Etape descriptive
Etape analytique
Définir la surveillance épidémiologique et ses trois types,
Citer trois critères de qualité d'un système de surveillance,
Expliquer le sens en épidémiologie de :
Sensibilité
Spécificité et valeur prédictive positive,
Définir :
Etude rétrospective, transversale et prospective,
Etude de cas, de corrélation, de cohorte et cas témoins,
Etude d'observation, expérimentale et d'évaluation;
Schématiser la démarche épidémiologique
Etape descriptive
Etape analytique
Définir la surveillance épidémiologique et ses trois types,
Citer trois critères de qualité d'un système de surveillance,
Expliquer le sens en épidémiologie de :
Sensibilité
Spécificité et valeur prédictive positive,
Définir :
Etude rétrospective, transversale et prospective,
Etude de cas, de corrélation, de cohorte et cas témoins,
Etude d'observation, expérimentale et d'évaluation;
Décrire le rôle de l'épidémiologie en santé publique.
Définir : ratio, proportion, taux, indice.
Définir : taux de prévalence, d'incidence, taux d'attaque.
Définir : taux de létalité, taux brut de mortalité, taux spécifique de
mortalité.
Citer les étapes d'une enquête épidémiologique et l'objectif de chacune
d'entre elles.
F I N
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