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EXCLUSIVITE DOC_DZ
RESIDANAT
EN POCHE
2011
www.doc-dz.com
NADJI 85
v. 14 (22/01/2011 10:00)
Hémoptysie Q001
Urgence Retentissement Cancer DDB BK Aspergillose
Diagnostic
♦ DIAGNOSTIC
Hémoptysie
Rejet de sang par la bouche provenant des VA sous glottiques lors d’un effort de toux
± prodromes ou signes d’accompagnements : chaleur rétrosternale, chatouillement laryngé, goût métallique
dans la bouche, angoisse
Eliminer
Saignement stomatologique / ORL (épistaxis posterieure ou saignement pharyngo-laryngé)
Hématémése (mais le sang retrouvé dans l’estomac peut correspondre à une hémoptysie déglutie)
♦ DIAGNOSTIC DE GRAVITE
Quantité de sang rejeté et du terrain
Pronostic et choix thérapeutique dépendent du volume de saignement et de la maladie sous-jacente
Pas de critères consensuels pour classer les hémoptysies :
- Hémoptysies faibles/minimes : faible volume / stries de sg ds un crachat
- Hémoptysies modérées
- Hémoptysies massives (> 500 mL/24 h)
- Hémoptysies « menaçant la vie » (> 200 mL/h si fction respi normale ou > 50 mL/h si IRC ou > 2 épisodes
d’hémoptysie modérée malgré vasopressine)
Apprécier le retentissement hémodynamique et respiratoire : gravité immédiate
Liée à l’inondation bronchique (retentissement sur l’hématose, risque asphyxique : le volume des voies
aériennes de conduction = 250 mL) : encombrement bronchique, détresse respiratoire
Liée à l’hémorragie : hypoTA, tachycardie, oligo-anurie, état de choc
♦ BILAN DU RETENTISSEMENT , PRETHERAPEUTIQUE ET DES FACTEURS FAVORISANTS
Biologie
NFS plaquettes
Hémostase complète (TP, TCA, Fibrinogène)
Gaz du sang
Créat, Iono
Groupage ABO Rh RAI
ECG +++
♦ DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Ne doit pas retarder la prise en charge thérapeutique en cas de mauvaise tolérance
Clinique
ATCD, terrain, contexte (trauma, CE, ..) ttt habituel, exposition particulière, contagiosité, signes associés
Paraclinique
Rx pulmonaireQ+
Fibroscopie bronchiqueQ++++
- Systématique devant toute hémoptysieQ
- Objective le saignement actif (doit être réalisée précocément ou durant l’épisode d’hémoptysie)
- Précise son origine (côté du saignement, bronche segmentaire ou sous-segmentaire)
TDM thoracique : tumeur, DDB, anomalie de circulation pulmonaire (malformation artério-veineuse, maladie
thrombo-embolique)
Artériographie bronchique : du fait de ses risques, à titre thérapeutique et pas à visée diagnostique
Etiologies
Aspergillose
Bacille de Koch Pneumopathie aigue infectieuse
Cancer bronchopulmonaire >> Retrecissement mitral >> GoodPasture
DDB
Embolie pulmonaire
2/3
♦ CAUSES BRONCHOPULMONAIRES
TumeursQ
Cancer bronchique primitif (le + svt épidermoïde de localisation centrale)
- Hémoptysie par hypervascularisation systémique ou par érosion d’un gros vaisseauQ
- Crachats hémoptoïques chez un homme > 40 ans, fumeur
- Fibroscopie bronchique systématique
Tumeurs bénignes (Tumeurs carcinoïdes)
- Tumeur bronchopulmonaire potentiellement maligne se compliquant svt d’hémoptysie
- Diagnostic : suspecté à l’endoscopie (lisse, rosé, bien limité) , confirmé par histo
- Tumeurs très vascularisée (risque de saignements lors de la biopsie)
Métastases bronchopulmonaires : exceptionnellement responsables d'hémoptysie
Autres tumeurs : Tumeurs médiastinales (oeso) envahissant l’arbre trachéo-bronchique
Affections hématologiques malignes : Aspergillose invasive ou hémorragie alvéolaire
TuberculoseQ
Hémoptysie par hypervascu systémique sur granulome ou cicatrice fibreuse
Révélatrice d’une tuberculose évolutive (caverne)
Chez un ancien tuberculeuxQ , elle évoque 5 situations ::
- Bronchectasies secondaires au sein d'une DDBQ séquellaire : la + fqte ds ce contexte , elle nécessite la
réalisation d’un TDM en coupe fine millimétrique.
- RécidiveQ
- Broncholithiase : adénopathie calcifiée
- Colonisation aspergillaireQ dans une cavité résiduelle : image en grelot de la truffe aspergillaire, aspect
tumoral, positivité des précipitines sériques spécifiques
- CancérisationQ sur cicatrice (exceptionnel)
ATCD tuberculeux, Rx pulm antérieures, Terrain, IDR, recherche de BK ds crachats + tubage gastrique
Dilatation des bronchesQ
Hémoptysies récidivantes par hypervascu systémique bronchique et favorisée par la surinfection bronchique
Parfois cataclysmiqueQ
Bronchectasie localisée ou diffuse (=> évoquer mucoviscidose sous-jacente)
ATCD de bronchorrhée purulente chronique, TDM thoracique à haute résolution (coupes fines)
Bronchite chronique
Hémoptysies rares et peu abondantes en général : Diagnostic d’élimination
Rechercher un cancer bronchique / maladie sous-jacente : fibro, TDM, surveillance
Infection pulmonaire (autres que tuberculeuse)
Pneumopathies infectieuses nécrosantes aiguës ou subaigües : entérobactéries, Staph aureus, Pseudomonas
aeruginosa, Actinomyces, Nocardia…
Kystes hydatique pulmonaires compliqués
Infections mycosiques (aspergillaires surtout) :
- Aspergillomes sur lésions cavitaires préexistantes : caverne tuberculeuse détergée, fibrose
- Aspergillose invasive chez immunodéprimé (hémoptysies volontiers abondantesQ)
Mycobactéries atypiques (infection active ou séquelles)
Séquestration pulmonaire
Partie d’un poumon vascularisé par une artère d’o.sous diaphragmatique = systémique (postérobasale G)
Hémoptysies compliquant les formes intralobaires
Rx pulmonaire, TDM : objective vascularisation systémique
Hémoptysies traumatiques
Plaie pulmonaire, contusion pulmonaire, rupture trachéo-bronchique, rupture de gros vx intrathoraciques
Iatro : ponction pulmonaire transpariétale, biopsie bronchique ou transbronchique, brossage protégé,
désobstruction trachéale au laser, rupture ou fissuration du TABC sur trachéotomie
Anévrismes pulmonaires
Hémoptysies dramatique le + svt
Rechercher : Maladie de Behcet, Anévrisme mycotique, Faux anévrisme de l’artère pulmonaire (tuberculose,
aspergillome, abcès), Traumatisme d’une branche de l’AP par une Swan-Ganz
Malformations artério-veineuses pulmonaires (intégré ou pas dans maladie de Rendu-Osler)
Autres causes
Lésions fibrosantes pulmonaires (sarcoïdose ou silicose compliquées)
Endométriose broncho-pulmonaire
3/3
♦ CAUSES CARDIOVASCULAIRES
Embolie pulmonaireQ
Hémoptysies peu abondantes traduisant l’obstruction d’une branche distale de l’AP d’où irruption de sg artériel
bronchique par les shunts bronchopulmonaire => hémorragie intrapulmonaire
Si non résorption du sang intraalvéolaire, constitution d’un infarctus pulmonaire par nécrose des parois
alévolaires
RMQ et insuffisance ventriculaire gauche (OAP) par hyperpression veineuse pulmonaire, lors des effortsQ
HTAP
Primitive ou secondaire (maladie thrombo-embolique, cardiopathie congénitale, collagénose)
Hémoptysie par hyper vascularisation systémique
Sténose de l’AP compliquant maladie de Takayashu ou une fibrose médiastinale
Rupture spontanée ou iatrogénique d'un gros vaisseau artériel (anévrisme de l’aorte…)
Traitement
Hospitalisation
Conditionnement
Repos au lit
O2, sonde nasale, 2 VVP de bon calibre
Remplissage éventuel
En cas d’hémoptysie cataclysmique, intubation sélective ou sonde à double lumière dite de CARLENS
Vasoconstricteurs +++ : Diapid® Lysopressine 5 UI/h à apdapter à la tolérance cardioV et à l’efficacité
Si échec : Embolisation artérielle : Artères bronchiques (repérage des artères à destinée médullaire car risque de
paraplégie)
Si échec : ttt endoscopique : Compression avec sonde à ballonet ou instillation d’Adrénaline diluée ou sérum phy
froid à 4°.
Chirurgie en cas d'hémoptysie très abondante si techniquement réalisable
Traitement étiologique d'un cancer, d'une tuberculose, résection chirurgicale d'une DDB, d'un aspergillome
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2001, Medline de Pneumo, QCM Intest 2000
v. 7 (22/01/2011 10:00)
Pneumothorax Q 002
Urgence Récidive Drainage Pleurodése
Bréches (plévre viscérale) faisant communiquer l'espace pleural et les voies aériennes -> rétraction du poumon
liées
• soit à des blebs (cavités gazeuses intrapleurales formées par la rupture d'alvéoles sous-pleurales et de la LEI de la plèvre
viscérale -> une suffusion d'air dans l'interstitium)
• soit à des bulles d'emphysème sous-corticales (apex)
• soit à une maladie pulmonaire sous-jacente (emphyséme panlobulaire)
Diagnostic clinique
• Diagnostic positif
Le plus typique : pneumothorax spontané du sujet jeune longiligne
dl thoracique brutale de type pleural, coup de poignard, permanente, augmentée par toux et inspiration
associée à une dyspnée/polypnée +/- toux séche
sans fièvre
Parfois indolore découvert à l'occasion d'une dyspnée ou d'une Rx pulmonaire systématique
• Diagnostic différentiel
pleurésie
embolie pulmonaire
péricardite (fièvre), IDM, dissection aortique
colique néphrétique
cholécystite, pancréatite
douleur pariétale, névralgie intercostale…
• Examen clinique
diminution ampliation de l’hémithorax concerné
distension thoracique localisée
syndrome d'épanchement gazeux de la plèvre
tympanisme localisé
abolition localisée des vibrations vocales et du murmure vésiculaire (silence auscultatoire)
éventuellement souffle amphorique à l'auscultation
± déviation controlatérale des bruits du cœur
signes de gravité :
terrain débilité
respiratoires : dyspnée majeure (polypnée > 40/min, bradypnée), cyanose, sueurs profuses, tirage, respiration abdo
paradoxale, distension thoracique, emphysème sous cutané
cardiovasc : choc, déglobulisation (pâleur, soif, pouls filant), tachycardie > 120/min, TJ, RHJ, Pouls paradoxal
neuropsy : angoisse / agitation / torpeur, astérixis, troubles de conscience
• Examens complémentaires
Rx pulmonaire (debout, F+P, en inspi +/- expi forcée) :
PNO partiel (clichés en expiration)
PNO complet : poumon rétracté sur le hile, hyperclarté homogène en périphérie
PNO complet + bride : risque d'hémopneumothorax et de déchirure (grave)
PNO compressif (brèche à clapet = soupape) : refoulement du médiastin et du poumon controlatéral (grave)
PNO bilatéral (grave)
Hémopneumothorax (NHA) (grave)
TDM thoracique
non nécessaire au diagnostic
utile pour les PNO minimes avec Rx pulmonaire normale et pour la recherche d'une cause favorisante avec risque de
récidive (pleurodése)
ECG
si pneumothorax G -> axe Dt, diminut° onde R et invers° onde T ds dérivat° précordiales : intérêt ds diag différentiel
GDSA
hypoxémie modérée (par "shunt" au niveau du poumon collabé)
2/3
Diagnostic étiologique
PNO provoqués, iatrogéniques
ponction pleurale, biopsie pleurale
KT sous clavier
ventilation assistée et PEEP (Positive End Expiratory Pressure)
biopsie transbronchique ou transpariétale
PNO traumatiques
direct : arme blanche, fracture de côte
indirect : syndrome du tableau de bord (traumatisme thoracique à glotte fermée), controlatéral à un trauma
PNO spontanés
idiopathique : Homme (Ratio H/F=8) 20-35 ans
insuffisance respiratoire chronique obstructive (50 ans, dyspnée)
asthme
tuberculose
pneumocystose ou ttt prophylactique (VIH)
cancer bronchique ou pleural
silicose
histiocytose X
sarcoïdose
fibrose interstitielle diffuse
staphylococcie pleuro-pulmonaire du nourrisson
• Ttt étio
• Arrêt tabac
• Eviter efforts d’expiration à glotte fermée et pratique des intruments à vent
• Surveillance clinique + RX pluriquotidienne
Evolution
Risque de récidive IMPREVISIBLE de 30 à 40 % quel que soit le traitement
Bilan étio à distance cz adulte d'âge moyen : Fibro, TDM, EFR
3/3
• Bilan à faire à distance dans le cadre d’un pneumothorax spontanée du sujet jeune
Pour dépister un emphysème débutant : à distance de l’épisode : E.F.R. avec DLCO, scanner thoracique en coupes
fines, dosage d’Alpha-1-Antitrypsine
Pleurésie
interlobulaire
Pleurésie diaphragmatiq
de faible abondance
mieux visualisé en
décubitus de face
• Pleurésies tumorales
A évoquer devant toute pleurésie chronique et la triade dyspnée, AEG, et la douleur.
Ds > 90 % des cas : pleurésie métastatique ou extension locale d'un KBP , plus rarement un mésothéliome malin, d'un
lymphome, ou d'un sarcome de Kaposi.
Pleurésies métastatiques ou associées au cancer bronchique :
Argument radiologique : opacités évocatrices de méta pulmonaires (lymphangite carcinomateuse, lâcher de ballons), un
aspect épaississement tumoral de la plèvre, un nodule pulmonaire isolée (KBP) .
Preuve diagnostique : Association cytologie et biopsie pleurale à " l'aveugle " (diagnostic de 80 % des métas pleurales)
Seule la ponction-biopsie pleurale affirme le diag (histo) => surtt adénoKQ
Fibroscopie bronchique à la recherche d'un carcinome bronchique est systématique.
La recherche d'un cancer primitif inconnu asymptomatique se limitera le plus souvent aux organes accessibles par des
explorations non invasives et surtout aux tumeurs pour lesquelles un traitement spécifique est envisageable (sein,
thyroïde, prostate).
Une symphyse pleurale par talcage ou cyclines peut être nécessaire en cas d'épanchement récidivant.
Mésothéliome pleural :
Exposition à l'amiante prolongées ( plusieurs dizaines d’années) = élément clef du diagnostic = 60 % des cas.
SF : Très douloureux + AEG + dyspnée lentement progressive.
Rx : Evocatrice d'une exposition à l'amiante si elle montre des plaques pleurales linéaires calcifiées. L'épaississement
pleural d'aspect festonné est en faveur du diagnostic de tumeur mais n'a pas de spécificité.
Médiane de survie est de 1 an du fait de l'absence de thérapeutique efficace.
Déclaration de MP est à faire en cas d'exposition démontrée (tableau n° 30).
Hémopathies :
EP va traduire la localisation pleurale d'une hémopathie svt connue qui pourra être typée par une biopsie pleurale.
Sarcome de Kaposi :
Localisation assez fréquente de la maladie de Kaposi chez le sujet infecté par le VIH.
L'épanchement est volontiers hémorragique et bilatéral, associé à d'autres localisations de sarcome de Kaposi ( Q 192)
• Pleurésie postembolique
SF : EP douloureux, de faible abondance, et d'apparition brutale dans un contexte parfois évocateur d'embolie pulmonaire.
Rx : Anomalies parenchymateuses radiologiques évocatrices: atélectasie en bande, ascension d’une coupole, inf de Laennec)
Evacuation préalable de l'épanchement peut faciliter l'interprétation de la scintigraphie pulmonaire de perfusion ou
l'angiographie, mais cet épanchement est rarement abondant.
Le traitement anticoagulant suffit généralement. Rarement évacué
• Origines diverses
L'atélectasie chronique par néoplasie bronchique s'accompagne volontiers d'un EP transsudatif de nature non tumorale,
voire exsudatif.
• Environ 10 % des épanchements liquidiens pleuraux restent idiopathiques
malgré un bilan diagnostique bien conduit, et sont d'évolution le + svt
favorable.
7
Source : Fiches Rev Prat, rdp, medline, conf W.Jacot, Rx de la Fac de Nancy
v 19 (22/01/2011 10:01:00)
Orientation diagnostique
• CLINIQUE
Symptomatologie directement liée à l’atteinte d’un élément anatomique médiastinal
Atteinte trachéale
Dyspnée, cornage, wheezing (atteinte trachéale) de tirage inspiratoire
Toux sèche, quinteuse, parfois déclenchée par les changements de position (aggravée par décubitus dorsal)
Hémoptysie
Atteinte vasculaire
Sd cave sup : cyanose du visage, œdème en pèlerine (cou, face, mb sup), circulation collatérale veineuse de la région pré
et médiothoracique sup, turgescence jugulaire, céphalées tardives => tumeur du médiastin antéro-sup
Artère pulmonaire : dyspnée
Aorte est très résistante (en dehors de la symptomatologie de dissection aortique ou des anévrysmes)
Atteinte nerveuse
Nerf intercostal : douleurs thoraciques de type névralgique (intercostales),
Nerf phrénique : hoquet, parésie diaphragmatiq (sniff test = ascencion paradoxale du diaphragme lors du reniflement), dyspnée
Nerf récurrent gauche : dysphonie, voix bitonale, voix qui s'éteint facilement
Sympathique cervical : syndrome de Claude Bernard Horner (myosis + ptosis + énophtalmie)
Radiculalgies C8 D1 .
Atteinte œsophagienne : dysphagie
Atteinte lymphatique : chylothorax, pleurésie sérofibrineuse
Atteinte osseuse : douleurs
Syndromes d’accompagnement
Myasthénie (associé à un thymome)
Signes généraux : fièvre, sueurs, asthénie, baisse de l'état général, amaigrissement
Envahissement tumoral : Aires ganglionnaires, hépatomégalie, splénomégalie
• IMAGERIE
Rx pulmonaire F+P : Examen de base, indispensable
Sd médiastinal : opacité se raccordant en pente douce au
médiastin sur l’incidence tangentielle à l’anomalie
Topographie de la lésion dans le médiastin
Image aérique visible si masse infectée ou si communication
avec l’arbre trachéo-bronchique ou l’œsophage
TDM : meilleure technique d’explo des masses médiastinales
+ sensible que RX pulmonaire (détecte + pttes lésions)
Diagnostic topographique précis : siège de la lésion,
extension, rapports avec les organes de voisinage
Mesure des lésions (suivi et réponse au ttt)
Analyse densitométrique : approche de la composition tissulaire de la lésion (liq., graisseuse, vasculaire, composite)
Injection de produit de contraste : délimite la lésion par rapports aux vaisseaux et précise son degré de vascu
IRM
Non irradiante, étude morpho multiplanaire dans les 3 plans de l’espace, mais ne permet pas l’étude des poumons
Examen de choix pour distinguer bourgeonnement dans lumière vasculaire / cardiaque, pseudotumeurs vasculaires
(anévrisme ou dissection aortique, anomalies des arcs aortiques…)
+ performante que TDM pour :
tumeurs envahissant le canal rachidien
tumeurs au contact du cœur, à la jonction cervico-thoracique ou thoraco-abdo
tumeurs de la bifurcation trachéale, de l’apex (Pancoast Tobias) ou près des coupoles diaphragmatiques
Echo
Seulement technique d’appoint car poumon anéchogène
Informations sur le caractère solide ou kystique d’une lésion médiastinale si accessible en ETO
Tomographie par émission de positons (PET-scan)
Injection de 18-fluorodéoxyglucose qui se fixe sur les zones métaboliquement actives (et donc préférentiellement sur les
tissus tumoraux) : sensibilité et spécificité +++
Indiqué dans bilan préop des K bronchiques pr préciser degré d’extension médiastinale (ADP fixantes), image résiduelle
après chimio d’un lymphome non hodgkinien
• HISTOLOGIE
En général nécessaire au diagnostic d’une lésion médiastinale
Ponction biopsie transthoracique sous contrôle TDM , Endoscopie bronchique avec parfois biopsie transbronchique ,
Biopsie chirurgicale : Médiastinoscopie cervicale ou antérieure, Thoracoscopie vidéo-assistée, Thoracotomie
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Opacités de la plèvre médiastinale et pulmonaires
Hernie rétro-costo-xyphoïdienne
Hernie hiatale la + fréquente
Diagnostic topographique
• MEDIASTIN ANTERIEUR
Tumeurs thymiques 1
Opacités du médiastin antéro supérieur et antéromoyen, sans extension
cervicale, avec élargissement uni ou bilatéral du médiastin, concentrique, et
comblement de l’espace clair rétrosternal de profil
Thymomes (1)
Thymomes lympho-épithéliaux constitués de cellules épithéliales thymiques
(tumorales) et de cellules lymphocytaire (non tumorales)
« Syndrome parathymique » fréquent :
Myasthénie (le + fréquent => réalisation préop d’un ENMG (test au tensilon)
et/ou la recherche d’Ac anti-® de l’acétylcholine (CI des curares, précautions
médicamenteuses)
Autres manifestations auto-immunes (LED, Sd Goujerot Sjögren, polymyosite, 2
dermatomyosite, Crohn)
Ou hémato-immunologiques (anémie érythroblastique le + fréquent, +
rarement : pancytopénie, hypogammaglobulinémie, anémie hémolytique)
Traitement chirurgical, l’histologie permet le diagnostic de certitude
Caractère de malignité ou de bénignité dépend du caractère encapsulé ou non du
thymome, et surtt de l’évolution clinique (récidive sur le plan loco-R => malignité)
La présence d’une effraction capsulaire est un élément de mauvais pronostic ; la
radiothérapie adjuvante, alors indiquée, n’est pas très efficace
Les métastases à distance sont rares
Autres tumeurs de la loge thymique (moins fréquentes)
Carcinome thymique (contingent épithélial exclusif sans infiltration lymphocytaire) , Tumeurs germinales , Tumeurs
neuro-endocrines , LMNH et hodgkinien
Adénopathies médiastinales malignes 3
Médiastin antéro-sup le + svt et médiastin moyen (« classiquement »)
LymphomesQ malins médiastinaux (2)
50 % d’atteinte médiastinale ds HodgkinQ (scléronodulaire le + fréq) le + svt
inaugural, rarement isolée (10 %)
Localisation médiastinale dans LMNH est + rare et se voit ds formes agressives
Rx : Lésion polyganglionnaire volontiers bilat, asymétrique, compressif => aspect de gros médiastin avec « cheminée »
latéro-trachéale uni ou bilat
Carcinomes bronchiquesQ à petites cellules (3)
Tumeur médiastinopulmonaire, svt ss trouble de la ventilation associé, d’évol rapide
Fumeur, symptomato explosive, fréquence des syndromes paranéo, métastases
Adénopathies métastatiques d’autres tumeurs
Fréquentes ds autres tumeurs bronchiques => Recherche systématique dans bilan d’extension K du poumon
ADP médiastinales métastatiques de K extra-thoraciques sont + rares, en général associées à une atteinte pleurale ou à
une extension parenchymateuse lymphangitique
K sein peut s’accompagner d’ADP de la chaine mammaire interne
Goîtres médiastinaux cervico-thoracique ou endothoracique pur
Terrain : Sujets âgés en général
Rx : Elargissement uni ou bilatéral du médiastin supérieur se perdant au-dessus des
clavicules, avec parfois des calcifications en TDM (1/3), comblement de l'espace
clair rétrosternal supérieur de profil, déformation fréquente de la trachée qui est
rétrécie et déviée
SF : Lgts asymptomatique, risque de compression trachéale radiologique (confirmation
endoscopique) puis tardivement clinique (dyspnée, wheezing) parfois brutale (poussée
inflammatoire, hémorragie,…) surtt si goître haut situé, enclavé dans le défilé
cervicothoraciq .
TSHus, T4 : Les goîtres sont habituellement euthyroïdiens
Ttt chir par cervicotomie si S de compression trachéale ou si goître volumineux
La scintigraphie est peu utile
Adénomes ou carcinomes parathyroïdiens ectopiques : rares
Tumeurs germinales du médiastin
Dysembryomes homoplastiques : Hamartomes (Q 004)
Assemblage désordonné de tissus identiques à ceux de l’ogane normalement situé dans la région considérée
Lésions bénignes : kyste bronchogénique (les + fréquents), kystes para-oesophagiens, kystes pleuro-péricardiques,
lymphangiomes kystiques, hémangiomes kystiques, exceptionnels kystes ménignés
Dysembryomes hétéroplastiques
Tumeurs germinales primitives du médiastin constituées d’éléments tissulaires n’ayant pas d’homologues locaux, situées
le + svt à l’étage moyen du médiastin antérieur
Tératomes matures (aspect hétérogène, possibilité de calcificationsQ)
Tumeurs germinales malignes : Séminomes [½] et non séminomateuses [½]
Tumeurs germinales non séminomateuses = dysembryomes malins =
- Carcinomes embryonnaires
- Tumeurs d’origine vitelline (= tumeurs du sinus endodermique) => αFP
- Tumeurs trophoblastiques (= choriocarcinomes) => β-hCG
α-FP et β-hCG en urgence si tumeurs agressive du médiastin antérieur, s/tt chez
un sujet jeune
Elévation importante de l’un de ces 2 marqueurs permet de porter le diagnostic et de débuter un ttt immédiat (chimio)
La preuve histo est tout de même préférable dans la mesure où elle ne retarde pas le ttt
Tumeurs de l’angle cardio-phrénique antérieur
Kyste pleuropéricardique
Bénin, assez fréquent, de découverte le + svt fortuite
Opacité arrondie de contour régulier de l’angle cardiodiaphragmatique ant (le
+ svt Dt) au contact de l’ombre cardiaque, à contenu liquidien (densitométrie)
Surveillance ou exérèse chirurgicale par thoracotomie ou par vidéochirurgie
Lipomes et masses graisseuses
Kystes pleuropéricardique (F + P)
Hernie diaphragmatique par la fente de Larrey
De découverte fortuite, asymptomatique, opacité hydroaérique (colique frange épiploiqueou ) variable dans le temps
Siège identique au kyste pleuropéricardique
Le traitement repose sur la correction chirurgicale
• MEDIASTIN MOYEN
Adénopathies bénignes
SarcoïdoseQ+++++++
Forme médiastinale isolée => habituellement latente -> découverte fortuite sur RX
ADP hilairesQ volumineuses symétriques bilatQ non compressives, interbronchiques et latéro-trachéales
Biopsies bronchiques => histo = granulomes épithélioïdes et gigantocellulaires sans nécrose caséeuse
Infectieuses
Primo-infection tuberculeuseQ : ADP interbronchiques ou latérotrachéales +/- trble de ventilation segmentaire (sd de
Brocq) +/- bilat/volumineux (adulte race noire), ± calcifications séquellairesQ
ADP infl ou infectieuses non tuberculeuses : SIDA, pb fréquent ds bilan d’extens° K poumon -> PET-scan
SilicoseQ : ADP bilatérales, fines calcificationsQ en coquille d’oeuf, nodules
Adénopathies malignes
Métastases (cf médiastin ant) : bronchopulmonaires, oesophage, sein, thyroïde,
testicule, digestives et rénales
Hodgkin et LMNH (cf médiastin ant) : ADP latéro-trachéales, asym, compression
LLC, myélome, Waldenström
Kystes bronchogéniques
Dvpt autonome et retardé d’un bourgeon cellulaire détaché lors du dvpt de l’arbre trachéo-
bronchique (épithélium de type respi)
En général unique, sphérique / ovoïde ou conique, à proximité de l’arbre trachéo-bronchique ms ss connexion
anatomique le + svt
Latents dans 50 % des cas ; compression si volumineux , hémoptysie, expectoration purulente (si infection) avec
poussées fébriles (lors de rétention)
RX : Masse d’opacité intense et homogène
TDM : localisation par rapport à l’arbre aérien, contour très régulier sans paroi identifiable, ne se réhaussant pas après
injection de PCI => confirme carctère kystique non vasculaire de la lésion
• MEDIASTIN POSTERIEUR
Tumeurs nerveusesQ (75 % des tumeurs du médiastin post)
Adule : bénin ds 80 % des cas : neurinomes, schwannomes, neurofibromes Recklinghausen malin ou bénin
Enfant : malin ds 90 % des cas : neuroblastomes, sympathogionomes, sympathoblastomes, ganglioneuromes
Exceptionnel : phéochromocytomes, chémodectomes
RX : masse ronde ou ovalaire à grand axe vertical, formant un sde extrapleural au contact du rachis ; si situé très haut ds
médiastin, +/- vues au-dessus de clavicule (signe cervico-thoracique)
Tjs rechercher
Prolongement tumoral intrarachidien : IRM
NF de Recklinghausen (ctxt familial, tâches cutanées « café au lait », molluscum pendulum, tumeurs s/ trajet des nfs
périph)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, MédiFac, QCM Intest, CERF, Med Line de Pneumo, Icono site fac de Nancy + RDP
v. 20 (22/01/2011 10:01)
Démarche diagnostique
• INTERROGATOIRE
FDR cardiovasculaires : Q 112
FDR TVP et Thrombophilie : Q 103
ATCD médicochir ( Marfan => DAo, Behçet => Péricardite, … )
Traitement en cours ( TTT angor, C.O. , AINS, Corticoide)
11 caractéristiques de la douleur thoracique +++
Siège initial
Siège actuel
Notion d’irradiation
Mode d’installation brutal ou progressif
Durée
Type de douleur
Intensité
Mode évolutif (épisode unique, répété, Fd douloureux, paroxysme, période d’accalmie, horaire )
Facteur déclenchant , aggravant
Facteurs calmant (Trinitrosensibilité, …)
Signes associés (fièvre, …)
• EXAMEN CLINIQUE
Analyse des fonctions vitales
Fonction respi : Dyspnée, Fr , S de lutte respi , S d’hypoxémie et S d’hypercapnie , SaO 2
Fonction cardiocirculatoire : Fc , TA s/d, pâleur , S de choc , Insuffisance cardiaque Aigue
Retentissement sur état de Cs : confusion, agitation, score de Glasgow
A visée diagnostique après l’urgence gérée
Prise de TA des 2 côtés , symétrie des pouls +++
Frottement péricardique , souffle d’IAo récent , S de cœur Dt , IVG
Σ de condensation pulmonaire , Σ d’épanchement pleural gazeux ou liquidien
Palpation grill costal + articulation chondrosternale
Palpation prudente abdo ( dl ds creux épigastrique : UGD, RGO , Masse battante expansible : Anévrysme )
Rechercher S de Phlébite +++
Evaluation psychologique ( crise d’angoisse aigue )
Examen clinique complet
• GESTES D'URGENCE EVENTUELS
• BILAN
ECG de repos
Rx pulmonaire ( ± grill costal selon orientation )
GDSA
Ddimères par methode ELISA, CPK, Troponine Ic
Transaminases, LDH, NFS, plaquettes
Diagnostic étiologique
Cardiovasculaire :
Angor d’effort Q: Q 110
Rétrosternale en barre , constrictive, survenant à l'effort , irradiations ( 2 épaules, avt bras, poignet ,
mandibule ) durée brève, cédant à l'arrêt de l'effort, sensible à la trinitrine sublinguale en moins de 3 min :
test diagnostic)
ECG percritique, ECG d'effort, holter ECG, coronarographie
Angor instable ( Printzmetal ( dl nocturne) , de repos, de novo, crescendo )
IDM : Q 111
Douleur angineuse intense angoissante prolongée (> 30 min) résistante à la trinitrine parfois accompagnée
de sueurs et nausées, survenant au repos.
ECG 18 dérivations, enzyme cardiaque , ETT
2/4
Péricardite Aigue et Tamponnade Q 119
Dl précordiale parfois rétrosternale à type de brûlure ou constrictive prolongée non trinitrosensible
survenant au repos , augmentée par la toux, l’inspiration profonde et par le décubitus . Elle est calmée par
l’antéflexion .
S’accompagne d’une fièvre , d’un Σ pseudogrippal, d’un frottement péricardique typique .
ECG, ETT, RP, VS,
Signe de cœur Dt, choc → Tamponnade
Myocardite = dl tho + insuffisance cardiaque fébrile du jeune + svt péricardite
Dissection Aortique Aigue → EXTREME URGENCE ++++++ par G.Cayla
Dl thoracique prolongée d’intensité majeure (« atroce ») à type de déchirure classiquement migratrice :
débute en rétrosternal puis s’étends en arr et en bas ( dos Q, lombes, MI) sur terrain favorisant ( ♂Q 50 ans
HTA , Marfan & sujet jeune )
Examen :
o Asymétrie des pouls Q et TA aux MS => anisophygmie , abolition d’1 pouls à 1 MI Q
o Souffle diastolique Q d’IAo non connue soit par dissection d’un CUSP , soit IAo fonctionnelle
par dilatation de l’anneau aortique
o Paraplégie Q par dissection artère Adamkiewicz ou hémiplégie Q + perte connaissance brève Q
par dissection carotidienne
Rx thorax ( élargissement du médistin superieur Q) avec aspect en double genou du bouton aortique .
ECG ( normal sf si dissection coronaire associée )
ETT → ETO +++au lit du malade sous contrôle strict constante vitale (bidi-TpsMvt-Doppler continu-pulsé )
o Image du voile ou flap intimal qui divise en 2 la lumière en vrai et faux chenal
o Elargissement de l’Ao Tho Asc ; Ralentissement du flux en doppler sur le fx chenal
o Localise la dissection, la porte d’entrée et l’extension
o Recherche et quantifie une Insuffisance Ao , d’un épanchement péricardique Q +++ , hypokinésie
TDM IRM ± Arterio
Extension de la
DE BAKEY DAILEY Porte d'entrée CAT
dissection
variable à partir de l'aorte Urgence chirurgicale, IAo,
Q ascendante, le + svt hémopéricarde
Type I dans l'aorte ascendante
antérograde vers l’Ao
Type A descendante
limitée à l'aorte ascendante
Type IIQ dans l'aorte ascendante sans dépasser le TABC
(à droite)
dans l'aorte descendante Urgence médicale
variable à partir de l'aorte
Type IIIQ Type B en aval de la sous-clavière GQ Pas d’IAoQ
descendante
après l’isthme aortique Pas d’hémopéricardeQ
TTT médical consiste en contrôle strict de la TA sous monitoring cardiotensionnel, Loxen + B bloquants
car diminue l’à-coups de pression systolique, repos au lit strict sans anticoagulation préventive, dépister
les complications, surveillance par scanner à vie (tous les 6 mois).
Etiologies
o Dégénérescence de la média : MarfanQ ou Ehlers Danlos
o HTAQ ppal facteur favo
o Grossesse : 1ière cause avant 45 ans
o Associé à cardiopathie congénitale : coarctat° Ao , Bicuspidie, CIV, CIA ( Sd de Turner )
o Iatrogène : post arterio, ballon de contrepulsion Ao, post chir cardio
o Mie de Horton, LEAD
o Haltérophilie
Anévrysme Ao → Q 120 ± dl tho
Dl incste épigastrique sourde permanente à type de pesanteur irradiant vers les lombes, hypoG et MI
Masse battante indolore expansive soufflante épigastrique ( ± S de De Bakey → AAo Abdo sous Rénal)
Sd fissuraire : Dl paroxystique avec défense abdo, ileus reflexe
Prolapsus Mitral
SF : En général absents ou très atypiques : il existe souvent un contexte d'anxiété, de spasmophilie, de
palpitations, de douleurs thoraciques atypiques : Dl tho apicale ou précordial à types de brûlure
accompagné de palpitations, de lipothymies ...
A l’auscultation : La sémiologie caractéristique associe un click méso-systolique, suivi ou non d'un souffle
télésystolique; cette auscultation est audible à l'apex (le click est dû au bruit de la valve mitrale trop ample,
qui bombe dans l’OG en systole, comme le bruit d'une voile tendue qui "claque au vent").
3/4
Patho pulmonaire
Embolie pulmonaire → Q 103
Douleur thoracique brutale à type de point de côté thoracique basal (50 %) augmenté à l’inspi
profonde angoissante pouvant s’accompagner de dyspnée, toux sèche, fébricule ( 38°C), tachycardie,
hémoptysie, syncope au lever, phlébite, IVD ds un contexte évocateur
ECG, GDS, Rx pulmonaire, Ddimères en Elisa, ETT, TDM, scintigraphie pulmonaire, angio
Pneumothorax → Q 002
Chez un sujet jeune longiligne , dl thoracique brutale de type pleural, coup de poignard, permanente,
augmentée par toux et inspiration, positionelle irradiant vers l’épaule . Elle est associée à une dyspnée /
polypnée ± toux séche sans fièvre et un Sd d’épanchement gazeux de la plèvre . Survenue après un effort
=> Rx Thorax
Dl de même type en cas de Pleurésie exsudative (Ø dl si transsudat )
Pneumonie → Q 100
Dl rapidement progréssive latérothoracique à type de pt de côté augmentée par toux et inspiration
profonde accompagnée d’une fièvre, toux et expectoration purulente . → rx Thorax
Autres : tumeur pleurale : mésothéliome, pneumomédiastin Aigue ( ≈ IDM ms emphysème SC ), Σ pancoast-Tobias
Patho digestive
Rupture spontanée de l’oesoπ ou Σ de Boerhaave
Survenue lors d’une hyperP° intraoesoπ à glotte fermée ( dt Blast )
Dl extremement violente rétrosternale à type de déchirure avec état de choc , emphysème SC,
pneumothorax , pneumomédiastin. Dgstic sur lavement opaque→ TTT chir précoce en suturant la
perforat°. Pronostic sombre .
RGO Q 346
SF typiques ( Spé ≈ 90 % ) → Diagnostic sans explorations complémentaires.
o Pyrosis : brulure rétrosternale ascendante svt postprandiale avec Σ postural (↑ anteflexion /
décubitus)
o Régurgitations de liquide acide et chaud concomittent avec sensat° de brulure ds la bouche au
matin
SF atypiques fréquents dt dyspepsie (douleurs épigastriques, nausées, éructations) , broncho-
pneumopathie à répétition, pseudo-angor→ Examens complémentaires nécessaires : FOGD ± ph Métrie
des 24 h .
Troubles moteurs œsophagiens : œsophage casse noisette ou achalasie → Q 037
Symptomatologie angineuse à Coro N → manométrie œsophagienne
Ulcère gastroduodénal → Q 347
Rarement Dl thoracique , par contre il est un ∆gstic ≠tiel d’un IDM inf .
Patho pariétale
Fractures de côtes, ostéite, spondylarthrite, métastase costale
Sd de Tietze :
Dl des articulations sternocostales au niv des ARCS ANT des 3ième et 4 ième côtes au voisinage du
sternum
o Dl précordiale prolongée exacerbée par les mvts respi, la toux et dl réveillée à la palpation
o Rarement tuméfaction palpable = arthrite chondrocostale
Sd de Cyriax :
Subluxation de l’artic. Ant des 8ième, 9ième et 10ième côtes ( cotes flottantes qui se fixe en avant sur cotes
sus jacente ) → irritat° du N.Intercostal
Dl latérothoracique brutale évoluant par accés , irradiant ds les hypochondres et augmenté par toux, flexion
tronc et inspi profonde . On retrouve un pt dleux élictif avec reproduct° de la Dl par manœuvre de
crochetage costal.
Causes neurologiques
Hernie discale thoracique :
Névralgie selon un métamère en hémiceinture le + svt unilat avec Σ rachidien ( dorsalgie , dl impulsive à la
toux, .. ) . Recherche d’un Sd déficitaire sous lésionnel → Risque de CML .
Autres causes de CML : neurinome, méningiome, métastase
Zona intercostal en phase prééruptive
Brulure cutanée métamérique et hypersensibilité intenses précédant l’apprition de vésicules .
Svt résistant aux morphiniques → coantalgique : Gabapentine Neurontin®
Dl psychogène
4/4
Attaque de panique
Dl précordiale, montré du doigt , d’intensité et de durée variable : svt brève , survenant en cas d’émotion,
de stress et de situations conflictuelles associé à d’autres S d’attaque de panique : dyspnée, palpitations,
sueurs, angoisse inexpliquée , « boule ds la gorge » .
Chez un sujet jeune neurotonique sans FDR cardiovasculaire.
Examen clinique et paraclinique NORMAL
DIAGNOSTIC D’ELIMINATION .
Source : Fiches Rev Prat, KB cardio , cours SAMU, Poly Sémio D1, Conf G.CAYLA , QCM Intest 2000
v. 8 (22/01/2011 10:01)
Orientation diagnostique
• En urgence : évaluer la gravité de la dyspnée :
cyanose avec sueurs
épuisement
respiration abdo paradoxale
instabilité hémodynamique
signes d'encéphalopathie respiratoire (flapping, obnubilation)
mise en route immédiate d'une ventilation mécanique
• Interrogatoire
ATCD
type de la dyspnée (orthopnée, dyspnée expiratoire, dyspnée d'effort, Cheynes-Stokes, Kussmaul, caractère bruyant)
signes associés : toux, expectoration, douleur thoracique
• Paraclinique
Rx pulmonaire
GDSaa
hypoxémie + hypocapnie → œdème pulmonaire, crise d'asthme, embolie pulmonaire, pneumopathie aiguë
hypoxémie + hypercapnie → hypoventilation alvéolaire (BPCO décompensée…)
normoxémie + hypocapnie → acidose métabolique
ECG
bilan biologique
Diagnostic étiologique
• Dyspnée aiguë chez un sujet sans ATCD respiratoire ou cardiaque
Dyspnée laryngée : tirage, stridor (allergique ou toxique)
si corps étranger → suffocation → manoeuvre de Heimlich
Crise d'asthme : dyspnée sibilante...
Pleurésies et pneumothorax
Pneumopathies infiltratives diffuses ou localisées (sida)
Embolie pulmonaire : contraste entre la dyspnée et la pauvreté de la clinique et de la Rx pulmonaire
Anémie, état de choc, acidose métabolique
• Causes neurologiques
Myasthénie
Guillain-Barré
atteinte médullaire au-dessus de C4
atteinte centrale.
Diagnostic
Interrogatoire de la victime et de l'entourage: Etape essentielle du diagnostic
Description de la crise
Brutale
Brève < 3 min
Avec chute + trauma
Sans prodrome
Sans confusion postcritique
Sans convulsion,ni morsure de langue, ni urination
Circonstances de survenue : effort, chaleur, tourner la tête,…
Syncope atypique prolongée avec possibilité de crise convulsive anoxique avec morsure de langue et perte d'urines.
De plus, la confusion post critique fréquente chez le sujet âgé.
Examen clinique :
Prise de la TA couché-debout rechercher une hypotension orthostatique
Auscultation cardiaque, et examen neuro complet
Massage sino carotidien sous ECG (s’assurer de l’absence de soufffle carotidien)
Examens complémentaires :
ECG, bilan biologique standard systematique : NFS, glycemie, calcemie, kaliemie, GDS.
Selon l’anamnèse:
Tilt test ou test d’inclinaison
o Examen à la recherche d’une hypertonie vagale
o Decubitus dorsal pdt 10min puis inclinaison à 60° pdt 45 min en moy en surveillant pouls, cs,et TA : hypoTA et
bradycardie.
o Possible sensibilisation par utilisation de dérivé nitré mais Spé ↓.
o Il est + ds 50 % des syncopes d’étio indéterminée après interrogatoire et clinique
Holter ECG des 24 heures,, Exploration endocavitaire du faisceau de His,Stimulat° ventriculaire programmée
Epreuve d'effort sauf si CMO / RAO, Echodoppler cardiaque et Coro
EEG, TDM cérébral, Doppler des vx du cou.
Diagnostic étiologique
Syncopes d'origine cardiaque
BAV complet et paroxystique : syncope TYPIQUE brutale,sans prodrome, bréve = accident d’Adams Stokes avec Ø
pouls ou bradycardie sévère (< 20/min) percritique.
Autres troubles de conduction : dysfonction sinusale et BSA (bradycardie sévère), BAV du 2e degré.
Diagnostic sur ECG per ou post critique (bloc biF, mobitz II) parfois grâce à l'exploration électrophysiologique du
faisceau de His ou Holter-ECG.
Troubles du rythme surtout ventriculaires : TV, torsades de pointes. Diagnostic par stimulation ventriculaire
programmée si l'on suspecte une TV non documentée
Mais les tachycardies rapides supraventriculaires peuvent aussi entraîner une syncope FA, FLUTTER,
BOUVERET (exceptionnel).
RAO et CMO : syncopes d'effort, souffle systolique, Echo doppler
Causes plus rares : myxome de l’OG, thrombus sur prothése valvulaire, angor syncopal de Prinzmetal,IDM, HTAP
Syncope au lever ds Embolie pulmonaire
Conséquence à un an :
Etio cardioV : 25 % des syncopes Mortalité à 1 an : 30 %
Etio non cardoV : 25 % 10 %
Ø etio déterminée : 50 % 5%
Diagnostic différentiel
Pertes de connaissance d'origine neurologique
Epilepsie : PC plus longue, mouvements tonico cloniques, morsure de langue et perte d'urines, confusion post
critique.amnésie postcritque. Interet de l’ EEG.
Accident vasculaire cérébral cause plus rare. Essentiellement AIT vertebrobasillaire avec drop-attack = dérobement
brutal des MI => chute sans PCI.
Hystérie
Contexte particulier, examen clinique normal, belle indifférence, recherche de bénéfice secondaire.Le plus svt
theatralisme sans trauma lors de la chute.
Hypoglycémie ne donne pas de syncope vraie
HypoG profonde donne une PC prolongé avec manif neurovegetative
Spasmophilie
Tachycardie + polypnée + parethésie buccale et des extrémités des MBs avec vécu angoissant
Spasmes musculaires favo par hyperventilation avec contracture MS.
NON GRAVE.
Le + svt bilan phosphomagnésiocalcique normal (hypocalcémie rare)
Ttt : Hypoventilation profonde ds 1 sac en plastique pdt 5 à 10 min.
Rappel
• Etiologies des syncopes d’effort
Obstacle à l’eject° du VG :
Rao, CMO, Obstruction sur prothèse
Obstacle à l’eject° du VD :
EP massive, HTAP primitive ou secondaire, Stenose pulmonaire sur cardiopathie congenitale
Obstacle au remplissage :
Myxome OG (posturale ou chgmt posit°), Tamponnade
Dysplasie arythmogene du VD
• Médicaments inducteurs d’une hypoTA orthostatique
Par hypovolémie : diurétique, laxatif
Par blocage de la réponse adrénergique à l’orthostatisme : β bloquant
Par dépression de l’arc baroréflexe : antiHTA centraux, L-Dopa, Bromocriptine, psychotrope (NL)
Par vasoD arterielle et veineuse ; Dérivé nitré
3/3
Diagnostic différentiel
OMI "physiologiques" discrets après orthostatisme prolongé
Cellulite
Hydrolipopexie (infiltration adipeuse symétrique des 2 MI épargnant le dos du pied, Godet -)
Physiopath des œdèmes généralisés
• HYPOALBUMINEMIE (+ hypoprotidémie)
Peu influencés par la posture (MI, face, paupière), blanc, mou, indolore, Godet +
Si surinfection (érysipèle) : rosés, chauds, douloureux à la palpation
Q
Perte excessive : Sd néphrotique (rétention hydrosodée associée fréquente par stimulation SRAA et ADH),
Entéropathies exsudatives
Défaut de synthèse : cirrhose hépatique évoluée (hypoalb + ascite + vasodilat préiph et splanchnique, rétention
par stimulation SRAA), carence nutritionnelle
• AUGMENTATION DE LA PRESSION VEINEUSE
IVD / Ins cardiaque globale (PCC dans sa forme complète -> Sd de Pick = HMG, ascite, OMI)
Compression cave, sd postphébitique, ins veineuse des MI
Sd de Budd-Chiari chronique (TV sus-hépatiques)
• ALTERATION MICROCIRCULATION
Q
Médicaments (inhibiteurs calciques , oestroprog, minoxidil, amantadine)
Œdèmes cycliques idiopathiques
Diabète
Carence vitaminique (B1 : béri-béri, C : scorbut)
Hyperperméabilité capillaire systémique (Godet -) : IL2, GM-CSF...
• MECANISMES INTRIQUES
Hypothyroïdie : Myxoedème (Godet -), bilan sodé +, ± ins cardiaque associée
Basedow : Ins cardiaque à ht débit, altération mb capillaire, myxoedème pré tibial d'origine immunologique
Maladies de système (LEAD, PAN, sclérodermie, purpura rhumatoïde...) : augmentation perméabilité vasculaire,
atteinte d'organes
Grossesse : Gêne au retour veineux, hypoprot, perturbation hormonale
Toxémie gravidique
2/2
Diagnostic étiologique
• EXAMENS PARACLINIQUES MINI A VISEE ETIO :
BU± protéinurie des 24 h (avec ECBU systématique)
Protidémie, Albuminémie
Iono (Na+ et osmolalité normales sauf si troubles de l'hydratation intracellulaire associée)
Agénésie, compression (ADP, tumeurs, constitutionnel), blessure lymphatique, filariose (éléphantiasis fréquent :
hyperkératose réactionnelle distale)
Lymphœdème congénital des Mbs Infs : Apparaît à la pubertéQ et se complique volontiers de lymphangiteQ
Artériel
OMI pourpre ds poussée d’AOMI ; rarement révélation ischémie aiguë par oedèmes marbrés, glacés, douloureux
Capillaire
Fuite lors de brûlures, infections (érysipèle, cellulite), inflammation (eczéma, dermatose autoimmune, urticaire),
Kaposi, traumatisme
Neurologique : algodystrophie, paralysie
Angioneurotique héréditaire (déficit en inh. de la C1 estérase, atteinte dig + ORL associées) cf Q 038
• OMI GENERALISES
OMI d'origine cardiaque
Bilatéraux, blancs, mous, indolores, déclives, prenant le godet +
Associés à d'autres signes d'insuffisance cardiaque globale ou d'IVD
Rechercher la cardiopathie causale (examen clinique, ECG, RP, Echo-doppler cardiaque)
OMI d'origine hépatique
Dus à l'hyperpression veineuse et lymphatique, à la baisse de pression oncotique (hypoalbuminémie) et à la
rétention hydrosodée
Associés à une hépatopathie sévère avec signes d’hypertension portale et ascite
OMI d'origine rénale
Syndrome néphrotique (hypoalbuminémie)
Glomérulonéphrites aiguës
Insuffisance rénale terminale (baisse de la filtration glomérulaire)
Causes plus rares
Iatrogènes (inhibiteurs calciquesQ)
Hypothyroïdie (myxœdéme)
Œdèmes cycliques idiopathiques
Grossesse
OMI par fuite capillaire dans les états de choc septique ou les traitements par IL 2 (K du rein)
• SURVEILLANCE
Efficacité : Poids, œdème, diurèse, natriurèse > apports
Tolérance : DHEC / hypoNa de déplétion, alcalose hypoK+, hyperglycémie, hyperlipidémie, hyperuricémie
Protéinurie Q 010
Infection urinaire, Néphropathie glomérulaire , tubulo interstitielle, Myélome, Protéinurie orthostatique bénigne .
Physiopathologie
• PROTEINURIE PHYSIOLOGIQUE
Q
Toujours < 150 mg/j avec poids moléculaire limite de 70 kDa (=PM Alb)
Q
Riche en ptn de faible PM (B2 µglob, lysozyme, hormone) ,en ptn tubulaire (dt ptn de Tamm et Horsfall =
Q
uromucoïde, sécrété au niveau du TCD et anse de Henlé), en Ig (G, D, A= sécrété au niveau tubulaire ) et présence
d’un peu d’albumine.
• PROTEINURIE PATHOLOGIQUE
Q
Glomérulaire (> 3g / 24 h ) = Hyperperméabilité de la membrane glomérulaire par atteinte :
Fonctionnelle (perte des charges négatives) : proteinurie sélective avec Albuminurie > 85% et un rapport des
clairances de l’IgG / transferrine < 0.1 => PM entre 5 et 90 kDaQ .
Lésionnelle (dépôts extaMb ou endo, proliferation cellulaire glomérulaire) : protéinurie non selective avec
Alb < 80 % et un rapport des clairances > 0.2. => PM > 100 kDa
Tubulaire (svt < 1g/j)
Par défaut de réabsorption tubulaire des ptn normalement filtrés dc PM < 70kDa , peu d’Alb (RBP, β2 glob).
Protéinurie pré-renale
Q
Protéine de faible PM normalement absente du plasma (Mb, Hb, lysozyme ds LAM 4/5, chaine légère des Ig dans
le myélome)
Modification de l’hémodynamique locale : température, Insuffisance cardiaque, effort
Diagnostic positif
• ELIMINER L’INFECTION URINAIRE : ECBU INDISPENSABLE
• MISE EN EVIDENCE D’UNE PROTEINURIE
ières
Condition : Le matin du jour du recueil, jeter les 1 urines du lever, puis à partir de ce moment-là, recueillir dans un
récipient de type bouteille en plastique la totalité des urines jusqu'à la miction du lever le lendemain matin.
Pour les enfants non continents, prévoir des poches de recueil urinaire.
ière
Bandelette urinaire réactive en 1 intention (seules l’albumine et le lysosyme st détectésQ). Son caractère semi
quantitatif est à interpréter avec prudence car lié à la concentration des urines et donc à la diurèse des 24 H.
Proteinurie des 24 h (néphélémétrie) sur urines fraiches avec ECBU associé
Electrophorèse des protéines urinaires
% d’Alb = sélectivité , pic etroit (CL) , Hypoalb et bande large inhomogène (origine tubulaire)
I.E.P.U. : caractère monoclonal et précise le type de chaine légère
Dosage pondéral : permet de connaître le PM
• ETABLIR LE CARACTERE PERMANENT OU INTERMITTENT DE CELLE-CI : Contrôler la présence d’une protéinurie sur 3
dosages successifs
• RECHERCHER UN SD GLOMERULAIRE ASSOCIE ( néphrotique pur ou non ; néphritique A ..)
Doser l’albuminémie et la protidémie
Evaluer la fonction rénale : interrogatoire, état d’hydratation, urée, créat, iono sang et urine
• RECHERCHER UNE GLYCOSURIE
Dans un bilan d’un diabète , si pas de protéinurie => rechercher une µalbuminurie : 30-300 mg /24 hQ
• RECHERCHER UNE MALADIE GENERALE
Diagnostic étiologique
• PROTEINURIE A PREDOMINANCE D’ALBUMINE => PBR
Q Q
> 3 g/24 h ou > 50mg/kg/j chez l’enfant = > pathognomonique d’une néphropathie glomérulaire (OMI, HTA,
hématurie, cylindres, SNo, SNi, IR ) : sévérité des lésions est corrélé à la sélectivité et non à l’intensité de la
protéinurie : moins elle est sélective, + le mécanisme est lésionnel.
< 2 g/24 h
Néphropathie glomérulaire (débutante ou associé à une IR)
Néphropathie tubulo-interstitielle (évolué)
Néphroangiosclérose
Néphropathie chronique
2/3
• PROTÉINURIE A PRÉDOMINANCE DE GLOBULINES
Q
Pic étroit et homogène de globuline => myélogramme + IEPU+ Protéinurie de Bence-Jones
Gammapathie monoclonale (bénigne et myélome), elle n’est pas dépistée à la BU, elle peut être > 3g/j mais
pauvre en Albumine (sf si amylose associée)
Globulines
Néphropathie tubulaire et/ou interstitielle : A l’EPU, bande large inhomoG (globulines de faible PM) ,
l’albuminurie le + svt basse peut devenir plus importante lorsque l’atteinte interstitielle se complique d’une atteinte
glomérulaire.
• FORMES CLINIQUES
Protéinurie fonctionnelle ou intermittente
Insuffisance cardiaque surtt Dte, effort violent, fièvre, polyglobulie.
Protéinurie orthostatique
Q
Fréquente (2-5% des ados) chez l'adolescent longiligne
Disparaît avant l’âge de 20 ans (état staturoponderal adulte atteint) ds 80 % des cas , elle peut persister sous forme
d’une protéinurie orthostatique fixée toujours bénigne
Mesure de la protéinurie sur les urines de la journée, en conditions d’activité normale, puis miction 2 heures après
le coucher, puis mesure de la protéinurie sur urines de la nuit en décubitus strict : protéinurie isolée < 1g/24hQ,
riche en albumineQ qui disparaît ++Q (et non pas diminue simplement) en décubitus (< 50 mg/8h)
Q
Évolution bénigne ++ : pas d’insuffisance rénale ni d’HTA
Q Q
Bilan normal ( = isolé , pas d’hématurie, ni de leucocyturie associée ). Pas de PBR
Surveillance annuelle
Q Q Q Q
CAT : pas de ttt ni de régime ni de modification du calendrier vaccinal , ni de modificat°des activités sportives
Q
NB : l’orthostatisme renforce toutes les protéinuries par augmentation de la P° hydrostatique
Proteinurie isolée < 1 g/j de l’adulte jeune
Bilan négatif, surveillance bi annuelle sans ttt , pronostic bon
PBR discuté.
• INDICATION
Svt nécessaire pour déterminer le type de glomérulopathie responsable de la protéinurie ; en cas de tubulopathie, elle
est peu indiquée.
Elle permet dans une certaine mesure de porter le diagnostic et d'évaluer le pronostic.
La biopsie doit être effectuée lorsque les indications thérapeutiques dépendent des résultats de cet examen, en
particulier devant un tableau de GNRP.
D D D
Une étude du rein en M.O , en IF et souvent en microscopie électronique est nécessaire.
• COMPLICATION DE LA PBR
t
Hématurie macroscopique : le + souvent arrêt spontané en 24 H parfois nécessité d’embolisation, exceptionnell
néphrectomie d’hémostase)
Hématome périrénal
Fistule artérioveineuse
Hématurie Q011
Orientation diagnostique
• Définition : Sang ds les urines
Affirmer l'hématurie
Bandelette urinaire :
Dépistage et suivi d'une hématurie repose sur la détection de l'activité peroxydase de l'Hb dans l'urine
3Q
Seuil de détection : > 5 GR/mm nécessite confirmation par une étude cytologique des urines
FP : hémoglobinurie, myoglobinurie, eau de Javel dans le flacon de recueil
FN : sont exceptionnels si bien qu'une BU négative permet d'exclure quasi-formellement toute hématurie anormale.
(ex de FN : pH acide (< 5), acide ascorbique dans l'urine)
ECBU : Examen microscopique du culot de centrifugation d'urines fraîchement émises (sans sondage), en milieu de jet,
recueillies stérilement : recherche hématies, leucocytes, germes
Cytologie urinaire quantitative (culot) : Quantifie l'hématurie après centrifugation de l'urine => N < 5 GR/mm3
Compte d'Addis-Hamburger ou HLM
Aspect macro Cytologie urinaire HLM CAT
Normal < 5 /mm3
Urine de couleur normale
Microscopique > 10 /mm3 > 10 000/min
(tjs un certain degré de leucocyturie associé) Même bilan
Urines rouges ou brunes étiologique
Macroscopique La couleur par elle-même ne reflète pas de la > 300 000/min complet
qté de sang : 1ml de sang colore 1 l d’urine
Diagnostic étiologique
• Eléments cliniques orientant le diagnostic
Atcd
Familiaux : lithiase urinaire, PKR, Sd d’Alport
Perso : Trauma, fdr de k urothéliaux, radioT pelvienne, chimioT (endoxan), néphropathie, effort physique important…
Médicaments pouvant être responsable de néphropathies interstitielles aiguës ou chronique (Analgésique (phénacétine,
paracétamol, aspirine), Lithium, cisplat, Pb, ampho B), hématurie sous traitement anticoagulant => rechercher lésion ss j
Anamnèse
• Association à des caillots : origine urologique
• Histoire infectieuse récente ORL ou respi suggère soit une GNA postinfectieuse, soit une néphropathie à IgA.
• Hématurie cyclique chez la femme avec recrudescence per ou post menstruelle suggère une endométriose de
l'arbre urinaire. Une contamination par du sang menstruel est également possible.
• Sujets de race noire : évoquer une drépanocytose pouvant être responsable d’une nécrose papillaire
• Chronologie : épreuve des 3 verres :
Hématurie initiale : origine urétro-cervico-prostatiqueQ
TerminaleQ : origine vésicaleQ++
Totale : origine rénale (car urine sanglante se dilue dans urine de vessie) ou abondanteQ, pas de valeur localisatriceQ
Signes associés
• Dl lombaires (obstruction unilat sur caillot ou calcul), pyurie + dysurie : infection de l'arbre urinaire
• Dysurie, rétention aigue d’urine chez un homme âgé oriente vers une obstruction prostatique
• Fièvre, AEG
• Anomalie de la miction : en faveur d'uropathie
• Syndrome glomérulaire ou néphritique…
2/4
Examen clinique
OMI, HTA
Fosses lombaires
TR, TV
Pâleur cutanée, pouls, TA (très rarement mal tolérée ; l’hématurie microscopique n’est jamais responsable d’anémieQ)
• Examens complémentaires
Examens biologiques systématiques :
Groupe, RAI, NFS, plaquettes, TP-TCA
Iono, Urée, Créat
ECBU => IU, cylindres hématiques
PU des 24h : < 1g => due à la présence de sang ds urines
Examens morphologiques systématiques :
Echographie rénale et vésicale (doppler) => tumeurs, lithiases…(facile, reproductible)
UIV : rein muet, lacune (tumeur calcul caillot), amputation fond de calice (nécrose papillaire) (!QCM :en 1°intent°)
Cystoscopie : si HU actuelle, isolée, totale (en urgence à l’internat, pas en vrai)
Non systématiques :
Bilan phosphocalcique, uricémie et uricurie, étude des cristaux urinaires
Urétrocystoscopie (si Ø étio. après bilan initial)
ASP, Scanner rénal (si scopie N)
PBR si bilan négatif et néphropathie probable
Artériographie rénale si bilan négatif
Bilan d'hémostase, éliminer un problème hématologique…
Examens à nuancer selon l’existence de FDR de cancers urothéliaux => cystoscopieQ
Carcinogène chimiques Inflammation chronique
exposition professionnelle au colorants et au schistosomiase
caoutchouc leucoplasie
tabac diverticule vésical
cyclophosphamide (Endoxan) extrophie vésicale
phénacétine
"herbes chinoises"
3/4
• Etiologies
Hématuries extraglomérulaire Hématuries glomérulaires :
Cystites infectieuses Maladie de Berger
Tumeurs de la voie excrétrice urinaire (dt vessie) GNA post-infectieuse
Lithiase urinaire GNMP
Cancer du rein GNRP (prolif extracapillaire)
Affections prostatiques (cancer et prostatite aiguë) Syndrome d’Alport
Polykystose rénale Maladies des membranes basales minces
Infarctus rénal
Nécrose papillaire
Tuberculose et Schistosomiase urinaire
Traumatisme rénal
Angiomyolipome rénal
Malformations vasculaires rénales
Etiologies
• Absence de diagnostic 10 % : surveillance annuelle clinique et cytologie urinaire
• Causes urologiques
Tumorales
Tumeurs rénalesQ++ : hématurie totaleQ, indoloreQ et intermittenteQ. (!Kystes du rein : pas responsables d'hturie)
Tumeurs urothéliales : vésicales (Hématurie macro), haut appareil urinaire (calice, bassinet, uretère)
Adénome et cancer de la prostate ne provoquent pas en règle d'hématurie, une hématurie initiale est cependant
possible, c'est un diagnostic d'élimination.
Infectieuses
Infections urinaires non spécifiques : cystites, urétrite, prostatite, pyélonéphrites aiguës communes
2 infections spécifiques doivent être envisagées :
Tuberculose : HU macro. Rechercher un contage, des atcd tuberculose pulmonaire, une réaction phlycténulaire à
l'IDR à la tuberculine, une AEG, recherche du BK ds les urines centrifugées recueillies 3 jours de suite + culture sur
milieu de Lowenstein, UIV : caverne, sténose calicielle, sténose d'uretère
Bilharziose urinaire : helminthiase trématodes : Shistosoma haematobium, japonicum, Mansoni, Mekongi
Contamination par baignades en eau douceQ+ ,cultivateurs = pénétration transcutanéeQ au MaghrebQ , en Afrique
intertropicaleQ MadagascarQ, EgypteQ, MaliQ ; Absente aux antillesQ1998 et en FranceQ2000
B.urogénitale : Fièvre, dyspnée, urticaire, prurit, hématurieQ macroscopique vésicale récidivante, S.de cystite,
cervicite, prostatite.
Autres atteintes : B.intestinale (diarrhées) ; B.hépatosplénique: (hépatite granulomateuse, http), CPC (apport massif
d’œuf ds la circu pulmonaire)
Paraclinique : HyperEosinophilieQ+, Nodules vésicaux., pseudo-polypes en rectoscopie, MEE œufs ds urinesQ,
selles, UIV (vessie calcifiée porcelaineQ, sténose du bas uretère) et cystoscopie (semi d'œufs de bilharzies sous la
muqueuse) + biopsie vésicale
Risques: Réaction vésicale, sténoses urétérales, insuffisance rénale, tumeur épidermoïde de vessieQ
Traumatiques
Lombaires => contusionQ ou fractureQ du parenchyme rénal avec ou sans ouverture capsulaireQ => uroscanner.
Si hématurie secondaire rechercher une éventuelle fistule artériocalicielle.
Traumatismes du bassin => hématurie d'origine vésicale (pas urètre)
LithiasiqueQ
Calculs urinaires
Possible hématurie isolée d’o. microlithiasique : existence d’une hypercalciurie, hyperuraturie => ttt par thiazidique
4/4
Vasculaires
Thrombose de l'artère rénale : évoquée devant dl lombaire brutale, fièvre et hématurie concomitante macroscopique
ou microscopique
Thrombose de la veine rénale
Fistules artérioveineuses rénales (possible association à une ins cardiaque à ht débit, HTA)
Toxiques : Cystite hémorragiqueQ (complication du cyclophosphamide)
Autres
Nécrose papillaire : dl lombaire, hématurie macroscopique abondante, fièvre ± insuffisance rénale
au cours diabète
de la drépanocytose
prise d’analgésiques (phénacétine)
k urothéliaux
Endométriose vésicale : hématurie menstruelle
Hématurie à l'effort :
Q
Hématurie microscopique non glomérulaire au décours d'un effort prolongé. cystoscopie : lésions à type
d'ecchymose de la paroi vésicale doivent cesser après 48 h de reposQ, sinon une cause néphrologique doit être
Q
recherchée.
• Causes hématologiques
Troubles de l'hémostase, maladie de Willebrand, syndrome d'Ehlers-Danlos, hémophilies A ou B,déficits en différents
facteurs de la coagulation.
Drépanocytose
Toujours penser à
Infection urinaire
Obstacle
Globe vésical
Causes neurologiques
ECBU, ionogramme, créatinine et urée sanguines,
échographie rénale et vésicoprostatique
Pollakiurie
Mictions fréquentes (avec ou sans polyurie)
• Clinique
Fréquence diurne/nocturne, signes d'accompagnement urinaires, dig...
Examen abdo, OGE, TV,TR, neuro
• Etiologie
Réduction capacité vésicale
Infections : tuberculose, bilharziose
tumeur, chir vésicale, chimiothérapie intravésicale, radiothérapie pelvienne
Irritabilité vésicale
Cystite, pelvipéritonite, sigmoïdite, appendicite, salpingite
Corps étranger vésical, lithiase (vésicale ou bas uretère)
Obstacle cervicoprostatique (adénome prostate, tumeur urètre)
Neuro : vessie instable, SEP, AVC, racines sacrées
Grossesse
Tumeur pelvienne
Secondaire à rétention vésicale chronique (vidange incomplète)
Secondaire à polyurie
diabète
IRC
diurétiques
Brûlures mictionnelles
Cystite, pyélonéphrite (± pollakiurie)
ECBU
Infection si germes >= 105/mm3 et leucocyturie (GB >= 104/mm3)
Leucocyturie stérile (leucorrhée "décapitée", tuberculose, tumeur)
Normal
tuberculose (BK urinaire)
cancer
urétrite
vaginite
iatrogéne (Endoxan)
brûlures mictionnelles fonctionnelles
2/3
Mictions impérieuses
Globe vésical
Bilan dont urétroscopie et cytologie urinaire
• Etiologies
• Infections (cystite, prostatite)
• Petite vessie (radique, tuberculose, bilharziose)
• Incontinence urinaire d'effort
• Vessie instable
• Obstacle (tumeur pelvienne, adénome ou cancer prostatique, sclérose du col)
• Neurologique
• Chirurgie pelvienne
Dysurie
Gêne à la miction avec difficulté de vidange vesicale complète (+ baisse débit urinaire)
• Clinique
initiale/terminale/complète
signes d'accompagnement
examen direct de la miction
• Examens complémentaires
Débitmétrie
Echographie vésicoprostatique
ECBU
créatinine, écho rénale (retentissement sur ht appareil)
UIV ± endoscopie, urodynamique
• Etiologies
Dysurie sur obstacle
Obstacle intrinsèque
- sténose urétrale
- sclérose du col
- lithiase ou corps étranger vésical
- enfant : penser aux valves de l'urètre
Obstacle extrinsèque
- prostatique (adénome, K)
- compression du col vésical extrinséque
- tumeur
Neurologique (incoordination vésico-sphinctérienne)
Iatrogènes (anticholinergique, agonistes alpha-adrénergiques)
Réflexe : fécalome, fissure anale
Rétention vésicale
Rétention aiguë (besoin impérieux douloureux ms impossible ou juste qq gouttes) / chronique (vidange incomplète
sans ou avec distension = RPM > 300 cc)
Globe vésical douloureux (aigu) ou indolore (chronique)
IncontinenceQ par regorgement en cas de rétention chronique
Drainage vésical
• Si rétention aiguë (urgence) ou si rétention chronique + infection/retentissement rénal important
• Sondage urétral
(CI = si sténose urétrale, infection urétro prostatique ou épididymite, traumatisme urétral; à éviter si RTUP en vue)
• KT sus-pubien
(CI = tumeur vessie, troubles coag, pontage artériel extra anatomique rétropubien, ± cicatrice abdo sous-ombilicale,
± diverticule vésical ; à éviter si adénomectomie trans vésciale en vue)
• Asepsie, ECBU dans le même tps
• Vidange lente et progressive (risque d'hématurie à vacuo)
• Compensation hydroélectrolytique en cas de Sd de levée d'obstacle (diurèse osmotique car urée +++ et
insensibilité à l’ADH ds les rétentions chroniques)
• Antibiothérapie si infection
3/3
Examens complémentaires
ECBU
créatininémie
échographie sus-pubienne et vésicoprostatique
UIV urodynamique
Etiologies (identiques pour aiguë et chronique)
• Infection urinaire, prostatite aiguë
• Obstacle (intravésical, prostatique, urétéral, col, méat)
• Neurologique (traumatisme rachidien, zona, méningite, poliomyélite, SEP, "réflexes" post-op décompensant un
obstacle organique)
• Iatrogène (atropinique, et tout ttt anticholinergique : neuroleptique, ...)
• Compression par l'utérus (fibrome enclavé, grossesse)
• Tumeur pelvienne maligne
• Autres : tumeur rectale, fécalome, hématome pariétal
• Enfant : infection urinaire, valve urètre, hématocolpos (fille pubère), tumeur pelvienne, phimosis infecté
• Interêt en thérapeutique
Instabilité vésicale Diminue la contraction du
Vessie neurogène spastique détrusor
Anticholinergique Oxybutinine Ditropan®
Enurésie de l'enfant > 5 ans Lutte contre l'imperiosité et
en cas d'immaturité vésicale. l'incontinence
Alfuzosine (Xatral®) Adénome de prostate Diminue la contraction du
α bloquant Tamsulosine (action sur l'obstruction) col vésical et urètre prox
(Omix, Josir) Lutte contre la dysurie
v. 16 (22/01/2011 10:03)
Orientation diagnostique
Eliminer : pollakiurie, énurésie, miction impérieuse
ATCD (gynéco-obstétricaux, chirurgie, neurologique, diabète...)
Médicaments (anticholinergiques, antihistaminiques, opiacés, antispasmodiques, antiparkinsoniens, psychotropes) →
paralysie détrusor => regorgement
Caractères de l'incontinence : fluctuation ?, horaire, abondance, à l'effort ?, retentissement
Examen clinique abdo, globe ?, neuro, touchers pelviens (tonus, fécalome, Bonney), BU
Examen gynécologique : Recherche de prolapsus, trophicité vaginale, tonus des releveurs (TV)
Incontinence à l'effort
Symptômes de l’incontinence urinaire d’effort
Fuites en jet, gouttes concomitantes de l'effort
Type I : toux, éternuements, sport
Type II : marche, port de charges lourdes
Type III : moindre effort (élever la voix, etc. ...)
Hypermobilité cervico-uréthrale = défaillance de transmission
Déchirure des éléments de soutènement du col vésical et de l'urètre post
=> défaillance pelvipéritonéale avec glissement par le bas de l'appareil vésicosphinctérien à l'effort
=> défaut de transmission : lorsqu’une poussée abdo est transmise à la vessie, elle ne peut se transmettre à l’urètreQ
créant ainsi un gradient de pression positif vers l’exterieurQ.
Rôle de la qualité du sphincter strié et des releveurs = Contraction réflexe qui précède de quelques millisecondes le pic
de pression abdominal (hypertransmission).
Fuite lors des efforts brutaux (toux, éternuements, course, lever de poids)
Stop pipi positif, coexiste avec mictions normalesQ ± mictions impérieusesQ (incontinence mixte)
Recherche d’une incontinence urinaire par demande de tousser en réalisant des manœuvres spécifiques
Q
• Manœuvre de BONNEY ou de repositionnement du col vésical :
Q
Lors du TV, 2 doigts vaginaux st placés de part et d’autres du méat urétral dirigés vers la symphyse
pubienne et remontant le cul de sac vaginal ant vers la cavité abdominale. Réintégration du col vésical et du
sphincter ds l’enceinte abdo
Intérêt pronostic : prédictif succès chir
• Manœuvre de BETHOUX:
Correction manuelle d’un prolapsus qui peut faire des faux positifs lors de la manœuvre de Bonney.
Refoulement du col utérin par un clamp courbe en appui sur la fourchette vulvaire
• Bonney modifié = Bethoux + Bonney (correction prolapsus + refoulement col vésical)
• Manœuvres dites + si elles stoppent la fuite urinaire et oriente vers une IUE par cervicocystoptose.
Insuffisance sphinctérienne : incompétence des sys sphinctériens lisses et striés
Symptomes : Fuite insensible, à la marche, stop pipi négatif avec urètre fixé dans les formes pures
Pression de clôture trop basse : surtt si < 30 cm H2O (Nle : 100 - âge cm d'eau ± 20%)
Incontinence par impériosité
Contractions vésicales non inhibées. Arc réflexe sacré : Contraction Vésicale dès que la vessie se remplit avec
normalement une inhibition par les centres supérieurs encéphaliques (inconsciente).
Instabilité vésicale = dyssynergie vésico sphincterienne
Pollakiurie avec urgence mictionnelle, besoin impérieux habituel (comme celui du matin au réveil),
Diurne + nocturne, amélioré par restriction hydrique
Etio : trbles neuro ou faiblesse périnéale
Instabilité uréthrale = « CHIEUSE »
Ouverture inopinée col vésical et urèthre post => besoin => contraction réflexe sphincter => fuite si défaut sphincter
Pollakiurie extrême, nuit respectée en général
Sensation de besoin anormal distal uréthéral
Pas d'effet de la restriction hydrique, composante psy fréquente, testing musculaire Nl
Incontinence mixte
2/4
• Examens complémentaires
Systématiques
ECBU
Frottis cervicovaginal
Echographie de l'appareil urinaire
Avant tout ttt chir ou si doute diagnostique ou échec tttiq : bilan urodynamique :
DEBIMETRIE (Miction spontanée d’au moins 150 cc pour être interprétable)
Courbe du débit en fonction du temps : c'est un reflet de la qualité contractile du detrusor, des résistances urétrales.
On apprécie:
• la courbe, son aspect (normalement en forme de cloche), la régularité du tracé
• le volume uriné
• le débit maximum (28 ml/s à 20 ans et 18 ml/s à 65 ans)
• la durée de la miction (30 s)
• la recherche d’un résidu post-mictionnel doit systématiquement être effectué par sondage
La débimétrie permet de suspecter
- un obstacle (prolapsus)
- une hypotonie vésicale
- une dysynergie vésico-sphinctérienne (SEP)
CYSTOMANOMETRIEQ
Étude graphique des changements de pressions vésicales au cours du remplissage => reflet du comportement vésical
pendant le remplissage
Etude de la sensibilité vésicale
ier
• Bl = 1 besoin = 200 ml
• B2 = besoin normal = 350 ml
• B3 = besoin impérieux = 400 ml
• B4 = capacité vésicale maximale = 450 à 500 ml
Hypersensibilité vésicale: psychogène, comportementale, cystites interstitielles, infections
Hyposensibilité vésicale : diabète (atteinte neurologique), distension chronique, comportementale
Étude de la compliance vésicale
• Vessie vide P.V. = 10 cm d'eau
• Fin de remplissage PV. = 20 à 25 cm d'eau
• Compliance (AV / AP = 30 à 50) => elle permet de définir
l'hypertonie (vessie post-radique, les fibroses des cystites interstitielles, tuberculeuses ou à éosinophiles)
l'hypotonie (adénome de prostate, prolapsus ancien extériorisé, vieillesse, comportementale)
Etude de l’activité vésicale : dépister une instabilitéQ
• Contractions vésicales (augmentation de P.V.) spontanées ou provoquées, mais involontaires, s'accompagnant
d'un besoin avec au sans fuites.
L'instantané mictionnel, il permet:
• Etude de la synergie vesico sphinctérienne
• Enregistrement de P.V. pendant la miction => reflète la puissance contractile du detrusor
• P.V. au débit maximum = 75 cm d'eau chez l'homme et 60 chez la femme
On peut enregistrer simultanément PV, PU, le débit, et l'EMG du sphincter strié.
SPHINCTEROMETRIE
La pression varie tout au long de l'urètre => profil de pression urétral
PU est la résultante de la tension de la paroi urétrale, de la pression abdominale, de la pression des tissus
environnants (péri urétraux).
Profil urétral statique Profil urétral dynamique
Mesure : pression de clôture urétrale (PC), de la pression urétrale Pdt le retrait de la sonde, efforts de toux brefs et réguliers avec
maximale (PUM) mesure de la transmission des pressions de la vessie à l'urètre.
Valeur théorique Calcul du défaut de transmission (rapport d'amplitude des pics de
PCU= 100 - Âge ± 20 %. pression dans l'urètre et dans la vessie.)
PUM= 110 - Âge ± 20 %. Le défaut de transmission peut être variable en fonction de plusieurs
Ceci permet le diagnostic d'une insuffisance sphinctérienne. paramètres (intensité de la toux, position, …)
Le défaut de transmission n'est pas un argument performant pour
diagnostiquer une incontinence urinaire d'effort ; de + il n'y a pas de
seuil pathologique du taux de transmission.
Si cause neuro : cystographie
Si constipation terminale/rectocèle : défécographie
3/4
Diagnostic différentiel
Mictions "frontales"
Abouchement ectopique et fistules (cutanées, urétérales, vésicales, urétrales)
après trauma, chir, radiothérapieQ, infection (pyonéphrose)
=> examen clinique, bleu de Méthylène
Fuites par regorgement par rétention chronique sur obstacle
Incontinence permanente, jour + nuit, par ptte qté, globe volumineux indolore sans sentation de besoin
Etio : adénome ou cancer prostatique, sclérose du col vésical
Diminution de la capacité fonctionnelle vésicale
Vessie radique
Tuberculose
Bilharziose
"Vessie irritative"
Infection urinaire
Tumeur vésicale
Lithiase vésicale
Sigmoïdite, salpingite
Diagnostic étiologique
• Incontinence à l'effort (le + fréquent chez femme)
Hypermobilité cervico-uréthrale
Traumatisme obstétrical ++ (distension, déchirure des muscles et attaches musculoaponévrotiques, étirement des nerfs)
Selon le poids des enfants, les extractions instrumentales, les expulsions trop longues, …
Efforts de poussée professionnels ou habituels (constipation ou toux chronique)
Formes familiales (maladies du collagène)
Ins sphinctérienne
Traumatisme obstétrical
Fracture bassin (traumatisme urètre)
Chir (adénomectomieQ, prostatectomieQ)
Neuro (queue de cheval...)
Radiothérapie pelvienne (=> scléroseQ)
Cancer prostatique, cancer rectum (=> envahissement)
• Vessies neurologiques
Clinique
A tout âge, ds les 2 sexes
Mécanismes physiopathologiques variables selon niveau lésionnel
Peut être révélatrice d'une pathologie neurologique
Pas de symptôme fonctionnel urinaire spécifique
Evocateur : Disparition du besoin d'urinerQ, coexistence de troubles urinairesQ + sexuelsQ ou rectauxQ
Chez femme jeune : impériosité mictionnelle (avec ou sans fuite) + blocage mictionnel => penser SEP
Sd de la queue de chevalQ ou un sd pyramidal
Sensibilité périanale, réflexe du cône terminal (achilléen (S1), médio-plantaire (S2), bulbo-caverneux (S3), anal (S4)
4/4
Paraclinique
Examens urodynamiques indispensables pour l'expertise de l'équilibre vésico-sphinctérien
Pas de tracés cystomanométriques pathognomoniques
vessie acontractile ou petites contractions autonomes
un défaut d'observance (exceptionnel en dehors d'un contexte neurologique)
hypercontractilité (contractions amples et prolongées)
Test à l'urécholine de Lapides (dépiste hypersensibilité de dénervation) :
comparaison 2 cystomanométries réalisées avant et après une injection sous-cutanée de bétanéchol (Urécholine)
=> une augmentation de la PV de plus de 20 cm d'eau à 100 mL est très évocatrice d'une dénervation
Traitement
• Hypermobilité cervico-uréthrale
Rééducation périnéo-sphinctérienne en 1ière intention : en effet la contraction volontaire du sphincter strié et des
releveurs peut permettre en augmentant la résistance urétrale de compenser une IUE.
Chirurgie conventionnelle permettant de réascensionner le col vésical (cervicocystopexie), TVT ?
Sphincter artificiel, injection périuréthrales, microballons
• Insuffisance sphinctérienne
Sphincter artificiel, injection périuréthrales, microballons
• Instabilité vésicale
Rééducation périnéo-sphinctérienne
Anticholinergiques (oxybutinine = DITROPAN*, toldérodine = DETRUSITOL*)
Stimulation radiculaire de S3
Si neuro : plastie vésicale d'agrandissement, Pacemaker vésical de Brindley
• Instabilité urétrale
Rééducation périnéo-sphinctérienne
Prise en charge comportementale
v. 17 (22/01/2011 10:03)
Examen clinique
• Général : FC, PA, FR, Température, Diurèse +++
• En faveur d’une colique néphrétique
Palpation et ébranlement de la fosse lombaire majorant la douleur (signe de Giordano)
• Pour éliminer les diagnostics différentiels
Palpation et auscultation abdo : Abdomen indolore et souple, sans masse battante et/ou soufflante
Examen des orifices herniaires et touchers pelviens : normaux
• Examen clinique renouvelé une fois le patient soulagé
Bandelette urinaire : hématurie et leucocyturie évocatrice d’une inflammation du tractus, pas de nitrites. Ph acide est en
faveur d’un cristaux d’Ac urique.
• BILAN PARACLINIQUE
• Bilan minimum à réaliser
Créatininémie (recherche IRA)
ECBU si anomalie à la BU
Arbre urinaire de faceD (opacité de tonalité calciq en regard du tractus urinaire (taille, topoG, densité), et S.d'iléus)
EchoD vésico-rénale, vessie pleine avec doppler des jets urétéraux
- Recherche signes indirects : dilatation des cavités pyélocalicielles, Obstruction urétérale par étude
comparative des jets urétéraux
- Recherche signes directs : calcul échogène ou une masse pelvienne
• Forme compliquée
NFS-plaq, TP et TCA, groupe ABO-Rh, RAI, 1ière et 2ième détermination
Hémoculture et ECBU si fièvre
TDM spiralé sans injection si colique néphrétique compliquée (surtt si insuffisant rénal)
- Rechercher une lithiase non visualisée au cours des autres examens morphologiques
- Rechercher une masse pelvienne
- Des clichés injectés avec UIV en fin d’examen peuvent être réalisés : uro-TDM
• Si F enceinte + risque fœtal ou maternel : UroIRM ou qq clichés d’UIV (après 1er T) avt prise en charge intervent°elle
2/4
UIVD : examen de référence « historique » => réalisé en dehors phase algique car iode crée une diurèse
osmotique.
Stase en amont du calcul :
- Retard de sécrétion / rein muetQ (arrêt transitoire de sécrétion à phase aiguë, ou par destruction rein si chronique)
- Retard d'excrétionQ
- Hypodensité du pdc en amont
Dans obstruction aiguë, ± extravasation péri-rénaleQ si rupture voie excrétrice
Dans obstruction chronique, ± signe du croissant de Dunbar (ligne opaque semicirculaire très fine dessinant la
moitié périph des calices) pathognomonique de obstruction avec distension voie excrétrice
DilatationQ des cavités en amont
• TERRAINS A RISQUE
Colique néphrétique chez la femme enceinte
Diagnostic parfois difficile (douleur du flanc absente ds 10 % des cas)
signes digestifs et des troubles mictionnels
risque d’accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes
Colique néphrétique et co-morbidité
Insuffisance rénale chronique
Uropathie pré existante
Rein transplanté
Patient HIV traité par Indinavir®
Diagnostic différentiel
Se pose dans les formes atypiques avec
• digestives (appendicite aiguë, sigmoïdite, colique hépatique, cholécystite, ulcère gastrique)
• urologiques (prostatite, torsion testiculaire, infarctus rénal, tumeur rénale ou des voies urinaires)
• gynécologiques (torsion kyste ovaire, GEU)
• vasculaires (fissuration d’anévrysme, nécrose ischémique du caecum)
• Arthrose lombaire, lumbago aigu
• PFLA
3/4
Diagnostic étiologique
Tout obstacle sur la voie excrétrice
• Lithiase urinaire : cause la plus fréquente (75-80 %) par ordre décroissant
Lithiase calcique : oxalate ou phosphate
Lithiase urique
Lithiase phospho-ammoniaco-magnésienne
Lithiase cystinique et xanthique
• Obstacle non lithiasique
Sd de la jonction pyélo-urétérale
Tumeur uroépithéliale de la voie excrétriceQ
Sténose urétérale : post radique, Bilharzienne, tuberculeuse
Nécrose papillaire aigue (Diabète, drépano, …)
Toutes hématuries avec caillots (traumatisme, cancer...) => hématurie précède la douleur
Compression extrinsèque de l’uretère
Adp ilio-obturatrice
Tumeur maligne (utérus, ovaire surtt) ou parfois bénigne (+ rare)
Fibrose rétropéritonéale idiopathique ou secondaire (Méthysergide Désernil®)
I Poursuivez le ttt comme prescrit. Ne modifiez pas les doses sans avis médical.
II TamisezD les urines au travers d’un grand filtre à café et conservez tous les calculs expulsés, que
vous apporterez lors de la consultation prévue.
III Buvez normalement en répartissant bien les prises au cours de la journée. Mangez normalement.
IV Mesurez votre température tous les matins.
V Consultez en urgence en cas de :
- fièvre vérifiée, à 38°C ou plus OU si frissons
- vomissements
- réapparition ou modification de la douleur
- malaise
- urines rouges ou si vous n’urinez pas pendant 24 heures.
VI Faites faire les examens prescrits comme prévu et apportez les résultats à la consultation.
VII Attention : la disparition de la douleur ne signifie pas que vous soyez guéri. Il faut faire les
examens et consulter comme prévu dans tous les cas.
Bilan
• Interrogatoire
Caractères du saignement
Circonstances d’apparition par rapport au cycle menstruel : Péridocité, rythme du saignement, retard de règles ?
Ancienneté du saignement, Spontané ou provoqué (rapports sexuels)
Abondance (par rapport au règles, nombre de protections…), consistance (liquide / caillots)
Signes associés : douleurs, leucorrhées, signes sympathiques de grossesse
ATCD familiaux et perso
médicaux, chir, ttt en cours, Groupe sanguin (Rhésus +++++ si femme enceinte)
gynéco-obst. : âge des 1ères règles, durée du cycle/des règles, DDR, âge de la ménopause, contraception…
• Examen clinique
Signes de gravité
Hémorragie aiguë (choc hypovolémique avec tachycardie et hypotension)
Hémorragie chronique responsable d’une anémie ferriprive (asthénie, paleur, dyspnée, vertiges)
Retentissement sur l'état général
Examen gynécologique
Spéculum : origine du saignement (basse = vulve/vagin ou haute = endomètre/annexes), permet d’éliminer
saignements d’origine urinaire ou digestive
Frottis cervico vaginaux
TV : morphologie de l’utérus, recherche d’une masse latéro-utérine suspecte, d’une douleur provoquée
• Bilan paraclinique
Biologique
ßhCG plasmatique quantitative
indispensable, affirme ou infirme grossesse mais sans permettre de la dater
positif 10 jours après fécondation ; au cours du 1er T, tx double toutes les 48 h
si tx trop faible : évoque GEU, FCS
si tx trop imp : évoque môle hydatiforme, grossesse gémellaire
NFS, hémostase, Groupage ABO Rh Kell, RAI en cas d'hémorragie importante (groupage ABO Rh si enceinte)
Dosages hormonaux à discuter FSH LH PRL progestérone œstradiol
Échographie conventionnelle (par voie suspubienne, vessie pleine) et endovaginale
Au cours de la grossesse : topographie de l’œuf (sac visible à 4 SA, embryon à 5 SA), vitalité (activité
cardiaque à partir de 6 SA), qualité
En dehors de la grossesse : morpho utérus, endomètre (épaisseur)
Recherche de pathologie annexielle
Hystérosalpingographie
En 1re partie de cycle, Contre-indiquée en cas de grossesse, d'infection ou en période hémorragique
Moins utilisée du fait de l'apport de l'hystéroscopie
Recherche d’adénomyose, évaluation de la perméabilité tubaire
Hystéro-sonographie
Injection de sérum physiologique dans la cavité utérine et recherche sous échographie de lésions intra-cavitaires
Hystéroscopie
Systématique chez femme ménopausée ou sur signes d’appels cliniques ou paracliniques chez femme en PAG
Exploration endocavitaire + biopsies dirigées ± geste thérapeutique
Contre-indiquée si grossesse ou infection
En cas de pathologie cervicale
Nécessité de diagnostic cytologique et histologique
Frottis cervical + Biopsie cervicale guidée par colposcopie
2/5
Diagnostic différentiel
• Causes digestives basses
Hémorroïdes
Ulcération thermométrique
Pathologie recto-colique
• Causes urinaires
Ectropion
Polype du méat urétral
Hématurie, toujours rechercher infection urinaire (clinique + BU)
CervicitesQ : saignements spontanées ou provoquées ± leucorrhées purulentes, exocervicite (ectropion surinfecté avec exocol
d’aspect rouge framboisé et cruenté), endocervicite (inflammation cervicale avec glaire louche et TV douloureux)
Polype accouché par le col : polype muqueux (ptte taille naissant de la muqueuse endocervicale, revêtement glandulaire en
colposcopie) ou polype fibreux (= myome sous-muqueux pédiculé, taille + grande, naît des couches musculaires de la cavité utérine)
-> hystérographie / hystéroscopie
Endométriose cervicale : Lésions bleutées cervicales sous-muqueuses augmentant de volume en période menstruelle, svt
d’origine iatro (post-biopsie, électrocoagulation, conisation) ± associées à autres localisations (vulvaire, vaginal, cloison recto-vaginale,
cul-de-sac de Douglas)
Causes corporéales
Fibrome utérinQ (cf Q 148) : cause la + fréquente de ménorragiesQ
TV : utérus globuleux, dévié ou déformé, indolore (Douleur si torsion)
Echo : nbre, taille, forme et localisation des myomes : myomes sous-muqueux st très hémorragiques quel que soit leur volume ;
hémorragies des myomes interstitiels ou intramuraux st liées à une hyperplasie endométriale (terrain hormonal d’insuffisance lutéale) ;
myomes sous-séreux ne se manifestent pas par des hémorragiesQ
-> Hystéroscopie
Endométrite
Post-partum (délivrance artificielle, révision utérine), post-abortum (curetage), après hystérographie, pose DIU
Métrorragies fébriles + douleurs pelviennes + leucorrhées purulentes
TV : utérus globuleux mou très sensible à la palpation, Prélèvts bactério cervico-vaginaux et endométriaux
Biopsie endométriale si FDR (migrante non vaccinée par BCG) ou signes d’appel de tuberculose urogénitale
Cancer de l’endomètre
Terrain familial/FDR (diabète, obésité, cancer du sein…), survient ds 15 % des cas cz femme non ménopausée
Métrorragies ± hydrorrhée, Echo pelv + doppler par voie vaginale (épaississement anormal de l’endomètre hypervascularisé),
Hystérosalpingographie (image lacunaire irrégulière intracavitaire)
Biopsie endométriale guidée par hystéroscopie
Dispositif intra-utérinQ : ménorragies par augmentat° de la synthèse locale de prostaglandines, Diagnostic d’élimination
Causes annexielles
Salpingite aiguëQ (cf Q 152)
Métrorragies (40 %) peu abondantes + douleurs pelviennes + fièvre
Echo : normale ou épaississement des parois tubaires (salpingites catarrhales), ± épanchement du cul de sac de Douglas, voire
collection tubaire ds les salpingites sévères (pyosalpinx)
Bilan infectieux (sérologies, prélèvements bactério cervico-vaginaux)
Coelio : confirmation diagnostique, gestes thérapeutiques, ++ si désir de grossesse
• Causes fonctionnelles (Anomalie de la maturation de l’endomètre induite par un déséquilibre hormonal, Diagnostic d’élimination)
Hémorragies fonctionnelles de l’ovulation
Apparaissent au 14e jour du cycle (point bas de la courbe thermique)
Métrorragies peu abondantes svt associées à douleur d’une fosse iliaque
Hémorragies fonctionnelles prémenstruelles
En rapport avec une insuffisance lutéaleQ (plateau thermique court), cause la + fréquente en post-pubertaireQ
Des pertes brunâtres précèdent de qq jours la survenue de règles normales
Hémorragies fonctionnelles postmenstruelles
Liées à une insuffisance de la sécrétion oestrogénique en début de cycle
Hémorragies fonctionnelles de la péri-ménopause
Liées à une hyperplasie de l’endomètre par hyperoestrogénie relative induite progressivement par plusieurs
cycles anovulatoires
Hyperplasie de l’endomètre est évoqué par écho pelv par voie vaginale, confirmé par hystéroscopie + biopsies
Dystrophies ovariennes
Dysfonctionnement de l’axe gonadotrope responsable d’une dysovulation/anovulation
Cycles irréguliers longs (spanioménorrhée) ± métrorragies, ± hirsutisme, ± obésité
TV : gros ovaires lisses indolores, Echo : gros ovaires multikystiques avec hypertrophie stromale
Hyperandrogénie ovarienne + augmentation LH
Hémorragies utérines iatrogéniques
Oestroprogestatif (arrêt prématuré de la pilule, spottings sous pilule à faible doses d’oestro)
Progestatif (par atrophie de l’endomètre)
Anticoagulant (AVK, héparine), antiaggrégant (aspirine)
Recherche causes organiques si persistance saignement malgré arrêt du ttt
• Causes générales
Anomalies de l’hémostase
Hémopathies congénitales (Willebrand…)
Hémopathies acquises (hémopathie maligne, thrombopénie, thrombopathie, troubles de la coag, ins
hépatocellulaire)
Endocrinopathies : obésité, diabète, hyperthyroïdie
Hémorragies génitales post-ménopausiques
• Causes organiques
Cancer
K de l’endomètreQ (cf Q 150) : à évoquer devant toute métrorragie chez une femme ménopauséeQ
Contexte d’hyperoestrogénie relative, métrorragies révélatrices dans 95 % des cas, ex clinique svt normal
Echo pelv + doppler par voie vaginale, hystérographie, curetage biopsique ou biopsie guidée sous hystéroscopie
Sarcome utérin : rare, métrorragies + augmentation rapide du volume utérin, pronostic sombre
K annexielsQ (ovaires, trompes) (cf Q 151)
K du col (cf Q 149) : peuvent survenir après ménopause, carcinome épidermoïde isolé du col ou adénoK endométrial étendu au col
Cancers de la vulve : fréquent chez femme ménopausée, biopsies
Pathologies non cancéreuses
Polypes muqueux et fibromes intracavitaires : peuvent saigner chez les patientes ménopausées sous THS
Prolapsus génital (hystéroptose de degré 3 avec ulcération chronique du col, hémorragie de faible abondance)
Vaginite sénile (atrophie par carence oestrogénique, fragilité tissulaire, modif de la flore vaginale, surinfections fréquentes)
• Causes fonctionnelles
Hyperplasie de l’endomètreQ (ds la phase d’installation de la ménopause)
Persistance d’une faible sécrétion d’oestro en l’absence de sécrétion de progestérone), Echo pelv par voie vaginale, hystérographie,
biopsie sous hystéroscopie (hyperplasie simple / complexe / avec ou sans atypies cellulaires)
Rechercher : tumeur ovarienne sécrétante / origine iatro (THS mal équilibré, prises d’oestro ignorée : anabolisants androgéniques,
produits cosmétiques, toniques veineux)
Atrophie de l’endomètreQ (par carence oestrogénique ou iatro par excès de progestérone) : métrorragies peu
abondantes irrégulières et récidivantes, hystérographie (utérus en double contour, images spiculés périphériques), Hystéroscopie
(muqueuse endométriale pétéchiale pâle et lisse, utérus de ptte taille, ± synéchies fundiques)
Si bilan complet – et persistance saignement -> ± hystérectomie-biopsie à visée diagnostique
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, QCM Intest
v. 25 (22/01/2011 10:03)
Leucorrhées Q 016
Diagnostic clinique
♦ INTERROGATOIRE
ATCD médicaux : diabète, immunodépression
ATCD gynéco-obstétricaux récents : FCS, IVG, hystéroscopie, hystérosalpingographie : toute manœuvre endo-
utérine
Traitements en cours : corticothérapie, ATB, type de pilule (rechercher une hyperoestrogénie)
Leucorrhées : Aspect, abondance, couleur, odeur
Allure évolutive, variations avec le cycle
Signes fonctionnels associés : brûlures, prurit, dyspareunie, signes urinaires (brûlures, pollakiurie)
Si algies pelviennes ou fièvre : évoque l’atteinte du haut appareil génital
Notion d'un nouveau partenaire sexuel et l'existence de signes urétraux chez celui ci
♦ EXAMEN CLINIQUE
Inspection de la vulve : œdème, rougeur, lésions de grattage, écoulement purulent de l’urèthre, des glandes de
Skène ou de Bartholin
Examen au spéculum : aspect du col (cervicite ?), de la glaire (louche ?, purulente ?), origine de l'écoulement,
aspect de la muqueuse vaginale
Toucher vaginal : taille de l'utérus, masse, douleur, culs de sac
L’examen peut être complété par une mesure du pH des sécrétions vaginales Nl 4-5 et un test à la potasse pour
mettre en évidence une vaginite à Gardnerella (+ si odeur de poisson pourri)
Les prélévements myco-bactériologiques (endocolQ ++, leucorrhée, vulve)Q (différents du frottis cervical !Q+++++)
ne sont pas systématiques : demandés si tableau inhabituel, fièvre, douleurs, signes chez le partenaire (MST)
Rq : Gonocoque fragileQ → prélèvement sur milieu de culture spécialQ pour le transport (col utérin [endocol] Q,
cul de sac postérieur du vaginQ, méat urétralQ, anusQ, pharynxQ)
♦ DESQUAMATION VAGINALE
Leucorrhée laiteuseQ opalescente peu abondanteQ sans aucun trouble fonctionnel ni mauvaise odeur
Augmentée lors de la grossesse et en période préovulatoireQ
pH 3,8-4,5 (du à transformation du glycogène en ac lactique par bacille de Doderlein : Lactobacillus acidophilus
BGP) : empêche multiplication des germes sauf Candida Albicans
Ne contient pas de PNN altérés, flore polymorphe + bacilles de Döderlein sans germe spécifique d’une infect°
Ne nécessite aucun tttQ
Diagnostic étiologique
ENDOMETRITES Pose récente d'un stérilet, Purulent Douleurs pelviennes: NFSQ, VSQ, EchoQ,
curetage, hystéroscopie, hystéro- (origine endocervicale) fièvre, douleur à la PrélèvementsQ+,
salpingo-graphie… malodorante mobilisation utérine CoelioQ
2/3
SALPINGITES (qs)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 99, Cours Fac, QCM Intest
v. 23 (22/01/2011 10:04)
Démarche clinique
• INTERROGATOIRE
Caractères de la douleur : Aigue ou chronique, type, intensité, siège, irradiations, circonstance d'apparition, profil
évolutif (permanente ou paroxystique), périodicité par rapport aux règles : concomittente ou intermenstruelle ou
prémenstruelle
Circonstances déclenchantes : fatigue, rapports sexuels (dyspareunie), apparition à la suite d'un accouchement,
d'un curetage, d'une chir génératrice d'adhérences (appendicectomie compliquée, kystectomie...)
SA urinaire, digestif ou mammaire ou signes infectieux, troubles du cycle menstruel
Date des dernières règles +++
Atcd et FDR (dt gyneco-obstétrique : accouchement dystocique, salpingites, …)
Thérapeutique(s) déjà envisagée(s)
Profil psychologique de la patiente : contexte affectif, couple, désir de maternité…
• EXAMEN CLINIQUE
Abdominal : cicatrice, orifice herniaire, statique générale, météorisme, sensibilité, signe d’irritation péritonéale, cordes
coliques
Gynécologique
Inspection
- Vulve : trophicité, prolapsus, cicatrice
- Périnée : trophicité, ulcération, lésions inflammatoires cutanées
- Anus : condylomes, fissure anale
Spéculum : Aspect du col, frottis cervico vaginal systématique, recherche chlamydia et mycoplasme
Toucher vaginal puis rectal
Général : pouls, tension, température…
Urinaire : douleur à la pression ou à l'ébranlement des fosses lombaires, contact lombaire, BU
Rhumatologique : pts douloureux à la pression de la symphyse pubienne ou de la colonne vertébrale, Lasègue...
Algies essentielles
Aucune cause retrouvée : Dc d’éliminat°, origine psychosomatique (désarroi psychique méconnu dans son express°
verbale ms se manifestant par le corps), rechercher évnts : chômage, décès, conflit conjugal, affectif…
Ecouter la patiente, instauration d'une relation de confiance, consultation personnalisée
Savoir demander un avis spécialisé
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98, PolyGynéco MTP, Impact Internat, Dossier Estem, MediFac
v. 17 (22/01/2011 10:04)
Définition
o Disparition des menstruations depuis plus de 3 mois chez une femme non enceinte (≠ spanioménorrhée ou allongement des
cycles < 3 mois)
o Nécessite impérativement d'éliminer un état gravidique, une aménorrhée primaire (absence d’apparition des règles chez une
JF en âge d’être réglée => en moy 13,5 +/- 2,5 car étiologies différentes).
o Causes les plus fréquentes : anomalies hypothalamo-hypophysaires ou causes ovariennes
Physiologie (rappels)
o Cycles ovulatoires + règles nécessitent intégrité anatomique, fonctionnelle et moléculaire de tous les étages de l’axe
gonadotrope + de l’appareil génital féminin.
o Hypothalamus : Masse grasse et apports nutritionnels suffisants => sécrétion pulsatile de GnRH
o Hypophyse : Rc à GnRH => synthèse FSH et LH (dimères : sous-unité α commune à FSH et LH et S.U.β différentes pour
FSH et LH). La GnRH contrôle sous-unité α et sous-unité β de la FSH.
o Ovaire : Rc aux gonadotrophines => recrutement follicule, developpement d’un follicule dominant (FSH), pic de LH
provoque ovulationQ
o Endomètre : Prolifération de la muqueuse (oestradiolQ) puis transformation secrétoire de l’endomètre (progestérone de la
phase lutéale) puis chute des concentrations circulantes d’oestradiol et de progestérone déclenche la desquamation
Démarche diagnostique
• ELIMINER UNE GROSSESSE ET LES AUTRES CAUSES D'AMENORRHEE SECONDAIRE PHYSIO (lactation, ménopause)
Contraception ?, Rapports sexuels non protégés
SF de grossesse : nausées, mastodynies, polydipsie, somnolence diurne, impression que les règles vont arriver
Examen clinique : col fermé, utérus de taille variable selon l’âge de la grossesse, température le matin > 37°C
Test de grossesse par réaction immunologique ou ß hCG plasmatique
• INTERROGATOIRE
ATCD :
Age de la ménopause de la mère/sœurs
Age des 1ieres règles, caractère spontanée ou provoquée
Atcd gyneco : contraception orale, parité, suites de couches, IVG, curetage utérin, douleurs pelviennes
cycliques, notion de stérilité
Prise médicamenteuse : neuroleptiques, pilule, autre ttt hormonal (progestatif atrophie endomètre)
Mode d’installation de l’aménorrhée : brutal/progressif (spanioménorrhée ?), circ. déclenchantes (rupture
sentimentale, décès d’un proche, accouchement récent hémorragique, absence de montée laiteuse, AVP, sport à haut
niveau, régime alimentaire)
Maladie générale : Endocrinienne ou systémique responsable de dénutrition (DID, méningite, sarcoïdose),
pathologie systémique ou tumorale ayant nécessité chimio et/ou radiothérapie (pelvienne ou hypophysaire)
Variations pondérales : prise et surtout perte de poids (> 10 % pds total) : régime volontaire, trble du
comportement alimentaire, enquête nutritionnelle, évaluation de l’activité sportive
Existence de bouffées de chaleur : ins. ovarienne avec épuisement du capital folliculaire, signes de carence
oestrogénique (dyspareunie, baisse de la libido, frilosité, asthénie)
Courbe de température (biphasique ?)
Gynéco-obstétrical
Caractéres sexuels secondaires
Recherche d’une galactorrhée provoquée
Spéculum, trophicité des muqueuses, glaire cervicale et filance, frottis cervico vaginaux
TV
2/5
• EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
ß hCG plasmatique
FSH et LH plasmatique par méthode radio-immunologique
FSH + LH élevées = Ins. ovarienne primitiveQ+++ => compléter par caryotype (mosaïque ?)
FSH et LH basses ou normales = Anomalie utérine ou centrale
Compléter par Prolactinémie (2 dosages nécessaires, conditions de prélèvement strictes)
Si PRL élevée, faire un Champ visuel, IRM
Explo des autres fonctions hypophysaires si macroadénome ou adénome non à prolactine
Test à la TRH sur la prolactine si IRM négatif (microprolactinome)
Test aux progestatifs
Administration progestatif pendant 10 j pour apprécier la sécrétion ovarienne d’oestradiol
Test + => si arrêt du progestatif provoque une hémorragie de privation dans les 5 jours qui suivent, il témoigne
d’un taux d’oestradiol endogène suffisant, d’un endomètre normal, d’un bon fonctionnement gondaotrope en
dhs de la décharge ovulante.
Test – => carence oestrogénique sévère (pas d’oestradiol → pas de prolif muqueuse → pas d’hémorragie)
Oestradiol et progestérone
Androgénes
Testostérone totale, Delta-4-androstenedione et Test au synacthène avec dosage de la 17-OH-P (recherche d’un
bloc enzymatique en 21 hydroxylase)
Indication des dosages d’androgènes : hyperandrogénie clinique ou familiale
Test à la GnRH
Ne permet PAS de localiser le niveau de l’atteinteQ+
Ne sert qu’à apprécier l’ampleur du déficit
Orientation diagnostique
• AMENORRHEE SECONDAIRE PHYSIOLOGIQUE : GROSSESSE, LACTATION, MENOPAUSE
Q+++++++++
Toujours penser à la grossesse devant une aménorrhée secondaire
• CAUSES UTERINES
Synéchies
Traumatiques : Après curetage (Sd d’AshermanQ), IVG, chir myome, césarienne, tuberculose pelvienne
Installation progressive de l’aménorrhée après une période d’oligoménorrhée
Argument :
Interrogatoire
Courbe de température biphasique
Bilan hormonal normal et de l'absence de menstruation après un cycle de traitement œstroprogestatif
Confirmation
HystérographieQ (lacune isthmique à bords nets constante sur tous les clichés ou absence d’injection de la
cavité en cas de synéchie corporéale totale)
HystéroscopieQ (visualie et traite parfois)
Synéchie au niveau de l’isthme est toujours responsable d’une aménorrhée
Ttt : Chirurgical par voie basse à type d’effondrement, mise en place d’un stérilet (« en patte de canard » pr
éviter la reformation de la synéchie +/- pr certains un ttt oestroprogestatif de 1 mois si synéchie importante.
Tuberculose génitale
Endométrite => synéchies
A confirmer par : Hystérosalpingographie, hystéroscopie, prélévements histologiques et bactériologiques
Sténose cicatricielle du col après traitement local (amputation, conisation)
Post hystérectomie
3/5
• CAUSES OVARIENNES
Insuffisance ovarienne : Epuisement ovarien (courbe ménothermique plate, FSH et LH dosées au 3è jour du cycle,
augmentées, E2 diminuée, diminution de Inhibine B qui est le reflet de la réserve ovarienne en follicules primordiaux)
Ménopause précoceQ++ = avant 35 ans
Notion familiale, caryotype systematique, ttt substitutif systematique, si désir de grossesse => dons d’ovocytes
Etio : Idiopathique/familial, iatrogéne (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie), + rarement atteinte ovarienne auto-
immune avec fibrose ovarienne (± assoc à autres MAI)
Syndrome de résistance aux gonadostimulines : rare
Clinique = idem ménopause précoce
Suspecté sur l’absence de réponse en oestradiol à l’injection de gonadotrophine même à fortes doses
Diagnostic = biopsie d’ovaire (indiquée en cas de désir de grossesse) : persistance de nb follicules bloqués au stade
primordial (dans ménopause : aucun follicule)
Dû à une mutation du récepteur de la FSH
En cas de désir de grossesse => seul le don d’ovocyte est possible
Hypoplasie ovarienne ou dysgénésie ovarienne partielle
Peut survenir chez des femmes jeunes après un certain temps de cycles spontanés (en fct° du capital folliculaire)
Dysgénésies gonadiquesQ dans le cadre de mosaïques (X0/XX, XY/XX) ou à caryotype normal
Ovarite auto-immune
4/5
• CAUSES HYPOPHYSAIRES
Q+
Tumorales
Etiologies
Adénomes à PRLQ (65 % des tumeurs hypophysaires) +++
T. sus hypophysaires : Craniopharyngiomes (ms donne en génaral une aménorrhée primaire), kystes du 3e ventricule
Adénome chromophobe ou adénomes sécrétants d’autre nature (Cushing, acromégalie, adénomes gonadotropes,
exceptionnels adénomes à TSH) => hyperprolactinémie par perte de la freination physiologique exercée par la
dopamine consécutive à la compression de la tige pituitaire par la tumeur.
Clinique : Céphalées, troubles visuels, galactorrhée
Biologie : PRL de base > 20 ng/mL, réponse bloquée à la stimulation par le TRH (< x3) dans l’adénome à PRL
IRM hypohysaire : micro-adénome (<= 7 mm), macro-adénome (> 1 cm), extension infra & extra sellaire éventuelle,
effraction du plancher sellaire, envahissement des sinus caverneux
Champ visuel (hémianopsie hétéronyme bitemporale, quadranopsie superieure bitemporale hétéronyme)
Si macro-adénome, explo des autres lignées hypophysaires
Ttt de l’adénome à prolactine : Bromocriptine (Parlodel®) bloque la sécrétion de PRL parfois. Si résistant
essai de nvx agonistes dopaminergiques ou neurochirurgie (CF Q 344)
Non tumorales
Syndrome de Sheehan (très rare)
Nécrose antéhypophysaire brutale et typiquement complète suite à un accouchement hémorragique
En post-partum : ins. Hypophysaire complète : absence de retour de couche, de montée laiteuse, pâleur, asthénie, hypoG
Possibilité de formes dissociées / formes avec récup partielle
Test à la LH-RH nul
Autres
Traumatismes
séquelles d’infection méningée, d’arachnoïdite
chir, radiothérapie
maladies infiltratives (sarcoïdose, histiocytose X)
• CAUSES HYPOTHALAMIQUES ++
Aménorrhées psychogènes en général
Diagnostic d’élimination =>
Test aux progestatifs
Réponse au clomifène : ovulation / règles / absence de réponse
Test à GnRH NON localisteur, uniquement pour apprécier ampleur du déficit
IRM
Anorexie mentale = amaigrissement majeur, lanugo, acrocyanose, attitude cyphotique, parotidomégalie, ±
laxatifs/diurétiques avec FSH et LH surtt basses
Traumatisme psychologique, stress psychique, activité physique intense
Aménorrhée à l'arrêt d'un traitement œstroprogestatifQ++++ :
Dû en général à l’atrophie de l’endomètreQ+
Ms attention : 1/3 des aménorrhées post pilule sont révélatrices d’un adénome à PRLQ++++
TJS penser à grossesseQ++++
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, QCM Intest, KB de Gyneco-obstetrique
v. 18 (22/01/2011 10:04:00)
• Conséquence de la fièvre
Provoque une tachycardie fœtale => SFA => interruption de grossesse
Stimule la contractilité utérine => Favorise les MAP
• Effets des agents pathogènes :
Embryopathie, Fœtopathie
Avortement spontané précoce
RCIU = hypotrophie
MFIU, MAP et accouchement prématuré
Enfant contaminé immédiatement ou au long cours, posssible séquelle
Enquête étiologique
• Interrogatoire
Terme actuel de la grossesse, qualité du suivi
Type de fièvre (intensité et présence ou non de pics avec sueurs, frissons,...)
Notion de contage
Recherche de signes associés : génitaux (contractions utérines, leucorrhées,...) urinaires (brûlures mictionnelles,
douleurs lombaires unilatérales, dysuries, pollakiurie,...) digestifs (dl abdo, trbles du transit,...), autres (ORL,
myalgies, céphalées,...), sd pseudo-grippal.
Atcd médicaux, chirurgicaux, gynécologiques et obstétricaux. Vaccination à jour ?
Résultats des sérologies récentes de rubéole, toxoplasmose et syphilis (examens obligatoires en début de grossesse)
mais aussi CMV, parvoB19, hépatites, HIV.
• Examen clinique
Il doit être complet et minutieux.
Examen général :
Retentissement maternel : Poids, TA, Fr, Fc, signes toxi-infectieux
Examen cutané (recherche de lésions de rubéole / de varicelle), ORL, cardiovasculaire (souffle ?) et pulmonaire
Examen abdominal : HSMG, fosses lombaires (palpation/Giordano), Mvt actif fœtal selon le terme, mesure de
la hauteur utérine, BDCF
Rechercher Adp
Examen au spéculum :
Recherche de leucorrhées Q 016 (endométrite +++, salpingite aigue, … ; les cervico-vaginites le + svt apyrétiq)
=> prélèvements +++
Recherche de MTR, de la présence de vésicules
Appréciation du retentissement sur le col (Q 162 MAP : % d’effacement, dilatation, position, consistance,
hauteur de la présentation, … => score de Bishop)
Touchers pelviens : Douleurs, empâtement des culs-de-sac, modification du col...
A l’issu de cet interrogatoire et de l’examen clinique, des examens complémentaires vont être réalisés en
fonction du contexte, du terme actuel et de l’orientation diagnostique.
Etiologies « LISTERIA »
• Infection urinaire Q 166
Favorisée par
Insuffisance de boissons, pullulation microbienne vulvo-périnéale impte, reflux urétérovésical + fréquent (modif
trajet uretère -> empêche rôle anti-reflux), compression urétérale (dextrorotation de l’utérus), dilatation voies
excrétrices par action myorelaxante de la progestérone sur les muscles urétéraux, Stase vésicale
Bactériurie asymptomatique et cystite
A rechercher par BU mensuelle (protéinurie, HU, Nitrite) + devant tout signe de MAP
Cystite peu symptomatique chez la femme enceinte. Pas de fièvre ni de douleur lombaire.
L'absence ou l'insuffisance de traitement peut favoriser la survenue d'une PNA
PNA
Forme habituelle
Début brutal avec fièvre, frissons, AEG
Dl lombaires (+ svt à droite) intenses, permanente avec paroxysmes et irradiation descendante (FI et OGE)
SFU : pollakiurie, brûlures mictionnelles
Urines troubles et concentrées
CAT
Hospitalisation
Rééquilibration hydroélectrique avec contrôle de la diurèse
ECBU (Leucocyturie > 104/mL + bactériurie >105 germes/mL) => E Coli : 75 %
ATB parentérale jusqu’à 18 h d’apyrexie puis per os, durée totale de ttt = 3 sem
En 1ière intention : monothérapie par C3G ou AugmentinQ (± aminosides en association pdt courte durée en
début de ttt si pronostic vital en jeu ou non amélioration clinique rapide)
Tocolytiques IV souvent nécessaire (ajoutent leur tachycardie à celle liée à l'hyperthermie materno-fœtale).
Si SFA quelque soit le terme, envisager une naissance préma de sauvetage par césa ou VB selon l'état du col.
>34 SA, une naissance spontanée est souhaitable avec un travail généralement rapide.
ECBU de contôle à 72 h, J5 après ttt puis mensuel
Bilan complet 3 mois après l'accouchement (écho app urinaire ± UIV à la recherche d’une néphropathie de reflux
[lésions segmentaires d'atrophie corticopapillaire] ou d’une autre uropathie / malformation)
Evolution
Spontanée : abcès rénal dans un contexte toxi-infectieux et de perturbations graves de la fonction rénale.
Sous ATB adaptés est le + svt favorable en qq jours avec antibiothérapie prolongée et contrôles urinaires fqts.
• Hyperthermie isolée
Notion d'épidémie, absence de vaccination, de migration estivale ou économique doit avoir valeur d'orientation
Listériose : Q 167
En seconde moitié de grossesse, la listeriose est foeticide.
TOUTE FIEVRE d’origine non évidente, persistant > 48 h chez la femme enceinte doit être considérée comme
listérienneQ++ et traitéeQ comme telle (même s’il s’agit d’une infection virale, CAT identique si Sd pseudogrippal
ou accouchement prématuréQ++ sans étiologie) avec HAA, ECBU, Ampicilline 3g/j systématique Q+++
Contamination alimentaire en général (lait cru, pasteurisé, salades, choux, fromages frais) avec transmission
hématogène
Tableau très variable chez la mère : Fièvre isolée (20 %) ou associée à un Sd pseudogrippal Q
Chez l’enfant : FCS précoce ou tardive, MFIUQ, SFA avec accouchement prématuréQ++
Forme précoce septicémique : prématurité, détresse respiratoire, éruption cutanée, énanthème pharyngé, HSMG,
ictère, CIVD, atteinte méningée
Forme tardive à type méningite : trble de la vigilance, fontanelle anterieure tendue, convulsions, dysrégulation
thermique
Si diagnostic fortement suspecté ou confirmé : Association Gentamycine (pdt 5j) + Ampicilline pdt 2 sem chez la
mère, pr certains durant toute la grossesse.
Mesure préventive : Éviter la consommation de lait cru, produits de charcuterie consommés en l’état, cuire
soigneusement les aliments d’origine animale, les légumes crus, mesures d’hygiènes
Paludisme et grossesse Q 187
A évoquer devant toute patiente revenant de zone endémique (10 à 20 j selon plasmodium) ou ayant résidé en
zone endémique (des réminiscences sont toujours possibles).
Les perturbations immunologiques de la grossesse peuvant favoriser ces réminiscences.
Csq obstétricales du paludisme résultent essentiellement de l’anémie hémolytique : hypotrophie néonatale ; de
la fièvre : abortive, accouchement prématuré, MFIU ou périnatale sur SFA
A noter, il existe du fait du paludisme une exacerbation des signes sympathiques de grossesse.
Possible paludisme congénital qui peut être asymptomatique avec transfert d’immunité maternelle ou
symptomatique (+ rare) : Anémie, HSMG, érythème, tble neurotoxique. Le pronostic sous ttt est bon.
Prise en charge thérapeutique :
Les antipaludéens quinine et nivaquine ne sont pas abortifs, les à-coups fébriles peuvent l'être.
Ttt antipyrétique +
Ttt de l’accés palustre : Quinine IV pdt 7 j sur perfusion glucosée lente
Même s’il st en théorie CI, devant un tableau résistant surtt ds les zones 2 et 3, on peut être amener à prescrire
des amino-alcools : Mefloquine (Lariam*) et Halofantrine (Halfan*)
Sd grippaux sont fréquents : banals ou épidémiques, ils nécessitent des antipyrétiques et des antibiotiques pour
éviter les surinfections bactériennes plus fréquentes.
4/6
Risque de transmiss° materno-foetale d’autant + élevé que infect° maternelle tardiveQ++ (3e T > 2e T > 1e T)
Gravité de la toxoplasmose congénitale d’autant + grande que infection fœtale est précoceQ+ (1e T > 2e T > 3e T)
Manifestat° de la toxoplasmose congénitale (gravité variable en fct° date de contaminat°)
ChoriorétiniteQ, dilatation des ventricules cérébraux (hydrocéphalie)Q, microcéphalieQ
Ascite, Epanchement pleural, péricardique, HSMG, placentomégalie.
Ensemble du bilan foetal normal (85 %) : PCR sur amniocentèse à 18SA + écho morphofoetale
Spiramycine (9 M UI/24h) pendant toute la grossesse (ttt parasitostatiq, divise par 2 le risque d’infect° fœtale)
Echographie mensuelle
Fœtus infecté + lésions écho
IMG (en fct° du terme, des lésions neuro, avis neuropédiatrique)
Fœtus infecté avec écho ⊥ :
IMG (en fonction du terme, du suivi, du souhait des parents) ou
Ttt parasiticide (Pyriméthamine Malocide* + Sufladiazine Adiazine*) associé à ac. folinique
Infection fœtale doit être prouvée par prélèvements ovulaires
6/6
CMV
10% des primoinfections st symptomatiques sous le forme d’une fièvre isolée ; diagnostic maternel par mise en
évidence d’une séroconversion.
Peut être responsable d’une embryopathie (microcéphalie, dilatation des ventricules latéraux) et foetopathie =>
Infection congénitale à CMV :
90 % des NN contaminés naissent normaux mais 10 % développeront séquelles nerveuses (microcéphalie,
retard mental) ou sensorielles (ouie, œil) avant l’âge de 2 ans
10 % : RCIU, prématurité, microcéphalie, hépatosplénomégalie, anémie, thrombopénie, pétéchies,
choriorétinites, calcifications intracérébrales, anasarque : → 30 % décès, 90 % séquelles neurosensorielles +
retard de croissance parmi les survivants
Comme pr la syphilis, échographie + amniocentèse. Si les 2 + => IMG, si les 2 négatifs => RAS, si amniocentèse
+, surveillance prolongé : pronostic à définir.
HIV
Pas de risque d’embryofoetopathie mais transmission verticale du HIV avec possible encéphalopathie précoce
Prévention par : ttt anti-rétroviral : AZTQ en 2ème partie de la grossesse, césarienne prophylactique à 36 SA, pas
d’allaitement => risque réduit à moins de 1%.
ParvoB19 (risque important de foetopathie)
Embolie pulmonaire
• Pathologies "chroniques" susceptibles de favoriser la survenue/récidive d'infection :
Diabète →ECBU mensuel ; Hémopathies : Hodgkin et leucémies aiguës, VIH
Source : Fiche RDP, MediFac, RDP, Fiche 167, Fiche d’Agnes ; j’ai repris pas mal d’ élmts de la fiche 167 car je suis à qq jrs
des exams de Gyneco et je ne sais tjs pas ces putains de Mies. Une fois de plus ça ne peut pas faire de mal …
v. 21 (22/01/2011 10:04)
CAT
• APPRECIER LA GRAVITE HEMODYNAMIQUE : pouls tension artérielle signes de choc
• TROIS QUESTIONS SE POSENT :
Les saignements sont-ils en rapport avec une grossesse ?
Si oui, la grossesse est-elle intra-utérine ?
Et est-elle évolutive ?
• L'EXISTENCE D'UN PROCESSUS GRAVIDIQUE SERA EVOQUEE SUR:
Régularité des cycles menstruels,
Date de l'aménorrhée
Type de contraception,
Aspect des dernières règles
Signes « sympathiques » de grossesse (tension mammaire, mictions fréquentes, nausées)
• EXAMEN CLINIQUE :
Q
Prise d’aspirines est un facteur aggravant mais non déclenchant
Examen au spéculum est indispensable affirmer que les saignements sont d'origine utérine.
Toucher vaginal
Aprécie l'état du col (longueur, perméabilité),
Précise le volume utérin,
Explore les culs-de-sac vaginaux à la recherche d'une masse annexielle latéro-utérine douloureuse évocatrice
d'une GEU.
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Dosage de β-hCG quantitatif : Si +, affirme l'existence d'un processus gravidique sans préjuger de sa localisation.
Q
Echographie endovaginale: localisation endo ou extrautérine et la vitalité de la grossesse : activité cardiaque à partir
ième
de la 7 SA (soit 6 SA révolues)
Orientation diagnostique
• METRORRAGIES DU 1ER TRIMESTRE SANS RAPPORT DIRECT AVEC LA GROSSESSE
Saignement d'o. urinaire : hématurie
Saignement d'o. vaginale
Saignement d’o. cervicale
Cervicite
Polypes muqueux ou friables
Ectropion (éversion de la muqueuse endocervicale sur + de 1cm), souvent présent pendant la grossesse, peut
saigner spontanément ou après une surinfection ou un rapport.
Cancer du col de l’utérus : Association cancer du col et grossesse, si elle est rare, n'est pas exceptionnelle. En cas
de métrorragies postcoïtales, un frottis cervical est souhaitable.
• GROSSESSE EXTRA-UTERINE (GEU)Q ++++ doit être un reflexe bulbaire (Q161)
Toute femme en PAG avec MTR + dl pelvienne = GEU jusqu’à preuve du contraire
Définition :
Grossesse implantée en dehors de l'endomètre (1% des grossesses).
En absence de diagnostic, risque de rupture avec hémopéritoine pouvant conduire au décès maternel.
Dans le cas contraire, une prise en charge précoce permet un ttt conservateur médical ou chirurgical.
Fréquence : 25 % des hémorragies du 1ier trimestre
Interrogatoire
Facteurs de risque : notion d'infertilité ou de stérilité traitée ou non, ATCD de plastie tubaire, de salpingite ou
d'endométriose, contraception par stérilet ou microprogestatifs, ATCD de GEU ou de chir abdopelvienne
Rechecher la DDR et un éventuel retard de règles, aspect évocateur des métrorragies : saignements brun sépia,
peu abondants distillant récidivant +++.
Clinique trompeuse et variable, aucun signe n'étant pathognomonique.
Bilan : β HCG (si < 5UI à J9, élimine le diagnostic), Echo endovaginale (normale n’elimine pas diagnostic parfois
trop précoce)
C'est l'évolution des données cliniques, biologiques et échographiques qui permet de distinguer une GEU d'une
grossesse intra-utérine non évolutive.
2/3
• AVORTEMENTS SPONTANEES PRECOCES = FCS OU MENACE D’AVORTEMENT
Définition : Expulsion spontanée de l’œuf avant la 22 SA (limite théorique de viabilité).
ier
On va voir ici les avortements spontanées précoces cad ceux du 1 trimestre qui st contrairement aux tardifs sans
incidence sur le pronostic de fertilité ulterieure.
ière
Faire la distinction entre 1 FCS et FCS récidivante.
ier
Fréquent : 2/3 des œufs fécondés, 20 % des grossesses diagnostiquées, 35 % ds métrorragies du 1 trimestre
Etiologie
Q Q+
Anomalie chromosomique (méiose des gamètes, fécondation) : ppale cause 70 % « sélection naturelle »
Age maternel > 35 ans
Cause endocrinienne par insuffisance lutéale : il est admis à l’heure actuelle que ce soit plus une csq qu’une cause
mais marqué juste ds un QCM de 1990.
Q
Menace de fausse couche
Clinique
MTR modérées, dl hypoG ± modérées sans signes généraux
TV : col long et fermé
Utérus gravide de volume concordant avec l’âge de la grossesse
Examen annexiel peut retrouver une masse latéro-utérine (Kyste du corps jaune : physiologique, constant et
disparaissant à 15 SA ; mais peut être une GEU)
Examens complémentaires
Β-HCG : affirme une grossesse méconnue
Echo endovaginale : Permet d’affirmer la localisation intra-utérine, visualise le sac embryonnaire (4 SA),
l’embryon (5 SA) et l’activité cardiaque (6 SA).
Décollement placentaire partiel, le + svt, de l’œuf par un hématome (croissant anéchogène). Ce
décollement ne préjuge en rien de l'évolution de la grossesse. Il existe seulement une menace de FCS.
Mais aussi, possible sac intra-utérin hypotonique avec un embryon sans activité cardiaque
Ou un œuf clair : Sac gestationnel déformé parfois vide ou qq résidus cellulaires : embryon qui ne s’est
pas développé (anomalie chromosomique)
Un seul diagnostic différentiel : grossesse + jeune avec activité et embryon non encore visble. Contrôler
qq jrs + tard avant de décider l’évacuation. La croissance normale du taux d'hCG ou l'apparition d'un sac
intra-utérin signent l'évolutivité de la grossesse.
Traitement et CAT
Repos et Arrêt de travail ++++ 10 j, Pas de ttt spécifique
Gamma-Globulines antiD si mère est Rh négatif +++
Antispasmodiques banaux si CU douloureuse, Abstinence sexuelle
Contrôle échoG de la vitalité embryonnaire 10 j plus tard. En cas de régression de l’hématome, aucune
surveillance particulière. Si mauvaise évolution, cf infra.
Avortement spontanée en cours
Clinique
MTR de sang rouge relativement abondantes avec caillots et douleurs à type de colique expulsive siégeant
dans l'hypogastre. Signe évocateur : disparition des signes sympathiques de grossesse.
S généraux : Sd anémique aigue voire S de choc
Spéculum : abondance des saignements d'o.endo-utérine avec possible débris ovulaires ds l'endocol (spécifiq)
TV : col ouvert, perméable à un doigt
Utérus gravide de volume concordant avec l’âge de la grossesse
Examens complémentaires
EchoG : Elle permet de savoir s’il ya eu expulsion complète ou s’il existe une rétention ovulaire.
CAT
Aspiration immédiate si : MTR abondantes persistantes ou col tjs ouvert ou rétention totale/partielle à l’echo.
Sinon ds le cas contraire, abstention tttiq.
Gamma-Globulines antiD si mère est Rh négatif +++
Analyse anapath des débris ovulaires afin de ne pas méconnaitre une môle hydatiforme.
Réaliser un bilan étiologique si rentre ds le cadre des FCS à répétitions :
ier
Defn : Au moins 3 FCS consécutives du 1 T non séparées par 1 naissance vivante (pr certains 2 FCS)
Génétique : Caryotype des 2 parents à la recherche d’anomalies chromosomiques équilibrées
Q
Uterine : Hystérographie : recherche malformations utérines (utérus cloisonné surtt), utérus
distilbène, synéchies utérinesQ, fibromesQ, endométrites chroniquesQ
Thrombophilie : Sd APL (anticoag lupique, anticardiolipine, antiβ2GP1, TPHA VDRL), déficit prot
C/prot S, RPCA (Leyden), hyperhomocystéinémie. A distance de l’état d’hypercoag de la grossesse
NB : il est possible d’y avoir association d’un embryon éliminé (FCS) et d’un embryon intra-utérin viable
correctement implanté : on parle de « jumeau évanescent » => 50% des gémellaires.
3/3
• MALADIES TROPHOBLASTIQUES GESTATIONNELLES
Q
Principalement représentées par la môle complète = môle hydatiforme = grossesse molaire
Defintion :
Tumeur bénigne du trophoblaste caractérisée par une prolifération hyperplasique des villosités choriales
placentaires avec dégénérescence kystique. Conservation de la structure villositaire.
Sa caractéristique est de ne comporter que des chromosomes d'origine paternelle
Fréquence : 1 / 1.000 grossesse en France (origine asiatique : plus fréquent)
Cinique
MTR d’abondance variable (évocateur de FCS)
Sd toxique (hypersécrétion de β-hCG) : Exagération des signes sympathiques de grossesse : vomissements
incoercibles +++ (Dans certains cas, il existe des signes d'hyperthyroïdie)
Examen : Utérus mou et « plus gros que ne le voudrait l’âge de la grossesse » +++, absence de BDC fœtaux,
parfois gros ovaires polykystiques (hypersécrétion β-hCG)
Paraclinique
Dosage quantitatif des β-HCG plasmatiques : taux très élevés (> 100 000 UI/L), important pour le suivi tttiq.
EchoG :
Images endo-utérines très évocatrices en « tempête de neige » ou en « nid d'abeilles » : fiabilité à 100%
Ces images traduisent l'aspect vésiculaire, hydropique, des villosités choriales
Absence de structure fœtale dans les môles complètes
Ds 50 % des cas, on retrouve des kystes lutéiniques ovariens (β HCG => active LH => nbx corps jaunes)
Evolution
ième
Avortement molaire : Le + svt en absence de ttt, évacuation spontanée très hémorragique au 2 trimestre (3ième-
ième
5 mois). Actuellement on réalise une évacuation provoquée + précoce.
Môle hydatiforme peut devenir invasive : Pénétration ds le myomètre avec embols vasculaires de cellules
trophoblastiques
Evolution vers le choriocarcinome :
Tumeur maligne compliquant 3 % des môles hydatiformes : sur le plan histologique, il s’agit d’une
prolifération cellulaire avec très nbses mitoses et disparition de la structure villositaire placentaire.
Il s’agit de la seule tumeur hétérologue greffée sur l’organisme.
Métastase très rapidement (Poumon, Foie, Cerveau) mais aussi extrêmement chimiosensible
Pronostic excellent.
Traitement
Evacuation utérine en urgence par aspiration prudente (curetage) après dilatation aux laminaires et sous ttt
ocytocique, contrôlr de la vacuité utérine à l’aide d’une curette mousse sous contrôle écho.
Examen anapath +++ : môles complètes : 80% ou partielle : 20% (tri ou tétraploidie)
Contraception oestroproG obligatoire pdt 1 an afin de ne pas perturber le dosage des β-HCG : surveiller leur
décroissance (normalisation en 8 sem, 1/mois pdt 1 an après).
Rythme de surveillance
HCG quantitatif ts les 48 h initialement jusqu’à décroissance
Puis 1/sem jusqu’à négativation.
e
Puis 1/mois jusq’au 6 mois
Puis ts les 3 mois.
En cas de mauvaise décroissance
Môle simple avec rétention de débris intra-utérins
Môle invasive avec rétention ds le myomètre
Choriocarcinome
Nvelle grossesse par échec de la contraception
CAT : Hystéroscopie + curetage (anapath) pr évacuer les résidus + recherche systématique de métastases
éventuelles : locorégionales (myomètre, partie basse du vagin) ou général (Poumon, Foie, Cerveau)
En cas de Môle invasive et β-HCG élevé persistant sans preuve histo de choriocarcinome : chimiothérapie
peu agressive : MTX ou Actinomycine D
En cas de méta à distance ou preuve histo : Chimiottt agressive par MTX –Acti D ou Anthracycline-Platine. le
ttt est très exceptionnellement chirurgical.
NE PAS OUBLIER LES GAMMA-GLOBULINES SI LA MAMAN EST Rh NEGATIF (quelque soit le groupe du père…)
Source : Fiches Rev Prat, Poly Boulot, QCM Intest 2000 (J’en ai trouvé que 5-6, il doit y en avoir d’autres)
v. 25 (22/01/2011 10:05)
Orientation diagnostique
• APPRECIER L'IMPORTANCE DE L'HEMORRAGIE
Quantité de sang extériorisée, existence ou non de caillots
Retentissement maternel : pouls TA signes d'état de choc
• EXAMEN OBSTETRICAL
Interrogatoire
Déroulement de la grossesse
ATCD : HTA, néphropathie, cicatrices utérines, curetages, endométrites, patho de la coagulation,…
Notion de traumatisme abdominal
Examen au spéculum
Confirme l'origine utérine de l'hémorragie (50% des hgies du 3°trim.)
Peut retrouver une cause locale aux saignements
Eliminer une RPM
Palpation de l'utérus
apprécie le tonus utérin
l'existence ou l'absence de contractions
la position du fœtus
Auscultation des bruits du cœur fœtal (renseigne sur la vitalité du fœtus)
EchoQ
Recherche de la cause de l'hémorragie
Evalue la vitalité fœtale
Biométries fœtales
EchoG vaginale du col
Toucher vaginal prudent +++
apprécie l'état du col, longueur, ouverture à l'orifice externe
position postérieure, centrale ou excentrée
Monitorage (ERCF + tocométrie) => à la recherche d’une souffrance fœtale (cf Q 157)
Algorithme
2/5
Diagnostic étiologique
• HEMORRAGIES NON GRAVIDIQUES
Cancer du col (exceptionnel)
Expulsion d'un bouchon muqueux = sang + glaires => rentrée en travail
Ectropion cervical
Cervicite : éversion de la muqueuse endocervicale au niveau du col sur plus de 1 cm
Q
Polype cervical décidualisé
• HEMORRAGIES ENDO-UTERINES
Placenta prævia Q = PP => PAS DE TV
Definition :
Placenta s'insèrant en partie ou en totalité sur le segment inférieurQ de l'utérus. On ne peut en parler qu’à
partir du 3ième trimestre car le segment inferieur est absent avant cette date : on parle alors de placenta bas
inséréD. Il est assez fréquent et se corrige ds 90 % des cas lors de la formation du segment inférieur (contrôle
échoD au 7ième mois + surveillance NFSD: anémie)
Fréquence : 0,5 à 1 % des grossesses
Facteur étiologique reconnu
Toute cicatrice muqueuse à proximité du col est un facteur de risque car le placenta s’insère là où l’utérus est
irrégulier : MyomectomieQ (fibrome), césarienneD, IVG, curetageD, synéchies, utérus malformé, ATCD de
FCS ou de placenta praevia
L’hypertrophie placentaire sur grossesse multiple est un fdr.
2 facteurs mineurs : MultiparitéD et âge > 35 ans D
Plusieurs variétés anatomiques :
Latéral : bord inf s'insère à distance de l'orifice interne du col
Marginal : bord inf approche l'orifice interne du col sans le recouvrir
Recouvrant ou central : l'orifice interne du col est recouvert
Risque hémorragique faible si bord inf à plus de 3 cm de l’orifice interne ; important si < 3 cm.
Evolution : les rapports du placenta avec l'orifice interne du col peuvent évoluer entre le 2e et le 3e trimestre un
placenta initialement marginal peut devenir latéral. Le + svt, PP latéral ou marginal st asymptomatiques
(découverts à l’échoG du 7ième mois =32 SAQ). Le placenta recouvrant saigne, le + svt, dès le 6ième mois.
Présentation clinique
Chez une gestante au 3ième trimestre le placenta praevia est le 1ier diagnostic à évoquer devant une hgie.
MTR abondante de sang rouge indoloreD, ou à l’occasion de CUQ peu ressenties, volontiers récidivantes.
Elles peuvent se répéter à chaque contraction. Elles cèdent volontiers selon le terme au repos alité et aux β +.
Le retentissement maternel peut être très variable. (simple anémie => collapsus)
A l’examen
Abdomen :
Utérus souple, hauteur utérine est normale pour le terme
Présentation fœtale : haute, mobile, svt anormale : transversale ou siège.
BDCF sont perçus, normaux
Spéculum : confirme l'o.endo-utérine des saignements
TV : il ne sera pas effectué avant que l’échographie ait éliminé la possibilité d’un Placenta Praevia : le TV
s’il est intracervical risque de provoquer une Hgie imposant la césarienne en urgence. (Amnioscopie CI ++)
Echographie ++++++
Au mieux vessie pleine (repérage par rapport à la paroi post de la vessie) et par voie endovaginale
Classification de Bessis
Stade I : placenta prævia latéral
Stade II : placenta prævia marginal
Stade III : recouvre partiellement le col, c’est le placenta prævia partiel.
Stade IV : placenta prævia recouvrant
TV après echoG
Segment inf mal formé, placenta entre le doigt et la présentation (matelas placentaire), présentation haute.
3/5
Complications
Complication maternelle
Grave surtt si hémorragie abondante et recidivante sur placenta recouvrant, placenta accreta ou percreta
D
Hémorragie de la délivrance +++
Secondaire à une mauvaise rétraction du segment inferieur en post partum (+++) ou en cas de
clivage difficile sur placenta accreta ou percreta (rarissime)
Placenta accreta : Insertion basse dans le myomètre sans qu’il y ait de plan de clivage entre myomètre
et placenta.
Placenta percreta : Possible insertion au delà du myomètre (face post de la vessie/rectum) => nécessité
d’une hysterectomie d’hémostase.
Placenta accreta et percreta ne st pas systématiquement praevia.
Risque thromboembolique ++++, endométrite
25 % des morts maternelles sur hgie se font sur Placenta Praevia.
Complication fœtale
Q
La malposition placentaire favorise les présentations dystociques (transverse et siège), la procidence
du cordon (présentation haute excentrée, insertion svt vélamenteuse du cordon) et la RPMQ
Hypotrophie (anémie, prématurité) et prématurité (iatrogène, RPM) st aussi favorisés
Q Q
Souffrance fœtale aigue sur anémie fœtale post hémorragique maternelle ou fœtale
Au 3 trim, dvpt du segment inf + rapide que celui du placenta => Vx unissant le placenta et le segment
e
Traitement
Prise en charge du choc hypovolémique maternel (cf) avec évaluation précise des pertes hémorragiques
Ttt antalgique : Nubain®
Ttt de la CIVD : PFC, CGR +/- fibrinogène
Extraction en urgence du fœtus (au max ds les 6 h après le début de l’HRP)
Si le fœtus est vivant : extraction par césarienne (NB : si l'accouchement est imminent, on peut espérer
l'accouchement par voie basse => peu réalisé)
Si le fœtus est mort :
Rupture des membranes peut suffire à l’expulsion rapide par voie basse
Si insuffisant : Syntocinon (ocytocine) et accouchement par voie basse
En dernier recours : la césarienne car risque hémorragique per et post op + laisse un utérus cicatriciel
pour un enfant mort.
Lors d'une grossesse ultérieure => surveillance intensive => risque de récidive de HRP + prescription
d'aspirine peut être discutée à partir de la 16e SA jusqu’au 8ième mois surtt si ctexte de prééclampsie et de
RCIU
Prévenir l’allo-immunisation en cas de femme Rh -.
5/5
• AUTRES DIAGNOSTICS D'HEMORRAGIE DU 3E TRIMESTRE
Rupture utérine Q
En dehors du travail, la rupture est un accident exceptionnel
Douleurs utérines vives avec défense a la palpation abdominale
Etat de choc
Saignement inconstant qui, en général, est minime
Palper le fœtus directement sous la paroi abdominale
Le fœtus meurt habituellement lors de la rupture utérine
Rupture utérine survient sur un utérus cicatriciel (ATCD de myomectomie, de césarienne ou d'hystéroplastie)
et, plus exceptionnellement, lors d'un traumatisme soit direct, soit indirect et la rupture siège alors sur la face
postérieure de l'utérus.
Traitement : laparotomie afin d'assurer l'hémostase.
La rupture d'une cicatrice de césarienne lors d'un essai d'accouchement par voie basse
Moins exceptionnelle : douleur, saignement de sang rouge, une modification de la dynamique utérine et une
souffrance fœtale. La symptomatologie est rarement complète
Hémorragie de Benckiser
Hémorragie fœtale par dilacération d'un ou plusieurs vaisseaux ombilicaux insérés sur les membranes.
Survient lors de la rupture spontanée ou artificielle de la poche des eaux.
Complique 1 / 3 à 5.000 grossesse
Le risque fœtal est majeur avec une mortalité de 50 à 100 %.
Saignement indolore lors de la rupture des membranes, sans modification de l'état maternel avec souffrance
fœtale immédiate.
Elle doit être distinguée de l’hématome décidual marginal (cf ci dessous)
Décollement placentaire sur hématome décidual marginal
Par la rupture d'un sinus marginal sur un placenta bas inséré responsable d’un hématome décidual marginal =
saignement est d'origine maternelle et ne s'accompagne pas de souffrance fœtale
Hgie de faible volume non douloureuse
Echo visualise l’épanchement et élimine autres diagnostics.
CAT :
Hospitalisation
ERCF
Echo à 48h
Si normal : Au repos + 2 ERCF/sem + contrôle à J15
Menace d’accouchement prématuré
MTR < 37 SA
Ø hématome
TV :col NON modifié
Contractions (dl lombaires)
Echo endovaginale :
fait le diag. de modifications du col au niveau de l’orifice INTERNE
fœtus normal
CAT :repos + tocolyse ± maturation pulmonaire selon le terme
Source : Fiche RDP, RDP 98-99, Cours P.Boulot, QCM Intest 2000 (très radin)
Orientation diagnostique
• DIAGNOSTIC POSITIF
Clinique
Terrain : Jeune femmeQ entre 20 et 40 ans
Nodosités dermohypodermiques Q:
Inflammatoires : rouge, chaudeQ, douloureuse à la palpation,
orthostatisme et spontanément
Mal limitées, environ 2-3 cm de diamètre
BilatéralesQ et plutôt symétriques
2-3 éléments à plusieurs dizaines
Non mobilisable
Prédominant aux faces d'extension des jambesQ (prétibiales) >
cuisse > avt-bras
Phase prodromique aspécifique précédant et concommitant à l’apparition des lésions :
FièvreQ, arthralgieQ, myalgie et asthénie, dl abdo modérée
Evolution contusiforme par poussées successivesQ avec coexistence d'éléments d’âge différent d'aspect contusiforme Q
Régression spontanée en 3 semaines sans cicatriceQ avec disparition de la fièvre et des S associés + rapidement que
les signes cutanées.
Histologique
Diagnostic histologique seulement en cas de doute clinique = l’histologie est non spécifique de l’étio (cad notamment
pas de granulome sarcoidosiqueQ ds l’EN de la sarcoidose)
Etiologique
En 1ière intention
VSQ, CRP
Rx du ThoraxQ
IDR à la TuberculineQ
Examen stomato-ORL
En 2ième intention
Prélèvement bacterien, Ac antistreptococcique, Enzyme de conversionQ, LBA,.. Biopsie
Différentiel
Ce qui n’est pas une hypodermite nodulaire
phlébite superficielle (cordon inflammatoire)
Sd de Sweet (infiltration dermique par PNN formant des placards fébriles au relief « montagneux »)
Erysipèle
Ce qui n’est pas une hypodermite septale
Panniculites = Infiltrats inflammatoires des lobules adipeux et non des septa => Sd de Weber-Christian associée
aux Pancréatites chroniques ou cancer du PancréasQ qui associe des nodules dermo-hypodermiques
inflammatoires laissant des cicatrices déprimées à des foyers de cytostéatonécrose ostéo-articulaires responsable
d’une polyarthrite très inflammatoire imprévisible.
Hypodermites infectieuses = gommes tuberculeuses, mycoses profondes, gomme syphilitiqueQ
Ce qui est une vascularite
PANQ (nodules, livédo actif, signes généraux et atteinte systémique)
Vascularite leucocytoclasique
2/2
Source : Fiches Rev Prat, RDP 98-99, Conf Hippo, Book Dermato, Conf Jouhet IPESUD, QCM INTEST 2000
v. 11 (22/01/2011 10:05)
Prurit Q 023
A l ‘exception du prurit anal et vulvaire
Le prurit se définit comme une sensation subjective, généralisée à tout le corps ou localisée, conduisant à l’envie +/-
incoercible de se gratter
Causes : Pratiquement toutes les dermatoses peuvent avoir un prurit associé et un prurit peut être révélateur d’une Mie
systémique.
Conséquences : Lésions de grattage (excoriation, lichénification et prurigo nodulaire) et impétiginisation des lésions
Orientation diagnostique
• INTERROGATOIRE :
Précise l'ancienneté
Mode de début (localisé ou diffus d'emblée)
Q
Facteurs déclenchants éventuels (prurit à l’eau chaude = polyglobulie essentielle)
Q
Horaire (prédominance nocturne => Gale)
Selon la topographie
AnterieurQ avec respect du haut du dos Q, le visage et le cuir chevelu Q => Gale
Plutôt posterieur (prédominant aux régions couvertes) => pédiculose du corps
Cuir chevelu = pédiculose (occipitotemporalQ), psoriasis (?) , dermite séborrhéique, eczéma de contact (teinture), varicelle
Jambes = dermite de stase veineuse
Selon le terrain
Femme enceinte = prurit gravidique, cholestase récurrente bénigne (3e trimestre), pemphigoïde de la grossesse
Enfant = penser dermatite atopique, gale, pas de réflexe de grattage avant l’âge de 3 mois
Personne Agée = atrophie sébacée
Intensité et retentissement sur le vécu du patient
Notion de prurit familial (GaleQ)
ATCD personnels et familiaux (notamment au plan allergologique, biliaire, hépatorénal, autoimmun = CBP)
Ttt entrepris et efficacité respective
Notion de prise médicamenteuse (chronologie par rapport au début du prurit) => opiacés, thiamine, quinine, iode … ATB
Mode de vie : environnement, travail, hygiène, loisirs, cosmétiques,
Séjour en pays d'outre-mer
• EXAMEN CLINIQUE
Il est capital pour différencier les dermatoses prurigineuses du prurit avec simple lésions de grattage, qui témoignent
simplement de l’intensité et/ou de la chronicité du prurit et n’orientent pas vers un diagnostic précis
Lésions non spécifiques à rechercher :
Excoriations (coups d’ongles) favorisant les surinfections
Lésions érythémateuses en bandes linéaires
Turgescence des follicules pileux => folliculite Q
Epaississement cutané en plaque (lichénificationQ) ou circonscrit (prurigo = lésions non spécifiques comportant hypertrophie
épidermique avec lésion nerveuse initiant ou pérennisant le prurit = ds toutes les étiologies de prurit mais surt la dermatite atopique
et la névrodermite)
Pigmentation ;
Ongles lisses (polis) et brillants
ADP périphériques dermopathiques.
La présence d’autres lésions cutanées non expliquées par le grattage oriente vers le dgstic des dermatoses
prurigineuses
CAT thérapeutique
• BILAN
Interrogatoire
Examen clinique
Bilan paraclinique si Prurit sans dermatose
Démarche diagnostique
• Diagnostic positif : Clinique
Interrogatoire
ATCD perso et familiaux (dermatoses bulleuses congénitales)
Age (pemphigoïde bulleuse est plus fréquente chez le sujet âgé)
Prise de médicaments et chronologie rigoureuse
Prurit (précèdant parfois de plusieurs mois une PB)
Facteurs déclenchants (exposition solaire dans le cas d'une PCT)
Présence d'un terrain débilité pouvant aggraver le retentissement général de la maladie bulleuse (diabète,
hépatopathie, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque), infections concomittantes (VIH, HSV, HCV…)
Grossesse (pemphigoïde gestationis), OH / hépatopathie (PCT)
Examen clinique
Bulle = collection liquidienne arrondie à contenu clair ou hémorragique de taille allant de 3 mm à 3 cm
(< 3 mm = vésicule ou pustule, > 3 cm = décollement bulleux)
Support : peau saine ou érythémateuse
Tendue (+tôt clivage sous-épidermique) ou Flasque et érodée (+tôt clivage intra-épidermique)
(au niveau muqueux, svt érodé)
Signe de Nikolsky : décollement provoqué par le frottement cutané en peau saine -> oriente vers dermatose
bulleuse intra-épidermique (pemphigus) ou comportant une nécrose épidermique
Topographie particulière ?
localisée (zones de contact / zones photoexposées)
muqueuses exclusives
diffuses (MAI, maladies héréditaires)
Difficiles à reconnaître lorsqu'elles sont très fragiles : lésion post-bulleuse, croûteuse, pigmentée, atrophique
Retentissement
Signes de déshydratation, hypovolémie, hypotension artérielle
Surinfection : aspect purulent, fièvre, voire syndrome septique grave
Atteinte muqueuse buccale peut être responsable de dénutrition
Atteinte oculaire peut être à terme responsable de cécité.
Icono (miam)
Terrain > 50 ans > 70 ans Gross 2T ou T. trophoblastique Rare, HLA B8 DR3 Rare
Erosi° aphtoïdes buccalesQ, Placards pseudo-urticariens Idem pemphigoïde bulleuse Polymorphe : aspect de PB, Petites bulles annulaires sur F. classique : bulles tendues
Aspect bulleux et cuir chevelu ombilic aisselles Lésions eczématiformes avec lés° débutant au niveau DH, EBA éruption papulo-urticarienne claires ou hgiques, éros° en
clinique Bulles flasques sur peau saine Ptts bulles tendues s/ érythème ombilic + aspect polycyclique Symétrique faces d’extens° des peau saine, s/tt mains, visage,
Nikolsky + s/tt racines / tronc en cible membres cuir chevelu ; F. infl ~ PB
Signe fonctionnel Douleur, Pas de pruritQ PruritQ (peut précéder érupt°) Prurit PruritQ Prurit + ds f. infl
Atteinte muqueuse ++++ Début péribuccal 0 : Respect visage / muqueuses Fréq., ± synéchies cjonctivales +
AEG, rechercher thymome et AEG Néo, maladies infl dig chron, Entéropathie au glutenQ (peu Ongles atrophiques /
Signes associés autres MAI (LEAD)
Hyperéosino. sanguineQ médicaments (Vanco) ou pas de signes dig) pachyonychiques (f. classique)
Cytodiagnostic AcantholyseQ+++ 0 0
Siège bulles intra-épidermiqueQ+++ sous-épidermiqueQ sous-épidermique sous-épidermique sous-épidermique sous-épidermique
Histologie
Acantholyse suprabasale Eosinophiles dermiquesQ Abcès à neutro. au sommet des
papilles dermiques
Ac anti-SICQ+ (substance IgGQ + C3 Linéaire (MB)Q Linéaire isolé de C3 à la Linéaire IgA à la jonction IgA + C3 microgranuleux au IgG + C3 linéaire à la jonct°
IFDQ peau intercellulaire de l’épiderme)Q (sur le versant épidermique jonction dermo-épidermique dermo-épidermique sommet des papillesQ dermo-épidermique, s/ le
péribulleuse IgG, C3 versant dermique après clivage
après clivage + IFD)
IFI (sérum) IgG anti-SICQ Ac anti-MBQ IgG1 (facteur HG) – + ds 50 % des cas
Immunotransfert Desmogléine 3 (130 kDa) BPAg1 et 2 BPAg2 (peau, placenta) BPAg ou Ag 250 et 285 kDa Pas de cible cutanée spécifique Collagène VII
Ss ttt: extension lés° et décès Mortalité = 30 % (âge, tares 4-6 sem après accoucht -> Guérison avec cicatrices
Evolution Si ttt: réépidermisat° associées, complications de la régression ss cicatrices atrophiques et grains de milum
progressive corticothérapie) ds forme classique
Cortico. gale 2 mg/kg/j Cortico. gale 1 mg/kg/j en Cortico. locaux si localisé ou Disulone 100 mg, si échec, Disulone (test diagnostique) Cortico ± immunosuppr (peu
Ttt
prolongée ± ttt immunosuppr. attaque puis décroissance gaux si diffus Cortico 0,5-1 mg/kg/j Régime sans gluten efficaces)
P. superf. : érythème foliacé / progressive s/ plusieurs mois Parfois : Exacerbation en post- Biopsie duodénale : atrophie Forme inflammatoire peut
lés° érythémato-squameuses partum, Aggravation lors villositaire NON homogène s’associer à Crohn, HCV,
des rég° séborrhéiques Formes localisées débutantes : grossesses ultérieures, (maladie coelique : homogène) LEAD, post-greffe de moelle
(Desmogléine I, 160 kDa) dermocorticoïdes classe I Récidive lors prise oestroprog. allogénique
P. induit (Dpénicillamine, Ac anti-gliadine et anti-
AINS, β-) : polymorphisme, NON paranéoplasique P. cicatricielle : rare, muq. endomysium fréquemment +
Autres formes
prurit, ± Nikolsky, muqueux ±- cjonctivales (synéchies
P. paranéo (K solide/hémato) : conjonctivo-palpébrales), Pas d’augmentation du risque
polymorphisme, dyskératose, buccales, nasales, génitales ± de lymphome intestinal
vacuolisat° C. basales (5 cibles atteinte cutanée idem pemph.
antigéniques : desmoplakines, Bulleuse, IFI + ds 10 %, ttt =
envoplakine, périplakine…) Disulone 100, Cortico si échec
Diagnostic étiologique : 2. Toxidermies bulleuses, Bulles phototoxiques, infectieuses, par agents externes
TOXIDERMIESQ BULLEUSES PHOTOTOXICITE BULLES INFECTIEUSES AGENTS EXTERNES
SD DE LYELL ERYTHEME SD DE STEVENS- PORPHYRIE CUTANEE IMPETIGO Séparation dermo-
(NECROLYSE TOXIQUE POLYMORPHE JOHNSON TARDIVE Q STAPHYLOCOCCIQUE épidermique par :
(ECTODERMOSE (dfit en uroporphyrinogène (Staph sécréteur toxine
EPIDERMIQUE) BULLEUX PLURIORIFICIELLE) décarboxylase érythrocytaire) épidermolytique)
Subst. chimiques de la
vie courante
Médicaments topiques
Icono (antiseptiques)
(miam miam bis) Brûlures du 2nd d°
superf.
Gelures
Médicamenteux (sulfamides, Jeune, Médicaments nombreux Médicaments, infections Spontané ou médict, OH, VIH, Enfant s/tt, ± adulte débilité Phlyctènes de
Terrain frottement
ATB, AINS, barbituriques) (mycoplasmes, sujet jeune) HCV, expo solaire, trauma min Bulle(s) claire s/ fd éryth
CocardeQ avec centre bulleux Erosion muqueuse +++ Pttes bulles du dos des mains Pas de signes généraux ni ADP Piqûres d’insecte
Q
Larges bulles à ctenu clair sur
Aspect bulleux et zone érythémateuse (aspect en Lés° symétriques, s/tt mainsQ, Ectodermose pluriorificielle et de doigts, ± avt bras / rég° Ttt = Péni M ou synergistines
clinique "linge mouillé"), Nikolsky + coudes, genoux ± muq. Atteinte fréquente du tronc découvertes
Erosion muqueuse Q
buccales , cjonctivales, génit. (Phototoxicité métabolique)
Signe fonctionnel Douleur 0 Douleur 0
Atteinte muqueuse ++++ ± +++ 0 NECROLYSE EPIDERMIQ
AEG (fièvre,malaise,douleur) Fragilité et pigmentation du STAPHYLOCCIQUE
± atteinte pulm, hémato ou visage, Hypertrichose malaire (Sd des enfants ébouillantés)
Signes associés Fièvre arthralgie AEG (par dysphagie)
hépatique, conjonctivite, Urines foncées porto SSSS (Staph scaled skin Sd)
kératite, stomatite… (uroporphyrines urinaires)
Cytodiagnostic 0 0 0 0
Siège bulles Sous/intra-épidermique sous-épidermiqueQ Sous/intra-épidermique sous-épidermique
Infiltrat de la jct° dermo- Nécrose épidermique Plancher dermique irrégulier
Histologie Nécrose épidermique
épidermique + nécroseQ
IFD peau – –Q – Manchon périvasculaire PAS +
péribulleuse
– –Q – –
IFI (sérum)
NNé (n’existe pas cz adulte),
Mortalité = 30 %, (pertes poussée de 2~4 sem décollement bulleux diffus par
Evolution hydro-électrolytiques, guérison spontanée clivage au niveau de la couche
dénutrition, surinfection) récidives possibles granuleuse épidermique
Séquelles fonctionnelles Saignées (300 ~ 400 mL ts les
Ttt (synéchies oculaires ave 10 jours pdt 1 mois puis
cécité) 1/mois pdt 6 ~ 12 mois)
ERYTHEME PIGMENTE FIXE PHOTOTOXICITE EXTERNE
URGENCE VITALE, réa, BULLEUX expo solaire exagérée, médicts
correction des désordres récidive au même endroit à chq topiques, phytophotodermatose
hydro-électrolytiques prise du médicament incriminé (dermite des prés)
(antalgiques, ATB, barbit.) PHOTOTOXICITE INTERNE
Imputabilité : 1ère prise 7-21 j, cyclines, sulfamides,
réintroduciton < 48 h thiazidiques
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 96 et 99, QCM Intest, MédiFac (j’crois qu’eux aussi ils lisent RDP…)
v 30 (22/01/2011 10:05:00)
Diagnostic positif
• CLINIQUE
Interrogatoire
Age du patient, conditions socio-familiales, notion de voyage tropical récent
ATCD personnels (ulcération muqueuse, MST, dermatose…), ttt, FDR de MST
Modalités évolutives de la lésion :
Mode d'installation de la lésion (aigu sur une muqueuse antérieurement saine ou progressif)
Evolution chronique ou par poussées récurrentes
Facteurs déclenchants : rapport sexuel, traitement général ou local
Ttt déjà utilisés et leur efficacité
Signes fonctionnels d'accompagnement (prurit, douleur, brûlure)
Signes associés oro-génitaux (écoulement, dysurie), anaux ou généraux
Examen clinique
Examen systématique de toutes les muqueuses => topographie des lésions (buccale / génitale / bipolaire)
Aspect de la perte de substance : profondeur, taille, nombre, aspect des bords et du fond, palpation de la lésion
Recherche systématique d’une atteinte cutanée associée et ADP
Superficiel + induré + localisation génitale => chancre syphilitique
Superficiel + douloureux + groupement en bouquet => érosion post-herpétique
Creusant + douloureux => chancre mou ou aphte si répétitif
récurrence.
Q Q
Récurrences : Eruptions vésiculeuses rapidement érosives regroupées en
Q Q
bouquet sur base érythémateuse
Cytodiagnostic de Tzanck (peu sensible) => effet cytopathogène
caractéristique : dégénérescence ballonnisante des cellules épithéliales
Examen direct : Détecte Ag viral par IF ou immuno-enzymologie (Elisa) :
rapide, sensible et spécifique, permet distinction entre HSV1 (+tôt buccal) et
HSV2 (+tôt génital)
Q Q
Culture cellulaire (+ lg : 2 à 3 jours) : technique de référence
Q
Sérologie herpétique : intérêt uniquement cas de primo-infection (IgM )
Ttt : Aciclovir local et/ou par voie générale (per os ou IV)
Coxsackie
Sd pied-main-bouche = Eruption vésiculeuse des mains et des pieds +
stomatite douloureuse (lésions vésiculeuses puis érosives prédominent dans la
moitié antérieure de la bouche)
Herpangine (rare, s/tt nourrisson et enfant < 3 ans) = pharyngite + stomatite
postérieure, douloureuse, fébrile, vésiculeuse et ulcéro-érosive
Isolement du virus dans les vésicules, les selles, + rarement nasopharynx ou
par ascension du tx des Ac s/ 2 prélèvements à 10 jours d’intervalle
Evolution spontanément favorable, pas de ttt spécifique, antisepsie Sd pied-main-bouche
Varicelle-zona
Q+++
Varicelle : Lésions cutanées vésiculeusesQ prurigineusesQ généraliséesQ
évoluant par pousséesQ (lésions d’âge différentQ) pouvant laisser des
cicatricesQ, grave chez immunodépriméQ, ne respecte pas le cuir cheveluQ,
s’accompagne d’une fièvre modéréeQ
Q Q
Zona : Lésions vésiculeuses unilatérales métamériques + douleur (atteinte
Q Varicelle
du IX, X : gglion géniculé )
CandidoseQ
Jamais purement érosif
Association énanthéme/lésions blanches adhérentes / ± prurit
Dermatoses bulleusesQ (cf Q 024)
Dermatoses bulleuses auto-immunes
Q
Pemphigus vulgaire
Pemphigoïde cicatricielle (rare)
Erythème polymorpheQ
Sd de Stevens-Johnson ou ectodermatose pluri-orificielle
Sd de LyellQ ou nécrolyse épidermique toxique
Autres
Carcinome épidermoïde ulcéreuxQ (ulcération chronique hémorragiqueQ irrégulièreQ
avec ADP satelliteQ, biopsie au moindre doute => histo)
Lichen érosif
Lupus érythémateux diffus
Crohn
Wegener
• LOCALISATION BUCCALE
Syphilis
Chancre syphilitique
Syphilis II (plaques fauchées linguales)
Gommes de la syphilis III
Stomatite des hémopathies
Syphilis II du palais
Gingivo-stomatites des agranulocytoses
Lymphome, leucémie
Anémie carentielle (carence martiale, Biermer)
Noma
Stomatite gangréneuse de l’enfant secondaire à des mies générales infectieuses :
rougeole, scarlatine, Fièvre typhoide) surtout en Afrique.
Rarement infections
Candidose, Gonocoque, Tuberculose
Lichen planQ1999
LeucokératoseQ chroniqueQ évoluant par pousséeQ sur terrain anxieuxQ avec possible
dégénérescenceQ en carcinome épidermoïde en cas d’évolution érosiveQ (non favorisé
par OH-tabacQ) Possible ttt par cortico locauxQ ; exérèse chir non systématiqueQ
• LOCALISATION ANO-GENITALE
Amibiase (anale)
MST
Chancre syphilitique Chancre mou
Agent Treponema PallidumQ HaemophilusQ Ducreyi
Incubat Longue : 3 sem : 21 jQ CourteQ++ : 3-5 jQ
Chancres svt multiples, douloureuxQ,
Exulcération uniqueQ superficielleQ bien
profonds, non indurésQ, à fond saleQ et à
Chancre
Purpura Q 026
Purpura => Age, Fébrile (PL) ou non, Sd hémorragique cutanéomuq associée ou non, Thrombopénique ou non
Diagnostic
• DIAGNOSTIC POSITIF
Tâches hémorragiques pourpres non effacées à la vitropression, secondaire à l’extravasation de sang ds le derme
Pétéchial Q: élements punctiformes de qq mm de diamètre
EcchymotiqueQ : nappes violacées ou bleuâtre
Vibice : trainée linéaire surtt au niveau des plis
Localisation surtt cutanée prédominant quelque soit le type sur les MI mais conjonctive ou muqueuse possible Q.
Evolution par les différents stades de la biligénie locale Q avec possible coexistence d’élmts d’âges différents.
Disparaît sans séquelle, dyschromie brunâtre si récidivant, cicatrice blanchâtre si purpura nécrotique.
• BILAN DEVANT TOUT PURPURA
Interrogatoire
Age +++ (étiologies très différentes selon ce dernier)
ATCD médicochir perso et familiaux (connectivite, valvulopathie, néoplasie, …)
Séjour en pays tropical, infection récente, contage familial
Mode de vie (OH, toxicomanie IV, sexualité)
Liste complète des médicaments
Modalité d’apparition, mode évolutif (poussée ou non)
S associées (Sd hémorragique, infectieux, méningé, orientant vers une connectivite, …)
Examen clinique
Etat général (AEG, T°C, TA, Fc, Fr)
Examen du purpura
• DIAGNOSTIC DE GRAVITE
SD SEPTIQUE GRAVE SD HEMORRAGIQUE GRAVE
Purpura Fulminans est une septicémie. Possible sans méningite. Possible hémorragie viscérale grave (plaq < 10 000/mm3) svt
Choc septique précédé par des hgies muqueuses ou Rt (FO)
CIVD (possible hémorragie viscérale dt surrénale bilat si Localisation digestive et cérébro-méningé +++
méningocoque => ISA)
Purpura ulcéronécrotique extensif +/- pustule
Tout purpura fébrile doit etre hospitalisé en urgence après avoir Ttt en urgence :
reçu une B lactamine en IM ou IVL au domicile : C3G > Péni A Ttt étiologique (surtt CIVD)
Bilan en urgence : HAA, prélèvement pharyngé, PL, ECBU+/- Transfusion plaquettaire en cas de thrombopénie centrale, à
frottis sanguin et goutte épaisse, iono, fct rénale, transa, ECG,… discuter si périphérique (corticoide, gammaglobuline)
Si souffle cardiaque => ETT CIVD : CPA + PFC + AT III ou Ptn C
SHU ou PTT : échange plasmatique en urgence
Germes : Méningocoque > > Haemophilus > staph et strepto
2/4
• CAT DEVANT UN PURPURA EN DEHORS DE L’URGENCE
Purpura hématologique Toxique (OH, Benzene)
PURPURAS THROMBOPENIQUES Q => Q 069: pr thrombopénie sévère< 50 000/mm3 Q Hémopathie
MYELOGRAMME ROR, grippe, virose
Oestrogénes et médicaments
Purpura thrombopénique central = THROMBAM
Métastase médullaire
Lignée mégacaryocytaire effondrée ou aN, atteinte autres lignées possibles B12 /folate carences
(panctopénie) ou isolée Aplasie médullaire
Purpura thrombopénique central isolé Myélofibrose
o Congénital : très rare, mortelle avant 1 an = amégacaryocytose
congénitale, Sd de Wiscott Aldrich
o Acquis : Surtt médicamenteux : Antimitotique, thiazidique, phénylbutazone, sels d’or, oestrogènes et
intoxication OH aigue (thrombopénie rarement majeure)
o Idiopathique
Purpura thrombopénique central avec pancytopénie
o Aplasie médullaire (BOM) : médicamenteuse (antinéoplasiq, chloramphénicol, noramidopyrine,
sels d’or, hydantoines, colchicine, Bactrim®), virale (post hépatitique, rougeole, oreillon, EBV,
parvovirus B19, VIH, VZVet CMV), toxique (benzène),congénitale (Fanconi)
o Myélofibrose
o Moelle envahie : métastases médullaires, hémopathies
o Dysmyélopoièse : AREB,… et carence en folate ou B12 => purpura y est très rare
Purpura thrombopénique périphérique = MICRO PERIPHERIC
Moelle riche en caryocyte
Purpura thrombopénique périphérique par consommation
o Purpura infectieux : septicémie, paludisme
o CIVD
o Microangiopathie thrombotique (SHU, Sd de Moschowitz Q+++ ou PTT +/- HELLP Sd)
o Iatrogène (transfusion massive, CEC, échanges plasmatiques, prothèse cardiaque)
Purpura thrombopénique périphérique par anomalie de répartition
o Hypersplénisme (séquestration splénique > 80% du pool)
o Hypothermie (séquestration hptq)
Purpura thrombopénique périphérique immunologique
o Autoimmun => PTAI qui est un diagnosric d’élimination qui se carctérise par un test de Dixon
positif (ou coombs plaq) : présence d’autoAc antiplaquette svt de classe IgG.
PTAI idiopathique
-soit AIGUE (enfant, post infection ORL, brutal, bénin, transitoire sensible à corticothérapie)
-soit CHRONIQUE (adulte svt Femme, résistant à la corticothérapie, gammaglobuline)
-ppe du traitement : repos,aspirine et AINS proscrits, Dycinone ± transfusion de plaquettes et
ttt spécifique : corticoïdes, veinoglobulines, immunosuppresseurs (Danazol), splénectomie
PTAI secondaire
-à un LUPUS et/ou APL ; possible Sd d’Evans qui peut être soit secondaire (lupus, hémopathie
soit idiopathique
-à une infection virale (surtt HIV,rougeole,oreillon,EBV,Hépatite virale, parvovirus B19, VZV)
-à une hémopathie
o Alloimmunisation => Thrombopénie post néonatale, Purpura post transfusionnel
o Immunoallergiques médicamenteux => Quinine et quinidine, sulfamides antibacteriens et hypoG,
Digitaliques, héparine, Sels d’or, Valproate de Na, alpha-méthyl Dopa
Paludisme septicémie
Micro angiopathie
Héparine et médicaments
Prothése cardiaque CEC
Hémopathie
Evans Sd du LED
Réaction immunitaire virale / parasito
Répartition anormale
Idiopathique PTI
Immunoallergique allo ou auto immunisation
CIVD
Allopurinol AINS
Cimétidine (pyrazolés et Indométhacine)
PDC iodé Sulfamides
Furosémide Pénicilline
Phénytoine Propyl-thio-uracile (ATS)
Source : Fiches Rev Prat, RDP Fevrier 2000, Conf Hippo, QCM INTEST 2000
1
Erythème Q 027
Définition
• Erythème = lésion colorée rouge disparaissant à la vitropression secondaire le + svt à
un mécanisme « actif » (vasoD artériolaire) ou + rarement à un mécanisme « passif »
(dilatations veineuses avec svt teinte rouge violacée).
Scarlatiniforme : Vastes placards rouge vif confluents sans intervalles de peau saineQ,
granités = grenuQ au toucher, cuisants = chaudsQ. La desquamationQ post-inflammatoire
y est caractéristique (doigts de gants et lambeaux).
d'or, ß lactam
début brutal par une fièvreQ à 39-40 °C isoléeQ une anxiété dans l'attente des résultats) => le proposer chez
pendant 2 à 3 jours, suivieQ, lors de la défervescence tout adulte jeune se présentant avec un exanthème et des
thermique, d'une éruption roséoliforme ou érosions buccales ou dvt tt exanthème d'un sujet appartenant
morbiliformeQ qui disparaît spontanément en 3 à un groupe à risque et de manière beaucoup plus nuancée en
jours. + leucopénie constanteQ cas d'éruption accompagnée de fièvre et d'adénopathies
4
• Clinique
• Signes cutanés
De survenue brutale et siègant de façon élective sur les extrémités de façon symétrique, (le dos des mains) avec
possible extension secondaire aux faces palmaires et faces d'extension des Mbes (avt-bras, jambes, genoux) : le visage,
le décolleté ainsi que le tronc, peuvent être touchés.
Polymorphisme lésionnel :
- Lésions papulo-vésiculeuses = lésion typique = « cocarde » : papule oedémateuse comportant une
Zone périphérique rouge sombre, parfois microvésiculeuse,
Zone moyenne moins foncée
Zone centrale rouge sombre, parfois purpurique ou décollé constituant une bulle.
- Lésions bulleuses : traduisant l'intensité de la réaction et l'exagération du processus de nécrose épidermique qui
entraîne des décollement bulleux.
- L'aspect polymorphe de l'éruption peut être encore augmenté par une infiltration importante de la lésion, qui
ressemble alors au nodule de l'érythème noueux.
Lésions rarement prurigineuses, mais plutôt douloureuse avec sensation de cuisson à son niveau.
• Signes muqueuxQ : buccal, génital et oculaire
Il s'agit de lésions vésiculobulleuses qui laissent place rapidement à des érosions douloureuses.
• Signes généraux
Fièvre et malaise d'importance variable,
Arthralgies, myalgies (syndrome pseudo-grippal),
Atteinte pulmonaire : toux, douleur thoracique,
Atteinte rénale et hépatique : rare
• Histopathologie
Epiderme : Œdème intercellulaire et nécrose kératinocytaire voire bulle intra/sous épidermique recouverte d'un
épiderme nécrosé avec au niveau du derme : infiltrat lymphohistiocytaire périvasculaire
IFD : négative
• Formes cliniques
Signes cutanéomuqueux et généraux peuvent s'associer de façon variable et réaliser des tableaux cliniques divers :
• Erythème polymorphe mineur
Forme de gravité moyenne à prédominance cutanée (cocardes papuleuses et bulleuses typiques), avec peu ou pas de
signes généraux et une atteinte muqueuse modérée ou absente. L'atteinte est symétrique sur les membres touchant
électivement les zones d'extension des coudes, genoux, poignets et mains. L'atteinte palmo-plantaire n'est pas rare.
• Erythème polymorphe majeur
C'est une forme grave sans risque d'évolution en syndrome de Lyell :
- S. cutanés = cocardes papuleuses et bulleuses, profuses,
- S. muqueux = étendus, sévères, atteignant les ≠ muqueuses,
- S généraux marqués
• Sd de Stevens Johnson
C'est une forme grave avec risque d'évolution en syndrome de Lyell : Ce serait une forme mineure de nécrolyse
épidermique toxique dont la surface décollée est ≤ 10 % seulement
S. cutanés : cocardes atypiques maculo-purpuriques et bulleuses étendues,
Atteinte muqueuse : profuse, douloureuse,
S généraux très marqués avec fièvre, asthénie et arthralgies,
Atteinte pulmonaire : Une pneumopathie de type viral
• Ectodermose pluriorificielle
S. cutanés : Habituellement discrets voire absents, à localisation périorificielle,
S.généraux sont d'intensité variable,
L'atteinte des muqueuses est profuse et multifocale : muqueuses buccalesQ, génitalesQ et conjonctivalesQ.
7
• ETIOLOGIES
• Infection et récurrences herpétiques (HSV1-HSV2) :
Facteur étiologique le + fréquent et le mieux étudié => Tableaux d'EP mineur et svt récidivants ; une récurrence
herpétique précède de qq j l'éclosion de la poussée d'EP.
Cpdt, ttes les récurrences herpétiques chez un même patient ne sont pas forcément suivies d'un EP et inversement l'EP
peut survenir en l'absence de récurrence herpétique cliniquement visible.
• Infection à mycoplasme pneumoniae :
EP complique <10 % des infections à M.pneumoniae de l'enfant. => Tableau d'EP majeur et de Sd de S-J, mais aussi
de formes mineures voire récurrentes.
Le diagnostic d'infection à mycoplasma P repose sur l'existence d'une atteinte pulmonaire, sur la culture du germe à
partir d'un prélèvement de l'oropharynx et sur la sérologie.
• Cause médicamenteuse : AINS, sulfamides et anticonvulsivant
Les médicaments induisent svt des EP atypiques avec des lésions maculopurpuriques et urticariennes et des Sd de S-J.
• Autres causes :
Mie de système : lupus érythémateux, Behçet
MICI : RCUH-Crohn
Néoplasies…
• Traitement
• Traitement local :
- topiques antiseptiques et antibiotiques
- bains antiseptiques
- bains de bouche
- soins oculaires
• Traitement général :
- Est celui de la cause quand elle existe (mycoplasme par ex).
- Les formes graves avec gène fonctionnelle intense peuvent bénéficier d'une corticothérapie générale à la dose de
0,5 mg/kg/j.
- Les formes post herpétiques récidivantes peuvent être traitées par Aciclovir : 600 à 800 mg/j pdt 6 mois.
Source : Fiches Rev Prat, book, rdp, QCM Intest 2002, medifac, Pilly 1997, Fac de Sousses
1
• Paraclinique
1ière étape
Bio
NFSQ + frottis, TP, TCA
Recherche d’un Sd inflammatoire : VS, CRP, EPP
Iono, calcémie, glycémie, urée, créatininémie
Bilan hépatique : ASAT, ALAT, GGT, PAL, Bili libre et conjuguée
Bilan bactériologique : 3 hémocultures, BU, ECBU
En fonction orientation : sérologies
• Virales : VIH - Ag p24, EBV, CMV, parvovirus B19
• Bactériennes : Brucellose (Wright), rickettsiose, Lyme, typhoïde (Widal Félix : antiO et antiH), syphilis
(TPHA-VDRL-FTA), coxiella burnetii, Bartonella...
• Parasitaires : toxoplasmose, leishmaniose...
Procalcitonine : élevé si infection bactérienne.
ECG
Imagerie
Rx thoraxQ
Echo abdo-pelv et rénale
Rx sinus ou TDM sinus
Panoramique dentaire
Echo coeur (si terrain à risque d'endocardite)
2ième étape (en fonction résultats précédents ou si négatif, après réévaluation clinique)
Bio
CPK (connectivites, vascularites nécrosantes, VIH, toxoplasmose, dysthyroïdie, médicaments, myopathies
métaboliques)
LDH (lymphome)
TSH, T4L (ds hyperthyroïdie, fièvre est rarement isolée)
FR, AAN, ANCA, CIC, complément : CH 50 et C3, C4
IDR, Recherche de BAAR (crachats, urines, tubage gastrique)
si VIH + : CD4, charge virale
4 marqueurs tumoraux seulement à visée diagnostique :
• β HCG (tumeurs germinales non séminomateuse du testicule (choriocarcinome et carcinome
embryonnaire, possible ds tumeur séminomateuse ds 10% des cas à taux faible) , tumeur ovarienne,
• alphaFP (CHC, tumeur germinale non séminomateuse du testicule : carcinome embryonnaire
seulement)
• PSA (adénocarcinome prostatique)
• Thyrocalcitonine (élevé) et stimulable par la pentagastrine : cancer médullaire de la thyroïde
PL, Coproculture, protéinurie des 24 heures
Imagerie
Echographie cœur (ETT) systématique
Scanner thoraco-abdo-pelv +++ (Adps profondes, foyers infectieux profonds, masse tumorale, nodules
pulmonaires)
Echo prostate
Echo doppler veineux des mb inf
3ième étape (explorations invasives réalisées si orientation ou après négativité des examens non invasifs et réévaluation
clinique)
ETO
Myélogramme + BOM (lymphome médullaire isolé, leucémie alymphocytaire, syndrome d'hyperactivation
macrophagique) + Myéloculture à la recherche de BK
Biopsies : PBH, Biopsie musculaire, BAT (> 50 ans), adénopathie
Coloscopie, fibroscopie œsogastroduodénale
Fibroscopie bronchique
3
Diagnostic étiologique
• Causes infectieuses 30 % = 1/3
Endocardite
Suppuration profonde
Abcès abdomino-pelvien en particulier foie, voies biliaires, rate, diverticules, rénale, prostatique
Spondylodiscites (surtt tuberculeuse, ± brucelllienne)
Abcès : dentaires, sinusiens
Infections systémiques
Bactériennes :
Tuberculose Q 096
Fièvre typhoïde Q 185
Brucellose (fièvre prolongéeQ + leucopénieQ) Q 289
Mie de Lyme (Borrelia burgdoferi) Q 405
Chlamydiose Q 184
Rickettsiose ( fièvre boutonneuse méditarrénanéenne Q 027 ) et Coxiella burnetii (fièvre Q) Q 100
Bartonella Hensalae : Mie des griffes du chat Q 031
Virales :
CMV (Sd mononucléosiqueQ + cytolyse, IgM ± Ag CMV +, diagnostic imp car guérison si immunocompétent
⇒ STOP explo),
Primo-infection à EBV = MNI Q 182
Hépatite virale (fièvre prolongée + leucopénieQ) Q 362
VIH Q 192
Coxsackie, parvovirus B19 Q 027
Fongiques : Candidose, cryptococcose
Parasitaires : Q 030
ToxoplasmoseQ (sd mononucléosiqueQ + fièvre prolongéeQ), Paludisme, Trypanosomiase, trichinoseQ, Larva
migrans viscéraleQ
Leishmaniose (bassin méditerranéen, HSMG fébrile + pancytopénie, MGG sur frottis sg / myélo, ou parasite sur
leucocytes sg circulant)
• Causes néoplasiques 25 % = 1/4
Lymphomes : Mie de Hodgkin, LMNH
Leucémies, Myelome
Tumeurs solides : Cancers reinQ, foie, thyroïde, pancréas
• Mie systémique 20 % = 1/5
Collagénose 10 %
LED, PR
Mie de Still = Polyarthrite chronique juvénile Q 027
Vascularites : Mie de Horton, PPRQ, PAN (HyperEoQ + fièvreQ)
Granulomatose 10 %
Sarcoïdose
Crohn
Mie de Whipple
• Causes diverses 10 % = 1/10
Médicaments
Hématomes en résorption, Thrombose veineuse profondeQ, Hémolyse
Hépatite alcoolique aiguë
Nécrose myocardique : fièvre retardée
Endocrinienne : Hyperthyroïdie, Phéochromocytome
Mie périodique = Fièvre méditerranéenne familiale :
Terrain : débute ds l’enfance svt vers 2-3 ans chez les juifs séfarades, arméniens, turcs, Atcd familiaux
Mie génétique autosomique récessive (pseudo-dominance du fait des nbx mariages consanguins)
Accès fébrile de qqh avec inflammat° des séreuses (péritonite aiguë aseptiq, arthrite, pleurésie, péricardite)
S cutanés associé : Placards érythémateux et érysipélatoïdes au niveau du1/3 inf des jambes et au dos du pied.
Diagnostic : Sd inflam bio avec HLPN, gène : MEFV +
Complication fréquente = Amylose secondaire type AA (dépôts extracellulaires de ptn de faibles PM, riche en
structures secondaires de type feuillets β)
Ttt : Efficacité de la colchicine (sur les accès et de manière constante sur l’évolution vers l’amylose)
4
Lésions hypothalamiques
Anévrisme de l'aorte abdo
Fièvre professionnelle des fondeurs : Affection apparaissant plusieurs heures après une exposition à des vapeurs de
métaux (zinc, plomb, mercure, cadmium, cuivre, magnésium ou laiton) et qui se caractérise par une toux sèche, une
sensation d'oppression thoracique, une fièvre brusque accompagnée de sueurs
• Fièvre simulée 5 %
• Fièvre sans diagnostic 10 %
• Paraclinique
En 1ière intention
Bio
NFS + plaquettes, TP, TCA
VS, CRP, FBN, Hapto, EPP
Iono + calcémie, urée, créat, glycémie
ASAT, ALAT, PAL, GGT, Bili totale et conjuguée
CPK, LDH
HAA systématiques
BU + ECBU, protéinurie
FR (Latex, Waaler-Rose), AAN, ANCA
Complément (CH50, C3, C4)
Imagerie
Rx Thorax
Echo abdo-pelv
RX sinus
Panoramique dentaire
Examen ophtalmo + FO
IDR
ECG
± marqueurs tumoraux à visée diagnostique (Béta HCG, alphaFR, PSA, thyrocalcitonine)
± sérologies virales / bactériennes / parasitaires en fonction de l'orientation
Etiologies
• Infections • Maladies systémiques
ORL polyarthrite rhumatoïdeQ
Pulmonaires spondyloarthropathie
Urogénitales pseudo polyarthrite rizhomélique
Endocardite maladie de HortonQ
Tuberculose ; LeishmanioseQ maladie de Crohn
Abcés profondsQ rectocolite hémorragique
Ostéite maladie de Whipple
VIH Dermatopolymyosite
PAN
• Cancer maladie de Takayasu
Métastases osseuses syndrome de Sharp
tumeurs surinfectées maladie de Wegener
cancer du reinQ purpura rhumatoïde
lymphome maladie de Still
cancer pulmonaire à petites cellules maladie de Behçet
maladie périodique
RAA chez l'enfant
• Médicamenteuses
• Elévation monoclonale des Ig
Myélome multiple
Maladie de WaldenstrômQ
LLC (Lc B)
Amylose systémique
Déficit immunitaire
Carcinomes
- prurit -Trypanosomiase
- rash -Dengue et arbo
- œdème visage -Trichinose, trypanosomiase
- trypanides -Trypanosomiase africaine (placards erythémateux polycycliques)
- chancre d’inoculat° -Trypa.américaine, leish, rickettsiose
Manif.allergiques Bilharziose, nématodoses intestinale, distomatose, filariose invasive.
2
Courbe thermique
• BRUTALE ELEVEE INTERMITTENTE : paludisme
• BRUTALE ELEVEE PERMANENTE :
Paludisme
Amibiase
Fiévre jaune
Dengue
Fiévre hémorragique
• PROLONGEE :
Fiévre typhoïde (plateau à 40°c au cours du 2ième septénaire)
VIH
Hépatites A , B et C
Syphilis
VIH
• PROLONGEE HECTIQUE DESARTICULEE : leishmaniose viscérale
• PROLONGEE RECURRENTE :
Borréliose
Paludisme
Examens complémentaires
• 1° INTENTION :
Biochimie et sang
NFS, VS, bilan hépatique, iono, urée créat, hémostase
Anémie
- Centrale ou périph Paludisme, leishmaniose, trypanosomiase Africaine, Borréliose
- Par hgie massive Leptospirose, fièvres hémorragiques
Thrombopénie PaluQ, leptospirose, dengue, leishmaniose
Q
HLPN Amibiase, leptospirose, trypano, dengue, borréliose, distomatose
Neutropénie PaludismeQ, typhoideQ, leishmanioseQ, dengue (fin), BrucelloseQ
Hyperéosinophilie Q+++
Seult les helminthiases. Pas les protozoaires (« PLAT »(palu, leish, amib, trypano)
Hyperγglob.polyclonale Leish (IgG), trypano(IgM), VIH, palu viscéral évolutif(IgG)
Cytolyse hépatique Palu, hépatite virale, leptospirose, FJ, typhoide, borréliose
Bilan infectieux
Frottis sanguin + goutte épaisse
Hémocultures + ECBU
Coproculture + examen parasito des selles.
