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ÉCOUTER

« Je ne trouve rien de comparable à cet état : le soulagement de s’être exprimé.  » (Soljenitsyne)
« Dans tout crapaud sommeille un prince. Il est inutile de tuer le crapaud, il suffit de réveiller le prince  » (Eric Berne)
« C’est dingue, quand on les écoute vraiment, on ne peut plus s’empêcher d’aimer les gens  ! » (Un stagiaire)
 Souvent, nous parlons trop et trop tôt (parce que nous n’avons pas assez d’informations)
 Communiquer n’est pas parler ou se faire comprendre mais au contraire, écouter.
 L’écoute devrait idéalement représenter 80% de notre communication.
 Il est des domaines où les humaines s’imaginent qu’ils devraient tout savoir spontanément sans qu’on ne leur ait rien
enseigné… On pourrait parler d’analphabétisme relationnel !
 Ne pas confondre « Être incapable » et « Ne pas avoir appris ».
 Ce que chacun se dit «  Moi, je suis la personne la plus importante pour moi. »
 L’inadaptation de certains comportements provient souvent d’un manque de connaissance d’autres choix possibles.
 Un comportement ne peut être compris que si l’on connait le contexte dans lequel il a été appris.
 Écouter, c’est visiter les mondes intérieurs de vos interlocuteurs, donc découvrir et apprendre d’autres façons de
faire, d’être, de penser, de gérer des difficultés…
 Constat : on n’écoute pas son interlocuteur quand on cherche à le convaincre.
 Bénéfice : Découvrir que la plupart des gens sont passionnants quand on prend la peine de s’y intéresser.
1. Les 4 étapes de l’apprentissage
1. Inconsciemment incompétent : « Je ne sais pas que je ne sais pas »
2. Consciemment incompétent : « Je sais que je ne sais pas »
3. Consciemment compétent : « Je sais que je sais »
4. Inconsciemment compétent : « Je n’ai même plus besoin de réfléchir à ce que je fais »
Ça passe par la pratique ! Sinon, risque du perfectionniste : « Mon fils, tu iras te baigner quand tu sauras nager !  »
2. Capacités utiles :
 d’écoute
 d’observation
 de concentration
 de mémorisation
 à connaitre et prévenir les blocages de l’écoute
3. Comportements aidants
Comportements aidants et comportements limitants (plutôt que « bons/mauvais »)

1.1 A faire : de la phrase, le dernier mot de façon


interrogative)
 Se taire
 Laisser le temps à l’autre pour trouver ses mots 1.3 Ne surtout pas faire :
 Dire de temps en temps « Je vois », « Je
comprends », « Hum… hum… »  Vouloir parler
 Dire « Je ne suis pas sûr d’avoir compris, veux-  Vouloir finir les phrases de son interlocuteur
tu répéter s’il te plait  ? …peux-tu m’en dire un  Faire des commentaires
peu plus ? »
1.4 Ne surtout pas dire :
1.2 Pour reformuler:
 «  Quelle idée aussi tu as eu de… »
 «  Si je comprends bien…  », «  En résumé…  »  «  C’est pas si grave, y’a des cas pires que le
 «  Autrement dit.. », « En fait, tu penses tien !  »
que… »  «  Tu n’as qu’à… Y’a qu’à… Faut qu’tu… »
 A utiliser avec parcimonie : reformulation  «  Je n’ai rien compris à ce que tu viens de
interrogative (reprendre la dernière phrase, la fin dire !  »
4. Les positions de communication
 La bulle
 L’identification
 La méta-position
 La projection
 La projection 2