○ si diarrhéeQ
○ si suspiscion de : Amibiase intestinale, nématodes intestinaux (ascaris, anguillule, ankylostomose)Q
PL + ex.cytobact.du LCR : Si tbles neuro
Myélogramme + ex.direct + myeloculture si cytopénie centraleQ :leishmanie++, trypanosome.
• 2° INTENTION Patho fébriles les + fréquentes au retour pays tropical :
Q ++
Sérologies PALUQ Q187
○ Amibiase HEPATITES VIRALESQ Q361
○ Hépatites A B C D FIEVRE TYPHOIDEQ Q185
○ Arboviroses DIARRHEES INFECTIEUSESQ Q074
AMIBIASE HEPATIQUEQ
○ Primo-infection VIH
○ Fièvre typhoide : Widal Felix PROTOZOAIRES
○ Leptospirose Plasmodium Falciparum
○ Leishmaniose Amibiase
○ Trypanosomiase Toxoplasmose
○ Trichinose Leishmaniose
○ Amibiase hépatique Trypanosomiases
○ Bilharziose Lambliase
○ Rickettsiose Cryptosporidiose
○ Distomatose Coccidioses
Microsporidioses
○ Filariose
Echographie hépatique et radiographie de thorax
3
PARASITES Protozoaires
TRYPANOSOMIASES
Maladies AMIBIASE LEISHMANIOSE Africaine=M.du sommeil
Américaine=M de Chagas
Entamoeba histolytica histolytica Trypanosoma
Agent Leishmania
(seule f.pathogène) gambiense, rhodesiense, cruzi
Reservoir : Reservoir = Antilopes, homme
Q++ Périle fécal Chien/canidés (renards..)+ homme Inde Vecteur = GlossinesQ
Transmission
(kystes) Vecteur : phlébotome: piqure dlxQ DejectionQ de Punaise = réduve
Existe en France(mediterrannée), ↑ avec SIDA
Dysenterie amibienne Phase lymphatico-sanguine : Lésion
Cutanée : Eruptionpapuleuse localisée ou diffuse
Sd dysentériqueQ apyrétiqueQ furonculoide 10j après piqûre, fièvre
rouge carmin puis évolution vers lésion ulcéro-
Amibiase colique maligne désarticulée/intermittente, Adp cervicales
crouteuse puis cicatrice.
stt, indolores mobiles, HSMG, trypanides,
Eléments Viscérale = Kala-Azar :
Amibiase hépatique prurit, céphalées, tachyC, œdème visage.
d’orientation Fièvre désarticulée hectique (impte variation T°c
HMG douloureuseQ, fébrileQ Atteinte cérébro-méningée: Agitation
ds la journée avec accés de sueur)
oscillant (abcés) nocturne, somnolence diurne, tble Se, tbles
Sd anémique, SMG+++, HMG, ADP
Accompagne ou succède à moteurs (tblt, CC, incoordinat° ), tbles
AEG avec amaigrissement +++ : cachexie
Amibiase colique, mais pas neuro-endocrinien => décés
Mortelle en absence de traitement
toujoursQ) T°C, ADP, SMG, méga-organes, neuroP
Qqs semaines à +sieurs mois 2 à 3 semaines
Incubation Parfois plusieurs annéesQ
1 à 6 mois 1à2S
HLPN avec VS élevée PancytopénieQ
NFS : Anémie, thrombopénie,
Parasito des selles : Anémie normocytaire arégénérative
plasmocytose sanguine et medullaire
MEE forme végétative E.h.h. LeuconeutropénieQ
VS élevé avec IgM élevé, pas d’hyperEoQ
fragile thrombopénie
DiagnosticQ CIC, auto-Ac, Activation facteurs coag.
Rectoscopie : ulcération en coup Hyperγglobulinémie (IgG)
PL: LCR hypertendu, 20 à 500 Lç
d’ongle Prélèvt zone lésée : ED+culture
MEE.parasite ds sg, LCR, ADP,.
Echo hptq : abcès , ponction inutile Myelogramme et myeloculture
Séroimmunologie
SérologieQ (Ac sériques) Ponction d’Adp
Ø ttt Pentamidine+Suramine
Ttt Métronidazole Flagyl® IV
Pentamidine pentacarinat® Benznidazole radanil®
Hygiène alimentaire Insecticides Lotions répulsives
Prévention
Lavage mains Chien résistant aux ttt ! Insecticides
Helminthiase
Nemathelminthes (vers ronds : Nematodes ) et plathelminthes (vers plats : cestodes et trematodes)
Ankylostomose Anguillulose Filariose (Nematodes) Bilharziose (trematodes)
Schistosoma Haematobium,mansoni,intercalatum
Flarioses lymphatiques :
Ankylostoma japonicum, mekongi
Strongyloides stercoralis Wuchereria brucroftiQ / Brugia MalayiQ
duodenale A la phase d’etat :
Loase
Necator americanus Pathogénie du à l’accumulation
OnchocercoseQ
des œufs ds les tissusQ
Baignades en eau douceQ ,cultivateurs =
Pénétration larves Moustique pénétration transcutanéeQ
Pénétration larves
par les piedsQ TaonQ MaghrebQ , Afrique intertropicaleQ MadagascarQ,
par les piedQ
Cycle d’auto-infestat° Simulie EgypteQ, MaliQ
Absente aux antillesQ1998 et en FranceQ2000
Fièvre,dyspnée,Urticaire, prurit,HMG,
B.urogénitale :
Lymphangite+dlabdo +fièvre => Rampe
Sd de LoefflerQ Polymorphe+++ HUQ vésicale, récidivante,S.de cystite
sous peau/conjonctive, œdème fugace ,
PruritQ Prurit Calcificat°vésicales, sténoses urétérales, cancer
Orchiépididymite hydrocèle
Sd pseudo-ulcéreux Urticaire, épidermoïde de vessieQ,cervicite, prostatite.
Adénite inguinale
Nausées ± diarrhée Loeffler B.intestinale : Diarrhées
Au max pachydermite => éléphantiasis
Anémie Diarrhées B.hépatosplénique :
Gale filarienne + nodules sous-cut +
Hépatite granulomateuse, HTP.
adénite+kératite
Cœur pulmonaire chronqiue.
par apport massif d’œuf ds la circu pulmonaire
HyperEosinophilieQ2000
HyperEoQ+++ oscillante HyperEo
Nodules vésicaux.
HyperEoQ+++ Larves mobiles ds Microfilaires ds sang
Pseudo-polypes en rectoscopie.
Œufs ds selles selles ou par biopsie Goutte épaisse
MEE œufs ds urinesQ,selles.
duod. Biopsie cut.
Biopsies rectale, hépatique.
Chimioprophylaxe de masse ds z.d’endémie
4
Helminthiase
Q
Taeniasis Distomatose Hydatidose Echinococcose Trichinellose Myase
Cestode plathelminthe Douve du Foie Cestode alvéolaire Ou trichinose humaine
Larve du taenia Echinococcus Larve du taenia E.
Tænia
Fasciola granulosusQ Multilocularis
(saginata , solium, hymenolepis)
hepaticaQ Hote définitif chien HD : renard
Hote intermediaire :
H.intermediaire: mouton HI : rongeur
Bœuf ou porc
H.accidentel : homme HA : homme
Viande bœuf/porc mal cuiteQ : Directe : dépouille
Directe : chien parasité par Ouest de la
contamination par ingestion d’un renard Viande crueQ
CressonQ taenia adulteQ France
larve de cysticerqueQ qui se fixe IndirecteQ consommé ou mal cuite
Existe en franceQ Indirecte : Aliments souillés
ds graisse périmusculaire fruit sauvage rouge porcQ, cheval
par excréments de chienQ
animale Nord Est France
Taenia du bœuf = T.saginataQ Hydatidose hptq : 50 %
Parasite du grêleQ , libérant les Phase initiale =
Q HPM indolore isolée avec risque Att. hépatique Hypodermose :
segments murs en forçantQ le Urticaire diarrhée +
de complicat° : HPM avec risque de Développement
sphincter en dhs des sellesQ malaise général S toxi-infectieux
Compréssion, fissuration, compression sous-cutané de
±dl HCD avec Fièvre
Taenia du porc = T . solium rupture (choc anaphylactique), Q la larve
fièvre. prolongée
Elimination des cucurbitains infection Envahissement de responsable
passivement ds les selles prôche en prôche ou d'un pseudo-
Risque d’obstruction S.musculaires
Danger : cysticercose (solium) Hydatidose pulmonaire: 40% par métastase furoncle
tardive des voies myalgies +++
= dissémination viscérale avec biliaires par parasite (même complicat°)
œdème visage,
localisation musculaire, sous-
cutanée, cérébro-méningée Autre loca : 10 %
HyperEo
Hyperéosinophilie importante Hyperéosinophilie HyperEo et IgE elevé que si
HyperEo +++ Hyper Eo Q+++ modérée.
à la phase initiale majeureQ fissuration ou rupture
CI ponction du kysteQ
Q+++
Emission d'anneaux Dgstic immuno par serologie
- Saginata : pas de crochet , ELISA, IFID, Hemaglutinat°
Radio
utérus très ramifié passive
Biopsie hptq
- Solium : crochet et Sérologique + positif si gptq que
car stérile
uterus non ramifié pulmonaire
Sérologie ++++
Possible diagnostic scotch-testQ Dgstic parasito que si vomique
Radiographie des tissus mus ou sur pièce opératoire
ASP , Thorax, Echo , TDM
Virus ARBOVIROSES
Fièvres hémorragiques
DENGUE Dont Fièvre jaune Encéphalites
Maladie
La + fréquente des arboviroses (Afrique, Am.du sud) Japonaises, à tiques, …
fièvre de Lassa, de Marburg et Ebola
Agent ArbovirusQ(500)
Transmission ArthropodesQ (Aedes,tiques, phlébotomes…)
Sd pseudo-grippal
Fièvre jeune typique :
Forme habituelle bénigne : 90% Hépatonéphrite hémorragique
Sd grippal marqué avec svt photophobie, dl 1ière phase : Accès fébrile sans prodrôme,
rétro-oculaires, nausée, vomissement frissons, céphalées, rachialgies ± Tbles Ψ, du tonus, Cs, cerebelleux,
Eléments Diminution de la fièvre au bout de 48h puis exanthème thoracique. = 3-4 j convulsions, méningite Lç.
d’orientation reprise avec erythème morbilliforme du tronc, Courte période de rémission Guerison, sequelles
HMG, ADP 2ième phase : Réascension thermique avec décés
Guérison sans séq à J7 atteinte hépatique (tendance
Possible asthénie séquellaire pdt 6 mois hémorragique => choc et ictère
Possible forme hémorragique (10%) inconstant) et rénale (IRA grave avec
oligurie et urémie)
Incubation 7 jours
Q+
Isolement du virus ds sg (rare pour les virus) ou LCR à J2J3
Diag Serologie et déclaration obligatoireQ
Protection contre moustiques
Vaccinations :
FJ(vaccinQ vivant atténuéQ, rappel à 10 ansQ) utile en Afriq intertropicaleQ et Amerique du SudQ inutile en Asie SEQ
Prévention Encéphalite japonaise
Encephalite à tique
.
5
RICKETTSIOSES SPIROCHETES
Fièvres
Maladie Fièvre boutonneuse M de LYME
Fièvre Q Récur Leptospiroses
méditerranéenne Borreliose
rentes
Coxiella burnetii
Agent Rickettsia conoriiQ+ Borrelia burgdorferi Borrelia Leptospira
BGN intraC strict
Piqûre indl de Tique de par ovins, bovins par Tique morsure/contactQ animaux
chien contact direct ou en existe en France (Rat, chien,porc) milieux
endémique sur pourtour manipulant produits hydriques.
Transmission méditerranéen avec d’origine animale Existe en France
poussée épidémique en (inhalation)
en été /début de
l'automne.
Poussées estivales Début printemps, fin Eté
Invasion : Fièvre à 39 automne
°C avec céphalées 1°Erythème Ċ migrant + Sepsis brutal,
violentes et fièvre Sd algique,
arthromyalgies 2° ECM multiples, s.cutanéo-muqueux,
1ier semestre de l’année
Etat : Eruption maculo arthralgies , BAV, Sd méningé.
papuleuse avec éléments
1ière présentation : 65% méningo-radiculite ± Ictère flamboyant,
marqués sensitive. protéinurie, IRA, hgies,
hépatite granulomateuse
« boutonneuse » 3°Oligo-arthrite, toux, hémoptysie.
avec ictèreQ
atteignant paume et ième Acrodermatite
2 présentat°: 45%
plante chronique atrophiante
Elé.d’orientat° Pneumopathie interstitielle
Morsure de tique : Lymhocytome cutanée
brutale avec T°c à 40°C,
tâche noire escarotique bénin.
toux discrète, céphalées
sur les zones
violentes, frontorétro-
découvertes, les plis de
orbitaires, myalgies
flexion, le scrotum, au
Nausées ±SMG
cuir chevelu ou rétro
auriculaire chez l'enfant.
Complications :
Méningite Lctaire,
myocardite, hépatite bio,
ins rénale
Incubation 7 jours 3 sem 3 à 30 j 6 à 14 jours
Pas d’HLPN Sérologie HLPN
Leucopénie => HLPN
Cytolyse (40%) Thrombopénie
Thrombopénie
Cytolyse, LDH élevé
Anomalie autoimmune : ↑créat, leucocyturie,
Diagnostic Anticoag circulants Sero
Ac anti-muscles lisses Mee du leptospire ds sang,
Surtt clinique confirmé
Ac anti-mitochondries LCR, urines
apr les serologie en IFI
Sérologie
Vaccination des
Possible
Prévention professions à risque :
Mie professionnelle
Egouttier, …
Cyclines doxycycline
vibramycine®Q++ 3 sem 1ière phase :
CyclinesQ++ ou Forme chronique avec Amox ou cycline
Traitement (FQQ, macrolidesQ, localisation cardiaque :
RifamycineQ) endocardite à HAA 2ième phase :
négative, ins cardiaque Amox dble dose ou C3G
cyclines+ FQ > 3 ANS
Source : Fiche Rev Prat, Pilly 1997, MedLine Mie inf, QCM Intest 2002, autres fiches HLH
v. 4 (22/01/2011 10:07:00)
Diag. différentiel
• Gglions non pathologiques
< 1 cm, inguinaux
Sujet maigre : adp ds ttes aires
Enfants : fréquentes adp non patho (stt inguinale)
Conduite diagnostique
• Interrogatoire
Atcd
Date de découverte, mode évolutif
Caractère inflammatoire, dlx, lésion cutanée ou infectieuse ayant exister
Signes locaux : dysphonie, lésions cutanées, dysphagie, tbles dig….
Signes généraux : asthénie, fièvre, sueurs nocturnes, prurit, amaigrissement
Médocs, vaccins
Fdr VIH
Animaux, griffures
Contexte socio-professionnel, habitus, voyages en pays tropicaux
2/3 2
• Examen
Adp
Nbre, siège, taille, sensibilité, mobilité par rapport à peau et plans profonds, consistance, répartition
Schéma daté
Examen de ttes aires gglionnaires : épitrochlée, amygdales, rate, prétragienne, rétro-spinales….
Rate palpable chez enfant < 10 ans non patho.
Occipitales : évoquer
Toxo,
MNI,
rubéole
Lésions cutanéomuqueuses
Foyer infectieux
Tumeur palpable
• Ex. complémentaires
Selon contexte et allure évolutive
NFS :
sd mononucléosique→ MNI, CMV
hyperlymphocytose → LLC
lymphoblastes circulants
VS, Fibrinogène, CRP, EPS : sd inflammatoire → infect°, K, maladie de système
Bilan phosphocalcique
Sérodiagnostics d’orientation
Rx thorax → sd tumoral, foyer infectieux, tuberculose
Rx cavum chez enfant
IDR
TPHA
Echo abdo, TDM selon contexte
Cytoponction d’une ADP
Examen simple
Aspiration à l’aiguille fine pour frottis = adénogramme
→ Pus Q, caséeum, germes, ç tumorales
évocateur MS N’AFFIRME PAS DIAG
Biopsie chirurgicale d’une adp
systématique si adp Ċ > 1 mois sans étio
analyse HISTO = DIAG
mise en culture pour bactéries et BK
3/3 3
Diagnostic étiologique
JAMAIS de CORTICOT A L’AVEUGLE devant ADP cervicales qui n’ont pas de diag (rend la ponction inutilisable)
Orientation diagnostique
• DIAGNOSTIC POSITIF D’UNE L.O.B. : 40 < N < 54 mm
Mesure réelle de l’ouverture buccale par le médecin au pied à coulisse +++ 30 < limite < 40 mmentre les
bords libres des points interincisifs supérieur et inférieur : certaine < 30 mm
• DEMARCHE DIAGNOSTIQUE :
Interrogatoire :
ATCD : âge, prof, ATCD fam, traumatisme, vaccinations (VAT obligatoire depuis 1940)
Caractère de la LOB :
Mode de début : brutal ou progressif +++
Au début la LOB peut être une simple difficulté à ouvrir la bouche ; à la phase d'état il existe une
limitation partielle ou totale de l'amplitude d'ouverture buccale.
Circonstances de survenue (soins dentaires, trauma, intox, plaie, chir,…)
Mode évolutif : progressivement croissant ou avec paroxysme
Bilatéral ou unilatéral
Invincible ou non
Douleureux ou non
SA : SF (dl, dysphonie, dysphagie) ou SP (fièvre, asthénie, insomnie, déviation mandibulaire homolat..)
Examen clinique :
Cou et face :
Téguments
ATM
Q Q Q
Muscles élévateurs de la mandibule (muscles masséter , temporal et ptérygoïdien interne )
Os mandibulaires et zygomatiques
Gldes salivaires
Aires ggl cervicofaciales
Examen neuro centrée sur le V et ses 3 branches
Cavité buccale et pharynx :
Cavité buccale proprement dite : muqueuses, dents et occlusion dentaire
Oropharynx : muqueuses amygdales et voile
Nasopharynx (cavum)
Examen général (dt un examen neuro exhaustif)
Bilan paraclinique :
En 1ière intention : PANORAMIQUE DENTAIRE seulement.
En 2ième intention selon orientation : Incidence de l’ATM, bilan rhumato, biopsie, fibro nasopharyngé, TDM,
IRM
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
La LOB est un symptome subjectif frquent en Cs mais la mesure de l’ouverture buccale au pied à coulisse suffit
à redresser le diagnostic.
En cas de faux trismus simulés (ITT cps & bléssures) ou psychiatriques : la LOB cède à la provocation du
réflexe nauséeux ou sinon lors d’une AG à visée diagnostique.
Source : Fiches Rev Prat, RDP 98, Fiche Hoechst, Interne de CMF aux Urgences, QCM Intest, Conf hippocrate
Limitation de l’ouverture buccale
Causes locales ( les + fqtes = 95% ) Causes générales Plan par plan
Q
Infectieuses : trimus + fièvre + S locaux => TDM Tétanos Q
+++
Articulaires :
Dysfonction au contact d’un foyer infectieux Trismus symétrique Q est le 1ier signe. -Ankylose temporomandibulaireQ
Dentaires : péricoronarite sur dent de sagesseQ, La gène à l’ouverture buccale est Def : Synostose ± complète entre le condyle mandibulaire
desmodontite => trismus léger : accident de désinclusion insidieuseQ puis devient douloureuseQ et et le temporal.
ou d’évolution de la dent de sagesse infQ est la cause la + irréductibleQ . En contexte de porte Etio :
fqteQ++++ d’entréeQ + absence de VATQ ou de o Post traumaQ (fracture du condyle intra articulaire
Salivaires : parotidite, sous maxillite rappel + qq SG, il impose l’hospit en passé inaperçue et non traitée)
LocorégionalesQ : Phlegmon péri-amygdalien ou milieu de réa. o Postinfectieux: otite, mastoidite,septicémie, arthrite
périmaxillaires sur molaires, cellulite, adénophlegmon sous (gonocoque, syphilis, scarlatine ,BK )
angulo-mandibulaire => trismus sévère NeuroQ++: Valeur localisatrice ( V m) o Inflammatoire :PRQ, SPA, Still : très rare
Arthrites post-otitique de l’enfant épilepsie, encéphalite, Sd parkinsonienQ Bilan : orthopantomogramme, TDM avec coupe axiale et
Osseuse : Ostéite, ostéoradionécrose AVC ,Syringobulbie,Sd pseudobulbaire coronale + 3D
Métaboliques et carentiels : Extension frontale (partielle ext ou totale)
TraumatiquesQ : => traumatismes latérofaciaux Extension sagittale :
Fracture condylienne Encéphalopathie de G-W : B1
HypoglycémieQ o Stade I : limité à l’ATM
Fracture de la mandibule (angle, branche montanteQ et o Stade II : étendu à l’échancrure sigmoide
coroné) à proximité des muscles élévateurs . Tétanie =équivalent du S de Chvostek
o Stade III : étendue au coroné
Contusion musculaire (temporal ou masséter) ou de l’ATM Médicamenteux et toxique Elle entraine chez l’enfant des tbles de la croissance
IatroG : Abord neurochir transtemporal pr drainage HED. -NL Q (phénothiazineQ ) avec paralysie mandibulofacialeQ:
Q
Tumorales de siège posterieur : Q linguale associée Q o Unilat : latérodéviation mandibulaireQ par atrophie
par infiltrat° des muscles par tum. maligne : mvais pronostic -StrychnineQ (morts au rats) : crise du ramus controlat
Carcinome : commissure intermaxillaireQ, loge tonique type tétanique , coloration verte o Bilat : rétromandibulieQ par micromandibulie
amygdalienne, fosse ptérygoamygdalienne, jugal postQ, de la vision, arret respi : ttt Ventilation Retentissement local (dentaire, tble de l’occlusion,
basilingual, trigone rétromolaireQ+++… assistée + antidote (diazepam) hygiène dentaireQ) et général (AEG avec hypotrophie)
TB : en cas de poussée inflammatoire Ttt chir + rééducation prolongée
Sd algique et dysfonctionnel de l’appareil manducateur -Luxation méniscale irréductible (ant ou post et bilat)
SADAM ou Sd DCRS ou Sd de Costen
Osseuse :
SubluxationQ chronique bilat des ATM
Ostéome du coroné, hypertrophie du coronéQ, fracture du
Terrain : FemmeQ de 20 à 40 ans, anxiodépressifQ et stress coroné, de l'apophyse zygomatique, de l'os zygomatiqueQ
favorisé par tble de l’articulé dentaireQ++ avec mal occlusion Noma : Stomatite synostose coronoidomalaireQ
S musculaire : myalgies avec trismus par spasme gangréneuse de l’enfant Musculaire : Myosite rétracile
S ATM : DlQ variéesQ, bruits articulaires (CraquementQ avec secondaire à des mies Rétractions cicatricielles, radiothérapie, chirurgie, …
RessautQ par déplacement discal réductible, crépitat°/ arthrose) générales infectieuses : Muqueuse
Autres signes: acouphène, vertige, algie faciale, tble visuel rougeole, scarlatine, Fièvre Rétractions cicatricielles, radiotttie, noma*
Bilan : Orthopantomogramme svt normalQ ± IRM (rarement) Typhoide Cutanée
Ttt medicalQ (myorelaxant), dentaire (meulage), Kiné Sequelles de brûlures, sclérodermie, noma
v. 19 (22/01/2011 10:08)
Epistaxis Q033
Diagnostic
• Diagnostic positif
Facile si saignement nasal extériorisé
Peut se confondre avec hématémèse si épistaxis déglutie + arrêt du saignement actif au niveau des FN
Interrogatoire : ATCD ORL, médico-chir perso, familiaux, ttt
Examen clinique
Après mouchage +++ pour éliminer caillots (entretiennent fibrinolyse locale => empêche l’hémostase)
Puis mise en place de cotonoïdes imbibés de Xylocaïne à la naphazoline ++
Anesthésie la FN, rétracte les corps caverneux des cornets (éponges vasculaires), contribue à l’arrêt du
saignement, permet examen dans de bonnes conditions + tamponnement efficace
Rhinoscopie antérieure au miroir de Clar avec spéculum nasal : n’identifie que lésions antérieures
Examen de l’oropharynx avec abaisse-langue : recherche saignement post
Nasofibroscope / endoscope rigide ± vidéo : examen approfondi de totalité de la FN, localise le saignement
• Etiologies
Causes locales
Idiopathique : le + fréquentQ+++
Epistaxis antérieureQ+++ de faible abondance par rupture capillaireQ de la tâche vasculaireQ++++
Terrain : adulte jeune, après soleil, exercice (étirement excessif de Vx reposant sur un support déformable =
cartilage septal) spontanément ou après grattage
Traumatisme :
FractureQ des OPN, du squelette facialQ, de l’étage ant de la base du crâneQ, barotraumatismeQ, voire
exceptionnel traumatisme de la carotide interneQ
Corps étranger
Rhinite atrophique
Ulcération de la cloison / perforation de cloison
Polype saignant de la cloison (mais pas les polypes naso-sinusiensQ ni le polype de KillianQ qui est un polype en
bissac à moitié dans sinus maxillaire et à moitié dans FN)
Tumeur maligneQ++++++ du nez et des sinus :
AdénoK de l’ethmoïdeQ++ (travailleur du boisQ), carcinome épidermoïde du sinus maxillaire, tumeur de la
placode olfactive, mélanome, cylindrome, carcinome adénoïde kystique…
Signes associées évocateurs : ObstructionQ++ nasale / rhinorrhée unilat / hypo ou anosmie/otite séromuq
Bilan paraclinique : biopsie + examen anapath, imagerie du massif facial (TDM avec inj, IRM)
(Angio)fibrome nasopharyngéQ++++++++++ = « polype saignant de la puberté masculineQ++ »
Rare, terrain = hommeQ surtout, habituellement au stade pubertaireQ
Dvpt au pourtour du trou sphéno-palatin en général, se manifeste par obstructionQ + épistaxisQ
Tumeur violacée parcourue par un lacis vasculaire => évoque le diagnostic, PROSCRIT toute BIOPSIE en
dehors d’un milieu SPECIALISE (car hypervascularisée => risque hémorragique ++)
Diagnostic : examen de la partie post de la FN à l’optique ou au fibroscope + TDM avec injection (lésion
hypervascularisée, extension) au mieux IRM +++
Ttt : Exérèse chir précédée d’une embolisation hypersélective endovasculaire
Causes secondaires
Infection : rhinite, grippe, oreillons, typhoïde (CIVEQT)
Maladie vasculaire : HTAQ, artériosclérose
Endocrinienne : grossesse, puberté
Troubles de la coag ou de l’agrégation plaquettaire, congénitaux (hémophilie…) ou acquis (IHC…)
Prise médicamenteuseQ (AVKQ, aspirine, anti-agrégants plaquettaires)
Mie de Rendu-OslerQ
Angiomatose familiale autosomique dominante
Maladie s’installe à l’âge adulte avec apparition de télangiectasies (angiomes stellaires avec présence de
fistules AV dans le chorion) débutant par FN (-> épistaxis très sévères) puis se dvpant sur téguments de la face
et le lg du tractus digestif
Localisations hépatiques, pulmonaires, voire cérébrales sont possibles
Localisations superficielles (langue, lèvres) aident au diagnostic
2/4
Diagnostic différentiel :
Saignement extériorisé par les narines d’origine autre que les FN : Hémoptysie, hématémèse, saignement à
partir de la base du crâne
• Mesures générales
Position demi assise pr éviter fausses routes et inhalation
Rassurer, si nécessaire, anxiolytiques
Mouchage jusqu’à évacuation des caillots
Arrêt anticoagulants/anti-agrégants à envisager en collaboration avec médecin traitant/cardiologue
Effet antiagrégant de l’aspirine se maintient 10 j après l’arrêt
AVK : Confimer l’indication d’anticoagulation, si nécessaire, relai par HBPM, si hgie massive ou surdosage :
Vit K voire en urgence PPSB (= fact vit K dépendant : prothrombine, proconvertine, facteur Stuart, facteur
antihémophilique B)
Si détresse respi par inhalation : broncho aspiration après contrôle de l’épistaxis
Correction d’une hypovolémie si nécessaire (macromolécules, transfusion CGR)
• Indications
Hospitalisation si
Trble de l’hémostase
Patient isolé
Notion de récidive
Terrain fragile
Déglobulisation importante (si retentissement hémodynamique => réa)
Saignement minime et antérieurs
Compression
Ou cautérisation / coagulation
Saignement abondant
En 1ère intention
Tamponnement antérieur + ATB (Amoxicilline si pas d’allergie) pendant tte la durée du méchage
Ou exploration des FN sous AL à l’aide d’un endoscope avec coagulation élective de l’origine du
saignement
Si échec par saignement post : tamponnement post + ant ou sonde à double ballonnet (+ ATB)
Si récidive importante après ablation du tamponnement, en fonction des compétences et disponibilités
techniques ou si origine spécifique :
Examen endoscopique des FN sous AL ou sous AG au mieux, avec coagulation sélective voire clipage de
l’A sphéno-palatine
Embolisation des branches de la carotide ext
Voire une ligature des A ethmoïdales en cas d’échec des mesures précédentes ou si origine antérieure du
saignement évidente
• Ttt étio
Traumatisme et chir maxillo-faciale : embolisation ou ligature des A ethmoïdales
Tumeur : embolisation puis ttt spécifique (chir)
Fibrome naso-pharyngien : embolisation des pédicules artériels nourriciers puis exérèse chir
Maladie de Rendu-Osler : ttt difficile (coagulation, tamponnement au pansement résorbable, dermoplastie,
embolisations répétées, ligature des A ethmoïdales…)
Otoliquorrhée : Ecoulement anormal de liquide céphalorachidien par le conduit auditif externe, « eau de roche »
• CRITERES D'ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
Otoliquorrhée peut être masquée par du sang ou du pus
Certitude du diagnostic : Biochimie de type LCR (taux de glucose) => Antibioprophylaxie au moindre doute
Ex complémentaire : TDM / IRM de l'oreille moyenne / région temporale
Diagnostic différentiel : otorrhée purulente et otorragie lorsque le LCR est mélangé à du sang ou du pus
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Traumatisme crânien avec fracture du rocherQ
- Fracture importante avec trait de fracture unique ou multiple passant par le tegmentum tympaniQ (toitQ de la
caisse du tympanQ) ou le bloc labyrinthiqueQ
- Diagnostic : Anamnèse, otoscopie, PF associée, TDM
Intervention chirurgicale otologique ou surtout oto-neuro-chirurgicale
- Chir du cholestéatome (ou certaines tumeurs ayt dénudé la dure-mère), du neurinome du VIII, tumeur de la
fosse cérébrale post, chirurgie de malformation de l'oreille interne
- Hernie méningée primitive ou secondaire
Otalgie
• CRITERES D'ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
Interrogatoire
- Date d'apparition de l'otalgie, caractère uni- ou bilat, permanent ou paroxystique
- Eléments déclenchants : traction du pavillon, pression sur le tragus, mastication, déglutition
- S. associées : otorrhée, surdité, vertiges, craquement lors de la mastication, dysphagie, dysphonie
- Signes généraux, ATCD chir, locaux ou régionaux
Examen clinique
-
Pavillon de l'oreille, otoscopie : CAE, tympan
-
Région péri-auriculaire : parotide, ATM, région mastoïdienne, région cervicale sous-digastrique
-
Cavité buccale : dents, gencive, plancher buccal et langue
-
Oro-pharynx, Larynx et hypopharynx : laryngoscopie indirecte au miroir
-
Cavum : optique ou avec ptt miroir placé derrière le voile du palais
-
Aires ganglionnaires cervicales, paires crâniennes
Examens complémentaires : Endoscopie, Rx des sinus ou de la colonne vertébrale, panorex, scanner
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Otalgie symptomatique d'une atteinte de l'oreille
Pavillon : plaie, othématome, périchondrite, nodule douloureux de l'hélix, K, eczéma, kyste sébacé surinfecté
Oreille externe :
- Otite extQ : Dermite du conduit d'origine bactérienne ou mycosique -> dl intenses, majorées par tract° du
pavillon du tragus, aspect oedématié inflammatoire de peau du CAE + pus et filaments en cas de mycose
- MyringiteQ (inflammation du tympan)
- Otite externe maligne (sujets fragilisés) : ostéite du tympanal => base du crâne => plusieurs paralysie de PC.
- Bouchon épidermique du conduit surinfecté
- Piqûre d'insecte, abcès du conduit, corps étranger
Oreille moyenne :
- OMA purulenteQ (enfant > adulte) = otalgies, fièvre +/- otorrhée, au décours d'une rhino-pharyngite, Dc :
otoscopie -> tympan infiltré, bombant ou perforé
- Mastoïdite aiguë : complication de l'OMA = otalgies extrêmt importantes, signes généraux (fièvre ± signes
dig), empâtet de la région auriculaire post +/- décollement du pavillon, otoscopie : tympan infiltré ou bombant
- Complication infectieuse ou veineuse d'une otite : douleurs à l'émergence de l'hémisphère mastoïdien
(sympto d'une thrombophlébite du sinus lat), otalgie associée à une névralgie du V (sympto d'une thrombo-
phlébite du sinus pétreux : pétrosite)
- Dysfonctionnement tubaire (catarrhe tubaire ou otite séreuse) : otalgie généralement modérée
- Barotraumatisme (plongée, voyage en avion) : otalgie extrêmement violente ± sd cochléo-vestibulaire
- Otite chronique : rarement douloureuse sf si réchauffement ou instillation de gouttes auriculaires
- Cancer de l'oreille moyenne rare
Atteintes nerveuses :
- Zona du ggl° géniculé (VIII) = Zona otitique total de SicardQ : otalgieQ intense à type de brûlure, éruption
cutanée ds zone de Ramsay HuntQ, PFQ secondaire + surditéQ + vertigesQ
- Zona du pneumogastrique (X) : éruption dans CAE et atteinte sensitive et motrice du X sans PF
- PF a frigore : otalgies inconstantes
4/4
Otalgies par atteinte de la région péri-auriculaire
- Tuméfaction parotidienne sensible à la palpation => Parotidite
- SADAM : Sd algodysfonctionnel de l’appareil manducateur ou Sd de Costen : Arthralgie des ATM à la
mobilisation articulaire svt favorisée par trble de l'articulé dentaireQ, craquements lors de la mobilisation de la
mandibule, otalgie associée, sensation d'oreille bouchée, vertiges, acouphènes déclenchés par la mastication
- Atteinte cervicale par ADP inflammatoire de la région sous-digastrique
Otalgies réflexes : examen de l'oreille et de la région péri-auriculaire normal
Cavités buccales
- AngineQ, phlegmonQ, pharyngite, tumeur infiltranteQ de l'amygdaleQ, du voile du palaisQ, de la base de
langueQ, du plancher buccalQ ou du carrefour amygdalo-glosseQ => otalgies majorées lors de déglutition
- Dents : infectionQ (carie profondeQ++, accident de désinclusion de dent de sagesseQ, pulpite aigue)
- Lithiase sous-maxillaire
Larynx / pharynx
- K larynx ou + svt pharynxQ, cavumQ, sinus piriformeQ ou bouche oesoph => H >50 ans OH-tabac, ADP
Autres
- Apophyse styloïde longue : toucher endobuccal : déclenche douleur exquise, examen radiographique
- Lésions du rachis cervical (post-traumatique, uncodiscarthrose, sd d'ins vertébro-basilaire, ostéo-arthrite
infectieuse ou inflammatoire, métastases)
- Otalgie du RGO : exceptionnelle
- PASQ ds le cancer de l'ethmoïdeQ ni TB de la parotideQ ni neurinome du VIIIQ ni les cordes vocalesQ
Névralgies de la région auriculaire par irritation d'un nerf à fibres sensitives
- Douleurs violentes paroxystiques de brève durée, de topographie en général précise avec existence de période
réfractaire entre les crises, absence de signe neuro déficitaire et parfois caractère provoqué (zone gâchette)
- Névralgie isolée du IX : douleur de la région amygdalienne + base de langue irradiant vers oreille
- Névralgie du V : irradiation vers l'oreille si branche V3 (Dl juste en avant mais pas ds l’oreille)
- Névralgie du X
Algies neurovasculaires de la face : douleur violente, pulsatile d'une partie ± imp de la face durant plusieurs
min ou + lgtps, volontiers accompagnée de phénomènes vasomoteurs (dl de la face, larmoiement, rhinorrhée)
Algies auriculaires typiques
- Artérite temporale de Horton : fièvre, arthralgie, algie temporale à type de paresthésies / picotements /
brûlures, induration de l'A temporale, VS très augmentée, BAT
- Sd de l'A temporale superficielle de Chavany : douleurs centrées sur le trajet de l'A temporale qui diminue
lorsque l'on comprime la carotide ou lorsque le sujet se couche
- Sd du nf auriculo-temporal de Frey : bouffées vasomotrices avec hypersudation de la région pré-auriculaire
parotidienne survenant lors des repas après une parotidectomie : erreur de connection nerveuse des fibres
destinées à la parotide qui vont se connecter avec les glandes sudoripares (Q 036)
- Otalgies par contraction prolongée des muscles du cou
- Equivalents migraineux de la région péri-auriculaire
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000 + edition précédente, Med Line d’ORL, QCM Intest
v. 15 (22/01/2011 10:08)
Dysphonie Q035
Laryngoscopie Biopsies Dysphonie aiguë chronique Cancer laryngé paralysie recurrent lésions de laryngite chronique
Définition
Altération de la voix parléeQ++ modifiant une ou plusieurs de ses caractéristiques acoustiques, d’origine laryngée
Signe d'appel majeur du cancer du larynx
Diagnostic
• Interrogatoire complet
Circonstances de survenue, évolution, importance accordée aux tbles, retentissement social
Caractères : voix rauque, étouffée, voilée, bitonale, spastique, fuite d’air, aphonie…
S assoc : paresthésies pharyngées, « boule » pharyngée, dysphagie, dyspnée, otalgie, toux, rhinorrhée, obstruct° nasale
Profession, tabagisme OH, ATCD (chir cervicale, thoracique, trauma laryngé externe ou interne [crush intubat° par l’externe
du Samu] Maladie rhino-sinusienne, respi, neuro, endocrinienne, RGO….)
• Laryngites chroniquesQ
Irritation chronique du larynx
H age mur tabagique
Facteurs favorisants
Tabac Affections chroniques rhinosinusiennes
RGO
Fumées et vapeurs toxiques Surmenage vocal
Doit etre surveillée régulièrement : risque de cancérisation
Clinique = dysphonie persistante : voix rauque, grave
Laryngoscopie indirecte : Laryngite chronique hypertrophique
Dyskératose laryngée
Œdème de Reinke bilatéral
prédominant du côté gauche. Examen en
laryngoscopie directe en suspension sous AG.
Granulome de la
commissure ant
• Traumatismes du larynx
Externes
Fermés ou plaies : fractures, luxat°, hématomes, pouvant etre associées
Contexte traumatique : rechercher une dyspnée laryngée ou emphysème sous-cutané => fibro + TDM
Internes
après IOT prolongée => granulomes, ankylose crico-aryténoïdiennes, synéchies cordales
ou ulcérat° cordales
après effort vocal intense = coup de fouet laryngien : hématome sur 1 CV
=> repos total + corticoT
iatrogène après µchir laryngée : encoche cordale (dysphonie par fuite d’air)
Ankylose crico-aryténoïdienne
Blocage de l’articulation après trauma ou PR
CV immobile mais vibration stroboscopique non altérée (élimine paralysie récurrentielle)
Lésions infiltratives
Sarcoïdose, lupus, goutte, amylose, fibrose post-radique, wegener, idiopathique
Diagnostic différentiel
• Rhinolalie = participation anormale du nez au cours phonation
ouverte = déperdition de l’air par le nez / incontinence du voile du palais (fente vélaire ou vélopalatine, chir trop
importante du ronflement, paralysie du voile)
fermée : secondaire à obstruction nasale ou rhinopharyngée (rhinite, polypose NS, tumeur cavum).
• Interrogatoire
Atcd personnels et familiaux : OH et/ou de tabac, statut vaccinal (oreillons), maladie de système, radiothérapie
cervicale, traumatisme locorégional récent
Circonstances d'apparition de la tuméfaction (brutal/progressif)
Signes associés : caractère douloureux ou non, influence des repas sur la dl et le gonflement, sd sec, PFP, otalgie …
• Examen clinique
Région parotidienne
Examen des parotides bilatéral et comparatif
- Confirmera la localisation parotidienne de la lésion : en avt du tragus et du SCM, en arr de branche montante de la
mandibule et au-dessus de angle mandibulaire
- Il est parfois difficile de distinguer une tumeur du pôle inférieur de la parotide d'une adénopathie sousdigastrique
Caractéristiques de la tuméfaction
- Uni ou bilatérale
- Localisée ou diffuse à toute la glande
- Consistance (mou élastique rénittent ou dur irrégulier) et sensibilité
- Mobilité par rapport à la peau et au tissu profond
- Caractère inflammatoire ou non : Peau en regard de la glande
Régions voisines, cavité buccale, oropharynx
- Orifice du canal de Sténon, aspect de la salive
- Conduit auditif externe et le tympan => otoscopie systématique
- Aires ganglionnaires
- Autres glandes salivaires
- Extension parapharyngée de la lésion (toucher pharyngé bidigital) : possible refoulement de l’amygdale
Neuro : PFQ périphQ ++ (signes de PF débutante : 1ier signe = retard au clignement) => malignitéQ
Examen physique général
• Diagnostic différentiel
AdéniteQ juxtaparotidienne
Tumeurs cervicales : Adp +++, kystes branchiaux…
Tumeurs oropharyngées : amygdalienne, neurinome…
Anomalie anatomique : Tubercule transverse de l’atlas saillant
• Ex cplémentaires : NON SYSTEMATIQUES, GUIDES PAR LA CLINIQUE
Biologie
NFS, VS, CRP, sérologie HIV, glycémie à jeun, bilan de coag, b.hépatiq...
Imagerie
Rx des parties molles (lithiase salivaire, gros calcul intraparenchymateux radio-opaque)
Sialographie parotidienne : patho infectieuses chronique ou à répétit° (intérêt diag ++ et thérapeutique car action
antiseptique de l’iode contenu ds le lipiodol), lithiases (localisat°), sialose (image en arbre mort), aucun intérêt pr
patho tumorale
Echographie : Diagnostic difficile entre tumeur parotidienne et gglion intraparotidien banal (ovoïde hyperéchogène),
distinction masse kystique ou solide, ± guidage ponction
Scintigraphie au Tc99m des glandes salivaires :fixat° précoce,durable,intense ds T.de Whartin; très utile ds GoujerotQ
TDM et IRM (mieux) : orientent vers malignité ou bénignité, recherche atteinte multiples ou bilat (25 % des cas)
Anapath
Ponction cytologique : utile pour différencier patho glandulaire et ganglionnaire (lymphome)
2/6
Pr patho tumorale, sauf diagnostic certain et non chirugical : confirmation systématique par examen anapath
dans le cadre d’une intervention chirurgicale réglée
Diagnostic étiologique
• Parotidites
Aiguës
Parotidites virales aigues : oreillonsQ
- Enfant et adulte jeune, Notion de contage et absence de vaccination correcte (NB : PASQ de récidiveQ possible)
- Sd infectieux avec fébricule et asthénie, douleur
- Parotidomégalie homogène unilat puis bilatQ avec un décalage de 48h, élastiqueQ, sensible avec un déjettement du
lobule de l’oreille et comblement du sillon rétromandibulaire. Sténon inflammatoireQ mais salive claire
Peau en regard est normale. Adp satellite prétragiennes et sous angulomaxillaires.
- Atteinte associée des gldes sous-maxillaires
- PFQ possible par atteinte intrinsèque (mononévrite) ou extrinsèque (par compressionQ)
- Autres localisations à rechercher : orchite, surdité, pancréatite, méningite, ovarite, thyroïdite
- Autres virus responsables : grippe, échovirus, coxsachie, CMV
Parotidites bactériennes aigues suppuréesQ à Staph aureus le + svt
- Terrain : Sujet âgé, déshydraté, réanimation, immunodépression, diabétique, prise d'anticholinergique (réduction de
la salive) ou Atcd d'irradiation. Parfois possible complication d’une lithiase parotidienne. (bilan lithiase)
- Syndrome infectieux marqué
- Tuméfaction unilatérale très inflammatoire et douloureuse à la palpation, otalgie, parfois trismus
- Orifice du Sténon inflammatoire avec issue de pus à la pression de la parotide => prélèvement bactériologique
- Ttt : ATB antistaph (oxacilline ou pristinamycine) ± métronidazole. Drainage chirurgical si abcédation
Chroniques
Parotidites récidivantes (sialite chronique bactérienne de l’enfantQ)
- Surtt garçon à partir de 4-5 ansQ, étio mal connues (bactérien ?)
- Répétition d'épisodes de parotidites bactériennesQ de 3 ~ 10 j
- Sialographie (en phase de remission) : Déformation canalaire en grappe de
raisin (ou pommier en fleur, au choix) quasi pathognomonique, avec retard
d'évacuation du produit (Le lipiodol aurait de + une action antiseptique)
- Evol écourtée par ATB (amox, macrolide, spiramycine) ± soins locaux
chez gd enfant (lavage glande par canal de Sténon)
- Pas de ttt préventif des récurrences efficace, évol favorable à la puberté
Sialodocholites non lithiasiques
- Conséquence des parotidites récidivantes
- Tuméfaction parotidienne avec pus au Sténon
- Sialographie : dilatation des canaux excréteurs
- Ttt : ATB, solutions antiseptiques, voire parotidectomie si rebelle à tt ttt
- Possible évolution vers le lymphome
Lithiase parotidienne
- Episodes de colique salivaire : douleur et tuméfaction rythmée par les
repas (+ rare que lithiase sous mandib), induration sur le trajet du canal de
Sténon
- RX : Recherche des opacités ds un des canaux principaux de la glande (≠
des canalicules)
- Sialographie (rétention du lipiodol en grosses gouttes voire flaques +
dilatation irrégulière des cx)
- Ttt chirurgical pour évacuer le calcul (± lithotripsie si difficile d’accès)
Parotidite calcifiante (rare)
- Surtout la femme périménopausique
- Parotidites à bascule avec poussées douloureuses intermittentes
- Radio : Opacités disséminées et bilatérales (multiples ptts calculs ds les canalicules parot)
- Sialographie : lacunes, dilatation, retard d'évacuation
3/6
- Ttt médical : Antibiothérapie, massages parotidiens. Rarement parotidectomie
Parotidite tuberculeuse
- Le + svt unilat, nodule(s) parotidien(s) d’aspect banal puis ramollissement et fistulisation (rare de nos jours)
- Dc sur histo (au cours d’une parotidectomie explo) ou sur examen bactério (sur ponction lors du ramollissement)
- Ttt : trithérapie anti BK ± complétée par parotidectomie si persistance nodule clinique / foyer infectieux résiduel
- Possibilité de mycobactéries atypiques (enfant très jeune notamment) de pronostic rapidement favorable sous ATB
4/6
• Sialoses : Tuméfac°t le + svt bilat d’origine dystrophique, nutritionnelle ou ds le cadre d’une maladie systémique
Sialadénoses
Nutritionelle : Excès alimentairesQ (pain), obésité, OHQ, malnutrition (kwashiorkor), dysorexiesQ névrotiques
Métaboliques : Diabète, goutte, hyperthyroidie, Cushing
Toxiques : Saturnisme, psychotropes
Familiales
Autres : affections parotidiennes dans le cadre de maladies de système
Syndrome de Heerfordt
- SarcoïdoseQ : tuméfaction parotidienne bilatérale chronique + PFP uni/bilat + uvéite bilat : indicat° d’une corticoT
- Diagnostic sur BGSA surtt >> Adp >> sur biopsie parotidienne superficielle
- Diagnostic différentiel : Mie de Behçet (uvéite bilat + parotidomégalie)
Syndrome de Mikulicz
- Tuméfaction progressive bilatérale asymétrique des parotides, des sous maxillaires et des glandes lacrymales sans
signes fonctionnels (inflammatoire, …)
- Sarcoidose, hémopathie, patho auto-immune, idiopathique : Mie de Mikulicz
Syndrome de Gougerot Sjögren
- Sd sec (asialie, xérophtalmie, sécheresse des fosses nasales, du pharynx,
des muqueuses génitales !!!) + polyarthralgie inflammatoire
- BGSA : Infiltrat lymphocytaire nodulaire ou diffus puis + tard, destruction
des acini avec sclérose (Sialo : aspect d’arbre mort)
- Hyperγ polyclonale, FR +, AAN+ (AntiSSA, SSB)
- Scintigraphie glde salivaire : très utileQ++, hypofixation
- Rechercher un lymphome de type MALT, une connectivite
- Origine : Primitif ou secondaire (MAI :lupus,PR,sclérodermie ; HIV,
HCV)
VIH
- Adp intraparotidiennes initales et/ou parotidomégalie bilat asymétrique au cours de l’évolution du SIDA
- Histo : infiltrat lymphoïde + cavités kystiques. Diagnostic différentiel : lymphome, tuberculose, tumeurs épithéliales
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2001 (51-1), MédiFac, Medline d’ORL, QCM Intest et 50 Dossiers Estem
v. 16 (22/01/2011 10:09)
Dysphagie Q 037
FOGD Manométrie pH métrie Cancer de l œsophage Sténose peptique caustique Oesophagite Achalasie
« Sensation de gène ou d'obstruction lors du passage du bol alimentaire (solides ou liquides). Ne définie pas un caractère
douloureux ou non » (qui est l’odynophagie)
Diagnostic positif
• INTERROGATOIRE
Terrain : Intox OH-tabac, RGO, ATCD de néoplasie ORL/oesophagienne ou de Mie générale comme la sclérodermie
Caractéres de la dysphagie :
Haute (gène cervicale) ou basse (gène rétrosternale)
Mode d’installation brutal ou progressif
Mode évolutif (aggravation continue progressive solide puis liquide ou dysphagie paradoxale pr les liquides)
Caractère permanent ou fluctuant
Intensité (jusqu’à l’aphagie)
Signes associés ORL ou neuro
S obstructif ORL : Dysphonie, otalgie, odynophagie, gène respiratoire, masse et/ou dl cervicale, hoquet
S neuro : Maladresse linguale, ptosis, fausses routes nasales ou trachéales, toux à la déglutition, nasonnement
Signe de gravité
Amaigrissement majeur avec état carentiel et déshydratation => AEG +++
Pneumopathies d’inhalation ou pneumopathies récidivantes sutt à Dte.
Analyse sémiologique de certains signes
Blocage des aliments :
Assez récent (qq sem à mois), progressif avec aggravation régulière => tumeur
Aigu => CE ou une origine infectieuse
Ancien, intermittentQ ou d’aggravation très lente déclenché par des circonstances stéréotypées (anxiété,
aliments liquides ou froid) => Mie motrice œsophagienne
Fausses routes nasales = régurgitations : Défaut de fermeture du voile du palais svt associés à des F-R trachéales
secondaires par vidange tardive hors déglution (moyen de protection levée).
Fausses routes trachéales = inhalations : Mauvais contrôle en prédéglutition du bolus liquidien surtout; défaut de
fermeture du larynx ou trble de la coordination durant la déglutition, défaut d’ouverture du SSO après la déglutition
responsable de F-R lors de la reprise inspiratoire.
Mastication prolongée = Tble de l’initiation du mvt (SNC), tble de la praxie orobuccofaciale ou mécanisme
compensateur pr atténuer une dysphagie douloureuse.
Dysphagie avec odynophagie chez l’éthylotabagique = rechercher une néoplasie sous jacente
• EXAMEN PHYSIQUE COMPLET :
Retentissement général, neuro (paire cranienne +++), cou + cavité buccale + examen spécialisé ORL
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Fibroscopie œsogastrique
Examen de 1ière intention = Visualisation des lésions organiques (sténose, hauteur, caractère franchissable ou pas,
caractère centré ou pas, aspect macroscopique), biopsies dirigées => surtt si dysphagie basse
Peut être couplé avec une écho-endoscopie pour bilan d’extension pariétale et ggl médiastinaux devant la
suspicion d’un cancer de l’œsophage.
Si fibroscopie normale, 2 cadres étiologiques possibles : Hormis le cas d’une suspicion très forte de RGO avec FOGD
normale où l’on réalisera une pH-métrie oesophagienne afin de le confirmer..
2/4
Diagnostic étiologique
Anomalie de la motricité oesophagienne Compression oesophagienne extrinsèque
Transit œsophagien
Avec un PDC baryté sauf en cas de notions de fausses routes (produit hydrosoluble)
Suivie en scopie (vidéoradioscopie) => cliché dynamique des 3 temps de la déglutition : orale, pharyngienne et oesophagienne.
Indiqué en cas de :
Fibroscopie normale pour rechercher des arguments en faveur d'une anomalie motrice
Sténose non franchissable ou dont les biopsies n'ont pas révélé de cancer
Suspicion de compression extrinsèque
A titre préthérapeutique pour les cancers de l'œsophage.
Examen qui peut devenir de 1ière intention en cas de dysphagie haute dt l’examen clinique ORL a été négatif.
Rx Thorax F/P + des parties molles du cou
Manométrie œsophagienne +++ CE radio-opaque, déviation de l’axe laryngotrachéal, image
Mesure des P° ds pharynx, SSO, œsophage et SIO hydroaérique, épanchement gazeux = perforation, diverticule
volumineux, élargissement du médastin, déplacement
trachéal, pneumopathie Dte.
TDM et Echo-endoscopie
participe au bilan d’une compression extrinsèque
• CAUSES OBSTRUCTIVES
Dysphagies mécaniques
Tumorales :
Cancer des VADS : Homme 50 ans alcoolotabagique dysphagie haute latéralisée + otalgie réflexe + dysphonie
crachats hémoptoïques + ADP sous digastriques néoplasiques => Cancer de l’oroQ,
hypopharynxQ et sus glottiqueQ surtt. Bilan = Panendoscopie suspendue des VADS avec
biopsies + TDM => TNM
Cancer de l’œsophageQ : Homme 50 ans alcoolotabagique, dysphagie basse d’allure
tumorale (cf) avec AEG majeure. Bilan = FOGD avec biopsies (élimine TB :
leïomyome, angiofibrolipome) + Echoendoscopie + TDM + Panendoscopie des VADS.
D
Diverticule de ZENKER
Définition : Hernie de la muqueuse posterieure de la bouche de l’œsophage au niveau
d’une zone de faiblesse musculaire au dessus du SSO. Elle est secondaire à un défaut de
relaxation du SSO et à l’hyperpression pharyngé. Comprime l’oesophage.
A évoquer sur : 60 ans + régurgitations nauséabondesD d’aliments non-digérés à
distance de leur émission et BHA lors de la palpation de la base du cou à gauche
(déplacement habituel) de la trachée.
Bilan = TOGD barytéD ; Ttt chir = Exérèse : diverticulectomieQ + myotomie du SSO par voie cervicale ou
endoscopique.
Q
Sténose peptique
Sténose progressive avec S de RGO, parfois révélateur d’un RGO non traité: dysphagie progressive ± douloureuse
Elle est jonctionnelle, centrée, blanchâtre, au niv du 1/3 inferieur, régulière mais saignant au contact=> A
biopsier.
Sténose caustique
Dysphagie douloureuse, anamnèse : ingestion de caustique, endoscopie prudente (perforations) mais permet un geste
de dilatation œsophagienne. Biopsie et surveillance car risque de cancérisation secondaireQ.
Corps étranger
CE haut (arête de poisson) : Dysphagie haute aigue et douloureuse, incomplète ; extraction au cours examen ORL.
CE bas : Dysphagie basse, complète (aphagie) avec hypersialorrhée ; Rx parties molles ; extraction perendoscopiq.
Sténoses organiques rares
Anneau de Schatzki = Diaphragme muqueux susjacent à une hernie hiatale par glissement responsable d’une
sténose circonférentielle du cardia = dysphagie basse douloureuse et intermittente
Sd de Plummer-VinsonQ = Femme, 50 ans + anémie ferrprive + achalasie gastrique + dysphagie => Repli
membraneux de la face ant de l’œsophage sous le muscle cricopharyngien responsable d’une bride circulaire =>
Surveillance car facteur prédisposant à un cancer de la bouche de l’œsophageQ ou de l’hypopharynx.
Compressions extrinsèques
Adénopathies médiastinales (KBP, Lymphome, …)
CardioV : Anévrisme aortique, hypertrophie auriculaire (RM), anomalie de l’origine de l’Artère sous clavière Dte
Thyroidienne : Goître plongeant G, cancer indifférencié très invasif
Rachidienne : Ostéophytose volumineuse, Chordome
3/4
Dysphagies motrices
• CAUSES IATROGENES
Chirurgie carcinologique ORL, oesophagienne (sténose cicatricielle sur anastomose),, neurochir sur base du crâne
Radiothérapie du carrefour aérodigestif et du cou => oesophagite radique
Médicamenteuse : Bisphosphonate FOSAMAX ® est pris le matin à jeun, interdit de se coucher ou de manger ds
l’heure qui suit la prise : risque de dysphagie, d’oesophagite ± ulcérée.
Source : Fiches Rev Prat, RDP Mars 2000 (Guerrier- Cécile Nicolas-Puel), Fiche Hoechst, Crs Chir Viscérale C + 2 QCM de
merde … à se demander pourquoi on bosse.
v. 21 (22/01/2011 10:09)
• DIAGNOSTIC TOPOGRAPHIQUE
Diagnostic étiologique
5 Questions
Age de l’enfant
Mode de début de la dyspnée
Recherche ds Σ de pénétratrion
Calendrier vaccinal (vaccination par le Pentacoq® : anatoxine tétanique, Bordetella Pertusis, Haemophilus,
Poliomyélite, Diphtérie)
ATCD : épisodes analogues, terrain atopique, prise d’un nvx médocs, piqûre d’insectes
Examen clinique chez l'enfant assis
Etat général
Prise de la température
Recherche S de gravité
Evoquer les étiologies les + graves et les + fréquentes (cf Tableau)
v. 21 (22/01/2011 10:09)
Oedème de la glotte Epiglottite = susglottique Laryngite A sous glottique CE laryngé Laryngotrachéobronchite
3 à 5 ans Q Garçon > 50 % 1 à 3 ans Q Garçon > 50 % 1 à 3 ans (> âge de préhension) 1 mois à 6 ans, plutot ♂
Terrain Enfant atopique
non vacciné par petite épidémie max hiver Garçon + fqt en hiver
Fréquence Fréquent Rare Très fréquente Fréquent Exceptionnelle
Début Brutal Très rapide sur qq h Lent : aggravat°brutale nocturneQ Brutal Rapidement progressif
Conservé AEG d’emblée Q Conservé Conservé AEG d’emblée
Etat général
T° = 37 ° C Fièvre = 40 °C Q7 Fièvre = 38-38° 5Q T° = 37 ° C Fièvre = 39° C
Voix Normale Etouffée Rauque Aphonie Eteinte
Toux Rauque Ø ou claire Rauque Q, aboyante Rauque Rauque, productive
Dysphagie douloureuse Q Σ de pénétration (cf QS) Ø Tble déglutition + + +
Dyspnée laryngée Hypersialorrhée,stase Q post rhinopharyngite banale Q Stridor Dyspnée laryngée au début puis
Autres SF
rarement dramatique Refus posit° allongée Q Cornage Asphyxie A sur 2 temps
Penchée →avt, bouche ouverte Dyspnée laryngée -> Détresse respi fqte
Signes φ Urticaire svt associé ADP cervicales douloureuses Rhinopharyng banale, Ø Adp dl Rales crépitants bilat
Médicaments (Peni,..) Infect° systémique ViralQ : MYXOVIRUS → Corps étranger : Infection ulcéronécrotiq avec
Agent Piqûre d’insecte Haemophilus Influenzae B para Influenzae I, Influanzae -de nature alimentaire : 70 % fausse membranede tt l’arbre
pathogène Oedeme angioneurotiq BGN encapsulé A,B, VRS, adénovirus, -des cacahuètes → 50 % StaphAureus > Haemophilus
OANH Déficit inh C1 estérase coxsachie et streptocoque
(déclenché /stress, trauma)
Enquête Ag soluble Sg/LCR/urine Aucun A domicile : Appel du Samu Rx Thorax ; Ag Soluble
allergologique Autres foyers infectieux extra- -endoscopie si âge < 4 mois ou -En cas d’asphyxie A : NFS, VS ; Endoscopie avec
Ex.Compl laryngés :Méningite pneumopathie, si récidive → manœuvre de Heimlich prélèvement bacterio des mb
arthrite, otite, angine → PL HAA → Injection de corticoide
ecouv. φx/ épiglotte, GDS
→ Trocart au θ R° cricoï-
Efficacité + 0 Toute laryngite fébrile Maximale 0
des ne cédant pas aux corticoides → Débuter à domicile, hospitalise -dienne = Trachéo à la
Corticoides épiglottite seulement si dyspnée persiste hussarde
Curatif : Association - Gestes formellement CI Q A domicile : -Si respire → SAMU ATB massive IV antistaph
Q -Endoscopie avec extraction CE
Adrénaline 0.25 mg SC - Allonger l’enfant, examen à l’abaisse Soludecadron Dexametha.. 4mg IM Oxygéne au masque
Corticoide langue, demander des Rx, faire une Humidifier atmosphèreQ± antipyrétiq à la pince si possible Atropine
fibro laryngée,prélèvement gorge Renouveler si dyspnée persiste -Si pas d’endoscopie : laryngo +
Préventif : Bronchoscopie avec toilette
Transfert par SAMU→USI Entretien / Celestène 10 G/Kg/j → 5 j pince de Magil voire intubat° trachéobronchique
Tjs avoir une seringue à
Traitement Adré avec soi Intubation naso-trachéale + ATB large spectre AUGMENTIN pr refouler le CE ds bronches
Intubation svt nécessaire en
difficile, sonde de Ø inf, matos de A l’hopital :→ Aérosol de : Eviter de faire vomir, placer salle d’opération avec matos de
Préventif de l’OANH trachéo dispo,extubé entre 18° et 72° h 1 ml (2 mg) Adrénaline
l’enfant la tête en bas, la man. trachéo dispo
androgénothérapie ATB:Claforan 200 mg/Kg/j IV Q 2 ml (4 mg) Dexamethasone
3ml sérum φ de Heimilch si Ø asphyxie Surveillance étroite
pendant 15 j. relais per os
Si échec Dexa 4 mg IM → intubat° Ttt associé : ATB après
3/4
Loca IIres bacteriennes Récidive = laryngoscopie prélèvement, aérosol, Kiné de Extubation intempestive
Arret cardiorespi -Malformat° : angiome ss glottiq drainage, coricotttie locale et générale Obstruation de la sonde
Complicat° OAP -Peptique : RGO Complications : emphysème,
-Allergique atélectasie, pneumoT, abcés → cf QS
Epuisement respi
Formes rares graves : intubé
v. 21 (22/01/2011 10:09)
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE PAR CLASSE D’AGE
Chez le nouveau-né < 28 j
Stridor laryngé congénital idiopathique ou laryngomalacie
Anomalie fréquente par hyperlaxité des structures fibro-cartilagineuses du vestibule laryngé -> collapsus en inspi
Début à la naissance ou après un délai de qq j ; évolution stéréotypé avec aggravation jusqu’à 6 mois, stabilisat°
jusqu’à 1 an puis amélioration : normal à 2 ans.
S. intermittent peu sévère limité au stridor le + svt sans modif voix/toux, aggravé / effort (bib) et infect° ORL
Examen paraclinique :
o Rx du larynx (élimine un obstacle)
o Echo laryngé si entrainé : étude de la dynamique du larynx de façon répétée et non invasive
o Laryngoscopie sédaté ms ventilation spontanée : collapsus inspiratoire des structures supraglottiq
par bascule postérieure de l'épiglotte et bascule antérieure des aryténoïdes.
Abstention thérapeutique-> disparition au cours des 16 premiers mois : si forme sévère possibilité de résection
des replis ary-épiglottiques sous endoscopie.
Kyste congénital laryngé -> stridor ; Révélation précoce avec aggravation rapide
Sténoses laryngés congénitales (diaπ, palmures,..) ou acquises (post intubation)
Paralysie laryngé : Traumatisme obstétrical, anoxie cérébrale, Chirurgie néonatale cervicale ou thoracique ;
Malformations neurologiques (hydrocéphalie, Σ d’Arnold Chiari) ; Cardiopathie congénitale -> compression
intrinsèque du nerf récurrent G.
Sténose sous glottique congénitale -> laryngoplastie sous couvert d’une intubation prolongé (1-2 sem)
Nourrisson de 1 à 6 mois
Angiome sous glottique
Intervalle libre entre la période néonatale et l'apparition des 1iers épisodes de dyspnée, évolution par poussée
Dyspnée laryngée avec stridor, toux rauque (sous glotte) et tirage
Recherche d’angiomes tubéreux cutanées (50 %) +++
Paraclinique :
o Rx du larynx (voussure de la lumière trachéale)
o Laryngoscopie : tuméfaction ss glottique svt post de couleur rose-bleutée molle et dépressible.
Evolution favorable -> involution spontanée vers 1 an
Traitement des poussées par bétaméthasone Célesthène X à XX gouttes/ kg/ j pendant 15 jours. Si échec
intubation de 10 j pr passer le cap. Possible embolisation hypersélective +++, laser, chirurgie d'exérèse
± Abcés rétropharyngien
Dyspnée laryngé avec dysphagie et hypersialorrhée
Masse latérale repoussant l’amygdale et son plier
Ttt : ATB large spectre + évacuation chir sous AG
Kyste congénital laryngé, Sténoses laryngés congénitales (diaπ, palmures,..) ou acquises (post intubation),
Sténose sous glottique congénitale
Enfant de plus de 6 mois
Laryngite aigüe dyspnéisante
Epiglottite, Laryngite sous glottique, Laryngotrachéobronchite bacterienne
Laryngite striduleuse :
o La + bénigne -> spasme glottique
o Réalise un brusque accés de dyspnée laryngé nocturne avec tirage, cornage, quinte de toux rauque avec
régression spontanée en qq min (< 1h). Parfois léger décalage thermique.
oTtt : Humidification de l’atmosphère, sédatif léger, ttt rhinoφgite associé ± corticoïde pdt 3 j.
o Caractère récidivant fréquent.
o Volontiers mode d’entrée ds Rougeole -> S de Köplick
Laryngite spécifique :
o La rougeole : Soit forme précoce striduleuse (cf), soit forme tardive rare et sévère réalisant un tableau de
laryngotrachéobronchite par surinfection au décours d’une rougeole.
o Le croup : (complique angine diphtérique) Rare de nos jours. A évoquer devant dyspnée laryngée progressive
avec voix éteinte et toux rauque. Présence de fausses mb pharyngées / laryngées. Ttt : Péni + sérotttie
o Autres : grippe, oreillon, rubéole, varicelle, herpès
Laryngites caustiques : par inhalat° vapeurs brulantes ou fausse route d’un liq trop chaud ou P° caustique.
CorticoTTTie permet svt d’éviter une intubation dangereuse sur le terrain.
Corps étrangers (cf Q 206)
Oedeme laryngé allergique et Oedeme angioneurotique héréditaire
Papillomatose laryngé : TB d’o.virale (papova virus) ∀ age (surtt 2-4 ans) : dyspnée progréssive avec longue periode de
dysphonie -> Désobstruction au laser ; prévention récidive par vaccinotttie
Traumatismes laryngés externes (fracas laryngé, hématome ou emphysème) ou interne (post intubation)
Source : Fiches Rev Prat, Med Line Pédia & ORL, Intermed Pédia, QCM Intest 2000
v. 17 (22/01/2011 10:09)
Clinique
• Interrogatoire
Circonstances de survenue :
Caractère brutal, uni/bilat, notion de récidive
Circonstances déclenchantes : traumatisme (chir, externe, sonore), prise médicamenteuse ototoxique, contexte
infectieux éventuel …
Signes accompagnateurs : acouphènes, troubles de l’équilibre, sensation de plénitude auriculaire, otorrhée, fièvre,
épistaxis, obsrtuction nasale, …
ATCD perso (Cardiovasculaire [HTA, TDR, …], dyslipidémie, diabète, traumatisme sonore, travail en milieu
bruyant, traumatisme cranien, maladie générale dt autoimmune, médicaments ototoxiques)
ATCD familiaux (otospongiose, surdité héréditaire, …)
• Examen clinique
Otoscopie bilatérale
CAE, tympan
Recherche de signes en faveur d’une surdité de transmission (diagnostic différentiel) : bouchon,...
Signes indirects de labyrinthite infectieuse ou traumatique : OMA compliquée, cholestéatome, hémotympan, perfo
tympanique
Examen des FN et cavum : rhinoscopie ant et post
Acoumétrie : vocale et diapason (Rinne – Weber) : cf infra
Examen vestibulaire : Sd vestibulaire périph associé ? (Romberg, Fukuda, déviation index, nystagmus sous lunette
de Frentzel, épreuve calorique)
Examen neurologique : Paires craniennes et Sd cérebelleux
Examen général : Prise TA
• Distinguer les types de surdité
Moyens d'étude
Acoumétrie au diapason ± acoumétrie vocale : test subjectif simple de répétition de mots à voix chuchotée.
Epreuve Normal S. de Transmission S. de Perception
Weber (localisat° de la vibration osseuse d'un Vers l’oreille
Indifférent Vers l’oreille saineQ
diapason placé sur la ligne médiane de la tête) pathoQ+++
Rinne (comparaison du temps d'audition d'un
R = CA/CO > 1
diapason placé sur la mastoïde [CO] puis, sans NégatifQ+++ Positif
=> Rinne positif
le relancer, placé devant le méat auditif [CA])
Audiométrie tonale liminaire subjective
Surdité de transmission : CAQ+ diminuée sur toutes les fréqences (graves surtout), CO normaleQ++
Surdité de perception : CO et CA diminuées dans les mêmes proportionsQ, aigus
Surdité mixte : CO diminuée, facteur transmission = perte d'intensité identique sur toutes les fréqs
Audiométrie vocale
Teste l’intelligibilité : seuil d’intensité (I.où 50% des mots st compris), max d’intensité (% max de mots compris)
La discordance avec audiométrie tonale est en faveur d’une atteinte rétrocochléaire => neurinome du VIII
Vidéo-nystagmographie si trble de l’équilibre associé (si anormale => IRM fosse post)
Impédancemétrie (tympanométrie + réflexe stapédien)
Mesure de l'impédance de l'oreille moyenne [condition = absence de perforation tympanique] : diminution du
tympanogramme . renseignements objectifs sur la valeur fonctionnelle de la trompe d'eustache et du système
tympano ossiculaire
Réflexe stapédien : Variation de l'impédance de la chaine ossiculaire par contraction réflexe du muscle de l'étrier qui
apparaît pour un son pur de 80 dB au dessus du seuil tonal liminaire si surdité < 60dB = réflexe de protection
Réflexe aboli dans toute atteinte d’un des composants de l’arc : otospongiose, atteinte du VIII, du VII
2/7
Audiométrie tonale supraliminaire
Test de Metz :
Mise en évidence d’un phénomène de recrutement qui traduit l’atteinte endocochléaire.
Recrutement : Amélioration de la fct auditive superieure à celle attendue lorsque l’on augmente l’intensité.
Si écart entre le seuil stapédien et le seuil auditif est < 80 dB : il existe un recrutement.
Tone Decay Test
Mise en évidence d’une adaptation pathologique ou fatigabilité auditive qui traduit l’atteinte rétrocochléaire.
En cas de fatigabilté, l’émission d’un son pur émis au seuil tonal en continue n’est plus perçu au delà de qq sec
(+ pdt au moins 1 min si normal). Nécessité d’augmenter l’intensité (supraliminaire) pour maintenir le seuil
d’audition.
PEA +++ (seulement si déficit < 60 dB)
Objectivent et typent la surdité de perception : permettent de différencier atteinte endocochléaire et rétrocochléaire
Avec l'audiomètre, on stimule la voie auditive par des sons brefs (clicks) à des intensités de 2000 et 4000Hz.
Les électrodes de surface (cutanée) recueillent des potentiels électriques qui sont amplifiés et moyennés .
On obtient alors 5 ondes, une pr chaque relais des
voies auditives et étude des délais et latences.
L' Onde I = Nerf auditif
L' Onde II = Noyau cochléaire
L' Onde III = Olive protubérantielle
L' Onde IV = Lemmnisque latéral
L' Onde V = Colliculus inférieur
Résultat :
Détermine seuil auditif
Visualise un recrutement (SP endocochléaire)
Allongement délai I-V (SP rétrocochléaire)
superieur à 4 msec
Electrocochléographie
Enregistrement du potentiel cochléaire grâce à une électrode placée sur le promontoire (partie de la caisse du tympan
en rapport avec la cochlée) par voie trans tympanique.
Permet de connaître l’onde I des PEA et de mesurer l’intervalle I-V si onde I non vu sur PEA.
Bilan étiologique
IRM de la fosse post si :
PEA avec anomalies rétrochocléaires ou PEA plat
Fluctuation ou récidive d’une surdité de perception
Aggravation d’une surdité de perception existante
Association à un autre signe cochléovestibulaire (acouphène, trouble de l’équilibre)
Cophose
Sujet jeune
TDM haute résolution des rochers
Si suspiscion d’une malformation de l’oreille interne (enfant ++)
Ou si atteinte associée de l’oreille moy (OMA, OMC, traumatisme)
Bilan biologique et préthérapeutique
Séro virales : HSV, rougeole, oreillons, rubéole, HBV, HCV
Sérologie syphylitique
Bio inflammatoire
Immuno : FAN, C3, C4 et CH50 ± Ac antiethinyl oestradiol, Ac antiprogestérone (Femme sous CO)
TG, CT, glycémie, coag, NFS
Préthérapeutique : RX tho, ECG
3/7
Types de surdité
Surdité de transmission (oreille extQ, moyQ dt osseletsQ, fenêtres labyrinthiques, trompe d’EustacheQ)
Conduction aérienne touchée sur toutes les fréquences (graves ++)
Conduction osseuse normale
Acoumétrie au diapason : Rinne négatif (CO > CA), Weber latéralisé du côté sourd
Audiométrie tonale : Chute de la courbe en CA avec courbe en CO normale (Rinne audiométrique) et chiffre
l’importance de la perte
Surdité jamais totale (< 60 dB), pas de cophoseQ, pas de distorsion sonore
Surdité de perception = neurosensorielle (oreille interne : cochlée = organe de CortiQ, labyrinthe antérieurQ ; nf
auditifQ et centres nerveuxQ auditifs)
Conduction aérienne touchée essentiellement sur les aigus
Conduction osseuse atteinte dans les mêmes proportions
Acoumétrie au diapason : Rinne positif (CA > CO) , Weber latéralisé du côté sain
Schwabach abaissé : test consistant à placer le diapason sur la mastoide du médecin dès que le patient ne le perçoit
plus . Le médecin compte alors le nbre de secondes pdt lequel il continue d’entendre.
Audiométrie tonale : CA et CO accolées et abaissées et chiffre l’importance de la perte
Peut être totaleQ (cophoseQ : atteinte nerf ou cochlée) + distorsion sonore surtt en mileu bruyant.
SP endocochléaire SP rétrocochléaire
Audiométrie tonale
Surdité prédominant sur les graves Surdité prédominant sur les aigues
liminaire
Audiométrie vocale Bonne inteligibilité Mauvais intelligibilité
Audiométrie tonale Absence de reflexe stapédien , pas de recrutement
Recrutement sur le réflexe stapédien
supraliminaire Fatigabilité auditive
Epreuves vestibulaires Hypo ou normoreflexie Areflexie
PEA Normaux Altérés
Surdité mixte du même coté
Ex du cas clinique de l’internat blanc de Hoechst : Rinne négatif à Dte et positif à Gche, Weber latéralisé à gauche.
Rinne négatif à Dte : Atteinte transmissionnelle à dte : surdité de transmission ou mixte à Dte
Weber latéralisé à G : Atteinte N.auditif à dte : surdité de perception ou mixte à Dte
CCl : surdité mixte à Dte
Ainsi qd une surdité de perception vient compliquer une ST , le Weber change de coté .
Nb : SURDITE CENTRALE (CORTEX AUDITIFQ) => PAS DE COPHOSEQ MAIS TROUBLE DE LA COMPREHENSION (GNOSIQUES)
4/7
• Etiologies
Surdité unilatérale brusque (SUB)
le + fréquent mais diagnostic d’élimination
Survenue brutale unilatérale + acouphénes unilatéraux ± sd vestibulaire périphérique
surdité de perception plutôt endocochléaire
Bilan étiologique négatif : Examen ORL clinique normal, PEA, IRM normaux...
Origine inconnue : Hypothèses virale, vasculaire, auto-immune, rupture des Mbs labyrinthiques
Evolution est imprévisible
Récupération totale, pas de récidive
Evolution vers une surdité « fluctuante » : régression mais avec persistance de séquelle à type d’hypoacousie qui
va s’aggraver au fur à mesure des récidives
Pas de récupération
Facteur de bon pronostic : sujet jeune < 40 ans, perte peu importante, pas de sd vestibulaire associée, ttt précoce,
oreille controlat saine
Urgence médicale :
Hospitalisation pour mise en route d’un ttt parentéral
Corticoïdes IV 1mg/kg/j + vasodilatateurs ± O2 hyperbare ± antiviraux ± mannitol ± hémodilution
normovolémique (pas de consensus)
Neurinome de l'acoustique Q++++++ (en fait faux : on devrait dire neurinome du VIII)
T. bénigne schwannienne le + svt du nerf vestibulaire dans l'angle ponto-cérébelleux
Terrain : femme entre 50-60 ans , (peut s’intégrer ds RecklinghausenQ : 5 % , svt bilatéral)
Clinique
Surdité de perceptionQ+++ unilatQ+++ rétrochocléaireQ ± soudaine ± récidivante (croissance lente)
Trble de l’intelligibilité avec phénomènes d’adaptation pathologique : classique « signe du telephone » :
disparition progressive de la voix de son correspondant.
Acouphènes unilat de tonalité aigue
Syndrome vestibulaire périphériqueQ, céphalées ± PFP, HTIC, névralgie symptomato du VQ, Sd cerebelleux
TympanQ / CAE normaux
Audiométrie vocaleQ discordante avec audiométrie tonaleQ (vocale << tonale), Areflexie vestibulaire
Anomalies PEAQ (augmentation de l’intervalle I-V), Diagnostic IRM
Traitement
Exérése chirurgicale par voie translabyrinthique entraîne la perte de l'audition mais permet d'éviter les voies
cérébelleuses ou hippocampiques. Une voie otoneurochirurgicale est possible.
Ou Radiothérapie stéréotaxique : si > 65 ans, ou refus de la chir [risque de PF séquellaire]) mais permet
seulement de stopper l’évolution du neurinome
Surdités traumatiques
Traumatisme externe
Fracture labyrinthique du rocher (perception ou mixte)
Commotion labyrinthique, luxation de l’étrier par traumatisme crânien (perception)
Sd des TC
Fistule périlymphatique
Fuite de liq au niveau des fenêtre ronde et/ou ovale => fluctuation de l’audition, trouble de l’équilibre => ttt chir
Etio : barotraumatisme, blast auriculaire, traumatisme cranien même minime
Traumatismes sonoresQ+ aigues
Scotome auditif à 4Q KHz, cochléaireQ => surdité de perceptionQ++++ : rarement d’o.professionnelle
Traumatisme chirurgicaux : post stapédectomie pour ostéopongiose, …
5/7
Surdités infectieuses
Labyrinthites otogénes : propagation de l'infection de l'oreille moyenne soit labyrinthite séreuse réactionnelle
réversible soit labyrinthite irréversible : labyrinthisation d’une OMC ou labyrinthite aigue suppurée.
Labyrinthites hématogénes (zona, oreillons, rougeole, rubéole) : ctxt épidémio + séroconversion sur 2
prélèvements à 15 j d’intervalle dosés ds même labo
Autres étiologies de surdité de l'adulte (+tôt surdité d'installation progressive)
OtotoxiquesQ : surdité bilatQ++++ symétriqueQ
AminosidesQ+++
Furosémide à forte doseQ
CisplatylQ , 5FU
QuinineQ
Aspirine forte doseQ
Auto-immunes : Cogan (SP + kératite interstitielle), Wegener, PAN (bilat)
Atteinte SNC : SEP, Sd de Wallemberg
Maladie de MénièreQ (hydrops labyrinthique, triade SPQ endocochléaire prédominant sur les graves+ vertiges +
acouphènes évoluant par crises, hydrops labyrinthique, courbe audiométrique en cupule, unilatQ parfois bilat, ttt :
Anxiolytiques, Tanganil si vertiges, SERC, restriction hydrosodée, Diamox, vasodilatateurs)
Malformatives : à rechercher systématiquement chez l’enfant
PresbyacousieQ++ : à partir de 45 ~ 50 ans, bilatQ+++, surdité de perceptionQ prédominant sur les aigus, ttt palliatif par
appareillage prothétique
Diagnostic différentiel : surdités de transmission
Anomalie du conduit auditif externe à tympan le plus souvent normal
Bouchon de cérumen ou corps étranger du conduit auditif externe (cause la + fréquente de surdité de
transmission !!) => Vérifier que l’audition soit restaurée après ablation de l’obstacle
Otite externe : otalgies
Lésion traumatique du conduit : coton-tige, allumette...
Conduit auditif externe normal et tympan anormal
Otite moyenne aiguëQ
Poussée infectieuse sur otite chroniqueQ
Fracture du rocherQ
Hypoacousie par perfo tympanique ou rupture de la chaîne ossiculaireQ ou hémotympan ± surdité de perception par
atteinte de la cochlée
Devant une fracture du rocher : tjs rechercher sd vestibulaire destructif, SP ou STQ, otoliquorrhée, otorragieQ,
ecchymose retardée, PF périph ++Q (PF => seule urgence chirurgicale : décompression du nerf facial)
TDM rochers : confirme le diagnostic, rechercher d’autres fractures de la base du crâne et/ou hématomes ou
contusions cérébrales
Perforation tympaniqueQ
par coton-tige, allumette, aiguille...
fermeture tympanique le + svt spontanée
Ne pas mettre d’eau ou gouttes auriculaires ototoxiques dans l’oreille lésée
Tjs faire un audiogramme pour rechercher une éventuelle lésion de la chaîne ossiculaire associée
Blast auriculaire (Gifle)
perforation tympaniqueQ d’évolution favorable le plus souvent.
Tjs faire un audiogramme dans un délai rapide à la recherche d’une surdité de perception associée par atteinte de
l’oreille interne.
Barotraumatisme auriculaire (Accident de plongée ou d’aviation)
Hypoacousie, acouphènes. Ecchymose tympanique voire hémotympan
Tympanométrie : pic décalé dans les pressions négatives
Traitement : vasoconstricteurs nasaux et anti-inflammatoires
Otite séreuseQ : Epanchement rétro-tympanique avec bulles, Tympanométrie : courbe plate
CholestéatomeQ (perfo tympan ou poche de rétraction, otorrhée, lyse ossiculaireQ...)
6/7
Conduit auditif externe normal et tympan normalQ
Catarrhe tubaire
à la suite d’une rhinite ou d’une sinusite, du à obstruction de la trompe d’Eustache
Sensation d’oreille bouchée avec claquement dans les oreilles
Amélioration transitoire de la surdité par la manoeuvre de Valsava
Tympanométrie : pic décalé dans les pressions négatives
Ttt : vasoconstricteurs nasaux et anti-inflammatoires
Traumatisme
RuptureQ ou luxationQ de la chaîne ossiculaire => Surdité de 30 à 60 dB
Tympanométrie : pic augmenté en amplitudeQ, Absence de réflexe stapédienQ
Traitement chirurgical ou audioprothétique
OtospongioseQ+++++
Terrain : FemmeQ de race blanche entre 20 et 30 ans avec ATCD familial : patho héréditaireQ autosomique
dominante à pénétrance variable
Facteur déclenchant : envirronement hormonal => Contraception, grossesseQ, ….
Physiopath : Mal connue, il s’agit d’une ostéodystrophieQ primitive du labyrinthe osseux qui réalise une ankylose
stapedovestibulaire par fixation de la platine de l’étrierQ ds la fosse ovale. L’hypothèse d’une origine enzymatique
semble la plus vraisemblable . Importance de facteurs endocriniens surajoutés .
Hypoacousie uni ou bilat d’aggravation progressive avec classique amélioration dans le bruit : paracousie de Willis
Examen clinique
Otoscopie : tympan normalQ+++
Audiométrie : surdité de transmissionQ+++, encoche de Carhart caractéristique à 2 000Hz sur la conduction
osseuse. Progressivement chute de la CO avec labyrinthisation de l’otospongiose : SP endocochléaire
Tympanogramme : diminution de l’amplitude mais pas platQ
Abolition du réflexe stapédienQ++ traduisant le blocage platinaire => caractéristique
Ttt microchirurgicalQ : stapedectomie + mise en place d’un piston en teflon entre oreille interne et enclume. Ttt
très efficace mais ne contrôle que les cq de la Mie sur la transmission. La maladie de fond n’est pas contrôlé et une
surdité de perception endocochléaire par labyrinthisation est possible.
Autres anomalies sur les osselets : fusion des osselets, osselet manquant...
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Cours Mondain, Médifac, Medline d’ORL, RDP CD, QCM Intest 2000, 50 Dossiers
Estem
7/7
Au cours de cet examen on soumet le conduit auditif externe à des pressions variables entre + 200 et
- 400 mm d' H2O et l'on étudie l'amplitude, la compliance (inverse de l'impédance) en fonction de la
pression. La courbe résultante constitue le tympanogramme.
Tympanogramme de type A : Normal
A 0 mm H2O, le tympan est souple, la compliance est maximum et inversement, à -400 ou + 200, le
tympan est rigide et la compliance est minimum.
Vertige Q 040
Interrogatoire Examen labyrinthique Maladie de Ménière Vertige paroxystique bénin
Définition
IllusionQ de déplacet ou de mvtQ ds l’un des 3 plans de l’espace => impression de rotation ou de pseudo-ébriété
s'accompagne souvent de signes neurovégétatifs, patient reste conscient tout le temps de la crise
traduit une atteinte du système vestibulaire périphérique (labyrinthe post, voies et centres nerveux vestibulaires,
ctingent vestibulaire du VIII) et/ou central (nx vestibulaires bulbaires, connex°s centrales vers le cervelet notamment)
Le vertige est à différencier de l’instabilité où c’est le sujet qui a l’impression de bouger.
Démarche diagnostique
• Interrogatoire
Caractères du vertige
Type
Le + svt rotatoire : vertige vrai (sens horaire ou anti-horaire)
Parfois tendance à la chute (sens) ou simple instabilité difficile à définir
Profil évolutif
Date de début des troubles, mode d’installation (brutal ou progressif), durée, intensité (invalidité)
Evolution spontanée : bref et répétitif, long et unique, intermittent, progressivement décroissant ou stationnaire,
Période intercritique, Fréquence
Circonstances d’apparition
Traumatisme crânien ou cervical, récent ou ancien : atteinte irritative ou destructive du labyrinthe
Episode infectieux grippal ou herpétique
Prise médicamenteuse vestibulotoxique, souvent ancienne et oubliée : aminosides, diurétiques, quinine, aspirine,...
Intervention chirurgicale otologique ou neurologique
Alitement prolongé : vertige positionnel paroxystique bénin
Facteurs déclenchant
Changements de position ou mouvements de la tête
Orthostatisme
Veille des menstruations
En présence de grands espaces ou espaces clos, foule, hauteur,...
Effort de mouchage ou d’éternuements
Signes d’accompagnement : Valeur pour orienter vers une étiologie périphérique ou centrale
Signes otologiques
Otorrhée (otite chronique compliquée)
S. cochléairesQ+ (en faveur oreille int.) : acouphènesQ, sensat° de plénitude de l’oreille/oreille bouchée, hypoacousieQ
Signes neurologiques
Céphalées fréquentes : topographie, caractère pulsatile, permanent, apparition par rapport au vertige
Syndrome cérébelleux, Atteinte des paires crâniennes, diplopieQ
Troubles de l’équilibreQ
Troubles de la conscienceQ
Signes végétatifs : Nausées, vomissementsQ, pâleur et sueurs (en faveur de l’origine périphériqueQ du vertige)
• Examen clinique
Permet le diagnostic étiologique et de décider du bilan paraclinique à demander
Examen vestibulaire
Instabilité vestibulaire = ataxie vestibulaire
Manœuvres mettant en évidence une déviation latéralisée du côté du vestibule déficient :
(Pseudo)-Romberg vestibulaire latéraliséQ
Déviation à la marche (marche en ciseaux), piétinement sur place, Fukuda (marche en étoile)
Déviation des index après fermeture des yeux
2/8
NystagmusQ vestibulaire spontanéQ (Physiologique dans le regard excentré)
Déplacement rythmique des globes oculaires constitué d’une secousse lente d’origine vestibulaire (dirigée du coté du
vestibule hyporéflexique) et d’une secousse rapide (= saccade de rappel, définissant par convention le sens du
nystagmus) qui ramène l’œil à sa posit° de départ
En faveur d’une origine périphQ si : horizonto-rotatoireQ++++, bat tjs du même coté quelque soit position de l’œil,
parallélisme intensité du nystagmus et des vertiges, inhibition du nystagmus par la fixation, augmentationQ en
l’absence de fixationQ (sous lunettes de Frenzel)
En faveur d’une origine centrale si : multidirectionnel / vertical pur (pédoncule) / rotatoire pur (bulbe) /
horizontal pur (protubérance), dissociation avec les vertiges, augmentation du nystagmus par la fixation
Nystagmus provoqué (de positionnement) : Manœuvre de Dix et Hallpike
bascule d’un patient assis, yeux ouverts, tête tournée à Dte ou à Gauche jusqu’à atteindre une position tête pendante
au bord de la table d’examen => recheche d’un nystagmus immédiat ou après tps de latence
Otoscopie (otorrhée purulente ?)
Examen neurologique
Paires crâniennes : motricité oculaire, sensibilité cornée, motricité et sensibilité de la face, nerfs mixtes,...
Fonctions cérébelleusesQ, pyramidales, sensitives
Examen cochléaire instrumental (=> à visée topographique)
Audiométrie tonale / vocale : surdité de transmission (oreille moy), surdité de perception unilat prédominant sur les
graves (hydrops endolabyrinthique) ou avec amputation des fréq aiguës (neurinome du VIII)
Tympanométrie avec étude du réflexe stapédien
Potentiels évoqués auditifs (PEA) : indispensable si surdité de perception unilat -> atteinte endo ou rétrocochléaire
IRM + gado si surdité de perception rétrocochléaire
Examen vestibulaire instrumental (-> à visée topographique)
Enregistrement électro-nystagmographique ou vidéo-nystagmographique
Nystagmus spontanés périph (augmenté à l’obscurité et ds regard du coté sain) ou central (changement de
l’orientation du nystagmus en fction de la direction du regard, augmenté par la lumière et la fixation oculaire)
Nystagmus positionnels périph (transitoire avec violents vertiges) ou central (prolongés et sans vertige assoc)
Etude de la réflectivité vestibulaire
Epreuves rotatoires : épreuve pendulaire amortie et épreuve à départ et arrêt brusque. Elles se font dans l’obscurité
et le silence. La seule donnée significative est l’asymétrie du nystagmus, permettant de décrire un syndrome de
prépondérance directionnelle ou une hypervalence du nystagmus battant dans ce sens.
Epreuves caloriques : Enregistrement du nystagmus après excitation des canaux semi-circulaires du vestibule par
une stimulation calorique : irrigation pdt 30 à 40 secondes à 30°c (eau froide) puis 44°C (eau chaude) et cela
alternativement à dte et à gche. On analyse le nystagmus provoqué, son intensité et son type.
Chez un sujet normal, l'irrigation froide d'une oreille provoque les mêmes manifestations que celles observées dans
un syndrome déficitaire du même côté ("le froid paralyse") : nystagmus vers l'oreille non irriguée, B.T. et R du côté
irrigué.
On enregistre yeux ouverts et yeux fermés pour calculer l’indice de fixation oculaire (IFO), la différence entre les 2
vestibules (hypovalence) et la prépondérance directionnelle (droite ou gauche).
Si l'on compte le nombre de Une réponse faible ou
secousses nystagmiques, pour inexistante traduit une
chaque oreille (droite et hyporéflectivité ou une
gauche) et chaque irrigat° aréflexie de l'oreille irriguée,
(chaude : rouge et froide : ici du coté gauche
bleue) et que l'on reporte ces
valeur sur un diagramme on Hyporeflectivité (>0)
obtient la représentation
suivante. Aréflectivité (=0)
Etude de l’oculomotricité
Saccades et poursuite oculaire lors d’un électronystagmogramme.
3/8
Diagnostic différentiel
• Lipothymies d’origine cardiaque
Posturales
Ou Secondaires à une hypotension orthostatique soit médic soit idiopathique ou d’effort (RA, HTAP,...)
• Vertiges psychogènes
Vertiges phobiques (mal des hauteurs, agoraphobie)
Vertiges post-traumatiques
Hystérie
4/8
Diagnostic étiologique
Qques difficultés de rédact° pr cette partie, car 2 approches différentes du dc étio : l’ancienne avec vertiges périph et vertiges centraux « classiques », et + récente, l’approche
en fonction de l’évolution ds le tps (crise / récurrent / positionnel / chronique…). J’ai repris comme ds la RDP 2000 avec la nouvelle classification, mé g fabriqué un ptt tableau
à la fin pour raccrocher les wagons avec vertige périph et central…
• Situations inclassables
Exploration instrumentale cochléo-vestibulaire
Surdité de transmission ou mixte au bilan audiométrique
Etio : Otospongiose, cholestéatome, dysplasie de l’os temporal (sur maladie de Paget), tumeur de l’os temporal…
TDM os temporal avec fenêtre osseuse
Surdité de perception unilat
PEA -> si rétrocochléaire ; IRM + Gado pr rechercher T. de la fosse post et notamment neurinome de l’acoustique
Signes centraux à la nystagmographie
IRM à la recherche d’anomalies de la charnière cervico-occipitale d’origine congénitale, de lésions du TC et
cérébelleuses diverses (hémangiomes caverneux, SEP etc…)
Affections générales
Médicaments : décpensation d’un sd vestibulaire auparavant compensé
aminosides, aspirine, AINS, diurétiques de l'anse, quinine, Anti-angoreux, barbituriques, antiépileptiques, anti
parkinsoniens, tranquilisants
Hémato
Anémie, polyglobulie, Waldenstrom
Endoc
Sd prémenstruel, ménopause, hypothyroïdie
7/8
Insuffisance vertébro-basillaire posturale
Sénescence
Vertige « orpheline
8/8
Récurrent
Episodes de vertige ctinu Maladie de Ménière 8 % : endolabyrinthique
durant 20 min ~ qq h AIT
(sans dépasser 24 h) Vertige itératif = vertige ménièriforme
Intervalle cplètet Ins vertébro-basillaire ?
asympto ou symptomes Neurinome du VIII débutant
mineurs
ds certaines positions ou
lors de certains mvts cervico-occipitale
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000 (50-16 et 50-18), MédiFac, QCM Intest 2000, Cours A.Rodier Medecine Tours
v. 11 (22/01/2011 10:10)
Céphalées Q 041
Interrogatoire, TA, T°C, raideur de nuque, palper Art temporale, examen neuro complet, faire un FO.
Généralités
• DEFINITION
Douleur ressentie au niveau de la boîte crânienne très fréquente du fait de la richesse de l’innervation sensitive de
l’extrémité céphalique.
Structure crânienne pouvant être à l’origine d’une céphalée
- Toutes structures extra-crâniennes peuvent en être responsable
- Seulement certaines structures intracraniennes : Sinus veineux, cavités orbitaires, Art. méningés, carotides et
vertébrales, paires craniennes sensitives (V+++)
- L’encéphale et la + gde partie des méninges sont insensibles au stimuli nociceptif
• MESSAGES DOULOUREUX TRANSMIS PAR :
Le trijumeau
- Sinus frontaux, Cavités orbitaires, ATM, Artère temporale superficielle
- Structures intra-craniennes sensibles situées au-dessus de la tente du cervelet
Les 3 premières racines cervicales
- 1ières articulations vertébrales, muscles cervicaux, Oreille moyenne, mastoïde, portion extra-cranienne de
l’a.vertébrale, A.occipitale
- Structures intra-craniennes sensibles situées au-dessous de la tente du cervelet
Orientation diagnostique
• INTERROGATOIRE +++
Contexte
- Notion de TC, prise médicamenteuse, Sd infectieux , état psychologique : anxiété, dépression…
ATCD personnel et familiaux
Caractéristiques de la céphalée
- Siège, irradiation, horaire, sévérité (incapacité, réveille ou empèche de dormir), facteurs aggravants / calmants
- Existence d’un aura migraineux
- Mode évolutif : début, durée, variations ds le temp, par crise avec intervalle libre, …
Signes d'accompagnement :
- Fièvre, N/V, AEG, tbles visuels, tbles des fonctions supérieures, photophnonphobie, déficit neurologique focal,
arthralgie/myalgie, hyperesthésie du cuir chevelu, manifestations neurovégatatives , obstruction nasale, rhinorhée
purulente, …
• EXAMEN PHYSIQUE : 6 ITEMS SYSTEMATIQUES qui ne doivent pas faire oublier que tout examen clinique doit être
complet et exhaustif.
1. Prise de la TA
2. Prise de la température
3. Rechercher une raideur méningée
4. Palpation des artères temporales
5. Examen neuro à la recherche de signes de localisation
6. FO : œdème papillaire
• BILAN PARACLINIQUE
A adapter en fonction de l'orientation étiologique
TDM cérébral sans PDC ! ! : systématique devant toute céphalée aigue d’installation très brutale : Hgie méningée
PL (en cas de suspiscion de méningite ou d’hgie méningée avec TDM normal )
Angio-IRM (Si suspiscion de thrombophlébite cérébrale )
Echo-doppler cervical et IRM cérébrale : Si suspiscion de dissection carotidienne ou vertébrale
VSQ en urgence : Si céphalée aigue du sujet agé (Horton)
2/6
Diagnostic étiologique
CEPHALEES ANCIENNES CEPHALEE RECENTE
Stable, permanente Céphalées récurrentes Installation brutale Installation progressive
-Migraines
-Hgie méningée :Q229 très
-Algies vasculaires de la brutaleQ, en cp de poignard avec
face :Q235 photo/phonophobie -PEIC: céphalée
-Névralgie du -Méningite aiguë : Q198 matinale avec
trijumeau :Q235 vomissements en jet,
Céphalées psychogénes : -HTIC aigue : Q225
-Névralgie du glosso HTIC, examen neuro
très fréquentes, permanentes, pharyngien (base de la langue intermittente, sans topoG, surtt anormal ,TDM en
vertex ou nuque, résistantes loge amygdalienne paroi en fin de nuit ou au réveil, urgence (hématome SD,
aux antalgiques, état général postérieure du pharynx augmentée par la toux, les tumeur, abcès)Q225
conservé irradiation vers l'oreille) efforts et la position allongée
Céphalées post + raideur -Horton : Q299 > 50
-Sd subjectif des Trauma -Encéphalopathie hypertensive ans quasi constant,
traumatiques : hématome sous
craniens : Eliminer un HSD Q124 : frontooccipitale
dural, syndrome subjectif des région fronto temporale,
chronique.
traumatisés crâniens, pulsatile, phosphénes, exacerbées par le contact,
Q hémorragie méningée acouphénes, épistaxis, violentes, pulsatiles ;
-Médocs : pilule, nitrés ,
Céphalées des spécialistes : confusion, vomissement H+esthésie cuir chevelu,
abus chroniq d’antalgiques
ATM (SADAM : D.C.R.S.) -Dissection carotidienne ou claudicat° machoire, toux
ou d’ergotamine
sinusites chroniques, névralgie vertébrale : Q228 sèche rebelle ± PPR
-Intox au CO : Q240 d’Arnold (dl en éclair partant de-Hématome intra cérébral
la partie latérale de la nuque et -Thrombophlébite
remontant jusqu’à l’œil) , PR et -Thrombophlébite cérébrale:
-Anémie, polyglobulieQ Q228 cérébrale Q228
SPA, malformat° de charnière
cervico-occipitale… -Glaucome AAFQ : Q213
-Insuff.respi et hypercapnie DlQ oculaire intense avec BAV -Méningite subaigue
poussée d’HTA:Q123 : HTA
chronique légère ou modérée brutale, œil rougeQ (cpk)
-Hypoxie (altitude) photophobie, mydriaseQ
n’entraine pas de céphalée. Seul -Sd subjectif des TC
areflexique et svt nauséeQ,
-Tble de la réfraction ou de une poussée hypertensive avec vomissement
la vision binoculaire élavation de la diastolique > 25
% peut faire une céphalée aigue -Sinusite aigue : Q203 pulsatile, -Sd post PL
sous orbitaire, majorée par
Malformation artério proclive, toux éternuement et -Céphalée post effort
veineuse : céphalée de effort, + Obstruct° et rhinorrhé
topographie constante continues -Crise de migraine : diagnostic
-Fièvre qqsoit sa cause
ou intermittentes quasi- d’élimination
migraineuse mais FIXE, tjs du
même côté ± crises comitiales
• LES 2 CAUSES LES + FREQUENTES SONT LES CEPHALEES PSYCHOGENES ET POST TRAUMATIQUE
Traitement (HP?)
- De la crise migraineuse
Crise mineure :
o Paracétamol, AINS et dérivés salicylés : ex aspirine 1 g per os
Si résistance :
o Dérivés de l’ergot de seigle ( ! vasoconstricteur : ergotisme)
o Tartrate d’ergotamineQ Gynergène caféiné® Qou Migwell®Q PO ou suppo : agoniste α totalQ
o Dihydroergotamine (DHE) Q Diergo spray® SC ou nasale : agoniste α partielQ, α bloquant
adrénergiqueQ, vasoC veineuse > artérielleQ , ttt hypoTA orthostatiqueQ
o Effets secondaires : N/V, vasoconstriction arterielle (ergotisme = gangrène des extrémités)
o CI : Raynaud, ins coronaire, AOMI, HTA sévère, Ins hptq, grossesse
o IM contre-indiquée : Macrolide, Vibramycine, Methysergide, Triptan : risque d’ergotisme
Crise sévère résistante aux autres ttt :
o Agoniste spécifique des récepteurs sérotoninergiques 5-HT1 D sans effet sur les autres récepteurs
sérotoninergiques, ni sur le système sympathique.
o Action en inhibant la libération de peptide (CGRP, VIP, substance P ),en inhibant le trijumeau et en
induisant une vasoconstriction.
o SumatriptanQ Imigrane® ou Zolmitriptan Zomig® PO,
o Effets secondaires : sensat° de chaleur, dl transitoires, paresthésie, vertige au max spasme coronaire
o CI : Ins coronaire, Angor de Prinzmetal, HTA mal controlée , ± grossesse
o IM : dérivés de l’ergot de seigle ; respecter un délai de 24 h entre la prise de ces 2 médocs.
Modalités
o Dès début de crise ou lors prodromes (le + tôt possible)
o ± primpéran® métoclopramide
o Voie : orale, nasale, SC, selon s.dig associés
o Prise exclusive lors des crises ; sinon : accoutumance, céphalées de sevrage, toxicomanie
Mesures associées
o Repos, calme, obscurité, sommeil
o Chaud et/ou froid ou pression tete et cou
o Acupuncture, relaxation
- De fondQ+++
But
o Réduire significativement la fréquence et la sévérité des crises mais ne dispense pas du ttt des crises
o Indiqué si : > 2 ou 3 crises/moisQ et/ou crises invalidantes
Modalités
o Monothérapie pdt 4 mois = période test
o Cahier de surveillance par patient
o Si efficace, poursuivi 6 mois puis arrêt très progressif
Produits
o Dérivés de l’ergot de seigle : DHEQ per osQ , Méthysergide Désernil® per os avec fenêtres thérapeutiques
car ce médicament favorise la survenue de fibrose rétropéritonéale.
o β bloquantsQ : Avlocardyl® : non cardiosélectif sans ASI
o Antisérotoninergiques PO : PizotifèneQ Sanmigran®, oxétoroneQ Nocertone® (ES :somnolence, prise de
poids)
6/6
o Inhibiteurs calciques : seul IC efficace : Flunazine Sibelium® (effets secondaires)
o α bloquant : Indoramine Vidora®
o Antidépresseur tricyclique : amitryptiline Laroxyl®Q
Mesures associées
o Eviter facteurs déclenchants
o Règles HD : repos, arrêt du tabac, activité physique régulière, alimentation équilibrée
o Relaxation, psychothérapie
o Acupuncture
NB : Migraine cataméniale : oestradiol per cutané (patch), commencé 2 jours avt les règles, pdt 7 jours
- Etat de mal migraineux
Hospitalisation en neuro pour bilan : TDM cérébral sans injection, Doppler Vx du cou, FO, EEG
Repos au lit en chambre seule + réassurance verbale
Sumatriptan SC (dérivées ES arrêtés depuis >24h) ± Tranxène per os si anxiété++
Rehydratation IV si V++, Primpéran® si V à la demande
Source : Fiches Rev Prat, medline neuro, rdp99.
v. 10 (22/01/2011 10:10)
CENTRALE=supranucléaire
PERIPH
supra
• Contingent moteur
Muscle de l'étrier (réflexe stapédien) + 2 m.extracraniens: ventre post du digastrique, m.stylohyoïdien
Muscles de la mimique : M.peauciers du cou, du crâne et de la face
Muscle : orbiculaire des pupières (fermeture de l'œil)
• Contingent sensitif et sensoriel
Sensibilité superficielle de la zone cutanée de Ramsay-hunt = pavillon (tragus, conque, anthélix) + méat auditif ext
+ partie post du CAE + tympan en partie + cuir chevelu rétro-auriculaire. Chemine par l'intermédiaire du VII bis.
Goût des 2/3 ant de langue (par l'intermédiare de la corde du Tympan)
• Contingent végétatif (paraΣ) : Les fibres végétatives ont une double origine :
Par le nerf facial : noyau lacrymo-nasal destiné aux glandes lacrymales et à la muqueuse des fosses nasales.
Par le nerf intermédiaire de Wrisberg : noyau salivaire supérieur destiné à la sécrétion salivaire des glandes sous-
maxillaires et linguales.
2/6
PF centrale et peripherique
PF centrale PF peripherique
Epargne les muscles frontauxQ PF unilatérale de tous les muscles de la mimique
(territoire facial supérieur) (territoire VII supérieur et inférieur) avec signe de Charles
Bell
PF moins apparente à l'émotion qu'à l'action volontaire Même degré de parésie au mouvement
(dissociation automatico-volontaireQ) volontaire ou émotionnelQ
Conservation ou majoration des réflexes faciaux Suppression des réflexes faciaux
Préservation du goût des 2/3 antérieurs de la langue Altération possible du goût
Lacrymation normale Anomalie possible de la lacrymation
PF périph : Atteinte du contingent périph du nf facial au niveau du noyau protubérantiel ou sur le trajet de ce nerf (les + fréq)
• Diagnostic clinique
Interrogatoire : Atcd, mode de survenue, signes associés, douleur, fièvre
Examen physique complet
Palpation parotide, aires gglionnaires
Examen ORL : otite, éruption et examen ophtalmo : kératite
Examen autres nerfs craniens (Q221)
Sd cérébelleux ? Sd alterne ? sd méningé ? Sd vestibulaire ?
Examen neurologique Signe de Charles Bell = Paralysie de
Déficit moteur territoires facial SUP et INFQ l'orbiculaire des paupières => inocclusion
Présents aux mvts automatiques et volontaires palpébrale + mvt réflexe d'ascension du
Atteinte SUP. : globe oculaire en haut et en dehors lors de
• Effacement rides du front, élargissement de la fente la fermeture des yeux (pathognomonique)
Signe du peaucier de Babinski =
palpébrale= lagophtalmie, raréfaction du clignement .
Absence de contraction du peaucier du
• Impossibilité de relever le sourcil, de plisser le front côté atteint à l’abaissement du menton
• S.de Charles Bell, pas de clignement à la menace contre résistance, ou à la protrusion de la
absence de réflexe cornéen : si déficit ++ lèvre inférieure.
• S.des cils de souques si forme frustre Signe des cils de Souques=
Atteinte INF. : Occlusion forcée des paupières imparfaite,
• Attraction de la commissure labiale du coté sain cils + apparents du côté paralysé.
• Effacement du pli naso-génien au repos
• Impossibilité de siffler, gonfler les joues : si déficit ++
• Signe du peaucier de Babinski si forme frustre
• Elocution gênée surtout pour les labiales, mastication souvent imparfaite.
Si coma : Pierre Marie et FoixQ (grimace asymétrique à la pression douloureuse rétro-mandibulaire)
malade « fume la pipe »Q
Si bilatérale = Diplégie faciale (piège diagnostiq classique par l'absence d'asymétrie) : Aspect inexpressif
et atone du visage, inocclusion palpébrale bilatérale + dysarthrie secondaire .
Abolition de :
1 : réflexe naso-palpébral,
2 : réflexe cochléo-palpébral (au bruit imprévu)
3 : reflexe de clignement à la menace,
4 : réflexe cornéen (mais avec conservation de la sensibilité cornéenne V1)
Hypoesthésie zone Ramsay-hunt (rarement retrouvée)
Signes associésQ
Si lésion en aval de corde du tympan : déficit moteur pur
Si lésion en amont de corde du tympan :
Baisse sécrét° lacrymalesQ (schirmer) = lésion en amont du N.gd pétreux superficielQ = géniculée ou supr
Hyperacousie douloureuseQ (abolit° du RS en impédancemétrie) = en amont du nf du m. de l’étrier
Baisse de la sécrétion salivaire + agueusieQ (électro-gustatométrie) = lésion en amont de la corde du
tympan.
3/6
• PF des neuropathies
Multinévrites
DiabéteQ
Lèpre Causes de diplégie faciale
Angéïtes : PAN, lupus, GS Periphérique Centrale
Dysglobulinémies : gammapathie monoclonale, cryoglobulinémie Guillain Barré
HIV Lyme
Amylose Diabète
Sarcoidose Lacunes
PolyradiculonévritesQ
PAN cérébrales
Sd de Guillain Barré: PF svt bilatérale asymétrique Idiopathique multiples
Mie de Lyme (PF unilat ou bilat parfois isolée) VIH
PRN chronique Sd de Meckelson
Méningite carcinomax
• PF avec cause locale
Lésion du facial ds la protubéranceQ (infra-nucléaire = périph) Q++
Sd alternes du Tronc cérébralD (hémiplégie alterne) : AVC vertébro-basillaire, tumeur du TC, SEP
Signe homolat à la lésion Signe controlat à la lésion
Hemiplégie avec respect de la
FOVILLE protubérantiel (inf) Paralysie du VI et PFP
ProtubéranceQ face (Ø PFC)
= pontique Hemiplégie avec respect de la
MILLARD-GUBBLERQD PFPQD
face (Ø PFC)QD
Angle ponto cérébelleuxD : présence d'une surdité de perception associée
Atteinte du VII rare, pas isolée
Neurinome du VIIIQ (le + f)
Méningiome
Lésion à base du crane
Sd méningé fébrile et /ou paralysie multiple des nerfs craniens
MéningoencéphalitesQ basillaire : listériose neuroméningée, tuberculeuse, à pneumocoques
Méningite carcinomateuseQ
Tumeur de la base du crane
Lésion ds Rocher : présence d'une surdité de transmission associée
PF post traumatiques avec fracture du rocher
Immédiates : grave
Retardées : bon pronostic (œdème)
Trauma opératoireQ (chir.otologique)
Extracrânienne
Lésion de parotide
Tumeur maligneQ et bénigne (cylindromeQ) => apparition progressiveQ
Parotidite aiguë
Sarcoïdose : Sd de HeerfordtQ = PF uni ou bilat + fièvre + parotidite + uvéïte bilatérale
Plaie directe du nerf facial (plaie jugaleQ)
PF postopératoires
• Autres causes
Sd de Melkersson-Rosenthal
Association d’une PFP récidivante, une langue fissurée, une chéilites et un œdème facial labial et périorbitaire
Etiopathogénie inconnue
Tétanos céphalique de RoseQ = PFP + trismus après plaie de la face
6/6
PF centrales : lésion du cortex ou du ctingent de la voie motrice principale destiné au noyau moteur du facial (fx géniculé) = lésion
supra-nucléaire (rares)
• Ex.neuro
Touchent exclusivement le territoire facial inférieurQ avec épargne du VII supérieurQ = signe de Charles Bell négatif
Présence d'une dissociation automatico volontaire
Svt associées à un Sd pyramidal homolatéral, hémiparésie homolatérale, aphasie, HLH
• Etio
AVC territoire carotidien : sylvien, …
Sd alternes du TC : hémiplégie homolatérale à l'hémiplégieQ
Signe homolat à la lésion Signe controlat à la lésion
Pédonculaire Hemiplégie proportionnelle ne
WEBER Paralysie du III
mésencéphale respectant pas la face (PFC )
Protubérance Hemiplégie proportionnelle ne
FOVILLE protubérantiel (sup) Paralysie du VI
= pontique respectant pas la face (PFC )
Processus expansif intra-cranien
Tumeurs frontales, pariétales.
Abcès
HSD…
Source : Fiches Rev Prat, medline neuro, ORL, conf, RDP, Medifac, Internat test 2002, Annale 1999
v. 14 (22/01/2011 10:10)
Définition
Urgence diagnostique & thérapeutique car peuvent mettre en jeu le pronostic vitalQ de façon ± directe.
Etat aigu, habituellement transitoire et réversible, caractérisé par :
- une désorganisation globale des fct° sup dominé par un trouble majeur de l’attention et des perceptions sensorielles
- une activité psychomotrice anormale (apathie ou agitation)
- une évolution fluctuante au cours du nycthémère, prédominance vespérale Q
Il traduit une souffrance cérébrale aigue le + svt d’origine organiqueQ.
Très fréquent chez le sujet agé où il est un mode de révélation de pathologie non neurologique très variables.
Orientation diagnostique
SEMIOLOGIE :
Altération globale des fonctions supérieures :
- Trouble de l’attention et de la concentration (distractibilité, perseverations) au max obnubilationQ
- Trouble des perceptions sensorielles = illusionsQ ou hallucinations à prédominance visuellesQ mais aussi tactilesQ
ou auditiveQ : état confuso-onirique = onirismeQ associée à des troubles du comportement. Onirisme est inconstantQ
- DTSQ
- AmnésieQ antérograde et rétrograde constantQ
- Langage incohérent, manque du mot, paraphasies et troubles de compréhension sont habituels (aphasie). Le
discours spontané est souvent peu informatif, incohérent et le malade passe volontiers d’un sujet à l’autre (trbles du
cours de la pensée).
Activité Ψcho-motrice anormale :
- Apathie avec ralentissement psychomoteur, somnolence, trouble de la vigilanceQ et la perplexité anxieuseQ qui est
un symptome caractéristique du SdQ.
- AgitationQ + signes végétatifs (sympathique => Tachycardie, hypoTA, sueurs, deshydratation, oligurie, fièvreQ ±
tremblement, myoclonies et crise convulsive)
- AlternanceQ de ces états, évolution fluctuante avec agitation à prédominance vespérale Q
3 PHASES EVOLUTIVES
Phase de début : généralement rapidement progressif avec apparition d’une insomnie, d’une asthénie, de troubles du
comportement à type d’agitation psychomotrice et de troubles cognitifs.
Phase d’état : 3 éléments
- Confusion avec obnubilation de la conscience, déficit mnésique et DTS
- Délire onirique
- Atteinte somatique avec AEG et signes de déshydratationQ
Phase évolutive : on assiste généralement à une amélioration de l’état sous ttt adéquat mais généralement avec
amnésie lacunaireQ de l’épisode (amnésie globale de l’épisode : différent de l’amnésie des faits récentsQ)
CAT :
Interrogatoire de l’entourage : Atcd, médocs, circonstances et mode de survenue
Examen clinique complet :
- Général : fièvre, état hémodynamique, signe de DIC et DEC, Frespi, …
- Neuro : raideur méningée, signe de localisation, FO…
- Maladie associée
- TR si agé (fécalome)
- Glycémie capillaire en urgence
Examens complémentaires en URGENCE :
VS, NFS-Plaq + TP/TCA ± Hémoculture, PL, ECBU si fièvre
Iono, glycémie, calcémie, albuminémie
Bilan hépatique, urée, créat
TSHus
Selon contexte : HbCO (indication large), dosage de toxique sanguins et urinaires
GDSA, Rx Thorax, ECG
TDM cérébral (indication large)
EEG (pas en urgence si agité) : encephalopathie métabolique et epilepsie
- En deuxième ligne : ammoniémie, dosages hormonaux
2/3
DECONPHIS
• DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE
• CONSCIENCE OBNUBILEE
• OUBLI A MESURE AMNESIE ANTEROGRADE
• NUIT ET JOUR INVERSES INVERSION DU RYTHME NYCTHEMERAL
• PERPLEXITE ANXIEUSE
• HALLUCINATIONS VISUELLES
• INSTABILITE AGITATION PROSTRATION
• SOMNOLENCE
v. 6 (22/01/2011 10:11)
Hallucinations Q044
Délire Automatisme mental BDA DT Toxiques Syndrome confusionnel Psychoses chroniques PHC
Définitions
Hallucination = Perception sans objetQ++ à percevoir
Illusion = déformation de perception d'objet réel
Interprétation = jugement faux porté à partir d’une perception exacte
Rêve = imagerie visuelle pdt les périodes de sommeil
Onirisme = transfo globale du monde perçu dans un contexte d'altération globale de la vigilance
Sémiologie
• Hallucinations psychosensorielles
Perceptions sensorielles procurent la même sensationQ immédiate de réalité qu'une perception réelleQ, considérées
par le sujet comme le résultat d’une objectivation sensorielle et localiséeQ+ dans l’espace, mais en l'absence de
stimulation externe de l'organe sensoriel intéressé -> tous les sensQ+ peuvent être en cause :
Hallucinations auditives
élémentaires (son simple, bruit d'objet) ou + complexes (voix, conversation, mélodie)
Hallucinations acoustico-verbales = hallucinations auditives qui correspondent à la perception de voix.
peuvent sembler venir de près ou être plus éloignées, chuchotées ou intenses, compréhensibles ou non,
dans la langue maternelle ou dans une autre langue
peuvent s'adresser directement au patient ou converser entre elles
contenu le + svt de nature désagréable, hostile (injures, menaces, ordres), parfois neutre ou plaisant (flatteries)
entraîner certains comportements révélateurs, même si le patient est réticent lors de l'entretien :
attitudes d'écoute : le patient a la tête tournée dans une direction et semble attentif, " tendant l'oreille "
réponses du patient (dialogue hallucinatoire)
moyens de protection divers (coton dans les oreilles, walkman…)
actes et attitudes apparaissant incohérents, mais correspondant à la réalisation d'ordres hallucinatoires.
Hallucinations visuelles
peuvent correspondre à des images très simples, élémentaires (flamme, point lumineux, tache colorée) ou plus
élaborées (objets, personnages, scènes), immobiles ou en mouvement, de taille normale, réduite ou agrandie,
colorées ou en noir et blanc
peut apparaître plaquée, superposée à un objet, un mur ou l'environnement, ou être vue en perspective.
la tonalité affective qui accompagne le phénomène hallucinatoire peut être angoissée, neutre ou parfois passionnée,
extatique (visions mystiques ou religieuses).
Hallucinations olfactives
odeurs peuvent être nauséabondes (gaz, soufre, œuf ou poisson pourri, odeurs corporelles)
plus rarement agréables (parfums, encens).
Hallucinations gustatives
sont le plus souvent désagréables.
Les aliments peuvent avoir un goût étrange (parfois dans un contexte délirant, d'empoisonnement par exemple).
Hallucinations tactiles (ou haptiques)
intéressent la sensibilité cutanéo-tactile
hallucinations de fourmillement, picotement, décharge électrique, brûlure ou froid,
parfois impressions de grouillement ou de reptation, attribués à des parasites cutanés : syndrome d'Ekbom
Délire dermatozoïde : liée à l'alcoolisme : petites bêtes sous la peau
Hallucinations somatiques et cénesthésiques
impliquant la perception d'un phénomène physique à l'intérieur du corps
hallucinations cénesthésiques = concernent la sensibilité profonde : sensation de transformation du corps, d'un
membre ou d'un organe… ; elles peuvent toucher la sphère génitale : sensation d'attouchements, de viol à distance…
Hallucinations motrices (ou kinesthésiques)
impressions de mouvement (par exemple les muscles phonatoires) ou d'inhibition,
intéressant une partie ou la totalité du corps.
2/2
• Hallucinations psychiques
hallucinations psychiques = hallucinations aperceptives = pseudo-hallucinations
ne sont ni sensorielles ni extérieures à l'organisme et correspondent à une perception strictement intellectuelle,
à une représentation mentale, sans localisation spatiale.
le plus souvent acoustico-verbales
voix (qui cette fois semblent provenir de l'intérieur) faisant intrusion dans l'intimité du psychisme du patient,
idées imposées, télépathie, commentaire des actes…
mais aussi visuelles, motrices…
• Syndrome d'influence
deux types d'hallucinations, psychosensorielles et psychiques
thème de délire où le patient se croit sous le contrôle d'une force extérieure.
• Rq
Le phénomène hallucinatoire est un des quatre mécanismes possibles d'un délire
(Autres mécanismes : intuition, interprétation, imagination)
Étiologies
Prise en charge
Hallucinations = phénomène complexe dt le ou les méca étiopathogéniques ne st pas élucidés à l'heure actuelle
Ttt des hallucinations de nature organique = ttt ETIO
Hallucinations dans un contexte de troubles psychiatriques
Neuroleptiques (halopéridol = Haldol a une bonne activité antihallucinatoire).
seuls (bouffée délirante aiguë, schizophrénie, psychose hallucinatoire chronique…) ou associés au traitement
spécifique de la pathologie psychiatrique (antidépresseurs en cas d'épisode dépressif…).
Orientation diagnostique
Urgence vitale => Réa
Affirmer le coma
Abolition de la conscience et de la vigilance non réversible sous l’influence des stimulations par
dysfonction de la formation réticulée activatrice ascendante Q.
Profondeur du coma
Stade I Vigil = obnubilat° Réponse ± compréhensives aux stimulis sonores ou douloureux
Stade II Réactif Réponse encore adaptée aux stimulis nociceptifs ; Ø réponse aux stimulat° auditives
Stade III Aréactif Ø de réponse ou réponse inadaptée à un stimuli nociceptif
Stade IV Dépassé état de mort cérébrale apparente
Apprécier les désordres
Hémodynamique (TA,FC, S de Choc, ECG)
Respiratoire (Cyanose, encombrement, Fr et rythme, efficacité et GDSA)
Thermique (T° périph puis centrale)
Glycémique (Glycémie capillaire)
Stabiliser les désordres
Hémodynamique : VVP voire 2, scope, dynamap, Sonde urinaire et remplissage ± amines si besoin
Respiratoire : LVAS, SaO 2 , O 2 nasal ± intubation VA, SG pr éviter inhalation gastrique
Thermique : réchauffement externe passif
HypoG : 20 ml de G 30 % en IVD : Test diagnostique systématique pr éliminer coma hypoG
Mesure de prévention (nursing, mobilisat°,Kiné moteur et respi, HBPM :Lovenox 40, protecteur
gastrique, protection cornéenne)
Non systématique : B1 (si OH : G-W), AntiEpileptique (si crise comitiale), antidote (si doute sur IMV ou
Toxico), Zovirax (coma post confusion fébrile), Lavage gastrique + Charbon, …
Anamnèse +++
Interrogatoire de l'entourage (installation brutale ou progressive, prodrome, notion de TC, ATCD vasculaire,
Diabète S, toxicomanie, prise médicamenteuse…)
Examens complémentaires
Biologie : iono (Na K) urée créat Calcémie glycémie NFS TBH GDSA Enz musculaires lactates
Alcoolémie, toxiques, HbCO
HAA, ECBU si fièvre
PL si Σ méningé
ECG ;RP ; Rx Crâne (F, P, Worms) FO (sans collyre ! !) ; TDM cérébrale systématique
EEG : Baisse de la réactivité proportionnelle à la profondeur ; recherche etat de mal épileptique non
convulsif, S d’encéphalopathie métabolique (ondes lentes triphasiques ds E.hépatique), toxique ou
infectieuse (pointes-ondes lentes periodiques en temporal si E.Herpétique), S focaux en faveur d’une lésion.
Diagnostic étiologique
• ELEMENTS CLINIQUES D'ORIENTATION DIAGNOSTIQUE
Général
S de TC (ecchymose, otorragie,..) ; Σ infectieux, Σ endocrinien, Mie de Σ, Intox (OH, inject°)
Neurologiques
Σ méningé fébrile ou non, progressif ou brutal
Motricité (réactivité à Dl : sternum, mammelon, Pierre Marie) :
Pas de réponse : Syndrome pyramidal uni ou bilat, PF
Réponse inappropriée lentes et stéréotypés :
Rigidité de décortication : Flexion lente MS et extension MI par lésion hémisphérique/capsulaire
Q
Rigidité de décérébration : Extension + pronation MS et extension-flexion plantaire MI par
lésion du TC haut (pédoncule = mésencéphale)
Tonus (hypotonie généralisé, hémicorps, hypertonie pyramidale et extrapyramidale => cf Tableau)
ROT, mvts aN.
Recherche réaction d’éveils et d’orientations (V et O)
2/4
Examen oculaire
Oculomotricité normale = intégrité du tronc cérébral
Anomalie motricité intrinsèque (cf ci dessous pr étio Neuro + tableau de fin pr autre étio)
Myosis bilat Diencéphale (thalamus et hypoθ) Globe en bas et en dedans
réactif
Mydriase bilat modérée
aréactive
MésencéphaleQ (pédoncule) RPM
Mydriase bilat intense
aréactive Lésion étendue sévère du SNC
Mydriase unilat Atteinte du III (engagement temporal
III : strabisme divergent
aréactive homolat débutant)
Myosis bilat serré Bobing
Protubérance (ou pont)
punctiforme Réflexe cornéen, occulovestibulaire
Motricité extrinsèque
Position
Position spontanée des globes en bas et en dedans : lésion du thalamus
Q
Déviation d’un œil : paralysie du III (strabisme divergent) ou du VI (strabisme convergent)
Déviation conjuguée œil – tête opposé a une hémiplégie : lésion hémisphérique
Déviation oblique des yeux de façon non coordonnée (1 en ht, autre en bas) = Skew
Deviation = lésion du TC
Respiration
Hypoventilation : opiacés, OH, BZD, barbi, carbamate, ADTC, hypoThyroidie
Hyperventilation : hypoxie / acidose métabolique / acide acétylsalicilique
Dyspnée de Kussmaul (si coma acidocétosique)
Dyspnée de Cheynes Stokes : atteinte Diencéphalique ou Mésencéphalique sup => respi periodique avec
alternance régulière d’hyperpnée, bradypnée et d’apnée.
Hyperventilation neurogène centrale : Lésion Mésencéphalique inf Q et Protubérance sup Q =>Hyperpnée
ample rapide régulière
Apneustique : lésion Protubérance inf => Pause respi après chaque inspi, parfois en expi
Ataxique : atteinte du bulbe => Rythme respi irrégulier anarchique (crainte de l’ACR)
3/4
Score de Glasgow 15 points (3 à 15)
Ouverture des yeux Réponse verbale Meilleure réponse motrice
Spontanée 4 Orientée, claire 5 Sur ordre 6
Sur ordre 3 Confuse : phrase 4 Orientée à la douleur 5
Incohérente, inappropiée : Adaptée avec retrait à la douleur :
A la douleur 2 3 4
mots ne dépasse pas la ligne médiane
Aucune 1 Incompréhensible : son 2 En décortication (flex° MS, extens° MI) 3
Absente 1 En décérébration (enroulement) 2
Si < ou = 7 : Coma Aucune 1
• NEUROLOGIQUE
Vasculaire : AVC, hémorragie méningée, cérébrale, thrombophlébite, HTA maligne
Infectieuse : méningite, abcés, neuropaludisme
Tumorale
HSD chronique
Comitialité (coma post critique et Etat de mal Epileptique)
Post traumatique (cf Q 285)
• TOXIQUE
Alcool, opiacé, CO,organophosphorés, lithium, barbituriques, tricycliques, benzodiazépines
• METABOLIQUES
Hypoglycémie
Hypothyroïdie
Hypo/ hypernatrémie
HyperCa
Complications aigues du diabéte, ISA, hypothyroidie sévère, Ins antéhypophysaire sévère
Encéphalopathie hépatique / rénale / respiratoire
Hypothermie +++
Carences (B1 : G-W, PP = pellagre)
Diagnostic différentiel
Locked in syndrome (Thrombose du Tr.Basilaire, myélinose centropontine)
Mutisme akinétique (lésions frontales bilat : surtt AVC bilat A cérébrale ant ; hydrocéphalie A,..)
Hypersomnie (Σ de Gelineau : Narcolepsie + catalepsie ss trble de Cs)
Simulation / conversion hystérique
4/4
QQ Tableaux
Hyperexcitabilité jct° NM
Agents HypoG
Lithium
Intox à l’eau
OPIACE Complicat° intox au COCAINE COCAINE & ECSTASY
OH CO ECSTASY (état de mal épileptique)
CO
Hypothermie Hyperthermie
BarbiT, BZD, Carbamate NL et ADTC
Salicylés et paracétamol
Opiacé ; OH ; CO (si coma) Cocaine et amphétamine
HypoThyroidie ; acidocétose +++ ; hypoG ; ± AVC Acidocétose, méningite et méningoencéphalite
Source : Fiches Rev Prat, Medline Neuro et Intermed, QCM Intest 2000
v. 2 (22/01/2011 10:11)
Rappel anatomophysiologique
• Origine du faisceau pyramidal
Cellules pyramidales de la circonvolution frontale ascendante (cortex moteur ou gyrus pré-central). La somatotopie du
cortex moteur est bien précisée et dessine un homunculus dont le pied est situé sur le lobule paracentral, le Mbre
supérieur à la partie moyenne de la frontale ascendante, le cou et la face au 1/3 inférieurs.
• Trajet ds l’encéphale jusqu’au bulbe et formation du Fx géniculé
Ils traversent successivement
- le centre ovale
- la capsule interne (bras posterieur) où elles forment le faisceau géniculé ou fx cortico-nucléaire qui décusse à
chaque étage du tronc cérébral pr gagner les noyaux moteurs des nerfs craniens (III et IV dans le pédoncule
cérébral ; V, VI et VII dans la protubérance ; IX, X, XI et XII dans le bulbe). (innervation directe et croisée sauf le
VII inf. seulement croisé)
- le pied du pédoncule cérébral
- le pied de la protubérance
- la pyramide bulbaire.
• Formation des Fx pyramidaux directs et croisées
Fx corticospinal croisé ou latéral
- A la partie inf du bulbe, la + grande partie des fibres croise la ligne médiane et
descend dans la profondeur du cordon antéro-latéral
Fx corticospinal direct ou ventral
- Un faible contingent gagne la moelle sans croiser la ligne médiane et descend à la
partie antéro-interne du cordon antéro-latéral. Les fibres du faisceau direct
décussent au niveau segmentaire cad de manière étagée pour rejoindre la corne
ventrale controlatérale
Le contingent cortico-spinal se termine dans les neurones de la corne antérieure de
la moelle, soit directement, soit par l’intermédiaire de neurones intercalaires
• Le faisceau pyramidal envoie de nombreuses collatérales vers le striatum, le noyau rouge, la substance réticulée, les
noyaux du pont et l’olive bulbaire, établissant ainsi des connexions avec les systèmes extrapyramidal et cérébelleux.
Sémiologie
• Elle se caractérise par l’association de signes déficitaires traduisant l’atteinte de la voie cortico-spinale et de signes de
spasticité liés à la libération d’activités motrices réflexes normalement inhibées par le système pyramidal.
• La survenue de ces 2 composantes est décalée dans le temps, la paralysie étant d’abord flasque puis spastique.
• DIFFERENT DEGRE DE DEFICIT MOTEUR BILAT
Claudication intermittente médulaire indoloreQ : fatigabilité indolore et progressive à la marche consuisant le
malade à s’arrêter momentanément avant de repartir. Aggravation dc du déficit à l’effortQ.
Paraparésie : La marche est difficile, en trainant les Mbs infs si bilat
Paraplégie : FauchageQ bilatéral jusqu’à la démarche pendulaire avec béquillage indispensable
Paralysie : Marche impossible
• AU STADE DE PARALYSIE FLASQUE
Paralysie prédominant sur les allongeurs (extenseursQ) au Mb sup et les raccourcisseursQ (fléchisseursQ) au Mb inf.
Les muscles les plus volitionnels sont les plus atteints (mouvements fins des doigtsQ +++).
Lorsque le déficit est discret, différents signes permettent de l’affirmer :
- Signe de Barre : sujet à plat ventre, jambes relevées à angle droit ; la chute progressive d’une jambe traduit le
déficit des fléchisseurs.
- Signe de Mingazzini : patient couché sur le dos, cuisses fléchies et jambes maintenues à l’horizontale ; la chute
unilatérale extériorise le déficit moteur.
- Epreuve des bras tendus à l’horizontale (Barre du Mb sup) : la chute unilatérale est consécutive au déficit des
muscles proximaux
2/5
-
Signe de la main creuse : doigts fortement écartés, avant-bras fléchis, paumes de la main vers l’examinateur ; le
premier métacarpien se porte en adduction et en légère flexion, la paume prend un aspect excavé.
- Pour la face : faire découvrir les dents en recherchant une asymétrie ou ouvrir la bouche en contrariant le mvt :
paralysie unilatérale du peaucier.
La paralysie est flasque, hypotonique avec exagération du ballant et hyper-extensibilité.
ROT abolis mais la présence d’un Babinski permet d’affirmer l’origine centrale.
La paralysie est controlat si la lésion est unilat et siège au-dessus de la décussation bulbaire des voies pyramidales.
Elle est homolatérale si elle siège au-dessous de cette décussation.
Formes topographiques
• CORTEX CEREBRAL
Lésion unilatérale
- Hémiplégie controlat non proportionnelleQ à prédominance brachio-facialeQ en cas de lésion de la convexité de la
frontale ascendante (Terr.sylvien superficielQ) et cruraleQ si lésion du lobule paracentral. (Terr. Cérébrale ant)
- Signes associées
Crises comitiales de type Bravais-Jacksonien
Tbles sensitifs, Sd de l’hémisphère mineur ou majeur, HLH
Q
Deviation conjuguée des yeux et du regard du coté de la lésion traduit une lésion corticale : soit secondaire à la
HLH, soit par lésion des voies occulocéphalogyres (à confirmer)
- La lésion est habituellement cortico-sous-corticale.
- Etio : AVC ischémique ou hémorragique, tumeur cérébrale, inflammation ou infection (vascularite, méningite).
Lésion bilatérale
- Lacunes disséminées et bilatérales, intéressant également la capsule interne et le tronc cérébral : état pseudo-bulbaire
avec troubles de déglutition, rire et pleurer spasmodiques, abolition du réflexe du voile.
- Tumeur de la ligne médiane (méningiome) comprimant les 2 lobules paracentrauxQ
- Sd de LittleQ chez le prématuré : Séquelle de Leucomalacie périventriculaire qui est une ischémie-nécrose de la SB
périventriculaire responsable d’une paraparésie spastique sans atteinte cognitive (cf Q 251).
• CAPSULE INTERNEQ
- Hémiplégie totaleQ et proportionnelleQ, le + svt pureQ, mais parfois associée à des troubles sensitifs (qq fibres
sensitives de la caps int). Territoire sylvien profondQ/choroidien ant
- Etio : AVC ischémique ou hémorragique, plus rarement tumorale.
• TRONC CEREBRAL
Hémiplégie alterne (Sd pyramidal controlatéral à la lésion avec paralysie de type périphérique homolat d’un nerf
crânien liée à la destruct° du noyau d’origine ou des racines du nerf crânien ds leur trajet intraparenchymateux).
Pédoncule cérébralQ
- Signes controlatéraux : hémiplégie proportionnelle (face comprise).
- Signes homolatéraux : Paralysie croisée de la latéralité oculaire (III)Q avec ptosis, strabisme divergent et mydriase ?
+ PFC (Sd de Weber)
Protubérance supérieure:
- Signes controlatéraux : hémiplégie (face comprise).
- Signes homolatéraux : paralysie directe de la latéralité oculaire (VI), le patient regardant ses membres paralysés (Sd
de Foville protubérantiel supérieur).
ProtubéranceQ+ inférieure :
- Signes controlatéraux : hémiplégie respectant la face
- Signes homolatéraux : PFP (Sd de Millard-GublerQ+), PFP avec paralysie directe de la latéralité oculaire (VI), le
patient regardant ses membres paralysés (Sd de Foville protubérantiel inférieur).
Bulbe = Syndrome de Babinski-Nageotte
- Signes controlatéraux : hémiplégie respectant la face avec hémianesthésie thermo-algique.
- Signes homolatéraux : Sd cérébelleux, Claude Bernard-Horner, tble de la déglutition avec paralysie du voile par
atteinte des paires crâniennes IX et X.
Etio : Ces différents Sd sont habituellement le fait d’un AVC (ischémique ou hémorragique). Il peut aussi s’agir d’une
tumeur extrinsèque (neurinome, méningiome) ou intrinsèque (gliomatose du tronc) et fréquemment d’une affection
inflammatoire (SEP).
4/5
• NIVEAU MEDULLAIRE
Lésion unilatérale
- Sd de Brown-SéquardQ : hémisection de moelle
Q Q
Déficit pyramidal et troubles proprioceptifs homolatéraux, troubles de sensibilité thermoalgique controlatérale
Q
Etio : Surtt blessures par arme blanche, les compressions extramédullaires à développement antéro-postérieur
(hernie discale, canal rachidien étroit, tumeurs, malformations vasculaires...), SEPQ.
Possible infarctus de l’artère spinale ant lorsque chaque hémimoelle est vascularisée par A. différente => + rare
- Sd cordonal antérolatéral = Sd pyramidal homolatéral, troubles de sensibilité thermoalgique controlatérale.
Lésion bilatérale
- Paraplégie dt le degré est fonction du niveau de l’atteinte et de la lésion en cause.
- Rechercher des signes sensitifs en précisant leur limite supérieure, l’existence d’un syndrome lésionnel et la
présence de réflexes d’automatisme médullaire.
- Etio :
Compression (spondylodiscite, cancer vertébral, hernie discale, neurinome, tumeur intramédullaire)
Accident vasculaire ischémique
Pathologie inflammatoire (myélite)
Pathologie dégénérative (SLA = Mie de Charcot et paraplégie spasmodique familiale (Mie de Strumpell et
Lorrain)
- Sclérose combinée de la moelle = syndrome pyramidal + cordonal post bilatéraux
Syndrome pseudobulbaire
• Au niveau de l'extrémité céphalique, l’atteinte bilatéraleQ des voies cortico-nucléaires = Fx géniculésQ (V.pyramidales)
peuvent entraîner un syndrome dit pseudobulbaire car il se manifeste par des troubles comparables à ceux provoqués par
les syndromes bulbaires.
- Lésions pyramidales
Siègent au-dessus des nerfs crâniens bulbaires (IX, X, XI, XII);
Elles sont bilatérales et non obligatoirement symétriques.
Elles peuvent être de cause vasculaire (lacune), SEP, dégénérative (sclérose latérale amyotrophique)
- Clinique
Tble de la phonation = dysarthrie, voix nasonnée
Tbles de la déglutition
La langue peut être parétique mais n'est pas atrophique.
Le réflexe du voile peut être préservé.
Le réflexe nauséeux est souvent aboli.
La motricité du territoire facial inférieur est diminuée et le faciès est ainsi décrit comme atone, inexpressif,
hébété, pleurard = diplégie facialeQ, mais est svt mobilisé par des accès de pleurs ou de rires spasmodiques.
Le réflexe massétérin a un caractère vif, exagéré voire clonique.
- Ce sd pseudo-bulbaire peut s'associer à des lésions des fibres pyramidales destinées aux Mbs inférieurs et
s'accompagner d'un signe de Babinski bilatéral avec une parésie des membres inférieurs responsables d'une marche
dite " à petits pas ".
5/5
Quelques rappels
Sd homolat controlat
sd pyramidal
BROWN SEQUARD Tble Se thermo-algique
Tbles proprioceptifs
CORDONAL
ANTERO-LAT
Sd pyramidal Tble Se thermo-algique
SCLEROSE
Sd pyramidal
COMBINEE DE LA
MOELLE Sd cordonal post
SYRINGOMYELIQUE Tble Se thermique et douloureuse ds territoire
suspendu
Tble Se proprioceptive et
CORDONAL POST
discriminative
Sd pyramidal
SLA
Sd neurogène périph
Source : Fiche rev prat, Medline de Neuro, Medifac, QCM Intest 2000
v. 6 (22/01/2011 10:11)
Définition
• Equilibre
= permet le maintien de la position debout + réalisation de mouvements harmonieux dans le champ
gravitationnel en dépit des forces en présence.
nécessite la stabilité de la posture du corps et celle du regard.
Ataxie = incoordinat° des mvts volontaires
• Mécanismes
capteurs sensoriels : informent sur la position des différents segments les uns par rapport aux autres, et du
corps par rapport à son environnement
centres nerveux : interprètent les infos en vue d'une réponse motrice adaptée
effecteurs : somatique et oculaire, permettent la correction appropriée.
Bases anatomo-physiologiques
• Capteurs sensoriels
Système labyrinthique = Propriocepteur céphalique
macules des organes otolithiques : position de la tête dans l'espace et sur l'accélération des déplacements
linéaires de la tête.
cupules des canaux semi-circulaires : accélération angulaire aux basses fréquences, vitesse aux fréquences
plus élevées.
Vision
renseigne sur position et mouvement du corps dans l'espace, et sur le mvt de l'envirt par rapport au sujet
deux types d'informations visuelles utiles à la posture :
vision fovéale, focale : permet la reconnaissance et l'identification des objets
vision périphérique : permet l'orientation du sujet par rapport à l'environnement
Sensibilité somesthésique / propriocepteurs kinesthésiques
réflexe myotatique : assure le tonus des muscles posturaux antigravitaires.
récepteurs ostéo-articulaires : renseignent sur la position des membres, du tronc et du cou (cervicaux ++)
récepteurs tendineux : des muscles extra-oculaires stt → stabilisation des globes oculaires + contrôle des
mvts oculaires.
extérocepteurs tactiles : de la plante du pied →station debout.
• Intégration et contrôle central sensoriels
Complexe nucléaire vestibulaire
réception des influx labyrinthiques,
formé de quatre noyaux principaux bulbo-protubérantiels.
Contrôle cérébelleux
connexions afférentes et efférentes avec le complexe nucléaire vestibulaire.
rôle le plus important : archéo-cervelet = cervelet vestibulaire.
Autres structures de contrôle
noyau rouge : contrôle de la motricité de la face et des membres,
substance réticulée : reçoit des informations du complexe nucléaire vestibulaire et du lemniscus médian, et
projette sur les noyaux vestibulaires.
réticulée pontique paramédiane :→ déclenchement des saccades oculaires (phase rapide du nystagmus).
Structures corticales et sous-corticales
Des noyaux vestibulaires sont issues des projections ascendantes ;
cérébello-thalamo-cortical : se terminent sur le cortex insulaire pariétal,
pallido-thalamo-cortical : sur le cortex prémoteur et l'aire motrice supplémentaire
• Réponse motrice et effecteurs
Maintien de la posture
par contract° muscles antigravitaires → équilibre au repos et lors du mouvement.
faisceau réticulo-spinal + faisceaux vestibulo-spinaux médian et latéral : projettent sur les motoneurones de
la corne antérieure, et contrôlent les réflexes de base, essentiellement le réflexe myotatique.
2/7
réflexe vestibulo-spinal (RVSp) : arc réflexe court = neurone sensoriel issu du labyrinthe + interneurone
des voies vestibulo-spinales + motoneurone médullaire effecteur.
Stabilisation du regard
assurée par muscles extra-oculaires, sous le contrôle du réflexe vestibulo-oculaire (RVO).
RVO est un arc réflexe simple = neurone sensoriel issu du labyrinthe, interneurone entre le complexe nucléaire
vestibulaire et les noyaux oculomoteurs, et neurone effecteur oculomoteur.
rotation de la tête dans un sens →mouvement conjugué des yeux de sens opposé
Coordination œil-tête
neurones réticulo-spinaux.
Diagnostic positif
• Le diagnostic positif ne pose généralement pas de difficultés.
• Diagnostic évident
Lorsque le malade se plaint spontanément d'une gêne à la marche, ou d'une instabilité à la station
debout, ou des deux à la fois.
• Diagnostic facile
lorsque l'examen clinique révèle une anomalie.
• Diagnostic plus difficile
en cas de trouble de la marche associé au trouble de l'équilibre :
fruste ou débutant : valeur d'un examen attentif, répété au besoin après effort
transitoire : intérêt de l'interrogatoire des proches.
Intérêt d'effectuer un examen neurologique complet (déficit, tonus).
Conduite à tenir
• interrogatoire
parfois difficile, en particulier chez le sujet âgé, d'où la nécessité d'interroger le conjoint, la famille et
l'entourage.
Caractères du trouble
son ancienneté, son mode d'installation et son mode évolutif
son siège : localisé à un membre inférieur ou aux deux s'il s'agit d'un trouble de la marche
son type :
douleur
faiblesse ou dérobement d'un membre : déficit moteur
mauvaise perception du sol ou maladresse : déficit sensitif
pulsions latérales ou impression d'ébriété : origine vestibulaire ou cérébelleuse
démarche à petits pas, remarquée par le patient ou par son entourage : lésions frontales ou sous-corticales
facteurs favorisants : efforts, obstacles, obscurité, orthostatisme.
Symptômes associés
chutes (préciser les circonstances et les modalités exactes)
paresthésies
troubles sphinctériens
détérioration
perte de connaissance
l'existence ou non de vertiges rotatoires et/ou de signes cochléaires associés
Antécédents
l'âge
les antécédents personnels (traumatismes, accidents vasculaires cérébraux...) et familiaux (myopathies)
le contexte pathologique
les traitements suivis
3/7
• Examen clinique
étape essentielle du diagnostic.
Anomalie de l'équilibre
Lors de l'étude de la station debout :
pieds joints, bras tendus, yeux ouverts puis fermés ;
éventuellement sensibilisée : un pied devant l'autre, à cloche-pied, poussées exercées sur le malade.
Anomalie de la marche
A l'examen de la démarche :
démarrage, amplitude et régularité du pas, trajectoire, mouvements des genoux et des pieds,
avec puis sans chaussures ;
certaines manœuvres sont utiles :
demi-tour
arrêt brusque
marche en arrière
un pied devant l'autre
sur la pointe ou sur les talons
marche aveugle en avant et en arrière
montée et descente des escaliers.
recherche une asymétrie du comportement des membres inférieurs, balan des bras
Examen neurologique
déficit moteur unilatéral ou bilatéral, trouble du tonus musculaire et des réflexes tendineux,
incoordination permettant de préciser le diagnostic topographique.
Examen général
vue
appareil cardiovasculaire : pouls, hypotension orthostatique
appareil locomoteur : examen ostéo-articulaire du rachis et des membres inférieurs.
• Ex. complémentaires
demandés en fonction de l'orientation topographique
Electroneuromyogramme
distinguer atteinte neurogène périphérique d'une atteinte myogène ou médullaire, ms associations st possibles
IRM, myélographie, +/- PL si l'on craint une compression médullaire (urgence)
Scanner cérébral / IRM
causes encéphaliques fréquentes et parfois curables (HPN, hématome sous-dural chronique, tumeurs bénignes)
Potentiels évoqués, orientés en fonction de la suspiscion clinique :
somesthésiques surtout (atteinte de la moelle, du tronc cérébral du cerveau)
auditifs (neurinome du VIII, atteinte du tronc cérébral)
visuels
en cas d'atteinte vestibulaire : épreuves vestibulaires rotatoires et caloriques (électronystagmogramme)
Pathologie
• Un trouble de l'équilibre peut provenir :
d'une atteinte d'un ou plusieurs récepteurs sensoriels
d'une atteinte des mécanismes d'intégration et de contrôle centraux
d'une perturbation des effecteurs moteurs = paralysies Q046, 226…
Ex.complémentaires
Electronystagmographie : détecte nystagmus spontané, provoqué.
Epreuves labyrinthiques
Rotatoires
Caloriques :eau chaude stimule labyrinthe testé,eau froide inhibe labyrinthe testé
→ inexcitabilité unilat : periph
→ hyperexcitabilité bilat : central
Uni ou bilat.
Testent relations vestibulo-oculomotrices
Audiométrie tonale, vocale, RS : explore labyrinthe
PEA : etudie en retrocochléaire
IRM cérébrale + étude fosse post.
5/7
origine labyrinthique et nerveuse
aréflexie vestibulaire ototoxique
= atteinte bilatérale des ç sensorielles labyrinthiques stt / traitement aminoglycosidique.
Clinique : instabilité posturale majeure, surtout à la fermeture des yeux (perte de la substitution visuelle).
tumeurs de la fosse postérieure touchant le nerf vestibulaire :
neurinome de l'acoustique : tableau lentement progressif de surdité unilatérale (souvent méconnue) et de
troubles de l'équilibre plus ou moins systématisés.
autres tumeurs de la fosse postérieure, (stt chez l'enfant), donnent des troubles de l'équilibre d'origine mixte,
cérébelleuse et vestibulaire, et des troubles précoces et complexes de l'oculomotricité.
D'origine visuelle
pas de trouble spécifique de l'équilibre d'origine visuelle
ms toute BAV, altération du CV, diplopie interviennent sur la stabilisation du regard et la régulation de
la posture.
conflits entre référence verticale visuelle (exocentrique) et référence verticale interne égocentrique,
proprioceptive et vestibulaire → désaccord entre infos escomptées et infos reçues → sensations de
déséquilibre → cinétoses (mal des transports), " vertige " des hauteurs, →conduites phobiques.
D'origine SOMESTHESIQUE
Ataxie = troubles de l'équilibre d'origine PROPRIOCEPTIVE.
Troubles de l'équilibre révélés à la fermeture des yeux (manœuvre de RombergQ)
= station debout instable avec oscillations en tous sens et chute non latéralisée à l'occlusion des
yeuxQ, sans tps de latence
Troubles de la marche : marche talonnante = la jambe est jetée trop haut et retombe
brutalement, aggravée dans l'obscurité et à l'occlusion des yeuxQ (Q 051)
Formes frustes : instabilité au demi-tour et à la descente d'un escalier
Signes associés
ataxie cinétique :
main instable ataxique (visible également dans le maintien des postures)
incoordination à l'épreuve doigt-nez ou talon-genou avec série d'oscillations, juste avant d'atteindre le but,
aggravée par l'occlusion des yeux
troubles de la sensibilité profonde :
subjectifs (striction, étau, mauvaise perception du sol)
objectifs (altération de la sensibilité vibratoire et du sens de position des segments de membre).
Etiologies : toutes les affections touchant la proprioception peuvent en être responsables
neuropathies des membres inférieurs = polynévrite, polyradiculonévrite (alcool, diabète, IgM monoclonale,
paranéoplasique)
atteinte cordonale postérieure des lésions médullaires (tabés, SEP, compression médullaire post, myélopathie
cervico-arthrosique,sclérose combinée si syndrome pyramidal associée (Biermer))
Lésion cérébrale lemniscale, thalamique, pariétale (AVC, tumeur, abcés)
Sd cérebelleux STATIQUE
Elargissement du polygone de sustentationQ + oscillat° en ts sens
Danse des tendons (jambiers antQ.)
Marche pseudo-ébrieuse = hésitante, incoordonnée, festinante,dérivations
latérales excessives à chaque pas, pieds écartés, bras en balancier, pas brefs
et irréguliers, troubles plus nets au démarrage et à l'arrêt brusques dans les
formes frustes
Ø aggravés par oclusion des yeux (pas de signe de RombergQ), et
généralement sans chute
TBLES DU TONUS
Hypotonie lors des mvts passifs
6/7
Reflexe rotulien pendulaire Sd CEREBELLEUX CINETIQUE
Abolition des reflexes de posture Dysmétrie et hypermétrie :
Réponse aN à la manœuvre de Stewart et Holmes : déplacement exagérat° amplitude mvt
anormalement ample du bras contracté contre R qd on cesse épreuves doigt-nez, et talon-genou
d’exercer la R. Asynergie :
tble ds l’association des mvts élémentaires
perte de stabilité qd on pousse en arrière
Lésions
Dyschronométrie :
Vermis Sd Statique Retard à initiation et arret du mvt
pédoncule cérébelleux inf épreuve doigt-nez simultannément des 2 cotés
hémisphères cérebelleux Sd cinétique : incoordination Adiadococinésie :
pédoncule cérébelleux moyen Mvts alternatifs rapides impossibles
pédoncule cérébelleux supérieur Sd cinétique :dysmétrie+++ Marionnettes
Dysarthrie
Ecriture maladroite
Dysmétrie oculaire = nystagmus
Etiologies
AIGUES = scanner en urgence SUBÄ, Ċ
AVC vertébro-basillaire, hématome cervelet Tumeur fosse post(astrocytome,M,gliome, du TC ou du cervelet)
Encéphalite infectieuse, abcès SEP
Encéphalopathie de GW Métabolique :Wilson, hypothyroidie
Tumeur de fosse postérieure Atrophie vermienne d’origine toxique (OH, Dihydan au long cours)
SEP Dégénerescence cérebelleuse paranéoplasique (poumon, gynéco)
Intox.Ä : OH, médocs (Barbituriques, 5FU, carbamazépine, Malformation charnière cervico-occipitale (d'Arnold-Chiari)
hydantoine), solvants Atrophie dégénérative du cervelet :Friedreich, OPC
Définitions
• TREMBLEMENT
Oscillations rythmiques involontaires de tout ou partie du corps autour de sa position d'équilibre par contractions
alternées des muscles agonistes et antagonistes
Ts les tremblements disparaissent pdt le sommeil, et sont ↑ par les émotions, calcul mental
Tremblement de repos
• ETIOLOGIE = Mie de ParkinsonQ et syndromes parkinsoniens (Mie de Wilson, …)
• TREMBLEMENT DE REPOS :
Sur un segment de membre au repos, cesse au mvt volontaire
• DESCRIPTION
Tremblement régulier lent 4 à 7 cycles / s Q
Emiettement et pédalage
Prédomine au MS surtt extrémitéQ
Respect de l'extrémité céphaliqueQ sauf muscles péribuccaux (lèvres, menton, langue)
Disparaît durant le sommeil et les mouvements volontaires
Majorés par l'émotion le froid, la fiévre, la fatigue, thé et café mais aussi par mvt volontaire controlatQ (Froment)
Début svt unilatéral Q => RESTE TOUJOURS ASYMETRIQUE
Associé à une hypertonie plastique et akinésie
• TRAITEMENT
Anticholinergiques surtt Q (Artane, Akineton) ; L-Dopa + active sur akinésie que sur tremblement
Tremblement d'attitude
• TREMBLEMENT D’ATTITUDE
Lors de l’activation des muscles proximaux pour le maintien d’attitude Q (Serment ; S du bretteur : 2 index face à
face)
rapide Q (= 7 à 12 cycles/s Q), régulier et rythmique Q
• ETIOLOGIES
Tremblement essentiel
1re cause de tremblement d’attitude
Etio :=> Peut apparaitre à tout âge
Q
Tremblement essentiel forme familiale = autosomique dominant = 50 %
Q
Tremblement sénile => sujet agé = 50 %
Tblt :
Tête et cou touchés => tblt du chef, voix chevrotante (atteinte m. phonatoires)
Bilatéral prédominant aux extrémités des membres supérieurs
Majorés par l’émotion, la fatigue
Amélioré par ingestion modérée d’OH , BZD, Barbit., βbloquant et les mvts volontaires
Q Q
Diagnostic différentiel
• AU REPOS :
Dyskinésie surtt buccolinguofaciales le + svt iatrogène :
NL Q = dyskinésies aigues et tardives
Surdosage en DopaQ
Myoclonies :
Secousses musculaires brusques et non rythmiques
Mais peuvent être rythmiques au niveau du voile du palais, de la face, des globes oculaires, parfois du tronc : myoclonies
oculovélopharyngées,
Mais les myoclonies d'action de l'encéphalopathie postanoxique de Lance et Adams peuvent ressembler à une forme
majeure de tremblement d’attitude.
Etio :
Epilepsie myoclonique
Encéphalopathie post anoxique
Intox à l’aluminium, au Bismuth
Démence myoclonique => Mie de Creutzfeldt-Jakob
Tics
Mvt involontaires, brusques, stéréotypés et itératifs réalisant une caricature de certaines activités mimiques ou gestuelles
naturelles. Augmenté par émotions et fatigue, suspendu par la volonté de façon temporaire, absent ds le sommeil.
Chorée
Mvt brusques Q, explosifs, anarchiques Q prédominant à la racine des membres et la face (atteinte de ts les muscles
possibles Q), + svt de gdes amplitudes (en fait variable Q) persistant lors des mvts Q ; sur un fond hypotonique.
Etio :
Chorée de Sydenham : poststreptococcique enfant
Chorée de Huntington : chorée + hypotonie + démence sous corticale (lésion corticostriatale)
AVC : Σ alterne de Benedikt => III homolat + mvt choréique controlat
Vascularite : chorée lupique
Hémiballisme :
Mvt + ample et + violent des racines des Mb de topoG unilatérale par lésion hémorragique des N sous thalamiques
de Luys le + svt (AVC, Toxoplasmose >> tumeurs)
• D’ATTITUDE :
Astérixis : (ou flapping tremor), le poignet chutant de manière périodique par perte du tonus, avec un rythme lent, en cas de
lésions focales ou d'encéphalopathies diffuses, en particulier porto-caves.
Dystonie : il peut s'avérer difficile de distinguer un tremblement du chef de certains torticolis spasmodiques, ou un tremblement
de la voix d'une dystonie laryngée.
Dystonie secondaire au NL, Dopatttie, PK, Wilson, intox au CO.
Source : Fiches Rev Prat, medline neuro,rdp, Intermed de Neuro, QCM Intest 2000, pas de dossier
v. 16 (22/01/2011 10:12)
Etiologies
• ACQUISES
Inflammatoires
PolymyositesQ PM et dermatopolymyosites DM
Terrain : Femme, 2 pics : 10 ans et 50 ans
Sd myogène douloureuxQ avec dysphagie frqte et atteinte cardiaque (TDR, TDC => insuffisance cardiaque)
SA : AEG (fièvre + amaigrissement), arthralgie, phénomène de Raynaud (capillaroscopie)
S cutanéeQ associé à DM : œdème lilacé palpébral avec érythème des zones découvertes et face d’extension des
doigts/coudes/genoux, érythème dlx unguéal.
Bio : Sd inflammatoire, CpK très élevé, FAN +, FR +, Ac antiJO 1 et antiplaque motrice +
ENMG : Atteinte multifocale, activité spontanée de défibrillation et mélange myogène - neurogène sont évocateurs
Histo : Infiltrats inflammatoires mononuclées périVx et intrafasciculaire, nécrose fibre musculaire, régénération d’autres
fibres musculaires.
Aspect spécifique de DM : atrophie des fibres en disposition périfasciculaire
Etio :
Primitive
Associé à une autre collagénose : LEAD, PR, GS
ParanéoQ+++ : KBP , K ovaire, K estomac, lymphome
Post D-pénicillinamine (Trolovol®)
Ttt : Corticoïde , échange plasmatique, immunoglobuline et immunosuprésseur (Endoxan, MTX)
Myosite à inclusion (rare, att neurogène et myogène associées, évolution lente, myosite inflammatoire à PNEo)
Infectieuses :
VIH +++
Virales : Grippe, Coxsachie B
Toxoplasmose
Trichinose
Cysticercose (Taenia Solium)
Pyogénes
Granulomateuse (Sarcoïdose)
Endocrinométabolique
Hyperthyroidie : Amyotrophie parfois importante, indolore
Hypothyroidie : Amyotrophie, possible pseudo-hypertrophie, Sd myogène douleureux avec myotonie,
allongement du réflexogramme achiléen, CpK élevé
Hypercorticisme ou Cushing
Ins Surrénale chronique ou Mie d’Addisson : Paralysie musculaire par hyperkaliémieQ
Hyperparathyroïdie : HypercalcémieQ, hypophosphorémieQ, hypercalciurieQ, hyperphosphaturieQ
Hyperaldostéronisme : par hypokaliémie
Ostéomalacie : par hypocalcémie
Toxiques
Alcool, héroïne, amphétamine
Médoc :
Corticoide au long cours
D-pénicillinamine
Chloroquine
Cimétidine = tagamet®
Lithium
Hypolipidémiant : Fibrate (surtt les anciens : clofibrate), Statine
Sd malin des neuroleptiquesQ
AZT (retrovir®)
Médocs hypoK : diurétiques, laxatifs, amphotéricine B
3/3
• HEREDITAIRES
Dystrophies musculaires progréssives
Sans myotonie Q:
Myopathie Duchenne de BoulogneQ et sa forme atténuée : la myopathie de Becker Q 258 +++
Avec myotonie :
Myotonie de Steinert
o Autosomique dominant : répétition du triplet CTGn sur chr 19 codant pr une ptn kinase.
o Répétition pathologique si n > 50 . Phénomène d’anticipation
o Début vers 20-30 ans par un sd myogène avec myotonie de topoG inhabituelle :
Atteinte distale des mbsQ+++
Ptosis, visage atone + saillie des arcades zygomatiques
Amyotrophie des SCM/masticateurs
Dysphagie et dysphonie
o SA : cataracte postQ, calvitie précoce, BAV sur ECG, Insuf gonadique, diabète, déficit intellectuel
Thomsen
o Auto dominant, début dans l’adolescence, myotonie très importante avec hypertrophie musculaire = + rare
Myopathie facio-scapulo-humérale (de LANDOUZY-DEJERINE)
Myopathie des ceintures
Myopathies oculopharyngée
Métaboliques :
Paralysie periodique dyskaliémique
Hypokaliémique (Mie de Westphall) : déclenchée par un repas riche en glucide ou par un effort violent (prévention par
acetazolamide)
Hyperkaliémique (Adynamie héréditaire de Gamstrop) : paralysie et myotonie déclenché par le repos
Glycogénose musculaire surtt type V
Crampes et dl musculaires à l’effort par absence d’élimination de l’acide lactique. La voie de la glycogénolyse
anaérobie est bloqué => apparaît dés le début de l’effort.
Lipidose
o Déficit en carnitine ou en carnitine-palmityl-transférase
o Apparaît après un certain tps d’effort
Myopathie mitochondriale :
Hérédité mixte ou maternelle
Déficit de la chaîne oxydative
Aspect en histo de Ragged red fibers par accumulation de mitochondries sous le sarcolemme
o MELAS = Myopathie mitochondriale, Encéphalopathie, Acidose Lactique, AVC ischémiques à repetition : Stroke
o MERRF = Epilepsie myoclonique avec RRF + ataxie cérébelleuse .
Moyen mnémotechnique
Sd myogène : ¨FRI MST¨
Faible amplitude
Riche
Interférentiel
Myogène
Spatial
Temporel
Source : Fiches Rev Prat ,Medline, QCM Intest 2002, Rdp, H.Jafari, complété par Intermed de Neuro,
v. 11 (22/01/2011 10:12)
Orientation diagnostique
• MYASTHENIE
Physiopath
Maladie de la jonction neuromusculaireQ responsable
d’une fatigabilité musculaire spontanée ou à l’effort
d’étiologie auto-immune acquise ou médicamenteuse.
Présence d’Ac anti récepteur de l’ACh (IgG) de type
bloquant Q => Accélèrent la vitesse de dégradation des
récepteurs + blocage de ceux-ci => épuisement, blocage de
transmission neuro-musculaire post- synaptique. A : Fente synaptique normale
Le thymus aurait pr rôle d’entretenir cette sécrétion d’Ac B : Au cours de la myasthénie, elargissement de la fente S , Mb
Epidemio : Mie RARE : 5/100 000 hab mais GRAVE
post synaptique apauvrie en pliacture et diminution du nbre de ®
à l’Ach . Le versant préS est normal .
Terrain :
Début entre 20-40 ans : 60 % - 5 FQ /1 H - HLA B8 et DR3
Début après 40 ans : 40 % ; F = H - HLA B5
Assoc ds 10 % des cas à d’autres MAI : dysthyroidieQ, Biermer, LED, PR, pemphigus, polymyosite, rétraction corticale
(ISL)
Diagnostic clinique :
Recherche d’un facteur déclenchant :
InfectionQ, intervention, traumatisme, toxiques ou médicaments (cf. liste), stress, puberté, grossesse ou post-partum, vaccin
Signes fonctionnels
Caractéristique du déficit moteur : Variabilité du déficitQ, pas de territoire systematisé, bilatéralité, diffusion
Fatigabilité à l'effortQ, déficit moteur bilatéral à prédominance proximale absent le matin au réveil, max en fin de journée
Déficit peut apparaître à distance du territoire en activitéQ
Topographie préférentielle :
Muscles oculaires extrinsèques : svt révélateursQ :ptosisQ à bascule, diplopie non systématisée Q
Musculature pharyngolaryngée (pronostic) et faciaux : tbles phonationQ, masticationQ, dysphagie, mimique inexpressive
Muscles axiaux et périph. : chute de la tête (extenseurs cervicaux), difficulté à monter escaliers (partie prox. MI), démarche
dandinante.
Muscles respiratoires : pronostic
Test diagnostic clinique
Manœuvre de Mary-Walker : garrot + contractions du poing => ptosis à levée du garrot
(spécifique+, faible sensibilité)
Test au glaçon : fait disparaître ptosis transitoirement
Signes négatifs: ROT normaux, pas de trbles sensitifs ni sphinctériens, ni amyotrophieQ
Evaluation de la sévérité : Faiblesse de la toux, encombrement, atteinte pharyngée
Examens complémentaires :
ENMG :
Stimulo-détection = neurographie => bloc myasthénique neuromusculaire
Bloc myasthénique post synaptique : décrément d'amplitude au 5ieme potentiel
d’action d’au moins 10 % ds le muscle après stimulation répétée à basse fréquence
(3 Hz) du nerf moteur correspondant
Pas toujours positif mais d’autant plus que muscle cliniquement atteint.
Normalisation aprés prostigmine.
Détection = myographie => normal (si ds territoire siège d’un déficit
permanent = tracé type myogène)
Test pharmocologique aux anticholinestérasiques : Prostigmine® (néostigmine) ou Tensilon®
Précédé par 0,25 mg d’atropine (inhibe effet muscarinique des Anticholinesterasique : cf tableau) en IVD
Gde valeur diagnostique mais peut être négatif
Test + si déficit moteur (ptosis et strabisme étant les + faciles à évaluer) est réduit ds les 15 min (Prostigmine) ou 1 min si
Tensilon
Ac anti ® Ach : 90 %
Si + affirme le diagnostic (spécifique) : Tx élevés ds 90 % des cas (50 % des f. oculaires).
Si – ne permet pas d’éliminer diag.
Pas de corrélation taux-sévérité mais intérêt ds le suivi évolutif
2/3
Recherche d’une pathologie thymique associée = 80 % des myasthénies => non systématiqueQ
Recherche d’un thymomeQ (10 % = 2/3 st bénins et 1/3 st malins) ou d’une hyperplasie thymique (70 %) ne donnant jamais
de métastases => envahissement locorégional
Rx Thorax F P,TDM cervicothoracique, ± IRM, Ac-anti muscle striée
MAI associée : TSHus, Ac anti-thyroidienQ, NFS, vit.B12, Ac-anti FI, anti estomac, FAN, FR ± typage HLA
Bilan de la fct respiratoire : EFR + GDS
Evolution Formes cliniques :
Classification d’OSSERMAN :
Q
Stade I : m.oculaire , il existe des formes oculaires pures de bon pronostic
Stade II : m.généralisée d’extension progressive sans atteinte respi.
IIA : sans atteinte laryngée
IIB : avec atteinte laryngée
Stade III : Généralisée, rapide = crise myasthénique
Stade IV : Myasthénie grave généralisée ancienne + amyotrophie
Crise myasthénique
• URGENCE VITALE : Atteinte de la déglutition et de la respiration
• TRANSFERT EN REA SI :
Toux inefficace
Encombrement
Dyspnée
Fausses routes
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL = CRISE CHOLINERGIQUE : Les S muscariniques et nicotiniques ne st pas tjs au premier
plan et on se retrouve face à des trbles respi chez un myasthéniqueQ.
Ds le doute, arrêt du ttt pour 72h et hospitalisation en réa.
Selon évolution :
Si amélioration => crise cholinergique
Si aggravation => crise myasthénique aigue : prostigmine IV + atropine (évite encombrement bronchique) + IOT ±
échanges plasmatiques et veinoglobuline.
Autres Sd myasthéniques
• SYNDROME PARANEOPLASIQUE DE LAMBERT EATONQ
Homme âgé > 40 ans, Tabac
Ac anticanaux calciques donc blocage présynaptique
Q
70 % paranéo : surtout KBP à petites cellules
Particularité clinique :
Amélioration transitoire à l'effort
ROT svt abolis
Sd sec, dysgeusie
ENMG :bloc NM PRE-synaptique = Potentialisation, facilitation de la réponse après stimulation répétée
Diagnostic différentiel
SEP
Myopathies avec atteinte oculaire
Hypothyroidie
Polymyosite
Source : fiche RDP, RDP 98-99, Med Line de Neuro, 50 dossiers estem, MediFac, Pas de Dossiers, QCM Intest 2002
v. 15 (22/01/2011 10:12)
• DEFICIT MOTEUR
• Démarche dandinante : Déficit des ceintures et des muscles proximaux => inclinaison lat du tronc du côté du mb
portant : Sd myogène (Mie de DuchenneQ, polymyositeQ mais pas ds myotonie de SteinertQ), ostéomalacie.
• SteppageQ (« pied tombant »): Loge antéroext de jambe (jambier ant) :.
- Unilat : Atteinte du SPEQ ou nerf fibulaire commun (L4-L5) ou de la racine L5Q. Distinction : lésion de L5 =
entraine un déficit du moyen fessier et trble sensitif de la face posteroext de la cuisse
- Bilat : Polyneuropathie avec atteinte motrice (familiale et OH)+++, SLA, myotonie de Steinert.
• Claudication intermittente indolore médullaire : Fatigabilité ou dérobement des MI survenant après un PDM et
obligeant le patient à s’arrêter. Signes de compression médullaire lenteQ (CML).
• MARCHE VESTIBULAIREQ
• RombergQ : + latéralisé (pseudo romberg) majoré par l’occlusion des yeux.
• Marche en étoile sur place et déviée. Latéropulsion d’autant plus marqué que périphérique.
• Signes associés : Sd vestibulaire périphérique ou central ± associé à des signes cochléaires ou neuro.
• DIAGNOSTIC
• Eviter attitude fataliste, ne pas considérer comme banal, évaluation globale
Recherche cause
• Facteurs de risque : patho chroniques + conséquences du vieillissement
- Neuro central (cortical, sous cortical (dégénératif et vasculaire), TC, Cervelet, Vestibule)
- Neuro périph (canal étroit, myélopathies, affections radiculaires et tronculaires, PNP)
- Neuromusculaire : thyr, cortisonique, ostéomalacie, PPR, Myasthénie
- Ostéo-articulaire : rachis, mb inf (arthrose, atteinte musculo-tendineuse, patho statique pied)
- Autres : visuelles, inhibition motrice des syndromes dépressifs, diminution adaptation à l’effort, dénutrition
sévère, diminution vigilance (psychotropes)
• Facteurs précipitants extrinsèques
- Habillement : chaussures inadaptées, vêtements trop longs
- Mobilier : fauteuil, lit trop haut / bas
- Obstacles : tapis, fils électriques, sol irrégulier
- Conditions inadaptées : mauvais éclairage, baignoire glissante, sol humide ou glissant, toilettes inadaptés
• Facteurs précipitants intrinsèques
- Cardiaque (trbles du rythme, de la conduction, IDM…)
- Vasculaires (hypoTA orthostatique, malaise vaso-vagal)
- Neuro (AVC…)
- Métaboliques : hypoglycémie, …
- IATROGENES +++
Q Q
HypoTA orthostatique : dérivés nitrés , diurétiques , inhibiteurs de l'enzyme de conversion, alpha-bloquants,
antihypertenseurs centraux, neuroleptiquesQ, antidépresseurs tricycliquesQ, IMAOQ, L-Dopa, bromocriptine,
amantadine, prométhazine
Troubles du rythme : diurétiques, indapamide, fludrocortisone, spironolactone
Effet arythmogène : quinidiniques et stabilisants de membrane, vérapamil, bépridil
Q Q
Trouble de la conduction : bêta-bloquants , diltiazem , vérapamil, quinidiniques et stabilisants de
membrane, cordarone, digoxine
Q
Hypercalcémie : vitamine D3, vitamine A, thiazidique
Q Q Q
Hypoglycémie : sulfamides hypoglycémiants , dextropropoxyfène , dysopiramide (Rythmodan®)
Akinésie : neuroleptiques
Troubles de la vigilance et état confusionel : psychotropes
3/3
• RECHERCHE COMPLICATIONS
• Traumatisme (5 à 10 % des chutes) : fractures, dont 1/3 col du fémur
• Hypothermie
• Rhabdomyolyse ± IRA
• Syndrome postchute (urgence gériatrique, en l'absence de prise en charge adaptée, évolue vers un Sd de régression
psycho-motrice)
- Composante motrice
Trble de la statique en position assise, rétropulsion + impossibilité de passage en antépulsion
Position debout non fonctionnelle, projection du tronc en arrière (rétropulsion), appui podal postérieur,
soulèvement des orteils
La marche, lorsqu'elle est possible : à petits pas, appui talonnier antiphysiologique, élargissement du
polygone de sustentation, flexion des genoux, sans temps unipodal, ni déroulement du pied au sol.
- ± composante psychologique
Anxiété majeure avec peur du vide antérieur
Gêne la marche et peut conduire à un refus de toute tentative de verticalisation.
Prévention
• TTT DES FDR PREDISPOSANTS
• EVITER FACTEURS PRECIPITANTS INTRINSEQUES (iatro +++)
• EVITER FACTEURS PRECIPITANTS EXTRINSEQUES +++
• PREVENTION SECONDAIRE : éviter le syndrome postchute, prise en charge psychologique rapide, éducation du patient
(relever du sol…)
Traitement
• TTT CONSEQUENCES IMMEDIATES, TTT FACTEUR PRECIPITANT INTRINSEQUE, SOUTIEN PSY
• TTT FDR
• PRISE EN CHARGE MULTIDISCIPLINAIRE, PARTICIPATION DE L’ENTOURAGE +++
Evaluation médico-sociale et ttt facteur précipitant extrinsèque
Réadaptation (kiné, médecin), tt de suite après ttt cq immédiates et facteur précipitant intrinsèque
Tenter la verticalisation quelles que soient les possibilités du patient (quotidiennement, y compris lors des activités
de la vie quotidienne, équipe formée aux « bons gestes »)
Proposer aide technique à la marche : chaussures à semelle large, canne, tripode, déambulateur, autres techniques /
équipes spécialisées
Enseigner au patient comment se relever du sol
Participation de la famille, groupes d’animation
v. 7 (22/01/2011 10:12)
Diplopie Q 052
La diplopie témoigne le plus svt d'une paralysie oculomotrice.
Rappel anatomo physiologique
Pour qu'un sujet perçoive une image unique, il faut :
que chaque œil voit simple sinon il existe une diplopie monoculaire
que les deux yeux perçoivent une image similaire - permettant la vision binoculaire -, c'est-à-dire que les axes visuels
convergent vers le point regardé sinon il existe une diplopie binoculaire, sauf si le cortex occipital " neutralise " l'image
d'un œil, comme dans le strabisme de l'enfant (amblyopie).
Muscles occulomoteurs et innervationsQ
Occulomotricité extrinsèque
-Droit sup : élévateur , ABD
-Droit inf : Abaisseur, ABD
-Droit externe : ABD
-Droit Interne : ADD
-Petit Oblique : élévateur et ADD
-Gd Oblique ou oblique sup : Abaisseur et ADD
Innervation :
-III occulomoteur commun : Dinf , DS, Dint, PO,
L'antagoniste du PO est le GO, celui du DS, le Dinf (ce ne sont releveur paupière supQ.
pas les muscles dont les champs d'action sont diamétralement → fibre directe sf pr DS et Releveur paupière sup
opposés !) par contre celui du DE est le DInt homolat. -IV trochléaire ou pathétique : GO
→ Décussion des fibres juste avt d’émerger du TC
→ émergence paramédiane , lésion bilat fqte
Les muscles orbiculaires sont innervés par le nerf facial → VII
-VI Abducens : Droit externe :
→ Trajet direct
Diagnostic positif
• CLINIQUE
Affirmer le caractère binoculaire :
Diplopie binoculaire disparaît à l'occlusion de l’un des 2 yeux => due à un déséquilibre oculomoteur
Diplopie monoculaire ne disparaît pas à l'occlusion de l'œil sain (cataracteQ, plaie ou déformation cornéenne, iridectomie,
iridodialyseQ, opacité ds vitré, astigmatismeQ, luxation cristallinQ) => diffraction
Anamnèse
Contexte évocateur : trauma, tumeur, SEP, Diabète, …
Diplopie : vision dédoublée d’un pt fixe, tjs ds la même direction, à caractériser :
Type : Horizontale = image juxtaposée ; Verticale = image superposés ; Oblique
Position du regard où elle est maximale
Caractère d’emblée maximale ou progressive, variation diurne, …
SA : Douleur (S d’alarme +++ : urgence svt) ; Ptosis, rétraction palpébrale, nausée, vertiges, exophtalmie …
Examen ophtalmologique
Attitude vicieuse spontanée ou provoquée = meé d'une position compensatrice de la tête antidiplopique cad ds le chps du
muscle atteint.
Etude de la motilité oculaire extrinsèque :
Mvt de version : En vision binoculaire, on fait fixer le doigt pr entrainer le regard ds les 9 positions du regard
permettant une analyse comparative des 2 yeux. Pr chaque direction, un couple de muscle synergique (un D, l’autre
G) → cf schéma Intermed
Mvt de duction : En vision monoculaire (test à l’écran = cover test), déplacement du regard ds les 9 positions ;
l’écran supprime la fusion des images et l’œil caché se met en position de repos anatomique. Il permet d’évaluer les
déviations primaires et secondaires (ces dernières étant tjs + impte).
Déviation primaire : Déviation de l’œil patho lorsqu’il est caché, le sujet fixe avec l’œil sain => du au déficit
Déviation secondaire : Déviation de l’œil sain lorsqu’il est caché, le sujet fixe avec œil patho => hyperactivité
du synergique controlatéral.
En cas de strabisme paralytique, il y a perte de l’orthophorie cad que l’œil masqué apparaît d’abord dévié
puis se redresse lorsque l’on retire l’écran. Angle de strabisme variable selon la position du regard Q
NB : Ds les causes myogènes, il n’y a pas de déviation secondaire.
2/4
Etude de la mobilité palpébrale
Orbiculaire : recherche un déficit d’occlusion palpébrale => S de Charles Bell : PFP avec possible ectropion
paralytiqueQ cad hypotonie de l’orbiculaire avec bascule vers l’exterieur de la paupière.
Releveur de la paupiere sup: Tentative d’ouverture contre résistance, ptosis Q, s’insere sur le bord du tarse de
la paupiere supQ, innervé par le IIIQ., respecté ds PFP.Q
Etude motilité oculaire intrinsèque (III intrinsèq = paraΣ)
Q
Rechercher anisocorie (=inégalité des diamètres pupillaires entre les 2 yeux ), RPM direct et consensuel, réflexe
accomodation (myosis –convergence), si anomalie épreuve des collyres qui permettent selon le collyre de connaître
le niveau du blocage : présynaptiq,…
Q
Lésion du III intrinsèque : = mydriase aréactive. jamais d’o.ischémique , presque tjs par compression
Q
Abolition RPM direct éclairement d'un œil entraine un myosis de l'œil éclairé
Abolition du consensuelQ: éclairement d'un œil entraine un myosis simultané de l'œil controlatéral.
Q Q
Rechercher S d’Argyll-Robertson : Myosis , abolition RPM et conservation du réflexe d’accomodation-myosis-
Q Q
convergence , la pupille pouvant etre irrégulière ou d’un Cl.B.H. : Myosis, Ptosis, fausse enophtalmie.
Reste de l’examen ophtalmo :
Mesure de l’AV de loin/de prés avec et sans correction
FO sans dilatation : œdème papillaire, atrophie optique, rétinopathie diabétique ou hypertensive.
Etude de la sensibilité cornéenne : V1
Bilan paraclinique
CV +++
EXAMEN AU VERRE ROUGE :
On place un verre rouge par convention devant l’œil D et on fixe une lampe blanche : on voit normalement la fusion de 2 images
ou lumières ds les 9 positions : lumière vue « rose »
Type de diplopie : horizontale (droit int / ext) ou verticale (droit sup /inf ou PO/GO)
Déterminer le chps ds laquelle la diplopie est maximale ; à celui-ci correspond un couple de muscle : un
muscle de l’œil D et un du G.
Si horizontale : soit homonyme ou croisée
o Homonyme : la lumière rouge est du même coté que l’œil « rouge » dc à Dte => paralysie de l’abduction = strabisme
convergent = paralysie du droit externe = paralysie du VI
o Croisée : la lumière rouge est du côté opposé à l’œil « rouge » => paralysie de l’adduction = strabisme divergent =
paralysie du Droit interne
o Lorsque les images se décroisent, les axes se croisent et inversement.
Si verticale :
o C’est l’œil le + ht qui voit l’image la + basse= Si image rouge + basse que blanche => œil Dt est + haut que le G =>
atteinte soit d’un abaisseur D (Dinf ou GO) soit d’un élevateur G (DS et PO)
o Elevateur ou abaisseur ? : si le décalage augmente ds le regard vers le haut, il s’agit d’une paralysie de l'élevateur et
inversement.
o Droit ou oblique ?: Si décalage augmente ds l’abduction => paralysie d’un droit ; si décalage augmente ds
l’adduction => paralysie de l’oblique.
+ difficile en cas d’atteinte plurimusculaire => test de Lancaster
TEST DE LANCASTER : diagnostic immédiat de l’œil et des muscles paralysésQ
Réalisation d’un coordimètre constitué de 9 points en dissociant les 2 yeux grâce à 2 filtres (rouge/vert) : un œil est fixateur,
l’autre est localisateur (c’est l’œil testé). Faire l’inverse après. Normalement superposition parfaite.
Le schéma le + petit est celui de l’œil paralysé, le + gd celui de l’œil compensateur.
La direction ds laquelle le schéma est le + rétréci correspond au mvt déficitaire. Celle ds lequel il est le + gd correspond à la
direction du synergique croisé qui compense et non de l’antagoniste.
→ Cf page 22 de l’Intermed
NB : En cas de paralysie d’un muscle et de son synergique croisé, il n’y a pas de modification du test de Lancaster.
Bilan strobologique (version, verre rouge ?)
Bilan biologique
NFS-plaq, VS, CRP
Iono sg, urée, créat
Glycémie à jeun, HbA1c (importance de l’équilibre de la glycémie en ophtalmo)
Electrophorèse Ptn sérique, protidémie
TP, TCA
Imagerie :
ECG ± holterECG / ETT / ETO
TDM cérébral sans puis avec injection de PDC ± Rx et IRM
Echodoppler des vx du cou ± ETC
3/4
Diagnostic étiologique
• TRAUMATIQUES : les plus fréquentes
Direct sur l'orbite
Fracture du plancher de l’orbiteD = Pseudoparalysie du droit superieur par incarcération du droit inferieur
=> diplopie verticale max en haut, énophtalmie, mvt limité et dleux vers le haut avec un lancaster typique :
hyperaction synergique controlat mais non de l’antagoniste homolatéral.
Désinsertion poulie du GO (plafond) Q = pseudoparalysie du IV
Trauma de la fente sphénoidale : III + IV+ VI + V 1 + exophtalmie
Trauma de l’apex orbitaire : III + IV+ VI + V 1 + cécité monoculaire + exophtalmie
Traumatisme crânien
Engagement temporal : Diplopie sur HED avec mydriase unilat aréflexique + ptosis (III ext et int)
Fracture du rocher (VI ± VII), HTICQ (VI uni ou bilat)
• VASCULAIRE
Anévrisme de la carotide interne supraclinoïdien
Paralysie III int / ext homolat + Dl violente
Anévrisme de la carotide interne intracaverneux
Meme symptomato que toute lésion du sinus caverneux (III, IV et VI)
Fistule carotidocaverneuse : Q 056
AVC vertébro basilaireQ mais pas occipitalQ
4/4
TOPOGRAPHIE NOM HOMOLAT A LA LESION CONTROLAT A LA LESION
WEBER Paralysie du III Hemiplégie proportionnelle ne
PEDONCULAIRE
respectant pas la face (PFC)
CLAUDE Paralysie du III HemiΣ cérebelleux cinetique
= mésencephalique
BENEDIKT Paralysie du III Mvt aN choréoathétosique
Paralysie du VI (=latéralité) Hémiplégie proportionnelle ne
PROTUBERAxNCE FOVILLE protubérantiel sup regarde son hémiplégie respectant pas la face (PFC)
Paralysie du VI (=latéralité) Hémiplégie avec respect de la face
= pontique FOVILLE protubérantiel inf
et paralysie faciale périph (Ø PFC) => sous P.inf
Insuf vertébro basilaire : paralysie du III, su IV associé à des "drop attack"
Maladie de Horton : Toute paralysie occulomotrice du sujet âgé impose de rechercher un Horton +++++
• TUMEURS CEREBRALES
III → Gliome du pédoncule cérébral
IV → Gliome des tubercules quadrijumeaux
VI → Angle ponto cérébelleux : Neurinome du VIII
Un méningiome du sinus caverneuxQ : III, IV et VI
Un adénome hypophysaire, un craniopharyngiome latéralisé peut donner par extension latérale ds le sinus caverneux
une paralysie occulomotrice des nerfs III et/ou IV et VI D
Une HTIC donne une paralysie du VI uni ou bilatéraleD
• NEURO :
SEPQ: VI > III (pas intrinsèqueQ) > > > > IV, ophtalmoplégie internucléaire ant (Lésion BLP) : diplopie transitoire
récidivante
MyasthénieQ: Atteinte bilatérale, variabilité ds la journée et d’un jour à l’autreQ ; déficit orbiculaire : ptosis uni ou
bilatéral .L’alternance d’un même côté d’un ptosis et d’une rétractation est pathognomonique → Q 050
Sd Guillain Barré
Migraine ophtalmoplégique
• ENDOCRINIENNES
DiabéteQ: atteinte du IIIQ / IV
Mie de Basedow : Diplopie est du à la myosite de l’ophtalmopathie basedowienne impliquant un mauvais relachement
musculaire. Tableau fqt de pseudoparalysie du droit superieur par fibrose du droit inferieur. Ts les muscles
extrinsèques peuvent être atteinte => atteinte bilatérale, exophtalmie réductibleQ au début, rétraction paupière supQ
• INFECTIEUSES
Botulisme (atteinte III intrinsèque le + svt), diphtérie, tétanos
Poliomyélite
Zona ophtalmique
Neurosyphilis
Méningite Q surtt basilaire & encéphalite (tuberculeuse et listerienneD)
Mastoïdite
Thrombophlébite du sinus caverneux
• PARALYSIE CONGENITALE DU GD OBLIQUE (IV) : ++++ décompensé vers 40 ans
Synthèse
• BILATERALITE DE L’ATTEINTE OCULOMOTRICE :
Myasthénie
Myopathie
Lésion médiane ou bilat du TC
Tumeurs de la base du crâne
Méningite de la base (tuberculeuse,..) => Diplopie + mydriase de gde valeur diagnostique
SAUF
III nucléaire unilat qui peut donner une paralysie des 2 Droits superieurs et/ou des 2 releveurs de la paupière sup
car ces fibres destinées à ces muscles décussent et traversent le noyau controlat
IV bilat : lésion à l’émergence paramédiane des IV svt traumatique
VI bilat : HTICD
Source : Fiches Rev Prat, RDP, Intermed Ophtalmo, Book, conf F. Mura, QCM INTEST 2002 (45 QCM)
Au moins 15 QCM sur :
-Devant un paralysie oculomotrice => faire un Lancaster et inversement Q
-La seule paralysie des N.occulomoteurs où la diplopie est horizontale pure est l’atteinte du VI.Q
v. 8 (22/01/2011 10:13)
• ELIMINER
A nomalie de la refraction = amétropie = hypermétropie + myopie + astigmatisme (cf + bas)
Anomalie fonctionnelle = amblyopie
Q
= faible AV sans cause organique
neutralisation centrale = corticale, + ou – définitive selon précocité du dépistage, d’un œil pathologique au
profit de l’œil le mieux voyant
cataracte, strabisme, amétropie importante, non corrigibles par verres
Q
l’œil amblyope a spontannément tendance à dévier : strabisme
tble de l’accommodation = presbytie (cf + bas)
Etiologies
• AMETROPIES
Mesure objective de la réfraction :
Q
skiascopie : mesure l’amétropie du sujet, stt chez enfant, après paralysie de l’accommodat° par skiacol®
kératomètre = ophtalmomètre de JAVAL : mesure l’astigmatisme cornéen
réfractomètre automatisé : mesure astig et amétropie
fronco-focomètre : mesure de la puissance des verres correcteurs
Mesure subjective : essai de verres correcteurs par tatonnement pour obtenir meilleure AV
Amaurose traumatique
perte complète de la vue, sans altérat° des milieux de l’oeil
Mydriase aréflexique + Conservat° du consensuel
FO N
Neuropathies optiques aigues
Q
NORB
Uni ou bilat
Scotome central au CV
FO N: « le patient ne voit rien, le médecin non plus »
Révèle svt SEP : unilat, régressive, dl aux mvts des globes oculaires Q
Intox.au méthanol : bilat et définitive
NOIAA = NO ischémique ant ä=ischémie ä de la tête du nerf optique Q++
Occlusion d’une ou +sieurs branches des a.ciliaires courtes post
vascularisant la papille
FO : œdème papillaire, bordé de qqs Hgies, et/ou nodules cotonneux
Causes : stt athérosclérose, horton Q
NO inflammatoires ou infectieuses
Unilat à papille N ou oedémateuse
Causes multiples : infl oculaires, foyer infectieux, Behçet, syph, viroses infantiles, BK
4/4
Sd optico-pyramidal Q:
thrombose carotide interne + ophtalmique
cécité homolatérale
hémiplégie controlatérale
• BAV UNILATERALE
Rq :aniseiconie Q = différence de dimention entre les images perçues par chacun des 2 yeux
Q
Stries angioïdes de GROENDBLATT – STRANDBERG sont spécifiques des élastorrhexies (!)
Source : Fiches Rev Prat, book, intermed, conf Ipesud, rdp, un paquet de QCM!!.
v. 7 (22/01/2011 10:13)
Campimétrie
Ecran platQ
Étude dynamiqueQ
• CV NORMAL AU GOLDMANN
Constitué d’une série de courbes concentriques +/–
elliptiques, centrées sur le point de fixation = isoptères
En pratique : étude de 2 ou 3 isoptères
V1 :
Le + gros, le + lumineux, pour la périphérie
Les limites sont :
60° en nasal, 90° en temporal
55° en supérieur, 60° en inférieur
III 1 et II 1 pour étude grossière du CV central
Tâche aveugleQ+++ de Mariotte = zone où la pupille est dépourvue de photorécepteurs (papille = axones =
départ du nerf optiqueQ) est située sur le méridien horizontal entre 10° et 20° du côté temporalQ sous forme
d’un scotome absoluQ négatifQ (la papille elle se trouve en nasal , opposé au CV exploré)
2/5
Principales anomalies
• DES ISOPTERES
Encoche, amputation
Scotomes = Déficit isolé à l’intérieur d’un isoptère sans en altérer la forme = zone de mauvaise ou non perception
Positif = perçu par le malade / négatif = non perçu par le malade
Relatif = absence partielle de vision = diminut° de la vision / absolu = absence totale de vision
Localisé
central = interesse le point de fixation (lésion du fx maculaireQ du nerf optique) dans : NORBQ, DMLAQ
paracentral = décalés par rapport au point de fixation et comprenant la tache aveugle
péricentral = 5° autour du point de fixation
péricaecal = entourant la tâche aveugle
cæco central = englobant la tâche aveugle et le point de fixation (abolition RPMQ)
Systématisé
fasciculaires : part de la tache aveugle et reproduit le dessin du faisceau des fibres optiques atteintes vers Rt
nasale (sf fx maculaire qui donne scotome central)
Scotome arciforme partant de la tâche aveugle (papille) et contournant le point de fixation en se dirigeant vers la
région nasale. Lorsque ce scotome arciforme est situé entre 10° et 30° du point de fixation (aire de Bjerrum), il
réalise un scotome de BjerrumQ ou dit "en cimier de casque"
Principales causes
• SELON LE TYPE DE CV OBTENU
Rétrécissement concentrique
Hystérie
Trouble des milieux
Amétropie
Rétinopathie pigmentaireQ
Déficit systématisé
Q
Déficit fasciculaire = atteinte préchiasmatique
Hémianopsies hétéronymes = pathognomoniques d'une
atteinte du chiasmaQ++++++
Hétéronyme bitemporale : tumeurs de la base du crâne
méningiome, craniopharyngiome, adénome
hypophysaire
Hétéronyme binasale : tumeurs suprasellaires,
méningiomes (bcp + rare)
Q++++
Hémianopsies homonymes = lésion des voies
optiques rétrochiasmatiquesQ++++
HLH = atteinte des bandelettes optiquesQ, corps
genouillésQ, radiations optiquesQ et scissure calcarineQ
Etio: SEP, tumeur cérébrale, AVC hémorragique ou
ischémique, méningo encéphalite
D
En cas de quadranopsie hétéronyme bitemporale sup ,
suspecter un adénome hypophysaire car les fibres inf
chiasmatiques explorent le chps rétinien superieur.
Déficit non systématisé
DR, foyer de choriorétinite
Lésion du nerf optique
Patho vasculaire de la rétine (Oblitération d'une brche de l'artère centrale de la rétine)
Scotome
Décollement de rétine
Maculopathie (DMLA, …), choriorétinite
Neuropathie optique (NORB de la SEP, NOIAA de la Mie de Horton)
GCAO
Lésion du nerf optique
• SELON LE TYPE DE LESION
Lésions rétiniennes (Atrophie, œdème, hgie, décollement)) => scotome localisé
Parfaitement superposable ds sa position, sa forme et son étendue à la zone de rétine atteinte.
Pathologies oculaires accessibles au FO peuvent entraîner des anomalies du CV:
DR : Amputation du CV proportionnel à l'étendue de la rétine décollée dans l'œil concerné.
Maculopathie plus souvent liée à l'âge qu'héréditaire : scotome central +/- dense (cartons d'Amsler).
Foyer de choriorétinite : déficit localisé correspondant à la lésion rétinienne.
Rétinite pigmentaire : Déficit annulaire périphérique du CV, en fin d'évolution, champ tubulaire restant,
bilatéral. La présence de taches pigmentées anormales au FO signe le diagnostic + tble à l’adaptat° ds
obscurité, ERG altéré. Il s'agit d'une maladie familiale génétique.
GCAO : déficit fasciculaire dont le début est insidieux dans la zone du faisceau arqué (scotome de Bjerrum)
Rétinopathie aux APS
Lésions des fibres optiques
Scotome fasciculaire : GCAO (arciforme, paracentral, …)
Scotome centralQ++++ ou caecocentral= Atteinte du fx maculaire du nerf optique : neuropathies optiques
dont NORBQ, DMLAQ, papillite inflammatoire, …
Scotome caecal (élargissement de la tâche aveugle)
(Scotome arciforme = atteinte du fx temporal : ischémie aiguë de la tête du nerf optiqueQ (à vérifier))
4/5
Nerf optique
Tumeur : déficit périph unilat, BAV, exophtalmie
Compression (vascu, trauma)
sup : hémianopsie altitudinale inf
inf : hémianopsie altitudinale sup
Chiasma
Hémianopsie bitemporale surtout, binasale par compression latérale carotidienne athéromateuse (+ rare)
peut débuter par les 2 quadrans temporaux sup (fibres inf explorent les chps superieurs)
Processus expansif de la région chiasmatique : adénome, craniopharyngiome
HTIC
Œdème papillaire pur isolé = élargissement tâche de Mariotte => rétrécissement concentrique du CV
Œdème papillaire + BAV + amputat° variable du CV
Source : Fiches Rev Prat, book, intermed, plein de QCM, peu de dossiers : regarder celui de90 IRouest 1 (p.135 dossiers bleus
et comparer sur ordi…) !!
5/5
OD OD
→ atteinte préchiasmatique = rétine et nerf optique
CAT
• INTERROGATOIRE
Atcd ophtalmo et généraux
Trauma récent, accident du travail
Date et mode d’apparition des symptomes, siège, évolutivité
SA : BAV, photophobie, larmoiement, sécrétions, prurit, blépharospasme, …
• EXAMEN BILATERAL ET COMPARATIF
AV de près, de loin, avec et sans correction, réfraction
Caractères de la rougeur Signes de gravité devant un œil rouge
Ds culs de sac
Q Dl oculaire vraie
Cercle périkératique : CPK (signe de gravité ) BAVQ
LAF, RPM, Schirmer, rose Bengale CPKQ
TO Modifications du segment ant
FO au V3M ou à ophtalmoscope Hypertonie oculaire
Gonioscopie
Retourner les paupières
Fluorescéine : apprécier l'état cornéen
ŒIL ROUGE
AV NORMALE BAV
HGIE SOUS CONJONCTIVITE
CONJONCTIVALE
-diffuse
Diagnostic positif
• OEIL ROUGE NON DOULOUREUXQ AVEC ACUITE VISUELLE PRESERVEEQ
Hémorragie sous conjonctivaleQ
Apparition brutale d’un placard rouge en nappe localisé à un secteur de la conjonctive bulbaire
Traumatique
Hyperpression veineuse
Spontanée
Bilan :
Recherche tbles hémostase, tbles vasculaires : diabète, HTAQ
Si négatif : fragilité capillaire
Régression spontanée en 10 j, selon teintes de la biligénie locale
Conjonctivite
Rougeur prédomine au nv des culs de sac conjonctivaux, stt sous la paupière sup = hyperhémie conj.
Q Q
Pas de dl ms picotement, prurit, sensation de grains de sable
Q Q Q Q
AV conservée , parfois vision brouillée car : larmoiement avec sécrétion claire ou purulente , paupières
et cils sont collés le matin, photophobie
LAF
Modifications du relief conjonctival
• Follicules lymphoïdes blanchâtres
• Papilles de petite taille rouges centrées par un capillaire
• Végétations exubérantes ou pavésQ
Vérifie intégrité segment ant et l'absence de CE
Causes : allergie, infection bactérienne ou virale, affect° générale (sarcoïdose, Lyell, collagénose, eczéma)
BACTERIENNE VIRALE CHLAMYDIAE T. AllergiqueQ (I et IV)
Epidémie+; svt bilat
+/- épidémique EpidémiqueQ +++: adénoVQ PiscineQ, NnéQ Chronique Bilat.
bilat et symétrique Début unilat, puis bilat et (conj à inclus°Q) Rhino-sinusite allergique
CG+ : Staph. aureus, Strepto β asymétrique Origine géog. (trachome = T. I = immédiate : pollen,
Contexte hémolytique, pneumocoque Svt : kératoQconjonctivite kératoconj endémiqueQ poussière
Q Q
CG- : gonocoque (Nné ) stromale associée (fluo -) reponsable de cicatrices T. IV = retardée,
BGN : entéroB, Haemophilus, Sd général grippal, rhinite, fibreuses conj eczémateuse, blépharite :
pyocyanique (lentilles, immunoD) pharyngite (stt adénovirus) => entropionQ, trichiasisQ) cosmétique, collyres
Sd FLR/ Mie Nicolas-Favre
Prurit Non +/- + +++
LarmoiementQ + +++ + ++ clairQ
Sécrét°Q Purulentes+++Q +/ - Puriforme, stérile + -Q
AdpQ prétragienne,
Adp +/- + Non
sous-angulo maxillaires
papilles exubérantes en pavéQ
Q
Follicules conjonctivaux Follicules ChémosisQ + œdème
Aspect à LAF Papilles
+ chémosis éclatant à la pression palpébralQ +/- eczéma
palpébral, blépharite
Lente : chroniq même si tttée : Chronique, récidivant :
Evolution Rapide: 1 semaine Lente : 3 à 6 semaines Trachome : symblépharon, recrudescence saisonnièreQ
pannus, cécité Exagérée par radiaton solaireQ
-SOINS LOCAUX: -SOINS LOCAUX -SOINS LOCAUX
Nettoyage paupière, lavage -Selon virus : -SOINS LOCAUX -Meé allergène + éviction
sécrétions au sérum phy. Herpès VZV : ttt anti-viral + ttt -TTT PALLIATIF
-Collyre ATB : CYCLINEQ
COLLYRE ATB : bilat. pdt 7J de l’ulcère svt associé, !CI cortico
-ATB per os : vibramycine 15j
Collyre chromoglycate + anti-H1
Ttt A large spectre: Cébémyxine Adénovirus :pas de ttt spécifiqQ local + corticoïdes locaux
ou adapté : Rifamicine, collyre antiseptique Biocidan® +
-Prophylaxie du trachome: Si sévère anti-H1 per os
éducat° sanitaire, dépistage, lutte -Si ATOPIE :
Tobramycine, Quinolone 2G collyre ATB si surinfect° +
contre mouches
-PREVENT° du risque corticoïde + surveillance corticoT générale si antiH1
contagieux (lavage mains…) Rougeole, rubéole insuffisants, atteinte cornée freq
Prélèvement des sécrétions, si conj bactérienne récidivante
frottis conjonctival pour étude bactério, culture des larmesQ
grattage cornéo-conjonctival pour étude viro à la recherche d’inclusions cellulaires
immunofluorescence
Vérifier perméabilité des voies lacrymales, si conjonctivite bact récidivante
Q Q Q Q
Une conjonctivite peut être secondaire à un : entropion , ectropion , orgelet , chalazion
Ne pas oublier de chercher un CE sous palpébral
3/4
• OEIL ROUGE + DOULOUREUX + BAVQ++++
BAV +++
Q
GAFA cf Q213
GNV
Gène visuelle variable
Kératite aiguë
Début brutal
SF : dl, rougeurQ CPK, BAVQ , photophobieQ, larmoiementQ,
blépharospasmeQ
3 types :
• superficielle
défect épithélial visible par fluorescéine (fluo +) à LAF
frottis, grattages conjonctivaux, grattage cornéens
bactérienne : secondaire à conjonctivite ou ulcérat° traumatique, risque abcès de cornée, hypopion
virale : APC (kératite ponctuée superficielle contagieuse), Herpès, Zona et rougeole (kératite ponctuée superficielle)
allergique
dystrophique : sd sec, PF (lagophtalmie)
parasitaire : amibe
• ulcérat° de la cornée : surinfection kératite herpétique, trauma, carence vitA : test à la fluo+Q, CI corticoidesQ
• interstitielle = atteinte du stroma virale stt, infiltrats çaires, œdème, néovx : fluo -
Toujours rechercher un corps étranger
Ttt urgent médical : atropine 1% 1 sem., cicatrisants cornéens (Kératyl®), pansements oculaires, collyre
ATB si bact ou ulcèrée., antalgiques, !! corticoïdesQ SSI interstitiel
HERPES
Kérato-conjonctivite unilatQ si primo-infect° ou kérato-uvéite = ulcérat° dendritiqueQ cornéenne
en feuille de fougère à bords décollés si récurrence, pas d'adpQ
Q
Risque de récidives , perfo, kérato-uvéites, néovascularisation, hypoesthésie, atrophie irienne en secteur, taies
séquellaires, synéchies irido-cristalliniennes, glaucome secondaire, cataracte, uvéite post, nécrose Rt, DR, phtyse du
globe, atteinte générale, méningée. Il peut être grave chez l'immunocompétentQ
ttt = Zovirax PO 10j + pommade 5j, collyre ATB type fluoroQ 7j, collyre hypotonisant local [βblo], + ttt uvéite+-
kératoplastie à chaud
CI corticoïdes !!!! Q
Exophtalmie Q 056
Ex. bilat & comparatif, Hertel, Tumeur ou Basedow, TJS PALPER LA THYROIDE
⇒ Saillie relative ou protrusion d'un globe oculaire Q
par rapport à l’œil controlatéral
Diagnostic positif
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Le plus souvent, pour protrusion du ou des globes oculaires vers l'avant = « éclat du regard »
Parfois pour les signes associées.
Surveillance systématique de certaines pathologies (maladie de Basedow)
• CLINIQUE
Interrogatoire
ATCD familiaux et personnels (surtt traumatique et thyroïdien)
Date de survenue, mode d'installation, son évolution, uni ou bilatéral, caractère positionnel, modifiée par l’effort /toux
Signes associés : diplopie, douleur oculaire, céphalées, BAV, souffle intracranien, …
Comparaison de l'état actuel avec l'état antérieur à partir de photographies
Examen bilatéral et comparatif
Inspection :
Uni ou bilatéral, symétrique ou non, directe (= axile) ou indirecte (= préciser sa direction)
De face, en position primaire du regard : apparition d’un croissant blanc entre paupières et le limbe sclérocornéen
car normalement chez l'adulte, le bord libre de la paupière supérieure recouvre le limbe de la cornée sur 1-2 mm, le
bord libre de la paupière inférieure étant tangent au limbe
En regard tangentiel : l'examinateur se place debout, au-dessus de la tête du patient, allongé ou assis, et regarde
tangentiellement les deux cornées du patient → protrusion + évidente.
Palpation et auscultation des orbites et des fosses temporales
Autres :
Occlusion palpébrale : ptosis, rétraction palpébrale (fermeture incomplète =lagophtalmie), asynergie,
entropion, ectropion
Mobilité occulaire extrinsèque (III, IV, VI), intrinséque (III), sensibilité cornéenne et cutanée (V)
Mesure acuité visuelle de loin, de prés (BAV, Hypermétropie ou astigmatisme par compression)
Si diplopie = à confirmer par test de LANCASTER et épreuve au verre rouge
Etat de la conjonctive : Hyperhémié, chémosis, voies lacrymales (sang dedans = compression)
Etat cornéen : Kératites d’exposition, ulcère de cornée … à la LAF ; rechercher plaie avt mesure TO
Mesure de la tension oculaire
FO : Œdème ou atrophie papillaire, plis rétiniens au pôle post, dilatation veineuse = S de compression
• PARACLINIQUE
Biologie
Bilan thyroidien : TSHus ± T4 systématique chez l’adulte
Bilan inflammatoire
Ophtalmo
CV automatisée à la recherche d’un scotome
2/4
Imagerie
Radio standard : surtt à la recherche d’un CE ou lyse osseuse par processus expansif
Crâne F + P
Plancher de l’orbite
Blondeau
Hirtz
TDM cranien en coupes axiales et coronales +++ avec mesure de l’indice oculo-orbitaire : patho si > 70
Echo orbitaire en mode B (segment ant surtt, kystique ou non, vascu par effet doppler)
IRM en 1ière intention si disponible pr Basedow
± Arteriographie, phlébographie orbitaire
Diagnostic différentiel
• EXORBITISME : ensemble du contenu orbitaire est projeté en avant
• GLOBE VOLUMINEUX
Myopie forte Q
Buphtalmie (glaucome congénital) Q
• ENOPHTALMIE CONTROLATERALE
• RETRACTION PAUPIERE SUPERIEURE (CHARLES BELL) → elargissement de la fente palpébrale ds PFP
Diagnostic étiologique
• ORIENTATION DIAGNOSTIQUE SELON :
Caractères Diagnostic à évoquer en premier
Bilatérale, axile Ophtalmopathie associée aux maladies thyroïdiennes
Lymphome orbitaire
Bilatérale non axile
Métastase orbitaire Tumeur
Unilatérale axile Hémangiome caverneux
Globe dévié en bas et en dehors
Tumeur propagée d'origine ORL :
Unilatérale non axileQ mucocèle, cancer ethmoïde
Globe dévié en bas et en dedans
Tumeur de la glande lacrymaleQ
Unilatérale pulsatile Fistule carotido-caverneuse Q
• EXOPHTALMIE BILATERALE
Maladie de Basedow +++ 1ière cause chez l’adulte
Exophtalmie bilatérale Q (90%), acquise et asymétrique
AxileQ, réductible Q au début, Non pulsatile Q, Non soufflante, Indolore Q, peu inflammatoire
Modérée (20 à 22 mm) pvt etre associé à une diplopie par myosite Q des m.occulomoteurs
SA : rétraction paupière sup Q puis inf, asynergie oculopalpébrale Q (S
S de De Graefe : ds regard inf, la paupière sup suit
avec retard les mvts du globe), rareté du clignement
Evolution vers l’exophtalmie maligne : Non réductible, douloureuse, oedème palpébral Q, chémosis Q, paralysie
occulomotrice, oedème papillaire → TDM voire IRM → Bolus de médrol Q voire chir ou Rxtttie
Les 3 complications st : myosite Q + ulcère de cornée Q + névrite optique Q
Autres : rares
Patho inflammatoire : sarcoidose, amylose, PAN, Wegener, Histiocytose, Mie de Hands Shuller Christian (déformation
des os du crâne, exophtalmie, HSM, Xanthome cutanée, att diencéphale endocrinienne → forme généralisée et chronique
de l’histiocytose X)
Patho infectieuse : Myosite, cellulite,syphilis, parasitose
Tumeur bilatérale
3/4
• EXOPHTALMIE UNILATERALE
Maladie de Basedow débutante
Tumeurs de l’orbite : +++ 60 % des exophtalmies qq soit l’âge → 1ière cause
GENERALITES :
Exophtalmie svt irréductible Q, de consistance dure et douloureuse très svt
Evolutive
Axile ou non : les tumeurs intraconiques donnent des exophtalmies axiles, les processus extraconiques des
exophtalmies non axiles.
SA : Sd de la fente sphénoidale → ophtalmoplégie + diplopie + exophtalmie
Sd de l’apex orbitaire → cécité (↓ BAV avec diplopie) + exophtalmie
Tumeur parfois palpable ds l’angle supérointerne : rhabdomyosarcome, méningocèle, ostéome frontal, mucocèle
du sinus frontal ou ds l’angle supéroexterne (tumeur glde lacrymale, kyste dermoide)
CAT : Rx, TDM avec biopsie chirurgicale + anapath sf Méningocèle qui CI toute ponctionQ
Etiologie tumorale fréquente chez l'enfant.
TUMEURS DE L’ENFANT
Rhabdomyosarcome : T. maligne la + fqte chez enfant
T. s/s conjonctivale rougeâtre entre rebord orbital et globale avec chémosis +++ parfois dvlpt intraorbitaire extraconique
Evolution aigue
Bon pronostic après chimio/ chir de réduction + RxTttie
Gliome du nerf optique : Q Tjs penser à un Recklinghausen
Exophtalmie lentement progréssive avec BAV effondrée sans trouble de la motilité oculaire
Sur Rx : agrandissement du trou optique ; tumeur encapsulée sur TDM
Kyste dermoïde de l’orbite : Q
TB congénitale palpable ss la peau au niv. de la queue du sourcil: exophtalmie est rare sans autres tbles assoc.
extension osseuse fqte avec risque de récidive
Neuroblastome :
Ds le cadre du Sd de HUNTCHINSON (Q 088) : exophtalmie, ecchymoses palpébrales en lunette, œdème palpébral,
HTIC, Tumeurs craniennes sous cut, diarrhée chronique + Sd ataxo-opso-myoclonique Q
Méningocèle
Toute tumeur de l’enfant, circonscrite ou non, ds l’angle supérointerne est un méningocèle jusqu’à la preuve du contraire
Hernie des méninges ds l’orbite : masse molle supérointerne dépressive parfois battante, refoulant œil en bas et en dhs.
Le diagnostic est RX : déhiscence osseuse (agénésie ptites ailes du sphénoides)
Ttt neurochir : résection du sac méningé hernié evitant tte méningite
TUMEURS DE L’ADULTE
Pseudotumeur inflammatoire de l’orbite
Unilat peu dlx progressive irréductible
Svt idiopathique
Œdème palpébral + chémosis + diplopie par déficit oculomoteur + AV conservée
TDM / IRM : périnévrite + tendinite + dacryoadénite + périsclérite
CI la biopsie car proinflammatoire ; à discuter si doute avec lymphome
Ttt par corticothérapie orale prolongé pdt 8 sem avec décroissance progressive des doses, risque de récidive
LymphomeQ, Hogkin, myélomeQ, leucémie (surtt réticulosarcome et lymphosarcome)
Métastase orbitaire (seinQ, rein)
Cancer de voisinage (cavum)
Méningiome de la gaine du N. optique, de la petite aile du sphénoideQ
Tumeur de la glde lacrymale :ds l ‘angle supéroexterneQ peu réductible Q biopsie est CI
Ostéome du sinus frontal et sphénoidal
Mucocèle du sinus frontal
Tumeurs post traumatiques
PLAIE DE LA CAVITE ORBITAIRE
Hématome intraorbitaire : fracture de l’orbite ou plaie pénétrante (CE ?) suspecter dvt hématome conjonctivopalpébral
Emphysème : Fracture communiquant avec un sinus : crépitation, exophtalmie ↑ au mouchage
TRAUMATISME FERME :
Hématome extrapériosté svt associé à une incarcération musculaire.
FISTULE CAROTIDOCAVERNEUSE :
Etio : Fracture de la base du crâne passant par le corps du sphénoide > congénitale ou spontanée
Svt délai entre 1ier signes et traumatisme
Céphalée unilat très vive de début assez brutal ds territoire du V, rétro-orbitaire
Bruits intracraniens continus à renforcement systolique en jet de vapeur
Exophtalmie progressive unilat pulsatile Q avec thrill, réductible Q, augmenté par l’antéflexion parfois associé à une
diplopie par trbles occulomoteurs
BAV + souffle à l’auscultation + HTIO + dilatation des veines palpébrales, conjonctivales + oedeme papillaire avec
dilatation des V. rétiniennes.
TDM : veine dilatée le long paroi orbitaire int + ANGIO
Ttt : chir ou embolisation par ballonnet
Contexte infectieux sévères
4/4
Cellulites orbitaires : exophtalmie douloureuse peu réductible unilat brutale avec oedeme palp. et/ou chémosis avec mvts oculaires
possibles → Q 204
Phlegmon de l’orbite : exophtalmie très douloureuse très inflammatoire avec mvt oculaires impossibles → Q 204
Causes vasculaires
Artérielle :
Q
Anévrisme traumatique de la carotide interne : exophtalmie réductible
Fistule carotidocaveneuse
Angiome de l’orbite
Angiome capillaire immature profond ou superficiel : < 1 an, augmentée par cris, risque amblyopie
Hémangiome caverneux : Exophtalmie progressive axile, tumeur intraconique bien limité de l’adulte jeune
aspect en rayon de miel à l’échographie.
Veineuse
Q Q
Thrombose des V. orbitaires et varicocèle orbitaire : exophtalmie réductible intermittente augmentée par
l’effort et décubitus diagnostiqué sur phlébographie orbitaire.
Q
NB : Etiologies des enophtalmies vues en QCM
Fracture plancher de l’orbite
Rétraction tumorale
Atrophie graisse orbitaire = sénile
Amaigrissement important ; déshydratation aigue
Section du sympathique cervical.
Fibrose m.occulomoteur
DS Sd de Claude Bernard Horner, il n'y a pas d'énophtalmie vraie (sic), mais seulement un ptosis et un myosis réactif, mieux visible dans
la pénombre.
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Ophtalmo, RDP, Book INTERNAT, QCM INTEST 2000
v. 30 (22/01/2011 10:14)
Sd PUPD Q 057
Diabéte insipide central néphrogénique Potomanie Test de restriction hydrique Diabéte sucré, hyperCa et hypoK ++++
Définition
Polyurie : Diurèse > 3 L / 24h
Polydipsie : Augmentation des ingestats liquidiens provoquée par une soif vive (Signe de DIC) : envie de boire est
imperieuse, insatiable et continue sur le nycthémère.
Physiopathologie
• POLYURIE PRIMAIRE
Elle peut être liée à un défaut d’action de l’ADH au niveau du tube collecteur (diabète insipide
néphrogénique) ou à un défaut de sécrétion de l’ADH (diabète insipide vrai). Dans les 2 cas, c’est la polyurie
qui est initiale et qui est compensée par la polydipsie.
• POLYDIPSIE PRIMAIRE OU POTOMANIE
Elle est le plus svt fonctionnelle (perturbation psychologique), rarement organique (dysrégulation du centre de
la soif). Le rein étant sain, cette polydipsie est responsable d’une polyurie secondaire nécessaire au maintien
d’une osmolarité plasmatique normale.
Attention, un vrai diabète insipide peut se compliquer d’une potomanie par augmentation réflexe des apports
hydriques.
Orientation diagnostique
• INTERROGATOIRE
ATCD de diabète personnel ou familial, de SPUPD, de traumatisme cranien, de neurochirurgie, de toute autre
pathologie, de tumeurs hypophysaires (Sarcoidose, pathologie rénale, amylose, drépanocytose …), grossesse
Prise de médicaments (lithium, amphotéricine B, déméclocycline (Ø AMM = cycline)
Circonstances d'apparition : brutale ou progressive, polydipsie précédant la polyurie ou lui succède.
Recherche de signes fonctionnels associées
Autres élements du Sd cardinal du diabétique : sd PUPD, amaigrissement, polyphagie (incst), asthénie
Signes en faveur d’un Sd tumoral hypothalamo-hypophysaire : céphalée, amputation du CV, névralgie du V
Signes endocriniens en faveur d’une tumeur hypothalamo-hypophysaire
Evaluation du contexte psychologique
Recherche de signes de gravité :
Polyurie responsable d’une nycturie à évaluer, quantification de la polydipsie et repartition sur le nycthémère
Les signes de DIC et de DEC n’apparaissent que lorsque les apports hydriques ne st plus adaptés à la diurèse.
Q Q Q
Signes de deshydratation intracellulaire : Perte de poids , soif , muqueuse sèche , fièvre sans
Q
stigmates infectieux, Tble de la Cs : Somnolence, Obnubilation, Convulsion , Thrombose veineuse
centrale, Retentissement rénal : thrombose veineuse rénale ; nécrose corticale ou papillaire
• BILAN BIOLOGIQUE INITIAL :
Glycémie à jeun, glycosurie à la BU
Ionogramme, urée, créatinine plasmatique et (140 – Age ) x poids x 1.23 (♂) Pour la ♀ : 1.04
urinaire créat P (µmol/L)
Clairance de la créat par formule de Cockroft
Calcémie, Protidémie
Numération formule sanguine
Recueil de la diurèse des 24 h
Densité urinaire
Clairance de l’eau libre
Clairance de l’eau libre = V (1 – Uosm/Posm) où V = volume urinaire, Uosm = Osmolarité urinaire et Posm
l’osmolalité plasmatique
Elle permet de faire le diagnostic différentiel entre une polyurie insipide et osmotique (diabète sucré)
Résultats
Ds un SPUPD, NFS normale, pas d’hyperG, K+ et Ca2+ normaux sf certains diabètes néphrogéniques, Posm
est N ou peu élevée (en cas de DIC), iono urinaire des 24 h est normal.
Si la clairance de l’eau libre est positive (Uosm < Posm), la densité urinaire est inférieure à 1 005 ; le + svt
inferieure à 200 mOsmol/l, urine hypotonique => la polyurie est insipide. Elle traduit la perte du pouvoir
de concentration par le rein.
Si la clairance de l’eau libre est négative (Posm < Uosm), la densité urinaire est supérieure à 1 005 =>
polyurie est osmotique.
2/4
• EPREUVE DE RESTRICTION HYDRIQUE : examen-clé
Elle sera réalisée en milieu hospitalier après une hydratation suffisante la veille sur un patient allongé.
Elle dure entre 8 à 16 h sous stricte surveillance :
Clinique : ttes les heures : pouls, TA, diurèse, poids, signes de déshydratation
Biologique : iono sg, dosage de l’ADH par radio-immunologie ttes les 4 h, densité urinaire, Posm et Uosm
ttes les 2 h.
Chez le sujet normal, la restriction hydrique entraîne une augmentation de l’ADH et une diminution des urines
avec augmentation de Uosm, la clairance de l’eau libre se négative donc.
La durée de l’épreuve doit être modulé en fct de l’intensité du SPUPD : moins le Sd est important, plus la
durée de l’épreuve doit être longue.
L’épreuve est arrêtée quand elle est positive (les urines se concentrent) ou si signes de mauvaise tolérance :
angoisse, perte de poids > 5 %, sécheresse des muqueuses, soif très intense, tachycardie et chute tensionnelle.
L’apparition de signes de déshydratation impose l’arrêt de l’épreuve.
Elle va permetttre de différencier les polyuries primaires des polydypsies primaires.
Elle est complétée en fin d’épreuve par un test therapeutique à la DDAVP ou desmopressine (Minirin®)
qui va permettre de distinguer les diabètes insipides vrai d’origine centrale et les diabètes néphrogéniques.
Resultats :
DI vrai DI néphrogénique Potomanie
Poids Diminué Stable
Fréquence cardiaque Augmenté Stable
TA Diminuée Stable
Diurèse Stable et élevée Diminuée
Uosm (en mOsm/L) Stable et basse < 300 Q Augmentée > 750 mOsm/l
Posm (en mOsm/L) Elevée > 295 Stable et normale 290-295
Uosm/Posm <1 >1
Q
ADH plasmatique Basse Normale ou augmentée Variable
Clairance de l’eau libre Reste positiveQ Se négative
Positif si :
Test tttiq à l’ADH Positif Q NégatifQ -mise au repos de la secretion d’ADH
-DI avec composante poto-maniaque
Négatif le + svt
NB : un diapède insipide associé à une insuffisance antéhypophysaire peut voir ses signes masqués par
l’opsiurie (retard à l’excretion de l’eau libre après les repas) liée au déficit corticotrope. Ds ce cas l’épreuve de
restriction hydrique devra être pratiquée sous ttt substitutif en glucocorticoides.
• IMAGERIE CEREBRALE
Devant tout diabète insipide vrai, réalisation d’un IRM avec injection de Gadolinium.
Diagnostic étiologique
• ELIMINER LES POLYURIES OSMOTIQUES
Augmentation des subst. osmotique non diffusible => Appel d’eau : DIC
Diabète sucréQ déséquilibré surtt insulinodépendant (mode de découverte fréquent ds le cadre d’un Sd
cardinal associé à une cétose +++)
Associé à une IRC évolué, avec urée élevée
Intox au MannitolQ
Sd de reprise de diurèse : polyurie osmotique sur hyperuricémie
• ELIMINER AUTRES CAUSES DE SD PUPD
Endocrinopathies : hypercorticisme, hyperthyroidieQ, hyperParaTQ (par hypercalcémie) et
hyperaldostéronismeQ (hypoKaliémie)
A noter certains médocs asséchant les muqueuses buccales peuvent induire une polydipsie et
secondairement une polyurie (Antidépresseurs, NL, anticholinergique)
• DIABETE INSIPIDEQ D’ORIGINE CENTRALE
Diabète insipide idiopathique (cause la + fqteQ)
Il s’agit d’un diagnostic d’élimination. L’IRM ne retouve qu’un simple épaississement de la tige pituitaire
et/ou une disparition de l’hypersignal de la post-hypophyse en T1 mais une surveillance régulière est
nécessaire car une étiologie peut se démasquer des années après le diagnostic.
P o st intervention de neurochir sur la région hypothalamohypophysaireQ : DI svt transitoire => urgence car le
patient est ds l’incapacité de boire
3/4
Trauma cranienQ avec rupture de la tige pituitaire => urgence car le patient est ds l’incapacité de boire
Tumeurs primitives de la region suprasellaireQ
CraniopharyngiomeQ : TB aux dépends des résidus embryonnaires de la pôche de Rathke de siège le + svt
suprasellaire très fqte chez l’enfant (1ier cause de tumeur hypophysaire) : retard de croissanceQ (GH),
hyperPRL, diabète insipide et cq du Sd tumoral. Sur Rx aspect très évocateur de calcification en « coquille
d’œuf » suprasellaire.
Méningiome, gliome du chiasma et germinome st + rare
Métastases de la région suprasellaire : K digestif, mammaire ou bronchique, hémopathie
Granulomatose +++
SarcoidoseD Q: A noter que ds la sarcoidose, l’hypercalcémie chronique peut etre à l’origine d’un diabète
néphrogenique associé. Une polydipsie primaire peut également être rencontrée
Histiocytose X
Sequelles de méningites tuberculeuses ou de syphilis
Méningo-encéphalites : (DI le + svt transitoire)
Tumeurs antéhypophysaires volumineuses
Diabète insipide « familial » : autosomique dominant, très rare, > 1% des DI Q
Hypophysite autoimmune : rare
• DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE = INSENSIBILITE DU TUBULE RENAL A L’ADH
Acquis
Origine médicamenteuse : lithiumQ, rifampicine, colchicine, déméclocycline, amphotéricine B,
Aminoglycoside, Foscarnet, cisplatine
Origine métabolique : hypercalcémieQ et hypokaliémieQ
Origine vasculaire : drépanocytose, dysglobulinémie
Mie infiltrative : Sarcoidose, amylose
Polykystose rénale, néphrite interstitielle chroniqueQ
Origine mécanique : obstruction urétérale, Sd de levée d’obstacle
Grossesse
Familial/Congénital :
Présent chez l’enfant, de transmission autosomique récessive liée au sexe ou récessive autosomique selon la
mutation retrouvée. Ce st des tubulopathies familiales.
• POLYDIPSIE PRIMAIRE OU POTOMANIEQ
Tble du comportement qui provoque chez un sujet un besoin imperieux de boire. La quantité ainsi absorbée peut
etre très superieure à celle absorbée par un diabétique insipide.
Le début est le + svt plus progressif, l’intensité du Sd PUPD est variable d’un jour à l’autre, la polydipsie
nocturne n’est pas tjs obligatoire.
Une personnalité névrotique peut etre mis en évidence. Il existe cpdt des causes organiques de potomanie telle
la sarcoïdose.
Diagnostic réalisé par les épreuves biologiques dynamiques de restriction +/- minirin®
Ds le cas de potomanie ancienne, seul l’épreuve de déconditionnementQ permettra de faire le diagnostic.
• FORME MIXTE :
Un diabète insipide central peut compliquer une potomanie ancienne par mise au repos de la post hypophyse
secondaire à l’hypotonie plamatique chroniqueQ.
Un diabète insipide central peut se compliquer d’une potomanie par augmentation réflexe des apports
hydriques.
• TABLEAU RECAPITULATIF
Déconditionnement + +
4/4
Traitement
• DI VRAI :
Hormonotherapie à vie par analogue synthetique de l’ADH : soit Desmopressine DDAVP ou Désamino-D-
Arginine-vasopressine (Minirin®), soit Lypressine ou LVP (Diapid®) essentiellement administré par voie
nasale en pulverisation ou en instillation. Possible forme per os.Le minirin n’a pas d’effet presseur
contrairement au Diapid® qui est ainsi CI chez l’ins coronarien.
Avant ds les déficits partiels on utilisait des potentialisateurs de l’action de l’ADH comme le
chlorpropamide Diabinèse® (sulf hypoG), Clofibrate (Lipavlon®), la carbamazepine (Tegretol®) : Ne st plus
utilisé.
• DI NEPHROGENIQUE
Ttt etiologique auquel on associe un ttt symptomatique : Diurétiques de type THIAZIDIQUE + régime
modérement hyposodé. L’action des thiazidiques est ainsi mal connu.
• POTOMANIE
Cure de déconditionnement en milieu hospitalier avec l’aide d’un psychiatre est indispensable. Cette cure
consiste à persuader le patient qu’il peut reduire ses boissons. On peut s’aider au début, d’un régime hyposodé
et d’un ttt renforçant l’action de l’ADH qui sera progressivement remplacé par un placebo.
Source : Fiches Rev Prat, RDP, Med Line, MediFac, Conf Hippocrate, QCM intest 2000
Goitre diffus et nodule thyroïdien Q 058
Bilan thyroïdien, Echographie, Scintigraphie [Tc ou I 123], Cancer thyroïdien
● DIAGNOSTIC
Interrogatoire
Origine géographique
ATCD personnels et familiaux ( MAI, goitre, phéo, hyperparaT…)
Iatrogénie (Cordarone, lithium, produits iodés, radiothérapie)
Date d’apparition, f.declenchant (grossesse, stress ..), évolutivité
Compression (toux, dyspnée, dysphagie, dysphonie, sd cave sup), diarrhée, flush, HTA, dl
Examen clinique
Signes de dysthyroïdie
Etat général
Aire thyroïdienne : => mesure périmètre cervical / schema daté
volume , symetrique ou non, régulier ou non
mobilité à la déglutition
sensibilité
consistance
nodule(s)
souffle / thrill
Aires ganglionnaires cervicales surtt ( inflam, néoplasique,..)
Examen ORL systematique (verifier la filière trachéale et la mobilité des cordes cervicales)
Biologie
Inflammatoire ( VS, CRP )
TSH us puis T4l si anomalie
En fonction du contexte :
Ac antithyroïdiens (antiTPO,anti TG) et anti R TSH : TRAC
Thyrocalcitonine (dvt tout goitre nodulaire)
Iodémie/ Iodurie des 24 heures (carence)
Examens morphologiques
Echographie thyroïdienne
mensuration , volume, homogénéité et échogénicité
consistance (solide, liquide), nodule infraclinique, calcifications, ADP périph
Rx partie molle du cou (déviation trachéale / calcification)
± Scintigraphie thyroïdienne Tc (info vasculaire) ou I 123 (info sur le parenchyme)
F non enceinte (DDR, CO, β HCG ) ou en début de cycle si pas de CO
Indiqué ds goitre nodulaire ou non en hyperT clinique, ds goitre non nodulaire plongeant, et ds les goitres nodulaires à
TSH basse isolée (Adénome prétoxique)
Apprécier la fixation et l’extinctivité
SCINTIGRAPHIES BLANCHES
Thyrotoxicose facticeQ
Nodule hypofixant en scintiQ Nodule hyperfixiant en scintiQ Surcharge iodéeQ
Kyste Adénome toxique ThyroiditeQ de De Quervain
Hématocèle ThyroiditeQ de Hashimoto en poussée
K ThyroiditeQ silencieuse
Adénome Thyroidectomie
Agénésie thyroidienne
± Rx Thorax (F/P) si suspicion goitre plongeant (tbles compressifs fréquentsQ, vascu° par a.thyroïdienne infQ, peut plonger
ds médiastin post. Q, ttt chirQ par voie cervicale pure le + svtQ)
± TDM et IRM cervicothoracique en fonction de la clinique/ paraclinique
± Cytoponction d’un nodule est indispensable ( Ex.cytologique au labo ) avec possibilité de FN (surveillance) et de FP
(confirmation par anapath post chirurgicale )
2
● DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
GOITRE
Hétérogène => TSH + scinti
Goitre multihétéronodulaire toxique (hyperT, nodules chauds), simple ou Basedowifié (euT ou parfois hyper)
Thyroïdite de Hashimoto ( Eu, hypo ou parfois hyperT, blanche, Ac anti-TPO)
Cancer thyroidien (le + svt euthyroidie, nodule froid)
Homogène
Hyperthyroïdie Hypothyroïdie Euthyroïdie
Malade de Basedow Thyroïdites : subaiguë de De Quervain Cancer thyroïdien
Thyroïdites : subaiguë de De Quervain (phase II) et de Riedel (phase tardive) / du Goître simple :
(phase I) / silencieuse/ de Hashimoto post-partum / de Hashimoto stt ♀ influencé par activité génitale (début svt
(parfois forme hyperT précoce : Goitre médicamenteux : Surcharge en en péripuberté, fqt pdt la grossesse et disparaissent
hashitotoxicose) iode (Amiodarone : effet de Wolff- ds les 6 mois suivant)
Surcharge iodé médicamenteuse chaikoff), ATS, Lithium, Iode 131, IFN α . Goitre lisse, ferme, élastique, régulier,
modéré, homogene et indolore
(Amiodarone/ PDC iodé) : échappement à Tble congénital de l’hormonogenèse EchoG pr surveiller : formation nodule
l’effet de Wolff-Chaikoff Carence iodée (goitre endémique ) secondaire, S de compression et S de dysthyroidie.
Adénome thyréotrope hypophysaire 3 étios possibles : goitre endémique par
Sd de Resistance partielle aux carence en iode, goitre sporadique (<10% pop) par
H.thyroidiennes carence en iode et tble hormonosynthèse, ou du à
des tbles de l’ hormonosynthèse à révélation
tardive .
Goître médicamenteux (surtt Lithium)
Thyroïdite : de Hashimoto : à sa phase
initiale / de Riedel ( cf 338)
Diagnostic
• Interrogatoire
Origine géographique
ATCD personnels et familiaux (MAI, goitre, NEM : phéochromocytome, hyperparathyroïdie…)
Iatrogénie (CordaroneQ, lithiumQ, produits iodés, radiothérapie, interféron alpha)
Date d’apparition, facteur déclenchant (grossesse, stress..), évolutivité
CompressionQ (toux, dyspnée, dysphagie, dysphonie, Σ cave sup), diarrhée, flush, HTA, douleur
• Examen clinique
Signes de dysthyroïdie
Etat général
Aire thyroïdienne : → mesure périmètre cervical / schéma daté
volume, symétrique ou non, régulier ou non
mobilité à la déglutition
sensibilité
consistance
nodule(s)
souffle / thrill
Aires ganglionnaires cervicales surtt (inflammatoires, néoplasiques,..)
Examen ORL systématique (vérifier la filière trachéale et la mobilité des cordes vocales)
• Biologie
Inflammatoire (VS, CRP)
TSH us puis T4L si anomalie
En fonction du contexte :
Ac antithyroïdiens (antiTPO, antiTG, anti ® TSH bloquant) et anti R TSH stimulant : TRAC
Thyrocalcitonine (devant tout goitre nodulaire)
Iodémie/Iodurie des 24 heures (carence)
• Examens morphologiques
Echographie thyroïdienne
Mensuration, volume, homogénéité et échogénicité
Consistance (solide, liquide), nodule infra clinique, calcifications, ADP périphérique
Rx parties molles du cou (déviation trachéale / calcification)
± Scintigraphie thyroïdienne Tc (info vasculaire) ou I 123 (info sur le parenchyme)
Femme non enceinte (DDR, CO, β HCG) ou en début de cycle si pas de CO
Indiqué dans :
un goitre nodulaire ou non en hyperthyroïdie clinique
un goitre non nodulaire plongeant
un goitre nodulaire à TSH basse isolée (Adénome prétoxique)
Apprécier la fixation et l’extinctivité
Résultat modifié par la prise d’hormones thyroïdiennes ou tte surcharge iodée.
Inutile en cas de nodule infra centimétrique
± Rx Thorax (F/P) si suspicion goitre plongeant
± TDM et IRM cervicothoracique en fonction de la clinique/ paraclinique : ce ne st pas des examens de routine en
patho thyroïdienne
± Cytoponction d’un nodule est indispensable (Ex.cytologique au labo) avec possibilité de faux négatifs (n’a de
valeur que si +, surveillance) et de faux positifs (confirmation par anapath post chirurgicale)
En euthyroidie, il n’y a actuellement aucun argument pour déterminer une seule stratégie d’utilisation diagnostique de
ces examens. En aucun cas, ils ne doivent être associés d’emblée.
En cas d’hyperthyroïdie, la scinti sera svt proposé. Inutile en cas de Basedox typique. Echographie n’a pas
d’indication dans le diagnostic de 1ière intention d’hyperthyroïdie.
En cas d’hypothyroïdie, examens d’imagerie et cytoponction n’ont aucune indication dans le diag positif.
Possible en diagnostic étiologique parfois. ANAES 1997
2/2
• Goitres
Hétérogène
Goitre multi hétéro nodulaire toxique, simple ou Basedowifié (euthyroidie ou parfois hyper)
Thyroïdite de Hashimoto (Eu, hypo ou parfois hyper)
Cancer thyroidien (le + svt euthyroidie)
Homogène
Hyperthyroïdie
Maladie de Basedow
Thyroïdite subaiguë de De Quervain (phase I)
Thyroïdite silencieuse
Thyroïdite de Hashimoto (parfois forme hyperT précoce : hasitotoxicose)
Surcharge iodé médicamenteuse (Amiodarone/ PDC iodé) : échappement à l’effet de Wolff-Chaikoff
Adénome thyréotrope hypophysaire
Syndrome de résistance partielle aux hormones thyroidiennes
Hypothyroïdie
Thyroïdite de Hashimoto
Thyroïdite du post-partum
Thyroïdite subaiguë de De Quervain (phase II) et Thyroïdite de Riedel (phase tardive)
Goitre médicamenteux : Surcharge en iode (Amiodarone : effet de Wolff-chaikoff), ATS, Lithium, Iode 131, IFN α
Trouble congénital de l’hormonogenèse
Carence iodée (goitre endémique)
Euthyroïdie
Cancer thyroïdienQ
Goître simple :
Essentiellement chez la ♀ influencée par activité génitale (début souvent en péripuberté, fréquent pendant la
grossesse et disparaissent ds les 6 mois suivant)
Goitre lisse, ferme et élastique, régulier, modéré, homogène et indolore
Surveillance échographique : formation nodule secondaire, S de compressionQ et S de dysthyroidie possibles
3 étios possibles : goitre endémique par carence en iode, goitre sporadique (< 10% pop) par carence en iode et
trouble de l’hormonosynthèse, ou du à des troubles de l’hormonosynthèse à révélation tardive
Goître médicamenteux (surtt Lithium)
Thyroïdite de Hashimoto : à sa phase initiale
Thyroïdite de Riedel (cf 338)
Hypoglycémie Q 059
Urgence diagnostique & thérapeutique ; Très polymorphe ; Resucrage ; DID traité par insuline
Tout coma chez un DS est un coma hypoglycemique jusqu’à preuve du contraire.
Diagnostic positif
• Aucun signe clinique pathognomonique : Tableau très polymorpheQ++:
Réaction dysautonomique : sueursQ+++, tachycardieQ, tremblementsQ, faimQ, palpitationsQ, pâleurQ
Neuroglucopénie : Tble concentration, gène à l’élocution, gestes imprécis, ébriété
Non spécifique : asthénie, céphaléesQ, nausée, paresthésie buccale, sentiment de PC immminente, diplopieQ…
Neuro : Déficit moteur segmentaireQ, convulsionQ, mvt choréoathétosique, sd pyramidal (BBKQ)…
Ψ : agitationQ, confusion mentale, tble du comportement …
CardioV : angor, IDM, tble du rythme
• Le diagnostic par excès n'est jamais grave et le resucrage est un véritable test diagnostique
• Coma hypoglycémique
Survenue brutale avec tachycardie et sueur ± prodromes
Typiquement agité (en fait variable)
Signes d’irritation pyramidale bilatérale
• Atténuation S d’alarme
Atcd hypoglycémie
Neuropathie autonome
DS > 20 ans
β-Q non CS
• Glycemie capillaire -> résultat immédiat
Bandelette réactive sans appareil : Hémoglucotest ®
Bandelette + appareil de lecture : OneTouch®, Glucotrend®
• Glycémie plasmatique au labo pr confirmer (rapide) -> glycémie < 2,5 mmol/L ou < 0.5-0.6g/L
Diagnostic étiologique
• Diabète de type 1
Rechercher facteurs favorisants
Erreur diététiqueQ : repas, collation insuffisantes, sautés, insuffisamment glucidique, repas retardé par rapport à
l’injection, vomissement non compensé, excés d’OHQ+ surtt à jeunQ (par inh néoglucogénéèse <- catabolisme de OHQ)
Exercice φQ non programmé, mv adaptat° insuline (dimin. normalet) / apports glucidiques (augm. avt, pdt et après)
Objectif tttiq trop ambitieux par rapport au d° d’éducation du patient : (!) sujet agé → déplacer la fourchette
glycémique ; Protocole d’insulinoθ optimisé ou intensifié chez le jeune +++.
Erreur ds insulinoθie : ds lipodystrophieQ, mv technique, mv adaptation poso (brutale) excès d’insuline rapide (>50%
total, > 30% de la nuit), injection ds lieu de résorption rapide (abdomen, bras) ou soumis à une activité φ impte.
Patho intercurrente diminuant besoin en insuline : Hypothyroïdie, insuffisance surrénale ou antéhypophysaireQ
Guérison d’un état patho où une adaptation tttiq avait été faite
Patho augmentant t½ de l’insuline : Ins. rénale chroniqueQ et modif absorpt° sucre secondaire à une gastroparésieQ
Medoc : IEC, Inh calcique, β- non CS, Dextropropoxyfene, DisopyramideQ Rythmodan®Q, Lomidine, QuinineQ
Possible TS
Notion de diabète instable avec hypoG sévères récurrentes (> 3 ds l’année)
Tres svt ds un contexte Ψ et associé à un diabète instable avec céto-acidose récurrente (> 3 en 2 ans)
• Diabète de type 2 (lié le + svt aux sulfamidesQ hypoglycémiants)
Contexte
Non respect des I et CI (IRC & IHC)
Surdosage absolu surtt chez sujet âgé
Effort φ intense
Potentialisation de l’effet hypoG par : salicylés, Pexid, OH, coumariniques, clofibrate, sulfamides antibacterien :
bactrim®, IMAO, chloramphénicol, IEC
Caractéristique : caractère prolongé et à rebond (fct médoc), glucagon inefficace voire dangereux
Autre etio (hors ADO)
DS type 2 insulinorequerent : cf supra mais hypoG 20 fois moins fréqte que ds type 1
NB : Acarbose et Biguanides st non générateurs d’hypoG
2/3
• Hypoglycémies organiques
Anamnèse : triade de Wipple
Accident neuropsychique graveQ
à distance des repasQ survenant à jeun (svt le matinQ avant déjeuner) ou après un effort φ / saut de repas
réversible après resucrage avec glycémie < 2,5 mmol/L ()
Etiologies - Clinique
Insuffisance antéhypophysaireQ : hypogonadisme, aménorrhée avec dépigmentation et dépilation, hypothyroïdie
souvent modérée, d'une insuffisance surrénale (→hypoG)
Maladie d'Addison : mélanodermie, asthénie, hypotension artérielle = > bilan etiologique (cf QS)
Masse tumorale volumineuse à l’examen clinique : (thorax, abdopelvienne, lombaire) confirmé par imagerie et par
dosage spécialisé d’IGF2 (↑) = Tumeur mésenchymateuse
Ins hépatique gravissime : hépatite fulminante, intox (ammanites), métastases hptq, cirrhose child C cramoisie…
Dénutrution majeure, cachexie, Sida & K stade terminal, infection systémique sévèreQ, accès pernicieux palustreQ
Examen clinique N : ( le plus svt ) => Hyperinsulinisme endogène
Parfois prise de poidsQ progressiveQ secondaire à augmentation de l’insuline, augmentation des prises
alimentaires et retard ∆gtic
Mee
Glycémies à jeun répétées, Insulinémie, Epreuve de jeûneQ en milieu hospitalier
-> Associat° hypoglycémie sévère < 0.3Q g/L + hyperinsulinisme spontané ou après épreuve de jeune (svt avt 24h)
Etiologies
Tumeur β-langerhansienne bénigne (90%) ou maligne (10%) : AugmentationQ peptide C, proinsuline [Test à
l'insuline : pas de freination] 1ière etio organiq +++
Absorption cachées de sulfamides hypoglycémiants : la situation est indiscernable du cas précédent. Importance
contexte psy, parent diabétique, milieu médical
Injection caches d'insuline par le patient lui-même, ou quelqu'un de son entourage : Insulinémie élevée ↔ peptide C
indosable + taux modérément augmenté d’Ac anti-insuline provoqué par les injections répétées d'insuline
Rarissime MAI avec Ac anti-insuline spontanés : glycémie basse, insulinémie augmentée ++ avec taux très élevés
d'Ac anti-insuline
Exploration
Echo abdo
Echoendoscopie pancréatique
Angioscanner spiralé abdominal
Si discordance : artériographie coeliomésentérique sélective
Traitement
Chirurgical après bilan complet : énucléation ou pancréatectomie partielle ss contrôle échographique
En attendant le geste, augmenter apports gluc à repartir sur tt le nycthémère voir la nuit ± Diazoxide Hyperstat®
Association possible à d’autres néoplasies ds le cadre d’une NEM type 1 = Wermer : HyperPTH + adénomes pancréatiques
et/ou hypophysaires
3/3
Source : RDP 199.., conf hippo 2000, Medline tttiq 2000, QCM Intest
v. 6 (22/01/2011 10:15)
Orientation diagnostique
• Définition
Hyperactivité motrice parfois assoc à une hyperactivité psychique, une hyper-expressivité émotionelle, une
désinhibition instinctuelle et une perte de contrôle permanente ou transitoire sur ts ou certains aspects du comportet
L’état d’agitation est liée à des facteurs individuels (toxique, somatique, Ψ) et à des facteurs relationnels (importance
de l’attitude de l’entourage) et situationnels
• 3 étapes
1ier entretien collectif
Permet de préciser les ATCD (Ψ, OH, toxico ou autres), d’établir les circonstances de survenue, d’observer les
interactions entre les protagonistes (famille-patient)
Entretien qui doit etre conduit par le médecin en évitant tout dérapage
Approche individuelle du patient
Interrogatoire
- ATCD medicochir Ψ perso et familiaux, épisodes cparables ant, de la conso habituelle ou occasionnelle de toxique
- Rechercher l’existence de facteurs contextuels déclenchants ou affectifs précipitants
Examen clinique INDISPENSABLE, si possible avant administration de tout sédatif
- Pouls TA température
- Examen neurologique complet si possible
- Trace de piqûre ou traumatisme (cranien notamment)
Complété par des examens complémentaires si besoin dès que la situation le permet
- Bio standard (iono, urée, créat, Ca, VS, Hte), alcoolémie, toxiques, glycémie ; Rx, TDM ….
Approche de l’entourage : indispensable
- Permet de confirmer et compléter les données anamnestiques, de rassurer, d’obtenir sa collaboration → assure une
« présence contenante »
• Diagnostic étiologique
Causes somatiques
Sd confusionnel (DECONPHIS) et ses étios
Tbles endocrinométaboliques : hypoglycémie, déshydratation, dysthyroidies, hypercalcémie, encéphalopathie hptq
Neurologiques :
- TC et ses csq (HED, HSD)
- Epilepsies (agitat° clastique en crise, obnubilat° en φ post-critique, si Σ cfus°el se prolonge : penser à un état de mal)
- Alzheimer et démences séniles
- Hémorragie cérebroméningée, tumeurs cérébrales, encéphalite herpétique, HTIC, méningite, …
Causes Ψ relevant d’un ttt somatique
OH : causes somatiques svt intriqués (hypoG, HSD)
- Ivresse simple : Excitation psychomotrice + Trouble mémoire/jugement/vigilance + incoordination motrice +
mydriase + état d’agitation
- Ivresse atypique :
- excitomotrice : Raptus impulsif et violent, hétéro-agressivité
- hallucinatoire : Hallucinations visuelles et auditives dramatiques
- délirante : Délire interprétatif : autodénonciat° délirante avec menace suicidaire, persécut°, jalousie, mégalomanie
- Sevrage : préDT et DT
Usage de cannabis
Sevrage à l’héroine : Agitation anxieuse, mydriase, Σ pseudogrippal (sudation, frisson, fièvre, larmoiement, myalgie,
dl abdo et tbles digestifs) ± S confusionnel
Psychoanaleptique : délires de type paranoide marqué par l’anxiété et la dépersonnalisat° (Hallucinogènes) ou par
l’aggréssivité, la persécution et la mégalomanie (cocaine et amphetamine)
Intox au CO (évoquer une TS)
Sevrage au barbiturique (proche DT)
2/2
Causes psychiatriques
Etat maniaque : ExaltationQ et versatilitéQ de l’humeur, accélération psychomotrice, tbles somatiques (insomnieQ,
amaigrissement, déshydratation) et idées délirantes (mégalomanie, mystique, filiation, méssianique) sans hallu.
Humeur syntone au délire.
Etat hypomaniaque :Tableau de manie ± intense survenat sous thymorégulateur.
Mélancolie délirante ou anxieuse : Tristesse pathologique, ralentissement psychomoteur intense, désir de mort
intense, tbles somatiques (insomnie, AEG) ± délire (culpabilité, hypocondrie)± anxiété (symptomes d’angoisse ++)
Bouffée délirante aigueQ, psychose schyzophrénique (Σ dissociatif : ambivalence, détachement du réel, bizzarerie,
et impénétrabilité + délire ± paranoïde + repli autistique), paranoias délirantes à persécuteur désigné
NB : PHC, paraphrénie et autres types de paranoïa donne rarement des états d’agitation
Tbles anxieux : crise aigue d’angoisse : sentiment brusque d’insécurité, de danger imminent avec cortège somatique
neurovégétatif -> tjs éliminer angoisse d’o.somatique (EP, hyperthyroidie, phéo, IDM,..). Q
- Le seul trouble anxieux qui ne donne pas d’agitation est la névrose obsessionelleQ
Tbles de la personnalité
- Agitation de type hystérie : manifestations polymorphes théatrâles survanent en public.
- Personnalité psychopathique : Humeur labile, intolérance à la frustration, actes auto ou hétéroagréssif fqts,
conduites addictives svt associées.
Causes situationnelles
- Svt au cours d’une crise conjugale ± violence : attitude d’appaisement nécessaire, de rassurance ss médicaliser le pb.
- + rarement : au cours d’un etat de stress post-traumatique (accident, catastrophe naturelle,..)
• Selon patho
Ttt spécifique ivresse A, sevrage OH – Surdose ou sevrage toxico
Accés maniaque :
Association d’un NL antiproductif + sédatif en IM pdt 7 j puis relais per os pdt 2 mois ± correcteur
- Chlorpromazine 25 mg IM 2. 2 2.
- Halopéridol 5 mg IM 1. 1. 1.
Psychottt, SDJ, discuter ttt thymorégulateur après bilan étiologique de l’accés maniaque
Agitation névrotique
Benzodiazépine : Valium® PO ou IM 20- 60 mg /24 h
Ou Tiapridal® tiapride 1 amp IM surtout si sujet âgé (BZD -> risque de chute, … et autre NL trop anticholinergique)
En cas d'échec ou agitation extrême Barnetil ou Loxapac 1 amp IM 5 maximum
Psychoses
Idem accés maniaque
Poursuite du ttt au long cours (cf QS)
Source : Fiches Rev Prat, RDP Janv 2001, Med Line TTTiq 2000, KB psy, QCM Intest 2000
v. 6 (22/01/2011 10:15)
Conduite à tenir
• Urgence, Pas d’hospit
• Évaluation
L’examen somatique dans l’urgence est à adapter à la situation et aux premiers signes d’orientation,
pouvant se limiter à une auscultation et à une prise de tension artérielle
réalisation d’examens complémentaires en urgence : électrocardiogramme, examens sanguins, biologiques et
recherche de toxiques au moindre doute. (au min. : ECG, Gly, rx thorax)
Au plan psychopathologique
recueillir le plus d’informations possibles sur les antécédents du patient et les circonstances de la crise, avec la
contribution éventuelle de l’entourage.
écoute attentive du discours du patient, même sur une période courte, pour orienter le diagnostic étiologique.
• Mesures générales
Réassurance, atmosphère calme
éloignement des facteurs anxiogènes extérieurs + présence rassurante d’un professionnel permettent très rapidement de
réduire l’intensité de la crise ou de la faire cesser.
Si l’examen est en faveur de l’existence d’une pathologie organique associée à l’angoisse, il faut le préciser au patient
et le prévenir des éventuels traitements et examens complémentaires prescrits.
Dans le cas contraire, il est aussi important de le signaler au patient, sans conclure à l’absence de pathologie mais en
pointant l’origine psychologique de son état, permettant d’attribuer à l’anxiété les symptômes physiques observés.
Lui rappeler que la crise va naturellement céder et qu’en aucun cas sa vie n’est en danger est souvent indispensable.
Des méthodes simples permettent également de réduire les symptômes psychiques et physiques
défocaliser l’attention du patient des menaces externes ou de sensations internes anxiogènes,
orienter cette attention vers un essai de détente d’une partie du corps comme les muscles du bras ou des épaules,
surtout modifier le rythme respiratoire : doit être le plus lent et le plus " superficiel " possible, bouche fermée et en
s’aidant d’une respiration abdominale plutôt que thoracique. Les respirations amples et l’hyperventilation favorisent
en effet l’hypocapnie responsable de nombre de symptômes somatiques.
Ces mesures permettent dans la très grande majorité des cas d’obtenir une interruption de la crise.
Il faut ensuite expliquer au patient ce qu’il vient de vivre,
compléter éventuellement l’examen somatique, et approfondir l’évaluation psychopathologique.
En fonction de celle-ci, le patient sera orienté vers son médecin traitant ou vers un spécialiste en fonction de l’étiologie
(traitement préventif dans un trouble panique par exemple).
Généralités
Suicide = Acte de se tuer d’une manière habituellement consciente en prenant la mort comme moyen ou comme fin
-> suicidé
TS = selon OMS, « acte à issu non mortelle ds lequel un individu adopte délibérément un comportement inhabituel qui
en l’absence d’intervention lui sera dommageable ou ingère une substance en qté superieure aux dosages prescits et
qui vise à causer des changements désirés par l’intermédiaire des csq φ effectives ou attendues » -> suicidant
Intention de suicide sans passage à l’acte -> suicidaire
12 000 suicidés / anQ (1/3 ♀ - 2/3 ♂) – 120 000 suicidants / an (2/3 ♀ - 1/3 ♂) dt 90 % d’IMV et 2ième cause de
décés pr les 15-24 ans et 1ière cause de décés pr les 25-34 ans : Pb Santé Pub
Le taux de suicide est + élevé chez les hommes et les vieuxQ
Orientation diagnostique
• Diagnostic positif
Reconnaître l’idée de suicide
Ds 70 % des suicides, des idées suicidaires ont été verbalisées par le patient (rarement chez Sujet Agé)
Distinguer le caractère ± actif de ses idées :
1. Evocation passive de la mort (maladie-accident) comme solution aux difficultés actuelles
2. Survenue d’idées de suicide passagères que le sujet se sent capable de contrôler
3. Présence d’idées de suicide actives s’imposant aux sujets comme la seule solution et par lesquelles il se sent envahi
de façon insupportable. Agir
4. Elaboration d’un projet suicidaire planifié avec possibilité de réalisation now
TS a plus de chance de réussir sur : Ouvrier agricole breton de 60 ans veuf depuis peu ayant déjà fait 5 TS ( dt la
dernière par pendaison ) qui fait une 6ième récidive après 5 j de ttt ambulatoire par ADT désinhibiteur pour mélancolie
anxieuse ayant débuté ds les suites de sa retraite.
Sémiologie
• DEFINITION :
3 dimensions principales :
Dépression de l'humeur proprement dite = tristesse de l’humeur
Ralentissement psychomoteur qui lui est intimement lié
Perturbations de certaines grandes fonctions de l'organisme très précieuses pour appuyer le diagnostic.
NB : cette symptomato peut être opposée point par point à celle du tble de l'humeur inverse que constitue la manie.
Humeur : Disposition affective fondamentale qui donne à chacun de nos états d’âme une tonalité agréable ou
désagréable, oscillant entre plaisir et douleur
2 grands types de dépression
Primaire : pas d’autre atcd que des tbles dysthymiques
Secondaire : cq d’une autre pathologie
Dépression chronique : si > 2 ans d’évolution
• DIAGNOSTIC
Humeur dépressive = douleur moraleQ
• TristesseQ, désespoir, sentiment de culpabilité
• Ennui, indifférence, anesthésie affective
• Au max => AnhédonieQ : Perte du plaisir lié à l’existence, aux activités, aux relations investies ayant pour cq
Autodépréciation, perte de l’estime de soi, pessimismeQ, idée de ruineQ, perte des intérêtsQ
Idées noires, désir de mort
Idées récurrentes de mort, au minimum avec risque de passage à l’acte si inhibition psychomotrice ne
l’empêche pas
Tentative de suicideQ et suicide +/- élaborés, au max : période féconde = petit matin
Equivalents symboliques de suicide : Anorexie totale
Ralentissement psychomoteurQ+ réversible
• Intellectuel = bradypsychie
Baisse de la concentration (lecture, TV , conversation difficiles)
Baisse de la mémoire, de la volonté
Oscillations idéiques
• Moteur : asthénie dès le début de la journée
Diminution de la mimique, aspect figé du visage, gestes rares => au max stupeur et mutisme
Incapacité à entreprendre, à travailler
Ce phénomène pourrait jouer un rôle protecteur contre le passage à l'acte suicidaire
• Parfois remplacé par l’agitation anxieuse
Anxiété Q pouvant masquer l’humeur dépressive
Perturbation des grandes fonctions de l’organisme (« ancrage biologique de la dépression ») : tbles somatiques
• Sommeil : insomnie de 2ième partie de nuitQ
• Amaigrissement , AnorexieQ , boulimieQ, polyphagieQ, sitiophobieQ 1997 (refus alimentaire)
• Inhibition sexuelle, impuissance, baisse de la libido
• Asthénie matinaleQ
• Aménorrhée
• HypoTA
• Constipation, dyspepsie, dégoût des aliments
• Oligurie, pollakiurie
Signes associés
• Incurie
• Plaintes hypocondriaquesQ
• Parfois idées délirantesQ ds dépressions endogènes
2
• FORMES CLINIQUES
Dépression primaire endogène : MélancolieQ++ Q243
• Formes cliniques de mélancolie = M SADIC
Mixte : état mixte
StuporeuseQ : suspension de toute activité motivée en l’absence de tbles moteurs => inhibit° psycho-motrice. Il faut
éliminer les autres causes de stupeur (Choc émotionnel Q, catatonieQ, états confusionnelsQ)
Anxieuse : Symptomes d’angoisse avec agitation inefficace et risque majeur de TS +++ => sismo en 1ière intention
Involution : Chez la femme de 50 ans ménopausée sans atcd dysthymique parfois sur terrain sensitif ou
obsessionnel, apparition d’un délire d’hypocondrie et Sd de Cottard Q = délire de négation (d'organesQ, du
monde…) + idée d’immortalité, peu ralenti, agitation anxieuse importante, ttt moins efficace que ds PMD typique
Délirante : Thèmes : idées d'incurabilitéQ++ , de culpabilitéQ, auto-accusation, hypocondrie . Mécanisme rarement
hallucinatoire, syntone à l’humeur
Confuse : DTS, troubles de la mémoire, troubles des fonctions intellectuelles, est une forme grave de dépression
nécessitant, un ttt urgent. Elle peut poser un pb diagnostique avec une affection organique.
Dépression primaire psychogène ou exogène
• Définition : Dépression générée psychologiquement en réaction :
A un evt dlx compréhensible = dépression réactionnelle Q
A un evt mineur, voire heureux, qui vient réactiver un conflit intrapsychique = dépression névrotique
A une accumulation de tension psychique = dépression d’épuisement
• 1 : Caractéristique sémiologique
Sd dépressif peu marqué avec demande d’aide +++ (conscient du trouble) : dysphorie fluctuante (selon jour et
heure) réactive à l’environnement avec asthénie plus qu’une inhibition
Anxiété frqte, insomnie d’endormissement ou hypersomnie refuge
• 2 : Sur une personnalité fragileQ
Névrotique : hystérique, obsessionnelle ou anxieuse Q 242
Dépressive :
Fragilité du Moi (hypersensibilité au déplaisir, souffrance intérieure, manque de confiance en soi)
Culpabilité
Ambivalence => indécision
Conduite d’echec
Tendance à investir ts ses intérêts sur un seul objet
Incapacité à s’adapter devant une frustration
• 3 : Absence d’élemts stuporeux, confusionnels ou délirants ; pas d’ATCD de patho depressiogène ou de PMD
Dépression masquée
• Le syndrome dépressif est au 2ième plan (pas de réelle dl moraleQ), d’autres symptômes dominent le tableau
clinique :
Sd algiques divers, paresthésies Mais ils possèdent des traits depressifs
Anorexie périodique o Variable d’un jour à l’autre ou ds l’année
Tbles sexuels o A prédominance matinale
Toxicomanie, alcoolisme o Cèdent aux AD
• Terrain : Femme entre 35 et 60 ans ayant une personnalité fragile avec Atcd dépressifs
Diagnostic étiologique
• PRIMAIRE = PAS D’AUTRE ATCD QUE DES TBLES DYSTHYMIQUES
Dépressions primaires
Dépression endogène Dépression psychogène
= génétique = exogène = sur personnalité fragile
- Facteur déclenchant 0 +
- ATCD psychiatriquesQ+ + 0
- Troubles de l'humeur +++ +
- Ralentissement +++ +
- Sommeil réveils matinauxQ insomnie d'endormisset, hypersomnie
- Troubles somatiques +++ +
- Variation nycthémérale max le matin variable
- Variation saisonnière prédomine en hiverQ
- Réactivité à l'environnement 0 +++
- Réponse aux antidépresseurs +++ +
- Réponse à la psychothérapie ++++
PMD (bipolaire / unipolaire) Dépression réactionnelle
Dépression névrotique
Dépression d’involution Dépression d’épuisement
3
• Diagnostic différentiel
Syndrome confusionnel : Début aigu avec troubles de l’attention au 1ier plan, fluctuant et réversible. Un Sd
confusionnel peut débuter une démence.
Dépression mélancolique sujet âgé : Inhibition psychomotrice au 1ier plan, trble du langage généralement absent
=> parfois ttt d'épreuve aux antidépresseurs
Aphasie de Wernicke : déficit isolé du langage
Syndrome de KorsakoffQ : Déficit isolé de la mémoire (fabulationQ, fausse reconnaissanceQ), pas de tableau
démentielQ
Sd frontal :cf. encadré
Diagnostic étiologique
• Démences secondaires
Démences vasculaires
Arguments : ATCD vasculaireQ, FDR CVQ, Evolution par à coupsQ ± régressif (marche d’escalier), déficit neuro
focauxQ, Σ pyramidal
Sd pseudobulbaire :
Tble phonation et déglutition constant
Diminution mobilité de la langue sans fasciculation, ni amyotrophie
Rire et pleurer spasmodique
Diplégie faciale, augmentation du réflexe massétérin
Bas débit : sténose bi carotidienne serrée, médicaments hypotenseur
Etat lacunaireQ : Sd pseudobulbaireQ + marche à petit pasQ + troubles sphinctériens chez un HTAQ mal controlé
avec multiplesQ hypodensités sur TDM
Encéphalopathie de Binswanger : rare, chez un HTA : Déficit ± régressif avec installation progressive d’une
démence. Leucoaraïose autour des cornes ventriculaires au TDM.
AVC unique bithalamique par ischémie des 2 artères cérébrales profondes
Démences toxiques
OH : Atrophie cérébrale, carence en B1 : Gayet-Wernicke Q; en vit PP (pellagreuse) et Sd de Marchiafava -
Bignami (nécrose du corps calleux) (cf Q 222)
Médoc (réversible à l’arrêt) :
Sédatif (NL, BZD, ADT)
Phénobarbital, clonidine
ts les anticholinergiques (DITROPAN,…)
Dopamine
Intox au CO
Démences métaboliques
Carence en folate et B12 (tardive, ds Biermer)
Hypothyroidie chronique non ttt
Hypoglycémie chronique
IRC
Tble ionique chronique : hypoNa, hypoCa, hyperCa
Encéphalopathie hépatique chronique
Mie de Wilson (Cu)
Démences infectieusesQ
HIV +++
Encéphalite à HIV
Leuco Encéphalopathie Multifocale Progressive à Papovirus JC
Encéphalite à CMV
Toxoplasmose
Syphilis
Lymphome cérébral
Syphilis tertiaire := Syphilis tertiaires
Détérioration progressive avec délire mégalomaniaque (« couille en or »)
S d’Argyll-Robertson (anisochorie, myosis avec absence de RPM mais conservation du réflexe d’accomodation
convergence), dysarthrie, tremblement des lèvres
TPHA / VDRL svt négatifs à ce stade. Le + spécifique est le test de NelsonQ
Stabilisé par Péni G pdt 15 j.
3/4
Rechercher HIV associé. Forme + grave avec résistance aux ATB (ttt + prolongé)
Méningoencéphalite tuberculeuse ou de la Mie de Lyme
Maladie de Creutzfeldt-Jakob
Mie à déclaration obligatoire
Encéphalopathie spongiforme transmissible du à un prion (absence d’Ac.nucléique) dont il existe des formes
sporadiques (précoce) et familiale (tardive).
Tableau associant :
Syndrome cérébelleux statique et cinétique
Syndrome pyramidal des 4 mb
Syndrome extrapyramidal
Syndrome démentiel
Myoclonies d’installation subA spontanées ou déclenchées par des stimulations externes.
Imagerie : Atrophie cortico souscorticale non spécifique
PL : Dosage standard N et recherche + de : ptn 14-3-3
EEG : Tracé de fond pauvre avec ondes triphasiques periodiques lentes et de gdes amplitudes évocatrices mais
non constantes.
Anapath : Spongiose du SNC, perte neuronale et gliose astrocytaire.
Maladie de Whipple : diarrhée C + polyarthrite + polyADP + démence + myoclonie buccale + ophtalmoplégie
supranucléaire. TTT par Bactrim® (cf Q 075)
Démences neurologiques
HPNQD : Hydrocéphalie communicante chez le sujet âgé
Défaut de résorption du LCR par granulation arachnoïdiennes de Pacchioni au niveau des citernes de la base
entraînant une dilatation tétraventriculaire sans HTICQ.
Triade de Hakim-Adams : Ds l’ordre d’apparition : tble équi/marcheQ (mapp, rétropulsion => apraxie) puis
incontinence sphincterienneQ puis syndrome démentielQ de type frontalD.
Etio : Idiopathique (50%), ou à distance d’un TCQD, méningite, hemorr.méningée, neurochir.
TDM non injecté : Dilatation tétraventriculaireD sans atrophie corticale avec plage d’hypoDD autour des cornes
frontales / occipitales : résorption transépendymaire.
PL soustractive : LCR N, Amélioration temporaireD surtt tble de la marche/sphinc.
ScintiG au XénonD avant et après PL : Augmentation du débit sg cortical frontal après PL.
Ttt : dérivation ventriculaire interneD ± Acetazolamide ± Mannitol
HSD chroniqueQ : hypo ou isoD (si sg vieilli) au TDM
Tumeur cérébrale (surtt lobe frontal, 3° ventricule) : HTIC + S neuro focaux
Démence paranéoplasique :
Svt encéphalite limbique (mémoire) avec autoAc anti Hu et Ri à la PL (KBP à petite cellule)
Vascularite, GS, LEAD, Σ APL
• Démences dégénérativesQ
Maladie d’AlzheimerQ (cf Q 232) la + fqteQ
Maladie de PickQ
Rare, démence présénileQ 45-65 ans, plutôt une femme
Début insidieux et progressif par stéréotypie gestuelle et phasique
Syndrome frontalQ
Absence de DTS, absence de tble praxique
TDM : Atrophie corticale frontotemporaleQ avec dilatation symétrique des cornes frontales des V.lat
Anapath : démyélinisation, gliose astrocytaire, ballonnisation neuronale
Aggravation, grabaterisation et mort en 3-8 ans
Démences sous corticales :
Chorée de Huntington : Auto dom 30-50 ans, mvt choréique + démence, phénomène d’anticipation, expansion aN de
triplets nucléotidiques. Décés 15-20 ans après.
Parkinson
Maladie des corps de Lewy : Démence frontale (atteinte corticale avec présence de corps de Lewy) + Mie de
Parkinson + hallucination fqte + évolut° fluctuante.
Maladie de Steel-Richardson (paralysie supra-nucléaire progressive) : paralysie de la verticalité du regardQ, chute
précoceQ, hypertonie à prédominance axialeQ.
4/4
Syndrome frontal
• Clinique
Réduction spontanéité motrice
coté opposé à lésion
akinésie, négligence motrice
Préhension pathologique
grasping réflexe
aimantation
réflexe de succion
Persévérations verbales, gestuelles et apraxie dynamique
Troubles de l’équilibre et apraxie de la marche
Troubles oculo-moteurs et visuels
négligence visuelle
déviation conjuguée tete+yeux vers lésion.
Troubles personnalité et comportement
perte d’initiative, apathie, désinterêt, apragmatisme
libération des comportements instinctifs(utilisation,urination,boulimie,sexuels)
Troubles de l’humeur
indifférence affective
jovialité excessive, calembours
Troubles cognitifs
tbles de l’attention
tble langage
tble raisonnement, jujement
tble de programmation des gestes
• Etiologies
processus expansif frontal :tumeur, HSDĊ,abcès
AVC
Post-trauma
HPN
Syphillis III
Pick
désinhibition instinctuelle
o Faciès figé – amimie – bradykinésie
- Sentiment de tte puissance, de forme inébranlable
o Bradyphémie (baisse D°verbal : réponse lente , laconique) =>
o Versatilité de l’humeurQ
mutisme
o Prostration => stupeur Q - Fustrations mal supportées et peuvent faire varier
o Vide de la pensée, monoïdéisme humeur ou engendrer comportements agressifs
o Aboulie - Réactivité majeure à l’environnement
Désir de mort intense (gravité +++) Accélérat psychoM :ne peut refreiner son activité mentale
o Risque suicidaireQ+++ : fréquent et grave, parfois inaugural o Trbles cognitifs (fuite des idées Q, distractibilité, troubles
- Raptus impulsifs des associations idéiques « coqs à l’âne », jeux de mots)
- Conduites élaborées et préméditées o Tachypsychie, tachyphémie,hypermnésie, Logorrhée Q
o Mort désirée et recherchée de façon obsédante, comme un o Agitation psychomotrice jusqu’à la fureur destructrice
châtiment mérité o Hyperactivité désordonnée et improductive
Anxiété incste et svt masquée par le ralentissement Troubles du comportement (désinhibition sexuelle,
dépenses inconsidérées Q , ludique (jeux de mot)
o Insomnie rebelle du petit matin o Insomnie constante Q++ sans sensation de fatigue
SOMATI
SOMATI
Ds le cadre du
QUE
IDEES DELIRANTEs
Organisation : systématisé (à vérifier) o Erotique
Mécanismes o De Grandeur, de filiation
o Intuitif = sens erroné donné à qqchose qui n’existe pas Organisation : systématisé (à vérifier)
o Interprétatif = sens erroné donné à qqchose qui existe Mécanismes
o Hallucination cénesthésique= perception sans objet o Jamais d’hallucination
o Illusion = Distorsion sensorielle de la perception o Intuition, interprétation surtt
Adhésion : totale au délire Adhésion : totale au délire
Type : dépressif Type :
Evolution : durée : aiguë < 6 mois Evolution : durée : aiguë < 6 mois
Syntonie : syntone : humeur adaptée au délire, congruente Syntonie : hypersyntonie Q
ACCES MELANCOLIQUE ACCES MANIAQUE
1 : Mélancolie stuporeuse 1 : Hypomanie
Q
o Stupeur = suspension de toute activité motivée en l’absence o Excitation efficace et non délirante
de tbles moteurs => inhibit° psycho-motrice +++ o Fréquente sous lithium ou ADQ
o Eliminer les autres causes de stupeur 2 : Manie délirante (cf) : pas un réel délire à proprement
- Choc émotionnel Q parler, on parle plus d’idées délirantes.
- Catatonie Q 3 : Manie confuse : rare imposant d’éliminer toute cause
- Etats confusionnels Q organique de manie (cf diagnostic différentiel)
2 : Mélancolie anxieuse
CLINIQUES
Evolution
Accès maniaque
Sédation de l'agitation en qq jours sous ttt mais rémission complète de l'accès spontanément en 6 mois
Risques de cq médicolégales graves de l'euphorie et de l'excitation sur les actes du patient ou sur son état somatique
Accès maniaque ou mélancolique peut survenir à distance.
4/4
BDA
• Définition
Apparition brutale et transitoire d'un délire richeQ, instableQ et polymorpheQ avec altération des perceptions, intuitions
soudaines, distortion du jugement et débordement imaginatif.
Jamais de tble de la conscience (élimine confusion mentale)
« Coup de tonnerre dans un ciel serein »
• Expérience délirante
Début brutal : Délire d'emblée constitué
Thèmes
PolymorphesQ et variables d’un instant à l’autre
persécution
mystiquesQ : possession
érotiques
mégalomaniaques
dépersonnalisationQ avec transformation et dédoublement
dissolution de la pensée
influence
Organisation : non systématiséQ totalement incohérent
Mécanismes
variés : ts peuvent se voir : intuitifs, interprétatifs, imaginatifs, illusionnels, hallucinatoires…
fréquent :
- hallucinationsQ psycho-sensorielles acoustico-verbales (voix injurieuses)
- automatisme mentalQ
Adhésion au délire : totaleQ : humeur congruente au délire
labilité thymique intense car délire totalement investiQ
alternance très rapide de l’euphorie à la dépression, en f° du délire : fluctuation caractéristique de BDA
Type : paranoïde
Evolution
Résolutif à court terme, Critère de rémission = critique du délire
Pas d’amnésie
Syntonie : asyntone = mauvaise qualité de communication
2/3
• Signes associés
Terrain
Sujet jeune, femme
Personnalité immature avec difficulté d’identification
Circonstances déclenchantes
- Surmenage
- Choc émotionnel
- Echec affectif ou professionnel
- Deuil, abandon
- Première expérience sexuelle
- Rupture repères affectifs ou spatio-temporels (service militaire, psychose d’incarcération, transplantation)
- Prise de toxiquesQ
Troubles du comportement
Sans cesse en mutation, selon imagination
Attitudes d’extase
Euphorie quasi maniaque
Fuite
Agitation anxieuse
Passages à l’acte impulsifs
Signes physiques
Insomnie
Anorexie
Constipation
Aménorrhée
Absence de tbles de la conscienceQ -> élimine confusion mentale
pas de DTS
pas de concentration possible, mais pas de tbles mnésiques
Evolution
• Guérison sous traitement
en quelques semaines
le sujet perçoit le caractére pathologique de son délire et le critique
• A long terme
1/3 : épisode unique sans séquelleQ
1/3 : récidive : épisodes intermittentsQ = BDA à répétition
1/3 : évolution chroniqueQ :
- permanente : schizophrénie, PHC
- cyclique : PMD
• si > 2° BDA
« bilan somatique, clinique et biologique »
• NeuroleptiquesQ
En urgence : NL + BDZ (Pas d’association de 2 neuroleptiques)
NL antiproductifs Halopéridol Haldol ® IM puis relais PO à J7 pour 3 mois, dégressif sur 1 an
+ NL sédatifs IM chlorpromazine Largactil® à forte dose au début en fonction de l'agitation et de l'intensité du délire
Hors CI
• Sismothérapie à discuter
Si échec NLP à dose correcte pdt 15 jours
D’emblée si état dissociatif avec insomnie totale
• Surveillance
Pancytopénie Q 067
Anémie, fièvre, et purpura
Centrale = défaut de p° médullaire, Périph = destruction ou séquestration
Diagnostic positif
• SUSPICION CLINIQUE : ASSOCIATION :
d'un syndrome anémique, avec pâleur cutanéo-muqueuse et dyspnée d'effort
d'un syndrome hémorragique
cutané :purpura, ecchymose
ou muqueux épistaxis, gingivorragies surtout,
et plus rarement viscéral hémorragies méningée ou digestive
d'un syndrome infectieux localisé ou septicémique.
• DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
NFS
Anémie
Hb < 12 g / dL ♀
Hb < 13 g / dL ♂
Leuconeutropénie
GB < 4.109/L = < 4000 / mm3
PNN < 1,7.109/L = < 1700 / mm3
Thrombopénie : plaquettes < 150.109/ L = < 150 000 / mm3
Peut se limiter à bicytopénie → meme démarche diagnostic
Diagnostic étiologique
• ESSENTIELLEMENT D'ORIGINE CENTRALE (MEDULLAIRE)
• EXCEPTIONNELLEMENT D'ORIGINE PERIPHERIQUE.
• INTERROGATOIRE
Atcd personnels (hémopathie maligne, hépatite virale) ou familiaux
Prise médicamenteuse : chimioT, sulfamides, sels d’Or
Exposition à irradiations, toxiques : benzène, pesticides
OH
Anomalies sur les numérations antérieures
• EXAMEN CLINIQUE
Splénomégalie ?
HTP ?
S. d’auto-immunité ? : arthralgies, éruptions
2/4
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Hémogramme + frottis
Tx de réticulocytes : ↓ : origine centrale suspectée
Macrocytose
VGM > 120 : carence vitaminique
VGM moins élevé : OH, myélodysplasie
Recherche ç blastiques circulantes, tricholeucocytes (LA)
Schizocytes : oriente vers origine périphérique
Dacryocytes : myélofibrose
Myélogramme et biopsie Ostéo-Médullaire
Résultats de la BOM et du myélo => parfois problème de classification entre aplasie et myélodysplasie (forme
hypoplasique des myélodysplasies) => examen cytogénétique (caryotype médullaire)
Selon points d’appel
Dosages : B12, Folates
Culture in vitro des progéniteurs medullaires
Biologie d’hémolyse, test de Ham-Dacie, phénotypage lymphocytaire : si suspiscion d’hémoglobinurie
paroxystique nocturne
PANCYTOPENIE
Tx RETICULOCYTES
BAS
ELEVE
< 100 000 /mm3 > 120 000 / mm3
CENTRALE PERIPH
Hypersplénisme Auto-Immunité
-chercher hépatopathie - Sd d’EVANS
-cytopénies modérées - Lupus
-peu de retentisst clinic - Microangiopathie
thrombotique : SHU,
MYELOGRAMME PTT, HELLP
(systématique)
Etiologies Centrales
• APLASIE MEDULLAIREQ
Atteinte quantitative de la p° des 3 lignées myéloïdes
Myélogramme et BOM
Moelle de richesse diminuée (voire désertique), sans myélofibrose ni envahissement médullaire par une
hémopathie maligne ou un cancer métastatique
Augmentation relative des lignées non myéloïdes : lymphocytes, plasmocytes
Aplasie médullaire grave si réticulocytes < 20.109 /L + plaquettes < 20.109 /L + PNN < 0,5.109 /L
Aplasies médullaires acquises
De cause connue :
MédicamenteusesQ (par un mécanisme toxique ou immunoallergique)
• chloramphénicol, amydopyrine, hydantoïnes, anti-thyroïdiens de synthèse, colchicine, sels d’or…
• surveillance hématologique rigoureuse de certains médicaments
• enquête " policière " à la recherche de prise médicamenteuse suspecte
ToxiquesQ : dérivés benzéniques, pesticides, irradiation
Post-virale :
• post-hépatitiquesQ classiques mais rares (hépatite non A-non B, non C, non D, non E, non F, non G)
• CMV, parvovirus B19, VIH, dengue
Dysimmunitaire : aplasie du LEAD ou de la fasciite à éosinophile (syndrome de Schulman)
Associée à Hémoglobinurie Paroxystique Nocturne = maladie de Marchiafava-Micheli
• Rare, pathologie acquise corpusculaire de la mb érythrocytaire → hémolyse intra-vasculaire
• 1/3 se présente sous la forme d'une pancytopénie modérée.
• Evoquer le diagnostic devant des stigmates d'hémolyse + thrombopénie et (ou) neutropénie, stt si atcd de
thrombose veineuse.
• Myélogramme + BOM : aspect hypocellulaire ou normocellulaire (sans myélofibrose ni signe de
dysmyélopoïèse).
• Diagnostic / test de Ham-Dacie : mesure l'hémolyse in vitro des hématies du patient en présence de
complément.
• Due à un déficit d'expression de molécules ancrées à la mbrane çaire par un système glyco-lipidique ; le
système GPI (glycosylphosphatydil-inositol). / mutat° du gène PIG-A. → diag par cytométrie en flux. Ce
déficit touche les 3 lignées sanguines et les rend vulnérables à l’action du complément.
Dans la majorité des cas (85 %), aucune cause n'est retrouvée : aplasie médullaire idiopathiqueD
Aplasies médullaires congénitales
Toute aplasie médullaire de l'enfant (rares)
Maladie de Fanconi
La + fréquente, caractérisée par l'apparition progressive de la pancytopénie, vers l'âge de 5 ans => décès
adolescence
Syndrome dysmorphique (inconstant) qui associe : retard staturo-pondéral, anomalie du pouce,
microrétrognatisme et taches café au lait.
Diagnostic / examen cytogénétique qui montre un taux de cassure chromosomique important sous l'action
d'agents alkylants de l'ADN.
Sd de Zinsser-Engman-Cole : bcp + rare
Anémie Q 068
Définition ♀ Hb< 12 g/dl
♂ Hb< 13 g/dl
Gestationnelle < 10,5 g/dl
Sd anémique :
Asthénie + palpitations + vertiges + pâleur cutanéo-muqueuse + dyspnée d'effort
Tachycardie régulière avec souffle systolique anorganique
dans les formes sévères : polypnée permanente + signes d'hypoxie tissulaire : angor
fonctionnel, céphalées, lipothymies, bourdonnements d'oreilles, ou perception de mouches
volantes = myodésopsies.
ANEMIE
Microcytaire Normo-Macrocytaire
insuff.medullaire A.réfractaires.
v. 19 (22/01/2011 10:17)
Thrombopénie Q 069
(OD)
Définitions
Thrombopénie = plaquettes < 150.109 / L ( 150 000 / mm³ ).
Complications hémorragiques
En l'absence de trouble associé de l'hémostase ou de la coagulation ne surviennent que pr thrombopénie
9
inferieure à 30.10 /L soit 30 000 plaq/mm3
9
Les hémorragies viscérales ne se produisent habituellement que si thrombopénie < 10.10 /L =10 000 plq/mm3
Origines
centrale : par défaut de production,
périphérique : par consommation, anomalie de la répartition, ou destruction immunologique.
distinction sur le contexte clinique, les examens biologiques standard et myélogramme obtenu par
ponction de la moelle sternale.
Circonstances du diagnostic
• ASYMPTOMATIQUE DECOUVERTE A L'OCCASION D'UNE NUMERATION SYSTEMATIQUE.
• SD HEMORRAGIQUE dont les caractéristiques sont communes à toutes les pathologies entraînant une anomalie de
l'hémostase primaire :
Limité à un purpura cutané pétéchial ou ecchymotique, plan, ne s'effaçant pas à la vitropression, prédominant
aux membres inférieurs.
Sd hémorragique cutanéomuqueux :
Hématomes extensifs,
Bulles hémorragiques dans la bouche,
Saignements muqueux à type d'épistaxis (évocatrices lorsqu'elles sont bilatérales), gingivorragie,
ménométrorragie
Hémorragies viscérales graves
+ rares.
presque toujours précédées par un sd hémorragique cutanéo-muqueux.
Hémorragies digestives,
Hémorragies cérébro-méningées évoquées en cas de céphalée / anomalie examen neurologique.
Hémorragies rétiniennes au fond d'œil prédictive d'hémorragies graves => stt cérébro-méningées.
Diagnostic étiologique
• INTERROGATOIRE
Ancienneté de la thrombopénie (récupérer les numérations antérieures)
Antécédents personnels ou familiaux
épisodes de syndromes hémorragiques spontanés, souvent discrets,
lors d'interventions chirurgicales
Liste des médicaments ingérés dans les semaines précédant la survenue de la thrombopénie
Fdr pr infection par VIH
Transfusion récente → purpura post-transfusionnel
Syndrome grippal dans les semaines précédentes
Signes orientant vers une connectivite : arthralgies, photosensibilité, syndrome de Raynaud, fausses couches
spontanées répétées, alopécie, phlébites récidivantes.
• EXAMEN PHYSIQUE
Importance du syndrome hémorragique + signes d'anémie qui traduirait sa sévérité .
Adénopathies et (ou) splénomégalie
→ hémopathie maligne ou infection VIH
si surcharge pondérale : splénomégalie recherchée par l'échographie (rate ≥13 cm)
Signes d'hépatopathie chronique (angiomes stellaires, hépatosplénomégalie, érythrose palmaire) → hypertension
portale et une thrombopénie par hypersplénisme
Syndrome infectieux.
2/6
• EXAMENS PARACLINIQUES → CONFIRMER LA REALITE DE LA THROMBOPENIE
Thrombopénie sans signe hémorragique → éliminer une fausse thrombopénie due à une agglutination des
plaquettes in vitro secondaire à la présence d'un Ac anti-plaquettes actif uniquement en présence d'un anticoagulant,
l'EDTA →frottis sanguin : agglutinats de plaquettes.
Examens de première intention
Groupe sanguin et recherche d'agglutinines irrégulières.
NFS-frottis: recherche des anomalies qualitatives et (ou) quantitatives des autres lignées → thrombopénie
centrale. + recherche de schizocytes + réticulocytes.
Hémostase : TP, TCA, fibrinogène + D-dimères + recherche de PDF si suspision CIVD.
Bilan hépatique : transaminases, bilirubine, γ-GT, phosphatases alcalines.
Sérologie VIH après accord.
Myélogramme :
précise la nature centrale ou périphérique de la thrombopénie.
par ponction sternale (sans précautions particulières, même en cas de thrombopénie profonde).
Centrale : Diminution voire disparition des mégacaryocytes ± anomalies morphologiques témoignant
d'un trouble de maturation des mégacaryocytes en cas de dysplasie. ± cellules aN (leucémiques ou cellules
métastatiques).
Périphérique : Moelle normale et riche en mégacaryocytes.
Biopsie médullaire
si myélogramme ne permet pas de conclure (ponction blanche)
But : appréciation qualitative plus précise de l'hématopoïèse.
Complication possible par un hématome lorsque la thrombopénie est profonde
Précautions avant de la réaliser : transfusions de plaquettes ou corticothérapie préalable.
Etiologies
• THROMBOPENIES CENTRALES
Moelle pauvre en mégacaryocytes
Atteinte fréquente des autres lignées.
Souvent acquises, thrombopénies constitutionnelles rares.
Hémopathie maligne
Hémopathie lymphoïde (lymphomes, leucémie lymphoïde chronique…)
Leucémie aiguë lymphoblastique ou myéloblastique.
Leucémie aiguë à promyélocytes (LAM3) au cours de laquelle le mécanisme de la thrombopénie associe une insuffisance
de production + CIVD
Aplasie médullaire
Idiopathique : à phase de guérison, une thrombopénie isolée peut persister > 3 mois
Secondaire à une exposition à un toxique ( radiothérapie, chimiothérapie, médicaments , benzène)
Secondaire à une infection virale, en particulier par le virus de l'hépatite A ? .
Myélodysplasie (→ mégacaryocytopoïèse inefficace)
Myélodysplasie primitive
Myélodysplasie secondaire post chimiothérapie prolongé .
Myélofibrose
Infections : rougeole, oreillons, EBV, CMV, parvovirus B19 / infection des mégacaryocytes
Envahissement de la moelle par des cellules métastatiques
ponction sternale : présence de cellules métastatiques extra-hématopoïétiques.
cancers les + souvent en cause sont : estomac, sein, prostate.
Carence aiguë en folate
Une thrombopénie profonde d'installation brutale peut en être le premier signe.
Elle survient souvent dans un contexte de réanimation lourde.
Intoxication alcoolique aiguë : contexte clinique est alors évocateur.
Thrombopénies centrales constitutionnelles (rares).
Congénitales
Sd de Fanconi
Amégacaryocytose congénitale
Thrombopénies néonatales virales : rubéole, CMV, VIH
ttt de la mère / thiazidiques pdt la grossesse
Héréditaires : l'enquête familiale permet souvent d'aboutir au diagnostic.
Sd de Wiscott-Aldrich (hérédité liée au sexe)
Autoso. Dominantes, les + f.
• Thrombopénie constitutionnelle héréditaire
• m. de Willebrand
Auto.récessif
• THROMBOPENIES PERIPHERIQUES PAR CONSOMMATION
Purpuras infectieux : septicémie stt à gram - , méningocoque .
Coagulation intravasculaire disséminée Q315
Cause la plus fréquente de thrombopénie par consommation.
Elle peut être modérée et se traduire uniquement par des anomalies biologiques sans traduction clinique, ou au
contraire sévère et s'accompagner d'un syndrome hémorragique grave.
Contexte : sepsis grave, k (stt prostate), pathologies obstétricales, LAM3, accident transfusionnel , hypothermie
crush Sd , polytrauma, IHC aigue ,venins de serpent ou pancréatite aigue
Microangiopathies thrombotiques
Purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) = syndrome de Moschowitz,
Fièvre, signes neurologiques centraux fluctuants et syndrome hémorragique d'intensité habituellement
modérée : purpura ecchymotique.
Due à la formation de microthomboses disséminées qui expliquent la consommation des plaquettes et
l'hémolyse mécanique des globules rouges à leur niveau.
Biologique
thrombopénie
insuffisance rénale aiguë
anémie hémolytique (présence de schizocytes en grand nombre témoigne du caractère mécanique de l'hémolyse)
réticulocytes ↑
↑LDH, bilirubine non conjuguée ↑, taux de l'haptoglobine ↓↓
peut accompagner une infection virale stt VIH, compliquer l'évolution d'un lupus ou d'une greffe de moelle,
ou s'observer au cours de certains k comme la linite gastrique.
4/6
Syndrome hémolytique et urémique (SHU) : enfant, tableau voisin du PTT mais l'atteinte rénale est au
premier plan (notion de GEA à E.coli O157 :H7) → Q 086
On rapproche de celui-ci, le HELLP syndrome (+ néphroangiosclérose maligne de l’HTA maligne ?)
Dues à la présence d'un Ac reconnaissant les plaquettes en présence d'un médoc (immunoallergique).
Secondaires à la présence d'un anticorps capable de se fixer sur la membrane plaquettaire uniquement en
présence du médicament responsable.
Brutale, sévères, et souvent associées à un syndrome hémorragique important.
Elles guérissent en règle en moins de 10 jours après l'arrêt du médicament responsable.
Diagnostic sur le contexte clinique.
Thrombopénies à l'héparine Q 373
mécanisme immunoallergique
fréquentes
quel que soit le type d'héparine utilisée
numération des plaquettes doit donc être systématique dans les 5 à 10 jours qui suivent la mise en route d'un
traitement par héparine, même à dose préventive (obligation médico-légale).
peut se compliquer de thromboses artérielles ou veineuses souvent graves.
complications hémorragiques rares.
Trombocytose Q070
(OD)
Définitions
Thrombocytose = hyperplaquettose = plaquettes circulantes > 500.109/L confirmée par deux examens différents
Normale de 150 à 400.109 / L
Pool splénique de plaquettes = 1/3 de cette valeur à l'état normal
Thrombocytémies = augmentation du nbre de plaquettes dans le cadre d'un syndrome myéloprolifératif..
Thrombocytémie essentielle = primitive = variété particulière de sd myéloprolifératif = prolifération presque exclusive de
la lignée mégacaryocyto-plaquettaire
Hyperplaquettoses primitives
• CARACTERISTIQUES GENERALES
Sur le nbre de plaquette = généralement > 1 000. 109/L.
S de thrombopathie (syndrome thrombotique et syndrome hémorragique).
Possible anomalie morphologique plaquettaire (plaquettes géantes).
• SYNDROME MYELODYSPLASIQUE
On peut rencontrer une thrombocytose ds ces Sd mais le + svt on retrouve une thrombopénie associé à une
thrombopathie. Le + svt ds l’ASIA que l’on retrouve une thrombocytose modérée.
• SYNDROMES MYELOPROLIFERATIFS
TempsQ++++
essentiel du diagnostic d'hyperplaquettose primitive..
LMC
Hyperplaquettose a surtout une signification pronostique => L'apparition secondaire d'une hyperplaquettose au
cours de l'évolution des LMC ou d’une thrombopénie est souvent synonyme de l'imminence de l’acutisation.
M i e de Vaquez Q++++
L'hyperplaquettose revêt une valeur diagnostique indiscutable => critère mineur du PVSG (Q 309) mais
n'entre pas dans le cadre des facteurs prédictifs du risque de thrombose qui sont au contraire corrélés à l'âge et
aux Atcd thrombotiques des patients.
Splénomégalie myéloïde
Q++++
Thrombocytose + rare
En fait, toute la difficulté du diagnostic de thrombocytémie vient du fait que bien qu'une hyperplaquettose puisse
apparaître totalement isolée, les diagnostics précédents doivent être soigneusement éliminés
Thrombocytémie essentielle
Q++
: Diagnostic d’élimination
Un des sd myéloprolifératifs les + fréquents => > à la LMC et à la splénomégalie myeloide.
Répartition selon l'âge et le sexe :
Age moyen 60 ans, globablement prédominance féminine (sex ratio : 1,67)
2ieme pic de fréquence vers 30 ans essentiellement que des femmes
Mode de découverte de la maladie :
NFS systématique révélant l'hyperplaquettose => ds 50 % des cas = thrombocytémie essentielle.
Thromboses :
Artérielles :
Environ 6 fois + fréquentes que les TVP
Territoire : coronaire, cérébraux (AVC), artères périphériques des membres (AOMI, …)
Veineuses :
Localisations particulières : thrombose des corps caverneux (priapisme), thrombose des territoires
splanchniques.
Manifestations vasculaires intéressant la microcirculation
AIT par obstruction transitoire de la microcirculation secondaire à une activation in vivo des plaquettes à
l'intérieur des artérioles n'aboutissant pas à une thrombose => réversibilité spectaculaire grâce à l'aspirine
Vascu cérébrale : céphalées, trble de l'équilibre, dysarthries, BAV bilatérale transitoire, crises
convulsives avec S localisées (mono- ou hémiparésies), trbls oculaires unilatéraux transitoires (scotome
scintillant, accès de diplopie.)
Erythromélalgies : gonflement rouge et douloureux (brulure) des orteils de pied évoluant par crises avec
modification de la coloration cutanée (aspect violacé et marbré de la peau). Possible évolution vers
l’érythrocyanose puis l’apparition de zones de nécroses cutanées qui peuvent soit régresser, soit évoluer
vers la gangrène. (NB : pouls + et symétrique le + svt). Assez spécifique ms présent ds Vaquez aussi
Territoires vasculaires mésentériques (angor du grêle).
Manifestations hémorragiques
Beaucoup moins fréquentes que les manifestations vasculaires
Le + svt hémorragies spontanées cutanéo-muqueuses et modérées mais parfois Hgie + abondantes et/ou
viscérales provoquées (cause locale ou geste chirurgical).
Signes cliniques :
Splénomégalie inconstante et tjs modéré : < 50 % des cas
3/3
Bilan à réaliser devant une thrombocytose majeure d’allure primitive
Eliminer les étios secondaires
NFS - frottis, VS, CRP, Ferritinémie, ATCD de splenectomie (temporaire), si doute sur asplénie (echo)
Biologie
9
NFS : Thrombocytose entre 1 000 à 1 500.10 /L
Si Hb > 13 g/dL ou si Ht > 50% H ou 45% F, dosage systematique du volume globulaire total par
méthode isotopique au Cr 51 afin d’éliminer une polyglobulie essentielle.
Svt Hyperleucocytose > 12 000/mm3 (40%) imposant d’éliminer une LMC de façon systematique
Recherche d’un transcrit bcr-abl par PCR (analyse bio mol) sur sang périphérique => LMC
Bilan d’hémostase : TS allongé, tests de fonctions plaquettaires perturbés
Myelogramme indispensable au diagnostic (surtt différentiel)
Inutile au diagnostic + : Moelle riche, nbx mégaryocyte
Permat de réaliser un caryotype à la recherche du chromosome Philadelphie (translocation acquise Q
réciproque entre bras longs chr. 9 et 22 Q)
BOM indispensable au diagnostic
Hyperplasie mégacaryocytaire médullaire
Mégacaryocytes de grande taille, ploïdie élevée, groupement en amas est caractéristique
Densification diffuse, non mutilante, sans désorganisation de la moelle et sans fibrose collagène
Pas de fibrose médullaire à la BOM elimine une splénomégalie myeloide
Pronostic bon sous ttt avec une esperance de vie comparable à un sujet indemne de thrombocytémie.
TTT
Abstention therapeutique ds les formes modérées (< 600 000/ mm3) et asymptomatique
Ds les autres cas, bonne efficacite du ttt par :
Hydroxy-urée Hydréa® : diminue nbre de plaq rapidement. Pas d’effet leucémogène.
Aspirine à dose antiagrégante (en pesant le risque hémorragique)
Surveillance de l ‘hémogramme régulière
Arbre diagnostique
Allongement du TQ = Baisse du TP
TP TP Normal Allongé
CORRIGE NON corrigé
X V normal V bas
Q
Amylose SMG AVK IHC
carence en vit K IHC modérée
Primitive
Normal* Elevé
cong. Acquise** Sd infl
• ARBRE DIAGNOSTIC
TCA ALLONGE > 8sec
TP NORMAL TP ALLONGE
raisonner en fonction TT (cf)
• AUTRES DEFICITS
Déficits isolé en facteurs XI : maladie autosomique récessive, sujets juifs Ashkenaze, le risque hémorragique est
variable.
Déficit en facteur XII
Déficit en prékallikréine, kininogène.
4/5
TS =Temps de saignement
• EXPLORE IN VIVO L’HEMOSTASE PRIMAIRE
Il existe plusieurs temps de l’hémostase primaire normale
Temps vasculaire : vasoconstriction localisée favorisant le processus d’hémostase
Adhésion plaquettaire : Adhérénce des plaquettes aux structure sous endothéliales mise à nu par la brèche.
Elle fait intervenir l’interaction : glycoprotéine Ib plaquettaire – facteur de Willebrand – sous endothélium.
Agrégation plaquettaire : Phénomène d’agrégation interplaquettaire sur la première couche pour former un
thrombus blanc ou clou plaquettaire par formation de pont fibrinogène entre des glycoprotéines IIbIIIa
plaquettaires.
Ainsi il va y avoir des anomalies de l’hémostase primaire en cas d’atteintes des différents élmts suivants :
Tx et qualité des plaquettes
Tx du facteur de Willebrand
Tx de fibrinogène
Qualité de la paroi vasculaire
• DEFINITION :
Temps de saignement : Délai écoulé entre l’établissement d’une petite coupure cutanée et l’arret du saignement. Son
allongement est défini comme un TS supérieur à 10 minutesQ.
Test standardisé : la méthode d'Ivy :
Sous pression constante de 40 mmHg (brassard à tension), il existe 2 variantes :
Ivy incision (Normale≤ 9 min): Incision de la face antérieure de l'avt-bras utilisant un dispositif à usage
unique réalisant une incision de 5 mm de long sur 1 mm de profondeur : méthode sensible et reproductible
mais pouvant laisser une cicatrice : elle est considérée comme la méthode de référence.
Ivy 3 points (normale ≤ 5 min) : consistant en 3 piqûres pratiquées à l'aide de la pointe d'un vaccinostyle
moins sensible que la méthode d’Ivy incision.
• LES ANOMALIES PLAQUETTAIRES QUANTITATIVES ET QUALITATIVES:
Q
Thrombopénies :
Le TS est constamment allongé en cas de thrombopénies si plaq > 50 Giga/l ou 50 000/mm3. Lorsque la
numération plaquettaire est supérieure à 80 giga/l, la recherche d’une thrombopathie associée est indiquée.
Les thrombocytoses :
Au cours de syndromes myéloprprolifératifs et myélodysplasiques (syndrome 5q-) un allongement du TS peut
être noté. Il est dû à la thrombopathie associée à la thrombocytose qui est fréquente au cours de ces syndromes.
Les thrombopathies :
Thrombopathies acquises+++
Q Q
Médicamenteuses : Aspirine , autres AINS (inhibition de la COX), antiagrégants plaquettaires (Ticlid® ),
antibiotiques (β lactamines à fortes dosesQ).
Q Q
Insuffisance rénale chronique (Sd urémique) : perfusion de DDAVP, facteur de Willebrand en préop
Q
Pic monoclonal d’immunoglobulines (Myélome et Waldenström)
Hépatopathie(Cirrhose OH, …)
Anémie
Thrombopathies constitutionnellesQ (causes très rares)
Les précédentes causes doivent avoir été éliminées. Leur exploration est basée sur la recherche d’ATCD
familiaux, sur des tests d’agrégation plaquettaire en présence d’agent proagrégant (ristocétine, collagène....)
associée à une étude cytologique des plaquettes en microscopie optique et électronique.
Thrombopathie de Bernard et Soulier
Maladie autosomique récessive due à un déficit de la glycoprotéine Ib de la membrane plaquettaire
(interaction avec le facteur de Willebrand).
Elle se traduit par la présence de plaquettes géantes et un défaut d’agrégation en présence de ristocétine.
Q
Thrombasthénie de Glanzmann
Autosomique récessive due à un déficit en glycoprotéine IIb-IIIa (récepteur du fibrinogène).
Elle se traduit par une absence d’agrégation en présence de pro-agrégants.
• ANOMALIE PLASMATIQUE CONSTITUITIONNELLES = LA MALADIE DE WILLEBRAND Q:
Q
La + fréquente des maladies hémorragiques constitutionnelles, touchant les 2 sexes.
Déficit héréditaire quantitatif ou qualitatif en facteur Willebrand (transmission Autosomique Dominante ++,
rarement AR, sur chr.12) à suspecter sur un allongement TSQ + TCAQ
Rôle du facteur von Willebrand (vWF)
Synthètisé dans cellules endothéliales et dans les mégacarytocytes
Assure adhésion des plaquettes au sous-endothélium (→ hémostase primaire) et permet le transport du facteur
VIII ds circulation plasmatique. Ainsi une anomalie du vWF peut entrainer une diminution de l’activité du VIII
5/5
Il existe par cq plusieurs types de maladies de Willebrand selon que le déficit est quantitatif ou qualitatif
Type IQ :
80 % des Mie de Willebrand
Déficit quantitatif : diminution de la synthèse d’un facteur de willebrand normal avec diminution parallèle
de l’activité biologique du facteur VIII et du facteur de Willebrand (Activité cofacteur de la ristocétineQ)
vWFag ↓ + vWFRco ↓ + VIIIc ↓ + VIIIag ⊥
Q Q Q
Type II :
Déficit qualitatif : Synthèse à un taux normal d’un facteur qualitativement anormal => Activité antigénique
normale et activité biologique diminué
vWFag N + vWFRco ↓ + VIIIc normale ou abaissé, pas de réponse au DDAVP (analogue vasopressine qui
fait sortir du vWF des cellules)
Type III : déficit total en vWF Facteur Willebrand Facteur VIII
Activité antigénique vWF Ag VIIIAg
Activité biologique vWF-Rco VIIIc
Symptomatologie
Sd hémorragique surtt cutanéo-muqueux post trauma minime, forme modérée + fréquente = tendance
ecchymotique isolée.
CAT :
Proscrire IM, rasage à main, ponction, Aspirine, AINS, sports violents, prévenir dentistes + carte
Avant chir : Concentrés de facteur VIII (THP = très hautement purifié qui contient du facteurvWF) 18h avant
intervention ou DDAVP dans un type 1 seulement, prévoir auto-transfusion si possible
Le principal diagnostic différentiel est l’hémophilie.
Arbre diagnostic
ALLONGEMENT DU TS ISOLE
< 150 000 = thrombopénieQ Q069 Tx Normal > 500 000 = thrombocytose Q70
= dysft pquettaire ou splénectomie
Dosage Facteurs
I II VIII
Source : medline, rdp, conf Mothy, MediFAC,QCM Intest 2000, Cours Montpellier Dcem 1
v. 17 (22/01/2011 10:17)
Splénomégalie Q 073
Définition, diagnostic
En situation normale, la rate est située dans l’HCG, sous la coupole diaphragmatique, et totalement recouverte
par l’auvent costal.
Toute rate accessible à la palpation correspond à une SMG pathologique : Cpdt Valeur normale
la rate peut être palpable chez un enfant de façon non pathologique jusqu’à 10 ans. Grand axe : 12-14 cm
Diagnostic facile par la percussion d'une matité entre la 8ième et 11ième côte et Axe antéropost : 6-12 cm
palpation en décubitus dorsal ou en décubitus latéral droit, d'une masse de Axe transversal : 4-8 cm
l'HCG typique par son bord antéro-interne crénelé et son siège antérieur,
mobile à l'inspiration profonde, ne donnant pas de contact lombaire.
Parfois, la palpation est difficile car la rate est petite ou au contraire extrêmement importante, peu mobile avec un
pôle inférieur difficile à palper, occupant tout le flanc gauche
Lorsque la palpation abdominale est difficile, l’echo abdo devient nécessaire au diagnostic de splénomégalie :
SMG si les 2 dimensions spléniques sont augmentées et affirme le caractère splénique de la masse palpé.
Echographie permet, en outre, d’apprécier la qualité du parenchyme splénique, la forme (globuleus ou concave),
son homogénéité (kyste ou hématome), la vascularisation.
Orientation diagnostique
L’examen clinique et l’interrogatoire précise l’existence d’un contexte infectieux, d’un OH chroniq. Il recherche
aussi d’autres signes tumoraux (Adp, HMG) des signes d’HTP (circulation collatérale).
Bilan paraclinique de 1ière intention
NFS (recherche d’éléments en faveur d’un syndrome myéloprolifératif, syndrome mononucléosique, syndrome
lymphoprolifératif, blastose, une éosinophilie) avec réticulocytose et frottis
Bilan inflammatoire : VS, EPP (bloc β-γ ; pic monoclonal d’Ig), Fg
Triglycéride, ferritine et IDR à la tuberculine
Bilan hépatique : transaminases, phosphatases alcalines, gamma GT
Recherche de signes d'hémolyse :bilirubine libre, haptoglobuline et Ldh
Rx thorax Face + Profil et ASP (visualise aisément l’ombre splénique)
En 2ième intention :
TDM abdominal : Il permet parfois de déceler des HTP segmentaires, d’étudier la totalité du parenchyme
splénique (tumeur splénique), de rechercher des ADP profondes.
Fibroscopie œsogastrique : A la recherche d’une HTP segmentaire.
Immunophénotypage des lymphocytes circulants à la recherche d’un clone B.
Examen médullaire :(myélogramme, BOM) à la recherche d’une lymphoprolifération.
En fonction du contexte : Possible recours à la splénectomie en vue de son examen anatomopathe (vaccination
anti-pneumoccocique préalable).
2/4
Diagnostic étiologique
• CAUSES LIEES A LA FONCTION DE FILTRE MACROPHAGIQUE
Splénomégalie infectieuse
Infections bactériennes septicémiques
Argument : SMG modéré avec sd septique (fièvre, frissons) => HAA, NFS et sérologie
Etiologie
• Germes intracellulaires : Fièvre typhoideQ, brucellose, rickettsiose (fièvre QQ), tularémie d'autant +
évoquées qu’il existe une leuco neutropénie ou l'absence d'HLPN avec une myélémie modéréeQ++++
• Septicémie à Pyogènes : Plus rare, associées à des abcès spléniques, avec une HLPN et mise en
évidence de nodules intraspléniques hypodenses ou liquidiens au TDM ou à l’echo.
• Tuberculose hématopoïétique = SMG fébrile , quel que soit l'aspect de la NFS (intérêt de IDR, des
ponctions-biopsies médullaires et hépatiques et de la myéloculture).
Infections mycotiques septicémiques (Candida)
Infections virales
Argument : Sd mononucléosique en contexte infectieux ; lymphopénie, éruption cutanée
Etiologie :
• MNIQ+++ ; Hépatites virales (cytolyse hépatique, sérologies), CMV, rubéole et fièvres éruptives
• VIH : SMGQ modérée 1/3 + polyADP, AEG avec fièvre, sueurs nocturnes, diarrhée prolongée, et
biologiquement : lymphopénie avec baisse du rapport CD4/CD8.
Infections parasitaires
Argument : contexte ethnique, retour de voyage, immigré récentQ
Etiologie
• Paludisme : dès les 1iers accès palustres => SMG associée à la fièvre. A la phase chronique => paludisme
viscéral évolutif , la SMG est svt très importante et elle est constante.
• Leishmaniose viscérale = Kala-azarQ : SMG très volumineuse avec fièvre persistante et anarchique ,
AEG importante, pancytopénie et parfois qq adp.
• Bilharziose : SMG + hyperEo et présence d’un Sd d’HTP ds les formes évoluées qui aggrave la SMG.
• Plus rarement, les autres parasitoses : trypanosomiase, distomatose, hydatidose splénique (rate kystique)
voire aussi la toxoplasmose.
Splénomégalies inflammatoires
Sd de Felty = SMGQ + PR sévèreQ + neutropénieQ profonde ± ADPQ (rare)
Mie de Still cz l'enfant, rarement chez l'adulte : Associé à une SMG ds 40 % des cas et à une HLPN.
LEADQ : Surtt s'il existe une hémolyse auto-immune associée
Mie périodique Arthralgie et dl abdo + accès fébriles + SMG qui est constante s'il existe une amylose associée
Sarcoïdose
Mie sérique
Sd d'activation macrophagique
A rechercher devant toute SMG fébrile associée à un terrain de déficit immunitaire (greffes, sida,
lupus) ou de pathologie lymphoïde (lymphomes T) avec notion de stimulation virale récente (EBV, CMV)
Association biologique : :
• Pancytopénie avec thrombopénie profonde
• Hyperferritininémie, hyperTG isolée et hypofibrinogénémie sans signe de CIVD liée à l'activité
excessive des macrophages.
• Frottis de moelle : images de phagocytoses cellulaires sur le frottis de moelle
SMG idiopathique dans les zones tropicales ou non, liées à des réactions dysimmunitaires fortes.
Splénomégalies de surcharge
Surcharges lipidiques ou dyslipoïdoses :
Maladie de GaucherQ++ (liée à un déficit en glucocérébrosidase)
• Transmission autosomique récessive avec diagnostic par MEE ds la MO de grandes cellules de Gaucher
à cytoplasme feuilleté. Ttt substitutif enzymatique par synthèse en génie génétique
Maladie de Niemann-Pick (liée à un déficit en sphingomyélinase)
• Transmission autosomique récessive avec présence de cellules spumeuses ds la MO, foie, ou les ADP.
Maladie des histiocytes bleus.
Autres maladies de surcharge : Amylose, hémochromatose
3/4
• CAUSES LIEES A LA FONCTION DE FILTRE VASCULAIRE
Splénomégalies de séquestration
Toutes les formes d'hémolyse, acquises ou congénitales, dt le siège de destruction érythrocytaire est
extravasculaireQ, s'accompagnent de la triade hémolytique : SMG + ictère + pâleur.
Arguments : réticulocytose > 150 000/mm³, hapto effondrée, bilirubine indirecte et LDH élevées . parfois en cas
de diagnostic difficile à établir possible épreuves isotopiques érythrocytaires.
Etiologies :
Anémie hémolytique constitutionnelle :
• Pathologie de la Mb : Mie de Minkowski-ChauffardQ+
• Pathologie de l'Hb : Thalassémies α ou β, drépanocytose (avant 5-6 ansQ car après asplénisme), Hboses.
• Pathologie enzymatique : Déficit en G6PD (splénectomie inefficace) ou en pyruvate kinase
(splénectomie bénéfique)
Anémie hémolytique acquise :
• Auto-immune : Sd lymphoprolifératifs : LLCQ, collagénoses (EvansQ), MNI et inf à mycoplasme
• Non immunologique Hémoglobinurie paroxystique nocturne = Sd de Marchiafava-Micheli
Splénomégalies vasculaires : hypertension portaleQ
HTP engendrée par tout obstacle situé sur le système porte, quelle que soit sa cause : elle se défini par un
gradient de pression entre le système porte et cave ≥ 10 mmHg ( n = 2 à 3 )
Arguments : Circulation collatérale abdo, varices œsophagiennes, ascite, HMG, dilatation veineuse en tête de
méduse ; explorations hépatiques sont indispensables.
Différentes causes classées en fonction du siège de l'obstacle :
Obstacles hépatiques
• Présinusoïdaux (bilharziose, sarcoïdose, Mie de Wilson, fibrose hépatique congénitale)
• Post-sinusoïdaux : Présence de nodules de régénération (cirrhoseQ OH, post-hépatitique, CBP, hémo-
-chromatose)
Obstacles infrahépatiques
• Au niv veine splénique / tronc splénomésaraïque => HTP segmentaire : Cavernomes, thromboses des
veines portes (CHC !) ou spléniques, compressions extrinsèques par une tumeur pancréatique ou une
fistule artério-veineuse => SMG sans HMG
Obstacles suprahépatiques : syndrome de Budd-Chiari Itif / IIre : thrombose des veines sus-hépatiques
• Tableau aigu ( obstruction des 3 V.susHptq = mortel => hépatomégalie douleureuse ) ou chronique
(ascite ++ avec SMG) => Ascite – Hépatomégalie –Dl épiG, HCD – ictère
• Visualisé par l’échodoppler couleur +++ ; IRM (visualise thrombose )
• Ponction liquide d’ascite : il s’agit d’un EXSUDAT ! !
• Etio :
o Affection thrombogène : Sd myéloprolifératif, Sd desAPL, Thrombophilie, Maladie de Behçet, ttt
par Oestroprogestatif
o Envahisement des veines sus hepatiques : CHC, K du rein
o Rare : Diaphragme congénitaux de la VCI , compression extrinsèque (kyste hydatique , péricardite
chronque, ins Cardiaque Dte ..)
o Mie veino-occlusive liée à l'obstruction des veines centrolobulaires, survenant lors des allo- ou
autogreffes chez des malades lourdement traités antérieurement par chimiothérapie(6-MP,
cytarabine, DTIC, 6 TG, busulfan à fortes doses, cyclophosphamide à fortes doses, mitomycine C à
fortes doses) ou radiothérapie.
• CAUSES LIEES A LA FONCTION IMMUNE
1ier diagnostic à redouter chez le plus de 40 ans => hémopathies
Hémopathies lymphoïdes :
En présence ou en l'absence d'une polyADP, toute lymphocytose sanguine doit faire pratiquer une étude
morphologique avec typage précis en cytofluorométrie des lymphocytes.
LLC
Leucémie à prolymphocytes B de Galton
Lymphomes à pt de départ splénique : parfois lgtps isolés au niv de la rate s'ils sont de faible malignité :
Lymphomes folliculaires, lymphomes du manteau, lymphomes villeux et γδ
Mie de WaldenströmQ
SMG + IgMQ monoclonaleQ sérique + hémodilution et infiltration lymphoplasmocytaireQ sur le myéloG
Mie de HodgkinQ et LMNH
LALQ
Leucémie à tricholeucocytesQ
4/4
• CAUSES LIEES A LA FONCTION DE VICARIANCE HEMATOPOÏETIQUE
Sd myéloprolifératifs à évoquer systématiquement dvt toute SMG isolée + myélémie Q+++
Leucémie myéloïde chronique (LMCQ+++) Ph1+, t(9 ;22)(q34 ;q11), BCR/ABL
Myélofibrose idiopathique (MF) (Splénomégalie myéloïdeQ+++)
Polyglobulie vraie (PV) : Maladie de VaquezQ++
Thrombocytémie essentielle (TE)
Leucémie myélomonocytaire chronique ?
Syndrome myéloprolifératifs inclassables
• SPLENOMEGALIES PRIMITIVES ISOLEES
Etiologie bénigne : fibrome, dysembryome, kyste lymphatique
Idiopathique : en afrique du nord
Maligne : fibrosarcome, angiosarcome, hémangioblastome ou métastases spléniques
Seule la splénectomie permettra de faire le diagnostic d'où l'intérêt de ne pas laisser une SMG sans
diagnostic.
Diagnostic différentiel
• GROS REIN GAUCHE
Masse+postérieure donnant le contact lombaire, immobile à l'inspiration profonde
• TUMEUR DE L'ANGLE COLIQUE
Assez antérieure mais immobile avec pôle inférieur mal limité et bord antérieur non crénelé
• KYSTE DU MESENTERE
• KYSTE OU UNE TUMEUR DE LA QUEUE DU PANCREAS
• TUMEUR GASTRIQUE
• LOBE GAUCHE HEPATIQUE
SMG + Adp cervicaleQ++ : Hodgkin + Leucémie A + MNI SMG + pancytopénieQ+ : Kala-Azar + Leucémie A
SMG + Myélémie Q+++
→ sd myéloprolifératifs + septicémie
Pas de SMG ds les aplasies medullaires Q++++ , ni ds PTI Q+++
Source : Fiches Rev Prat, medline, rdp, Medifac, QCM Intest 2000, Medline d’hémato
v. 23 (22/01/2011 10:18)
Orientation diagnostique
• Interrogatoire :
Diagnostic + : Nbre d'éxonération par 24 h, durée d’évolution, quantité et aspect des selles.
Caractériser la diarrhée
Sd cholériforme ou diarrhée hydroélectrique :
•Diarrhée aqueuse avec selles liquides profuses «eau de riz» très fqte et abondante => pas de fièvre, rare
douleur abdo, deshydratation +++
Sd dysentérique ou diarrhée invasive :
• Evacuations fréquentes glairosanglante afécales avec dl abdo diffuses +++ et Sd rectal : fx besoin, épreintes,
tenesmes et fièvre (selon étiologie)
Sd gastro-entéritique (Notion du Pilly) : Selles liquides, fréquentes avec Dl abdo, vomissements et fièvre.
Signes fonctionnels associés : Vomissement, nausée
Circonstance de survenue : voyage récent, aliment particulier, contexte TIAC, médoc
Fdr lié au terrain : Age, patho sous jacente, immunodéprimé
• Examen clinique complet
Digestif : défense, contracture , HSM, TR (éliminer fécalome, rectorragie )
Gravité : Signe de déshydrattation (DEC voire DIC) , S de choc
S extra digestif (éruption, Adp, arthralgie, …)
• Examens complémentaires : Jamais d’emblée
Selles
Coproculture :
•A partir des selles fraiches conservé entre 0-4°C avec coloration au Bleu de Méthylène (GB : plutot invasif )
et coloration de Gram . Resultat en 48 – 72 h .
• Recherche systématique de Campylobacter, Shigelle, Salmonelle et Yersinia enterolitica (CASSY) ± Staph
Aureus. En non systématique : Clostridium difficile et vibrio cholerae et leurs toxines.
• A demander de façon systématique si > 3 j ou surtt si invasif, TIAC, ou immunodéprimé (HIV)
Parasito des selles (sur plusieurs jours) :
• Seulement si HIV : CryptosporidieQ, microsporidieQ, Giardia intestinalisQ ( Lamblia ), Candida, …
• Si retour endémie : Entamoebia hystolytica , Lamblia, Giardiase, AnguilluloseQ
• Si + à candida et absence de HIV : abstention tttiqQ
Viro : Seulement enfant, recherche de Rotavirus par agglutination en cas d’hospitalisat° afin d’éviter contaminat°
Sang
HAA, sérologie HIV selon contexte (avec accord du patient)
Hématocrite, protidémie, iono sanguin, créat, GDSA, NFS, ECG
Sérodiagnostic : Widal-Felix (typhoide), Yersiniose, Salmonellose, Amibiase, Bilharziose , ..
Recto-sigmoidoscopie avec biopsie et culture
A réaliser devant : diarrhée glairo-sanglante persistante, Sd dysentérique, diarrhées aux ATB persistante
Devant une diarrhée aiguë de > 8 j : Copro et parasito des selles + rectosigmoidoscopieQ
Diagnostic étiologique
• DIARRHEE HYDROELECTRIQUE = SD CHOLERIFORME ++++
Bacterienne (toxine)
Choléra (Vibrio Cholerae et sa toxine )
• Endémie en Inde, endémo-épidémie en zone tropicale
• Incubation courteQ : 2 à 7 jQ
• Mie très contagieuse manuporté ou par eau/aliment souillés par les fèces : péril fécal
• Confère immunité partielle de qq mois .
• R majeur de déshydratationQ ( 10-15 l /j ) associé à une apyrexieQ ou hypothermie. La toxine du choléra
fait sécréter en excés l’entérocyte
• Diagnostic : copro (demande spécifique) => Examen direct (petits BGN incurvés mobiles), culture sur
milieu enrichi/isolement + Ttt : DOQ , Réhydratation +++, ATB (cycline, FQ, Flagyl )
• Vaccin peu inefficace, mal toléré, CI à le réaliser en même temps que le vaccin anti amarile (délai 3 sem)
• PreventionD : aliments cuits exclusivement, eau minérale cachetée ou ouverte devant soi, lavage des mains
avant chaque repas, après chaque selle,
2/4
E.coli Entérotoxinogène (ETEC) => « Turista »Q ( cf TIAC )
Staph. Auréus (cf TIAC)
Bacillus Cereus (cf TIAC)
Clostridium perfringens (cf TIAC)
Virale (non invasive)
En épidémie : Rotavirus, Entérovirus, Adénovirus, virus Norwalk (enfant < 2 ans +++ )
SA : Sd pseudogrippal , fièvre très modéré
Evolution favorable
Parasitaire
Généralement révélation aigu d’une diarrhée chronique possible pour : Ascaridiose, Ankylostomiase,
Anguillulose, Oxyurose, Trichinose, Téniasis, Paludisme et Lambliase si non HIV .
Diagnostic à évoquer devant hyperEo (sf Palu et Lambliase) et confirmer par parasito des selles et frottis
sanguin/goutte épaisse après retour d’une zone endémique .
Si HIV + : Evoquer : cryptosporidiose, MICROSPORIDIOSE , Anguillulose, …
Médicamenteuse
Surdosage : Théophylline, Digitaline, ColchicineQ
Absence de surdosage : AINS , Quinidiniques, Veinotonique, ATBQ, antimitotique, Biguanides, Ticlid,
Q
laxatifs ++++ ,ttt antiacide gastrique favorise les diarrhées infectieuses
Diarrhée motrice émotionnelle dite de « MAI 2002 »
Intoxication à l’Amanite phalloïde
Délai long + S hépatique associé .
• DIARRHEE INVASIVE (ulcération colique en carte de géoG possible) : cf Tableau à la fin
Sd dysentérique :
Shigella (S. dysenteriae, S. flexneri, S. Sonnei, S. Boydii) => Dysentérie bacillaire surtt en PEVD
• Possible contamination par aliments/eau souillés par fèces ou contamination interhumaine directe .
• Sd dysentérique typique, parfois selles purulentes avec fièvre à 40 °C
• Manifestations neuro types confusion , tble psy st possibles .
• Si toux + Méningisme + rhumato → Sd de de Reiter
• Copro + Sérologie + Bactrim (cotrimoxazole) ou FQ pdt 5 j
Ecoli Entéroinvasif (EIEC) ou enterohemorragique (EHEC)
• Cf shigelle ; Nb : E Coli O157 H7 (SHU) est un ECEH.
Amibiase colique (protozoaire :Entamoeba histolytica histolytica : seule forme pathogène )
• Séjour en zone tropicale ou subtropicale mais aussi en France
• Sd dysentérique typique non fébrileQ. Si hyperthermie évoquer un abcés amibien hptqQ ou une coinfection
par un autre germe.
• Parasito des selles : MEE forme végétative E.h.h. fragile
• Rectoscopie : ulcération en « coup d’ongle »
• Ttt : antiamibien de contact et Nitro imidazolé : métronidazole Flagyl®
Bilharziose (Shistosoma mansoni, intercalatum et japonicum )
• Lors de l’invasion + HyperEoQ + notion de bain en eau douceQ en zone endémique.
Virale : HSV,CMV +++ chez sidéen < 100 CD4 / mm3
• Diarrhée invasive ± profuses avec émission sanglante
• Antigénémie, cultures de biopsies coliquesQ perendoscopiques avec lésion allant de l’érythème à la colite
ulcérée . Recherche inclusions virales caractéristiques .
• Atteinte hépatique fréqte .
• Ttt par Ganciclovir®
Diarrhée glairosanglante non infectieuse
• Tumeur rectosigmoidienne
• Crohn et RCUH
• Colite ischémique non gangréneuse :
Sujet agé vasculaire svt traité par AINS , diurétique et digitalique : lien pathogène
Présentant une Dl abdo suivi en moins de 48 h d’une diarrhée fécale puis sanglante .
3/4
Sd gastroentéritique (cf Pilly)
Salmonella non typhique ( enteritidis, typhymurium , .. ) : Contamination interhumaine < < TIAC
Campylobacter Jejuni (cf TIAC)
Yersinia enterocolitica (cf TIAC)
EC entéropathogène (enfant et NN)
Nb: cas de la fièvre typhoide avec diarrhée melon
• DIARRHEE POST ATB :
Elles peuvent avoir ts les niveaux de gravité
Tout ATB peut entrainer une diarrhée le + svt hydroélectrique (15-30 % des ttt par ATB)
Par altération des fct° métaboliques de la flore (sucres osmotiques non dégradé)
Stimulation motricité du grèle (acide clavulanique)
Colite pseudomembraneuse à Cl. DifficileQ (germe BGP anaérobie)
Tous les ATB peuvent être en cause mais les pénicillinesQ sont responsables de 90 % des cas. Aussi Dalacine :
clindamycine.
Agit par l'intermédiaire de 2 toxines (A et B) au décours ou pdt ttt.
Qq jours après le début de l'ATB thérapie et même plusieurs semaines après : diarrhée hydroélectrolytique
apparaît, avec fièvre, douleurs abdominales et hyperleucocytose.
Peut se compliquer d'un sd dysentérique et d'une colectasie aigue ou mégacolon toxique (avec risque de
perforation suspecté devant l’arrêt brutal de la diarrhée)
Rectoscopie indiquée: colite à fausses membranes ( plaques jaunatres adhérentes ) un peu à distance car
risque de perforation.
Rechercher la présence des cytotoxines A et B dans les selles.
Ttt : Vancomycine per os ou à défaut Flagyl® ++ + mesure d’isolement et d’hygiène en hospitalisation.
Portage chronique très fqt le + svt asymptomatique pouvant se remanifester au cours d’une ATB ulterieure .
Rechute peuvent être traiter par même ATB car absence de résistance . Prévent° des récidives par ultralevure .
Colite hémorragique lié à la Péni A et Klebsiella Oxytoca
Sd dysentérique avec douleurs pseudochirurgicales
Muqueuse du côlon ascendant (D) fragile et purpurique + copro + ex.Direct à partir biopsie
Restitution ad integrum après arrêt de l'antibiotique
Q Q Q
Sd dysentérique Sd cholériforme Apyrexie
Salmonelle Vibrio cholerae Choléra
Shigella Staph Aureus Staph Aureus
Yersinia ETEC Amibiase
Campylobacter Cl.perfringens , B.cerreus Turista ( ETEC )
EIEC , EHEC, EPEC Cl.Difficile
Cl Difficile
Klebsielle oxytaca
Amibiase
Source : Fiches Rev Prat, RDP 199.. , Recommandation 1999 pr voyageur, Impact 1997, Pilly 1997, QCM Intest 2000
v. 6 (22/01/2011 10:18)
Diagnostic étiologique
• Interrogatoire et examen clinique minutieux et complets
1° étape à tjrs respecter
Pour préciser les caractères cliniques de la diarrhée et le contexte dans lequel elle évolue
Caractères de la diarrhée
Evolution ds le temps
- Ancienneté
- Début brutal ou progressif, circonstances
- Evolution continue ou intermittente (transit intercritique)
- facteurs aggravants et calmants (repas, nature des aliments, médicaments, stress).
Evolution ds la journée
- le nombre,
- l'horaire (diurne ou nocturne, postprandial…),
- l'abondance
- le caractère impérieux des émissions
l'aspect des selles
- selles grasses, " huilant " le papier,
- flottant dans la cuvette,
- consistance molle, liquide, selles fécales ou hydriques,
- mousseuses,
- décolorées
- présence d'éléments anormaux (pus, sang, aliments non digérés ingérés avant la selle)
Signes associés fonctionnels, généraux et physiques
symptômes et syndromes digestifs
- coliques abdominales,
- douleur ulcéreuse ou pancréatique : topographie, horaire, influence de l’exonération…
- syndrome occlusif,
- syndrome rectal,
- syndrome dysentérique
- ballonnement, pyrosis, nausées, vomissements…
signes généraux : amaigrissement, fièvre, anorexie ou conservation de l'appétit
signes extradigestifs : retentissement, orientation étio
- arthralgies, pyoderma gangrenosum, érythème noueux,
- flush, ictère,
- signes de carences vitaminiques,
- neuropathie centrale ou périphérique,
- hypotension orthostatique,
- infections ORL et bronchiques récidivantes
2/9
Antécédents personnels, familiaux et habitudes
ATCD personnels, en particulier chirurgicaux digestifs
ATCD familiaux de polypes ou cancer colique, de maladie neuro-endocrine…
Alcoolisme chronique,
Prises médicamenteuses,
Séjours ou voyages à étranger
Facteurs de risque pour l'infection VIH
Examen physique
Général
- poids, taille, IMC
- désH2O, oedèmes
- paleur, ictère…
Examen cutanéo-muqueux
Ostéo-articulaire, neuro, endocrinien (thyroïde stt), cardiopulmonaire, oculaire
Adp, rate
Digestif++ : abdo et TR
Permet de
Reconnaître diarrhée chronique
Reconnaître élmts d’orientat° imposant une démarche spécifique : atcd chir dig, médicaments…
Passer à 2° étape si pas d’élé. d’orientation
- Obligatoire si signes d’alarme
• age début > 45 ans
• début récent < 6 mois
• AEG
- Facultative si sd de l’intestin irritable = TFI
• SF : Dl abdo Ċ, tble transit, ballonnement, dyspepsie, SF extra-dig (migraine, dyspareunie, cystalgie,
dysménorrhée,
• Examen N
• Pas d’élé inquiétant ds anamnèse
• > 6 mois sans retentissement
• diarrhée motrice confirmée par test au rouge carmin
• tester efficacité Imodium®
Type d’examen
Coprologie
- examen qualitatif
- ex. µcroscopique + chimie simple
Fécalogramme = ex. de référence
- Ex. quantitatif
• poids frais, hydratation
• lipides totaux, dérivés glucidiques, activité protéolytique
- Osmolarité
- Clairance de α1 AT , stéatorhée, créatorrhée
- Recherche laxatifs et substances inabsorbables
- Dosage sucres
Résultats
Poids des selles
- > 300 g = diarrhée confirmée, poursuite des explorations
- < 200 g = diag. remis en question
Diagnostic étiologique
• Diarrhées avec stéatorrhée = par malabsorption et maldigestion
Orientation
sous-entend une malabsorption des nutriments et (ou) des vitamines.
évoquée sur amaigrissement avec conservation de l'appétit, selles grasses, signes cliniques
morphologiques ou biologiques de carences vitaminiques et nutritionnelles, de cholestase ou de
pancréatopathie.
Insuffisance pancréatique
Insuffisance en sels biliaires
exocrine
Organique Fonctionnelle Diminut° Cholestase Zollinger Chélat° Déconju- Rupture cycle EH
-pancréatite Ċ -gastrectomie de P° = diminut° Questran gaison -résect° iléale
-K pancréas -Zollinger- -IHç de excrét° = -lésion iléale
-mucoviscidose ellison -défaut de colonisat° -atrophie iléale
-résection -déficit synthèse bact. du -malabsorpt° isolée
-déficit congénital congénital en grèle des sels biliaires.
en lipase entérokinase
PABA-test avec ou sans tubage Acide taurohomocholique marqué au selenium 75SeHCAT
Maladie de Whipple
- Affection multifactorielle, bactérienne et dysimmunitaire
- Caractérisée par infiltration des macrophages ds les tissus
- Secondaire à infection par Tropheryma Whippelii
- ♂ > 40 ans
- malabsorption + entéropathie exsudative progressive → FOGD
- polyarthrite séronégative
- fièvre, adp
- mélanodermie
- atteinte cardiac, neuro, bronchopulm, hépatique
- mortelle non ttée : ATB 1 an…
Entéropathie exsudative
- Toutes les lésions diffuses intestinales provoquent une exsudation plasmatique.
- Les formes les plus sévères se caractérisent par des œdèmes, une polysérite et une hypo-albuminémie
majeure, augmentat° Cl α1 AT
- Fuite lymphatique :lymphopénie, stéatorrhée et hypocalcémie.
- Obstacle lymphatique : lymphome, compression tumorale, péricardite constrictive, lymphangiectasie
primitive de Waldman.
- Crohn
5/9
Maladie coeliaque
(l'osmolarité calculée ([Na] + [K] X 2) est Poids > 500 g à 1 kg / j Poids < 500 g/j
inférieure à l'osmolarité théorique (290 Augmentat° K Na augmenté, K diminué
mOsm)) pH N pH N
300g < poids < 1 kg / J stéatorrhée = 0 Stéatorrhée + ms < 14 g/j
NA, K pH abaissé
Stéatorrhée = 0
Epreuve du jeune+ =arret diarrhée
jeune
sauf si la substance malabsorbée est prise " en - Epreuve du jeune+ =arret diarrhée
cachette " par le malade (pathomimie).
test au
carmin
Zollinger-Ellison
- Hypersécrétion acide gastrique / hypersécrétion de gastrine par tumeur à ç G = gastrinome.
- Gastrinome : maligne ds 60%, Inclus ds NEM 1 ds 25% des cas.
- Hypergastrinémie non freinable par la sécrétine
- S’accompage d’une augmentat° compensatrice des sécrétions bilio-pancréatiques et duodénojéjunales →
diarrhée volumogénique par inondation intestinale
- Parfois, inactivation des sécrétions du pancréas → stéatorrhée
- Sd ulcéreux duodénal récidivant et R aux ttt
7/9
Sd rectal = émissions glairo-sanglantes svt afécales, constipation, faux besoins, sans dl abdo ni signes généraux
Sd dysentérique = émissions glairo-sanglantes + selles liquides + ténesme + épreinte
Sd de colite ä grave = s. dig. sévères émissions sanglantes, purulentes, dl abdo +++, ballonnement, arret transit,
AEG +++, désH2O, collapsus, état septique, paleur intense, amaigrissement rapide.
9/9
• Entéropathie exsudative
Toutes les lésions diffuses intestinales provoquent une exsudation plasmatique.
Les formes les plus sévères se caractérisent par des œdèmes, une polysérite et une hypo-albuminémie majeure,
augmentat° Cl α1 AT
fuite lymphatique : lymphopénie, stéatorrhée , hypocalcémie.
Obstacle lymphatique : lymphome, compression tumorale, péricardite constrictive, lymphangiectasie
primitive de Waldman.
Crohn
Conduite à tenir
• QQ RAPPELS :
HD haute : en amont de l’angle de Treitz ( oesoπgogastroduodénale)=> hématémèse puis méléna , méléna isolée ou même
parfois rectorragie
HD basse : en aval ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ( Int grêle, colon, rectum, anus )=> méléna ou rectorragie
Hématémèse : rejet de sang par la bouche lors d’un éffort de vomissement
Vomito négro : rejet de sg digéré malodorant lors d’un éffort de vomissement
Méléna : émission de selles noires et nauséabonde
Rectorragie : émission par l’anus de sg rouge vif non digéré
• CAT
Evaluation de la gravité
Interrogatoire ( surestimation fqte )
S clinique d’hypovolémie ( hypoTA orthostat, Tc, ± S de choc ) et Σ anémique ( pâleur, polypnée, angor fonctionnel )
S bio de déglobulisation : Baisse retardée Hb et Ht
Critère de gravité : collapsus CV, Ht < 30% et/ou Transfusion > 6 à 8 CGR / 24h
Mesure d’urgence
Hospitalisation dans un service spécialisé ( sf si rectorragie de faible abondance )
Conditionnement
2 VVP de bon calibre
En Urgence : Groupe sanguin-Rhésus, NFS-plaq, hémostase, iono sang, urée, créatinémie
Maintien d'un état hémodynamique correct
o si besoin perfusion de soluté macromoléculaire
o Puis transfusion de CGR isogroupe , isoRhésus selon tx d’Hb, tolérance clinique, persistance du
saignement actif, risque élevé de récidive
o Surveillance : Scope cardiorespi , SaO 2 , dynamap, Cs , diurèse
Apport O2 2 à 5 l/min
Sonde gastrique ( non systématique => peu utilisée ; selon école )
o Sg pur : HD haute active
o Sg digéré : HD haute non active
o Liq clair : HD basse
o Permet la préparation de l'endoscopie haute => lavage gastrique
Réaliser un TR + examen marge anale, rechercher prise de médoc gastrotoxique / anticoagulant, connaître le
terrain (OH)
Appel de l'endoscopiste et du chirurgien
Transfert en USI
• EXPLORATION – RECHERCHE ETIOLOGIQUE Objectif de la réa
Si suspicion d’HD basse ou haute, commencer tjs par celle suspectée Fc < 100/ min
Par contre, en cas de doute : commencer tjs par l’explo digestive haute TAS > 100 mmHg
si Hémorragie active mal tolérée, malgré la réanimation Hb > 8 g/dL
Anuscopie + rectosigmoidoscopie
Coloscopie diagnostic
75 % 25 %
Ø Dgstic Dgstic Dgstic Ø Dgstic
15 %
Transit du grêle Dgstic Dgstic TDM inj
± Entéroscopie Scintigraphie
Arterio
Mésentériq S/I
Orientation diagnostique
• HEMORRAGIE DIGESTIVE HAUTE
Oesophage
Rupture de varices oesophagiennes 30 % des HDH => Q 364
Oesophagite peptique, caustique => Q 346
K oesophage => Q 345
Mallory-Weiss : déchirure longitudinale consécutive à des efforts de vomissements
Gastrique
Erosion gastrique aigue 30 % des HDH
Ulcérations/érosions de petite taille ± nécrotiques ou gastrite hémorragique
F.Favo : prise de médocs gastrotoxiques, OH, « stress » médicochirugicaux
TTT : Ttt étio + ttt antisécrétoire
Ulcère gastroduodénal ( 20 % des UGD ) 30 % des HDH => Q 347
Rupture de varice cardiotubérositaire
Gastrite
Cancer gastrique
Gastropathie d’HTP
Ulcère de Dieulafoy : petite lésion très hémorragique saignant par intermittence. Diagnostic difficile à l’endoscopie.
TB : Leiomyome, schwanome
Duodénale :
Ulcère duodénal
Wirsungorragie
Hémobilie ( post PBH, post Traumatique )
3/3
• HEMORRAGIE DIGESTIVE BASSE
Intestin grêle ( peu fqt )
Diverticule de Meckel
Tumeur : lymphome, adénoK, leiomyosarcome
Mie de Rendu-Osler
Colique
Diverticulose colique => Q 350
1ière cause d’HDB grave +++
+ svt des diverticules du colon droit
Mais ∆gstic d’élimination car du fait de la très gde fréq des diverticules ( 35% après 50 ans) , le pb ppal est
d’imputer l’Hgie à la diverticulose
Angiodysplasie
Patho très fqt après 50 ans : le + svt sur colon Dt avec RAo associé .
TTT : électrocoagulation percoloscopie
Cancer colique => Q 351
AEG, tble récent du transit , ATCD
Hgie distillante svt responsable d’une anémie férriprive chronique
Colites inflammatoires : RCUH et Crohn => Q 075
Polypose adénomateuse familiale
Colite ischémique (colon G : Dl abdo suivie par diarrhée sanglante chez un sujet agé athéromateux déshydraté et ss AINS)
Colite radique ou infectieuse ( Σ dysentérique )
Toxicité médicamenteuse : AINS, ..
Lésion anorectale
Ulcération thermométrique ( fqt +++ ) : ulcération longitudinale de la face ant du rectum
Hémorroides ( Hgie de faible abondance fréquente => ms Diagnostic d’élimination ) => Q 358
Cancer du rectum => Q 352
Fissure anale => Q 358
Cancer épidermoïde de l’anus
Traitement
• TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Surveillance horaire des paramétres :
TA, Fc, diurése, Etat de conscience, ASPECT DES SELLES, S de choc
Remplissage vasculaire prudent et maintien d'un état hémodynamique stable transfusion de CGR et perfusion de
colloïdes
Ascite Q 077
EPANCHEMENT LIQUIDIEN DANS LA CAVITE PERITONEALE
Diagnostic
• CLINIQUE D’UNE ASCITE LIBRE DE MOY OU GDE ABONDANCE
Importance des ATCD +++
Signes fonctionnels
Svt précédée de Dl abdo et météorisme : « le vent précède la pluie » …
Sensation de plénitude et ballonement abdominal => au max gène respiratoire
Signes physiques
Distension de l’abdomen prédominant en susombilical en position debout : hernie ombilicale ou ombilic
éversé
Mesure du périmètre ombilical en décubitus, pesée +++
Matité déclive et mobile à la percussion : des flancs à concavité superieure en décubitus dorsal ; ds le flanc
inferieur en décubitus latéral.
Rechercher un signe du flot (chiquenaude transmise d’un flanc à l’autre) ; un signe du glaçon (en cas
d’organomégalie la dépression d’un geste sec de la paroi refoule l’organe et sa remontée provoque un choc en
retour sur les doigts de l’examinateur)
Foie et rate rarement perçu à la palpation.
Signes associées
OMI blancs, mous, indolores, bilatéraux, godet + pouvant remonter jusqu’en abdominal
Hydrothorax : très svt à Dte par passage direct par des anomalies acquises du diaphragme ou par gradient de
P° : + abdo => négative ds thorax.
S d’atteinte hptq : IHC, HTP, cholestase, HMG cirrhotique, métastatique, …
S d’atteinte pancréatique : ictère, Dl, masse, AEG, diarrhée graisseuse, …
Touchers pelviens : recherche d’une carcinose péritonéale pelvienne et du primitif
S d’hyperpression en territoire cave sup et inf : origine cardiopéricardique
Formes cliniques
Lame d’ascite = 1 à 2 l = ascite libre d’abondance mimime
Surtt diagnostic échographique, svt ponction blanche (= pas de liquide)
Ascite enkystée ou cloisonnée
Matité fixe, localisée ou en damier ; faire echographie avant ponction qui doit être échoguidée : on
ne ponctionne pas une matité à l’aveugle.
• PARACLINIQUE
Toute ascite doit être ponctionnée = ponction d’ascite exploratrice
Technique : Ponction au niveau du tiers externe de la ligne reliant l’ombilic à l’épine iliaque antérosup à
GAUCHE (point de Mac Burney G), en pleine matité et de façon aseptique ; anesthésie locale non
indispensable. Faire un bilan d’hémostase avant ms seul des trbles très sévères contre indiquent le geste.
Résultat :
ique
Aspect macro : Jaune citrin (banal), hrg (néo), purulent, trouble (infecté), chyleux = lactescent
Cytolgie :
GB : N < 500/mm3 dt moins de 250 PNN
GR : absent ; hémorragique si > 1000 GR/ mm3
Cellules mésothéliales non pathologiques
Anapath : à la recherche de cellules néoplasiques
Bacterio :
Ex Direct + Coloration de Gram et Ziehl-Neelsen
Culture sur mil standard et Loewenstein-Jensen
ATB gramme si +
Biochimie : +++++
Protide : Transudat (< 25 g/L) et exsudat (> 25 g/L) (varie entre 20 et 30 g/L selon auteurs)
Amylase : Si très elevé et le rapport amylase ascitique sur sérique > 1 => o.pancréatique
Lipide : > 1 g/L dt 75 % de TG => ascite chyleuse ; si surtt cholestérol => ascite néoplasique
LDH : LDH ascitique / sérique > 1 => ascite néoplasique péritonéale, ACE parfois élevé
Acide hyaluronique : en cas de suspcion de mésothéliome
ASP : Grisaille diffuse, effacement des ombres du psoas
Echo abdo très performante pr le diagnostic + surtt pr lame d’ascite
Explorations complémentaires selon l’étiologie suspectée
2/5
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Globe urinaire, kyste ovarien, mucocéle appendiculaire, grossesse avec hydramnios, hydronéphrose,
volumineux fibrome utérin
Etiologie
ASCITE AVEC ANASARQUE
• D’ORIGINE CARDIAQUE : Ins cardiaque congestive
• D’ORIGINE RENALE : Sd néphrotique
• D’ORIGINE HEPATIQUE : Cirrhose
• AUTRES : Myxoedème hypoT, hypoprotidemie sur dénutrition majeure ou sur entéropathie exsudatives
ASCITE SANS ANASARQUE
• ASCITE CIRRHOTIQUE Q
Généralité
Complication la plus fréquente des cirrhoses (∀ la cirrhose)
Elle est de mauvais pronostic (fait partie du Child) : survie à 3 ans est < 50 %
Physiopathologie
Conjugaison de facteurs locaux et généraux st nécessaires à la formation de l’ascite :
Facteurs locaux :HTP (gradient de P° entre cavité péritonéale et territoire vasculaire splanchnique)
et hypoalbuminémie (P° oncotique faible)
Facteurs généraux : Rétention hydrosodée par hyperabsorption tubulaire distale (via SRAA stimulé
par l’hypovolémie IIre à la vasodilatation splanchnique provoquée par l’HTP) ainsi que proximale
(méca ?).
A cela se rajoute une hypoNA de dilution par sécrétion d’ADH.
Recherche indispensable d’un facteur déclenchant
Poussée évolutive de la mie causale (HAA, poussée d’hépatite virale,..) : le + svt
Hémorragie digestive
CHC (alpha FP et echo systématique)
Toute agression (traumatisme, chirurgie, infection locale ou à distance)
Non observance du ttt
Diagnostic biologique
Liquide jaune citrin stérile clair transsudatif Q (ptn < 20 g/L Q et < 200 cell / mm3 Q surtt cell mésothéliale Q)
Evolution
Régression habituelle après la première poussée, puis les poussées deviennent de + en + fqtes et résistantes
au ttt ; on parle alors d’ « ascite réfractaire ».
Traitement de l’ascite cirrhotique
Traitement de 1ière intention Q :
Sevrage de toute boisson alcoolisée, de tt médoc hépatotoxique, CI les sédatifs
Repos strict au lit (favorise hypoaldostéronisme)
Régime sans sel < 3g/j
TTT étiologique éventuel
Ponction d’ascite évacuatrice en urgence si dyspnée ou hernie ombilicale (risq de rupture)
Surveillance :
clinique : perte de poids de 500 g/j au max, mesure périmètre ombilical, diurèse des 24 h, S
d’encéphalopathie hptq
Biologique : Iono sg et urinaire (surveiller la natriurèse qui doit être basse si le régime sodé est bien
effectué), urée et créatininémie
Après 1 sem de ttt, si échec ou évolution trop lente : mise en place d’un ttt diurétique
Q Q Q)
En l’absence de CI : Metabolique (hypoNa < 130 mEq/L , hypo ou hyperK+ , créat > 120 µmol/L
ascitique (infection, ascite néoplasique pr certains) ou hptq (HAA, ictère avec BC > 130 µ mol/L, E.H.,
H.D.)
Débuter par un diurétique épargneur de K+ antialdostérone : Spironolactone Aldactone 100 mg/j
le matin
Si réponse trop lente : augmenter poso et débuter Furosémide 40 mg/j.
Ttt diurétique maximal est : Aldactone 400 mg/j et Lasilix 160 mg/j
En cas d’ascite abondante, ttt diurétique d’emblée Furosémide 40 et Spironolactone 100.
En cas de CI aux diurétiques : ponction d‘ascite itérative compensé par colloïde, restriction hydrique
3/5
Complications de l’ascite cirrhotique et leur traitement
Complications mécaniques non spécifiques de l’ascite cirrhotique :
Dyspnée
Hernie de paroi, étranglement herniaire, éventration, rupture de l’ombilic (très grave)
Ascite récidivante
Ascite réfractaire : Ascite non mobilisable résistante à un ttt diurétique maximal accompagné d’une
natriurèse faible et une diurèse < 500 ml/j : en pratique ce st aussi les ascites où le ttt est mal toléré. =>
traitement :
S’assurer d’abord qu’elle est vraiment réfractaire en corrigeant la P° oncotique par perfusion de
colloide : Albumine 20 % peut etre utilisée.
Q
« shunt » péritonéojugulaire de Le Veen : les complications en st l’obstruction, l’infection, la CIVD,
adhérences pouvant CI une transplantation.
Q
Anastomose portocave latérolatérale chirurgicale ou par « shunt » porto-sushptq par voie
transjugulaire ou TIPS : risque d’obstruction et encéphlopathie hptq Q +++ (en attente d’une greffe)
Si CI ou échec des 3 techniques anterieures, ponction d’ascite itérative avec compensation par
perfusion de colloides.
Infection spontanée sur liquide d’ascite
Infection spontanée cavité péritonéale par voie hématogène : la bactériémie est secondaire à la translocat° de
germes digestifs ou urinaires.
Facteurs favorisants :
Cirrhose Child C
Tx de protide < 10 g/L ds l’ascite favorise l’infection par manque de facteurs d’opsonisation
ATCD d’infection de liquide d’ascite
Hémorragie digestive : elle favorise la translocation des germes
Hospitalisation
Sur le plan clinique, elle est à suspecté devant toute fièvre, dl abdo, diarrhée, ictère et E.H. chez un
ascitique
Q Q
Sur le plan bio : > 250 PNN/mm3 et / ou mise en évidence de germes en culture/examen direct,
Q
ptn +++
Les germes st : 75 % de BGN (E.Coli +++) et 25 % de CGP. *
Le + svt le germe n’est pas retrouvé, l’infection est dite neutrocytique.
Traitement curatif :
Urgence thérapeutique
Prélèvement bacterio (ascite, HAA, recherche porte d’entrée)
Ttt ATB parentérale bactéricide active sur BGN probabiliste puis secondairement adapté à
l’ATBgramme : C3G IV cefotaxime Claforan puis relais per os à 48 h d’apyrexie ; durée totale
de 3 sem Alternative : association Augmentin – Oflocet ou Teicoplanine Targocid
Ttt de l’ascite associé
Surveillance : ponction d’ascite à 48 h qui doit etre stérilisé.
Ttt préventif
Noroxine (quinolone) 400 mg/j per os en ATBprophylaxie pour : prévenir les récidives, et pour
toute ascite ayant des protides < 10 g/L.
Valeur pronostique : Tournant ds l’évolution => survie à 1 an : 35 %, c’est une des indication de
transplantation hptq.
Insuffisance rénale fonctionelle (déplétion sodée ss diurétique, surinfection de l’ascite,..)
Sd hépato-rénal : Associe une IRF à une IHC grave = il y a une vasoconstriction rénale corticale. L’évolution
est irréversible et très svt mortelle ds 95 % des cas.
• ASCITE PANCREATIQUE
Ds le cadre d’une pancréatite subaigue ou chronique par rupture d’un fx kyste ou d’une méta d’un K du
pancréas
Liquide exsudatif riche en amylase (rapport ascite / sérum > 1 ; si, < 1 : ascite cirrhotique).
Ttt : chirurgie, ou Sandostatine ou ponction percutanée
NB : Ascite riche en ptn Rivalta + (?) evoque: carcinose péritonéale, tuberculose péritonéale, infection d’ascite chez un cirrhotique Q
Source : Fiches Rev Prat, Impact HGE 97, Conf, Crs de P.Blanc fac
v. 18 (22/01/2011 10:19)
Diagnostic d'ictère
• CLINIQUE
Accumulation des constituants biliaires
Ictère = Coloration jaune des téguments et muqueuses (subictère = ictère léger conjonctival)
Urines foncées brunes
Selles décolorées en cas de cholestase complète
Prurit = cholestase intense ou prolongée = par accumulation d’acides biliaires en ss cut Q
Xanthomes (paumes des mains, fesses, face d’extension des articulations) par hypercholestérolémie
Diminution de la bile ds lumière intestinale
Selles décolorées « mastic » en cas de cholestase complète
Diarrhée chronique par stéatorrhée (selles grasses) par manque de sels biliaires + Amaigrissement
Carence en vitamine liposoluble (tble vision nocturne A, Ostéomalacie D, Neuromyélopathie E, hypocoag K)
Si cholestase extrahptq
Hépatomégalie ferme régulière bord inf mousse (tranchant si cirrhose biliaire secondaire), ± grosse vésicule
• BIOLOGIQUE
Bilirubine totale et conjuguée
BC > 25 µmol/L – Subictère
BC > 50 µmol/L – Ictère
BNC tjs ↑ mais < 20 % BT
Bilirubinurie Q elevée (et non pas l’urobline)
Sd cholestatique :
Pal et Gamma GT élevées Q, 5’ nucléotidase élevée Q
Hypercholestérolémie
Stéatorrhée > 6g/24 h
Baisse TP Q et facteur V normal Q du au déficit en vit K réversible au test de Koller.
• DIFFERENTIEL
Ictère à bilirubine non conjuguée
Argument :
⇒ Clinique : Sd anémique, ictère avec selles et urines foncées
⇒ Bio : pas de cholestase, BNC très elevées, Sd hémolytique (LdH élevée, hapto basse)
Etio :
Q
⇒ Hyperhémolyse , Dysérythropoièse
Q
⇒ Déficit en glucuronyltransférase (Mie de Gilbert , de Crigler Najjar)
2/4
Démarche étiologique
ATCD du sujet
Lithiase, OH, Medic, Cancer, RCUH, sérolgie hépatite virale, chir biliaire
Circonstances d’apparition
Episode pseudogrippal ant, grossesse 3ième trim, AEG, Fièvre-Dl-Ictère, Ictère à rechute, post op, nutrition parentérale
Clinique
Biologie
NFS, TP, TQ, fact V
BT + BNC et BC, Pal, gammaGT, ASAT, ALAT
Protidémie + EPP
Amylasémie
Etape échographique : echoG hépato-pancréatico-biliaire de 1ière intentionQ
Recherche dilatation des VBIH, VBEH
Aspect de la VB
Homogénéité et strucutre du parenchyme hptq et pancréatique
Détermine le niveau de l’obstacle
Détermine la cause de l'ictére parfois d'emblée
Compléments d’imagerie
ASP : calcifications ds l’aire pancréatique ou vésiculaire
Echoendoscopie : à visée diagnostiq cz un patient opérable, sensibilité > TDM et identique à la CPRE avec morbidité inf
CPRE : à visée diagnostique et tttiq chez un patient non opérable, à réaliser en 1ière intention après écho ds cette indicat° :
elle permet une sphinctérotomie endoscopique, mise en place d’une endoprothèse biliaire, prélèvements cyto et bacterio.
Cholangiographie transpariétale (après échec CPRE)
TDM : en cas de pathologie tumorale (bilan d’extension), pancréatite aigue, …
Cholangio IRM : imagerie d’avenir
Cholestase intrahepatique
Mie des voies biliaires intrahépatiques
Avec anomalies focales du parenchyme hptq
CHC, CHOLANGIOCARCINOME ET METASTASES HPTQ (echo, alphaFP ± PBH ± IRM/TDM ± autres marqueurs tumoraux),
possible dilatation des VBIH isolée. Le + svt pas de dilatation et cholestase faiblement ictérique.
Sans anomale du parenchyme hptq
CIRRHOSE BILIAIRE PRIMITIVE Q
Cholestase lentement progréssive due à la destruction de l’épithélium des petits canaux biliaires périlobulaires
Clinique
⇒ Femme entre 40 – 60 ans
⇒ Prurit précédant l’ictère de 6 à 24 mois + asthénie
⇒ HMG ferme, svt SMG, Mélanodermie, Xanthome/Xanthelesma
⇒ Association à d’autres Mie AI.
Biologie
⇒ Cholestase anictérique ou actérique, discrète cytolyse (ASAT)
⇒ Hypercholestérolémie, IgM augmentées
⇒ Ac Antimitochondrie de classe M2 spécifique
Ex Compl
⇒ Echo : HMG, pas de dilatation VBIH/VBEH, lithiase biliaire fqte
⇒ PBH +++ : diagnostic de certitude (étiologie) et du stade (cirrhose ou non)
Evolution : Vers la cirrhose avec IHC, HTP ; AEG ; complicat ° cholestase : stéatorrhée, carence,..
Ttt
⇒ Acide ursodesoxycholique URSOLVAN + Cholestyramine QUESTRAN
⇒ Apport calorique, vitaminique, Calcique
⇒ Transplantation hptq
CHOLANGITE SCLEROSANTE PRIMITIVE
Sténose scléroinflammatoire localisée des VBIH et VBEH => cholestase chronique => cirrhose biliaire secondaire
Association à une RCUH ds ⅓ des cas
Clinique : ressemble à une CBP
Bio : Absence d’Ac anti Mitochondrie
CPRE : Alternance de rétrécissement et de zones normales ou dilatées de façon diffuse => spécifique
PBF : évalue l’intensité des lésions
Ttt : Acide ursodesoxycholique URSOLVAN et Transplantation hptq
ETIOLOGIES + RARES
Sarcoidose, Histiocytose X
Mie du Greffon contre l’hôte, rejet de greffe hptq
Médicament : phénothiazine, imipramine
3/4
Diminution de la formation de bile
Hépatites virales aigues A Q, B, C, D, E (Q 361)
Hépatites médicamenteuses : Augmentin®, Tégrétol®, Largactil®
Délai de 2 à 3 sem avant début de l’ictère
Signe d’hypersensibilité associé (éruption cut, PNEo)
Régresse à l’arrêt
Hépatite Alcoolique aigue (Q 363)
Cirrhose
Tjs rechercher dvt un ictère +++ : CHC, HAA, infection bacterienne, obstacle sur VBP
Hépatites chroniques actives
HEPATITES VIRALES (B, C, D) (Q 362)
HEPATITES MEDICAMENTEUSES Q
HEPATITES AUTOIMMUNES = HAI
Type I Type II
Femme 30 ans Enfant < 15 ans
Début brutal avec ictère franc :
Début insidieux marqué par une AEG, asthénie, …
10 % d’hépatite fulminante
Manif extra hptq très fqtes : arthralgie, purpura,
papules, vitiligo, DID, thyroidite, Cushing,
Aménorrhée frqte en poussée
Glomérulonéphrite, RCUH, Mie coeliaque, AHAI, PTI,
pleurésie
Cytolyse fluctuante avec les poussées, hyper gamma globulinémie polyclonale fqte IgG
Ac anti LKM 1 Liver Kidney Microsome type 1
Ac antiMuscle lisse spécificité antiActine (non spé)
Ac anti Liver Cytosol 1 (LC 1)
Ac antiNoyau et antiDNA
+ Ac spécifiq d’organe (anti TG,..)
Traitement par corticotttie générale ou immunosupresseur (Aziathropine) + transplantation hptq
Evolution vers la cirrhose (II est la + cirrhogène) et vers le CHC : 30 % à 10 ans
⇒ Il existe HAI type III caractérisé par Ac anti SLA de découverte récente
Causes rares :
DEFICIT EN ALPHA 1 ANTITRYPSINE
MIE DE WILSON
Y penser devant Sd parkinsonien ou hépatite fulminante du sujet jeune
Mie héréditaire auto récessive resp d’une diminution de l’excrétion biliaire de cuivre et accumulation de celui-ci ds
≠ organes.
Clinique :
⇒ Age de début : entre 5 et 30 ans
⇒ Révélé par hépatite A, par hépatite fulminante, par hépatite chronique active
⇒ Autres atteintes : Hypertonie extrapyramidale, tremblement ; anneau cornéen de Kayser-Fleisher, anémie
hémolytique, Tubulopathie.
Biologie
⇒ Diminution de la céruléoplasmine
⇒ Augmentation de la cuprurie et cuprémie N ou diminuée
PBF avec disage du cuivre hptq si doute
Evolution : Accu Cu ds foie => hépatite => Accu ds SNC : Σd parkinsonien => Stade de cirrhose hptq
Enquête familale : céruléoplasmine, cuprémie, Anneau de K-F => ttt préventif si besoin
Ttt : D-pénicillamine TROLOVOL®, Transplantation hptq
HEMOCHROMATOSE
Y penser devant l’association : CIRRHOSE + DIABETE + MELANODERMIE
Mie héréditaire auto récéssive assez fqte caractérisé par une hyperabsorption intestinale de fer (mutation gène HFE)
Clinique
⇒ Asymptomatique jusqu’à 30 ans pr H, 40 ans pr F.
⇒ Asthénie précoce, HMG (± S de cirrhose), Mélanodermie, tâches ardoisées des muqueuses
ième
⇒ Monoarthrite chronique (2 et 3ième MCP +++) = 75 %
⇒ Att cardiaq : TDC, Evolution vers CMNO
⇒ Att endocrino : Diabète, hypoprolactinémie, hypogonadisme
Paraclinique
⇒ Bilan martial : Fer sérique, CSF, Ferritinémie très augmentée
⇒ Mutation du gène HFE : C282Y x 2
⇒ ± PBH : pr évaluer intensité (cirrhose), pas pr le diagnostic
Enquete familiale = diagnostic présymptomatique
⇒ Si test biomoléculaire +, faire test phénotypique : si excés => saignée
Traitement : Saignée régulière (! ne provoque pas d’anémie)
4/4
FOIE CARDIAQUE Q : Ictère + dilatation des V sus hptq
INFECTIONS : septicémie (E.Coli, Pneumocoque Q) ; Fièvre Q Q, Légionellose Q, Leptospirose
SD PARANEOPLASIQUE DU K DU REIN : Sd de STAUFFER : hépatomegalie non méta, Pal elevées,fièvre et
leucopénie
NUTRITION PARENTERALE TOTALE
ICTERE GRAVIDIQUE DU 3IEME TRIMESTRE
ABCES AMIBIEN, KYSTE HYDATIQUE ROMPU DS VOIES BILIAIRES, AMYLOSE
Cholestase extrahepatique
VBIH dilatée, VBEH non dilatée => obstacle au niveau du hile hptq
Evoquer :
Cholangiocarcinome du hile
Cancer du hile primitif Q
Adénopathie métastatiques compréssives
Aide : TDM, Echoendo, CholangioIRM
VBIH et VBEH dilatée => obstacle du bas cholédoque
Evoquer :
Lithiase de la VBP Q (angiocholite) ; Empierrement du bas choledoque (Q 366)
Cancer de la tête du pancréas Q
D QD
Adénocarcinome survenant sur pancréatite chronique (OH +++) chez un homme de 50 ans
Localisation céphalique = 80 %
Clinique :
D D D
⇒ Ictère cholestatique précoce (tête) d’évolut° progréssive sans rémission ± prurit ds un contexte d’AEG++
⇒ Dl épigastrique type pancréatique ds localisation corporéocaudale
Q Q
⇒ HMG cholestatique + grosse vésicule tendue ± Sd tumoral avec souffle systolique ds HCG/épiG
Paraclinique :
⇒ Bio : cholestase ictérique, CA 19-9, Sd inflammatoire
⇒ Morpho : echo abdo (S direct : hypoechoG et indirect : dilatation Wirsung, VBEH…), TDM injecté permet de
déterminer l’envahissement vasculaire ± echoendoscopie (le + sensible)
⇒ Ponction-biopsie ssi tumeur inextirpable
Ttt
⇒ Bilan d’extension préop précis afin de sélectionner le faible nbre de patient accésible à la chirurgie (15%)
⇒ Ttt chirurgical curatif : DPC ou splénopancréatectomie G + curage ggl + anastomose VB et digestive
D D D
⇒ Ttt chirurgical palliatif : dérivation biliodigestive + gastrojéjunale + alcoolisation splanchnique antalgique
⇒ Ttt médical palliatif : mise en place prothèse endobiliaire par CPRE, radiothérapie antalgique
Pronostic : 5 % à 5 ans après DPC => dramatique
Ampullome vaterien Q : tableau proche du cancer de la tête avec ictère à rechutes, anémie ferriprive Q et méléna
Pancréatite chronique : Faux Kyste pancréatique, fibrose, pousée aigue (Q 360)
Cholangiocarcinome
Compréssion extrinsèque de VBP (Adp métatstatiques, tuberculeuses,..)
Sténose cicatricielle post chir
Cholangite sclérosante infectieuse (HIV) ou primitive
Parasitoses : ASCARIDIOSE ; DISTOMATOSE ; HYDATIDOSE
Hémobilie : caillot obstructif
Diagnostic positif
• INTERROGATOIRE
caractères de la douleur : topographie, irradiation, type, intensité, horaire mécanique / inflammatoire, facteurs déclenchants
/ aggravants / atténuants, antalgiques…
limitation de la mobilité
ATCD
signes d'accompagnement
Attention à la classique douleur de hanche rapportée au genou
• EXAMEN PHYSIQUE
détaillé sur l'articulation concernée, bilatéral et comparatif
tests de réveil ou d'aggravation de la douleur (tests méniscaux et ligamentaires du genou)
limitation douloureuse des mouvements actifs et passifs, blocage du genou, dérobement du genou
recherche d'épanchement articulaire
Diagnostic étiologique
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Rx
Examen du liquide synovial impératif en cas d'épanchement
Autres examens en fonction de l'orientation
biologie notamment syndrome inflammatoire
scintigraphie
arthrographie
TDM, IRM
arthroscopie du genou
échographie de l'épaule
• PRINCIPALES ETIOLOGIES
Douleur brutale, améliorée par le repos, sans restriction des mobilités passives
Scintigraphie : hyperfixation céphalique précoce, intense ± atteinte controlatérale cliniquement muette
IRM : confirme la nécrose avant son effondrement et montre ses limites (liseré d’hyposignal en T1)
C’est avant l’effondrement de la zone céphalique nécrosée (perte de sphéricité et un décroché) et même avant
l’apparition d’une condensation ou de la déminéralisation linéaire sous-chondrale (signe de la coquille d’œuf), que
3/14
la mise en décharge a le plus de chances d’éviter la déformation de la tête fémorale.
Chondrolyse rapide
Ds les 1ères semaines d’évolution (interligne pas encore pincé) : tableau clinique voisin de algodystrophie
Aucun examen complémentaire ne montre des signes spécifiques à ce stade
IRM : épanchement articulaire parfois abondant, œdème osseux sous-chondral (aspect voisin à celui d’une
algodystrophie ou d’une ostéonécrose débutante)
Mise en décharge pendant 2 mois permet réduction importante de la douleur, ± prévient évolution vers affaissement
massif et rapide de l’interligne
Pathologies de la synoviale
Οstéochondromatose
Métaplasie chondroïde de la synoviale → îlots multiples de cartilage qui s’ossifient puis se détachent dans la cavité
articulaire
Poussées douloureuses de 2 à 3 semaines entrecoupées de rémissions
Penser à ce diagnostic devant une douleur de la hanche chez un adulte encore jeune
Tardivement, douleur chronique par coxarthrose secondaire
Les classiques blocages articulaires sont rares
RX : normale pendant des années, interligne apparemment élargi par rapport au côté opposé
Si chondromes ne sont pas ossifiés et typiques, diagnostic par arthroscanner
IRM : montre hypertrophie synoviale et présence de liquide dans l’articulation ms peut méconnaître les
ostéochondromes
Synovite pigmentée villonodulaire (rare)
Prolifération nodulaire de la synoviale qui envahit l’os sous chondral, entraîne des érosions et des géodes bien avant
que l’interligne ne soit altéré
Arthroscanner ou IRM oriente vers ce diagnostic
Ponction articulaire et biopsie synoviale : histologie spécifique, permet d’éliminer un synovialome
Coxite isolée
Coxite infectieuse
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Coxite à germe banal
Coxite de la brucellose chronique, tuberculeuse, ou à mycobactérie atypique (peut avoir une symptomatologie
plus chronique avec même des douleurs de caractère mécanique)
Coxite rhumatismale inaugurale : « diagnostic d’élimination »
Bilan :
recherche d’1 risque de contaminat°, d’un terrain favorable (immunodépression), de porte d’entrée, AEG
RX pulmonaire
IDR à la tuberculine, sérodiagnostic de Wright, tests d’immunofluorescence selon le contexte
Analyse du liquide articulaire, dont on aura confirmé la présence par une IRM
± biopsie synoviale
CoxarthroseQ
Affection de la hanche la plus fréquente (2 - 4 % des > 40 ans)
Primitive ou secondaire à dysplasie de hanche, subluxation, protrusion acétabulaire, séquelle d’une ostéochondrite juvénile,
d’une épiphysiolyse, d’un traumatisme de la hanche, d’une ostéonécrose de la tête fémorale ou d’une coxite, contusion
cartigineuse au cours d’un traumatisme violent, mouvements sportifs intensifs et répétés (danse, football, etc.)
Expression clinique :
Q,
douleur typique de hanche boiterie
limitation de mobilité passive prédominant sur la rotation interne, extension et abduction
progressivement, attitude vicieuse en rotation externe, flessum et adduction
Quantification de la gêne fonctionnelle : indice algofonctionnel des coxopathies de Lequesne
RX (bassin face debout avec mb inf en rot int de 20° + faux profil de Lequesne) : pincement localisé à une partie de
l’articulation (supéro-externe le plus souvent), ostéophytes, ostéocondensation et géodes sous-chondrales, Coxométrie
• FRACTURE DE CONTRAINTE
Terrain : sujet jeune sans pathologie osseuse
Douleur intense s’installant en qq j à la suite d’activités de marche / course prolongées et inhabituelles
Fracture partielle (au début), localisée sur : cotyle, pourtour obturateur, petit trochanter ou fémur
Difficilement visible sur les RX initiales, 2 à 3 sem + tard : cal apparaît (bande de condensation)
Scintigraphie osseuse : hyperfixation localisée précoce, guide les radiographies.
Mise en décharge (2 cannes + du pas simulé)
• METASTASES OSSEUSES
+tôt région du cotyle (2e localisation après le rachis)
Douleur intense nocturne, ± AEG
Syndrome clino-statique (impossibilité de décoller le talon du plan du lit en décubitus dorsal) caractéristique d’une lésion
maligne du cotyle
RX bassin : images lytiques ou condensantes
Scintigraphie : guide TDM / IRM avant la biopsie osseuse
• OSTEOME OSTEOÏDE
Terrain : sujet jeune
Douleur surtout nocturne, parfaitement soulagée par l’aspirine
Lésion typique : petite lacune = nidus, au sein d’une zone condensée
Scintigraphie : hyperfixation ponctuelle, guide TDM / IRM avant exérèse
• AUTRES LESIONS
Fracture engrenée du col fémoral
chez une personne âgée, peut se manifester par une vive douleur à la marche avec rotation externe permanente du mb inf
Fissure de Looser Milkmann sur la corticale du col du fémur
pose les mêmes problèmes diagnostiques qu’une fracture de fatigue
Généralement associée à d’autres signes d’ostéomalacie
Douleur de la cuisse
ne doit pas être trop rapidement attribuée à la hanche
RX diaphyse fémorale : dysplasie fibreuse, Paget, sarcome osseux…
• BURSITE ISCHIATIQUES
Douleur fessière, exacerbée en position assise, lors de la mise en tension des ischio-jambiers et de la palpation appuyée en
regard des ischions
• CALCIFICATIONS PERIARTICULAIRES
Douleur chronique
Ou périarthrite aiguë microcristalline simulant pendant 2 à 3 jours une arthrite septique coxo-fémorale s/tt qd
s’accompagne d’une poussée fébrile
Diagnostic peut être difficile si pas de RX antérieures montrant la calcification car elle peut disparaître complètement au
cours de la poussée inflammatoire
• HANCHES A RESSAUT
ressaut = claquement brusque et sourd que le patient reproduit facilement
ressaut externe correspond à l’accrochage de la bandelette ilio-tibiale sur le grand trochanter : cède souvent sans
intervention thérapeutique
ressaut antérieur correspond à l’accrochage du tendon du psoas sur l’éminence ilio-pectinée au cours de certaines activités
sportives : gêne généralement mineure et passagère.