Important : si on ne comprend pas ce que dit notre interlocuteur, si nos reformulations tombent à côté, ne pas s’inquiéter :
ce qui importe à notre interlocuteur est notre réel et sincère désir de comprendre.
5. Les « Oui, mais… » :
 Les gens ne vont plus arrêter de me parler !
o Écouter doit rester un choix libre
o Apprendre à refuser d’écouter : « Je refuse d’aborder ce sujet avec toi »
o Apprendre à différer l’écoute :
 « Je vois bien que tu aurais besoin de me parler. Aujourd’hui, ce n’est pas le bon jour. Je ne suis pas
dispo et j’en suis désolé. »
 « Ce que tu me dis là est trop important pour être abordé entre deux portes. Veux-tu qu’on choisisse
ensemble un moment tranquille pour en reparler ? »
o Une bonne écoute fait perdre du temps maintenant mais en fait gagner plus tard !
 Les gens vont me confier des informations très personnelles !
o Ils peuvent dire
 « Le fait de vous dire cela me fait penser que… »
 « En te parlant, je me rends compte que… »
o Si cela devient trop personnel, on peut aussi répondre :
 « Vous me parlez de choses très personnelles. Peut-être préférez-vous que l’on change de sujet  ?  »
 « Je vous remercie pour votre confiance et comptez sur moi pour garder la confidentialité de nos
échanges. »
 Et moi, personne ne m’écoute !
o Il faut s’attendre à prendre conscience de l’incompétence générale de nos interlocuteurs.
o On peut leur dire « S’il te plait, laisse-moi aller jusqu’au bout de mon récit. Je ne veux pas de conseils, je
veux juste te dire… Es-tu d’accord pour m’écouter sans m’interrompre  ? »
6. Les difficultés pratiques :
 Il ne m’en laisse pas placer une !
o Veiller à ce que l’interlocuteur n’en dise pas plus que l’on ne peut en mémoriser.
 Mes reformulations sont périmées !
o On peut avoir du mal à « placer » des reformulations. C’est normal au début. Ne pas se décourager.
 Mon interlocuteur va s’en rendre compte !
o Il faudrait être vraiment très maladroit pour que ces reformulations génèrent un malaise et que l’autre les vive
mal.
o On peut s’entrainer avec des proches.
 Reformuler, ça fait perroquet !
o La sincérité est un peu le cran de sécurité de l’outil « Reformulation »
7. L’égo envahissant :
 Finir les phrases de son interlocuteur ! On oublie à quel point c’est impoli !
 Rectifier les « erreurs / détails sans intérêt ». Si les erreurs de l’interlocuteur ne changent pas le sens profond de
son discours, laissez-les passer sans les rectifier.
 Rappeler ses souvenirs : « Ah oui, c’est comme moi, je… »
 Laisser libre court à sa curiosité : Souvent l’info que l’on aurait envie de demander est donnée quelques phrases
plus loin
 Donner des conseils personnels ou des solutions : C’est un blocage d’écoute… surtout qu’il est amusant de
constater que nous ne mettons pas nous-mêmes en application le quart des bons conseils que l’on donne.
8. La dévalorisation de l’interlocuteur :
 Déni ou minimisation des propos tenus
o « Tu exagères ! Tu te fais des idées ! Mais non, il n’est pas comme ça  ! »
o Jeu de l’avocat (défendre un autre) : « Le pauvre, il faut le comprendre ! Tu es dur avec elle ! Elle fait ce
qu’elle peut
o Laisser vider le verre, l’interlocuteur retrouvera seul sa clairvoyance
 Porter des jugements de valeur
o « Mais quelle idée as-tu eu de faire ça  ! Ce n’est pas bien ! »
 Diagnostiquer du haut de son intelligence perspicace
o « …ceci est un acte manqué ! …c’est pour combler ton manque affectif  ! »
9. Fuir les émotions :
 Noyer le problème dans les bons sentiments
o « Ne dramatisez pas… Ce n’est pas grave… Il faut vous calmer… La vie continue… Y’a pas mort
d’homme… Ce n’est que du matériel…Cela aurait pu être pire…Il y a des cas plus catastrophiques que le
tien… Pense à ceux qui meurent de faim… »
o Que faire/dire alors ? Rien, justement. C’est le moment d’apprendre à se taire.
o « Je comprends, c’est dur. Je suis là, tu peux compter sur moi. Si tu as besoin de quoi que ce soit, demande-
moi. Si tu as besoin d’en parler, je t’écoute. »
 Donner son point de vue
o C’est un blocage d’écoute fréquent…
o Ne présentez votre avis que lorsque vous avez résumé avec succès celui de l’autre personne.
10. L’écoute non-verbale
 L’écoute visuelle
 Écouter avec son corps
 La synchronisation : Posture et gestes / Voix / État d’esprit / Respiration
Cohérence et authenticité

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