• PONCTION ARTICULAIRE
si épanchement clinique
aspect macroscopique, numération des éléments cellulaires, formule du liquide
recherche de micro-organismes : ex. direct, cultures, Lowenstein
recherche de microcristaux
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
RX comparatives
Systématiquement : 2 genoux face (debout) + profil (couché)
Si gonarthrose : 2 genoux face à 30° de flexion + incidence axiale fémoropatellaire
Si syndrome rotulien : incidences axiales fémoropatellaire à 30° et 60° de flexion
Arthrographie
Indications : certaines affections méniscales, synoviales voire ligamentaires
Indications de + en + réduites par l’utilisation de l’IRM
IRM
Explore parties molles, ménisques, ligaments, cartilages, os sous-chondral
Séquences à adapter en fonction de l’indication de l’examen
Scinti os au Tc
TDM
Affections osseuses
Angles de torsions tibiales
Arthroscopie
Examen invasif, de 2ème intention
Visualise les lésions, dirige biopsies synoviales, permet certains gestes thérapeutiques
Biopsie synoviale
Indispensable en cas de suspiscion d’arthrite septique non assurée par l’examen du liq synovial ou en cas de suspiscion de
tuberculose articulaire (mise en culture + anapath)
Réalisée sous AL à l’aveugle ou dirigée sous arthroscopie
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Diagnostic étiologique
• DOULEURS DE RYTHME INFLAMMATOIRE
Epanchement articulaire ++, examen du liquide synovial -> liq inflammatoire (synovite)
Arthrite septique
A évoquer devant tt épanchement / mono-arthrite, PAS d’ATB avant ponction articulaire
Clinique : genou chaud tuméfié douloureux aux mvts, fièvre, frissons
Contexte : diabète, PR, corticothérapie générale, immunodépression…
Porte d’entrée (infect° à distance, soins dentaires ss prophylaxie, ATCD récent de pct°/infiltrat°/arthrographie)
Chez le sujet jeune, évoquer arthrite d’inoculation (par toxicomanie IV)
Sd infl bio (VS, CRP), Hyperleuco à PNN
Normalité initiale des RX (ou signes d’arthropathie ayant justifié le geste local initial)
Ponction articulaire : liq trouble ou purulent, ex direct, culture, antibiogramme
Si ATB préalable : biopsie synoviale par voie percut ou arthroscopique
HAA, prélèvements des portes d’entrées potentielles, recherche d’autres localisations septiques (valvulaires…)
Arthrite gonococcique
Chez sujet jeune : notion de contage sexuel, d’infection génitale patente, de pustules cutanées en regard du genou
(syndrome arthro-cutané)
Chez sujet moins jeune : retour de pays exotique (gono résistant à pénicilline), tableau idem
Recheche de gonocoque ds liq synovial, HAA, prélèvements pharyngés et génitaux, prélèvements cutanés
Arthrite brucellienne
pays endémique (péninsule ibérique, Moyen-Orient), consommation de laitages non pasteurisés
culture du liq synovial, HAA sur milieux spéciaux, sérodiagnostics
± biopsie synoviale (granulome gigantocellulaire sans caséum)
Arthrite de Lyme
A évoquer de principe devant mono-arthrite chronique du genou
Recherche ATCD de séjour en zone à risque (forêt, bois, etc…), morsure de tique avec la précession par un érythème
chronique migrant d’un membre, d’un épisode fébrile d’allure virale
Sérodiagnostics, à confirmer par western-blot
Tuberculose articulaire
Monoarthrite chronique + amyotrophie quadricipitale, Pannus palpable
± signes généraux / signes d’appel vers autres organes, RX : ± signes d’arthrite
Ponction : liq inflammatoire lymphocytaire, culture sur milieu de Löwenstein
Biopsie synoviale avec examen histo
Arthrites microcristallines
Peuvent s’accompagner de fièvre voire de frissons, syndrome infl bio fréquent, ± hyperleucocytose
Nécessitent d’exclure arthrite septique par culture du liq synovial
Arthrite goutteuse
Homme > 45 ans (voire femme âgée sous diurétiques), ATCD perso ou familiaux de goutte / lithiase rénale
(radiotransparente), tophus, hyperuricémie connue
Liq articulaire inflammatoire parfois très cellulaire (> 50000-100 000 éléments) stérile contenant microcristaux
d’urate de Na intra et extra cellulaires
Rx habituellement normales
Amélioration rapide sous Colchicine ou AINS
Arthrite à cristaux de pyrophosphates de calcium
Femme ou homme + âgé, ATCD perso d’accès similaires (poignet, genou) volontiers fébriles, dépôts RX calciques
connus (chondrocalcinose articulaire)
RX : liseré de calcifications linéaires ou punctiformes des cartilages fémoraux ou des plateaux tibiaux,
calcifications triangulaires (ménisques), calcifications des coques condyliennes, des facettes rotuliennes
Liq inflammatoire riche en cellules (PNN), microcristaux de PPCa à bouts carrés intra et extra cellulaires
AINS rapidement efficaces
Mono-arthrite rhumatismale
Spondylarthropathies
t
ATCD d’arthrite, douleurs fessières de rythme inflammatoire (sacro-iléite), gonfl des orteils « en saucisse »
Pso cutanée personnel ou familial, ATCD perso récent de diarrhée / conjonctivite / uréthrite / infect° génitale
HLA B27
PR (débute rarement par monarthite du genou), Behcet, maladie périodique
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• DOULEURS DE RYTHME MECANIQUE
Atteinte fémoro-patellaire
Syndrome rotulien : douleur face ant du genouQ++, montéeQ+ et surtout descenteQ++ des escaliers / flexionQ+ du genou
(« signe du cinéma »Q), douleur + sensation d’accrochage lors de la manœuvre du rabotQ, douleur à l’ascension contrariée
de la rotule lors de la contraction quadricipitale, signe de Smile (subluxation de la rotule suivie de la flexion du genou
déclenche douleur + ressaut)
Sujet jeune : chondromalacie rotulienne ± associée à dysplasie rotulienne ou fémorale
Chondromalacie : signes rotuliens ± épanchement réactionnel, RX normales, évolution favorable spontanément ou
avec rééducation appropriée, arthrographie / IRM ne st pas nécessaires
Dysplasie rotulienne : syndrome rotulien, sensation d’instabilité rotulienne voire luxations récidivantes de la rotule,
RX (incidences axiales) : signes de dysplasie (rotule plate, défaut de saillie des condyles, gorge trochléenne
insuffisante, déviation externe de la rotule dt le bord ext déborde le condyle)
Sujet + âgé : arthrose fémoro-patellaire svt bilat, RX : signes d’arthrose avec pincement externe, ostéophytose voire
condensation de la facette rotulienne
Atteinte méniscale
Syndrome méniscal : blocage vrai avec résistance à l’extension d’un genou bloqué en flexion, épisodes d’épanchement
mécanique récidivant, gêne à l’accroupissement, perte du recurvatum passif physiologique, cri méniscal, douleur
reproduite au grinding test
Terrain : jeune sportif
Ponction (liquide mécanique), IRM / arthrographie, ± arthroscopie à visée diagnostique et thérapeutique
Atteinte fémoro-tibiale
Localisation la + fréquente de l’arthrose, Terrain : femme > 50 ans
Syndrome fémoro-tibial : douleur latérale, postérieure ou diffuse, ± douleur déclenchée à la palpation de l’interligne
articulaire, mobilisation douloureuse et limitée
Quantification de la gêne fonctionnelle (Lequesne)
Poussées inflammatoires possibles (douleurs nocturnes, raideur matinale, épanchement de caractère mécanique)
Atteinte d’un ou des 2 compartiments fémoro-tibiaux, atteinte fémoro-patellaire associée possible
Ostéonécrose
Surtout condyle fémoral interne (favorisé par genu varum), + rarement condyle fémoral externe
Terrain : femme avec surcharge pondérale
Douleur localisée à 1 compartiment de survenue brutale (marche d’escalier) et source d’un handicap rapide
Epanchement possible, RX initiale svt normale (-> clichés répétés)
Scinti / IRM
Algodystrophie du genou
Douleur de survenue rapide, rythme mixte, ± gonflement / signes d’allure inflammatoire
RX initiale normale puis déminéralisation mouchetée et aspect fantomatique des corticales
Scinti : hyperfixation intense globale du genou dépassant les épiphyses ou localisée dans les formes parcellaires
IRM : signal oedémateux du condyle ou des extrémités
Fissure du plateau
Douleur brutale, périarticulaire tibiale
Contexte à risque d’insuffisance osseuse
Rx initiale normale, Scinti : fixation localisée, IRM montre zone fracturaire et œdème localisé associé
Maladie de Paget
Chaleur locale, tuméfaction, déformation
RX : aspect remanié et fibrillaire, grossier de la trame osseuse avec dédifférenciation cortico-médullaire
Articulation voisine peut évoluer vers une arthropathie dégénérative secondaire
• DOULEURS D’ALLURE PERIARTICULAIRE
Tendinite de la patte d’oie
Douleur à la partie sup du tibia sur la face interne (insertion des m. couturier, demi-tendineux et droit interne), survient à la
marche ou ds escaliers, provoquée à la palpation et la flexion contrariée de la jambe
Infiltration locale corticoïde + dérivé anesthésique : diagnostic et thérapeutique
Tendinite de l’appareil extenseur
Chez sportif (tendon quadricipital et tendon rotulien) ou toxicité des quinolones
Douleur spontanée ou à la marche, escaliers, provoquée à la palpation et lors de manœuvres d’extension contrariée
Hygroma prérotulien (Epanchement de la bourse séreuse prérotulienne)
Terrain : profession exposée (travail agenouillé : carreleur, électricien, poseur de moquettes…)
Tuméfaction inflammatoire de siège périarticulaire, articulation libre et indolore sf en flexion forcée
Ponction indispensable (pour éliminer infection ou atteinte microcristalline)
RX inutile
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Kyste méniscal
Kyste pseudosynovial situé sur le versant périph d’un ménisque avec clivage horizontal du ménisque
Douleur lancinante parfois + marquée en début de nuit
Kyste méniscal externe : habituellement antérieur sur l’interligne, tuméfaction visible et palpable, svt dure avec peau non
adhérente en regard
Kyste méniscal interne n’est pas décelable cliniquement
Echo, IRM (affirme communication entre kyste et ménisque lésé)
Dc différentiel : ostéophyte marginal, lésion méniscale propre, tumeur cutanée ou sous-cutanée
Kyste poplité (Kyste de Baker)
Kyste synovial provenant de la distension de la bourse commune du jumeau interne et du demi-membraneux
Traduit une communication avec la cavité articulaire et remplissage excessif par du liq synovial
Douleur postérieure, masse rénitente qui peut disparaître en flexion du genou
Rechercher arthropathie chronique (arthrose, arthrite subaiguë ou chronique, lésion méniscale) -> RX
Ponction du kyste : gelée épaisse, Si épanchement articulaire : ponction du liq synovial (à visée étio)
Diagnostic différentiel
• DOULEURS PROJETEES
Pathologie de la hanche
Névralgie crurale (douleur ant du genou, hypoesthésie locale, diminution ou abolition du réflexe rotulien, déficit moteur du
quadriceps, Léri)
• DOULEURS DE VOISINAGE
Maladies osseuses pures : métastases, lymphomes osseux, tumeurs primitives, Paget
Maladies vasculaires : artérite et thromboses veineuses
Maladies musculaires
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• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
RX comparatives
4 incidences :
Face rotation nulle
Rotation interne
Rotation externe
Profil de coiffe, profil glénoïdien et axillaire
Recherche anomalies osseuses, articulaires (pincement, géodes, érosions, ostéophytes) ou péri-articulaires
(calcifications)
Biologie
VS, NFS, EPP, Calcémie
Ponction articulaire
Si épanchement
Numération et formule des éléments figurés, ex direct, mise en culture
Recherche de microcristaux
Arthroscanner et IRM
Bilan précis des lésions de la coiffe des rotateurs
Examens de 2ème intention, en vue d’une intervention chirugicale ou en présence d’un tableau atypique
Radiographie du thorax
Recherche d’une douleur projetée d’origine thoracique, notamment chez tabagique chronique
Echographie de l’épaule
Examen opérateur dépendant
Diagnostic lésionnel tendineux précis
v. 19 (22/01/2011 10:19)
Tests tendineux
v. 19 (22/01/2011 10:19)
Diagnostic étiologique
Atteinte péri-articulaire de l’épaule : la + fréquente
Tendinopathie simple de la
Epaule aiguë hyperalgique Rupture transfixiante de la coiffe des Rétraction capsulaire de l’épaule
coiffe des rotateurs
rotateurs « épaule gelée » ou capsulite rétractile Ive ou
« Tendinite » calcifiante ou non Bursite microcristalline « épaule pseudo-paralytique » IIre
Epaule douloureuse simple
< 50 ans >50 ans
> 50 ans, Femme > homme Eliminer une arthrite septique sans ATCD de dl épaule avec ATCD de dl épaule
Début : Progressif spontanée ou parfois Début brutal
Début progressif, trauma
Douleur
Signes négatifs :
Tendon le + svt atteint : du traumatisé du mb sup (bras collé au
Examen neuro pr éliminer autre cause d’épaule Possibilité de syndrome épaule -main
Tendon du sus-épineux (Jobe+) : déficit corps, avt-bras fléchi à 90°, soutenu par
paralytique neurologique (cf infra)
antéflexion + abduction main opposée)
RX RX standard : RX :
normale ou signes indirects d’atteinte de la Elimine une fracture ACDC
coiffe des rotateurs (calcif), interligne Image calcique péri-articulaire homogène Ascension de la tête humérale
gléno-huméral normal ou hétérogène (en cours de résorption) Rupture du Cintre omo-huméral
Interligne gléno-huméral normal Diminution espace acromio-huméral : < 10 mm RX :
Autres tendons de la coiffe : Condensation (grosse tubérosité) normal ou déminéralisation de l’ext sup de l’humérus ss
anomalie de l’interligne gléno-huméral
Imagerie
Repos, éventuellement arrêt de travail Traitement ambulatoire Immobilisation transitoire du bras en abduction
Antalgiques de classe I/II Repos complet de l'épaule (écharpe) AINS+Antalgiques
AINS (hors contre-indications) Glace sur l'épaule Surveillance
Surveillance : prévoir nouvelle Antalgiques et AINS per os/IM/IV Les corticoïdes sont contre-indiqués
consultation à J 10 selon le degré de douleur car aggravent les nécroses tendineuses.
Corticothérapie per os en cure courte Rééducation en désengagement de la tête
TRaitement
• PSEUDO-POLYARTRITE RHIZOMELIQUE
Terrain : patient âgé
Atteinte bilat avec raideur douloureuse d’horaire infl
Syndrome infl bio
RX normales (ou ne montrant que des signes indirects d’atteinte de la coiffe fréquents chez les sujets âgés)
• DOULEUR PROJETEE
Pleuro-pulmonaire
Vésiculaire
Hépatique
Coronaire
Pancréatique
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 1998-1999-2000, Dossier Estem
v. 9 (22/01/2011 10:19)
Diagnostic positif
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Anamnèse : ATCD, prise médicamenteuse
Signes fonctionnels : Impotence fonctionelle et douleur du genou de type mécanique (diurne, non insomniante avec
raideur matinale < 30 min) ou inflammatoire (dl insomnianteQ, raideur +++)
Signes physiques :
Gonflement diffus du genou (effacement des méplats latérorotuliens Q) ± signes inflammatoires locauxQ (R, C, T, D)
Amyotrophie précoce du Quadriceps + ↓ mobilisation articulaire
Rechercher 1 signe objectif = choc rotulien
Arguments étiologiques :
Etat général altéré, fièvre, signes extraarticulaires, adénopathie, splénomégalie, …
Sd méniscal : manœuvre Mac Burrey, Appley, Oudard (Q 280)
Sd ligamentaire : tiroir ant/post et lat, Test de lachman, Jerk Test (Q 280)
Sd fémoropatellaire : signe du rabot, strabisme rotulien
Rechercher une déviation axiale : valgum, varum, flessum
• RADIOLOGIE STANDARD
Les 2 genoux F en charge / Profil externe en décubitus à 30 ° flexion
± incidence rotulienne à 30 °
Précaution à prendre :
Lavage soigneux des mains ; désinfection cutanée ; gants stériles
Evacuation d’un maximum de liquide à titre antalgique +++
Diagnostic différentiel
Bursite aiguë prérotulienne :
fluctuation prérotulienne, signe du flot, signes inflammatoires locaux antérieurs marqués
Ostéomyélite aiguë chez l'enfant
Tumeurs osseuses
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Diagnostic étiologique
• EPANCHEMENT INFLAMMATOIRE
Arthrite aigue septique à PYOGENE : urgence médicale => pronostic fonctionnel
Tableau clinique : Arthrite très aigues fébriles avec signes inflam.locaux et généraux marqués, impotence fonctionnelle
maximale + notion d’une porte d’entrée : soit inoculation directe Q (infiltration, chir : étio la + fqte en france) soit métastase
infectieuse à partir d’un foyer à distance. Le genou est la 1ière localisation d’arthrite septique.
Facteurs favorisants locaux : Arthropathie préexistante
‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ généraux Q Diabète sucré, immunodépression, corticothérapie au lg cours, OH, toxico…
CAT :
Pct + analyse (svt > 20 000 PNN) + HAA répétées + prélevment porte d’entrée
Si négatif : biopsie synoviale et mise en culture.
Faire un bilan infectieux complet : ECBU, HAA, Thorax ± ECBC et surtt Echo Cardiaque (endocardite)
Germes
STAPH AUREUS +++Q > streptocoque > BGN
GONOCOQUE QArthrite gonococcique évoquée de principe chez jeune en activité génitale (infect° génitale) devant
des maculopustules sur le tronc, ténosynovite fléch. des doigts, oligoarthrite asymétrique, bonne efficacité à PéniG
Rx arthrite infectieuse
Au début normale Q ou simple tuméfaction
Stade tardif : destruction articulaire, pincement global Q de l’I.A.,érosion épiphysaire,microgéode,pas d’ostéophyte
Mise en place ttt dés la suspicion (liquide trouble à la ponction)
Urgence thérapeutique
Immobilisation platrée du genou Q (tant que signes inflammatoires persistent) Q
ATB à large spectre probabiliste bactéricide double et synergique par voie parentérale pdt 2-3 sem avec un relais
per os en monoATB pdt 6-8 sem à visée staphylococcique :
o Staph MétiS : PéniM + aminoside => relais par pristinamycine ± FQ
o Staph MétiR : Vanco + Fucidine => ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
Antalgique + prévention décubitus + surveillance stricte
Lavage articulaire Q voire synovectomie arthroscopique Q
Autres arthrites septiques :
TuberculoseQ : subaigue, terrain, sur biopsie Q: granulome épithéloide gigantocellulaire avec nécrose caséeuse
Sur Mie de Lyme : erythème chroniq migrant, neuropathie périph, arthrite récidivante, myocardite, tique
Virale : HIV, hépatite, rubéole, oreillon
Parasitaire : Filariose ; Mycosique
RAA et rhumatisme post streptococcique
Arthrite microcristalline (etio la + fqte)
Simule arthrite septique ! ! !
AIGUE : Fièvre + signe inflam Locaux + liq synovial inflam puriformeQ + HLPN et VS augmentée
Mais : bacterio négativeQ + Meé microcristaux intraarticulaire + régression rapide sous AINS
2 diagnostics à évoquer
CHONDROCALCINOSE Q GOUTTE Q
Prévalence 1/1000 2/1000
Terrain Femme > 50 ans Homme > 50 ans, pléthorique et suralimenté,
Formes secondaires : Hyperparathyroidie et chasseur avec ATCD de colique néphrétique,
hématochromatose tophus, hyperuricémie,crise fluxionnaire del’hallux
Présentation Monoarthrite du genou +++ Monoarthrite aigue du genou n’est pas la localisa-
-tion principale ms reste fréquente (HALLUX ++)
Cristaux ds L.A. Cristaux de pyrophosphate de Ca dihydratéQ Cristaux d’urate monosodique
Bouts rectangulaires Effilés, pointus
Peu biréfringeants Biréfringeants en lumière polarisée
intracellulaires Q Extra et intracellulaires Q (GB)
Rx standard Liseré calcique : Genou > Symphyse pubienne > Normale
Uricémie poignet (ligmt triangulaire du carpe) Elévation incste de l’uricémie en crise
CHRONIQUE : tableau de gonarthrose récidivante avec recrudéscence inflammatoire
Arthrite rhumatismale Q= rhumatisme inflammatoire (subaigue et chronique > > aigue)
PR : mode de début possible, FR ds sérum (rare avant 6ième mois), Ac antistratum Cornéum (ou antikératine) +, aspect
évocateur en arthroscopie, diagnostic sur biopsie synoviale.
Spondylarthropathie :
SPA : manifestations périph rarement inaugurale
Rhumatisme psoriasique
Arthrites réactionnelles : homme jeune, HLA B27, Chlamydia,salmonelles mineures, Shigella,Yersinia avec le
syndrome de Fiessinger Leroy Reiter
Connectivite (dt Lupus = oligoarthrite aigue inaugurale fréquente)
Mie générale : Amylose, Mie de Behçet, Sarcoidose (rarement monoarthrite)
Arthrite idiopathique à Eosinophile, lymphocytaire
3/4
TRAITEMENT : AINS parfois infiltration IA de corticoïde (Hexatrione). Si persistance synoviorthèse à l’Yttrium ou à l’acide
osmique. Si échec : synoviectomie arthroscopique
• EPANCHEMENT MECANIQUE DU GENOU = HYDRATHROSE (svt récidivant)
Gonarthrose primitive ou secondaire
ARTHROSE FEMOROTIBIALE (5 50%) => AFT
Facteurs étiologiques => FEMME de 40 ans
Tble statique des MI : Genu Varum Q (int) > > Génu Valgum (ext)
Anomalis structurales du genou : méniscectomie, séquelles ligamentoplastie, fracture articulaire, ostéonécrose,
ostéochondrite, Mie de Paget, séquelles d’arthrtite infectieuses, rhumatismales ou microcristallines
Coxopathie avec attitude vicieuse
Favteur favorisant de surmenage articulaire : Obésité, surmenage prof/sportif, InsVein MI
Signes fonctionnels
Douleur mécanique svt latéralisé (int ++) irradiant face anterieure
Dérobement du genou, instabilité, craquement, épisode de blocage
Evolution fqte par poussée de qq sem puis rémission
Signes physiques
Gonflement du genou + choc rotulien SANS signes inflammatoires locaux
Pt douleureux élictif sur I.A. (int > ext) avec kyste poplité svt associé
Amyotrophie du quadriceps, Instabilité articulaire et limitation mobilisation surtt en flexion + déviation axiale à
rechercher
Signes radiologiques
Toujours faire Rx des 2 genoux et de la hanche F/P homolat.
Signes :
o Pincement de l’interligne articulaire localisé (int > ext) bien visible au début sur cliché à 30° de flexion
o Ostéocondensation (plateau / condyle)
o Géodes d’hyperpression
o Ostéophytose (bord inf condyle, plateau tibial), Hypertrophie des épines tibiales
Pas de Sd inflammatoire biologique (VS = N) et liquide articulaire de type mécanique (peut être discrètement
inflammatoire sur une poussée aigue).
Evolution
Svt bilatéralisation des lésions avec retentissement fonctionnel +++ : ↓ périmètre de marche
NB : arthrose fémorotibiale externe évolue moins vite que l’arthrose F-T int.
Traitement chirurgical
Bilan morpho préop + précis : TDM, arthroTDM, IRM voire arthroscopie
Ne pas hésiter à mettre en place un ttt chiturgical prophylactique (ex :genu varum) afin de protéger l’artculation au
lieu de réaliser enchainement : ttt médical prolongé => prothèse Q
Arthrose fémorotibiale :
o Arthroscopie (rare) : lavage-ablat° corps étranger indiqué ds pincement IA limité. Bonne efficacité ms transitoire.
o Ostéotomie de valgisation : Indiqué ds gonarthrose unicompartimentale du sujet jeune présentant un tble de l’axe ds
plan frontal (varisation si en valgus : + rare). Très bonne efficacité ms dégradation après 10 ans : elle retarde la mise
en place d’une prothèse.
o Arthroplastie : Prothèse unicompartimentale (int >>ext) chez sujet > 70 ans avec arthrose unicompartimentale sans
surpoids ; Prothèse totale de Genou avec conservation ou non du pivot central : ds les arthroses tricompartimentale
d’emblée avec bon résultat à distance.
o Autogreffe ostéochondrale : En cas de défect intracartilage post traumatique => possible comblement par autogreffe
Arthrose fémoropoplitée :
o Réaxattion de l’appareil locomoteur : par transposition TTA +++ ou sect° de l’aileron rotulien ext => indiqué ds
ATP isolée invalidante avec échec ttt med prolongé.
o Arthroplastie fémoropatellaire : (technique complexe)
Etiologies tumorales :
Tumeurs synoviales bénignes ou malignes (synovite villonodulaire, tumeur primitive, arthropathie leucémique chez
l'enfant) => liquide hémorragique,diagnostic sur la biopsie synoviale
Hémarthroses :
Liquide hémorragique, post traumatiques, pathologie iatrogéne (anticoagulants), hémophilie, maladie de Willebrand,
chondrocalcinose, arthrites septiques
Algodystrophie du genou Q
Mie de Paget
Arthropathie nerveuse
Source : Fiches Rev Prat, Medline rhumato, Cours faculté, Fiche Hoechst, QCM Intest 2000
v. 27 (22/01/2011 10:20)
Diagnostic positif
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Atteinte inflammatoire de 2 ou 3 articulations : oligoarthrite, > = 4 : polyarthrite
Horaire inflammatoire des douleurs : nocturne (fin de nuit : réveil), non calmé par le repos, raideur matinale,
signes inflammatoires locaux, limitation articulaire, liquide synovial inflammatoire (ponction articulaire
aseptique, > 2000 cellules/mm3, > 50 % de PN) parfois fièvre, syndrome inflammatoire
Evolution aiguë ou subaiguë (< 3 mois)
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Arthrose en poussée
Rhumatisme à hydroxyapatite, bursite
Tendinite, ténosynovite
Algodystrophie
Drépanocytose, hémopathies
Orientation diagnostique
Repose sur un faisceau d'arguments : anamnestiques, cliniques, biologiques, radiologiques, anatomo
pathologiques
Arguments anamnestiques et recherche de signes cliniques associés : cutanéo-muqueux, cardiaques, digestifs, oculaires,
génitaux : étape capitale du diagnostic étiologique
Arguments biologiques : syndrome inflammatoire, NFS, uricémie, bilan hépatique et rénal
Prélèvements à visée bactériologique avant toute antibiothérapie : hémocultures, sérologies (dont VIH), prélévements aux
portes d'entrée, liquide synovial, biopsie synoviale
Examen du liquide synovial systématique : numération formule des éléments, recherche de microcristaux, bactériologie
Examens immunologiques en fonction de l'orientation
Radiographies systématiques comparatives à la recherche de signes parfois évocateurs de l'étiologie, Rx thorax
également systématique
• ARTHRITES BACTERIENNES
à évoquer en premier lieu de principe (surtout si fièvre 38 °5)
oligoarthrite aiguë (10 % des arthrites septiques) des grosses articulations
contexte de sepsis, terrain
liquide synovial trouble hypercellulaire (> 50 000 cellules/mm3)
staphylocoque doré le plus fréquent (70 %)
polyarthrites gonococciques (signes cutanés associés)
maladie de Lyme (polyarthrite migratrice intermittente des grosses articulations)
Diagnostic étiologique
• OLIGO OU POLYARTHRITE INFECTIEUSE
à évoquer en premier lieu de principe (surtout si fièvre 38 °5)
Pyogènes
Gonocoque
Germe le + svt en cause ds oligoarthrites infectieuses du sujet jeune (femme s/tt)
Début brutal, fièvre, frissons, signes inflammatoires d’arthrite francs
Atteinte articulaire mono ou oligoarticulaire, ou poly-articulaire d’emblée avec atteinte asymétrique
Poignet et genou st svt atteints, arthrite volontiers migratrice au début avt de se localiser sur 1 ou 2 articulat°
Ténosynovite (cou de pied, poignet, extenseurs) ou manifestations cutanées (papule puis pustule ou vésicule, siégeant
sur le thorax ou la partie distale des membres) st incstantes ms très évocatrices d’une gonococcie
Recherche d’une porte d’entrée (génitale, anale, buccale) + prélèvements bactériologiques systématiques (liq
articulaire, HAA, prélèvements cutanées, pharyngés, génitaux)
Syndrome inflammatoire biologique franc
Liquide articulaire inflammatoire, cultures sur milieu gélose chocolat + ds 50 % des cas (PCR ?)
RX normales au début, destruction articulaire secondaire en l’absence de traitement
Amélioration spectaculaire après quelques jours d’antibiothérapie
Méningocoque, pneumocoque, streptocoque B, staphylocoque doré, endocardite d’Osler
Manifestations articulaires dans le cadre d’une septicémie
Terrain particulier (immunodéprimé, diabétique, corticothérapie, splénectomisé, VIH, OH, toxico IV...)
Purpura : méningococcémie (peut mimer arthrite gonococcique)
Souffle cardiaque : rechercher endocardite d’Osler (purpura, splénomégalie associés)
Brucellose
Zoonose, contact direct avec les animaux (vétérinaires, éleveurs, entrant alors dans le cadre des maladies professionnelles)
ou par ingestion alimentaire (fromage frais, lait cru, fruits ou légumes souillés)
Alpes, Corse, bordure méditerranéenne
Phase aiguë : arthrites ou arthralgies simples (hanche et genou st les articulat° les + svt atteintes) + poussées fébriles
caractéristiques (fièvre sudoro-algique)
± sacro-iliite ou spondylodiscite associées
RX initiales normales
Leucopénie est classique au cours de la brucellose
Bactério : Hémocultures, liquide synovial
Sérologie de Wright (précocement +, recherche IgM et IgG), ELISA (IgM et IgG)
test au Rose Bengale et IFI se positivent + tardivement que sérodiagnostic de Wright
Infections à Pasteurella multocida
morsure ou griffure de chat ou de chien
Arthrites septiques aiguës très inflammatoires au voisinage de la porte d’entrée, avec réaction locale marquée
diagnostic : mise en évidence du germe à la phase aiguë
Risque d’algodystrophie à distance.
3/6
Spirochètes
Maladie de Lyme
Borrelia Burgdorferi (vecteur : certaines tiques ixodes), zones boisées endémiques : Est de la France (ms cas isolés sur
tout le territoire français), transmission habituellement en été et en automne
Arthralgies possibles au stade de primo-infection
Au stade II (manifestations précoces de l’infection disséminée) et au stade III (manifestations tardives de l’infection
disséminée) : mono ou oligoarthrite prédominant aux membres inférieurs (genou)
Episodes d’arthrite svt brefs et récidivants
Douleurs aux insertions des enthèses, un doigt ou un orteil en saucisse st possibles
À la phase des lésions articulaires, des lésions cutanées secondaires (lésions annulaires, rash, pustules, urticaire,
érythème diffus), des atteintes cardiaques (troubles de la conduction) ou neurologiques (méningoradiculite, atteinte des
paires crâniennes) doivent être recherchées systématiquement
Arguments cliniques (notion de morsure de tique, existence d’un érythème chronique migrans antérieur à la
polyarthrite, séjour en zone d’endémie) évocateurs mais inconstants
Arguments bio : liquide articulaire inflammatoire généralement stérile par les techniques usuelle, mise en évidence de B
Burgdorferi par PCR, s/tt sérologie positive en IgM et IgG (dépistage par ELISA confirmé par immunoblotting)
Syphilis secondaire
Polyarthrite subaiguë peu sévère, fixe, avec signes inflammatoires locaux modérés
Diagnostic : not° de contage, éruption / alopécie / adénopathies, sérologie syphilitique +++
Mycobactéries
Tuberculose
Sujets immigrés (Afrique noire, Asie, Afrique du Nord), sujet âgé ou immunodéprimé
Atteinte mono-articulaire en général ms oligoarthrite possible
Début insidieux, douleur modérée contrastant avec une tuméfaction importante, suivie par une amyotrophie rapide +
limitation des amplitudes articulaires (genou, hanche le plus souvent)
Rechercher systématiquement atteinte extra-articulaire / autres foyers
Syndrome inflammatoire biologique modéré voire absent
Au stade précoce, RX normales, puis géodes et érosions siégeant électivement en périphérie, en regard des zones
d’attache de la capsule synoviale. Le pincement articulaire se majore progressivement
Liquide synovial inflammatoire, avec < 20 000 éléments/mm³ mixte à prédominance de polynucléaires
neutrophiles, bien qu’une prédominance lymphocytaire soit évocatrice de l’origine tuberculeuse de l’arthrite
Mise en évidence de BK au direct exceptionnelle
Biopsie synoviale : arguments histologiques (granulome épithélioïde avec ou sans caséum) et bactériologiques (cultures
positives en 6 à 12 semaines)
Lèpre
séjour prolongée en zone d’endémie (Inde, Brésil, Indonésie, Nigeria)
5 % des cas : polyarthrite diffuse, symétrique, chronique, très inflammatoire, fixe, non destructrice
Manifestations oligoarticulaires possibles
± érythème noueux associé.
Virus
HBVQ
40 % des cas : polyarthrite brutale, bilatérale et symétrique, touchant svt les mains, d’horaire inflammatoire avec raideur
importante, svt accompagnée d’une urticaire ou d’une éruption maculopapuleuse. La polyarthrite précède l’ictère de qq jours
et régresse généralement à la phase ictérique
notion de contage
élévation des transaminases, positivité de la sérologie de l’hépatite B
liquide articulaire inflammatoire monocytaire stérile
Hépatites A et CQ : arthralgies / arthrites st – fréquentes
VIHQ
Possibilité d’atteinte articulaire lors de la primo-infection → proposer un dépistage
Autres virus
rubéole ou vaccination antirubéolique, oreillons, HSV, varicelle, parvovirus B19Q, MNI, arbovirus, échovirus…
évolution favorable habituelle en quelques jours ou semaines
• RHUMATISMES POST-INFECTIEUX
Arthrites réactionnelles
Arthropathies stériles causés par une infection initiale extra-articulaire principalement génitale (Chlamydiae
trachomatis) ou digestive (Shigella flexneri, Salmonelloses mineures, Yersinia enterocolitica et pseudotuberculosis,
Campylobacter jejuni)
Forme complète : triade urétro-oculo-synoviale = syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
Formes incomplètes bien plus fréquentes
Clinique
Oligoarthrite asymétrique des membres inférieurs de début brutal, 2 à 4 semaines après l'infection déclenchante
(dont les signes cliniques peuvent avoir manqué), touchant par fréquence décroissante genoux, chevilles,
métatarsophalangiennes, mains, poignets, doigts et coudes
Signes inflammatoires locaux nets et épanchement svt très abondant
Association avec des signes axiaux (douleurs inflammatoires rachidiennes ou sacro-iliaques) ou juxta-articulaires
(doigt ou orteil en saucisse, talalgie, tendinite d’Achille) est évocatrice
Atteinte oculaire : conjonctivite banale ; iridocyclite (habituellement unilatérale, + rare)
Urétrite vénérienne précède survenue des arthrites de qq jours à un mois
Ecoulement peu abondant ou latente
Peut être contemporaine ou postérieure aux manifestations articulaires ds formes à porte d’entrée digestive
Chez la femme, la cervicite passe le plus souvent inaperçue.
Dans les formes à porte d’entrée digestive, la diarrhée inconstante, dure en moyenne 1 mois. Elle précède la survenue de
l’arthrite de 2 à 4 semaines.
Lésions muqueuses génitales (balanite circinée), buccales (plaques érythémateuses indolores) doivent être
systématiquement recherchées.
La kératodermie blennorragique de Vidal et Jacquet est la manifestation cutanée la plus évocatrice : macule,
papule ou pustule palmoplantaire, évoluant vers la confluence, réalisant un cône induré hyperkératosique enchâssé dans le
derme, en « clou de tapissier ».
Atteinte cardiaque : myocardite, troubles de la conduction, péricardite, insuffisance aortique
Signes généraux : Fièvre, asthénie, amaigrissement fréquents
Biologie
syndrome inflammatoire non spécifique
liquide articulaire inflammatoire et stérile
PCR peut être + pour Chlamydiae surtout dans la membrane synoviale
coproculture rarement + à distance des diarrhées
prélèvement uréthral svt + pr C trachomatis même en l’absence de symptômes
sérologie Chlamydiae a peu de valeur (forte prévalence des IgG anti Chlamydiae dans la population)
sérologies Yersinia, Salmonella, Campylobacter peuvent permettre d’orienter le diagnostic
sérologie Shigella a peu d’intérêt en raison d’une réaction croisée avec Escherichia coli
HLA B27 + dans 80 % des cas
Radiographies
habituellement normales
sacro-iliite uni- ou bilatérale est évocatrice
Rhumatisme post-streptococcique
Terrain : rare dans les pays développés, peut s’observer chez les migrants, ATCD de RAA fréquent, adulte
jeune, sex ratio = 1, diagnostic d’élimination
2/3 des cas : angine récente, précédant signes articulaires d’une semaine à un mois
Polyarthrite aiguë d’installation en qqs jours, symétrique, touchant préférentiellement mb inf
Atteinte oligoarticulaire ds ¼ des cas
Caractère migrateur est évocateur mais inconstant, érythème noueux est évocateur du diagnostic
Atteinte cardiaque est + rare qu’au cours du RAA (péricardite, myocardite, endocardite)
Chorée et nodosités sous-cutanées ne s’observent jamais chez l’adulte
Elévation des enzymes streptococciques (ASLO, antistreptodornases, antistreptokinases) témoigne de
l’infection déclenchante ms ne peut suffire à porter le diagnostic (fréquence des angines streptococciques)
Prélèvement de gorge : recherche streptocoque
5/6
• POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
Dans 70 % des cas, PR débute par oligoarthrite distale : main (poignets, MCP, IPP) et parfois avt-pieds.
Douleurs d’horaire inflammatoire, avec un dérouillage articulaire matinal
Atteinte des mains et des poignets grossièrement symétrique
Atteinte tendineuse (ténosynovite des extenseurs ou des fléchisseurs, du cubital postérieur), terrain (surtout la
femme entre 40 et 50 ans) st évocateurs
Au stade initial, aucune déformation, RX normales ou tuméfaction des parties molles et/ou une déminéralisation
épiphysaire métacarpophalangienne « en bande »
Biologie : syndrome inflammatoire aspécifique, FR svt - au début
Liquide synovial inflammatoire, à prédominance de PNN
PR débute dans 20 % des cas par une polyarthrite aiguë avec fièvre et AEG
Des manifestations articulaires intermittentes régressives en 24 à 48 heures (rhumatisme palindromique) sont
un mode de début rare de PR
• CONNECTIVITES
Syndrome de Sjögren
polyarthrite non destructrice + xérostomie et (ou) xérophtalmie
Dc différentiel : PR débutante (FR svt +)
Biopsie des glandes salivaires accessoires
• ARTHROPATHIES METABOLIQUES
Goutte polyarticulaire
goutte atypique : oligo ou une polyarthrite, fièvre fréquente
ATCD persos ou familiaux de goutte ou de lithiase urique, médicaments hyperuricémiants (diérutiques
thiazidiques)
début brutal, atteinte de la métatarsophalangienne
mise en évidence de microcristaux d’urate de sodium dans le liquide synovial
hyperuricémie est inconstante pendant la crise
sensibilité à la colchicine
Chondrocalcinose articulaire
arthrite aiguë chez le sujet âgé
genoux et poignets surtout, ms ttes les articulations peuvent être touchées
RX liseré calcique évocateur (ménisques, ligament triangulaire du carpe, symphyse pubienne)
Ponction articulaire : liquide très inflammatoire contenant des microcristaux de pyrophosphate de calcium
Lombalgie Q 082
Horaire Lumbago Tassement vertébral Radiographies Tomodensitométrie IRM
Souffrance du Segment Mobile Rachidien = SMR = Disque Inter Vertébral surtt
Prévalence en France = 10 % de la pop
Coût annuel = 6 Milliards de F Anomalie transitionnelle de la charnière lombosacré (10%) =
3ième
cause d’invalidité sacralisation d’une vertèbre ou lombalisation
Scoliose : mesure de l’angle scoliotique sur Rx passe par le bord sup de la
vertèbre neutre sup Q et le bord inf de la vertèbre neutre inf. Q
Spondylolisthésis = glissement d’une vertèbre sous jacente secondaire à :
Orientation diagnostique Q
Par lyse isthmique dit vrai : Ado vers 12 ans à la faveur de la pratique sportive
Q
• LOMBALGIE COMMUNE ET FDR (plongeon, gymnastique) : symptomatologique que plus tard ou Asymptomatique
Dégénératif : chez le vieux à la faveur d’une arthrose interapophysaire post
FDR individuel Q Q
+ fqt au japon qu’en Europe , surtt en L5-S1
Taille/poids = surpoids et obésité
Blocs Vertébraux
Tabagisme
Séquelle de Mie de Scheuermann =légère cyphose dorsale, déformation
Altération de la sangle abdominale cunéiforme des CV, irréguliers, feuilletés avec des encoches (hernies discales
Anomalie structurale du rachis intraspongieuses) => p 457
Spina bifida occulta = non fermeture de l’arc post sans méningocèle
FDR professionnel / sportif
Pénibilité du travail : posture prolongé, excès de charge, vibration,..
Psychosocial : Exigence +++, contrôle permanent, stress
Sports à risque
• ELIMINER EN PREMIER LIEU LA LOMBALGIE SYMPTOMATIQUE
Arguments en faveur :
Dl lombaire persistante, progressivement croissante, nocturne = horaire inflammatoire, AEG, fièvre et VS élevé
Lombalgie aigue horaire inflammatoire
TV sur ostéopathie bénigne (VS N, Mur post intact) par ostéoporose, ostéomalacie, hyperparathyroïdie primaire
TV sur ostéopathie maligne (VS élevée,hypercalcémie,AEG,lésion du mur postérieur) : méta, MMO
Spondylodicite infectieuse
Fissuration anévrysme Ao, Dissection Ao
Colique néphrétique ou PNA
Abcés ou hématome du psoas
Lombalgie chronique inflammatoire :
Spondylodicite infectieuse torpide tuberculeuse ou brucellose
Rhumatisme axial inflammatoire : Spondylarthropathie
TB : neurinome, méningiome, épendymome, ostéome ostéoïde
Tumeur pelvienne / rénale
Tumorale : métastase, myélome, sarcome, chordome, tumeur à cellules géantes, ostéoblastome
ADP prévertébrale (infectieux, tumoral : LMNH, Hogkin)
Fibrose rétropéritonéale (Methysergide Désernil®,..)
• LUMBAGO
Lombalgie aigue de cause discovertébrale
Terrain : Très fréquent, sujet jeune > 30 ans après un effort de soulévement ou microtraumatismes répétés (mvt de torsion,..)
Installation : brutale ou rapidement croissant sur qq h
Signes fonctionnels :
Douleur : aigue, violente, impulsive à la toux/défécation/miction, lombosacrée d’horaire mécanique, possible irradiation
sciatique ou crurale.
Craquement lombaire au moment de l’effort
Inflexion antalgique (pliée en 2)
Position debout est svt impossible
Signes négatifs : absence de fièvre, d’asthénie ou d’amaigrissement.
Signes physiques :
Raideur rachidienne majeure avec absence de déroulement lombaire
DDS augmenté, Schoeber <5cm, effacement de la lordose lombaire.
Attitude antalgique irréductible (inclinaison latérale, cyphose) : grde contracture des M.paravertébraux
Lasègue lombaire
Examen neuro normal
2/3
Examen paraclinique
Rx standard :
Rachis lombaire F PQ ± ¾(isthmeQ) et centré sur L5 S1 en position debout si possible
Cliché de De Sèze : cliché dorso-lombo-pelvi-fémoral de face (incidence postéroant) centré sur le disque L4-L5.
Bassin de Face
o Discordance anatomoradiologique : svt normal, pincement discal localisé ou global, bâillement discal post.
o S d’arthrose isolé ou étagée : discale, interapophysaire post ou interépiphysaire
o Présence d’une anomalie structurale du rachis favorisante.
Bio : NFS VSQ CRP créat BU=> absence d’anomalie
NB : Pr J.Sany, la Rx et Bio ne doivent être réalisé qu’en cas de persistance après 10 j de ttt bien conduit. Par contre ne
correpond pas au RMO : Il n'y a pas lieu de demander ou de pratiquer un scanner et/ou une IRM, devant une lombalgie aiguë ou un
lumbago d'effort, en dhs des cas où les données cliniques et/ou para-cliniques (Rx standard) font craindre une lombalgie symptomatique
Evolution : Guérison au max en 8 j, récidive fréquente sous la forme d’un autre lumbago, d’une radiculalgie ou d’une lombalgie
chronique bien svt.
Traitement :
Repos au lit strict (à nuancer) + Arrêt de travail de 10 j
Ttt antalgique Palier IIa = Diantalvic ® au max 6/j
Ttt AINS : Voltarène (Diclofénac) ou Feldène (Piroxicam) per os. La voie IM n’est pas plus efficace, possède les mêmes
effets secondaires communs aux AINS et rajoutent ceux de la voie IM (Hématome compressif avec risque de radiculalgie
par compression) => surveillance effets secondaires digestifs
Ttt myorelaxant per os ou IM type Coltramyl® (thiocolchicoside)
Prévention des complications du décubitus
RMO : Il n'y a pas lieu dans la lombalgie aigue de prescrire des séances de rééducation fonctionnelle.
• LOMBALGIE CHRONIQUE
Terrain : entre 30 et 60 ans le + svt avec ATCD rachidien ou pas (Lumbago multiples, + rapproché, trainant)
Retentissement socioprofessionnel important +++
Signes fonctionnels :
Douleur lombaire basse évoluant depuis plus de 3 mois, irradiant vers le Sacrum et les fesses parfois,.de type mécanique,
peu intense. Possible enraidissement matinal inferieur à 30 min.
Recherche de circonstances favorisantes, f.aggravant.
Signes physiques : examen complet du rachis
A l’inspection, recherche anomalie de la statique (bascule du bassin = repère épine IPS/ déviation du rachis = pte scapula)
attitude scoliotique (apparaît en orthostatisme, attitude antalgique en inflexion lat) ou scoliose (en flexion apparition d’une
gibbosité du côté de la convexité de la scoliose), longueur comparative des Mbs Infs
Etude dynamique du rachis
Flexion anterieure = DDS –Shoeber lombaire (N = 5 cm)
Hyperextension = limitée et douloureuse en cas d’atteinte articulaire posterieure
Inclinaison lat D/G et Rotations D et G
A la palpation :
Apprécier la tonicité de la paroi abdo ant
Recherche un pt douloureux lombaire bas ou fessier sur la ligne des épineuses (S de la sonette), interépineux,
paravertébrale (articulaire post), avec pression latérale de l’épineuse avec le pouce ou latérale contrariée avec les
pouces vers la Dte pr susjacente et vers la G pr sousjacente => permet de mettre en tension les articulaires post.
Recherche d’un point de crête à la pression le lg de la crête iliaque (cf infra)
Contractures musculaires (m.paravertébraux,..)
Recherche d’une cellulalgie paravertébrale à la manœuvre du pincé roulé (épaississement du pli de peau et/ou
accentuation du dermographisme du côté lésé par rapport au côté sain)
Lasègue lombaire
Signes négatifs à rechercher :
Pas de signe de Giordano
Pas de vrai lasègue, ni de léri
Pas d’anomalie à l’examen neuro (déficit S/M, ROT, tbles sphincteriens)
Examen normal des sacroiliaques par manœuvre de mise en tension (Q 297)
Paraclinique
Idem (examen à faire et résultats)
RMO : Il n'y a pas lieu de pratiquer un TDM et/ou une IRM pr le diagnostic / la surveillance d'une arthrose rachidienne sf
si la clinique et para-clinique (Rx standard / Bio) font craindre une complicat° ou une autre patho rachidienne.
± TDM IRM, saccoradiculographie, scintigraphie osseuse, biopsie vertébrale ou discovertébrale
3/3
Différentes formes étiologiques :
DISCOPATHIE ou DEGENERESCENCE DISCALE
Dl en flexion ant, caractère impulsif, ATCD lumbago/sciatique, pincement discal radiologique
Secondaire à une hernie nucléaire post au travers de l’anneau fibreux svt non rompu mettant en tension le LVCP
Peut etre favorisé par un spondylolisthésisQ
ARTHROSE INTERAPOPHYSAIRE POST =IAP
Dl en hyperextension, relevé de flexion ant, non impulsive, survenue en station debout prolongé chez un sujet
obèse avec une hyperlordose lombaire.
Dl en paravertébral, pas de S de la sonette, Pas de lasègue lombaire. Arthrose radiologique IAP
Peut se compliquer d’un canal lombaire étroit, d’un spondylolisthésis
CANAL LOMBAIRE ETROIT
Lombalgie ou lomboradiculalgie mécanique apparaissant à la marche après un pdm obligeant le malade à
s’arrêter.Le patient est soulagé par la position assise et penchée en avt (amélioré en vélo)
TDM : aspect trifolié typique, mesure du canalQ (arthrose discale + arthroses IAP) ; IRM : hauteur de la sténoseQ.
ARTHROSE INTEREPINEUSE OU Sd de Baastrup
En cas d’hyperlordose, il peut y avoir formation d’une néoarticulation avec arthrose secondaire
LOMBALGIE SUR :
Mie de Scheuermann, Spondylolisthésis, Scoliose, Inégalité de longueur des MI > 15 mm, Mie de PagetD
SD TROPHOSTATIQUE DE LA SENESENCE OU POST-MENOPAUSIQUE :
Chez une Femme > 65 ans, en surpoids, svt ostéoporotique : elle associe :
Tbles statiques (scoliose dorsolombaire, hyperlordose lombaire, cyphose dorsale)
Discopathies étagées
Athrose interapophysaire post
LOMBALGIE DE CRETE
En cas d’arthrose interapophysaire post au niveau des la charnière dorsolombaire, possible lésion de la brche
post du 12ième nerf intercostal responsable d’une douleur au niveau d’une crête iliaque
Il existe une sensibilité nette de la crête iliaque = point de crête
La palpation apophysaire articulaire au niv D12-L1 entraine une dl lombaire basse
LOMBALGIE FONCTIONNELLE
Ce diagnostic masque généralement la difficulté de reconnaître le mécanisme de la lombalgie.
En revanche, une dépression associée est toujours un facteur de chronicité, de majoration de l'incapacité
fonctionnelle, et de difficulté du vécu de la douleur.
Même si elle est réactionnelle à la lombalgie, il faut inclure son traitement dans la stratégie thérapeutique globale.
Traitement
Repos relatif : éviter port de charge, flexion ant, station debout prolongé), pas d’immobilisation
Education : « Ecole du dos » et mesure d’économie rachidienne
Antalgique + AINS + Myorelaxant per os au recrudescence douleureuse
Infiltration corticoide +/- anesthesiques locaux au niveau épidural si HD, foraminal (contrôle TDM), apophyse
articulaire post ++++
Kiné :
RMO : Il n'y a pas lieu de prescrire en première intention, plus de 15 séances de masso-kinésithérapie dans la
lombalgie chronique.
Les soins de masso-kinésithérapie ne peuvent qu'être prescrits après une évaluation médicale orientant vers des
objectifs thérapeutiques précis :
Traction vertébrale, manipulation vertébrale (par un médecin et non un kiné), cure de posture (cyphose
antalgique)
Musculation abdominale et spinale, verouillage lombaire, réentrainement à l’effort
Les méthodes de masso-kinésithérapie dites à effet antalgique direct comme le massage et la physiothérapie
thermique antalgique (radar, fangotttie) svt perçues comme sédatives par le patient ne doivent rester qu’un ttt
adjuvant et ne doivent donc pas résumer la séance de masso-thérapie.
Source : Fiches Rev Prat, Crs de Blotman/Sany, MedLine Rhumato, Fiche Hoechst,RMO en rhumato, QCM INTEST 2000 et 1
Dossier : Dégénérescence sarcomateuse vertébrale d’une Mie de Paget.+++
Orientation diagnostique
• INTERROGATOIRE
Age, sexe, côté dominant, profession exercée, sport/niveau
ATCD : douleurs, traumatisme ancien de l'épaule, chir de l’épaule, épilepsie, OH chronique
Circ du traumatisme actuel : délai depuis l'accident, mécanisme direct ou indirect, lieu de survenue (accident
domestique, AVP ou sportif)
SF : Impotence fonctionnelle relatif ou absolu, douleur
ATCD médicaux, médicaments, allergies, heure de la dernière prise alimentaire (pr l’anesthésie)
• EXAMEN PHYSIQUE
Inspection
Attitude des traumatisés du mb sup : main valide soutient l'avant-bras du membre atteint
Attitudes vicieuses évocatrices
Abduction-rotation externe irréductibleQ => luxation gléno-humérale antérointerneQ
Rotation interne irréductibleQ => luxation gléno-humérale postérieureQ
Déformations (rapidement masquées par œdème post-traumatique):
Saillie asymétrique de l'extrémité latérale de la clavicule dans une luxation acromio-claviculaire
Déformation claviculaire dans une fracture du tiers moyen
Amyotrophie fosses supra et surtout infraépineuse : rupture ancienne tendons coiffe des rot chez sujet âgé
Hématome tardif (face médiale du bras, du creux axillaire, et de la face lat du thoraxQ = ecchymose
brachiothoracique de Hennequin) : signe d'une fracture de l'extrémité supérieure de l'humérusQ
Si aucune lésion évidente à l'inspection : tentative de mobilisation active
Palpation :
Pts dlreux exquis ou modificat° évidentes des rapports : reliefs osseux, articulations accessibles et insert° tendineuses
Examen locorégional et général
Recherche complication vasculo-nerveuse : Volume hématome, palpation des pouls et examen neurologique => à
noter sur l'observation en présence de témoins (médico-légal)
Lésions associées : Même membre, thoraciques (fractures de côtes, volet thoracique, épanchement sanguin et/ou
aérien thoracique, contusion pulmonaire), autres (polytraumatisme)
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Ds certains cas, orientation diagnostique clinique d'emblée (patho acromio-claviculaire ou claviculaire) =>
examens complémentaires électifs : RX comparatives des articulations acromio-claviculaires + de la clavicule de face +
articulation sternoclaviculaire (incidences de Heining complétées le + svt par TDM)
Clichés RX standard de « débrouillage » de l'épaule
Après immobilisation du mb sup ds une écharpe + VVP (sérum physiologique + antalgiques)
Cliché de face en double obliquité, si possible en rotation neutre de l'épaule
Profil d'omoplate (de Lamy)
Profil axillaire (si pas faisable => profil de Garth, qui peut être fait coude au corps)
TDM sans injection (rarement nécessaire) avec reconstruction bi ou 3D si possible :
F. complexes de l'extrémité sup de l'humérus (nb et déplacement des fragments)
F. complexes de la scapula
Luxation sternoclaviculaire postérieure
Autres examens (IRM, arthroTDM) ne st utiles en urgence que ds de rares cas (rupture coiffe des rot)
2
Consultation pré-anesthésique
Conduite à tenir en urgence
Selon les lésions associées (polytraumatisme, fractures multiples), les complications (vascu), le type de lésion traumatique.
• FRACTURE DE LA CLAVICULE
Terrain : + fréq des fractures de l'enfant (85 % des lésions traumatiques de l'épaule) mais aussi l'adulte jeune
Mécanisme surtt indirect : sur chute sur le moignon de l'épaule dans le cadre d'un jeu ou d'une activité sportive.
Fracture du tiers moyen (~ 80 %)Q
Clinique :
Douleur et déformation localisée :
• fragment latéral en bas et en avant (poids du mb sup), fragment proxi en haut et en arrière (SCM)
• => saillie mobile et douloureuse sous la peau
Articulation scapulohumérale est libre
RX de face : affirme le diagnostic, nb de fragments (3ième) et déplacement (angulation avec chevauchement des 2
fragments sur 1-3 cm => raccourcissement de la distance acromio-sternale)
Complications immédiates raresQ ms doivent être recherchées :
Ouverture cutanée en général type 1 de Cauchoix et Duparc (dds en dhs)
A/V axillaire et sousclavier (surtt V)
Etirement du plexus brachial
Fractures associées: côtes, scapula, hémo et/ou pneumothorax => RX pulmonaire
Ttt orthopédiqueQ le + svt :
Reduction progressive par rétropulsion en cas de déplacement.
Immobilisation par contention externeQ : anneaux claviculaires en 8Q en tissu ou boléro plâtré pdt 3Q-6Q sem
selon âge (court chez enfant), avec surveillance clinique et RX régulière jusqu'à consolidation
Complications°:
• Cals vicieux en baïonetteQ++(cq esthétiquesQ++ [ms < à celles d'une cicatrice de chir])
Ttt chir
Les complications fréquentes de cette chirurgie en limite les indications aux formes graves (exceptionnelles)
• Fractures à très grand déplacement, fractures ouvertes, fractures bilatérales, impaction du moignon de l'épaule
(association fracturaire), polyfractures, lésions multiples et étagées du membre supérieur => ostéosynthèse
(broche, plaque vissée)
Complications chir : pseudarthroseQ, ostéite, migration de matériel
Fracture du tiers externe (~ 20 %)
Clinique
Ressemble à la luxation acromio-claviculaire
Douleur et déformation localisées à la partie lat de la clavicule, équivalent du signe de la touche de piano si
formes déplacées (sensation d'enfoncement de l'extrémité latérale de la clavicule avec retour de celle ci à sa
position initiale)
RX centrée sur l'articulation acromio-claviculaire
3 types selon la localisation du trait par rapport aux ligaments coraco-claviculaires (Neer)
• type I : trait en dehors des ligaments coraco-claviculaires, fracture non déplacée
• type II : IIA (trait au sein des ligaments) ; IIB (trait en dedans des ligaments)
• type III : trait transarticulaire acromio-claviculaire, fracture peu déplacée
A part :
Fracture de Latarjet = # du 1/4 lat de clavicule avec arrachement de la plaque osseuse (siège de l'insertion des
ligaments coraco-claviculaires)
Ttt orthopédique (idem # 1/3 moy) si pas de déplact (types I et III), chir si déplact (type II, Latarjet)
Fractures du tiers interne (rares, peu déplacées, ttt orthopédique)
3
• FRACTURE DE LA SCAPULA
Rares, le = svt ds le cadre d’un polytraumatisme ou d’une impaction du moignon de l'épaule => peuvent passer
inaperçues car scapula masquée par masses musculaires
Tout traumatisme à haute énergie du moignon de l'épaule doit la faire rechercher, surtt si # des 1ières côtes, # de la
clavicule, # et/ou luxation de l'extrémité supérieure de l'humérus
Examen clinique
Dl + IF +/- complète. Parfois dyspnée.
Déformation possible avec un pseudosigne de l’épaulette.
Douleur post accentuée par la palpation des reliefs scapulaires (rapidt noyés ds oedème post-traumatique)
Douleur caractéristique ds le sillon deltopectoral et à la flexion-supination contrariée de l’Avt-bras en cas de
fracture de l’apophyse coracoide.
Complications : nerf sus-scapulaire, Vx axillaires
Examens complémentaires
RX standard : scapula de face, profil vrai scapulaire (Lamy) + profil axillaire
Interprétation difficile (superposition avec cage tho et clavicule)
Fracture du col chirurgical (les + fqtes) :
• Détachement en bloc de la SA glénoidienne selon un trait sagittal avec déplacement en bas et en avant. Trait
de refend horizontal sous l’épine parfois (Fracture en Y)
Fracture du col anatomique, de la glène, de la coracoide, de l’acromion
Fractures extrarticulaires (# transspinales, # corporéales)
TDM ++ :
Confirme la fracture, son siège, son importance et la direction du/des déplacement(s)
Traitement
Le + svt orthopédique (masses musculaires périscap limitent déplacement) => Dujarier 3 sem + rééducation
Ttt chirurgical si fractures déplacées de la glène / col anat / épine acromiale / processus coracoïde
Rééducation longue et prolongée indispensable.
5
Complications secondaires
Dl résiduelles et gêne fonctionnelle, conflit scapulothoracique
Sd du nerf sus-scapulaire
6
• LUXATION GLENO-HUMERALE
Luxation antéro-interne (> 95 %)
Terrain : Adulte jeuneQ sportif
Mécanisme indirect: Chute sur la paume de la main / le coude selon un mvt forcé d'abd-rot ext-rétropuls°. Parfois
traumatisme direct par choc sur le moignon de l’épaule.
Différents types : Saillie de la tête hors de la glène en avant au travers d’une déchirure antéroinf de la capsule :
Position extracoracoidienne (subluxation intracapsulaire)
Position sous coracoidienneQ (la + fréquenteQ)
Intracoracoidienne, voire sous claviculaire.
Clinique
Signes fonctionnels :
• Douleur très vive et impotence fonctionnelle absolue
Inspection :
• Attitude des traumatisés du mb sup
• Attitude vicieuse en en abductionQ rotation externeQ irréductibleQ : perte de l’adduction du brasQ
• Déformation de face en coup de hache externeQ et signe de l’épauletteQ. Pas d’écchymoseQ (fracture)
Palpation :
• Vide sous-acromialQ latéral + comblement du sillon delto-pectoralQ/creux axillaire par tête humérale luxée
• La tête suit les mvts imprimés à l’humérusQ => élimine une fracture non engrénée du col
Recherche de complications immédiates :
• Compression nf axillaireQ+ (= circonflexeQ+D) => hypoesthésie moignon de l'épauleQ++ + absence de
contraction du deltoïde. Evolution en générale régressive.
• Compression/lésion du plexus brachial => surtt lésion tronculaireQ:dl imp + paralysie SM + étendue (+ rare)
• Plaies et thromboses artérielles ou veineuses st + rares Q
• Musculotendineuse : Rupture de la coiffe des rotateurs (sus épineux), luxation/rupture tendon lg biceps
RX standard de l'épaule (face en double obliquité, profil d'omoplate et/ou de Garth)
Diagnostic + et type de luxation : extra-, sousQ ou intracoracoïdienne, rarement erectaQ (luxation inf Q)
• De face : tête déplacée en bas et en dds avec l’axe huméral ds le prolongement de la coracoide. Glène est vide
• De profil : Tête est en avant de la cavité glénoidienne sous la coracoide
Détecte lésions osseuses fréquemment associées (lésions « de passage ») : les 2 premières st les + fqtesQ surtt si
1er épisode
• Fracture de la grosse tubérositéQ (trochiter): de taille variable (parfois : ptt fragment osseux correspondant à
insertion du tendon du muscle supraépineux) : la + fréquente
• Rechercher trait de refend le long du col anatomiqueQ qui pourrait se compléter lors d'une tentative de
réduction brutale (=> fracture-luxation céphalo-tubérositaireD articulaire désengrenée de mvs pronostic)
• Encoche de MalgaigneQ
• Fracture du rebord antéro-inf de la glèneQ
Urgence tttiq
Réduction orthopédique précoce progressive et douce
• Aux urgences, après lecture attentive des Rx, chez un patient perfusé, sous AL ou sous prémédication
• Mvt de traction + ABD + Rotation externe (cf video CD-ROM Impact)
• Après réduction, recherche systematique d’une lésion vasculonerveuse ou musculaire + contrôle RX
• Ne pas perdre de temps pour débuter la réduction afin de diminuer la douleur (source de contracture
musculaire) et effectuer des manoeuvres douces et progressives.
Immobilisation
• En rot int, coude au corps, dans un bandage en jersey tubulaire de type Mayo Clinic pdt 3 semQ
Rééducation (renforcer muscles rotateurs internes de l'épaule [s/s-scapulaire surtout], proprioceptivité
musculaire, redonner à l'épaule une mobilité active et passive normale)
7
Complication :
Instabilité antérieure de l’épaule : Complications majeures très fréquentes surtt chez le sujet jeune (< 25 ans)
quelque soit la qualité du ttt.
• Forme majeure : luxation antérointerne récidivante
Simple répétition traumatique (≥ 3) d’une luxation antérieure typique survenant de + en + facilement pour
des trauma de + en + bénin => de + en + facile à réduire.
Fréquence des récidives diminue après 30 ans.
La répétition de ces luxations va entrainer des lésions osseuses, ligmt et musculaires
Capsuloligamentaires (90%) : décollement capsulo-périostéQ : poche de Broca-Hartman et ligmt
gléno-huméraux
Désinsertion du bourrelet glénoidien antQ++++
Dysfonctionnement du muscle sous-scapulaire
Osseuse :
Encoche de Malgaigne : Fracture-impaction postéro-sup de la tête humérale (retrouvée ds 90 %
des cas sur RX de face en rotation int ou sur le profil de Garth)
Q Q
Fracture du rebord antéro-inf de la glène ou éculement du bord antéro-inf de la glène (pas
tjs visible si de petite taille => à distance de l'épisode aigu : incidences RX spécifiques = profils
glénoïdien et glénoïdien « dépassé » de Bernageau, aarthographie avec incidence de BernageauQ
voire arthroTDMQ, IRMQ en préop pour instabilité chronique d'épaule)
Le caractère récidivant esr favorisé par ces mêmes lésions : déformation de la têteQ, usure de la glèneQ,
désinsertion capsulo-périostéeQ
Mise en évidence par le test d’appréhensionQ :
Examinateur en arr, épaule en ABD à 90°, manœuvre de rotation externe du bras + P° antéropost sur
la tête humérale. Test + si patient ressent une subluxation douloureuse de l’épaule.
=> Dl provoquée par l’ABD active contrôléeQ + tiroir anterieurQ
Rx comparative de face en rotation int, externe, indifférente, de profil axillaire et glénoidien.
ArthroTDMQ à J 15 (+/- IRMQ)
TTT chirurgical de stabilisation anterieure
soit par une butée osseuse préglénoidienne
soit par une capsulo-myorraphie anterieure
• Forme mineure : épaule douleureuse et instable, Sd du bourrelet, …
Raideur de l’épaule (PASH)
• Plus rare, surtt après 50 ans
• 2 tableaux dt le ttt est surtt de type : rééducation prolongée sous contrôle médical:
Rupture transfixiante de la coiffe des rotateurs (50 %) = épaule pseudo-paralytiqueQ
Capsulite rétractileQ (+ rare) = épaule gelée
Examen clinique
Patient âgé < 50 ans sans antécédent de douleur d'épaule
Méca :
• abduction forcée contre résistance (rupture du supra-épineux)
• abduct°-rétropuls° rot ext, tract° sur bras en ht et en arr ou une rot int ctrée (rupt s/s-scapulaire)
Douleurs + impotence fonctionnelle en fct° étendue des lésions
déficit antéflexion + abduction actives -> rupture du supra-épineux
déficit rot int active + augmentation rot ext passive + lift-off test de Gerber -> rupture du sous-scapulaire
Patient âgé > 50 ans aux antécédents de douleurs d'épaule
trauma svt minime : chute sur moignon de épaule ou simple effort de soulèvement
douleur +/- perte antéflexion et abduction actives, mobilité passive tjs cservée (épaule pseudoparalytiqueQ)
Examens complémentaires
RX épaule face en 3 rotations, profil de Lamy et axillaire
calcifications de l'espace sous-acromial, condensation de la grosse tubérosité, entésophyte acromial, diminution de
l'espace acromio-huméral (< 10 mm)
parfois : arrachement osseux de la grosse tubérosité (fracture operculaire) dont l'étendue ne préjuge pas de
l'extension des lésions de la coiffe
ArthroTDM avec arthrographie puis reconstruction bidimensionnelle
examen le plus fiable
siège, étendue des lésions et la dégénérescence graisseuse des muscles
IRM : pas facile à obtenir en urgence
Echographie : très dépendante de l'opérateur
Traitement
en fonction : âge, profession, type d'accident (Acc. Travail), motivation du patient, côté dominant ou non, lésions
rencontrées et leur imp, état musculaire
Patient jeune avec rupture transfixiante sur coiffe saine : ttt chir précoce avec réinsertion transosseuse
Patient âgé avec une rupture transfixiante sur coiffe dégénérée : ttt fonctionnel 3 mois (antalgiques, AINS, infiltrations
sousacromiales ou intra-articulaires, rééducation en désengagement de la tête humérale de la voûte acromio-cora-
coïdienne) -> en cas d'échec, ttt chir pourra être envisagé : réinsertion transosseuse et/ou plastie d'avancement ou
lambeau musculaire
Dl abdo aigues = BU
Appendicite aigue (cf)
à évoquer de principe : ! pas de parallélisme anatomo-clinique
Fièvre modérée : 38-38°5Q
Début épigastriqueQ, puis dl localisée en FIDQ, persistante au même endroit => fixe, rechercher une défenseD.
Tbles mineurs du transit : constipation , parfois + svt diarrhée chez l’enfant.
ECBU stérile
ASPQ à répéter : image de coprolithe ou stercolitheQ, niveau sentinelleQ, défaut d’aération du colonQ
Polynucléose > 10 000 /mm3QD
Diverticule de Meckel
Tableau proche, moins fébrile
Rectorragie ou saignement microscopique (Hémocult)
Anémie microcytaire carentielle ferriprive sur saignement occulte.
Confirmation par scintigraphie au TC 99mQ ou par chirurgie (le + svt à l’occasion d’une suspicion
d’appendicite)
IIA (cf Q 267)
Oesophagite (cf Q 085)
A évoquer chez un nourrisson ayant RGO
2/4
Doit en faire rechercher les autres éléments de gravité
Anorexie
Hématémèse
Cassure de courbe pondérale
Manifestations associées : lipothymies, bradycardie, apnées
FOGD en urgence
Pyélonéphrite aigue
Expression très svt digestive chez un enfant et nourrisson : iléus réflexe associées à qq S. urinaires
Nitrites ds urines + PU à la BU : ECBU => E.Coli par argument de fréquence.
Garçon + uropathie : protéus mirabilis
Echo : recherche distension pyélocalicielle ou urétérale, lithiase
Autres causes
ConstipationQ : la + fréq avec dl fonctionnelles, dl parfois assez intenseQ, à évoquer même si fièvre modérée
Étranglement herniaire
Torsion du testiculeQ, hernie de l’ovaire, torsion de kyste ovarienQ
Volvulus du grêle et autres occlusions
Constitutionnel : défaut d’accolement mésentérique
Sur brides post-op
Adénolymphite mésentérique
Au cours infection rhinopharyngée, respi, VIRALE
Tableau clinique d’appendicite
Régression cste de la symptomatologie
Surveillance rapprochée car risque de méconnaitre appendoc
Diarrhée aigue non encore extériorisée (entéro-invasive)
Dysménorrhée essentielle de la jeune fille
Intox. SaturnineD
Q
Intox chronique au plomb , svt < 6 ans, catégorie défavorisée
Constipation + dl abdo + anorexie
Puis tbles neuro : irritabilité, diminution activité motrice, pseudo-paralysie radiale
Plombémie et/ou plomburie
Oxyurose
Pancréatite aigueQ
HépatiteQ+
Lithiase urinaire
Péritonite
Pièges : causes extra-dig simulant un tableau abdominal
PFLAQD
D
Peut simuler une appendicite aiguë quel que soit le coté, mais :
Hyperthermie franche à 40°
Absence de contracture vraie
Note respi : petite toux, battement des ailes du nez, rarement foyer auscultatoire à ce stade
Note pseudo-méningée associée
PNN > 20 000 /mm3
ASP normal et foyer pulmonaire alvéolaire sur RP
Apyrexie stable en 12-24h sous amoxicilline
AngineQD érythémato-pultacée
Hépatite virale pré-ictérique
HTA en poussée (néphropathie :SHU, GNA…)
Œdèmes ou prise de poids
Ascite, protéinurie et hématurie à rechercherU, HU
Manifestations neuro : conscience
Causes à la con : Purpura rhumatoïdeQ , DrépanocytoseQ , Néphrose lipoïdiqueQ, Mie périodique, épilepsie
temporale
Causes métaboliques :
Acidocétose diabétiqueQ
Insuffisance surrénaleQ
HypercalcémieQ : intoxication à la vitamine DQ
Coxopathie et dl projetée
3/4
Dl abdo MEDICALES
Digestif EXTRA-Digestif
Fièvre Apyrétique Fièvre Apyrétique
Dl psychogènes
GE Constipation Migraine
Infections ORL, angines
Purpura rhumatoïde Gastrite HTA
Pneumopathies de la base
Adénolymphite mésentérique Ulcère Saturnisme
IU
maladie périodique Purpura rhumatoïde Colique hépatique ou néphrétique
PNA
pancréatite Pyrosis Dysménorrhée
CVO drépanocytaire
angiocholite Colique du Hypoglycémie
Salpingite
cholécystite nourrisson Acidocétose diabétique
Hépatite
hydrocholécyste Allergie aux PLV Epilepsie temporale
Insuff surrénale aigüe
Dl abdo récidivantes
Par argument de fréquence : Dd de l’intestin irritable
Conservation de l’état général
Pas d’infléchissement pondéral
Autres diag
Constipation
Mies inflammatoires chroniques de l’intestin : MICI
Yersiniose
Faux kyste du pancréas
Gastrite à hélicobacter pylori
Parasitose
Hydronéphrose, lithiase urinaire
Dysménorrhée, hématocolpos, kyste de ovaire
Epilepsie temporale, migraine accompagnée
Saturnisme
Crises vaso-occlusives des drépano
Maladie périodique
RAA, collagénose, porphyrie ä intermittente
Maltraitance, abus sexuel
4/4
Interrogatoire
Examen clinque
Constipation
Ulcère
Prise en
Hépatite
charges. CHIR
Epilepsie
IIA
Tbles métaboliques
Torsion kyste ovaire
Saturnisme
Pas de diag Dysménorrhées
Adénolymphite
Cholécystite
Hydrocholecyste
Démarche diagnostique
• CE QUI N’EST PAS UN VOMISSEMENT
Régurgitations : Remontée passive du bol alimentaire accompagnant le rot physiologique
MérycismeQ: Trble Ψ à type de rumination volontaire ou automatique des aliments
• INTERROGATOIRE
Caractéristiques du syndrome émétisant
Date d'apparition (naissance ou posterieur) , intervalle libre (3 à 8 sem = sténose du pylore)
Horaire (matinaux ou postprandiaux), fréquence
Caractère passif ou actif voire explosif
Relation avec les repas ou la posture
Aspect : alimentaire, bilieux (vert) ou hémorragique
Contexte de survenue
ATCD néonataux
Contexte infectieux
Notion de traumatisme cranien (=> penser tjs sévices à enfant)
Prise médicamenteuse
Type d’alimentation et changements récents (introduction des farines => Mie Coeliaque)
Troubles associés : toux émétisante ou l’inverse, malaise, tble transit (constipation ou diarrhée)
• EXAMEN CLINIQUE
Retentissement clinique
S de déshydratation (> 5 % S de gravité) => vomissement aigu, récent
S de dénutrition (PB/PC < 0.28, poids, courbe staturopondérale) => vomissements répétés chroniques
4 éléments étiologiques
Examen abdo : ventre chirurgical, OIA (cicatrice, TR, OH), HSM
Foyers infectieux : Pneumo, ORL, cutanée, urinaire => BU et otoscopie systématique
Examen neuro : S d’HTIC (PC, fontanelle, yeux), Σ méningé, hypotonie
OGE : ambiguité sexuelle ds hyperplasie congénitale des surrénales
Diagnostic étiologique
• VOMISSEMENT DU NV NE
Rare , survenue sans intervalle libre , souvent grave
Tout vomissement bilieux néonat est une urgence chir jusqu’à preuve du contraire
AIGUS CHRONIQUES
Pathologies principales
• 1 : STENOSE DU PYLORE
Physiopatho = Hypertrophie des fibres circulaires du pylore d’étio inconnue (myome gastrique)
Epidémio = 1 naissance sur 500 ; Garçon (75 %) , 1ier né, prématuré ; caractère familal (15%)
Signes fonctionnels
Intervalle libre de 3 à 8 sem Q7 D
Vomissement :
- Aigus ou chroniques , toujours alimentairesQ , jamais bilieuxQ
- Post-prandiaux précoce au début puis + tardif à un stade + avancéQ
- FacileD , en jet Q, abondant avec du lait cailléQ
Enfant affaméQ ( Ø anorexie) avec infléchissement de la courbe pondérale Q
ConstipéQ
RGO parfois associé
Apyrexie +++
Ictère prolongéQ parfois : Ictère à BNC apparait avec les vomissement et disparaît avec le ttt chirurgical. Il serait
vraisemblablement du à une Mie de Gilbert révélé par le jeûne occasioné (même prévalence).
Possible hématémèse ds le cadre d’un Sd de Mallory-Weiss
Signes physiques
Seul signe pathognomonique mais inconstant (30%) = OLIVE PYLORIQUE (masse oblongue épigastrique)
Ondulations péristaltiques Q++= observé après une chiquenaude sous costale G
Voussure épigastrique, clapotage à jeun Q
Déshydratation Q +/ - dénutrition
Paraclinique
Bio d’un vomisseur chronique => alcalose métabolique Q hypochlorémique Q et hypokaliémique .
S bio de déshydratation et de dénutrition
ASP =
- Distension gastrique Q épaisseur > 4 mm
- NHAs ds l’estomac Q
- Gaz intestinaux peu nbx ou absents Q
Echo +++
- Hypertrophie M.pylorique > 4 mm Ø > 14mm
- Allongement du canal pylorique > 20 mm
- Diamètre transversal > 14 mm
TOGD en cas de doute Longueur > 20 mm
- Dilatation gastrique avec retard à l’évacuation de la baryte
- Défilé pylorique étroit avec empreinte de l’olive pylorique.
Traitement
Après réhydratation hydroélectrique
Ttt chirurgical par pylorotomie longitudinale extramuqueuse sous AG après accord des parents
TTT antireflux svt nécessaire
3/4
• 2 : RGO :
1ière cause de vomissement chez le nourrisson => 1 / 400
Physiopatho = Incompétence de la barrière antireflux
- Sphincter Inf œsophage (F.Fonctionnel) +++
o Variation hormonale, alimentaire, médicamenteuse du tonus
o Relaxation inappropriée : transitoire le + svt en nbre excessif en dehors de la déglutition
o Inversion du gradient de P° thoracoabdo -> augmentation P° abdo
RGO simple :
o Hypotonie permanente -> rarement
t t -Rejets non sanglants
- F.anatomique aggravant non suffisant : Hernie hiatale par glisse ou par roule -Rejets non bilieux
Manifestations cliniques -Croissance normale
Vomissements alimentaires svt précoces (dès 1iers jrs de vie) -Appétit normal
- Post-prandiaux ± tardifD Ts les critères doivent
- Favorisé par décubitus, changement de position, l’alimentation liquide être présents
- Surtt chez le jeune nourrisson qui ne tient pas assis
En faveur d’une oesphagite => pleurs, agitations, difficulté à finir le biberon, présence de filets de sang => car dlreuxD
Complications : D
- HD = 1ière cause d’HD Qchez le nourrisson
- Saignement occulte
- Retard staturopondéral (seult 15 %) : en gal croissance normaleD . Si aN , rechercher un Σd de malabsorption .
- Sténose peptique : exceptionnelle
Formes extradigestives :
- Pulmonaires : Toux nocturnesD , Bronchites ou pneumopathie à répétition ss prédominance saisonnièreD, asthme
- ORL : laryngites à répétition (érythème de la margelle post) ± sinusite, otites, rhinoφgite
- Malaises du nourrisson : Perte de contact , pâleur, cyanose, hypotonie , apnée, bradycardie
o Enquête étio : pH métrie, EEG, ECG , Bilan infectieux (PL) et métabolique , NE PAS MECONNAITRE I.I.A.
Explorations paracliniques (pr formes extra digestives et compliquées) : Diagnostic de RGO simple est clinique
BIO : Iono , GDSV -> tolérance des vomissements ; NFS -> anémie
PH métrie des 24 h D -> forme extradigestive
- Interprétation quantitative surtt (qualitatif = concordance avec marqueur d’évènements)
- Tps avec pH < 4 : > 5% ; + de 1 reflux par heure , reflus le + long > 30 min
FOGD : recherche complications
ScintiG oesoπ : utile en cas de doute diagnostique devant des manifestations respi , elle mesure le tps de vidange
gastrique et visualise contamination pulmonaire probable
Manométrie oesophagienneD : peu indiquée , formes resistantes au ttt
TOGDD : meilleur examen pr visualiser un facteur anatomique favorisant -> position aN de l’α de treitz, HH, arcs
vasculaires aN -> rarement indiqué
Evolution : disparition spontanée avant 12 mois ds 80 % des cas
Traitement :
Rassurer les parents+++
TTT mécanique :
- Vérifier la ration alimentaire
- Epaississement de l’alimentation ( lait A/R = anti-régurgitation ou confort), Fractionner les repas
- Eviter les couches serrées, Eviter de coucher le nourrisson après le repas
- Lutte contre le tabagisme passif
- NB : le procubitus ventral diurne et dorsal nocturne déconseillé car favorise les malaises graves et MSN
TTT protecteur gastrique APRES le repas : Antiacides Polysane gel® , alginates Gaviscon®
Eviter médoc ↓ SIO : BZD, Atropine, Théophylline, IC, β +
Si inefficace, rajouter un ttt médicamenteux prokinétique : cisapride, dompéridone AVANT les repas
- Tjs faire un ECG de contrôle
- Prépulsid est CI si QT long congénital , si associé aux Macrolides, Prantal®, Imidazolés => TDR cardiaque :
allongement du QT , si préma , si hypoK+
En cas d’oesophagite avérée => antisécrétoire antiH2 : Ranitidine , IPP Oméprazole ( AMM > 1 an dc Hors AMM)
pdt 6 sem avec contrôle endoscopique
Ttt chirurgical par Fundoplicature de Nissen ou de Toupet (autorisation parentale) en cas d’étio malformative, de
complicat° du RGO rebelle au ttt, RGO non contrôlé sur terrain débilité.
4/4
• 3 : ALLERGIE AUX PTN DE LAIT DE VACHE
Physiopatho :
Allergie alimentaire de type I (aigue) ou type IV (chronique) aux PLV potentiellement toutes allergisantes : surtt
la β lactoglobuline , la caséine, l’α lactabumine, …
NB : cette allergie aux ptn peut se manifester pour d’autres ptn telles le Gluten, le soja, ovalbumine . Ds le cas du
Gluten, le caractère transitoire de cette allergie fera la différence avec une Mie coeliaque.
Clinique
Fréquent : 2 à 6 % des nourrissons
ATCD : Atopie familliale , eczéma, réaction à une 1ière ingestion de lait, notion d’un biberon de lait artificiel au cours
d’un allaitement maternel
Notion d’une diarrhée sévère chez un nourrison < 3 mois (si alimentation non maternelle) : altération entérocytes
Lors du sevrage ( ≈ 4 à 6 mois) (si alimentation maternelle)
- Manifestations aigues :
o Vomissement, diarrhées aigues, coliques, Rectorragie (colite hémorragique)
o Urticaire, Eczema, œdème de Quincke , bronchospasme parfois, pouvant aller jusqu’à l’état de choc
- Manifastations chroniques : Cassure de la courbe de poids, diarrhée chronique, anorexie
Diagnostic de certitude est clinique Q
Rechute des symptomes lors de la réintroduction des PLV
=> En pratique pas réalisé , attendre la tolérance vers 12-15 mois . Le diagnostic est donc assez empirique avec réponse
au ttt comme preuve diagnostique .
Qq examens rarements utiles : Prick Test, IgE spé (RAST) et IgE tot, hyperEo, test de transfo lymphoblastique en
présence de PLV, biopsie digestive à la recherche d’une atrophie villositaire partielle .
Traitement
Regime d’exclusion des PLV jusqu’à 12-15 mois . Remplacement par des hydrolysats thérapeutiques : Pregestimil®
où les ptn du lait sont poussées à leur maximum (différent des laits hypoallerginisants où l’hydrolyse n’est que
partielle).
Epreuve de réintroduction en Hospit DJ à doses progressives ss perfusion => Risque de choc anaphylactique
Elle peut persister jusqu’à 6 ans (en moyenne entre l’âge de 1 et 3 ans)
Ttt préventif si les 2 parents st atopiques : Alimentation au sein jusqu’à 6 mois ou donner directement des laits
hypoallergéniques.
• 4 : MALADIE DE HIRSCHSPRUNG OU MEGACOLON CONGENITAL
Physiopatho :
Occlusion fonctionelle par diminution de la motricité COLIQUE par aganglionnose des plexus de Meissner et
Auerbach . Le + svt forme rectosigmoïdienne avec portion pathologique sous la charnière rectosigmoidienne.
Clinique :
Terrain : 4 Garçons pour 1 fille
En periode néonatale :
- Retard à l’émission du 1ier méconium > 48 h , parfois 10 j (éliminer une mucoviscidose)
- Tableau d’occlusion aigue ou subaigue (Vomissement, distension abdominale, peu de selles, TR : ampoule rectale
vide (pas de fécalomeQ) avec possible décharge de gaz et de matières évocatrice.
Nourrisson et gd enfant : Constipation chronique entrecoupé de débâcles diarrhéiques et météorisme abdo.
Test à la sonde rectale : Débâcle de matière et de gaz dès que la limite superieure du segment patho est franchie avec Ø
de collapsus rectal à l’évacuation Q
Risque +++ : Entérocolite ulcéronécrosante gravissime sur ischémie pariétale et septicémie sur hyperdistension.
Paraclinique :
ASP : Dilatation harmonieuse avec NHA , ampoule rectale videQ
Lavement barytéQ : Segment aganglionnaire perméable ms rigide tjs contracté de calibre normal avec le colon sain
d’amont dilaté et encombré de matière .
RectomanométrieQ : disparition du réflexe rectoanal inhibiteur (réflexe normal = lors de la distension rectale par un
ballonet, chute des pressions avec brusque relachement du sphincter)
Biopsie rectaleQ : pr diagnostic de certitude du fait de l’atteinte très fréquente du rectosigmoide
Traitement chirurgical en 2 temps
Avec l’accord des parents : En 1ier , dérivation en zone gglionnaire (Colostomie G) puis vers l’âge de 1 an résection de
la zone aganglionnaire et abaissement du colon.
Anapath : Agénésie ggl avec HYPERPLASIE SCHWANIENNE Q
Eliminer : pseudo-Hirschprung (RAI +, biopsie N), hypothyroidie, hypercalcémie, fissure anale, tumeur compressive, …
Source : Fiches Rev Prat, Intermed, Med Line de Pédia, Cours Pédia Fac Rieu, QCM Intest 2000
v. 13 (22/01/2011 10:21)
Diagnostic
• Clinique
Transit normal chez le nourrisson
Allaitement au sein Allaitement artificiel Alimentation diversifiée
5 à 6 selles molles , granuleuses,
2 à 3 selles pateuses 1 à 2 selles moulées marrons
jaune d’or, prandialeQ
La couleur verte des selles diarrhéiques signifie seulement une accélération du transit
Definition
Augmentation brutale de la fréquence et du volume des selles depuis moins de 3 jours.
Anamnèse
Date de début, caractéristiques des selles, signes associés
Contexte étiologique : épidémie ds collectivité, retour d’un pays tropical, ATB récent, patho digestive anterieure,
modification du régime alimentaire , immunodépréssion
Evaluation du poids et de son évolution sur le carnet de Santé :
Dernier poids noté -> Estimation perte de poids par rapport au pds actuel ; au pds ant sur CDS , et poids attendu :
0 → 3 mois 3 → 6 mois 6 → 9 mois 9 → 12 mois 1 → 6 ans
+ 25 –30 g /jQ + 20 g/j + 15 g/j + 10 g/j + 5 g /j
Courbe de croissance (infléchissement progressif, cassure, retard statural associé)
Présentation clinique
Diarrhée hydroélectrique Diarrhée invasive
Sd cholériforme Sd dysentérique Sd gastro-entéritique
Diarrhée aqueuse avec selles Evacuations fréquentes Selles liquides , freqtes avec Dl
liquides profuses « eau de riz » glairosanglantes afécales avec dl abdo, vomissement et fièvre
très fqte et abondante abdo diffuses +++ fx besoin, Notion du Pilly
Pas de fièvre, peu de dl abdo epreintes, ténesmes
Deshydratation majeure +++ Fièvre ( selon étiologie )
Examen clinique exhaustif
Poids, taille, périmètre cranien, tension de la fontanelle
Examen abdo ( TR , Orifice Herniaire, boudin,d’invagination, …examen des selles )
Recherche d’un foyer infectieux extra abdo pouvant être responsable d’une diarrhée
ORL +++, urinaire, méningé, pulmonaire
Fièvre ( soit DIC , Foyer infectieux extra digestif , Diarrhée entéro-invasive )
Evaluation déshydratation ( pesée, hémodynamique périph et centrale → Q 270 ) et % perte de poids
Etat nutritionnel antérieur
Recherche sd carentiel cliniq / bio Périmètre brachial ≥ 0.30
Entre 4 mois et 4 ans : PB/PC : Index ≤ 0.28 : dénutri => d.chronique débutante Périmètre cranien
Formes cliniques
Devant convulsion et diarrhée fébrile → évoquer
Shigellose , salmonellose, SHU => tropisme neurologique
Méningite virale
Accès palustre
Déshydratation intracellulaire et ses complications : HSD aigu, thrombophlébite cérébrale
Convulsion hyperthermique
Diarrhée aigue du nourrisson de moins de 3 mois
Quelque soit la cause , elle est potentiellement + grave : déshydratation, malnutrition ou septicémie d’évolution
rapide .
2/4
• Diagnostic paraclinique
Le + svt aucun examen complémentaire n’est utileQ+ . Qq h de recul sur l’évolution sous contrôle d’une
réhydratation st svt + bénéfique que des E.C. .
Examens complémentaires à réaliser selon le contexte
Bilan infectieux dt la coproculture :
Réalisée à partir des selles fraiches conservé entre 0 et 4°C avec coloration au Bleu de Méthylène et coloration de
Gram . Resultat en 48 – 72 h .
Recherche systématique de CAmpyloB, Shigelle, Salmonelle et Yersinia enterolitica ( CASSY) .
E.coli non typé ; Staph Aureus ; Candida Albicans : présence non pathogène hormis les cas où la culture ne retrouve
qu’un seul germe en très gde quantité .
3 indications d’une coproculture : diarrhée entéroinvasive avec S systémique , après un retour d’un pays tropical ,
chez l’immunodéprimé +/- sujet hospitalisé
Bilan hydroélectrolytique
Bilan nutritionnel
Indication des examens complémentaires :
Déshydratation Aigue > 5 % : Q 270
Diarrhée nécéssitant une hospitalisation : MEE du Rotavirus afin d’éviter épidémie ds service et isoler les sujets
porteurs du virus : Agglutinat° de particules de latex sensibilisées par des Ac spécifiques Q → résultat rapide +/-
copro
Diarrhée entéroinvasives avec S systémiques : NFS, CRP, HAA, CoproQ (C.A.S.S.Y )
Signe en faveur d’une étio extra-digestive : RP, NFS, ECBU, VS CRP, ± PL, …
Diarrhée aprés séjour outre-mer : Copro + parsito des selles
Diarrhée chez l’immunodéprimé : Copro
• Diagnostic étiologique
VIRALES : Sd gastroentéritique Arguments pr le Rotavirus Q++
Elements en faveur de l’origine virale Délai d’incubation 2 –5 j : permet de
Notion d’épidémie Q déterminer s’il s’agit d’une infection
Survenue hivernale Q nosocomiale ou non D
Age < 18 mois Q Fréquence ( 80 % Q++ des D.A )
Fièvre modérée ; Σ pseudogrippal VomissementQ précédant la diarrhée
Selles aqueuses Q sans glaire ni sang Q++ ( sf nv-né ) pdt 48 h ( 75 % ) + Dl abdoQ( 20 % )
Evolution rapidement favorable Risque de déshydratation élevé
Arguments pr l’Adénovirus
Symptomes respi Q associés : bronchiolite
Exanthème cutanéeQ roséoliforme au niveau du tronc
Autres virus :
Entérovirus, virus Norwalk (enfant < 2 ans +++ ), coronavirus, calicivirus
BACTERIENNES :
Diarrhée hydroélectrique = Σ cholériforme +++ ( cf Q 074 et Q 201) → P° de toxine
Choléra ( Vibrio Cholerae et sa toxine )
E.coli Entérotoxinogène ( ETEC) → épidémie ds les crèches
Staph. Auréus
Bacillus Cereus
Clostridium perfringens
Diarrhée Invasive ( ulcération colique en cart de géoG possible) :
Σ dysentérique :
ShigellaQ ( S. dysenteriae, S. flexneri, S. Sonnei, S. Boydii)
Dysentérie bacillaire ds PEVD
Σ dysentérique typique , parfois selles purulentes avec fièvre à 40 °C .
Tropisme neuro : confusion, tble psy, convulsion 30%
Formes cliniques possibles : SHU, Arthrite réactionnelles ( +/- Sd de Fessinger-Leroy-Reiter )
EColi Entéroinvasif ( EIEC ) ou enterohemorragique ( EHEC )
Sd dysentérique
Sd hémolytique et urémique (seulement pour EHEC souche O157 H7)
3/4
Sd hémolytique et urémique SHU
Possible production d’une vérotoxine par souche EHEC O 157 H7 ou Shigella dysenteriae
Microangiopathie thrombotique avec lésion endothéliale secondaire à la P° d’une vérotoxine
Terrain : nourrison, S/R = 1 , par épidémie estivale
Phase prodromique digestive : Fièvre + diarrhée svt sanglante
Apparition brutale : paleur , subictère , anurie ou oligurie , splénomégalie, purpura thrombopénique ,
protéinurie, hématurie , HTA et convulsion .
Parfois : I.I.A. , Purpura, colite, pancréatite
Bio : Anémie hémolytique avec schizocytose , Thrombopénie , IRA , possible CIVD
Guérison sans séquelle : 70 % ; mortalité 5 % , IRC d’emblée 3% → surveiller
Ttt : Restriction hydrique + transfusion + EER + ATB (Flagyl®) (+ Echanges plasmatiques ?)
Sd gastroentéritique
Salmonella Typhi et Paratyphi A, B, C → Sérologie Widal-Felix
Salmonella non typhique Q ( enteritidis, typhi murium , .. )
Diarrhée invasive avec signes de dissémination systémique
Formes du nourrisson : Bactériémie Q , meningite , ostéoarthrite , septicémie , perforation digestive
Campylobacter Jejuni : 10 % des diarrhées de l’enfant
Yersinia enterocolitica : 5 % des diarrhées de l’enfant
Adulte jeune ou enfant , Fièvre + dl abdo + diarrhée ± tableau pseudoappendiculaire ( adénite
mésentérique)
YpseudoTuberculosis ne donne que l’adénite , pas de diarrhée .
EC entéropathogène ( enfant et NN ) ± Σ dysentérique
PARASITAIRE
Amibiase colique ( Protozoaire :Entamoeba histolytica histolytica seule forme pathogène ) => Sd dysentérique
typique non fébrile .
Bilharziose ( Shistosoma mansoni, intercalatum et japonicum )
Cryptosporidiose ( si HIV )
Lambliase = Giardiase = infection par Lamblia ou Giardia Intestinalis : + fqt en cas de déficit en IgA .
Diarrhée postATB
Tout ATB peut entrainer une diarrhée le + svt hydroélectrique ( 15-30 % des ttt par ATB )
Colite pseudomembraneuse à Cl. Difficile ( Q anaérobie )
Tous les antibiotiques peuvent être en cause mais les bêtalactamines sont responsables de 90 % des cas
Recherche de toxine
Colite hémorragique lié à la Péni A et Klebsiella Oxytoca
Pr les QCM, Σ dysentérique équivaut à invasif dc comprends Σ gastroentéritique !!!!!
Σ dysentérique Q Σ cholériforme Q Afébrile Q
Salmonelle Vibrio cholerae Choléra
Shigella Staph Aureus Staph Aureus
Yersinia ETEC Amibiase
Campylobacter Cl.perfringens , B.cerreus Turista ( ETEC )
EIEC , EHEC, EPEC Cl.Difficile
Cl Difficile
Klebsielle oxytaca
Amibiase
Evolution
• le + svt favorable en qq jours .
• Facteur de mauvais pronostic
Age < 3 mois
Dénutrition Ant → PB/PC < 0.28 -> diarrhée chronique
Choc hypovolémique
Diarrhée de retour des pays d’outre-mer
Terrain de débilité
Traitement
• Critères d’hospitalisation
Déshydratation sévère > 5 %
Impossibilité de boire le SRO ou vomissements incoercibles
Risque de mauvaise compliance au ttt
Terrain de débilité
Σ septicémique
Météorisme abdo majeur -> risque d’un 3ième secteur
Abdomen chirurgical -> doute sur I.I.A.
• Arrêt de l'apport de lait
• Réhydratation Q ( cf Q 270 ) + surveillance → poids +++
• Réalimentation
Nourrisson au sein : → poursuivre allaitement maternel + SRO
Nourrisson au biberon
Enfant < 3 mois : Réalimentation précoce avec lait sans protéine de lait de vache jusqu’à 3 mois (ex : Peptijunior® )
Enfant > 3 mois : → En cas de diarrhée banale : Lait habituel
En cas de diarrhée prolongé /aggravé par reprise alimentation : Discuter du lait sans lactulose car il existe 5 %
d’intolérance au lactulose post GEA (ex : Diarigoz® )
Régime normal, en théorie : proposer eau de riz, tapioca, féculent, banane, riz, .. en excluant certains apports
et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés qui ont tendance à accelerer le
transit ainsi que les aliments ou boissons glacés
• Antibiothérapie
Indication :
Diarrhée glairosanglante très fébrile avec S systémique Q : devant une salmonellose , abstention est recommandée car
elle retarde l’élimination du germe : indiqué que devt des S de gravité
Diarrhée chez l’immunodéprimé
Diarrhée chez le nourisson < 3 mois +++
Selon le germe Rocephoine C3G Salmonelle, Shigelle, Yersinia
Josacine Macrolide Campylobacter Jejuni
Flagyl Giardia, Amibiase,Cl.Difficile
• Ttt symptomatique :
Le + svt aucun traitement symptomatique chez le nourrissonQ mise à part les Smectites Smecta ® afin d’↑ la
consistance des selles
Lopéramide Imodium® CI si < 30 mois : de manière générale non indiqué car il favorise la pullulation microbienne et
les translocations bacteriennes => risque septicémique
Racécadotril Tiorfan® : aussi éfficace et mieux toléré que le lopéramide
Ercéfuryl® : Antibacterien digestif , non indiqué
• Ttt préventif
Mode de préparation des biberons : eau minérale exclusivement réservé au bébé avec lavage des mains au préalable
Prévention collective : contrôle sanitaire aliment et eau potable
Réhydratation orale et apports caloriques précoces
Vaccination anti-RotaVirus per os à l’étude
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Pédia , Conf D.Guyot , Cours Fac Pr Rieu, Med Line Pédia, QCM Intest 2000
v. 11 (22/ 01/ 2011 10:21)
Diagnostic étiologique
• CONVULSIONS OCCASIONNELLES (FREQUENT : 5% DES NOURRISSONS ET 1/3 DES CONVULSIONS DE L’ENFANT)
Avec fièvre > 38°5
Crise convulsive hyperthermique proprement dite : 90 % des convulsions occasionnelles du nourrisonQ
Simple Compliquée (= hospit)
Âge (+++) > 12 mois < 9 moisQ
Durée < 15 min ou 1 crise/j > 20 minQ ou > 1 crise/j
Pas de focalisation
pas de déficit post critique Focalisation, crise partielleQ
Localisation
(hormis une hypotonie généralisée déficit post critiqueQ
possible)
Examen neuro ET dvpt (++) normal Anormal
ATCD familiaux d’épilepsie - +Q
Sensibilité au diazepam Bonne Résistance
1 seul des critères est nécessaire pour faire le diagnostic de CCH compliquée
Tous les critères pour celui de CCH simple
Risque triple de CCH complexes ou compliquées
Récidive sous forme d’état de mal avec œdème cérébralQ++
Séquelles hémiplégiques en cas d’hémiconvulsionsQ++ : Sd H-H = Hémiconvulsion hémiplégie avec svt
ATCD familiauxQ du même type
Epilepsie ulterieure, partielle en particulier
Ne pas confondre les CCH compliquées avec les autres convulsions occasionnelles fébriles : le
mécanisme convulsivant reste ds ce cas seulement l’hyperthermie (infection ORLQ svtQ)
Autres convulsions occasionnelles avec fièvre
Q
Méningite purulente bactérienne
Chez le nourrisson < 1 an, la symptomato est très frustre :
o convulsionsQ, hypotonie axialeQ, anorexie, fontanelle bombéeQ , trbles du comportement, pleurs
incessants, hyperexcitabilité et/ou hyperesthésie au moindre contactQ
Impose une PL systématique avant 12 mois et d’indication large chez le nourrisson
Méningo-encéphalite virale (herpétique surtout)
Sd infectieux + Sd méningé + Sd encéphalitique (crise convulsive partielle svt cheiro-orale ou
brachiocéphalique avec parfois déficit post critique ; troubles du comportement)
Pas d’atteinte des paires craniennes
Contage herpétique à rechercher : herpès labial , éruption génitale maternelle chez le NN
Aciclovir 60 mg/kg/j en 3 IVL pdt 3 sem dès la suspicion clinique avant même la PL
PL : [Clair, hyperlymphocytose, sang non coagulable, normoglycorrachie, hyperprotéinorrachie avec
INF α, PCR herpès virus, peut être normale au début]
EEG [Tracé ralenti avec foyer d’ondes lentes périodiques et de pointes ou P-O fronto-temporales]
IRM [hyposignal hétérogène = œdème voire nécrose hémorragique dans régions fronto-temporales])
Q++
Abcès cérébral
Q++
Thrombophlébite cérébrale (sur néphrose lipoïdique, déshydratation aiguë du nourrisson)
Neuropaludisme
2/4
Sans fièvre
Métaboliques
Q Q
Hypoglycémie (déficit en GH…) , Hypocalcémie (rachitisme…)
Hyponatrémie (surcharge hydrique IV iatrogène…) , Déshydratation : hypernatrémie (GEA …)
Ictère nucléaire
Mie métabolique (dt acidose lactique)
Déficit ou dépendance en B6 (pyridoxine)
Neurologique
Hémorragie cérébro-méningée
Q
HSD aigu : Traumatique (maltraitance, lésions obstétricales ; forceps) , troubles de l’hémostase
(hémophilie, Willebrand) , méningite purulente , déshydratation intracellulaire +++
Q
Anoxo-ischémie cérébrale : Mort subite manquée : entre 2 et 6 mois surtt , état de mal , séquelles
Mie dégénérative du SNC
Tumeur , malformation cérébrale
Sd de West
Epilepsie essentielle débutante
Vasculaire
Q
HTA :GNA, SHU
Toxique
Aspirine, tricyclique, antihistaminique, théophylline, sympathomimétiques
Alcool, camphre, CO, plomb
Sevrage d’un anticonvulsivant ou d’un narcotique.
Diagnostic différentiel
Spasme du sanglot : survenant au cours de pleurs avec asphyxie et cyanose suivi d'une perte de connaissanceQ
(parfois suivie de quelques secousses cloniques) chez un enfant agé de 6 mois à 3 ans (surtt 2ième année Q) avec
ATCD ds la fratrieQ svt . Tjs de bon pronostic Q
Malaise ou syncope vagal (RGO) toujours déclenché par un contexte particulier avec pâleur, mvt de révulsion
oculaire avec hypertonie parfois qq secousses cloniques, suivi d’un sommeil post critique.
Hyper-eplexia, Mie des sursauts
Torticolis paroxystique bénin
Source : Fiches RDP , RDP99, F.Hoescht, Rivier 2000, conf D.Guyot , Intermed de Pedia , QCM Intest, 50 Dossiers Estem
v. 14 (22/01/2011 10:22)
• EXAMEN CLINIQUE
Evaluer l’état général
Examen de l’abdomen : palpation, percution, inspection, TR, HMG
Recherche des adénopathies
Prise de la TA , T°c
Examen général (Neuro, ostéoarticulaire, Endocrinien,…)
Etiologie
• MASSES RETROPERITONEALESQ
Tumeurs rénales
Néphroblastome
Autres tumeurs malignes
Tumeurs rhabdoides
Carcinomes à cellule claires = tumeur de Grawitz (surtt > 10 ans)
Sarcomes à developpement intrarénal
Lymphomes
Neuroblastome à developpement intrarénal
Tumeurs bénignes rénales
Cystadénome multiloculaire
Néphrome mésoblastique = tumeur de Bolande
Chez un nourrisson de < 6 mois , aspect clinic et radio id. au néphroblastome
Mais insensible à radio-chimio
Tumeur bénigne, ms extension locale importante avec risque de récidive
Hydronéphrose (sur duplicité pyélocalicienne , sd de la jct pyélo-urétérale)
Dysplasie multikystique et polykystose rénale
Tumeurs extrarénales
Neuroblastome
Autres tumeurs :
Corticosurrénalome (Hypercorticisme + puberté précoce chez un garçon, virilisation chez la fille)
Phéochromocytome (Céphalées-palpitations-sueurs) : 10% st malins , dosage métanéphrines et
normétanéphrines + VMA , Scinti au MIBG
Tératome mature
Tumeur germinale maligne : tumeurs du sac vitellin (αFP) , choriocarcinome (βHCG) , carcinome
embryonnaire
Lymphangiome kystique
Tumeurs au dépends du Tissu conjonctifs : lipome, liposarcome, fibrome, fibrosarcome, myome, …
Hématome de surrénale
• MASSES INTRAPERITONEALES
Tumeurs extrahépatiques
LMNH
Origine : Lymphome B de type Burkitt généralement développés à partir des plaques de Peyer ou des ggl
mésentériques svt iléocaecaux. Rôle d’EBV +++
Terrain : Garçon agé de 7 ans (S/R = 3)
Signes cliniques évocateurs :
Adp périphériques, AEG
AsciteQ, Invagination intestinale aigue
Atteinte neuroméningée
Atteinte medullaire : Dl osseuse, Insuffisance médullaire
Bilan paraclinique
EchoG
Ponction-biopsie tumorale (masse, Adp) , cytologie de l’ascite
NFS-plaq (Ins medullaire, blastes)
Hyperuricémie, LdH élevé
PL, Myélogramme
Rx du thorax et du cavum : Adp médiastinales, épanchement pleural, envahissement adénoïdien
Résultats : Prolifrétion maligne lymphoïde maligne svt de la lignée B avec svt présence de cellules de
Burkitt : cellules de taille moy hyperbasophiles à cytoplasme peu abondant non cohésives associées à de nbx
macrophages. Elles possèdent des Ig de surface.
Cytogénétique : translocation t (8 ; 14) impliquant l’oncogène c-myc et les chaines des Ig.
Traitement : Tumeurs très chimiosensibles => polychimiothérapie. Rarement chirurgical (IIA)
Pronostic excellent en cas de burkitt : 90 % tous stades confindus
Tumeurs kystiques
Lymphangiome kystique (développe aux dépens du mésentère ou du mésocolon)
Duplication digestive (svt grande courbure gastrique)
Tumeurs spléniques
Solides (hamartome bénin, lymphosarcome, …) ou kystique (dermoïde ou épidermoïde, K.hydatique, abcés)
3/8
Tumeurs hépatiques
Hépatoblastome
Terrain : enfant < 3 ans (50%) , bcp + rare
Clinique : AEG franche + HMG dure et irrégulière de developpement rapide + tble digestifs banaux
Diagnostic +
ASP : Calcifications fines ou pierreuse hépatique
EchoG : masse hptq polylobée uni ou pluriloculaire
α FP¨+++ => marqueur spécifique. Si négatif, biopsie à l’aiguille fine.
Bilan d’extension : Echo + TDM abdo + RP + TDM thorax
Traitement : Chimio de réduction puis chir d’exérèse
Autres tumeurs
Tumeurs bénignes :
Adénome
Kyste (lymphangiome, hamartome mésenchymateux kystique, k. hydatique)
Malformations vasculaires
TM secondaires
Sd de Pepper (Neuroblsatome stade IV S : cf)
Métastase
• EPIDEMIO
8% des tumeurs de l’enfant et 35% des tumeurs abdominales de l’enfant
Terrain :
1 à 5 ansQ (80% avant 6 ans) avec un pic de fréquence à 3 ans
Sex ratio = 1
Ds le cadre d’une forme familiale (1%) ou d’un Sd polymalformatif (anomalies congénitales sur le chr.11)
Sd de WAGR (Wilms, AniridieQ sporadique, anomalies Genito-urinaire, Retard mental)
= 1/75 néphroblast.
Sd de Wiedmann-Beckwith
Omphalocèle, viscéromégalie, macroglossie
hypoCa, hypoglycémie néonatale
Sd de Drash : Glomérulopathie + ambiguïté sexuelle
Hémi hypertrophie corporelleQ (2,5% des Néphroblast) avec viscéromégalie, hémagiome, naevus, taches
café au lait
Malformations urogénitales : rein en fer à cheval, ectopie croisée
Neurofibromatoses, tumeurs nerveuses
• PRESENTATION CLINIQUE
Symptomatologie
Masse abdominaleQ asymptomatiqueQ++++ le + svt
Volumineuse ferme, régulière, non douloureuse, fixée, à developpement antérieur et contact lombaire non
systématique
De croissance rapideQ (croissance tumorale rapide + hgie intratumorale + nécrose )
« Fragile » risque de rupture gravissime avec hgie interne et dissémination en ces de palpation trop rude , de
biopsie ou d’exérèse chirurgicale.
Parfois symptomatique :
Douleur abdo (voire pseudo-chir), trouble du transit
Fièvre
HématurieQ++ (25%) Q svt macroscopique (Envahissement des voies excrétrices ou thrombose v.rénale)
HTA Q++ (compression ou étirement du pedicule vasculaire ou sécrétion de rénine par tumeur (rare)
Anémie aigue par hgie intra-tumorale ou rupture intrapéritonéale
AEG
• EX. COMPLEMENTAIRES :
Diagnostic positif : ce n’est pas un diagnostic de certitude
Echographie abdo + rénale avec doppler pulsé couleurQ
Topographie : Masse rétropéritonéale intrarénale volumineuse
Nature : solide, hétérogène (nécrose kystique) encapsulée refoulant le parenchyme sain
Bilan d’extension locorégional : rapports avec gros vx et leur perméabilité , état de la capsule , adénopathies
métastases hépatiques , seconde localisation synchrone controlatéral (5%)Q
Rein controlatéral : Le + svt hypertrophie compensatrice sf si tumeur d’apparition récente D
ASPQ
CalcificationsQ raresQ (10%) grossières en motte ou en bulbe d’oignon (10%)
TDM abdominale sans et avec PDC avec cliché d’UIVQ en fin de TDM (uro-scanner)
S’il subsiste doutes sur origine, nature, extension (Adp, Vx, cavités pyélocalicielles) ou la bilatéralité de la
tumeur => + précis
Indiqué ds la surveillance sous ttt et la surveillance rein controlatéral (cas des tumeurs asynchrones)
Cliché d’UIV :
S’assurer surtout de la bonne fonction du rein controlatéral avt ttt chir (médicolégal)
Effet de masse, refoulant anses digestives
Refoulement, désorientation, étirement ou amputation des calicesQ = caractéristique d’un
developpement intra-parenchymateux
Rein muet : 10% (destruction complète ou thrombose de la veine rénale ou compression du pédicule)
Apprecier la perméabilité ou le dvpt tumoral intra-luminal
Marqueurs tumoraux (HVA, VMA, dopamine ds les urines) = NEGATIF (élimine NB à dvp intrarénal)
Bilan de retentissement
NFS, iono, urée, créat
Compte d’Addis et ECBU
5/8
Bilan d’extension
Bio : bilan hépatique, phosphocalcique
Rx ThoraxQD + TDM: Métastases pulmonaires st les + fqtesQ (25% au diagnostic), parfois lachers de ballonsD
Pas de PBR :
Risque de rupture ou d’essaimage
Le diag anapath se fait sur pièce opératoire sauf si doute : ponction à aiguille fine sous contrôle échoG
• ANATOMOPATHOLOGIE
Tumeur embryonnaireQ maligne polmymorphe développée à patrtir du métanéphros . (90% des tumeurs malignes
du rein de l’enfantQ)
Elle est constituée de 3 types de tissus : blastémateux indifférencié, mésenchymateux, épithélial différencié et va
venir se developper au sein du parenchyme rénal normal.
Macro :
Tumeur le + svt unique (bilat 5%), polaire, limitée par une capsule fibreuse, sans réel plan de clivage,
hypervascularisée à croissance rapide, source de remaniement nécrotique voir de rupture
Ds de rare cas, atteinte diffuse = néphroblastose
Extension : se juge sur le dépacement de la capsule rénale, l’adhérence loco-régionale, la rupture tumorale
constatée en per-op, envahissement de veine rénale ou voies excrétrices
Micro : Aspect polymorphe
composante mésenchymateuse : cartilage, os, muscle
composante épithéliale : pseudo-glomérules, tubules, kystes
Pronostic est d’autant + favorable que la différenciation épithéliale est marquée, par rapport aux formes
anaplasiques ou sarcomateuses (tumeur sarcomatoïde à cellules claires , tumeur rhabdoïde maligne du petit
nourrisson)
• EVOLUTION
Stade I Limitée au rein, non rompue, enlevée en totalité 93% à 5 ansQ
Stade II n0 Dépassant la capsule, non rompue, enlevée en totalité 88%
Stade II n1 Id. + gglion hilaire, périaortique envahi 83%
Exérèse incomplète
Stade III OU gglions au-dela de chaine aortique 83%
OU rupture tumorale
Stade IV Méta hématogènes quelque soit l’extension locale 58%
Stade V Bilat, d’emblée ou en 2 temps 77%
Neuroblastome
• DEFINITION
Tumeur maligne embryonnaire du tissu sympathique spécifique de l'enfant : elle se developpe à partir de cellules
issues des crêtes neurales (ébauche embryonnaire du système nerveux sympathiqueQ)
Ces dernières st des structures axiales développées à partir de la région dorsale du tube neural primitif vers la
3ième et 4ième semaine de la vie embryonnaire.
Secondairement , migration de ces cellules ventralement pr constituer les cellules nerveuses des gglions spinaux et
sympathiques mais aussi les précurseurs des cellules pigmentaires, des cellules des tissus de soutien du SN et
enfin les cellules endocriniennes du système dit APUD dont font partie les cellules de la médullo-surrénale.
Les cellules les + primitives de cette lignée sympatho-médullo-surrénale sont les sympathogonies qui peuvent se
différencier selon 2 types cellulaires, phéochromoblastiques (support des phéochromoblastomes et des
phéochromocytomes), et sympathoblastiques (support des neuroblastomes).
Q
De topographie essentiellement abdominale (70%) au niveau de la médullosurrénale et des chaînes sympathiques
lombaires , le neuroblastome peut cependant avoir d’autres localisations : Thoracique (20%), Pelvienne (5%),
Cervicale (5%)
• EPIDEMIO
7% des tumeurs de l’enfant et 35 % des tumeurs abdominales
Rare, incidence : 1cas pour 100 000 enfants par an
Q
Terrain : entre 1 et 6 ans (90%) , Sex ratio = 1 , association avec la neurofibromatose de Von Recklinghausen et
avec la Mie de Hirschprung colique totale
Facteurs génétiques de bon pronostic :
Hyperploïdie
Oncogène T.R.K exprimé : car il code pour un récepteur pour le facteur de croissance neuronale
Oncogène N-Myc non amplifié : Spécifique du neuroblastome, son amplification (au moins 1 copie) est un
facteur de mauvais pronostic.
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Q
Révélation fréquente par des métastases (60%)
Après l'âge de 1 an, le neuroblastome est métastatique d'emblée dans 50 % des cas
Métastase osseuse (75% des métas)
Présente ds 2/3 des neuroblastome métastasé au moment du diagnostic : elles ne st symptomatiques qu’après
extension secondaire vers l'os de métastases médullaires.
Signes évocateurs :
DouleursQ mal systématisées ostéoarticulaires récentes et tenaces
Impotence fonctionnelle avec boiterie ou torticolis (caractéristiques chez
l'enfant).
Hématome orbitaire en lorgnetteQ+ (métastase orbitaire) . Si associé à
une exophtalmie => Sd de HuntchinsonQ
Tuméfaction osseuse palpable
Métastase hépatiqueQ = svt Sd de Pepper (25 % des méta)
Chez un enfant de moins de 6 moisQ
Installation rapide d'une HMG massiveQ, homogène, très ferme, à surface +/-
irrégulière, pouvant occuper tout l'abdomen masquant ainsi la tumeur
primitive qui est svt de petite taille et surrénalienne. IRM T2 coupe coronale : foie tumoral
avec nodules multiples+ Masse ronde
Caractérisé par un taux de VMA très elevées Q
paralombaire G + nodules sous cut à D
Forme métastatique de bon pronostic : 80 % de survie à 5 ans..
Q
Bilan d’extension
Rx thorax
Bilan hépatique, Echo hépatique
Rx squelette à la recherche de métastases osseuses fréquentes au diagnostic (ou cliché centré sur zone fixante)
Scintigraphie au MIBGQ (Méta-Iodo-Benzyl-Guanidine marqué à l’iode 131)
Fixation spécifique des tumeurs de la crête neurale ainsi que de leurs métastases osseuses ou non. Pas de FP
Interêt : bilan initial, suivi évolutif des méta sous ttt et analyse d'un résidu post-opératoire.
Rappelons que la scintigraphie au Technétium 99 garde son interêt en cas de M.I.B.G négative, les fixations
osseuses se faisant alors sur tout remaniement inflammatoire, sans spécificité.
Myelogrammes multiples et BOM sous AG = safari medullaire
Recherche envahissement médullaire
Interet TDM thoracoabdominopelvien, IRM et echo ds le bilan d’extension locorégional et général
• EVOLUTION
Pronostic dépend
De la précocité du diagnostic
Du stade d’extension de la tumeur => classification d’EVANS
STADE I Tumeur limitée à son organe d'origine.
Extension par contiguité sans dépasser la ligne médiane.
STADE II
Adp homolatéraux régionaux peuvent être envahis
Extension par contiguité avec dépassement de la ligne médiane.
STADE III
Adp peuvent être bilatéraux.
STADE IV Métastases (os, tissus mous, aux gglions à distance, à la MO ...)
Sd de Pepper
STADE IVs
Stade I/II + extension à distance (foie, peau, moelle osseuse...) sauf métastases osseuses
De la localisation initiale : meilleur pronostic des formes thoracique
De l’âge : + favorable < 1 an
De facteurs biologiques et biomoléculaires => Pronostic +
Absence d’amplification gène N-myc sur pièce d’exérèse ou sur biopsie
Caryotype triploïde
Absence de délation du bras court du chromosome 1 (1p) , pas de gain du chr 17
Sécrétion mature de catécholamine
Faible expression de glycoprotéine P , taux de ferritine et de LdH bas .
• TRAITEMENT
Formes localisées
Chimiothérapie néoadjuvante : vincristine, cyclophosphamide, adriamycine, cisplatine (CAVE)
Chir d’exérèse + anapath
Chimio adjuvante identique
Surveillance prolongée : clinic, bio, rx, echo : ts 2 mois pdt 1 an, ts 6 mois pdt 5 an
Survie 80% à 5 ans
Formes étendues
chimio séquentielle initiale puis chimio aplasiante + autogreffe purgée in vitro
Nb : Le Sd de Pepper a une évolution très capricieuse : involution spontanée ou progression nécéssita,t le recours à une chimiothérapie +/-
agressive .
Source : Fiches Rev Prat, medline, cours I.Aerts 2001, rdp, conf D.Guyot, Cours Rennes +++
v. 12 (22/01/2011 10:22)
Définition
• BOITERIE
Anomalie de la marche caractérisé par un pas inégal en temps et en longueur associé à une inclinaison du corps et
d’une épaule.
La marche est acquise à 15 mois (au + tard)
• 2 TYPES DE BOITERIE
Boiterie d’équilibration avec plongeon de l’épaule ou démarche dandinante : pathologie homolatérale
sévère (luxation, parésie, paralysie)
Boiterie avec esquive d’appui : pathologie douloureuse controlatérale acquise, le + svt
Diagnostic positif
• INTERROGATOIRE
Age de l’enfant
Ancienneté et mode de début des troubles
Atcd obstétricaux et néonat, ATCD familiaux orthopédique
Façon dont la station debout et la marche ont été acquises, date d’acquisition de la marche
Atcd perso : fracture, luxation de hanche, infection ostéoarticulaire, Mie neuro, rachitisme, Mie osseuse congénitale,
notion de trauma même mineur
Notion d’infection
• EXAMEN PHYSIQUE
Boiterie frustre : peut n’apparaître que lors de la course, passage de la station accroupie => debout, à la fatigue
Examen complet des membres inférieurs et du tronc
Examen bilatéral et comparatif
S locaux : dl provoquée, oedeme inflammatoire (rare)
Limitation de la mobilité articulaire : limitation du volant d’abduction et de la rotation interne
Examen vertébral : Raideur rachidienne (Shober, DDS), défaut de la statique vertébrale ou d’équilibre du
bassin, manœuvre de mobilisation des sacroiliaques
Examen des Mbs inf : inégalité de longueur d’un MI (seul les asymétries > 4 cm font boiterQ), déformation
osseuse, examen du genou +++
Appréciation du dvpt posturo-moteur
Examen neuro-muscu (signe de Gowers…)
Signes associés : rétarctions des abducteurs, amyotrophie du quadriceps, porte d’entrée, fièvre, adp, AEG,
pseudohypertrophie des mollets …
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Biologie
NFS, VS, CRP, fibrinogène, EPS
HAA et prélèvements bactério locaus/porte d’entrée si fièvre
Rx standard
2 membres inférieurs en charge debout, comparatif avec mensuration +++
Bassin face debout en chargeQ +/- incidence de Lauenstein (en grenouille,
visualise hanches de profilQ) + 2 hanches de profil
Rachis dorso-lombaire F+P
+ clichés centrées sur les zones douloureuses
Evaluation de l’age osseux, pour déterminer date d’une chir éventuelleQ
Imagerie complémentaire si Rx normales, selon orientation et
évolution :
Echographie : si épanchement discret
Ponction articulaire
Scintigraphie osseuse : si articulation indemne, R au ttt de synovite aigue
TDM, IRM : en 2° intention si suspiscion ischémie ou tumeur
Ex.ophtalmo (LAF) si suspiscion arthrite inflammatoire => uvéite
2/5
2
Diagnostic étiologique
• BOITERIE ANCIENNE
Depuis que l’enfant marche, ou décelée lors de son apprentissage
Anomalies des hanches
Q
Dysplasie ou luxation congénitale de hanche
Coxa vara congénitale : col fémoral court, ascension du grand trochanter
Coxa valga congénitale
Inégalité de longueur d’un membre le + svt constitutionnelle : si > 4 cmQ = boiterie
Affection neuro-musculaireQ
IMC => dystonie, rétract° tendineuse séquellaire chez un enfant ayant des Atcd de souffrance fœtale périnatale
Encéphalopathie acquise : Hypertonie, Equinisme, Hyperréflexivité ostéo-tendineuse
Poliomyélite méconnue : Sujet non vacciné (migrant) avec déficit prédominant sur les jambiers ant
Pathologie médullaire : tumeur ou malformation
Myasthénie, myopathie : dystrophie musculaire de DuchenneQ ou de Becker (boiterie non dlx) => Q 258
Au décours d’une immobilisation prolongée => perte des automatismes de la marche
• BOITERIE RECENTE
Contexte infectieux douteux = hospitalisation++
Infection osseuse : ostéomyélite ou ostéoarthrite :(cf Q275) au MI, Rachis ou bassin
Infection des parties molles : abcès de fesse, du psoas, panaris
Contexte inflammatoire
Arthrite chronique juvénile
RAA
Arthrite réactionnelle
Absence d’anomalies radio
Entorse, élongation musculaire, tendinite
Verrue plantaire, ongle incarné, inadaptation de la chaussure
Notion récente d’injection IM fessière
Contexte psy : somatisation hystérique
Atcd et/ou anomalies radio traumatiques
Fracture diaphysaire incomplète ou minime sous-périostée, Fissure épiphysaire
Cal vicieux, désaxation
CE (pied)
Anomalies osseuses ou articulaires
Epanchement articulaire : rhume de hanche
Atteinte épi ou apophysaire d’une ostéochondrite
Atteinte épiphysaire d’une épiphysiolyse
Ostéome ostéoïde
• EN FONCTION DE L’AGE
De 1 à 2 ans Chez l'enfant (3-10 ans) Chez le prépubère/pubère
Trois causes les plus fréquentes Post traumatisme Post traumatisme
Insuffisance motrice d'o. cérébrale Pathologie inflammatoire Epiphysiolyse de la hanche = coxa
Luxation congénitale de la hancheQ Synovite aigue transitoireQ retrorsa
Fracture en bois vert du tibia +++ Début de Mie rhumatismale Apophysite tibiale anterieure (Sd
Malformation congénitale : coxa vara, Pathologie ischémique d’Osgood-Schlatter du sportif avec
coxa valga Coxa plana tuméfaction dl intermittente, ossifi-
Inégalité de longueur des MI Ostéochondrite Ive de la cation précoce en forme de bec)
(constitutionnelle ou acquiseQ) hanche = maladie de Legg Epiphysites / apophysites et
Affection neuro musculaireQ Perthes Calvé (4 à 9 ans) ostéochondrites de croissance
Séquelles d'ostéoarthrite néonatale Arthrites infectieuses Anomalie des pieds :
Malformation rachidienne Tumeurs osseuses : méta d’un Pieds creux/plats
neuroblastome, leucémie Epiphysite métatarsienne
Dystrophies osseuses et Apophysite calcanéenne post
musculaires Patho rhumatismale (RAA, Arthrite
Trbles architecturaux des MI réactionnelle,Arth chroniq juvénile)
Neuromusculaire : Patho rachidiennes :spondylolisthésis
myopathie, myasthénie Tumeurs osseuses / Hémopathies
Simulation / conversion hystérique
SYNOVITE AIGUE TRANSITOIRE OSTEOCHONDRITE IVE DE HANCHE
Q EPIPHYSIOLYSE
Rhume de hanche = maladie de Legg-perthes-calvé =
Epiphysiolysthésis
arthrite aigue bénigne « la maladie des 4 saisons »
3/5
GarçonsQ (S/R = 4-5) Garçon 12-17 ans >> fille 9-14 ans (S/R =3
4 à 9 ansQ 3-4)
Retard de croissance idiopathique et Morphotype obèse garçon avec retard
Garçon de 3-5 ans
terrain
Boiterie d’esquive,
en abduction (+++)Q AB augmentée à l’effort, la marche, le mvt, Limitation progressive de la RI
en rotation interneQ RI + fréquente en fin de journée Attitude spontannée en rotation externe
Q
en hyperextension E Boiterie d’esquive avec dl à l’appui avec raccourcissement du mbre atteint
Parfois irradiation au genou Limitation douloureuse en RI + ABD Sur le plan du lit, la flexion de hanche ne se
Absence de tout signe infectieux : Pas de signes infectieux fait pas ds le plan sagittal +++
articulation froide (locaux ou générauxQ++) Début brutal : 20% :
Les principaux diagnostics différentiels : Amyotrophie quadriceps homolat Dl vive, sans trauma
Ostéochondrite Ive de hanche modéréeQ Fracture du col spontannée et brutale
Arthrite infectieuse +++ Impotence felle absolue,
Rotation externe fixée
Sd infl bio : absent ou peu marquéQ Pas de Sd inflam biologique Pas de sd inflammatoire biologique
Rx du bassin Radiographie rx bassin
Normale : 50% dépend du degré d’évolution: 4 stades Bassin de face + profil vrai surtt, comparatif
S indirects d’épanchement : (qui se fait en 6 mois à 3 ansQ) 3 stades :
- Distension de la capsule 1 image patho suffit au diagnosticQ Altérations structurelles de la
- Refoulement de la ligne Rx normale (stade précoce) métaphyse : aspect feuilleté du cartilage
Petite lacune initiale =image en de conjug élargissement de la métaphyse
ex compl
graisseuse péri-capsulaire
-Epaississement des parties coup d’ongle = noyau + petit sans déplacement
mollesQ++ qu’en controlatéral Glissement minime en bas de face, et en
Sans atteinte osseuse Densificat° avt fragmentat° du arrière de profil ; en « beret militaire »,
Epanchement articulaire à l'écho noy donnant l’impression d’un noyau qui a
(doute) Reconstruction + ossification perdu de sa hauteur ligne de Klein
Si doute diag ou Ø améliorat° après 1 Déformation en coxa plana Q ne coupe plus la partie supéro-ext de
sem de ttt : scinti os résiduelle (incste) épiphyse + disparition du triangle
Hyperfixation articulaire Augmentation distance tete acétabulum cervical interne.
Elimine: Ostéochondrite Ive Glissement épiphyse fémorale -/- col Déplacement évident avec remodelage
débutante = hypofixation scinti : du col qui s’use en haut et en avant, et
utile au stade précoce ossification de la tete en ARR et en bas
Q
Hypofixation précoce = hypovascu- avec coxa vara.
Scinti : N
larisationQ (extinction épiphysaire)
Evolution spontannée
Facteurs de mauvais pronostic En 6 mois à 3 ans, ossification du cartilage
Evolution favorable en 8 à 10 j Raideur, obésité, age > 6 ans avec déformation définitive.
Ttt ambulatoire Atteinte métaphysaire, incongruence et complications :
Repos au lit 3 jours + mise en décharge excentration de la tete Précoce = bilatéralisation
de l’articulation (bequillage) voire Ttt immédiat : Secondaire : chondrolyse
Evolution + ttt
Radio du bassin
Leucose
+ -
Asthme Q 092
Urgence Allergie Traitement de fond Prévention Bronchodilatateur Corticoïdes
Physiopathologie
Désordre inflammatoire des voies aériennes secondaire à un infiltrat inflammatoire polymorphe (mastocytes, éosinophiles...).
Cette inflammation est la cause d'une hyperréactivité bronchiqueQ à de nombreux stimulus qui se manifeste par des anomalies
des fml bronchiques et du tonus (SNA, couple Mastocyte-PNEo) se manifestant par un œdème, une hypersécrétion
bronchique et un bronchospasme entraînant une obstruction bronchique diffuse, totalement ou partiellement réversible,
spontanément ou sous bronchodilatateurs
• Facteurs prédisposants
Composante héréditaire génétique polygénique
• Facteurs favorisants
Pneumallergènes
Agents professionnels
Allergies alimentaires
Médicaments : AINS, Aspirine...
Tabagisme maternel = fœtal (effet néfaste sur croissance bronchopulm)
• Facteurs aggravants
Tabagisme actif / passif
Infection respiQ, virus VRS chez l'enfant => asthme du nourrisson (> 3 épisodes au cours des 2 premières années)
Patho ORLQ (rhinosinusite), RGO
Pollution domestique ; atmosphérique (SO2, sulfates, NO2, ozone)
Climat froid et sec
Exercice physique
Facteurs psychologiques (stress)
Influences hormonales : puberté (↑ freq cz fille), ménopause (2ième pic), grossesse, prémenstruel
Prise médoc CI : ATBQ allergisant, β bloquantQ++++ (collyreQ Glaucome chronique), AspirineQ++, AINSQ++
Etiologie
• ASTHME ALLERGIQUE = EXTRINSEQUE = ATOPIQUE
Contact avec allergène responsable d’ une réaction d'hypersensibilité immédiate (type IQ) (autres hypersensibilités possibles ?Q)
Allergènes : antigène suceptible de déclencher des réponses immunes médiées par les IgE
Atopie : Capacité à synthétiser une Qté aN d’IgE en réponse à un allergène (d’o.familiale) => 35 % des enfants
InterrogatoireQ : sujet jeune surtt => 10% des enfant sont asthmatiques
+/- ATCD perso / familial : eczéma, rhinite, conjonctivite, urticaire, Quincke
Examen : HyperEoQ ds Sg et expectorat°, +/- IgE totQ (aspécifique), Prick testQ+++ (si + : IgE spécifique sériqueQ RAST élevés)
Principaux allergènes :
• Pneumallergènes :
Domestique : acariensQ+ (poussière de maison, diminuée en altitudeQ), blattes, phanères d'animaux (chien, chat)
Atmosphérique : moisissures, pollens (+/- saisonnierQ)
• Trophallergènes : oeuf lait poisson (crustacé) arachide chez l'enfant, fruits (fraise) légumes céleri soja chez l'adulte (+
rare), médoc (pénicillineQ, aspirineQ)
• ASTHME PROFESSIONNEL
La + fréquente des maladies respi professionnelles
Survient au travail, se calme lors des congés
Nbeux allergènes connus (Acarien du Boulanger, isocyanate : peinture, textile, …)
Test de provocation, éviction
MP, déclaration (assurance maladie et ONAP = observatoire national des asthmes professionels)
• ASTHME D'EFFORTQ: sujet jeune, survient 5 à 10 mn après début effort (bronchospasmeQ 2ndaire au refroidissement VA)
• ASTHME ET RGO : pHmétrie + FOGD
• ASTHME A L'ASPIRINEQ : triade de Widal = asthme + polypose nasaleQ + intolérance à l'aspirine
• ASTHME ET VASCULARITE : Churg et Strauss et PAN ; Asthme corticorésistantQ svt un des signes précoces
2/4
• ASPERGILLOSE BRONCHOPULMONAIRE ALLERGIQUE
Chez un sujet atopique : apparition d’un asthme sévère ou aggravation d’un asthme préexistant
- 7 critères majeurs
Asthme* fébrile sévère avec expectoration épaisse +++ : moules bronchiques
Rx Thorax : Infiltrats labiles* mal limités svt bilat
TDM : DDB prox*
Hyperéosinophilie*
Test cutanées immédiat + à Aspergillus Fumigatus (Prick test)*
IgE totales ↑ *
IgE et IgG spécifiques d’Aspergillus ↑ (précipitines sériques)
- 3 critères mineurs
Impaction mucoides
Test cutanés retardé +
Aspergillus à ECBC
- Ttt : Corticottt + antifongique oral, éviction source aspergillus si identifié
• ASTHME ALLERGIQUE « INTRINSEQUE » :
Ø allergène identifié. HRB non spécifique chez un patient agé (50 ans)et BPCO. Stimulé par tout : tabac, SO²,
polluants
Evolution
• Chez l’enfant, disparition à l’adolescenceQ ds 50 % des cas
• Surinfections bronchiquesQ (complication la + fréquente)
• Insuffisance respiratoire chronique obstructive
Diagnostic
• CLINIQUE
Crise d'asthme = Asthme à dyspnée paroxystique
• Prodrome : toux sèche, coryza, larmoiement
• Bradypnée nocturne expiQ sifflanteQ + râles sibilantsQ à l'auscultation
• Pas de signe de gravitéQ
• Assis, calmé par ß2 mimétique
• Suivi par une phase catarrhale marqué par toux sèche, crachats grisatres perlés et qq râles sibilants expi à l'auscultation
• Evaluer la gravité de la crise d’asthme (cf tableau)
Score Fr si < 6 ans Fr si > 6 ans I/E Auscultation Tirage SaO2
0 ≤ 30 /min ≤ 20 /min 2/1 Normale Absent 99 à 100 %
Intercostaux
1 ≤ 45 /min ≤ 35 /min 1/1 Sibilant en fin d’expi 96 à 98 %
minimes
Intercostaux +
2 ≤ 60 /min ≤ 50 /min 1/2 Sibilant durant tte expi 93 à 95 %
SCM
Intecostaux +
Sibilant inspi et expi voire
3 > 60/min > 50 /min 1/3 battement des < 93 %
thorax bloqué sans sibilant
ailes du nez
Index pulmonaire ≤ 8 : crise légère ; 8 < IP < 13 : crise modérée ; IP > 13 sur 18 : crise sévère
Attaque d'asthme
• Succession de crises pendant plusieurs jours
Asthme à dyspnée continue
• Entre les crises il y a toujours un état dyspnéique avec sibilant permanent et accès paroxystique
• Déformation thoracique : distension, thorax en carèneQ, dépression sous mammaire ; cyanose, hippocratisme digital
Asthme instable :
• Crises pluriquotidiennes (attaque d'asthme) moins - Augmentation de la fréquence des crises
sensible aux b2 mimétiques => risque AAG - Gde variation diurne du DEP > 20 %
- Aggravation au petit matin
- Aggravation progressive avec baisse du DEP
- Attaque d’asthme
- Augmentation progressive C° de médoc
3/4
• Paraclinique
Crise d'asthme : Mesure DEP seulement DEP N : 500-600 l /min (Homme), 400-500 l/min (Femme)
• ± Test de provocat°Q si VEMS > 90 % en intercrise : Inhalation de dose croissante de métacholine : recherche d’une
baisse de 30 % du VEMS sous 40 µg d’AChQ (DLAC +Q) ; après l’âge de 6 ans on peut réaliser des tests de provocation
par l’effort
Asthme à dyspnée continue :
• EFR : Σ obstructifQ net permanentQ (Tiffeneau ↓Q et ↑ Vrésiduel, ↑ CRF, ↑ CPTQ) et réversibleQ au β-mimétique
(∆ VEMS > 20 %).
• Si échec : Test au corticoide per os : ½ mg/Kg/j per os pdt 15 j. => Si Réversible : asthme
• GDS : HypoxieQ, hypocapnie permanente
• Rx : Distension thoracique + Σ bronchique (image en rail), complication : pneumothorax ou médiastin, atélectasie
• NFS : HyperEo
• Critères de gravité (QCM Intest) : non réversibilité aux β-mimétiquesQ, hypercapnieQ
Traitement
• Education
Autosurveillance (DEP)
• Contrôle des facteurs déclenchants/aggravants
Si allergie : évictionQ, +/- désensibilisation
Ttt des foyers infectieuxQ ORL s’il y a lieu
• Crise d'asthme
En cas de gêne respiratoire légère :
Mesure du DEP
Mise au calme, ventilation dirigée
B2 agonistesQ inhalés (Ventoline® Salbutamol ou Bricanyl® Terbutaline : bronchodilatation par stimulation
des récepteurs adrénergiquesQ), 2 bouffées (poudre/spray), ALD
à renouveler tous les 1/4 h pendant 1 heure si besoin, en fonction des symptômes
(Possibilité de prescrire ThéophyllineQ pr ttt d’une crise d’asthmeQ)
Si pas d'amélioration après 8 bouffées OU DEP < 50 % du meilleur chiffre
CorticostéroidesQ 0,5 mg/kg per os (crise modérée)
B2+ injectableQ 1 amp sous cutanée (crise sévère)
Appel médecin
Si Ø amélioration après 20 min, appel SAMU. A considérer comme un AAG.
Prescrire un peak-flow
4/4
• Asthme instable
corticoïdes oraux en cure courte 0,5 à 1 mg/kg/j pendant 8 j
et β2 inhalés 2 inhalations x 4/j
surveillance clinique, DEP ++, Kiné (svt encombrement +++), ± ATB (Macrolides) si nécessaire
Palier 2Q :
Anti-inflammatoires inhalés, Rq : ne st pas le ttt d’une criseQ
CromonesQ (Tilade, LomudalQ) : inhibiteurs de la dégranulation des mastocytesQ
OU corticoïdes inhalésQ (Bécotide…) 200 à 500 µg/j quotidiens
Théophylline LPQ
Poso : ~ 10Q mg/kg/j chez adulte, objectif théophillinémie = 10-20 µg/mLQ vieux
CI = Allergie, Enfant < 30 mois (séquelles neuro, décès), Troléandomycine et énoxacine (surdosage ++)
Attention si ins cardiaque / coronaire, hyperthyr, ins hépatique, ATCD comitiaux, état fébrile, obésité, UGD
Effet diurétiqueQ (xanthique), effet analeptique (stimulant centralQ par augmentation de la sensibilité des
centres au CO2), effet relaxant des muscles lissesQ par inhibition de la phosphodiestéraseQ d’où augmentation
de AMPc -> bronchodilatQ, effet stimulant cardiaque (augmente conso O2)
Interactions et risque de surdosage avec Troléandomycine, énoxacine, macrolidesQ, cimétidineQ ….
Effets 2ndaires : tremblementsQ, insomnieQ, convulsionsQ, nauséesQ, arrêt cardiaque, trbles respi cz enfant
Palier 3
Corticoïdes inhalés ≥ 500 µg/j
ET Bronchodilatateurs à action prolongée (Béta2+ à action prolongée inhalé ou per os : Serevent, Bricanyl
LP ou Théophylline LP ou Atropine : Atrovent)
+/- antileucotriènes SINGULAIR* (patients sensibles à l'aspirine / prévention du bronchospasme induit par
un exercice)
Palier 4
Traitement précédent (cortico inhalés 800 à 2000 µg/j voire +)
ET corticothérapie orale en cure discontinue (± continue si devient corticodpdt ou cortico®) : si possible à
jour alternée chez l’enfant pr éviter tout retentissement sur la croissance de celui-ci.
Sources : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2001, QCM Intest, Vidal
v. 21 (22/01/2011 10:22)
Diagnostic
• Syndrome de menace d’AAG (précède en général AAG)
Augmentation fréquence / gravité des crises, Intervalle de - en - libre entre les crises
Crises répondant mal au traitement / Augmentation conso médicaments
Diminution progressive du DEP
Respiratoires Hémodynamiques
DyspnéeQ majeure, inhabituelle FC > 120/min
Difficulté à parler ou tousser Pouls paradoxalQ (baisse de > 20 mmHg de la PAs
FR > 30 minQ, orthopnée en inspiration bloquée)
CyanoseQ (hypoxie), sueurs (hypercapnie) Mauvaise tolérance hémodynamiqueQ (S de choc)
Signes de lutte : Tirage, contracture SCMQ avec signes d'insuffisance cardiaque droiteQ
DiminutionQ du MV et des sibilantsQ / silenceQ
auscultatoire Neuro-psyQ++
DEP < 150 L/min ou VEMS < 30 % théo
SaO2 < 85 % en air ambiant Anxiété, agitation
Pauses ou arrêt respiQ (-> AATG) Encéphalopathie respiratoireQ
PaCO2 ≥ 40 (PaCO2 > 45 -> AATG) voire troubles de conscience/coma (-> AATG)
• Rq : AAG répondant mal au ttt initial → AATG
• Paraclinique : Aucun examen paraclinique ne devra retarder la mise en œuvre du ttt
GDSA
Hypoxie
Normo puis hypercapnie associée
Acidose mixte
ECG
Tachycardie sinusale
Cœur pulmonaire aigu (S1Q3, axe droit, BBD), onde P pulmonaire, tble repolarisation en précordial V1 -> V3
Rx pulmonaire
Distension thoracique majeure (horizontalisation des cotes, hyperclarté diffuse)
Atélectasies en bande (bouchons muqueux)
Complications : pneumothorax, pneumo médiastin, emphysème ss cut
Autres examens : NFS, HAA, ® facteur déclenchants
• Facteurs aggravants
Prise de sédatifs
Asthme ancien
Pas de traitement de fond
Diagnostic retardé
Rapidité de la progression de la crise
Non réponse ou réponse faible 30 min après le traitement initial
Hospitalisation en réanimation préalable avec ventilation artificielle
2/3
CAT en situation d'urgence avec la posologie médicamenteuse
Urgence thérapeutique
Pour l’internat : SAMU + Hospit en réa systématique
(CAT : source Rev Prat 2001)
• Au domicile
AATG = Allo SAMU, ß2+ chambre d'inhalation et/ou SC
AAG
ß2+ chambre d'inhalation (ou aérosols-doseurs)
CorticoïdesQ systématiquement (action à 4h, max à 6h) 1 mg/kg per os
SURVEILLANCE rapprochée, DEP ++
• Si précarité, pas d'amélioration précoce : SAMU -> Hospit
• Si amélioration (critères objectifs) en < 30 min avec disparition signes de gravité ET DEP > 80 % théo → maintien
domicile possible : discutable à l’internat ?
• Hospitalière
Hospitalisation en urgence en réa
OxygénothérapieQ sonde nasale fort débit 6 L/min
ß2+
en nébulisation salbutamol 5 mg = 1 ml dans 4 mL de sérum physiologique sous 6 litres O2 en 15 mn
si échec : en IVSE 1mg/h, nébulisation ß2+ +/- atropiniques Atrovent® Bromure d’Ipratrium, USI/Réa
Corticoïdes : solumédrol 1mg/kg/6h en IV (ou per os)
Antibiothérapie si infection (macrolides)
Hydratation abondante avec surveillance de la kaliémie : 2 à 3 L de G5 + 3 g de NaCl et 2 g de KCl /L car β2 et
Corticoide sont hypokaliémiant !!!
Kinésithérapie respiratoire
Surveillance
• Horaire : Constantes cliniques + DEP, monitoring cardiorespiratoire (scope, SaO2, FC, PA, FR), GDSA
• Surveillance des effets secondaires
ß2 : palpitations, tachycardie, arythmogène, tremblements, hyperglycémie, hypokaliémie
Dosage de la théophyllinémieQ si prise préalable
Prévention du décubitus : héparine de bas poids moléculaire à dose préventive
Avant recours à la ventilation mécanique, devant asthme aigu grave réfractaire : Héliox
mélange Hélium + oxygène de densité inférieure au mélange air + oxygène -> diminue travail respiratoire, évite
fatigue musculaire diaphragmatique, pénétration + distale ds les bronches
Ventilation artificielle très rare actuellement
• Indications
Arrêt respi ou circulatoire
Coma
Epuisement respiratoire (hypercapnie majeure)
• Se méfier du collapsus de reventilation par levée brutale de l’hypercapnie responsable d’un choc vasoplégique.
L’hypercapnie est responsable d’une vasoconstriction (HTA)
• Après la crise
Renforcement ttt de fond (corticothérapie inhalée)
Corticothérapie orale 0,5 mg/kg/j pendant 7 jours
Education (surveillance DEP, CAT si signe de gravité, numéro SAMU : 15)
Cs pneumo pour réévaluation asthme
• Prévention ++
Education du patient : Observance thérapeutique ++
Eviction de l'allergène, désensibilisation
traitement des foyers infectieux ORL dentaire
ttt d'un reflux gastro œsophagien
arrêt des ß bloquants, de l'aspirine
arrêt du tabac
soutien psychologique
3/3
Complications
Mort subiteQ par bronchospasme irréductible
Défaillance cardiaqueQ
PneumomédiastinQ / Emphysème sous cutané
PneumothoraxQ
Aggravation dramatique de l’état respiratoire
Diagnostic clinique + RX, drainage en urgence
Ventilation artificielle +++
Complications de la réa
Ulcère de stress
Infections nosocomiales et pneumopathies infectieuses
Rhabdomyolyse (curarisation + corticoïdes)
Tabac Extension médiastinale et métastatique Radiographie pulmonaire Cancers centraux Fibroscopie biopsies Mauvais
pronostic Radio chimiothérapie
Epidémiologie
• EPIDEMIO
25 000 DC / an en France par K poumon.
Incidence augmente : 25 000 nx cas / an de K poumon
Age moyen de survenue : 60 ans
9 à 15 décès / 100 000 habitants par an pour CBPC
Homme surtt : sex ratio 6 /1 , ms incidence s’élève chez les femmes par augmentation du tabagisme
1° cause de mortalité par K chez l’homme
Pronostic => survie à 5 ans < à 10%
Petites cellules représentent 20 % des tumeurs pulmonaires.
• ETIOLOGIES :
Tabac: relat° - nette que pour K non à petites ç
Risque formel si > 40 PA
Proportionnel à consommation de tabac , précocité et quantité max / j .
Potentialise le R des autres facteurs stt
Bis-chlorométhyl-éther
Radon et ses dérivés, polluants gazeux et particulaires émis dans les mines d'uranium
Amiante, nickel, chrome, irradiations
Anatomie pathologique
20 % des cancers bronchiques primitifs = CBPC = anaplasiques
Tumeurs neuro-endocrines malignes, dérivées des cellules argentaffines du système APUD de l’épithélium bronchique.
• CARACTERISEES PAR
Granules neurosécrétoires en microscopie électronique,
Argyrophilie cytoplasmique dans 20 % des cas (Grimélius +)
Différenciation neuro-endocrine et épithéliale
Cellules uniformes de petite taille en grains d’avoine à noyaux denses
Association à des syndromes paranéoplasiques
• MACROSCOPIQUE
Tumeurs proximales extensives de type médiastino-pulmonaire.
Envahissement ganglionnaire hilaires et médiastinaux et métastases très précoces
• ÉTIOPATHOGENIE
Oncongènes
Gènes dominants exerçant un rôle positif sur la prolifération cellulaire (type myc et ras).
Ils dérivent de l'altération de proto-oncogènes, séquences génétiques constitutionnelles du génome cellulaire
normal.
Ds 20 % des cas = amplification du gène myc entraînant une surproduction de la ptn correspondante.
Ds 50 % des cas = surexpression du gène myc = augmentation de l'ARN messager et non de l'ADN
Anti-oncogènes
Ce sont des gènes récessifs exerçant un contrôle négatif sur la prolifération et situés sur des bras
chromosomiques fréquemment délétés dans les cancers (type p53 et Rb).
Inactivation de p53 : concerne 50 % des CBPC testés
Inactivation de Rb : 90 % des cas de CBPC
Facteurs de croissance : surproduction ou production inappropriée dans les tissus néoplasiques.
Les lignées cellulaires de CBPC sécrètent de nombreux peptides in vitro.
In vivo, l'excrétion de ces peptides s'exprime sous la forme de syndromes paranéoplasiques.
2/5
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE :
Variables+++ : Toute symptomatologie ou anomalie Rx chez un fumeur => KBP
AEG
SF respi :
Hémoptysie , Toux : ! à modificat° toux pre-existante
Dyspnée => sténose bronche gros calibre Bruits INSPI = Plèvre
Wheezing => sifflement expi. Bruits EXPI = Parenchyme
SF d’extension loco-régionale
Atteinte médiastinale liée à une compression
Trachéale
Dyspnée laryngée : inspi, cornage, toux rebelle, ↑ aux changements de position
Nerveuse
Paralysie récurrentielle G = dysphonie, voix bitonale / envahissement sous aortique
Sd de Claude Bernard Horner = myosis, ptosis, enophtalmie / compression plexus Σ cervical
Atteinte nerf phrénique → hoquet, paralysie diaphragmatique
VCS = Sd cave sup
Céphalées, vertiges, obnubilation, bouffissure, cyanose du visage, TJ, œdème creux sus-clav.en pelerine, circulat°
veineuse collat. thoracique sup.
Œsophage
Dysphagie
Dl pariétale
ADP susclav (G = Troisier)
Infections BP récidivantes ou trainantes
Répétit° ds meme territoire de pneumopathies, abcès, pleurésies purulentes
Evolut° trainante
Toute pneumopathie infectieuse chez fumeur > 40 ans = fibro bronchique au décours
Sd paranéoplasiques : 15 à 20 % des cas de CBPC
Syndromes endocriniens et métaboliques :
Schwartz – Bartter = syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH (anti-diuretic hormone)
taux sériques d'ADH anormaux dans 50 % des cas
1 à 5 % des patients ont des signes cliniques ou biologiques évocateurs : confusion, coma, crises comitiales +
hyponatrémie de dilut° + NaU conservée+ ↑ de l'osmolalité urinaire.
Syndrome de Cushing paranéoplasique (1 à 5 % des cas de CBPC)
production dérégulée par les cellules tumorales d'ACTH (adreno-corticotrophic hormone) et de précurseurs de
l'ACTH tels que la proopiomélanocortine (POMC)
clinique + fruste, d'apparition rapide : asthénie, amyotrophie récente + perte de poids,
l'obésité tronculaire, les vergetures et la " bosse de bison " sont généralement absents.
signes spécifiques : mélanodermie, alcalose métabolique difficile à corriger, HTA, hyperglycémie, œdèmes.
critère de gravité dans le CBPC car complications infectieuses opportunistes + moindre réponse à la chimiothérapie.
HyperThyroidie (rare)
Gynécomastie (rare)
Hypercalcémie
Syndromes neurologiques : rares (2 % des cancers bronchiques)
Réaction auto-immune, fondée sur la réactivité croisée entre des épitopes de la tumeur et du tissu nerveux.
Sd de Lambert-Eaton (pseudo-myasthénie)
Fatigabilité muscu pouvant précéder l'apparition de la tumeur ou sa rechute de plusieurs mois.
Bloc de transmission neuromusculaire présynaptique => phénomène d’incrément : une augmentation
progréssive de l’amplitude de la réponse d’un muscle au stimulation répétitive à cadence rapide (20/30 hz) de son
nerf moteur = phénomène de potentiation .
Polyneuropathie sensitive de Denny-Brown
Sd cérébelleux (éliminer M cérébrale)
Syndrome anti-Hu (ou polyencéphalomyélites subaiguës)
Neuropathies gastro-intestinales paranéoplasiques
Rétinopathie associée au cancer
Ces signes sont indépendants du volume tumoral et la maladie neurologique évolue et se complique pour
son propre compte
Hippocratisme digital 5 % des cas
Acanthosis nigricans
3/5
Métastases
• SIGNES CLINIQUES
Normal !
Hippocratisme digital
SF respi
Signes d’extention
Signes généraux => 50% présents au diag.
Méta sympto => 50% présents au diag.
Formes topographiques
cancer de l’apex : Sd de Pancoast – Tobias
CBH homolat
Névralgie C8-D1
Lyse arc post. 1° et 2° cote
Cancer de la trachée et de la carène :
Toux initiale++
Dyspnée, wheezing
Dyspnée laryngée + cornage inspi.
• SIGNES RADIOLOGIQUES
Rx thorax F+P, peut montrer :
Rx ⊥ !!!
Opacités hilaires tumorales (irrégulières, spiculées)
Opacités ganglionnaires (régulières)
Opacités parenchymateuses par trouble de la ventilation, ou pneumopathie, ou plus rarement d'origine tumorale.
Ces anomalies sont le plus souvent unilatérales et toujours asymétriques.
Signes associés : ascension d’une coupole, pleurésie, lyse costale, déplacement médiastin…
TDM
Précise taille localisation rapports de la tumeur
Recherche autre localisation parenchymateuse
Bilan d’extension médiastinal et pariétal
• AUTRES EX.COMPLEMENTAIRES
Fibroscopie
Lésions évocatrices :
Sténose par engainement péribronchique
muqueuse irrégulière et infiltrée
Compression extrinsèque ganglionnaire
Elargissement d’un éperon bronchique
Peut etre ⊥ stt si T distale et périphérique
Permet des biopsies → histo → affirme malignité = diagnostic
De la lésion
Des éperons sus-jacents
De la carène
Permet fibroaspiration dirigée après brossage → étude cytologique
ECBC 3 jours suivants fibro : Cellules tumorales en amas
Si négatif : seconde fibro
Si négatif: prélèvement obtenu par médiastinoscopie si TDM a montré une extension ganglionnaire accessible
par cette technique, ou ponction et la biopsie-exérèse d'une localisation métastatique accessible : ganglionnaire
Bio :
Sd infl ammatoire
HypoNa ?
LDH
urée, créat, BH, Calcémie
Evolution pronostic
3% de survie à 5 ans ts stades
Dépend du degré d'extension du cancer
Médiane de survie
dans les formes limitées à hémithorax = 14 à 17 mois
dans les formes disséminées au delà de l'hémithorax = 8 à 11 mois
Le performance status ou index d'activité de Karnofsky est le facteur pronostique le plus important de la survie.
5/5
Epidémiologie
• EPIDEMIO
25 000 DC / an en France : 1ière cause de mortalité par cancer (1ier pr l’homme, 3ième pr la femme)
Incidence augmente : 25 000 nx cas / anQ
Age moyen de survenue : 60 ans
Homme : sex ratio : 9/1 mais incidence augmente chez les femmes du fait d’une proportion + grande de fumeuse et
une sensibilité accrue.
Pronostic => < à 10% à 5 ans
• ETIOLOGIES :
TabacQ +++ RR x 15
♦ Risque formel si > 40 PA
♦ Effet aggravant de l’âge de début, de la durée du tabagisme, de la quantité consommée, du sexe, cigarette brune,
sans filtre, inhalationQ.
♦ Il existe un délai au bout duquel le fumeur sevré a le même risque que le non-fumeur d’avoir un KBP : 15 ansQ
Potentialise le risque des autres facteurs essentiellement professionnels:
♦ Polluants et toxiques industriels => adénocarcinome
Q+
Amiante
Q Q++ Q Q++
Métaux : nickel , chrome , oxyde de fer (sidérose ), bischlorométhylether
Q++ Q
Arsenic , amines aromatiques, goudrons, uranium inhalé (mines)
♦ gaz moutarde ⇒ épidermoïde
♦ Rayonnement ionisantQ
Anatomie pathologique
• CANCERS EPIDERMOÏDES = MALPIGHIEN
30 % des KBP primitifsQ (en régression) en relation directe avec la consommation de tabacQ, plus fqt chez l’homme
que chez la femme.
TopoG préférentielle : dans une bronche lobaire/segmentaireQ => Développement endobronchique proximal
Macro : Tumeur végétante obstruant ± la lumière bronchique, saignant au contact et nécrose centrale fréquente
(tumeur excavéeQ)
Micro : Cellules métaplasiques malpighiennesQ avec foyers de kératinisation (+/- différenciée : possible forme peu
différenciéeQ ou très différenciée : présence de globes cornésQ)
Extension : évolution + locale que métastatique : progression également vers la s/ muqueuse et les tissus de connexion
Ttt : cancer chirurgical typeQ
• ADENOCARCINOMES BRONCHIQUES
40 % des KBP primitifs (en progression : avant chiffre inversée : épidermoide > adénoK)
Plus fqt chez le non fumeur et chez la femme
TopoG préférentielle : périphérique sous forme d’une opacité ronde
Macro : dérivent des structures glandulaires bronchiques => développement parenchymateux +/- mucosécrétion
Micro : 3 sous groupes histologiques :
♦ Acinaire
♦ Papillaire
♦ Bronchiolo-alvéolaire :
Forme localisée, périphérique, d'évolution lente, chirurgicale
Forme diffuse d'emblée, bilatérale, réalisant un Sd alvéolaire + expectoration abondante par hypersécrétion.
Le + difficile à differencier d’un K IIaire (sein, prostate…)Q
Evolution + métastatique que locale. Métastase cérébrale fréquente à la découverte.
Ttt : chirurgie la + précoce possible.
• CARCINOMES A GRANDES Ç OU INDIFFERENCIES
Rares, 10 % des KBP primitifs
Cancer non à petites cellules mais ni adénoK, ni épidermoides de haute aggressivité (rôle +++ du Microsc.électroniq)
Ttt = chimiothérapie
2/6
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE : Toute symptomatologie ou anomalie Rx chez un fumeur => KBP
Variables+++
SF respi :
♦ HémoptysieQ minime : crachats hémoptoiquesQ
♦ Toux de survenue récente ou modification d’une toux pré-existante
♦ Dyspnée = sténose d’une bronche gros calibre
♦ Wheezing = sifflement expi. Bruits INSPI = Plèvre
SF d’extension loco-régionale Bruits EXPI = Parenchyme
♦ Atteinte médiastinale liée à une compression
Trachéale/carène : Dyspnée laryngée : inspiratoire, cornage inspi, toux rebelle et positionnelle, Wheezing
Nerveuse
Paralysie récurrentielle GQ++ = dysphonie, voix bitonale par envahissement sous aortique
Sd de Claude Bernard HornerQ = myosis, ptosis, enophtalmie par compression du plexus Σ cervical
Atteinte nerf phrénique = hoquet, paralysie diaphragmatique
Q
VCS = Sd cave sup TOC TOC
TJ , œdème creux sus-clav.en pelerineQ, cyanose faciale, Telangiectasie, Oedeme cerebral (HTIC :
Q
• BILAN D’OPERABILITE
Terrain : Age, état général, activité (Karnofsky), tares associées
Respi :
♦ EFR : VEMS post-op > 30% de la théorique ou > 1L/sQ => Scinti.pulmo de V/Q si VEMS limite
♦ GDS : hypercapnie = CI opératoire
Cardiaque : Atcd, ECG +/- ETT / angioscintigraphie / coro / cathétérisme cardiaque
4/6
Evolution pronostic
• DEVELOPPEMENT SURTT LOCAL, MÉTASTASES TARDIVES
• DEPEND DU DEGRE D'EXTENSION DU CANCER : STADE TNMQ POST-OPERATOIRE (simplifiée)
T = TUMEUR
Tumeur non évaluée ou
TX tumeur prouvée par l’existence de cellules malignes ds l’expectoration ou
ds LBA mais non visualisée à l’imagerie
Tumeur ≤ 3 cm
T1 en plein parenchyme ou contre plèvre viscérale sans signe bronchoscopique
en amont de la bronche lobaire
Tumeur de toute taille avec extens° directe à l’1 des structures suivantes
- Médiastin, cœur, Gros vx
T4
- Trachée, Carène, œsophage
- Corps vertébral
Ou Plusieurs lésions tumorales dans un lobe ou pleurésie maligne
N = NODES = ADENOPATHIES
N1 - Péribronchiques homolatérales
- Homolatérales hilaires
- Médiastinales homolatérales
N2
- Sous carénaires
- Médiastinales controlatérales
N3 - Scaléniques homolatérales/controlatérales
- Susclaviculaires homolatérales/controlatérales
5/6
• TAUX DE SURVIE A 5 ANS : 1% SI STADES IV 60% SI STADE I
Stades 0 IA IB IIA IIB IIIA IIIB IV
T1 seul T2 seul N1 ou T3N0 T3N+ ou N2 N3 ou T4 M1
N1 T1 M0 N1 T2 M0 N1 T3 M0 NX M0 T4
TNM CIS
N0 M0 T1 N0 M0 T2 TX NX M1
N0 T3 M0 N2 M0 TX N3 M0 TX
Survie à 5
65 % 45 % 40 % 30 % 18 % 5% 1%
ans
% sur
l’ensemble 25 % 25 % 50 %
des cancers
Traitement
• TTT CURATIF EST CHIRURGICALQ
• CI A CHIRURGIE :Q
Clinique :
♦ Age physio avancé
♦ AEG ++
♦ Pathologie grave associée
♦ Paralysie : récurrent GQ, phrénique
♦ Ggl sus claviculaireQ
Paraclinique
♦ Métastases sf unique cérébrale ou surrénale extirpable
♦ Adp controlatérales
♦ Extension locorégionale majeure : œsophage, pleurésie néoplasique, atteinte vertébrale
♦ Biopsie de carène +Q
♦ VEMS prévisible < 30% théorique ou < 1L/minQ
♦ Hypercapnie = IRC avancée
NB : La radiographie pulmonaire dans le dépistage systématique du KBP n’est pas indiqué car la sensibilité du test est trop
faible : entre 40 et 50 %Q.
Source : Fiches Rev Prat, medline, rdp, MediFac, QCM Intest Pneumo, Cancero, Med Tra et Anapath 2000, 2 dossiers
v. 10 (22/01/2011 10:23)
Pathogénie :
Mycobactéries : Mycobacterium tuberculosis (BK) et + rarement M.bovis, M.africanum
• Transmission interhumaine aérienne essentiellement par inhalat° de goutellettes salivaires d’un sujet
Q
Q
bacillifère (toux). Autres formes de contamination (digestive = lait de vache muqueuse, cutanées sont très rares)
• Caractéristiques essentielles
− Croissance aérobie stricteQ et lenteQ (cycles de 20 h)
− Localisation extracellulaireQ / intracellulaireQ possible (macrophages et PNN)
− Quiescence très prolongée dans des lésions anciennes, très résistantesQ
− % de mutants résistants spontanés élevés
− Acido-alcoolorésistanceQ en coloration histologique : Ziehl-Nielsen (paroi riche en lipidesQ) non spé du BKQ
− Réaction immunitaire retardéeQ cellulaireQ
• La mise en évidence du BK repose sur l’examen direct (coloration par le Ziehl NielsenQ ou la fluorescence à
l’auramineQ) et la mise en culture sur milieu de Löwenstein-JensenQ à 37°C en 3Q sem (parfois 4 sem).
Une technique de culture rapide par technique Bactec (C° de carbone14) accélère identificationQ + ATB en 10 jour.
• Mise en évidence du génome du BK par PCR (gain diagnostic faible , surtt ds le LCR ?)
Physiopathologie
• Primo-infection tuberculeuse :
Définition : 1ier contact avec le bacille virulent ou avec bacille atténue du BCG. Le BK intra-alvéolaire est capturé par le
macrophage et devient intracellulaire (104). Développement de l’immunité cellulaire vis à vis de celui-ci en qq sem, à
l’origine ultérieurement de l’allergie retardée à la tuberculine.
Incubation : 2-3 mois
2 types :
• Latente avec équilibre entre l’infection et l’immunité (90% des cas)
• Patente par déficit de l’immunité par rapport à l’infection (10 % des cas).
Evolution
• La guérison se fait sous forme d'un chancre d’inoculation avec ganglion calcifié visibles ou non : la prolifération
bacterienne peut rester limitée plusieurs années au chancre voire indéfiniement. Une tuberculose Mie peut survenir
(diminution immunité surtt) après une periode de latence ou directement. Dissémination hématogène ou bronchique.
2/7
• Tuberculose maladie :
Définition : Développement d'une tuberculose symptomatique par réinfection endogène(le + svt , parfois plusieurs
dizaines d’années après) ou surinfection exogène : 10% des PIT selon les propriétés de l’inoculum et les défenses
immunitaires du sujet.
Lésion histo élémentaire : Lésions de granulome épithéloïde et gigantocellulaire => nécrose caséeuse centrale qui
est typique de la tuberculose ; elle peut manquer (104 BK) => fistulisation avec cavernes (108 BK très actifs)
Evolution : vers la guérison, le décès ou la chronicité. C'est à ce stade que le patient peut être contagieux.
Diagnostic
• Primo infection tuberculeuse = PIT
A l’occasion : en France, le + svt de la vaccination par BCG ou en contact avec sujet bacillifère : en zone de
forte endémie => pdt l’enfance ; si faible endémie => adulte jeune
PIT patente = « KAFETTE » PIT latente
Cas le moins fréquent = 10 % Cas le + fréquent = 90 %
Kératoconjonctivite phlycténulaireQ
AEG modérée Virage des réactions tuberculiniques chez un sujet non
Fièvre en plateau 39-40°Q vacciné découvert ds le cadre :
Q
Erythéme noueux (nodosités violacées dermohypodermiq, IDR ou test tuberculinique systématique
chaudes dl à la face antéro-int des jambes, par poussée sur 1 Notion de contage
à 2 mois ± arthralgies) Programme de vaccination
Toux
Typho-bacillose de Landouzy = Diarrhée fébrileQ
Enfant : Asthénie, difficultés scolaires, anorexie
Radio : même isolée => forme patente
Le + svt normaleQ
Adénopathie médiastino-hilaire svt unilat ± compressive
Q
Radio systématique normale
Q
Atélectasie du lobe moyen (Sd de Brocq)
Chancre d'inoculation au niv segment sup (très rare)
Epanchement pleural (rare)
BK n’est jamais isolé ds les expectorations. Nécessité d’un tubage gastrique
Traitement
Ttt de 2 mois IREP + 4 mois IR Pas de déclaration obligatoire
Enfant, adp médiastinales volumineuses et compressives : Ttt classique est : INH seul pdt 6 mois
corticothérapie Chez un adulte sain, proposer l’abstention
Chez un HIV, quadriATB
Tests tuberculiniques
• IDR à la tuberculine = test quantitatif
− Test de référence : 0,1 ml de tuberculine à 10 UI en intra-dermique strict (peau d’orange) sur face ant avant bras
à distance d’une veine
− Lecture à 72hQ+ : Anergie tuberculiniqueQ
Induration < 5mm => négatif = négativat° de IDR antérieurement +
Q
Induration palpable > 5 mm => positif après vaccination SarcoidoseQ
Q
Induration > 8 mm => PIT si absence de vaccination Cancer, Leucémie A,, Mie de Hodgkin
Phlycténulaire ou > 25 mm => Tuberculose évolutive VirosesQ (rougeole, coqueluche)
• Autres tests (surtt chez l’enfant) Immunodépression CD4 < 200
− Timbre tuberculinique pdt 48 h Miliaire (svt negative)
− Monotest (bague : 9 micropointes avec tuberculine, simple pression sur face externe du bras et lecture à 72h : +
si induré (non quantitatif)
Complications
• Fistulisation : hémoptysieQ, fièvre brutaleQ, BK crachats +Q, cavernes sur RXQ, caséum à la fibroQ
• Dissémination bronchogène
• Granulomes bronchiques, DDB, Sd du lobe moyen tardives
• Méningite tuberculeuse redoutable
• Dissémination hématogène : atteintes viscérales (0 à 2 ans)
• Tuberculose pulmonaire commune
• Réactivation endogène tardive
3/7
• Tuberculose pulmonaire commune
= Dissémination par voie bronchique de bacilles à partir du nodule de PIT : forme la + contagieuse
Circonstances de diagnostic : variable
• Parfois asymptomatique
• Atcd : Terrain à risques, contage, BCG, PIT (traitée ou non) , tuberculose maladie
• Signes généraux :
− AEG : AAA
− Fébricule trainante vespérale
− Sueurs nocturnes
• Signes respiratoires
− HémoptysiesQ
− Toux prolongée fréquente productive = tableau pseudo-bronchitique trainant
− Toux productive + fièvre = tableau pseudo-pneumonique
− ± dl thoracique si épanchement pleural associé
• Adénopathies
• Cliché systématique
• Y penser devant une fièvre résistante aux ATB : Attention aux FQQ qui peuvent masquer une identification ou
devant un tableau + trompeur : HMG, diarrhée, douleurs abdominales,...
Recherche des signes de dissémination (en règle, absents au stade de TBC) : Méningite, adp périph, atteinte uro-
génitale ou osseuse
Examens complémentaires
Traitement
• Principe du ttt antituberculeux
Bases bactériologiques Conséquences théra peutiques
Aérobiose Collapsotttie (Ancien : compress° pulmonaire = pauvre en O2)
Bacille
Evolution
Suivie sur :
• Clinique : poids, t°, appetit, s.fonctionnels respi + EX NEURO +++ (tolérance)… => apyrexie en 2 semaines
• Rx thorax : 1/mois => amélioration en 2 mois avec ou sans séquelles
• Bio :
− Bilan initial : « Oh Cuti ! » puis transa Elévation modérée < 10 N : redoser à 1 semaine
1/sem le 1ier mois puis 1/mois ; bilan Elévation franche > 10 N : arrêt PZA + INH à ½ dose : schéma 9 mois
ophtalmo à 1 et 2 mois ; Uricémie que si
anomalie initiale ou signes cliniques
− ECBC => qd négatif (1 mois) : sortie de l’hôpital . Si Ø négatif à 3 mois = echec => ATBgramme (R Iaire,
mauvaise observance ?)
• Le + svt favorable si bonne observance ttt
6/7
Complications précoces
• Hémoptysies Hémoptysie chez
• Pleurésie ( > 30g/L de ptnQ et > 90% de lymphocyteQ) tuberculeux :
• Pneumothorax Broncholithiase
• Detresse respi Infection Q
• Décompensation de tare KBPQ
Séquelles AspergilloseQ
• DDB localisées => hémoptysies, surinfections Récidive BKQ
DDB séquellaireQ
• Séquelles fibreuses
• Emphysème para-cicatriciel
• Greffe aspergillaire Hémoptysie
• IRC mixte : Restrictive > Obstructive Image en grelot au TDM
• Rechutes : Craindre R IIaire si ttt mal suivi Sérologie Aspergillus fumigatus +
Recherche filaments
Miliaire tuberculeuse ds ECBC ou par fibro (svt -)
Disséminat° hématoG du BK ds l’ensemble des 2 poumons + tjrs atteinte hptq, forme grave mais rare.
• Diagnostic positif
Clinique
• AEG massive avec fièvre au long cours
• Dyspnée, toux sèche ± cyanose et hypoxémie sévère
• Examen
− Hépato-splénomégalie
− Recherche +++ de signes de dissémination : Adp, svt cervicale spinale hauteQ, méningée, péricardique,
pleurale, (exsudat riche en lymphocyte), péritonéale, osseuse (mal de Pott), génito-urinaire et moelle osseuse
Paraclinique
• Radio = miliaire
− Images interstitielles micronodulaires (1 à 3 mm de Ø) disséminées, homogènes sur toute l'étendue des 2
champs pulmonaires
− Au stade initial, micronodules mis en évidence seulement sur TDM en coupes fines
− Si nodules + gros = miliaire à gros grains
• Bio : VS est svt élevée, Pancytopénie ± cholestase hépatique
• Bactério et surtt histologique ++++
− ECBC, tubage, Fibroscopie souvent négative
− Dgstic: Granulome épithélioïde gigantocellulaire avec nécrose caséeuse sur Biopsie: PBH, transbronchiq, adp
• HAA +
• IDR svt – : Attention
• Bilan d’extension
− FO : Tubercules de Bouchut
− PL +++
− Echo cardio
− Echo abdo et bilan hépatique + PBH pr le diagnostic
− ECBU
− TDM thoraco-abdo-pelvien (? Place mal définie)
• Evolution
• Suivie comme TPC
• Favorable si diag.fait à temps
• Amélioration lente
• Complications graves :
− Très jeune enfant
− Sujet agé
− ImmunoD
− Ins respiA
• Séquelles pulmo à type de fibrose
• Urgence thérapeutique
7/7
Pneumonie caséeuse :
• Tableau clinique et radiologique de PFLA sévère (à rajouter ds Q100) mais caractérisé par sa non-régression
sous traitement ATB non spécifique.
• L'apparition en qq jours de petites cavités sans niveau liquide au sein de l'opacité doivent faire évoquer le
diagnostic et rechercher des BK.
Sujet VIH +
• 1 . VIH et tuberculose pulmonaire = SIDA
• 2 . Risque surtt si CD4 < 200/mm3
• 3 . IDR tuberculine négative si CD4 < 200 mm3
• 4 . Symptômes moins spécifiques comme une fièvre isolée
• 5 . Formes moins cavitaires : radio atypiques, lobes inférieurs plus fréquents
• 6 . Localisations extrapulmonaires fréquentes +++
• 7 . BAAR au direct : parfois moins sensible
• 8 . BAAR au direct moins spécifique : Mycobactéries atypiques (intérêt de la PCR)
• 9 . Formes résistantes + fréquentes au tt antituberculeux
• 10. La tuberculose aggrave le SIDA
Prévention
Vaccination : BCGQ+++
• Systématique en France au cours 1ière année : obligation médicolégale > 6 ansQ
• Injection intradermiqueQ ou par bague du BCG en évitant la scarification : M.bovisQ vivanteQ ms atténué par
repiquage successif sur milieu biliéQ. Immunité cellulaireQ et non humorale en jeuQ
• Protection :
− 50% pr l’atteinte pulmonaire commune
− 80% pdt 10 ans pr la miliaire, méningiteQ et pneumonie caséeuse => protège surtt contre les complications de la
PITQ
• Contrôle de l’efficacité à 3Q-6 mois : par une IDR : > 5 mm
• Déclaré négative après 2-3 essais
• CI : si immunoDQ, enceinteQ, dermatoses étenduesQ, préma, cancer, néphropathies et cardiopathies sévères
• Si déficit immunité cellulaire ou si corticothérapie => maladie locale : suppuration localiséesQ
Dépister sujets contacts
• Examen clinique, un test cutané tuberculinique et une radiographie thoracique (et en cas de présomption de
tuberculose-maladie évolutive, la recherche de bacilles tuberculeux).
Chimioprophylaxie primaire
• Sujets fragiles non vaccinés (enfant +++) en contact avec un tuberculeux : INH 6 moisQ
Chimioprophylaxie secondaire = ttt de PIT
• Latente = INH 6 mois
• Patente = ttt antiTB complet
• VIH + et IDR ≥ 10mm => Rifampicine + pyrazinamide 2 moisQ
Amélioration des conditions sociales
Source : Fiches Rev Prat, medline 2000-2001, pilly 97, conf de consensus 94, MediFac, QCM Intest 2000
v. 13 (22/01/2011 10:24:00)
Diagnostic
• TERRAIN :
Granulomatose la + fqte en France (7 pr 100 000 par an)
Max entre 20 et 40 ans = sujet jeune Q ( pic à 55 ans pr la femme)
+ frq chez les Noirs.
• CLINIQUE
Souvent asymptomatique
Adénopathies , AEG, Fièvre
Toux séche, dyspnée d'effort
Nodules dermiques ou hypodermiques, rouge foncé ,à guérison centrale (sarcoïde)
Uvéite antérieure/postérieure
Polyarthralgies
Troubles de la conduction (BAV myocardite), insuffisance
cardiaque , cœur pulmonaire chronique
Néphrite interstitielle , néphrocalcinose
Multineuropathie (reversible) , PFP ,méningoencephalite .
• SYNDROME DE LÖFGREN :
Erythéme noueux Q (histo des nodules non spé de la sarcoidose Q :
différent des sarcoides cutanées)
Fièvre Q
Adénopathies hilaires bilatérales Q
Anergie tuberculinique Q
Arthralgie (genoux,chevilles) Q
• SYNDROME DE HEERFORDT
Fièvre
Iridocyclite bilatérale
Parotidite bilatérale Q
Paralysie faciale périphérique
• BIOLOGIE
Lymphopénie modérée , hypergammaglulinémie polyclonale et VS normale.
Hypercalcémie et hypercalciurie => par activation de la vit D ds granulome
Enzyme de conversion élevé => par hyperproduction lymphocytaire
• FIBROSCOPIE BRONCHIQUE + LBA :
Hyperlymphocytose avec rapport CD4/CD8 élevé corrélé à l’histo
Et anomalie du rapport CD4/CD8 => CD4/CD8 > 2
• RX PULMONAIRE
Type 0 Normale
Type 1 Adénopathies hilaires bilatérales Q symétriques Q, non compressives Q,de siège interbronchique Q = lymphome
hilaire bilatéral bénin
Type 2 Adénopathies médiastinales + atteinte interstitielle
Type 3 Atteinte interstitielle pure sans fibrose
Type 4 Fibrose ( images denses, rétractiles, périhilaires avec attract° des hiles et distension compensatrice)
• TDM THORACIQUE COUPES MILLIMETRIQUES : (adp non visualisé, interstitiel +++)
• EFR : Svt normaux au début puis Sd restrictif (fibrose), Sd obstructif possible (granulome endoB.)
• GDS : hypoxie hypocapnie avec désaturation à l'effort et altération du transfert du CO : diminution de la DLCO et de la
compliance si fibrose
• ECG : BAV, …
• IDR : Négativation récente de celle-ci.
• SCINTIGRAPHIE AU GALLIUM RAREMENT UTILE
2/2
• HISTOLOGIE : biopsie ganglionnaire, bronchique , BGSA, sarcoïde cutané, PBH (atteinte hepatique fqte 90% ms seulement
histo : bio+clinique N)
Existence d'un granulome épithélioïde gigantocellulaire sans nécrose caséeuse
Evolution
Spontanément favorable dans la majorité des cas (80 % en 2 ans)
Löfgren tjrs régressif
Type 1 : 80 % de guérison
Type 2 et 3 : Apparition d'une fibrose dans 10 à 15 % des cas
Evolution vers l'insuffisance respiratoire , BPCO , hyperCa2+, greffe aspergillaire possible
Traitement
• ABSTENTION THERAPEUTIQUE SI EVOLUTION SIMPLE (+++ )
• CORTICOTHERAPIE SI :
Localisation grave : [oculaire, cardiaque, SNC, rénale, hypercalcémie menaçante], dermatologique
Evolution avec signes généraux (fièvre amaigrissement)
Aggravation de l'atteinte respiratoire
Traitement d'attaque puis d’entretien : PREDNISONE pdt 1 à 2 mois à 1 mg/ kg/ j puis décroissance progressive
jusqu’à une dose minimale efficace pendant au moins 18 mois et svt plusieurs années.
Mesures associées à la corticothérapie SANS supplémentation calcique / Vit D !!!
Discussion des immunosupresseurs si corticodépendance
• MESURES ASSOCIEES
AINS si atteinte articulaire, si syndrome de Löfgren
Eviter exposition au soleil et l’exposition au polluant aérien
Arret T&D du tabac
Régime alimentaire pauvre en calcium en fonction de la calcémie
Source fiche RDP, Med Line de Pneumo , QCM Intest 2000, peu de QCM => dispatché ds différentes questions .
v. 13 (22/01/2011 10:24)
• DIAGNOSTIC POSITIF
Clinique
Dypsnée avec polypnée installée en quelques jours,
Recherche de signes de mauvaise tolérance : tirage, cyanose, ou collapsus cardiovasculaire
Paraclinique
Opacités pulmonaires diffuses en radiographie
Sévérité attestée par la mesure de la PaO2 en air ambiant :< à 60 mmHg = indice de gravité => bilan étiologique en
USI après mise en route d'une oxygénothérapie nasale à fort débit (3 à 6 L/min).
Au maximum, un véritable SDRA peut nécessiter une ventilation mécanique, rendant l'enquête étiologique encore plus
difficile.
Diagnostic parfois retardé si PID est plus progressive (> 3 semaines).
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Si le patient est fébrile, et si la sévérité de l'état respiratoire ne permet pas la réalisation sans risque
d'une fibroscopie bronchique
Ttt antibiotique IV d'épreuve :
- macrolide (Érythrocine : 1 g x 3/j)
- + traitement antituberculeux (Rimifon : 5 mg/kg/j, Rifadine : 10 mg/kg/j, Myambutol : 20 mg/kg/j)
- + cotrimoxazole (Bactrim : 4 ampoules x 3/j).
± Corticothérapie adjuvante (méthylprednisolone : 1 à 10 mg/kg/j).
En cas d'aggravation respiratoire nécessitant une ventilation mécanique → LBA dès que le patient est
intubé et l'état hémodynamique stabilisé.
Si malgré un bilan exhaustif Ø diagnostic étiologique de certitude → alvéolite aspécifique → biopsie
pulmonaire chirurgicale ou tests thérapeutiques [diurétiques et (ou) antibiotiques et (ou) corticoïdes].
Source : Fiches Rev Prat, RDP, impact, Medline 2000-2001, Medifac, fascicule de Jacquot, QCM Intest 2000
v. 14 (22/01/2011 10:24)
PHYSIOPATHOLOGIE
• Différentes phases du SDRA
L'évolution d'un SDRA peut se résumer à la séquence agression => réaction => réparation
Etape initiale = Agression directe ou indirecte = phase exsudative
Toute agression quelque soit son mécanisme va aboutir à des lésions endothéliales.
- L’activation des cellules endothéliales entrainent la libération de médiateurs pro-inflammatoires, des
régulateurs de la coagulation, activation du complément et favorisent l’activation et le recrutement d’autres
cellules (macrophages, PNN)
- Le système amorcé, différents cercles vicieux se mettent en place, la réponse à l'agression étant en soi une
nouvelle agression.
L’ensemble de ces mécanismes aboutissent à :
- l’augmentat° de la perméabilité alvéolocap (OAP dit lésionnel envahissant alvéole et interstitium)
- Destructions majeures de ptn de structure (protéinoglycanes, fibronectine…) et des altérations majeures du
surfactant (d'où collapsus alvéolaire et altérations mécaniques respiratoires)
- Disparaition des cellules épithéliales => Mb basale mise à nu
Phase proliférative = réaction : son degré d’intensité contribue à la gravité
Secondairement à l'activation de cascades pro-inflammatoires et à au recrutement cellulaire (cellules
endothéliales, macrophages, polynucléaires), apparition de membranes hyalines au 2ième-3ième jour.
Une HTAP précapillaire par augmentation des résistances vasculaires pulmonaires semble liée en partie à une
libération locale de substances vasoactives.
• Diagnostic étiologique
Indications larges de la fibroscopie bronchique :
LBA et prélèvement distal protégé (aspiration ou brossage) pour microbiologie exhaustive et anapath
Biopsies bronchiques ou transbronchiques (donnent accès à une histologie alvéolaire, mais svt peu rentables
et dangereuses), après bilan de coag.
Bilan infectieux extrarespiratoire
HAAs, uroculture, culture des cathéters,
Selon les cas, recherche de foyers abdominaux par échographie ou scanner abdominal, PL, etc)
Evoquer systématiquement une toxicité des médicaments
En particulier chez un patient en réanimation et recevant des médicaments à risque (ATB, anesthésiques)
Seul l'arrêt de l'exposition peut être associé à une évolution favorable
Eosinophilie sanguine ou alvéolaire, lymphocytose alvéolaire (lymphocytes CD8) peuvent aider au
diagnostic
Evoquer systématiquement les causes abdominales
Pancréatite, péritonite : de diagnostic parfois extrêmement difficile
5/6
Indications larges de l'échographie abdominale et des radiographies d'abdomen à rayons horizontaux
Place des biopsies pulmonaires chirurgicales se réduit
Faible rentabilité une fois un bilan « classique » fait, morbidité et mortalité associées non nulles.
6/6
Source : Fiches Rev Prat, rdp 99, impact, QCM Intest 2002
v. 13 (22/01/2011 10:25)
Etiologie
Virale très largement prédominante : myxovirus, adénovirus
Occasionnellement : Bactérie atypique : M.pneumoniae, C.pneumoniae, Bordetella pertussis
EABC : H. influenzae, S. pneumoniae, B. Catarrhalis, (accessoirement M. pneumoniae et intracellulaire / virus)
Diagnostic
Bronchite Ä de l’adulte sain
Débute par catarrhe VAS
Phase sèche Phase humide 3 à 4 jours + tard
Toux sèche au début, quinteuse,d’évolution parfois toux productive, expecto séromuqueuse ou mucopurulente
prolongée. L’aspect puriforme de l’expectoration n’est pas synonyme
dl thoraciques « bronchiques » = brulures rétrosternales de surinfection bactérienne
fièvre modérée 38°C ↓° dl retrosternale
auscultation ⊥ auscultation : ronchus + sibillants
Radio normale (absence de foyer+++) ± épaississement des parois bronchiques
Si épisode unique non compliqué → Ø de bilan infectieux.
EABC Recherche d’un Sd ventilatoire obstructif (SVO)
Exacerbat° sympto habituelle, ↑ toux, ↑ freinage bronchiq BPCO connue, EFR réalisées précédet en état stable
Pas tjs d’origine infect ms présumé infectieuse si fièvre + Suspecté sur dyspnée d’effort à l’état basal, > 4
2 des 3 critères suivants (Anthoniensen) : ↑ volume exacerbations / an
expecto, ↑ purulence expecto, ↑ dyspnée ! rechercher pneumopathie -> Rx thorax
Evolution
Immédiate Peut être grave
Bénigne avec disparit° des symptômes en 10-15 j si jeune enfant : bronchiolite -> IRÄ
Toux peut persister +sieurs semaines (! penser à EABC -> obstruction bronchique permanente -> IRC
coqueluche, meme si adulte) I respiC -> décompensation Ä
Parfois surinfection bactérienne chez le fumeur Asthmatique -> AÄG
(pneumo ou HI)→ expecto. mucopurulente A distance
B.récidivantes ds enfance → DDB, emphysème.
Traitement
Arrêt du tabac Antibiothérapie PO 7-10 jours : indications
Ambulatoire et per os a priori, sauf si IRC Sujet sain (non bronchitique chron.) = PAS d’ATB
Ttt Symptomatique EABC sans SVO (VEMS > 80 %)
Mouchage + lavage FN au sérum phy En 1ière intention : Pas d’ATB
Chez sujet sain : Antitussifs ± codéinées (Néocodion®) si Si échec à J5 : Amox ou C1G orale ou macrolide ou doxy
toux sèche (! pas chez enfant ni sur EABC ! prudence chez
EABC avec SVO modéré (VEMS 35 % ~ 80 %)
agé) +/- Mucomyst / autres mucolytiques
Sur EABC ou en 2eme intention chez sujet sain : En 1ière intention : Amox, C1G orale, macrolide ou doxy
Bronchodilatateurs (β2+, anticholinergiques) +/- Cortico Si ATB récente pr EABC : Augmentin ou Céfuroxim-
per os en cure courte 5 jours si bronchospasme associé en axétil ou Cefpodoxime-proxétil ou céfotiam-hexétil ou FQ
l’absence de CI, Kiné respi de drainage pour période courte EABC avec SVO sévère ou > 4 poussées / an
Aucune étude ne démontre un avantage à traiter par ATB En 1ère intention : Augmentin ou Céfuroxim-axétil ou
en cas d’expectoration > 7 jours, ni chez le fumeur non Cefpodoxime-proxétil ou céfotiam-hexétil ou FQ
bronchitique chronique
Persistance toux > 1 mois => investigations cplémentaires Si échec ou si Pseudomonas : autres molécules (dt
Ciflox) seules ou en association
2/9
Décision d’hospitalisation
• Indications d’hospit
Hospit si existence de signes de gravité ou si situat° particulière ou si >= 2 comorbidités (en l’absence de signe de gravité)
Signes de gravité Situations particulières
Troubles de conscience Complications de la pneumonie (pleurésie, abcédation)
Atteinte des fctions vitales : PAs < 90, FC > 120, FR > 30 Néoplasie évolutive associée
Température > 40°C ou < 35°C Cditions socio-écon défavorables
Pneumopathie d’inhalat° ou s/ obstacle trachéo-bronchique Inobservance thérapeutique prévisible
Isolement, notamment chez personne âgée
• Critères d’hospit en réa (critères SPILF 2000 d’après American thoracic society)
Signes cliniques de détresse vitale
Respi : polypnée > 30 /min, cyanose, tirage, battet des ailes du nez, sueurs, PaO2 / FiO2 < 250 mmHg…
Nécessité de ventilation assistée
Etat de choc : PAs < 90 mmHg ou PAd < 60 mmHg, tachyC > 140/min, nécessité d’un ttt vasopresseur > 4 h,
diurèse < 20 ml/h ou IRA nécessitant EER
Neuro-Ψ : tbles de la cs, agitation, coma
Signes Rx
Atteinte bilat ou multilobaire
Pneumopathie extensive (progression RX de opacité > 50 % ds 48ères h)
Evolution
Favorable sous ATB
Complications
IRA avec hypoxémie majeure
Abcès pulmonaire
Pleurésie
Localisations infectieuses extra thoraciques
Choc septique
Décompensation d'une pathologie chronique
Pneumopathie récidivante
4/9
Les 2 + fréquentes
PNEUMONIE FRANCHE LOBAIRE Ä PNEUMONIE ATYPIQUE
(type S.pneumoniae) (type Mycoplasma pneumoniae)
Terrain déficient Indifférent, possible chez enfant
Début brusque Progressif > 24h
Frissons ++ --
T°C 39-40° 38-39°
Dl tho habituelle + Rare ou -
Toux productive sèche quinteuse
Expecto purulente - ou muqueuse
Herpes labial + -
Sd de condensation
Signes Ψ Râles bronchiques discrets
= râles crépitants, matité, souffle tubaire
Sd alvéolaire Sd interstitiel
Opacité alvéolaire, homogène, à tonalité hydrique, Infiltration interstitielle, alvéolo-interstitielle,images
non rétractile, confluente, systématisée, en foyer bilat, mal systématisées,non confluentes, lignes de
Rx thorax
unilat Kerley, nodules, réticulations en nid d’abeille.
+ réaction pleurale
+ bronchogramme aérien Sd alvéolaire possible
Hémogramme > 15000 GB < 15000 GB
HAA svt + -
ECBC 1 germe flore polymorphe banale
Foyer systématisé
P.simple:opacité alvéolaire ±sys
à limite convexe Pneumopathie abcédéeQ
P.nécrosanteQ :
(bombement de la scissure) (opacités multiples disséminées
multiples excavationsQ,
Rx thorax Nécrose => excavationQ+NHA avec microcavitésQ,
NHAQ au sein du foyer.
épanchement pleural hydropneumothoraxQ,…
AbcèsQ :ds territoires déclives
(pyopneumothorax) + pleurésie purulente
Pleurésie purulente
Pneumopathie disséquante
GB >15000 GB++,
Bio
PNN++ PNN+++
Evolution Satisfaisante
Tjrs recontrôler si évacuation des foyers purulents Décès 20%
à 48h (kiné, drainage, ponction pleurale)
P.simple :
péniG IV puis péniA per os
3 à 4 semaines
C3G IV
ttt Abcès : id pdt 6 semaines. Oxacilline + Aminoside IV
2 à 3 semaines
+Eradication des foyers infectieux
(rx sinus, cs dentiste…)
Sensible aux ATBQ
Devant un abcés pulmonaire ; rechercher une tumeur sous jacenteQ, une inhalationQ, une infection dentaire chroniqueQ,
inhalation de corps étrangersQ, bronchectasies ou DDBQ…
8/9
Diagnostic
• Survenue au moins 48h après admission d'un tableau associant
opacités anormales récentes évolutives à radio,
+
soit identification de germe (/ Brossage Bronchique Protégé, LBA, aspiration endotrachéale)
soit sérologie +
soit au moins expecto purulente ou θ>38,5° ou HAA+ sans foyer infectieux.
PN précoces PN tardives
< 5°jour 5 jours
germes commensaux germes hospit. MultiR
• Fdr Evolution
Orthèse endotrachéale++ facteurs pronostics -
> 70 ans > 60 ans,
pathologie pulmonaire chronique. caractère bilat
Etat de choc précarité du terrain
tabagisme, malnutrition, detresse respi
intervention chirugicale (thoraco-abdominale), echec ATBθ
intubation avec ventilation artificielle et sa durée. P.aeruginosa, acinetobacter
altération de la conscience, sédation Choc septique
anti-H2 (discuté comme facteur protecteur) 2° cause d’IN
1° cause de décès par IN
mortalité 30 à 60%
Traitement
Preventif+++
Réa et risque exogène
Lavage mains, gants, eau stérile,
Nettoyage et décontamination quotidiens
Stérilisation des circuits entre 2 malades
Réa et risque endogène
Prévention inhalation du liquide gastrique et des sécrétions oro-pharyngées
Prévention colonisation VAinf. (aspiration, preservation du reflexe de toux)
Mesures générales
Alimentation entérale dès que possible
Les ATB administrés à un patient non infecté ont une action néfaste / sélection des bactéries résistantes, ainsi que
large spectre.
Kiné respi.
ATBθ : C3G + aminoside ou fluoroquinolones adaptée IIairement à ATBgramme pdt 14 Jours
Prélèvement buccal ⊥ Q
ECBC=> diagnostic de
S.pneumoniaeQ
certitude pour Q
H.influenzaeQ
BK
M.catarrhalis
Legionnella
AnaérobiesQ (inconstant !!)
→Absence de diagnostic bactério / ECBC
9/9
Pneumopathies virales
Généralités
Très fréquentes
Très contagieuses par épidémies Rappel
Orthomyxovirus
Etiologies - Virus influenzae de la grippe
Paramyxovirus :
OrthoMyxovirusQ influenzae A,B,C : grippe
- Parainfluenzae
Paramyxovirus o 1,2,3,4 : Laryngite
Parainfluenzae I, II, III o Ourlien
VRSQ - Morbillivirus : rougeole
AdénovirusQ - Pneumovirus : VRS
Adénovirus
Diagnostic
Début rapide mais incstQ
signes fonctionnels +++
frissons, fièvre élevée > 39°
catarrhe rhinopharyngée
myalgiesQ, asthénie, arthralgies
toux sèche quinteuse douloureuse
ex.clinique pauvre
ex.complémentaires
Rx thorax => plutôt image de pneumopathie atypiqueQ
OpacitéesQ hilifuges bilat. non systématisées
Réaction pleurale possible
D’après QCM 1999, opacités péribronchovasculairesQ, opacités systématisées hétérogènesQ, opacités nodulaires à
limites flouesQ, adénopathies hilairesQ.
Bio
VS>100
Inversion de la formule sanguine :Leuconeutropénie, hyperlymphocytose
Bilan viro
Ø en pratique courante
Virus isolé ds prelèvements gorge, selles, sang
Sérologies
Evolution pronostic
Spontanément favorable en 4 à 8 jours
Complications
Surinfection bactérienne
Epanchements pleuraux, péricardite
OAP lésionnelQ
HRB avec asthmeQ
Terrains à haut risque
IRC
Ins cardiaque
Vieillard
Ins endocriniennes
Ttt
Forme bénigne :
Repos au lit, antipyrétiques, sédatifs de la toux
± ATB péniA
forme grave :
Mesures sympto en réa
Source : Fiches Rev Prat, pily, medline pneumo, medlinethérapeutique, conf de cons. 91…, conf. Durant, Révision Consensus
SPILF 2000, QCM Intest 2002
v. 13 (22/01/2011 10:25)
• IRC =
Incapacité du système respi de maintenir des gaz du sang normaux au repos
PaO 2 ≤ 70 mmHg, (hypoxémie) persistant au moins 3 mois après une décompensation aigüe
IRCO = IRC due à évolution de BPCO
IRC grave : prise en charge à 100%
• ou PaO2 ≤ 55 mmHg au repos à l’air à 15j d’intervalle
• VEMS ≤ 50% valeur théorique de base, vérifiée à 1 mois d’intervalle
• Bronchite chronique
Toux + expectoration durant 3 moisQ consécutifs pdt au moins 2 années consécutivesQ, sans autre cause évidente.
Bronchite simple catarrhale : spirométrie normale
Bronchite chronique obstructive = BCO => appartient aux BPCO
• Emphysèmes
Définition anatomique :
- Augmentation permanente du volume des espaces aériens distaux en aval de la bronchiole terminale, avec
destruction des parois alvéolaires
- Emphysème diffus : EPL = type A = pan-lobulaire et ECL = type B = centro-acinaire
- Emphysème localisé : paralésionnel = paracicatriciel, paraseptal
Epidémiologie
• BPCO
3 millions de sujets en France
- 20% des BPCO ont une hypoxémie
- 20 à 40 000 DC / an dus à IRCO
• Bronchite chronique • Emphysèmes
2,5 millions de BC en France On estime qu'il est très fréquent (enquêtes autopsiques)
1/3 évoluent en Sd obstructif Fréquence : homme (65 %) > femme (15 %)
HommeQ (S/R : 4 / 1) , 45 ans Augmentation de la fréquence avec l'âge
Mortalité + élevé ds le Nord de la - ECL est nettement prédominant à tout âge
FranceQ - Fréquence de EPL augmente à la 8 ou 9ième décennie.
2/9
• BCO
Anomalies anatomiques conduisant à la chute des RVA
• Grosses bronches avec cartilage : Hypertrophie gldes muqueuses + multiplicat° des ç à mucus au dépend des ç
ciliées => baisse épurat° mucociliaire
• Petites bronches sans cartilage (< 2 mm) : Métaplasie muqueuse de l’épithélium avec inflammat°, obstruct° par
bouchon muqueux et hypertrophie des m.lisses
Retentissement
• Obstruction débute sur les petites VA => VEMS / CV = N, exploration + fine par la courbe des flux-volume expi et
la courbe de rinçage expiratoire à l’azote
• Stade évolué : Atteinte bronches de + gros calibre => diminution du Tiffeneau
• Stade ultime : Destruction parenchymateuse => emphysème aggravant ainsi le sd obstructif.
3/9
• Emphysèmes
Lésions anat
Dilatation et destruction diffuse des canaux et sacs
Dilatat° et destruction diffuse des bronchioles respi.,
alvéolaires, des bases stt
des sommets stt
Réseau capillaire périalvéolaire ccerné par la
Formation de cavités centro-acinaires
destruction
Inflammation bronchique constante
Diminution de la surface d’échangeQ
Csq au niveau des échanges gazeux
Effet shunt : Hypoxie -> HTAP -> CPC, polyglobulie Pas d’effet shuntQ , VA/Q normal , Pas d’hypoxieQ
Diagnostic
• Bronchite chronique simpleQ
Clinique Ex.complémentaires
Toux + expectoration • Rx thorax : N
chronique chez un H. fumeur • ECG :N
Examen clinique N • GDS :N
Pas de dyspnée Spirométrie simple: NormaleQ+++++
Détection d’une atteinte débutante des petites VA Courbe flux volume : V50
EFR
• GDS
- Hypoxémie (sévérité = pronostic)
- PCO 2 variable : hypercapnie tardive
• EFR
- Sd obstructif net : VEMS/CV < 70%
- Recherche réversibilité par β2+ (aérosol Ventoline®): augmentation du VEMS > 20% mais svt négative
- Si sd obstructif sévère : Spiro par dilution à l’hélium sous-estime le VR => pléthysmographie s’impose
- Si sd obstructif peu marqué => courbe flux-volume (V 25 et V 50)
- Compliance et DLCO : Normale
• Fibro bronchique => Non obligatoire
- Inflammation bronchique diffuse
- Sécrétions muqueuses ou muco-purulentes
- Collapsus bronchique expi
- A faire si décompensation aigue => permet des prélèvements bacteriologiques (BK) et élimine néo endobronchique
Bilan BCO
• Interrogatoire précise
- Age du début
- Facteurs favorisants
- Quantification dyspnée d’effort (classification de Sadoul)
- Fréquence des surinfections bronchiques avec expecto. Purulentes
- Nbre de décompensat° aigues
• Ex.complémentaires
- Quantifient le sd obstructif, Recherche désaturat° nocturne
- AEG, état nutritionnel, OH
- Autres complicat° du tabac : Vascu : AOMI, I.coronaire, K : ORL, oesoph…
- Infections associées: ORL, dents, BK
- Pathologie cardiaque associée
5/9
• Emphysèmes localisés
Paracicatriciel
Complique les maladies fibrosantes : silicose, sarcoïdose, tuberculose évoluée
Pas de symptomatologie propre
Clinique et radio selon la cause
Paraseptal
Zones au voisinage de la plèvre et des septums interlobulaires par atteinte des alvéoles distales
Création de bulles surtt sommet
Evolution bénigne ± pneumothorax
6/9
Complications
• BCO
Formes évolutives
• IRCO avec CPC
- Dyspnée majeure
- Signes d’IVD
- Grosses AP sur rx thorax
- Hypoxémie < 60 mmHg + hypercapnie
- Signes ECG d’HAD+HVD
- HTAP précap
• IRA sur IRC = décompensation aigue d’une IRC : impose transfert en réa
- Hypoxémie sévère : PaO 2 < 50 mmHg, met en jeu le pronostic vital
- S.de maladie sous-jacente
Recherche râles, distension thoracique
- S.respi de mauvaise tolérance
Dyspnée avec polypnée grave si > 40 /min ( ! à la bradypnée témoin d’un épuisement respi)
Q Q ,
Cyanose , sueurs profuses poussée hypertensiveQ
S . de fatigue respiratoire
- Toux inefficace et encombrement bronchique majeur
- Contracture active des abdominaux à expiratoire
- Tirage
- Respiration abdominale paradoxale avec asynchronisme thoraco-abdominal
- Battement des ailes du nez
- Retentissement cardio-vasculaire
Tachycardie > 120 /min
Signe de choc : souvent absent
Collapsus (TA < 80 mmHg)
IVD en fonction de la cause
- Retentissement neuro-psy
Q
Angoisse
Agitation ou torpeur
Q
Céphalées
Q
Astérixis
Q
Coma
- Examens complémentaires
GDS :
- PaO2 < 50 mmHg et PaCO2 > 60 mmHg, HCO 3 - élevés, pH < 7,30 = gravité+++
- => Acidose respi décompensée sévère sur IRC préexistante.
Rx thorax : signes d’IRC, de BPCO, cause déclenchante
ECG
- Imposent transfert en réa +
O2 nasal puis IOT
Voie d’abord + remplissage
Inotropes
Décompression pneumothorax si besoin
Recherche cause déclenchante :
- Médicaments CI : sédatifs, hypnotiques…
- Surinfection bronchique, pneumopathie
- Trauma thoracique
- Pneumothorax
- TVP et EP
- Apprécier l’état général
• ECL = Type B
- Cf BCO
• EPL = Type A
- IRCO
- Bulles compressives
- EP
Prévention
• Prévention primaire
Arrêt du tabac
Eviction des irritants bronchiques
• Prévention secondaire
Arrêt du tabacQ
Lutte contre surinfections bronchopulmonaires
- Eviction des foyers infectieux ORL ou dentairesQ
- Vaccin antigrippal préhivernal annuelQ et vaccin antipneumococcique tous les 5 ansQ
Hydratation suffisante : 1,5 L/j pr fluidifier les sécrétions bronchiques
Proscrire
- AntitussifsQ dépresseurs respi et toute préparation contenant de la codéine
- Médic dépresseurs des centres respi : hypnotiquesQ, anxiolytiquesQ antihistaminiques (antiH1)
- Se méfier des β bloquantsQ
Ttt facteur aggravant associé :
- Obésité
- Cardiopathie sous-jacente
8/9
Tabagisme Q 102
Epidémio et patho lié au tabac
Cancers Athérome BPCO Prévention Composants de la fumée
Epidémiologie
Définition
Un fumeur est une personne qui fume ne serait ce que de temps en temps
Un fumeur régulier est une personne qui fume ≥ 1 cig / j
Un fumeur occasionnel est une personne qui fume < 1 / j
Ampleur du tabagisme en France
% de fumeur régulier : ≈ 35 % → 42 % pr les ♂ et 31 % pr les ♀
Classe d’age où le % est max : → 25-34 ans pr ♂ avec 55 % de fumeur
→ 18-24 ans pr ♀ avec 45 % de fumeur
Evolution depuis 25 ans : de manière globale en diminution
Chez les ♂ : diminution ; chez les ♀ relative stabilité
Chez les 12-18 ans diminution chez les garçons et les filles ! !
Evolution de l’age de début depuis 20 ans
1980 : 12,5 ans 2000 : 14, 5 ans → de + en + tard
Tabac en terme de décés
Environ 60 000 Décés par an du au tabac soit 11,5 % mortalité globale (≈ 1 décés sur 9 ! !) et par sexe : 21 %
mortalité masculine (1 sur 5) et 2 % mortalité féminine, les chiffres st en voies d’égalisation
Répartition : 25 000 cancer BP (40%), 15 000 par BPCO (25 %), 20 000 restant (autres patho du au tabac→ 35 % :
patho CV, autres cancers)
Surmortalité des fumeurs max entre 45 et 55 ans (x 1.5 en moy)
Années potentielles de vie perdus : 8 ans en moy
50 % des fumeurs meurent d’une patho liés au Tabac.
Tabagisme chiffré en paquets-années, âge de début et quantité quotidienne
• Effet aggravant de
âge de début
durée du tabagisme
sexe
cigarette brune, sans filtre
inhalation
Source : Fiches Rev Prat, cours Santé Pub 2000-01, Med Line Pneumo, Conf WJ 2000, Cours Mort subite du nourrisson
v. 10 (22/01/2011 10:26)
Etiologie
• 80 % DES CASQ : TVP sauf le système porte qui se draine vers le foieQ (Q 104) => EP cruorique
• Facteurs favorisants :
Stase Altération de la paroi Hypercoagulabilité
Immobilisation prolongée Sujet âgé > 40 ans Atcd perso / familiaux de TVP /EP
1. Plâtre, paralysie Mb inf Insuffisance veineuse Post opératoire : Chir ortho ou pelvienne < 1 mois
2. Alitement > 4 jours Varice Grossesse, post partum (<1 mois) , post abortum
3. Voyage > 6 h , avion +++ Obésité Iatrogénie : œstroprogestatifs : CO / THS, matériels
Sédentarité Sd de Cockett intravasculaires, thrombopénie à l'héparine
Insuffisance cardiaque 4. compression V.iliaque Ive G Cancer, chimiotttie hémopathies malignes / non
Sd néphrotique par l'artère iliaque Ive D malignes (drépano)
Infections
- Rq pour les QCM :
5. association TVP et hernie hiatale considérée comme vraie dans les vieux QCM alors que c faux....
6. diabète, hyperthyroïdie ne st PAS des facteur favorisant, tabac pas encore prouvé non plus
• Thrombophilie (à rechercher si < 40 ans, phlébite à répétition ou sans contexte)
Constitutive Mixte Acquise
RCPAQ : mutation de Leyden sur le Hyperhomocystéinémie Ac antiphospholipidesQ (Ac
gène du facteur V : la + fqteQ Facteur VIII anticardiolipinesQ : fausse sérologie
Mutation fact II syphilitiqueQ ; BW -Q ; anticoag
Déficit en ptn C et S lupiqueQ, Ac anti ß2GP1)
Déficit en AT III Sd des APL
Excès en PAI 1
Bilan à réaliser avant anticoagulation ou après 3 sem d’arrêt
Physiopathologie
• Maladie veineuse thrombotique
- 3 facteurs favorisent la survenue d’un caillot = triade de Virchow
Stase veineuse (immobilisation, atteinte circulatoire,...)
Lésions de la paroi vasculaire (traumatisme, chirurgie)
Hypercoagubilité locale ou générale (inflammation, cancers, activation du système de la coagulation, … )
• Maladie embolique pulmonaire
- Conséquences circulatoires
Apparition d’une HTAP précapillaireQ secondaire : PAPsyst élevéQ avec élévation de la post charge du VDQ et
PCP normaleQ. HTAP responsable d’un hypodébit cardiaqueQ lorsque l’obstruction est au moins de 50% chez
un patient sans ATCD cardio-respiratoire . ( + rapide si ATCD )
Augmentation des résistances artérielles pulmonaires proportionnelle à la gravité de l'EP
- Conséquences ventilatoires
Effet « espace mort théorique » : zones ventilées non perfusées (gradient alvéolo-artériel en CO2) .
Effet shunt (espace perfusées non ventilées): rapports V/Q expliqués par une « pneumoconstriction
réactionnelle » des zones embolisés.
Hypoxémie par :
Effet shunt principalement
Bas débit (embolies graves)
Réouverture du foramen ovale.
Hypocapnie (hyperventilation en réponse à l’hypoxémie)
Infarctus pulmonaire dans 10 % des cas
Epidémiologie (HP)
• Pathologie fréquente et potentiellement grave (environ 10 000 décès par an en France) => Mortalité variant de 5 %
jusqu’à 30 % en cas de signes de choc.
2/5
2
Diagnostic
• CLINIQUE : Le diagnostic est difficile, aucun signe n’est spécifique, ni constant . Les ATCD st les élmts les + imptQ
Polypnée 97%
Dyspnée 70%
Q
Tachycardie 55 %
Douleur thoracique aigue à type de point de 55 %
côté thoracique basal augmenté à l’inspi Parfois
profonde, angoissanteQ asymptomatiqueQ
Toux sèche± 55%
Fébricule à 38°Q 35%
Phlébite clinique 35%
Q
Hémoptysie 30%
Choc (infarctus de Laennec) 15%
IVDQ 10%
Syncope au lever 5%
• ECGQ
- Peut être normal
- Tachycardie : 1ier signe, presque constantQ(supra ?)
- CPA
Rotation axiale droiteQ , SI QIIIQ, BBDQ
Trble repolarisat° ds le précordium Dt =
ischémie sous-épicardique antéro-septale ou
postéro-inférieure = onde T négative en V1-V4
traduisant une EP grave = Anomalie de vascu
du septum due à l’élévat° de postcharge du VD.
Troubles du rythmeQ (surtt supraV : AC/FA)
• PHLEBOCAVOGRAPHIE Q(±)
• ECHOGRAPHIE CARDIAQUE (ds EP grave)
- Dilatation des cavités droites
- Cinétique septale paradoxale ( cf ECG)
- Mesures des pressions pulmonaires et évaluation de l’HTAP +++++
- Thrombus
- Elimine le diagnostic différentiel (IDM, péricardite...)
Ddimères (ELISA)
Si – Si +
EP grave
Source: Fiches, RDP 99, QCM Intest 2000, Cours IQ-Laroche 2001, Impact 99, Medifac, QCM intest 2000
v. 8 (22/01/2011 10:26)
Physiopathologie (Virchow)
• Stase
• Altération de la paroi vasculaire
• Hypercoagulabilité
Rq : Phlaegmatia caerulea = phébite bleueQ :
- TVP + ischémie par compression artérielle due à l'œdème
- Début rapide siègeant au niveau de la cuisse (ilio-fémoral)
Œdème majeur ,très dur (TVP)
Extrémités froides + abolition des pouls + cyanose avec tache purpurique (ischémie)
Diagnostic
• Interrogatoire :
- ATCD personnels et familiaux
- ATCD gynéco-obstétricaux (rechercher notion de FCS, TVP et grossesse)
- Facteurs favorisants
• Examen clinique :
- Signes fonctionnels (dl ± violente spontanée , + violente si iliofémoral)
- Anxiété ( EP !)
- Fébricule à 38 °C avec pouls dissocié : tachycardie (« pouls grimpant de Malher »)
- A l’examen clinique
Œdème rétromalleolaire discret, augmentat° de la chaleur locale, perte du ballant du mollet, mollet douloureux
Dilatation veineuse superficielle
Signe de Homans
2/4
• Bilan paraclinique
- NFS, plaquettes
- Hémostase, fibrinogéne
- D-dimères
Méthode ELISA :un taux bas élimine une TVP et une EP (excellente VPN) , si > 500 µg/L très évocateur d’EP
Augmentés dans Sd infl, K, hématome, > 80 ans, grossesse, post-op...
- Echo-doppler veineux des membres inférieurs :
Méthode diagnostique de référence
Diagnostic positif, topographique et différentiel
EchoG : image directe du thrombus ; non-compressibilité de la veine
Doppler : Stase, ralentissement circulatoire avec absence de variation de la courbe de flux (au mvt respi,
épreuve de compression veineuse).
Un examen normal n'élimine pas le diagnostic (FN surtt pr V.iliaque et VCI).
Doppler est aussi fiable que la phlébographie même pour TVP prox.
- Phlébographie (de - en - pratiquée) : bilatérale, comparative, image lacunaire cernée, arrêt en cupule, défaut
d'opacification d'un tronc veineux.
- AngioTDM spiralé (V. iliaques/fémorales) si doute.
- Bilan à la recherche d'une embolie pulmonaire parfois infraclinique :
ECG, GDS, RP
pour certains scintigraphie V/Q en cas de TVP prox , échographie cardiaque, …
• Bilan étiologique
- Recherche de cancer si TVP idiopathique du sujet âgé (> 50 ans) :
clinique ( TV/TR, sein)
Rx thorax
± écho abdopelvienne d’indication large .
- Syndrome de Trousseau = thrombose veineuse extensive dans cancer métastasé
- Bilan de thrombophilie
si sujet jeune (< 50 ans) / sans facteur déclenchant / localisations insolites (jugulaire, porte, veines saines
superficielles...)
avant ttt anticoagulant ou après 3 sem. d'arrêt ( AT III loin HNF, prot C,S…loin AVK).
• Diagnostic différentiel
- Kyste poplité
- Hématome
- Anévrisme artériel
- Erysipèle de jambe
Evolution
• Favorable le + svt en quelques jours sous traitement efficace, lever immédiat avec bas de contention
• Complications :
- Recidive
- Extension (10 % des TVP) : extension d’une phlébite surale en iliofémoral ; dl + violente, + haute avec œdème du MI
parfois hydarthrose du genou , signes urinaires.
- Embolie pulmonaire (1/3 des EP présentent une TV clinique)
- Maladie post-phlébitique avec avalvulation et dilatation RV superficiel.
œdème réfractaire du MI
Dermite ocre, ulcères, lésions eczématiformes, varices...
- Cancer dans l’année qui suit ds 5 à 10 % des cas
• Nécessité d'une surveillance clinique rapprochée en cas de TVP
3/4
Traitement
• Possibilité d’un ttt ambulatoire même pr TVP proximale fémorale si accord du patient / de
l'entourage / du médecin traitant
• Pas d'alitement, marche immédiate avec contention sauf si TV mobile iliocave (repos relatif 48 h)
• Curatif : anticoagulant (choix entre HNF IV/ SC et HBPM SC)
HNF
IV : Bolus en IV de 5000 UI puis en IVSE 500 UI/kg/j (TCA entre 2 et 3 fois le témoin)
SC : héparinate de calcium ou calciparine® 500 à 600 UI/kg/ j en 3 inj à 8 h d’écart (même biodispo en curatif)
HBPM en SC
Fragmine Fraxiparine Lovenox Clivarine 2 injections/j, 200 UI anti-XA/kg/jQ
Innohep, Fraxodi 1 injection/j 175 UI anti-XA /kg/j
- Relais AVK très précoce dés le 1ier jour, INR 2-3 à 2 dosages successifs (TP autour de 35 %)
HBPM plein HBPM pleine HBPM pleine HBPM pleine HBPM pleine Arret HBPM
doseQ dose dose dose dose
J1Q J2 J3 J4 J5 J6
AVK pleine doseQ AVK pleine dose AVK pleine dose AVK pleine dose AVK
AVK pleine dose
sf si surdosage au (id J4) dose adaptée à
TP TP et INR TP/INR de J3 TP et INR l’INR de J5
- Durée du traitement AVK
3 mois Phlébite non compliquée surale (sous le genou) avec facteur déclenchant identifié
6 mois TVP proximale, en cas d'EP, ou TVP idiopathique
12 mois 2ième épisode
voire à vie Si thrombophilie identifiée (recommandé par la société française de cardiologie)
- ier
AVK CI au 1 et au 3 ième
trimestre de la grossesse et durant l’allaitement (⇒ héparinothérapie)
- Possibilité de traitement thrombolytique ou chirurgical dans quelques cas rares
- Interruption de la VCI par un clip en cas de CI ou d'inefficacité du ttt anticoagulant (extension de la thrombose,
migration embolique)
Suspiscion de TVP
Echo-doppler MI
- doute +
soit
Etiologies
• AIGUE Q:
Endocardite infectieuse Q (valves natives ou prothèses)
Dissection aortiqueQ I (Ao ascendante et descendante : la + fréq ) ou II (Ao Ascendante => TABC Dt) => urg . chir
Traumatisme thoracique fermé Q (chute sur fesse )
• CHRONIQUE : « MARCHE »
Maladie annulo-ectasiante 45% : Atteinte valvulaire dégénérative (dystrophie des valves) associé à une dilatat° de
l’anneau Ao et anévrisme de l’Ao ascendante initiale (sinus de vasalva = portion sus-cusp où on peut retrouver les ostiums
coronaires D et G ). Cause la + fréq d’IAo. Sd de Marfan Q peut en être une étiologie (Autre : Ehlers danlos, …).
Ds le cadre des formes dégénératives , il existe des formes sans anévrismes : dystrophie valvulaire isolée .
Aortites :
Syphilis III Q (coulée calcaire de la paroi ao. + coronarite ostiale )
Mies inflammatoires : Spondylarthropathie Q ( SPA, rhumatisme pso.,Sd de FLR,Crohn ) , Behçet , lupus
Mie de Takayashu
RAA 20% : par une fusion des commissures et rétraction des valves. IAo associée à sténose Ao +/- autres valvulopathies
Congénitale :
Sur bicuspidie aortique , ds le cadre d’un Sd polymalformatif, Sd de Laubry-Pezzy = IAo + CIV
HTA = Anomalie autonome des valves conséquence des contraintes excessives appliquées pdt des années . En cas
d’anévrisme de l’Ao ascendante associée , pas de dilatation de l’anneau car généralement atteinte supra sinus de Vasalva .
Possible IAo fonctionnelle sur poussée hypertensive.
Endocardite 30 % ( cause la + fqte des endocardites : IAo >> RM)
Physiopathologie :
• IAO CHRONIQUE
Reflux de sang de l'aorte vers le VG en diastole : IVG diastolique
Surcharge volumétrique diastolique du VG => dilatation du VG + précharge élevée => augmentation de l’inotropisme
selon Starling ( + les fibres myocardiques st étirées avt leur contraction, + la force de contraction est grande )
Pour maintenir débit systémique , nécéssité d’augmenter le VES du VG
Moyen : Hypertrophie du VG adaptée à la dilatation afin que la loi de Laplace soit respecté : tension pariétale
constante T = PxD/2 e
Cq : Elévation de la PAs et augmentation fonctionnelle de la post charge (VES élevé ds un orifice Ao normal )
Baisse de la Pad par régurgitation de sang en diastole => baisse de la perfusion coronaire diastolique . Associé à
l’augmentation de la C° d’O2 par le myocarde du fait de l’inotropisme et l’hypertrophie, risque d’angor fonctionnel .
Hyperpulsatilité arterielle résultante de l’inotropisme et de l’augmentation de VES .
Mécanismes adaptatifs permettant bonne tolérance fonctionnelle pendant longtemps
Qd ils st dépassée ( Starling ; hypertrophie insuffisante pr contrebalancer la dilatation ) => chute du Qc => augmentation
de la PTDVG Q et de la PCP Q => signes congestifs.
• IAO AIGUE
Aucun mécanisme adaptatif n’a le temps de se mettre en place => régurgitation diastolique transmise sur pressions
d’amont =>OAP cardiogénique .
Diagnostic :
• CLINIQUE :
Signes fonctionnels tardifs
Dyspnée d’effort puis de repos ( => IVG) B1 p-shot B2
Angor nocturne stt svt nitroresistantes
Lipothymie, asthénie, fatigabilité à l’effort
Souffle
Proto-diastolique Q (IM = holoD) B3 Flint diastolique mitral
Doux, humé, aspiratif, d’emblée maximal il évolue decrescendo
Max au foyer aortique et au bord gauche du sternum 3°-4° EIC G Q
Position de sensibilisation : Assis Q , en antéflexion Q et expiration forcée Q ++++
Souffle de RAoQ fonctionnel fréquent (post charge fonctionnelle élevée) => souffle systolique d’accompagnement
Signes d’IAo importante :
Pistol-shot mésosystolique Q = claquement du flux sur Ao calcifié
Roulement diastoliqueQ de flint au foyer mitral (=RM fonctionnel)Q :fermeture partielle de la M par flux de régurgitation
Galop proto-diastolique=B3 = PTDVG élevé = arrivée importante de sang ds VG en diastole ( => IVG)
Déplacement du choc de pointe vers la G
Signes périphériques d’IAo volumineuse :
Elargissement de PA différentielle ( PAD < 50 % PAS)
Hyperpulsatilité artérielle : danse des artères de Musset, pouls bondissant, double souffle fémoral de Durozier , hippus
pupillaire , pouls capillaire.
Recherche systématique valvulopathie associée , de signes congestifs d’IVG ou IVD .
Signes d’étiologie (fièvre, poussée hypertensive…)
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES :
ECG :
HVG de type diastolique Q (« t diapo ») :
Onde T + ample en V5, V6
S :V1 - R :V5 ou V6 => Indice de Sokolow-Lyon > 35 mm si âgé de plus de 35 ans . Si plus jeune, sokolow > 45 mm .
Bloc incomplet G fréquent
Puis HVG systoliqueQ si très évolué : ondes T négatives.(« t ciné »)
Radio pulmonaire : réalise la « silhouette aortique » sauf si IA aiguë
Cardiomégalie : Index CT > 0.5
Hypertrophie VG et dilaté : élargissement de l’arc inf G =aspect bombé convexe ,
pointe du VG sous diaphragmatique
Dilatation Ao ascendante => arc sup. droit +++ parfois jusqu’au bouton aortique
Calcification possible au dessus de la ligne en pointillé
Ao
FUITE DE L’AO vers VG (bleu) ETO Autres ETO : prolapsus d’une sigmoide
ETO . Endocardite aortique, Mise en évidence d'un abcès de la ÉTT - incidence petit axe de la valve
compliquée d'un abcès annulaire sigmoïde postérieure, sous la forme Ao Volumineuse végétation sur la
circonférentiel, prédominant en d'une cavité hypo-échogène, réalisant sigmoïde antéro-droite.
regard de l'anneau postérieur (flèche une soufflure de la sigmoïde (flèche). Notez l'épaississement de l'anneau
unique). Noter également Ce patient présentait une insuffisance antérieur, en rapport avec un début
l'épaississement fibreux de la aortique volumineuse, imposant une d'abcédation (flèche).
sigmoïde postérieure et l'absence de chirurgie valvulaire aortique en
perforation de la valve aortique. urgence.
Signes d’ IA importante
• SIGNES FONCTIONNELS MARQUES
• PAD < 50 MMHG Q
• PISTOL SHOT ET ROULEMENT DE FLINT Q
• ICT > 0.6 Q
• DTDVG Q >75MM , DTSVG Q >50 MM
• PHT < 350 MS
• REFLUX > 0, 2 M S
• DIAMETRE DU JET A L'ORIGINE >12 MM
Evolution
Trés lente : les signes fonctionnels traduisant un retentissement majeur . « Parle svt trop tard »
Une fois symptomatique => aggravation rapide .
Savoir poser l'indication chirurgicale (remplacement valvulaire) au bon moment avant détérioration myocardique
irréversible, sur les critéres de surveillance clinique et échographique =>M
Meilleur facteur pronostic : taille du VG
Survie:
A 5 ans 75% sans ttt chir.
A 10 ans 50% sévères et moyennement sévères.
Complications :
Troubles du rythme A et V , IVG => Ins cardiaque (hypoNa, lasilix, digitaliq), Endocardite bacterienne ( Prophylaxie )
IA aiguë : chirurgie de remplacement valvulaire aortique en urgence ± aorte ascendante en cas de dissection.
Source : fiche RDP, KB de cardio, cours Fac DCEM 1, Monographie RDP, internet , QCM Intest 2000
v. 5 (22/01/2011 10:26)
- Découverte fortuite d'un souffle systolique non ou peu symptomatique (frqt, car IM modérées bien tolérées)
Découverte - A l'occasion d'une dyspnée d'effort
sur :
- A l'occasion d'une complication, tels que OAP, ACFA, ….
- Le + svt asymptomatique
- Dyspnée d'effort variable (NYHA) parfois dyspnée permanente, orthopnée, voire œdème subaigu du poumon
- Asthénie et fatigabilité sont surtt rencontrées dans les IM aiguës avec grande insuffisance circulatoire de repos
B1 B2 B3 protodiastolique
- Souffle systolique apexo-axillaire de régurgitation
- Maximal à la pointe
- Irradie vers l'aisselle G, parfois dans le dos systole RM fonctionnel
- Holosystolique, commence au B1 et se termine avec B2 - Parfois irradiations ascendantes le long du bord sternal gaucheQ
souffle
auscultation
- Mieux entendu en décubitus latéral gauche, (en cas d'IM développée au dépens de la petite valve)
- Timbre : "en jet de vapeur" ou « piaulant » - Possible galop proto-diastolique (B3)
- D’intensité fixeQ - Parfois éclat du B2 au f.pulmonaire en cas d'HTAP
- Mal corrélé à l’importance de la fuiteQ - Recherche des signes d'IVG et IVD
Q
- Roulement de flint présystolique (RM fonctionnel)
- Normale dans les IM minimes ou modérées.
- Dilatation du VG : Allongement de l'arc inférieur
gauche et un ICT élevé
- Dilatation de l'OG : Arc moyen gauche convexe et par
un débord de l'OG au niveau de l'arc inférieur droit, avec
aspect en « double contour »
RxThorax
- Signes parenchymateux :
A un stade évolué, AP sont volumineuses.
Redistribution vasculaire vers les sommets et un
oedème interstitiel avec stries de Kerley aux bases; un
oedème alvéolaire est possible à un stade plus avancé.
- Parfois normal
- Ds les IM +++, HAG et HVG diastolique, Doppler couleur.
ECG Insuffisance mitrale
- Parfois, ACFA dans les IM chroniques. (IM) peu importante
(incidence 4 cavités
- Examen le + contributif au diagnostic mais la apicale).
quantification des régurgitations demeure difficile.
- Affirmation du diagnostic d'IM
Flux de régurgitation systolique dans l'OG au Doppler
couleur ou au Doppler pulsé ou continu.
ETO
- Quantification de la fuite Aspect typique de
Mesure de la surface du flux régurgité dans l'OG en rupture de cordages de
doppler couleur, mais elle est sujette à erreurs la petite valve mitrale,
dont une partie
D'autres critères sont pris en compte: largeur du flux prolabe, " flotte " dans
régurgitant à l'origine, flux veineux pulmonaire, … l'OG en systole
- Appréciation du retentissement de la fuite Le cordage rompu est
Dilatation du VG et de l’OG est mesurée en TM bien visible à
l'extrémité de la petite
Calcul : % de raccourcissement et FES. valve mitrale
Echocardio Diamètre télédiastolique ventriculaire gauche est utile
Doppler pour le suivi.
Mesure P° pulmonaires peuvent être mesurées au
Doppler à partir d'une éventuelle IT.
Valves dystrophiques, parfois très épaissies, "myxoïdes", en
- Mécanisme de l'IM +++ : en ETO et ETT cas de maladie de Barlow
I.M. rhumatismale : valves épaissies, remaniées, Végétations valvulaires en cas d'endocardite; parfois abcès
réduct° de mobilité de la valve post, diastasis persistant ou perforation valvulaire.
en systole entre les 2 valves en cas d'IM rhumatismale. Zone akinétique ou anévrysme ventriculaire en cas d'IDM.
(rechercher RM)
Ruptures de cordages : l'une des valves, le + svt la
- Lésions associées
Recherche d'une valvulopathie aortique, RA ou IA….
petite, s'éverse complètement dans l'OG en systole,
sans aucune coaptation de son extrémité avec la grande - L'ETO est surtout utile pour préciser le mécanisme de l'IM.
valve ; ses cordages rompus sont svt bien visibles à - Elle est systématique lorsque l'on envisage un geste chirurgical
l'extrémité de la valve en ETO. conservateur de type plastie, dont l'ETO permettra le plus
souvent de prévoir la faisabilité.
Critères de gravité de l’IM : présence d’un B3, roulement diastoliqueQ, cardiomégalie, FE < 50 % , IC > 2.2/L/min/m2
3/5
• Cathétérisme et angiographie
Hémodynamique :
KT droit permet de mesurer les P° OD et notamment la PAP et la PCP .
- L'importance de l'onde "v" sur la courbe capillaire pulmonaire est un reflet de l'importance de la régurgitation mitrale
(la courbe capillaire est un bon reflet de la courbe de l'oreillette gauche).
- Le débit cardiaque mesuré par thermodilution est svt très abaissé en cas d'IM aiguë. Dans ce cas, il existe
fréquemment une HTAP sévère.
KT gauche permet de mesurer la PTDVG.
Exemple d'IM importante.
Tracé supérieur : courbe de P° cap. Onde V
correspondant à la régurgitation mitrale dans
l'oreillette gauhe atteignant 45 mmHg.
Tracé inférieur : superposit° VG et cap. L'onde
V de l'IM se projette sur la partie terminale de la
systole ventriculaire.
Angiographie
Elle montre une régurgitation du produit
de contraste vers l'OG en systole. La
quantité de contraste régurgité permet de
quantifier l'IM.
- Pressions de remplissage : élévat° TDVG ,PCP
- Diminution du débit cardiaque
- 4 grades d’IM
- Calcul fraction de régurgitation et d’ejection
- Augmentat° vol.du VG
Coronarographie
Systématique en cas de chirurgie après 40 ans.
Le cathétérisme n'est plus fait de nos jours à
visée diagnostique. Il est réalisé lorsqu'un geste
chirurgical est envisagé (il n'est parfois pas indispensable lorsque l'indication opératoire est indiscutable chez un sujet
jeune qui ne nécessite pas de coronarographie).
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DEVANT UN SOUFFLE SYSTOLIQUE
RAo : peut avoir une auscultation voisine de celle d'une IM à irradiations ascendantes, notamment s'il s'agit d'une IM
développée aux dépens de la petite valve. L'association des 2 valvulopathies est possible, notamment chez les sujets âgés.
CMO s'accompagne habituellement d'un souffle plutôt éjectionnel, d'intensité modérée, et plus localisé à l'endapex.
L'IT se traduit par un souffle de régurgitation, maximal au foyer xyphoïdien et augmentant en inspiration forcée.
La CIV est responsable d'un souffle holosystolique souvent intense, max 4ième espace intercostal gauche et irradiant dans
toutes les directions. L'association CIV + IM est possible dans le cadre d'un canal atrio-ventriculaire.
CAS PARTICULIER DU PROLAPSUS VALVULAIRE MITRAL
Etiologie
- Il s'agit d'une anomalie caractérisée par le prolapsus de l'un ou des 2 feuillets mitraux dans l'OG pendant la systole.
- Il existe en fait 2 formes :
la ballonnisation mitrale, avec seulement un bombement du feuillet mitral.
l'authentique prolapsus valvulaire, dans lequel l'extrémité de l'une des valves passe dans l'OG en systole.
- Il s'agit d'une anomalie fréquente qui serait retrouvée chez 4 % environ des sujets normaux.
- Il existe une nette prépondérance féminine. L'étiologie en est inconnue.
Clinique
- SF : En général absents ou très atypiques : il existe souvent un contexte d'anxiété, de spasmophilie, de palpitations,
de douleurs thoraciques atypiques, de lipothymies...
- A l’auscultation : la sémiologie caractéristique associe un click méso-systolique, suivi ou non d'un souffle
télésystolique; cette auscultation est audible à l'apex (le click est dû au bruit de la valve mitrale trop ample, qui
bombe dans l’OG en systole, comme le bruit d'une voile tendue qui "claque au vent").
ECG est habituellement normal.
- Parfois il existe des troubles de repolarisation qui peuvent égarer le diagnostic, notamment des ondes T négatives
dans les dérivations inférieures et latérales.
- Des tachycardies supra-ventriculaires, des ESV ou un Sd de WPW peuvent être rencontrées.
4/5
L'enregistrement holter peut être utile lorsqu'il existe des troubles du rythme.
La radio pulmonaire est en général normale.
Echocardiogramme-Doppler
- Il confirme le diagnostic.
- Il faut retenir des critères stricts de diagnostic, sinon ce dernier risque d'être porté par excès. En principe, c'est
l'incidence latéro-sternale gauche grand axe, qui permet de retenir avec certitude l'anomalie en échographie
bidimensionnelle.
- L'écho précisera également la texture du tissu valvulaire, qui peut être normal ou myxoïde.
- Le Doppler affirmera la présence et permettra une semi-quantification de l'insuffisance mitrale (il peut exister des cas
de prolapsus sans régurgitation mitrale).
Evolution
- Elle est en général bénigne.
- Des complications sont possibles :
Aggravation de l'insuffisance mitrale est possible par survenue de ruptures de cordages.
Endocardite infectieuse.
Troubles du rythme auriculaire ou ventriculaire : ces derniers ont été rendus responsables des cas de morts
subites, rarement décrites dans ce contexte.
Embolie artérielle périphérique.
• EVOLUTION
IM chronique
- L'évolution est habituellement lente, sur plusieurs années ou décennies
- Les formes minimes ou modérées peuvent être indéfiniment bien tolérées.
- Dans les fuites importantes, l'évolution se fait très progressivement vers l'aggravation de la dyspnée, puis vers
l'apparition de signes patents d'insuffisance ventriculaire gauche, puis d'insuffisance cardiaque globale.
Insuffisance mitrale aiguë
- Le tableau clinique initial est habituellement bruyant. Un OAP, associé ou non à un épisode de douleurs thoraciques,
est fréquent, contemporain de la rupture de cordages, mécanisme le + fréquemment en cause dans les IM aiguës.
- Ultérieurement, l'évolution est variable, souvent rapide, avec constitution d'une grande HTAAP avec insuffisance
cardiaque terminale en 1-2 ans.
Complications communes à tous les types d'IM
- L'endocardite infectieuse :
Elle est plus fréquente que dans la sténose mitrale isolée.
Elle peut aggraver considérablement l'IM, notamment par rupture de cordages ou perforations valvulaires.
- Les troubles du rythme auriculaire :
La FA est fréquente dans l'IM chronique évoluée.
D'autres troubles du rythme sont possibles, flutter, tachysystolie
Le passage en ACFA peut aggraver rapidement l'insuffisance cardiaque.
Les embolies artérielles périphériques :
- Elles sont favorisées par la dilatation de l’OG et l'ACFA.
- Elles sont moins fréquentes que dans le rétrécissement mitral.
• TRAITEMENT
Moyens thérapeutiques
- Traitement médical
Diurétique, vaso-dilatateur particulièrement indiqués dans le cas de l'insuffisance mitrale: dérivés nitrés, IEC.
Digitaliques en cas de FA, associés ou non à un autre anti-arythmique auriculaire.
Ttt anticoagulant en cas de FA
Antibioprophylaxie de l'endocardite infectieuse avant tout geste susceptible d'entraîner une bactériémie.
- Traitement chirurgical
Le ttt conservateur, de plastie mitrale est devenu le ttt de choix de l'IM pure.
o Elle est possible dans la majorité des cas, notamment dans les IM dystrophiques.
o Il s'agit d'une technique chirurgicale délicate, qui nécessite svt des techniques complexes, tels que
raccourcissement des cordages, transposition de cordages, mise en place d'un anneau de Carpentier, etc.
Elle nécessite une expertise chirurgicale particulière.
o Elle a l'énorme avantage de conserver la valve native du patient, dc de ne pas nécessiter de ttt anticoagulant
si le patient est en rythme sinusal et de comporter un risque d'endocardite infectieuse et d'autres
complications bien moindre qu'une prothèse mitrale. Surtout, il semble actuellement que la conservation de
l'appareil valvulaire et sous-valvulaire permette de préserver une meilleure fonction VG.
5/5
Le remplacement valvulaire mitral, par une prothèse mécanique ou bioprothèse si le patient est âgé de > 75
ans, est proposé si un geste conservateur n'est pas possible.
Indications thérapeutiques
- En cas d'IM minime ou modérée, un suivi cardiologique annuel seul est indiqué, associé à la prophylaxie de
l'endocardite infectieuse.
- Le traitement médical est indiqué, surtout par IEC, en cas d'IM modérée ou importante asymptomatique sans
dilatation ventriculaire gauche majeure et sans dysfonction ventriculaire gauche, ou dans l'attente d'une chirurgie.
- En cas d'IM aiguë, mal tolérée, l'indication opératoire est à retenir.
- Dans les IM chroniques, les malades symptomatiques doivent être opérés. Chez les patients asymptomatiques,
l'existence d'une dysfonction ventriculaire gauche (FE 0.60), d'un diamètre télésystolique échographique 45 mm ou
d'une hypertension artérielle pulmonaire >50 mmHg sont des critères d'intervention. L'on a tendance à opérer plus tôt
les malades chez lesquels la faisabilité d'une plastie est hautement probable.
Etiologies
• IM AIGUË = LESION DE CORDAGE
Endocardite infectieuse (rupture, mutilation)
Q Q++
Rupture de cordage dégénérative ( > 65 ans, IM brutale isolée )
Q Q
Dysfonction ou rupture de pilier (post lors d’ IDM inférieur , dysf°lors de angor)
Traumatique
• IM CHRONIQUE
Dégénérative : valves fines, pellucides, cordages étirés.
Q
Dystrophique : prolapsus valve mitrale = maladie de Barlow ;valves épaissies, flasques, prolabent en systole
ds VG
Q
RAA : rétraction, calcifications valves et cordages, IM rarement isolée.
Ischémique
Calcification de l'anneau
CMO = dystrophie valves + effet venturi
Q
Fonctionnelle = anneau dilaté / dilatat° du VG
Inflammatoire :LED,sclérodermie
Q
Congénitale : svt associé à autres malformat° cardiaques.
Marfan (en dossier, y penser si femme >1m80, homme >1m90), Ehler-Danlos
Physiopathologie
• IM AIGUE
Régurgitation du VG vers OG en systole
Surcharge de vol. ds OG qui n’a pas le tps de se dilater
HyperP transmise aux cap.pulm.
OAP brutal, IVD aiguë
• IM CHRONIQUE
Régurgitation du VG vers OG en systole
Distention progressive OG => surcharge diastolique volumique ds VG => dilatat° VG => loi de Starling =
maintien debit cardiaque => augmentat° VES
Post-charge (résistance à l’ejection) basse => PAS d’ hypertrophie du VG
Elévation des pressions : POG PCP PAP PVD
dilatation VG => dilatation anneau mitral => maladie auto-entretenue
Dépassement des mécanismes adaptatifs => VG hypokinétique => altérat° f°systolique.
Diagnostic : cf tableau
Evolution :
Très lente
Complications : FA, embolies, IVG, endocardite
Pronostic spontané sévère : survie à 5 ans IM stade III ou IV de NYHA 25%
Prophylaxie de l'endocardite
Surveiller les IM modérées et opérer les IM volumineuses et IM aigues : prothéses mitrales ou valvuloplastie
2/4
IM AIGUE IM CHRONIQUE
clinique OAP bien tolérée qd pas trop importante
SF Contexte évocateur : IDM, fièvre asympto+++
Sd de rupture de cordage =claquement ds la poitrine + asthénie, fatigabilité à effort
dl tho.brève + dyspnée rapidement croissante. S.d’IVG : DE puis DR, dyspnées paroxystiques.
choc de pointe dévié à G et étalé (dilat.VG)
palpation
mesure des pressions droites (stt pcp) apporte une Pressions de remplissage : augmentat° PTDVG ,PCP
Cathétéris information pronostique opératoire et oriente vers le diminut° debit cardiac
me diag.+
caractère aigu d'une IM en présence d'une onde V qui
et angio.du peut atteindre 40 mmHg. état de valve
VG 4 grades d’IM
= bilan calcul fraction de régurgitation
préop. augmentat° vol.du VG
calcul fraction d’éjection
Maladie de BARLOW
5 à 10% de pop.
femme stt.
prolapsus valvulaire mitral = bombement sys. ds feuillets mitraux ds OG
peut ne pas s’accompagner de fuite mitrale
• CLINIQUE
asympto.++
dl. tho précordiales
palpitations, lipothymies, malaises
profil psy anxieux
auscultation
normale 17%
click mésosystolique puis souffle télésystoliqueQ++
± souffle d’IM irradiant bord G sternum vers le hautQ
ECG
normal
ondes T négatives ou diphasiques
modifications de ST en DII ,DIII ,aVF
recherche tbles rythme
• ECHO DOPPLER CARDIAC :
1 ou 2 valves redondantes, ballonnisation, recul télésystolique des 2 feuillets et IM télésystolique .
• COMPLICATIONS :
Q
IM aigue
Endocardite bact.
Tbles du rythme : ESA, FA, Flutter, ESV
Mort subite
AIT
• TTT
aucun
βblo. si tble du rythme
de l’IM.
Prévention endoc.
THORAX FACE : Cardiomégalie, dilatation du VG, double contour au bord D, arc moyen à double bosse, ouverture de la carène, sd interstitiel,
Lignes deKerley (encoche). Inversion de la vascularisation pulmonaire.
4/4
v. 11 (22/01/2011 10:27)
RAo Q 107
RAO dégénératif, Homme âgé, sympto. à l’effort, SAO < 0.75 cm2, OAP, mort subite, Souffle
systolique éjectionnel, Echographie, Coronarographie.
Etiologies
• RAO DEGENERATIF = MALADIE DE MONCKEBERG
ière
1 cause de RAo en France, surtt sujet âgé > 70 ans
Q
Par calcifications des valves et de l’anneau aortique avec fréquemment une dilatation de Ao initiale associée .
Respect commisural fréquent.
Il est favorisé par l’existence d’une bicuspidie.
Les calcifications peuvent s’étendre sur le septum interventriculaire et léser le Fx de Hiss.
• RAO CONGENITAL
ième
2 cause de RAo, par bicuspidie (2 sigmoides au lieu de 3) responsable d’une sténose au niveau valvulaire. Il existe
des anomalies sus et sous-valvulaires possibles, parfois ds le cadre d’un Sd polymalformatif.
ière
1 cause de RAo entre 30 et 70 ans
• RAA :
Rare en France, surtt chez l’adulte jeune et d’âge moyen, svt associé à d'autres valvulopathies
Lésion= fusion commissurale et rétraction valvulaire
Physiopathologie
• MECANISME
Obstacle à l'éjection systolique du sang hors du VG, le + svt progressif (sf congénital) par réduction de la surface
aortique (N=3 cm2) => Apparition d’un gradient entre VG /Ao en systole (>= 50 mmHg si RAo serré)
Il y a donc une élévation de la post charge avec surcharge systolique pure en pressionQ.
Q
Il en résulte une compensation par une HVG concentrique et un VG hyperkinétique afin de maintenir le Qc et la
tension pariétale normale (Laplace= T = PxD/2 e). La fonction systolique n’est dc pas altérée.
Cette HVG s’accompagne d’altération précoce de la fonction diastolique avec des anomalies de la relaxation et de la
compliance du VG => augmentation des PCP en amont => dyspnée d’effort.
Q
Par contre, il n’y a pas de dilatation .
Tardivement dans l’évolution, apparaît une dilatation et une altération de la fonction systolique.
• CONSEQUENCE
Angor d’effort
Incapacité pour le cœur d’augmenter le débit cardiaque suffisament à l’effort en cas de RAo serré
Augmentation de la consommation d’O2 par le myocarde hypertrophiéQ
Ecrasement coronaire intrapariétal sur HVG
Coronaropathie associé ds 50% (Terrain commun avec Monckeberg sans que l’athérome fasse partie de la
physiopath de cette Mie)
Syncope
D’effort :
Insuffisance vasculaire cérébrale sur incapacité à augmenter le Qc suffisamment à l’effort (associé à la vasoD
périphérique).
Non lié à l’effort
L’HVG est proarythmogène => risque de TV
Lésion septale par les calcifications d’un RAo dégénératif : BAV
Diagnostic
• TERRAIN : Homme (80 %) athéromateux svt
• SIGNES FONCTIONNELS
La présence de SF traduit tjrs un RAo serré par contre un RAo serré peut être totalement asymptomatique.
Q
Angor d’effort : 75 % d’entre eux
Q
Syncope d'effort ou lipothymie d'effort: 25 %
Q
Eliminer un diagnostic différentiel : obstacle à l’éjection VG (CMO , thrombose de prothèse), à l’éjection du VD
(HTAP, EP massive, sténose pulmonaire congénitale), au remplissage (myxome OG, tamponnade), d’origine
rythmique (dysplasie arythmogène du VD)
Q
Dyspnée d'effort puis de repos : + tardive, secondaire au trouble de la fonction diastolique
• SIGNES PHYSIQUES
2/4
Auscultation cardiaque B4 B1 S B2
B1 svt diminué
Q
Souffle éjectionnel losangique B4
Mésosystolique : commence après intervalle libreQ après B1
Q
Evolution
• PRONOSTIC
Q
Un RAO serré peut être asymptomatique pendant des années mais s’aggrave avec calcification progressive
Evolution + rapide dans les RAo calcifiés du sujet âgé que ds les RAo sur RAA.
Tout RAO serré même asymptomatique a un pronostic sévère (=> chir.) dominé par le risque de mort subite
Tout RAO symptomatique a un pronostic sévère (=> chir.) :
Q++
La survie moyenne spontanée sans traitement chirurgical est ASI 532
5 ans en cas d'angor d'effort
3 ans en cas de syncope d'effort
2 ans en cas d'insuffisance cardiaque GQ
6 mois en ca d’insuffisance cardiaque globaleQ
4/4
• COMPLICATIONS
Q
Mort subite
Q Q
OAP, Insuffisance cardiaque (IVG , OAP , …)
Q Q Q Q
Embolies calcaires systémiques (AVC , coronaire , artérielle ...)
Q
Endocardites bactériennes (IAo > IM > RAo > RM = « IRM »)
Q
Troubles du rythme et de conduction
Hémorragies digestives sur angiodysplasie colique svt (!) : classique mais rare
• EXPLORATION
ECG
HVG importante
ETT/KT
Gradient moyen > 50 mmHg
Surface aortique < 0,75 cm2Q
Source : Fiche RDP, KB de Cardio, Conf de G.Cayla, Cours de DCEM 1, Medifac, RDP, QCM Intest 2000
Physiopathologie
• MECANISME
Lésion anatomique ds le RAA :
Fusion commissurale et rétraction des cordages valvulaires ± calcifications
Aspect en « museau de tanche » de l’orifice mitral au maximum..
Apparition des lésions ds un délai de 2 ans après le RAA et symptomatique tardivement : 15 ans après
2
Réduction de la surface mitrale (N : 4 à 6 cm )
Obstacle en diastole au remplissage entre l’OG et le VG
Apparition d’un gradient OG / VGQ diastoliqueQ : 10 mmHg pr un RM très serré < 1cm2 , au dépens de l’OG. La
pression ventriculaire G reste stable . Il n’y a pas d’IVG dans le RM pur
Hypertrophie et dilatation de l’OG en sont la conséquence .
Retentissement pulmonaire en amont de cette hyperpression de l’OG
D’abord HTAP post capillaire réversible : transmission passive de l’augmentation de la PCPQ vers l’A.pulmonaire
Ultérieurement, apparition d’une HTAP précapillaire irréversible par développement d’une artériolite pulmonaire
Au total, possible HTAP mixte partiellement réversible responsable d’une surcharge ventriculaire droite : d’abord
hypertrophique puis installation d’une IVdte. (P° systolique du VD élevéeQ)
• CONSEQUENCE
Dyspnée d’effort et de repos
Qc à l’état basal est le + svt normal. A l’effort il augmente insuffisamment alors qu’il existe une pression élevée ds
l’OG et ds une HTAP importante : dyspnée d’effort puis de repos avec l’évolution de la maladie .
Fibrillation auriculaire et thrombus intraOG
Essentiellement favorisés par la dilatation majeure de l’OG .
SubOAP et OAP
Secondaire à l’HTAP mais également au fait de la frequence de la FA : La systole auriculaire joue un rôle important
pour compenser la gène au remplissage. En cas de FA, perte d’une systole efficace et apparition de signes congestifs.
Diagnostic
• SIGNES FONCTIONNELS
Dyspnée d’effort
D’abord d'effort => repos => orthopnée entrecoupée d’épisodes d’OAP avec expectoration rosée
Majorée par toute situation augmentant le Qc : grossesse, anémie, infection (pneumopathie), fièvre, hyperthyroidie
Complications
HémoptysiesQ (classique mais rare)
OAP notamment chez la femme enceinte au 3ème trimestre
TDR SV : Fibrillation auriculaire, ESA => palpitation
Embolie systémique +++ et endocardites bacteriennes (très raresQ « I-RM »)
Dysphonie par paralysie récurrentielle gauche rare : syndrome d’Ortner par compression par l’ OG ectasique
• SIGNES PHYSIQUES
Faciès mitral : pommettes rouges chez une patiente chétive
Q+++++
Auscultation = rythme de Durozier (triade) au foyer mitral, décubitus latéral gaucheQ, aprés un effortQ
Eclat de B1 Q+++
au foyer mitral (fermeture brutale mitrale)
Systole libre si RM pur , souffle holodiastoliqueQ non modifié par l’expirationQ
Claquement d'ouverture mitraleQ++ (= COM) aprés le B2 B1 B2 B1
(fermeture sigmoide), d’autant + proche que RM serré
Roulement diastolique débutant avec le COM, allant
decrescendo et se renforçant lors de la systole auriculaire (B4)
= renforcement pré-systolique (qui disparaît si FAQ+++) COM roulement diastolique
Si HTAP : Sd infundibulo-pulmonaire = éclat de B2 au foyer pulmonaire et souffle systolique discret d’IT
Q
2/4
Palpation
Frémissement cataireQ diastolique à l'apex témoin d’un roulement intense (4/6)Q .
Eclat de B1
Rechercher signes d’IVD en cas de RM serré évolué
Rechercher une ou des valvulopathies associées : RM + IM = maladie mitraleQ
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Myxome de l’ OG venant s’ enclaver dans la valve mitrale
Ins Aortique avec roulement de flint diastolique : souffle protodiastolique d’emblée max, decrescendo, mieux perçu
assis en expi forcée et en anteflexion. Roulement de flint diastoliqueQ (=RM fonctionnel)Q
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
ECG
HAGQ précoce frqte en cas de rythme sinusal : onde P mitrale >0.12s, bifide en DI,DII, aVL et diphasique en V1
HVDQ tardive
- Déviation de l’axe vers la droite
- BBD incomplet avec des gdes ondes R à droite DIII, aVF, V1 à V3 avec parfois un aspect S1Q3
- Ondes T aplaties ou négatives en D2, D3, VF.
ESA FA fréquentes, flutter plus rare
HAG HVD
Rx thorax
De face = « silhouette mitrale » = aspect triangulaire de la silhouette cardiaque
- Dilatation de l’OG: arc moyen G convexe (troncQde l’APQ/Auricule GQ)
avec aspect en double bosseQ (ici rectitude) et aarrcc iinnfféérriieeuurr ddrrooiitt avec
aspect en double contour
- Dilatation tardive VD: cœur en sabot avec pointe sus diaphragmatique,
cardiomégalie
- Retentissement pulmonaire (surcharge bilat) : gros hiles, hypervascu.
symétrique, œdème interstitiel puis alvéolaire, puis poumon mitral
(aspect de fibrose) (ici épanchement pleural à G, redistribution vasculaire
apicale, ligne de kerley B)
- Recherche de calcification en dessous de la diagonale
Profil + ingestion de baryte : refoulement œsophage par OG dilatée
E
Echo doppler cardiaque par voie transthoracique F
Confirme le diagnostic : diminution de l’ouverture de l’orifice mitral.
Précise l’étiologie : épaississements / calcifications / fusion comissure. S S
3 signes majeurs en TM :
- Dilatation OGQ D
- Baisse de la pente EF aspect en créneau de la gde VM en diastole et épaississementQ du trait de l’echo mitral
Q+ Q+
Complications
Trouble du rythme supraventriculaireQ
Thrombose et embolies systémiquesQ
Complications pleuropulmonaires
Dyspnée, OAP
Pneumopathie associée à un RM serré
Epanchement pleuropulmonaire
Embolie pulmonaireQ
HTAP
Endocardite infectieuse d’Osler : Très rare voire exceptionnelle . La moins frqte de toutes les complications du RMQ
Reprise Mie rhumatismale
Accidents gravidocardiaqueQ (après 4ième mois) et prémenstruels
Défaillance cardiaque droiteQ : élément terminal
Diminution de la dyspnée
Apparition de signes d’IVD
Traitement (hp)
• SYMPTOMATIQUE
Régime hyposodé et diurétique en cas de stase : diminution P° cap
Traiter la FA : réduction (CEE ou cordarone®) avec ttt anti-arythmique pr prevenir la survenue de récidive ou la
ralentir par digitalique le cas échéant
Ttt anticoagulant impératif : si FA et/ou OG très dilatée
Antibioprophylaxie oslérienne (qs)
CI la contraception oestroprogestative et stérilet (Osler) : Prescrire des micro-progestatifs
• CURATIF
Tout RM serré doit être opéré ou dilaté
Si RM pur, peu/pas calcifié avec appareil sous valvulaire peu ou pas remanié, sans thrombus dans l’OG (ETO):
Valvuloplastie : Commissurotomie mitrale percutanée (=dilatation mitrale au ballon par cathétérisme transeptal).
Si IM significative associée : calcification valvulaire importante, appareil valvulaire très remanié, thrombus :
Remplacement valvulaire mitral sous circulation extracorporelle et protection myocardique.
- Par prothèse mécanique de 3ième génération (à ailette) et anticoagulant à vieQ chez le sujet jeune
- Par bioprothèse et anticoagulant pdt le 1ier trimestre chez le sujet agé (>75 ans)
Source : Fiches Rev Prat, KB de cardio, conf G.Cayla, Cours Grolleau,Medifac, ECG du web, QCM intest , Icono web
v 9 (22/01/2011 10:27:00)
Valves
Types
d’origine
à 2 ailettes (St. Jude, Edwards-Mira) humaines.
Péricardique (Ionescu...)
• Postopératoire hospitalière
Clinique, Biologie inflammatoire
ETT ± ETO à J5 et ETT à la fin du 1er mois
Fonction VG
Recherche d'épanchement péricardique
Fuites physiologiques (périprothétiques au début)
Fonctionnement de la prothése
POSITION MITRALE POSITION AORTIQUE
Gradient moyen
V max transprothétique
Surface fonctionnelle
Temps de 1/2 décroissance Indice de perméabilité
ETO non systématique (mais ETO de référence svt faite pour les prothèses mitrales)
Anticoagulatoion à dose efficace si prothèse mécanique
• Post-hospitalière
Clinique
Généraliste (ts les 6 mois) + Cardiologue (ts les 6 mois ou ts les ans si pas d’événement clinique)
Auscultation normale : ± souffle systolique d’éjection sans souffle diastolique
Q+++
, éclats de bruit de
fermeture (très sonore sur prothèses à bille, où bruit d’ouverture est aussi audible, après le B1 pour
prothèse aortique, après le B2 pour les mitrales)
Pas de signe d’ins cardiaque normalement => si ins cardiaque : évaluation cardio immédiate
Examen dentaire semestriel, si atteinte pulpaire : extraction dentaire (dévitalisation proscrite)
Biologique
INR mensuel si stable (carnet), + fréquent si modif poso AVK, objectif 3-4,5 sf pour prothèses à ailettes en
position aortique en rythme sinusal (2-3)
NFS + fer sérique ts les 6 mois
Imagerie cardiaque
Radiocinéma postop de la valve (document de référence utile pour comparer si complication ultérieure) =>
uniquement pour prothèses mécaniques avec élément mobile radio-opaque
ETT (examen de référence pour la surveillance des prothèses) post op (J5, fin 1er mois), fin 3ème mois
(stabilisation des conditions hémodynamiques) => tables de normalité et surtt comparaison entre échographie de
référence et les suivantes
Doppler cardiaque ++ : gradient transprothétique max et moyen, surface fonctionnelle, indice de perméabilité
Rythme de surveillance écho
Ts les 2 ans si pas de modif clinique et de complications
Annuelle si bioprothèse de > 5 ans ou si sujet de < 45 ans
Trimestrielle si grossesse
• Situations particulières
Soins dentaires
Allègement transitoire de l’anticoagulation avec INR ~ 2
Antibioprophylaxie par amoxicilline 3 g per os 1 h avt les soins
Grossesse
Risque thrombo-embolique accru, surtt sous héparine => à limiter au 1er T
(risque malformatif des AVK) et aux 2 dernières semaines (risque
d’accident hémorragique péri-partum)
Risque d’accélération du processus de dégénération des bioprothèses
Chir extra-cardiaque
Arrêt transitoire des AVK, relai HNF (arrêtée 12 h avt l’intervention et
reprise « dès que possible » en fct° risque hémorragique/thrombotique)
Pas d’AMM pour HBPM
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, MédiFac, QCM Intest
v. 14 (22/01/2011 10:28)
Epidémiologie
Cause la + fréquente : Athérosclérose coronaire, prédominance masculine > 40 ans
FDR de la maladie athéromateuse : Age, sexe masculin, hérédité coronaire (IDM < 55 ans chez le père ou < 65ans chez
la mère ou arteriopathie), hyperCTQ > 2 g/L (ApoB Q et LDL élevé), HTA, tabac, diabète
Etiologie
Diminution diamètre coronaire Angor fonctionnel
Athérosclérose (> 90 % des cas)
Spasme coronaireQ Tjs rechercher une sténose associée.
sur coronaires saines ou athéromateuses : Prinzmetal Sur tachycardie prolongée :
chimiothérapie : 5 FU (anti-métabolite) => Tble du rythme, thyrotoxicose
toxicomanie : Cocaïne Sur bradycardie
Dissection coronaire spontanée, post coro
Sur IAoQ
Embolie coronaire : Endocardite bacterienne, myxome OG
Anomalie congénitale des coronaires Sur RAoQ et CMH
Coronarite non athéromateuse : Coronarite ostiale de la Sur choc avec hypoTA et bas débit
SyphilisQ, Lupus, PR, PAN, Takayashu, Kawasaki, Radiotttie Sur hypoxie sévère : Anémie sévèreQ, intox au CO
Tble hémato : CIVD, thrombophilie, thrombocytémie
Physiopathologie
Ischémie myocardique transitoire et réversible en rapport avec une insuffisance du débit coronaire face aux besoins
en oxygène du myocarde Q.
• DIFFERENTS TYPES D'ANGOR
Angor stable
L'augmentation de la consommation d'oxygène réalisée par l'effort ne peut être satisfaite au-delà d'un
certain seuil du fait de sténoses coronaires serrées.
Apparition d’une ischémie myocardique si sténose > 50 % du diamètre d'une coronaire épicardique ou si >
75 % de réduction en terme de surface.
Q
Mise en place d’un métabolisme anaérobie avec augmentation des lactates sanguins .
Q
Apparaît un tableau d’insuffisance ventriculaire aigue G (augmentation PTDVG )
Les signes d'ischémie myocardique surviennent pour un niveau d'effort bien déterminé (d'où le terme
d'angor stable).
Angor instable
Peut survenir chez des patients jusqu'alors asymptomatiques ou ayant déjà présenté des manifestations
d'angor stable.
L'angor survient pour des efforts de + en + minimes ou au repos (d'où le terme d'angor instable).
Mécanisme : rupture d'une plaque d'athérome (au niveau d'une plaque déjà sténosante ou au niveau d'une
plaque non significative) => formation d'un thrombus qui va rétrécir sévèrement la lumière vasculaire.
En fonction de conditions locales (évolutivité du thrombus, vasomotricité), le rétrécissement pourra être +/-
critique, ce qui explique les épisodes de douleur au repos. En l'absence de prise en charge thérapeutique urgente,
risque de thrombose complète du vaisseau qui va entraîner un IDM ou la mort subite.
Diagnostic
• INTERROGATOIRE
Temps essentielQ de la démarche diagnostique
Préciser les FDR
Douleur d'angor d'effort typique Q
Rétrosternale, constrictive, à l'effort (marcheQ, temps froid Q, vent contraire, post prandial Q), survenue
brutale, irradiant ds la mâchoire et ds le Mbre sup G, durée brève, cédant à l'arrêt de l'effort, sensible à
la TNT sublinguale en < 3 min (test diagnostic). Parfois dl à type de brûlure Q
Mais aussi blockpnéeQ d’effort, dyspnée d’effort : se méfier des S d’effort qui disparaissent au repos.
Angor de repos dont angor de Prinzmetal (nocturne, sujet jeune, fumeur)
2/6
• EXAMEN CLINIQUE : LE + SVT NORMAL
Rechercher d’autres atteintes artérielles athéromateuses (Carotide, fémorale, Abdo et lombaire)
Causes d'angor fonctionnel
Signes d’insuffisance cardiaque
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
ECG de base => bonne valeur localisatrice
Presque toujours anormal pendant la crise, parfois normal : le diagnostic est clinique Q
Ischémie : Elle pertube exclusivement la fin de la repolarisation ventriculaire qu’elle retarde, modifications
de l’onde TQ qui devient symétrique et pointue.
− Ischémie sous épicardique : onde T négative, symétrique et pointue => le + svt
− Ischémie sous endocardique : onde T ample > 5 mm, positive Q, symétrique et pointue
Q
Lésion sous endocardique: Sous-décalage de ST horizontal ou descendant ; + rarement un sus décalage de
Q
ST (angor spastique)
Vérifier si les anomalies relevées sur le tracé correspondent à un territoire anatomique :
Dérivations Territoires
D1 – VL Antéro-latéral
Inférieur
D2 – D3 – aVF
(ou postérieur, ou diaphragmatique)
Antéro-septal
V1 – V2 – V3
(+V4 – V5 = antéro-septo-apical)
à partir de ces territoires, il est possible de faire des combinaisons
D1 – VL + V1 – V2 – V3 Antérieur étendu
D2 – D3 – aVF +
Septal profond
V1 – V2 – V3
D2 – D3 – aVF + D1 – VL Postéro-latéral
D1 aVL + D2 D3 aVF +
Circonférentiel
V1 à V6
V7 – V8 – V9 Postérieur vrai
ECG d'effortQ => pas de valeur localisatrice (Le + svt en latéral Q : V5-V6)
Intérêt diagnostique et surtout pronostique (seuil ischémique, importance du sous décalage).
Epreuve sur bicyclette ou tapis roulant, avec augmentation progressive du travail, à proximité d’une USIC
sous surveillance ECG et tensionnelle. Elle doit être menée jusqu’à Fc max théorique (220 – Age)
Critères de positivité CLINIQUE et/ou ELECTRIQUE : Sous décalage de STQ, horizontal Q ou
descendant, ≥ à 1 mmQ, iu > 0,1 mV Q pdt une durée ≥ à 0,08 secQ après le point J.
Critères de gravité : Faible charge (< 60 watts) et Fc < 120/mn, sous décalage diffus ou persistant pdt une
durée > à 6 mn, sus décalage de ST, arythmies ventriculaires graves, HypoTA systolique.
CI formelles : IDM < 5j, angor instable récent, Sténose trc com, RAo, CMH, HTA > 22/12, TDR grave, FA
Limites : Se = 60 %, Spé = 75 %, mortalité < 1/10 000.
Epreuve négative si : pas de signes cliniques et électriques avec Fc max théorique atteinte.
3/6
Autres tests d’effort : scintigraphie au thallium et échographie de stress (dobutamine)
Sensibilité et spécificité supérieure à celle de l’ECG d’effort avec valeur localisatrice
Q ième
Hypofixation à l’effort , redistribution au repos (2 série à 4h d’écart) pr la scinti au Thallium. Possible
scinti au MIBI
Si effort contre-indiqué : Associé à la persantine qui est responsable d’un vol coronaire.
Indiquer si ECG d’effort ininterprétable (BBG, WPW) ou non contributif
Echographie cardiaque avec doppler : apprécie fonction ventriculaire gauche systolique globale et la cinétique
Q
segmentaire .
HolterQ
Episodes d'ischémie symptomatique ou silencieuse : sousQ décalage ou susQ décalage de ST
Coronarographie
Apprécie la topographie, le caractère et l’extension des lésions coronaires (significatives > 70 % ou > 50 %
pour le tronc commun, sévérité, longueur, nombre, mono ou pluritronculaire, lit d’aval)
Indications non consensuelles :
Angor instable
Angor d’effort du sujet jeune (< 40 ans)
Angor avec critères de gravité lors du test d’effort
Angor d’effort invalidant malgré ttt médical
Pour certains dans presque tous les cas dans la mesure où elle peut permettre de discuter d'un geste de
revascularisation myocardique
Test de provocation du spasme (Méthergin ou alcalose ou froid)
Complications : locales (hématome, ischémie aigue MI, embols, dissection iliofémorale), cardiaques (IDM,
trbl rythme ventriculaire, dissection coronaire, hémopéricarde), rénale (IRA par NTA sur néphropathie
diabétique), Iode (allergie…)
Généralement accompagnée d'une ventriculographie gauche qui permet d'apprécier la cinétique segmentaire
et la fraction d'éjection du VG qui est un élément très important du pronostic
Dépistage des facteurs de risque cardio-vasculaire (Q 112) Angor instable
Recherche d’une autre localisation de la maladie athéromateuse De repos
D’effort :
=> crescendo + de novo
Angor instable = Sd de Menace Post IDM
• CLINIQUE. De Printzmetal
Il traduit, comme on l’a vu, une fissuration d’une plaque d’athérome
Douleurs
Caractéristiques habituelles de l'angor d’effort mais ont des circonstances de survenue inhabituelles :
Au repos
Pour des efforts minimes dans l'angor « de novo »
Déstabilisation d'un angor préexistant avec des douleurs qui deviennent de + en + fréquentes pr des efforts de
- en – important : angor « crescendo »
Svt + longues et moins sensiblesQ à la trinitrine que dans l'angor stable.
Ce tableau clinique doit absolument être reconnu pr permettre une prise en charge tttiq rapide du fait du
risque élevé d’IDM.
Comme dans le cas de l'angor stable, l'examen clinique est souvent normal.
• EXAMENS PARACLINIQUES.
ECG de repos.
Intercritique est tantôt normal, tantôt anormal : Si elles existent, les anomalies sont le + svt une inversion de
l'onde T dans le territoire intéressé par l'ischémie ou un sous-décalage du segment ST
Tracé percritique : Idem. Ds tous les cas les modifications sont transitoires et disparaissent spontanément ou
après prise de dérivés nitrés S persistance des anomalies, il faut craindre l'évolution vers un IDM.
En cas de dl thoracique, réaliser un tracé percritique et intercritique (qq min après nitrés), même si le tracé
percritique apparaît normal ; en effet, dans certains cas, le tracé intercritique peut être anormal à type
d'inversion de l'onde T et se normaliser pendant les crises douloureuses (pseudo-normalisation de l'onde T).
Examens biologiques.
L'absence d'augmentation des enzymes cardiaques (CPK, CPKmb) est un critère important du diagnostic.
Une élévation (même modeste) des enzymes, en l'absence de modifications importantes et permanentes, est en
faveur d'un infarctus sans ondes Q.
4/6
Les tests d'effort.
Epreuve d'effort et scintiG au thallium d'effort sont contre-indiqués pendant la période d'instabilité. Après
qq jours de stabilisation, ils peuvent être réalisés mais avec prudence (sous traitement médical).
Pas utile au diagnostic lorsque le tableau clinique est typique ms ils peuvent apporter des éléments pronostiques.
Coronarographie.
Elle est très importante non seulement pour confirmer le diagnostic mais aussi et surtout pour orienter la
conduite ttti en précisant la possibilité d'un geste de revascularisation (angioplastie ou pontage).
Le + svt faite après qq jours lorsque l'angor est restabilisée.
Si la symptomato non contrôlée par ttt médical : réaliser en urgence (geste de revascularisation avt IDM).
Enregistrement Holter Q.
Actuellement l'une des méthodes de référence pour le diagnostic d'angor spastique : Détecte les modif ECG
pourvu qu'elles soient typiques et indiscutables + enregistre les troubles du rythmeQ contemporains de la
crise ischémique (ESV et TV le + svt observées dans les spasmes de l'artère IVA ; BAV le + svt observés
dans les spasmes de la coronaire droite).
Épreuve d'effort.
Parfois positive (lésions athéroscléreuses fixes surajoutées).Une épreuve négative n'exclut pas le diagnostic Q.
Parfois, un sus-décalage du ST (tout particulièrement pendant la phase de récupération = post effort).
Coronarographie +/- sensibilisé par le test au méthylergométrine
Permet de mettre en évidence le spasme. : il est le +souvent focal mais il peut être diffus
Caractéristique majeure = réversibilité spontanée ou provoquée des anomalies.
Peut survenir sur un réseau coronarien sain ou chez un patient présentant des sténoses coronaires.
Test de provocation à la méthylergométrine : Réalisé lors de la coro, formellement CI chez tous les patients
présentant une sténose du tronc coronaire gauche, des lésions tritronculaires sévères ou encore au cours d'un
angor instable avec sténose irrégulière, anfractueuse et image lacunaire traduisant la présence d'une thrombose
intraluminale.
5/6
Évolution
Imprévisible, menacée par déstabilisation de l'angor (= angor instable), IDM, mort subite
Angor instable =
angor de repos dont angor de Prinzmetal
angor de novo (< 1 mois)
angor crescendo
angor précoce
post infarctus
=> Évolution vers l'IDM, Coronarographie rapide
Angor de Prinzmetal :
Récidives douloureuses
IDM par spasme
Mort subite par trbles du rythme ventriculaire
Traitement
• MEDICAL
Trois classes principales de médicaments anti angineux
ß bloquants (cardiosélectifs) : Ténormine* Atenolol
− Base du ttt de l'angor d'effort et de l'angor instable
− ttt de fond : baisse conso d’O2 par myocarde, diminue le travail cardiaqueQ, empèche tachyC excessiveQ
− CI si Prinzmetal
− En cas de CI cardiaque au BB : Isoptine, Diltiazem, si extracardiaque : dihydropyrimidine : Adalate, Amlor
Anticalciques bradycardisant : Verapamil* Isoptine, Bitildiem* Diltiazem
Particulièrement indiqués dans l'angor spastique ou si CI ß bloquants
Q
ttt de fond : VasoD coronaire, prévient la survenue du spasme coronaire et diminue les besoins en O2 du
myocarde
Dérivés nitrés + arrêt de l’effort
Q
D'action immédiate par voie sublinguale dans la crise d'angor, par vasoD coronaire et facilitation au retour
Q
veineux
Prescrit également en tt de fond per os (formes LP : Risorden*, Monicor*) ou patch Nitriderm*: ! phénomène
de tolérance (patch pdt 12h) + céphalées fréquentes au début cédant aux antalgiques usuels.
TNT par voie IV dans l'angor instable (urgence, USIC)
Molsidomine (Corvasal*), apparentée aux nitrés : pas de tolérance
Agonistes des canaux potassiques (Nicorandil Ikorel*) : Alternative aux nitrés LP ou à la Molsidomine
Antiagrégants + antithrombotiques :
Aspirine en l'absence de CI : 100 à 250 mg/j (Clopidogrel* Plavix si CI ?)
HNF à posologie efficace dans l'angor instable : Administation IVSEQ 500 UI/kg/24 h avec bolus à 70
UI/kg ; Fourchette : 1,5 à 2,5 témoinQ
Ou HBPM : seul Lovenox Enoxaparine à l’AMM en 2001
Angor instable
Hospitalisation immédiate.
Aspirine per os 160 à 300 mg/24 h en 1 prise.
HNF en perfusion IV à doses efficaces. (ou Lovenox*)
Nitrés en perfusion continue (trinitrine 1 à 3 mg/h ou dinitrate d'isosorbide Risordan* 2 à 8 mg/h).
Bêtabloquants (en l'absence de CI) Aténolol 50 à 100 mg/24 h en 1 à 2 prises.
Surveillance régulière : clinique, biologique (CPK), et ECG
Si la symptomatologie s'amende sous ttt, on envisagera une coronarographie au décours de l'épisode aigu.
Si le patient continue de souffrir (avec des modifications per-critiques de l'ECG) malgré le ttt, il faut réaliser
une coro en urgence pour envisager un geste de revascularisation myocardique (angioplastie ou pontage).
• INTERVENTIONNEL
Angioplastie coronaire
Accessibilité de lésions de plus en plus complexes
Facteur limitant = taux de resténose à 6 mois (30 %)
Nouvelles techniques (endoprothése coronaire = stent + 1 mois de double antiaggrégant puis simple
antiaggrégant à vie)
Chirurgie de pontage coronaire par greffon veineux saphène ou artère mammaire interne
Source : Fiche RDP, RDP, Medifac, KB de Cardio, Dossier Estem, Conf G.Cayla, Cours de Lyon, Medline thérapeutique, QCM
intest 2000
v. 11 (22/01/2011 10:28)
Epidémiologie
• 1ière cause de décès masculine ds les pays développés. Plus de 100 000 IDM / an en France : gradient Nord/Sud.
• Terrain : Homme entre 40 et 60 ans (effet protecteur des oestrogènes chez la femme jusqu’à la ménopause)
• Facteurs de risque cardiovasculaires : 3 facteurs majeurs (hyperCTQ, HTA et tabac), auxquels il faut ajouter le
diabète, l'obésité, l'hyperuricémie, la sédentarité, le stress, la personnalité psychologique de type A, thrombophilie,
ménopause précoce.
Les fdr non modifiables sont : l'âge, le sexe masculin, l'hérédité (< 55 ans pr père, < 65 ans pr mère).
• La mortalité de l’IDM a énormément régressé ces 20 dernières années grâce à une meilleur compréhension de la
physiopathologie et à la limitation de la taille des IDM par la fibrinolyse et l’angioplastie coronaire. Cependant la
mortalité en période pré-hospitalière est restée inchangée.
Physiopathologie
• Survenue d’une rupture d’une plaque d’athérome (le + svt modérée, peu sténosante), avec thrombose plaquettaire et
occlusion coronaire aiguë. L’étendue de la nécrose dépend de l’artère responsable, du siège distal ou proximal de
l’occlusion, de l’étendue du lit d’aval et de l’existence et du développement d’une circulation collatéraleQ. Les autres
mécanismes sont exceptionnels (Assez fréquemment spasme coronaire => IDM)
• On distingue 2 types d’IDM :
IDM transmuralQ (avec onde Q) qui correspond à une occlusion brutale et complète => infarctus blancQ
IDM non transmuralQ (encore appelé sans onde Q, rudimentaire ou sous-endocardiqueQ) qui correspond à une
subocclusion artérielle ou à une réouverture précoce.
• Selon le pourcentage de myocarde nécrosé, gravité du tableau :
25 % de nécrosé : IVG aigue
45 % de nécrosé : état de choc cardiogénique
• Evolutivité du myocarde nécrosé vers la fibrose en 3 mois Q
AkinésieQ ou hypokinésie de cette zone avec hyperkinésie compensatrice des zones saines ds les 2 semaines =>
dyskinésie (distension de la zone nécrosée : anévrisme) et « remodeling » (dilatation étendue au tissu sain =>CMD)
Altération de la fonction systolique (ci dessus) et de la fonction diastolique (Tble de la compliance du VG et de la
relaxation du VGQ) avec augmentation de la PTDVGQ
Etiologie : Cf Angor : Q 110 : Possible infarctus sans lésion athéromateuse sur la coroQ
Diagnostic : Doit être le plus précoce possible => mise en route en urgence du traitement
• INTERROGATOIRE
• ATCD coronaires et FDR d’athérosclérose 1
• IDM inaugural dans 40-50 % des cas
• Rechercher crises angineuses subintrantes ds les jours précédents : Sd de menace ou Angor 2
instable
• Dl rétrosternale en barreQ de repos irradiant ds machoire et aissellesQ, intense, constrictiveQ,
angoissante, prolongée (> 30 min) résistante à la trinitrineQ parfois accompagnée de sueurs /et
nausées.
• Parfois douleur atypique (siège : épigastre + sd vagal pour IDM inf., type : brûlure ; ou absenteQ
3
(diabétique, Ins rénaux chronique et transplanté +/- sujet âgé).
• EXAMEN CLINIQUE : le + svt normal
• Brève phase d’HTA (corrélé à la gravité de l’IDM) puis hypoTAQ.
• Fièvre retardéeQ à la 48e h (38°C) 4
• Rechercher une complication : IVG, IVD, TDR, TDC, Ins Mitrale, épanchement péricardique, …
• ECG 18 DERIVATIONS (12 HABITUELLES + V7V8V9 V3RV4R VE)
Confirmation diagnostique avec chronologiquement :
Dès 3 premières h, ischémie sous endocardique précoce inconstante = ondes T pointues, amples et symétriques. (1)
Puis Onde de Pardee (sus décalage du ST englobant l’onde TQ) +/- images en miroir en phase aiguë. (2)
Onde Q de nécrose : > à 0.04s [= 1 petit carreau] et/ou > 2 mm de profondeur, apparaît entre 6e et 24e h (3)
Normalisation ST en moins de 3 sem et apparition d’une ischémie sous épicardique=onde T négative plus tardive
Séquelles d’IDM : persistance d’une onde Q ds 1/3 des cas, onde T normalisée, parfois apparition BBG…(4)
2/8
Précise le siége et l'étendue de l'IDM (et évolution) : VG +++ => Ant > Inf > Lat
- antéro-septalQ V1-V2-V3Q+
Antérieur - apical V3-V4-V5 (IVA distalQ) IVAQ+
- antéro-septo-apical V1 à V5
Latéral Q
- haut ou Antérolatéral D1-aVLQ Cx (ou diagonale)
- Bas V5-V6Q
-Antérieur étendu
V1 à V6 (± D1-aVL) IVA
-septal profondQ+ V1 à V3 + D2-D3-aVFQ IVA
Etendu -postéro-latéro- basal Q Circonflexe
D2-D3-aVF et V5 à V9
ou coronaire droite
-Circonférentiel
D2-D3-aVF + D1 aVL + V1 à V6
Ventricule droit V4R,V3R Coronaire droite
Evolution
Imprévisible, risque de complications menaçant le pronostic vital
Surveillance clinique, biologique et ECG impérative en USIC avec monitoring continu
Critères pronostiques
• Fonction VG (écho, +/- FE isotopique)
• Hyperexcitabilité ventriculaire (holter ECG, potentiels tardifs)
• Ischémie résiduelle (ECG d’effort sous maximal, Thallium d’effort)
• Coronarographie
Classification internationale de KILLIP
• Stade I : non compliqué, pas de crépitants : < 10 % de mortalité à la phase aigue
• Stade II : crépitants < 50% champs pulm. : mortalité 30 %
• Stade III : crépitants > 50% : mortalité = 50 %
• Stade IV : choc : 80 à 100%
4/8
Complications
• PRECOCES
• La survenue potentielle des complications précoces justifient le maintien en USI pendant les premiers jours.
• La désobstruction coronaire par fibrinolyse et angioplastie a permis de réduire considérablement l’incidence de ces
complications.
TDR supraventriculaires
• Tachycardie sinusale
Rechercher une IVG (surtt en cas d’IDM antérieur), hyperactivité sympathique (anxiété, dl = péricardite, EP)
Ttt est étiologique ou sinon : antalgiques, anxiolytiques et bétabloquants.
• Tachysystolie, flutter et FA : possible infarctus des oreillettes associés
En cas de perte de la systole auriculaire, ces TDR peuvent être responsables d’IVG.
Ttt : Anticoagulation efficace, ralentissement par bétabloquants si absence de signes d’IVG, cardioversion par
amiodarone PO ou IV. CEE est parfois nécessaire en cas d’état de choc ou d’IVG massive réfractaire au ttt.
TDR ventriculaires => Mort subiteQ
• ESV : fréquentes (80 % des IDM), le + svt monomorphes non répétitives. Menaçantes si R/T. Risque : TV et FV
• RIVA : TV lente (< 110/mn). Témoignent le + svt mais pas toujours d’une reperfusionQ. Ne nécessite aucun tttQ.
• TV :
TV précoces, sont indépendantes de la taille de l’IDMQ et ne sont pas un facteur de mv pronostic à la phase aiguë.
Si mal tolérée : CEEQ.
Si bien tolérée: Xylocaïne®Q (1 mg/KgQ puis perfusion de 1 à 2 g/24 h IVSE) ou Amiodarone (IV => IVSE ou PO)
• FV : principale causeQ des décès préhospitaliers (30 à 40%). Nécessite CEE = 300-360J. Pronostic incertain.
Troubles de la conduction
• Bloc sino-auriculaire (BSA) : surtout dans les IDM inférieurs. Traitement par atropine. Si échec et/ou mauvaise
tolérance : sonde d’entraînement électrosystolique (SEES).
• BAV : pronostic et traitement différents si
Ds IDM infQ : bloc nodal (BAV 2 Mobitz 1 :Periode de Luciani-Wenchebach) par hypertonie vagaleQ le + svt.
Possible simple surveillanceQ ? Bonne réponse à l’atropine 1 mg IVQ ; mise en place d’une SEES que si échec.
Ds IDM ant : Bloc infranodal, svt précédés de BBG, BBDQ, blocs tri ou bifasciculaires, ou d’hémiblocs. En cas de
BAV 3 => SEES d’emblée. En cas de BAV 2, BBD, BBG, blocs bi ou trifasciculaires => SEES préventive
s’impose car survenue fréquente ultérieure d’un BAV completQ.
Insuffisance ventriculaire gauche
• Survenue corrélée à la taille de l’IDM
• Doit toujours faire rechercher une complication (TDR, complication mécanique) et impose une ETT en urgence.
• Pronostic défavorable ++
• Ttt : O2, Diurétiques IV et Nitrés IV . Si état de choc : contrepulsion par ballon intra-aortique associé à des inotropes.
Extension au VD => complique IDM inf dans 20 % des cas
• Méca : occlusion des marginales du bord droit naissant le + souvent de la coronaire droite.
• Clinique
Asymptomatique
Insuffisance cardiaque droite (OMI, RHJ, TJQ, signe de Harzer, HMG sensible, souffle holosystolique xyphoïdien
d’Ins.tricuspide fonctionnelle majoré à l’inspiration profonde (S.de Carvalho)
Parfois choc cardiogénique.
• ECG : sus décalage de ST en V3R, V4R Q; ETT : dilatation avec hypo ou akinésie du VD
• KT droit : Elévation de la PVCQ, de la POD avec Pcap normale. IC conservé ou diminué, « Tableau d’adiastolie »
• Evolution variable : Formes asympto ou peu symptomatiques en général bon. Si choc, mortalité voisine de 30 %.
• Ttt :
Formes mineures : Contre indication des Nitrés, IEC, diurétiques, morphiniques ± des bétabloquants.
En cas d’état de choc : Remplissage par macromolécules ± associés à la Dobu si insuffisant. Monitorage des
pressions droites par sonde de Swan Ganz en cas de forme grave.
Complications mécaniques
• Rupture de la paroi libre du VGQ. Fréquente chez le sujet âgé. Le + svt, ACRQ avec dissociation électromécaniqueQ
rebelle à la réaQ. Parfois, tableau de fissuration avec tamponnade par hémopéricarde nécessitant une chirurgie en Urg.
• CIV par perforation septale : Tableau d’IVD le + svt sans signes G avec souffle parfois état de choc. Confirmer par
ETT avec doppler. Traitement par vasodilatateur si PA correcte, mise en place d’une CPIA et fermeture chirurgicale.
• Insuffisance mitrale aiguë : Le + svt lors des IDM inférieurs par dysfonction ou + rarement rupture de pilier. En cas
de rupture de pilier OAP massif ± choc => Nitrés + Diurétiques + CPIA + correction chirurgicale.
5/8
Autres complications
• Péricardite aiguë précoce: fréquente, surtout entre J2 et J4, plus fréquente dans les IDM antérieurs.Traitement par
aspirine ?? à forte dose (2 à 3 g/24 h). Colchicine, Diminuer héparineQ (TCA 1.5 fois témoin).
• Maladie thromboembolique : TVP, EP, Thrombus ds le VG surtout dans les IDM antérieurs. Il semblerait que l’IDM
en soit est un facteur prédisposant à la thrombose.
• Récidive ou extension de la nécrose par réocclusion après fibrinolyse ou angioplastie primaire ou occlusion sur
une autre artère. Nécessite une coronarographie en urgence pour désobstruer l’artère responsable : « Angioplastie de
sauvetage » ± CPIA en fonction de la tolérance clinique.
• COMPLICATIONS TARDIVES
Syndrome de DresslerQ (Exceptionnel)
• Tableau de péricardite avec épanchement pleural +/- arthralgie et Sd inflammatoire à
partir de la 2ième –3ième semQ
• Mécanisme immuno-allergique.
• Traitement : repos + aspirine parfois corticothérapie. +/- Diminution des anticoagulants ?
Syndrome épaule-main (neuroalgodystrophie)
• Exceptionnels, survenant 2 semaines à 2 mois après l’IDM
Sd de Dressler
Anévrisme ventriculaire gauche (poche développée ds le territoire de l’IDM, le + svt
antérieure parfois inférieur) => complication tardiveQ
• ECG : persistance du sus décalageQ de ST > 3 sem Q
• Radio de thorax : déformation en brioche de l’arc inférieur gauche
• ETT confirme le diagnostic
• Complications : IVGQ, TDR ventriculairesQ et MS, accidents thromboemboliquesQ.
• Ttt : AVK, IEC. Une résection chirurgicale est rarement envisagée sauf en cas d’IVG
réfractaire. En cas de TDR ventriculaires graves: défibrillateur implantable.
Trouble du rythme ventriculaire
• Valeur prédictive des potentiels tardifs à l’ECG, Holter-ECG Anévrisme VG
Insuffisance mitrale (Différentes des IM aiguë) surtt pr IDM inf
• Par dysfonction du pilier post et/ou dyskinésie de la paroi inférieure
Reprise évolutive de la maladie coronaire
• La survenue d’un angor dans les 15 premiers jours après un IDM = angor instable. Nécessite une coronarographie
rapide et une revascularisation.
• L’évolutivité secondaire de la maladie coronaire est imprévisible
Cardiomyopathie ischémique => mauvais pronostic
• IVG chronique secondaire avec tableau de cardiopathie dilatée et signes congestifs
• Notions de viabilité myocardique :
Myocarde sidéré : dysfonction VG secondaire à une ischémie aiguë, persistant malgré le rétablissement du flux,
réversible en qq heures à qq jours.
Myocarde hibernant : dysfonction VG, secondaire à une ischémie chronique, persistant jusqu’à restauration de la
perfusion coronaire par angioplastie ou pontage.
• Traitement préventif : revascularisation précoce par fibrinolyse ou angioplastie, ttt par IEC s’opposant au remodelage.
• Traitement curatif : Q 115. Une coronarographie pr revasculariser des territoires viables est indispensable pour
améliorer le pronostic. La recherche de viabilité se fait par échographie dobutamine et/ou par scintigraphie.
Commentaires sur les Rx : La clinique est indispensable pour interpreter une radio. Comme on peut le voir, le 1ier a
mal à ses articulations, le 2ième vient de faire un AVC. A noter, ils ont ts les 2 des épanchements pleuraux associés
6/8
Traitement
Urgence absolue, le plus précoce possible (< 6 h), hospit en USIC
• Repos au lit strict, à jeun, défibrillateur ds la chambre, VVP (G5 en garde veine), O2 nasal, Bilan bio en urgence
• Monitoring cardiotensionnel continu
• Antalgiques majeurs morphinique en IV (Nubain ou Chlorhydrate de Morphine) et Anxiolytiques : Tranxene
Reperfusion coronaire pour limiter la taille de l'IDM
• Thrombolyse IV (Q 373) : de + en +, pré-hospitalière.
− En l'absence de CI, pour les Dl angineuse de + de 30 min depuis moins de 6 hQ seulement si on est situé à +de 3 h
d’un centre d’angioplastie avec sus décalge du ST sur l’ECG. Peut être indiqué pr certains jusu’à la 12ième heure.
− Sujet jeune : Alteplase (Actilyse® R-TPA) ou reteplase (Rapilysin®) + efficace, à privilégier sur un IDM Ant
− Sujet agé : Streptokinase (Streptase®) en raison du risque hémorragique + important sur ce terrain.
− Tjs associé aux HBPM et à l’aspirine.
− Surveillance clinique et biologique spécifique
• Angioplastie primaire de désobstruction
− L’angioplastie est sensiblement supérieure à la fibrinolyse. Celle-ci est actuellement préférée à la fibrinolyse quand
l’angioplastie est techniquement réalisable par un opérateur entraîné, dans les plus brefs délais. Dans le cas
contraire, préférer une fibrinolyse à débuter en pré-hospitalier par le SAMU (ex : rt-PA accéléré).
− Elle est indiquée en 1ière intention si :
Si échec de fibrinolyse (pas de critères de reperfusion),
Contre-indication de la fibrinolyse
Etat de choc.
A distance en cas d’ischémie résiduelle après fibrinolyse. Ou pour certains, de principe.
• Rechercher des signes de reperfusion
− Diminution ou arrêt brutal de la douleur, diminution rapide du sus décalage de ST, troubles du rythme ventriculaire,
rythme idioventriculaire accéléré, pic précoce des enzymes (CPK, myoglobine ou troponine).
Ttt adjuvant
• Aspirine 250 mg/j IVD puis PO sauf CI
• Héparine HNF IV efficace : Bolus de 70 UI/kg puis 500 UI/Kg/24h en IVSE pdt 48 puis HBPM (prévention MTE)
• ß bloquants IV sauf CI (! : IVG, bradycardie < 55/min, choc et hypoTA, BAV 1/2/3Q) Attention notamment ds IDM
inf
• Nitrés IV Lénitral* en perfusion continue (IDM antérieur ou en cas d’IVG) tant que TA > 100 mmHg et Fc < 120/min
• IEC précoce si IDM compliqué de dysfonction VG (FE < 40 %)
• SI IDM VD
• Nitrés, diurétiques, morphiniques +/- B-Bloquant sont CI
• Ttt par remplissage vasculaire sous contrôle hémodynamique +/- drogues inotropes positives
• Stimulateur si troubles conductifs
• A LA SORTIE Bilan à réaliser en fin d’hospitalisation à visée pronostique
Correction FDR Etude fonction VG
Echographie
• Statines AngioG isotopique cavitaire du VG (+ rare)
LDL> 1,30 g/L Holter ECG des 24h
Recherche Tble rythme V
prévention IIre ECG moyenné et à hte amplification => potentiels tardifs
LDL < 1 g/L Epreuve d’effort à 8j sous maximale (70% de la FMT)
arrêt tabac, ttt Rechercher ischémie résiduelle (ou scinti thallium d’effort ou Echo de stress)
antiHTA, CoronaroG à moyen terme après fibrinolyse
régime hypoC
Anti-aggrégant plaquettaire : Aspirine 100 à 300 mg/j ou ticlopidine Ticlid® ou clopidogrel Plavix® ou AVK si CI
ß bloquants cardiosélectifs (aténolol Ténormine*) (verapamil si CI) en l’absence de CI
IEC Zestril* (permet de lutter contre le remodelage ventriculaire si Fes < 40%) => diminution de la morbidité et mortalité.
Dès les 1iers jours à faible dose.
Nitrés sub linguaux si douleur : Natispray* 0.3 : une bouffée sous la langue si douleur thoracique. A renouveler à 2
reprises, si échec, à 5 mn d’intervalle. Si douleur supérieure à 15 mn, appelez le SAMU (15).
Réadaptation cardiovasculaire sous surveillance cardiologique stricte
Arrêt de travail, adaptation poste de travail
Surveillance +++ : clinique, ECG, et biologique.
Source : Fiche RDP, KB de cardio, Conf Cayla, Medifac, Fiche MB, QCM Intest 2000
7/8
Infarctus antéroseptal.
À gauche: onde de Pardee (1res heures);
au milieu: onde Q et régression du sus-décalage de ST (24e heure)
à droite: ischémie sous-épicardique (5e jour).
Coronarographie (coronaire gauche en incidence oblique antérieure gauche). Interventriculaire antérieure reperméabilisée après thrombolyse mais
persistance de sténoses serrées, excentriques.
8/8
Chez 80 à 90 % des individus, la circulation est ainsi à prédominance dte avec l'artère IVP et les artères posterolatérales prenant bien
naissance dans la coronaire droite. Mais il existe des variations anatomiques :
-- une circulation gauche si l'artère IVP et les artères posterolatérales partent de l'artère circonflexe (8 à 13 % des cas).
-- une circulation balancée, quand l'artère interventriculaire postérieure prend ses origines dans l'artère coronaire droite et
quand les artères posterolatérales prennent naissance dans l'artère circonflexe (environ 5 à 7 % des cas).
...vascularisés par l'artère coronaire droite. ...vascularisés par l'artère coronaire gauche.
Athérome Q112
(anapath, Φsiopath, épidémio, FDR, prévention)
Anatomie pathologique
• Anomalie acquise de la paroi des artères de gros et moyen calibre
• Touche l’intima des artères
• Lésions
1- Stries lipidiques = lésions initiales = petite macule jaunatre constituée de macrophages et autres ç
remplis de lipides, soulevant l’intima , physiologiques dés l'enfance
2- épaississement de l’intima / prolif° ç muscu.lisses entourées de tissu conjonctif
3- Plaque d'athérome = lésion constituée = remaniements pathologiques de l'intima et de la média /
accumulation de lipides = couche intimale fibreuse + ç muscu lisses + ç spumeuses à noyau central
nécrotique contenant des lipides détruisant LEI.
Prédomine au niveau des courbures et bifurcations artérielles : artères coronaires, bifurcations carotides,
artères iliaques et fémorales. L'aorte est aussi précocement touchée, mais calibre important → soit
migrations vers des territoires plus distaux (embole athéromateux) soit une destruction du parallélisme de
parois de l'artère = anévrisme de l'aorte abdominale.
4- Complications de plaque = ulcération, hématome ou thrombose intra plaque, calcifications,
thrombose
• csq
L'athérome est une des affections les plus fréquentes de l'homme adulte.
athéro-scléro-thrombose : 3 processus (athérome + sclérose + thrombose) responsables de
sténose artérielle
ischémie de l'organe
obstruction artérielle
infarcissement de l'organe irrigué.
dissection, embolie périphérique
Epidémiologie
• Etiologie dominante de la majorité des pathologies cardiovasculaires
• probléme de santé publique majeur 100 000 IDM / an en France
• 1re cause de mortalité dans les pays développés
• athérome débute dès l’enfance (processus de vieillissement), ms son évolution est accélérée
par les FdR.
Facteurs de risque
• Age, sexe masculin, hérédité précoce(IDM<55 ans / ex.)(inévitables, « ATHEROMES « :
incurables) Atcd familiaux et age
Tabac
• FdR évitables ou curables : HTA
Quatre facteurs de risque majeurs indépendants : Q++ Excès de graisses
hypercholestérolémie et sa fraction athérogène = LDL Race (noire ↑)
isolée ou mixte → IIA,IIB,III de Freiderichsen Obésité
! hyperTG isolée ≠FdR ! Masculin/ Ménopause
norme idéale = LDL-C < 1,30 g/L (3,5 mmol/L) précoce
tabac → stt artérite des MI Exercice (manque d’)
HTA Sucre
Diabéte → athérome des gros troncs
FDR non indépendants entre eux, ms indép.des précédents :
Obésité, surpoids Le risque coronaire est
stress modifié
sédentarité de la m façon par :
• Role protecteur « 1=2=4 C.TACO »
des œstrogénes avant 45 ans chez la femme 1 Cigarette / jour
! oestrogènes + progestérone (pilule) ont effet -
2 mmHg de TAs
Equilibration entre les deux sexes aprés 65 ans
vin : protection des coronaires (ds une certaine mesure…..) 0,004 g/L de Chol.
Prévention
• Action sur les FDR : prévention primaire et secondaire
Régime cf Q 336 Q
Arret tabac : ↓ incidence mort subite et IDM
Ttt hypercholestérolémie : efficace ds prévention Iaire ms pas IIaire
Ttt HTA : ↓AVC, Ø cardiopathies ischémiques
Equilibre diabète : prévention µangiopathie, ms pas athérome
• Antiagrégants :
Aspirine à faible dose : prévention Iaire : role ds réduction à long terme de l’incidence des maladies
CV et leur mortalité.
aspirine faible dose ou ticlopidine efficaces en prévention secondaire aprés un premier accident (IDM
AVC AOMI)
• Médicaments hypocholestérolémiants, inhibiteurs de l’ HMG Co A réductase (cf Q336)
efficaces en prévention primaire
efficaces en prévention secondaire en post infarctus
Sd de Wolff-Parkinson-White
Mécanisme
Fait partie des Sd de pré-excitation : existence anormale d’une voie de conduction accessoire autre que le Fx de Hiss
entre ventricules et oreillettes. Ainsi une partie de l’impulsion emprunte cette voie anormale pr atteindre les
ventricules, mais ne subit plus le retard physiologique qu'engendre le NAV : activation anticipée des ventricules.
Ds WPW : connexion directe entre l'oreillette et le ventricule, habituellement à gauche = Fx de Kent
Tracé
PR court ≤ 0,10 sec
Onde delta : préexcitation puis QRS normal (conduction hissienne normale) : au total un peu élargi
Présence d’ondes Q anormale en D3, aVF (ondes delta négatives)
Possibilité de réentrée (Hiss => voie accessoire) => tachycardie. Il est svt associé à un flutter, une ACFA ou un
Bouveret. Expose au risque de FV sur FA. Possible tableau de tachycardie à QRS largeQ
• ESV
Absence d’onde P, complexe QRS prématuré et élargi, avec pause compensatrice, et d'une onde T géante et svt
inverse au QRS
Aspect retard droit => origine VG
Aspect retard gauche => origine VD ou Septum interventriculaire
Retard gauche + axe droit => ESV bénignes « de Rosenbaum » (origine infundibulaire) : peut être
symptomatiqueQ
ESV précoce peut entrainer une onde P’ rétrograde
ESV tardive juste aprés l'onde P sinusale => aspect de fusion
3/10
Bi ou trigéminisme :
BigéminismeQ : QRS normal – ESV – QRS normal – ESV Q
Trigéminisme : QRS, QRS – ESV – QRS, QRS – ESV le + svt
Parfois QRS – ESV – ESV – QRS – ESV – ESV
Signes de gravité : Mnémotechnique « 6 P »
Periodicité : biQ, trijéminismeQ
Plusieurs complexes répétitifs : doublet, triplet
voire salveQ de TV
PolymorpheQ : plusieurs foyers ectopiques
Précoce : prés onde T (phènomène R/T)
Effort Physique
Patho cardiaque sous jacenteQ
• TORSADE DE POINTE :
Etiologie
Forme clinique de TV polymorphe survenant ds des circonstances particulières : 2 conditions st nécessaires :
QT long > 0,50 sec
- QT long congénital (Sd de Jervel-Lange-Nielsen)
- Bradycardie sinusale ou sur tble conductif
- Hypokaliémie +++
- Médoc : Quinidinique, Bépridil (Cordium : IC), Amiodarone, Sotalol (βb de classe III), NL (Barnetil® :
sultopride), certains antiHistaminiques, Erythromycine® IV, Halfan®,
ESV à couplage long : ESV qui tombe sur l’onde T (R/T) ou U (hypoK)
Aspect sur ECG
Inversion axe QRS ts les 5 à 10 complexes : tantôt positif, tantôt négatif
Fréq rapide (200-250/min)
Arrêt spontané brusque mais risque de récidive ++++ et de FV
Traitement
Réduction spontanée svt.
Transfo en FV : CEE
Si persiste : Sulfate de MgQ 1,5 à 3 g IVL ± à répéter ± coup de poing sternal
ARRET médoc favorisant
Pr prévenir récidive :
KCl 3g en 3h IVSE
IsoprénalineQ en IVSE pour maintenir Fc = 100 à 120/min (car ↓ QT)
(Pr Henry Benckemoun : Isuprel trop arythmogène)
Surtt Sonde EES
Bloc auriculoventriculaire
Les BAV sont des trbles du cheminement de l'activation sur la voie de conduction AV, soit dans le nd d'Aschoff-Tawara,
soit dans le trc du faisceau de His, ou soit dans ses 2 branches. Ils sont liés à un prolongement de la période réfractaire du
potentiel d'action cellulaire, secondaire à des lésions histologiques.
• BAV 1 : PR > 0,2 S (1 GROS CARRE)
• BAV 2
BAV2 Mobitz I = Luciani Wenckebach : Augmentation progressive de PR puis P bloquée = bloc tjs nodal
BAV2 Mobitz II : PR normal et fixeQ, P bloquée inopinément. Le + svt BAV hissien. Le blocage peut se faire en
2/1 ou 3/1 mais non systématique. Ces structures répondents au tout ou rienQ.
Bloc 2/1Q, 3/1…
• BAV 3
Dissociation AV completQ: P-P et R-R fixes, rythme d’échappement régulierQ ventriculaire (30/minQ) ou
jonctionnelQ (50/minQ) : nbre d’onde P superieur au nbre de QRSQ
Ttt = Entrainement électrosystolique
Rq : si BAV3 + FA => QRS réguliers !!
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BAV 1
BAV 2
Mobitz I
BAV 2
Bloc 2/1
BAV 3
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• ETIOLOGIES DES BAV
BAV aigus
IDM : bloc nodal vagal de l’IDM inf (Atropine) ou bloc infranodal organiq de l’IDM ant (SEES préventif sur BBG)
Traumatique = post op = sur chir de la valve Ao, CIV, CAV
Infectieux :
- Endocardite aortique avec abcès septalQ (chir +++ en urgence)
- Diphtérie
- RAA
- Virose : rougeole, oreillon, grippe, hépatite
- Mie de Lyme
Médicamenteux :
- Bloc nodal : Digitalique (B -), β bloquant, amiodarone, Vérapamil, vagomimétique (ATP Striadyne®)
- Bloc infranodal : AA de classe I, AD imipraminique (AD TC)
BAV paroxystique
BAV chronique
Congénitaux : tjs nodaux, bien tolérés
Valvulopathie aortique calcifiée
Myocardiopathie hypertrophique
Mie de système : SPA ++++
Idiopathique dégénératif : Au début de l’évolution, le bloc est paroxystique puis devient constant.
• CAT : exploration du Fx de Hiss par enregistrement endocavitaire
Principe
A = potentiel auriculaire, H = potentiel du Fx de Hiss, V = potentiel ventriculaire
AH = tps de conduction intranodal (60 à 100 ms = N)
HV = tps de conduction ds le fx de Hiss (35 à 55 ms = N)
Bloc nodal : Allongement de AH, HV normal pr les ondes P conduites. Les « P » bloquées ne st pas suivies de H.
Bloc tronculaire : Dédoublement de H en H1 et H2, allongment de la durée totale de H
Bloc infraHissien : AH normal, HV allongé pr les P conduites, les ondes P bloquées st suivies de H ms pas de V
• TRAITEMENT
BAV aigu
BAV syncopal : Urgence, cp de poing sternal, MCE et ventilation au masque si arrêt, IsoprenalineQ en IVL (β2
adrénergique Q= augmente la Fc). Puis dès que possible mise en place d’une SEES endocavitaire par voie
percutanée. Une fois les causes réversibles éliminées, discuter l’indication d’un PMK définitif.
En cas de BAV sur IDM inf, bonne réponse à l’atropine.
BAV aigu non syncopal : selon la tolérance, mise en place d’une SEES.
BAV chroniques
Implantation d’un PMK définitif. Il en existe plusieurs types : mono ou double chambre.
L’indication est posée en fct de l’étage du bloc (exploration endocavitaire) et de la tolérance (Tout BAV
syncopal doit être appareillé).
- BAV complet du 3e degré
- BAV paroxystique documenté, même asymptomatique, après avoir éliminé une cause iatrogène
- Bloc trifasciculaire : BAV I + BBD + hémibloc gauche même asymptomatique
- Bloc bifasciculaire : BBD + hémibloc gauche si le patient est symptomatique
BAV I et BAV II bien tolérés ne nécessitant en général aucun ttt.
Choix du stimulateur :
Ds la plupart des cas, on a intérêt à conserver la séquence de contraction physiologique AV en implantant un
appareil séquentiel ou double chambre (DDD), stimulant l’OD puis le VD. Ces appareils sont sentinelles, c'est à
dire ne stimulent qu'en cas de nécessité.
Certains de ces appareils sont capables d'accélérer physiologiquement leur rythme à l'effort en cas d'incompétence
chronotrope du noeud sinusal (DDDR). Dans certains cas (patient très âgé, mobilité réduite, état physiologique
précaire...), c'est un appareil sentinelle stimulant uniquement le VD (1 sonde) en cas de BAV complet (VVI ou VVIR)
Comment décrypter la dénomination des pace-makers...
S = 1ière lettre = cavité Stimulée => V : ventriculeQ, A : atrium, D : les deux
D = 2ième lettre = cavité Détectée => V: ventriculeQ, A : atrium, D : les deux
F = 3ième lettre = Fonctionnement => T : trigger (déclenché), I : inhibé par l’activité électrique écoutéQ, D : les 2
L'adjonction de la lettre R indique que le pace maker peut s'accélérer physiologiquement à l'effort
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DDDR : PMKr détectant l'oreillette et le ventricule, pouvant stimuler les 2 cavités, pouvant être déclenché ou
inhibé par l'activité électrique auriculaire ou ventriculaire selon le besoin, et capable de s'accélérer à l'effort. C'est le
modèle le plus perfectionné actuellement.
VVIQ:PMK détectant et stimulant le ventricule et inhibé par l'activité électrique ventriculaire = modèle « de base ».
Blocs de branche
• 2 TYPES DE BB
BB organiques : Altération organique du TC le + svt irréversible (par ex IDM ant)
BB fonctionnel : Svt Droit, au cours d’une tachycardie ou d’une bradycardie : la conduction est interrompue ou
ralentie car l’influx tombe pdt la phase réfractaire de la branche concernée.
• BBG (ATTENTION: A L’INTERNAT : ON NE THROMBOLYSE PAS UN IDM SI BBG SANS CABRERA)
Durée QRS ≥ 0,12 s
Axe QRS : G
V1V2 : rS ou qrS ou QS
V5V6 D1 VL : image en « M » RR', pas Q
Tb repolarisation : D1 VL V5 V6
Déflexion intrinsécoide > 0,08 s V5 V6
• BBD
Durée QRS ≥ 0,12 s
Axe QRS : D souvent
V1V2 : rSr', rsR', rR'
V5V6 D1 VL : qRS ou RS : onde « S » trainante
Tb repolarisation : V1 V2
Déflexion intrinsécoide > 0,08s V1 V2
• BIG
QRS entre 0, 10 et 0,12 s
V5 V6 déflexion intrinsécoïde 0,04-0,08
• BID : BANAL CHEZ SUJET JEUNE
QRS entre 0.10 et 0,12 s
V 1 V2 déflexion intrinsécoïde 0,04-0,08
Hémiblocs
• HBAG
Axe QRS : G
D1 : qR
D2 D3 VF : rS
V5 V6 : S (disparition Q en V6 = 1er signe)
Tb repolarisation : D1 VL V5 V6
Risque de trouble conductif grave : rare
• HBPG Bloc trifasciculaire : BAV 1 + BBD + HBAG
Axe QRS : D
D1 : rS
D2 D3 VF : qR
Tb repolarisation : V1 V2
Risque de trouble conductif grave +
• BLOC BIFASCICULAIRE :
BBD + HBAG : BBD + Axe G + gdes ondes S en D2 D3
BBD + HBPG ou HBAG + HBPG
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Hypertrophies
• HYPERTROPHIE VENTRICULAIRE DROITE
Onde R haute en V1
Inversion de l'onde T en V1-V3 ou V4
Onde S profonde en V6
Déviation axiale droite
Parfois BBD
H H
V V
D G
diast
H
V
G
syst
Ischémie
• COURANTS DE LESION
Sous-décalage du ST = courant de lésion sous-endocardique (angor…)
Sus-décalage du ST = courant de lésion sous-épicardique (IDM, Prinzmetal, péricardite…) => onde de
Pardee (Attention si Dl thoracique de moins de 20min: ça peut etre aussi bien un IDM qu’un Printzmetal,
voir après Trinitrine)
• ISCHEMIE
T < 0 et symétrique = ischémie sous épicardique
T > 0 et symétrique = ischémie sous endocardique
9/10
• ONDE Q DE NECROSE Q 111
Q > 1 mm de large, > 2 mm de profondeur
Territoire systématisé :
Antérieur (IVA)
antéro-septal V1-V2-V3
apical V3-V4-V5
antéro-septo-apical V1 à V5
Inférieur (CD ou Cx)
diaphragmatique D2-D3-VF
basal V7-V8-V9 (et R/S > 1 en V1)
Latéral (Cx ou diag)
haut D1-VL
bas V5-V6
Etendu
antérieur étendu (IVA) V1 à V6 (± D1-aVL)
septal profond (IVA) V1 à V4 et D2-D3-aVF
postéro-latéro-basal (Cx, CD) D2-D3-aVF et V5 à V9
Ventricule droit (coronaire droite) : V4R,V3R
Sous-décalage du segment PQ
Péricardite (~ pathognomonique)
Ondes Q
Petites (« septales ») normales en DI, VL, V6
Variante normale : Q en DIII mais pas en VF
Probabilité d'infarctus si présentes sur plus d'une dérivation, supérieures à 40 ms et ayant plus de 2 mm de
profondeur
La présence d'ondes Q en DIII mais pas en VF avec déviation axiale droite peut indiquer une embolie pulmonaire
Dépression du segment ST
Digitaliques : Digoxine (dépression oblique, cupule)
Ischémie (dépression horizontale ou descendant)
Sus décalage du segment ST
Angor de Prinzmetal
IDM
Péricardite
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Inversion de l'onde T
Normale en DIII, VR, V1 et V2-V3 chez les personnes de race noire
Rythmes ventriculaires
Bloc de branche
Infarctus du myocarde
HVD ou HVG
WPW
Hypokaliémie
Source : Fiche RDP, RDP, ECG facile, KB de Cardiologie, CD A.L.I.E., Cours Grenoble, QCM Intest 2000
v. 13 (22/01/2011 10:29)
Définition
• FA =
Dépolarisations auriculaires anarchiques très rapides 400 à 600/min par phénomène de microréentrées
multiples avec perte de l’activité mécanique efficace de l’oreillette.
Conduction de ces influx aux ventricules variable et irrégulière → Fc entre 100 à 160 /min
Paroxystique ou permanente (= un épisode continu d’une durée d’au moins 1 mois.)
• Mécanismes
Dilatation auriculaire => stt valvulopathies Mitrales
Vulnérabilité auriculaire => facilité avec laquelle la FA peut se déclencher, favorisée par :
Allongement tps de conduct° intra-auriculaire
Hétérogénéité des périodes réfractaires→favorise les ré-entrées
Role du SNA :
Tonus vagal : effort, post-prandial, malaise vagal → FA
Tonus βadré : effort, émotions → FA paroxystique
FA vagale FA adrénergiqueQ
– Prédominance masculine – Pas de prédominance de sexe
– 30-50 ans – Tout âge
– Absence de cardiopathie – Toute cardiopathie
– Accès nocturnes, rôle du repos, OH, – Accès diurnes, stress, émotion, effort
digestion – Précession d’une tachycardie
– Précession de bradycardie – Catécholamines → FA
– Manœuvres vagales → FA
Diagnostic positif
• FA paroxystique
Asymptomatique Q
Signes fonctionnels :
Dépendent de la fréquence, de la tolérance (sur cœur sain ou non)
Palpitations : crises de début brutal, à fin progressive avec perception de l’irrégularité du rythme cardiaque
Lipothymies, syncopes possibles
En rapport avec les csq de FA :
Dyspnée paroxystique
Angor fonctionnel
Polyurie percritique fréquente
Suppression systole auriculaire :
Disparition galop présystoliqueQ
Disparition du renforcement présystolique ds RMQ
• FA permanente
AsymptoQ le + svt
Asthénie, fatigabilité à l’effort
Décompensation cardiopathie sous-jacente Q
• Pouls rapide irrégulier 130 à 180 min
! régulier si BAV complet associéQ+
• FA révélée par une complication
2/5
• ECG
TachyC irrégulière à complexes fins
absence d'onde P : trémulation de la ligne iso-électrique de base : ondes f 400-600/min (ds FA
secondaire à valvulopathies RM notamment, possibilité de FA gde maille avec ondes f géantes dues à
l’hypertrophie de l’OG)
QRS fins irréguliers rapides
ou lents si bradyarythmie, BAV fonctionnel Q
ou larges
si bloc de branche G
ou WPW = pré-excitation ventriculaire
ou BAV Q avec échappement
ou ESV
Etiologies
• Extra-cardiaques
HyperthyroïdieQ
Affections pulmonaires
EP
Pneumopathies
Affections bronchiques Ä
IRA
Alcoolisme, stt intox. Ä Q (hein Joseph ?, à vérifier ds 1 an pile), cocaine
Fièvre
Phéochromocytome
AVC
HTA
Hypokaliémie
• cardiaques
Cardiopathies valvulairesQ
Cause la +fréquente
RM > IM
Cardiopathies hypertensives
Cardiopathies ischémiques
Cardiomyopathies : CMD CMH myocardites
Maladie de l’oreillette (Bradyc sinusale + ACFA, idiopathique ou sur cardiopathie ischémique, ttt :
AVK, AA, Stimulateur)
CPC
Phase aiguë IDM rare
Péricardites constrictives
CIA vieillies
Post-chirurgie cardiaque
Traitement
• Principes
Prévention des accidents emboliques
Anticoagulants : héparine puis AVK
Indications formelles
cardiopathie emboligène
FA paroxystique (sf très agé) : le + emboligène c’est l’alternance
ATCD d’accident embolique
Jamais d’anticoagulant chez un sujet jeune (< 60 ans) après un 1° accès réduit (< 48h) et sur cœur sain.
Eventuellement mettre en place un ttt antiagrégant : Aspirine 250 mg/j hors CI.
Réduction = cardioversion
Indications
FA paroxystiques ne cédant pas spontanément
FA permanentes
pas trop anciennes
O pas trop dilatées (récidives)
Conditions de réalisation
TAC efficace ≥ 3 semaines (TCA entre 1,5 et 2,5 x Témoin => INR entre 2 et 3)
Ou FA sur coeur sain < 48h
ETT avant pour vérifier l’absence de thrombus ds auricule G /intraOG (ETO si doute)
Vérifier Kaliémie, calcémie, fct hépatique et rénale
Arrêt tout ttt antiarythmique
Réduction médicamenteuse
En 1° intention si permanente
Efficace ds 70 % des cas
Amiodarone Cordarone® per os
dose de charge 30 mg/kg PO puis dose d’entretien pdt 6 mois minimum : 5 cp/ 7 j
réduction 6h après
si echec :1/2 dose de charge le lendemain
Flecainide Flécaine® IVL
Sur coeur sain
CI si altérat° f° VG, cardiopathie ischémique
• Ttt FA Ċ
Si echec réduction ou choix de respecter la FA (!), il faut ralentir Fc = 80 /min:
Digitaliques :Digoxine®, Digitaline®Q
+/- IC, βbloquant si fréquence pas assez ralenti à l’effort
TAC
AVK (INR 2 à 3)
Ou aspirine si sujet jeune (<60 ans !) non valvulaire
Traitement radical rare++
Interruption par radiofréquence de la conduction AV / cath cardiaque droit + pacemaker.
Si ttt ralentisseur inefficace ou mal toléré.
Chirurgie rythmique exceptionnellement ; segmentation et réduction de la taille des oreillettes.
• Traitement étiologique
Source : Fiches Rev Prat, KB, rdp, G.Cayla, medline thérapeutique
v. 24 (22/01/2011 10:29)
Etiologies
• INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE : Toutes les cardiopathies
IVG à fonction systolique altérée
Atteintes musculaires intrinsèques
− Par perte des myocytes le + svt :
Par ischémie (insuffisance coronaire, IDM Q : 1ière cause d’insuffisance cardiaqueQ)
Par inflammation (myocardite)
Par toxicité directe (Adriamycine)
− Par diminution de la force contractile des myocytes (+ rare)
Myocardiopathie dilatée (Idiopathique, OH, carence en B1, hyperthyroïdie, ….)
Myocardiopathie dilatée secondaire à une cardiopathie rythmique.
Surcharges mécaniques
− Surcharge de pression : Surtt HTA et RAo Q . Mais aussi la coarctation aortiqueQ, une MCH obstructive. =>
Hypertrophie sans dilatation avec trble diastolique secondaire.
− Surcharges de volume Q: Le VG s’adapte en se dilatant plus qu’en s’hypertrophiant. Trble diastolique secondaire.
Par fuite valvulaire : IAoQ, IMQ, IT, Ins Pulmonaire
Ins cardiaque à haut débit : pathologies extracardiaques, qui s'accompagnent d'une augmentation chronique
du Qc (shunt AV Q, PagetQ, Béribéri Q = avitaminose B1, anémieQ, hyperthyroïdieQ, splénomégalie
myéloïdeQ par hémodilution)
Cardiopathie congénitale : comme une CIVQ produit une surcharge volumique du VG mais les signes de
vasoconstrictions sont moins nets (PA maintenu par Qc élevé)
− Surcharges mixtes : IAo, PCA
IVG à fct° systolique conservée : anomalie diastolique : 40 % : Trble de la compliance et/ou de la relaxation :
CMH obstructive ou non
CMRestrictive (amylose surtt)
RAo et HTA évoluée sur l’hypertrophie concentrique réactionnelle
• INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE
Le + svt secondaire à une HTAP post capillaire sur Ins cardiaque G : tableau d’insuffisance cardiaque globale
IVD
Obstacle à l’éjection :
− Sténose pulmonaire
− Cœur pulmonaire aigu ou chronique sur pathologie pulmonaire : Post-embolique Q, post BPCOQ, asthme
ancien, ECL, Ins respi restrictive, Fibrose pulmonaire
− HTAP primitive
Retentissement d’une cardiopathie G : RMQ => insuffisance cardiaque sans IVG Q
Shunt G-D : CIAQ, CIV, PCA
Insuffisance tricuspide Q massive (endocardite)
Myocardiopathie : restrictive (Sarcoidose, Mie de Loeffler, fibrose endomyocardique, hémochromatose), dysplasie
arythmogène du VD
Péricardite constrictive ± tamponnade
• PLUSIEURS MECANISMES PEUVENT ETRE IMPLIQUES CHEZ UN MEME PATIENT.
• TOUJOURS RECHERCHER UN FACTEUR DE DECOMPENSATION
TDR : Tachychardie, ACFA, bradycardie profonde
Ecart thérapeutique : Régime désodé non suivi, prise d'antiarythmique et de médicaments inotropes négatifs
Embolie pulmonaire
Poussée ischémique ou hypertensive
Infections
Hypoxémie, anémie, fièvre, grossesse
Hyperthyroïdie
3/6
Evolution
• VERS L’INSUFFISANCE CARDIAQUE GLOBALE
• GAUCHE :
Rarement complètement réversible après ttt de la cause
Stabilisation sous ttt des signes fonctionnels mais dégradation progressive de la fonction VG avec poussées évolutives
de + en + rapprochées favorisées par un des facteurs de décompensation que nous avons vu et qu'il faut s'acharner à
traiter.
Complications
− Troubles du rythme supraventriculaires et ventriculaires
− Phénoménes thrombo- emboliques (TVP EP AVC par thrombus intraventriculaire)
− Confusion par hypoperfusion cérébrale
2 principales causes de décès : Mort subite (OAP suraigu, TV, IDM, EP…) ou insuf cardiaque rebelle à tout ttt
• DROITE ISOLEE:
Signes congestifs deviennent rebelles au ttt
Mort subite ds HTAP primitive
• FACTEURS DE MAUVAIS PRONOSTIC
Sexe masculin
Age avancé
Stade III IV NYHA => 35 à 50% décès à 1 an
Origine ischémique ou éthylique non sevrée
Hyponatrémie
VO2 max < 15 mL /kg /min
FES < 20-30 %
TV
Traitement de l’insuffisance cardiaque chronique
Buts :
Il faut tenter de limiter la dilatation du VG par la thérapeutique (IEC) en cas de dysfonction systolique et de
traiter les facteurs de la dysfonction diastolique.
Augmenter le Qc, diminuer les pressions de remplissage
Ttt étiologique :
Chirurgie valvulaire, revascularisation coronaire, ATL, ttt de l’HTA, d'une cardiopathie congénitale, ttt d’une
insuffisance coronaire (Amlor®, Adalate® Q st autorisés ; β bloquant Q , isoptineQ et tildiemQ st CI) …
ttt symptomatique :
Activité physique régulière adaptée ± reclassement professionnel
Régime sans sel (4-6 g NaCl/j )
Inotropes négatifs :
Restriction hydrique si hypoNa
AA classe IA : (rythmodan®, serecor®)
Lutte contre FDR : surpoids, tabac, cholestérol…. AA classe IC : Flécaïne®
Suppression des excitants (Café, thé, OH, tabac) AA type II : β bloquant à fortes doses
Oxygène nasal lors des poussées Certains AA type IV = IC : verapamil Isoptine®
CI des inotropes négatifs Diltiazem tildiem®
• COMPLEMENTS
Digitaliques : Digitoxine (Digitaline®), Digoxine (Digoxine®)
Prescription limitée (CI si arythmie ventriculaire sévère, cardiopathie obstructive, déchéance myocardique terminale)
Augmente l’inotropisme et ralentissement de la Fc par action sur le nœud SA et AV
En cas d’Ins cardiaque + FA ou si tt précédent insuffisant avec dilatation +++ et réserve systolique
Autres agents inotropes
Catécholamines (Adré, Noradré) et dérivés (Isoprénaline, Dobu) => stimulation βadrénergique : I+ C+ D+
Inhibiteurs phosphodiestérases III (Inocor®)
Utilisés en IV si choc, OAP grave, attente greffe ( ou ballonet intra aortique ou CEC) et I♥ réfractaire
Vasodilatateurs veineux : dérivés nitrés
Réduire la précharge si décompensation aigue ou cardiopathie ischémique
IV : TNT Lénitral®, dinitrate d’isorbide Risordan®
Per os : Risordan®, Molsidomine Corvasal®
Antiarythmique
Amiodarone cordarone® le seul utilisable car pas d’effet I- si TV , ou risque d’arythmie
Prévention thomboembolique : AVK avec INR entre 2-3
Si ATCD thrombo-embolique
Si trouble du rythme supra-ventriculaire : ACFA
Si dilatation importante du VG avec dysfonction systolique notable
• CHIRURGIE
Transplantation orthotopique
Indications :
− Stade III ou IV de la NYHA ; bas débit cardiaque ou signes congestifs ss ttt optimal
− Hyponatrémie, altération fct hptq et rénale
− VO2 basse < 14ml/min/kg
− FE < 20%
− PTD VG > 20 mmHg
− Echec ttt conventionnels
− Absence de CI : HTAP fixée = précapillaire, K, infections chroniques ou non contrôlées, psycho, DID compliquée,
IRC ou IHC terminales, …
Limites
− Rejets
− Pb immunosuppression (infections,k…), effets IIaires des médocs, surveillance altère la qualité de vie
− Manque de donneurs
− Mortalité reste élevée
Inscription sur liste de greffe
Cardiomyoplastie
Muscle gd dorsal enroulé autour du ventricule et stimulé par PMK
Evite les immunosuppresseurs
• INS CARDIAQUE A FCT SYSTOLIQUE CONSERVE : tble remplissage ventriculaire diastolique
β bloquant ou inhib calcique bradycardisant st prescrits préférentiellement . Les nitrés et diurétiques st prescrits
de façon prudente car ils risquent de faire trop chuter le Qc .
• INS CARDIAQUE DROITE ISOLEE : Seuls les diurétiques et régimes désodés sont indiqués + ttt étiologique
Source : Fiches Rev Prat, Revue du Prat, KB, Conf G.Kayla, Medline tttiq, Cours Grolleau, Medifac, QCM Intest 2000
v. 10 (22/01/2011 10:29)
Myocardiopathies Q116
IVG OAP DE IVG Complications thromboemboliques TDR CMG
• Ce st des atteintes intrinsèque du muscle cardiaque d’allure « primitive » associée à une dysfonction cardiaque.
• « Cardiomyopathie » (anglo-saxon, O.M.S) = « myocardiopathie » (en France) : le terme de myocardiopathie étant
préférable à celui de cardiomyopathie pour éviter tte confusion avec les atteintes myocardiques des myopathies
• TRAITEMENT
Ttt étiologique si secondaire
Symptomatique
Règles hygiéno-diététiques (pauvre en sel, restrict° hydrique si hypoNa, lutte contre athérosclérose, exercice physique)
Ttt de l’insuffisance cardiaque en 2002 :
- Diurétique de l’anse Lasilix 40 mg/j à dose min efficace associé à un anti-aldostérone Aldactone 25-75 mg/j
- IEC : effet vasoD +++ et effet sur le remodelage ventriculaire : introduct prudente jusqu’à poso max
- Digitalique : Intérêt indiscutable en cas d'ACFA . Prudence en cas de mauvaise fonction ventriculaire gauche
- Β Bloquant à distance d’un épisode de décompensation (1 mois) et sous ttt max : carvedilol ou bisoprolol
Antiarythmique : Cordarone® : le seul à ne pas être INOTROPE négatif
Anticoagulation par AVK
Transplantation cardiaque
Inscription sur liste dès le stade III de la NYHA : avant que les résistances artérielles pulmonaires ne soient fixées ;
mais aussi possible au stade IV : tenir compte des CI et notamment des P° et résistances artérielles pulmonaires.
Avec la cardiopathie ischémique , fait partie des indications majeures à la transplantation
L’introduction de la ciclosporine en a amélioré le pronostic
Survie à 5 ans si transplanté : 70%
Dépistage familial
En cas de forme primitive, recherche d’une forme familiale par examen clinique, ECG et ETT des apparentés du
premier degré.
3/7
Arythmie ventriculaire
Asympto Pauci sympto Symptomes sévères Echec de tt ttt
menaçante rebelle au ttt
5/7
Rien ou β bloq Β bloq ou I.C. I.C + β bloq + DDD Myotomie Def ou transplantation
Source : Fiches RDP, Impact,Conf hippocrate, G.Cayla , Cours Renne Pr Pony, QCM Intest 2000 : rares => recoupent ceux
d’Ins cardiaque
v. 17 (22/01/2011 10:30)
Cardiopathie préexistante, Subaiguë ou aiguë, fièvre + souffle,Echo doppler cardiaque transthoracique et transœsophagien,
Définitions et étiologies
• ENDOCARDITE BACTERIENNE = colonisation de l’endocarde (valvulaire+++, pariétal) sain ou pathologique par un
microorganisme.
• 50 % DES CAS, PAS DE PORTE D'ENTREE RETROUVEE
• SUBÄ = LENTE = MALADIE D’ OSLER = GERMES PEU VIRULENTS SUR CARDIOPATHIE
Cardiopathies pré-existante :
Valvulopathie sous-jacente (40 à 60% des endoC)
Q++
IA > IM > RA > RM moyen mnémotechnique IRM
Prolapsus valvulaire mitral
CMH (mitrale/aortique)
Prothèses valvulaires mécaniques ou biologiques
Cardiopathies congénitales
Persistance du canal artériel, CIV, Tétralogie de Fallot, coarctation de l'Aorte
Q+++
!! La CIA n'est pas un facteur favorisant.
Sténose sous aortique, Marfan, Chir cardiaque
Germes => Streptocoque 60 %
Streptocoques α hémolytiquesQ++ 30 %
Non groupable par méthode de Lancefield (groupage antigénique)
Viridans = hémolyse incomplète verdâtre sur gelose au sang
Coque Gram + disposé en chainette
Les + fréquents
Sensibles à Péni G
Porte d’entrée bucco-dentaire le + svt : ORL
Strepto groupe D (bovis) 15 %
Résistant à la Péni G
Porte d'entrée : digestive (K colon, sigmoidites, angiocholite), uro
Entérocoque (streptococcus fécalis) 10%
Multirésistance aux ATB ; porte d'entrée digestive
Autres streptocoques 5%
• Ä = GERMES VIRULENTS SUR VALVE NATIVE (ENDOCARDE SAIN), SVT IATROGENE OU TOXICO.
Coeur sain le plus souvent
Germes
Staphylocoque 20%Q++ => ! germe le + svt responsable d’endocardite aiguë Q
Doré +++ 15%
Epidermidis = coag négatif 5% (blanc)
Pneumocoque : Rares, très graves, méningites associées ++
BGN : Rares, nécessitent inoculum important
Pseudomonas aeruginosa >> groupe HACEK (haemophilus, …. et germes incompréhensibles : eikonella, …)
Porte d'entrée
Cutanée : Furoncle, brulures, toxicomane IVQ
Iatrogène : chir cardiaque, cath (VVC, HD, ponctions veineuses, artérielles…) Gynéco : explorations, Explorations
uro (sondage vésical (stt si infectées), ponction sus-pub, cystoscopie, urétéroscopie, RTUP…), Explorations dig (colo,
FOGD, stt si biopsies…)
Terrain
Toxicomanie et/ou Immunodéprimé : chimiotttie, immunosupp, SIDA
Le 1e mois suivant un remplacement valvulaire
• ENDOCARDITES A HEMOCULTURES NEGATIVES 10%
Svt à strepto (décapité par ATB) mais aussi Faire sérologies :Chlamydia , coxiella
Strepto déficients (milieux spéciaux) b.,Legionella
Intracellulaire: Fièvre Q, chlamydia, légionellose Mise en culture sur milieux adapté
Mycose (candidose), parasite (Sabouraud, …)
groupe HACEK (germes à croissance lente)
2/5
Physiopathologie
• MECANISME DES LESIONS
2 conditions : lésion de l’endocarde et/ou germes virulents
Endocardites subaiguës : 4 facteurs
Valvulopathie/cardiopathie => lésions de jet sur endocarde avec formation d'un thrombus fibrino-plaquettaire sur
celles-ci.
Bactériémie transitoire avec tx élevé d’Ac agglutinants
Lésions anatomiques
VégétationsQ: germes + fibrine + GB appendues aux feuillets valvulaires, aux cordages ou aux berges d’une CIV
Mutilations de valves = perforation, rupture de cordages => Fuite valvulaire
• MECANISME DES COMPLICATIONS
Cardiaques : Abcés (lié à l’infection), péricardite, myocardite (immunologique)
Dues aux complexes immuns circulants ds subÄ (vascularite, GN, Signes cutanés, Arthralgies)
Emboles à partir des végétations: Embolies septiques, infarctus septiques,abcés A myocardique, anévrismes
mycotiques
Diagnostic
• CLINIQUE D'UNE ENDOCARDITE SUBAIGUË = fièvre prolongée + souffle cardiaque récentQ
AEG
Fiévre prolongée, pas importante (sf Ä) avec possible période d'apyrexie
Apparition ou majoration d'un souffle cardiaque
Signes immunologiquesQ++
Splénomégalie surtt si Ä
Arthralgies
S cutanées
Faux panaris d’Osler = petits nodules de la pulpe des doigts, du dos des orteils rouges ou violacés, dlx,
fugaces (2 à 3 j) = à rechercher à l'interrogatoire
Erythème palmoplantaire de Janeway = papules érythémateuses de 1 à 4 mm Ø, irrégulières sur éminences
thénar et hypothénar.
Purpura pétéchial vasculaire :buccal, MI
Hippocratisme digital (inconstant, seulement ds les formes chroniques)
S ophtalmo
Nodules de Roth au FO = nodules cotonneux de la rétine = resemble au nodule dysorique
Purpura pétéchial : conjonctive
Pseudo-bronchite
Recherche porte d'entrée +++
Examen abdominal (palpation,TR) et urogénital, examen cutané, examen ORL-dentaire systématiques
Signes de cardiopathie sous-jacente
Recherche de complications :
De l'endocardite : signes neuro (15% des cas inaugural), Ins cardiaque + fièvre = Endocardite, BAV, …
De la septicémie = S de choc septique
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Hémocultures
Multiples : 2 séries de 3 au moins à moins d'1 h d'intervalle dans les 24 premières h,
Répétées au moment d’un pic fébrile (> 38°5) ou de frissons, hypothermie (<36°)
Avant antibiotique
Ensemencées sur milieu aéroanaérobie, Sabouraud, en demandant au labo de les conserver lgtps => – ds 10%
Détermination CMI, CMB, pouvoir bactéricide du sérum et réalisation d'un antibiogramme
Echo doppler cardiaque ETT < ETO à but diagnostique, pronostique et thérapeutique
Diagnostic + : Recherche des végétations (Nodules échogènes appendus aux valves et indepdt des valves) en
précisant leur localisation, taille, mobilité. Apparition 8 j après la fièvre, si – refaire examen.
Sévérité des destructions valvulaires avec mutilations valvulaires, quantifier la fuite
Recherche de complications : perforation valvulaire, rupture de cordage, abcés de l'anneau
Evaluer le retentissement et la tolérance : degré de régurgitation; taille des cavités cardiques, fonction VG VD,
évaluation des P° pulmonaires par doppler
Signes en faveur d'une cardiopathie sous jacente
Rx thorax, GDS: recherche s.de gravité
ECG : BAV, retentissement…
3/5
Bilan bio
NFS : anémie inflammatoire, HLPN modérée et inconstante, thrombopénie : état septique ou CIVD
VS, fibrinogéne, CRP, EPP (γglob, α2glob): élevés
Bilan rénalQ++: compte d’Addis, hématurie microscopique, sédiment urinaire, créat, Protéinurie des 24h (faible
fréquente), ECBU => PU + HU → penser GNÄ
Bilan hépatique
Groupage ABO-D, Rhésus, RAI (1iere et 2ieme), phénotypage érythrocytaire
Bilan immunologique Q (Inconstament +, stt si évolution longue)
CIC, WR, LATEX => FR
C3 C4 CH 50 : chute du complement
FAN
Cryoglobulinémie
Sérologie syphilis faussement + : TPHA - / VDRL+
• FORMES CLINIQUES
Endocardite aiguë sur valve saine par un germe virulent
Tableau septicémique sévère Q: fièvre élevée, SMG
Si porte d’entrée cutanée : endocardite tricuspidienneQ = IT (fréquente chez le toxicomane => staph)
Apparition ou majoration d'un souffle cardiaque (rarement intense)
HAA constamment positives
Echocardiaque peut etre normale les 1°jours
Grave : risque de choc septique, purpura nécrotique, complications cardiaques
Ttt débuté sans attendre résultats HAA
Endocardites du cœur droitQ+++
De + en + fqte : sur valve tricuspide le + svt
2/3 des cas => forme Ä
1/2 des cas => Staphylocoques => grave : DC 50%, AVC 50%, EP septique ++++
80% sans souffle tricuspide !!
complications très fqtes : EP septiques, pneumopathies, abcés du poumon
Endocardites sur protheses valvulaires
Diag. très difficile
Précoces < 2 mois : Contamination per ou péri-opératoire, Svt Staph.doré, DC 70%, impose chirurgie en U
Tardives : Svt à strepto, entéro, staph doré, DC 40%, Réintervent° à la fin ttt ATBθ
Evolution
• NE SE CONÇOIT QUE TRAITEE, TJRS MORTELLES SANS TTT
• PRONOSTIC GRAVE
15 à 20 % séquelles : Ins cardiaque, complication embolique
Facteurs déterminant le pronostic :
Age
Germe (staph + délabrant)
Précocité du ttt
Localisation et importances mutilations valvulaires (Ao + grave que mitrale)
Présence d'une Ins rénale, Ins cardiaque, complication embolique
• COMPLICATIONS LOCALES CARDIAQUES
Insuffisance cardiaque 50%
+frqte si localisation Aortique, entérocoque, ttt tardif
Liée aux délabrements valvulaires => fuites valvulaires => parfois chir en urgence (indication hémodynamique)
Tbles conductifs
Bloc de Branche, Allongement PR, BAV => abcés septalQ => chir en urgence
Abcès myocardiques :
La + grave => 20% de la mortalité secondaire à embolies coronaires surtt si staph, entérocoque
Péricardites, myocardites : rares par mécanisme immunologique
Nécrose
Rechutes Atb non adapté , doses trop faibles, non observance du ttt
Persistance porte d'entrée , foyer infectieux de l’endocarde,
• COMPLICATIONS INFECTIEUSES : Persistance d'un foyer infectieux IIaire
Aiguë à germe virulent surtt : Choc septique Allergies aux ATB
Subaiguë et fièvre persistante : recherche => Lymphangite sur VVP
Complications thrombo-emboliques
4/5
• COMPLICATIONS A DISTANCE : EMBOLIES BACTERIENNES SYSTEMIQUESQ+
AVC
Localisation secondaire
Artérites : Anévrisme mycotique = dépôt de CIC, embolies des vasa-vasorum, atteinte septique directe cérébral, au
niveau du cerveau, du Sinus valsalva, Aorte abdo et ses branches, Artère pulmonaire; Surtt à Staph aureus
Abcés (splénique, cérébral, rénale…)
Articulation (arthrites septiques)
• COMPLICATIONS RENALES
Infarctus
GNQ focales ou diffuses ± IR ± SNo
Abcès
Nécrose corticale
Néphrotoxicité des ATB
IR fonctionnelle par ins cardiaque
• COMPLICATIONS NEURO 30 %
Ramollissement cerebral
Anévrismes mycotiques, Méningites purulentes (pneumo stt), Abcès cérébraux, medullaires
Traitement
• HOSPITALISATION EN URGENCE (en cardio ds un service proche d'une chir cardiaque)
• CONDITIONNEMENT (repos au lit strict, VVP, O2 au masque au besoin, recueil des urines)
• ATB EN URGENCE aprés HAA, probabiliste selon la porte d'entrée, le terrain, IV, double, synergique et bactéricide, à forte
dose et prolongée
Germes ATB double Durée
Péni A : 2 sem si non compliquée
Péni A
4 sem si subaigu > 3 mois ou si
Strepto sensible (Amoxicilline Clamoxyl®) + Aminoside IV
pas d’aminosides
α hémolytiques, IV Gentamicine®
6 sem si prothèse
Bovis., ou HAA - sf CI
Vanco 15 j
ou Vanco si Péni CI
Aminosides 15 j sf si contre indications
selon ATBgramme
uréidopénicilline
BGN piperacilline piperilline® IV + aminoside IV
ou C3G céfotaxime
claforan® IV
• TRAITEMENT SYMPTO
Ins cardiaque
Ttt anticoagulant est CI, sf ds 3 indications précises (Héparine IVSE)
Si endocardite sur valve prothetique (mécanique)
Arythmie sur valvulopathie mitrale ?
Accident thrombo-embolique au cours du ttt
Sevrage toxico, substitution, ttt sd de manque : si besoin, ne pas oublier
5/5
• SURVEILLANCE
Efficacité : apyrexie (fièvre 4x/j), HAA x 3 puis à l’arret des ATBθ qui doivent se négativer, diminution des stigmates
de l'inflammation, ECG/j, dosage PBS sur la souche, ETT de contrôle
Tolérance: Dosage sérique des ATB (Vancomycine et aminoside) = pic et résiduel, fct rénale, audiogramme de contrôle
1/mois (Aminosides prolongé ! ! !)
• PROPHYLAXIE ANTIBIOTIQUE
Chez tous les porteurs de prothéses valvulaires cardiaques ou sujets porteurs d'une cardiopathie prédisposante
=> en cas de soins dentaires et de tout geste invasif potentiellement septique
Cardiopathies à haut risque Cardiopathie à risque + modéré
prothèses valvulaires Valvulpathie, Biscuspidie Ao
Cardiopathies congénitales cyanogènes Cardiopathies congénitales non cyanogènes sauf CIA
ATCD d’Endocardite bacterienne CMH
Gestes à riques
Soins bucco-dentaires, même le détartrage
ORL : Amygdalectomies, adénoidectomies, intubation nasotrachéale ++++
Gastro : gestes sur œsophage, coloscopie, appareil potentiellement infecté, CPRE
Uro-génitaux : chir, biopsies, cystoscopie
Cutanées : tt geste sur tissu infecté
Ttt
1 h avant le geste 6 h après
Amoxicilline 3 g PO
Soins dentaires, VAS
Si allergie :
en ambulatoire
pristinamycine 1 g PO
ou Clindamycine 600 mg PO
Soins dentaires, ORL Amoxicilline 2 g IV + Amoxicilline 1 g PO
sous AG Si allergie : vanco 1 g
Amoxicilline 2 g IV + Gentamicine IV + Amoxicilline 1 g PO
Uro-génital ou dig
Si allergie : vanco 1 g
Source : Fiches Rev Prat, medline, rdp, pilly 97, KB de Cardio, QCM Intest 2000, Conf de G.Cayla
v. 11 (22/01/2011 10:30)
Etiologie
Toutes les cardiopathies touchant le VG peuvent se compliquer d’OAP
Presque toujours une manifestation d’IVG sauf dans le RM
IVG :
Cardiopathies ischémiques :IDM à Φä, crise angineuse
Cardiopathies valvulaires :RA,IA,IM
Troubles du rythme ventriculaires et auriculaires (surtout si rapides et prolongés) grandes bradycardies
Importance des dysfonctions diastoliques : VG CMH CMNO
Cardiopathies congénitales
Cardiopathies sans IVG
Poussée HTA majeure (OAP diastolique)
RM
Rechercher un facteur déclenchant : Ecart au régime sans sel, arrét du traitement, troubles du rythme,
poussée ischémique, hypertensive, infection, EP, anémie
Physiopathologie
Accumulation de liquide d'origine plasmatique au niveau de l'interstitium et dans les alvéoles
pulmonaires
↑° PAP (si IVG)→↑°PCP>28mmHg→transsudat ds tissu interstitiel→tissu alv.
Limitation des échanges gazeux alvéolocap.→ hypoxie →hyperV→ hypocapnie→ épuisement→
hypoventilation alvéolaire →Hypercapnie = signe de gravité
Hypoxie+hypocapnie = effet shunt
Acidose métabolique secondaire à hypoxie et métabolisme anaérobie
Diagnostic positif
• EXAMEN CLINIQUE
Signes Fonctionnels
Dyspnée++ :polypnée brutale superficielle→ orthopnée angoissante+sueurs
Grésillement laryngé, toux, expectorations mousseuses rosées
Dl angineuse :felle ou ischémique cause d’OAP
Formes trompeuses :
crise dyspnéique, majoration dyspnée Ċ
dyspnée asthmatiforme = bradypnée expi. + sibillants
Ex. clinique
Pulmonaire
Rales crépitants parfois sibilants ± ↓° MV
Cyanose
S. de lutte = tirage, respi.abdo…
Cardio
Tachycardie ++(sf si OAP due à bradycardie ou si état gravissime)
TA élevée sf si choc
Signes en rapport avec la cardiopathie causale
B3 = galop proto-diast.→IVG
Signes de bas débit
Rechercher une IVD associée
Signes de gravité
Epuisement musculaire avec bradypnée
Signes d'hypercapnie=HTAs, sueurs++…
Tble cs
Choc cardiogénique = hypoTA, marbrures, paleur, sueurs, agitation, tachyC,oligurie, polypnée. (« ma poste »)
2/3
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Rx thorax de face
Œdème interstitiel =épaississemnt de la trame vasculaire+redistribut° vers sommets+lignes de Kerley
Œdème alvéolaire = opacités floconneuses bilat. symétriques à prédominance périhilaire « ailes de papillon »
Epanchement pleural svt
Cardiomégalie et anomalies de la silhouette selon valvulopathie
ECG
Tachycardie sinusale
Signes orientant vers une étiologie : IDM, HVG, tbles du rythme
Gaz du sang
Hypoxie
Hypocapnie → normo ou hypercapnie =signes de gravité
pH normal, sf OAP important Acidose métabolique avec ↓°RA
Echo doppler cardiaque
A visée diag. étio.
F fonctions systolique et diastolique VG
Fonctionnement valvulaire
IDM
Mesure de la PAP systolique sur le flux d’ IT
Cathétérisme cardiaque droit en USI /Swan-Ganz
Svt non indispensable
A faire si doute diag., choc
Montrerait PCP>28, PAPO ↑18 mmHg, ↓°débit♥
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
œdéme pulmonaire lésionnel ( PAPO normale)
EP (se complique parfois d’OAP. Angio.pulm.permet de trancher)
Pneumopathie, asthme
Situation d'urgence avec la posologie médicamenteuse
• OAP SANS SIGNES DE GRAVITE = « ALORS » (RISORDAN, SURVEILLANCE)
Au domicile
Assis
Furosémide Lasilix® IVD 40 à 80 mg
DN d’action immédiate Sublingual TNT Natispray® 0.30mg 2 à 4 bouffées .
TTT facteur déclenchant
FA rapide ; deslanoside Cedilanide® IVL 1 amp.
HTAs >18 après nitré ;Nicardipine Loxen® 20 mg per os 1 cp.
Une amélioration rapide clinique doit survenir en 15 à 30 min.
Transport à l’hopital/ambulance médicalisée ou non selon clinique
A l’hopital
O 2 nasal 6 à 9 l/min voir C-PAP
Répéter les mesures initiales si nécessaire
VVP+bilan :groupe, Rh, NFS,Pq,TP,TCA,iono urée créat,CPK,MG
GDS,ECG,Rx Thorax
• OAP GRAVE
Hospitalisation en urgence USIC
Repos strict position semi assise
O2 nasal 6 à 10 L /min à adapter aux résultats des gaz du sang
OAP Asphyxique
Si PAs >120 mmHg
FR>30/min O2 nasal à haut débit, ou au masque
SpO2 <90% Lasilix 80 mg
Cyanose, sueurs, tble cs TNT IVD Lénitral® 1 mg en 30 s. renouvelable 2 fois en
surveillant TA+++
Epuisement respi.+bradyc
TNT IVSE Lénitral® 1 à 6mg/h
PaO2<50, PaCO2>50 Si PAs< 120 ou echec TNT IVD
Acidose respi+métabolique IOT+V mécanique à 100% FiO2 pendant 24h en
moyenne
3/3
OAP +choc cardiogénique
PAS DE DIUR. NI TNT
PAs<90 mmHg Drogues inotropes + : IVSE dobu ±dopa
en tenant compte des chiffres habituels Ventilation mécanique
CEE si tbles grave rythme
Et/ou s.d’hypoperfusion périph.
Diagnostic
• CLINIQUE
Interrogatoire
Douleur thoracique aiguëQ
A type d’oppression / pesanteur / constriction parfois
Précordiale parfois rétrosternale ou diffuse
Irradiations possibles (cou, épaule, bras gauche, mâchoires)
Prolongée, permanente, nitrorésistante +++
Ne survient pas à l'effort
Augmente en inspiration forcée / toux / décubitus dorsal
Diminue en positon assise et penchée en avant ("en prière mahométane")
± dyspnée, aggravée par décubitus dorsal et inspi profonde
± signes de virose accompagnatrice (Sd pseudo grippal, infection ORL) ds les sem précédentes
± fébricule / fièvre d'emblée Q
ATCD perso médico chir, familiaux, ttt en cours
Examen
A l'auscultation : Frottement péricardique inconstantQ et fugaceQ = pathognomonique
SIEGE : mésocardiaque, superficiel, sans irradiation = "il nait et meurt sur place"
TEMPS: systolo-diastolique
TIMBRE: variable rude = craquement du cuir neuf ou doux = frottement papier de soie
INTENSITE : variable
CARACTERE: Variable ds le temps et avec la position : mieux perçu en position assise + buste penché en
avant + inspi profonde, persiste en apnée.
Recherche de signes de tamponnade (TJ, RHJ, hypoTA, pouls paradoxal +++)
Recherche de signes d’orientation étio (éruption cutanée, arthrite, ADP…)
2/5
• BIOLOGIE
NFS, VS, CRP, EPP => syndrome inflammatoire : Hyperleucocytose, augmentation VS, CRP
Si récidive de péricardite +/- d'emblée: sérologies virales: coxsachie, échovirus, adénovirus,EBV,VIH (avec accord)
IDR à la tuberculine 10 U
Groupe, Rhésus, RAI
Iono, urée et créatinémie, glycémie
Hémostase (TP et TCA)
Enzymes cardiaques (CPK ± élevées : atteinte épicardique ou myocardique associée, sans traduction clinique)
Autres en fonction de l’étiologie : VIH, recherche de néo
• SIGNES ECG
Peut être normalQ+++
4 stades de Holzmann, signes diffus (ds toutes les dérivations sf aVR et V1), pas de miroirQ
Stade I = Sus décalageQ du STQ circonférentiel à concavité supérieureQ n’englobant pas l’onde T
Stade II Après J 2 = retour de ST à la normale et aplatissement de TQ
Stade III = Après J 7 = inversion des ondes TQ qui restent asymétriques
Stade IV = Retour à la normale du ST et TQ => normalisation du tracé (en qq jours – sem)
Sous-décalage de PQQ incstant (80 % des cas, en général contemporain des St I et II) mais spécifiqueQ
Microvoltage diffus (qd épanchement important mais peut être présent sans tamponnade) :
=> en périphérie: amplitude < 5 mm et en précordial: amplitude < 10 mm
Troubles du rythme supraventriculaire fréquents (tachycardie sinusale, flutter, FAQ)
Jamais d’onde Q Q
• RX THORAX FACE /PROFIL
Normal dans péricardites isolées sèches ou avec faible épanchement
Aspect triangulaire avec bord gauche du cœur rectiligne et élargissement de la silhouette cardiaque =
aspect en théière ou en carafe en cas d'épanchement important. Exceptionnellement, aspect en double contour
Précise l’état du parenchyme pulmonaire et des plèvres (± épanchement pleural associé (à G le + svt) =>
pleuropéricardite)
• ECHOCARDIOGRAPHIE MODE TM ET BIDI AVEC DOPPLER CONTINU PULSE ET COULEUR
Epanchement liquidien du péricarde = 50 % des cas = anéchogène (examen sensible et spécifique)
Péricardites aiguës bénignes sont souvent sèchesQ => pas d’épanchement visible (intérêt ds Dc différentiel)
Apprécier son abondance et le retentissement sur le fonctionnement cardiaque : collapsus du VD ou de
l'OD, au doppler, augmentation des flux D et diminution des flux G.
• +/- TDM/IRM
Analyse morphologique fine du péricarde
non nécessaire au diagnostic
• +/- BIOPSIE PERICARDIQUE
Dans le même tps opératoire si l’épanchement est drainé
Très rarement nécessaire ds une péricardite aiguë => surtt péricardite chronique
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Angor / IDM : retrosternal constrictif, ± nitrosensible, ne varie pas avec changements de position et mvts respi
EP : s’accompagne d’une réaction péricardique ds 4 % des cas, GDSA, ECG, RX tho, D-Dimères, Echo
doppler veineux, Scinti
Epanchement pleural : douleur similaire, ECG, Echo, Rx tho
Patho abdo (épigastrique)
Evolution
Péricardite aiguë bénigne d'origine virale
Evolution le + svt favorableQ sous ttt en qq jours ou sem (disparit° des signes cliniques et bio < 3 sem en
général)
En cas d'évolution traînante : > 1 mois rechercher une cause spécifique
Autres péricardites
Péricardite post IDM : évol favorable sous anti-infl., pronostic fonction des csq de l’IDM (étendu en général)
Péricardite néoplasique : dépend de la curabilité du K sous-jacent
Péricardite radique : évol vers PCC dans 75 % des cas
Péricardites purulentes : pronostic défavorable car svt retard au diagnostic, drainage + ATB IV précoce +++
Péricardites tuberculeuses : bon pronostic sous ttt spécifique prolongé (au moins 12 mois), décortication svt
nécessaire (évol vers constrict°)
3/5
Complications
Myocardite associée
Forme clinique de péricardite : myopéricardite
Pronostic dépend de la myocardite (Ins cardiaque, cardiopathie dilatée chronique)
TamponnadeQ (cf + bas)
Péricardite constrictive
Rigidification du péricarde par fibrose et/ou calcification =>
diminution de son extensibilité => diminution du remplissage
diastolique
Causes : péricardite tuberculeuse, radique, post-op chir cardiaq
(parfois très précoce qq sem après l’intervent°), Mies de
système, Insuffisance rénale chronique, Infectieuses,
exceptionnellement post péricardite aiguë bénigne
Clinique : Ins cardiaque droite (TJ, RHJ, ascite, OMI) ±
dyspnée
ECG : microvoltage diffus ± FA
Rx tho : recherche calcifications péricardiques
Echo : porte le diagnostic : épaississement péricardique ± épanchement minime, dilatation OD, anomalies de
remplissage diastolique en doppler
± confirmation par KT droit avant et après remplissage par macromolécules => élévation des pressions droites
avec égalisation des pressions de remplissage VG et VD (Sur VD aspect en dip-plateau)
ttt étiologique + en 1ère intention : diurétiques
Si échec du ttt médical : chir (décortication = résection chir du feuillet pariétal du péricarde)
Récidives / rechutesQ+
Complications les + fréquentes des péricardites aiguësQ ou virales (25 – 30 % des cas)
Rechute : survient dès l’arrêt du ttt
Récidive : survient à distance de l’arrêt du ttt après intervalle libre de symptômes
Impose enquête étio complète même en l’absence de signe d’orientation étio
En général, évol favorable après ttt anti-inflammatoire + prolongé avec décroissance + progressive
Parfois, recours à corticothérapie ou à la colchicine
Traitement
• PERICARDITE AIGUË BENIGNE IDIOPATHIQUE OU VIRALE
Ttt hospitalier initial puis à domicile
Repos au lit strict ++++, arrêt de travail
Antalgique type Paracétamol
Anti-inflammatoire = AspirineQ 2-4 g/j (dose anti inflammatoire) ou AINSQ (Indocid) en absence de CI
A dose décroissante sur 2-4 semaines
Pour certains colchicine d'emblée (ou si récidive)
Protecteur gastrique
Surveillance clinique(T°, TA, dl tho, essoufflement, …), ECG 1/sem, VS, échocardiographie
• RECIDIVE DE PERICARDITE AIGUË
+/- Corticoïdes 0,5 mg/kg/j rapidement régressifs avec relais AINS ou colchicine
• CONSTRICTION
Traitement spécifique par péricardectomie : décortication
• TRAITEMENT DE L'ETIOLOGIE
Antituberculeux, antimitotiques, corticothérapie (maladies de système) …
• TAMPONNADE
Drainage chirurgical ou à l'aiguille en extrême urgence si pronostic vital immédiat
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Médifac, QCM Intest, KB de cardio, Conf de G.Cayla
Causes d’augmentation des D-Dimères : trauma, cancer, chirurgie récente, sepsis, âge avancé, grossesse, maladies hépatiques, affections coronariennes,
CIVD, thrombose…
Méthodes : Latex pas fiable, ELISA -> prend 3 h, ELISA apparenté (Vidax) -> + rapide
4/5
Tamponnade
Urgence, Compression aiguë ou subaiguë des cavités cardiaques par un épanchement péricardique
=> obstacle au remplissage diastolique (syndrome d’adiastolie) + gêne à l’éjection
Physiopathologie
- Compress° dépend du volume liquidien, vitesse de constitution, distensibilité du péricarde et de la compliance des
ventricules
- Augmentation de la pression intrapéricardique jusqu'à atteindre la pression des cavités droites d'abord puis gauches
=> augmentation des pressions dans les cavités cardiaques, collapsus diastolique de l’OD, gène à l’expansion diastolique du
VD
- Diminution du débit cardiaque et de la PA lors méca compensateurs dépassés (tachycardie, vasoconstriction périph)
- En inspiration profonde, le retour veineux augmente du fait de la négativation des P° intrathoraciques ce qui dilate le VD +++
au dépens du VG qui se trouve alors comprimé (enveloppe péricardique inextensible) => réduction du VES du VG => chute du
débit aortique et de la PAS (-10 à -20 mmHg) : pouls paradoxal de Kussmaul
Diagnostic positif
• SIGNES FONCTIONNELS : Dyspnée d’effort croissante, invalidante + sensation d’oppression thoracique
• EXAMEN CLINIQUE
Polypnée soulagée par la position demi-assiseQ
HypoTA avec pincement de la différentielleQ, plus rarement choc
Tachycardie, BDC assourdis, sans frottement péricardiqueQ
Insuffisance cardiaque aigue droite (TJQ++, RHJ, ± OMI)
Pouls paradoxal de KussmaulQ : chute de la PAs > 10 mm Hg à l’inspirationQ pouvant être observée dans
d’autres pathologies (EP massive, péricardite constrictive, asthme aigu grave, ins respi chronique sévère...)
Si « tamponnade à basse pression » (hypovolémie, diurétiques, déshydratation), signes de surcharge peuvent
manquer (TJ absente)
• ECG
Tachycardie sinusale, Microvoltage et troubles de la repolarisation diffus
Alternance électrique (QRS d’amplitude alternante, traduisant mvt de balanct du cœur dans le sac
péricardique)
• RX THO : CARDIOMEGALIEQ SANS SIGNES DE SURCHARGE VASCULAIRE PULMONAIREQ, CŒUR PEU MOBILE EN SCOPIEQ
• ECHOCARDIOGRAPHIE AVEC DOPPLER PAR VOIE TRANSTHORACIQUE AU LIT DU MALADE
Affirme épanchement, abondance, topographie (circonférentiel en général), cloisonnement, swinging heart
Tolérance hémodynamique : signes de compression cardiaque (collapsus diastolique de l’OD et du VD,
augmentation du VD et diminution du VG en inspiration = cinetique paradoxale duVG, collapsus expiratoire du
VD, augmentation des flux droits et diminution des flux gauches en inspiration, collapsus diastolique du VG
rare)
Permet de suivre l’évolution
Participe au diagnostic différentiel devant un tableau d’insuffisance cardiaque droit avec état de choc
ETO rarement indiquée (chir cardiaque, trauma thoracique grave, patients intubés ventilés)
• KT : INUTILE DE NOS JOURS (égalisation des P° comme ds PCC mais pas de DIP-plateau)
Traitement : URGENCE
Repos au lit en position demi-assise avec interdiction de s'allonger (risque de
désamorçage de la pompe cardiaque)
Arrêt des anticoagulants, remplissage par macromoléculesQ
Drainage péricardique :
Chirurgical classique (abord sous-xyphoïde) ou vidéochir => permettent de réaliser biopsies péricardiques,
mise en place d’un drain, ± fenêtre péricardo-pleurale
5/5
Echoguidé (en USIC, 2 médecins, abord sous-xyphoïde sous AL, épreuve de contraste systématique,
prélèvements, mise en place d’un cathéter, drainage pendant 24 ~ 48 h pour éviters récidive précoces, ± ttt
locaux (antimitotiques))
Si extrême urgence : ponction péricardique au lit du patient avec ou sans échoguidage
Chirurgie en urgence si IDM rompu
Traitement étiologique
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Médifac, QCM Intest, KB de cardio, Conf de G.Cayla
v. 9 (22/01/2011 10:30)
Généralités
Patho de fréq croissante
H >> F (10 pour 1), F sont atteintes 10 ans + tard que H
Le + svt : origine athéromateuse et localisation sous rénale
(segment V), sus rénale ds 2 à 5 % des cas.
AAA = diamètre aortique > 35 mm.
Ms meilleure defn = perte parallélisme des bords aortiques
Evolution : augmentation progressive inéluctableQ+++ de la taille
Etiologie
Athérosclérose +++
Cause la plus fréquente (98 %)
Ao abdo = Localisation la plus fréquente des anévrismes artériels, 2ème localisation la + fréq : artères poplitées
Tabagisme (60 %), HTA (30 %), dyslipidémies (12 %) mais il existe AAA ss fdr athéromateux
Autres localisations associées ++ (60 % lésions coronaires, 30 % AOMI, 10 % sténose carotidienne)
Dystrophies de la média congénitales (Marfan et Ehlers-Danlos) => dissection + fréq que anévrisme
Artérites inflammatoires
Takayasu : Asie/Afrique, Sd inflammatoire initial puis phase chronique avec occlusions artérielles + HTA
Kawasaki, Behcet, Horton
Anévrismes infectieux
surinfection d’anévrisme vrai ou rupture pariétale par nécrose
au cours d’une septicémie (anévrisme mycotiqueQ compliquant une endocardite bactérienneQ) ou par contiguité
(foyer septique périaortique), terrain immunodéprimé
germes les + fréq : salmonelles et staphylocoques (autres : BG - : Proteus, Escherichia coli…)
Faux-anévrismes après plaies artérielles et en cas de prothèses artérielles
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Anévrisme asymptomatique (cas le plus fréquent) mais parfois peut-être responsable d'une dl sourde
permanente épigastrique pouvant irradier ds les lombes (lombalgie symptomatique), vers l'hypoG ou vers les
Mbs Infs et peut s'accompagner de signes digestifs(ballonement, constipation) ou urinaires.
Découverte à l’examen clinique ou en cas de réalisation d’une imagerie (écho, scanner, IRM)
Complications (rupture, embolie périphérique…)
• EXAMEN CLINIQUE
Palpation douce et prudente : masse abdominale, de siège variable (aire ombilicale le plus souvent), taille
variable, pulsatileQ, expansiveQ (signe inconstant mais pathognomoniqueQ), indolore, médiane (épiG ou péri-
ombillicale G)
Sous rénal qd possible de glisser la main entre rebord costal et bord sup de l’anévrisme: signe de De BakeyQ
Auscultation : souffle systolique, inconstant, aspécifique.
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
ASP surtt de Profil
Recherche si calcifications linéaires du liseré anévrismalQ (évaluation diamètreQ)
Signes de compression ou refoulement des organes de proximité
Erosion des corps vertébraux (rare)
EchographieQ+++++
Examen essentielQ
Confirme le diagnosticQ (perte du parallélisme + augmentation du diamètre)
Mesure le diamètreQ++++ (car permet de visualiser les parois)
Recherche une extension aux artères iliaques et rénales
Recherche thrombose intrasacculaire
2/4
± TDM sans et avec injection de produit de contraste (mesure diamètreQ : il donne
les mêmes renseignements que l'échographie avec une + forte précision)
± Angio-IRM (permet d’éviter une injection de produit de contraste iodée)
(mesure diamètreQ)
± Angiographie (par KT ou numérisée)
Complète le bilan, apprécie le lit vasculaire d’avalQ
Signes indirects: déplacement ant de l'Ao -/- au rachis, A.rénales non vues de face,
contours irréguliers
Est surtout utile en cas de chirurgie
Sous estime fréquemment la tailleQ de l’anévrisme (parois non visiblesQ)
• RECHERCHE D’AUTRES ANEVRISMES
Poplités : examen clinique et échographie en cas de doute
Thorax : radiographie de thorax, ETT voire ETO, TDM et/ou IRM
• BILAN GENERAL (PATIENT POLYARTERIEL)
Cœur
Interrogatoire (angor, ATCD d’IDM, pontage, angioplastie)
ECG de repos, echocardiographie avec doppler
Tests fonctionnels d’effort (ECG, echo-dobu, thallium avec excellente VPN de l’echo de stress et de la scinti)
Coro si angor, positivité des tests fonctionnels, ATCD d’IDM à réaliser si possible par voie humérale.
Carotides
ATCD d’AIT ou d’AVC constitué
Palpation et auscultation des carotides
Echo doppler des vx du cou ± transcranien, voire artério
Reins
Créatinémie, iono sang, clairance
Echo-doppler des A. rénales et autre imagerie si nécessaire
Jambes (AOMI)
Claudication intermittente
Palpation et auscultation des trajets artériels, pouls périph, IPS (par les externes de Méd B sf FJ)
Echo doppler AMI, voire artério
Bilan lipidique, glycémie
• BILAN PREOPERATOIRE / ANESTHESIE
• RECHERCHE DE FOYERS INFECTIEUX ++++
3/4
Complications
• RUPTUREQ
Complication la plus redoutable, la + fréquente
Décès spontané dans près de 100 %
50 % de décès malgré une intervention chirurgicale en urgence
Facteurs favorisants
HTA
Taille de l’anévrisme > ou = 6 cm 50 % de rupture à 1 an
BPCO < 6 cm 20 % de rupture à 1 an
Stade de pré-rupture ++
Si le diagnostic est réalisé à ce stade, la mortalité reste faible en cas
de chirurgie rapide (mise à plat-greffe)
Diagnostic clinique : masse battante, expansive et douloureuseQ+++
signes associés inconstants (fièvre, hyperleucocytose, anémieQ)
Bilan rapide de l’anévrisme (echo, TDM, IRM)
Bilan athéromateux en excluant les épreuves d’effort
Rupture rétropéritonéaleQ
Douleur abdo intenseQ + collapsusQ, empâtement profond, battant
avec iléus réflexe et défense abdominale,+/- hématome des lombes
Réanimation chirurgicale, remplissage et transfusion
Confirmation rapide du diagnostic par échographie (pas d’artério) et
intervention en urgence
Parfois tableau clinique plus atypique (sans collapsus, ileus réflexe isolé …)
Rupture intra-péritonéale
Rare, le + svt mortelle = tableau d'abdomen aigu avec choc hémorragique foudroyant et hémopéritoine
Rupture dans le duodénumQ
Hémorragie digestiveQ basseQ abondante parfois insidieuse souvent associée à une septicémie à BGN
Fibroscopie duodénale retrouvant une ulcération de la face postérieure du 3ème duodénum
Intervention chirurgicale difficile avec risque septique important
Rupture dans la veine cave inférieureQ
Urgence hémodynamique : grosse fistule artério-veineuseQ (souffle systolodiastoliqueQ) avec tableau
d’insuffisance cardiaque aiguëQ à débit élevé (surcharge droite), ou d’hématurie par hyperpressionQ dans la
veine rénale ou embolie pulmonaire
Diagnostic par echo-doppler
Traitement chirurgical : Débute par le clampage temporaire de la veine cave inférieure pour éviter EP,
fermeture de la fistule puis traitement habituel de l’anévrisme
• EMBOLIE : Accidents thrombo-emboliques par thromboseQ de la poche anévrismale (Artère mésentérique infQ la +
touchée) et embolies avec ischémie aiguë des membres inférieursQ ou micro-emboles de cristaux de cholestérolQ
• COMPRESSION DES ORGANES DE VOISINAGE (RARES)
Duodénum (tableau de sténose du pylore)
Urinaire (colique néphrétiqueQpar compression urétéraleQ surtt à G, hydronéphroseQ, anurie)
Nerveuses (radiculalgies : sciatiqueQ, N génitocrural G (dl flanc G => OGE), N.fémorocutanée)
Erosion vertébraleQ
Veine cave inférieure (thrombose ilio-fémorale, OMIQ)
• INFECTION très rares : Osler et fistules duodénales
NB : Pas de dissection du tronc coeliaque dans AAA sous rénal car Trc coeliaque au dessus de l’AAA !!! Q+++++
4/4
NB : si < 4 cm : simple surveillance clinique et échographique régulière + ttt des facteurs favorisants.
Entre les 2, l'opération est indiqué s'il y a augmentation du diamètre lors de 2 contrôles successifs ou en cas
d'apparition de dl abdo même peu importante.
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98, MédiFac, CERF, KB de cardio, QCM Intest 2000
v. 28 (22/01/2011 10:31)
Physiopath
Athérome => Sténose > 50% => Ischémie, Hypoxie musculaire, Acidose lactique anaérobie => Dl effort
puis repos => tble trophique cutané => gangrène
Aggravation brutale :
Fissuration/thrombose de plaqueQ
EmbolieQ à partir de la plaque
Anévrisme arterielQ
Diagnostic positif
• Examen clinique
SF => Classification de Leriche et Fontaine :
Stade 1 : Latence cliniqueQ, découverte par palpationQ/auscultationQ/doppler pratiqué à titre de bilan : abolition d’un
ou plusieurs poulsQ
Stade 2 : Claudication intermittenteQ [dl à type de crampeQ au mollet parfois + hautQ survenant à l’effortQ pour un
même pdm, cédant rapidement à l'arrêt de l'effort, le + svt unilatéraleQ ?]
Stade 2 faible : > 100 m ; Stade 2 fort : < 100m
Stade 3 : dl de décubitusQ, nocturne, insomnianteQ, soulagée par la position jambes pendantes.
Stade 4 : tbles trophiques cutQ, au max gangrèneQ
Nouvelle classification :
Ischémie d’effort ou intermittente (1+2) ; Ischémie de repos => permanente (3+4)
Ischémie critique :
douleur résistant aux antalgiques > 2 sem
+ trble trophique
+ pression systolique cheville < 50 mmHg (ou si diabétique, pression systolique orteil < 30 mmHg)
IMPUISSANCE +++ vasculaire, érection instableQ
A l’examen
Palpation bilatérale et comparative, systématique de tous les pouls + souffle (schéma daté)
Souffle au niveau du canal de Hunter : sténose de l’A.fémorale superficielleQ => dl au niv du molletQ (lésion + fqteQ)
Un souffle artériel systolique peut traduire une sténoseQ, un anévrysme artérielQ. Il n’y en a pas en cas d’occlusion
vasculaire ou d’écoulement normal laminaire
NB : existence de pouls distaux = forte VPN +++
Recherche trbles trophiques : peau froideQ, TRC, veines aplaties, RatchowQ, dermite ocre, ulcère type artériel,
dystrophie unguéale, peau sèche et dépilée
Mesure IPS Q (Chev/HumQ N=1.1Q) à l'aide d'un appareillage simpleQ I. d’effort < 0.9 et I. de repos < 0.5
• Examens complémentaires :
Echo-doppler pulsé AMI : (bilan gravité et topoG +++ et suivi évolutif)
DopplerQ : Accélération flux au niveau de la sténose et flux démodulé en aval
Doppler pulsé : turbulence, accélération
Echo : Plaque (calcifié, ulcéré), sténose, thrombus, oblitération, anévrisme, collat
Artériographie (Seldinger) :
Indication :
bilan préop en vue d’une revascularisationQ
lésion iliaque ou fem superficielle décelée au doppler
Résultat : siège (prox/dist) ; étendue (diffus/local) ; suppléance ; qualité du lit d’aval ; dépistage lésions
infracliniques homo/controlatérales
• Bilan
Mesure pdm (tapis roulant) ou quantifiée par interrogatoire
Mesure des TcPO² (N : 60-80mmHg, sensibilité à la déclivité)
Dépistage des fdr de l'athérome : Tabac, TA, Atcd, glycémie, IMC, bilan lipidique
Bilan du terrain : ECG, Doppler Vx du cou, créat, Doppler Ao et A.rénales, Thorax et examen ORL systématique
(fumeur) et Recherche CI opératoire.
F.favorisant : hypervisco sg : NFS-plaq : Vaquez, Waldenstöm, MMO, Thrombocytemie
2/3
Différentiel
• Claudication intermittente
Canal lombaire étroit
Compression médullaire lente : indolore
Insuffisance veineuse
Sciatalgie et arthrose
• Compression extrinsèque
Sd des défilés musculotendineuxQ : Artère poplitée piégée (compression / jumeau int lors de l’extension du pied
seulmt), A.fem ds Hunter, Tibiale ant ds loge antéroexterne
Kyste colloïde sous adventitiel
Formes cliniques
• Sd de Leriche :
Claudication bilatéraleQ, haute (fessièreQ) => nb dl fessière : lésion iliaque IveQ, interneQ ou aortiqueQ
ImpuissanceQ : érection instableQ chez l’homme (anomalie assez spécifique)
2 pouls fémoraux absents ou diminuéesQ
Oblitération haute du carrefour aortiqueQ
• Artériopathie diabétique
Atteinte distale, grave => atteinte fréquente fémorale profondeQ et jambière
Tble trophique et gangrène +++ avec 4 composantes :
Médiacalcose
Neuropathie sensitive
Sensibilité aux infections
Mauvaise cicatrisation
Evolution
• Imprévisible
Le plus svt évolution vers l’aggravation par poussées successives, surtt qd le tabagisme est poursuivi (principal fdrQ)
Développement d’une collatéralitéQ sur thrombose vasculaire (favorisé par la marcheQ)
Valeur pronostique des TcPO2 (amputation)
2 fdr essentiels : Tabac (90% des AOMI st fumeurs) et diabète
Localisation de + mauvais pronostic : artères jambièresQ car impossibilité de geste de revascularisation
• Complications
Ulcères de jambeQ (face ant de jambe, ptts, creusant, bords nets limités, plages de nécrose, pourtour dépilé), Gangrène
étendue (amputation)
Ischémie subaiguë (car suppléance) à partir d’une plaque
Anévrismes de l’Ao ss rénale, anévrysme poplitée surtt
Complications de l’athérome : IDM (75% des DC, mortalité coronaire est de 20% à 5 ansQ), AVC…
3/3
Physiopath
Obstruction artérielle responsable d’une ischémie et d’une anoxie tissulaire.
L’ischémie entraine un œdème ds la loge musculaire inextensible (f.aggravant) avec libération des enzymes
musculaires (rhabdomyolyse et Ins Rénale), de K+ (hyperK+) Q et d’H+(acidose) Q.
Sensibilité des cellules à l’ischémie : cellules nerveuses (2-4h) > muscles (4-6h) > > tissu cutanée (mauvais reflet)
Etiologie
• EMBOLIE
Mb controlatéral sain. Artère saine.Tableau massif.
Q Q
Le plus souvent d'origine cardiaque : FA , IDM, Myxome de l'oreillette G, Endocardite , Prothèses valvulaires,
Q
RM , Insuffisance cardiaque
Plus rarement extracardiaque
Anévrisme de l'aorte Q
Plaque aortique ulcérée Q
Paradoxale Q (origine veineuse + Foramen Ovale Perméable)
Septique, tumorale, graisseuse, gazeuse
• THROMBOSE
Mb controlat patho. Artère athéromateuse. Evolution progressive avec parfois régression spontanée.
Facteur pariétal
Sténose athéromateuse
Artérites non athéromateuses : Buerger, Behcet
Spasme arteriel (Ergotisme)
Thrombose d'anévrisme
Facteur hémodynamique
Etats d'hyperviscosité (Sd myéloprolifératif, leucémie, drépanocytose, thalassémie)
Etat d’hypercoagulabilité (oestroprogestatif, déficit en ptn C, S ou AT III, Thrombopénie à l’héparine).
Chute du Qc quelque soit la raison.
Compression par une côte pr embolie humérale par ex Q
• AUTRES
Dissection aortique Q
Traumatismes (plaies et contusion arterielle), post chir vascu
Phlegmatia caerulea (phlébite bleue) Q
Injection intra-artérielle
Syndrome de loge
Diagnostic positif
Douleur brutale atroce d'un membre avec impotence fonctionnelle
A l'examen bilatéral et comparatif :
Membre froid pâle
Abolition des pouls en dessous du niveau de l'oblitération : la limite sup des troubles est tjs inferieure au siège
de l’obstruction du fait de la circulation collatérale.
Parfois tableau d'apparition plus progressive
Phase précoce réversible < 6h Phase tardive irréversible
Pas de S généraux S de choc hypovolémique Q
Douleur intense en coup de fouet ayt une valeur localisatrice
suivi d’un engourdissement douloureux
Impotence fonctionnelle subtotale Impotence fonctionnelle totale = paralysie
Mb inf blanc = « pâleur cadavérique » Q Marbrure convergente +++ en déclive = tâches cyaniques Q
Q
Collapsus veineux superficiel = veines plates puis nécrose des orteils = gangrène irréversibleQ
Hyperesthésie cutanée douloureuse Hypo puis anasthésie cutanée
Pas de pouls en aval Abolition des pouls Q
Renforcement du pouls en amont Dl à la pression des masses musculaires = irréversible Q
Q
Mb froid Dureté de la masse musculaire Q
Dl + impotence + pâleur + abolition pouls distaux = tétrade de Griffith
Q
L’ischémie sensitivo-motrice est le dernier stade avant l’ischémie irréversible (gangrène)
2/2
Traitement
• MESURE GENERALE
Hospitalisation en milieu spécialisé
Conditionnement
Ttt antalgique (morphinique – titration) en absence de CI
Bonne hydratation, lutte contre l’acidose (bicar), lutte contre l’hyperK+
• TRAITEMENT ETIOLOGIQUE (FA, ANEVRISME...)
• TRAITEMENT MEDICAL
Héparinothérapie Q à doses hypocoagulantes TOUJOURS indiquée en bolus 5000 UI Q puis IVSE
VasoD par voie IV Q (Buflomédil® Fonzylane 400mg/j, Trivastal® piribédil) Attention fct rénale
Place des prostanoïdes injectables à définir : ilomédine Iloprost®
Contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires
Fibrinolyse locale : ses indications st très discutés
• TTT CHIRURGICAL EN URGENCE < 6 H
En cas d'embolie sur artères saines Q : embolectomie par sonde de Fogarty Q
En cas de thrombose ou embolie sur artères pathologiques : Traitement médical et discussion des
possibilités de revascularisation en fonction de l'artériographie : geste chirurgical de revascularisation (pontage)
angioplastie endoluminale (etage iliaque et fémoral)
Amputation en cas d'ischémie dépassée = gangrèneQ
Aponevrotomie de décharge en cas de revascularisation tardive
• SE MEFIER DES HYPOTA DE REVASCULARISATION
• SURVEILLANCE ++++++
Source : Fiche RDP, KB cardio, QCM Intest 2000
v. 33 (22/01/2011 10:31)
Epidémiologie
• FDR CV MAJEUR
Q
AVC x 8 = Enquête de Frammingam a montré que l’HTA était le principal FDR d’AVC
Insuffisance cardiaque x 5
Insuffisance coronaire x 3
AOMI x 3
Mortalité x 2
• CARACTERISTIQUES
Prévalence : 15 % jusqu’à 1/3 de population selon les critères utilisés et s’élève à + de 50 % après 65 ans
Facteurs génétiques
Femme : Fréquence moindre, morbidité moindre à signes tensionnels égaux
Race noire : Plus fréquente et morbimortalité importante
La base de cette prédisposition génétique porte sur des anomalie de réponse du SNA au stress ?, anomalie du
métabolisme du Na ?
ATCD familiaux
Q Q
Facteurs environnementaux : conso excessive de Na, OH, obésité , tabac
Diagnostic positif
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Le + svt lors d’une consultation systématique avec prise TA en dépistage (consult, Mé Tra, service militaire, ...).
Devant certains signes fonctionnels neuro-sensoriels rencontrés ds les HTA sévères :
Céphalées typiquement occipitales matinales
Phosphènes, acouphènes, vertiges, épistaxisQ, paresthésiesQ
+ rarement, devant une urgence hypertensive (qs)
Très svt lors d’une complication de l’athérosclérose.
• CONDITIONS DE MESURE
Matériel : Manomètre étalonné, brassard adapté au morphotype placé sur l’avant-bras en extension sur le trajet de
l’artère humérale, gonflé rapidement jusqu’à la disparition du pouls radial puis dégonflé lentement et régulièrement.
Méthode : en position couchée, après 5 minutes de repos, en position assise chez la femme enceinte aux 2 bras, à 2 à 3
reprises, puis en position debout (dépister une hypotension orthostatique)
Conditions de mesure : Absence de consommation de tabac depuis 15 mn, d’aliments depuis 30 mn, de café depuis
60 mn. Absence de dérivés catécholergiques : décongestionnants nasaux, …
• DEFINITION DE L’HTA
Classification de l’HTA en fonction des chiffres tensionnels (OMS 99)
En cas de chiffre tensionnel > 140/90 , recontroler avant la mise en route d’un traitement
Persistance anomalie au cours d’au - 3 consultations espacées sur 3-6 mois avec au moins 2 mesures/consult
Mais de nombreuses études de population ont montré la relation positive et continue entre l'élévation de la TAet la
survenue de maladies cardio-vasculairesQ, et cette continuité doit pondérer la valeur de tout seuil de définition de
l'HTA. Par ailleurs, le niveau tensionnel n'est que l'une des composantes du risque cardio-vasculaire, dont la stratégie
de prise en charge nécessite une approche globale.
Intêret de la mesure ambulatoire de la PA (MAPA) ou encore l’auto-mesure tensionnelle
Possible aide à la prise en charge qui peut être indiquer devant une : :
Suspicion d'HTA par " effet blouse blanche "
prise en charge de l'HTA résistante
symptômes d'hypotension sous traitement antihypertenseur
Bilan étiologique
Eliminer les HTA secondaires (5% DES HTA)
• INTERROGATOIRE
Recherche de prise médicamenteuse élevant la PA (cf étio : dont AINS, corticoïdes, vasoC nasaux, pilules O-P,..)
Consommation d’antésite, réglisse, pastis sans alcool, cocaïne
ATCD uronéphrologiques personnel et familial
Autres Fdr cardiovasculaire à rechercher : Tabac, Obésité (IMC), dyslipidémie, Diabète , …
Recherche d’une triade de Ménard (céphalées, palpitations, sueurs) évocatrice d’un phéochromocytome.
• EXAMEN CLINIQUE
Palpation des fosses lombaires : " gros reins " évocateurs d’une polykystose rénale
Auscultation abdominale : recherche d’un souffle évocateur d’une sténose de l’artère rénale
Palpation des pouls fémoraux : en cas de pouls diminué, évoquer une coarctation aortique
Q Q
Recherche de signes en faveur d’une endocrinopathie : syndrome de Cushing , acromégalie
Bandelette urinaire : recherche hématurie et/ou d’une protéinurie en faveur d’une néphropathie causale
Bilan minimun OMS 99 systématique devant toute HTA (même chez le sujet jeuneQ)
Biologie :
Créatininémie Q, calcul de la clairance selon Cockroft
KaliémieQ (sans garrot)
Glycémie
Cholestérol totalQ (HDL et TG => ne font pas partie du bilan minimum de l’OMS en 1999, par contre présent
en 1997 poyr l’ANAES)
Bandelette urinaire (protéinurieQ,Hématurie, Glycosurie)
ECG
L’enquête étiologique de 2ième intention de l’HTA ne saurait être réalisée chez tous les patients.
Présence d’une anomalie clinique ou paraclinique au cours de la 1ière étape orientant vers une étiologie
particulière
En l'absence de signe d'orientation, si les TA initiale > 180/110 mmHg
S l'HTA se montre incontestablement résistante au ttt (PAS > 140 ou PAD > 90 mmHg) malgré l'association
adaptée de 3 médicaments de classe différente, dont un diurétique.
HTA ET ORGANES-CIBLES
• HTA ET CERVEAU
Eficacité du ttt en prévention des AVCQ et du déclin cognitif chez le patient hypertendu.
Athérome carotidien => AVC ischémique (hypodébit ou embols)
AVC hémorragique, hémorragie méningée => Action directe de l’HTAQ
L'existence d'une maladie cérébro-vasculaire est une indication du traitement antihypertenseur, avec les mêmes
objectifs tensionnels que dans la population générale (recommandation de grade A).
• HTA ET SYSTEME CARDIO-VASCULAIRE
Cardiaques
Fdr majeur d’athéromatose => cardiopathies ischémiques
Cardipathie hypertensive (effet directQ)
Augmentation de la post charge => HVG concentriqueQ pr maintenir la tension pariétale normale (Loi de Laplace)
Fonction systolique conservéè . Pas de dilatation au débutQ .
Altération de la fonction diastolique (tble au remplissage du fait de l’HVG )
Evolue vers une cardiomyopathie hypertensive dilatée congestive ce qui entraine une rétention hydrosodée (ce qui
aggrave l’HTA)
4/12
• HTA ET REIN
Athérome des A.rénales => HTA rénovasculaire qui aggrave l’HTA existante
Néphroangiosclérose par lésion des arterioles (hypertrophie, hyperplasie, fibrose de la média) => IR 10-20%
• HTA ET VAISSEAUX
Q
Athérome des gros vx
Q
Anévrisme aortique
Q
Dissection Aortique
Hypertendu agé
L'HTA du sujet âgé, même lorsqu'elle ne concerne que la PAS, présente un risque de complications cardio-vasculaires plus
élevé que chez le sujet plus jeune. Il est prouvé que sa prise en charge diminue ce risque. La PAS est un meilleur prédicteur
du risque (événements graves cardio-vasculaires, cérébro-vasculaires et rénaux, et mortalité de toute cause) que la PAD, et
d'autant + que le sujet est plus âgé.
• STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE DES > 65 ANS SANS MALADIE CARDIO-VASCULAIRE ASSOCIEE.
Critères retenus pour la décision
Stratégie de prise en charge
thérapeutique
PAS < 160 et PAD < 95 Traitement non médicamenteux et suivi.
PAS 160-179 et PAD < 95 Traitement non médicamenteux et suivi sur 3 mois.
Débuter alors un ttt si la PAS reste > 160.
L'objectif à atteindre est une PAS < 150.
En dehors d'indications spécifiques ou formelles, le choix initial doit se porter préférentiellement sur un
diurétique thiazidique à faible dose (=> réduction de morbidité ou de mortalité) . En cas de CI ou d'échec, les β-
bloquants, les IEC et les dihydropyridines ont une alternative possible.
Recherche d'une hypoTA orthostatique sous ttt antiHTA doit être systématique chez le sujet âgé.
8/12
Adénome de Conn Q
Tumeur bénigne de la zone glomérulée de la corticosurrénale sécrétant de l’aldostérone
70 % des hyperaldostéronismes primaires le + svt chez la femme
Examen discriminatif
Test de freination de l’aldostérone (captopril ou charge en sel ) => test négatif. Rénine non stimulable .
D D D
Echo (ne visualise pas un adenome ), scanner ou IRM des surrénales (adenome ou hyperplasie)
D
Si doute, scintigraphie des surrénales au iodocholestérol après freinage du parenchyme sein à la
dexaméthasone et saturation de la thyroide par solution de lugol : fixation persistante unilatérale
D D
En dernier recours, phlébographie des surrénales + dosage sélectif ds veines surrénaliennes .
Q
Ttt chirurgical (surrénalectomie unilatérale) après préparation par anti-aldostérone pdt qq sem. Si tttchirurgical
impossible, antialdostérone au long coursD.
Hyperplasie bilatérale des surrénalesQ ou HAP idiopathique
30 % des hyperaldostéronismes primaires
Même tableau mais moins franc
Après test de stimulation, la rénine est stimulable (test +) car à l’inverse de l’adénome, la sécrétion d’aldostérone
est soumise au contrôle de l’angiotensine II . L’HAP est du soit à un sécrétion d’un facteur
hypothalamohypophysaire stimulant , soit à une hypersensibilité de la glomérulée à l’angio II.
Scinti au iodo-cholestérol : pas de fixation
Ttt médical : Antialdostérone (spironolactoneQ Aldactone® / canréonateQ de potassium Soludactone® )
Corticosurrénalome malin produisant de l’aldostéroneQ (rare)
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• HYPERALDOSTERONISME SECONDAIRE
Q+
HTA + HypoK avec natriurèse basse , kaliurèse adaptée et un rapport Na/Ku inversée => Na/K u < 1Q avec
Q+
ARP et aldostérone élevées
HTA Réno-vasculaire = Sténose de l’artère rénale
Physiopath:
Sténose significative de l’A.rénale => baisse de la P° ds l’artériole aff. du glomérule d’au moins 50% ce qui
entraine un hyperréninsme homolatéral et un hyporéninisme controlatéral.
Q Q Q
Angio II s’élève : VasoC directe , hyperaldostéronisme (RHS), hypersécrétion d’ADH
Etiologies :
Sténoses athéromateuses d’une ou des A.rénale(s) (unique ostiale ou proximale svt)
Dysplasie fibro-musculaire (sténoses multiples distales (2/3 distal) "en collier de perles" surtt cz sujet jeune.
Autres : Anévrisme, embolie, sténose post-traumatique, compression par tumeur de voisinage…
A évoquer devant une HTA mal controlée par le ttt, d’évolution rapide, ou en cas d’Ins Rénale Aigue à
l’introduction d’un IECQ (sténose sur Rein unique ou sténose bilatéraleQ) ou au contraire ayant répondu
brillamment à l’administration d’une IEC (sténose unilatérale)Q
Q
Rechercher un souffle lombaire
Bilan à réaliser
Echodoppler rénal : aide diagnostique +++ ds les mains d’un opérateur expérimenté.
Q Q Q
UIV : Retard de sécrétion homolatéral , image trop contrastée (« trop belle image » et un retard à
l’évacuationQ , diminution taille rein homolatQ ; mais normale en cas de sténose bilatérale.Q
Scintigraphie rénale sous captopril +++ : Asymétrie de perfusion évocatrice
Q
Angiographie rénale par voie arterielle surtt avec possibilité d’angioplastie : visualise les lésions, le
réseau en aval, l’état du rein / AngioIRM si danger avec iode
Pour prouver la responsabilité de la sténose ds l’HTA :
Dosage de l’ARP ds veines rénales (augmenté du coté de la sténose) sensibilisé par une déplétion sodée ou
après administration de captopril afin d’accentuer l’asymétrie.
Ou dosage de l’ARP en périphérie après administration de Captopril (dose + importante) : réponse explosive
de la rénine avec parallèlement une baisse tensionnelle. Risque + important d’hypovolémie : VVP+++
Ou méthodes isoptopiques au DTPA (filtré) ou au MAG 3 (sécrété) +/- captopril : diminution de la pente du
segment de captation et retard du pic d’activité maximum.
Ttt = Angioplastie rénale endoluminale per-cutanée +/- stent en 1ière intention ou chirurgie . En cas d’échec, ttt
médical : IECD [à utiliser avec précaution ; surveillance de la fonction rénale +++] ; bêta-bloquants + diurétiques
ou antagonistes calciques). L'emploi des IEC est contre-indiqué en cas de sténose bilatérale ou de sténose
unilatérale sur rein unique (risque d'insuffisance rénale aiguë, fonctionnelle et réversible).
Q
Tumeurs à Rénine
Tumeur developpée au dépend de l’appareil juxta-glomérulaire
HTA sévère chez sujet jeune
ARP périph. élevée +++
Q
HTA maligne (cf QS)
HTA sur prise d’oestroprogestataif (cf QS)
10/12
• HYPERMINERALOCORTICISME PRIMAIRE = PSEUDO HYPERALDO PRIMAIRE => HTA + HypoKQ
Sd de Cushing = hypercorticisme cf Q341
Cushing ACTH-dépendant :
Adénome hypophysaire, tumeur néoplasique
sécrétante d’ACTHQ, sécrétion ectopique de CRF
Cushing ACTH-indépendant
Adénome surrénalien et corticosurrénalome
Hyperplasie micro- ou macronodulaire
surrénalienne
Corticothérapie
Hyperplasie congénitale des surrénales : blocs
enzymatique surrénalien :
Ds les 2 déficits, il existe un déficit de cortisol qui
induit un feed back sur la CRH. Excés de CRH,
entraine l'accumulation des produits d'amont. Ces blocs
sont donc ACTH-dpdt et sensible à un ttt par
glucocorticoïde type dexamethasone.
Déficit en 11 béta-hydroxylase: ARP et Aldo basse
Hypersécrétion de minéralocorticoïdes non
aldostérone => 11 désoxycorticostérone (DOC).
un minéralocorticoïde puissant.
Déficit en cortisol (insuf surrénalienne) et
production augmentée d'androgène surrénalien
responsable d'un virilisme quelque soit le sexe.
(pseudohermaphrodisme féminin)
Déficit en 17 alpha-hydroxylase: ARP basse, Aldo
hte
Hypersécrétion d'aldostérone
(hyperaldostéronisme primaire) avec déficit de la
production de cortisol.
Déficit de la production des hormones sexuelles aboutissant à l'absence de différenciation sexuelle:
pseudohermaphrodisme masculin.
Le déficit en 21 Béta-hydroxylase ne fait pas d'HTA par absence d'hyperminéralocorticisme, il fait par contre
une ins surrénalienne et pseudohermaphrodisme féminin. (virilisat°) Syndrome de perte de sel
Q
L'intoxication à la glycyrrhizine
Analogue pharmacologique de l’aldostéroneQ++ présent dans la réglisse et le pastis sans alcool
Tableau d’hyperaldostéronisme primaireQ avec dosage de l’aldostérone effondré
Retour à la normale après 8 jours d’arrêt Q
• PHEOCHROMOCYTOME
Origine
Tumeur rare developpée au depend de cellules chromaffines dérivant des crètes neurales.
Migration des cellules des crêtes neurales au cours de l’embryogénèse ventralement pr constituer les cellules
nerveuses des gglions spinaux /sympathiques mais aussi les précurseurs des cellules pigmentaires, des cellules des
tissus de soutien du SN et enfin les cellules endocriniennes du système dit APUD dont font partie les cellules de la
médullo-surrénale.
Les cellules les + primitives de cette lignée sympatho-médullo-surrénale sont les sympathogonies qui peuvent se
différencier selon 2 types cellulaires, phéochromoblastiques (support des phéochromoblastomes et des
phéochromocytomes), et sympathoblastiques (support des neuroblastomes).
Tissu chromaffine : Medullosurrénale, chaines sympathiques thoracique et abdominales, organde de Zuckerland,
chémorécepteurs glomiques et le derme. Tous involue à l’adolescence sf medullosurrénale.
Type histo
90 % de tumeurs bénignes 10 % de tumeurs malignes
Topographie
90 % de phéochromocytome surrénalien
10% sont extrasurrénaliens et sont developpés à partir de reliquats persistant du tissu chromaffine.
Physiopatholgie
Hypersecretion intermittente de catécholamine (ADRENALINE ET NORADRENALINE) qui vont activer les
récepteurs α et β adrénergique => HTA et autres signes. La réponse rénale à l’HTA est un hypoaldostéronisme
avec natriurèse élevée , hypovolémieQ et hémoconcentration.
Q
Terrain : 40-60 ans , sex Ratio =1
Signes fonctionnels
HTA : le + svt permanenteQ, instable, mal tolérée associée à des épisodes d’HTA paroxystique et hypoTA
orthostatiqueQ++ (hypovolémieQ) . Possible forme d’HTA paroxystiqueQ (250/110) avec intervalle
normotensionnel. QQ cas sans HTA si sécrétion de dopamineQ . Possible salve d’Extrasystole Q
Facteurs déclenchants de l’HTA paroxystique :
Q
Palpation abdominale , miction , défécation
Traumatisme, émotion, changement brutal de position
Aliment riche en tyramine (mets chinois , fromage fermenté) ou de la synéphrine (citron, orange)
Médocs : Adré, NorAdré, Phényléphrine, Isuprel, β-bloquant, Glucagon, Opiacés, curare, Aldomet, NL …
Q
• COARCTATION AORTIQUEQ
Anatomie
Retrécissemnt de l’Ao descendante le + svt juste après le départ de l’A sous clavière G (siège du lgmt arteriel)
Physiopathologie
HTA d’origine mécanique au mb sup
Activation du SRAA secondaire à un certain degré d’ischémie rénale et du système sympathique permettant de
developper une circulation collatérale ds les mb inf : la résultante est une vasoC généralisée partcipant à la génèse
de l’HTA.
Clinique
Tableau d’insuffisance cardiaque néonatale Q
Asymptomatique ou HTA isolée chez adulte
Q
HTA au Mb sup et hypoTA au Mb inf
Q Q
Absence de pouls fémoraux alors que les pouls radiaux st au contraire bien frappés
Q
Souffle systolique parasternal G, interscapulovertébral G +/- thrill suprasternal
Circulation collatérale périscapulaire
NB : anomalie cardiaque la + frqte chez un TurnerQ
Paraclinique
Rx du thorax
Image en double bouton aortique ou pédicule en « cheminée » , érosion du bord inf des côtes (circu collat )
Aortographie, ETO, scanner ± IRM précise la topoG
Q
Complications : Ins cardiaque, Greffe oslerienne, Accidents cérébroméningé (HTA), Anévrisme pré/post coar
• AUTRES
HTA et grossesse : eclampsie Q 164
Intoxiction à la cocaine
Associé à une HTIC
Associé à une hypercapnie
Brulure, Guillain-Barré
Source : Fiches Rev Prat,KB cardio et nephro ,RDP,Medline thérapeutique,KB endocrino, MediFac, MedLine d’endicrino ,
RMO, QCM Intest 2000, ANAES Avril 2000 et OMS 1999
v. 14 (22/01/2011 10:32)
Encéphalopathie hypertensive
Entité clinique extrêmement rare, elle associe :
Elévation très brutale de la TA
Céphalées fronto-occipitale pulsatile, phosphénes, acouphénes, épistaxis, confusion, vomissement pouvant
évoluer vers des crises convulsives généralisées, dans l’intervalle desquelles conscience et examen
neurologique sont fluctuants => coma
FO : rétinopathie hypertensive stade IV => Hémorragies, exsudats avec oedème papillaire
Une protéinurie et une insuffisance rénale sont habituelles.
Elle peut compliquer l’HTA maligne mais aussi marquer l’évolution de certaines urgences hypertensives surtt si
l’état tensionnel anterieur était normal : néphropathie glomérulaire chez l’enfant, toxémie gravidique,
intoxication médicamenteuse.
HTA maligne ou accélérée D 2001
Q
Défintion : PAD > 130 mmHg + retentissement viscéral
Q Q Q Q
Rétinopathie hypertensive : FO stade III (hémorragie et exsudats )ou IV (œdème papillaire )
Q Q
Rénal : Ins rénale , ou altérat° rapide de la fct° rénale (qu’il ne faut pas attendre pour traiter !) => PBR
Néphroangiosclérose maligne = microangiopathie thrombotique (thrombopénie + anémie hémolytiqueQ
régénérativeQ avec schizocytose + insuffisance rénale) . Pas de douleurs lombairesQ
=> PBR : Associe nécrose fibrinoïde artériolo-cap et prolifération intimale ("endartérite") responsable de
l’occlusion progressive de la lumière artérielle. Lésions similaires à celle observée au cours de ttes les
formes de microangiopathie thrombotique. L’atteinte artérielle entraîne une ischémie glomérulaire et
l’activation du SRAA qui exacerbe l’HTA => HTA avec hyperaldostéronisme secondaireQ
Neuro : possible encéphalopathie hypertensive, infarctus lacunaire ou Hgie sous arachnoïdienne.
Q
Cardiaque : IVG possible
Etiologies de l’HTA maligne
Le + svt chez des patients ayant une HTA ancienne non-contrôlée, bcp ayant interrompu un ttt antérieur.
D
Chez les sujets noirs l’HTA maligne fait assez svt suite à une HTA essentielle .
Chez les sujets blancs, généralement plus âgés, une néphropathie sous-jacente est fréquente (50-75%).
Néphropathies glomérulaires chroniques
Néphropathies vasculaires (PAN, sclérodermie, microangiopathie thrombotique, une sténose artérielle
rénaleD à tjs suspecter => artérioG rénale est très souvent indiquée à distance de l’épisode aigu d’HTA.
Enfin quelques causes endocriniennes plus rares peuvent être responsables de néphroangiosclérose maligne :
HyperminéralocorticismeD , intoxication par le pastis sans alcool
PhéochromocytomeD , réninome, contraception hormonaleQ++.
Pronostic : lié à l’atteinte de la fct° rénale avec risque d’une rapide et irréversible dégradation de celle-ci.
Physiopathologie de la « magnilisation » d’une HTA est mal connue.
TTT : Nipride® ou Loxen®
2/3
• DIAGNOSTIC POSITIF
Mesure de la TA selon des règles strictes (cf Q 123 HTA) à comparer par rapport aux chiffres habituels +++ :
élevation franche. C’est + la différence qui compte que le chiffre maximal.
Rechercher d’emblée à l’interrogatoire des signes évocteurs de gravité
Interrogatoire ne devant pas faire différer la mise en route d’un ttt urgent
Céphalée opiniâtre => saignement cérébro-méningé
BAV, Tble cs, convulsions => encéphalopathie hypertensive
Dyspnée, orthopnée, dl thoracique => IVG, coronaropathie
Oligo-anurie => néphroangiosclérose maligne
Connaître l’histoire tensionnelle du patient : HTA anterieure, traitement, retentissement, étiologie connu, notion
d’accés similaire anterieur, notion d’une néphropathie personnelle ou familiale, autres FDR athéromateux
Recherche de prise médicamenteuse : AINS, vasoconstricteurs nasaux, cortico….
Rechercher des S évocateurs d’une étiologie : Triade de Ménard, Néphropathie, Grossesse, prise récente d’un ttt par
IEC, douleur thoracique, dyspnée, …déficit neurologique même transitoire
Rechercher à l’examen clinique des signes évocateurs d’une étiologie (cf ci dessus) : ne pas oublier l’examen
gynéco et le fond d’oeil
• BILAN PARACLINIQUE EN URGENCE
Biologie
Iono sg et urine, urée, créatininémie
NFS-plaq, réticulocytose, recherche de schizocyte
Bilan d’hémostase, groupage ABO-Rh
Protides totaux, hématocrite, enzyme cardiaque
Bandelette urinaire ± ECBU ± Protéinurie des 24 h
Rx thorax (cardiomégalie , OAP)
ECG : Coronaropathie, HVG, tble rythme ou de la conduction
Fond d’oeil
CLASSIFICATION de Keith-Wagener et Berker
Stade I: Arterioles étroites
Stade II: S du croisement arterioveineux
Stade III: Œdème rétinien + hémorragies + exsudats
Stade IV: Œdème papillaire bilatéral
TDM cérébral au moindre signe neurologique (céphalées,…)
Source : Fiches Rev Prat, impact, conf.hipp, medline thérapeutique, Benkemoun (eh oui !), Intermed d’Ophtalmo, MediFac,
QCM Intest 2000 , revue du prat, http://www.nephrohus.org/core.html
v. 7 (22/01/2011 10:32)
Diagnostic
Clinique Traitement
Déplétion du S. vasculaire Etiologique
DEC
HypoTA ortho (-20mmHg / + 20 batt/min) Symptomatique
Tachycardie puis choc Déficit hydrique = perte de poids
VasoC périph : ext froide, marbrure Qté totale par jour à perfuser = déficit + besoins
Applatissement des V.périph, PVC<2 cmH2O (1.500 l) + pertes insensibles (0.5 L, + si fièvre)
Soif modérée Si modéré : Aliments + boissons salés et
Déplétion du S.interstitiel sucrés (± gélule NaCl )
Pli cutané (F.ant cuisse, sternum, susclav, face) Si +++ ou vomissements : Sérum salé
Hypotonie des globes oculaires isotonique 9 g/L si pH N ou alcalose
Sécheresse de la peau Si acidose bicar de Na iso à 14g/l (??)
Perte de poids (peu ++ ) = fonte du poids Physiopath Perfuser la moitié ds les 6ères h
Dépréssion de la fontanelle (NN) Pertes proportionnelles d'eau et de sel Si maltolérance hémodynamique :
(iso-osmotique ) => baisse du VEC dc de la volémie Macromolécules plasmion® en IVL pour
Biologique Diminut° du capital sodée à natrémie constante restaurer la volémie puis relais id
Hémoconcentration (protidémie élevée :qqsoit bilan sodé négatifQ et osmolalité normale Surveillance
ptn, Hématocrite élevé sans polyglobulie)
Tolérance
Alcalose métabolique de contraction et hypoK
Ø HTA, Ø OAP, Ø oedeme ( dc d’HEC)
+ ( secondaire à l’hyperaldostéronisme)
Iono urinaire
Traitement
Diagnostic Etiologique
Clinique Symptomatique
Réplétion vasculaire Physiopath Repos lit (car orthostatisme stimule SRAA)
HTA , parfois Ins Cardiaque Aigue Rétention d'eau et sel proportionnelle : bilan sodé Restriction sodée
Turgescence veineuse positif à natrémie cste => augmentation du VEC hyposodé large (3-5 g Na / jour) : suppress° sel de
Œdème viscéral (OAP, HTIC) prédominant sur le secteur interstistiel. table/cuisine, pain sans sel, éviter aliments salés
Surtt IR sévère, SNiA, toxémie gravidique Ds tous les cas , il existe un trouble d'excrétion Na hyposodé standard (1-3 g Na / jour) : idem + limiter
Repletion du S.interstitiel 2 mécas principaux ( le + svt mixte ) apports viande, poisson, beurre, œufs
Œdèmes ss cut périphérique - Diminut° P° oncotique intracapillaire (hypoptn) : désodé strict (0,5 g/j)
(si prise de poids > 3 Kg ) => hypovolémie efficace qui stimule la réabsorption Diurétiques
Œdème des séreuses de Na par SRAA . Si urgence thérapeutique (HTA, anasarque...) :
=> anasarque - Augmentat° P° hydrostatique intracapillaire : => Furosémide 20-40 mg IV
Prise de poids +++ augmentat° des 2 secteurs EC Si IRC : Furosémide 40 - 160 mg/j PO
Autres cas : thiazidiques + antialdostérone, si
Biologique inefficace : Furosémide
Hémodilution (protidémie, Hte abaissées) : Surveillance
incste et impossible à interpréter car lié à la Eviter les AINS
Mie Efficacité : pds, oedèmes, diurèse,
HEC
Natrémie et osmolalité normale natriurèse > apports
Bilan étio : Tolérance
iono, urée, créat sg et U, DEC / hypoNa de déplétion ( + HIC), alcalose
protéinurie 24h, HLM, hypoK+, hyperglycémie, hyperlipidémie,
Prot, Alb, hyperuricémie
NFS, VS, EPS, TBH, si sd néphrotique ou ascite cirrhotique sans OMI
ECG, Thorax (OAP) attention car risque hypoV / IRF
DIC
la soif .( Ds un diabète néphrogénique par
Pertes rénales : Diabète insipide ex, habituellement compensé par
U/P osm < 1 ou densité urinaire < 1005 augmentation apport d’eau grace a la soif )
ADH régule, elle au niveau du rein, la
Central = Défaut de sécrétion d’ADH réabsorption d’H²O au niv du TC : Sa
Néoplasique, granulomatose, histiocytose X sécrétion dépend de l’osmolalité
TC, Méningite ou méningoencéphalite plasmatique > du volume plasmatique > de
Ischémique la soif
Héréditaire idiopathique : 30%
Arrêt brutal, potomanie
Néphrogénique = Défaut de sensibilité de l’ADH Traitement
HypoK+, hyperCa Etiologique : Desmopressine Minirin®
Organique : NIC Préventif : apports suffisants
Drépano Symptomatique
Sd de levée d’obstacle DIC pure : Apports eau (PO) ou G5 ou G2.5 (IV)
Iatrogène : Lithium, Amphotéricine B Volume : Poids x 0.6 x (Na-140)/140
Héréditaire Correction sur 48 h ( diminut° Na+ de < 2 mmol/l/h )
Per os si possible , svt par voie IV .
Surveillance
risque d’oedème cérébral par HIC car ds DIC chronique adaptation cellules neuronales
Apport d’eau en excès
Diagnostic
dépassant la capacité d’excrétion rénale
Clinique
Potomanie
Dégout de l’eau (+ précoce) , Anorexie, Nausées, vomissements
Apport d’eau augmentée avec apport osmotique faible (tea &
Crampes
toast sd)
Muqueuses humides, langue turgescente gardant l’empreinte dentaire
S neuropsy : < 115 mmol/l secondaire à l’oedeme cérébral : céphalée, hypoThermie,
Excrétion rénale insuffisante
Torpeur, confusion, CGTC, HTIC, Tension globes oculaires
d’apports d’eau physiologiques
Biologique
Osmolalité P < 280 mOsm/kg Fausses hyponatrémies (= Dosage Défaut majeur d’excretion rénale d’eau
Hyponatrémie < 135 mmol/l sur plasma faux) : Hyperlipidémie,
IRC term (DFG < 20 mL/min)
Hypo-uricémie hyperprotidémie
Baisse de l’urée et de la créat sanguine (Vraies) Hyponatrémies ms iso Sécrétion inappropriée d’ADH
Natriurèse N ou augmentée voire hyper osmotiques : = Sd de Schwartz-Bartter
U/P osm < 1 Hyperglycémie majeures, Substances
Paranéo (ADH-like)
Clairance de l’eau libre négative osmotiques : Mannitol
KBP à petites cellules
Physiopath K dig (duo, pancréas, gastrique)
Uro (vessie, prostate, urothélial)
Un rein N est capable d’abaisser ou Thymome, LMNH, mésothéliome, Ewing…
arreter la sécretion d’ADH : Osm U Affection neuropsy (par dysregulation des osmo®
min= 60 mOsm/KgQ, ce qui correspond
HIC
thalamiques)
à 15 l d’eau/j. Infectieuses (méningite, méningoencéphalite, abcès)
Bilan d’eau positif avec Vasculaires : AVC ischémique ou hemorragiques
hypoosmolalité : qd capacité max Traumatiques : TC
d’excrétion de l’eau est soit dépassée SEP…
soit altérée (IR, hypersecretion ADH Affections pulm par dysregulation des osmo®
appropriée ou non) thoraciques
Diminut° osmolalité => Mvt d'eau du Infectieuses : Pneumopathie bactérienne / virale, BK
secteur EC vers IC. IRA, Asthme, Ventilat° mécanic, pneumothorax, cancers…
Traitement Autres
Etiologique Endocrinopathies : hypothyr et insuffisance glucocorticoïdes
Symptomatique Reset de l’homéostat (osmostat ?): Seuil de déclenchement de la
Forme asympto : Restriction hydrique 400ml/j (2 verres) ± drogues antiADH sécrétion d’ADH est aN bas : Freinable par hypoNa profonde,
(lithium, ledermycine) si SiADH chronique et restriction insuffisant stimulable par la restriction hydrique . HypoNa stable, modérée
Forme sympto : Furosémide (=> fuite urinaire hypotonique ) avec compensation et ne doit pas être traitée.
des pertes sodés par du NaCl hypertonique en USI . Médicaments
Correction sur 48 h, au max 2 mmol/l/h car ® Myelinolyse centropontine
Formules Hormones peptidiques (analogues de ADH, ocytocine,…)
+
Osmolalité efficace = 2 [ Na ] + glucose + urée (que si Urée très élevé) Diurétiques thiazidiques
≈ Na+corrigé par rapport à la glycémie x 2 Psychotropes (phénothiazines, ADTC, Haldol, Fluoxétine)
+
Na corrigé = + 1.6 mM/l de natrémie par élévation de 5.5 mM /l de glycémie soit 1g/l Chimio (vincristine, endoxan, ifosfamide)
= Na+ mesuré + (Glycémie en mmol – 5) Divers (clofibrate, carbamazépine, morphiniques)
3.5
Déshydratation globale DEC + HIC
DEC + DIC DEC + HIC
Perte Eau > Sel Perte Eau > Sel, Hyponatrémie de déplétion
Perte rénales Etios : Pertes d’eau + sel rénales ou extrarénales compensées en partie par eau
Natriurèse augmentée (>30), U/P osm = 1 seule
Polyurie osmotique (augmentat° subst. osmotique non diffusible => Appel Autres : insuffisance surrénalienne aigue
d’eau => DIC ajoutée à la DEC) Traitement
Diabétique déséquilibré Ttt étiologique
IRC : urée Forme asympto : Restriction hydrique (2 j) apport salé isotonique
intox au Mannitol, ethylène glycol Forme sympto : Restriction hydrique(2 j) apport salé hypertonique
Pertes extrarénales
Natriurèse abaissée (<10) avec U/P osm > 1
Sueurs +++ et pertes digestives +++ ( DEC qui se prolonge)
Traitement
Ttt étiologique
Priorité à la correction hypoV : remplissage / macromolécule
puis relais par sérum hypotonique NaCl – G5 (en USI) ou sérum salé isotonique
Acidoses tubulaires
Type I : distale Type II : proximale Type IV : distale
diminution de l’excrétion de
Mécanisme Baisse excrétion d’H+ Baisse réabsorption de HCO3- NH4 par l’hyperkaliémie sur
Hypoaldostéronisme+
Ive : sporadique ou héréditaire
Ive : sporadique ou héréditaire
Sd de Fanconi (aminoacidurie,
Hypoaldostéronisme (ISA/ISL, Sd
glycosurie, phosphaturie)
II : N.I.C (toxique : lithium,
re
d’hyporéninisme hypoaldo, Sd de
Etiologies IIre : Néphrose lipoïdiqueQ,
ampho B, métab : DS, hypoK…), Gordon (® du tubule à
cystinose, Mie de Wilson,
hyperγglob polyclonale dt aldostérone), aldactone
myélome, hyperparathyroïdie,
cirrhose, MAI (GS)
ostéomalacie, diamox®Q
Inapproprié > 5,3
si la bicarbonatémie est > au seuil de
réabsorption. Rapidement approprié < 6
PH u Inapproprié > 6 Approprié < 5.3
car la baisse de la bicarbonatémie va se
faire jusqu’à être sous le seuil =>
bicarbonaturie = 0 secondairement
Acidité titrable u Diminuée N
NH4 u Diminut° relative, N absolue N Diminut° absolue
N : gradient > 20 mmHg
aN : Absence d’augmentat°du Réapparition d’une bicarbonaturie ce
Alcalinisation N
gradient PuCO² - PaCO² < 20 qui prouve un seuil de réabsorption des
bicar abaissé
Diagnostic étiologique
Fonction rénale
Trou anionique +++ : si augmentéD => créat,
corps cétoniques (acide acidoacétique, β
hydroxybutyrique), lactate sanguin, bandelette
urinaire (glycosurie, cétonurie)
pH urinaire
Epreuves acidification/alcalinisation
• Alcalose respiratoire
Conséquences cliniques
Tétanie Alcalose respiratoire
pH > 7,42
Eléments de diagnostic étiologique
pO2 variable
bicar < 23 mmol/L
toxiques PaCO2 < 36 mmHg
Ca ionisé diminué
Etiologies
Toutes les causes d'hypoxie
Médicaments tels que l'acide acétylsalicylique, la théophylline...
Maladies du SNC telles que les hémorragies méningées, les encéphalites...
Causes diverses telles que les infections à germes à Gram négatif, les cirrhoses...
Alcalose métabolique
pH > 7,42
bicar > 26 mmol/L
• Alcalose métabolique PaCO2 > 42 mmHg
Conséquences cliniques (du à la baisse du Ca ionisé) Hyperchlorémie
Tétanie, myoclonie, crampes, torpeur, rares crises convulsives
HypoKaliémie
Respiration superficielle voire ralentie (rare)
Mécanismes
Dans l'homéostasie acide-base normale, 2 facteurs interviennent dans la défense contre l'alcalose métabolique d'une part
la capacité du rein à éliminer de grandes quantités de bicarbonates et d'autre part la production métabolique acide.
La génération d'une alcalose métabolique nécessite donc à la fois une augmentation de l'addition d'alcalins et d'autre part
une altération de l'excrétion rénale de bicarbonate.
4/5
Etiologies
• Perte d’acides
Rénale : Chlorurie élevée
Toutes les causes d’hyperminéralocorticisme (Aldostérone au niveau du tube collecteur réabsorbe le Na+ contre
un K+ et H+)
Hypercalcémie entraine une mobilisation des tampons osseux et perte acide rénale)
Digestive Chlorurie basse (< 10 mmol/l)
VomissementsQ, aspi gastrique
Zollinger-Ellison (Attention : Seule étiologie de diarrhée responsable d’une alcalose métabolique)
Transfert intracellulaire d’ions H+ : Toutes les hypoK+ favorisent l’alcalose (Cf qs)
• Surcharge alcaline exogène
Administration IV ou per os de substance alcaline
- HCO3
- Sd des buveurs de lait : Sd de Burnett => hypercalcémie + NIC + alcalose métabolique
- Sels d'aminoacides ds l'alimentation IV, de citrates ds les transfusions
- ou transformation en HCO3 de lactates, acétates, citrate (transfusion massive)
• Accumulation de HCO3 : Correction trop rapide d’une hypercapnie chroniqueQ car lors d’une hypercapnie
prolongée, il existe une excrétion acide de H+ au niveau tubulaire qui induit une réabsorption accrue au niveau du TC. Ce
mécanisme peut perdurer au delà de la correction de l’hypercapnie et induire une alcalose métabolique.
• Alcalose de contraction : hypovolémie, DEC = (diminution du VEC sans perte de HCO3 et hyperAldo Secondaire)
Eléments de diagnostic étiologique
Evaluer le retentissement : Kaliémie + ECG
Hypoventilation alvéolaire (PaO2)
• Orientation étiologique :
Evaluer l’état d’hydratation extracellulaire ++, la chlorurie, et le caractère sensible au chlore ou non de l’alcalose :
Chlorurie basse (<10 mmol/l) , en général associée à une DEC = alcaloses sensibles au chlore
Chlorurie élevée (>30) : VEC normal ou élevé, alcaloses insensibles au Chlore
pH u
Ca ionisé diminué
Traitement
• Etiologique adapté à chaque circonstance ± oxygénothérapie
• Correction des troubles hydroélectrolytiques associés
• Acidose sévère : pH < 7,1 ou bicar < 10 mmol/L
Apport IV de HCO3Na = alcalinisation
Quantité en mmol = poids x 0,6 x (16 bicar observé) dont 1/3 en 12 h (16 = bicarbonatémie souhaitée)
- molaire (84 pour mille, 1 L = 1000 mEq de HCO3)
- semi-molaire (42 pour mille = 500 mEq de HCO3)
- isotonique (14 pour mille, 1 l = 166 mEq de HCO3)
Il n’y pas lieu d’alcaliniser les acidoses métaboliques à trou anionique élevé ( lactique, acidocétosique), même en
cas de pH<7,10 ou 7,20 ! car l’anion organique accumulé est rapidement oxydé en bicarbonate lorsque la cause de
l’acidose est corrigée. Il existe donc un risque d’alcalose métabolique rebond.
Les seules indications de l’alcalinisation sont
- Les acidoses métaboliques à TA normale : diarrhées (sévères), acidoses tubulaires (protection osseuse)
- Insuffisants rénaux terminaux présentant une acidose chronique (protection os)
- Ttt des hyperkaliémies sévères
Gaz du sang/2 h => amener en 6 h pH > 7,3 et bicar > 16
Apports de KCl (surtout si normokaliémie ou hypokaliémie => déplétion potassique ++)
Hémodialyse parfois nécessaire
± ventilation assistée
• Acidose modérée (si chronique sur IRC et si Bicar < 18 mM /L )
PO eau de Vichy 1 L/j (ou Tham [trihydroxyméthylaminométhane] : Alcaphor si HTA-œdéme) : ne se fait plus
5/5
• Alcalose métabolique
Réhydratation NaCl si DEC
KCl si hypoK
Diurétique antialdostérone si HEC ou HTA
Hémodialyse si pH > 7,7
v. 5 (22/01/2011 10:32)
Physiopathologie
Insuffisance circulatoire aigue par défaillance primitive de la pompe cardiaque (systolique et / ou diastolique) :
⇒ Diminution du VES ou
⇒ Gène au remplissage du VG (tamponnade, EP)
Diminution du Qc et de la TA (choc froid, immédiatement hypokinétique).
Il existe une vasoconstriction réactionnelle (augmentation des RVS) et une augmentation de l’extraction
tissulaire en O 2 (DAV O 2 augmentée)
Stase d'amont possible (OAP)
Etiologie
IDM aigu +++ (> 40 % du VG) : Etat de choc aggrave le pronostic et l’extension de l’IDM.
Extension au VD d'un IDM inf (NB: IDM du VD jamais isolée, car aucune artère n'est dévolue qu'à la vascu Dte)
Cardiopathie évoluée (CMO ou NO)
TDR ou TDC => sur tricyclique, chloroquine, carbamate, IC, β –, myocardite, …
Valvulopathies évoluées : IAo ou IM massive (dt per IDM, endocardite), Rao serré, Dissection Ao
CIV (dt per IDM) : Tableau d’IVD le + svt sans signes G avec parfois état de choc.
Chocs obstructifs : EP, Tamponnade (dt per IDM), Pneumothorax compressif
Insuffisance cardiaque à ht débit : Béri-Béri (vit B1), Thyrotoxicose, FAV périph, Paget
Diagnostic
• CLINIQUE
Polypnée, sueurs, cyanose, Fc > 100, pouls filant, différentielle pincée => chute TA
⇒ PAS < 90 ou chute > 40 mmHg après remplissage ou PAS < 60 en spontanée
⇒ Collapsus : PAS < 80 mmHg
Hypoperfusion tissulaire :
⇒ Oligoanurie < 20 mL/h (surveiller la diurèse)
⇒ Tble neuropsy (agitation, anxiété et/ou agressivité => obnubilation, coma)
⇒ Nausée, vomissement, diarrhée,..iléus fonctionnel
Choc froid : Extrémité froide, marbrure au niveau genoux, veines plates de l’avant bras, S d’insuffisance cardiaque.
Turgescence jugulaire si IVD ! !
Argument étio à rechercher :
⇒ Anamnèse (Atcd, ttt, toxique, IMV, angor)
⇒ S d’IVD (oligo-anurie, galop droit, HMG douloureuse avec RHJ, TJ ; les oedèmes sont plus tardifs)
⇒ TA aux 2 bras, souffle cardiaque, galop G, OAP, ECG ++++ ;
⇒ Absence d'argument pr un choc non cardiogénique
• PARACLINIQUE
Bio :
Bilan de réa (dt groupage) : Acidose métabolique à TA augmenté (lactate), cytolyse hptq (TGP > TGO), hyperK+
(IRA, acidose) et hypoxémie-hypocapnie.
CpK MB, myoglobine, troponine ± toxique ± VS ± D-Dimères ELISA
Rx Thorax (cardiomégalie, OAP, Epanchement pleural, EP, médiastin large :DAo)
ECG : ischémie, TDR, TDC, EP, péricardite
ETT ± ETO (valves +++) => FES, dilatation cavité, cinétique aN (hypo, paradoxale), estimation PAPsystoliq à partir
d'une Ins Tricuspidienne fctionnelle (PAPs sous estimée si bas débit !)
± AngioTDM
Etude hémodynamique par KT droit (SONDE DE SWAN-GANZ)
Sonde monté après ponction veineuse : Vcave, OD, VD, AP
Mesure possible
⇒ de la PAP en aval du ballonnet gonflé (PAP d'occlusion ou PAPo) = PCP bloquée . Pendant la diastole,
l'écoulement sanguin ne rencontre pas d'obstacle entre AP, CP, OG et VG.. Il y a physiologiquement égalité de
pression entre ces 4 cavités en fin de diastole. Ainsi possible estimation par un KT droit de la PTDVG =
pression de remplissage du VG ++++
⇒ du Qc par thermodilution.
2/9
Indication :
⇒ En cas de doute diagnostique
⇒ Afin d'optimiser la stratégie thérapeutique symptomatique engagée
⇒ En cas de choc ne répondant pas à la thérapeutique initiale
Valeur normale
PRESSIONS mmHg Débit cardiaque (l/min) 5à6
• TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
Si IDM avec choc, angioplastie ou pontage avec contrepulsion intra-aortique voire assistance circulatoire (greffe
cardiaque)
Remplacement valvulaire en urgence
Si EP, thrombolyse ou embolectomie chirurgicale
Ponction puis drainage en cas de tamponnade
• SURVEILLANCE
Source : Fiches Rev Prat, Impact CDROM, RDP 1998, Fiche Hoechst, Besançon Cardio
4/9
Etiologie
BGN +++: par les Lipopolysaccherides (LPS) => endotoxines (libérés par lyse)
GramPositif :
par fragments de paroi (acide Teichoïque) (lyse)
par microorganisme entier (CGP et candida parfois) (pas de lyse bactérienne)
par exotoxines (qq souches de Staph. Aureus) => Toxic Shock Syndrom (pas de lyse bactérienne)
Traitement
• TTT ETIOLOGIQUE : le + précoce possible
Prélevemt bacterio :
HAA, divers prélevemts adaptés avec examen direct pour avoir un diagnostic de présomption rapide avant
ATB (sf P.Fulm. => C3G d'emblée au domicile en IVL)
ATB probabiliste
Adaptée (porte d’entrée, type d’infect°), après prélèvement; en IV,en bithérapie, adapté secondairement à
l’ATBgramme et poursuivie 15 j après l’apyrexie.
⇒ Contre BGN : C3G + AMINOSIDE +/- VANCO si suspicion de Staph
⇒ Claforan 1g IVD 3/j + Amiklin 7.5mg/kg IVL 2/j +/- Vanco 1g IVL 2/j
Source : fiche RDP, Med Line Mie Inf et Pilly 1997, Jonquet 2001
6/9
Etiologie
Ag complets natifs (de nature protéique, PM élevé, très antigénique)
Venins d’hyménoptères ou de serpents
Sérums xénogéniques (sérums antitétanique) protamine (Insuline NPH), ptn d’o parasitaire (kyste hydatique)
Enzyme: trypsine, chymopapaïne, streptokinase, pénicillinase,..
Aliments : crustacés, poissons, moules, fraises, amandes, noix, œufs, arachide
Hormone protéique : Insuline, extrait hypophysaire..
Gammaglobuline IV si déficit en IgA
Haptène (subs non protéique, faible PM, devient antigénique si fixé à une macromolécule (ptn, polysacch)
ATB (surtt β lactamine, streptomycine, sulfamide, cycline, rifamycine)
Analgésique (salicylés, pyrazolés)
Anesthésique locaux (procaine, lidocaine) et généraux (penthotal)
Diagnostic
Très svt précédé de réaction HS type I mineur (urticaire, oedeme) lors d’introduction ant de l’allergène
Début brutal, installation rapide de S de choc d’abord hyperkinétique puis hypo.
Signes non spécifiques d’un choc :
Polypnée, sueurs, tachycardie, pouls filant, différentielle pincée => chute TA (PAS < 90 ou chute > 40 mmHg
après remplissage) => collapsus, oligoanurie (surv. diurèse), tble neuropsy (agitation, anxiété et/ou agressivité =>
obnubilation, coma)
Phase hyperK (extrémité chaude, veine N)
Phase hypoK (Extrémité froide, marbrure, veines plates avec S d’insuffisance cardiaque)
Signes spécifiques du choc anaphylactique
Organe Symptomes Signes physiques
Prurit des extrémités Erythème diffus, urticaire, angio-œdème
Peau
Flush, chaleur cutanée, frisson Parfois fièvre
Prurit et congestion nasale Rhinorhée, stridor, sibilant, cyanose
V.Respi
Toux, Dyspnée, Polypnée arret respi, OAP
Palpitations, malaise, angoisse et anxiété Tachycardie, HypoTA, Tble du rythme et
CardioV
Arret cardiaque ± angor conduction, ischémie, IDM.
Prurit des lèvres/palais, dysphagie, nausées, ténesme, Vomissement
Digestif
épigastralgie +++ Diarrhée parfois sanglante
Utérus Crampes pelviennes
Conjonctives Prurit et larmoiement Chémosis, érythème conjonctival
7/9
Complications fréquentes
TDR cardiaque supraV et V => ECG
Leucopénie et neutropénie ; sd hémorragique (CIVD) => NFS, hemostase, groupage
Complication de Réa, de tt choc et de décubitus
Possible récidive ds les 8 premières heures +++
1ier geste : Adrénaline « titration » par 0,1 mg en bolus en IVL (diluer 1 mg ds 10 mL de sérum salé) à répéter en
fct° de la réponse clinique.puis relais par perfusion continue à 1 ou 2 mg/h si hypoTA persiste, à adapter à la TA. Il
existe de l'Adré SC ou Adré en spray à inhaler pr forme + modéré.
⇒ Si insuffisant coronaire (1 amp. sc de néosynéphrine ou aramine)
⇒ Si femme enceinte : Ephrédine (évite vasoconstriction placentaire)
Remplissage par cristalloides isotoniques (les dextrans et gélatines st CI). Utilisation possible hors AMM des HEA
type Hestéril® ou Elohès. L'ASFAR recommande l'utilisation de cristalloïde.
Corticoïdes et anti-H1 en relais de l’Adré, action retardée
⇒ Hémisuccinate d’Hydrocortisone IVD 100 à 150 mg ttes les 4 à 6 h
⇒ Atarax 25 à 50 mg ttes 4 à 6 h.
Si bronchospasme majeur : Aérosol de β mimétique. (l'intêret de l'adrénaline est entre autre d'être un
bronchodilatateur via son effet sur les récepteurs β).
Correction de l’acidose lactique si nécessaire.
• TTT PREVENTIF
Déterminer l’allergène :
⇒ Dosage IgE totaux, IgE spécifique (RAST) ±Test de dégranulat° des PNB
⇒ Test in vivo st déconseillé (prick test)
Éducation, carte, éviction de l’allergène, liste exhaustive des médicaments et produits contanant l'allergène,
contre indiquer toutre auto-médication.
Désensibilisation
Prémédication des atopiques
Prescription de seringue autoinjectable d’Adré (Anahelp®, Anakit®) si refus ou oimpossibilté de désensibiliser.
• SURVEILLANCE RAPPROCHEE 12 PREMIERES HEURES => ® DE RECIDIVE
Source : Fiches Rev Prat, Immuno D1, RDP 98, Conf Hippo Dermato
8/9
VIC
40 L +
VIC
VIC 2L VIC +0 VIC VIC
1L
=
2/3
Osmolalité
efficace
(Natrémie surtout) MEMBRANE CELLULAIRE MEMBRANE CELLULAIRE
Pression +
1L 500
oncotique 1,5 L
MEMBRANE VASCULAIRE mL MEMBRANE VASCULAIRE
Pression
hydrostatique circulant circulant Circulant 0,75 circulant
circulant 5 L
L
eau
Hypotonique = pure + iso Isotonique Colloïdes
Albumine et GFM
Eau pure SS hypotonique SSI : 80%
Glucosé Ringer Lactate Ringer HEA : > 100%
Dextran > 100%
ex 3 l G 5 % ex : 3 l SS 4,5 % 1,5 l 1,5 l ex 3 L SSI
v. 23 (22/01/2011 10:33)
Solutés de remplissage
• Généralités
Une solution iso-osmotique (280-300 mOsm/Kg d’eau) est une solution ayant une osmolarité identique à
celle du milieu extracellulaire.
Solutions isotoniques sont des solutions iso osmotiques de cristalloïde ne pénétrant pas dans les cellules.
Sérum glucosé 5 % est iso-osmolaire mais hypotonique et n’a donc aucun pouvoir de remplissage. Ce
soluté n'a donc aucun pouvoir de remplissage vasculaire car sa distribution est essentiellement intracellulaire
Solutés iso-oncotiques ont une concentration de colloïdes développant une pression oncotique identique à
celle des ptn du plasma. Ainsi, les solutés hyper ou hypooncontiques peuvent être responsable de mvts d’eau
à travers la paroi des capillaires.
• Cristalloïdes
Produits : isotonique : NaCl 9‰ (Sérum physio) et Ringer simple ; Ringer lactate (un peu hypotonique)
Faible pouvoir d'expansion volémique (P.E.V.)
car V d = VEC d’où une diffusion vers le secteur interstitiel (vol = 15 l)
Environ 25 % ds vol circulant pr soluté isotonique, plutôt 15-20 % pr Ringer lactate
Soit 2 l pr expansion de 500 ml
Durée d’expansion volémique : 1 à 3 h
Elimination rénale
• Colloïdes
Colloïdes naturels :
Albumine :
Albumine à 4% : Expansion volémiq égale à 80% du volume perfusée pour une durée de 6-8 h : hypo onco
Albumine à 20 % : Rarement utilisée pour expansion volémique : hyperoncotique
Colloides synthétiques
Dextrans Gélatines Fluidifiés Modifiés HydroxyEthylAmidon
Origine Bactérienne Animale : collagène de l’os Végétale
Nature Polysaccharide Polypeptide Polysaccharide
Produit Dextran 60 : Hémodex® Plasmion ® Elohes ®
‘ ‘ ‘ 40 : Rhéomacrodex® Plasmagel® Hestéril ®
Dextran 100 : retiré du marché Gélofusine® Héafusine ®
P.E.V. Au moins de 100 % 80 % Varie en fct° du TSM *
car possible appel d’eau du SIC dans secteur circulant Effet multiplicateur** retardé
Durée
4–8h 4–6h 6 – 12 h
expansion
* TSM : Tx de substitution moléculaire : Nbre de gpemts hydroxyéthyl en fct° du nbre de molécule de glucose
** : α amylase périphérique va hydrolyser molécules de HEA en nbses molécules possédant un pouvoir oncotique ce qui
entraîne une augmentation du rapport volémie / vol.perfusé > 1 pdt ≈ 3 h. Délai d’apparition de l’effet : 15 min
NB : Si on fait un dosage de l’amylase, il sera augmenté sans atteinte pancréatique
Effets secondaires des solutés de remplissages (surtout colloïdes)
Cristalloïdes Albumine Dextrans < GFM < HEA
Prion - +? - +? -
Histamino Moins fqte : 0 ,3% +++ fréquent : 0,5%
libération - ± ±
mais très grave * ms peu important
Hémodilution
+ + + + +
F.de coag **
Pseudo +++ - +++ au max 4 j
Willebrand*** - -
max 1500 ml/j négligeable max 33 ml / kg/ j
Ins Rénale Dextran 100 Lésion du
Organique
- - -
précipite ds TCP TCP/D osmotiq
Coût ---- ++++
ier
* Pr Dextran, le 1 contact de la réaction d’HS se fait svt, soit au niveau de la plaque dentaire, soit au niveau du
tube digestif où l’on retrouve les mêmes bactéries productrices. La survenue de réactions anaphylactiques peut
être prévenue par administration 10 min avant injection, d’un autre Dextran de bas PM : Promit® qui va venir
3/3
bloquer les Ig sans permettre leur pontage. Cpdt, délai de 10 min peu adapté à une situation de remplissage urgent
=> de – en – svt utilisé
** Hémodilution des facteur de coag : pas de cq sf si dépasse 60 % de la volémie : transfu plq et PFC
*** Effet pseudo-Willebrand : perturbe l’adhésion plaquettaire
CI des différents solutés de remplissage
Cristalloïdes Albumine Dextrans GFM HEA
Pratiques de la prescription
• Indication
Hypovolémies absolues (hémorragiques, pertes plasmatiques : Lyell, brûlés, pertes hydro sodiques)
Si absence de S de choc : Cristalloïdes en 1ière intention, si échec : colloïdes
Si acidose métabolique non lactique et fct° hptq normale : utiliser le Ringer® lactate car le foie transforme les
lactates en bicarbonate => effet alcalinisant.
Si S de choc : Colloïdes en 1ière intention.
Colloïdes de synthèse sont prescrits de préférence à l’Albumine = de préférence les HEA (Effets secondaires
inf et efficacité sup). Les GFM st cpdt très utilisé par ex. si choc avec hémorragie contrôlé car coût inférieur.
Chez la femme enceinte : Albumine 4%
Si hypoAlb < 20 g/L ou hypoProt < 35 g/L : Albumine 4 %
Hypovolémie relative (vasoplégie périph = vasoD suite choc septique, anaphylactiq ou intox médoc)
Si intox médoc (dépresseur SNC) ou anesthésique : vasoplégie modérée => cristalloïdes
Si choc anaphylactique : Si remplissage nécessaire après inj Adré, préférer les cristalloïdes (SFAR)
en raison du risque d’aggravation par l’histaminolibération des colloïdes.
Si choc septique : prescrire colloïdes +++
• Posologie
Facteur influençant celle-ci
Nature : poso cristalloides = 4 x poso colloides du fait d’un PEV inférieur
Gravité des tbles hémodynamiques engendrés par hypovolémie
Fct° cardiaque ss jacente = Si affaibli, la tolérance à un remplissage impt et rapide sera + faible => Ex :
200mL en 20 min, contre 500 mL en 15 min sur cœur sain.
Apport autres produits expansifs : PFC si CIVD associé ou si apport > 60 % volémie
• Voie d’abord
VVP en règle générale (dispositif court, gros calibre) voire 2 VVP
VVC seulement si impossibilité de VVP du au collapsus (Fémoral ou jugulaire int)
NB : enfant < 6 ans ; possibilité voie intra-osseuse.
• Efficacité du remplissage
Fc, TA, paleur, froideur, diurèse, PVC. Remplissage poursuivit jusqu’à disparition de ces signes.
Nb : si persistance oligo-anurie malgré remplissage, évoquer IRA organique. Par contre tant que le ttt
étiologique n’a pas été administré, la TA moy obtenue ne sera que de 70-80 mmHg.
• Tolérance du remplissage
OAP à rechercher par auscultation répétée et Rx Thorax
Devant S de surcharge : arrêt remplissage, Dobu ou dopa. Si échec, ETT et KT droit
• Surveillance des effets secondaires :
Rash cut, urticaire, Quincke, dyspnée asthmatiforme, hypoTA brutale => Arrêt perfu, Adrénaline IV si
nécessaire. Changement de soluté, si remplissage nécessaire.
Source : Fiches Rev Prat, RDP Avril 2000, cours SAMU 34 JP Richard
v. 10 (22/01/2011 10:33:00)
Abords Superficiels
• Technique
Epicrâniennes : cathéters plastiques courts
Veines du MS : garrot, membre déclive, poing fermé
Avant-bras
V cubitale superficielle
V radiale superficielle et accessoire
Bras :
V basilique
V céphalique
Veines du MI
V saphène interne et externe
V superficielles du cou
V jugulaire externe
• Indication
Tolérance limitée :
DS le tps : < 48 h => MS ; <24 h => MI
Par agressivité des produits
Débuter au niveau des extrémités distales du membre
• Complications
Mécaniques
Mécaniques lié à la ponction
Hématome sous-cut secondaire à une blessure de la veine lors de Certains sédatifs : Diazepam
VasoC puissant : catéchol
la mise en place le + svt d’évolution bénigne mais dlx. Antimitotique : MTX,
Perfusion extraveineuse : Assez fréquente, cq d’un traumatisme Adriamycine
répété de la veine. Habituellement bénin, impose de piquer ailleurs sf Soluté hypertonique
si médoc avec risque de nécrose sous cut (cf tableau) Soluté alcalin
=> CAT : Arrêt perfu + lavage chirurgical ss cut en urgence (< 6 h)
Injection intra-artérielle accidentelle : exceptionnelle pouvant etre responsable d’un vasospasme
arteriel avec gangrène du Mb. Prévention par assurance avt tte injection de la réalité de la position
endoV. Ttt curatif décevant.
Mécaniques lié au cath. :
Veinite : rougeur et douleur associées à un œdème inflammatoire en regard du trajet veineux, avec
ou sans fièvre (A priori, Ø de thrombose).
Escarres
TV superficielle
Clinique : Dl locale + inflammation cut et ss cut avec apparition d’un cordon induré (V. thrombosé)
F.favo : petit calibre, MI, produit irritant
Ttt : retrait perfu + perfu à distance + pansement alcoolisé + pommades anti inflam
Infections locales ou systémiques : cf VVC
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Abords Profonds
• Technique
Cathéter mis en place par technique de Seldinger (ponct° Vx avec aiguille moyen calibre, ® reflux sg, passage
d’un guide métallique spiralé souple ds aiguille poussé sur qq cm, retirer l’aiguille, introduire autour du guide
dilatateur+introducteur).
KT veineux standard, KT à manchon, KT multilumières, chambre implantable (ttt de lg durée => nutrition
parentérale, chimiothérapie)
TopoG : V jug int, sous-clavières et fémorale
Repère anatomique (peu de variation) car ponction à l’aveugle
Anesthésie locale
Asepsie chirurgicale
Contrôle radiologique
Fixation cutanée
Solution héparinée si utilisation discontinue.
• Indication
Les indications des VVC correspondent aux limites des VVP :
Impossibilités d'utilisation d'un réseau veineux périphérique difficilement accessible (collapsus, œdème,
obésité) ou CI (infections locorégionales),
Accés veineux permanent
Perfusion de solutés veino-toxiques et (ou) hyperosmolaires.
Nutrition parentérale prolongée,
Mesure et surveillance de la PVC et / ou des P° cardiaques D par une sonde de type Swan Ganz
Nécessité d'un débit important par ex pour EER
VVP de bon calibre (14 à 17 Gauge) présente un débit de remplissage tout aussi efficace (si ce n’est +)
qu'une VVC (difficile et longue à poser en urgence)
• Complications
Mécaniques liés à la ponction
Echec de ponction, Injection ss cut P° nécrosant (seulement si chambre implantable)
Blessures veineuses ou arterielles => hématome parfois compressif (AVC, compression trachéale, et pr voie
ss clav : hémothorax, hémomédiastin). Pronostic bénin surtt si Vx compressible.
Pneumothorax : (Ss clav > > Jug int). Lésion du dôme pleural affirmé par Rx de contrôle. Le + svt chez sujet
à morphologie atypîque. Il contre indique tt abord controlat du fait du ® de pneumoT bilat.
Blessure des canaux lymphatiques : surtt lésion du canal thoracique hypertrophié (si HTP) en cas de voie jug
int G : R de lymphocoele. Ligature chir svt difficile
Lésions nerveuses : (Jug.int > > Ss clav). Svt rares et bénignes. Lésion plexus brachial, nerf phrénique, ggl
stellaires, N récurrent.
Mécaniques liés aux KT
Fausses routes de cathéter :
Assez fréquente imposant le retrait du KT car parfois ds plèvre, péricarde, …
Prévention : V. moins sujette (jug int D, ss clav G), introduction rigoureuse du KT, recherche petits S :
difficulté d’introduction, mv retour sg si aspi,..
Dépistage par contrôle Rx
Remise en place du KT peut s’aider de la scopie.
La perforation cardiaque :
Une des + graves, en général après intro brutale d'un KT trop rigide ou poussé trop profondément, +
rarement en rapport avec un amincissement patho de la paroi d'une cavité cardiaque.
Tableau clinique : Hémopéricarde ou Tamponnade rapidement fatale sans ttt.
Echocardiographie en urgence + drainage chirurgical par péricardotomie.
Embolie de cathéter :
Migration du KT dans le système profond suite à une erreur technique (cisaillement du cathéter par le
biseau de l'aiguille de ponction) ou à une défaillance du matériel (désunion du cathéter et de son raccord)
Svt bien tolérée. Possible complicat° + graves : troubles du rythme, thrombose, perforation cardiaque
Confirmé par Thorax / écho + ttt : exérèse du KT par chirurgie traditionnelle ou par radiologie
interventionnelle sous scopie à l'aide d'une sonde lasso.
3/3
Embolie gazeuse :
Favorisé par l’existence d’une P° négative physio à l’extrémité du KT.
Tableau clinique variable : formes aΣ ou pauciΣ aux formes graves avec un tableau de détresse cardio-
respiratoire et (ou) neurologique (convulsions et coma).
Auscultat° cardiaque : rarement le classique mais exceptionnel « bruit du moulin à eau.
Parfois confirmé à l'échocardiographie (signal hypoéchogène dans les cavités droites) ou en scopie. Svt
suspecté et rarement confirmé.
Ttt : En décubitus latéral gauche déclive (favorisant rétention de l'embol ds VD), aspiration de l'air
restant dans le cathéter en place, oxygénation du patient et si possible la mise en route immédiate d'une
oxygénothérapie hyperbare.
Préventif : Manip du KT en position de Trendelenburg ou en fin d’expi maintenu
Complications thrombotiques
Thrombose veineuse profonde sur KT
Diagnostic par échodoppler
F.favo : KT en PVC, territoire cave inf, fausse route, produits (chimio, hyperosmol surtt)
Ttt de tte TVP.
Obstruction de KT (surtt si durée +++) par thrombose intraluminale
Ne pas essayer de déboucher en exercant une P° car risque de rupture de KT et migration du fragment
d’aval mais plutôt en utilisant de l’urokinase.
Ttt préventif : purger ± héparine en cas d’utilisation de 2 produits ≠ ou si non utilisation du KT
Complications infectieuses
Mécanismes : Colonisation du KT par orifice cutanée, colonisation des raccords le lg de la ligne de
perfusion, contamination hématogène lors d’une bactériémie.
Germes rencontrés : Staph coag neg, et Aureus, strepto, BGN et levures
F.favo : milieu de réa (flore +++ résistante), manip nbses favo par instabilité du patient,
immunodépression, durée +++, site (Fémorale > jugulaire int > ss clav)
S locaux (dl, inflam, pus) et généraux (fièvre)
Diagnostic : résultat des HAA, de la culture du KT après ablation et mise en route d'une antibiothérapie
adaptée pendant 4 à 6 semaines
Prévention : asepsie chirurgicale, pansement occlusif transparent, manipulation minime aseptique, plutot
cath en silicone ou polyuréthane
• Clinique
Evaluation de la température centrale
Site de référence : 1/3 inf de l’oesoπ et A. pulmonaire (mb tympannique chez l’enfant)
Surveiller sur 2 sites
Utilisation thermomètre hypothermique (jusqu’à 15° C)
Autres sites non validés ds hypothermie car ne reflète pas la t° centrale (Cerveau= hypothermie, cœur)
Dépend de la profondeur de l'hypothermie
Patiente à 25 °C
Changes consistent with hypothermia can be seen on the above ECG. As core body temperature decreases, the first ECG
changes to take place are bradycardia (due to a vagal effect, as well as some hypothermic effect on the sinoatrial node)
and lowering of the T waves (associated with the shifting of potassium across the cell membrane). As the temperature
drops further, prolongation of the P-R, QRS, and especially the ST segment occurs as a result of retardation of the
depolarization/repolarization process. The Osborn wave, also referred to as the "O" or "J" wave appears late in
depolarization. This is usually found at temperatures under 25 ° C (77 ° F). This wave form is due to injury current,
anoxia, delayed ventricular depolarization or "early" repolarization. At lower temperatures, various forms of heart block
can occur. With profound hypothermia cardiac arrest or ventricular fibrillation appear. The ECG changes found in
hypothermia are reversible.
NB : Cette symptomatologie n'est bien sûr pas valide en cas d'intoxication éthylique ou médicamenteuse associée où le coma
toxique domine le tableau. Le coma n’est pas tjs calme et aréactif.
NB 2 : KT droit à proscrire car stimulat° ventriculaire => FV n’est pas sensible à la lidocaïne ou CEE tant que T°C < 28 °C.
• Biologie
Réaliser un bilan d’un coma d’étiologie indéterminée à priori non traumatique
Il ne faut pas oublier que l’hypothermie peut n’être qu’une cq du coma (ex : Overdose, …)
Recherche de toxiques sanguins et urinaires
Dosage de l’HbCO
Dosage des enzymes musculaires
Bilan d’hémostase
Plusieurs anomalies biologiques peuvent être retrouvées dans les hypothermies accidentelles
Hémoconcentration
Thrombopénie (anomalie de répartition : foie) et CIVD si T°C < à 28°C ou lors du réchauffement
Hyperglycémie (inactivation de l’insuline et accumulation de celle-ci et glycogénolyse)
Hypokaliémie
Sur le plan acido-basique, la correction des valeurs mesurées en fonction de la température n'est pas standardisée et
leurs mesures sont donc d'un intérêt relatif. On observe souvent une acidose mixte
Hypoxémie
3/4
Source : Fiches Rev Prat, RDP nov 2000 et RDP 199.., Le généraliste Dossier hypothermie 2000, Ø QCM
1
Escarres Q131
Etiologie physiopathologie et prévention
Escarre est une nécrose ischémique par compression des tissus mous entre un plan dur et les saillies osseuses. Il s’agit
d’une lésion qui se constitue de « dedans en dehors ». (différent d’une abrasion)
Escarre « accidentelle » liée à un trouble temporaire de la mobilité et/ou de la conscience ;
Escarre « neurologique », conséquence d’une pathologie chronique motrice et/ou sensitive ;
Escarre « plurifactorielle » du sujet polypathologique, confiné au lit et/ou au fauteuil.
Rôle majeur de la PREVENTION.
Physiopathologie et étiologie
• MECANISMES PRINCIPAUX
Pression prolongée sur tissus mous/os : Pression exercée > Pression de perfusion tissulaire => occlusion des petits vx =>
ischémie => œdéme interstitiel => nécrose anoxique des tissus = sphacèle
Meilleure résistance de la peau par rapport à celle des tissus sous-cutanée : Possibilité d’escarre fermée.
Forces de cisaillement > > friction sur zones à faibles épaisseur cutanée
Absence d’oxygénation tissulaire et de nutriment, accumulation de subst vasoactives sécrétées et de métabolites toxiques
vont participer à la création de l’escarre
• ESCARRES DE DECUBITUS PAR IMMOBILITE PROLONGEE SVT ASSOCIEE A DES TROUBLES DE LA SENSIBILITE
Patho neurologique :
Coma et anesthésie prolongés (peuvent entrainer des escarre aigues)=>augmente durée hospit., les coûts, l’inconfort
Hémiplégie, états grabataires
Paraplégie et tétraplégie (sujet jeune svt, AVP)
Neuropathies sensitives, Sd parkinsonien
Patho vasculaire : S de bas débit (collapsue, hypoTA), artériopathies chroniques
Patho orthopédique, traction et patho rhumatologique
Infections sévères
Tbles métaboliques sévères (coma, .. )
Age : Se méfier des escarres au cours de toute hospitalisation chez le sujet agé .
• ESCARRES IATROGENES :
Escarres sous plâtre
Matériel médical trop serré, ou mal placé : Atelles, gouttiéres , urinal, sondes nasales, sondes urinaires, pansements
Remarque :
UNE escarre
Phlyctène = soulèvement de l’epiderme avec sérosité transparente (ex :bulle, vésicule)
Sphacèle = gangrène sèche = escarre
Source :
Fiche RDP, Conf Hippocrate, RDP 98-99 , Conf consensus Nov 2001 (Jonquet, Théot et Dereure from MTP), QCM intest 2002
v. 12 (22/01/2011 10:34)
Définition
Incapacité à quitter seul (spontanéement) son lit = Sd d’immobilisation
Etat transitoire ou définitif.
>75 ans stt
Mie iatrogène
Etiologies
• Affections aiguës
Cardiovasculaire : IDM et insuffisance cardiaque, TVP, EP
Respiratoire : Insuffisance respiratoire aiguë, pneumopathie aiguë
Ostéo-articulaire : Fractures du membre inférieur et des vertèbres
Psychologique
Dépression et syndrome de glissement (sujet âgé)
Phobies de la chute (sujet âgé) ou Sd post chute
Affections sévères
Neurologiques : AVC, coma (trauma, vasculaire, toxique, métabolique), encéphalites, encéphalomyélites
Dénutrition (sujet âgé)
Fièvre, état de choc
Iatrogène : sédatifs, hypnotiques, hypotension orthostatique => sujet âgé
• Affections chroniques
Enfant et adulte jeune ;
Affection congénitale : infirmité motrice cérébrale, myopathie
Affection acquise : polytraumatisme, Sida (LEMP, encéphalite, atteintes sensitivomotrices centrales ou périph.)
Adulte et sujet âgé ;
Affections neurologiques : Démence sénile, séquelle d’AVC, maladie de Parkinson et maladies neurodégenératives,
SEP évoluée, déficits moteurs ou sensitivo-moteurs (paraplégie, syringomyélie, PRN évoluées…) encéphalopathies
graves, Sd proprioceptifs graves (tabès…)
Affections ostéo-articulaires : séquelles de fractures, PR, autres arthropathies évoluées
Affections néoplasiques
Insuffisance cardiaque et respiratoire grave
• Causes abusives
En institution : perf, confinement, interdict°, couches, barrières
A domicile /famille par peur.
2/2
Fécalome :
- Fausses diarrhées, subocclusion
- Sd confusionnel
- rétent° d’urines (ä ou c)
- incontinence urinaire
- TV pelvienne
- lavement huileux puis évacuateur puis extract°au doigt
(si inefficace)
v. 20 (22/01/2011 10:34)
Physiopathologie
• K+ = le principal cation intracellulaire : ds muscles sous forme ionisée échangeable, ou liée au glycogène ou aux protéines
K intraç = 120 mM (98%Q) / K extraç = 5 mM (2%) = gradient de concentration => potentiel électrique membranaire de repos 90 mV => conduction nerveuse,
contraction musculaire (excitation du muscle cardiaque particulièrement sensible aux variations de K+ extracellulaire : hypoQ ou hyperKQ).
Bilan du K+
Apports alimentaires (4g/j), Absorption intestinale au niveau du grêle (passif)
Kaliémie est maintenue grâce aux mouvements du K+ vers le secteur intracellulaire (+++)
Elimination urinaire : 95% + fécale
Echanges entre les compartiments
Existent malgré l’inégalité de répartition du K+ dans l’organisme : régulation physio
Transfert interne et maintien gradient par pompe Na-K-ATPase
Kaliémie n’est, ni le reflet de l’état du « pool » potassique, ni le témoin fidèle de ses variations
Hyperkaliémie n’est pas synonyme d’excès en K+ pour l’organisme.
• Mécanisme de hyperK+
Hyperkaliémies de transfert : entrée cellulaire de K+ altérée
Hyperkaliémies de surcharge : liées à un défaut d'élimination rénale
Cq : Hyperkaliémie (élévation extracellulaire) => diminution du potentiel de repos => cellule + excitable
Diagnostic
Clinique
• Signes cliniques peu fréquents, Dc évoqué sur arguments anamnestiq • Manifestations cliniques d'autant + prononcées que l'hyperkaliémie est
• Atteinte des tissus excitables : importante et d'installation rapide
Cardio : tble du rythme, tachycardie, hypoTA orthostat.,élargissement de • Pronostic vital si K > 7 mM
la différentielle (les + dangereuses) syncope sur TDRQ • Potentialisé par : acidose, hypoNa, hypoCaQ, hypoMg
Muscles striés : faiblesse musculaireQ, paralysie flasque périphérique ,
asthénieQ, paresthésieQ, (areflexieOT et idiomusculaire), crampesQ, • Signes myocardiques
rhabdomyolyseQ. Bradycardie/tachycardie
Muscles lisses : constipationQ, iléus paralytique (absent ds hyperKQ) Troubles du rythme avec risque mort subite
• Neuro : crises tétaniformesQ, dépression,
• Signes Neuro-Musculaires
• Nephro : si hypokaliémie chroniqueQ
Fatigabilité
NIC + PU
Paresthésies (extrémités + péribuccale)
SPUPD fonctionnelQ (hypoK => sécrétion de PGE2 => entraîne une
Paralysie flasque périph (diminut° ROT, augmentat° R.idio-muscu.)
insensibilité de l’ADH sur le tube collecteur: diabète insipide néphroGQ)
Tbles sensibilité profonde
• Métabolique :
Dysarthrie
Alcalose métabolique (hypoK=> diminut° rénine)
Dysphagie
Intolérance glucose (hypoK=> diminut° insuline)
RSP retard staturo-pondéral (hypoK=> diminut° GH)
ECG
• Q
Pronostic vital, majoré par digitaliques , hypercalcémie, médicaments • Signes de gravité croissante
allongeant le QTQ, cardiopathie préexistante • Modif ondes T (qd K > 6)
Peut être normal, Ondes P amples Pointues, amples, symétriques, positivesQ, en précordiales, puis toutes les
Baisse amplitude de T, parfois < 0Q (dc diff. : ischémie sous épicard) dérivations => n’est pas un signe de gravité
Apparit° onde UQ après T => pseudo QT long • Anomalies de conduction* : (K > 7)
Décalage inférieur du ST Auriculaire : diminut° onde P, bloc sinoauriculaire
Risque de troubles du rythme qd < 2.5 Q tachycardie sinusale, supraV AV : élargissement PR, bloc AV
(FA,TA), ventriculaires graves (ESVQ,TV, torsades de pointes, FV) => IV : élargissement QRSQ prédominant sur SQ4,(onde S en lame de sabre)
mort subite => JAMAIS d’antiarythmiques ? onde complexe QRS-T diphasique
TDR : bradycardie, TV, FV, dissociat° EM, mort subite
Plutôt
arythmogène
Surveillance
Pouls, TA, diurèse
Auscultat° cardio-pulmo.
ECG-scope
Iono sang et urine
v. 18 (22/01/2011 10:34)
Etiologie
• IRA PRERENALE = FONCTIONNELLE
Survient quand les mécanismes d’autorégulation du rein st dépassésk (vasodilatation de l’artériole
afférente (PG); vasoconstriction de l’artériole efférente (SRAA) cad lors d’une hypoTA < 80 mmHg ± F.Favo :
AINSD, IECD
Etiologie :
Q
Etat de choc : cardiogéniq, hémorragique, septique , anaphylactique ou vasodilatation médicamenteuse majeure
Q Q
DEC : Pertes digestives, cutanés, rénales (diurétiques , DS, ISA, …)
Q
HEC avec hypovolémie efficace : Ins cardiaque, Sd hépatorénal, SNo
Q
Ttt par IEC sur sténose bilatérale des art. rénales, hypovolémie efficace +/- AINS associé
Q
Pronostic favorable en moins de 48h
Mais peut se compliquer par une nécrose tubulaire aigue (NTA)
Pas d’indication à la PBR
• IRA POST RENALE : OBSTRUCTIVE PAR OBSTACLE SUSVESICAL BILAT OU UNILAT SI REIN UNIQUE +++
Entraîne l’augmentation de la pression hydrostatique intratubulaire => baisse du DFG : vasoC art aff ; vasoD art eff
+ anomalie au niveau du tubule distal et du tube collecteur => destruction progressive du parenchyme rénal.
Etiologies
Extra-rénales
- Lithiase urinaire, caillotage
- Nécrose papillaire (Diabète sucré, analgésique, pyélonéphrite aigue, drépanocytose)
- Uropathie malformative : Sd de la jonction pyélo-urétérale
- Tuberculose urinaire
- Sténose urétérale, cancers urothéliaux, toute masse compressive
- Fibrose rétropéritonéale idiopathique ou secondaire (méthysergide)
- Vessie neurologique
Intra-rénales
- Cristaux d’acide urique et phosphate de calcium (chimiottt sur hémopathie)
- Précipitat° acide oxalique (éthylène glycol) ou de chaîne légère (Rein myélomateux, favo par Ph u acideD)
Contexte clinique / bio / échoG :
Gros rein douloureux avec anurie brutale et iléus fonctionnel ou alternance anurie/SPUPD et hématurie sans
protéinurie. Intérêt du TR + TV +++
Intérêt de l’ASP, échoG rénale, Uro-scanner ± cystoscopie ou opacification directe
Pas d’indication à la PBR
Lésions artériolaires
Contexte clinique : IRA d’évolution rapide svt définitive en contexte d’HTA maligne, anémie hémolytique
régénérative avec schizocytose, CIVD, élévation des PDF
Etio : SHU chez l’enfant (O 157 H7), PTT chez l’adulte (Moscowitz), Néphroangiosclérose maligne,
éclampsie, sclérodermie, PAN, Wegener
Intérêt de l’artério et Angio IRM
4/8
Physiopathologie
• TROUBLE DE L’HYDRATATION :
Q
Le + svt, il existe une HIC (libération H2O endogène par catabolisme) + HEC (surcharge sodé)
• RETENTION AZOTEE Q:
Q Q Q
Elévation de l’urée plasmatique par : baisse du DFG , du débit urinaire et hypercatabolisme protidique
Elévation de la créatininémie par : baisse du DFG, rhabdomyolyse
Elévation de l’uricémie par : baisse du DFG (asymptomatique)
• ACIDOSE METABOLIQUEQ
Absence d’excrétion d’H+, baisse de la réabsorption des bicarbonates et parfois, augmentation de la libération d’H+
par lyse cellulaire, hypercatabolisme ou aggravation de l’acidose par augmentation des pertes alcalines : diarrhée
Rare alcalose métabolique en cas d’IRA fonctionnelle par hypovolémie et hyperaldostéronisme secondaire (hypoK)
• HYPERKALIEMIEQ
Q Q Q
Secondaire à l’acidose , à l’hypercatabolisme, à l’Ins Rénale, à l’hémolyse ou à la rhabdomyolyse si présente
Aggravé par acidose et hypocalcémie : EER en urgence si > 6,5 mmol/l
• HYPERPHOSPHOREMIE > 1,5 ET HYPOCALCEMIE < 2, 25 MMOL/L
Apparaît après un délai de qq jours (sf rhabdomyolyse et pancréatite aigue, où elle est précoce).
Secondaire à un défaut d'élimination rénale, à la lyse tissulaire, à l’hypoproduction de vitamine D3
• TROUBLE HEMATOLOGIQUE
Anémie normochrome normocytaire peu régénérative apparaît tardivement (sf si hémolyse / hémorragie aigues)
Q
Thrombopathie => risque hémorragique augmenté
Q
Hyperleucocytose sans foyers infectieux et leucopathie (favorise les infections +++)
• PAR AILLEURS :
Q
Sd confusionnel, CGTC , coma
Crampe, asthénie, hypothermie
Hyperventilation, OAP
TA variable,Tble du rythme
Diagnostic
• AFFIRMER IRA :
Interrogatoire, Urée, créat, clairance (cockroft), diurèse, NFS calcémie, alb, échographie rénale
Q
Interrogatoire : notion d’une fonction rénale antérieure normale (exam bio récent), contexte favorisant
Diurèse
- Anurie (absence de miction depuis 24h avec vessie vide)
- Oligurie (< 400ml/24h)
- Parfois diurèse conservée (mais le rein n’assure pas sa fonction de filtre : rétention azotée)
Biologie
- Elévation récente et rapide de la créat et de l’urée avec chute de la clairance de la créatinine < 5ml / min.
- Svt absence d’anémieQ, d’hypocalcémieQ, d’hyperphosphorémie, d’ostéodystrophie rénale au début
Echographie rénale
- Taille des reins normaleQ ou augmentée (! : pour « P.H.A.D. », également le cas dans une IRC)
Caractère réversible (rétrospectif)
• EVALUER LA TOLERANCE :
Iono sang (Na,K,P, Ca)
GDSA
Uricémie
Bilan hépatique
Prise de la TA
ECG
• DIAGNOSTIC ETIO :
Protéinurie, iono U, HLM, ECBU, Sédiment U, Enz.musculaire, Mb, bilan d’hémolyse, schyzocyte…
ASP, Echo, UIV, Arterio selon étio.
5/8
Arguments étiologiques fournis par le ionogramme urinaire
IRF NTA
Q
Urée/Créat P > 100 Osm Urée/Créat P < 50/60
Pauvre en Na : Riche en Na :
-NaU< 20 mmol/LQ -NaU > 20 mmol/lQ
-Na/K U < 1Q (inversé) -Na/K U > 1
-Fe Na < 1% -Fe Na > 2%
Urine rareQ/concentrée Urine peu concentrée
-Urée U/ P > 10Q -Urée U/P < 10 voire 4
-Créat U/ P > 40 -Créat U/P < 15
-U/P osm >1.5Q -U/P osm < 1.1
-Uosm > 500 mosm/LQ -U osm < 350 mosm/L
Sédiment N Sédiment :
Cylindre granuleux
et débris cellulaire
Attention, il existe un piège : En cas d’IRF sous Lasilix®, une natriurèse > 20 mmol/L va être retrouvé. On fera la
différence sur l’urée et la créatinine.
Diagnostic différentiel :
• RETENTION AIGUE D’URINE : Vessie pleine +++ : globe, au moindre doute sondage aseptique
• IRC TERMINALE (cf)
Traitement
• ETIOLOGIQUE
Choc (IRF)
HypoTA avec PVC basse : Remplissage par plasmion® IVL
HypoTA avec PVC élevé : Inotropes +, restriction sodé, furosémide
Obstruction :
Gestes immédiats de levée d'obstacle : Sonde urétérale en double J ou néphrostomie percutanée (si risque
infectieux ++ ou dilatation++), cathé suspubien
Prévention du Sd de levée d'obstacle = polyurie osmotique (réhydratation compensant 100% des pertes)
Toujours réaliser une épreuve de clampage de 24h
Clampage pr éviter l’hémorragie a vacuo
Antalgique, AINS, Antispasmodique
Si tble hydroélectrique majeur : EER avt levée d’obstacle
Ttt de la cause de l’obstacle
• SYMPTOMATIQUE
Surveillance : poids, TA, crépitants, diurèse, hydratation / ionogramme, urée et créatinine sanguins et urinaires.
Régime :
Restriction potassique et hypoprotidique 0,8-1g/Kg/j
Eau : 800 ml /j si anurie ; sinon apporter : diurèse + 800 mL
Na :
- NaCl : 2g/j (désodée) si anurie, HTA, œdème
- Sinon apport NaCl pour compenser selon la natriurèse
Q Q Q Q
Si Hyperkaliémie : Gluconate de Ca , alcalinisation par Bicar , glucosé hypertonique + insuline et Kayexalate
Si acidose < 7,10 : Bicarbonate [poids x 0,6 x (16 bicar observé)] (pas sur acidose à TA augmenté)
Prévention ulcère de stress : Azantac 3 amp IV/j
Ttt et prévention des infections
6/8
Actuellement, on propose EER de façon prophylactique afin que l’urée reste < 30 mmol/l et la créat < 700 µmol/l
Source : Fiche RDP, RDP, KB de Néphro, Cours Pr Canaud, QCM Intest 2000
7/8
Rhabdomyolyse
PhysiopathologieD
• ETAT D’ISCHEMIE
Glycolyse anaérobie
Production de lactates et ions H+ dans le milieu intra-cellulaire et inhibition des pompes Na/K ATPase et Ca ATPase
=> dépolarisation cellulaire progressive = perméabilisation du sarcolemme
=> perte de phosphates inorganiques nécessaires à la production d’ATP
=> auto-entretien du dysfonctionnement cellulaire et de la perméabilité membranaire
Libération dans le milieu extra-cellulaire de phosphates, lactates, ions H+, K+ et 2airement myoglobine et CPK
Libération parallèle de cytokines majorant œdème interstitiel et participant au retentissement général sur
l’organisme
• REPERFUSION
Les lésions musculaires en elles-même, induites par l’ischémie semblent secondaires à la reperfusion du muscle :
l’ischémie est bien supportée en l’absence d’effort, mais à la reperfusion :
Libération importante de radicaux libres
Accumulation massive de calcium dans le muscle sidéré
Infiltration de PNN dans les vaisseaux reperfusés
Etiologies
• ISCHEMIQUES
D
Crush syndrome : lésions ischémiques par compression + lésions tissulaires directes
Obstruction artérielle aiguë (embolies, thromboses)
Obstruction de la microcirculation (drépanocytose)
Syndromes posturaux
Hyperthermie d’effort
Etat de mal convulsif et agents convulsivants
Brûlures
• DEPENDANTES DU TERRAIN
Fragilité musculaire ACQUISE
Alcool
Héroïne
Cocaïne (vasoconstricteur artériolaire)
Neuroleptiques (syndrome malin)
Q
Troubles hydro-électrolytiques (hypokaliémie , déficit en magnésium, hypophosphorémie)
• INDEPENDANTES DU TERRAIN
Mécanisme connu
Q
Atteinte mitochondriale (intox au CO )
Atteinte réticulaire (caféine, théophylline, amphétamines)
Atteinte du sarcolemme (hypolipémiants, venins)
Mécanisme non connu
Choc septique
Toxiques ou médicaments
Autres
Etat de mal asthmatique
Intox par l’eau = potomanie
Diabète insipide
Hyper/hypothyroïdie
Hypothermie
8/8
Diagnostic
• CLINIQUE
Syndrome musculaire
Myalgies, faiblesse, fatigabilité, crampes spontanées ou à l’effort
Muscles durs, tendus et sensibles à la palpation
Impotence fonctionnelle variable
Myxoedème, gonflement douloureux localisé ou généralisé
Syndrome urinaire
D
Myoglobinurie : méthemyoglobine= pigment brun => urines foncées
Bandelettes à l’orthotoluidine + (myoglobine et hémoglobine)
Oligoanurie
• BIOLOGIED
CPK mm > 5 N (reflet de l’intensité de la lyse)
LDH, ASAT, aldolases élevées
Myoglobine élevée
Hyperkaliémie
Hypocalcémie, hyperphosphorémie
Augmentation de l’acide lactique
Hémoconcentration : hypovolémie (troisième secteur)
IRA organique ou fonctionnelle
CIVD
Complications
• COMPLICATIONS MECANIQUES LOCALES
Syndrome des loges, consécutif au myxœdème.
• COMPLICATIONS GENERALES
Hypovolémie : état hémodynamique instable, IRF
Troubles électrolytiques : hyper K+, acidose métabolique
Hypocalcémie (due à l’hyperphosphorémie, à la diminution de la synthèse de vitamine D et surtout précipitation
du calcium au niveau des muscles lésés), +/– hypercalcémie secondaire (15 à 25 %)
Troubles de l’hémostase : CIVD
Insuffisance rénale (15 à 35 % des cas) :
Obstruction intra tubulaire (précipités de myoglobine ou cristaux d’acide urique)
Ischémie rénale (libération de vasoconstricteurs)
Toxicité directe de la myoglobine (NTA)
IRF par hypovolémie
TraitementD
• ERADICATION DE LA CAUSE
Restauration d’une perfusion musculaire correcte
• SURVEILLANCE
Etiologie
• Glomérulonéphrites chroniques : 40 %
A évoquer sur : Mie Générale, S extra rénaux, SNA, SNo, Protéinurie, HTA précoce +++ Aggravation rapide,
Atrophie symétrique des reins à contour régulier, anémie modérée, acidose normochlorémique à TA élevé
Primitive
• Mie de Berger: 25% évoluent vers l’IRC
• GEM, HSF Etio des IRC terminales
• GNMP, GNRP Diabète 30%
Secondaire HTA 25%
• Amylose GN 15%
• Diabète (Berger > HSF, GNMP, GN lupique)
• LEAD NIC 8%
• Purpura rhumatoïde PKR 3%
• Angéite nécrosante Inconnu 20%
• Toxique
• Néphropathies héréditaires : 15 %
• Polykystose rénale autosomiqueQ dominante (8% des IRC)
- Découverte vers 40 ans : dl des flancsQ, hématurie récidivanteQ, 2 reins volumineux et bosselés à la palpation,
infections urinaires, lithiases urinaires, difficulté pour concentrer les urines, HTAQ tardive, pas d’anémie ou très
modéré car les kystes produisent de l’EPO (polyglobulieQ), natriurèse élevée.
- Kyste hptqQ associé asympto (30%), Anévrisme intracranienQ/Ao (rupture), valvulopathie : prolapsus M, IM, IT, IA
- IRCQ d’évolution lente => écho, UIV (rein très gros, calices étiréesQ, désorganiséesQ)
• Chez l’enfant ;Maladie polykystique autosomique récessive, cystinose congénitale, oxalose
• Sd d’Alport : (Lié à l’X >> Auto Dom) : association chez un jeune homme ayant des ATCD familiauxQ
- Surdité de perceptionQ + oeilQ (Lenticône ant spécifique ± lésion maculaire) + Sd glomérulaireQ (Hurie/SNo impur)
- Mutation Coll type IV, Anomalie MB glomérulaire et tubulaire : Aspect feuilleté de la lamina densa à la PBR +++.
Pas de ttt spécifique
• Maladie de Fabry (accu de glycophospholipide)
• Causes indéterminées : 15 %
• Néphropathies vasculaires : 10 % (sujet âgé +++)
• Néphroangiosclérose (HTA)
• Angéite (PAN, Wegener)
• Dysplasie et Sténose des A rénales bilatérales
• Microangiopathie thrombotique : SHU, PTT
• Maladie des embols de cholestérol : longtemps sous estimée
Physiopathologie
Définition de l’IRC : Baisse de la FG avec réduction permanente et définitive du nbre de néphrons fonctionnels
Le rein assure l'homéostasie jusqu à ce que 90 % des néphrons soient détruits, par contre le syndrome urémique
apparaît pour une réduction néphronique bilatérale > 75%
Selon les substances il existe différents mécanismes adaptatifs
• Aucun mécanisme → Rétention azotée : élévation urée, créatinine et acide urique, par contre charge filtré constante
(= DFG x [a] plasmatique)
• Adaptation limitée :bilan phosphocalcique
- Carence en vitamine 1-25 OH vit D3 (Calcitriol) par défaut d’1αOHase rénale => hypocalcémie
- Hyperparathyroïdie secondaire initialement appropriée avec normalisation du bilan phosphocalcique par
augmentation de la résorption osseuse, de l’absorption intestinale et de la réabsorption calcique. Ceci au prix de
lésions osseuses d’hyperpara + ostéomalacie = ostéodystrophie rénale.
- Secondairement (DFG < 25 ml/min), apparition d’une hyperphosphorémie qui autoentretient l’ostéomalacie (chute vit
D3).
• Adaption complète
- Bilan hydrosodé : Ds l’IRC, le mécanisme d’adaptation passe par le fait que lorsque le DFG diminue, il y a
augmentation de la clairance fractionnelle des électrolytes et de l’eau ceci tant que 2 l de diurèse est assurée. Par
contre c’est la liberté métabolique, cad la fourchette ds laquelle ils peuvent maintenir la stabilité qui est réduite.
La 1ière atteinte rénale est la difficulté de concentration (polyurie, nycturie) puis de dilution des urines.
Si baisse apport hydrique => risque de déshydratation globale (hyperNa par incapacité de concentrer ses
urines) ; si augmentation +++, risque d’intox par l’eau avec hypoNa. (par incapacité à diluer ses urines)
En cas de régime désodé trop strictQ=> DHECQ et inversement pr apport trop impt : rétent°hydrosodé : HEC
A un stade d’IRC terminale (<5-10 ml/min) : pas d’adaptation et tout apport hydrosodé induit HEC + HIC.
En cas de rétention azotée importante, possible diurèse osmotique insensible à l’ADH.
Dans les NIC et PKR, il existe une perte de sel obligatoire.
- Kaliémie :
HyperK+Q rare en l’absence de charge endogène ou exogène en raison de l’augmentation de la sécrétion
tubulaire par hyperaldostéronisme (jusqu’à > 15 ml/min). Si présente, chercher une erreur de régime /
thérapeutique (Amiloride, triamtérène et spironolactone)/ acidose importante.
Ds certaines IRC, il existe un sd d’hyporéninisme-hypoaldostéronisme : (diabète, NIC, …)
Equi acidobasique
Au cours de l’IRC, diminution progressive de l’excrétion de NH4+ urinaire, d’acidité titrable (phosphate, sulfate) et
défaut de réabsorption des HCO3- ce qui crée une acidose métaboliqueQ modérée normochlorémique à TA augmentée.
Ceci apparaît pour des DFG < 25ml/min.
En cas d’acidose pr des DFG + important, rechercher une acidose tubulaire distale (type I) associée au NIC qui va
entraîner des trbles de l’excrétion en H+.
Les cq de l’acidose chronique st néfastes : tamponnement des H+ au niveau osseux avec aggravation de l’ostéopénie et
stimulation de l’hyperparathyroïdie
Anomalie hormonale : baisse de l’EPO, vit D 3 et activation inappropriée du SRAA ds certaines patho
Diagnostic
• Manifestations extrarénales de l’IRC
Asthénie
CardioV
HTA, OAP, IC, péricardite urémiqueQ, tble du rythme (K+), BAV par calcification métastatique, athérosclérose
ECG RP Echocardiographie
Hémato
ThrombopathieQ sur urémieQ=> TS par méthode d’Ivy allongé => en préop : possible perfu de fact vWfQ, de MinirinQ
AnémieQ normochromeQ normocytaireQ centrale arégénérativeQ par baisse d’ EPOQ ± hémolyse toxiqueQ ± ferripriveQ
Diminution résistance aux infectionsQ : neutropathie, lymphopénie.
Ostéodystrophie rénale
• Hyperparathyroïdie secondaire + ostéomalacie + mobilisation tampon osseux par acidose
- HypocalcémieQ, hypocalciurieQ, hyperphosphorémieQ précoce, hypophosphaturieQ (insuf sécrétion du phosphore)
- ↓ 1-25 OH 2 D3, Pal ↑, ↑ PTH
- S clinique et radiologique de l’hyperparathyroïdie et de l’ostéomalacie
- Calcifications métastatiques : vasculaires, cornéennes, cutanées, prurit
3/5
Neurologique
SNP : Polyneuropathie urémique S puis S/M avec abolition des ROT bilat, symétrique et distale ; crampe et
fasciculation (neuropathie axonale)
SNC : Encéphalopathie, AVC, Sd confusionnel, coma urémique secondaire à des surdosages médicamenteux, HTA,
hypoNa, hypoCa, toxicité neuro des molécules urémiques.
Endocrino
Hyperlipidémie type IV, intolérance au glucide, hyperuricémieQ
Dysménorrhée, infertilité, impuissance
Retard staturopondéral chez l’enfant (sur rachitisme secondaire, acidose métabolique chronique)
Tble digestif
Nausées, vomissements, anorexie, dysgueusie, dyspepsie, diarrhée, haleine urémique
Dermato
Teint urémique, pruritQ, OMI
(140 − âge ) × PoidsKg 1,23 si Homme
• Positif ×
Créat plasmµmol / L 1,04 si Femme
IR = baisse du DFG
Baisse de la clairance créatinine : N : 120 ± 20 ml/min/ 1.73 m²D de surf. corporelle, estimation par CockroftD
Augmentation de l’urée et de la créatinine avec U/C p entre 35-50
Dégradation prévisible selon une courbe hyperbolique (prévisible mais propre à chaque individu)
120 ± 20 90 60 30 10 <10
Chronique
Notion d'anciennetéQ (anomalie bio ant)
ATCD fam (néphropathie, HTA, Surdité), perso (HTA, lithiase, I.U.)
Anémie normocytaireQ
HypocalcémieQ
Petits reins à l’echo [ sauf PHAD Polykystose Hydronéphrose Amylose Diabéte ] avec diminution de l’index cortical
et dédifférenciation corticomédullaire
Anémie et hypocalcémie possibles dans IRA
Principes du traitement
• Traitement symptomatique (penser au préventif et curatif)
Traitement médical :
• Régime hypoprotidique : 0,6-0,8 g/kg/jQ (diminue urée sgQ, phosphorémieQ, mais pas la créatininémieQ 2001)
• Régime normocalorique 35-50 Kcal/ kg/ j
• Hydroélectrolytes
- Apport hydrique libreQ: 1 à 3 l/j en fonction de la polyurie et de la soifQ, ne pas doit être restreint ni excessifQ
- Apport sodée:
normosodé si NIC, PKR (perte de sel obligatoire)
hyposodé large habituellement (3-5g/j)
hyposodé standard (1-3 g/jQ) si : HTA, œdèmesQ, Ins cardiaque ; si besoin diurétique : Lasilix®Q forte doseQ
- Apport potassique : régime hypoK+ si Cl < 30ml/minQ, si hyperK+ persiste : Kayexalate en prise intermittente
- Acido-basique : Alcanisation par eau de Vichy (Na+) ou THAM (sans Na) en cas d’acidose chronique chez l’IRC
terminaux, surveillance stricte chez l’enfant dvt le risque de retard staturopondéral.
• Phosphocalcique
- Carbonate de CaQ per os : 3Q-5 g/ j (parfois plus si Cl < 30)
- 1αOH Vit D3Q (Unalfa®) ou 1-25 OH 2 vit D3 (Rocaltrol)
- Régime hypophosphorémiant : diminution (> 30) ou arrêt des laitages (< 30), si persiste gel d’alumine (dépassé)
4/5
• Anémie
- Eviter les prises de sang répétées
- Correction des carences en fer, folate, B12
- Eviter les transfusions (peu efficace car hémolyse périphQ, surcharge en fer, immunisation, R infectieux)
- EPOQ humaine recombinante : rare avant le stade IRC terminale et l’EER
• Hyperuricémie : régime, zyloric® que si goutte secondaire ou hyperuricémie majeure
• AntiHTA
- HTA volodépendante : diurétique Lasilix 40-60mg/ j
- HTA rénine dépendante : IEC, prudence ß bloquant
• Vaccin antihépatite B précoce
• Ttt foyer infectieux ORL, dentaire, …
• Adaptation des posologies médicamenteuses (abaques)
• Eviter les causes d'aggravation d’IRC dt ttt néphrotoxique
• Préserver le capital veineux
• Envisager la confection de la FAV lorsque Cl créat < 10 mL/ min
• Prise en charge Ψ,
• 100 %
• Associations
• carte
Traitement substitutif
• Indications
- Cl créat < 10 mL/min
- Acidose, hyperK et hyperhydratation mal contrôlable
- HTA majeurs rebelles
- Péricardite urémique
- Polynévrite
• Hémodialyse périodique
- Membrane : Circuit sanguin extracorporel Membrane semi-perméable
- Voie : Fistule artérioveineuse (FAV)
- Séances : 3 x 3-5h /semaine
- Autodialyse (12%), en centre (60%), à domicile (15 %)
- Avantages : Très efficace sauf anémieQ, P/Ca
- Inconvénients :
Coût, Astreignant
FAV : Thrombose, infection, insuffisance cardiaque à ht débit
Amylose à Béta-2 microglobuline : ostéoarthropathie douloureuse, érosive, invalidante et Sd du canal carpien
• Dialyse péritonéale : 8 %
- Membrane : Péritoine du patient
- Méthode de diffusion par gravité (DPCA) ou par pompe ; DPI (intermittente)
- Voie : KT intrapéritonéal à demeure
- Séances : 4 cycles/jour
- Avantages : Ambulatoire - Diabétique (insuline associé), FAV non indispensable si absence de capital vascu -
Bonne tolérance tensionelle (vieux et Ins Card)
- Inconvénients : Risque de péritonite sous dialyse
Transplantation rénale : 90% de survie à 5 ans
• Donneur
- Donneur vivant (5%) : < 55 ans, frère ou sœur monozygote ou conjoint non apparenté, HLA identique ou F, S,
Parent, Enfant HLA ½ identique
- Donneur mort (95 %) : < 60 ans, mort cérébrale, sans patho : rénale, HTA, vascu, infectieuse, K.
• Receveur
- CI : > 70 ans, AVC ou IDM récent, K, infection, Ψ
- Compatibilité : ABO, non Rh, HLA A < B < DR les + proches, RAI, Cross-Match.
• Transplantation
- Transplantation ectopique en FID ou G branché sur Vx iliaques, délai de 40 h avec ttt immunosuppresseur
- Durée moyenne d’un greffon est de 8 ans
5/5
• Immunosuppresseur : tout au long de la durée du greffon ; pas à vie
- Corticoïde
- Azathioprine : Anémie leucopénie, pancréatite aigue, hépatotoxicitéQ
- Ciclosporine A : Nephrotoxicité (à doser), HTAQ, diabèteQ,hirsutismeQ (cause d’arrêt), hypertrophie gingivale,
hépatotoxicitéQ
- Prograf (tacrolimus) : Nephrotoxicité (à doser), HTA, diabète
- Ac poly-monoclonaux : Réaction allergique +++ : fièvre, frisson, éruption, arthralgie
- Mycophonolate Mofétil (Cellcept) : Diarrhée +++, dl abdo, nausée
• Complications fréquentes
- Infections de l’immunodéprimé
- Cancer (Lymphome, tumeur solide)
- Rejet : il existe des rejets corticosensibles : ne signifie pas tjs échec (cf fiche transfusion)
• Nb :Pr faire plein de QCM juste, retenir que le LasilixQ est le seul diurétique autorisée sous 20 ml/Min de DFG
v. 7 (22/01/2011 10:35)
Physiopathologie
Augmentation de la perméabilité de la mb basale glomérulaire (MBG) aux protéines plasmatiques :
Glomérule optique normaux (GON) : Par perte de charges négatives de la MBG (néphrose lipoïdique = SNPP)
=> diminue la répulsion des protéines
Lésions glomérulaires visibles à la PBR : dépôts et prolifération
Fuite protéique : AlbumineQ, Transferrine, Ig G et A, Transcortine, T4 Binding Globuline, AT IIIQ et facteur IX,
XI, XII, lipoprotéine lipase, 25 OH vitamine D3
Conséquences
Albuminurie mal compensée par la synthèse hépatique donc hypoalbuminémieQ
ŒdèmesQ par baisse de la pression oncotiqueQ++ avec hyperaldostéronisme secondaireQ à l’hypovolémie.
Augmentation de synthèse hépatique réactionnelle à l'hypoprotidémie : hyperlipidémieQ de type IIa/b (LDL,
VLDL élevés), hypercholestérolémieQ, hypercoagulabilité (avec anomalie sur les 3 stades de l’hémostase =>
thrombose veineuse)
Baisse d’Ig, déficit en facteur B du complément (fuite urinaire) : infection
Intérêt de mettre en évidence un SN = sa présence affirme le caractère glomérulaireQ d’une néphropathie.
Diagnostic différentiel
Toutes les néphropathies glomérulaires peuvent induire un Sd Néphrotique :
Possible coexistence chez un même patient d’un Sd néphritique aigu (définition clinico-biologique) et un Sd No
(qui serait bien évidemment impur), mais cette situation est rare.
Parler d’un Sd No revient donc à parler des néphropathies glomérulaires (NG) ; On évoque une néphropathie
glomérulaire devant l’association à divers degrés d’un sd œdèmateux, d’une protéinurie typiquement
abondante (> 1g/j) à prédominance d’albumine, d’une hématurie, et d’une HTA.
Ces éléments peuvent se combiner pour donner différents SYNDROMES :
Sd néphrotique, pur ou impur (hématurie, IRO, HTA, Ptnurie non sélective)
Sd néphritique aigu
Sd de glomérulonéphrite rapidement progressive
Sd d’hématuries macroscopiques récidivantes
Anomalies urinaires isolées (protéinurie et/ou hématurie)
• GLOMERULOPATHIE responsable d’un SD NO PURQ ou IMPUR mais avec hématurie < 105 /ML
Ce sont toutes des glomérulopathies non prolifératives
Q
Néphrose lipoidique = GON : MO normale
85% des SN de l’enfant , 15 % des SN de l’adulte
Primitif ++++
Secondaire (Hodgkin, AINS)
Hyalinose segmentaire et focaleQ (HSF)
Fréquent (10%D des SN de l’enfant ; 20% des SN de l’adulte) le + svt des hommes
Primitif ou secondaire : HIV, héroïne, reflux vésico-urétéral, réduction néphronique, obésité
SN impur d’apparition très brutale pouvant être une évolution du SNPPQ
Histo :
Dépôts hyalins segmentaires et focaux amorphes mésangiaux et sous endotheliaux fixant en IF les Ac
antiIgM et antiC3. Evolution secondaire vers la sclérose. Lésion non spécifique.
Chez l’enfant, rechercher un reflux vésico-urétéral pouvant être responsable d’une HSF.
Glomérulopathie extra membraneuseQ : GEM
Fréquent (5% des SN de l’enfant ; 30% des SN de l’adulte)
Primitifs ++ ou secondaires :
Infections (Hépatite B, syphilis, filariose, lèpre...)
Cancers = GEM paranéo (Hodgkin, KBP : cancers solides et hémopathies)
Maladie de système (lupus, PR, sarcoïdose,...)
Toxiques (sels d’or, captopril, mercure, D-pénicillinamine...)
SN impur d’apparition progressive avec risque de MTE + élevé, peut se révéler en SN purQ
Histo :
Dépôt extramembranaire granuleux d'IgG-C3 progressivement enchâssé ds membrane endothéliale
[ 1 en massue, 2 hérissé, 3 chaînette, 4 guérison avec diminution progressive des dépôts]
Evolution : guérison , persistance, IRC 30%
Amylose Q
Amylose ALQ
Secondaire à une prolifération médullaireQ de plasmocyte produisant une Ig monoclonale (svt Ig Lambda >
Kappa). La substance amyloïde ici correspond au partie variable des chaînes Légères Q .
Soit primitif, soit secondaire : Myélome Q, POEMS
Amylose AA Q
Secondaire à l’accumulation d’une ptn inflammatoire hptq Q : ptn sérique amyloïde (SAA) : plissement Béta Q
Q Q ière
Maladie périodique , Maladies inflammatoires chroniques (PR ++ : 1 cause en France d’Amylose, SPA,
Crohn, Mie de Still ...), suppurations chroniques (DDB, abcès profonds, tuberculose , ostéomyélite CQ)
Q
GN membranoproliférative = GNMP
Primitive
Secondaire
Infections (foyers infectieux, endocardite, VHC )
Mie inflammatoire : Lupus, cryoglobulibémie de type II = CME (oligoclonal svt FR et polyclonal associé à
un purpura : livedo, Raynaud)
GN à dépôts mésangiaux d’IgA
Maladie de Berger (primitive)
Purpura rhumatoïde (secondaire)
GN prolifératives extracapillairesQ
Typiquement révélées par un Sd de GNRP (SNA atypique sans HTA associé à une insuffisance rénale
rapidement progressiveQ (s’aggravant en qq jours à qq sem) ) ou un Sd No impur .
Recherche de SIGNES EXTRA-RÉNAUX (purpura, livedo, Raynaud, éruption, arthralgies, atteinte neuro,
ORL, hémoptysies , fièvre, épanchements, ...)
Echo rénale en urgence
Recherche d’anticorps anti-MBG +++ et d’ANCA +++ en " urgence "
PBR en urgence ++
Avec dépôts
Linéaires : Ac antiMb glomérulaireQ = Sd de Good-PastureQ
Granuleux = complexes immuns
- Hypocomplementémie : GNMP évoluée : LupusQ, Cryoglobulinémie, Infections (foyer profond ,
endocardite )
- Complément normal : Purpura rhumatoideQ évolué
Sans dépôts d’Ig en IF ( GN extracapillaires « pauci-immune »)
Primitive
Secondaire : Granulomatose de Wegener Q, PAN ( PBR CI si microanevrysme à l’arterioG)
Source ; fiche RDP, KB néphro, cours Fac, RDP, Medifac, QCM néphro et Nephro pédia 2000
v. 28 (22/01/2011 10:35)
Physiopathologie
Glomérulopathie bilatérale et symétrique (lésion diffuses ou S&F) avec prolifération intraglomérulaire aigue
généralement endocapillaire mais aussi parfois extracapillaire. Pas de lésion histologique tubulaire associée .
Q
La chute du DFG secondaire à la prolifération entraine la diminution de la fraction filtrée de Na => rétention hydro
Q
sodée : secteur interstitiel (œdème) et vasculaire (HTA) avec déséquilibre glomérulotubulaire (réabsorption tubulaire
de Na conservée) par hyperactivité du SRAA
Etiopathogénie immunologique :
AutoAc anti MBG : dépôt linéaire d’Ig anti MBG ( Good-Pasture )
Dépôt granuleux de CIC : Ig + C3 . Mécanisme pathogénique = HS de type III (Mie sérique) :activat° complément
Diagnostic
• TERRAIN : Age +++ (enfant, adulte jeune), ATCD patho autoimmune ou de système personnel ou familial, fct rénale ant
• CLINIQUE
Q Q Q Q
Oedème (mou, indolore, blanc, godet +, bilat) ; poids ; HTA et retentissement ; oligurie concentré ; hématurie
Signes extrarénaux à rechercher orientant vers Maladie générale (GN dite « secondaire »)
Bandelette urinaire : Protéinurie et Hématurie
• PARACLINIQUE
Biologie
Iono sg et urinaire, créatininémie, urée plasmatique, calcul de la clairance par Cockroft
Protéinurie des 24 h, ECBU
HLM (hématurie)
Bilan inflammatoire (NFS, VS, CRP, EPP )
Bilan immunologique :
C3 C4 CH50 normal ou abaissé soit temporairement (< 3 sem) , soit durablement
Ac antistreptococcique, AAN, anti DNA natifs, CIC, cryoglobulinémie, ANCA, anti MBG, sérologie HBV /HCV/HIV
ECG (hyperkaliémie)
PBR systématique (MO et IF)
Sauf chez l'enfant devant une GNA post strepto typique, Purpura rhumatoide ( < 1g/j pdt moins de 1 mois )
Bilan préPBR : Groupe, Rh , RAI, NFS/plaq, TP/TCA, TS ; Prise de la TA ; Echo rénale ; ECBU
PBR percutanée ss AL au lit du patient après reperage échographique avec 2 prélèvements ( 1 pr MO ; 1 pr IF ) puis
décubitus strict , boissons abondantes , surveillance (TA, Fc, aspects des urines +++) pdt 24 h.
Résultat :
Prolifération cellulaire soit endocapillaire (pure ou membranoproliférative) soit extracapillaire (croissant ds la
chambre urinaire)
Dépôts
De type immunologique ici , soit un dépôt granuleux (complexes immuns ) ; soit linéaire (Ac antiMBG)
Localisation : sous membraneux ; extramembraneux ; intramembraneux ; mésangiaux
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Autre étio d’IRA organiq : Néphropathie vasculaire aigue (SHU, PTT), nécrose tubulaire aigue, néphrite interstitielle aigue
Autres Sd glomérulaire : Sno , Hématurie macro récidivante
2/3
Diagnostic étiologique
• DISTINCTION GN EN PRIMITIVE (atteinte rénale isolée) / SECONDAIRE (Mie de système = atteinte multiviscérale !!)
• GN PROLIFERATIVE ENDOCAPILLAIRE
Mode de révélation : Sd NiA caractéristique, Sd No impur avec hématurie importante (> 100 000/ml) ou simples
anomalies urinaires isolées (protéinurie, hématurie)
GN proliférative endocapillaire pure = GN aiguë post-infectieuse (primitive)
Germes responsables : StreptocoqueQ +++, staphylocoque, Pneumocoque, salmonella, rickettsie, virus, mycose et
parasitose ; certains sites seraient + pourvoyeur (Endocardite, Foyer infectieux profond, shunt AV)
GNA post-streptococcique
Germe : Strepto A β hémolytique
Clinique
Terrain : enfant 1-12 ans, sans ATCD néphro perso ou familial, sans retard de croissance
Facteur déclenchant : infection récente (angine ou infection cutanée= impétigoQ), non ou mal traitée
INTERVALLE LIBRE de 3 sem
Début brutal ( <48h) par SNA typique SANS SIGNES EXTRARENAUX ± lombalgies, troubles digestifs, fébricule
Examens complémentaires
HYPOCOMPLÉMENTÉMIE ++++ TRANSITOIREQ (environ 3 sem en moy)Q
ASLO +++ (antistreptolysines), antistreptodornases augmentant sur 2 prélèvements à 15j d’intervalle
Prélèvement de gorge (discuté) : présence de Streptocoques
PBR ++ :
Indications :
o non réalisée chez l’enfant si typique ; à faire si : ATCD personnel ou familial de néphropathie ; retard de
croissance ; Sd No associé ; complément normal +++ au diagnostic; HTA et IRA > 10 j, oligurie > 3 sem,
hématurie micro > 3 sem, hypocomplément > 8 sem ;
o Chez l’adulte : systématique
Anapath : Prolifération endocapillaire pure exsudativeQ avec dépôts extramembraneux d’IgG et de C3 en " bonnet de
gendarme " (" humps ")
Evolution :
Pronostic rénal favorable chez l’enfant ; JAMAIS D’IRC SÉQUELLAIRE
Danger immédiat = surcharge hydrosodée (HTA, OAP) et hyperkaliémie
Habituellement : Régression des signes cliniques en 48H, normalisat° du complément en < 8 sem, disparition de
l’hématurie macroscopique en moins de 3 sem (l’hématurie micro peut persister 1 an), protéinurie peut persister 1 an.
En cas de persistance de l’Ins Rénale > 10 j => Evoquer une GNRP
En cas d’hypoComplémentémie persistanteQ > 8 sem => évoquer une GNMP
Traitement :
Sympto: repos au lit, régime sans selQ furosémide, lutte contre l’hyperK+ , ttt antiHTA , éventuellement EER
Antibiothérapie type amoxicilline pendant 15 jQ
Recherche et ttt des foyers infectieux ORL et stomato . Pas de ttt antibio au long coursQ . Pas de corticothérapie
GN membranoprolifératives (primitive ou secondaire)
Causes :
Primitive
Secondaire :
o Infections (foyers infectieux profond, endocardite et hépatite C)
o Mie inflammatoire : (Lupus, CME de type II (oligiclonal (FR) et polyclonal ± purpura : livedo, Raynaud)
Révélation variable : Sno, SNA, ou Hématurie / protéinurie isolée
Bio : HYPOCOMPLEMENTEMIE
Anapath : Prolifération endocapillaire avec dépôts granuleux de C3 et IgG de 2 types
Sous mbx aspect en double contour des mbs basales (type I) avec baisse de C3 et C4 : activation de la voie classique
Intramembraneux avec aspect rubanné des mbs basales(type II) avec baisse isolé du C3 et présence d’un autoAC
IgG antiC3 convertase alterne qui active ainsi la voie alterne du complément .
Évolution : 50 % d’IRC terminale à 10 ans
GN à dépôts mésangiaux d’IgA
Mie de Berger (primitive)
1ière cause de N.G. en France ( 25%) : surtt chez le jeune adulteQ de sexe masculin Q
Post infection ORLQ/dentaire SANS INTERVALLE LIBREQ
Présentation la + fqte par hématurie macro isolé récidivanteQ, parfois SNA ou SNo Impur
COMPLEMENT NORMAL
PBR : GON ou prolif endocap segmentaire et focale avec MEE de dépôt mésangiaux d’Ig A
Evolution : Récidive de l’hématurie, avec IRC ds 25% des cas
Ttt : Eradication foyer infectieux
Purpura rhumatoïde (secondaire)
Dépôt mésangial constant mais risque d’évolution + sévère : proliférative endocapillaire voire extra ( cf suite ) Q 269
3/3
• GN PROLIFÉRATIVES EXTRACAPILLAIRES
Typiquement révélées par un Sd de GNRP (SNA atypique sans HTA associé à une insuffisance rénale rapidement
progressiveQ (s’aggravant en qq jours à qq sem) ) ou un Sd No impur
Urgence diagnostique et thérapeutique
CAT
Recherche de SIGNES EXTRA-RÉNAUX (purpura, livedo, Raynaud, éruption, arthralgies, atteinte neuro, ORL,
hémoptysies , fièvre, épanchements,...)
Echo rénale en urgence
Recherche d’anticorps anti-MBG +++ et d’ANCA +++ en " urgence "
PBR en urgence ++
Optique : prolifération extracapillaire avec CROISSANTS ÉPITHELIAUX
Immunofluorescence +++
Résultats :
Avec dépôts
Linéaires : Ac antiMb glomérulaireQ = Sd de Good-PastureQ (secondaire et complément normal) : Mie rare et grave
avec présence d’une hémoptysie grave associée (par analogie entre mb basale )
Granuleux = complexes immuns
o Hypocomplementémie : GNMP évoluée : LupusQ => Classification OMS cf Q 328 , Cryoglobulinémie, Infections
(foyer profond , endocardite)
o Complément normal : Purpura rhumatoideQ évolué
Sans dépôts d’Ig en IF ( GN extracapillaires « pauci-immune »)
Primitive
o Adulte jeune et épisodes infectieux ant
o PBR en urgence :
o Prolifération extracapillaire avec croissant epitheliaux ds chbre urinaire
o Svt nécrose fibrinoide des anses cap et prolif endocap associé.
o Absencede dépôt, IF négative
o Ttt en Urgence: corticoide, immunosupresseur et échange plasmatique
Secondaire : Granulomatose de Wegener Q, PAN ( PBR CI si microanevrysme à l’arterioG)
Diagnostic
• Cystite
Etiologie
Cystite simple : fréquente, Femme jeuneQ 20-30 ans et âgée. Rarement hématogène. Rechercher f. favo
Germes uropathogènes (adhésine) :
Cystites aigues isolées : E.ColiQ 95 % sans résistance aux ATB
Cystites récidivantes : E Coli : 80%, ProteusQ (10%, PAMQ urine alcalineQ), KES, StaphQ, Pyo… avec résistance
Cystites compliquées que chez l' ♂ et ♀ > 40ans : rechercher une anomalie urologique :
Résidu vésical postmictionnel (RPM) par obstacle anatomique / fonctionnel
Corps étrangers intra-vésicaux (calculs, fils chir, tumeurs...)
Physiopathologie
Contamination de proche en proche par les entérobactéries par voie ascendanteQ spontanée ou iatrogène [brièveté
de l'urètre féminin, proximité de l’anus]
Infection de l'urine vésicale → paroi vésicale.
Rarement hématogène ou par extension directe à partir d’un foyer septique locorégional
Clinique
Cystite A simple
Brûlures mictionnelles + pollakiurie
SN : T < 38,5 °CQ, Ø de douleurs lombaires, Ø de dysurie
Incst : Hématurie surtt terminale, impériosité, pesanteur vésicale
Bactériurie asymptomatique frqte aux extrêmes de la vie = odeur forte de l'urine, aspect trouble
Cystite A compliquée
Symptome majeur : dysurie => rétention vésicale, PK / brûlures + modérées. Même SN
Bactériologie
BU
Nitrites + : B > 105 /ml ou 108 /mm3
A.esterasique + : Leucocyturie > 104 /ml ou > 107 /mm3
Hématurie
ECBU avec examen D, culture et ATBgramme (sf cystite isolée ♀ jeune)
Méthode
Toilette périnéale à 2 reprises avec antiseptique (éviter ctamination par germes vulvovaginaux ou dig)
Prélèvement en milieu de jet (permet d’éliminer germes urétraux présents ds le début du jet) (éviter sondage U)
Recueil dans récipient stérile, ensemencement immédiat ou conservation à 4°
Résultats
-
B ≥ 105, 1 germe, leucocyturie > 104 /ml ± HLPN : cystite aigue
-
B ≥ 105, 1 germe, leucocyturie N ou peu ↑ : refaire ECBU, probable infection
-
B ≥ 105, 2 germes : infection et/ou souillure → refaire ECBU
-
B < 10 3, plusieurs germes : souillures
-
B < 105, leucocyturie aN, 1 germe chez un patient Σ : infection U ms PK, mict° récente, ATB, obstacle s/ v.urinaires
-
Leucocyturie amicrobienne : Inflammation v.urinaires, Néphrite interstitielleQ, BKQ, bilharziose, urétérite,
prostatiteQ, contaminat° par pertes vaginales / prépuciales, infections urinaires décapitéesQ
Examens complémentaires
Indication : cystites récidivantes (> 4 /an) ou compliquées
Echo vésico-rénale
± UIV avec cliché per/post-mictionnel
± Urétrocystoscopie
Echo prostatique, chez l ‘♂
Evolution
Isolée avec évolution simple le plus souvent même non traité.
PNA
Rechute : infection au même germe dans les 2 semaines suivant la cystite
Récidivantes : > 4 / an et rapprochées
2/3
• Pyélonéphrite
Etiologie
Infection A pyelocalicienne et du parenchyme rénal par voie ascendante associée à une cystite.
Forme primitive : ♀ jeune ou post ménopause, 1ier épisode, entérobactéries (E.Coli)
Forme secondaire : geste urologique (germes nosocomiaux et multi R) ou secondaires à une anomalie de l’appareil
urinaire (lithiase : PAM, reflux vésico-urétéral, autres obstacles)
Physiopathologie
Cystite toujours présente, colonisation parenchymateuse par voie ascendante, souches d'E.Coli à haute capacité
d'adhérence (porteurs de Fimbriae)
NB : ♂= PNA rare, prostatite tjs associéQ +++ (à traiter)
Clinique
Syndrome infectieux brutalQ (>38,5 °C), frissons, tachycardie
Douleurs lombairesQ unilatérales (D>>G) parfois bilat, irradiant le lg trajet de l’uretère
Signes d'infection urinaire basseQ, urine rare, foncée et trouble, pyurieQ ; vomissement et iléus reflexe possible
Terrain favorisant (diabète, immunodépression, grossesse..)
Bactériologie : Mêmes examens + HAA avec antibiogramme
Examens complémentaires
Biologie
Hyperleucocytose PNN
Sd inflammatoire : VS et CRP ↑
Iono, Fonction rénale : normale
Imagerie
En cas de PNA de type primitive, on fait au maximum un ASP et une echo abdo
Arbre urinaire de face (recherche opacité de tonalité calcique en regard du tractus urinaire)
Echo abdominopelvienne vessie pleine avec doppler des jets urétéraux ++++
Recherche dilatation pyélocalicienne, lithiase radiotransparente
TDM, examen intéressant quoique non absolument nécessaire ds cette forme, montre images spécifiques
de PNA : images triangulaires hypoD à sommet hilaire et à base corticale ; ainsi que des images d’abcès.
En cas de suspicion de PNA secondaire : caractère récidivant, du même coté => à distance de tte I.U.
- UIV (si caractère ht Q, récidivantQ, chez un hommeQ, si proteus mirabilisQ)
- Cystographie rétrogradeQ mictionnelle avec cliché permictionnel (reflux, sténose urétrale, diverticule) et
post-mictionnel (mesure du RPM)
Evolution
Evolution simple sous traitement (sf chez enfant/NN possibilité de séquelles)
Risque de complications
Abcès rénal (image liq échog, hypoD au TDM→ Ponction ss controle imagerie)
Phlegmon péri-néphritique : évolution d’un abcés à suspecter sur masse lombaire, dl (lancinante, intense), psoïtis
et peau inflammatoire en regard.
Pyonéphrose : Rétention de pus ds voies excretrices en amont d’un obstacle sur les V.urinaires → N.I.C.. A
suspecter devant un Σ infectieux sévère avec AEG, Dl lombaire peu intense, gros rein sensible.
SepticémieQ à BGN avec risque de choc septique
Nécrose papillaireQ chez le diabétiqueQ : nécrose ischémique au niveau des pyramides malpighiennes
A suspecter sur : Apparition hématurie avec Dl type colique néphrétique
UIV : aspect en « pince de crabe », en anneau, en massue
Récidive & PNC :
Malgré ATB, si Ø ttt étiologique, les PNA secondaires évoluent vers néphropathie tubulo-interstitielle
chroniqueQ avec involution atrophique du rein et évolution vers IRC. HTA est incste et de survenue tardive.
Bio : apparition d’une protéinurie type tubulaire, creat & urée variable, acidose tubulaireQ, perte sodéeQ.
Morpho : rein petit, bosselé, aspect en massue des calices avec retard d’excrétion à l’UIV.
• Diagnostic différentiel
Cystite
Cystalgie à urines claires ou Σ urétral : ECBU stérile + Dl pelvienne + PK
Urétrite, Vulvo-vaginite, Tumeur de vessie, CIS
Cystite radique, postchimio, BK, Biharzienne
Pyélonéphrite
Péritonite, appendicite, diverticulite, cholécystite, Prostatite/ orchi-épididymite / inf pelvienne de la ♀
Pleurésie-Pneumopathie basale, Pancréatite
Traitement
• Mesures hygiéno-diététiques (prévention)
Boissons abondantes > 1,5/ L
Mictions complètes, régulières et pas trop espacées, Miction post coïtale (super SEXY)
Hygiène périnéale et vaginale correcte mais sans excès, s’essuyer d’avt → arr
Régulariser le transit : régime alimentaire au besoin laxatif léger ou ralentisseur du transit
Eviter pantalons serrés et ss vet en synthétique
Oestrogène trophique chez ménopausé : Colpotrophine
• Toute bactériurie même asymptomatiqueQ doit être TRAITEE chez la FEMME ENCEINTEQ et chez le sujet à
Q Q
risque (MIE REFLUANTE , DIABETE )
• Cystite simple
ATB bactéricide après BU (ECBU initial & de contrôle inutile)
TTT Minute : Dose unique : péfloxacineQ Péflacine® 800 mg 2cp per os en 1 prise + ECBU de contrôle à 7 j
Ttt de 3-5j en cas d'échec : norfloxacine Noroxine® 400 mg 2 cp/ j ou Pipram Fort® 2 cp/j
Antalgiques et/ou anti inflammatoires
• Cystites récidivantes
ATBprophylaxie continue ou discontinue à faible posologie (½ dose) prolongé (6 mois ou +) préventive en alternant
les ATB : FQ, quinolones 1ière génération, BactrimQ, C1G …
Vit C (acidifie les urines)
• Cystites compliquées
ATB prolongé tant que l’anomalie uro n’aura pas été corrigé : cure chirurgicale
Si non corrigeable : autosondages en cas de RPM d'origine neurologique avec mise en place d’une antibioprophylaxie.
Chez l'♂ : ATB pdt FQ pdt 6 sem + Aminoside les 5ers jours en cas de prostatite associée
• Chez l’enfant
CYSTITE SIMPLE : Augmentin® ou bactrim® en cure courte
PNA : aminoglycoside + céphalosporine pdt 15j (vvp obligatoire)
UROPATHIE MALFORMATIVE : ttt d’attaque→ ttt d’entretien jusqu'à chirurgie
Source : RDP Mars 2000 et MedLine ttiq 2000 et MedLine, QCM Intest
v. 11 (22/01/2011 10:35)
Etiologie
• Prostatites à germes urinaires
Prostatites aiguës les plus fréquentes.
Germes responsables similaires à ceux des infections urinaires en général (Bacille gram négatif).
Escherichia coli Q > > Proteus, Klebsiella, Enterobacter, Pseudomonas et Serratia
Le + svt infection par un seul germe (parfois plusieurs)
Parfois des cocci gram + : essentiellement des entérocoques (environ 15%). Les autres, comme le Staph coag neg st
considérées comme commensaux non pathogènes.
• Prostatites à germes sexuellement transmissibles = surtt gonococciques
Possible non stérilisation du foyer infectieux par un ttt classique d’urétrite gonococcique.
Prostatites dues à Ureaplasma urealyticum et à Chlamydia trachomatis sont rares et discutées
• Prostatites tuberculeuses
Prostatite granulomateuse le + svt chronique à M. tuberculosis peut parfois apparaître comme une séquelle d'une
miliaire tuberculeuse ou après ttt par BCG au cours d’une tumeur superficielle de la vessie. Elle se produit par voie
hématogène ou par contiguïté.
Ces prostatites chroniques se présentent svt comme des infections urinaires récidivantes chez un homme avec
perception d’un nodule au toucher rectal
• Prostatites parasitaires : BILHARZIOSE
• Prostatites mycotiques : BLASTOMYCOSE, COCCIDIOÏMYCOSE, CRYPTOCOCCOSE, HISTOPLASMOSE ET
CANDIDOSE SURTT CHEZ LE VIH
Etiopathogénie
Voie urétrale
Ascendante : urétriteQ, manœuvre instrumentalesQ (sondage, endoscopie), MST
Descendante : urines d'amont infectées avec obstacle sous prostatique (nb : les orchites ou les épidymites ne se
compliquent pas de prostatite habituellementQ)
Voie hématogéne
A point de départ cutané (staphylocoque doré), ORLQ ou dentaire
Par contiguïté
Contamination de la prostate par les bactéries du rectum (par extension directe ou par dissémination lymphatique)
Une cause favorisante, surtout une obstruction de la filière cervico-urétrale, devra tjs être recherchée.
Sténose congénitale ou acquise de l’urètre (sondage, endoscopie, urétrite, traumatisme urétral)
Sur gestes médicaux : sondage, endoscopie, biopsie
Adénome de prostate
Tumeurs vésicales ou calculs urinaires infectés
Malformation
Infection à distance responsable d’une bactériemie
Tble neuro du fonctionnement vésical
2/3
Diagnostic positif
• Terrain
A tout âge avec prédominance chez les jeunes en période d’activité sexuelle et chez les plus âgés (adénome)
• Tableau clinique
Signes généraux : HyperthermieQ à 39-40°C, frissons, asthénie, myalgies, arthralgies (Sd pseudo-grippal)
Signes fonctionnels urinaires :
Brûlures mictionnellesQ, pollakiurie, impériosités mictionnelles, dysurieQ pouvant aller jusqu'à la rétention aiguë
d'urineQ
Douleurs périnéalesQ
Incontinence par regorgement
Signes physiques
Urines troubles et malodorantes
TR : prostate chaude, hyperalgiqueQ, augmentée de volume, de consistance typiquement "succulente" (semble indurée
avec des zones ramolliesQ)
Le TR peut être normal
Parfois il existe un globe vésical ou une orchi-épididymite associés
• Examens complémentaires
Examens biologiques
NFS : Hyperleucocytose avec polynucléose
BU => ECBU :
Il confirme l'infection urinaire : Bacteriurie ≥ 105/ml + 1 germe + leucocyturie > 104 /ml
Celui ci peut étre négatif n'éliminant pas le diagnostic
Possible hématurie microscopique : > 103 / ml.
Le massage prostatique avec ECBU doit être contre-indiqué du fait des douleurs qu'il entraîne et de la possibilité
de décharge bactériémique.
Bilan infectieux :
HAA si frissons ou T°C > à 38,5°C
Prélèvement urétral (gonocoque, germes intracellulaires) chez le sujet jeune
Sérologie des germes intracellulaires (Chlamydiae)
Spermoculture
Bilan du retentissement sur la fonction rénale
Ionogramme sanguin, créatininémie, urée (altération de la fonction rénale);
PSA (qui serait augmenté) sont inutile au diagnostic
Examens radiologiques
Inutiles à la phase aigue. Même ds un ctexte évident, il sera utile de pratiquer à distance ces examens à visée étio
ASP : possible calcification si plusieurs épisodes de prostatites
UIV avec clichés permictionnels pour exploration de l'ensemble de la filière urinaire
Urétrocystographie rétrograde et mictionnelle (URCM) permet l'exploration de la filière cervico-urétrale à la
recherche d'une obstruction.
Echographie des reins et de la prostate permet d'apprécier le haut appareil et de voir des calcifications, si plusieurs
récidives de prostatites.
Echographie endorectale ne doit pas être faite en période aiguë car c'est un examen très douloureux et il y a un risque
de bactériémie. Elle peut être effectuée par la suite s'il y a un doute avec une évolution vers un abcès prostatique.
3/3
Evolution
• Favorable
La guérison est le + svt obtenue sous ttt antibiotique bien conduit dans 50 à 70 % des cas
Il faudra cpdt tjrs éliminer une cause favorisante qui provoqueront des récidives.
• Complications
Prostatite chronique
Le + svt, elles st secondaires à une prostatite aigue qui sera cependant svt passée inaperçue.
Signes fonctionnels
Symptomes irritatifs variables incluant: dysurie, imperiosité mictionnelle, pollakiurie, douleurs de localisation
pelvienne ou génitale.
Fièvre & frissons st rares.
Des douleurs après éjaculation ou une hémospermie st possibles.
Examen clinique : prostate peu ou pas augmentée de volume, ferme +/- sensible avec des zones indurées ou
possible calcifications.
La biopsie de prostate est svt nécessaire afin d’éliminer une néoplasie ++++
Bilan à réaliser :
NFS (normale)
ECBU (Leucocyturie sans bacteriurie significative < 105 /mL) => analyse d’urine fragmentée après massage
prostatique, spermoculture, prélèvement urétral car les germes persistent dans les sécrétions prostatiques, bien
que les urines soient stérilisées.
Imagerie (cf précédent)
Abcès prostatique
Devenu rare, l'abcès prostatique se voit surtout chez le sujet immunodéprimé.
Il est évoqué devant une résistance au traitement antibiotique => Intérêt du scanner, l'échographie transrectale
étant rarement réalisable en raison de la douleur.
Possible drainage chirurgicalQ (rare)
Résection endoscopique transurétrale
Ponction transrectal sous contrôle echoG
Voie transpérinéale
Q
Rétention aiguë d'urines nécessitant la pose d'un cathéter sus pubien (Sondage est évidemment contre-indiqué )
IRA obstructive
Choc infectieux
Epididymite aiguë
Traitement
Hospitalisation
Repos au litQ avec abstinence sexuelle préconisée
Conditionnement
Ttt symptomatique
Rééquilibration hydroélectrolytique
AntibiotiqueQ
Antibiothérapie double parentérale synergique et bactéricide prolongée orientée sur les BGN à bonne diffusion
tissulaireQ avec réévaluation secondaire en fonction de l’antibiogramme et relais per os après 48h d’apyrexie.
Fluoroquinolone Q + Aminoside (5j) pdt 4 semaines (en cas de prostatite sévère ou bactériémie : non systématique)
Alternative si CI : C3G ou FlagylQ pendant 6 semaines
Mesures associées
AINS pdt 1 semaine
α bloquant (Xatral®) si dysurie
Antalgiques (bain de siègeQ, ttt per os) + antispasmodiques + antipyrétique
Laxatif léger si constipation réactionnelle
Ttt étiologique
L’étiologie devra être recherchée ds un second temps avec ttt adapté si possible
Source : Fiches Rev Prat, Impact CD-Rom, MediFac, 7 QCM Intest 2000
v. 17 (22/01/2011 10:35)
Physiopathologie
• LA FORMATION DES CALCULS COMPREND 3 STADES
La nucléation (transformation des sels dissous en cristaux)
La concrétion : rétention des cristaux
La croissance du calcul
• LES FACTEURS REGLANT CES 3 ETAPES SONT MULTIPLES :
Sursaturation de l'urine en un sel lithogéne : hyperoxalurie, hypercalciurie, hyperuricurie
Diminution du pouvoir solvant de l'urine : baisse de la citraturie
Infection urinaire
Stase urinaire (Sd de la jct pyélo-U, Mie de Cacci-Ricci = « rein en éponge », obstacle cervico-prostatique, …)
Étiologie
PHOSPHO – AMONIACO
CALCIQUE URIQUE XANTHINURIE CYSTINURIE
– MAGNESIENNE
Q
70-80 % (la + fqte ) 10 % 5 à 10 % Rare Rare
Oxalate Phosphate Mixte Urines infectées à germes
pH urinaire acideQ < 5 Ph urinaire acide
25% 7,5% 40 % à uréaseQ et alcaline
Q
Radio-opaque Radio-opaqueQ (densité Radio Très légèrement
RadiotransparenteQ+
Blanc gris ou noir inferieure) brun et lisse transparenteQ opaqueQ
Corraliforme de grande
Aspect spiculéQ pr les calculs
Parfois corraliformeQ? taille bien tolérée Calculs bilatéraux
d’oxalate dihydraté
Croissance lente
Idiopathique (80 %) Mécanisme : urée
Malformation urologique transformé en NH3 par
Hypercalciurie > 300mg/jQ: l’enzyme en consommant
Hyperuricémie
idiopathique
H+. Le milieu alcalin ATCD familial
(Goutte) favorise la formation du
hyperparaT Ire, sarcoïdoseQ, Anomalie
Déshydratat°chroniq calcul PAM
D Déficit en
Acidose tubulaire distaleQ, transport AA par
(pays chauds) Germes à uréases xanthine
Intoxication vit DQ, myélome épithelium
Acidose métabolique ProteusQ et Providencia oxydase :
et métastases ostéolytiques...) intestinal et
(iléostomie, résection surtt récessif et
HyperoxalurieQ Iaire ou IIre à tubule rénal
du grèle) Parfois groupe KES autosomique
Test de Brand +
une maladie intestinale ou Apport ptn élevé E.Coli n’a pas d’uréase.
à une intox chroniq par vit.C Cystinurie 24 h
(↑ uricosurie) Anomalie uro
favorisant la stase
urinaire
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Colique néphrétique (Q 014) , répétitions de crises subintrantes (« état de mal néphrétique »)
Douleurs lombaires chroniques sourdes, permanentes, au niveau de l’angle costovertébral irradiant en avant.
Hématurie microscopique totale douloureuse ou non (BU) quasi constante
Découverte fortuite lors d'un examen radiologique (surtt calcul corraliforme)
Complication : Fièvre, Insuffisance rénale
• ATCD PERSONNEL
De coliques néphrétiques, d'uropathies ou de néphropathies
Fdr de lithogénèse :
- Mie hypercalcémiante (Sarcoidose, hyperparathyroide, myélome)
- Goutte, hyperuricémie iatrogène (Chimiothérapie, Aspirine faible dose, ciclosporine, pirilène, thiazidique et
furosémide)
- Prise de vitamine C, gel d’alumine, uricosurique (Desuric® : benzbromarone), …
2/4
• AFFIRMER LE DIAGNOSTIC
Recueil du calculD (tamisage des urines) pour analyse chimique et morpho ± spectrophotométrie infrarouge
Arbre urinaire de face : calculs radio opaques (calcique et PAG ± cystinique) en regard du tractus urinaire
Echo de l’appareil urinaire, vessie pleine, avec doppler des jets urétéraux
- montre rarement le calcul, apprécie le degré de dilatation des cavités pyélocalicielles
- Mais l’echoG n’explore pas l’uretère (superposition digestive) sauf les régions sous pyéliques et intramurales
L'UIV est systématique à distance d'un épisode de colique néphrétique (indication formelle)
- Objectifs
> Visualise les calculs radiotransparents (calculs radio-opaques peuvent être masqué par le PdcQ ?)
> Précise le siège exact des calculs
> Apprécie le parenchyme rénal
> Recherche une anomalie urologique associée
- Résultats
> Stase en amont du calcul : Retard de sécrétion / rein muetQ (arrêt transitoire de sécrétion à phase aiguë,
ou par destruction rein si chronique), retard d'excrétionQ (parfois aussi appelé rein muet mais on a ici une
parenchymographie sans pyélographie)
> DilatationQ des cavités en amont
> Autre signes de retentissement : Sténose inflammatoire, atonie D de la voie excrétrice sus et sous jacente
(uretère vu sur toute sa longueur ce qui n’est pas le cas si contractions péristaltiques physiologiques),
œdème périméatique pseudotumoral (Signe de Vespiniani) en cas de lithiase intramurale.
- Respect des CI : Se méfier d’un myélome et sa lithiase calcique récidivante et du zéro à la question, diabète…
• BILAN ETIO 1ERE INTENTIOND
Sanguin
Urée, créatininémie, ionogramme
Calcémie, Phosphatémie, Uricémie, Magnésémie
Protidémie
Urinaire
BU (pH urinaire)
ECBU
Sur urines des 24 h en ambulatoire 3 jours de suite avec régime alimentaire habituel :
Calciurie, Phosphaturie
Uricurie, oxalurie, magnésurie, citraturie
Urée urinaire (reflète l’apport protidique) et créatininurie
Pour certains, en absence d’argument étiologique : dosage systématique NFS, VS, Pal, PTH, TSHus
Principes du traitement
• CURE DE DIURESE (toutes les lithiases) 2,5 L/24h
• MESURES HYGIENODIETETIQUES
Alcalinisation des urines (ttt de 1ère intention des lithiase uriquesQ): boissons riches en bicar (Vichy Célestins ou
Saint Yorre) (Rq : à supprimer par contre si PAM)
Boissons pauvres en calcium en cas de lithiase calcique (VolvicQ, Charrier)
Régime pauvre en oxalates : dt chocolatQ (lithiase oxalocalcique)
Régime contôlé en calcium (lithiase calcique) 1 g/j (moins de 600 mg/jQ en QCM)
Régime peu salé (lithiase calcique) 100/mEq/j
Régime restreint en protéines animales (lithiase calcique et urique) : 1 g de protides/kg/j
Régime pauvre en purinesQ (lithiases uriques)
LITHIASE URETERALE
o ≤ 5 mm , non infecté, non obstructif : Ttt médical, boisson abondante, activité physique, AINS
o 6 à 15 mm : LEC
o > 15 mm ou CI à la LEC : Urétéroscopie avec LIC
o Uropathie malformative : : Chirurgie à ciel ouvert
Source : Fiche RDP, Fiche Den , Medline et Impact d’uro, QCM intest 2000
v. 15 (22/01/2011 10:36)
Anatomopathologie
• ESSENTIELLEMENT TUMEURS UROTHELIALESQ (90 %)
Dérivées de l'épithélium vésical, principalement à partir des cellules transitionnelles
Tumeurs ayant des potentiels évolutifs très différents : Classification internationale des T. urothéliales
Grade histologique : I (bien différenciée) à III (peu différenciée)
Stade pathologiqueQ TNMQ fondé sur l'examen histologique de la paroi vésicale et basé sur l’extension tumorale
en profondeurQ++ après un bilan clinique, endoscopique, histo et radiologique
N1 N2 N3 N4
ADP ctrolat, ADP ADP au-
1 seul ADP
bilat ou régionale dessus de
homolat
multiple fixée bifurcat° Ao
Tout oppose dans la prise en charge et le pronostic la
tumeur papillaireQ limitée à l'urothélium et qui ne franchit pas
la basale à la T. envahissant le muscle (carcinomeQ à cellules
transitionnellesQ)
A part : le carcinome in situ (Tis) respectant la basale ayant
une grande tendance à diffuser et à être multifocal. Cyto +.
Au diagnostic : 70 % superficielles, 25 % invasifs, 5% méta
Etiologie
• FACTEURS ETIO FORMELS
TabacQ : surtout si > 30 PA, excès de risque disparaît après 10-15 ans d’arrêt du tabac
Carcinogènes industriels : colorants : amines aromatiquesQ+ dérivés de l'aniline (industries du caoutchouc, de
la peinture, des colorants, du plastique, chimie organique), Intox prolongée > 10 ans, (K indemnisables tableau
MP n° 15)
BilharzioseQ urinaire donnant des cancers de vessie de type épidermoïde
• AUTRES FACTEURS ETIO
Phénacétine (si conso > 2 kg, latence 15-20 ans)
Néphropathie des Balkans
Irritat° chroniq et infect° vésicale à répétit°Q (sonde à demeure, vessie neuro / non fct°elle) -> K épidermoïde ?
Agents alkylants : Endoxan® Cyclophosphamide lié à son métabolite, l’acroléine.
Irradiation pelvienne
Extrophie vésicale
• FACTEURS GENETIQUES PREDISPOSANTS
Anomalie de l’antioncogène P 53 (Tumeur + agressive, mvs pronostic), mutation oncogène H-ras, grpe HLA,…
2/4
Diagnostic
• TERRAIN : H > F, âge > 50 ans (âge moyen 67 ans), incidence en augmentation régulière
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Hématurie macroscopique terminaleQ+++ ou totaleQ+++ (si abondanteQ+++) indolore et svt isolée ± caillots : Toute
hématurie doit faire suspecter une tumeur de la voie excrétrice urinaire
Troubles mictionnels irritatifs : impériosités, pollakiurie, brûlures mictionnelles
Signes d'envahissement locorégional : rétention vésicale, obstruction urétérale et ses complications, signes de
compression pelvienne (OMI unilat ou asymétrique, TVP), signes de métastases (poumon, os)
Fortuite lors d’un échographie
• CLINIQUE
Examen peut être normal, rechercher AEG
Touchers pelviensQ combinés à la palpation abdo: plancher vésical mobile ou fixé, masse palpable endovésicale
Signes indirects de retentissement de la tumeur, recherche une ADP, hépatomégalie
• PARACLINIQUE
Biologie
NFS + plaq (anémie par spoliation / inflammatoire / envahissemement médullaire)
Iono, urée, créat (ins rénale ?)
Groupage ABO-Rh, RAI, bilan d’hémostase
ECBU (systématique car infection peut être assoc, ECBU négatif nécessaire avant tte cystoscopie)
Cytologie urinaire sur urine fraiche + 1ière miction matinale en l’Ø d’hématurie macro, 3 jrs de suite
Recherche de cellules desquamées anormales ou dysplasiques ds les urines avant la résection endoscopique
D’autant + positive que le grade histologique est élevé et qu’il s’agit d’un carcinome in situ (détection cellules
anormales avt que la tumeur soit décelable en cystoscopie)
± Mesure de la ploïdie celulaire (cytométrie de flux)
Cystoscopie +++ et résection trans-urétrale de vessie : examen fondamental pour le diagnostic
Description de la tumeur (localisation, taille, aspect, nombre) : Un polype papillaire et frangé a un aspect
superficiel, un polype sessile ou végétant évoque une tumeur infiltrante, des zones rouges évoquent le carcinome
in situ => cartographie endovésicale lésionnelle : schéma daté et signé
Réalisation de biopsies à la pince froide au voisinage de la tumeur + col vésical + urètre prostatique + ttes les
zones muqueuses d’aspect anormal
Résection transurétrale tumorale complète et profonde à l’anse électrique pr anapath (classement pT)
EchoQ app urinaire avec doppler vésical
Peut visualiser la tumeur : image echogène endovésicale non mobile aux changements positionnels et
vascularisée au doppler
Apprécie le retentissement sur le haut appareil
UIVQ ++
Recherche d’une autre localisation sur le haut appareil (tumeur urothéliale pyélique ou urétérale) +++
Recherche d’un retentissement sur le haut appareil (quand tumeur proche d’un orifice urétéral)
Peu sensible pour le diagnostic de tumeur vésicale
• BILAN D’EXTENSION
Locale : organes de voisinage + Ganglions ilio-obturateurs (cytoponction ou curage)
A distance : Foie, poumons, os
Radiographie pulmonaire ± Echo hptq : Recherche de métastase pulmonaire/hépatique
Scanner thoraco-abdomino-pelvienQ injecté avec cliché d’UIV en fin d’examen : Visualise la tumeur vésicale
et recherche des ganglions ilio-obturateurs, Recherche une dilatation du haut appareil et des méta.
Scintigraphie osseuse systématique si >= T2 ou si point d’appel: Recherche de métastase osseuse
Evolution
Tumeur superficielle : pTa, pT1,pTis
Risque de récidiveQ+++ : 80 %
Risque de progression vers une tumeur infiltrante : 10 à 30 %
Tumeur infitrant le muscle : T2 à T4
N- : 60 % de survie à 5 ans
N+ : 5 % à 5 ans
5e cause de mortalité par cancer chez l’homme et 9e chez la femme
3/4
Traitement (HP)
Toujours, résection endoscopique première de la tumeur puis analyse anatomo-pathologique
• SI TUMEUR SUPERFICIELLE DE VESSIE = pTa, pT1,pTis tjs NO MO : TTT CONSERVATEUR LE + SVT
TSV à faible risque : Ta G1-G2 < 3 cm
RTUV complète
Puis Surveillance simple (cystoscopie tous les 3 mois pendant 1 an puis tous les ans pendant 10 ans)
TSV à risque intermédiaire : Ta G1-G2 > 3 cm, Ta G2 multifocal, Ta G1-G2 multirécidivant, T1 G2
unifocal
RTUV complète + / - chimiothérapie intra-vésicale post-opératoire précoce
puis instillation endo-vésicale adjuvante de Mytomycine (chimiothérapie Alkylant) pr éviter / retarder récidive
- Mesures indispensables : Urines stériles, sondages non traumatiques, pas d’hématurie, apyrexie
- Mode : 1/sem pdt 6 sem puis 1/mois pdt 6 mois (à vérif)
- Effets secondaires : Cystite inflammatoire (Ains, anticholinergique) (à vérif)
TSV à haut risque : Ta G3, T1 G3, CIS, T1 multifocal ou multirécidivant
RTUV complète +/- biopsies de réévaluation
puis immunothérapie intra-vésicale par BCG +++ pr éviter / retarder récidive
- Mesures indispensables : Urines stériles, sondages non traumatiques, pas d’hématurie, apyrexie
- Mode : 1/sem pdt 6 sem puis 1/mois pdt 6 mois (à vérif)
- Effets secondaires : Cystite inflammatoire (Ains, anticholinergique), BCGite (T°> 38 pdt > 12h à traiter par
INH-Rifampicine pdt 3 mois et arrêt de l’immunothérapie), tuberculose (à vérif)
TSV à haut risque avec récidive précoce malgré BCG
Traitement non conservateur : (cf. traitement non conservateur des tumeurs invasives)
• SI TUMEUR INFILTRANTE (≥ PT2 NO MO)
Tumeurs T2 – T4a, N0 – 1, M0 : traitement non conservateur
Ttt de référence
- cystectomie totaleQ avec curage ilio-obturateurQ bilatéral premier pour staging
- Pr la femme : pelvectomie antérieure, chez l’homme : cysto-prostatectomie ± uretrectomie
- +/- reconstruction orthotopique de la vessie (en fonction des contre-indications de la préservation urétrale) ->
Prevenir en préop de la nécessité d’une derivation urinaire parfois non physiologique
> Femme (tjs non physio) : dérivation cutanée non continente transiléale (Bricker), dérivation rectale ou
sigmoïdienne, dérivation cutanée continente (pôche de Brock)
> Homme (physio si urètre et sphinct ext sain) : Entérocystoplastie de substitution orthotopique peut être
effectué. Sinon, idem femme.
Complications : Incontinence 20 %, impuissance 100 %
En cours d’évaluation : Radio-chimiothérapie
L'utilité de la chimiothérapie adjuvante dans les pT3 et les pN1 reste en cours d'évaluation.
Tumeurs T4b : ttt palliatif : Dérivation urinaire, Chirurgie d'exérèse, Chimiothérapie, Radiothérapie
• SI METASTASES M1
Radiothérapie osseuse si métastase osseuse
Protocoles de polychimiothérapie
- cisplatine + adriamycine + Endoxan = CISCA
- méthotrexate-vinblastine-Adriblastine-cisplatine = M VAC : Ma Vessie A un Cancer
- autres en cours d’évaluation…
Médiane de survie < 1 an
Surveillance (HP)
• TUMEURS SUPERFICIELLES (TSV)
Clinique
Cytologie urinaire et cystoscopie
- A 3, 6, 12 mois puis ts les ans pdt 5 ans si faible risque de récidive
- Tous les 3 mois pdt 1 an, ts les 6 mois la 2ième année, ts les ans pdt 15 ans si risque élevé de récidive
Echographie
UIV
- lors de la récidive si contrôle depuis plus de 2 ans
- systématiquement ts les 2 ans si TSV à ht risque
4/4
• TUMEURS INVASIVES
Après cystectomie et remplacement de vessie ou dérivation urinaire, le suivi est double :
carcinologique et fonctionnel (évaluation de l'appareil urinaire)
Le suivi comprend :
Examen physique avec touchers pelviens
Examen cyto-bactériologique urinaire
Créatininémie
TDM thoraco-abdominale à 3 mois, 6 mois / 2 ans, puis une fois par an
- Au bout de 5 ans, une alternance TDM-échographie abdominale peut être proposée.
Pour les patients ayant eu une préservation de l'urètre
Fibroscopie et Cytologie tous les 6 mois / 2 ans, tous les ans ensuite
surveillance prolongé de l’urètre par frottis urinaires qui seront complétés par une UIV et endoscopie si +
La durée du suivi ne peut être précisée en l'état actuel des connaissances.
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat, MédiFac, QCM Intest, Conf Ch.Avances
Diagnostic
• INTERROGATOIRE
Terrain : Homme > 50 ans
Apparition progressive d’une symptomatologie urinaire
Obstructive
DysurieQ
- Force et calibre du jet diminuéQ
- Miction retardée, effort de poussée abdominale per-mictionelle, au maximum goutte à goutte
- Gouttes retardataires, miction en plusieurs temps, durée d’évacuation prolongée
- Sensation de miction incomplète avec pesanteur pelvienne (traduit un résidu post mictionnel)
IncontinenceQ par regorgementQ++ sur distension vésicale chroniqueQ
Irritative
Pollakiurie nocturne (> 2 levers / nuit) : signe le + précoce
Mictions impérieuses
Si hématurieQ le + svt terminale => éliminer d'autres diagnosticsQ car rareQ ds HBP
La gêne est évaluée par des scores symptomatiques objectifs (IPSS = International prostatic symptom score)
et constitution d’un agenda mictionnel
Complications révélatrices, évolution spontanée :
Infection urinaireQ avec très svt adénomite associée.
Aggravation de la dysurie, résidu post-mictionnel (significatif > 50 cc)
Au max, rétention urinaire aiguëQ :
Accident brutal, envie d’uriner avec incapacité, globe hyperalgique
Favorisé par une AG, une adénomite, un excés alimentaire ou prise de médoc α+ ou β+.
Ttt : drainage des urines en urgence (sonde vésicale ou KT sus-pubien)
Insuffisance rénale chronique par distension bilatérale du haut appareil
• CLINIQUE
Abdomen : Globe vésical ?
TR ++ : Parfois normal. Mais le + souvent il trouve : PSA
Augmentation régulière du volume N < 2,5 à 40 ans
Elastique, homogèneQ lisseQ avec disparition du sillon médian +++ N < 3,5 à 50 ans
Indolore N < 4,5 à 60 ans
Signes négatifs : N < 6,5 à 70 ans
Fosse lombaire, organes génitaux externes normaux
Pas d’anomalie des réflexes périnéo-bulbaires et de la sensibilité périnéale
Pas d’ADP, pas de lymphoedème, pas de signes de méta (os…)
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES : CONFIRMENT LE DIAGNOSTIC
ECBUQ, Iono urée et créatininémieQ
EchographieQ ± ASP
RénaleQ et Vésicale avec mesure du résidu post-mictionnelQ, recherche de diverticule vésical
ProstatiqueQ par voie endo-rectale (volume, homogénéité)
UIVQ (non réalisée à l’heure actuelle ?) à la recherche d’un retentissement sur le haut appareil et la vessie :
lésions anatomiques et fonctionnelles : épaississement de la paroi vésicale, diverticule vésical, surélévation de la
base vésicale, étirement de l’urètre (aux clichés per-mictionnels)
Débitmétrie : objective le débit mictionnel. Normalement, la courbe a une forme de clôche et le débit est > 25 ml/s
En cas de dysurie, la courbe est plate et le débit est < 15 ml /s => affaiblissement de la force du jet et allongement de
la durée de la miction
Biopsies prostatiques en cas de doute avec un cancer
PSA total (< 4 ng /ml) et libre / total (rapport > 0,3 en faveur) avec 0,35 ng/ml par gramme d’adénome
2/3
Recommendations ANAES déc 98 : Il n'y a pas d'indication à proposer un dosage sérique du PSA pour le
diagnostic d'une pathologie non cancéreuse de la prostate (Niveau de preuve = Accord professionnel)
Evolution
• 1/3 : Stabilité voire amélioration spontanée
• 2/3 : Aggravation variable avec retentissement vésical : hypertrophie du détrusor (vessie de luutte) avec apparition
secondaire de divertucules vésicaux puis distension vésicale progressive et diminution puis disparition de la contractilité
vésicale
• COMPLICATIONS
Rétention chronique d'urineQ, incontinence par regorgementQ
Infection urinaire
Lithiase vésicale (considéré comme faux dans les QCM … ???)
Obstruction urétéraleQ et risque d'insuffisance rénaleQ+++
Diverticules vésicaux sur vessie de lutte
Rétention aiguë d'urineQ : évolution par pousséeQ++ inflammatoire de l'adénome -> peut être transitoireQ
Hernie inguinale sur effort de poussée abdominale
Hématurie : éliminer d'autres diagnostics
Traitement
• MEDICAL
Conseils hygiéno diététiques : Eliminer OH, épices (irritant prostatique), Effort physique régulier, transit régulier
Décongestionnants pelviens (phytothérapie):
Permixon® Extrait de Serenoa Repens. Efficacité sur nycturie.
α bloquantsQ :
Alfuzosine (Xatral®), tamsulosine (Josir®, Omix®), terazosine (Dysalfa®, Hytrine®)
Action s/ l’obstruction : relâche m.lisse urétral & inhibe l’hypercontractilité du détrusor => améliore débitmétrie
et SF
Inhibiteurs de la 5-α-réductase : ttt antiandrogéniques : finastéride (Chibro-Proscar®) surtt
Action sur la composante statique = adénome volumineux > 30 g +++ : Diminution d’≈ 30 % du volume
prostatique des signes fonctionnels et du PSA (- 50 %) mais avec apparition d’une impuissance chez 5 % des
patients.
• CHIRURGIEQ : TRAITEMENT DE REFERENCEQ
AdénomectomieQ à ciel ouvert
Par voie transvésicaleQ ou par voie rétropubienneQ : clivage et énucléation de la totalité de l'adénome
Hospitalisat° de 10j avec drainage-irrigat° postop + risque d'éjaculation rétrograde +++ => pr adénome volumineux
Résection transurétraleQ de prostate
Abord de l’adénome par voie intra-urétrale qui est découpé en copeaux à l'anse électrique
Equivaut à l’énucléation par voie hauteQ, prostate caudale est laissée en placeQ
Risque d’éjaculation rétrogradeQ mais pas de csq sur l’érectionQ
Complications précoces : hématurie massiveQ, incontinence urinaireQ, fistule recto-uréthraleQ, infectionQ
Section cervico-prostatiqueQ
Uni ou bilat, Par voie laparoscopique
Si adénome petit et qu'il n'existe pas de lobe médian
Intérêt : préserve éjaculation ds 80 % des cas
NB : Pas de prostatectomie radicaleQ
• METHODES PALLIATIVES
Lorsqu'aucune des méthodes précédentes n'est applicable (sujets très âgés, patho associées lourdes)
Drainage vésical à demeureQ par sonde urétrale ou par cathéter transvésical
Prothèses endo-urétralesQ
3/3
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98 (Navratil.. !), MédiFac, ANAES 98, RMO, QCM Intest, Impact Uro, Conf C.Avances
v. 31 (22/01/2011 10:36)
Généralités
Epidémio
1e cause de décès par cancer chez l’homme âgé et 3e cause de décès par cancer chez l’homme de manière générale
2e rang (en fréquence) des tumeurs masculines
Fréquence augmentée avec l’âge (10 % à 50 ans, 95 % à 95 ans), âge moyen = 70 ans
Facteurs de risque
Age ++
Antécédents familiaux +Q
Facteurs raciaux (Afro-américains > européens > asiatiques)
Régimes alimentaires riches en graisses
Autres : activité physique, masse corporelle, taux d'hormones sexuelles
Anapath
AdénoK en périphérie de la prostate ds 80 % des cas et 20 % en zone transitionnelle (TR négatif, S urinaire +)
Cancer hormono-dépendant (80% d’entre eux)
Etude de la différenciation cellulaire : Grade de Gleason (1 à 5), score de Gleason (2 à 10)
Diagnostic
Se pose chez un homme de + de 40 ans
• SIGNES CLINIQUES REVELATEURS
Traduisent le plus svt une lésion déjà évoluée
Troubles urinaires : Sd dysectasique urinaire non spécifique (PK, dysurie => anurieQ, dl mictionnelles), hématurieQ
initialeQ, hémospermieQ, priapisme par envahissement des corps caverneux
Signes d'extension locorégionale : obstruction urétérale, phlébite, lymphœdème, ADP inguinales
Signes de métastases : osseuses, neurologiquesQ, pulmonaires, hématologiquesQ
• ACTUELLEMENT LES DEUX CIRCONSTANCES DE DIAGNOSTIC LES PLUS FREQUENTES SONT
Anapath d’une résection de prostate pour hypertrophie bénigne : ADK ds 5 ~ 10 % des cas
TRQ +++ : fondamental, annuel à partir de 50 ans, recherche
- Au début : nodule dur indolore au sein d'une prostate normale
- Puis : prostate augmentée de volume dure et irrégulière
- Envahissement des vésicules séminales
- Infiltration périnéale Valeurs PSA normal
- TR normal n’exclut pas le diagnostic (formes transitionnelles…) N < 2,5 à 40 ans
N < 3,5 à 50 ans
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
N < 4,5 à 60 ans
PSA
Utile au diagnostic mais son interprétation est délicate, non spécifique N < 6,5 à 70 ans
Concentration + élevée ds sécrétion prostatiques que ds le sgQ
Elévation du taux de PSA : K (~ + 3,5 ng/mL par gramme de K), adénomeQ de la prostate (~ + 0,35 ng/mL par gramme
d’adénome), prostatite aiguëQ infectieuse, sondage à demeure, infect° urinaire, tout geste sur la prostate (TR, biopsie,
RTUP…)
Si > 10 ng/mL => cancer est hautement probable
Si PSA entre 4 et 10 ng/mL
- Dosage du rapport PSA libre/tot évocateur d’un K si < 0,15
- Cinétique du PSA : Augmentation PSA de + de 0,75 ng/mL/an évocateur de K
- Densité du PSA (PSA / volume prostatique mesuré à l’écho endorectale) > 0,3 est évocateur d’un cancer
PSA et extension lorsque K diagnostiqué :
- < 10 ng/mL : K intraprostatique ss franchissement capsulaire (pT2), extension à distance très peu probable
- > 30 ng/mL : forte proba d’extension extra-capsulaire (pT3)
- > 100 ng/mL : méta ~ certaine (os surtout)
PAP : Phosphatases acides prostatiquesQ : de – en – utilisé (normale < 3 ng/mL), augmentées si hémolyseQ
Examens standard
NFS (anémie par envahissement médullaire tardif), VS augmentée, Iono, Urée Créat (Ins rénale ?)
Bilan hépatique, calcémie (hyper ou hypocalcémie)
2/4
Diagnostic repose sur les biopsies prostatiquesQ+++ échoguidées par voie transsrectale
Sous couverture ATB après préparation rectale et ECBU préop stérile
Biopsies multiples
- au moins 6 biopsies postérieures systématisées : en sextant (3 ds chq lobe => cartographie prostatique)
- ± 2 à 4 dans la partie antérieure si volume > 50 cc
- ± 2 à 4 dirigée s/ anomalie clinique ou à l'imagerie intra (nodule hypoéchogène périph) ou péri-prostatique (T3)
- au moins 1 biopsie si T3/T4 ou pas de traitement à visée curative envisagé
± biopsie des vésicules séminales
Grade de Gleason : fondée sur d° de différenciat° de la tumeur, coté du grade 1 à 5Q (du + différenciée au – diff.)
Score de Gleason, coté de 2 à 10 = somme des 2 grades les plus fréquet représentés dans la tumeur analysée
Autres examens en fonction des circonstances de découverte / symptomato / TR / perspectives de ttt
Echographie prostatique transrectale (pr les biopsies et le bilan local : volume prostatique et volume des zones
tumorales, confirme un envahissement des vésicules séminales)
Echographie rénale si stade clinique >= T3 : Evalue le retentissement sur le ht appareil
Recherche d'ADP par TDM ou IRM prostatique si stade >= T2a, taux de PSA > 10 ng/ml et score de Gleason >= 7
UIV quasi systématique
Scintigraphie osseuse (si PSA sérique > à 10 ng/ml, présence de grade 4 (score >= 7), douleurs osseuses), ASP, RX
squelette : atteinte du bassin et des vertèbres lombo-sacrées surtout (IRM), ostéocondensant le + svt
Radiographie pulmonaire
Lymphadénectomie ilio-obturatrice : recommandée si traitement par prostatectomie ou par radiothérapie
- non recommandée avant radiothérapie si stade < T2a N0, taux de PSA < 10 ng/ml et score de Gleason < 7
- extempo des ggl° non recommandé lors de prostatectomie si st. < T2a N0, PSA < 10 ng/ml et score de Gleason < 7
Aucun de ces examens ne permettra d’évaluer en préop avec certitude du caractère intra ou extra capsulaire du K
Classification histopronostique
Mini classification parce que y’a des trucs en QCM mé je sé pas si fo la savoir… sinon je la mettrai en entier
~
Classification PSA
Whitemore-Jewett TNM
a < 5 % des copeaux envahis
K décelé histologiquement
A
b > 5 % des copeaux envahis
avec TR normal
Q
(A1 et A2) T1 c K découvert sur biopsie
< 10 transrectale
K décelable au TR
B (1 à 3)
Intracapsulaire uni (a)
limité à la prostate
T2 ou bilobaire(b)
a Extension extracapsulaire pure
T3
K ayant dépassé
C (1 à 3)
b Atteinte des vésicules séminales
> 30
la capsule prostatique Extension aux organes adjacents
T4 (vessie, sphincter, rectum, paroi)
N1
ADP
Méta
> 100
D Q
(0 à 3) M1
Dc ≠tiel d’un nodule dur de la prostate : TuberculoseQ, Lithiase prostatiqueQ, Prostatite chroniqueQ
Evolution
• EXTENSION
Locorégionale: envahisst extracapsulaire / vés. séminales / organes de voisinage
Lymphatique puis métastatique osQ > poumonsQ > foie > surr
• EVOLUTION globalet lente puisque actuellet après 70 – 75 ans on n'envisage pas de
ttt radical. Seulement 1/3 des sujets porteurs de cancer décederont de celui-ci.
• FACTEURS PRONOSTIQUES
TNM +++ et score de Gleason +++ (grade élevé est de mauvais pronostic)
Volume tumoral, envahissement des vésicules séminales, > 3 biopsies +
PSA > 30 ng/mL
Non hormonosensibilité (20 % d’entre eux)
AEG
3/4
Principes du traitement
• TTT CURATIF : FORMES LOCALISEESQ (A-B OU T1-T2Q N0 M0)Q
Chirurgie : ProstatectomieQ+++ radicale
Méthode
- Par voie ouverte rétropubienneQ (techniq de référence) ou par voie périnéale (faux en QCM ?) ou par laparoscopie
- Après curage ilio-obturateur bilatéral négatifQ en extempo. Si positif, résection annulée.
- Prostatectomie radicale avec ablation en bloc prostate + ampoules déférentielles + vésicules séminales + col vessie
- en préservant sphincter externe (et si possible nf érecteurs)
Complications :
- Anéjaculation ~ 100 %
- Impuissance postopératoire ~ 60 %
- Incontinence postopératoire ~ 10 %
Survie à 10 ans = ~ 90 %
ou RadiothérapieQ+++
Localisée conventionnelle 60-70 Gy (technique de réf) ou curiethérapie (= RXthérapie interstitielle)
Après avoir réalisé un curage ilio-obturateur de staging par voie coelioscopique (pour connaître le N) ++++
Complications
- Intestinales : rectite radiqueQ, iléite…
- Urinaires : cystite radiqueQ, incontinence, sténose…
- Sexuelles : impuissanceQ
Indications
Espérance de vie > 10 ans
- Surveillance simple si stade T1a (absence de grade 4) et réévaluation négative
- Prostatectomie radicale
- Radiothérapie si âge > 70-75 ans, ou CI à la chirurgie ou préférence du patient
- Curiethérapie (en évaluat°) si st <= T2a, score <= 7 ou grade 4 < 50 %, PSA < 15 ng/ml, volume prostatique < 50 cc
Espérance de vie < 10 ans
- Surveillance puis Hormonothérapie en cas de progression
- Radiothérapie ± Hormonothérapie si EDV 5-10 ans et grade > 7
• TTT ANTIANDROGENIQUE PALLIATIF HORMONOTHERAPIE
Castration : déprivation androgénique
Chimique
Oestro (Distilbène* 1-3 mg/jQ+) : Actuellement abandonné du fait des effets secondaires trop importants +++
- Action : bloque production LH => freine axe HHQ -> diminue sécrétion d’androgènes par les testicules
- Effets 2ndaires (pr poso élevées) : accidents thrombovasculaires artériels et veineuxQ, gynécomastie
- CI si ATCD cardiovascQ++
Agonistes de la LHRH (Décapeptyl, Bigonist, Enantone, Zoaldex…)
- Action : Stimulation CHRONIQUE de l’hypophyse qui devient insensible à la LHRH (downregul des récepteurs)
=> diminution LH.
- Effets 2ndaires : Impuissance, bouffées de chaleur, effet flare-up (poussée d’hyperandrogénie en début de ttt =>
accentuation de la sympto / risque de cplications => prévention par prescription d’antiandrogènesQ 15 j avant et pdt
les 15-30 premiers jours de ttt par LHRH : blocage androgénique complet)
Castration chirurgicaleQ : orchidectomie ou pulpectomie (= orchidectomie sous albuginée, albuginée laissée en place)
bilatérale
AntiandrogènesQ : action directe s/ tissus cibles (dt cellules prostatiquesQ)
- Non stéroïdiensQ (Anandron, Elexine) : blocage androgénique complet (testiculaire + surrénalien), en gal utilisés en
assoc avec castration chirQ ou chimique (début ttt par LHRH) pr éviter hypertestostéronémie réactionnelle
- Stéroïdiens (Androcur = acétate de cyprotéroneQ) : effet antigonatrope ajouté en + de l’effet antiandrogène qui
sont CI en cas d’ATCD de TVP par ex. ATTENTION !!!
4/4
Indication : formes non localisées à la prostate (métastatiqueQ ou locorégionale étendueQ T3/T4Q) : ttt palliatif
Stade localement avancé : T3-T4, N0-N1 M0
Espérance de vie > 10 ans
- T3, N0 : Radiothérapie + Hormonothérapie ± Radiothérapie des aires ganglionnaires si pN1
Prostatectomie ± Radiothérapie ± Hormonothérapie si T3 limité ou pN1 limité
- T3, pN1 ou N1 : Hormonothérapie
Espérance de vie < 10 ans
- Surveillance puis Hormonothérapie en cas de progression
- Hormonothérapie
- Radiothérapie ± Hormonothérapie si EDV 5-10 ans et grade > 7
Stade T4 : Hormonothérapie ± Résection endoscopique palliative ± Dérivat° interne ou externe du ht appareil
Stade Métastatique M1 : Surveillance + Hormonothérapie
RMO - Il n'y a pas lieu d'instituer un ttt par analogue de la LHRH chez un patient ayant un cancer non localisé de la prostate et
traité au préalable par castration chirurgicale.
RMO - Il n'y a pas lieu de prescrire en 1ière intention, du diéthylstilbestrol pour traiter un cancer non localisé de la prostate.
Echappement hormonal = hormonoindépendance
Progression clinique de la maladie + réascension PSA malgré une androgéno-suppression bien conduite (confirmée par
un dosage de la testostérone plasmatique) => survie moy = 1 an
survient en moy après 24 moisQ++ de ttt
CAT : Ajout antiandrogène pr blocage complet voire oestro…
NB : Le nadir du taux de PSA en phase d’hormonodépendance est prédictif d’une réponse prolongée s’il est précoce
Sd de suppression des anti-androgènes et hormonothérapie intermittente
- Si progression du PSA sous hormonothérapie, on peut proposer un arrêt partiel ou total du ttt hormonal
- Sd de suppression des anti-androgènes = diminution paradoxale du PSA après arrêt de l’hormonothérapie
- Puis réintroduction lors de réascencion des PSA -> hormonothérapie intermittente
- Hormonothérapie intermittente peut être proposée également aux patients stables sous ttt hormonal => avantage =
réduction des complications (amyotrophie, ostéoporose) qui surviennent à lg terme (après 5 ~ 10 ans
d’hormonothérapie)
• TTT SYMPTO ET DES COMPLICATIONS
Antalgiques
Calcium + Vit D si hypocalcémie
Résection transurétrale de prostate en cas d'obstruction du col de la vessie
Levée obstruction urétérale (hormonothérapie, cortico, sonde double J, néphrostomie percut, voire urétérostomie)
Radiothérapie ou isotopes radioactifs en cas de métastases focalisées hormonorésistantes
• SURVEILLANCE CLINIQUE + PARACLINIQUE TOUS LES 6 MOIS
Clinique
SFU, OMI, Dl osseuses, AEG
Toucher rectal annuel
Biologique
PSA sérique : semestriel pendant 5 ans, annuel ensuite
Transaminases dans le cadre d'un traitement par anti-androgène non stéroïdien à 1, 3 et 6 mois après le début du
traitement ou en cas de symptomatologie digestive
ECBU, urée, créat, NFS, VS, calcémie
Imagerie et biopsies
Scintigraphie osseuse si évolution biologique (PSA > 1 ng/ml) ou clinique
Echographie rénale semestrielle si lésion clinique T3-T4
TDM abdomino-pelvienne ou IRM si suspicion de récidive locale après prostatectomie totale, avant traitement
complémentaire local par radiothérapie
Rx tho
Echographie et biopsies de la région péri-anastomotique après prostatectomie ou de la prostate après radiothérapie :
non recommandées en routine
• CANCER DE LA PROSTATE ET DEPISTAGE
Ne dépister par dosage PSA que les patients pouvant répondre d’un ttt curatif (< 72 ans ou > 10 ans de vie) ou devant
un symptome évocateur à tout âge.
Source : Fiches Rev Prat, RDP CD, MedLine Uro, MédiFac, ANAES, RMO 2000, Caducée.net, QCM Intest, Reco AFU 2001
v. 18 (22/01/2011 10:36)
ß hCG LdH
αFP > 500 Non spécifique du
< 500 ng/ml
ng/ml type histologique
Séminome – + (10 %) – ms reflète la masse
Carcinome embryonnaire + (70 %) + (80 %) – tumorale
TGNS surtt si métastases
Choriocarcinome – + (100 %) +
OrchidectomieQ+++ en urgence
Sans attendre les résultats des marqueurs, après avoir proposé au patient une conservation du sperme (CECOS)
Par voie inguinaleD avec contrôle premier du pédicule spermatiqueQ par ligatureQ haute et séparée des éléments
du cordon spermatique afin de limiter la dissémination métastatiquesD. Exérèse sans léser la vaginale.
Dosage des marqueurs dans le sang du cordon
Examen anatomopathologique : examen histologique et immuno-histochimique
Conservation du sperme (au moins deux prélèvements avec si possible un avant l'orchidectomie)
Après l'orchidectomie
• Echographie hépatique
• TDM thoraco abdomino pelvienne : Adp rétropéritonéaux = lombo-aortiques et de métastases pulmonaires ou
IRM (rapport des ganglions avec les gros vaisseaux)
• Dosage régulier des marqueurs si positifs (1/sem) => surveiller la décroissance
• Si métastases viscérales + ou signes neuros : indication d’une TDM cérébrale
• Autres examens si point d’appel : scintigraphie osseuse
Avec le bilan complet (marqueurs, anapath) : réévaluation à 1 mois pr classification selon TNM(S) 1997
Tumeur primitive Tx : Avant orchidectomie Nodes (Adp régionales)
pT1 : T. limité au testicule et à l’épididyme sans invasion N1 : Adp unique ou multiples < 2 cm
vasculaire ni lymphatique (Albuginée +, vaginale -) N2 : Adp unique ou multiples entre 2 et 5 cm.
pT2 : T.limité au testicule et à l’épididyme avec invasion N3 : Adp > 5 cm
vasculaire ou tumeur envahissant la vaginale. Metastases
pT3 : T.envahissant le cordon spermatique avec/sans M1 : Méta à distance
invasion vasculaire/lymphatique M1a : Adp non régionale ou méta pulmonaire
pT4 : Tumeur envahissant le scrotum avec/sans invasion M1b : Métastases autre que M1a
vasculaire/lymphatique
3/4
S : Marqueurs sériques
S0 Marqueurs normaux
S1 S2 S3
LDH < 1,5 N 1,5 N – 10 N > 10 N
HCG < 5 000 5 000 – 10 000 > 50 000
AFP < 1 000 1 000 – 10 000 > 10 000
Evolution
• DISSEMINATION
Surtt par voie lymphatique : 1ier relais lombo-aortique (en
regard de L2)
Ms aussi sanguine pour le carcinome embryonnaire et le
choriocarcinome => fréq relative des méta pulmonaires
• PRONOSTIC
Survie actuelle à 5 ans du cancer du testicule est de 85 %
Facteur de mauvais pronostic des TGNS
- Type histoQ : Majorité de carcinome embryonnaire : CE > 80 %
- ExtensionQ tumorale locale : > pT1
- Embol lymphatique ou vasculaire
- Marqueurs sériques élevées / persistant après chir
Les rechutes sont surtout frqtes ds les 2ères années et répondent en général bien à la chimiothérapie.
Traitement
• DANS TS LES CAS : ORCHIDECTOMIEQ(cf Diagnostic), Conservation du sperme
• TUMEURS SEMINOMATEUSESQ : RADIO ET CHIMIOSENSIBLE
• N0 : Radiothérapie lomboaortique + iliaque homolatérale Q+++D 25 GyD avec protection du testis controlatéral
- 100 % de guérison pour les tumeurs sans envahissement ganglionnaireD
• N1 ou N2 : Idem + Boost de 5 à 10 Gy sur ggl patho, Pas d’irradiation prophylactique médiastinale
• N3 ou M1 : ChimiothérapieQ 4 EP (étoposide, cisplatineQ)
• Bilan de réévaluation 4 semaines après la radiothérapie ou la dernière cure
> masse résiduelle < 3 cm : surveillance
> masse résiduelle >3 cm : suivi de la régression dans l'année, suivant l'évolution : si masse > 3 cm -->
chirurgie d'exérèse la plus complète possible
• TUMEURS NON SEMINOMATEUSESQ : CHIMIO-SENSIBLEQ
TGNS N0 M0
• Absence de facteur de mvs pronostic : pT1N0M0 avec CE < 80 %, marqueurs N et pas d’embols vasculaires
Surveillance (importance de la qualité du suivi médical +++)
Curage lomboaortique unilatéral de stadification si tératome mature pur ou mauvaise adhésion prévisible à une
surveillance rapprochée. Si + : chimiothérapie, si négatif : surveillance.
• En présence de facteur de mvs pronostic : > pT1, CE > 80 %, Embols vascu, Marqueur sérique élevé
Chimiothérapie : 2 BEP (bléo + EP) tous les 21 jours
TGNS N+ ou M+
• pS1, pS2, pS3 : taux des marqueurs immédiatement avant la chimiothérapie
• ChimiothérapieQ D en 1ière intention
Si bon pronostic (pS1 et/ou M1a [pas de méta extra pulm]) : 3 BEP ou 4 EP
Si pronostic moyen (pS2 et/ou M1a) : 3 ou 4 BEP
Si mvs pronostic (pS3 et/ou M1b [méta extrapulm]) : 4 BEP
• Evaluation des masses résiduelles (MR) et marqueurs 4 sem après la dernière cure :
Marqueurs normalisés
> chirurgie des masses résiduelles avec curage unilatéral
> si présence de tissu tumoral actif : 2 VeIP (vépéside, ifosfamide, cisplatine)
> abstent° possible : en l'absence de tératome ds la tumeur initiale, si régress° des masses gglionnaires > 80 %
Marqueurs non normalisés
> chimiothérapie de rattrapage : 4 VeIP puis réévaluation
4/4
Surveillance
• DANS TOUS LES CAS
Sensibilisation du patient au risque de tumeur controlatérale : auto-palpation
échographie testiculaire controlatérale périodique
• SEMINOMES PURS
Examen clinique
Marqueurs
Tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne
Tous les 6 mois pendant trois ans puis annuel
• TUMEURS GERMINALES NON SEMINOMATEUSES
N0 M0 : Contrôle annuel
Examen clinique
Marqueurs
Tomodensitométrie thoracique
N0 M0 + facteurs de risque ou chimio : idem ms tous les 6 mois pendant deux ans puis annuel
N+ ou M+ de bon pronostic
Clinique + marqueurs tous les 3 mois pendant 2 ans puis tous les ans
TDM tous les 6 mois pendant 2 ans puis 1/an
N+ ou M+ avec Pronostic intermédiaire ou mauvais
Clinique + Marqueurs tous les mois pendant un an puis tous les deux mois
TDM thoraco abdomino-pelvienne tous les trois mois pendant deux ans puis une fois par an
Suivi à prolonger au delà de dix ans en cas de tératome dans la pièce d'orchidectomie
Source : Fiches Rev Prat, MédiFac, MedLine Uro 96, QCM Intest, Revue du Prat, conf Avances 200, Recommendations Assoc
Française d’Urologie 2001
v. 41 (22/01/2011 10:37)
Anatomopathologie
K rein = T. malignes primitives du parenchyme rénal (exclut T. de la voie excrétrice, T. 2ndaires métastatiques, T. bénignes)
• CARCINOMES A CELLULES RENALES DE L’ADULTE
CarcinomesQ+++à cellules claires = 75 %Q des T. du rein = T. de GrawitzQ
Macro
- T. rondeQ ± nodules satellites, couleur jauneQ-chamois ± nécrose hgiq
- Extension vers capsule rénaleQ / graisseQ périrénale / V. rénaleQ / VCave inf
Histo
- ADK dvpé à partir des cellules du TCPQ
- Cellules de gde taille, cytoplasme clairQ chargé de glycogène + lipides
- Grade nucléaire de Fuhrmann (++ pour pronostic des formes localisées)
Génétique
- Délétion du bras court du chr 3 (75 % des cas) : gène VHL (suppresseur de tumeur) en 3p
- Double mutation est nécessaire pr dvpt du K (perte de fction des 2 VHL), 2 possibilités :
> Formes familiales (maladie de Von Hippel Lindau : phacomatose) : 1 mutation héritée + 1 mutat° somatique
> Formes sporadiques : 2 mutations somatiques
Tumeurs tubulo-papillaires à cellules basophiles = 10 %
Terrain : H > F, âge : 6ième décennie, ATCD hémodialyse chronique, svt multiples et parfois bilat
Macro : Tumeur de ptte taille, +/- contenu séreux, +/- calcifications (1/3)
Histo : dvpé à partir cellules du TCD, Tubes parsemés de structures papillaires, recouverts par des cellules au
cytoplasme basophile avec noyau comportant peu d’atypies nucléaires (T. de bas grade le + svt)
Génétique : anomalie gène CMET
Carcinomes à cellules chromophobes = 5 %
Terrain : F > H, âge : 6e décennie
Macro : volumineux, couleur beige-rosé
Histo : dvpé à partir de cellules intercalaires de type B du tube collecteur, architecture compacte, cellules tumorales
ne contiennent pas de glycogène ni de lipides, coloration par le fer colloïdal (coloration de Hall)
Carcinomes des tubes collecteurs (carcinomes de Bellini) = 1 %
Macro : situé dans région médullaire du rein, dure, couleur blanchâtre, extension ds cavités urinaires
Histo : dvpé au dépens cellules principales du tube collecteur, cellules cubiques bombant ds la lumière (aspect en
« clou de tapissier ») caractéristique
Carcinomes kystiques du rein
Macro : Kystes à paroi épaisse, multicloisonnés, uni ou multiloculaires de diagnostic difficile
Histo : Kystes tapissés par couche de cellules claires tumorales
• AUTRES TUMEURS MALIGNES
Tumeurs neuro-ectodermiques du rein
Sarcomes du rein
Tumeurs du blastème (néphroblastome très fréquent chez l'enfant Q 088, exceptionnel chez l'adulte)
Tumeurs secondaires
• TUMEURS RENALES BENIGNES LIQUIDES ET SOLIDES (Diagnostic différentiel)
Tumeurs bénignes liquidiennesQ
KysteQ simple du rein :le + fréqQ, asympto, écho : masse liq de paroi régulière à ctenu anéchogène + renforcet post
PKR : autos. dom. (PKD 1 et 2), reins volumineux, ± ins rénale, kystes rénaux bilat ± kystes hptq/pancréas ± MAV
Tumeurs bénignes solides
Oncocytome : F > H, T. unique bénigne (oncocytes avec cytoplasme éosinophile granuleux + nbeuses mitochond,
centre de la tumeur : cicatrice stellaire fibreuse)
AngiomyolipomeQ : La + fréquente de T solides bénignes du rein, femme jeune, T unique isolée, asympto de
découverte fortuite ou sur hématurie par rupture spontanée (> 4 cm), lésion pluri tissulaire (vx anomaux, cellules
musc. lisses, tissu adipeux : pathognomoniqueQ visible en TDM ou IRM), remaniet hémorragiques ou nécrotiques
fréquents, peut s’intégrer ds Sclérose tubéreuse de Bourneville (formes bilat multifocales, gènes TSC 1 et 2)
2/4
Diagnostic
• EPIDEMIO : 2-3 % des T malignes de l’adulte, incidence 10/ 100 000, 3ième K uro (prostate > vessie > rein)
• TERRAIN : Homme (Sex Ratio 2/1), âge 50-70 ans (âge moyen 67 ans), de + en + de découverte fortuite.
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Découverte fortuite
Asympto ds 40 % => découverte écho fortuite le + svt de tumeurs de petite taille, de faible stade (80 % intracapsu -
-laire) et de faible grade nucléaire de Fuhrmann => bon pronostic.
Signes urologiques
Triade « classique » mais rare : hématurie – douleur du flanc – masse lombaire : 10 %
- HématurieQ : le + fréqQ (20 %), macroscopique totaleQ indolore isolée récidivanteQ capricieuseQ et spontanée
- DlQ du flanc / lombaireQ (10 %) fixe sourde et continue
- Masse lombaire (rein palpable) : contact lombaire (signe le siège rétropéritonéal de la tumeur)
Varicocèle acquis, OMI, circulation collatérale : Témoin d’un envahissement vasculaire. Une varicocèle droite
témoigne de l’envahissement de la VCI avec certitude, un gauche seulement de la veine rénale G (+fréquent à G)
- Varicocèle congénital : Il se gonfle à la manœuvre de Vasalva et se vide en décubitus ce qui n’est pas le cas ici.
- Autres V. acquis : Tumeur rétropéritonéale comprimant la veine gonadique correspondante (sarcome, lymphome)
Signes généraux : Asthénie, amaigrissement, anorexie, fébricule, TVP récidivantes (tumeur agressive)
Sd paranéo : 5 %
Par sécrétion d’hormone ou pseudo-hormone ou formation d’immuns complexes et disparaissant après ttt curatif.
- FièvreQ , VS élevé
- PolyglobulieQ (VGT élevéQ, EPO élevéQ, mais pas de croissance spontanée des colonies de progéniteurs de la
ligné rougeQ), + rarement Anémie
- HTA (rénine), Sd de Stauffer (HMG non métastatique avec cholestaseQ anictérique ± leucopénie) ,
- HypercalcémieQ (PTH-rp), amylose
- Hypercortisolisme (ACTH-like), galactorrhée (HyperPRL)
Méta révélatrices synchrones dans 20 % des cas
• EXAMEN CLINIQUE
Fosses lombaires, aires ganglionnaires, recherche de signes de compression veineuse
Formes cliniques selon l’âge : si < 50 ans, rechercher origine familiale ± avis génétique (Von Hippel Lindau)
Formes cliniques selon l’état du patient
Lors d’une grossesse
- si début de grossesse, après avoir éliminé angiomyolipome, discuter l’IVG
- si fin de grossesse, bilan d’extension après l’accouchement
Cz dialysé depuis > 3 ans : dysplasie multikystique ds 80 % des cas, K rein (tubulo-papillaire) 5 % => surv écho +
Ds maladie de Von Hippel Lindau : principale cause de mortalité = K rein multifocal, svt bilat, assoc à kystes
Autres formes cliniques : Hématome spontané rétropéritonéal (rare), tumeurs bilatérales synchrones ds 2 % des cas
• TECHNIQUES D’IMAGERIE
Echographie abdominaleQ avec doppler rénal et veine cave
Tumeur : MasseQ solide le + svt isoéchogèneQ hétérogène et hypervascularisée ± d° d’envahissement locorégional
- Hyperéchogénicité peut correspondre à un angiomyolipome
- Formes kystiques : < 1 % des tumeurs kystiques sont des cancers, suspect si les cloisons épaisses, calcificat°,
épaisseur de la paroi, présence d’échos internes, de végétat° endokystiques, disparition du renforcement post.
Doppler : Etat du pédicule rénal, vascuQ de la tumeur, intégrité de la VCIQ (lacuneQ si envahissement)
TDM abdoQ + clichés d’Uro-TDM
Examen de référence pr le diagnostic et recherche d’une extension locorégionale
Masse hétérogéne isodense avec plages hypodenses ± calcificationsQ + rehaussement de densitéQ après injection
de produit de contraste + coupes tardivesQ masse hypodenseQ hétérogéne
Si composante graisseuseQ visible => Diagnostic positif de certitude d’angiomyolipomeQ
Calcifications rénales : peu spécifiques des K ; diagnostic différentiel : pyonéphrose tuberculeuseQ, kyste hydatique
IRM
Permet de différencier cortex / médullaire / cavités / graisse, analyse du rétropéritoine / axes vasculaires ++++
++ pour petites lésions (< 3 cm) et lésions hypovasculaires graisseuses, si grossesse ou intolérance à l’iode
UIVQ
Pas d’intérêt dans diagnostic des cancers du parenchyme (amputationQ / refoulementQ d’un caliceQ)
Indispensable si on suspecte une tumeur de la voie excrétrice
Biopsie percut : Risque de dissémination & hgie, n’a de valeur que si +, justifiée que pr T métastasées avt ttt médical
Artério : Peu d’indication (cartographie artérielle si chir conservatrice, embolisation artérielle préop ou palliative)
3/4
• BILAN D’EXTENSION
Locorégionale : TDM thoraco-abdominal injectéeQ
Locale (limites tumorales, effraction capsulaire, graisse périrénale, œdème péritumoral, circ collat…)
Lymphatique : Adp > 10 mm (hile, chaînes latéro et interaortico-caves, atteinte médiastinale)
Veineuse ++ 5 % des cas, + fréq ds K rein droit, thrombus (diamètre augmenté, modif formes des veines, pas de
prise de ctraste : rein muetQ ou réhaussement hétérogène), thrombus VCI (néoplasique ou cruorique) => IRM, écho
Surrénales (4 %) : atteinte directe par tumeur du pôle sup ou métastatique par voie hématogène
Autres organes de voisinage
A distance : métastases
Poumon : 10 % + au diagnostic, RX ± TDM si Rx anormale ou si point d’appel clinique ou ADP rétropéritonéale
Os : bio [calcémie, phosphatases alcalines] et scinti si point d’appel clinique (± systématique ds doss Estem)
Foie : bio, écho, TDM
Cerveau : TDM si symptômes ou systématiquement avant immunothérapie car risque d’HTIC
• BILAN DE L’ETAT DU REIN CONTROLATERAL +++ AVT NEPHRECTOMIE
Bio : NFS, créat
Imagerie : écho, TDM, ± scintiQ rénale quantitative (au DMSA)
Evolution
• FACTEURS PRONOSTIQUES
Patient
Age > 60 ans
AEG (amaigrissement > 10 % récentQ)
VS > 100 Q
Tumeur
TNQMQ : facteur pronostic principal
Grade nucléaire de Fuhrmann des tumeurs du rein :
- 4 grades en fonction de taille, contour des noyaux, aspect nucléoles .
- + il est élevé, - bon est le pronostic (Survie à 5 ans si grade I : 70 %,
grade IV : 10 %)
Type histo : du meilleur au moins bon pronostic
- Carcinome à cellules chromophobes
- Carcinome tubulo-papillaire à cellules basophile
- Carcinomes à cellules claires
- Tumeurs sarcomatoïdes et carcinomes des tubes collecteurs de Bellini
Infiltration vasculaireQ microscopique
Envahissement gglQ
Principes du traitement
• AU STADE LOCALQ (M0) ET EN ABSENCE DE CI A LA CHIRURGIE
Néphrectomie élargieQ+++++ : ttt de référence
Exérèse du bloc surrénalo-rénal + graisse périrénale + ggl du hile + fascia de Gerota après ligature 1ière du pédicule.
En cas d'envahissement de la VCI (T3c) : thrombectomie chirurgicale si sous diaph (sinon CEC)
Par laparotomie antérieure sous costale le + svt ou lombotomie (laparo post) (coelio en évaluation)
Curage lomboaortique si N+ et surtt à visée pronostique
Chir conservatrice
Nécessaire si : Rein unique, T. bilat, Mie de Von Hippel Lindau, risque d’hémodialyse (rein « sain » insuff.)
Ou si lésion T1a < 4 cm isolée avec rein controlat sain
• AU ST. METASTATIQUEQ : MODALITES THERAPEUTIQUES DISCUTEES DS LE CADRE DE PROTOCOLES ASSOCIANT
Immunothérapie active
IFN 2 α et 2 β (blocage traduction des ARN messagers, activation lymphocytes NK et macrophages)
IL 2 (active les lymphocyctes) sauf si méta cérébrale
ChimiothérapieQ (vinblastine) mais K peu chimiosensible
Chirurgie d’une métastase unique carcinologiquement extirpable (poumon, cerveau)
Radiothérapie palliative antalgique sur les méta os et cérébrales.
Indications (Reco AFU 2001)
Bon pronostic (Index Karnowsky >= 90 %, 1 site M1) : néphrectomie + métastasectomie
Pc intermédiaire (Index Karnowsky 80 %, > 1 site M1) : néphrectomie + immunothérapie +/- métastasectomie
Mauvais pronostic (Index Karnowsky < 80 %, métastases multiples incluant le foie et synchrones à la tumeur
rénale) : pas d'immunothérapie, protocoles en évaluation
• SI CI ALA CHIRUGIE
Abstention ou embolisation ± ttt palliatif
Surveillance
La surveillance du cancer du rein doit s'effectuer pendant 10 ans au moins (des récidives tardives ont été décrites après
25 ans d'évolution), mais la +part des méta surviennent ds les 3 ans. (PAS de durée de suivi bien codifiée)
Cs post op si chir puis Tous les ans (ou ts les 6 mois si forme de mauvais pronostic / étendue / métastasée) :
Ex clinique (recherche récidive, réapparition de Sd paranéo)
Bio : fonction rénale (créatininémie), VS, bilan hépatique (GGT, PAL, Transa surtout)
Echographie abdo, RX thorax, TDM thoraco-abdo
Scintigraphie osseuse ou une TDM cérébrale : indiquées en cas de signe d'appel
Dépistage par écho annuelle chez :
Dialysés porteurs de dysplasie multikystique
A partir de l’âge de 16 ans si Von Hippel Lindau génétiquement prouvé
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2002, MédiFac, QCM Intest 2000, Conf et cours C.Avances/B.Segui, RDP CD,
Recommendations Assoc Fr d’Uro
v. 15 (22/01/2011 10:37)
Physiopathologie (hp)
• STRUCTURES ET MECANISME DE MAINTIEN DES STRUCTURES PELVIENNES
Diaphragme pelvien : muscles élévateurs de l’anus, m.coccygiens délimitant un point faible : la fente urogénitale
Structures conjonctives pelviennes : paracervix, paramètres, lames
recto-génito-pelviennes ainsi que les septums entre vessie, vagin, utérus
et rectum. Assure cohésion et élasticité entre les organes.
Orientation des viscères en « marche d’escalier » : Vessie repose sur
le vagin, col et vagin s’appuient sur le noyau fibreux central du périnée.
Rectum est soutenu par la muscle élevateur de l’anus.
Ainsi, lors des efforts de poussée la résultante des forces de pression
se dirige en arr et non en bas. Un effort de retenue volontaire mais
aussi réflexe (proprioception) par action synergique du muscle releveur
et du sphincter externe de l’anus entraine la fermeture des angles
viscéraux urétro-vésical, vaginal et ano-rectal ainsi que celle de la fente
uro-génitale.
Statique pelvienne est sous la triple dépendance du système
d’orientation de l’utérus (ligmt utérosacrés), du système de suspension
(paracervix) et celui de soutenement (m.élevateur et noyaux fibreux).
La continence d’urine à l’effort est assurée par la position anatomique de la jct° urétrovésicale et par la
transmission à l’urètre des augmentations de P° abdo.
• PROLAPSUS EST LA CONSEQUENCE DES MODIFICATIONS DES CONTRAINTES ET DES STRUCTURES
Contraintes
L’obésité et la grossesse augmente le poids des viscères.
Faiblesse de la paroi abdo entraine une transmission de force + importante aux m.élévateurs de l’anus et au
périnée qui s’affaissent.
Modification des axes osseux et musculaires vers la fente génitourinaire par la ménopause, l’âge et l’obésité
Structures
Grossesse et accouchement : Altération des septums, des ligmts et des m. élevateurs aboutissant à une
dénervation (étirement muscles et nerfs), à une incontinence urinaire d’effort par élongat° de l’urètre/sphincter
Ménopause : Sclérose et infiltration adipeuse des structures pelviennes => diminution de leur efficacité.
Chirurgie peuvent entrainer des altérations mécaniques (hysterectomie) ou neurologique (K pelvien)
Diagnostic
• DEFINITION
Prolapsus : Issue anormale des viscères pelviens au niveau de l’orifice vulvovaginal
• INTERROGATOIRE
Recherche un terrain prédisposant
Gynéco-obstétricaux : Grossesses multiples, multiparitéQ, accouchements traumatiqueQ, poids de naissance
élevéQ, Ø d’épisiotomie préventiveQ, pas de rééducation périnéale du post partum, ménopause précoce/avérée
Chirurgicaux : hystérectomie ou toute chirurgie pelvienne (cure d'IUE)
Anatomique : amaigrissement rapide, obésité, douglas profond.
Recherche des signes fonctionnels
Parfois spécifiques
Tuméfaction vulvaire permanente ou à l’effort, parfois extériorisée (=> ± saignements par ulcérat° du col)
Sensation de « pertes d'organes »
Le plus svt non spécifiques :
Signes urinaires (> 70 % des cas) de tout type st possibles : pollakiurie, rétention d’urines, mictions
impérieuses, cystalgies… Il faudra rechercher + attentivet une incontinence urinaire à l'effort vraie (toux,
éternuements, rire, marche) dont la présence et l'importance pourront éventuellement modifier le ttt chir
Pesanteur pelvienne permanente ou intermittente, accentuée par la station debout, la fatigue de la journée
Constipation ou incontinence
Troubles sexuels : dyspareunie
Prolapsus peut être asymptomatique
Les prolapsus n'entraînent ni douleur ni saignement sauf traumatisme du col extériorisé
2/4
→ Il faudra chercher une lésion associée devant ces signes
Eléments orientant le ttt
Symptomatologie et degré de gêne fonctionnelle (notamment urinaire / IU d’effort ++)
Chez la femme jeune : désir de nouvelles maternités ?
Chez la femme ménopausée : désir de poursuivre rapports sexuels ?
Terrain / tares associées (CI à chir ?)
• EXAMEN CLINIQUE
L’examen clinique est fondamental : fait le diagnostic, évalue les traitements à envisager
Technique
Sur table gynécologique, vessie pleine (sf pr TV)
Inspection des éléments avec un spéculum bivalve au repos puis à l’effort : en poussée ou à la toux.
L’examen est complété par
Touchers pelviens avec appréciation de la qualité des muscles releveurs de l'anus au TV et le tonus du
sphincter anal ou la qualité de la paroi rectovaginale au TR.
Appréciation de la musculature abdominale, de l’état général, du degré d’obésité
Recherche d’une incontinence urinaire par demande de tousser en réalisant des manœuvres spécifiques
Manœuvre de BETHOUX: refoulement du col uterin par un clamp courbe en appui sur la fourchette vulvaire
Manœuvre de BONNEY ou de repositionnement du col vésicalQ : lors du TV, 2 doigts vaginauxQ st placés
de part et d’autres du méat urètral dirigés vers la symphyse pubienne et remontant le cul de sac vaginal ant
vers la cavité abdo. Réintégration du col vésical et du sphincter ds l’enceinte abdo
Bonney modifié = Bethoux + Bonney
Manœuvres dites + si elles stoppent la fuite urinaire et oriente vers une IUE par cervicocystoptose.
Résultats
Prolapsus génital peut toucher de manières diversement associées les trois étages du périnée
Urétrocèle et cystocèle: Saillie de la paroi vaginale ant d’abord striée (colpocèle du segment urétral ou
urétrocèle) puis lisse (colpocèle du segment vésical ou cystocèle)
Hystérocèle : L'utérus descend ± bas, appelé aussi hystéroptose (cervicoptose peut être dissociée)
Rectocèle La paroi postérieure du vagin se déroule formant une colpocèle postérieure qui contient la paroi
antérieure du rectum
Elytrocèle : Colpocèle postérieure contenant le cul de sac de DouglasQ
Tous les prolapsus st tapissés par la paroi ant ou post du vagin : colpocèle ant ou post.
Un colpocèle ant pourra être révélé par la manoeuvre de la valve post et inversement. Un prolapsus utérin lui
sera mise en évidence au retrait du speculum ou par traction sur le col à la pince de Pozzi
• AU TERME DE L'EXAMEN
Chaque élément du prolapsus (ant, moy et post) est coté de 1 à 3 suivant son importance
stade 1 : intravaginal
stade 2 : affleurant la vulve
stade 3 : dépassant l'orifice vulvaire
La qualité des releveurs est notée, ainsi que la trophicité des muqueuses génitales
3/4
L’incontinence urinaire d'effort est relevée
4/4
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Kystes vaginaux
Injection de bleu dans la vessie et TR prouve l’indépendance du kyste avec organes pelviens, ± échographie
pelvienne
Tumeurs bénignes du col
spéculum, ± écho endovaginale
Inversion utérine chronique
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
La place des examens complémentaires appartient plus au bilan des lésions associées qu'au diagnostic :
Frottis cervical de dépistage (surtout si conservation utérine)
ECBU (si symptômes urinaires)
Echographie
Hystérosalpingographie (si doute sur l’endomètre / peut objectiver un allongement hypertrophique du col)
En cas de prolapsus récidivé ou de doute sur une élytrocéle un colpocystogramme (étude radiologique
dynamique des viscères pouvant se prolaber) peut être utile (explication sur RDP)
Bilan urodynamique Q+ est INDISPENSABLEQ :
Débimétrie mictionnelle
Mesure du résidu post-mictionnel
Cystomanométrie => mesure les P° de remplissage : détecte les instabilités mictionnelles
Urétromanométrie => mesure de la pression de cloture (profil statique : insuffisance sphincterienne si baisse
de la P° de clôture > 20 %) et les variations de P° urétrales au court d’effort de toux (profil dynamique)
Il essaie de préciser la part du prolapsus dans la survenue de fuites, recherche d'autres causes à ces fuites
(insuffisance sphinctérienne notamment), évalue la qualité du sphincter strié urétral et les chances de
correction chirurgicale d'une incontinence urinaire associée
De + en + réalisé de façon systematique car il évalue les risque d’une IUE potentielle post op.
UIV : non systématique, utile dans certaines techniques chirurgicales
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98, Cours Fac 2001, Impact, Dossier Estem, QCM Intest (2 QCM et 1 CCQCM)
v. 13 (22/01/2011 10:37)
Diagnostic
• TERRAIN
Prédisposition familiale et ethnique (♀ noires → Fibromes sont 2 ~ 3 x + fréquents)
N’existent pas avant puberté et régressent après la ménopause (sauf si ttt oestrogénique, dégénérescence
sarcomateuse, ou tumeur sécrétante ovarienne), Age de découverte : en général 30 ~ 50 ans
FDR essentiel est l’hyperoestrogénieQ : obèse et insuffisant lutéal
Apparition des fibromes n’est PAS favorisée par grossesse / multiparité / prise de pilules oestroprogestatives
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
MénorragiesQ (règles abondantes + prolongés avec caillots) > métrorragies, ménométrorragies (par hyperplasie
endomètriale associée)
Pesanteur pelvienne, douleurs pelviennes
Compression d’organe de voisinage :
- Trbles urinaires (pollakiurie, dysurie, aggravat°d’une incontinence, rarement rétention aiguë): fibrome ant et post
- Rarement compression urétéraleQ (par un fibrome inclus ds le ligament large, entraînant hydronéphroseQ)
- Constipation, épreinte, ténesme (fibrome post)
Augmentation du volume de l’abdomen (parfois isolée)
Leucorrhées
Complications
Découverte fortuite sur une écho pelvienne (50 ~ 80 % sont asymptomatiques)
• CLINIQUE
Etat général : Apyrexie ; si fièvre => évoquer une nécrobiose
Inspection et palpation abdo
Peut être normal ou repérer une masse dure à contours arrondis ± voussure suspubienne
Spéculum
Col, frottis (systématique), déviation du col ?
Saignement ou leucorrhée d’origine endo-utérine ?
Parfois fibrome pédiculé sous muqueux accouché par le col (rare)
Permet d’apprécier accessibilité à éventuelle chirurgie par voie vaginale
TV (vessie vide, combiné à palpation abdo ± TR)
Peu contributif si obèse ou si utérus non déformé (petite taille, localisation…)
Typiquement : Utérus augmenté de volumeQ avec une masse solidaireQ du corps, fermeQ, lisse, indoloreQ et bien
limitée sans sillon de séparationQ (sauf myome pédiculisé)
h > 8 cm
• EXAMENS PARACLINIQUE QUE si doute ou complications l > 6 cm
Echographie pelvienne : examen de 1ère intention, par voie abdo et vaginale e > 4 cm
Utérus (position, dimensions, contours, myomètre, cavité, endomètre), ovaires, annexes, Douglas
En général, utérus fibromateux => Augmenté de taille (hauteur > 8 cm, largeur > 6 cm, épaisseur > 4 cm)
Myomes :
- Soit hyperechogène : composante conjonctive dense ; soit hypoéchogène :
composante oedemateuse majoritaire
- Forme arrondie avec pseudocapsule ± remaniement central
- Nbre, taille, type (interstitiel ou intramural le + fréquent, sous-muqueux,
sous-séreux), sessile ou pédiculé.
- Localisation
soit ant ou post
soit fundique surtt, isthmique, cornual ou latéral)
- Différents types de fibromes svt associés
Hystéroscopie diagnostique avec curage biopsique
Examen de référenceQ pour l’exploration des saignements anormaux : permet d’éliminer un cancer de l’endomètre
Permet de voir fibromes interstitiels et sous-muqueuxQ (bombement de la muqueuse, déformation de la cavité)
2/4
Recherche si obstruction ostium utérinum ou du défilé cervico-isthmique
Hystérosalpingographie
Réalisée en phase folliculaire (1ière partie du cycle), en dhs d’une grossesse, d’une infect° et de la période hémorragiq
- Cavité utérine augmentée de taille, déformée (F. interstitiel, F. sous séreux)
- Lacune endocavitaire à bords réguliers (F interstitiel, F sous muqueux) avec possible ballonisation de l’utérusQ
- Signes de compression ou d'étirement des trompes
Aucun des 2 examens précédents n’est réalisable en cas de fibrome accouché par le col.
IRM
Examen le + sensible pour le diagnostic et la localisation des fibromes
Indiqué si conditions anatomiques limitent les performances de l’échographie ou si masse latéro-utérine non identifiée
en écho (kyste ovarien suspect / fibrome compliqué)
Echo rénale / UIV si suspiscion compression urétérale
Biologie
NFS, Bilan martial : bilan du retentissement
± iono, créatininémie
Groupage Abo-Rh, RAI, bilan d’hémostase
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Devant masse pelvienne / augmentation du volume utérin
Tumeur ovarienne (bénigne ou maligne) : intérêt de l'échographie
GEU ou Grossesse ⊥ : échographie, ßhCG si doute, grossesse et fibrome peuvent être associés !!
Adénomyose (endométriose interne)
Cancer de l'endomètre : hystéroscopie avec biopsies si doute
Devant des saignements anormaux
GEU
FCS
Cancer ovaire / endomètre / col
Devant des douleurs pelviennes fébriles (Dc différentiel de la nécrobiose aseptique)
infection utéro-annexielle
Evolution
• EVOLUTION CLINIQUE
Quiescence, le + souvent : fibromes restent stables et asymptomatiques
Croissance (influencée par environnement hormonal)
Involution après la ménopause (en l’absence de ttt oestrogénique ou de dégénérescence sarcomateuse)
Complications
Récidive (même si exérèse complète du fibrome, seule l’hystérectomie totale prévient tte récidive)
• CHANGEMENTS DEGENERATIFS AU SEIN DES FIBROMES
Œdème secondaire à obstruction veineuse partielle : ramollissement, dissociation des fibres musculaires, aspect de
pseudokyste
Nécrobiose : si focale => évolution vers la fibrose, si importante => magma nécrotique
Dégénérescence
- Hyaline / mucoïde / myxomateuse par ischémie : matériel acellulaire, œdème, nécrose centrale
- Graisseuse
- Calcification : stade ultime de la dégénérescence graisseuse/ de la nécrobiose. Fibrome calcifié visible sur ASPQ
- Maligne sarcomateuse : exceptionnelle (0,5%)Q = quasi-nulQ
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• COMPLICATIONS
HémorragiesQ
Surtt fibrome sous muqueuxQ
En rapport avec l'hyperplasie endométriale qui accompagne le fibrome
Peuvent être responsable d’anémie ferripriveQ sévère et d’une gêne socioprofessionnelle
Traitement par progestatif et antifibrinolytiques (Exacyl, Dycinone) si peu abondantes voire curetage hémostatique
si + importantes
Douleur
TorsionQ (cf ci dessous)
NécrobioseQ (cf ci dessous)
Par dilatation de l’utérus lors de la protusion ds la cavité ou ds le défilé cervico-isthmique
Phénomènes de dégénérescence ou de croissance
Compression
UrétéraleQ (rare) : fibrome lat
Vésicale (pollakiurie, dysurie) : fibrome ant et post
Rectale (pesanteur, épreintes, faux besoins) : fibrome post
Vasculaire (rare)
Nerveuse (rare)
« Infertilité » : responsabilité des fibromes est controverséeQ (considéré comme faux ds QCM car n’augmente que le
risque de FCS)
Polyglobulie vraie
Dégénérescence sarcomateuseQ (exceptionnelle) : 0.5 %Q à évoquer sur une augmentation rapide du volume utérinQ
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Traitement
• INDICATIONS EN FONCTION
Symptomato et gravité
Caractéristiques des myomes : nb, taille, type, localisation, évolutivité
Age et statut hormonal
Parité et désir d’enfant
Existence d’une stérilité
Existence d’une pathologie associée gynécologique (endométriose)
Terrain : ATCD chir, CI à AG ou à certaines voies d’abord chirurgicales
→ interrogatoire, clinique, écho, hystéroscopie, Hb
• ABSTENTION
si asymptomatique, petite taille, sans troubles du cycle
surveillance clinique et échographique
• MEDICALQ
Si ménorragies isolées, à visée symptomatique pour « passer un cap difficile » et éviter complications / différer
intervention
But = corriger l’hyperoestrogénie relative
Permet de réduire taille des fibromes et ↓ symptomatologie (mais ne fait pas disparaître les fibromes)
Peut servir à préparer une chirurgie (aide à corriger anémie, diminue saignement, réduction de volume des fibromes)
ProgestatifsQ (dérivés de la norprogestérone)
En discontinu du 14e au 25e jour du cycle
Efficace sur les symptômes surtout
Effet inconstant sur la réduction de volume des fibromes
Agoniste de la LH-RH (Décapeptyl LP, Enantone LP) : castration médicale ou ménopause thérapeutique
Principal ttt médical des fibromes actuellement
Ttt limité à 3 mois, réservé aux fibromes responsables d’une anémie et pour préparer une chirugie
Efficace sur la réduction de volume + sur les phénomènes hémorragiques
Effets secondaires : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles de la libido (+ ostéoporose si utilisation
prolongée)
• CHIRURGICAL
Seulement si symptomatique avec lésion associée ou complications ou résistance au traitement médical
Ttt conservateur : myomectomiesQ
- En 1ère intention si Femme en âge de procréer pour préserver fertilité ou pour éviter le traumatisme psychologique
d’une hystérectomie
- par résection hystéroscopique, par coelioscopie, par voie vaginale ou par laparotomie
(en cours d’évaluation : coagulation par laser, embolisation artérielle)
- intervention très adhésiogène → peut retentir sur fertilité
- utérus cicatricel ms faible risque de rupture lors de grossesse ultérieure
Ttt radical : hystérectomie
Totale ou subtotale (laisse le col en place)
Associé ou non à annexectomieQ (trompes + ovaires si ♀ ménopausée ou si anomalie
macroscopique perop)
- Femme < 45 ans ne désirant plus de grossesse : Hysterectomie interannexielle Q
- Femme > 47 ans : Recommander l’hysterectomie totale avec annexectomie bilatQ
Par laparo, par voie vaginale ± coelio, par coelio seule
Cas particulier des fibromes intracavitaires (seulement vu en QCM)
Résistant au ttt médical par progestatifQ
Indication fréquente d’un ttt chirurgicalQ
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 99, Cours Fac, MediFac, Dossier Estem, QCM intest 2000
v. 19 (22/01/2011 10:37)
Anatomie pathologique
Le cancer du col prend naissance au niveau de la zone de jonction cylindro-squameuse : zone riche à cellules
immatures à l’état normal à partir desquelles vont se former les 2 types de cellules épithéliales : pavimenteux non
kératinisé et glandulaire.
Il s’agit donc de tumeurs épithéliales de type épidermoïde le + svt (developpement vers l’exocol) ou un
adénocarcinome (developpement vers l’endocol) bcp plus rare.
• CARCINOME EPIDERMOÏDEQ OU MALPIGHIENQ: 90 %Q
Dysplasie ou cervical intra-épithelial néoplasia (CIN ou NCI)
- Caractérisé par : désorganisation architecturaleQ+++ + prolifération cellulaire ± différenciées avec ts les
signes cyto de malignitéQ++ mais sansQ rupture de la membrane basaleQ
- Selon la hauteur de prolifération, on distingue 3 types de lésions précancéreusesQ:
CIN 1 = Dysplasie légère : < 1/3 inferieur de l'épithélium
CIN 2 = Dysplasie modérée : < 2/3 inferieur de l'épithélium
CIN 3 = Dysplasie sévère = CIS = stade 0 de la FIGO: tout l'épithélium avec évolution triple possible : la
régression / la stabilité / la progression vers la forme invasive.
- Ces lésions peuvent être associées aux stigmates d’inflammation à HPV (koïlocytes) => surtt aux grades 1 et 2.
- L’évaluation se fait sur biopsieQ, toujours, au niveau de la jonction endo et exocol.
- Nb : Il ne faut pas confondre le résulat d’un frottis et d’une biopsie. Un frottis fait pas le diagnostic de dysplasie : il
voit des lésions intra-épithéliales (SIL) de bas grade (= CIN 1) et de haut grade (= CIN 2 et 3)
Carcinome micro-invasif (FIGO = stade IaQ)
- Lésion infraclinique, limité au col, avec franchissement de la basale
Ia 1 : Avec microinvasion stromale débutante, invasion < 3 mm et risque d’envahissement ggl nul
Ia 2 : Avec microinvasion stromale confluente, invasion entre 3 et 5 mm de prof.. Risque d’atteinte ggl <5%Q.
Carcinome invasif ou carcinome épidermoïde infiltrant (> stade Ib)
- Macro : exophytiques, végétants, avec des bourgeons multiples, friables, ± nécrosés, hgiques, ou endophytiques,
infiltrants et (ou) ulcérés.
- Micro : soit kératinisant ; soit non kératinisant à grandes cellules (les + frqts), soit non kératinisant à petites cellules,
soit à cellules fusiformes.
• ADENOCARCINOMES INFILTRANTS : 10% => Non dépisté par le frottis de dépistage
Soit exophytiques, soit infiltrants, soit invisible macroscopiquement (20%)
L’histoire naturelle des adénoK est moins connue que celle des carcinomes malpighiens.
L’association carcinome épidermoïde et adénocarcinome n’est pas exceptionnelle.
2/5
Dépistage
Objectif : Prévention secondaire ayant pour but le diagnostic des lésions pré-cancéreuses ou d’un carcinome in situ.
Methode peu coûteuse, fiable (Se =70%, Spe =95%) et largement utilisée
Sauf population à risque ni ATCD, le dépistage de masse peut se baser selon RMO sur :
- Frottis tous les 3 ans aprés 2 frottis annuels normaux.
- Le 1ier frottis doit se faire ds les mois qui suivent les 1iers rapports.
- Ce dépistage peut être interrompu aprés 65 ans chez les patientes sans passé cytologique anormal
- Un frottis est significatif seulement si la zone de jonction endocol-exocol a été prelevée.
La RMO est fortement contesté : Elle peut être largement interprétée par l'examen gynécologique annuel qui autorise de
refaire un frottis en cas de :
- Frottis antérieur anormal (controle aprés ttt ou surveillance)
- Anomalie constatée à l'examen clinique : cervicite, leucorrhée, etc...
- Symptomatologie évocatrice
- Atcd d'affection gynécologique
- Existence d'un facteur de risque (partenaires multiples, par ex)
Résultats : Classification de Bethesda (anciennement, classification de Papanicolaou)Q bcp de QCM sur Papanicolaou ++++
- 1. Frottis normal
- 2. Altérations cellulaires bénignes (réactionnelle à une atrophie, une inflammation, etc…) => refaire un frottisQ
- 3. Lésions intra-épithéliale de bas grade (CIN1)
- 4. Lésions intra-épithéliales de haut grade (CIN2 et 3)
- 5. Atypies cellulaires malpighiennesQ de signification indéterminée (ASCUS)
- 6. Atypies cellulaires de l’épithélium glandulaire (ASGUS)=> rechercher un K de l’endomètre avec extens° au colQ
- 7. Cellules carcinomateuses autres qu’épithéliales.
CAT devant un frottis pathologique : réaliser une colposcopie (loupe binoculaire) avec biopsies dirigéesQ :
- Examen sans préparation du col utérin avant et après nettoyage avec un coton sec
- Examen après application d'acide acétique à 2 % : permet de visualiser la jonction pavimento-cylindrique
(indispensable) sous la forme d’un liseré blanchâtre et les lésions de dysplasie blanchâtres de l’exocol grâce à la
coagulation des ptn (cellules dysplasiques et cellules immatures de la jonction riche en mitose);
- Examen après badigeonnage au lugol (test de Schiller) : Le lugol se fixe sur le revêtement normal de l'exocol
porteur de glycogène et colore l'exocol en couleur brunâtre. Les lésions du revêtement de l'exocol ne prennent pas
cette coloration mais aussi les zones « jeunes ». Le test est dit « négatif ».
- A l’issue de ces 2 colorations, les biopsies sont dirigées vers les zones acidophiles et iodonégatives.(AA+, I-)
- Nb : les zones « jeunes » sont AA- et I-
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
MétrorragiesQ peu abondantes, indolores et provoquéesQ ± des leucorrhées
Examen systématique surtt pour les CIS et carcinome micro-invasif Q (frottis cervico-vaginaux, TV) : lors de cs pour
contraception, grossesse...
Signes d’envahissement local : Signes urinaires (hématurie, anurie) ; S rectaux => de + en + rare.
Métastases (rarement révélé par des métastases à distanceQ)
• EXAMEN CLINIQUE
Recherche les facteurs de risque
Examen gynécologique complet, examen des seins systématique
Spéculum : permet de voir la tumeur : bourgeonnante, ulcérée ou infiltrante
Toucher vaginal (col indolore, induré et saignant parfois au contact)+ TRQ (paramètresQ ++) : bilan d'extension locale
Faire une colposcopie avec biopsies dirigées après coloration si frottis patho ; si symptomatiq ou si anomalie à l’examen
• BILAN D'EXTENSION
Ne concerne pas par définition le CIS mais le cancer invasif du col.
Clinique :
- Adp de Troisier, HMG, autre aire ggl (inguinale +++ => cancer très lymphophileQ)
- TV et TR combinés à la palpation abdomino-pelvienne : Apprécie l’extension aux parois vaginales, aux structures
paravaginales (cloison vésico-vaginale et recto-vaginale), aux culs-de-sac et aux paramètres. Le toucher bidigital
permet seul d’évaluer l’extension postéro-latérale le long des ligaments utéro-sacrés et l’infiltration des paramètres.
- Examens gynécologiques approfondis sous AG +++ (meilleur moyen clinique pour bilan d'extension locale) :
permet d'apprécier les culs de sac et le vagin, les paramétres, rectum et vessie => permet FIGO Q
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Examens complémentaires
- Extension régionale
Échographie abdominopelvienne : extension vessie et recherche d’adp iliaques ou lombo-aortiques avec
possible échoendocavitaire +++ : + précise sur l’envahissement de la cloison rectovaginale ou vésicovaginale.
UIV systématiqueQ si > 1b ; ± cystoscopieQ si signes vésicaux ; ± rectoscopieQ si signes d'appel
TDM abdomino pelvien : extension locorégionale et surtout recherche un envahissement ganglionnaire
Discuter IRM : + précis
- Général
Radio pulmonaire et échographie hépatique systématiques
Marqueur = antigène SCC (Squamous Cell carcinoma : Spécifique mais peu sensible => élevé surtt ds les rares
formes métastatiques
Scintigraphie osseuse si signes d'appelQ
• CLASSIFICATION DE LA FIGO
- Stade 0 : Cancer in situ = CIN 3 = Dysplasie sévère
- Stade I : Limité au col
Ia micro invasif, de diagnostic histologiqueQ
Ia 1 : < 3 mm, risque Adp nul => microinvasif débutant
Ia 2 : entre 3 et 5 mm et extension horizontale ≤ 7 mm, risque Adp < 5% => microinvasif confluent
IbQ cliniquement invasifQ > 5 mm
- Stade IIQ
IIaQ Atteinte 2/3 sup du vaginQ, paramètre respecté
IIbQ Atteinte des paramétresQ sans atteinte pariétale
IIb prox = atteinte 1/3 proximal du paramètre
IIb distal = atteinte 2/3 externe
- Stade IIIQ
IIIa Atteinte du 1/3 inférieur du vaginQ
IIIb Atteinte de la paroi et/ou retentissement sur le haut appareil urinaire (UIVQ)
- Stade IV
IV A : Envahissement des organes voisins (vessie, rectum)
IV B : Métastase à distance dont ggl lomboaortique
Evolution
Le pronostic dépend surtout du stade d’extension locorégionale lors du diagnostic et du traitement.
C’est un cancer à développement locorégionalQ++ mais qui est très lympophileQ
Survie à 5 ans
Stade 0 (CIS) et Ia 1 100 %
Stade Ia 2 95 %
Stade Ib 80Q%
Stade IIa 80 %
Stade IIb 60 %
Stade III 30 %
Stade IV 8 %
Le pronostic dépend aussi :
- de l'atteinte ganglionnaire (dissémination lymphatiqueQ, chaine iliaque externe)
- de l'âge de la patiente
Les récidives sont essentiellement locorégionalesQ
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Principes du traitement
• CAT DEVANT UNE DYSPLASIE (CIN 1, 2 et 3 = stade O = CIS)
- CIN 1 ou 2 avec lésion visible dans son ensemble à la colposcopie
Destruction de la lésion par Laser ou cryothérapie
Désinfection
Surveillance avec contrôle à 6 mois (CIN 1) et à 3 mois (CIN 2)
- CIN 2 non visible dans son ensemble (extension vers l’endocol) et CIN 3Q +++
ConisationQ au bistouri froid permettant l’examen anapath de la pièce opératoire
Selon résultats
Confirmation CIN 2-3, marge de résection saine : Surveillance avec contrôle à 3mois.
Si objective un cancer microinvasif => ttt + agressif (cf infra)
Epidémiologie
• INCIDENCE = 20/100000/AN en France, en augmentationQ
• FACTEURS DE RISQUESQ+++ = HORMONODEPENDANCEQ avec HYPEROESTROGENIEQ (relative) + AGE
1 : Age ++ (periode péri-ménopausique et post-ménopause, > 50 ansQ++)
2 : ObésitéQ++, diabèteQ+ et HTAQ+
3 : Ménopause tardive, puberté précoce, primiparité tardive, nulliparitéQ++
4 : Traitement de la ménopause mal conduit (traitement œstrogénique isolé)
5 : Hyperœstrogénies endogènes : insuffisance lutéale, tumeur sécrétante de l'ovaire
6 : Utilisation prolongée du tamoxifène (anti-œstrogène)
7 : ATCD d'hyperplasie de l'endomètre (mais pas d'adénomyoseQ++)
8 : DysovulationQ++, Sd pré-menstruel (QCM)
9 : ATCD familiaux de cancer hormonodpdt (« ovaire », sein)
Anapath (hp)
AdénocarcinomeQ+:Le + frqt (98%) ± différencié et de pronostic d’autant + mvais qu’indifférencié ou peu différencié.
Autres : Carcinome épidermoïde (adénoacanthome = ADK avec foyers de métaplasie malpighienne de bon pronostic)
et le sarcome sont rares. Chorioépithéliome est très particulier, rare, survenant chez la femme jeune dans un contexte
de grossesse molaire.
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
MétrorragieQ (90 % des cas) peu abondantes, indolores, spontanées, irrégulières, répétées
- Toute métrorragieQ chez une femme ménopauséeQ est un cancer de l'endomètre jusqu'à preuve du contraire.
Mais le principale cause de ces MTR est l’atrophie endométriale bénigne : Dgstic d’élimination.
- Les fibromes ne saignent jamais après la ménopause.
Leucorrhées
Examen systématique (frottis cervico-vaginaux => + ds 20 % des cancers : formes étendues)
Métastases
• EXAMEN CLINIQUE
Recherche les facteurs de risque, Etat général
Examen gynécologique : TV (vagin, col utérus, corps utérus : normal au début puis volumineux et mou, annexes),
seins, aires ganglionnaires
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Examens réalisées ds le cadre d’une consultation
Echographie pelvienne (et endovaginale) => mesure épaisseur de endomètre
Si > 50 ans + e > 7 mm + métrorragie = aN
Cytologique
Frottis cervico-vaginaux (endo, exocol, cul de sac étalé sur 3 lames)
Frottis endométriaux avec l’aide d’un endobrosse
Histologique
Q Q Q
Biopsie à l'aveugle à la canule de Novak : n'a de valeur que si +, si – : à compléter par curetage biopsique
Tous ces examens n’ont de valeur que s’ils st positifs
Examens spécialisées
Hystérosalpingographie reste un examen essentiel
En l'absence de CI (métrorragie abondante, infection, grossesse)
Evalue taille utérus
Cherche une lacune intracavitaire irréguliére et d’aspect marécageuse
Permet de préciser l'étendue par rapport à l'isthme et d'orienter le curetage ou la biopsie (localisation)
Hystéroscopie systématique (au fibroscope rigide ou souple)
Permet de visualiser la lésion (végétante) et de préciser son extension en surface (surtt l’atteinte de l’isthme
et du col)
Pratiquer des biopsies dirigées sous contrôle de la vue
ier
Associer systématiquement au curetage biopsique étagé guidé par l’hystéroscopie : curetage 1 de l’endocol
(recherche extension) puis de la cavité utérine (fond, face, isthme) => anapath
2/3
Intérêt triple : diagnostic, préthérapeutique et pronostic
• BILAN D'EXTENSION
Locale
- Examen sous AG ou sous rachianesthésie comportant TV, TR, toucher bimanuel ± cystoscopie si volumineuse
- Echographie endovaginale (épaisseur, envahissement local, état des annexes)
Régionale
- TDM pelvien : extension locorégionale, ganglions ou mieux IRM
- UIV (si signe de compression urétérale et ou vésicale)
- ± Rectoscopie
Générale
- Echographie et bilan hépatiques
- Radio pulmonaire
- ACE, CA125, CA19.9 (non spécifique)
Bilan de l'état général :
- Cardiorespiratoire complet (bilan préop, femme agée obèse...)
- ± bilan veineux
- ± mammographie de dépistage 3 incidences
Stade Ia
• CLASSIFICATION DE FIGO +++++ Stade Ib
Stade IQ
Ia tumeur in situ Stade Ic
Q
Ib invasion < 50% myomètre
Ic invasion > 50 % myomètre
Stade IIQ (extension au colQ+)
IIa Epithélium endocervical atteint
IIb Stroma cervical atteint
Stade
Stade III IIIa
Q
IIIa Péritoine pelvien ou ascite positive
Q
IIIb Métastase vaginale (site le + fréq)
Q
IIIc Ganglions pelviens ou lombo aortiques Stade
Stade IV IIIb
Q Q
IVa Envahissement rectal ou vésical
IVb Métastases à distance ou ganglions intra abdominal ou
inguinaux
Stade IIa
Stade IIb
Evolution
• HISTOIRE NATURELLE
Extension locale en profondeur et/ou à l'isthme
Envahissement lymphatiqueQ chaine iliaque extQ & lomboaortiqueQ (directement par lymphatiques lombo-ovariens)
(mais pas inguinalQ)
Envahissement trompes-ovaires par voie endocanalaire
Envahissement rectal/vésical par contiguité très tardif
Métastases au vagin (nodules de la région sous-urétrale) les + fréquentes (5-10 %)
A distance (métastase + que K col) : foie, poumon, os
• FACTEURS PRONOSTIQUESQ+++
Age
StadeQ FIGO (atteinte isthmique ou cervicale, cytologie péritonéale +)
Type histologique : AdénoK indifférencié, adénoK à cellules claires, sarcome st des formes de mvs pronostic ;
AdénoK différenciés, Adéno-acanthomes st des formes de bon pronostic
Grade histologiqueQ (I = bien différencié, excellent pronostic à III = indifférencié, mauvais pronostic)
Degré de pénétration endométrialeQ, myométrialeQ (limité au tiers interne = bon pronostic)
Envahissement ganglionnaireQ
Envahissement vasculaire
• SURVIE A 5 ANS
Stade I 80 %
Stade II 50 %
Stade III 30 à 40 %
Stade IV 10 %
3/3
Surveillance
Surveillance postopératoire habituelle
Surveillance trimestrielle pendant 3 ans puis bi annuelle : récidives (clinique ++)
Surveillance des complications de la radiothérapie
Source : Fiche RDP, RDP, Poly Fac, QCM Intest, MediFac, Dossier Estem
v. 10 (22/01/2011 10:38)
Anatomie pathologique
• Les tumeurs de l’ovaire sont très fréquentes et bénignes dans 90 % des cas.
• CLASSIFICATION
Selon le type cellulaire : Les tumeurs du revêtement épithélial de l’ovaire sont classées en huit catégories (les autres
tumeurs ne font pas partie du programme).
Tumeurs séreuses (90 %) : prolifération de cellules rappelant l’épithélium tubaire
Q
Bénigne (70%) : cystadénome séreux ou kyste séreux
Q
Maligne : cystadénocarcinome séreux
Mucineuses : Prolifération de cellules mucosécrétantes
Q
Bénigne : cystadénome mucineux ou kyste mucineux
Maligne : cystadénocarcinome mucineux
Tumeurs endométrioïdes : Moins fqte, caractéristique histo de forme typique de tumeurs de l’endomètre
Bénigne : Kyste endométrial bénin
Maligne : Adénocarcinome endométroïde (cancer de la femme agée)
Tumeurs à cellules claires :
Q
qui sont pour la majorité d’entre elles malignes => adénocarcinome à cellules claires (5% K de l’ovaire)
Ensemble des tumeurs dt les cellules ont un cytoplasme clair et un noyau faisant saillie ds la lumière des
structures glandulaires.
Tumeur de BrennerQ : très rares
Q
Développé au dépens d’un follicule de De Graaf => prolifération bénigne
Tumeurs mixtes épithéliales
Ensemble des tumeurs bénignes à la limite de la malignité ou malignes renfermant au moins 2 des 5 types
précédents
Carcinomes indifférenciés
Ensembles des tumeurs du revêtement épithélial trop peu différenciées pr pouvoir les classer.
Diagnostic
• TERRAIN
Femme agée entre 40 et 70 ans présentant ou non certains facteurs de risque rares tels que :
- Forme familiale : assoc K du sein (BRCA1), Sd de Lynch II (HNPCC), K de l’ovaire (peu de cas)
- Notion de prise de ttt hormonal inducteur d’ovulation pr traiter une infertilité
- ± Nulliparité / infertilité (prise de contraceptif oraux est un facteur protecteurQ)
• SIGNES REVELATEURS :
Modification du volume abdominal (ascite ou tumeur) est le signe le + svt révélateurQ
Gêne, pesanteur, ou algies pelvienne, Trouble des règles (ménométrorragies ou aménorrhées)
Rarement AEG, une adénopathie, un épanchement pleural
Signes de compression vésicale, veineuse ou rectale
Découverte fortuite (le plus souvent par l’échographie ou examen gynéco).
• Majorité des tumeurs diagnostiquées à un stade évolué
2/5
• EXAMEN CLINIQUE
Examen gynéco (spéculum, TV/TR avec palpation combinée de l’abdomen)
- Masse latéro-utérine indolore, indépendante de l’utérus (sillon) et mobile (T. bénigne) ou une masse dure,
fixée, irrégulière mal individualisable de l’utérus (T.maligne)
- Granulations péritonéales du Douglas évocatrice d’une carcinose péritonéale = « blindage du douglas »
Examen abdominal
- Rechercher une ascite (Palpation et percussion : matité déclive, mesure du périmètre ombilical PO)
- Autres : palpation d'une tumeur pelvienne, hépatomégalie métastatique
Examen général
- Rechercher une adénopathie susclaviculaire ou inguinale, une AEG (poids, taille)
• EXAMENS PARACLINIQUES
Recherche d’une grossesse (béta-HCG plasmatiques).
Echo abdominopelvienne : examen clé du diagnosticQ
Par voie suspubienne et endovaginale
Confirme l’origine ovarienne de la tumeur
Volume et aspect (contenu liquide/solide/mixte...)
- AnéchogèneQ liquidienne avec limites régulières, avec cloisons fines => TB : kyste mucineuxQ ou séreuxQ.
S’il existe une trame échogène, l’aspect sera évocateur d’une endométrioseQ
- Anéchogène liquidienneQ avec limites ± régulières et présence de bourgeons endoQ ou exokystiques
(argument non formelQ) si liquidien, taille > 5 cm, découverte après la ménopauseQ => évocateur de
malignité
- Echostructure solide : cancer ou fibrome
- Si mixteQ : solide et liquide => evoque un kyste dermoideQ surtt chez la femme jeuneQ
Apprécie l’extension, rechercher une lame d’ascite et de métastases hépatiques
ASP
Présence de calcifications évocatrices d’un kyste dermoïdeQ
TDM abdominopelvien => préférer largement l’IRM pelvienne
Carcinose péritonéale et ADP lombo aortiques
CA 125Q et ACE ( + /- alpha FP, B HCG)
Non spécifiq mais utile pr suivre l'évolut° des tumeurs non mucineuses = séreux (CA 125) et mucineuses (ACE)
Pas d’intérêt ds le dépistage du cancer de l’ovaire
Nbx Faux positifs (pr le CA 125 : endométriose, grossesse, hépatite, cirrhose, K de l’endomètre, du col / du sein)
Bilan d’extension
Bilan hépatique + écho hépatique
Rx thorax
Parfois UIV
Scinti os et TDM cérébral selon les pts d’appel clinique
Bilan préopératoire
Coelioscopie ou laparotomie à visée diagnostique voire thérapeutique
Diagnostique : ponction-biopsie avec examen anatomopathologique
Thérapeutique : Kystectomie, …
La laparotomie exploratrice est le meilleur examenQ pr assurer un bilan d’extension locorégional
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Tumeurs gynécologiques non ovariennes
Autres tumeurs pelviennes (péritonéales, digestives)
Kyste fonctionnel ovarien (lié à dysfonctionnement du cycle, involue spontanémentQ en 3 mois)
Chez une femme en periode d’activité génitale, faire un ttt d’épreuve par oestroprogestatif pdt 3 mois et
contrôler sa régression échographique (anéchogène purQ)
Tumeurs épithéliales bénignes de l'ovaire : Kyste séreux, Kyste muqueux
Tumeurs non épithéliales de l'ovaire (bénignes ou malignes) :
Q
Tumeurs germinales : séminomes, dysgerminomes , dysembryomes matures (tératome mature : Kyste
dermoïde ) ou immatures (Tumeur du sinus endodermique). ce ne st pas les + fréquentesQ
Q
Principes du traitement
TUMEUR DE L’OVAIRE
Coelioscopie LaparotomieQ
Persistance
Bénin
Disparition :
Kyste Coelioscopie Hysterectomie totale Malin
fonctionnel Annexectomie
Hysterectomie totaleQ
Bénin + Annexectomie bilatQ
Bénin Malin + OmentectomieQ
Autres ± curage lomboaortiq (II/III)
Q B.d’extension
Kystectomie ou Annexectomie unilat si
Ovariectomie -F.< 35 ans avec désir de CisplatineQ + 6 cures de
unilatérale grossesse Cyclophosphamide chimiothérapie
-Stade Ia: tumeur bien ou à J10
différenciées, sans Paclitaxel Taxol®
végétation exokystique,
sans rupture capsulaire,
biopsies et lavage Exerese incomplète
TDM
péritonéal négatif cplète
CA 125
Classification de la FIGO
• Stade I Tumeur limitée aux ovaires (15 % au diagnostic)
Ia : 1 seul ovaire sans ascite, capsule interne intact
Ib : 2 ovaires sans ascite, capsule interne intact
Ic : 1 ou 2 ovaires avec tumeur en surface ou rupture capsulaire ou cyto + ds ascite ou lavage
• Stade II Atteinte d'un ou des 2 ovaires avec extension pelvienne (10%)
• Stade III Tumeur uni /bilat avec extension péritonéale en dhs du pelvis et/ou ADP rétropéritonéales/inguinales
(70 % au diagnostic)
• Stade IV Métastase à distance (5%)
4/5
TNM FIGO
T1 I Tumeur limitée aux ovaires
T1a IA Tumeur limitée à 1 seul ovaire avec capsule intacte
T1b IB Tumeur des 2 ovaires, capsule intacte
Rupture capsulaire ou
Tumeur à la surface ovarienne ou
T1c IC
Cellules malignes dans le liquide d'ascite ou de lavage
péritonéal
T2 II Tumeur ovarienne étendue au pelvis
T2a IIA Extension à l'utérus et/ou aux trompes
T2b IIB Extension aux autres organes pelviens
Extension pelvienne avec cellules malignes dans le
T2c IIC
liquide d'ascite ou de lavage péritonéal
T3 et/ou Métastases péritonéales au delà du pelvis et/ou
III
N1 adénopathies métastatiques régionales
T3a IIIA Métastases péritonéales microscopiques
T3b IIIB Métastases macroscopiques < à 2 cm
Métastases macroscopiques > à 2 cm et/ou adénopathies
T3c IIIC
métastatiques régionales
Métastases à distance autres que les métastases
M1 IV
péritonéales
• Chirurgie de 2e look avec prélévements biopsiques multiples (actuellement, ne se fait plus en systématique)
• +/- Chimiothérapie intrapéritonéale ou radiothérapie externe en cas de persistance de lésions de faible diamétre
5/5
Evolution
• Le cancer de l’ovaire reste un cancer de mauvais pronostic du fait de son diagnostic tardif (organe profond).
• Evolution lente et progressive avec AEG
• Pronostic dépend : Volume tumoral initialQ, FIGOQ, type histoQ, grade histoQ, âge, état général, volume tumoral
résiduel après 1ière laparo Q
Stade I : 60 % à 5 ans
Stade II : 40 %
Stade III : 15 %
Stade IV : 5%
• FORMES COMPLIQUEES
Complications aigues
Torsion (surtt kystes dermoidesQ car ils st lourds et pédiculés) => tableau d’abdomen chirugical aigu
Hémorragie (surtt intrakystique, parfois un hémopéritoine)
Rupture : Possible tableau de péritonite. En cas de rupture d’un cystadénome surtt ou cystadénocarcinome
mucineux ds lé péritoine : Mie gelatineuse du péritoineQ (Q 077)
Infection : rare
Complications obstétricales
- Tumeur ovarienne => cause d’infertilité, de FCS, de prématurité, de placenta praevia
- Grossesse => pas d’inflence sur la croissance d’un kyste mais favorise les complications aigues
- La disparition d’un kyste diagnostiqué en début de grossesse avant le 3ième mois est en faveur d’un kyste du
corps jaune, si persistance au delà => en faveur d’un kyste organique => chir explo
Complications chroniques
Compression des organes de voisinage (Evoquent surtt TM mais possible ds kystes bénins volumineux)
- Uretère : Urétéro-hydronéphrose
- Vessie : Dysurie, pollakiurie, rétention
- Rectum : épreintes, ténesmes
- Vx : Accidents thrombo-emboliques
Dégénérescence maligne concernant plus volontiers les tumeurs border-line mais posible également pr les
tumeurs bégnines comme les cystadénomes. Ce st les cystédénomes séreuxQ qui ont le potentiel de malignité le
+ imptQ. Les kystes dermoïdes peuvent aussi dégénererQ ?
Nb :
Tumeur ovarienne dite de Krükenberg est une métastase d’un cancer gastriqueQ
Sd de Desmond Meigs : TB solide ovarienne + pleurésie + ascite transsudatif
• SURVEILLANCE
> examen clinique : 1 fois/4 mois pendant 2 ans, 1 fois/6 mois après
> CA 125 : 1 fois/4 mois pendant 2 ans
> imagerie en fonction des résultats du CA 125 ou des signes cliniques
Source : Fiche RDP, Cours Fac, Medifac,RDP CD, QCM Intest 2000
v. 22 (22/01/2011 10:38)
Etiologie
En général, dissémination par voie ascendante d’une infection génitale basse (voie hématogène exceptionnelle)
Mode de transmission
Le + svt MST +++
Ts les gestes endo-utérins : 30 % des cas
Examen clinique
Douleur hypogastrique diffuse ± défense
Spéculum :
Glaire cervicale louche, purulente, souvent : endocervicite associée (col inflammatoire)
Prélèvements bactério systematique avec grattage au niveau de l'endocol (germes intracellulaires)
Si stérilet → retrait du DIU + mise en culture
TV :
2/3
Douleur à la pression, mobilisation de l'utérusQ et des culs de sac latéraux, palpation annexielle douloureuse ±
infiltration / empâtement
Bilan paraclinique
Biologie
β-HCG
Infectieux : VS Q et CRP élevées, NFSQ : hyperleucocytose à PNN (fréquent ms inconstant)
Bactério : HAA, ECBU, prélèvements vaginaux, endocolQ, exocol + pelvien si coelio ± prélèvements chez le
partenaire à la recherche aérobies, anaérobies et Chlamydia trachomatis
Sérologies ChlamydiaQ (peu d’intérêt car délai +++), syphilisD, VIHD, HBV / HCVD
Ne pas attendre les résulatats pr débuter le ttt
Q ère
Echographique non systématique , pas en 1 intention (surtt pr recherche de complications : abcès pelvien… ou pr
éliminer une autre pathologie pelvienne)
Q
Cœlioscopie , si doute diagnostique, en dhrs d’une péritonite aiguë généralisée (laparo), d’un choc septique ou
d’une CI anesthésique.
Intérêt :
Diagnostique
Pronostique par cotation de l’étendue des lésions pelviennes (classification de Hager)
1 : Salpingite catarrhale : trompes oedematiés, rouges, hyperhémié
2 : Salpingite purulente : Epaississement tubaire, pus par le pavillon, fausses membranes sur les trompes
3 : Pyosalpinx : abcès tubaire collecté
Recherche complication ou differentiel : Explore CDS de douglas, r° appendiculaire, R° hépatique (Sd de Fitz-
Hugh-Curtis)
Bactériologique : prélèvement systematique
Thérapeutique (destruction atraumatique des adhérences + lavage de la cavité pelvienne)
Q, Q
Hysterosalpingographie formellement contre-indiquée biopsie de l’endomètre egalement contre-indiquée
Diagnostic différentiel
Gyneco
GEUD
Torsion de l'annexeD
Endocervicite
Endométrite, Endométriose pelvienne
Nécrobiose d’un fibrome uterinD
Viscérale
Appendicites pelviennesD
Sigmoïdite diverticulaire
CholécystiteD
Colopathie fonctionnelle
Urologique
Pyélonéphrite aigueD
Evolution
Favorable sous ttt bien conduit
Régression des dl en moins de 48 h, de la fièvre en moins de 4 j. Normalisation de la NFS (en 10j) de la VS (15j)
Complications aiguës D (peuvent révéler la salpingite)
Q D D
Abcès pelviens : Pyosalpinx , abcès ovariens , abcès du Douglas
Fièvre, AEG
Douleurs pelviennes intenses qui persitent
Nausées / vomissements, troubles du transit (diarrhée ou Sd pseudo-occlusif)
TV (± sous AG car douloureux…) : masse pelvienne latéro-utérineQ uni ou bilat, peu mobile par rapport à l’utérus
Echo : collection liquidienne pelvienne
Risque évolutif : la pelvipéritonite, la fistulisation
Coelio indispensable, à visée diagnostique et thérapeutique
PelvipéritoniteD
Eliminer origine extragénitale (qui impose chir en urgence)
Si origine gynécologique certaine, possibilité de ttt médical (ATB parentérale) en milieu chirurgical
Chir (laparo ou coelio) si pas d’amélioration rapide à 24-48 h
3/3
Péri-hépatiteD (Sd de Fitz-Hugh-Curtis) (adhérences en cordes de violon tendues entre la face ant. du Foie et le
diaphragme, secondaire à infection génitale à Chlamydia ou à gonocoque ancienne ou évolutive, pouvant être à l’origine
de douleurs de l’HCD Dt. A confirmer par la coelioscopieD)
• SEQUELLESD
Récidive infectieuse
GEUQ+
InfertilitéQ (Obstruction tubaire : 15 % après 1 épisode, 75 % après 3 épisodes)
Adhérences
Algies pelviennesQ+, dyspareunie Q
Irrégularités menstruelles
Troubles de l’ovulation (dystrophie par enfouissement adhérentiel ovarien)
Traitement
o Intérêt : éviter les complications et stérilité
o But : éradiquer l'infection
Médical
Hospit en gynéco
Repos strict en décubitus, glace sur le ventre
Antibiothérapie IV puis per os, au moins 3 sem, à dose suffisante, dès le diagnostic posé, et à adapter
secondairement (ex : Augmentin + FQ Oflocet* ou Augmentin + Cycline en IV puis relais per os)
Anti-inflammatoires
Oestroprogestatifs (évite hyperhémie et ovulation, au moins 3 mois) : mise au repos
Chirurgical
Laparotomie d'emblée exceptionnelle
Indiquée chez les femmes de > 50 ans, si récidive chez femme ne désirant plus d'enfant
Préventif
Traitement du partenaire (cyclines ou quinolones ou Azythromicine)
respect des CI des explorations endo-utérines, des indications et surveillance de la pose d'un stérilet
prévention des maladies sexuellement transmissibles
A distance
Antibioprophylaxie si geste endoutérin
Bilan des séquelles : hystérosalpingographie…
± coelio : reperméabilisation tubaire…
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Cours Fac, QCM Intest 2000, 1 Dossier Intest, SPILF
v. 18 (22/01/2011 10:38)
Diagnostic
• TERRAIN : Femme agé entre 45 et 70 ans (60 % des K) => age moyen 60 ans Q
• MODE DE DECOUVERTE
Tuméfaction perçue par autopalpation le + svt
Anomalie du mammelon : écoulement unilat unigalactophorique spontané séreux ou sanglant; rétraction unilat du mamelon
Ds le cadre d’un dépistage clinique ou radiologique
• CLINIQUE
Examen bilat, comparatif, en décubitus et orthostatisme, bras ballants puis au-dessus de la tête + inspection à jour frisant
La tumeur est typiquement dure, non douloureuse et mal limitée, svt découverte fortuite par la malade
Une adhérence aux plans superficiels, dépression / rétraction cutanéeQ : signe du capiton
Une adhérence aux plans profonds : manœuvre de Tillaux (adduction contrariée)
Un écoulement sérosanguin spontanée ou provoquée
Des signes inflammatoires : "poussées évolutives"
PEV 0: Tumeur jugée non évolutive
PEV 1: Doublement rapide du volume de la tumeur en moins de 6 moisQ
PEV 2: Signes inflammatoires localisés en regard de la tumeurQ
PEV 3 : Mastite carcinomateuse (mvis pronostic, CI à chir immédiate) signes infl sur >= 2/3 du sein = T4d
Adénopathies axillaires et sus-claviculaires (dures indolores, non infl.)
Métastases : examens clinique et gynécologique complets :poumon, os, foie, peau, cerveau.
Schéma daté et signé + diamètre de la tumeur + quadrant : + svt supéro-externe
Au cours de cet examen clinique, un examen général gynécologique complet doit être réalisé.
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Mammographie => examen indispensable, lecture difficile chez femme jeune (seins denses, masque tumeur)
Bilatérale avec 3 clichés par sein : Face, profil et oblique axillaire
Des signes en faveur d’une tumeur maligne Des signes en faveur d’une T.bénigne
Opacité dense et hétérogène Q
Image homogène
Q
A contours irréguliers mal limités (image nodulaire possible) Bien limitée
Prolongement spiculée / stellaire Calcifications en coquilles d’oeuf
Q
Microcalcificat° irrégulières en « écaille » groupées / désordonnées
Epaississement cutané en regardQ ou rétraction
Signe de la « tente » : attraction en profondeur
Taille inferieure à la masse palpéeQ due à la présence d’un œdème
péri-tumoral (halo clair d’oedème péritumoralQ)
Mammographie
1 Microcalcifications suspectes
2 Tumeur bi-focale : lésion rétro-
aréolaire et une lésion + profonde
=> opacités à contours
irréguliers,nettement séparées
Echo : en complément de la mammographie, utile pour le diagnostic différentiel de kyste surtt sur sein très dense.En
D
faveur d’un K, image hétérogène avec atténuation posterieure des échos . Microcalcification non visualisé sur echo.
± IRM mammaire
Galactographie si écoulement mammaire
Marqueurs tumoraux aucun marqueur n'a d'intérét diagnostique actuellement.
Cytologie par ponctionQ à l'aiguille fine de la masse sous contrôle échographique. (A faire que si nodule)
La cytologie n'a de valeur que si elle est parfaitement réalisée et si + ; Sa VPP est de 99%, sa spécicifité à 95 %
Le seul examen qui affirme ou confirme le diagnostic est un examen anatomopathologiqueQ soit par microbiopsies
soit au cours de l’exérèse chirurgicale de la tumeur
Forage biopsique (tru-cut) sur une tumeur palpable
Microbiopsie sous stérotaxie = drill biopsie
Ex extempo sur biopsie-exérèse chir (guidée / repère mis en place par radio-guidage sur foyer de microcalcification)
Permet d’affirmer le diagnostic de donner le GHP de SBR, de rechercher des R.hormonaux (E2 et P)
• BILAN D’EXTENSIOND
Locorégional : Palpation (taille, adp), PEV, + Mammo + Echo
Métastases osseuses : Bilan phosphocalcique, scintigraphie osseuseQ, Rx centré sur zone dl SYSTEMATIQUE
Métastases hépatiques : TBH : gamma GT, Pal, transaminases, bilirubine et échoG hptq Q
Métastases pulmonaires : Rx pulmonaire (F+P) TDM thoracique si anomalies
Métastases cérébrales : Examen neurologique complet, TDM si signes d’appel.
Métastases ovariennes (échographie pelvienne pour le cancer lobulaire)
3/4
• DOSAGES DU CA 15-3 ET DE L’ACEQ= dosages de référence = Suivie évolutif
• BILAN DU TERRAIN ET BILAN PRE TTTIQ
Cs cardio, ETT, scinti. myocardique (=>anthracyclines ds le ttt)
• CLASSIFICATION TNM
Tis in situ, non invasif Qq soit taille :
T0 non palpable, invasif T4a si extension à la paroi thoracique
T1 < 2 cm dans son plus grand axeD T4b si extension à la peau
T2 2Q-5 cm T4c si paroi thoracique + peau
T3 > 5 cm T4d si tumeur inflammatoire sur + des 2/3 du sein (PEV3)
N1 ggl axillaire homolat mobile Q Mo Q pas de métastase
N1a : présumées non atteintes M1 si méta + (adp sus-claviculaires incluses)
N1b : présumées atteintes sur le plan cliniqueD
N2Q + ganglion axillaire métastasé homolat fixé
N3 ggl mammaire interne homolat
NB : K du quadrant interne ou ventral diffuse vers la chaine mammaire interne (2ième au 5ième espace intercostal)
Pronostic et évolution
• TAUX DE SURVIE GLOBALE des K du sein non métastatiques d'emblée de l'ordre de 50 % A 10 ANS.
• FACTEURS DE MAUVAIS PRONOSTIC :
1 : Age < 35 ans
2 : Grossesse : Forme svt peu différenciées (SBR 3, récepteurs hormonaux négatifs), adp +++, retard diagnostique
3 : Taille > 3 cmQ+
4 : Adp axillaire fixée et envahieQ+ marqueur pronostic le + importantQ++, rupture capsule ganglionnaireD
5 : Grade SBR élevé, GHP III (grade histopronostic)QD, caractère invasif D
6 : % phase S (cytométrie de flux)
7 : Absence de RHQ+ D
8 : Embols tumoraux vasculairesD
8b : Taux de cathepsine D
9 : Nbre de localisations métastatiques
10 : Marqueurs de prolifération, anomalies géniques (gène p53, her-neu, erb-2, c-myc….)
11 : Sexe masculin : grave avec extension lymphatique précoce, rare
Principes du traitement
• MOYENS THERAPEUTIQUE
Chirurgie mammaire
Tumorectomie + examen histologique extemporané
Si histo confirme bien un K du sein + : curage axillaire (ds 20 %Q++ des T1No on retrouve una atteinte histo des Adp)
Si T < 25 mm : la tumorectomie est suffisante
Si T > 30 mm: une mastectomie est réalisée
Entre 25 et 30 mm : fonction du volume du sein et de la situation de la tumeur par rapport au mamelon
Chirurgie est CI en cas de PEV 3 Q ou si nodules de perméationQ => chimio première.
Radiothérapie postopératoire
Elle est systématique quelque soit le N. Elle diminue le risque de recidive pariétothoracique Q.
50 Gy en 5 semaine. Surdosage de 20 Gy sur le lit tumoral.
ChampsD : Totalité de la glande mammaire (ttt conservateur) et /ou de paroi thoracique (mammectomie) ainsi que les aires
ganglionnaires (sus claviculaire + ch mammaire interne si quadrant interne, axillaire à priori abandonné ; sous-clav ?).
Chimiothérapie
Protocole FEC, FAC, CMF, … (5 FU, anthracycline, cyclophosphamide, Vincristine, Methotrexate)
Indication
Chimiothérapie néoadjuvante : Avt tt ttt locoR dans les formes évoluées (surtt si un ttt conservateur est recherché) ou
en poussée inflammatoire. Elle doit contenir une anthracycline => 4 à 6 cures de FAC, CMF
Chimiotherapie adjuvante : Son efficacité sur la diminution des métastases n'a été démontrée que chez les femmes
ayant des facteurs de pronostic défavorable.quelquesoit leur statut ménopausique (avant que si non ménopausée)Q
Formes métastatiques permettant d'améliorer la survie (médiane légèrement inférieure à 2 ans)
Hormonotherapie par antioestrogènes Q TAMOXIFENE Novaldex®
De façon isolée chez les patientes ménopausées ou associés chez les non ménopausées à une castration chimique le + svt
(analogues de la LH-RH) car le Tamoxifene est un inhibiteur compétif au niveau des récepteurs aux oestrogènes.
Si RH + => 80 % de réponseQ+ = hormonosensibilitéQ ; si RH - => < 10 % de réponse
Effet bénéfique du ttt : Allonge la survieD, retarde l’apparition de métastase, Amélioration du confort de vie, augmente le
taux de survieD
4/4
• INDICATION THERAPEUTIQUE
Tumeurs limitées = T1, T2, No, N1, PEVo, Mo = Chir + RT
Tx < 25 mm = TumorectomieQ + curage axillaireQ + Radiothérapie 50 Gy adjuvanteQ
25 < Tx < 30 mm = Tumorectomie complété par une mastectomie (Pectoral conservé) avec curage + radiothérapie axillaire
(ne se fait plus)
Tx > 30 mm = De + en + traité comme une tumeur évolué
Si N+ ou si facteur de mauvais pronostic : chimiotherapie adjuvante avec association à une hormonothérapieQ si
ménopausée. L’hormonothérapie sera associée chez la femme non ménopausée qu’en cas de marqueur pronostique très
défavorable et qu’après castration chimique.
Tumeurs évoluées = T3, T4, N2, N3, PeV2, PeV3, M0 = CT + Chir + RT + HT
Chimiothérapie néoadjuvante (contenant de l’anthracycline)
Ttt locorégional
Chirurgie : tumorectomie (si régréssion à < 3 cm), le + svt mastecomie ± radicale (sein + gd pectoral)
Curage axillaire
Irradiation post op 50 Gy en 5 sem
Puis Hormonothérapie ± chimiothérapie adjuvante
En cas de métastases M1
On associe au traitement locorégional, une chimiothérapie néoadjuvante puis adjuvante et une hormonothérapie.
Le traitement local des métastases sera fonction de leur siège (radiothérapie, chirurgie de stabilisation d'une fracture…).
• SURVEILLANCE A VIE ++++D
Clinique : ts les 4 mois pdt 2 ans, ts 6 mois pdt 3 ans puis ts les ans (si mvs f.pronostic) ou ts les 6 mois pdt 2 ans puis
annuel en l’absence de F de mvs pronostic
Autopalpation ts les mois
Mammographie annuelle, CA 15-3 au moins annuel (discutable)
On peut citer également que la NFS, VS, transaminases, phosphatases, radiographie pulmonaire, échographie abdominale
et scintigraphie osseuse sont également systématique pr certains auteurs (ton correcteur peut-être ?)
Surveillance des ttt : hormonothérapie +++
NB : ATCD de K du sein contre-indique toute contraception hormonale (oestroprogestatif et progestatif seul)
Mesure de dépistage des femmes de la famille en cas de K familialD
Diagnostic différentiel
• MASTOPATHIE BENIGNE DIFFUSES
Mie fibrokystique = mastose
Pathologie la + fréquente, atteinte bilatérale s’accentuant avec l’arge, presque toute les femmes
Physiopath : Déséquilibre oestroprogestatif au dépend de la progestérone avec l’âge (H.antiproliférante)
3 composantes : kystique (segment de canaux galactophorique dilaté), hyperplasie de cellules épithéliales avec possible
association à un certain degré de dysplasie = état précancéreux), fibrose
Mastodynies cycliques : 10-12 j avt les règles et disparaissent en 2ième partie de cycles à type d’impression de montée
laiteuse, le + svt prédomine sur le versant externe
Seins multi ou micronodulaires avec kystes rond, sensible, rénitent, bien limitée ds le quadrant superoexterne
Placard de mastose : Zones indurées mal limitées cycliques : TC fibreux et oedemateux.
Mammographie : en général nécessaire pr éliminer un K, Echo n’est pas indispensable mais visualise bien les kystes.
Cytoponction des kystes palpables : Si liquide sanglant suspecter un néo.
TTT : progestatifs du 15 au 25ième (récente) ou du 5 au 25ième jr du cycle (ancienne et récidivante)
Ectasie galactophorique
Femme entre 25 et 50 ans, Dilatation diffuse des canaux galactophoriques
Ecoulement multigalactophorique ou multipore uni ou bilat spontanée séreux ou lactescent. Rarement hémorragique.
Réaliser une galactographie, Mammo normale => Pas de ttt après avoir éliminé une tumeur
• MASTOPATHIE BENIGNE LOCALISEE
Adénofibrome
TBQ aus dépends du TC surtt chez la jeune femme entre 15 et 25 ansQ
Tumeur dure fibreuse ronde ou ovale qui roule sous la peau indolore non modifiée par le cycle de 2-3 cm, le + svt unique
Le diagnostic reste clinique, mais après 25 ans pr éliminer un cancer on fait la mammoG (opacité arrondie bien limitée
dt le gd axe est parallèle à la peau), écho (bien limité), cytoponctionQ (masse dure, cytologie pauvre).
Ttt : Non hormonosensible, résection chirurgicale si génant par leur volume ou psychologiquement mal supportés à
réaliser après 25 ans (risque d’apparition d’autres adénofibrome avant). Pas de CI à la CO.
Papillome intra galactophorique
Prolifération de l’épithélium centré sur un axe conjonctif se developpant ds la lumière des canaux galactophoriques.
Ecoulement séreux ou sanglant uniporen unilatéral et spontané ou provoqué par une pression aréolaire
Mammographie indispensable pr éliminer un néo.
Galactopgraphie : amputation d’une branche ou cupule
Ttt : exerese du canal galactophorique après l’avoir repéré en périop par du bleu de Méthylène
Ce n’est pas un FDR de cancer du sein.
Source : Fiche RDP, RDP 98-99, Poly Fac, MediFac, QCM Intest 2000, 6 Dosssiers de les annales +++, Dossier Estem
v. 11 (22/01/2011 10:38)
Ménopause Q 154
FSH LH Oestradiol Substitution hormonale Complications
Définitions
o Ménopause = arrêt des cycles menstruels pendant plus d'un an
o L’âge moyen de survenue est de 50 ans
o 90 % des femmes sont ménopausées entre 15 et 55 ans
o Préménopause = Période d'irrégularités menstruelles (± syndrome climatérique) de plusieurs années précédant la
ménopause
o Périménopause = Préménopause + 1ière année qui suit les dernières règles = durée moy 8 ans
o Postménopause = Période après au moins 1 an après les dernières règles jusqu’à la fin de la vie
o Ménopause précoce = < 35 ans (idiopathique, anomalies caryoptypiques, polyendocrinopathie auto-immune, ovaires
résistants aux gonadotrophines)
o Ménopause tardive = > 55 ans
o Ménopauses iatrogènes : chimiothérapie anticancéreuse, radiothérapie, ovariectomie bilat, analogues de la LHRH
Pré-ménopause Post-ménopause
Péri-ménopause
Diagnostic
• PREMENOPAUSE
1ière phase : hyperoestrogénie relative 2ièmephase : hypooestrogénie et
Succession plusieurs cycles anovulatoires hyperandrogénie relative
Bio FSH élevée, E2 N ou basse, P diminué FSH augmentée, E2 basse, P basse
Cycles irréguliers
Aménorrhée
Ménorragies, MTR, hyperplasie de l’endomètre,
Bouffée de chaleur, sueurs nocturnes
Clinique
• MENOPAUSE
Clinique
Aménorrhée de plus d'un an
Bouffées de chaleur flush avec rougeur intense du visage hypersudation et chaleur
Signes d'accompagnement (syndrome climatérique)
Q Q
manifestations neuropsychiques : état dépressif, insomnie , nervosité , asthénie
Q
diminution de la libido, sécheresse vaginale
Q Q
sueurs nocturnes
céphalées
Biologie
Taux de FSHQ × 10 (> 20 mUI/mL) Q++ (signe bio le + précoce)
Taux de LHQ × 3 et inversion du rapport FSH/LH avec FSH > LHQ
Oestradiol E2 diminuéQ =< 50 pg/mL (sécrétion résiduelle, transformation des androgènes surrénaliensQ et
ovariens par le tissu graisseux)
Progestérone effondréeQ (PAS de production à partir des androgènes pour la progestéroneQ+)
Prolactinémie normaleQ
2/5
Principes du traitement
• TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF
Principes
Pour débuter le traitement, la ménopause doit être confirmée :
soit par 3 tests mensuels au progestatif négatif
o NB : Test à la progestérone : pas d’hémorragie de privationQ car pas d’imprégnation oestrogéniqueQ
soit par l'association augmentation FSH-+ baisse de l’oestradiol + une aménorrhée > 6 mois
Contraception Q 155
Pilules (1ier intent° : OP combinée monophasique minidosée), INDICE DE PEARL → efficacité
Stérilet, Surveillance, GEU, Frottis Nb grossesse pour 100 femmes exposées sur 1 an (% Années-Femme)
= (Nb gross non voulues / nb cycles) x 12 x 100 = tx d'échec
Efficacité – Innocuité (réversibilité) – Acceptabilité – Coût
Pilule OestroProgestatif = 0,5 % AF
2/3 des femmes ont une contraception MacroProgestatif = 0,5 % AF
(35% pilule, stérilet 17%, méthode naturelle 10 %, capote 8%) MicroProgestatif = 1-2 % AF
1ière contraception = pilluleQ DIU = 1- 5 %
DIU cuivre/ prog = 0,5 – 2 %
Contraception hormonale Locale = 1-10 %
• METHODES
Oestroprogestative
Combinées 21 cp (arrêt de 7 jours puis repriseQ) : 1ier cp le 1ier jour des règles
- En fonction dosage en éthinylestradiol = EE :
O normodosée (50 µg d’EE)Q ex : OVANON*Q, STEDIRIL
o minidosée (30-40 µg d’EE)Q ex : MINIDRIL*Q, CYCLEANE*30Q, MONEVA
o microdosée (15-20 µg d’EE) ex : MINESSE*, MELODIA*, MERCILON, CYCLEANE 20
- Associée à un Progestatif (de 2ème ou 3ème génération) dérivé de la 19 nortestostérone : de + en + puissant et de
moins en moins d’effet androgène et dont le dosage peut être :
o monophasique (doses constantes tout le long du cycle)Q : en 1ière intention
o biphasique (2 paliers de doses différents au cours du cycle)Q
o triphasique
- 3 verrousQ : Blocage ovulation (axe hypothalamo-hypophysaire) + Atrophie endométriale + Modif glaire =>
imperméable aux spermatozoïdes.
- Cette methode permet de conserver une efficacité acceptable en cas d’oubli pdt 2-3 j car il n’y a pas que le
blocage ovulatoire. Inconvénient : Antiophysiologique, tolérance moins bonne.
Séquentielles 22 cp.
- Le principe est ici de reproduire un cycle prôche de la physiologie : œstrogène seul puis oestroproG. => blocage
ovulation seulement par le seul effet des oestrogènes (dose + impte)
- Efficacité moindre que la méthode combinée : Si oubli et echappement ovulatoire, les conditions de nidation st
bonnes.
- Mauvaise tolérance fréquente des fortes doses d'oestrogènes en début de cycle
- Utilisées ponctuellement (post curetage, post opératoire) => permet régénération de la muqueuse
Diane 35 ®
- Pilule oestroprogestative à climat œstrogène prédominant associant l’acétate de cyprotérone un antiandrogène à
action progestative à l’Ethynil Estradiol => intêret sur l’acné. N’a PAS d’AMM pour la contraception..
Progestative pure (utile si CI à oestro-progest)
Pilule macrodosée discontinue (20 cp) : du 5ième au 25ième jour
- Bloque ovulation + atrophie endomètre + modif glaire
- Efficacité excellente, cette méthode est surtt utilisée après 45 ans ou en cas d'endometriose, d'hyperplasie
endometriale et de mastodynie majeure sur maladie fibrokystique
- Risque : Aménorrhée, métrorragie, effet masculinisant potentiel (séborrhée, …), prise de poids
- ex : ORGAMETRIL*, NORLUTEN*, LUTENYL*
Pilule microdosée continue =même pdt les règles (action antinidatoire seulement) ex : MILLIGYNON* =
MICROVAL*
- Indiqué ds le post partum (si allaitement) en attendant le retour de couche ou en cas de CI aux autres contraceptifs
oraux (O-P ou P macrodosées)
- Inconvénient : Augmenterait le risque de GEU (diminution motilité tubaire), nécessité d'une prise à heure fixe
(intervalle de tolérance =2-3 h)
IMPLANON* (Implant contraceptif SC conservé 3 ans au max, avec un indice de Pearl = 0%, reversible rapidement
après le retrait mais aménorrhée ds 50% des cas)
Injection trimestrielle (en milieu psychiatrique lorsque l'on ne peut acquérir l'adhésion de la patiente)
2/5
• CONTRE-INDICATIONS
CI absolues des oestroprogestatifs
HTAQ, dyslipidémie familialeQ, Diabète avec macro/microangiopathieQ
ATCD thrombo-emboliquesQ, AVC, cardiopathie thrombogène, hémoglobinopathie
PorphyrieQ, connectivite, lupus, sclérodermieQ
Gyneco :
- Grossesse, allaitement, Hémorragie génitale sans diagnostiq
- Tumeurs du seinQ (ATCD de K du sein chez ascendant direct et fratrie)
NB : OP aurait une action préventive sur cancer de l’ovaire. Pas d’effet voire effet protecteur sur le cancer de
l’endomètre.
Adénome à prolactine, K de l'hypophyseQ
Insuffisance rénale, hépatiqueQ, cholestase
Arrêt de la pilule si :
Prise de poids > 5 kg
TA au dessus 14/9
TG au dessus de 1.50 g/l
Apparition d'une tumeur mammaire, céphalée inhabituelle
On recommande un délai de 3 mois entre arrêt du CO et début d’une grossesse. Il existerait un risque de FCS
un peu + élevé et pb de l’imprécision du terme.
Contraception d’urgence
• HORMONALE : « PILULE DU LENDEMAIN »
Rechercher des ATCD cardiovasculaires : thrombose
Moment du rapport dans le cycle et par rapport à la date de consultation : seulement si < 72 h ++++
Méthode de référence : Methode YUZPE
Ds les 72 h qui suivent le rapport, 2cp de Stédiril®, à renouveler 12 h après
Tetragynon® correspond en fait a une boite de 4cp de Stédiril
Il s’agit d’un OP normodosé (50 µg)
Autre produit, maintenant svt utilisé en 1ière intention : Norlevo®
Ds les 72h qui suivent le rapport, prise de Norlevo® Levonorgestrel 2 cp (+ la prise est précoce, + efficacité est
grande). Renouveler la prise entre 12 h et 24 h après le 1er comprimé. Délivré sans ordonnance.
Il s’agit d’un microprogestatif qui a une efficacité, une tolérance supérieure, surtt si ATCD thromboembolique
Mesures associées
Test de grossesse 15 jours après
Surveiller l’apparition du prochain cycle : 40 % avancés, 10% retardés, 50 % normal
Rapports protégés jusqu’aux règles
Relais par contraception au lg cours
• DISPOSITIF INTRAUTERIN
Technique efficace qui peut être utilisée si le délai de 72 h après le rapport est dépassé. Efficacité jusqu’au 6-7° jour
Mêmes mesures associées
4/5
• CONTRE-INDICATIONS
GrossesseQ
Post partum immédiatQ (attendre le retour de couches : ~ 1 mois minimum)
Post abortum immédiatQ
NullipareQ
ATCD d’infection génitale hauteQ, ATCD de GEU, Diabète (facteur d’infection)
Malformation utérine Q congénitale ou acquise, fibrome sous muqueux endocavitaire
Cardiopathie (valvulaire : risque Osler) Q
Hémorragie génitale non diagnostiquée : ménométrorragie
Tble de l’hémostase
Traitement par AINS-Aspirine au long cours (diminue effet inflammatoire du DIU => diminution de l’efficacité)
Un utérus cicatriciel est une CI relative : faire une hystérographie afin de vérifier l’absence de déhiscence de la
cicatrice utérine.
Une dysménorrhée sévère est aussi une CI relative.
Maladie de Wilson
Complications
Lors de la pose
- Hystérométrie impossible
- Dl d’insertion
- Malaise vagal (jusqu’à la syncope)
- Déchirure cervicale, Perforation utérine
Tardifs
- SaignementsQ (penser GEUQ, infection génitale hauteQ, avortement spontanéQ, fibrome, +/- migration du stérilet)
- Douleurs (dysménorrhées)
- Perforations utérines secondaires
- Complications infectieuses Q (endométrite, salpingite, pelvi-péritonite, état infectieux chronique => stérilités
tubaires secondaires)
- Grossesse intra et extra utérine
- Disparition des fils : Ascension simple des fils, expulsion inaperçue du DIU, GEU ou GIU, Perforation utérine avec
migration intra abdominale
Surveillance
A 1 mois, ± à 6 mois puis annuelle
Informer sur l’augmentation de l’abondance et durée des règles
Autoexamen : Apprendre à repérer les fils (Cs si disparition)
Informer sur le risque de GEU
Cs si signes d’infections (Leucorrhées, douleurs)
Eviter AINS (diminue l’efficacité contraceptive) - Stérilets inertes = 5 ans
Délai de changement du stérilet selon type de DIU - Stérilets en cuivre = 2-3 ans
- Avec progestatif = 18 mois
5/5
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 99, ANAES 99, Vidal 2001, QCM Intest, Dossier Intest 2000
v. 18 (22/01/2011 10:39)
Grossesse Q157
Aménorrhée ß-hCG Surveillance 7 examens obligatoires
Diagnostic
• CLINIQUE : en général suffisante, association :
Aménorrhée
Signes sympathiques de grossesse (inconstants, non spécifiques, apparaissent tôt, disparaissent après le 3ème mois) :
- Tension mammaire
- Nausées, vomissements, troubles du transit, hypersialorrhée
- Dégoûts de certains aliments ou odeurs
- Nervosité, irritabilité
- Tble du cycle du sommeil dt somnolence, lipothymies, asthénie
Décalage de la courbe thermique en plateau (moyen précoceQ)
Augmentation de volume de l'utérus
- Globe utérin à partir du 3ième mois, utérus mou et globuleux
- Signe de Noble : bords de l’utérus perceptible dans les culs de sacs latéraux vaginaux : positif à partir de la 6ième
SA. Il affirme le caractère intra-utérin de la grossesse mais peut évoquer à tort une masse annexielle (GEU !)
- Signe de Hégar : doigts abdominaux arrivent au contact des doigts vaginaux placés en avant de l’isthme qui est
ramolli
Autres signes cliniques
- Masque de grossesse (chloasma)
- Seins gonflés, sensibles, dilatation du réseau veineux, hyperpigmentation aréolaire, tubercules de Montgomery
saillants sur l’aréole
- OGE hyperpigmenté et œdèmatié
- Col sec, augmenté de volume, couleur lilas, non perméable, court et postérieur
• SI DIAGNOSTIC INCERTAIN : [cycles irréguliers (phase lutéale tjs égale à 14j quelque soit la durée du cycleQ), métrorragies,
DDR inconnue, terme très précoce ~ < 8 SA, patiente obèse, utérus rétroversé]
Examens complémentaires feront/confirmeront le diagnostic
Dosage (qualitatif) des ß hCG plasmatique affirme le diagnostic
- Mais n’est pas obligatoire si le diagnostic clinique est évident (NB : max à 12 SA)
- Si doute, dosage quantitatif : < 5 UI après le 9ième jour élimine le diagnostic => examen le + précoceQ pr
l’affirmer
Echo pelvienne :
- Confirme la grossesse et son caractère intra-utérin
- Caractère évolutif de la grossesse (activité cardiaque fœtale à partir 7ième SAQ)
- Caractère unique ou multiple
- Estimation du terme échographique (longueur craniocaudale et diamètre du sac gestationnel)
• CONSULTATIONS INTERMEDIAIRES (ENTRE LA 15E ET LA 32E SA) MENSUELLES : 3e mois plein au 7e mois plein
o Ts les soins en rapport ou non avec la maternité entre le 1ier jr du 6ième mois et l’accouchement st remboursés à 100 %
Objectifs
Vérifier la bonne évolutivité de la grossesse sur le plan clinique, biologique et échographique
Proposer préparation à l’accouchement prise en charge à 100 %
Prendre des mesures nécessaires si une anomalie est révélée par la patiente ou lors de la Cs
Supplémentat° en Fe si besoin + au 7e mois : dose unique de Vit D si accouchement entre oct et mars (peu ensoleillé)
- Grossesse simple : 2ième et 3ième trimestre => 1 mg/kg/jour
- Grossesse rapprochées : Dès 1ier trimestre
Interrogatoire
Evénements pathologiques : fièvre, éruption, écoulement abondant, prurit, signes urinaires, métrorragies
Contractions utérines (physiologiques si indoloresQ, irrégulièresQ, peu fréquentesQ)
Mouvements actifs du fœtus (entre 16 et 20 SA)
3/5
Examen clinique
Prise de poids normalement 1 kg/mois, 12 kg ± 4 en fin de grossesse
Hauteur utérine
- concordance avec âge gestationnel : HU en cm = nb mois « pleins » x 4 jusqu’au 7e mois, au 8e mois HU = 30
cm, au 9e = 32 cm) => si non concordant, éliminer erreur de mesure / de terme
- Si utérus « trop gros » : gemellitéQ, macrosomie, utérus fibromateuxQ, hydramniosQ, erreur de termeQ ± môleQ
- Si « trop petit » : RCIUQ, oligoamnios, erreur de termeQ
Réglementation
• POUR LA FEMME ENCEINTE SONT OBLIGATOIRES ET PRIS EN CHARGE A 100 % :
Pour la surveillance de grossesse : 7 consultation obligatoires.
La 1 ère permet de faire la déclaration de grossesse qui consiste à prescrire les examens complémentaires et à indiquer la
date de début de grossesse.
La déclaration de grossesse doit être effectuée, quel que soit le terme, lorsque la femme enceinte consulte pour la
première fois. Les droits sont acquis dès la déclaration, même si des pénalités interviennent pour le retard.
Sur le volet déclaration de grossesse doivent être inscrits :
- la date de déclaration de la grossesse,
- la date présumée du début de grossesse,
- l'attestation d'examen général et obstétrical,
- les examens de laboratoire à caractère obligatoire et leur date de réalisation (dernier volet bleu), à n'envoyer
qu'après validation par le laboratoire où les examens ont été réalisés.
A la suite de cette déclaration la patiente recevra de la part de la Sécurité sociale ou des Allocations familiales son
carnet de maternité. ouvrant droit aux prestations en espèces (sous certaines conditions) et aux prestations en nature
(pour toutes les futures mères)
Le médecin/sage femme lors des consultations obligatoires suivantes devra remplir les feuillets du carnet de maternité
correspondant aux examens prénatals obligatoires (environ 1/mois).
1 examen postnatal (dans les huit semaines qui suivent l'accouchement obligatoirement réalisé par un médecin)
5/5
• CONGES PRENATALS & POSTNATAL
Période Période Durée totale
TYPES DE GROSSESSE
prénatale postnatale du congé
L'assurée ou le ménage a moins de 2
6Q 10Q 16
enfants
Grossesse
L'assurée ou le ménage assume déjà la
8 18
charge d'au moins 2 enfants ou l'assurée
simple OU OU 26
a déjà mis au monde au moins 2 enfants
10 16
nés viables
12 22
Grossesse gémellaire OU OU 34
14 20
Triples ou plus 24 22 46
En cas d'état pathologique lié à la grossesse, une période supplémentaire de repos de 2 semaines au maximum peut
être attribuée sur prescription médicale.
En cas d'accouchement avant la date du congé maternité : cumul des congés prénatal (sans congé pathologie) et
postnatal à partir de la date réelle de l'accouchement.
En cas d'accouchement post-terme : congé postnatal en totalité après la date réelle de l'accouchement.
Durée minimale du congé : Obligation de cesser de travailler pendant au minimum 8 semaines, dont 6 semaines
après l'accouchement. Possibilité d’écourter le congé de maternité dans ces limites.
Source : Fiches Rev Prat, Guide de surveillance de la grossesse ANAES 96, ANAES 98, Cours Boulot 2001, Code Sante pub,
QCM intest 2000
v. 25 (22/01/2011 10:39)
Principes du traitement
Pronostic vital en jeu, But : hémostase
CAT stéréotypée, 3 intervenants nécessaires : obstétricien, sage femme, anesthésiste
• REANIMATION
Allo anesthésiste, Trendelenbourg, O2 nasal, 2 VVP de bon calibre, sonde urinaire, scope cardioTA
Rééquilibration hémodynamique
Rétablir la volémie : Remplissage par solutés macromoléculaires (Plasmion), PFC puis transfusion sanguine iso
groupe phénotypé (Groupage obligatoire en début de grossesse et en début de travail). RAI datant de moins de 3 jrs
Bilan d’hémostase complet (Plaq, Tp, TCA, Fg, D-dimères, PDF, complexes solubles (ethanol), TLE)
Surveillance FC, TA, Diurèse, Sat, Clinique : fiche surveillance stricte toutes les 15 min des cstes hémodynamiques
• S’ASSURER DE LA VACUITE ET DE L’INTEGRITE UTERINE
Si rétention placentaire totale (échec de la délivrance « naturelle » au delà de 30 min : massage du fond utérin)
délivrance artificielle : introduction de la main ds l’utérus pr décliver d’abord puis extraire le placenta s’il n’y a pas
de décollement. Associer à la delivrance artificielle, mise en route du Syntocinon.
Dans tous les cas : révision utérineQ, même si pas de suspiscion de rétention placentaire partielle.
- Révision utérine manuelle sous valve en urgence au bloc opératoire
- Permet d’éliminer les causes les + fréquentes, de vider l’utérus de ses caillots (accumulés si hypotonie utérine et
favorisant la CIVD), d’éliminer les débrits placentaires
- Permet d’éliminer le diagnostic de rupture utérine (dt saignement peut-être intra ou rétro péritonéal)
Assurer la rétraction utérine
- Moyens médicamenteux : Utéroconstricteurs puissants : Ocytocine (Syntocinon®) en perfusion et surtout
Prostaglandines dérivées de la PGE2 (sulprostone = Nalador®) en IVSE ou en intramural par voie transabdo
- Moyens manuels : massage doux et continu du fond utérin jusqu’à obtention du globe de sécurité :
MASSAGE UTERIN BIMANUEL
Commande de PFC et de CGR (isogroupe isorhésus !!!)
Sondage urinaire si non réalisée auparavant.
• SI PERSISTANCE DU SAIGNEMENT : RECHERCHE D’UNE PLAIE DES VOIES GENITALES
Sous AG ou sous APD
Exploration avec valves (spéculum insuffisant) : parois vaginales, culs de sacs, commissures du col
Suture de toutes les plaies
Nouvelle révision utérine et extraire les caillots qui se sont acumulés et qui entretiennent l’Hgie.
• SI PERSISTANCE DU SAIGNEMENT : RECHERCHE D’UN TROUBLE DE L’HEMOSTASE
A évoquer surtout devant absence de caillots
Si thrombopénie → Transfusion plaquettaire, si CIVD => PFC
• SI PERSISTANCE DU SAIGNEMENT : AUTRES METHODES
Tamponnement intra-utérin (draps ou poing ganté) en cas de saignement provenant d’une cavité utérine intègre.
Traction permanente sur l’utérus par des pinces de Museux posées sur le col ± rotation 90° (180° ds RDP)
permet de plicaturer A. utérines => diminution du débit sanguin utérin favorisant l’hémostase
Si dispo (CHU disposant d’1 unité de radiologie vasculaire interventionnelle) et si stabilité hémodynamique :
Embolisation artérielle percutanée en urgence des artères hypogastriques ou des artères utérines sous contrôle
radiologique
Abord chirurgical par laparotomie :
- Dévascularisation utérine par ligature des artères hypogastriques, des A. des ligaments ronds, des A. utérines,
des A utéro-ovariennes (→ sans retentissement sur fertilité ultérieure !!!)
- Voire Hystérectomie d'hémostase type subtotale (col en place) interannexielle (annexe en place)
• PREVENTION
Révision utérine + utérotoniques avant tout saignement si doute sur la délivrance
Si femme à risque (gde multipare, distension utérine, travail long, utérus malformé…) ou si mauvais globe utérin ou si
trouble de la coag : délivrance dirigée (administration d’ocytocine dès la sortie des épaules de l’enfant)
Anticiper sur l’importance du saignement pour ne pas retarder décision de ligatures / hystérectomie d’hémostase
Post-partum Q160
Température Phlébite Surveillance Rééducation
Post-partum = Période qui va de l’accouchement jusqu’au retour de couches (= 1ères règles normales)
Surveillance clinique
• SUITES DE COUCHES
En salle de travail
Surveillance obligatoire en salle de travail pdt les 2 premières heures après l’accouchement
Pouls, TA, coloration cutanée, T°C ttes les 1/2 h
Saignement vaginal à quantifier, Globe utérin tjs tonique
En chambre
Température Pouls et TA (2 fois par jour)
Palpation quotidienne des mollets (douleur, œdème, Homans, chaleur, ↓ ballotement)
Lever précoce (6°-8°h), bas de contention si mauvais réseau veineux, parfois HBPM si patiente à risque
Perte sanguine à quantifier surtout le 1er jour
si perte > 500 cm3 => hémorragie de la délivrance
Involution utérine : palpation quotidienne afin de surveiller l’involution utérine (localisation, consistance, dl ?)
J1 : utérus ombilical, J7 : mi distance pubis-ombilicQ+, J 15 : ne dépasse plus symphyse pubienne ; Utérus dur et sous
ombilical
J6 : col ouvert au max à 1 doigt ; J15 : col fermé
Possibilité de contractions utérines peu douloureuses (appelées « tranchées ») surtout chez multipares et lors des tétées
(ocytocine), les 2 à 3 premiers jours. Physiologiques, inconstantes, elles cèdent aux antispasmodiques si intolérables
Les lochies = écoulement vulvaire d’origine utérine : abondance, odeur, aspect (caillots, purulents, trop saignant pr la date)
Les premiers jours : sanglantes et fluides (sang non coagulé)
Fin de la première semaine : rosées, sérosanguinolant
Séreuse jusqu’à J 15 où elles se tarissent normalement
Vers le 15ièmeQ jours : « petit retour de couche »Q inconstant (recrudescence de l’écoulement, + abondant et sanglant,
pendant 24 – 48 h ; correspondant à la chute de l’escarre provenant de la zone d’insertion du placenta)
Seins = palpation, surveillance, recherche montée de lait vers J3-J4 => cf
Cicatrices de césarienne ou d'épisiotomie (doit rester propre et sèche +++)
Fonctions sphinctériennes
Rétention urinaire : vérifier la possibilité d’uriner ds les h qui suivent l’accouchement.
IU d’effort, parfois incontinence anale
Constipation est fréquente
Crise hémorroïdaire ds les 8 premiers jours (congestion veineuse, constipation, effort expulsif +++) : veinotonique +
antiinflammatoires locaux
Evaluation de la relation mère enfant : post-partum bluesQ, psychose puerpérale (risque d'infanticide)
Information individuelle, éducation de la mère (données de base de puericulture), surtout si 1er enfant
Contraception
En tenant compte de l’hypercoagulabilité au cours des 2ères semainesQ+ et de l’allaitement ou pas (passage des
stéroïdes dans le lait maternel) :
Contraception locale : préservatifs et spermicide (à privilégier les 15 premiers jours)
Oestroprogestatifs minidosés débutés 15 jours après accouchement chez les femmes qui n’allaitent pas
Progestatifs purs microdosés chez les mères qui allaitent dès leur sortie de la maternité
DIU : possible qu’après retour de couches
Prévoir la prévention rhésus en cas de mère Rh- et enfant Rh+ par Ig anti D ds les 72 h.
• RETOUR DE COUCHES ET EXAMEN POSTNATAL
Retour de couches = 1ères règles normales
En l’absence d’allaitement : surviennent de 6 sem à 12 sem après l’accouchement
Si allaitement : peut être retardé jusqu’au 5e mois (mais l’allaitement n’empêche pas ni l’ovulation, ni la fécondation) !!!
Examen postnatal obligatoire (au 2e mois après l’accouchement)
Examen général : poids, PA, examen cardio-pulmonaire, muscles abdo, seins
Examen gynéco :
Vulve et périnée : cicatrices (épisiotomie, déchirures…), dyspareunie ?, recherche prolapsus et IU d’effort
Spéculum : frottis de dépistage, ectropion cervical assez fréquent
TV : orifice cervical déhiscent, corps utérin de taille normale
Testing des releveurs
Vaccination contre la rubéole si non immunisé
Rééducation périnéale (10 séances remboursées)
Contraception
2/5
Vécu de l’accouchement, de l’enfant…
Complications
• DES SUITES DE COUCHES
Hémorragie de la délivrance
Infections puerpérales
Germes : strepto, staph, colibacilles
Origine : voies génitales et aire placentaire avec propagation par voie canalaire, veineuse et lymphatique
Favorisées par : toxémie, anémie, accouchement long, rupture prolongée des membranes, hémorragie de la délivrance,
manœuvres endo-utérines, césarienne
Prévention : dépistage + ttt infections génitales, asepsie de l’accouchement et des suites de couches, nbre min de TV nécessaire
ENDOMETRITE PUERPERALE
Qq jours après l’accouchement (J3-J4)
Signes généraux : 38 – 38,5°, élévation FC +/- AEG
Lochies abondantes fétides (=>bactério ++)
Mauvaise involution = Utérus gros, mou, douloureux, avec col ouvert
Signes négatifs : culs-de-sacs libres et indolores, seins ⊥, ECBU –
Bilan : NFS (HLPN), VS élevé, Prelevement bacterio (lochies, endocol), ECBU
Diagnostic difficile dans formes frustres et formes hémorragiques (Dc ≠tiel avec rétention placentaire)
TTT = ATB + utéro-toniques (MétherginQ+)
o Amoxicilline + Metronidazole ou Amoxicilline + Ac.clavulanique
COMPLICATIONS DE L’ENDOMETRITE
Pelvipéritonite des suites de couches => extension au paramètre, trompes, péritoine
o Vers la fin 1ère semaine, suite à endométrite méconnue non traitée, aggravation des signes généraux : 39 – 40°
o Douleurs pelviennes intenses, état sub-occlusif, défense sus-pubienne
o TV : utérus bloqué et douloureux, culs-de-sac vaginaux empâtés et douloureux
Collections suppurées secondaires à l’endométrite (abcès du Douglas, phlegmon du ligament large…)
Péritonites généralisée (exceptionnelles)
Thrombophlébites pelviennes suppurées des troncs veineux latéro-utérins secondaires à l’endométrite
o Signes généraux inquiétants : fièvre désarticulée avec frissons
o Signes de phlébite pelvienne : douleur latéro-utérine, empâtement ou cordon unilat douloureux
Septicémies puerpérales (gravissimes) compliquant une thrombophlébite pelvienne suppurée
o Syndrome général grave : fièvre ++ avec frissons, tachycardie, prostration, faciès septique
o HAA
Maladie thrombo-embolique veineuse
Facteurs favorisants : stase veineuse, augmentation de la masse sanguine, hyperpression veineuse des MI, hypercoagulabilité
sanguine, sédentarité, anémie, infection
Signes pelviens (la thrombose débute au niveau des veines pelviennes en général) : Troubles urinaires (pollakiurie, gêne à la
miction, cystalgie), troubles digestifs aspécifiques
Signes cruro-jambiers unilat : pesanteur, tension, fourmillement, crampes musculaires, douleur du mollet, examen du mollet
Signes généraux : tachycardie, puis décalage thermique, angoisse
Signes thoraciques à rechercher : sensation de constriction thoracique, accès d’angoisse, point de côté brutal, EP peut être
inaugurale (et fatale si massive) => ECG, Rx Thorax, Echodoppler Veineux
Troubles psychologiques Q 248
« Post-partum blues »Q
Très fréquent (50 % des accouchées) : tristesse, irritabilité, tble du sommeil au 3ième jour svt contemporaine de la montée
laiteuseQ+ ou de difficultés à l’allaitement
Dépression du post-partum
10 à 15 % des cas, début + tardif : vers 4 – 6 sem après l’accouchement
Pleurs, labilité de l’humeur, sentiment de découragement, difficultés d’endormissement
Sont caractéristiques : sentiment d’incapacité à s’occuper de l’enfant, absence de plaisir à faire les soins, agressivité vis-à-
vis de l’entourage familial et principalement du conjoint
Dépistage précoce ++ pour prise en charge adaptée et éviter troubles du comportement et retards d’acquisition chez
l’enfant
Psychose puerpérale
0,2 % des naissances, état confuso-onirique aigu brutal, 12 – 15 jours après l’accouchement
Confusion avec désorientation, troubles de l’identification des proches + manifestations oniriques (avec tableaux
inquiétants voire terrifiants).
Parfois apparition d’un état mélancolique ou d’un état pseudo-maniaque
Evol : risque de suicide ou d’infanticide
Ttt = isolement en milieu psychiatrique, en général guérison totale à distance
3/5
• DU RETOUR DE COUCHES
Hémorragies
Endométrite en général, Rarement rétention placentaire (a minima)
Réaliser une échographie (échos intrautérins : placenta ou caillot ?), pas de curetage (risque de synéchie, perforation,…), à
traiter par ATB et utérotonique.
Aménorrhée
Absence de règles 3 mois après accouchement en absence d’allaitement, 5 mois après si allaitement
GROSSESSE (!)
AMENORRHEES SANS DECALAGE THERMIQUE
Anovulation par inertie hypothalamo-hypophysaire transitoire
o Pas de bouffées de chaleur, FSH et oestrogènes bas, endomètre atrophique
o Cycle menstruel se remet le + svt spontanément en place
Aménorrhées d’origine ovariennes
o Bouffées de chaleur, FSH élevés et stéroïdes ovariens effondrés, endomètre atrophique
o Seul ttt possible = cycle artificiel => en général réversible mais peut être un début de ménopause précoce
AMENORRHEES AVEC COURBE THERMIQUE BIPHASIQUE : synéchie utérine totale secondaire à une manœuvre endo-
utérine (curetage intempestif en post partum) : Sd d’Asherman
SYNDROME DE SHEEHAN (rare)
Nécrose ischémique hypophysaire (secondaire à une hémorragie grave non compensée survenue lors de
l’accouchement ou de la délivrance)
Pan-hypopituitarisme +/- complet en fonction de l’étendue de la nécrose : Agalactie (pas de montée laiteuse),
aménorrhée, atrophie génitale, insuffisance thyroïdienne, insuffisance cortico-surrénalienne (asthénie profonde,
hypoglycémies), PAS de cachexie
Tableau souvent dissocié
Ttt = hormonothérapie substitutive
Prévention +++ = prophylaxie des hémorragies obstétricales, compensation exacte et rapide de tte spoliat° sanguine
Physiopathologie de la GEU
Anomalie du transport tubaire entrainant la nidation de l’œuf en dhs de la cavité utérine
Siege
TROMPE : 99% => Ampoule 75%Q ; Isthme 23 % (+ de risque de rupture cataclysmiqueQ) ; portion interstitielle 1%
EXTRATUBAIRE : 1% => Ovarienne, Abdominale
Distension et hypervascularisation de la trompe au niveau de la nidation => Risque de rupture avec hémorragie
Rupture brutale : hémopéritoine cataclysmique
Fissuration Progressive : Hémopéritoine progressif
Implantation de mauvaise qualité avec vascu insuffisante => risque de décollement et avortement
Décollement incomplet : petit saignement qui se pérennise => formation d’un hématosalpinx
Décollement complet => Avortement tubo-abdominal pouvant donner une hémorragie circonscrite qui va s’organiser pour
former un hématocèle.
L’involution spontanée d’une GEU reste également possible
Quelque soit le « stade » de la GEU, toutes les évolutions st possibles. Pas de corrélation.
Diagnostic
Hématosalpinx ampullaire non compliqué = Forme gynécologique
La plus fréquente
SF : Retard de règles RDR variable chez une femme aux cycles réguliers (DDR) avec parfois des S sympathiques de grossesse
(nausée, tension mammaire) => grossesse ? mais présence de signes anormaux :
Présence de métrorragies : qui ft typiquement suite à un RDR de qq jours, minimesD, brunatresD, distillantes, récidivantes
Douleurs pelviennesD : Dl unilat en fosse iliaque par crises (coliques salpingiennes) ou le + svt pesanteur pelvienne diffuse
mal localisée
Parfois lipothymiesD, vertiges, pertes de connaissances fugaces
Examen physique
Abdomen souple parfois sensible en FI
Au spéculum : Col normal, glaire coagulé, confirme l'origine endo-utérine des saignementsD
TV doux combiné au palper abdo puis au TR :
Utérus de taille normaleD ou de taille inférieure à ce que voudrait l’âge de la grossesse (suspect de GEU), mou,
indolore ; Col fermé
Masse latéro-utérine très douloureuse (50%)D ou douleur d’un cul de sac sans masse perçu ou une asymétrie
+/- Souillé de sang
TV/TR : Douglas,ici, le + svt indolore. Parfois dl modérée si hémopéritoine en constitution.
2/4
Forme + atypique : elles st très fréquentes.
Anomalies menstruelles : Dl pelvienne chez une femme au cycles très irréguliers ; Métrorragies contemporaines de
l’apparition des règles habituelles (pas de RDR)
Douleurs minimes diffuses
Examen clinique normal : GEU vu très tôt
Forme pseudo-salpingitique : fièvre, HLPN et dl latéralisée sans métrorragie
Paraclinique (même si examen clinique N)
Demande en urgence B-HCG plasmatiqueQ quantitatif par radioimmunologie
Pas de GEU si taux < 5 UIQ après le 9ième jour post fécondation
Si B-HCG +, ne préjuge pas du site d’implantation
En cas de stagnation du taux de B-HCG à 48h => suspecter une GEU. Normalement le taux double toutes les 48 h pdt
les 2 premiers mois.
Echographie pelvienne par voie endovaginaleQ => localiser l’implantation+++
Signe direct : Présence d’un sac gestationnel extra-utérin avec un embryon ayant parfois une activité cardiaque visible
(pathognomonique d’une GEU = + ds < 10%)
Nombreux signes indirects :
Elimine la GEU si montre une GIU évolutive
D
Absence de sac ovulaire intra-utérin : celui-ci doit être visualisé par voie endovaginale lorsque le taux d'hCG
> 1 000 U/L. La vacuité utérine aurait une sensibilité proche de 100 % avec une spécificité de 98 %
D
Masse latéro-utérine évoquant un hématosalpinx => Son absence n'élimine pas le diagnostic de GEU
D
Epanchement du cul-de-sac de Douglas , de volume variable, traduit un hémopéritoine lié soit à une GEU en voie
de rupture, soit parfois à l'existence d'une hématocèle.
D
Pseudo-sac gestationnel = image liquidienne intra-utérine festonnée sans couronne hyperechogène (courone
trophoblastique) liée à sécretion au sein de la caduque
Une échographie normale ne doit pas faire rejeter le diagnostic de GEUQ => examen réalisé trop précocement =>
echo + B hCG réitéré après 48 h de surveillance.
La cœlioscopie
Examen diagnostique de certitudeQ D=>Indispensable pr éliminer diagnostic en cas de doute. Sinon non obligatoire
Réalisée sous AG chez une femme prévenue de la possibilité d’une intervention chirurgicale
Doit permettre de voir les 2 trompes sur toute leur longueur, pavillon compris, pour pouvoir conclure
Soufflure tubaire segmentaire violacée évoluant vers une « dilatation en aubergine » de l’ampoule surtt avec
caillots et sang au niveau du pavillon
Annexe enrobée de sang avec caillots ds le Douglas
Hémopéritoine
En cas de GEU, elle permet le traitement ds le même temps opératoire.
Forme classique :hémopéritoine cataclysmique
La plus rare actuellement
Peut se voir à tout moment quelquesoit le stade de la GEU = rupture tubaire ou avortement tubo-abdominal +++
Début brutal cz une femme jeune par douleur pelvienne atroce en coup de poignard syncopale avec tableau d’hgie interne
Etat de choc hypovolémique
Sd anémique aigue
Sd péritonéal (irradiation scapulaireQ liée à l'irritation péritonéale, Défense hypogastriqueQ sans contractureQ++ ; le TV
lorsqu'il est possible, retrouve le classique " cri du Douglas "Q,souvent aucune masse latéro-utérine n'est palpée)
Ds ce contexte => Aucun examens complémentaires sf β-hCG (=> affirme la grossesse), l’écho abdominale montrerait une
inondation péritonéale.
Traitement chirurgical en urgence s'impose.
GEU avec hémopéritoine progressif
S. Fonctionnels
Signes sympathiques de grossesse, Dl abdo basse
S. d’irritation péritonéale : nausées, vomissements, tbles du transit
LipothymiesD (classique forme en 2 temps : malaise de la jeune femme qui une fois arrivé à l’hosto se sent mieux : TA
normale, pouls à peine accéléré, abdomen souple. Le diagnostic n’est pas fait. DANGER ! ! !)
S.physiques
Paleur, pouls rapide
Défense hypogastrique, TV/TR : Très dlx, Cul de sac vaginal empaté, Cul de sac postérieur bombant
Forme pseudo-abortive
MTR abondantes + caillots faisant évoquer une FCS
Si curetage, 3 signes doivent alerter :
Faible abondance du materiel qui ne contient pas de débris ovulaires
Persistance MTR après curetage
Histo : pas de structure villositaire
Diagnostic sur absence de décroissance des βHCG après curetage, sensibilité d’un cul de sac, echo soigneuse des annexes.
3/4
Hématocèle
RARE, Collection sanguine intrapéritonéale qui s’organise et se cloisonne (svt ds CDS de Douglas) parfois ds paramètre ou
latéro ou pré-utérine
SF : Pesanteur pelvienne, SF urinaire (dysurie, pollakiurie) ou rectal (ténesme) avec S de résorption (anémie, fébricule,
subictère)
Au TV / TR = Col court, anterieur, plaqué contre la symphyse avec masse bombante ds le douglas +/- sensible au TR
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Patiente en période activité génitale = GEU ;ds le doute βHCG
Salpingite aigue
Torsion d’annexe
Torsion de fibrome sous sereux pédiculisé
Nécrobiose de fibrome utérin
Kyste hémorragique du corps jaune
Douleurs ovariennes : dystophie ovarienne polykystique type II
Appendicite aigue
Occlusion intestinale aigue sur bride, …
Hernie inguinale étranglée
Colique néphrétique
Évolution
Non traitée
Rupture tubaire : tableau d'hémopéritoine aigu, urgence médico chirurgicale
Décollement de l’œuf
Evolution au delà du 5e mois exceptionnelle (localisation abdo)
Résolution spontanée
Traitée
Risque de stérilité : 50 %
Récidive : 20 % font une deuxieme GEU
Traitement
Buts
Eviter l’hémopéritoine et la mise en jeu du risque vital
Preserver l’avenir fonctionnel tubaire
CAT
Hospitaliser en urgenceD, laisser à jeunD
DDR, B-HCG, Echo endovaginale
Groupage, Rh, RAI, cs anesthésie, bilan pré-op (NFS-plaq, hémostase +++, …)
Sérologie chlamydiae
Chirurgie diagnostique et thérapeutique
Mode opératoire
Cœliochirurgical : ttt de référence de la GEU => 95 % des cas
Chirurgie conventionnelle : svt limitée aux CI de la cœlioscopie (pneumopéritoine : Ins respi, cardiaque, asthme grave
/ adhérence ++++ / Obésité) et choc hémorragique grave
Technique
Radical = Salpingectomie par laparotomie et ses indications
Chirurgie en extrême urgence sur hémopéritoine massif
GEU volumineuse > 6 cm
Rupture/fissure +++ de trompe
ATCD de GEU homolat, ATCD de plastie tubaire, trompe unique avec ATCD de GEU controlat
Age > 40 ans
ConservateurD =
Salpingotomie linéaire + aspiration-lavage tubaire = GEU ampullaire +++
Evacuation tubo-abdominale seulement si localisation si GEU pavillonaire. Si persistance du saignement =>
salpingectomie, ou salpingectomie segmentaire
Indication du ttt conservateur
Jeune en bon état général avec désir de grossesse
Qui n’a qu’une trompe ou une trompe patho controlat
Dont l’état tubaire le permet
La prévenir du risque d’échec (hémorragie secondaire) et/ou de récidive
Dans tous les cas, réaliser une adhésiolyse controlatérale
Surveillance post op
Ds ttt conservateur, B HCG à 48 h = si le taux est > 30 % du taux anterieur, l’échec est probable. Meme si <
30%, surveillance 1/sem jusqu’à négativation du taux. D
4/4
Médical
Méthotrexate IM ou injection locale directe ds GEU sous contrôle echo + acide folique
Effet => Inhibe croissance des villosité trophoblastiques
Indication :
Ttt de 1ière intention : en cas de GEU diagnostiquée tôt (B-HCG bas ; < 7 SA), non rompue, sans hémopéritoine à
l’echoG, de taille < 3 cm et bien visualisée à l’échoG.
Abstention thérapeutique (PAS à l’internat) : Basée sur la possibilité d’involution spontanée des GEU très jeune (B HCG <
1000 UI/L). Surveillance ttes les 48h du taux de B-HCG jusqu’à négativation
Ds tous les cas :
ATB = cycline si sérologie Chlamydiae Trachomatis +
Prévention de l’alloimmunisation par Ig antiD chez toutes les femmes Rh négatifsD
GEU ?
βHCG +
echo endovaginale
TTT GEU
Abstention
& Ttt médical
suveillance +++ surveillance régulière
Source : Fiches Rev Prat, cours de la fac, KB de Gyneco, QCM Intest 2000, 2Dossiers Intest 2000, Dossier Estem
v. 14 (22/01/2011 10:40)
Diagnostic positif
• SIGNES FONCTIONNELS
Tension de l’ensemble de l’utérus avec sensation de durcissement, de poussée vers le bas et de dl des fosses
lombaires.
Contractions utérines pathologiques Contractions utérines physiologiques
CU prématurées, régulières (ttes les 5 à 10 min) CU st indolores, irrégulières, peu intenses. Mais
de durée > 1 min, en salves douleureusesQ lors de l’entrée en travail, CU se régularisent,
Parfois silencieuses chez certaines femmes deviennent + douloureuses
Parfois métrorragies, écoulement de glaire De 1 tous les qq h au 4ième mois à 3 par h au 8ième
associées
Rupture prématurée des membranes aggrave le risque de MAP, d'infection du fœtus et d’oligoamnios
Inaugurale ou cq des contractions
Suspecté sur un écoulement vulvaire clair (gde quantité = rupture basse ; faible quantité = rupture haute)
Confirmé par la positivité du Test à la DAO (Diamine oxydase) = prom test
• EXAMEN (Ds le cadre d’une cs prénatale systématique (diminution prématurité) ou devant ces signes fonctionnels )
Données de l’examen clinique
S généraux : T°C, TA, Fc, Fr
Age de la grossesse capital ++++ pour le pronostic et la thérapeutique
Palpation abdominale : Utérus hypertonique, Présentation (MAP => siège), HU (hydramnios ou macrosomie)
Auscultation au stétho obstétrical : BDC fœtaux => vitalité du fœtus
Examen au spéculum
Ecoulement de liquide amniotique ou metrorragie d’o.endo-utérine
Recherche infection cervico-vaginale à ttter => prélèvement à recherche Strepto. B stt
Test à la DAO si suspicion de RPM
TV : opérateur dépendant, Il ne doit pas être répété au risque d’aggraver la menace d’accouchement prématuré.
MODIFICATION DU COL Q : consistance (ferme -> mou), longueur (effacement : col raccourci), position (post -> centré),
dilatation de l'orifice interne/externe (1 cm -> > 5 cm), hauteur de la tête (présentation haute et mobile -> amorcée ->
fixée -> engagée) segment inferieur.amplié (aminci) => SCORE DE BISHOP
Confirmation paraclinique de la MAP : diagnostic positif et différentiel (Vraie Menace/Faux Travail)
Fibronectine Foetale (FNF) : Protéine des ponts inter-cellulaires provenant du Placenta, sécrétée à partir de 22 SA
Du fait de l'accolement des Membranes n'existe pas dans le Col avant 36 SA
En cas de MAP Avérée la Présence de FNF est constante dans le Col : La Présence de Fibronectine Signe la MAP+++
L'Absence de FNF signe le Faux travail et dispense de Traitement
Echographie du col par voie vaginale, vessie vide (car vessie pleine => Fermeture Artificielle du COL), sans appuyer sur le col
Mesure de la longueur du canal endocervical
Valeur normale du Canal Endo-Cervical : 40 à 50 mm
Si le Col > 35 mm en Tout Venant, Il n'a jamais été Observé d'Accouchement Prématuré
Si le Col > 30 mm après 28 SA => Pas de MAP
Orifice interne
doit être Fermé ou Virtuel ou s'il est Visible il ne doit pas dépasser 5 mm
Manoeuvre de Pression sur le Fond Utérin peut démasquer une Béance cachée +++ (signe de l'entonnoir)
Col Pathologique s'il est < 25 mm et/ou si anomalies de l’orifice interne (dilatation de l'orifice interne, ouverture en
entonnoir, protrusion des membranes dans le col)
Ces 2 ex ont une valeur Dc équivalente (donc un seul des 2 est à réaliser) et ds ts les cas très supérieure à la clinique
Bilan
Biologique
Infectieux : Bactério : prélévement au niveau de l'endocol (en cas de RPM), ECBU, HAA si fièvre(avec recherche de
listériose). NFS, CRP
Préop : NFS-plaq, groupage ABO-Rh, RAI, phénotypage (si besoin), TP, TCA
Echo (causes, dvlppt fœtal = calcul du terme, biométries, vitalité fœtale, insertion du placenta, quantité de L.A.)
ERCF = Rythme cardiaque fœtal (afin de s’assurer de l’absence de contre-indication fœtale à la mise en route
d’un traitement tocolytique => anomalies du rythme cardiaque fœtal => laisser se dérouler l’AP)
Enregistrement par tocométrie externe
Analyse objective de l’intensité et de la fréquence des contractions utérines.
Pour certains, la MAP est définie par plus de 4 contractions en 30 minutes d’enregistrement.
En hospit, la tocométrie externe ne doit pas être répétée trop fréquemment car elle risque de déclencher des contractions.
• PLUSIEURS SITUATIONS POSSIBLES (g pas trouvé de nouvelle classification avec l’écho)
MAP peu grave : qqs contractions, col peu modifié
MAP de gravité moyenne : CU fréquentes et/ou col nettement modifié
MAP grave: CU régulières douloureuses, col effacé, PDE bombante, présentation engagée ou rupture de PDE
3/3
Principes du traitement
• PROPHYLAXIE DE L'ACCOUCHEMENT PREMATURE :
Surveillance prénatale
7 examens prénatals obligatoires depuis 1992 dont le + important est celui du 3e mois
Dépistage des facteurs de risques et prévention
Repos
Visite Sage Femme à domicile
Arrêt de W
Cerclage du col ds béance D
• CAT DEVANT UNE MAP
Attitude rapide et efficace
Hospitalisation en service de grossesses pathologiques si menace grave ou si membranes rompues
Organiser le transfert in utero à proximité d’un centre de réa néonat ou de soins intensifs de niveau II ou III
Eviter la prématurité et ses conséquences graves => Mener la grossesse à terme ou au stade le plus proche
D
REPOS+++
D
Ttt étiologique si possible
Moyens médicamenteux : la tocolyse
Empéche l'accouchement par arrêt des contractions => efficacité de 85 %
ß2 mimétiques (les + efficaces : salbutamolQ) => myorelaxant via récepteur β2 (action sur β1 également),
CI : cardiopathies décompensée, tachycardieD, Tbles du rythmeQ (ACFA, ESV), HTA mal controléeD ou HypoTA < 90
mmHg, DiabèteD, hyperThyroidieD, Glaucome, Placenta Praevia hémorragique (non CI si asthmeQ ?)
Voie IV, orale, rectale. Jamais IM (passage trop rapide)
Efficacité limité ds le temps : retardent accouchement de 48 à 72 h seulement => indiqué ds les MAP sévères. Ce délai est
mis à profit pr préparer le fœtus à la naissance, organiser transfert in utéro.
Bilan prétttiq => ECG (médico-légal), iono (hypoK+), glycémie
Sulfate de magnésium et inhibiteurs calciques (Nifédipine, Verapamil) : efficacité comparable au β+, peu utilisé
ProgestéroneQ : efficacité non prouvée en pratique, efficacité théorique, utilisé par certain
Tractocile® = Atosiban
Antagoniste spécifique de l’ocytocine au niveau de ses récepteurs ds le myomètre
CI en cas de Placenta praevia, Hématome rétroplacentaire
L’efficacité de l’Atosiban est la même que les β+ mais avec très peu d’effets secondaires maternels (pas de tachycardie).
Administré par voie IV par bolus suivi d’une perfusion pdt 3h puis à la SE pdt au moins 45 h (ttt de 48h)
Anti prostaglandines = En cas de CI aux ß-mimétiques : (Indocid ® Q++++ ; Profenid, AspirineQ)
Effets 2ndaires +++ : Fermeture prématurée du canal arteriel, HTAP, réduit diurèse => oligoamnios : au max prescrit par voie
rectale pdt 8 j
Ils ne st pas indiqués ds les MAP sévères avec risque de naissance imminente car leurs effets se prolongent pdt 8 premiers
jours de la periode néonatale.
Préparation du fœtus à la naissance :
Corticoïdes :Avt la 32e (34?) SA pour accélérer la maturation pulmonaireD (hors CI : infection maternelle ou
fœtale) pdt 72 h au moins, diminue également le risque d’hémorragie intraventriculaire (efficacité immédiate ++++)
et d’ECUN
TRH : accélère maturation pulmonaire entre 24 et 30 SA
Amélioration de l’hémostase fœtale : vit. K per os à la mère
Indications
Menace grave avec rupture des membranes => repos strict au lit (risque de procidence du cordon)
Terme < 34 SA + pas d’ infection : tocolyse si contractions + maturation pulm
Terme > 34 SA => Accouchement car le risque d’infection prime sur celui de détresse respi
Autres situations : décision au cas par cas (accouchement, abandon fœtal…)
Menace grave sans rupture
Hospitaliser ; traiter rapidement: tocolyse jusqu’à la 37e SA par tractocile ou β+, corticoides, ttt de la cause ; repos au lit
Menace modérée :
traitement ambulatoire ou courte hospitalisation (à poursuivre jusqu à la 37e SA, sf si intolérance) = β mim. IV puis per
os + surveillance à domicile par sage-femmes, arret de travail, aide ménagère, arret rapports sexuels.
Menace légère si Mb non rompues
Repos à domicile+++ , echoG à J8, surv à domicile / sage-femmes, Arret de travail, Aide ménagère, Arret rapports sexuels.
Abstention si
MFIU (mort fœtale in utero)
Dilatation cervicale trop avancée (> à 3 cm)
Risque maternel grave
Rq : une MAP précoce (1° trim.) = menace de FCS ⇒ abstention thérapeutique. Q
Source : Fiches Rev Prat, poly fac, conference IPESUD, KB d’Obstétrique, RDP, QCM Intest 2000 ; 1 Dossier Intest
v. 13 (22/01/2011 10:40)
Physiopathologie
Maladies résultant d’une immunisation de la mère contre certains antigènes (Rhésus, Kell, ABO…) présents à la surface des GR
de son fœtus et entrainant leur destruction → anémie foetale parfois très sévère
• ACQUISITION DES AC MATERNELS ANTI-ERYTHROCYTAIRES <= CONTACT AVEC AG ETRANGERS
TransfusionQ
Transfusion de sang non phénotypé chez une femme en âge de procréer (immunisation KellQ, Duffy
notamment)
Accidents transfusionnelsQ (Rhésus + chez une femme Rhésus -)
Grossesse → par passage d’hématies fœtales dans la circulation maternelleQ
Pathologies obstétricalesQ : toxémie gravidique, hématome rétroplacentaire, mort fœtale in utero
Métrorragies : placenta prævia, GEUQ, fausse couche spontanéeQ
Version Manœuvres
AccouchementQ (d’un enfant D+ notamment)
Gestes iatrogènes : biopsie de trophoblaste, amniocentéseQ, cerclage
Traumatismes abdominaux directsQ
Autres
Greffe
Toxicomanie
• POUVOIR PATHOGENE DES ANTICORPS
Classe d’Ac
seuls les IgG passent la barrière placentaire (passage surtout après 20 SA) → st les seuls capables d’entrainer
une hémolyse fœtale
Concentration plasmatique en Ac (dosage pondéral)
risque d’atteinte modérée du fœtus à partir d’un tx d’IgG anti-D >= 1 µg/mLQ → surveillance + stricte
Degré d’expression des Ag cibles sur les GR foetaux
1er antigènes à apparaître chez fœtus : Rhésus (D surtout, C, c, E, e), Kell et Duffy → risque de maladie
hémolytique et de MFIU le + imp
puis Ag des sytèmes Lewis ou Ii
Ag du système ABO ne sont pratiquement pas présents pendant la vie intra-utérine → si manifestations : sont
tardives, pas de MFIUQ, risque de maladie hémolytiqueQ du NN avec ictèreQ néonatal
• CONSEQUENCES FŒTALES
Anémie hémolytique
par fixation Ag-Ac et destruction par le système réticulo-endothélial fœtal (macrophages surtout)
→ Augmentation EPO et si dépassement des capacités de production médullaire : mise en jeu des sites
d’hématopoïese extra-médullaire fœtaux (foie, rate) → mise en circulation d’érythroblastes
→ Elevation du taux de bilirubine libreQ → épuration par la mère et risque d’accumulation à la naissance →
ictère néonatalQ (et risque d’ictère nucléaire)
Anasarque foetal
Si anémie très sévère (< 4 g/dL) (dépassement des capacités max d’érythropoïese : décompensation) →
insuffisance circulatoire foetoplacentaire
Stade fonctionnel
Oedème généralisé + épanchement séreux (ascite, hydrothorax, épanchement péricardique)
HSMG, polyhydramnios (→ HU ↑Q), augmentation de l’épaisseur placentaireQ
Diminution de la vitalité fœtale
Stade lésionnel : idem + anomalies biologiques (ins rénale, atteinte hépatique, myocardique…)
2/3
Dépistage
• DIAGNOSTIC
Interrogatoire
ATCD gynéco obstétricaux
Si immunisation antérieure, risque d’aggravation si fœtus porteur du même Ag → risque de forme + sévère
et/ou + précoce
ATCD transfusionnels
Biologie
Groupe ABO Rhésus RAIQ obligatoireQ lors de toute grossesse QUELQUE soit le groupe Rh de la mère
(possibilité d’immunisation anti-c chez ♀ D+…) lors de la déclaration de grossesse
Groupe ABO et Rhésus du père (ms si c pas le vrai père … 10 % des cas…)
RAI mensuelle si Rh – (légalement au moins au 3e, 6e, 8e et 9e mois) : L'immunisation peut même apparaître
dès une première grossesseQ
Si RAI + => Coombs indirect sur sang maternel tous les 15 j à partir du 5e mois
Si Coombs > 1/16 => Dosage pondéral des Ig Anti D=> taux de gravité = 1 µg/mL
Chez l’enfant
Hte, Hb, Plaquettes, Erythroblastose périph
Groupage ABO Rh
Transaminases
Coombs directQ
Bilirubinémie libreQ
• ECHOGRAPHIE OBSTETRICALE
→ recherche de signes d'anarsaque fœto placentaire provoquée par une hémolyse secondaire à l'allo immunisation, peut être
normale car signes écho uniquement si anémie très sévère → écho ⊥ ne permet pas d’évaluer l’anémie foetale
épanchement péricardique, ascite : 1ers signes
hydrothorax
hydramnios, épaississement du placentaQ
hépatosplénomégalie, œdème cutané
augmentation débit ombilical au doppler
• AMNIOCENTESE
si titrage RAI >= 1 µg/mL ou si ATCD graves (ou si le titrage augmente)
dosage de la bilirubine dans le liq amniotique : biliamnie → éval de la sévérité de l’atteinte (diagramme de
Lilley)
Zone 1 : atteinte nulle ou légère → contrôle biliamnie 3 ~ 4 semaines après
Zone 2 : atteinte modérée → ponction de sang fœtal : tx d’Hb fœtal
Zone 3 : atteinte grave → risque de MFIU : ttt nécessaire ou extraction fœtus si le terme le permet
• CORDOCENTESE : PRELEVEMENT DE SANG FOETAL
Indications : ascite, anasarque foeto-placentaire, zone II ou III du diagramme de Lilley
Phénotype érythrocytaire de l’enfant
Appréciation exacte et directe de la sévérité de l’atteinte fœtale
Dosage tx d’Hb
Risque : 3 % de MFIU
Traitement (HP)
Transfusion in utero ou transfusion intrapéritonéale ou Exsanguino-transfusion in utéro
avec des CGR concentrés O– CMV– irradiés et deleucocytés
sous anesthésie locale après curarisation fœtale (pour l’immobiliser)
risque de surcharge volémique sur myocarde défaillant (→ exsanguinotransfusion)
→ récupération possible si stade fonctionnel, peu efficace si stade lésionnel
Prévention
• INJECTION DE GAMMAGLOBULINES ANTI D
qui neutralisent les GR Rhésus +Q lors de leur passage dans l'organisme maternelQ pour toute femme Rhésus –Q non encore
immuniséeQ (RAI –Q) chaque fois qu'il existe un risque de passageQ dans l'organisme maternel de GR Rhésus + démontré ou
suspecté
• INDICATIONSQ
1e trimestre de la grossesse
biopsie de trophoblaste
amniocentèse précoce, biopsie de trophoblaste
cerclage du col
fausse couche spontanée
IVG
GEU
2e trimestre de la grossesse
amniocentèse
cordocentèse
réduction embryonnaire
interruption de grossesse pour motif médical
intervention pelvienne
3e trimestre de la grossesse
placenta prævia
mort fœtale in utero
amniocentèse ou cordocentèse
version
Lors de l'accouchement si l'enfant est Rhésus +Q (et mère Rh –Q RAI –Q)
• QUANTIFICATION DU TRAITEMENT
Test de Kleihauer
permet d'évaluer le passage d'hématies fœtales dans la circulation maternelleQ++
→ nb GR fœtales pour 10 000 GR maternelles
Si – ou < 0,05 % (5/10000)
→ Injection d'une dose standard de 100 µg d'anti D IVD ou IM le plus rapidement possibleQ et avant la 72e hQ
Si >= 0,05 %
→ dose + importante : 100 µg « standards » + 100 µg par tranche de 20 GR fœtaux
(200 µg si 0,05 % – 0,2 % 300 µg si 0,2 – 0,4 % 400 µg si 0,4 – 0,6 %)
Pr certains injection systématique de 100 µg d'anti D à tte ♀ enceinte Rh – même si 1re grossesse entre 28 et 34 SA
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Cours Boulot, QCM Intest
v. 3 (22/01/2011 10:41)
Diagnostic
• DEFINITION
D
Définition de l’HTA gravidique : HTA si PAs > ou = 140 mmHg et PAd > ou = 90 mmHg à 2 reprises
Type I : Toxémie gravidique = pré-éclampsie découverte après la 22 SA (ou 20 ?) en l’absence d’HTA connue.
Risque ++ d’accident maternel et de SF chronique, risque de récidive faible et disparaît avec la grossesse.
Type II : HTA chronique ou permanente : découverte ou HTA connue avant le 22 SA (probablement pré-
existante) = risque de récidive élevé. Possible prééclampsie surajoutée sur HTA chronique.
Type III : Néphropathie gravidique pure = protéinurie sans HTA
Type IV : Complication révélatrice de la maladie : RCIUQ, HELLP Sd, HRP, crise d’éclampsie
Pathologie fréquente : HTA = 10% des grossesses ; 2 à 3% des grossesses font une toxémie gravidique
• PHYSIOPATHOLOGIE
Anomalie de la placentation
Invasion trophoblastique inadéquate des artères utérines distales vers la 16 SA => persistance des cellules élastiques
et musculaires intrapariétales => défaut de vasodilatation et persistance de la motricité et de la sensibilité aux
substances vasomotrices maternelles
Conséquence : Débit utéroplacentaire insuffisant => lésions ischémiques endothéliales et ischémie placentaire
Facteurs cytotoxiques
Libération par la lyse des cellules endothéliales d’endothéline et de TX A2 (agents vasoC et activateur de la coag pr
TXA 2) et non production de PG I2 et NO (agents vasoD et antiagrégants).
Déséquilibre TX A2/ PG I2 caractéristique du RCIU et de la toxémie.
Conséquence : VasoC (HTA), microangiopathie thrombotique et µCIVD
Diffusion des lésions => Mie de l’endothélium
Au niveau rénal
Chute de la rénine => chute de l’aldostérone => Hypovolémie plasmatiqueQ => hémoconcentration
Baisse du débit de filtration glomérulaire et apparition d’une protéinurie
Au niveau placentaire
Microthrombose placentaire => ischémie placentaire Q. Lors de poussée d’HTA, risque d’HRP +++.
Au niveau de l’encéphale
SF de préeclampsie et eclampsie
Au niveau hémato et hépatique
Lésions endothéliales => agrégation plaq => activation coag disséminée => CIVD, microangiop thrombotiq (hémolyse)
Microthromboses hépatiques => ischémie => cytolyse hptq
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Interrogatoire
Recherche des facteurs de risque
Femme jeune primipare Q
Obésité, diabèteQ, hypercholestérolémie. D’après Boulot, le tabac n’est pas un FDR.
Activité professionnelle intense avec horaires irréguliers
Oestroprogestatif chez hypertendue chronique
Prédisposition familiale et génétique +++ RR x2 si ATCD familial (ascendant, fratrie)
Grossesse multiple = gémellaireQ
Trépied diagnostic de la toxémie gravidique = pré-éclampsie
HTA
« Mesuré sur une femme en position assise, aux 2 bras, ces derniers étant totalement nus, niveau zéro du mercure à la
hauteur de la pointe du cœur, à distance de l'examen gynécologique, avec un brassard adapté à l'épaisseur du bras pris.
Contrôle de la mesure si anomalie. »
Recherche des S neurosensoriel d’HTA : céphalée, acouphènes, phosphènes
Intérêt des mesures continues au Dynamap (qq h) ou Holter tensionnel (pdt 24 h)
Modérée 90 < TAd <105
Marquée TAd >110
Sévère TAd >120 => risque maternel indiscutable
Protéinurie
> 0.3g/ 24h (recherche systématique à la BU, si + : ECBU et protéinurie des 24 h) + Recherche d’une hématurie associée
Oedèmes
Malgré leur fréquence durant la grossesse, ils doivent alerter chez les patientes hypertendues avec PU
Pesée et diurèse +++
2/5
• BILAN PARACLINIQUE VERSANT MATERNEL
Biologique
NFS-PlaqD / schizocytes sur frottis : Anémie, hémoconcentration (hypovolémie), thrombopénie (valeur
pronostique défavorable de la thrombopénie et de l’augmentation de l’hématocrite)
HémostaseD + RAI/groupage + fibrinogène ± Ddimères ± PDF : CIVD
LdH, Haptoglobuline, bili = part d’hémolyse à rechercher
Urée + Créat + Iono sang et urines D=> créat s’élève, chute de sa clairance, hypovolémie. Se souvenir que la
créatininémie est physiologiquement + basse chez la femme enceinte ; normale entre 40-60 µmol/l.
Protéinurie des 24 hD et ECBUD : éliminer une infection urinaire
UricémieD : Elle est proportionnelle à la gravité de l’atteinte rénale. Toute complication est précédée par
l’augmentation de l’uricémie = facteur prédictif +++Q Examen bio le + fiableQ Baisse de la clairance de l’U.Q
Bilan hépatique (transaminase) = à la recherche d’une cytolyse (Hellp syndrome)
Glycémie à jeunD, bilan lipidique
Recherche Sd des APL, Lupus : selon centre, systématique à MTP. AAN (IFI), Ac antiDNA natif (ELISA ou test
de Farr), Ac antiSm; TCA, Ac anticardiolipine, Ac antiprothrombinase, Ac anti β2GP1, TPHA, VDRL
Autres
Bilan HTA : ECGD, FOD
• BILAN PARACLINIQUE FŒTAL
Q
Echographie toutes les 3-4 sem
Biométries fœtales :
Estimé en clinique sur la mesure de la HU et comparaison : HU en cm = nb mois « pleins » x 4 jusqu’au 7e mois, au 8e
mois HU = 30 cm, au 9e = 32 cm
Principaux paramètres biométriques (diamètre bi-pariétal, périmètre abdominal et longueur fémorale)
Evaluent le RCIU si sévère (< 3° percentile et harmonieux) ou moins (<10° percentile et disharmonieux), suivi évolutif
(arrêt de croissance pdt 15 j.= SF chroniqueQ)
Quantité de LA : Oligoamnios = s.de gravité = diminution de la diurèse fœtale
Estimation pondérale = 1 des critères d’extraction
Etude morphologique à la recherche d’ume malformation fœtale
Evaluation du score de ManningD : évalue le bien être fœtal : étude du rythme cardiaque fœtal, du LA, des mvts
respi, des MAF et de son tonus sur une durée de 30 minutes à l'échographie
Hémodynamique fœtale et utérine aux dopplers : + précoce que les altération de ERCF
Doppler artères utérinesD :
Anomalies traduisent les altérations précoces de la placentation entrainant une ischémie utero-placentaire.
Absence de baisse des résistances périphériques => abaissement des flux diastoliques utérins
Persistance de la couche musculaire au niveau des artères spiralées => persistance de l'incisure protodiastolique (Notch)
Elément prédictif +++ d'une préeclampsie, d'un RCIU, d’un HRP, d’une MFIU en fin de grossesse
Doppler ombilicalD : Evalue les résistances vasculaires placentaires.
Complications
• MATERNELLES
Pré-éclampsie (tox sévère)
Clinique
Aggravation du trépied diagnostic si toxémie connue (oedèmes +++, prise de poids rapide, HTA, PU +++)
Céphalée frontale avec somnolence, vertiges, acouphènes, ROT vifs, tbles visuels (myodesopsies, amaurose regressive)
Oligurie
Surtt apparition d’une douleur en barre épigastrique (= S. de Chaussier) +/- nausée/vomissement.
CAT : Hospit en urgence, ttt préventif, extraction précoce
Crise d’éclampsie = crise convulsive généraliséeQ
Assez rareQ = 0,2 % des grossesses et 5 à 8 % de la mortalité maternelle
Inaugurale ou précédée de préeclampsie
Caractéristique de la CCG
Absence d’aura et de pertes d’urines ; Amnésie complète de la crise
Phase 1 : INVASIVE : 1 min : fasciculations péribuccales puis de la face, du cou et enfin des Mbs sup
(généralisation secondaire +++)
Phase 2 : TONIQUE : 30 sec : Contracture généralisée avec apnée => cyanose +/- morsure de langue
Phase 3 : CLONIQUE :1 à 2 min : Reprise inspiratoire => Mvt cloniques généralisées
Phase 4 : COMA : 30 min à 1 h : Coma hypotonique, mydriase, respi stertoreuse, de profondeur variable
Examen : HTA, Hgie Rt au FO, acidose, hémoconcentrationQ, PU, oligurie, pas de S neuro de focalisation
Rechercher contraction utérine et modif du col, réaliser un ERCF
Evolution sans ttt :
Répétition des crises => état de Mal
Q
Complications : Ins rénale (la + fqte), Insuf Hépatocellulaire, Hémorragie cérébro-méningée sur poussée d’HTA,
Psychose puerperale, Décés par asphyxie
Evolution le + svt favorable sous ttt adapté
La mort fœtale peut survenir au décours de la crise convulsive.
Complications de HTA sévère
Hgie intracérébrale, Encéphalopathie hypertensive
Irénale Ä
Défaillance cardiaque, IDM, OAP
HRP
HRP Q021
HELLP Syndrome (Hemolysis, Elevated Liver enzyme, Low Patelet count.)
Témoin d’une souffrance viscérale diffuse
Hémolyse intravasculaire extracorpusculaire + élévation enzymes hépatiques (transa > 3N) + thrombopénie < 10 5
Mortalité maternele 4 à 20 % avec mortalité et morbidité fœtale > 40%
Parfois HTA non retrouvée à l’examen !!!
L’eclampsie survient volontiers ds le cadre d’un HELLP Sd.
Rupture sous capsulaire du foie : Confluence de zones d’Hgie et d’infarctus conduit à la constitution d’un hématome
sous capsulaire avec risque de rupture
IRA par nécrose tubulaire Ä , SDRA, CIVD
4/5
• FŒTALES
Q
Mort fœtale in utero par SF chronique très sévère, HRP
Q
RCIU , Hypotrophie => parfois extraction fœtale prématurée
Lié à la prématurité iatrogène => le risque de mortalité néonatale est lié :
A l’age gestationnel
A l’hypotrophie
A l’absence de maturation pulmonaire si extraction en urgence
HTA gravidique accélère la maturation fœtale Q+++ (maturation pulmonaire comprise, extraction possible + précoce ?)
• SURVEILLANCE
Clinique : TA, poids, diurése, oedèmes, HU, SF de pré-eclampsie, BU, ERCF
Bio : Plaq, créat, uricémie, PU des 24h
Echo : biométrie, placenta
Dopplers
Permet de décider l’hospit. Si « PTHRP » :
PU > 1g/24h
Thrombopénie < 100 000
Hyperuricémie > 350 µmol/L
Retentissement fœtal
PA > 160/100
• TRAITEMENT ANTIHYPERTENSEUR
Si echec mesures HD => TA d > 100
Contrôle strict (TA d = 90) car en cas de baisse trop rapide => risque d'hypoperfusion placentaire => MFIU
En 1re intention : antiHTA central α méthyldopa Aldomet® Q+++ per os (pas de foetotoxicité ni d’effet
secondaires maternel)
En 2e intention :
ß bloquantQ Acebutolol, propanolol, atenolol = passe la BHP, risque d’hypoglycémie et de bronchospasme chez le nv né
α-β bloquant : Labétalol Trandate®, idem, surtt utilisé ds l’urgence hypertensive
Dihydralazine (Nepressol®) : Bonne efficacité (diminue resistance périph par vasoD arteriolaire), mauvaise tolérance
Inhibiteur calcique : très efficace ds formes résistantes aux autres ttt + effet tocolytique => Nicardipine en pompe IV
Contre indication des IEC Q (oligoamnios), des diurétiques Q+++ (hypovolémiant)
HTA connue avant G. : Loxen® + albumine
Crise hypertensive : dihydralazine Nepressol® SE sous dynamap et ERCF ou Nicardipine Loxen® SE
Eclampsie
Hospitalisation en urgence
Assurer liberté VA
Anticonvulsivants : BDZ (Rivotril ou Valium) ou Sulfate de magnésium IV
Anti HTA Népressol ou Trandate®
+/- décision d’extraction selon terme, risque maternel, SFA => césarienne le plus svt
• TTT OBSTETRICAL
HTA modérée sans souffrance fœtale
Déclenchement vers 38 SA selon conditions locales
HTA sévère et/ou pré-éclampsie
< 32 SA Temporiser par ttt médical, possible décision d’abandon fœtal in utéro en cas de RCIU très sévère et très
précoce ou en cas de retard de prise en charge en accord avec les parents. La mort fœtale ainsi obtenue entraîne svt une
amélioration de l’HTA, une reprise de la diurèse et normalisation des bilans. L’expulsion du fœtus se fera par voie basse.
32 à 36 SA : césarienne Q si SF ou non contrôlée
> 36 SA : déclenchement ou césarienne.
5/5
• PREVENTION
Repos
Aspirine
Mécanisme : Aspirine à faible dose inhibe préférentiellement la Cox et ds la formation de TX A2 au profit des PG => effet
vasoD et antiagrégant
Mise en route après embryogenèse entre 14 et 17 SA (moment où se crée la Mie)
Indication => ATCD obstétricaux de HTA compliquées de RCIU, MFIU, HRP, éclampsie, préeclampsie +++ mais aussi
utile en cas de découverte d’anomalie au doppler utérin à la 24 SA ou chez lez patientes HTA chronique.
A la dose de 100 mg/ j
Arrêt vers la 36-38 SA (permet la péridurale => délai de 8 j après l’arrêt)
Cs néphro à 3 mois post-partum de la 1ière grossesse avec HTA gravidique pour bilan
Des FDR CV perso et familiaux
Examen (FO, ECG, Fct rénale)
Recherche Sd APL et Mie lupique
Source : Fiches Rev Prat, poly fac, RDP, medline T.,conF., QCM Intest 2000, 1 Dossier Intest 2000
v. 12 (22/01/2011 10:41)
Physiopathologie
• Modification hormonale
Hyperinsulinisme : Il est secondaire à l’augmentation des sécrétions en O-P. Il favorise donc l’hypoglycémie
maternelle tant qu’il n’y a pas une insuliorésistance associée (1ier trimestre)
Insulinorésistance : Apparaît au cours du 2ième trimestre et est favorisée par la sécrétion de l’HPL (H. placentaire
lactogène), diminution de la tolérance au glucose et apparition d’une hyperglycémie maternelle.
Hyperinsulinisme fœtal : Il est secondaire à l’hyperglycémie maternelle puis fœtale via le placenta. Par contre
l’insuline ne passe pas au travers du placenta.
Diagnostic
• Diabète connu avant la grossesse
En général de type I car grossesse chez une femme jeune
Information et consultation préconceptionnelle ++++ (cf infra)
Complications
• Embryopathie diabétique
Risque malformatif proportionnel au tx d’HbA1C lors de concept° (3 % si HbA1C < 9,3%, 41 % si HbA1C > 14,4 %)
1ère cause de mortalité des enfants de mère diabétique
Survient si diabète méconnu non traité lors de la conception (le + fréquent, diagnostic du diabète se fera au cours de la
grossesse → « DG ») OU si diabète connu mais mal équilibré
Risques malformatifs x 3
Neuro : Anencéphalie, microcéphalie, spina bifida, méningocèle, Sd de régression caudale ou d’agénésie sacrée
CardiaqueQ : Transposition des gros vx, CIA, CIV, hypoplasie aortique, coarctation aortique, Tétralogie de Fallot,
situs inversus, hypoplasie du VG, ventricule unique
Rénale : Agénésie rénale (Sd de Potter), hydronéphrose
Artère ombilicale unique
2/3
• Foetopathie diabétique
Risque présent quelque soit le diabète (DG ou diabète connu)
HydramniosQ, Macrosplanchnie
MacrosomieQ (> 4Kg ou > 90° percentile) secondaire à l’hyperinsulinisme fœtal réactionnel à l’hyperglycémie
maternelle => accidents obstétricaux : élongation du plexus brachial, dystocie (des épaules), # de la clavicule
Hypertrophie myocardique (paroi VG ou septale) => cardiomyopathie (mauvais Pc)
Morbidité néonatale :
Prématurité (souffrance fœtale chroniqueQ), Détresse respi du nv né (retard de maturation du surfactant => MMHQ)
HypoglycémieQ (précoce, durable, profonde, à dépister ++ secondaire à la brusque levée des apports glucidiques
maternels face à l’hyperinsulinisme foetal)
Hypocalcémie néonatale : hypoparathyroidie fonctionnelle
Hyperbilirubinémie et polyglobulie de méca mal connu
Mortalité néonatale
Principes du traitement
• Prise en charge pluridisciplinaire
• Consultation préconceptionnelle
Education, explications (contraintes, risques…)
Equilibre très strict de la glycémie :
Objectifs très stricts : glycémie à jeun < 0,90 g/L à jeun et < 1,20 g/L 2 h après chaque repas
Mesures diététiques strictes ++ : Régime équilibré dt l’apport calorique est calculé sur le poids préconceptionnel, la
prise de poids et les apports énergétiques antérieurs : JAMAIS < 1800 kCal/j et TJS > 220 g /j de glucideQ
Arrêt des ADOQ (CI) → InsulinothérapieQ optimisée (voire jusqu’à pompe implantéeQ…)
Autocontrôles glycémiques + cétonurie ts les matins (si cétose : diète trop stricte) et Hb glycosylée mensuelleQ
Bilan et traitement des lésions dégénératives (néphropathie et rétinopathie)
Programmation de la grossesse
Grossesse n’est déconseillée qu’exceptionnellement (rétinopathie proliférative majeure (risque de cécité), néphropathie
gravissime ou insuffisance cardiaque)
• Surveillance de la grossesse
Mensuelle lors 1er et 2e trimestre
1ère consultation
Déclaration, examens obligatoires
Echographie par voie vaginale avant 10 SA pour datation et à 13 SA pour dépister malformations
Equilibre du diabète, fiche de liaison avec diabétologues (HbA1C, FO, ECBU, Equilibre glycémique : carnet)
Dépistage des complications (autosurveillance par BU bihebdomadaire)
Cs du 4ème mois
HU (hydramnios ?), ECBU, Protéinurie, FO (Rq : angiographie rétinienne n’est pas CI pendant grossesse)
Echo : dépistage malformations, courbes de croissances fœtales (biométrie)
Cs du 5 ème mois
Idem +
Echocardiographie fœtale +++, dépistage malformations / macrosomie
Doppler des artères utérines à 24 SA +++
3/3
Bihebdomadaire / hebdomadaire lors 3e trimestre
Cs du 6 ème mois
HU (hydramnios et/ou macrosomie)
Echo du col par voie vaginale (MAP ?)
Echo morpho de dépistage des malformations et anomalies cardiaques
Biométrie foetale + courbe de croissance (macrosomie ?)
Doppler ombilicaux, ERCF (hypotrophie / souffrance fœtale ?)
Après le 6 ème mois, surveillance rapprochée (ts les 15 jours ou hebdomadaire)
Mère : équilibre du diabète, fonction rénale, HTA ?
Fœtus : souffrance fœtale ?, macrosomie ? : mvts, BDCF, ERCF, HU, écho, dopplers
• Accouchement programmé
A partir de 34 SA :
Cs anesthésie
ERCF / sem
Déterminer la date de l’accouchement (dès 34 SAQ si diabète instable, aggravation néphropathie ou rétinopathie,
HTA persistante, Toxémie)
Modalité de l’accouchement (VB / Césarienne) (bassin, macrosomie, utérus cicatriciel)
Prise en charge diabétique :
Sérum glucosé à 10 %
Mise à l'insuline pompe
Contrôle des glycémies (ttes les 30 min, puis ttes les heures après l’extraction du NN)
± ocytociques pr délivrance dirigée (dystocie dynamique sur la distension utérine par hydramnios et/ou macrosomie)
Transfert du nouveau né en néonatalogie, surveillance et correct° des trbles métaboliques et cardiorespiratoires
Source : Fiches Rev Prat, Poly Fac 2001, Conf Hippo + Medline d’endocrino, 4 QCM égarés en Endocrino et Gynéco, il doit y
en avoir d’autres.
v. 14 (22/01/2011 10:41)
Diagnostic
• CLINIQUE
Bactériurie asymptomatique
Forme la plus fréquente
Présence d'un germe à taux significatif à l’ECBU (>= 105 germes/mL) sur 2 prélèvements distincts
Absence de signes fonctionnels
Dépistage : recherche mensuelle systématique par BU (± ECBU si hématurie / nitriturie ou leucocyturie)
Cystite gravidique
Pollakiurie, impériosité mictionnelle, dysurie, brûlures mictionnelles (s/tt en fin de miction), douleurs sus pubiennes et
urines troubles, parfois hématurie terminale
Ces signes sont souvent atténués pendant la grossesse
Signes négatifs : Pas de fièvre, ni frisson, ni douleur lombaire ; reins indolores à la palpation
ECBU +
Pyélonéphrite aiguë gravidique
- Fréq : 1-2 %, en gal, PNA droiteQ (90 %) favorisé par la dextrorotation physiologique de l’utérus -> Si PNA
gauche : rechercher lithiase infectée ou malformat° rénale
- Rq devant PNA de la femme en âge de procréer, vérifier absence de grossesse avt investigations RX
Forme habituelle
- Début brutal avec fièvre, frissons
- Dl lombaires (+ svt à droite) intenses, permanente avec paroxysmes, avec irradiation descendante (fosse iliaque,
organes génitaux)
- SFU : pollakiurie, brûlures réactionnelles
- urines troubles
Formes trompeuses
- fièvre intermittente sans signe urinaire
- nausées, vomissements
- signes localisés évoquant appendicite, cholécystite, sigmoïdite aigues
- pyurie isolée
- douleur lombaire
- contractions utérines, MAP
Forme grave : forme gravido-toxique, septicémieQ, choc, ins rénale aigue
Facteurs favorisants de PNA gravidique (impliquant surveillance/dépistage + précoce)
- ATCD infections de l'appareil urinaire, ATCD de lithiase urinaire
- Bactériurie asymptomatique (décelée au 1er trimestre) négligée ou mal traitée
- Diabète
- Uropathie malformative, polykystose rénale, néphropathie du reflux (le reflux vésico-urétéral lui-même a souvent
disparu à l'âge adulte, ou est devenu intermittent), séquelles d'une autre uropathie opérée ds l'enfance
- Sondage urinaire
- Hémoglobinopathies
- Conditions socio-économiques défavorisées
2/3
• DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
ECBU
Leucocyturie > 104/mL + bactériurie >105 germes/mL
Germes :
- E Coli 75 %
- Proteus mirabilis
- Klebsiella pneumoniæ
- streptocoque D
- staphylocoque
- streptocoque B 5 %
HAA si température ≥ 38,5° et/ou frissons, au moins 3 HAA, avec recherche de Listéria
Prélèvement vaginal
NFS, CRP, Iono sg, urée, créat si PNA
Echographie
Indications : pyélonéphrite aiguë gravidique, antécédents urologiques ou clinique évoquant obstacle
=> Inutile si pas d’atteinte du haut appareil urinaire et si pas d’uropathie
- micro abcés ou abcés focaux dans la pyélonéphrite aiguë grave
- obstacles
Evolution
• BACTERIURIE ASYMPTOMATIQUE
Ttt ne modifie pas la survenue des cystites mais modifie la survenue de PNA
Risque de PNA = 25 à 40 % sans ttt, 3 % si ttt
Récidive fréquente (30%)
• CYSTITE
guérison rapide sous traitement
récidive fréquente (~ 15 %)
si pas de ttt, peut évoluer vers pyélonéphriteQ
• PYELONEPHRITE AIGUË
Guérison rapide sous traitement
Récidive fréquente (10%), à rechercher systématiquement
Possible évolution vers la néphrite interstitielle chroniqueQD
Complications maternelles
Choc septique : BG -, collapsus, ins respi aigue + ins rénale aigue, recherche obstacle (calcul urétéral, malformation
urinaire méconnue)
Abcès du rein, abcès périnéphrétique : rares, écho rénale, ttt par drainage percutané + ATB
CIVD, Insuffisance rénale aiguë (nécrose tubulaire aiguë)
3/3
Complications foetales
Accouchement prématuréQ++
HypotrophieQ++
Mort in uteroQ++
Infection maternofœtaleQ
Mort néonatale
Traitement
• PREVENTIF
Si patiente à risque : BU bihebdomadaire
Dépistage des bactériurie asympto systématique chez toutes les patientes à 16 SA (pic de fréq des bactériuries
asympto) et traitement le cas échéantQ
Conseils hygiéno-diététiques : boissons suffisantes, mictions après les rapports, mictions régulières, essuyage d’avant
en arrière après les mictions…
• SYMPTOMATIQUE
Antalgiques
Antipyrétiques (Prodafalgan)
± Tocolyse
• CYSTITE ET BACTERIURIE ASYMPTOMATIQUES
Conseils hygiéno-diététiques
Monothérapie per os :
- Antibiothérapie pdt 3 jours (ttt court) ou 10 jours (ttt classique) (ttt minute contre-indiqué) :
- β-lactamines Q + inhibiteur de β-lactamase, ou C3G si résistance (éventuellement quinolone au 2e T (mais PAS
FQ qui sont CI))
- En cas d’impossibilité des ttt précédents : nitrofurantoïne
ECBU de contrôle dans les 15 j
Surveillance bihebdo par BU
ECBU mensuel si récidive pendant la grossesse
Bilan complet 3 mois après l'accouchement
• PYELONEPHRITE AIGUË
Hospitalisation
ATB parentérale jusqu’à 18 h d’apyrexie puis per os, durée totale de ttt = 3 sem
En 1ère intention : monothérapie
- C3G
- AugmentinQ
- ou Rifampicine ou fosfomycine si béta lactamines impossibles
(± aminosides en association pendant une courte durée en début de ttt si pronostic vital en jeu ou non
amélioration clinique rapide)
ECBU de contôle à 72 h, J5 après ttt puis mensuel
Bilan complet 3 mois après l'accouchement (écho app urinaire ± UIV à la recherche d’une néphropathie de reflux
[lésions segmentaires d'atrophie corticopapillaire] ou d’une autre uropathie / malformation)
• FORMES SEVERES : FORME SEPTICEMIQUE
Réanimation hémodynamique
Association antibiotique à dose élevée
Levée d'obstacle
± tocolyse ou extraction fœtale
• INFECTIONS SUR OBSTACLE
90 % lithiase radio-opaque (RX arbre urinaire)
Dérivation urinaire (montée de sonde urétérale, néphrostomie percut…)
• SURVEILLANCE OBSTETRICALE
Courbe thermique, ECBU
Mouvements actifs et RCF ++++
Echographie fœtale pour juger de la croissance du foetus
Si MAP : ± tocolyse ou extraction fœtale
Si accouchement en cours de PNA : prélèvements bactério Placenta, nouveau né
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Cours Boulot 2001
v. 28 (22/01/2011 10:41)
Diagnostic maternel
• Clinique
Eruption morbilliforme (maculeuse rosée non prurigineuse s’étendant du visage au corps entier avec
respect de la paume, des plantes de pieds, du cuir chevelu et des muqueuses)
avec syndrome pseudo-grippal, fébricule, ADP sous-occipitales et cervicales post
ou inapparente (10 %)
• Sérologie
Sérologie devant une éruption évocatrice, situation de contage au 1e trimestre de grossesse (contact avec un
enfant « suspect » de rubéoleQ) même chez une patiente antérieurement immunisée
Surveillance d'une patiente séronégative au cours du 1e trimestre (sérologie obligatoire lors du premier
examen prénatal si la sérologie antérieure est négative ou inconnue → sérologie mensuelle si -)
Ac apparaissent au moment de l’éruption (16 j)Q, max à 3 sem
→ si contage < 16 j et sérologie + : indique immunité ancienneQ+++ dc ∅ risque pour foetusQ
Infection récente si IgM + tx élevés d’IgG
Infection évolutive si séroconversion ou si ↑↑ IgG avec IgM + sur 2 sérologies à 3 sem d’intervalle ds le
même labo avec les mêmes kits (si difficultés d’interprétation → analyse des sérums par un labo de référence)
• Néonatal
Clinique : hypotrophie, HSMG, ADP, purpura, anémie, surdité
sérologie et culture virale (prélèvement gorge et urines)
IgM et IgA spécifique sériques présentes jusqu'à 3 mois
Risques foetaux
• Infection par voie transplacentaire après virémie maternelle
Risque de transmission élevé au cours du 1e trimestre et 3ème trimestre
Risque de malformations (embryopathie) > 70 % avant 11 SA, diminue de 11 à 16 SA, nul après 18 SA
Risque de foetopathie persiste après 18 SA
Traitement
Primo-infection maternelle entre 2 et 12 SA : Interruption de grossesse pour motif médical peut être proposée
(IGPMM) car risque majeur de malformations gravissimes
Primo-infection maternelle entre 13 ~ 18 SA :
Surveillance écho (foetopathie surtout ; si 12 - 18 SA : peu de risque de malformation, surtout risque de
surdité)
Diagnostic prénatal à la 22e SA : si + (viro) → IGPMM peut être proposée
Prévention
Vaccination chez une patiente séronégative avant grossesse : dose unique SC
(une vaccination antirubéolique au début d’une grossesse méconnue ne comporte aucun risque malformatif pour
l’embryon → ∅ indication d’interruption de grossesse)
Vaccination dans le post-partum si ∅ immunité acquise
Éviter tout contage surtout pendant les quatre premiers mois (crèches, maternelles, enfants rubéoleux..).
Immunisation passive : Ig humaine dans les 24 h après un contage (efficacité non démontrée)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat, ANAES 96, Cours Fac
3/11
Diagnostic maternel
Sérologie : à la 1ère cs de grossesse
si ∅ résultat écrit antérieur (contrôle prénuptial) prouvant acquisit° de l’immunité (IgG ++, IgM –)
Interprétation
Si IgG – et IgM – : ∅ immunité → suivi mensuelQ++++ : Séroconversion = apparition des IgG et/ou IgM
Si IgG OU IgM + d’emblée → contrôle sérologie 3 sem + tard ds le même labo
• En anténatal
mise en évidence du génome de T. gondii dans liq amniotique (amniocentèse) par PCR à partir de la 18e SA
(possibilité de faux négatifs si séroconversion maternelle trop récente)
échographie morpho-foetale à la recherche de signes de foetopathie ++
IgM et IgA spécifiques dans le sang fœtal (se fait encore ??)
• En néonatal
Recherche de signes de fœtopathie : hépatosplénomégalie, ictère…
Diagnostic parasitologique : inoculation à la souris du sang du cordon, de broyats trypsinisés de placenta
Sérologie spécifique : IgM et IgA en ISAGA sur le sang périphérique, surveillance ts les 2 mois jusqu’à l’âge
de 10 mois (absence d’infection si ∅ synthèse d’Ac spécifiques par enfant + élimination Ac maternels)
FO : au 2e ou 3e jour de vie, recherchant des lésions de choriorétinite
ETF recherchant des zones échogènes intracérébrales, une dilatation des ventricules cérébraux
Rx crâne
PL chez enfants infectés : recherche hyperalbuminorachie, pléiocytose et de T. gondii (exceptionnellt
retrouvé)
4/11
Risques fœtaux
• Transmission materno-fœtale et risque foetal
Risque de transmiss° materno-foetale d’autant + élevé que infect° maternelle tardiveQ++ (3e T > 2e T > 1e T)
Gravité de la toxoplasmose congénitale d’autant + grande que infect° fœtale est précoceQ+ (1e T > 2e T > 3e T)
→ contamination anté-conceptionnelle : risque = 0 sf si mère immunodéprimée
→ contamination entre 0 ~ 6 SA : risque = 1 % ms grave (hydrocéphalie, microcéphalie, microcalcificat°…)
→ lors d’une infection au cours du 3e T, NN peut être infecté (séro +) ms totalement asymptomatiqueQ++
→ Période la + dangereuse (à risque max de donner naissance à enfant atteint d'une maladie patente)
= 10e ~ 24e SA
Traitement
• Anténatal
Ensemble du bilan foetal ⊥ (85 %) :
Spiramycine (9 M UI/24h) pendant toute la grossesse
(ttt parasitostatique, diminue par 2 le risque d’infection fœtale)
échographie mensuelle
Fœtus infecté + lésions écho
IGPMM (en fct° du terme, des lésions neuro, avis neuropédiatrique)
Fœtus infecté avec écho ⊥ :
IGPMM (en fonction du terme, du suivi, du souhait des parents) ou
ttt parasiticide (Pyriméthamine 50 mg/24h + Sulfadiazine 3 g/24h) associé à ac. folinique
Infection fœtale doit être prouvée par prélèvements ovulaires
Effets secondaires hématologiques (→ prévention par ac. folinique) et allergiques
• Néonatal
Si fœtus considéré comme contaminé en anténatal
Pyrémithamine + sulfamide
Si fœtus considéré comme non contaminé + bilan néonatal ⊥
∅ ttt, surveillance clinique et sérologique
Toxo congénitale écartée si disparition des Ac maternels spécifiques de type IgG disparaissent (6 ~ 8e mois de
vie) + non apparition d’IgM + décroissance mensuelle de la charge immunitaire
Si IgG persistent ou si IgM apparaissent → toxo congénitale → ttt
PréventionQ+++
Dépistage
des patientes séronégatives, obligatoire en France lors de examen prénuptial et de la déclaration de grossesse
d’une séroconversion pergravidique par la surveillance sérologique mensuelle des patientes non immunisées
d’une réactivation endogène chez une patiente ayant un déficit de l’immunité cellulaire, et surtout sa
prévention primaire, à discuter cas par cas lorsque CD4 < 200/mm3 (spiramycine au 1e T, puis
pyriméthamine-adiazine)
Mesures hygiéno-diététiques recommandées aux patientes non immunisées
Éviter contacts avec chatsQ et leurs excréments, faire nettoyer + désinfecter litière par tierce personne ts les
jours
Consommer de la viande très cuiteQ, ne pas manger de la viande saignante ou crue (sauf viande congelée)
Laver à grande eau légumes & fruits primeurs souillés de terre et, si possible, ne les consommer que cuits, ou
sinon pelés
Se laver soigneusement les mains après avoir manipulé de la viande crue, légumes ou terre et avt chaque
repas
Porter des gants pour jardiner.
Prescription de spiramycine aux patientes qui font une séroconversion toxoplasmique pergravidique (réduit de
moitié le risque de contamination fœtale)
Le conseil d’un délai de 6 mois entre une infection toxoplasmique aiguë et le début d’une grossesse.
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat, ANAES 96, Cours Fac 2001 et D1 !!!
v. 28 (22/01/2011 10:41)
Diagnostic maternel
• Clinique
Fièvre isolée (20 %) ou associée à un syndrome pseudogrippalQ+++
signes urinaires, bronchiques, GEA, syndrome pseudoappendiculaire
Contractions utérines
Puis dans un second temps : fièvre, diminution des mouvements actifs fœtaux
accouchement prématuré, souffrance foetale aiguë
• Paraclinique
Isolement de L. monocytogenes à partir d'hémoculturesQ+++, uroculturesQ, prélévement de l'endocol
Sérologie peu utile.
Risques foetaux
FCS précoce ou tardive
Mort foetale in uteroQ
SFA avec accouchement prématuréQ++
Forme précoce septicémique : accouchement prématuré, détresse respiratoire, éruption cutanée, énanthème
pharyngé, hépatosplénomégalie, ictère, CIVD, atteinte méningée
Forme tardive à type méningite : trouble de la vigilance, tension de la fontanelle antérieure, convulsions,
dysrégulation thermique
Traitement
AmpicillineQ+++ (200 mg/kg/j soit 8 ~ 12 g/j IV puis relai per os 3 ~ 4 g/j pendant au moins 2 sem [pas de
consensus]) (érythromycine si allergie aux β-lactamines, Bactrim contre-indiqué pendant grossesse)
+ gentamicine (3 mg/kg/j IV pendant les 5-8ers jours seulement car ototoxicité) (ou autre aminoside)
après prélèvements maternels
Diagnostic maternel
Dépistage systématique de Ag Hbs au 6ème mois de grossesse
Si + : Sérologie maternelle complète (Ag Hbe, Ac anti-Hbe, Ac anti-HBc de type IgG et IgM), ADN viral,
Transaminases
Risques foetaux
Absence d'embryofoetopathie liée au HBV
Risque élevé d'infection chronique de l'enfant lors de la transmission verticale mère-enfant
La transmission verticale périnatale est la plus fréquente : per-partum le + svt (sécrétion vaginale, sg contenu
dans le vagin lors de l’expulsion, microtransfusions materno-fœtales), post-natal parfois
La transmission anté-partum est rare (peut s’effectuer lors d’une infection aiguë avec Ag Hbe +Q++)
Hépatite chronique active dans 60 % des cas qui se révèle au moment de l'adolescence ou de l'âge adulte.
Traitement
• Mère
Cs spécialisée (bilan, suivi lg terme)
• Nouveau-né ++++ : SérovaccinationQ++ =
Vaccin HBV IM à J1 J30 J60 J120 12 mois
+ sérothérapie par gammaglobulines à J1 (avant la 10e heure de vie), J30, J120
Prévention
Prévention par dépistage systématique des femmes enceintes au cours du 6e mois de la grossesse
Si statut immunologique inconnu lors du travail → Détermination en urgence
Information sur les modes de transmission
Sérologies chez les enfants et le conjoint
Vaccination des enfants et du conjoint si sérologie -
Tous les enfants de femmes porteuses d'Ag Hbs ou Hbe bénéficieront d'une prophylaxie par gammaglobulines
et vaccination dès la naissance +++
Diagnostic maternel
Syndrome mononucléosique maternel
Anomalies échographiques foetales évocatrices d'infection : hypotrophie, microcéphalie, dilatation des
ventricules latéraux, HM, anarsaque foeto placentaire
Sérodépistage CMV des femmes enceintes (non obligatoire) → si - : contrôle lors de l’accouchement → si + :
surveillance du NN (virurie, bilan néonat cérébral et sensoriel)
Risques foetaux
Transmission de la mère à l'enfant : 20 à 40 % lors d'une primo-infection maternelle
Traitement
IMG en présence d'anomalies échographiques si infection fœtale confirmée.
Prévention
Populations exposées : professionnels de santé, personnes en contact avec les enfants
Prévention primaire :
prévention de la contamination sexuelle
prévention de la contamination transfusionnelle
mesures d’hygiène donnés aux patientes travaillant au contact d’enfants en bas âge ou dont les enfants sont en
crèche (se laver les mains après avoir changé les enfants, mettre les changes dans un sac hermétique, nettoyer
tous ustensiles et jouets en contact avec la salive des enfants, éviter les baisers, séparer dans les crèches les
aires de change des enfants des aires de préparation de la nourriture, éloigner les soignantes séronégatives en
âge de procréer des enfants atteints de maladie CMV congénitale) ;
En cours de recherche : vaccins
Risques foetaux
Risque de transmission materno-foetale : sans ttt → 20 % ; si AZT + Césarienne prophylactique → < 1%
Eléments pronostiques : tx ARN viral plasmatique (→ le + imp), CD4, manifestations cliniques
Transmission surtout en fin de grossesseQ / durant accouchement / par allaitement
∅ risque malformatif ni de foetopathie spécifique liée à l’infection
Evolution précoce sévère (15 %) : encéphalopathie
Evolution lentement progressive (15 %) : délai d'apparition du SIDA = 8 ans
Traitement
• De la mère
Prévention primaire des infections opportunistes
Traitement antirétroviral par AZT ± autres antirétroviraux (risque néonataux ?, cytopathies mitochondriales ?)
Contraception
• Du nouveau-né
Traitement antirétroviral
Prévention
Prévention de la transmission verticale du VIH
traitement anti-rétroviral : AZTQ en 2ème partie de la grossesse
Césarienne prophylactique à 36 SA
∅ d'allaitement
Vaccins et grossesse Q+
Q167
o Une consultation de vaccination est nécessaire, notamment en cas de voyage ou en cas de doute.
• Sont à éviter : certains vaccins car ils peuvent provoquer des réactions maternelles :
antityphoparatyphique,
antidiphtérique,
anticoquelucheux,
antidysentérique,
antirabique : on peut le pratiquer en cas de nécessité absolue,
antirougeoleux et antiourlien : ces deux vaccins sont sans indication chez la femme enceinte,
le BCG n'est pas à envisager pendant la grossesse ;
Antibiotiques et grossesse Q+
Les antibiotiques suivants peuvent être utilisés chez la ♀ enceinte, y compris au cours du 1e T :
Pénicillines : Péni G (dont Extencilline*…) et V (Oracilline…), Péni M (Bristopen*, Orbénine*),
aminopénicillines (Amoxicilline, Ampicilline), carboxypénicillines (Ticarpen*), pivmécillinam (Selexid*)
Céphalosporines
Streptogramines (Pyostacine*)
Nitroxoline
Macrolides
Antituberculeux : isoniazide, rifampicine, éthambutol
(Rq : Antifongiques per os : amphotéricine B, nystatine, miconazole)
Sont CI chez la ♀ enceinte :
Fluoroquinolones
Tétracyclines (2e et 3e T de grossesse)
Sulfamides (Bactrim*)
Phénicolés
Sont à éviter (innocuité non établie) :
Fosfocine (notamment 1e T)
Inhibiteur des β-lactamases
Aminosides (risque d’ototoxicité si utilisation prolongée)
Streptomycine, Pyrazinamide
Nitro-imidazolés (Flagyl*)
Lincosanides (Dalacine*)
Source : Doroz 99
v 10 (22/01/2011 10:42:00)
Sd de Stevens-Jonhson et
Erythème polymorphe
Délai d’apparition : 7 à 21 j
Sd de Lyell ou nécrolyse epidermiq toxiqQ
Eruption maculeuse purpurique généralisée
confluente et douloureuse avec formation de bulles
flasques :décollement de l’épiderme épargnant le
scalp ; att.muqueuses à type d’ulcération
douloureuses => mvs pronostic
Sd de S-J ou ectodermose pluri-orificielle
Atteinte muqueuse grave et diffuse à type
d’érosion associés à des lésions cutanées +
discrètes :cocardes atypiques (1 seul cercle),
macules purpuriques.
Limites nosologiq floues entre les 2 ; pr certains Sd
SJ si < 10 % surface cut ; sinon Lyell
Médocs : sulfamides, allopurinol,
antiépileptiq, AINS (pyrazolés, oxicams)
v. 14 (22/01/2011 10:42)
Etiologie
• CONTACT AUX METAUX
NickelQ+++ : 1ère causeQ d’eczéma de contact chez la femme (bijoux : boucles d’oreillesQ++ et braceletsQ+…,
accessoires vestimentaires, alimentation, exposition professionnelle : peinture, métallurgie)
Chrome : 1ère cause d’eczéma de contact chez l’homme, en général, contexte professionnel (ciment, cuirs
tannés au chrome, certaines eaux de Javel)
Cobalt (ciment, peintures, objets nickelés) et Mercuriels (mais PAS le FerQ)
• CONTACTS AUX COSMETIQUES ET AUX PRODUITS D’HYGIENE
Parfums (fragrances, baume du Pérou), Conservateurs, Excipients (lanoline, propylène-glycol), Emulsifiants
Antiseptiques (chlorhexidine, …), Teintures capillaires (colorants et phénols stabilisant la couleur)
Vernis à ongle, faux ongles, Dépilatoires, déodorants, dentifrices
Produits cosmétiques hypo-allergéniques : ne contiennent pas de constituant allergène potentiel et test d’usage
avec <= 0,1 % d’intolérance allergique
• CONTACTS MEDICAMENTEUX
Lié au produit actif ou à un conservateur ou un excipient
Baume du Pérou, antibiotiques (néomycine, sulfamides…), antiseptiques, mercuriels, anesthésiques locaux,
anti-histaminiques, AINS (Ketum), Pansements, sparadraps
Dermocorticoïdes (problème thérapeutique !) : aggravation de l’eczéma sous ttt, sensation de picotement ou de
brûlure persistant > qq minutes après application du corticoïde, obligeant parfois au lavage du produit =>
recours à un corticoïde d’un autre groupe
• CONTACTS VESTIMENTAIRES
Apprêts infroissables formolés (vêtements neufs), colorants azoïques
Vêtements et chaussures en cuir : Chrome (tannage), colles, colorants
Caoutchouc (élastiques des sous-vêtements/chaussettes, bottes) : latex, antioxydants et accélérateurs chimiques
Exceptionnellement : fibres textiles naturelles ou synthétiques
• CONTACTS AUX PLANTES ET AUX ALIMENTS
Primevère (primine), lactones sesquiterpéniques (mousse de chêne…) => eczéma aéroporté du visage
Bulbes de tulipe, queues d’artichaut, épices, zestes d’orange => atteinte des mains
• CONTACTS PHOTO-ALLERGIQUES
Action conjointe d’un allergène + irradiation solaire => atteinte des zones découvertes ds les 24 h suivant
l’exposition solaire, épargant le triangle sous-mentonnier / paupière sup / sillon rétro-auriculaire (– exposés)
Persistance d’une sensibilité anormale à la lumière possible malgré suppression de l’allergène
Photo-allergènes nombreux : médicaments (phénothiazines, sulfamides, salicylanides, halogénés,
kétoprofène…), cosmétiques, professionnels
• CONTACTS AEORPORTES
Atteinte des parties découvertes sans respecter zones – exposées (tr. s/s-ment., paupière >, sillon rétro-auric.)
avec au contraire renforcement dans ces régions (par accumulation préférentielle des particules allergiques)
± atteinte des plis de flexion et OGE si s’insinuent sous les vêtements
Allergènes non spécifiques : sciure de bois, chrome [ciment], insecticides, colles, parfums, résines, peintures…)
Dans les causes professionnelles, atteinte des mains svt associée
• CONTACTS D’ORIGINE PROFESSIONNELLE
Fréquent, atteinte mains et avt-bras : bâtiment, métallurgie, textiles, plastiques, caoutchouc, coiffeurs,
profession agricoles et horticoles, travailleurs du bois, professions médicales
Allergènes spécifiques d’une profession (bois exotiques, médicaments…) ou ubiquitaires (latex, colorants…)
Certains eczéma de ctact professionnels font partie de la liste des MP => indemnisables
• ECZEMAS « HEMATOGENES » OU « SYSTEMIQUES » = REEXPOSITION SYSTEMIQUE A L’ALLERGENE (PAR VOIE
PARENTERALE, ENTERALE, RESPI, PROTHESE CHIR, AMALGAME DENTAIRE, TATOUAGE…) CHEZ UNE PERSONNE
PREALABLEMENT SENSIBILISEE PAR UNE 1ERE EXPOSITION CUTANEE
Allergènes : métaux, aliments (balsamiques) et additifs alimentaires, médicaments (anesthésiques, sulfamides,
phénothiazines, AINS)
Lésions ± polymorphes, aspect nummulaire ou dyshidrosique, ± prédominant ds la région périnéo-
fessière (« Sd babouin »), ± nausées, ± diarrhée ± fièvre
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• PHASE DE REGULATION
Disparition spontanée de la lésion d’eczéma en 3 ~ 6 jours
Mécanismes régulateurs variables en fonction de la nature des allergènes et du mode d’exposition (TQ CD4+ et
CD8+ sécrétant des cytokines inhibitricesQ ou cytotoxiques sur les cellules effectrices, IL 10 produite par
lymphocytes TH2 et kératinocytes…)
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Diagnostic
• DIAGNOSTIC POSITIF
Reconnaître qu’il s’agit d’un eczéma
Examen clinique
PolymophismeQ clinique des lésions
Forme aiguë : érythèmeQ => formation de vésicules fugaces => suintementQ
lié à la rupture des vésicules spontanément ou après grattage => formation de
croûtes => desquamationQ
PruritQ intense en général
Lésions au site du contact avec l’allergène ds les 24 ~ 96 hQ suivant la
réexpositionQ
Possibilité d’érupt°s secondes dans le même tps et à distance du site de contact
(pénétrat° massive d’allergène)
Bords de la lésion le + svt irrégulier et émietté débordant le territoire strict du
contact
Formes subaiguë et chronique : disparition des vésicules et du suintement,
prurit persistant => lichénification, ± pigmentation, ± fissures
Autres aspects en fonction de la topographie : chéilite (Baume du PérouQ),
oedémateuxQ (paupières, OGE), intertrigo (plis), mains : dishydrose ou
aspects kératosiques et fissuraires (expo chronique professionnelle), zones
exposées (photo-allergènes et allergènes aéroportés)
Evolution des lésions peut se faire vers extension jusqu’à tableau
d’érythrodermieQ
Surinfection fréquente (impétiginisation)
Histologie
Confirme le diagnostic d’eczéma sans pemettre de reconnaître si il est « de
contact » , atopique ou irritatif => facultative
Eczéma aigu : spongiose épidermiqueQ+ + exocytose, œdème derme, dilatat°
capillaire et infiltrat infl périvasc
Eczéma chronique : signes histo – marqués, épaississement de l’épiderme
Montrer qu’il s’agit d’un eczéma de contact
Interrogatoire
ATCD, ttt, profess°, poste de W, conditions de vie, loisirs, travaux
ménagers, produits d’hygiène, cosmétiques
Chronologie de survenue (amélioration pendant les vacances ?)
Test épicutanésQ++++ (patch-tests) (orientés par l’interrogatoire) =
Epidermo-testQ = épidermo-réactionQ
Réalisés à distance de la poussée, en l’absence de lésions cutanées /
d’exposition solaire récente / ttt immunosuppresseur (corticoïdes) systémique
ou local ds la zone d’application des tests (dos en général)
Cherche à reproduire la lésion de manière expérimentale sur une zone limitée
avec un allergène bien défini
Application sur la peau saine du dos d’une série d’allergènes sous occlusion
pendant 48 h => lecture à la 48e hQ (au retrait des patchs) et à la 72e h :
érythème / œdème / niveau de vésiculation
Séries d’allergènes standard (23 + fréquent en Europe) ± orientées en fction
de l’interrogatoire (chaussures, coiffure, textiles, plantes, caoutchoucs…) +
produits suspects apportés par le patient
Si suspisc° eczéma par photo-sensibilisat° allergique de contact :
photopatch-test (applicat° en triple des photoallergènes dans le dos, retrait de 2 des 3
séries après 24 h + irradiat° UVA ou UVB, série non irradiée sert de contrôle)
Test + peut être le reflet d’une sensibilisation antérieure sans que l’allergène
concerné soit resp. de l’eczéma
Test – ne permet pas d’exlure une sensibilisat° ultérieure (et réalisation du test
peut entraîner une sensibilisat°)
Tests ouverts de provocation itérative
Application du produit fini 2 fois par jour pdt 7 jours sur la face de flexion de
l’avt bras du patient
Ce test se rapproche + des conditions d’exposition au produit dans la réalité
4/4
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Dermite de contact caustique ou irritative
80 % des dermites de contact sont irritatives, 20 % seulement sont des eczémas de contact
Dermite irritative = ortho-ergique = lésions provoquées directement par effets physico-chimiques de la
substance sans mise en jeu réaction immunologique
Apparition des lésions ds les 1ère heures suivant le 1er contact et strictement limitées à la zone de contact
Aspect : placard érythémato-squameux ou kératosiques, très raret vésicules, jamais d’éruption 2nde à distance
Sensation plus cuisante que prurigineuse
Répétition de l’agression => dermite d’usure (aspect rugueux, crevassé, avec effacement des dermatoglyphes)
Cessation du contact => régression progressive
Il existe un seuil irritant , le degré d’irritation est proportionnel à la concentration et à la durée
d’application
Même effet quelque soit le terrain d’exposition : ts les individus, phénomène de groupe
Tests épicutanés – , Histo : signes d’altération caustique de l’épiderme
En altérant la barrière cutanée, peut favoriser pénétration d’allergènes et se compliquer secondairement d’un
véritable eczéma de contact
Autres dermatoses (pso, mycoses, toxidermie, hématodermie, herpès…)
Autres causes d’eczéma (atopique, de stase, dishidrosique idiopathique…)
Traitement
• TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
A la phase aiguë (suintante)
DermocorticoïdesQ de classe II (Diprosone) voire I (Dermoval) en lotion ou crème
Si visage ou jeune enfant : classe III (Tridénosit) puis IV (Hydracort)
Pas de crèmes émollientes grasses à ce stade
Pour certains : pas de cortico, pulvérisation d’eaux thermales + application d’une pâte à l’eau
± Antihistaminiques (action sédative et antiprurigineuse) en début de ttt : Atarax
Sur lésions sèches
Mêmes corticoïdes mais en pommade (sf zones pileuses et plis : lotion ou crème)
Association avec émollients gras (Colde-cream, crème de Dalibour…)
Eczéma kératosique et fissuraire des mains : corticothérapie sous occlusion (gants en coton portés la nuit :
Cybel, Lohmann) + applications répétées d’émollients gras la journée (Xerand, Onguent Bépanthène…)
Si amélioration
Décroissance progressive des corticoïdes (éviter phénomène de rebond) : espacement des applications,
corticoïdes de classe moins élevée
Emollients gras
Si aggravation
Suspecter sensibilisation à un des produits utilisés (émollients, excipients, conservateurs, corticoïde)
Si surinfection : ± ttt local antiseptique/ATB adapté
• TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
Eviction de l’allergène de contact : INDISPENSABLE PMZ
Identification de l’allergène
Information du patient (document écrit, natures et sources d’exposition, allergies croisées)
Adaptation du poste de travail, mesures de protection (gants, vêtements de travail), parfois : reconversion
professionnelle
Pour les allergènes ubiquitaires (Nickel) : évicition totale très difficileQ (si cas réfractaire et test oral +,
proposer régime alimentaire pauvre en nickel…), idem pour chrome, cobalt, balsamiques (baume du Pérou)
Declaration comme MP Tableau 65 (certaines : Zinc ; Nickel ; Latex ; …)
Le médecin rédige pr son patient un certificat médical détaillé en indiquant le numéro du tableau. Le malade transmet
le certificat à la CPAM où il sera pris en charge si délai entre 1iere consultation et fin d’exposition est inferieur au
délai de prise en charge du tableau ( 15j ) .
Enquête professionnelle parfois peut contribuer à la demarche d’imputabilité (Tiers-temps)
Immunothérapie spécifique
Aucune technique efficace actuellement dans l’eczéma de contact
Essais en cours (induction d’immunotolérance par voie orale…)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, QCM Intest, Conf Jouhet .
Dermatite atopique Q 170
Enfant Terrain atopique Surinfection Dermocorticoïdes
2 % de la population Enfant < 2 ans
Diagnostic
• CRITERES MAJEURS ET MINEURS
Evolution
Par poussée et rémission
Plus le début est tardif, + l’évolution sera de mauvais pronostic Sd de KAPOSI – JULIUSBERG
Disparition 90 % avant l'adolescenceQ
Recherche de facteurs déclenchants
Chaleur, sueur
Facteurs.climatiques
Surinfection à Staph (entretien des poussées)
Facteurs alimentaires
Facteurs iatrogènes : Sevrage brutal de la corticothérapie généraleQ
Psychologiques
Complications
Erythrodermie
Infectieuses
Impétiginisation = surinfection bacterienne (staph > > strepto)
Surinfection virale
o Efflorescence à MOLLUSCUM CONTAGIOSUM
o Infection à HSVQ type 1 surtt : Sd de KAPOSI-JULIUSBERG CQ (aussi VZV ?)
Urgence dermatologique
Fièvre élevéeQ, AEG, début brutalQ
Eruption généralisée de vésiculopustules varioliformesQ qui s’ombiliquent, se nécrosent et laissent une cicatrice
déprimée = pustulose généralisée (parfois hémorragique)
Confirmé si besoin par cytodiagnostic de TzankCQ et/ou cultures viralesCQ, PL CQ Annale corrigé par Medifac
Evolution favorable sous ACICLOVIR® IVCQ, réhydratation et ATB antistaph
Retard de croissance :
Ds les dermatites atopiques sévères seulement mais corrigeable par ttt efficace de la dermatite.
Ophtalmologique :
KératoconjonctiviteQ
Cataracte atopiqueQ (ss caps ant en écusson) +/- kératocône
Dermite de contact
Sensibilisation difficile pdt les poussées mais possible en dhs des poussés : risque important de sensibilisation de
contact au long cours du fait de la fréquence des topiques cutanées.
Retentissement psychosocial
Absentéisme scolaire, perturbe l'équilibre personnel et familial
Association à un asthmeQ, rhinite, allergiqueQ => évolution indépendante de l'eczéma
Biopsie (HP)
Très rarement indiqué (éliminer un diagnostic differentiel, surtout chez l'adulte)
Montre une histo d’eczéma non spécifiqueQ de l’atopie
Atteinte épidermie prédominante avec exocytose de lymphocyte T + oedème intercellulaire (spongiose) avec constitution
de microvésicules. Chez l’adulte, épiderme épaissit par lichénification.
Derme superficiel : infiltrat mononuclée périvasculaire
Dilatation des capillaires superficiels
Eosinophiles dégranulés +++ visible en immunohistochimie (major Basic Ptn = MBP)
Principes du traitement
• PRISE EN CHARGE SOMATIQUE ET PSYCHIQUE DU PATIENT ET DE LA RELATION PARENTS-ENFANTS
• TRAITEMENT AMBULATOIRE
Ttt des poussées
Prévention de la surinfection : Antisepsie par CHLORHEXIDINE (Hibitane®)
Dermocorticoide non fluoré de classe III ou IV sans occlusion
o CI = classe II sur le visage ; Jamais de dermocorticoïde sous les couches : granulome glutéal
o 1x /j à dose minimale efficace avec sevrage très progressif par ttt à jour alterné et remplacement
progressifCQ du dermocorticoïde par un émollient en crème.
o Pdt 5 à 15 j puis sevrage
o Pr éviter surdosage : qté réduite de tube prescrite non renouvelable
o Education des parents : respect précis de la prescription, pas d’arret intempestif, reconsulter en cas de
rechute ou d’effets secondaires sous ttt
Contre le prurit : Couper les ongles à ras +/- antiH1
Soins émollients quotidiens : bain à l’avoine, Cold Cream, Savon surgras, neutrogéna
Ttt de l’impétiginisation
o CI initiale des dermocorticoides
o Ttt local : Hexomedine + Fucidine pommade®
o Ttt général : ATB per os : Péni M sf allergie PMZ
o Mesure d’hygiène simple
o Eviction scolaire jusqu’à guérison de l’impétigo
Ttt de fond : Lutter contre la sécheresse cutanée CQ avec un émollients : fondamentale, permanente et quotidienne à
appliquer après la toilette sur peau encore humide.
• INFORMATION ET EDUCATION
Patho chronique faite de poussée et rémission avec amélioration en vieillissant mais persistance possible à l’âge adulte
Aucun vaccin n’est CICQ mais doit etre fait en dhs des pousséesQ
Recommandations générales :
Eviter tout contact avec sujet porteur d’herpès PMZ
En climat sec et froid, bien se protéger et renforcer l’hydratation cutanée
Eviter le contact avec la laine => ss vetement en coton à manches longues
Ne pas trop couvrir l’enfant (=> suée), limiter bains chauds et chauffage de la chambre
Eviter les assouplissants en lessive, moquette et tapis, anomaux domestiques
Pas de régime alimentaire particulier sf très rares allergies alimentaires caractérisées
Exploration en pratique clinique de l’HS type I (retrouvé ds aucune source)
• INTERROGATOIRE
Extrêmement importantQ
Recherche d’un terrain familial et personnel d’atopie
Analyse de l’envirronementQ : habitat, tabac, animaux, crèche, école, chambre
• BIOLOGIE
Recherche d’une hyperéosinophilieQ sanguine ou tissulaire (nasale ou bronchique) n'a qu'une valeur d'orientation
Exploration des IgE sériques :
Q Q Q
Dosage des IgE totales sériques par technique radioimmunologique ou immunoenzymatique ELISA : à
interpréter en fonction de l'âge ; un taux normal n'exclut pas le diagnostic d'allergie, Un taux élevé en l'absence de
parasitose est en faveur de l'atopie.
Détection des IgE spécifiques d’un mélange d'allergène courants (test de Phadiatop)
Q
Détection semi-quantitative des IgE spécifiques contre un allergène individuel identifié grâce à l'interrogatoire
et les tests allergologiques : le RAST (radio-allergosorbent test : test utilisant un Ag non solubiliséQ, permet de
Q
mesurer les IgE spécifiques de cet AgQ, méthode radio-immunologiqueQ) ou ses variantes
Test de dégranulation des basophiles humains (TDBH) est imprécis : il s’agit d’évaluer le nbre de PNB avant et
après addition de l’allergène.
• TESTS ALLERGOLOGIQUES
Tests cutanés
ière
Test de 1 intention
Introduction intradermique (prick-test) d'une dilution connue d'allergène, positivité appréciée après 15-30 min.
Faux négatifs sous traitement antihistaminique H1.
Faux positifs : 10-20 % selon les allergènes
Q
Formellement CI après un choc anaphylactique du fait du risque de récidive
Tests de provocation
ième
Test de 2 intention : Administration d'allergène et mesure de la réponse nasale (rhinomanométrie) ou
bronchospastique (VEMS). Le risque de choc anaphylactique impose le milieu hospitalier spécialisé.
Régimes d'exclusion-réintroduct° d'aliment pr authentifier une allergie alimentaire sont difficiles voire dangereux.
Source : Fiches Rev Prat, Conf Hippo DERMATO, RDP 98-99, Conf de JOUHET, QCM Intest 2000, Fiche IgE, 1 CCQCM
v. 16 (22/01/2011 10:42)
Retardé à la pression = tuméfactions profondes fermes douloureuses peu prurigineuses à distance d’un appui
prolongé
Dermographisme = frottement de la peau à l’aide d’une pointe mousse déclenche l’apparition d’une élevure
urticairienne typique dessinant la zone de frottement.
Q
Hémorragique = Evolution des lésions selon les teintes de la biligénie locale, pas de valeur étio ni pronostique
En fct° de la topoG : localisées, généralisées, linéaires, R° photoexposé
En fct° de l’évolution :
Urticaire aigue : d'installation brutale et de résolution rapide en qq h à qq j, parfois plusieurs poussées sur 1 sem au
max, + frqte chez les jeunes et dt la cause est souvent retrouvée à l'interrogatoire
Urticaire aiguë récidivante, avec des crises réapparaissant à quelques mois d'intervalle
Urticaire chronique qui se prolonge au-delà de 6 semaines (à 3 mois selon les auteurs) et nécessite un bilan complet.
Etiologies (Mnémo : A S P I C)
• ALLERGIQUES
Médicaments Q < 10 %
HS type I ou anaphylactique = Pénicilline surtt
HS type III avec apparition de CIC = Mie sérique = Phénomène d’Arthus
Autres méca non allergiques = médicaments histaminolibérateurs par dégranulation directe(analgésiques opiacés) ; interférence avec le
métabolisme de l’acide arachidonique (AINS, Aspirine) ou potentialisation des bradykinines (IEC) ou action sur AMPc (B bloquant).
Médoc :
Q
Urticaire: Péni,Sulfamide, Aspirine , vaccin /sérum, PDC iodés, Anexthésiq locaux, paracétamol, Indométacine opiacés, BZD,
enzymes
AngioO : Péni, IEC
Critères d’imputabilité des accidents d’o.médicamenteuses = > Q 369
Aliments
Vraies allergies alimentaires par HS : (aliments, additifs :conservateur, colorant, contaminants :ATB ou moississures, levures de bière)
Fausse allergie par consommation d’aliments histaminolibérateurs (thon => cf TIAC), …
Aliments en cause :
Fraises, poissons, coquillages, … céréales, ptn de lait de vache, œufs
Diagnostic sur interrogatoire (délai de 6-8 h svt), régime d’exclusion et tests de provocation.
Piqûre d’hymenoptère (guêpe, frelons > abeilles > > bourdons)
Méca immuno-allergiques et histaminolibération non spécifique
F.Aggravant => formes mortelles :
Piqûre de la région cervicofaciale
Piqûres multiples (frelons et guêpes)
Piqûre intravasculaire
Piqûre chez un sujet préalablement vacciné
• PHYSIQUES
Dermographisme, retardée à la pression, solaire (ds les ; min après exposition)
Au froid Q (épreuve du glaçon eau soleil ; idiopathique ou associée à une cryoglobulinémie, des agglutines froides, hémoglobinurie
paroxystique a frigore et ou déficit en C2)
A la chaleur, à l’eau : exceptionnels
CholinergiqueQ+++++++
• INFECTIEUSES
ParasitoseQ (surtt helminthe) : ascaridiase, ankylostomiase,taeniase, lambliase, hydatidose, filariose, distomatose
Hépatite B ou C Q / MNI : phase prodromique accompagné de fièvre et d’arthralgie, par vascularite
• URTICAIRE DE CONTACT
Apprition ds les min qui suivent le contact avec certaines substances allergisantes de lésions urticairiennes d’abord
localisée au niv de la zone contact avec possible généralisation secondaire, Œdème de Quincke ou choc anaphylactique.
Ppaux produits :
Végétaux : plantes marines, orties, lierre, primevère
Animaux : marins, arthropodes (chenilles processionnaires,papillons,.)araignées, chien, chat,..
Aliments : bananes, pommes, endives, carottes,.. beurre de cacahuète, blanc d’œuf,…
Textiles, cosmétiques, topiques cutanées (Baume du Pérou, Néomycine, Pénicilline, Peroxyde de Benzoyle,..)
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• URTICAIRES SYMPTOMES
D’une vascularite :
Etio : LED, syndrome de Mac Duffie (hypocomplémentémie), Mie de Still, hémopathies, PAN, cryoglobulinémie
Arguments en faveur :
Fixité et chronicité des lésions
Symétrie des lésions
Absence de prurit : SF à type de brûlures
S cutanées associées évocateurs : purpura pétéchial infiltré, nécrotique, nodules ou bulleux
S généraux associés : fièvre, AEG, arthralgie, S digestifs ou rénaux
Hyperthyroidie
Sd de muckle et Wells (auto dom : urticaire, surdité de perception bilat, arthrite, amylose rénale)
Traitement
• URTICAIRE ET/OU OEDEME DE QUINCKE AIGUS
Urticaire aigue sans angio-œdème ni S en faveur de choc
Ttt per os pdt qq j d’antiH1Q
Œdème de Quincke sans atteinte pharyngé ni S de choc
Ttt parentéral pdt qq j d’antiH1 : Polaramine® 2 amp / j pdt 3 j
Règle de prudence : ne pas rester isolé, possibilité d’avoir des soins d’urgence en cas de de tble déglutition ou respi
Prescrire Adrénaline en aérosol (Dyspnéinhal) à utiliser dès le moindre S laryngé
Surveillance pdt 1 h, retour au domicile que si les règles de prudence peuvent être assurées.
Corticothérapie parentérale n’est pas indispensable
Œdème de Quincke avec atteinte pharyngé ms pas de S de choc
Inj Adrénaline en SC voire IVLQ dilué ds sérum physio au besoin à renouveler ttes les 15 min.
2 VVP avec glucosé
Intubation douce tant qu’elle est possible
Inj IV ou IM d’anti H1 (2 amp de Polaramine) et de corticoide d’action rapide 120 mg de solumédrol
Trachéotomie faite en cas d’asphyxie et impossibilité de passage d’une sonde.
Aérosols de salbutamol si bronchospasme
S de choc anaphylactique
Q 127
• URTICAIRE CHRONIQUE
L’aspirine est le médoc le + susceptible d’entrainer une poussée au cours d’un U. chroniqueQ+++.
Ttt étiologique : éviction de(s) allergène(s)
Les différents antiH1 au lg cours st essayer successivement de façon empirique en monotttie ou en association si échec ou
en complément de l’éviction
Parfois meilleure réponse aux associations antiH1 – antiH2 ou antiH1 – BZD
Parfois ttt + spécifique
U. retardée à la P° : prednisone 10 –15 mg/j
Q
U.cholinergique : Atarax ou Primalan (un anticholinergique)
U.au froid : cyproheptadine
U.alimentaire : Cromoglycate disodique ou Ketotifène st des inhibiteurs de la dégranulation des mastocytes administés
avt chaque repas en cas d’éviction impossible (prise cachée)
Vascularite urticairienne : antipaludéen de synthèse ou Dapsone (Disulone®) ou corticotttie
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• ANGIO-OEDEME NEUROTIQUE
Eviter au max les facteurs déclenchants ; en cas de soins dentaires ttt préventif pdt 3 j par un inhibiteur de la fibrinolyse
Ds les formes graves, on peut proposer un ttt par androgène à la dose min efficace qui semble etre très efficace :
Danazol et methandrosténolone Normalise le tx de complément (à demidose ne corrige pas les tx ms semble avoir une
bonne efficacité clinique). TTT à risque si prolongé.
• DS TS LES CAS :
Eviction de la cause
Déterminer l’allergène : dosage IgE totaux, IgE spécifique (RAST) ±Test de dégranulat° des PNB, Test in vivo st
déconseillé (prick test)
Éducation, carte, éviction de l’allergène
Désensibilisation
Prémédication des atopiques avt inj de PDC :
12 h et 2 h avt examen : 40 mg de Solumédrol et 50 mg d’Atarax
Prescription de seringue autoinjectable d’Adré (Anahelp®, Anakit®) si refus désensibiliser.
Effet antiH1
HS I : effet antioedemateux et antiprurigineux mais ne contrôle pas l’hypoTA et le bronchospasme : nbx autres médiateurs
Anticholinergiques pr certains par antagonisme des récepteurs muscariniques
Effet dépresseur central = sédatif
Effet antiémétique, effet anticinépathique (mal des transports)
Antitussive
Action orexigène
Source : Fiches Rev Prat, conf Hippo Dermato, RDP 98, Conf Jouhet, Pharmaco D1, Vidal 2001, QCM Intest 2000
v. 24 (22/01/2011 10:43)
Physiopathologie
• ULCERE VEINEUX : Hyperpression veineuse par :
Incontinence saphénienne et des perforantes dans IVC idiopathique (=Mie variqueuse)
Incontinence des troncs profonds ds Mie Post Phlebitique
L’ hyperpression entraine trouble de la µcirculation avec passage de liquide dans le secteur interstitiel et nécrose par
compression des réseaux capillaires.
• ULCERES ARTERIELS : ischémie
• ANGIODERMITES NECROSANTES : Vasospasme prolongé sur arteriole athérosclérotique (thrombose capillaire)
Evolution
• COMPLICATIONS :
Chronicité et récidive :
Ulcère variqueux cicatrise + facilement que l' UPP mais récidive +++
Angiodermite récidive +++
Ulcère arteriel ne guérit pas si vascu non restaurée. Si restaurée, faible chronicité ms pronostic vital à l’athéro-
sclérose. (IDM,…)
Q
Eczématisation, surinfection, Erisypéle , fascéite nécrosante, lymphangite
Q
Tétanos
Q
Dégénérescence maligne (rare => carcinome épidermoïde) => Biopsie dvt tout bourgeon anormal
Q
Hémorragie
Phlébolithes
Ostéoarthrites surtt U.arteriel creusant.
• LE PRONOSTIC DEPEND DE L'ETIOLOGIE.
Principes du traitement
• REGLES HYGIENO DIETETIQUES (fdr ; marche ; protection contre trauma)
• TTT AMBULATOIRE AU MAX (Infirmière à domicile 1/j ; après phase bourgeonnante : 2/sem)
• TTT SYMPTOMATIQUE LOCAL
Désinfection locale, soins aseptiques, (sérum φ +/- polymixine)
Détersion mécanique ou chimique (enzymes protéolytiques : Elase)
Maîtrise du bourgeonnement
Pansement gras :Vaselitulle*
Hydrocolloïde : Comfeel, Duoderm, Algoplaque
Hydrocellulaire: Allevyn, Tielle
Si surinfecté : charbon : Actisorb*
Si trop bourgeonnant : Corticotulle*, Nitrate d’ Ag
Stimulation de l'épithélialisation
Ts les pansements ci dessus suffisent si peu étendu
Sinon autogreffe cutanée en pastille (au lit) ou en résille (au bloc).
• TRAITEMENT GENERAUX
Antalgique
SAT VAT, ATB si surinfection locoR / générale (Pyostacine +++). Pas en locaux.
HBPM (Lovenox 40) enoxaparine
• TRAITEMENT ETIOLOGIQUE
IVC: Eviter station debout prolongée, marche, jambes surélevées, contentionQ, ttt varicosité (sclérose, stripping)
Artérielle : ttt FDR, Fonzylane p.o. ou IV, revascularisation
Angiodermite nécrosante : Ttt HTA, Diabète, Anticoag isocoag et/ou antiagrégant et décapage-greffe au bloc
indispensable (Effet rapide sur Dl en qq h (meca ?) et sur la cicatrisation).
• JAMAIS : ATB en local, Iode, Tulle Gras ® => R d’ allergie
Cancers cutanés épithéliaux Q 173
Epidemio, etiologie, anatomie pathologique, diagnostic, ppes du ttt
Irradiation solaire Lésions précancéreuses Carcinome basocellulaire Carcinome spinocellulaire Mesures préventives
Epidémiologie et étiologie
Prédominance masculine liée aux métiers de plein air
90 % des C.C.E. surviennent aprés 40 ans
Particularités propres aux basocellulaires 80 % des CCE Q
ier
1 cancer en Europe tout cancer confondu , en nette progression
Incidence : 500 / 100 000
Surtt sujets à peau claire Q quelque soit la latitude Q où ils vivent avec pic de fréquence à 70 ans .
Possible atteinte précoce < 30 ans Q => ex : sur Xeroderma pigmentosum
Sex Ratio : 2 hommes pr 1 femme
Pricipal facteur etiopathogénique : exposition solaire (UV A et B) Q
Particularités propres aux épidermoides cutanées
Incidence : 100 / 100 000
Sujets à peau claire mais aussi les peaux noires avec pic de fréquence à 60 ans (possible forme précoce vers 30 ans)
Sex ratio : 3 hommes pr 1 femme
Survient svt sur lésion préK qui ne st pas forcément photoinduites
Facteur étiologique essentiel
Phototype du patient ; quantité d'irradiation solaire ; terrain individuel => surtt UVB Q qui est délétère
Facteur de risques
Prédisposition génétique
Naevomatose basocellulaire = prédispose à des basocellulaires multiples surtt visage (ulcus rodens) + kystes
mandibulaires
Xeroderma pigmentosum = sensibilité pathologique aux UV liée à un déficit des systèmes enzymatiques de réparation
de l'ADN => carcinome basocellulaire et spinocellulaires => décés avant 20 ans .
Epidermodysplasie verruciforme : Infection chronique à Papillomavirus de type 5 et 8 (HPV) sur un terrain génétique
prédisposant évoluant vers CCE .
Naevus sebacé du cuir chevelu
Albinisme : leucodermie généralisée autosomique récessive avec S oculaires (iris translucide, photophobie,
nystagmus, BAV ) par altération de la capacité à fabriquer de la mélanine par les mélanocytes . Les albinos sont très
sensibles à la lumière solaire, inaptes au bronzage et font de multiples cancers cutanés particulièrement des carcinomes.
Immunodépréssion
Greffés rénaux avec ttt prolongé immunosuprésseur, HIV . Rôle favorisant de l’infection par un papilloma virus sur ce
terrain : spinocellulaires des muqueuses génitales .
Lésions précancéreuses : surtt pr carcinome épidermoide cutanée
Kératoses actiniques ou séniles Q : tâches rugeuses ou véritable corne Q en zones photoexposées chez le sujet agé .
Leucokératoses Q buccales (tabac, goudrons Q, traumatisme chronique )
Kératoses arsenicales Q : lésions palmoplantaires symétriques
Mie de Bowen Q:
o Cutanée : plaque arrondie à bords nets volontiers curvilignes
érythémateuse ou érythématosquameuses .
o Muqueuse génitale : Soit plaque unique leucoplasique ou
érythroplasique , soit forme multicentrique avec aspects polymorphes
( papules, papillomateux, pigmentés , leuco-érythroplasique ). La 2ième
forme est associée à une infection par HPV , rechercher dysplasie du col
utérin .
o Evolution : Il s'agit d'un carcinome in situ qui va évoluer lentement
vers un carcinome spinocellulaire
Radiodermites chroniques Q ( poikilodermie = érythème + tble pigmentaire
+ atrophie + telangiectasie ) Mie de BOWEN
Dermatoses chroniques :
o Lichen plan Q buccal ou scléreux vulvovaginal
o LEAD Q , lupus tuberculeux Q , cicatrice Q , brûlures Q, ulcères de
jambes , ...
Diagnostic positif
Clinique
BASOCELLULAIRE
o Argurment de fréquence , terrain , f. favorisant et prédisposant
o Ds 80 % des cas sur le visage Q : angle interne de l'œil, sillon naso-génien nez, front, tempes.
o Pas de S fonctionnels (sf Ulcus Rodens) pdt très lgtps = évolution lente Q
o Lésions élémentaires : la perle basaliomatheuse Q
o Fréquemment multiples Q
o Jamais de lésions muqueuses Q
o Ne métastasent presque jamais Q. Pas d’ADP métastatiques +++.
o Possible décés secondaire à un envahissement local Q.
o Formes superficielles , ulcérées , en relief ou pigmentées Q = polymorphisme lésionnel Q
1 CBC plan cicatriciel Commence par une petite lésion papuleuse, translucide,
finement télangiectasique qui s'étale progressivement et prend
l'aspect d'une plaque à centre cicatriciel blanchâtre et
télangiectasique et à bordure infiltrée perlée. Q
Forme la + fréquente
2 CBC superficiel pagétoïde Plaque érythémato-squameuse pouvant s'étendre sur une grde
surface 10 à 30 cm parfois. Le caractère filiforme de sa bordure
avec parfois un aspect tatoué ou cerné de perles facilite le
diagnostic.
Localisé le + svt sur zones non photoexposées (tronc) Q
3 CBC supeficiel plan Plaque rouge bien limitée avec bordure filiforme à extension
très lentement centrifuge parfois recouvertes de petites
squames ou de croûtes . Localisation préférentielle au niveau
du tronc +++.
4 CBC sclérodermiforme ou Plaque scléreuse de couleur blanc cireux ou blanc jaunâtre sans
morphéiforme limites nettes, parsemée parfois de petits nodules et de fines
télangiectasies. Le caractère perlé de la bordure fait souvent
défaut.
EPIDERMOIDE CUTANEE
o Sur lésions précancéreuses (kératoses séniles, la radiodermite, les cicatrices de brûlure et de lupus )
o TopoG muqueuse et cutanée quelqu’elles soient mais le + svt : lèvre inférieure, le cuir chevelu, le pavillon de
l'oreille, les extrémités : mains, pieds, avant-bras, poignets, organes génitaux.
o Aspect clinique : Tumeur ulcérovégétante à extension centrifuge et en profondeur parfois très mutilant selon la
localisation (pavillon de l’oreille ) , très hémorragique reposant sur une base érythémateuse infiltrée,dure à la
palpation . Pession des bords de l'ulcération fait apparaître des grains blanc-jaunâtres qu'on appelle les
vermiottes.
o NB : sur un ulcère de jambe, le cancer spinocellulaire se manifeste par un bourgeonement excessif.
o Cancer très lymphophile avec possible adp métastatiques à distance surtt si OGE, extrémités, lèvres et oreille .
o La localisation « muqueuse » et « sur ulcères cutanées chroniques » st de + mauvais pronostic car leur pouvoir
métastasant est plus important. Les métastases st cpdt tardives Q.
o Métastases surtt pulmonaires et hépatiques .
CHEVILLE
Anatomie pathologique
Comme tout cancer, le diagnostic reste histologique .
Il sera obtenu par biopsie cutanée au punch après bilan préop + hémostase et en l’absence de CI .
Carcinome basocellulaire
Prolifération maligne épidermique de cellules à noyau BASOPHILE prôche des cellules basales de l’épiderme disposées
en périphérie de la lésion en PALISSADES.
Stroma dense
Carcinome épidermoide cutanée
Prolifération maligne épidermique de cellules de gde taille EOSINOPHILE prôche des cellules malpighiennes avec S de
dyskératose (parakeratose = persistance noyau , hyperkeratose ) et d’enroullement cellulaires = globes cornées . ATYPIE
et MITOSES st constantes .
Extension en profondeur vers le derme et l’hypoderme fréquente mais mal délimitée.
Ds les etats précancéreux kératosique : il n’y a pas de franchissement de la basale ! ! ! !
Mie de BOWEN = CIS
Epaississement de l’épiderme avec désorganisation architecturale , parakeratose, maturation normale . Mitoses à tous les
étages de l’épiderme et atypies cellulaires fréquentes mais la mb basale n’est pas franchie .
Infiltrat lymphoplasmocytaire ds le derme sous jacent.
NB : dossier hippocrate Kératoacanthome = TB faite d'un nodule saillant creusé d'un cratère rempli de débris cornés.
Principes du traitement
Préventif
Photoprotection et surveillance régulière des sujet à risque
Exérése des lésions précancéreuse (azote liquide, laser et rétinoïde pour xéroderma pigmentosum )
Biopsie exérése au bistouri au moindre doute
Curatif
Traitement : selon terrain (possibilité d’AG) , type clinique, localisation et extension locale
Exérèse chirurgicale :
méthode de choix car permet anapath des recoupes (exérèse complète )
sous AL ou AG
avec marge de 2 mm (passer ds l’hypoderme ) . Si peu de graisse sous cut (oreille, cuir chevelu ) on va jusqu’au
cartilage ou l’aponévrose .
Extemporané +/- recoupes
+/- plastie de réparation
+/- curage ggl si épidermoide métastatique
RMO en dermato
Il n’y a pas lieu chez les patients ayant un carcinome cutanée BASOCELLULAIRE ou EPIDERMOIDE au stade
local (stade I) de faire un suivi autre que clinique .
Source : Fiches Rev Prat , RDP 98-99 , Conf Hippo , Crs Fac « tunisienne » , Doc RDP, Fac tunisienne, Université de l’indiana
RMO , QCM intest 2000 , Conf Dermato
v. 8 (22/01/2011 10:43)
Evolution
Potentiel métastatiqueQ +++
3 stades évolutifs
Stade I : Tumeur primitive isolée
Stade II : Envahissement ganglionnaire régional ou métastases en transit
Stade III : Présence de métastases
Récurrence locale (10% des 1ières récidives après mélanome primitif) : Réapparition de nodules tumoraux en général
sous-cutanés ds les 5 cm autour de la cicatrice d'exérèse du mélanome primitif
Méta en transit: Méta par voie lymphatique survenant entre site d'exérèse du primitif (à + de 5 cm) et 1ière aire gglion
de drainage lymphatique = nodules dermiques ou + profonds, svt multiples, bleus ou couleur de peau normale, ± ulcéré
Métastases ganglionnaires régionales : (60% des 1ère récidive de mélanome) : Aires inguino-iliaques (mélanome
des mb inf), Axillaires (mélanome du thorax et des mb sup), Cervicales (mélanome de la tête et du cou)
Métastases à distance
20% des évolutions péjoratives se font d'emblée vers le stade III
Sites métastatiques préférentiels par ordre de fréquence décroissante : poumon > foie > cerveau > os
Tous les organes peuvent en fait être atteints
• Histologiques
Indice de BreslowQ+++++
Epaisseur tumoraleQ maxQ mesurée de la surface de la peauQ
jusqu'à la cellule tumorale la plus profondeQ, en mm
Meilleur indice pronosticQ indpdt, prédictif de survie ss récidive /
récidives / décès
Bon pronosticQ : si < 0,75Q mm, mauvais pronostic si > 3 mm
Survie à 5 ansQ est inversement proportionnelle à l'épaisseur tumoraleQ (95 % si ≤ 0,75 mm ; 75 % si < 2,5 mm ;
45% si ≥ 4 mm)
Risque de récidive par méta : faible si < 1,5 mm, élevé si > 1,5 mm, si faible : récidives + rares et + tardives
(jusqu’à + de 10 ans après l'exérèse initiale) => nécessité d'une surveillance prolongée
Guide la thérapeutiqueQ : marges d'exérèse lors de la reprise chir obligatoire après l'exérèse initiale
Indice de ClarkQ (et Mimh): Niveau d'invasion selon l'atteinte des ≠ structures anatomiques de l'épithélium
I : intraépidermique strict : « in situ » => 100 % de survie à 5 ans
II : derme papillaire en partie (pénétration focale)
III : derme papillaire en totalité
IV : derme réticulaire ou profond jusqu’au plan des veines sous papillaires
V : hypoderme et ou présence de nodules satelllites
Facteur pronostic fortement lié à l'épaisseur, n'est indép du Breslow que pr mélanomes de faible épaisseur
Index mitotique
4/4
Traitement (HP)
• Biopsie - exérèse précoce avec marges mincesQ
• Bilan initial
Examen clinique complet, palpation de ttes les aires ganglionnaires, bilan d’extension préthérapeutique
Faible rentabilité des examens paracliniques => inutiles à titre systématique (en l’absence de signe clinique)
(conf de consensus).
En raison de leur simplicité, certains proposent une RX pulmonaire, échographie hépatique.
• Reprise chirugicaleQ
MargesQ de l'exérèse chirurgicale déterminées en fonction du Breslow :
< 1 mm = marge de 1 cm
1-2 mm = marge de 2 cm
> 2 mm = marge de 3 cm
Des marges supérieures n'ont pas fait preuve de leur utilité
Si pas d'ADP palpable : Curage ganglionnaire systématique n'améliore pas le pronostic
Au stade II : curage ganglionnaire complet recommandé
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 97, MédiFac, Medline Dermato, Hippocrate, QCM Intest 2002
Psoriasis Q 175
Plaque érythémato squameuse Evolution par poussées Facteur déclenchant Contre indication aux corticoïdes généraux
Affection chronique inflammatoire érythémato-squameuse fréquente (2 % population) de cause inconnue associant :
Composante épidermique proliférative (accélération renouvellement kératinocyte)
Composante dermique inflammatoire (vasodilatation, afflux de PNN et de lymphocyte )
Pathologie de type autoimmune déclenché par facteur envirronemental sur terrain prédisposé génétiquement (HLA B
27 et 30 % des cas st familiaux)
Diagnostic
• DIAGNOSTIC POSITIF
Psoriasis VULGAIRE : Forme typique
Lésion élémentaire
Macule érythémateuse rouge foncée recouverte de squames
blanches micacées = plaques érythématosquameuseQ
o Signe de la tache de bougie = blanchissement lors des 1iers
coups de curette avec détachement de squames
o Signe de la rosée sanglante d’Auspitz = apparition d'un piqueté
hémorragique aprés curetage insistant
Arrondie de taille variable (goutte => nappe ),bordure bien
limitéeQ
Prurit en théorie absent mais en pratique présent ds 25% des cas .
Topographie évocatrice = zones bastions du psoriasis
Svt bilat et symétrique
Cutanée = Face d’extension des coudes et genoux, sacrum, ombilic, conque de l’oreille et plis interféssier (nourrisson)
Cuir cheveluQ = possible casque squameux , cheveux traversent les squament (recouvert ds dermite séborrhéique) . Il
n’y a jamais d’alopécieQ .
OnglesQ : triade = Onycholyse distale + hyperkératose sous unguéale + dépréssion punctiforme en dé à coudre++
Muqueuses = langue géographiques, macules rouges du gland , nappes rouges volontiers prurigineuses
Toute la peau glabre peut etre touchée y compris le visageQ qui est cpdt svt épargné
Evolution chronique par poussées
Possible phénomène de Koebner = non spécifiq du psoriasis = survenue de lésions sur les contours de zones traumatiques
Principes du traitement
Aucune thérapeutique n'entraîne de guérison complète => activité suspensive
• TRAITEMENT LOCAL
Q++
Kératolytiques => décaper les squames vaseline salicylée 1 à10 % :CI chez le petit enfant par risque d’intox salicylé
Q
Réducteurs => goudron de houille Coaltar avec effet cytostatique ; goudrons végétaux huile de cade à appliquer peu de
temps rincer à l'eau puis par un savon acide. Très salissant, malodorants et éfficace
Corticothérapie localeQ = classe I et II
Effets anti inflammatoire (inhibe libération médiateurs de l’inflammation = effet antiPLA2 ) et antiprolifératif (diminue le
turn over des kératinocytes , diminue la synthèse des fibres de collagènes du derme )
Parfois sous pansement occlusif (cuir chevelu, paume et plante ) .
Utilisé pr psoriasis trés localisé seulement en ttt d’attaque +++++
Ils st appliqués après le ttt kératolytique, en 1ière intention selon le triple principe de quantité minimum éfficace,
décroissance progréssive et classe I et II contre indiqués sur le visage . Q
Corticoïdes généraux proscritsQ
Vit D3 locale : Calcipotriol DAIVONEX => 2 applications par jour , très éfficace , surface < 30 % surface totale , surveiller
calcémie et calciurie .
Cytostatiques locaux : Caryolysine® chlorméthine . De moins en moins utilisé . Entraine svt eczéma de contact ; CI chez la
femme sans contraception , à éviter sur sujet jeune car potentiellement mutagène.
Emollients => utile en compléments de ttt = Cerat de Galien
• MOYENS PHYSIQUES ET CLIMATIQUES
Photochimiothérapie – Puvathérapie => effet cytostatique
Prise orale d'un photosensibilisant Psoraléne 2h avant la scéance + UVA à forte dose
Bilan préPUVA : ophtalmo (cataracte) , bio (ins rénale , hépatique , AAN ), examen cutanée (carcinome et mélanome,
accélère le vieillissement cutanée )
Ttt en 3 scéances/sem en ttt d’attaque puis hebdomadaire puis mensuelles
CI avant 18 ans , le moins possible avant 50 ans car il existe une dose cumulative .
CI en cas de formes généralisées et inefficace pour les lésions du cuir chevelu
Port de lunettes protecrices permanentes durant la séance
UVB Q
Seuls, avec UV A ou avec photosensibilisant (goudrons) : + énergétiques , doses + faibles, réaction à type de coups de soleil.
Cures estivales Héliothérapie et thalassothérapie
• TRAITEMENT GENERAL
Q++++
Rétinoïdes = dérivés de la vitamine A = acitrétine Soriatane .
Risque tératogéne => contraception rigoureuse pendant toute la durée du traitement et 2 ans aprés , consentement éclairé, β-
HCG avant, pendant et après .
Effets secondaires : chéilite, desquamation cutanée, alopécie, sécheresse des muqueuses, dyslipémies (TG, chol) , hépatite
=> CI si insuffisant hptqQ
Surveillance
Traitement d'attaque par acitrétine 0.5 à 1 mg/kg/j Q => augmentation progréssive des doses
Association rétinoïdes PUVAQ = re PUVA Q = augmentation l'efficacité
Très éfficace ds pso pustuleuxQ , Rhumatisme psoriasique, formes sévères du sujet jeunes.
Cytostatiques = méthotrexateQ
Très éfficace à poso comme PR = 15 mg/sem en IM ou per os + Spéciafoldine
Surveillance : NFS , transa + contraception éfficace
Surtt ds psoriasis généralisé , érythrodermie psoriasique et ttt de fond du rhumatisme psoriasis .
Ciclosporine A = Sandimmun
Réservée aux formes étendues et sévères aprés échec des autres thérapeutiques
5 mg/ kg/ j
Surveillance étroite de la fonction rénale , TA
Se méfier chez une femme avec désir de grossesse = rétinoide , Caryolysine et MTX st contre indiqués
Se méfier si atteinte un peu diffuse = corticoide cutanée st CI
Si sujet jeune , PUVA contre-indiqué
Q
Si lésion limitée et absence de CI = Kératolytique + Dermocorticoide d’abord de classe II puis I si échec.
En cas d’érythrodermie psoriasique => utilisé en 1ière intention => MTX et rétinoïdes
Source : Fiches Rev Prat, Conf Hippo , Book de l’internat, Conf Jouhet, 50 dossiers, QCM intest2000
v 20 (22/01/2011 10:44:00)
Généralités
o Maladies infectieuses contagieuses (par auto-inoculation [impétigo] ou par l’entourage) dues à germes pyogènes Gram + :
staphQ ou streptoQ (germes ubiquitaires, portage saprophytique possible)
o Mécanismes infectieux et toxi-infectieux (impétigo bulleux, érysipèle)
o Maladies non immunisantes, récidives possibles
o Facteurs favorisants :
o Modification de la flore cutanée normale o Malnutrition
o Dermatoses chroniques o Atteinte vasculaire périphérique
o Traitement par corticostéroïdes o Traumatisme
o Corps étranger o Maladies associées : diabète…
o Déficit immunitaire (polynucléaires)
ImpétigoQ+++++++++
o Dermo-épidermite infectieuse bactérienneQ superficielle (de localisation sous-cornéeQ) le + svt bénigne, contagieuseQ
• ETIOLOGIE
La + fréquente des infections cutanées de l’enfant ; favorisé par climat chaud et humide, hygiène défectueuse,
sous-médicalisation, pays pauvres, classes sociales défavorisées
2 germes : Strepto pyogenes =1/3 (strepto du groupe A β-hémolytiqueQ) et staph aureusQ (qui est actuellt le +
fréquent =2/3Q), Pas de ≠ cliniquet entre les 2 germes, les 2 germes peuvent être associés au sein d’une même
lés°
Contagion par ctact direct avec lés° cutanée (-> épidémies scolaires et familiales) et auto-inoculable par grattage
Impétigo peut compliquer une dermatose prurigineuse par effraction cutané due au grattage (impétiginisation) :
varicelle, piqûre d’insecte, dermatite atopique, galeQ, eczéma suitantQ
• DIAGNOSTIC : IL EST CLINIQUE
Forme typique : Impétigo croûteux
Observé dans 70 % des cas chez enfantQ < 10 ans
Ptte vésico-bulleQ flasque sur peau inflammatoire qui se trouble -> rupture
(frottements, grattage) -> se dessèche laissant une croûteQ jaunâtre mélicérique
Co-existence d’éléments d’âge différent apparaissant de proche en proche par décollement de l’épiderme en
périph de la lésion, la disposition linéaire le long des lignes de grattage est évocatrice
Siège : début périorificielQ (visageQ : nez, bouche) puis cuir chevelu, mains, zones accessibles au grattage
Prurit peu intense, ± ADP satellites, Pas de signes générauxQ
Examens bactério non indispensables dans forme localisée
Dc différentiels : varicelle, herpès
Si dermatose sous jacente, Dc + difficile (impétigo + diffus ou exacerbation de
dermatose)
Impétigo bulleux
Forme du NNé/nourrisson, favorisé / macérat° ds les couches et ctact avec urines
Très contagieuxQ, infection manuportée -> épidémies dans maternité/crêche
Siège périorificielQ (périgénital et périanal)
Tjs dû à Staph du groupe phagique II et à sa toxine épidermolytique (exfoliatine A et B)
Gdes bulles de 1-2 cm de diamètre flasques (phlyctènes) s/ peau érythémateuse -> vastes éros° d’extens° rapide
EcthymaQ
Forme de l’adulte, favorisé / mauvaise hygiène/malnutrit°, immunodépress°, diab
Strepto le + svt, Siège : mb infs
Début comme impétigo croûteuxQ puis devient creusantQ, nécrotique, recouvert
d’une épaisse croûte noirâtreQ et entouré d’un halo infl.Q ± lymphangite associée
Guérison lente avec cicatrices séquellaires
• EVOLUTION
En général bénin, régression en qq jours sous ttt, pas de cicatricesQ (sf ecthyma)
Récidives possibles car non immunisant
Complications rares :
Infectieuses locales : abcès, pyodermite, lymphangite, ostéomyélite, arthrite septique
Infectieuses générales : bactériémie, septicémie, pneumonie
Epidermolyse staphylococcique (cf Q 024)
Psoriasis en goutte post-impétigo
Q
GNA post strepto : complication immunologique, surtout enfant 3-7 ans, recherche systématique d’une
protéinurie par bandelette urinaire 3 sem après l’infection
JAMAIS de RAA
• TRAITEMENT
Mesures d’hygièneQ
Eviction scolaireQ++ qq jours après mise en route des ATB
Ongles coupés ras et fréquemment brossés
Vêtements en coton amples pour éviter frottements et macération
Traitement localQ
Suffisant si forme localisée ou débutante
Enlever les croûtesQ, savonnage des lésions, rincer, sécher, topique cutané (applications quotidiennes de
solution antiseptiques à base d’hexamidine/chlorhexidine sont moins recommandées)
ATB locaux actifs sur les 2 germes : Fucidine 2 applications/j (apparition de staph résistants) ou Mupiderme
3 applications/j (mupirocine, très active)
Traitement généralQ
ATB actif sur staph aureus + strepto groupe A : Pyostacine (pristinamycine) per os 2 g/j (adulte) ou
50-100 mg/kg/j (enfant) pendant 10 jours
Autres ATB utilisables : péni M (oxaciline = Bristopen ou cloxacilline = Orbénine), macrolides (érythromycine)
Traiter les sujets contacts / foyer ORL / dermatose sous jacente
Si récidivant, recherche gîtes microbiens (narinaires…) -> désinfection narinaire par mupirocine (Bactroban)
Si séjour en milieu hospitalier, évoquer staph multirésistant
Furoncle
o Folliculite aiguë profonde nécrosante : inflammation périfolliculaire à neutrophiles => thrombose vasculaire, suppuration
=> nécrose => destruction follicule pileux et élimination en laissant une cicatrice
• ETIOLOGIE
Staph doré le + svt, retrouvé au niveau du périnée et fosses nasales des sujets sains, implantation favorisée par
lésions cutanées (plaie, cicatrice) -> réservoirs potentiels (source de récidive), risque d’auto-inoculation (mains)
Facteurs favorisants : locaux (milieu chaud et humide : macération, zone des plis ; traumatismes locaux :
vêtements serrés, rasage ; défaut d’hygiène ; corticothérapie locale) et généraux (obésité, corticothérapie,
immunodépression, diabéte)
• DIAGNOSTIC
Diagnostic positif
Nodule érythémateuxQ surmonté d’une pustule et centré par un poilQ, périphérie
peut être très inflammatoireQ
DouleurQ importante sur les sièges de frottements ou si peau peu souple (nez,
conduit auditif externe)
En qq jours, fluctation + devient très douloureux puis rupture pustule ->
élimination du bourbillonQ
Pas de signes généraux sf si bactériémie, Examens complémentaires inutiles en routine
Autres formes : orgelet (furoncle ciliaire), sycosis (au niveau de la région pileuse, barbe)
Diagnostic différentiel
Folliculites : infections superficielles du follicule pilo-sébacé d’origine staphylococcique le + svt : pustules
centrées par un poil d’évolution favorable sous ttt antiseptique local, sans cicatrice. Peuvent être le point de
départ d’un furoncle
Acné : lésions inflammatoires (nodules) et rétentionnelles (microkystes, comédons) siégeant au visage, région
médiothoracique et dos
HydrosadéniteQ : infect° staphylococcique des gl sudoripares apocrines au niveau des aisselles et plis
inguinaux
Kyste épidermique surinfecté : lésion préexistante à l’épisode inflammatoire
Pustuloses non folliculaires (psoriasis pustuleux, pustulose exanthématique aiguë généralisée) et pseudo-
folliculite de la maladie de Behcet
• EVOLUTION
Guérison en 15 jours en laissant une cicatrice déprimée
Complications aiguës
Anthrax : placard inflammatoire formé d’un agglomérat de plusieurs furoncles, en relief, douloureux, fébrile,
svt localisé à la nuque, ttt ATB IVQ
Staphylococcie maligne de la face
rare, complique manipulation d’un furoncle médiofacial
Q
tableau clinique de dermo-hypodermite profonde du visage (placard rouge sombre extensif mal limité )
avec signes généraux marqués
évolution vers thrombophlébite du sinus caverneux gravissime possible
Q
ttt = ATB antistaph IV + anticoagulation
Complications générales rares : septicémie à staph, décompensation de maladie associée
Complications chroniques : furonculose
Récidive de furoncles pendants de mois/années
Prélèvements bactério locaux chez le patient et son entourage pour rechercher portage chronique (gîtes
bactériens, nasalQ surtout et cicatrices d’anciens furonclesQ), typage du germe (antibiogramme)
Hyposidérémie = facteur favorisant ?
• TRAITEMENT
Furoncle
Antisepsie locale 2/j par chlorhexidine ou hexamidine sur les lés°, à poursuivre 1 sem après guérison de la lés°
Soins d’hygiène : douche quotidienne, lavage fréquent des mains, linge propre et personnel
Pulvérisation d’eau avec l’appareil de Lucas Championnière (effet anti-inflammatoire)
Excis° au stade de fluctuat° suivie de application d’une compresse antiseptique pr limiter diffus° du germe
ATB générale si forme compliquéeQ / localisation au visageQ / terrain débilitéQ : PyostacineQ 2-3 g/j pdt 5-10 j
Furonculose
Ttt long et régulier, désinfection des gîtes bactériens (narinesQ, cicatrices de furonclesQ, anusQ) chez patient et
entourage par ATB local (Fucidine, Bactroban ou Mupiderme) 2 fois/j une semaine/mois pdt 6-12 mois
± ATB orale : Rifampicine (Rifadine) 600 mg 2 fois/j pdt 5 j ou Clindamycine (Dalacine) 1-2 g/j pdt 10 j
Erysipèle
Dermo-épidermiteQ aiguëQ non nécrosante d’origine bactérienne due le + svt à strepto β-hémolytique du grp AQ
• EPIDEMIOLOGIE-ETIOLOGIE
10-100 cas / 100 000 hab / an, le + svt chez adulte > 40 ansQ, âge moyen de survenue = 60 ans
Recrudescence saisonnière (été, automne) inconstante, favorisé par obésité (± OH et diabète ??? incertain)
85 % mb inf (rôle favorisant de ins. veineuse / lymphatiqueQ, lymphoedème, porte d’entrée : intertrigo
interorteil, ulcère de jambe) (rareté de atteinte du visage <= ttt ATB systématique des infections ORL)
Dû à Strepto (β-hémolytique du grp AQ, + rarement B, C ou G) mais difficile à confimer biologiquement
Complications locales st svt dues à surinfection à staph aureus
• DIAGNOSTIC POSITIF
Signes cliniques
Tableau de « grosse jambe rouge aiguë fébrile »Q unilatérale : début brutalQ,
fièvre élevéeQ (39-40°) + frissons précédant de qq h l’apparition d’un placard
cutané inflammatoireQ (plaque érythémateuse, oedémateuse, ciconscriteQ et
douloureuse à la palpation), bourrelet périph marqué est rarementQ retrouvé
Parfois décollt bulleux superficiels (csq mécanique de l’œdème dermique)
± Purpura, ADP infl régionales fréq (50 %), trainée de lymphangite (1/4)
Porte d’entréeQ décelables cliniquement dans 50-70 % des cas : intertrigo
interdigito-plantaire, piqûre, traumatisme sans effraction cutanée, ulcère de jambe
Si AEG, rechercher septicémie / complications
Examens complémentaires (Inutiles si tableau typique + absence de comorbidité)
Hyperleucocytose > 10 000/mm3 avec polynucléose neutrophile > 7 000 mm3
Sd infl bio important (VS > 80 mm à la 1ère heure, CRP > 100 mg/L) max 7 j après le début de l’infect°
Sérologies strepto (ASLO, ASD) et prélèvements bactério (cutanés, HAA) : confirmation rétrospective et
inconstanteQ de la nature streptococcique de l’érysipèle, ttt avant de recevoir les résultats
Recherche d'une thrombose veineuse associée systématique => echodoppler
• FORMES CLINIQUES
Symptomatique
Placard peut prendre aspect ecchymotique
Apparition de secondaire de pustules ou de pttes zones de nécrose superficielle rare (survient surtout sur
terrain débilité ou prise d’AINS)
Topographique
Visage : 5-10 % des cas, placard inflammatoire généralement unilat et très oedémateux, bourrelet périph
marqué par contre . Il peut se bilatéraliser en aile de papillon et s’étendre au front et aux paupières
+ rarement : mb sup, abdo, région fessière
Evolutive
Formes subaiguës : fièvre et hyperleucocytose modérées voire absentes
Dc : caractères cliniques du placard inflammatoire cutané et régression sous ATB par péni ou macrolides
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Chez l’adulte
Mb infs : Dermo-hypodermite nécrosante, Dermo-hypodermite bactérienne aiguë à autres germes spécifiques,
Thromboses veineuses profondes et superficielles, Dermatite de stase, Syndrome des loges
Visage : Eczéma aigu, Staphylococcie maligne de la face, Dermo-hypodermites sur cicatrice d’intervention,
Fasciite nécrosante
Chez l’enfant
Cellulite à Haemophilus influenzae fréquemment localisée au visage et associée à une bactériémie (HAA
permettent le diagnostic)
• EVOLUTION
Favorable en 8-10 jours sous ttt ATB, apyrexie en 72 h, amélioration des signes locaux en 1 semaine, parfois
phase de desquamation superficielle
Complications locales ds 5-10 % des cas (surtout si maladies associées, immunodépression) : abcès localisés
superficiels, + rarement profonds, ttt = drainage chirugical
Complications systémiques très raresQ : septicémie à strepto, GNA post strepto, voire érythème noueux
Récidive est la complication la + fréquenteQ (20 %) : survient sur terrain d’ins. veineuse ou lymphatique
chronique + porte d’entrée chronique (dermatose, ulcère de jambe)
• TRAITEMENT
Hospit indispensable si ttt parentéral ou surveillance rapprochée nécessaire (doute diagnostique, signes
généraux très marqués, complications locales, comorbidité, contexte social…)
Antibiothérapie
A visée anti-strepto : β-lactamines en 1ère intention : Péni GQ injectable (ttt de ref : ttt d’attaque 10 ~ 20 millions
d’unité par jour en 4 ~ 6 perfusions jusqu’à apyrexie pui relai per os par Péni V 3-6 millions d’unités par jour en
3 prises jusqu’à disparition des signes locaux = 10 ~ 20 j) ou amoxicilline 3-4,5 g/j per os 10 ~ 20 jours
Macrolides et pristinamycine (2 ~ 3 g/j en 3 prises) en 2ème intention (intolérance à Péni…)
Traitement adjuvant
Repos strict au lit + jambe surélevée jusqu’à régress° des signes infl. locaux, Antiseptiques locaux inutiles
Ttt de la porte d’entrée, Vérification VAT
Antalgiques (paracétamol), AINS contre-indiqués
Ttt anticoagulant curatif si TVP prouvée, préventif par HBPM en cas d'alitement prolongé sur mauvais terrain
veineux (ATCD de maladie thrombo-embolique)
Si phlyctènes : débridement chirugical des zones abcédées
Erysipèles récidivants
Prévention primaire : ttt de la porte d’entrée, amélioration des troubles circulatoires (bandes de contention,
drainage lymphatique manuel), hygiène cutanée soigneuse
Si récidives multiples ou facteurs favorisants difficilement contrôlables : ATB préventiveQ (Extencilline
2,4 millions d’unités IM ttes les 2 ~ 3 semaines ou péni V 2 ~ 4 millions d’unités/jour en 2 prises per os,
macrolide per os si allergie aux β-lactamines
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2001, QCM Intest
v 15 (22/01/2011 10:44:00)
Diagnostic clinique
• Interrogatoire
Profession (athlète, militaire), mode de vie (port de chaussures de sécurité, vêtements serrés, animal domestique :
chien, chaton, rongeur), activités sportives (natation, judo)
Mycoses de la peau glabre, intertrigo des orteils et teignes peuvent être reconnues comme MP indemnisablesQ
ATCD de poussée identique antérieure ou dans l’entourage
Localisation phanérienne associée, pruritQ (exacerbé par la transpiration), sensation de brûlure
• Examen clinique
Dermatophytie de la peau glabre (« herpès circinéQ++»)
Lésion arrondie prurigineuseQ, bien limitée, qui s'étale de façon centrifugeQ => aspect
annulaire : contraste entre une bordure rouge microvésiculeuse et un centre + terne,
squameuxQ ou finement plissé sans topographie particulière
Forme clinique : Aspect polycyclique par confluence de +sieurs lésions , lésion bulleuse
ou pustuleuse (surtout si dermatophyte zoophile)
Dû à T. rubrumQ le + svt ou Microsporum canis parfois.
Guérison spontanée ou sous ttt à partir du centre des lésions
Diagnostic différentiel
Médaillon initial du pityriasis rosé de Gilbert (dermatose probablement virale,
médaillon érythémato-squameux initial isolé pdt 1 ~ 2 sem puis accompagné de
nombreuses macules érythémato-squameuses)
Psoriasis annulaire
Eczéma numulaire
Eczéma de contact
2
Dermatophytie des grands plis (Intertrigo à dermatophytes ou « eczéma marginé de
HebraQ+++»)
Homme jeune à partir de la puberté, préférentiellement dans région inguinale
Lésion prurigineuse asymétrique qui s'étale en vastes demi-cercles dont la bordure
convexe en bas et en dehors est volontiers irrégulière, + marquée, microvésiculeuse ± avec
dépilation transitoire
Associé à un intertrigo des orteils dans 50 % des cas
Diagnostic différentiel :
Candidose (F > H, aspect humide, limites moins nettes, fond crevassé, symétrique,
existence de facteurs prédisposants)
Psoriasis des plis ou inversé (Q 177) (aspect vernissé à limites nettes, autres
localisations du psoriasis, notion de poussées antérieures)
ErythrasmaQ (infection à Corynebacterium minutissimumQ : Couleur brun
chamoisQ, surtout au niveau des grands plisQ, Wood : fluo rougeQ corail)
Dermatophytie des petits plis (Intertrigo interorteils et interdigitaux)
Dermatophytie cutanée la + fréq, svt méconnue au début => source de contaminat°
collectives (linge de toilette, sol des piscines)
Initialement : Simple desquamation non prurigineuse du 4ème espace interorteils
Secondairement : atteinte autres espaces interorteils (3ème et 2ème s/tt) + risque de macérat°
et de fissures douloureuses
Extension à la face plantaire du pied et aux ongles = « pied d'athlèteQ »
Possible porte d’entrée d’infection bactérienne locorégionale (ulcération, onyxis,
érysipèle, cellulite)
Diagnostic différentiel :
CandidoseQ (mains > pieds et femme > homme)
Intertrigo à Pseudomonas aeruginosa (lyse à limites nettes de toute l’épaisseur de
la couche cornée)
Ongle dermatophytique
OnyxisQ sans périonyxisQ : Ongle attaqué par son bord libre ou distal avec
épaississement sous-unguéal qui s'étend peu à peu vers la matrice (ongle épais)
Atteinte des pieds bcp plus fréquente que celle des mains
Q
Teignes (HP ? QCM ++++) = atteinte dermatophytique du cuir chevelu
Teignes tondantes Q++
Les + fréq en France, enfantsQ+ de 4 ~ 10 ans, guérissent spontant à la pubertéQ+
Teignes trichophytiquesQ Teignes microsporiques
Trichophytons antropophiles Microsporum canisQ surtt
De + en + fréq en France (immigrés) (Dermatophyte zoophileQ)
Antifongiques systémiques
Antifongique locaux
ou généraux
Action spécifique Large spectre Action spécifique Large spectre
Fungizone lotion®
Levure Amphotericine BQ Fungizone ® IV
ImidazoléQ+ Levure Candida
Candida Mycostatine®Q Amphotericine B Imidazolés IV
NystatineQ Daktarin® Miconazole
Triflucan® Fluconazole
Ketoderm® Ketoconazole
Sporilline®Q Sporanox®
Pevaryl® Econazole
Derma Tolnafate Dermato- Griseofuline®Q Itraconazole
Amycor® Bifonazole
tophytie Mycodecyl® -phytie Griseofulvine Nizoral®
Acide undecyliniq KetoconazoleQ
Lamisil® Terbinafine
Selsun® Loceryl® Amorolfine Fungizone ® IV
Pityriasis Sel de Selenium Mycoster®Q Ciclopirox Aspergillose Amphotéricine B Terbinafine
Versicolor Fungizone lotion® Cryptococcus
Amphotericine B
Décontamination candidosique digestive par Fungizone per osQ ou Mycostatine per osQ
GriseofulineQ, Mycodecyl et SporillineQ ne st actifs que sur les dermatophytes
Résumé
Fungizone et Mycostatine ne st pas actifs sur les dermatophytes
Imidazolés , Mycoster, Terbinafine sont actifs sur tt les champignons.
4
Indications
Ttt général associé au ttt local si :
Lésions extensives ( > 3 ongles atteints, nbx elmts cutanées, si teigneQ)
Lésions hyperkératosiques épaisses des paumes ou des plantes
Echec d’un 1er ttt local (malgré bonne observance…)
Diabète, immunodépression
Peau glabreQ : Ttt localQ pendant 1 moisQ, si éléments nombreux : griséofulvine per os
Plis : ttt local
Ongles : Vernis pdt 3 mois au niveau des mains, 6 mois au niveau des pieds, si > 3 ongles atteints : ttt général
Teigne : ttt généralQ (1 à 2 mois)
Traitement des onychomycoses
Q
Meulages Traitement local antifongiqueQ Traitement systémique
Vernis à ongles pr leur facilité d’emploi Si atteinte ancienne
ou > 3 ongles atteints :
Onychomycoses (1/par jour, 1 fois/sem)
Répétés Griséofulvine
à pdt 3 mois (mains) ou 6 mois (pieds)
tous les 3 mois Itraconazole
dermatophytes Crèmes antifongiques imidazolés Eviter le kétoconazole
(en pansements occlusifs 1/jour) (Toxicité hépatique).
Ttt pdt 3 mois per osQ
Onychomycoses Crèmes antifongiquesQ Itraconazole
Répétés
à Vernis à ongle à base d’Amorolfine ou de Kétoconazole
tous les 3 mois
Candidas ciclopirox : Mycoster (si atteinte modérée) (surv bio ts les 15 jours, puis
mensuel)
Diagnostic différentiel
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2000, Médifac, QCM Intest, Vidal 2002
v. 21 (22/01/2011 10:44)
Pédiculose ou phtyriase
Épidémiologie
Cycle parasitaire
Insectes hématophages de la famille des arthropodesQ parasites stricts de l’Homme, reponsable d’une infestation très
fqte mondiale.
La femelle pond en moy 10 lentes / j, ovoïdes, fermement attachées aux poils/fils/cheveux à 4 mm de sa base.
8j 19 j = 3 mues
10 lentes Eclosion des lentes âge adulte
= nymphes
Différentes espèces
Pediculis humanis capitisQ
Pédiculose du cuir chevelu => Vit sur le cuir chevelu
Contagiosité interhumaineQ directe ou indirecte (brosses, écharpes,..) surtt entre enfants d’âges scolaires (filles surtt)
de toutes o.sociales confondues et chez les adultes d’hygiène médiocre
Pediculis humanis corporisQ
Pédiculose du corps surtt chez SDF et sujets d’hygiène précaire
Contagiosité indirecte (vétements, literie)
Vecteurs du typhus exanthématique (Rickettsia prowazeckii), fièvre récurrente cosmopolite (Borrélia recurentis) et
fièvre des tranchées (Borrelia Quintana)
Phtirius inguinalisQ
Pédiculose inguinale => MSTQ mais aussi indirecte par vêtements / serviettes
Si localisation ectopique (aisselles : pubères ou cils : impubères) chez l’enfant doit aboutir à un signalement de sévices
à enfants.
Diagnostic clinique
Pédiculose cuir chevelu
PRURIT : prédomine ds régions occipitotemporales Q avec lésions de grattage impétiginisésQ (rechercher adp cervicales dt
occipitales Q)
LENTES : visible à l’œil nu Q, ne tombent pas qd secoue cheveux, vivantes si à moins de 1.3 cm du cuir chevelu
POUX : + difficile à voir, mais tt de même visible à l’œil nu Q surtt si cheveux foncés, environ une dizaine
Pédiculose du corps
PRURIT diffus intermittent et plutot posterieur : prédominant aux régions couvertes (émmanchures post, régions
scapulaires et lombes)
LEUCOMELANODERMIE des vagabonds Petites papules hémorragiques, associées à des lésions de grattage qui
peuvent être le siège d'une pigmentation et d'une lichénification avec cicatrice dépigmentées témoignant de la chronicité
des lésions.
Diagnostic : découverte des poux dans les vêtements : couture, col, ceinture +++
Scabiose svt associée
Pédiculose du pubis
PRURIT permanent de la région pubienne mais aussi cuisses, abdomen, aisselles, barbe voire les sourcils et cils chez
l’enfant (conjonctivite et blépharite du bord libre). Surinfections fqtes avec impétigo / adp.
TACHES BLEU ARDOISE : de la peau abdominale et des cuisses peuvent se voir => exceptionnel
Diagnostic : découverte des poux immobiles accrochés à l'émergence des poils associés à des lentes grisâtres.
Bilan de MST
Traitement
Moyens thérapeutiques = ttt étiologique pédiculicides et lenticides surtt
Pyréthrines de synthèse (para-poux®) et naturelles (Marie-Rose®, Spray-pax) = bonne efficacité, toxicité moindre
(paresthésie et irritation du cuir chevelu), résistance un peu + fqte qu’au Malathion
Organophosphorés = Malathion = Prioderm® = + toxique (surtt prés source de chaleur) et moins de résistance.
Coché comme le meilleur traitement de la pédiculose du cuir chevelu en 2000 SudQ .
Aphtiria® (Lindane = organochlorés = héxachlorocyclohexane)) en poudre = action seulement pédiculicides
Indications
Ttt ambulatoire
Ttt local, simultanée de toute la fratrie
Lotion soit avec malathion soit avec une pyréthrine, appliquée raie par raie, laisser agir de 5 à 30 min le + svt pr
pyréthrine, 12 h pr Malathion (jusqu’à 24 h pr pédiculose du corps) suivi d’un lavage des cheveux par un shampoing
doux non traitant.
Eliminer les lentes en passant cheveux au peigne fin
Renouveler l’application à 8 j
4/4
SURVEILLANCE
NB : Pyréthrine et Malathion ne st pas CI en cas de jeune âge
Mesures associés :
Poudrer avec Aphtyria peigne, chapeaux, écharpes, literie pdt 48 h
Ou Laver à 60°C
Ds pédiculose du corps, on peut etre amené à raser l’individu
Prévenir l’école mais éviction scolaire que si non traité
Traiter les impétiginisations éventuelles : antistaph
Source : Fiches Rev Prat, Conf Hippo, Book de dermato, Icono : université d’Indiana, departement de Dermatologie, QCM
Intest 2000
v. 10 (22/ 01/ 2011 10:44)
Physiopathologie
• Primo-infection herpétique (PIH), latence, récurrences
Primo-infection
Se manifeste environ 7 jours après le contact (ms le + svt asymptoQ ++++)
Pénétration par microabrasion des muqueuses buccale ou génitale avec contact direct avec les sécrétions infectées.
Multiplication locale dans le derme et l’épiderme => nécrose locale, dégénérescence ballonisante avec lyse des
kératinocytes et production de cellules géantes multinucléées syncytiales, réaction inflammatoire
Infect° initiale non primaire : 1er ctact infectant avec HSV 1 ou 2 chez un sujet préalablet infecté par l'autre type viral
Latence
Quelque soit le virus, il disparaît rapidement des lésions et chemine, dès le 10ième j, ds le nerf sensitif innervant le
territoire de pénétration (voie rétro-axonale) et se loge ds le ggl nerveux correspondant
Infection latente ds ggl°Q sensitifQ ou le ggl° du SNA correspondant : les + fréquents = ggl° trigéminé pour herpès
oro-labial et gglion sacréQ pour herpès génital. Le virus peut y rester latent durant toute une vieQ.
2/ 5
RécurrenceQ
Réactivation du virus à partir des gglions : migration de lg de l’axone et réplication au niveau cutanéo-muqueux. Il
n’ y a pas de virémieQ.
Apparition de vésicules douloureuses, siégeant tjs au même endroit ou ds une région proche
Facteurs déclenchants les herpès récidivants (pas tjs retrouvés)
− FièvreQ (infectionsQ…)
− ImmunodépresseursQ
− Traumatismes périphériques : chirurgie, agents chimiques, irradiations (UV, soleil)
− Modification du statut hormonal : menstruations, ttt par corticoïdes
− Chocs émotionnels : Angoisse, dépression, contrariétés, coït
• HSV et réponses immunitaires de l’hôte
Immunité humorale
Ac spécifiques apparaissent tardivement 1 à 2 mois après la primo-infection
−
Ac anti HSV 1 possible dès l’enfance ; ils donnent une protection relative contre infection par HSV 2
−
Ac anti HSV 2 après début de l’activité sexuelle
Ces Ac n’empêchent pas la diffusion du virus ni les récurrences et réinfestations
Tests sérologiques
− Anciens : ne différencient pas HSV 1 et 2, peu d’intérêt
− Récents (ms non dispo en routine, indication = ?) : Différencient HSV 1 et 2 par leurs glycoptn membranaires, et
permettent de déterminer si la récurrence d’herpès (HSV 2 notamment : femmes enceintes…) est possible (= séro
positive) ms ne permettent pas de dater l’infection génitale
Immunité cellulaire
Interviendrait + que la réponse humorale pour le contrôle de la sévérité de l’infection
Chez les immunodéprimés : infections + sévères, chroniques ou disséminées (VIH notamment : Infections ano-
génitales sévères, ulcérées et chroniques)
Diagnostic positif d’une primo-infection
Formes inapparentes : 90% => méconnu le + svt
Primo-invasion herpétique bénigne (PIH)
Gingivo-stomatite herpétiq aiguë de l’enfant (HSV 1 surtt) Primo-infection herpétique génitale (80 % HSV 2)
− Terrain : Age 6 mois – 1 an − Terrain : Surtt ado/adulte jeune, peut se voir chez la petite
− Incubation : ~ 6 j (2-20 j), fille (par auto-inoculation à partir d’un herpès extragénital)
− Anamnèse : Tableau bruyant et fébrile (svt > 39°C) accompagné − Incubation 2 ~ 10 jrs
d’une gingivo-stomatite aiguë douloureuse, prédominant à la − Svt cliniquement latent (cervicite asympto isolée avec
partie antérieure de la bouche, avec dysphagie, sialorrhée, haleine excrétion virale lgtps) ms possibilité de manif bruyantes
fétide voire vomissements et refus alimentaire − Chez la femme : Vulvo-vaginite vésiculo-ulcéreuse
− Clinique : VésiculesQ svt bilat rapidement érodées => ulcérationQ de
Muqueuse buccale rouge, hémorragique, parsemée de multiples qq mm de diamètre avec halo inflammatoire et fd blanchâtre
érosions arrondies couvertes d’enduits Oedème vulvaire avec écoulement vaginal à l’o. d’une gêne
blanchâtres serties d’un liséré rouge Extension au col/endomètre/urètre (dysurie) et parfois à tte
coalescentes en ulcérat° la vulve / périnée/anus/racine des cuisses.
polycycliques, atteignant les lèvres qui ADP inguinales douloureuses bilat, dysurie (voire rétent°),
sont érosives et croûteuses, +/- +/- signes généraux (fièvre, AEG) et parfois S. ménignés
pharyngite (méningite lymphocytaire aiguë)
Qq vésicules sur lèvres/menton en − Chez l’homme : Balanite érosive douloureuse (bouquet de
bouquetsQ vésico-pustules sur fd érythémateux rapide t confluentes et
Adp satelliteQ sous-maxillaires/sous-mentonnières bilat et sensibles polycycliques avec halo érythémateux) avec ADP, S. locaux
− Evolution et généraux – bruyants.
Spontanément favorable en 10-15 jQ − Ds les 2 sexes : Atteinte rectale possible (rectite) et/ou anale
Raccourcie par Aciclovir => Dl, ténesme, écoulement anaux, paresthésies sacrées,
− Autres localisations céphaliques rétention urinaire, impuissance.
Kérato-conjonctivite aiguë ponctuée superficielle (PAS de − Evolution : Guérison spontanée en 8 ~15 j, si Aciclovir :
corticoQ car favorise ulcérations dendritiqueQ de cornée) guérison + rapide avec atténuation des symptômes
Laryngite, Angine et rhinite herpétique − Dans tous les cas : Bilan MST / Evoquer sévices cz l’enfant
Oesophagite herpétique
− mais risqueQ de formes profondes sévèresQ : Atteinte cornéenne, ulcérations dendritiquesQ, kératite disciforme, endothélite herpétiq,
atteinte du segment antérieur (formes redoutables)
4/ 5
• Diagnostic biologique
Cytodiagnostic de Tzank et biopsie cutanée
− Méthode : Raclage lésions cutanéo-muqueuses => frottis => coloration au May-Grünwald-Giemsa
− Résultats : Mise en évidence effet cytopathogène caractéristique du groupe des Herpes virus : Œdème cellulaire
avec dégénérescence ballonnisante des kératinocytes, cellules multinucléées
− Simple, rapide, peu coûteux, non pathognomonique (même aspect pr herpès, varicelle, zonaQ), peu sensible
Détection des antigènes viraux par immunofluorescence directe
− Sur prélèvement (raclage de lésion cutanée/cornéenne, cellules centrifugées du LCR, biopsies cut) ou sur les cultures
− Rapide, spécifique et permet la distinction entre HSV 1, HSV 2 et VZV
− 3 techniques dispo : Ac monoclonaux marqués à la fluorescéine, marquage par immunoperoxydase, ELISA
La recherche du virus par microscopie électronique est peu pratiquée
Isolement du virus par culture cellulaireQ et typage
− Méthode de référence, apporte la certitude du diagnostic
− Prélèvements doivent être précoces et placés sur milieu de survie (fragilité +++ de HSV) à + 4° avec délai < 4 h
− Inoculat° à une culture cellulaire => recherche au microscope de l’effet cytopathogène typiq en culture de l’HSV
− Délai de réponse : 3 à 5 jours. HSV 1 et HSV 2 peuvent être ensuite distingués par immunofluorescence.
− La culture du virus permet également si nécessaire une étude de la sensibilité à différents anti-viraux.
La réaction de polymérase en chaîne = PCR
− Amplification des séquences d’ADN viral => détection de virus en très faible quantité
− Méthode de choix pour le Dc de la méningo-encéphalite herpétiq, utile pr détecter excrétion virale asymptomatiq
Sérologie
− Titrage des anticorps : par fixation du complément, immunofluorescence, méthode ELISA.
− N’a de valeur diagnostique que ds le cas des primo-infectionsQ (meé d’une élévat° significative du titre des Ac
IgMQ puis IgGQ)
• Diagnostic différentiel
Devant un herpès buccal
− Aphtose buccale (idiopathique), Stomatite infectieuse virale (CMV) / bactérienne / érosive
− Erosion post-bulleuse (pemphigus vulgaire, pemphigoïde bulleuse, érythème polymorphe) ou post-traumatique
Devant un herpès génital : autres causes d’ulcérations génitales
− Chancre mou, Syphilis primaire, Chancre scabieux, Candidose, Pyodermite
− Traumatisme, Aphte, Lichen érosif
Traitement
• Primo-infection
AciclovirQ
Pharmaco
− Aciclovir = acyloguanosineQ+
o Nucléoside acyclique dérivé d’une base purique (guanosine) qui est phosphoryléQ par une thymidine kinase
viraleQ (d’où la spécificité pour les cellules infectées) => inhibe sélectivement la DNA polymérase virale.
o Cpdt il existe souches d’herpès virus sans thymidine kinase -> résistantes à l’aciclovir
− Activité antivirale sélective, limitée aux herpès virus (HSV >> VZV), virostatiqueQ
− Disponible par voie
o générale (injectable et per os)
o locale (crème dermique à 5 % et pommade ophtalmique à 3 %)
Modalités
− ZoviraxQ cp 200 mg 1 x 5 cp/j pdt 10 j => si forme sévère : IV 5 mg/kg ttes les 8 h pdt 8 j
− Attention chez l’insuffisant rénal : adapter la posologie
− Chez le nouveau né : 10 mg/kg/8 h
− Pommade ophtalmologique : systématique dans les formes oculaires
− Valaciclovir (Zélitrex® 2 cp de 500 mg/j pdt 10 j) : même efficacité
Efficacité du ttt
− Régression des signes cliniques rapide après l’instauration du ttt
− Raccourcissement de l’évolution
− Prévient les complications
− En aucun cas, il empêche les récurrencesQ (virostatique)
5/ 5
Mesures associés
− Antiseptiques locaux sont svt utiles pour prévenir les surinfections à staph ou à strepto frqte surtt chez l’enfant.
− La corticothérapieQ locale (notamment oculaire) et/ou générale est formellement contre-indiquéeQ
− Ttt sympto ds formes graves :
o Réhydratation, prévention des surinfections (ATB gale ds sd Kaposi- Juliusberg)
• Récurrences
Si récurrences peu fréquentes
Topiques antiviraux : IdoxuridineQ (IduviranQ collyre) ibacitabine (Cuterpès), Aciclovir gel : 4-6 applications/jour
Ttt local
Si récurrence sévère
Zelitrex cp 500 2/j x 5 j
Si récurrences fréquentes (> 6-8/an) et prolongées ou si retentissement ++ : ttt prophylactiqueQ
Zelitrex 1 cp/j pdt 6-12 mois
ou ZoviraxQ 200 4 cp/j pdt 1 an ou plus
Si immunodéprimé
Forme sévère : IV Zovirax 10 mg/kg/8h
Forme orale : PO Zovirax cp 400 mg 5/j
Chez les greffés
Ttt préventif systématique : aciclovir 200 mg/6h qq sem avant et après la greffe
Si résistance à l’aciclovir (VIH traité au lg cours pr herpès chronique)
Foscavir (foscarnet®) 40 mg/kg/8 h en alternance avec aciclovir
• Autres
Prévention de l’herpès néonatal (Q 167)
Encéphalite herpétique (Q 224)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat (49 – 20 et 50 – 10), MédiFac, QCM Intest
1
Varicelle commune
Epidémiologie
Anthropozonose
Patho fréquente : 90% des occidentaux
Age : surtout les enfants entre 2-10 ans , + précoce en milieu urbainQ
Transmission directeQ principalement par les lésions cutanéomuqueuses ou par voie respi , parfois placentaireQ
Hautement contagieux ( => 85% de contamination° familiale)
Periode maximale : 48 heures avantQ l'éruption puis pdt les 4-5 premiers jours de l'éruption. Le risque de contagion
à partir des éléments cutanés persiste jusqu'à leur cicatrisation. (env 7j = contagiosité max)
Physiopathologie
• VZV = VARICELLE ZONA VIRUS
Virus à ADN enveloppé de la famille des herpès virus
Effet cytopathogène comparable à HSV : Ballonisation des cellules (et
inclusions intracytoplasmique?) et Histoire naturelle comparable (cf Q180)
Immunité cellulaire et humorale
La maladie ne récidive pas chez l' immunocompétent => immunité définitive
Immunodéprimé : Zonas généralisés, recontaminations possibles , varicelle chronique
Au cours d’une varicelle, il existe une virémie.
Diagnostic positif
• TERRAIN
EnfantQ 2-10 ans: (< 6 mois rares, car Nv-né protégés par Ac maternels sauf si la mère n'a jamais fait la varicelle).
Adulte sans ATCD de varicelle
Notion de contage
• INCUBATION : 2 semaines ou 14 j Q++
• PHASE D'INVASION : 24 A 48 H
Signes généraux ± marqués : fièvre, céphalées
Avec possible exanthème pré-éruptif
• PERIODE D'ETAT
Exanthème : éruption diffuse de vésiculo-pustules sur base érythémateuse avec
éléments parfois ombiliqués
Séquence
Macule => vésiculeQ => croûte => chute de la croûte = dure 8 à 10 j
Evolution par poussée successiveQ
Topographie
Débute par le cuir cheveluQ et le troncQ puis s’étend au MI avec respect des
distalitésQ (paumes et plantes)
Le visage est atteint en dernier.
Atteinte des muqueuses possible : Enanthéme (érosions buccalesQ aphtoïdes)
Eléments d’âges différents Q: Papules érythémateuses, vésicules, pustules, érosions, croûtes
Très prurigineusesQ
Signes généraux : fièvre modéré (38°CQ) et céphalée
• FORMES CLINIQUES
Varicelle de l'immunodéprimé
Varicelle de l'adulte Varicelle de la femme enceinte
(surtt cellulaire)
Etat infectieux sévèreQ
Signes généraux + intenses Risque de contamination fœtale ou lors
Eruption profuse ulcéronéncrotique
Eruption profuse, généralisée de l'accouchement
hémorragique, parfois bulleuse avec
Risque impt de pneumopathie Risque abortif en cas de varicelle grave
att viscérale : hépatite, encép^halite,
varicelleuseQ Risque d’embryofoetopathie avt 24 SA
pneumopathie
2
• EX. COMPLEMENTAIRES
Seulement si doute diagnostic . Le plus svt AUCUN examen complémentaire Q.
NFS : leucopénie ± syndrome mononucléosique modéré.
Cytodiagnostic de Tzanck sur frottis du plancher d’une lésion après coloration au Giemsa
Mise en évidence de cellules « balloniséesé ou à inclusion virale sans distinguer une infection à VZV par rapport à
une à HSVQ .
Sérologie / IF ou ELISA : réponse anticorps de type Ire : Apparition d'IgG, IgA et IgM (Ac persistent à vie )
Culture virale : difficile : mise en évidence du virus à la culture du liquide vésiculaire
• DIAG. DIFFERENTIEL
Zona (Topographie, Atcd de varicelle)
Herpès
Sd pieds-mains-bouche (coxsackie) : éruption discrète de vésicules ovalaires sur base érythémateuse de topographie
distale chez le petit enfant
Molluscum contagiosum (Pox virus) : papules ombiliquées évoluant longtemps en l’absence de signes généraux
Impétigo mais une varicelle peut s’impétiginiser
Variole, vaccine (historique: erradiqué depuis 1979)
Evolution
• HABITUELLE : Favorable en 2-3 sem avec cicatrisation sans laisser de traces sauf sur peau pigmentée ou complications
• COMPLICATIONS RARES
Cutanées
Les + fréquentes avec retentissement esthétique stt visage : possible cicatrices ± varioliformes
SurinfectionQ = impétiginisation => possible évolution vers une cellulite
favorisée par l'absence de soins locaux corrects et le grattage.
Staphylococcus aureus++, streptocoque du groupe A.
Ttt par ATB per os , surveiller protéinurie à 3 sem
Formes nécrotiques
Sd de Kaposi-Juliusberg : (exceptionnel) chez des enfants porteur d’un eczéma atopique (ds RDP fiche herpès
simplex virus , il est dit que HSV est l’étiologie uniqueQ ; ds fiche RDP varicelle, cité parmi les complications.
Viscérales
A redouter sur terrain immunodéprimé : VIH, leucémie, corticoT, immunosup, Femme enceinte, NNé < 6mois…
Svt associées à une éruption profuse++
Respiratoires : laryngite, pneumopathie varicelleuse (pneumopathie diffuse, nodulaire ou interstitielle, parfois
miliaire), SDRAQ
Hémato : CIVD, Purpura thrombopénique aigu post-varicelleux (mécanisme immuno-allergique, guérit presque
tjrs sans séquelle).
Neurologiques : Ataxie aiguë cérébelleuseQ (la +fréquente des complications neuroQ, évolution bénigne, avec
presque tjs guérison sans séquelle), myélite, neuropathie périphérique, encéphalite aigue diffuse (altération des
fonctions supérieures + coma), méningite
Hépatite
Sd de REYE : Encéphalopathie + stéatose polyviscérale qui serait favorisé par la prise d’Aspirine (aussi avec la
Grippe)
Traitement
• ENFANT NON SUSPECT D’IMMUNOD
Ttt ambulatoire
Repos
Protection contre le grattage : Antihistaminiques sédatifs (Polaramine sirop), couper ongles ± pansements
Antiseptiques locaux : Hexomédine aqueuse
Dermocuivre pommade sur les croûtes
Antipyrétiques si besoin : paracétamol (Ibuprofene possible) !!PAS D’ASPIRINE ⇒ Sd de REYE
Eviction scolaire jusqu’à la cicatrisation des croutes
• SITUATION A RISQUE
HospitalisationQ si formes compliquées (surtt immunodéprimé)
Surveillance
Clinique, Rx thorax , NFS, hémostase, GDS
Les γ globulines spécifiques réduisaient après contage varicelleux la gravité de la maladie chez l’immunodéprimé
et le nv né . Cpdt elles ne st plus disponibles depuis 1994 (conf de consensus 1998).
Indication du ttt par Aciclovir IV (p pas d’indication à un ttt per os) pdt 8-10j
3
Personne immunodéprimée : hémopathies, VIH, chimiothérapie anticancéreuse (indication de l'AMM)
Varicelle du nouveau-né (indication hors AMM),
Nv-né, avant toute éruption, lorsque la mère a débuté une varicelle ds les 5 jours précédents et les 2 jours suivants
l'accouchement (indication hors AMM),
Formes graves chez l'enfant de moins de 1 an (indication hors AMM),
Varicelle compliquée, en particulier de pneumopathie varicelleuse (indication hors AMM),
Varicelle chez la femme enceinte dont l'éruption survient dans les 8 à 10 jours avant l'accouchement (indication
hors AMM).
Interrompre un éventuel traitement immunodépresseur, ms ne pas interrompre brutalement une corticothérapie .
Purpura thrombopénique sévère : courte corticothérapie
Varicelle de la femme enceinte
En cas de varicelle survenant avant 24 SA, il y a un risque embryo-foetopathie qui justifie une surveillance
spécialisée par un centre de diagnostic anténatal.
En cas de varicelle au voisinage du terme, une hospitalisation est recommandée pour le traitement par aciclovir IV
et la mise en route éventuelle de mesures destinées à retarder l'accouchement. Un isolement strict s'impose en
maternité
• TTT D’UN CONTAGE
Situation courante : Attendre
Situation à risque : γglobulines spécifiques ds 72h suivant le contage + surveillance (plus d’actualité) cf ci dessus
• PREVENTIF
Eviter contact des immunoD et Nnés avec sujets atteints varicelle, zona actifs
Vaccination : VZV vivant atténué pour immunoD seulement
Source : Fiches Rev Prat, book, rdp, conf de consensus 1998, Pilly 1997, QCM intest 2002
4
Physiopathologie
• ZONA = RECURRENCE UNIQUE DE VARICELLE
Au cours de la primo-infection à VZV , il existe une virémie. Le VZV va pouvoir gagner les ggl nerveux soit par voie
ascendante nerveuse, soit par voie hématogène.
Q++
Confinement du virus quiescent ds gglion sensitifs spinaux (racine post)
Qd les mécanismes de confinement (I.cellulaire) de ce virus deviennent moins efficaces (âge, immunodépression) , il y a
une réactivation du VZV latent = Zona
Parfois facteur déclenchant : trauma local
Contrairement au zona simple, il existe une virémie dans le zona généralisé
Diagnostic
• FORME TYPIQUE
Q Q
Eruption douloureuse (dl précède svt l’éruption )
Impression de brûlure superficielle insomniante en hémiceinture +
anesthésie douloureuse = tbles sSensitifs objectifs Q
Q
Accompagnée d'ADP satellite (axillaire) et signes généraux
Succession des lésions caractéristique
1 : Brûlures superficielles sans lésions 1 à 4 j
2 : Erythème en placards (1 ou +sieurs vagues successives)
3 : Se couvrant de vésico-bulles en bouquet à évolution pustuleuse ±
nécrotico-hémorragique
4 : Puis croûtes puis cicatrices
Coexistence d’éléments d’âges différents
Possible formes frustres jusqu’à zoster sine herpete
Durée : 2 semaines
Topographie
UnilatQ reproduisant les contours de 1 à 3 dermatomes contigus =
disposition métamériqueQ = radiculaire Q
Des lésions aberrantes sont possibles
Zona rachidien (ds majorité des cas)
(hématogènes) en petit nbre, si nombre élevé =>
Intercostal
zona généralisé
Cervical
• FORMES CLINIQUES TOPOGRAPHIQUES
Cervico-céphalique
Zona trijéminés :
Cervicobrachial
Zona ophtalmique
Thoracoabdominal
Territoire du nerf V1
Abdomino génital
Frontal et ou lacrymal et ou nasal
Sacré (=> dysurie, voire rétention d'urine)
Complications oculaires à craindre
Des membres
Q
Zona maxillaire supérieur
Z. du ganglion géniculé = otitique = Sicard Territoire du V2
VIIbis et Ramsay-hunt Atteinte caractéristique d’un hémi-palais
Eruption dans zone de Ramsay Hunt Q
Otalgies + agueusie 2/3 ant de 1/2 langue Zona maxillaire inférieur
Signes cochléovestibulaires si atteinte VIII Territoire du V3
associée Respect de l’encoche cervicale
Paralysie faciale périph Q
5
• DIAGNOSTIC POSITIF
Essentiellement cliniqueQ
Formes frustres ou localisation particulière
Cytodiagnostic de Tzanck
Prélèvement virologique
Sérologie : réponse est de type secondaire avec réascension des Ac anti-VZV au moment du Zona + p° d’IgM
Recherche patho. sous-jacente entrainant déficit immunitaire : Néo (LLC), HIV, Diabète
NFS, Pq, VS, CRP
Iono, gly, urée, créat , EPP
PU, HU
Rx thorax
HIV1 et 2 avec accord patient
• D IAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Eruption : Herpès (le cytodiagnostic ne fera pas la différence !)
Au visage : Staphylococcie, érysipèle, Quincke, eczéma
• EVOLUTION
Le + svt favorableQ en 3 semaines, sans récidive, cicatrices ± visibles
Complications
Chez l'immunodéprimé : généralisation, complications viscérales de la varicelle
Complications ophtalmiques en cas d'atteinte nasociliaire nécessitant cs opht. en urgence
Conjonctivite
Kératite ds environ 35 % des cas, précoce ou tardive, avec risque de séquelles.
Autres complications, + rares: Sclérite, épisclérite, uvéite antérieure, glaucome, atteinte du nerf optique => risque
de cécité, Sd de nécrose rétinienne aiguë.
Une rare complication des zonas ophtalmiques : Vascularite cérébrale, responsable d'hémiplégie ou d'hémiparésie
controlatérale, plus fréquente chez les sujets immunodéprimés.
Douleurs séquellaires = Algies post-zostériennes Q++
D’autant + fréquentes prolongées et graves que le zona est ophtalmique et le patient âgéQ
Complications locales : Surinfection, cicatrices inesthétiques blanchâtres insensibles
Complications neuro : Transitoires
Méningite lymphocytaire
Céphalées
Paralysies dans zona des membres : parésie ou paralysie / extension de l'infection à la racine et à la corne ant de la
moelle => AlgodystrophieQ peut apparaître 4 à 8 semaines après.
Tbles sphinctériens
Paralysie radiculaire régressive
Les nerfs oculomoteurs, ou le facial, peuvent être atteints au cours des zonas trigéminés (ophtalmiques ou non) :
paralysies extrinsèques du III, du IV ou du VI, ou intrinsèques non régressives (anomalies pupillaires).
TTT
• PREVENTIF
Eviter contact des immunodéprimés et Nv nés avec sujets atteints varicelle, zona actifs
• CURATIF
H si forme extensive, immunodeprimé suspectée, complications locales handicapantes
Zona non compliqué
Ttt symptomatique en attendant la guérison spontanée
Ttt local ZoviraxQ
Antiseptique : Hexamédine hexomédine® solution Agit sur HSV 1, 2, VZVQ (action
Antiviral local : Aciclovir Zovirax® crème insuffisante sur CMVQ et EBV)
Ttt préventif des douleurs par voie générale 10 jours si > 50 ans (fdr) Inhibe synthse ADN viralQ
En prévention des algies post zostériennes: Valaciclovir Zelitrex® PO ou Agit sur virus en phase de multiplicationQ
ième N’agit que sur ç infectées (peu cytotoxique)
famciclovir Oravir® commencé avant la 72 heure.
Q
Aciclovir n’agit pas sur les algies post-zosteriennes .
Antalgiques si algie post zosterienne
Tricycliques : Amitriptiline Laroxyl® en ttt de fond avec carbamazépine Tégrétol® possible pour les paroxysmes
douloureux
Chez l'immunodéprimé : Aciclovir Zovirax® IV Q
Zona ophtalmique : Zovirax pommade en + du ttt général
Sources : Fiches RdP, book, rdp
1
Généralités
• EBV : Epstein Barr Virus
Virus à ADN de la famille des Herpesviridae,.
Tropisme du virus pour : lymphocytes BQ (se fixe sur le CR 2Q : récepteur pour le fragment C3d du complément)
et pour certaines cellules épithéliales de l'oropharynx.
2 types de réplications ;
Cycle réplicatif incomplet avec seule production de ptn « très précoce » (gênes de latence virale ) => Ag
nucléaire (EBNA) et les Ag de mb. Cette interaction EBV-Lc BQ aboutit à la transformation cellulaire : chacune
des cellules infectées contenant plusieurs copies du génome viral prolifère à l'infiniQ et l'ensemble constitue une
lignée lymphoblastoïde humaine ou populat° lymphocytaire « immortalisée » par l'EBV.
Cycle réplicatif complet viral intralymphocytaire (rare) avec apparition tardive des . ptn de structure
(antigènes VCA).et va permettre d’aboutir à la production de virions ave lyse cellulaire.
Infection à EBV
La primo-infection à EBV se fait ds l’enfance le + svt et elle est asymptomatique : si elle l’est, on parle de
mononucléose infectieuse.
L'EBV est responsable de LMNHQ chez l'immunodéprimé ; associé parfois au lymphome de BurkittQ et
toujoursQ au carcinome rhinopharyngéQ (UNCT)
• Épidémiologie
Prévalence de l’infection
EBV : > 95 % des adultes st infectés , confère une immunité solide ( > 80 % a des Ac)
D’autant + précoce que les condit° socio-éco sont précaires : le + svt entre 1 et 4 ans ; pr les autre seuls 50 % st
infectés à 5 ans. Parfois chez le sujet âgé
Contamination : « Mie du baiser »
Virus très fragile
Transmission directe par contact salivaire (mère-enfant ; enfant-enfant, adulte jeune : baiser "profond")
Possible transmission sanguine par CGR (rare, déleucocyté, …)
Mononucléose infectieuse
• Pathogénie
Pénétration du virus au niveau de l'oropharynx, où il se multiplie
Incubation de 30-50 j au cours de la quelle se déroule la migration virale avec infection des Lc B circulant sanguins.
Une faible partie des Lc B, contiennent le génome EBV et expriment ts les Ag associés à la latence, les EBNA et des
Ag de surface.
Activation des Lc T par la présence de nvx Ag membranaires vont détruire spécifiquement les Lc B infectés :
ces Lc T activésQ constituent la + grande partie des "lymphocytes atypiques" circulants.
Cette réponse immune à médiation cellulaire est à l'origine des signes cliniques de la MNI
La MNI est une maladie lymphoproliférative généralisée et transitoire en général bénigne, atteignant tout le
tissu lymphoïde, en particulier les amygdales, les ganglions, la rate.
Après la guérison, l'immunité est durable, de même qu'après une infection inapparente.
Le virus persiste au niveau de la cavité buccale (excrétion chronique de virions dans la salive), source à laquelle
probablement les lymphocytes B s'infecteront et s'immortaliseront régulièrement ; il persiste aussi dans les Lc B
à l'état latent. Il faut remarquer qu'on ne détecte pas de particules virales dans le sang des malades
Récurrence : Pas de récurrence symptomatique (différent des autres virus du groupe herpès) même chez
l’immunodéprimé.
• Clinique
Terrain : Maladie de l'adolescent et de l'adulte jeune, exceptionnelle avant 3 ans en France, possible + jeune ds
PEVDQ
Incubation 4 à 6 semainesQ
Forme typique
Fièvre modérée 38°C + asthénie profonde progressive et persistante
Adp cervicales Q : occipitales, parfois diffuses (axillaires, sus épitrochléennes, inguinales) parfois douloureuses
SplénomégalieQ (50 % des cas = inconstanteQ), molle indolore, parfois sensible
2
Secondairement : AngineQ
Polymorphe : pseudo-membraneuseQ (avec fausses membranes localisées à la loge amygdalienne sans
déborder sur la luette) le +svt, ou érythémateuse / érythémato-pultacéeQ
Bilatérale .
Avec œdème de la luette et purpura pétéchial du voile du palaisQ
Voix nasonnée et œdème palpébral parfois associé
Exanthéme morbilliforme Q
Du tronc et de la racine des membres
Apparition spontanée ou déclenchée par l’AmpicillineQ++++
Autres formes cliniques = compliquées
Forme sans angine
Hépatite biologique ± ictérique (cause d’hépatite chroniqueQ et aigue)
D
Rupture de rate (rare mais classique)
Atteinte hématoQ de bon pronostic
AHAI (agglutinine froide, IgM)
Purpura thrombopénique auto-immun
Cryoglobulinémie
Atteintes neuro
Encéphalite
Polyradiculonévrite
Sd cérébelleux
Paralysie facialeQ
Méningite lymphocytaire
Myocardite, pleurésie, surinfection bact.bronchique, forme asphyxiq par obstruction des VAS
Aplasie médullaire
Leucoplasie chevelue de la langue chez les sujets infectés par le VIH st le siège de réplication active de l’EBV.
La primo-infection à EBV peut être très grave chez des enfants atteints de déficit immunitaire comme le Sd de
Purtilo (ou lymphoprolifération liée à l'X) : MNI fatale, lymphome malin.
• Diagnostic biologique
Syndrome mononucléosique sur la NFS
Hyperleucocytose modérée avec neutropénie relative :
> de 50 % des leucocytes totaux sont des cellules
mononucléées (lymphocytes + monocytes) Autres sd mononucléosiques Q+++Dossier 94
> de 10 % des leucocytes sont des Lc « atypiques » CMVQ, VZV
Q Q
(C. mononucléées blastiques au cytoplasme hyperbasophile ) = VIH (primo-infection)
Lc T activés Q
Thrombopénie fqte Q
Hépatite AQ
Peut être retardé, mais le + svt dès le début Toxo acquise
Demande d’examen cytologique car ne sont pas toujours dépisté Médocs : phénylbutazone, hydantoïnes, BZD,
par automates sulfamides
Cytolyse modérée dans 90 % des cas (transa 3 à 4N) Q++ Infections : RubéoleQ, RougeoleQ, Syphilis,
MNI test Brucellose, Typhoïde, Listéria, rickettsiose
Test d’agglutination rapide et simple Régénération d’une agranulocytose
Mise en évidence d’IgM sériques spécifiques de MNI qui Aplasie médullaire toxique
agglutinent les GR hétérologues (de cheval)
Sensibilté = 98% avec une spécificité inferieure à celle du PBD
Réaction de Paul Bunnel Davidsohn
Mise en évidence d’agglutinines (IgMQ) de GR de mouton spécifiques de la MNIQ+++ ms pas spécifiq de l’EBV
+ à 1/80e dés la 1ière semaineQ pour le rester au max. jusqu’à 3 moisQ
Réaliser de façon systématique après un MNI test + afin d’en éliminer les FP
Positivité peut être retardée de 2 à 3 semaines
Sérologie = Mise en évidence d’ IgM anti-VCA
VCA = antigène de la capside virale, il st les + précoces et persistent 2 à 3 mois
Test le + sensible et le + spécifique
Le + cher => Indiqué seulement en cas de suspicion diagnostic si PBD est négatif Q
Ig G anti-VCA d’apparition + tardive sont définitifs
Recherche Ac anti-EA (early antigène ) , anti EBNA (EB nuclear Ag ) :d’ apparition tardive ( > 1 mois) ,
persistant à vie, indiquer que pour la surveillance réactivat° virale cz immunoD, lymphomes associés à EBV
Pas d’isolement d’EBV possible en pratique
3
Evolution
Guérison spontanée en 3 à 4 semaines avec phase de convalescence prolongée sur qq semaines
Rq : EBV incriminé ds la fatigue chronique = asthénie isolée pdt plusieurs mois ou années
Traitement
• Pas de ttt préventif
Un vaccin en cours d'étude ne devrait concerner que les populations à risque de cancer associé à l'EBV
• Ttt curatif
Sympto seulement
Pas de traitement spécifique antiviral actuellement
Si compliquée : corticothérapie
Sources :Fiches Rev Prat, Pily, fiche hoechst, RDP, cours fac de Grenoble, QCM Intest 2002
1
Etiologie
Agent : SPIROCHETE : tréponéma pallidum NON CULTIVABLE IN VITROQ
Réservoir exclusivement humain
Il existe des Tréponématoses endémiques (Pian, Béjel, Pinta)
Maladies tropicales aux caractères épidémio et cliniques très différents
Agents impossibles à distinguer du Tréponéma pallidumQ
La syphilis n'est pas immunisante, les réinfections sont fréquentes
Epidemio :
Transmission strictement interhumaine
par VOIE SEXUELLEQ (MST)
par voie directe non vénérienne : lésions secondaires très contagieuses (rarement le mode de contamination)
par transfusion (absence de chancre d’inoculationQ)
Lors de la grossesse : passage transplacentaire du tréponème pâle après le 4ième mois (rôle protecteur du trophoblaste)
=> syphilis congénitale
Fréquence :
Syphilis reste très répandue ds les PEVD
Ds les pays développés , chute d’incidence après 1943 (ttt par pénicilline) puis ré-augmentation à partir de 1960 ds
certains milieux (homosexuels, …). Depuis la période SIDA, diminution de la fréquence chez les homos et
augmentation chez les toxicos, prostituées et hétéro à risque.
France : plusieurs dizaines de milliers de nvx cas/an.
Mesures de santé publique
Déclaration obligatoire à la DDASS
Si le patient ne suit pas le ttt curatif ou fait courir un risque à la population, la déclaration perd son caractère
anonyme et obligation de tttQ (valable pour la syphilisQ, le chancre mou, les gonococciesQ, la Mie de Nicolas-Favre)
Dépistage obligatoire prénuptial et prénatal (au cours de la première consultation avant 16e SA = 3e mois )
Diagnostic clinique
INCUBATION = 21joursQ = période silencieuse
SYPHILIS PRIMAIRE = CHANCRE + ADP SATELLITE
Chancre syphilitique
Exulcération uniqueQ superficielQ bien limitéeQ de 1,5 ~
2 cm de diamètre à surface lisseQ rosée propreQ laissant
suinter une sérosité claire riche en tréponèmeQ,
indolenteQ, base induréeQ
Chancre
Chancres mixtes possibles (inoculation tréponème pâle + bacille de Ducrey), tps d'incubation différent -> chancre mou puis vers le
15ème jour, s'indure, devient propre, lisse, régulier et ADP se bilatéralisent et prennent caractères syphilitiques
Chancre nain, géant, ulcéreux, saillant , multiples, inflammatoire, …
2
PHASE DE LATENCE de 1 à 2 semaines (NON OBLIGATOIRE)
SYPHILIS SECONDAIRE
Débute au début du 3ème mois (9e sem) et jusqu’à 4 ans après le contage
Chancre parfois passé inaperçu , possible formes ultraprécoces chez le VIH
Première floraison (9ième sem – 16ième sem)
Roséole syphilitiqueQ vers J45Q
Macules roséesQ "fleurs de pêcher" à peine visiblesQ non prurigineusesQ non
desquamatives à bords flous.
TopoG : Racine des membres et au tronc, en respectant le visage et les extrémitésQ
Disparaissant en 4-5 sem sans séquelles sauf sur le cou où peuvent persister des
plaques leucomélanodermiques = collier de Vénus
Diag différentiel : Pityriasis rosé de Gibert, toxidermie, roséole viral, roséole
infectieuse (typhoïde)...
Plaques muqueuses
Erosions superficielles roses arrondies généralement multiples à limites nettes
indolentes et bords indurées.
TopoG : Sur muqueuse buccale, larynx (dysphonie), marge anale (fissure trompeuse),
muqueuse génitale, langue (Plaques fauchées de la langue = arrondies et dépapillés)
Très contagieuses
Alopécie temporo-occipitale en clairière Q transitoire (possible séquelle d’une roséole
du cuir chevelu)
Seconde floraison (4e mois à 1 an le + svt aprés J1 = chancre)
Syphilides papuleusesQ
Topographie évocatrice : paumes et plantesQ, commissure labialeQ, sillons naso
géniensQ, organes génitaux externesQ
Papules squameuses rouge-cuivréesQ non prurigineusesQ, indurées à la palpation, lisses
avec une collerette desquamativeQ périphérique = collerette de Bieth
Très contagieusesQ
Syphilides papuloérosives ou condylomes plats = lésions papulo-suintantes et ulcérées ds
les plis, muqueuses ano-génitales
Signes associés
PolyADP indoloresQ fermes, mobiles, ne suppurant pas, surtt en cervical post, sous
occipital, ggl épitrochléensQ
Asthénie , Fébricule, céphalées
Méningite lymphocytaire
SMG
Hépatite cholestatique
Glomérulopathies : GEM
Arthrites (grosses articulations ) , ostéites, périostites
Uvéite
Neurosyphilis (différent d'un tabès) : uvéite,rétinite, Sd méningé, att des nerfs craniens, AVC, polyradiculonévrite
=> PL => Ptn rachie > 0.5 g/l , pleiocytose > 10 / mm3, VDRL + ds LCR
Diagnostic biologique
Examen direct
Sites de prélévement : ttes lésions érosives ou croûteuses cutanéomuqueuses de la période primaireQ et IIreQ seulmtQ
Prélèvement par raclage au vaccinostyle
Technique examen au microscope à fond noir : spirales brillantes et mobiles « traversant majestueusement le
champs du microscope »
FN = ATB local ou général
FP exceptionnels = autres spirochètes (tréponèmes commensaux de la cavité buccale)
Examen sérologique
Test sérologique à Ag non spécifiqueQ = Kline et VDRL (veneral disease research laboratory)
- Ag utilisé : Cardiolipide => Sensibilité +++ , spécicifité inf , tardif
- Type de réaction : Floculation ou microagglutinationQ
- Date de la positivité : 2 à 3 semainesQ après chancre
- Faux + fréquents
- Economique : dépistage et suivi de évolutionQ
Test sérologique à Ag tréponémiqueQ
TPHA (treponema pallidum haemagglutination assay) => Spécificité et précocité intermédiaire
- Ag utilisé : spécifique des tréponèmesQ (souche cultivée expérimentalement), non positiver par autres spirochètesQ
- Type de réaction : Hémagglutination passive
- Date de la positivité : 12j aprés le chancre : + précoce, persistant
- Economique
- Spécificité superieure à VDRL
FTA, FTA abs (fluorescent treponema antibody –absorbé-) => le + spécifique et le + précoce
- Ag utilisé : Tréponèmes
- Type de réaction : IFI
- Date de la positivité : 7 jours du chancre (précoce) Q
- Spécificité +++ => test de référence
- Réponse quantitative
- Couteux
Test de Nelson ou Test d’immobilisation des tréponèmes
- Référence pour la spécificité
- Positivation tardive > 1 mois, définitive
- Positivité certaine à partir de 80% d’immobilisation de tréponèmes vivants
- Exceptionnellement indiqué : syphilis IIIaireQ
Aucun des tests syphilitiques permet de distinguer la syphilis des autres treponematosesQ
SYPHILIS PRIMAIRE → ++
+ ++
Treponematose endemique → +
++ ++ SYPH LATENTE → ++ IgM-
+++Q +++Q SYPHILIS SECONDAIREQ → ++Q
FTA de
- + FAUX + → -
confirmation
Syphilis ancienne traitéeQ → + IgM -
+ - Tréponématose ancienne →+
SYPHILIS TRES PRECOCE <3 sem après chancre → + IgM+
- - Syphilis primaire DEBUTANTE → + IgM+
Syphilis congénitale
Chez un enfant né d'une mère présentant une syphilis active, la syphilis se transmet à partir du 4ème mois de la grossesse.
Syphilis congénitale fœtale : mort né : anasarque foeto-placentaire
Syphilis précoce : Syphilis d'emblée secondaireQ : tableau septicémique : coryza bilatérale, bulles palmo-plantaires,
éruption cutanée, ostéochondrite douloureuse : pseudo-paralysie de Parrot, ictère avec hépato-splénomégalie,
syndrome néphrotique ...
Syphilis congénitale tardive : les signes apparaissent entre la 5è et la 30è années = Triade de Hutchinson :
Kératite
Surdité
Anomalie dentaire : dents en tournevis.
Traitement = « AS DE DASS »
ATB
Syphilis primaire
Pénicilline retard : Benzathine-benzylpenicilline Extencilline 2,4 MU IM en 1 injection
Allergie à la pénicilline : cyclines Doxycycline tous les jours pendant 15 jours
Syphilis secondaire
< 1 an par rapport à la contamination : Extencilline 2,4 MU IM en 1 injection
> 1 an : Extencilline 2,4 MU IM en 1 injection/sem pdt 3 semaines
Allergie à la pénicilline : cyclines Doxycycline tous les jours pendant 28j.
Neuro syphilis, syphilis chez un immunodéprimé (SIDA)
16 à 20 M IV Pénicilline G pdt 10 à 15 j
Réaction de Jarish – Herxheimer :
Libération brutale de matériel antigènique responsable d'une réaction locale (accentuation des lésions) et générale
(fièvre, céphalées, myalgies) généralement bénigne sf en cas de syphilis congénitale et tertiaire
Prévention non systématique par une courte corticothérapie générale (0.5 mg / kg / j pendant 3 jours) ms discutée .
Syphilis de la femme enceinte :
Prévention systematique de la réaction de Jarish –Herheimer
PéniG en 1ière intention ; si allergie : ErythromicineQ (avec ttt systématique du nv né par PéniG car macrolides passe
mal la BHP ), Cycline st CIQ
5
Soins locaux
DO anonyme (sf si refus de soins : nominative Q)
Education
Dépistage partenaires
Abstinence sexuelle jusqu’à disparition des lésions
Sérologies autres MST
Surveillance = contrôle sérologique à 3 semaines, puis semestrielle
Source : Fiches Rev Prat, pilly, rdp, book, Conf Hippo, Cours Fac Tunisienne, QCM Intest 2002
1
• CLINIQUE
Incubation : de 4 à 6 joursQ++
Urétrite antérieure aiguë chez l'hommeQ
Signes fonctionnels à début brutalQ
Ecoulement, classiquement jaunâtreQ purulentQ intense spontané (matinal +++) ou provoqué => méatite
BrûluresQ mictionnelles («chaude pisse»)
Dysurie marquéeQ
Pas d’adénopathiesQ inguinales si non compliquées, ni de fièvre
L’épreuve des 2 verres permettrait de préciser l’étendue de l’atteinte (pus dans le 1ier verre en cas d’uréthrite ant et
ds les 2 verres en cas d’uréthrite postérieure).
Formes latentes (rares) : vagues brûlures mictionnelles, un méat rouge collé le matin, écoulement clair.
Diagnostic de certitude est bacteriologique :
Urétrite masculine = au moins 10 PNN sur le 1ier jet à x 400 et au moins 5 PNN sur le frottis urétral à x 1000
Examen direct d’un frottis par grattage de l’urètre antérieur coloré au Gram (Se = +/-100%) visualisant des
diplocoques gram négatif en grain de café intracellulaire affirme quasiment le diagnostic.
Association possibles avec chlamydia
Portage féminin = cervicite gonococcique asymptomatiqueQ (60 à 90%)
Parfois leucorrhée jaunâtre non dlx, tjs rechercher alors une infection à Chlamydiae trachomatis
Cervicite > vulvo-vaginite > urétrite (+ rare)
Chez la femme, le diagnostic sera fait sur les cultures sur milieux spéciaux et sur les autres prélèvements réalisés (cf)
La sensibilité du frottis cervical + examen direct est seulement de 20-30 %, contrairement à l’homme.
Formes sexuelles extra-génitalesQ
Oropharyngite : symptomatique que ds 20 % des cas, spontanément régressive
Anorectites : dans 2/3 des cas asymptomatique, parfois ténesme, prurit, pus ou glaires dans les selles, saignement.
Elle guérit spontanément en 10 à 12 semaines
Conjonctivite purulenteQ
Néonat : Ophtalmie néonatale (risque de cécité) à prévenir par administration systématique de collyre ATB en salle
d’accouchement : Erythromycine ou Tétracycline. En cas de survenue de l’ophtalmie, ttt parentéral.
Auto-inoculation possible chez adulte
Diagnostic différentiel = Conjonctivite à chlamydia
2
• DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
Prélèvement bacterien au laboratoire au mieux (fragile)
Chez l’homme : frottis urétral et urine du 1ier jet (ECBU) si uréthrite ou si épididymite. Si rectite ou pharyngite :
pharynx, urètre et rectum.
Chez la femme et l’homosexuel, prélèvement + nbx pr améliorer la sensibilité du diagnostic. Au niveau du:
ColQ
UrètreQ
Cul de sac post vaginalQ
Bartholin
AnusQ
GorgeQ
Trompe si coelio (salpingite).
Examen directQ après Gram, culture ensemencée immédiatement sur milieux spéciauxQ ou non : milieux propices (sang
lysé par la chaleur enrichi en C02Q), sélectifs (Thayer et Martin...). Résultat des cultures en 48 h avec réalisation d’un
ATBgramme
Très svt intra GBQ
Cultures obligatoiresQ pour le diagnostic d’atteinte rectale, cervicaleQ, orale, disséminée ou asymptomatique.
Gonozyme réalisé par méthode immunoenzymatique => détection rapide d’Ag gonococciques.
Pas de sérologies +++
Penser à une gonococcie devant une leucocyturie isolée (GB : 103 à 105/mm3 à ECBU) ou cystalgie à urines claires
• EVOLUTION, COMPLICATIONS A RECHERCHER SYSTEMATIQUEMENT
Formes habituelles
Sous ttt, symptomes et contagiosité disparaissent en qqs jours.
Les complications surtt ds les formes latentes ou mal traitées.
Complications
Echec du ttt => 2 causes
1 : Résistance => PPNG => Gonocoque producteur de pénicillase, les + fréquents
2 : Urétrite non gonococcique associée (chlamydia)
Complications ascendantes chez l’homme
Orchi-épididymiteQ: grosse bourse douloureuse fébrile et inflammatoire unilatérale avec augmentation de
l’épididyme Tttt urgent car risque de stérilité par azoospermie (obstruction épididymaire) si att bilatérale.
Prostatite aiguë (dysurie, prostate volumineuse algique et molle au TR)
Rétrécissement urétralQ à long terme, inflammation des glandes para-uréthrales périméatiques, balanite, cellulite
périuréthrale, des gldes de Tyson, Cowper, de la vésicule séminale, …
Complications ascendantes chez la femme
Bartholinite
Endométrite, salpingiteQ aiguë ou chronique ou récidivante (10% des cervicites gono) => Q 152
Risque de stérilité tubaireQ : si 1 épisode 10 % d’occlusion tubaire ; si 2 => 35% ; si 3 => 75 %
GEUQ
Pelvipéritonite
Péri-hépatiteQ = Sd de Fitz-hugh-curtis (bcp + svt chlamydienne que gonococcique) = vérifié
Formes généralisées = septicémie gonococcique subÄ = Infection gonococcique disséminée = RARE : 0,1 à 1%
Facteurs favorisants
Infection gonococcique asymptomatique : Femme et homosexuel
Grossesse, menstruation
Infection oropharyngé
Certaines souches de N.gonorrhoeae (souche auxotrophe AHU -), toujours très sensible à la pénicilline
Déficit en fraction C5, C6, C7, C8 du complément
PolyarthriteQ aiguë fébrile septique (peu d’épanchement) avec ténosynovite accompagnée de lésions cutanées
(PapulopustulesQ volontiers purpuriques (purpura vascu) et nécrotiques, situées préférentiellement au voisinage des
articulations atteintes)
Diag.différentiel = Endocardite subA d’Osler, Sd de Fiessinger-Leroy-reiter
Diagnostic
NFS, VS, CRP = HLPN, Sd inflammatoire
Ponction articulaire avec un liquide de type inflammatoire, prélèvements cutanées et HAA
Mise en culture sur milieux spéciaux => + ds 50 %
Par contre très svt + au niveau des portes d’entrées (urètre, anus, pharynx). Prélèvements sur le conjoint
Parfois pas de diagnostic de certitude => ttt d’épreuve par péni
Le pronostic fonctionnel dépend de la précocité du traitement.
Les autres manifestations systémiques sont exceptionnelles : méningite, endocardite, myocardite et péricardite.
3
• TRAITEMENT
Déclaration obligatoire
Antibiothérapie
Ttt « Minute » : en 1 seule prise
C3G : Ceftriaxone Rocéphine® 250 mg IM dose unique
FQ : Ciprofloxacine Ciflox® 500 mg per os dose unique
Le moins cher, Spectinomycine Trobicine® aminoside 2 g en IM en une seule injection (inefficace sur pharyngite)
Prolongé
Forme extra-urétrale bénigne ttt de 7j ou forme gonococcémique : 7 j IM /IV puis relais per os par C3G / FQ
C3G Ceftriaxone Rocéphine® IM
C3G orale Cefixime Oroken® per os
Association systématique à un ttt antichlamydien +++
Cyclines (au moins pendant 10 jours) => Erythromycine (en cas de contre-indications des tétracyclines), FQ
HOM
Tout échec thérapeutique, impose l’étude impérative de la sensibilité aux antibiotiques à la recherche d’un NGPP :
Neisseria gonorrhoeae producteur de pénicillinase.
NB : en cas d’infection où il y a suspicion de NGPP - , on pourrait utiliser en ttt dees formes simples la PéniA et ds les
formes compliquées la Péni G . Il semblerait à l’heure actuelle que l’on so it tjs ds le cas de suspicion de NGPP+.
4
CHLAMYDIA
• EPIDEMIOLOGIE
Chlamydia trachomatis : bactérie intracellulaireQ stricte obligatoireQ (pas de GRAM +++), 15 sérotypes :
Sérotypes ABC : Infection trachomateuse
Sérotypes D à K : MSTQ
Sérotypes L1, L2, L3 : Lymphogranulomatose vénérienne (Mie de Nicolas-Favre) => Q 025
1ière cause d’urétrite au monde, infect° cosmopolite très répandue = 90 M d’infections à C. Trachomatis
Cause fréquenteQ d’urétrite non gonococcique (40 %, autres : uréaplasma uréalyticumQ, MycoplasmaQ, trichomonasQ)
Cause fréquente d’urétrite post gono (60 à 80 %)
Autres espèces de Chlamydiae st Chlamydiae psittaci, Chlamydiae pneumoniae
La clinique, volontiers silencieuse, explique le développement à bas bruit de complications (stérilité) et la propagation de
l’infection. Formes latentesQ
• CLINIQUE
1 à 4 semaines d’incubationQ
Ds la majorité des cas, l’infection est totalement asymptomatique : ce portage est présent ds 10 % de la pop à risque (ado et
adultes jeunes)
Absence d’adénopathieQ
Chez l'homme
Urétrite antérieure subaiguë (50%)
Moins bruyante que les U.gonoccique : le + svt brûlures mictionnelles ± écoulement clair transparent spontané
minime matinal. Parfois seulement sensations subjectives intra-urétrales ou pelviennes (25%)
Une balanite peut y être associée
Urétrite anterieure aiguë (10%) : cf gono
Forme asymptomatiqueQ 2000: porteurs sains 30 %
Chez la femme
CerviciteQ mucopurulente > > VulvovaginiteQ, urétriteQ (ds 50% des cervicites ) => svt asymptomatiquesQ
Découverte par examen systématique ou en cas de cystalgie à urine claire, de leucorrhées ou d’une complication
• BIOLOGIE
Prélèvements des secretions et frottisQ au niveau : col, urètre, anus, gorge (systématique)
Examen direct
Soupçonné sur PNN altéré sans germe visible au direct + cultures bacterio classiques négatives
Rechercher ds les cellules épithéliales,la présence d’inclusions (grains rouges juxta-nucléaires) ou appelées corps
chlamydiens élémentaires. Mis en évidence par coloration au Giemsa
IFIDQ 2000 ou méthode ELISA : Spé et Se moindres
Culture : technique de référence
Culture cellulaire sur cellules dt les mitoses st bloquées (cher et fiable) 4 j.
Avenir : PCR ou LCR (Ligase Chain Reaction ) réalisés en 24 h sur les urines de 1ier jet : Excellente sensibilité, pas
encore en routine
Sérologie :
Pas d’intérêt pour diagnostic d’infection de surface (urètre, col, conjonctive) car le tx d’Ac st svt peu élevé et
rendent très difficile l’interprétation de la sérologie car trop prôche de la cicatrice sérologique d’un portage asympto
ancien (20 à 50% des sujetsQ)
Ds les infections profondes (épididymite, salpingite, pneumopathie, périhépatite), les taux sérologiques sont
généralement élevés (> 1/128°) apportant une aide au diagnostic. L’évidence d’une infection récente doit être prouvée
soit par la présence d’anticorps IgM, soit par l’augmentation des anticorps, soit par séroconversion.
L’évolution sérologique après traitement n’est actuellement d’aucune aide pour affirmer la guérison
• EVOLUTION
Chez l'homme => le risque est la stérilité
Non traitée, elle peut guérir spontanément ou précéder la survenue des complications :
Epididymite
ProstatiteQ chronique
Chez la femme => risque de GEU et de stérilité
Complications hautes majeures :
Bartholinite
Salpingite A ou CQ peu symptomatiqueQ et endométriteQ
Péri Hépatite (syndrome de Fitz-Hugh-CurtisQ : pas de perturbation du bilan hptqQ), pelvipéritoniteQ, septicémie
GEUQ
Stérilité tubaireQ : 75% des stérilités tubaires en occident
5
Ds les 2 sexes
Peut infecter toutes les muqueusesQ
Formes extra-génitales :
Pharyngées
Anorectite
ConjonctiviteQ par auto-contaminations :
Conjonctivite à inclusions (sérotypes D et K) => pas de séquelle
Trachome = conjonctivite folliculaire due aux sérotypes A et C => kératite torpide => cécité
Formes néonatalesQ:
Conjonctivite muco-purulente le + svt bénigne, de survenue décalée par rapport à l’accouchement. L’administration
de collyre ne la prévient pas.
± Rhinite ; ± Otite moyenne aiguë
Pneumopathie interstitielle « atypique » néonatale d’évolution spontanée vers la guérison
Ectodermose pluri-orificielle
Arhtrites réactionnelles et Sd de Fiessinger-Leroy-Reiter
Sujet HLA B27Q (75%)
ConjonctiviteQ, urétriteQ non gonococcique, polyarthriteQ asymétriqueQ, spondylarthropathieQ
Signes muqueux (érosion buccale, balanite circinée) et cutanés (kératodermie palmoplantaire)
Ds 50 % aucun germe n’est retrouvé
Le FLR correspond à la forme complète (rare)
Endocardites, myocardites, méningo-encéphalites
• TRAITEMENT
Minute : Macrolide : Azithromycine Zithromax® en dose unique per os en 1ière intention
Prolongé :
Urétrite simple : DoxycyclineQ 2000 cycline PO pendant 7 j (parfois + prolongé selon les sources)
Complication : Doxycycline per os (Vibramycine®) pdt 7 à 21 j
Le patient est revu au 3ième jour de traitement, après le dernier jour pour vérifier la guérison clinique et 15 jours après
pour vérifier la négativité des prélèvements.
Règles associées au ttt des MST (partenaire, DO, autres MST à dépister)
Traitement systématique d’une infection à gono potentiellement associé
Le ttt de la salpingite doit couvrir un spectre + large : il est basé sur 2 notions :
La fréquence de C. trachomatis et N. gonorrhoeae
La surinfection habituelle par une flore diverse associant des bactéries à Gram positif et négatif souvent sécrétrices
de bétalactamases et des anaérobies.
La triple association classique (amoxicilline-gentamicine-métronidazole) relayée par cycline est quasiment
abandonnée au profit d’une association + maniable :
Amoxicilline-acide clavulanique : Augmentin + cycline PO en ambulatoire ou IV ds les formes aiguës hospitalisées.
Durée du ttt : Augmentin pdt 15j et CyclineQ 2000 pdt 21j
Source : Fiches Rev Prat, Pilly 1997, book, MediFac, RDP, QCM intest 2000, Conf de consensus SPILF 1993
v. 36 (22/01/2011 10:46)
Diagnostic
• Clinique
Formes atypiques fréquentes
Forme typique :
• Diagnostic biologique
Hémogramme + frottis : leuconeutropénieQ++ ± thrombopénie Infections avec leucopénie
VS normale Les leucos bas pour typhoïde :
Elévation des transaminase, PAL, γGT, LDH (+rare) Lupus
Leishmaniose
Isolement du germe avant tte ATBθ Brucellose
HémoculturesQ+ Paludisme
+ S. de gravité d’une autre infect°
positive la 1ière semaine à 85%
meilleur examenQ pour réaliser un diagnostic précoceQ
CoprocultureQ+
Recherche de Salmonelles doit être spécifiée au laboratoire, culture sur milieux S-S et Muller-Kauffman
Positive la 2ième semaine ds 40%
A refaire obligatoirement lors de la convalescence car 2 à 3 % de porteurs chroniques
Si ATBthérapie préalable : La myéloculture peut être un moyen diagnostique
• Ex. compl
Risque hémorragique +++ : Groupage ABO-Rh, RAI, bilan d’hémostase
ECG (myocardite)
ASP
Guérison si :
Evolution
Le traitement entraîne une diminution régulière de la fièvre en 2 à 6 jours Absence de fièvre > 7 j
Les rechutes sont possibles 10 à 15 jours après l'arrêt du traitement (5%) car il HAA –
existe des réservoirs (foyer vésiculaire= lithiase biliaireQ) 2 copro – à 15 j
d’intervalle
Complications (surtout aux âges extrêmes de la vie et chez l’immunodéprimé)
• ATBthérapie à l’aveugle => Complications à bas bruit
• Par dissémination bactérienne =
• Par imprégnation toxinique
complications septiques
Digestives
Hémorragies intestinales : 5 % L’apparition d’une HLPN oriente vers une
Perforations intestinalesQ : 2,5% complicationQ
Si tuphos léger : péritonite franche
Si tuphos profond : péritonite asthénique Choc septique
Appendicite typhique Ostéite (rares), Arthrite (rares)
Atteinte myocardiqueQ Cholécystite, Hépatite
Latente : ECG Pleuro-pneumopathies (rares)
Patente : MyocarditeQ (bradycardieQ, tbles du rythme et
conduction, Ins cardiaque voire collapsusQ)
Cérébrales (rare)
Encéphalite typhique au pronostic réservé
Pronostic
Favorable
Décès exceptionnel (SUJETS FRAGILES)
Après guérison, il existe des porteurs asymptomatiques persistantsQ
95% disparaît en moins de 6 mois
3% de portage chronique
Traitement
• Curatif
En milieu hospitalier
Isolement (désinfect° du linge, utilisat° de gants et de surblouses, désinfect° des selles, des couverts..)
ATBθ après prélèvements, per os, bactéricide avec bonne diffusion lymphatique et biliaire
FluoroquinolonesQ 10 jours, ex : Ciprofloxacine CIFLOX® à administrer progressivement car risque de
réaction d’herxheimer (Sd pseudo perforatif lié à une paralysie digestive d’o.endotoxinique survenant 2h après la
mise en route du ttt ; éliminer de principe une perforation)
ou C3GQ (enfant ou CI fluoro)
Pays en voie de développement : PéniAQ+ (21j), BactrimQ+, thiamphénicolQ, ChloramphénicolQ+++
• Adjuvant
Rééquilibration hydro électrolytique et réhydratation
Antalgiques et antispasmodiques selon l'intensité des symptômes, l'utilisat° de ralentisseurs du transit est CI
Régime hypercalorique riche en K si diarrhée ++
Corticothérapie si complications cardiaques ou encéphaliques
Chir, transfusions … si complications
• Mesures épidémiologiques
Isolement du malade
Désinfection du linge et des selles
Détection entourage par coproculture
Déclaration obligatoireQ+ à la DDASS : (« bo tito si tu dis pale, brut de pomme, fifi va te choper la rage »)
• Surveillance
Fièvre, pouls, TA, conscience, selles, diurèse
Auscultation, abdo, TR
Hémogramme
Copro
1x/semaine
2 à 48h d’intervalle à l’arrêt du tttQ puis à J15
ECG 2 / semaine, ASP 1x/semaine
• ProphylactiqueQ
Lavage des mains, éviter les aliments crus, eaux de boisson non controlées
Vaccination par Typhim Vi, vaccin injectable polysaccharidique :
contre S.typhi et paratyphi C
Elle est obligatoire pour les militaires, les personnels de laboratoires d'analyses médicales, et conseillée aux
voyageurs se rendant en pays de forte endémie
1 injection en IM, efficace 3 ans
Protection > 65 %, immunité dès la 3ième semaine
Vaccin oral, élaboré à partir de bacilles vivants atténués, dépourvus d'antigène Vi est en cours
d'élaboration
Source : Fiches Rev Prat, medline, pilly, QCM Intest 2002, Medifac
v. 17 (22/01/2011 10:46:00)
Tétanos Q 186
Mie à déclérat° obligatoire, Traumatisme, Trismus bilatéral progressif apyrétique ± dysphagie , Vaccinat°, Sérottt
Physiopathologie
• Agent causal
- Clostridium tetani : BGPQ tellurique anaérobieQ strict mobile, non encapsulé (spore très résistant)
- Exotoxine protéiqueQ (tétanospasmine) neurotropeQ thermolabileQ : Diffusion centripète surtt par voie axonaleQ >
sanguineQ jusqu’aux interneurones inhibiteurs au niveau de corne ant de la moelle et jusqu’aux noyaux des nerfs
craniens (SNC) .
- NB : Autre exotoxine : Hémolytique, cardiotoxique et nécrosante
• Pathogénie : Toxi-infectionQ
- Neurotoxine bloque la libération des neurotransmetteurs des interneurones => Levée du contrôle médullaire => Activité
spastique . Action sur le système acétylcholinergiqueQ
- 3 conditions nécessaires :
Absence de vaccination correcte
Introduction d’un spore au niveau d’une effraction cutanée
Condit° d’anaérobiose (tissu nécrosé, ischémie)
- Mie non contagieuse, non immunisanteQ
Diagnostic
Le diagnostic est clinique et doit être évoqué devant tout trismus.
• Sujet à risque :
- En France : Femme > 70 ansQ (97 % > 50 ans) agricultriceQ non ou mal vaccinéQ en zone ruraleQ porteuse de plaies
chroniquesQ le + svt en période estivale ou au printemps : env. 30- 50 cas /an
- PEVD : 1 million de cas / an quelque soit l’âge (néonat, post partum, … )
• Porte d'entrée :
- Tjrs sur plaies accidentelles souillées : 2/3 ou ulcères chroniques : 1/3, ulcères gangrénés ; post partum ou post
abortum
• Incubation : 3-15 jQ => dépend de la distance entre la porte d'entrée et le cerveau. Elle est muette.
• Invasion (48h) = période séparant le trismus de la généralisation des contractures
- Trismus (1ier signeQ : contracture des muscles masticateurs)
Apparaît et se renforce lors des efforts de masticationQ. Aggravation progressive.
Il est irréductibleQ invincible, bilatéralQ et symétrique douloureuxQ, non fébrile Q++ (signe de l’abaisse langue
captif)
- Puis extension de la contracture au niveau du pharynx, à la face, au tronc et aux membres: dysphagieQ indolore, rictus
sardonique, pincement de la fente palpébrale, ride +++
• Période d'état
- Contractures généralisées permanentes (Attitude max en opisthotonos avec ROT vifsQ; pas de BBK)Q
- Accés paroxystiques dleux (spasmes laryngés, apnée,.. ) qui peuvent être déclenché par une manipulation dlQ
- Sd dysautonomique : fièvre, tachycardie, HTA, …
• Formes cliniques
- 1 : T. céphalique de Rose avec paralysie faciale homolatérale à une plaie faciale avec trismus. Possible généralisation
secondaireQ
- 2 : T. ophtalmoplégique de Worms suite à une plaie orbitaire avec atteinte des paires crâniennes : III > > IV et VI ±
PFP
- 3 : T. néonatal (10 jours après la naissance) : 1ier signe difficulté de succion .
• Diagnostic différentiel
- Locales : Unilatérale : traumatisme facialQ, infection dentaireQ, ORLQ, tumorales
- Générales : NLQ, att. neurologique (lésion protubérance :TumeurQ, AVCQ, infectieuse , PKQ, Gayet-Wernicke)
septicémie, hystérie , Sérotttie, hypoglycémieQ
Traitement (HP)
• Hospitalisation en REA quelquesoit la gravité
• Déclaration obligatoireQ en cas de tétanos-maladie, possible Maladie Professionnelle
• Ttt curatif
- Nettoyage / parage de la plaie/ ablation corps étranger
- ATB : pénicilline G IV pdt 7 j : inhibe le développement
- Sérothérapie par gammaglobuline (absence de CI ) 500 UI (Ig humaine +++) => immunité passive immédiate pour 2
mois au max. Avant utilisation de sérum hétérologue, moins cherQ, avec risque de Mie sériqueQ : formation de
complexes immunsQ
- Vaccination antitétanique +++ (dès le début du ttt => discordance par rapport à 1 QCM de 2001Q))
• Traitement symptomatique
- Réanimation respiratoire (Ventilation artificielle précoce surtt avec trachéo, non systématiqueQ)
- Alimentation entérale ou sonde NG
- Sédatifs et Myorelaxants
Contractures : BZD +++ par voie IV , possible respi si poso forte
Spasmes : Barbituriques, analgésiques centraux morphiniques (Fentanyl),et enfin les curares
Sd dysautonomique : α et β-bloquants, clonidine. en cas de prédominance du système cholinergique, l'atropine
en perfusion continue a pu être employée avec succès
- Mesure de prévention du décubitus et de réanimation
Source : Fiches Rev Prat , Pilly 1997 , QCM intest 2002
v. 16 (22/01/2011 10:46)
Paludisme Q187
Malaria, Anophéle, Fièvre oscillante, Sueurs, Anémie, Neuropaludisme à P Falciparum
Parasitose endémique + poussées épidémiques selon pluviosité, due aux Plasmodium
Epidémiologie Etiologie
• AGENTS PATHOGENES : PROTOZOAIRES DU GENRE PLASMODIUM
P. falciparum
Ds les régions chaudes tropicales et intertropicales le + svt mais présent partout
Le + fréquent , le seul potentiellement mortelQ , le seul résistant aux anti-paludiques
Durée de vie < 2 moisQ
P. vivax
Zones tempérées chaudes, subtropicales, de - en - fréquent en Afrique (présent surtt en Afrique de l’Est)
Saisonnier
Durée de vie de 3 ans
P. malariæ
Zones tropicales, rareQ, sensibilité constante à la chloroquineQ, primoinvasion très peu symptomatiqueQ
Longévité > 10 ansQ
P. ovale
Remplace P. vivax en Afrique noire (ouest et centrale) ; + rare
Durée de vie = 3 ans
• EN FRANCE : 4000 CAS / AN (1999) => DONT 80 % DU AUX FALCIPARUM ET RESPONSABLE DE 20 DECES/AN
• TRANSMISSION DE L’HEMATOZOAÏRE
Par piqûre indoloreQ de l’AnophèleQ femelleQ++ (vecteur du parasite)
Par voie transplacentaire
Par transfusion de produits sanguins frais
• SUJET RECEPTIF
Pas d’immunité naturelle
Sauf sujet dont le phénotype est : Ag sanguin Duffy négatif => résistant à P.vivax
Sauf Drépanocytose hétérozygotes => crises moins graves
En cas de séjour prolongé en zone d’endémie pdt au moins 4-5 ans, si soumis à des réinfestations, le sujet développe
une immunité relative réversible qui limite les effets pathogènes du parasite. Ainsi ds ces zones, ce st svt les enfants âgés
de moins de 5 ans qui en st atteints .
• CYCLE PARASITAIRE
Cycle sexué sporogonique chez anophèle
Piqûre d’un paludéen par l’anophèle => absorption d’éléments sanguins = gamétocytes => Sporogonie au niveau
du TD : Gm + Gf => abouti à la formation de sporozoïtes qui seront inoculables à leur tour via la salive.
Durée : 10 à 30 jours
Cycle asexué schizogonique chez l'homme, comporte 2 Etapes :
Hépatique = cycle exo-érythrocytaire
Q++
Piqûre par anophèle, libère ds le sang des sporozoïtes qui atteignent le foieQ en moins de 30 minutes.
Q
Hépatocytes sont alors parasités, multiplication des sporozoites pendant 1 à 2 semaines
Q
Cytolyse = Eclatement des hépatocytes parasités => libération ds le sang de mérozoïtes.
Cytolyse unique pour P.Falciparum et Malariae mais mutiples pour P.Ovale et Vivax car il existe des formes
parasitaires latentes ds le foie (hypnozoites) => explique les reviviscences pr ces 2 plasmodiums.
Sanguine ou intra-érythrocytaire
Parasitage des GR par les mérozoïtes => formation de trophozoïtes qui vont subir la schizogonie pour former des
schizontes jeune puis mature.
Eclatement des GR par hémolyse avec libération de mérozoites et colonisation d’autres GR.
Durée du cycle intra-érythrocytaire explique la periodicité des accés fébriles.
48h : Falciparum, vivax, ovale
72hQ : MalariaeQ
Q
Ts les anti-malariques sont schizonticides cad ils ne st actifs que sur la forme intraGR et inactif sur la forme hptq
Après plusieurs cycles schizogoniques : apparition de gamétocytes mâles et femelles , formes latentes inactives
chez l’hommeQ dt la morphologie caractérise l’espèce (en faux = falciparum)
2/7
• CHIMIORESISTANCE= CHLOROQUINORESISTANCEQ
Concerne seulement P.falciparumQ
Classement annuel des pays
Groupe 0 = Pas de falciparum
Groupe 1 = Pas de resistance (R) : Egypte, Maroc, …
Groupe 2 = Chloroquinorésistance modérée (Afrique ouest, Madagascar, Arabie saoudite, Inde, Indonésie)
Q++
Groupe 3 = Prévalence élevée de multirésistance (Asie SE, Océanie, Afr Est, Centrale, Am du Sud)
± Groupe 4 = Forêt du Cambodge, Thaïlande et Birmanie + Amazonie
Physiopathologie
Cycle hépatique asymptoQ
Hémolyse => Anémie et ictére + avec libèration de substance pyrogène
Réaction splénique avec hyperplasie de cellules macrophagiques
Dans les formes graves avec atteinte neurologique (falciparum): Séquestration des GR parasités (schizontes) dans les
capillaires cérébrauxQ => anoxie tissulaire
Diagnostic clinique
• PREMIER DIAGNOSTIC A EVOQUER DEVANT TOUTE FIEVRE AU RETOUR D’UNE ZONE IMPALUDEE
• INCUBATION = 10 à 20 joursD
• TABLEAU INITIAL = PRIMO-INVASION
FièvreQ continue
Sd algique : CéphaléesQ, myalgies, arthralgies, dl abdo
Tbles digestifs : Anorexie, nausée-vomissementQ, diarrhéeQ
Evolue vers l’aggravation immédiate ou en accès périodiques si non tttée
• ACCES SIMPLE PALUSTRE
Accès périodiques ou intermittents = periodicité du cycle exo-erythrocytaire pdt environ 10 jours
Q
Fièvre tierce bénigne (accès se répètent ts 2 jours) => vivax, ovale
Fièvre tierce maligne => falciparum
Fièvre quarte (accès se répètent tous les 3 jours) => malariae
Accès en 3 stades, survenue brutale ou après prodromes
Frissons + Froid + malaises intenses : 1 à 2 h
Chaleur: Fièvre d’ascension rapide ≥ 40°C + pouls rapide ou lent + faciès congestif : 1 à 4 h
Sueurs profuses + défervescence thermique + asthénie + courbatures + HSMG incste
Rechutes similaires possibles ± éloignées = reviviscence
P.vivax, ovale au max 3 ans après la primo-invasion (formes latentes hépatocytaires)
P.malariae au max 10 ans après (formes latentes érythrocytaire)
Evolution à tout instant vers aggravation possible mais pas de réviviscence → P. falciparum
3/7
En pratique
Formes larvées des patients autochtones
Formes graves = rémittente
Due à des infestations massives et répétées de falciparum stt
Fièvre élevée avec plusieurs clochers journaliers
Céphalées importantes +++
Obnubilation ou agitation
Ictère à bilirubine libre
Si non tttée + falciparum => Accès pernicieux
Diagnostic différentiel
Q Q
Typhoïde , Hépatite virale, Amibiase hépatique , Virose aiguë, diarrhée infectieuse
Diagnostic biologique
• DIAGNOSTIC PARASITOLOGIQUE EST UNE URGENCE ++++
Examen direct = mise en évidence du parasite dans le sang Nb : HAA inutileQ
Frottis sanguin « mince » (coloration au MGG)
Examen de référenceQ en urgenceQ (car le + rapide) à réaliser le + près possible de l’accès thermique
Caractérise l’espèce (association d’espèces possible chez un même maladeQ)
Evalue la parasitémie (en % d’hématies parasitées)
Calcule la densité parasitaire = HPM = hématies parasités /µL : seuil = 150 HPM
Nb : Ds les accés pernicieux entre autre, possible négativité du frottis car le Plasmodium est ds les capillaires
viscéraux le plus svt.
Goutte épaisse.
+ sensible que le frottis => permet le diagnostic des faibles parasitémies mais possède un délai + long (24h)
Pas d’identification de l’espèce
Tjrs faire les 2 techniques
Repéter le frottis de façon quotidienne jusqu’à négativation (0 HPM) pr le suivi de l’efficacité du ttt
P. Falciparum P. vivax + ovale P.malariae
Gamétocytes en faux, forme allongéeQ Très rares gamétocytes Très rares gamétocytes
Présence exclusive de trophozoïtes Schizontes, corps en rosace, trophozoïtes Schizontes en corps amiboïdesQ , corps
annulairesQ, gracileQ=> FROTTIS en rosace, trophozoïtes
MONOMORPHEQ
Taches de MAURER Q ds hématies Granulations de SCHÜFFNERQ ds GR
PolyparasitismeQ
(1 hématie +sieurs trophoz.)
Parasitémie intense > 5 % => 40% Parasitémie faible < 2% Parasitémie < 2%
Traitement adulte
• DECLARATION OBLIGATOIRE DU PALU AUTOCHTONE (« bo tito si tu dis pale , brut de pomme, fifi va te choper la rage »)
• MEDICAMENTS
Tous les médocs ont une action schizonticide . Actif sur la forme intra GR seulement .
QUININE ET SELS DE QUININE (Quiniforme®)
24 mg/kg/j en 3 prises de 8mg/kg/8h IV ou per os
Effets secondaires :
Risque d’hypoglycémie (car augmente l’insulinosecretion pancréatique)
Risque de survenue de signes de cinchonisme (Acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse
aiguë de l'acuité auditive, nausées) régressant à l'arrêt du traitement et nécessitant rarement l'arrêt du traitement.
Convulsions à forte dose.
Manifestations allergiques cutanées : prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée.
Anémie hémolytique aiguë, parfois grave et compliquée d'IRA (fièvre bilieuse hémoglobinurique).
Thrombopénie, purpura thrombocytopénique.
Possibilité de modifications mineures aux doses thérapeutiques de l'ECG (allonge le QT) sans retentissement
clinique sur un cœur sain
Q
Indications = Traitement curatif du paludisme :
P falciparum (crises graves ou hypoglycémie, troubles cardiaques accès pernicieux)
Accès palustre, en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines, avec impossibilité du ttt per os.
Contre-indication de la quinine
En dhs du contexte de l'urgence de l'accès grave/pernicieux, CI en cas de TDC intraventriculaire.
ATCD de fièvre bilieuse hémoglobinurique.
ATCD d'hypersensibilité à l'un des composants.
Myasthénie (même le Schweppe’s )
Bilan préthérapeutique : NFS , Glycemie, ECG
t
Précaution d’emploi : Perfuser lente , diluer ds du G5 avec surv régulière du dextro, de l’ECG et de la quininémie .
ANTI-MALARIQUES DE SYNTHÈSE :
Amino-4-quinoléines : Chloroquine Nivaquine®
Ttt per os (existe en sirop) à raison de 10 mg/kg/j J1 et J2 puis 5 mg/kg/j pendant 3j
Indications :
Ttt prophylactique (Zone 1 ou zone 2 en association)
Ttt curatif d’un accés palustre simple sauf à P falciparum (pas mis en 1ière intention , avt diagnostic)
Précaution : En ttt prolongé, risque de dépôts cornéens = Thesaurismose, Rétinopathie des APS (ERGQ)
Amino-alcools
Méfloquine Lariam®
Ttt per os : 750 mg puis 500 mg puis éventuellement 250 mg en fonction du poids (prises espacées de 8 h)
Indications : Prophylaxie en zone 3 et ttt curatif des accés palustres non compliqués à P.falciparum au retour
d’une zone de chloroquinorésitance
Effets secondaires : Vertige, nausées , diarrhée, céphalée , tbles psy aigus , bradycardie sinusale
CI si femme enceinte,
Halofantrine Halfan®
Ttt per os à raison de 500 mg x 3 fois (prises espacées de 6 h) , à renouveler 1 sem aprés
Indication : Seulement en ttt curatif des accés palustre non compliquéQ à P.falciparum au retour d’une zone
de chloroquinorésitance
Effets secondaires : Allongement du QT, prurit, rash cutanée, tbles digestifs mineurs
CI : femme enceinte, allaitement, enfant < 10 kg
Sulfadoxine-pyriméthamine Fansidar®
Per os ou IM
Indiqué ds le ttt curatif seulement . 1 dose unique . Son coût est inferieur aux Amino-alcools +++
Effets secondaires des sulfamides : allergie , cutanée (Lyell) , tble hématologique
Proguanil Paludrine®
Antifolinique d’action lente , bien tolérée, utilisé uniquement en ttt prophylactique toujours en association avec
de la chloroquine (zone 2) . Paludrine® + Nivaquine® =Savarine®
TETRACYCLINE
Ttt curatif : En association avec la quinine en cas d’accés pernicieux présumé moins sensible à la quinine chez des
patients revenant d’Asie du SE ou Amazonie
ième
Ttt prophylactique : Au niveau du 4 zone de chloroquinoR (forêts du cambodge, thailande, birmanie)
6/7
Formes simples et paludisme viscéral évolutif Forme grave (accés pernicieux)
Quinine IVQ :
En 1ière intention ( 1 ou l’autre) dose de charge puis dose d’entretien
-Quinine per os > > IV avec relais per os si > 48h apyrexie
Zone 1, 2 ou 3 Zone 1, 2 ou 3 Si suspicion de baisse de la sensibilité à
-Lariam® Mefloquine
la quinine (différent d’une résitance)
Ttt per os pdt 7 j Ttt IV pdt 7 j cad tout patient issu de zone 2/3 et/ou
En dernière intention : ayant suivi une prophylaxie correcte par
-Halfan® Halofantrine’ de la chloroquine , on augmente la
posologie de la quinine
Quinine IV ou per os pdt 7 j Quinine IV pdt 7 j
Zone 4 Associé à Doxycycline ou Clindamycine Zone 4 Associé à Doxycycline ou
pdt 7 j (hors AMM) Clindamycine pdt 7 j (hors AMM)
Femme
Femme enceinte Seule la quinine est autorisée Seule la quinine est autorisée
enceinte
D’après la conférence de consensus, Dosage de la quininémie :
l’Halofantrine est le ttt le + utilisé chez 10-15 mg/L (index tttiq étroit)
Enfant si ttt à risque, dose + élevé et enfin de
l’enfant en France sous contrôle ECG du fait
de la forme galénique la mieux adapté Surveillance dose de charge pour tous
Mesure parasitémie au 3ième j
ième ième Surveillance glycémie et ECG
Surveillance clinique aux 3 et 7 jour
régulière
Inutile de poursuivre une chimioprophylaxie après ttt car le risque de réviviscence à partir des formes erythrocytaires est nul
après ttt schizonticide . Par contre, les formes latentes intrahépatiques sont elles non détruites par un ttt schizonticide.
CI de la corticothérapie
Possible ttt ambulatoire Exsanguinotransfusion, héparine et anticoag en
préventif sont inutiles
Prophylaxie médicamenteuse :
Pour tous sujets non immuns en zone d’endémie avérée à falciparum MAIS n’empèche pas l’impaludation
Peut être discutable en cas de séjour < 7j en zone 1 (faible risque)
séjour < 3 mois séjour > 3 mois
ChloroquineQ 100mgQ per os ts les jours Chloroquine + proguanil = Savarine® mais
Zone 1 A débuter 24h avt départQ résistance fréquente de P.falciparum
Q
et poursuivre pdt 4 sem Lariam n’a pas d’AMM pr + de 3 mois mais le
Chloroquine + proguanil : jury de la conf de consensus ne retient pas
Zone 2
Savarine ts les j d’argument pour limiter l’utilisation prophylactique
Mefloquine Lariam® 1/sem du Lariam à 3 mois.
Zones 3 A débuter 10 j avt départ ( J-10, J-3) et Consulter un medecin sur place qui appréciera la
poursuivre 3 sem après le retour pertinence et le rapport bénéfice/risque d’une
Zones de résistance (asie prophylaxie par Méfloquine
SE/Amazonie)
Doxycycline , ts les jours, hors AMM
Et/ou CI ou intolérance
au Lariam
Protection contre la piqûre de l'anophéle
Q
Répulsifs (Insect écran®) sur les parties découvertes dés la tombée de la nuit
Insecticides : vêtements, chambre
Dormir sous moustiquaires imprégnées de pyréthrinoïde
Porter des vêtements qui protègent le corps : pantalon et manches longues
Education voyageurs : consulter rapidement si fièvre, risque persistant malgré ttt, ttt pour un éventuel accès.
Place du ttt de réserve
Indication limité aux voyageurs en situation d’isolement les mettant à + de 12h d’une structure de soins
Même en cas d’autotraitement, le voyageur doit tout de même consulter en urgence
Les seules molécules utilisables sont par ordre de préférence :
Quinine orale (± Doxycycline s’il existe un risque de polychimiorésistance)
Méfloquine Lariam®
Pyrimethamine-sulfadoxine Fansidar®
7/7
Source : Fiches Rev Prat, Pily, medline 97, 00, impact, conf, internat blanc , QCM Iintest 2002, Poly Gynéco, Conférence de
consensus de la Société française d’Infectiologie 1999
v. 18 (22/01/2011 10:46)
Grippe Q 188
Bénigne svt , mortelle parfois, coût +++ ( ttt , ADT ), Fiévre, Myalgie, Arthralgie, Antipyrétique, Vaccin
Epidémiologie
• Agent causal
MyxovirusQ influenzae (Virus à ARNQ monocaténaire) qui comporte 3 grands types de virus A, B, C. Le
type A est le + virulent .
Sur type A, présence d’une antigénicitéQ pathogène à leur surface = enveloppeQ
Neuraminidase : N (enzyme membranaire qui permet de détacher de nouveaux virions)
Hémagglutinine : H (Il permet la fixation du virus aux récepteurs membranaires cellulaires et agglutine GR)
Les souches st nommés selon : le type antigénique, hôte d’origine, o.géographique, N° de souche, année
d’isolement, nature des Ag seulement pr souche A.
• Epidémio
Contamination : directe, interhumaine, par voie aérienne
Grde contagiosité : Epidémie atteignant 30-60 % de la pop non immune, période de contagiosité jusqu’à 2-3 j après
l’apparition des signes cliniques.
Grde variabilité antigénique
Mineure : Glissement antigénique : variation intra sous types
• Mutations ponctuelles spontanées avec évolution progressive des Ag de surface
• Maintien d’une immunité partielle d’une année sur l’autre => Absence de nvx sous types
Majeure : « cassureQ » ou « saut » antigénique
• Variation antigénique importante qui aboutissent à un réassortiment antigéniqueQ de la NA etQ/ouQ HAQ:
« changement total des Ag enQ »
• Aboutis à de nvx sous typesQ (Seulement pr type AQ )
• Pas d’immunité croisée entre 2 sous typesQ
Résurgence des Virus :
Réapparition d’anciens virus peu modifiés laisse supposer l’existence d’un réservoir animal : le Porc .
Modes épidémiques :
PandémieQ : Nbre de cas inhabituel sur une periode de temps limitée et une région géographique illimitée
• Extrême contagiosité (même chez un sujet vacciné )
• Morbidité élevée
• Départ d’Asie du SE → Extension mondiale
• Environ tous les 15 ansQ
• Correspond à une cassure antigénique d’un type AQ
Epidémie : Nbre de cas inhabituel sur une région circonscrite pdt une durée limitée
• Annuelle, hivernale
• Glissement antigénique à partir d’un virus restant ds pop de façon endémiqueQ
• Propagation d'Est en Ouest
• Différents cycles en fonction du type :
o A : cycle court 2-3ansQ
o B : cycle long 5-6 ans
o C : Petites épidémies locales ou cas sporadiques
Absence d’immunité croisée entre les souchesQ
Absence d’immunité durable > 1 an
Population à risque = terrain fragile
Personnes âgées, nourrisson, femme enceinte
Insuffisant cardiorespiratoire, valvulopathie mitraleQ
Immunodéprimé
2/3
Diagnostic
• Grippe commune de l’Adulte
Incubation : 48 h, silencieuse
Invasion brutale :
Début brusqueQ avec syndrome infectieux sévère : fièvreQ à 40°CQ avec frisson
Céphalées rétro-orbitaires, arthralgiesQ, myalgiesQ, courbatures lombaireQ
Phase d’état :
Poursuite des signes de la phase d’invasion avec asthénie intense
Atteinte catarrhaleQ des voies respiratoires superieures
Injection conjonctivale, rhinorhée,
Pharyngolaryngite douloureuse, trachéobronchite responsable d’une toux sècheQ
Nb : A l’auscultation, absence de foyer, quelques sous crépitants possible
Evolution vers la guérison en 3 à 5 joursQ.
Parfois évolution en 2 poussées : Le « V » grippal, classique réascencion thermique à 72 h
• Grippe compliquée
Surinfection à : H.influenzae, Pneumocoque et Staph Aureus sur terrain fragile
Persistance de la fièvre et du Sd inflam avec toux productive et expectoration purulente => surinfections
bacteriennes bronchiques +++
Apparition possible d’un foyer systématisé => Pneumopathies +++
Possible atteinte ORL chez l’enfant
Att. Extrapulmonaire (très rare)
Pleurésie, péricardite, myocardite, méningite lymphocytaire
Avortement
Pas de tératogénicité mais proabortif chez la femme enceinte
Le vaccin est recommandé chez la femme enceinte
• Grippe maligne
Complication rare mais svt mortelle secondaire au virus lui-même, surtt sur terrain fragile
Tableau d’OAP lésionnel clinicoradiologique à l’origine d’une ins respi aiguë : Polypnée avec cyanose des
extrémités, râles crépitants bilatéraux, signes de défaillance cardiaque droite et des troubles de la conscience.
Possible tableau de défaillance multiviscérale peut compléter le tableau avec myocardite et péricardite,
insuffisance rénale et hépatique.
GDSA : hypoxémie majeure, acidose métabolique.
Rx thorax : opacités alvéolointerstitielles disséminées ds les 2 chps réalisant parfois un aspect de poumon blanc.
Snégatif : Absence d’atcd cardioV, absence de cardiomégalie et épanchement pleural, PcapP = 10 mmHg cad N
Décés sur hypoxémie réfractaire et séquelles sévères par fibrose septale aigue diffuse
Traitement
• Grippe commune
Ttt symptomatique
Antalgique
Antipyrétique
Antitussifs sédatifs
Hydratation correcte ± Vit. C
et rappel du médecin si aggravation de l’atteinte respi .
• Grippe compliquée ou terrain à ®
Sujet âgé, enfant < 5 ans, BPCO, Ins cardiaque, …) : ATB par macrolideQ ou amoxicilline-acide clavulanique
• Toute femme enceinte présentant un Sd pseudo grippal doit avoir de l’ampicilline devant le
risque de listériose
Prévention
• Vaccination antigrippale
Vaccin
Vaccin tuéQ inactivéQ par formolQ préparé sur cellules embryonnaires de pouletQ
Trivalent : 2 souches de AQ + 1 souche de BQ
Les souches sont sélectionnées, depuis 1948 par l’OMS, en fonction de données épidémiologiques recueillies
dans 110 centres dans 83 pays, en février pour l’hémisphère nord (novembre à avril) et septembre pour
l’hémisphère sud (mai à octobre).
CI :
Allergie ovalbumineQ (FROG) et si Infection aigue en coursQ
Bonne toléranceQ : Douleurs au point d’injection, érythème local, courbatures et fièvre au 5ième jour et réactions
allergiques chez les sujets allergiques à l’œuf
Protocole
1 seuleQ injectionQde 0,5 mL SCQ ds le deltoide annuelleQ au début de l’automneQ
Indiquée ou recommandée : NON obligatoireQ
> 65 ansQ
Patho chronique : Ins Respi / cardiaqQ/ hepatique / Ins rénal/ asthme/ BPCO/ DiabétiqueQ
Drépanocytose homozygote / immunodépriméQ
Femmes enceintesQ
Personnel exposé (santé, armées, …)
Protection efficaceQ sur le plan général mais pas respiratoireQ ou localeQ pdt qq moisQ, à renouveler de façon
annuelleQ
• Chimioprophylaxie active
Zanamivir (Relenza®)
A récemment montré son efficacité en traitement préventif et curatif
Il peut être utilisé chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 12 ans
L’administration se fait par inhalation buccale.
En traitement curatif : 4 doses/j pdt 5 j débutés précocement J1 ou J2
En ttt préventif : 2 doses/j pdt 28 j
Il n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale.
Autres ttt peu utilisés :
Chlorhydrate d’amantadine (Amantadix®) : Efficace seulement sur le virus A elle inhibe la pénétration virale.
Chlorhydrate de rimantadine (Roflual®) : Inhibe la réplication virale en interagissant avec l’hémagglutinine à
prendre dès le début de l’épidémie (mais pas devant l’apparition des signe cliniquesQ)
Ribavirine (Virazole®) : Est utilisée en aérosol dans les formes sévères.
Source : Fiches Rev Prat , Vidal 2000 , Pilly 1997 et QCM Intest 2002, Medifac
1
Rougeole Q189
Epidémio, diagnostic, évolution, prévention
Paramyxovirus Koplik Exanthéme bénigne Spontanément curable ROR
Epidémiologie
Due à un ParamyxovirusQ influenzae (morbillivirus = virus à ARN), responsable d’une altération de l’immunité
locale au niveau arbre respi + lésions épithélium cilié.
• RESERVOIR, CONTAGIOSITE
L’ homme est le seul réservoir du virusQ
Transmission presque exclusivement directe par voie aérienne Q en raison de la fragilité du virus
Evolution endémo-épidémiqueQ
Contagiosité +++:
Période d’invasion (4 à 5 jours)
correspond à virémie + virus ds tissus, sécrétion° naso-pharyngées, urines
atteinte de tt l’épithélium respiratoire
+ 2 premiers jours de l’éruption
correspond à un phénomène d’hypersensibilité lié à immunité çaire
Immunité définitive
• FREQUENCE, GROUPES A RISQUES
Evolue sur un mode endémo épidémique : incidence = 250/100 000 hab. en France
Responsable d’une mortalité infantile élevée Qds PEVD (Afrique stt+++ car ↑dénutrition / énanthème)
Gravité liée au terrain
Atteint ds 95% des cas , des enfants avant puberté, sf nourrissons protégés jusqu’à 6 - 8 mois / Ac maternels Q
Atteint les enfants en milieu urbain + précocement Q
Diagnostic
• MALADIE APPARENTE ET TYPIQUE DS 90% DES CAS
• INCUBATION = 10 jours Q+++++ 2001, cliniquement muette
• INVASION = 4 jours Q+ 2001 => contagiosité max.
Catarrhe oculo respiratoire Q: conjonctivite, larmoiement, rhinite, toux sèche
Fièvre : progressive jusqu’à 39,5°- 40°C atteint juste avant éruption (pas de dissociation pls-T°CQ)
Troubles de l'humeur : enfant bouffi, grognon, pleurard
Signes digestifs (rares) : vomissements, diarrhées, dl abdo atypiques
Signes neuro possibles : convulsions hyperthermiques, sd méningé..
Signe de Koplik Q+++ = énanthèmeQ
Pathognomonique ms incst
Apparaît durant la phase d’invasionQ à la 36ième h et persiste jusqu’à éruption
Semis de minuscules taches blancQ bleuâtre sur fond érythémateux à la face interne des jouesQ en regard des 2e
prémolaires
• PERIODE D'ETAT = ERUPTION = 15IEME Q
JOUR APRES LE CONTAGE
Exanthéme constitué par
Eruption érythémato-papuleuse Q++ rouges de 1 à +sieurs mm, légèrement en relief non prurigineuses Q à
contours irréguliers, ± confluents en respectant toujours des intervalles de peau saine = érythème
morbilliformeQ
± qqs éléments purpuriques
Débute à la tête, derriére les oreillesQ+, autour de la bouche, puis toute la face et s’étend progressivement,
en une seule pousséeQ++, de haut en bas en 4 jours
Respect extrémitésQ.
Disparaissent au bout d’une semaine en laissant fineQ desquamationQ incste.
S.d’accompagnement
Polyadp
Faciès bouffi, œdème palpébral
Accompagné d’un catarrhe occulonasal et trachéal typique : conjonctiviteQ , coryzaQ, pétéchies du voile du
palaisQ
Fièvre progressivement décroissante → apyrexie à J3 J4 de l’éruptionQ
2
Diagnostic positif
• ESSENTIELLEMENT CLINIQUE !!
• BIOLOGIE (recours exceptionnel) : il existe une leuconeutropénieQ 2001
Certitude : mise en évidence du virus dans les sécrétions pharyngées par IFD
Sérologie
Augmentation du tx d’Ac sur 2 prélèvements à 10 j d’intervalle ou IgM spécifique lors du 1ier prélèvement
Evolution
• COMPLICATIONS
Surinfection de l’arbre respiratoire A Staph et Haemophilus sp.
Evoquée sur réascension thermique
Associé à
Rhinite , Otite moyenne torpide, otite moyenne aiguëQ (la + f. en France)
Laryngite striduleuseQ post éruptive , Bronchopneumonie aiguë
KératitesQ+ (=> kératite ulcéreuse chez l’enfant dénutri => cécité ++ ds PVD)
Atteintes respi mécaniques
Atélectasie ou emphysème pulmonaire, médiastinal
Complications neurologiques (les + rares)
Complications précoces
EncéphaliteQ aiguë morbilleuse
• Ds les 3 sem. suivant la période éruptive (1/2000 rougeole) => Mortalité 5 à 10 %, Séquelles 20 à 30 %
• Méningo-encéphalite diffuse par démyélinisation périveineuse = troubles de la conscience + convulsions
+ signes neurologiques focalisés + méningite lymphocytaire
Complication tardive (7 ans !):
Panencéphalite sclérosante subaiguë (immunologique Q) , encéphalite chroniq d’évolution fatale.(rare +)
Pneumonie interstitielle à cellules géantes Q : fatale, survient stt chez immunoD
Purpura thrombopénique auto-immun
Adénite mésentérique
• FORME CLINIQUE
Rougeole maligne =Défaillance multiviscérale
Exceptionnelle en France, Fatale
Elle associe :
Ins Respi aigue + Atteinte neuro grave + Tbles de l’hémostase
Prévention
• VACCINATION
Vaccin vivant atténuéQ (« boire pour rester roi ou finir valet ») conférant une protection quasi-absolue (96%) qui
apparaît après le 4ième jour et pour au moins 20 ans.
Pour éradiquer la rougeole, nécessité que 95% de la population soit vacciné
CI :
De tous les VVA :
GrossesseQ (sans intérêt, pas de preuve tératoG, pas d’indication à l’IVG)
Déficit immunitaire acquis (HIV, ttt immunodepresseur, Corticothérapie,…)
ROR ou rougeole : Déficit immunitaire congénital humoral ou cellulaire ; injection récente d’Ig (< 6 sem),
allergie à l’ovalbumine (ds vaccin contre les oreillons)
ATCD de crise convulsive hyperthermique nécessite une surveillance étroite mais n’est pas une CI à la
vaccination (rougeole) Idem pr vaccin contre la coqueluche.
Rouvax ® ou ROR (rubéoleQ, oreillons, rougeole) en IM ou SC Q
Schéma
Non obligatoireQ
1 seule injection entre 12 et 15 moisQ avec protection durable sans rappel
Possible vaccination contre la rougeole dès le 9ième mois si collectivité , à répéter 6 mois après (15 moisQ).
Injection de rattrapageQ
Rougeole/Rubéole/Oreillon : rappel entre 3 et 6 ans , (ou de 11 à 13 ans si non refaite)
Effets secondaires
15%Q de réaction fébrileQ avec rash cutanéeQ entre J5-J12Q, rare CCH D
Il n’y a aucun risque à vacciner contre la rougeole/rubéole/oreillons un sujet ayant déjà eu l’une de ces 3
maladies, il le protégera contre les autres Q
3
• CAT EN CAS DE CONTACT AVEC ROUGEOLEUX
NNé < 5 mois : rien (protection par les Ig de la mèreQ sauf si la mère est non vacciné et indemne de la maladieQ)
5 à 8 moisQ : Ig polyvalentesQ en IM
Si agé > 9 mois :
Contact datant de ≤ 4 j : Vaccination-prophylaxie immédiate Q+++
Contact datant de > 4 j : Ig polyvalentes puis vaccination après 6 sem de délai
• ÉVICTION SCOLAIRE : JUSQU’A GUERISON CLINIQUE.
Source : Fiches Rev Prat, Pilly, Medline, Qcm Intest 2002, Dorosz 2000
v. 20 (22/01/2011 10:47)
Rage Q 190
Constamment mortelle, Déclaration obligatoire, Morsure, Sérothérapie, Vaccination curative et préventive
Epidémiologie
• PATHOGENIE
Zoonose cosmopolite des mammifères
Le virus rabique est un rhabdovirus (virus à ARN) :
Virus neurotrope (chemine le lg des axones à partir de la plaie)
Virus à exteriorisation salivaire
Fragile inactivé par l'alcool et les détergents classiques, et rapidement dans le milieu extérieur, cultivable
Mais persiste sur cadavre
Maladie d'inoculation
Le + svt secondaire à une morsure par un animal enragé. Parfois par léchageQ (pénétration par muqueuse).
Jamais par la peau saine.
Possible par projection et inhalation de particules virales Q
Réservoirs du virus :
Le réservoir du virus est animal. Tous les animaux pouvant être contaminés et développer une forme furieuse ou
paralytique (machoires, larynx), mortelle en 7 jours pr le chien.
Pr la rage sylvatique, le renard est le réservoir et le chien le principal vecteur
Période de contagiosité :
De 7 jrs avant l’apparition clinique jusqu’à après le décès (cadavre contaminant)
Méningoencéphalomyélite virale constamment mortelleQ transmissible accidentellement à l'homme par la
salive des animaux.
• EPIDEMIO
Rage citadine ou canine
Véhiculée en 1ier par le chien, accessoirement par le chat. N’existe pas en France. Surtout ds les grandes villes
des PEVD de la zone tropicale.
Rage sylvatique ou sauvage
Véhiculée en Europe par le renard rouxQ
En France zone d’enzootie : 30 départements situés au NE d'une ligne allant de la Seine Maritime à l’Isére.
Pr l’Homme (rarement en contact avec le renard) contamination par animaux domestiques (chiens, chats, ovins…)
préalablement individuellement contaminé.
En France, depuis 1968, que des cas importés (15 cas). Stabilisation depuis 1989.
Rage des chiroptéres
Véhiculée par les vampires et les chauves souris qui peuvent étre porteurs sains => Surtt continent américain et
depuis peu Espagne, Portugal et Europe du nord.
Diagnostic (HP)
• INCUBATION
Longue et très variable de 10 j à 1 an (en moy 2-3 mois)
Le délai d'incubation est en partie du à la distance entre le siège de la morsure et le SNC
• 2 FORMES :
Rage furieuse ou spastique +++ : Encéphalite fébrile, spasme hydrophobique (agitations + cris ± convulsion qd on
lui présente de l’eau), hypersialorrhée, deshydratation et S neurovégétatif (irrégularité respi, sueurs profuses).
Rage paralytique : Rachialgie + paralysie ascendante (MI => Encéphale avec risque d’arrêt cardiorespi)
• DIAGNOSTIC
par IFID + culture à partir de divers prélèvement.
• EVOLUTION
DC en 7 jours : Mortelle ds 100%Q des cas en cas de rage déclarée
Pas de ttt efficace une fois que la rage est déclarée
2/3
Prévention
• LUTTE CONTRE LE RESERVOIR
Campagne de vaccination des renards en Europe depuis 1989 en dispersant sur le terrain des appâts contenant un
vaccin antirabique oral. (70% st immunisés)
• LUTTE CONTRE LE VECTEUR ET PROTECTION DES ANIMAUX
Sur l’ensemble du territoire français, tous les animaux familiers doivent être vaccinés (fréquence des voyages)
Les animaux domestiques type Ovins, bovins,.. ne st eux vaccinés que ds les zones d’enzootie.
• VACCINATION DE L’ HOMME AVANT EXPOSITION
Vaccin inactivés, préparés sur culture de cellules diploides humainesQ, bien supportés, sans CIQ disponibles en
pharmacie et prescriptibles par tout médecinQ : Vaccin Merieux® antirabique
Patient à risque :
CSP exposés : véto, abattoirs, équarisseurs, agriculteurs, garde chasse et garde forestier en zone d’enzootie,
taxidermistes et labo spécialisés.
Voyageurs en pays tropicaux.
Protocole OMS :
J 0, J 7, J 28 avec rappel à un an puis tous les 5 ans
NB : Maladie à déclaration obligatoire et professionnelle. Mais seulement les cas déclarés cad les cas mortels.
Source : Fiches Rev Prat, Pilly 1997, Med Line MI 2000, QCM Intest 2000
3/3
Oreillons Q 191
Paramyxovirus, Parotidite, Orchite, Méningite, ROR
Paramyxovirus :
- Parainfluenzae
Epidémiologie o 1,2,3,4 : Laryngite
• AGENT CAUSAL : o Ourlien
Virus ourlien de la famille des Paramyxovirus (virus à ARN) à tropisme - Morbillivirus : rougeole
glandulaire et nerveux (la rougeole est aussi un paramyxovirus, par contre - Pneumovirus : VRS
la grippe est un [ortho]myxovirus)
Réservoir : Strictement humain
Transmission directe par voie aérienne interhumaine et contact salivaire
Contagiosité : importante. Période = 7 j avt le début de la maladie et pdt 7 j après le début
• EPIDEMIO
Sur un mode endémique avec éclosions d'épidémie de collectivité à prédominance hivernale
Victime = sexe ratio = 1
Enfant prépubère (85%) : 50 % avant 8 ans
Adulte jeune : 10 % après 15 ans
Exceptionnelle avant 9-12 mois car immunité maternelle (idem rougeole mais pr elle avt 6 mois)
Q
Immunité durable et définitive
Depuis le début des campagnes de vaccination en 1989, le nombre de cas annuel d’oreillons a considérablement
diminué en France, passant de 500 000 en 1986 à 50 000 en 1993.
Diagnostic
• CLINIQUE
Q++
Incubation : 18 à 21 jours = 3 semaine
Invasion : 24 à 48 heures (fièvre + otalgie + céphalée ± rash morbilliforme)
Phase d'état :
La forme asymptomatique est la + fréquente : 1/3 des cas
S Généraux : fièvre à 38°C, céphalée, Etat général conservé
Atteinte glandulaire :
Parotidite (70%)
Autres gldes salivaires : sous-maxillaires et sublinguales (10%)Q
Orchite si post- pubère (20%)Q = fréquence de 2/1000
Pancréatite svt frustreQ, ovarite, mastite, prostatite, thyroïdite sont exceptionnelles.
Localisation neuroméningée :
Méningite aiguë lymphocytaireQ : Svt réaction méningée isolée asymptomatiq. Très fqte : 15 %. Tjs favorable
Méningoencéphalite aigue virale : contemporaine ou retardée. Exceptionnelle. Possible évolution mortelle.
Atteintes paires crâniennes : atteinte rares mais svt définitives.
SurditéQ (0.1 pr mille) : uni > bilat.. La surdité est inappareillable
NORB (Cécité)
Possible PFP par compressionQ ou Par inflammation => bcp moins fqtes.
Myélite ou polyradiculonévrite :Exceptionnelle
Possible myocardite électrocardiographique ou polyarthrite migratriceQ
2/2
• AUCUN EXAMEN PARACLINIQUE N’EST NECESSAIRE AU DIAGNOSTIC
En cas de doute :
Isolement du virus par culture ds la salive, LCR, le sang, les urines
Sérologie par methode Elisa : soit IgM au premier prélèvement, soit augmentation du tx d’IgG à 15 j d’intervalle
Hyperamylasémie fréquente liée à l'atteinte salivaire ou pancréatique
Sur la NFS, hyperlymphocytose classique des infections virales mais possible HLPN en cas d’orchite
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Evolution
Le plus svt favorable mais risque d'encéphalite grave et de séquelles : azoospermie / atrophie testiculaire / surdité
Il n’ y a aucune tératogénicité.
Prévention
• VACCIN : ROR VAX (Rubéole + Ourlien + rougeole) TOUJOURS EN ASSOCIATION
Q
Vaccin vivant atténué (Boire pr rester roi ou finir valet) assurant une prévention presque absolue en moins de 15 j et
persistant au moins 10 ans.
CI
Comme tout vaccin : Episode infectieux aigu évolutif
Comme tout VVA : Grossesse, déficit immunitaire acquis ou congénital
Allergie immédiate à l’ovalbumine (FROG : Fièvre jaune, Rougeole, Oreillon, Grippe)
Injection récente d’Ig (rougeole et ROR) : délai de 6 sem
Effets secondaires
Réaction locale ou fièvreQ ou éruption précoces (J1-J3) comme ts les VVA
Crise convulsive hyperthermique (rougeole)
Eruption cutanée différéeQ (rougeole)
ParotiditeQ ou Sd méningé (Oreillon)
Bonne tolérance
Immunité solide et stable
En 1 injection SC ou IM
Dernières recommandations (2000)
A partir de 12 moisQ ∀ le sexe
Vaccination de rattrapage : Entre 3 et 6 ans : une seconde vaccination est recommandée ; entre 11 et 13 ans :
vaccination ROR de rattrapage pr ts les enfants n’en ayant pas bénéficié quelque soit leur Atcd par rapport à ces 3
maladies.
• ISOLEMENT
Eviction scolaire jusqu à guérison clinique soit ≈ 1 sem
Source : Fiches Rev Prat, Pilly 1997, Med line MI 2000, MediFac, Vidal 2000 et QCM Intest 2002, Dorosz 2000
v. 14 (22/01/2011 10:47)
Physiopathologie
• ASPECTS VIROLOGIQUES
VIH = rétrovirusQ à ARN Q lymphotrope Q et neurotrope Q du sous groupe des lentivirus possédant 2 sérotypes : HIV 1 (le +
répandu) et HIV 2 (Afrique de l’Ouest) .
3 gènes caractéristiques
Gène GAG => Ptn capside et de core
Gène POL => Ptn de réplication (transcriptase reverse Q , integrase, protéase)
Gène ENV => Ptn de l’enveloppe (GP 41 , GP 120, GP 160)
Cellules cibles : cellules porteuses du CD 4 Q qui a une gde affinité pr le GP 120 Q = Lc T CD4, monocytes-macrophages,
cellules folliculaires dendritiques, c de Langerhans cutanées, c microgliales cérébrales .
Cycles de réplication :
Absorption + pénétration de la particule virale par interaction CD4-GP120 avec fusion des Mbs et libération ARN viral en
intracellulaire.
Traduction ARN viral en ADN proviral, grâce à la reverse transcriptase virale, qui va alors pouvoir s’intégrer au noyau de
la cellule hôte (rôle de l’intégrase virale)
ADN proviral transcript en ARN par une polymerase de la cellule hôte puis migration ds le cytoplasme
Synthèse ptn virales sous l’action d’une protéase virale avec constitution de nvelles particules virales qui st éliminées en
extracellulaire .
• PRINCIPALES ANOMALIES IMMUNOLOGIQUES
Infection chronique active avec production constante de virus qui échappe au SI par intégration de son génome ds le
chromosome et par sa forte variabilité génétique .
Lors de l’infection aigue = Virémie massive avec réaction immunitaire de l'hôte humorale (Ac antiPtn VIH) et cellulaire
permettant de contrôler en partie cette virémie massive.
A la phase chronique = Le VIH reste quiescent ds cellules CD4 + au niveau des organes lymphoides où ils se répliquent
activement . Echappement au SI par une forte capacité de mutation au cours de sa replication et par altération quantitative et
qualitative . Toute stimulation antigénique favorise une augmentation de la replication virale.
Déficit quantitatif en T CD4 Q
Effet cytopathogène direct du virus
Formation de syncytia entre les cellules infectées et non infectées
Destruction des lymphocytes T-CD4+ par la réponse cytotoxique immunitaire (T cytotoxiq, cellules NK et ADCC
Apoptose (mort cellulaire programmée)
Déficit central de production des lymphocytes T par la moelle osseuse.
Déficit qualitatif par perturbation de l’homeostasie lymphocytaire secondaire à la stimulation antigénique permanente
induite par la replication virale.
Anergie Q par déficit de production d’IL2 lors des stimulations d’abord par Ag mémoires puis par les alloAg et enfin
par les mitogènes
Déplétion selective des Lc T mémoires
Déséquilibre des sous populations CD4 TH 2-TH1 au profit TH2 (IL 10 augmenté et IL 12 abaissé)
Involution des populations T ds le thymus.
Altération de la structure glandulaire lymphoïde avec perturbation des mécanismes de présentation de l'Ag.
Perte des capacités de prolifération des lymphocytes T.
Epidemiologie
• L'INFECTION A VIH EST UNE PANDEMIE MONDIALE.
40 millions de séropositifs ou de SIDA (sous déclaration probable) avec 6 millions de nv cas par an soit 10 000 nouvelles
contaminations par jour. Surtt entre 20 et 40 ans Q
L’Afrique et l’Asie sont les plus touchés.+ Fqt en afrique noire qu’au maghreb Q
En Europe, il existe 600 000 séropositifs (dont 150 000 cas en France) de VIH.
En France, la déclaration anonyme (à la DDASS) est obligatoire au stade du sida et pas au stade de séropositivité.
Les régions les plus touchées, en France, sont l’Ile-de-france, la région PACA, la Guyane et la Guadeloupe.
3 sous groupes : Homosexuels (30%) et Toxico (20%) en régréssion et Hétérosexuel (40%) en augmentation.
• LES MODES DE TRANSMISSION.
Le virus se transmet par le sang, le sperme, les sécrétions vaginales, la salive, les urines, les larmes et le lait maternel.
La transmission hétérosexuelle constitue le principal mode de transmission du virus.
La transmission sexuelle +++. C’est le mode de contamination le plus fréquent.
Risque sexuel de transmission est augmenté si : ulcérations génitales , rapport anal (réceptif > insertif), partenaire
infecté symptomatique , multitude de partenaires, l’homme est le partenaire infecté ( car contamination +frqte de l’H
vers la F que de la F vers l’H)
Un seul contact sexuel suffit (mais il n’est pas systématique) pour être contaminé.
Les rapports oro-génitaux sont également incriminés, mais la transmission est rare. ( c’est quoi ?…)
2/7
La transmission sanguineQ
Elle représente le 2ième mode de transmission avec nécéssité d’un inoculum viral important .
Ds le cadre : Toxico IV> transfusion sanguine > Accidents d'exposition au sang pr personnel médical/paramédical Q
( le risque est de 0, 3 % pr HIV, 3 % pr HCV et 0,03 % pr HBV pour le perso soignant).
Depuis le dépistage obligatoire des donneurs (07/1985) : le risque est devenu minime = 1/700 000 u .
La transmission materno-foetale.
Tx de contamination de la mère à l'enfant est en France de 20 % Qessentiellement en période périnatale (la fin de la
grossesse et l’accouchement) et l’allaitement mais aussi possible à l’occasion d’une virémieQ. Il dépend du tx de CD 4
et de la charge virale de la mère.
Autres modes de transmission.
Don d'organe.
Don de sperme.
Diagnostic
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
La primo-infection.
Concomitante de la contamination , elle est symptomatique ds 2/3 des cas et témoigne d’une réplication et donc d’une
charge virale très élevée.
Symptômes peu spécifiques => svt inaperçue.
Fièvre , AEG , polyadénopathies
Pharyngite , dysphagie , exanthème maculo-papuleux non prurigineux, ulcération cutanéo-muqueuse
Une diarrhée aiguë ou chronique, des vomissements et des douleurs abdominales.
S neuro (méningo-encéphalite, méningite lymphocytaire, paralysie faciale, neuropathie périphérique).
Bio : Sd mononucléosiqueQ, thrombopénie, lymphopénie puis hyperlymphocytose, Sd inflammatoire inexpliqué,
hypergammaglobulinémie inexpliquée .
Sérologie : Ag P 24 + ou charge virale du VIH + et/ou sérologie +
Etape importante car son diagnostic permet une prise en charge précoce et une limitation de la propagation de l’infection.
Une phase de latence clinique.
Equilibre entre la multiplication virale et les défenses immunitaires de l’hôte. Elle dure en moy une dizaine d’années.
Facteurs favorisant passage en phase SIDA : contamination à un âge avancé et par voie transfusionnelle.
A ce stade, il ne persiste cliniquement qu’une polyadénopathie généralisée chronique ou asymptomatique Q
Le stade SIDA.
A ce stade, survient les infections opportunistes et les cancers => CD 4 < 200/mm3 sf BK (entre 200 et 300 )
La médiane de survie est de 9 mois. Pronostic racement modifié par utilisation trithérapie .
• DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
LymphopénieQ (surtout sur CD4Q) ; thrombopénieQ immunologique ; hypergammaglobulinémie polyclonaleQ
Hyper protidémie avec hyponatrémie de dilution secondaire
Un TCA allongé lié à la présence d’un anticoagulant circulant.
Une sérologie VDRL faussement positive.
• DIAGNOSTIC ET DEPISTAGE SEROLOGIQUE = DIAGNOSTIC DE CERTITUDE
Obligatoire et légal lors d'accident d'exposition au sang , lors des dons du sang, d'organes, de tissus, de cellules (sperme).
Non obligatoire, il n’est pratiqué qu'avec l'accord préalable du patient ds toutes les autres circonstances = visite
prénuptiale, déclaration de grossesse , bilan d’une autre MST , si fdr de contamination (même Nv né ), si suspicion clinique ou
biologique .
Il peut etre pratiqué à la demande du patient , il sera alors gratuit ou remboursé par la sécu.
DEPISTAGE
Après accord du malade
Mise en évidence d’Ac sériques spécifiques anti VIH 1 et 2 Q par Test ELISA selon méthode immunoenzymatique
On réalise obligatoirement 2 tests avec 2 réactifs différents sur un même prélèvement .
Sensibilité élevé mais Spé + faible => FP
Si positif ou discordance entre les 2 tests , à confirmer par un Western Blot (médico-légal) Q: très spécifique
Délai de positivité Q : 3 à 6 sem après contamination.
CONFIRMATION DU DIAGNOSTIC
Réalisation test Elisa de dépistage
Test Western Blot
Très spécifique , réalisée sur un second prélèvement sanguin +++. Q
Technique immunoenzymatique qui va être positif s’il ya au mois un Ac anti ptn d’enveloppe (gp 160, gp 120, gp 41)
et au moins un Ac dirigé contre une protéine interne du virus.
Si ce test est + => confirmé par un 2ième Western blot sur un autre prélèvement .
Si ce test est négatif ou dissociées stables à + de 3 mois d’intervalle => patient sain
Si test ELISA et/ou WB st négatifs avec :
Absence de suspicion de contamination récente ( < 3 mois) => aucun examen ne sera réalisé
Si suspicion => Antigénémie p 24 + test ELISA à 3 mois.
3/7
Catégories cliniques
Nbre de CD4 A B C
> 500 /mm3 A1 B1 C1
201 à 499 / mm 3 A2 B2 C2
< 200 A3 B3 C3
Q 023
Prévention
• POUR LA POPULATION GENERALE :
Education et information dès l’âge scolaire .
Informations accrues sur population à risque : pratiques homosexuelles, usagers de drogue IV
La prévention passe par :
Utilisation d'un préservatif pour tout rapport sexuel.
Vente libre et la distribution de seringues aux toxicomanes.
Renforcement des programmes de substitution des opiacés par la méthadone pour les toxicos .
Dépistage des dons de sang, de spermes ou de tissus. Q
Prophylaxie médicamenteuse en cas de situation contaminante.
• POUR LES PATIENTS SEROPOSITIFS.
Autoexclusion du don de sang ou d’organes.
Utiliser une brosse à dents et/ ou un rasoir individuel.
Désinfecter les ustensiles avec de l’alcool à 90°Q ou Javel Q
• PREVENTION DE LA TRANSMISSION MATERNO-FOETALE.
Pour les femmes séropositives : contraception efficace mais on ne peut interdire à ces femmes de vouloir et de mener une
grossesse. Il faudra expliquer les risques pour elle et son enfant.
Lors d'une déclaration de grossesse : proposition systématique d'une sérologie VIH de dépistage.
Chez la femme enceinte séropositive : proposer une thérapie par zidovudine =AZT = Retrovir®Qqui réduit la transmission
materno-foetale à 8 % si femme n’a jamais été traité .
• POUR LE PERSONNEL MEDICAL.
Utilisation de matériel à usage unique.
Désinfection des ustensiles à usage multiple dans un autoclave (121° pendant 15 minutes) =thermolabile Q
Pas de recapuchonnage des aiguilles ! ! !
Utilisation de récipients rigides pour contenir les ustensiles souillés => Médinette
Port de gants et de lunettes protectrices (s’il existe un risque de projection sanguine).
7/7
• CAT EN CAS DE PIQURE ACCIDENTELLE : risque 0,3 %
Interrompre le soin, laver à l’eau + savon puis laisser tremper dans l’eau de JAVEL (yeux => rincer à l’eau)
Connaître sérologie du patient ( avec son accord ! )
Cs en urgence medecin référent (délai < 48 h)
Evaluer le risque HBV et HCV
Suivi clinique , psycho et bio à M1 , M3 et M6
S i ttt antirétroviral décidé , ttt pdt 1 mois .
Déclaration AT
Traitement HP
• PREVENTION DES INFECTIONS OPPORTUNISTES Q 193,194
• VACCINATIONS.
Vaccin contre Pneumocoque et Hépatite B sont fortement recommandées.
Vaccin contre tétanos, poliomyélite, fièvre jaune, diphtérie, grippe, hépatite A et typhoïde sont permises.
Vaccin contre Rubéole et BCG sont contre-indiquées.
• TTT ANTIRETROVIRAL
Objectif = Freiner la maladie (charge virale indétectable); Restaurer une immunité cellulaire (CD4 augmenté)
Il réduit la mortalité et la morbidité de la maladie.
Association d’antirétroviraux (plusieurs niveaux d’actions et diminution des résistances aux antiviraux.) = pour débuter
2 analogues nucléosidiques et une antiprotéase.
Ses indications sont :
Patient au stade SIDA.
Séropositivité symptomatique.
Nbre de CD4 < 350/ mm 3 (pour certains, on traite dès que le patient a moins de 500 CD4).
Nbre de CD 4 entre 350 et 500 avec charge virale > 10 000 copies
Nbre de CD4 > 500/ mm 3 mais avec une charge virale > 50 000 copies/ ml.
Primo infection symptomatique à VIH.
Source : Fiches Rev Prat, crs site MediFac , Med Line Mie Inf 2000 , Pilly 1997, QCM Intest 2000, Med Line Neuro
Generalité
Infection opportuniste la plus fréquente Q
Le plus svt manifestation inaugurale du sida
Agent pathogéne Pneumocystis Carinii = parasite intracellulaire facultatif pathogéne qu'en cas d’immunodépréssion (surtt
HIV) à tropisme essentiellement pulmonaire même si tous les organes peuvent être atteints.
Contamination probablement par voie respiratoire
Diagnostic
• CLINIQUE
Forme typique
Pneumopathie non spécifique hypoxémiante progressive d'évolution mortelle en l'absence de traitement
Début progressif sur 10-15 j : toux sèche qui s'associe peu à peu à une dyspnée d'effort puis de repos ds un contexte
fébrile à 38°C et d’une AEG modéré (asthénie + amaigrissement) .
A l’examen , polypnée avec sous crépitants diffus et atteinte respi variable : polypnée, cyanose des extrémités, au
maximum signes de détresse respiratoire
Forme + atypique chez patient sous prophylaxie primaire
Formes excavés radiologiques
Manifestations extrapulmonaires (cutanéomuqueuse – ORL – oculaire – viscérales ) exceptionnelles => Chez des
patients soumis à une prophylaxie par aérosol de pentamidine (Lomidine®) = moins efficace que Bactrim®
• PARACLINIQUE Pneumocystose évoluée = aspect de poumons blancs
Radiographie du Thorax
Typiquement infiltrat interstitiel bilatéral et symétrique
prédominant aux hiles
Formes atypiques : infiltrat bilatéral simulant une miliaire ,
atélectasie en bande, pneumothorax spontané, atteinte
unilatérale, images kystiques , atteinte des sommets (aérosols
surtt )
Aspect normal dans 5 à10 % des cas
Biologie
GDSA : Parfois N au début , évolue vers hypoxie hypocapnie ,
tble de la diffusion du CO : TLCO élevé
Evaluer immunodépréssion : CD4 < 200/mm3 D, charge virale
Bilan HIV (sérologie, …) si non réalisé
Augmentation habituelle des LDH D
Hémocultures prélevées , pas de Sd infectieux sur NFSD
Fibroscopie et LBAQ
Mee de Pneumocystis carinii à l'examen du LBA par coloration de GOMORI-GROCOTT ou par IFI avec Ac
monoclonaux = Kyste et trophozoites st ainsi visualisés . Resultat en 2 h .
Le LBA ne peut se faire qu’en l’absence d’hypoxémie . Si celle-ci persiste après oxygénothérapie , nécéssité d’intuber. D
EFR
• DIFFERENTIELD
Q
Devant une pneumopathie interstitielle chez un HIV + , on évoque :
Pneumocystose pulmonaireQ +++ = 1ière cause d’infection opportuniste Q Q 193
Mycobactérie tuberculosis : ds 50% extrapulmonaires , CD4 < 200-300 , résistances fqtes , ttt optimal
Mycobacterie atypique Q (Avium et Kanseii) : att extrapulmonaires surtt , CD 4< 100, resiste ttt habituel =
clarithromycine + ciprofloxacine+ ethambutol Q 096
Légionellose Q 100
Actinomycose
Nocardiose.
Evolution
L’évolution est le plus svt mortelle par une insuffisance respiratoire en l'absence de mise en route d'un traitement efficace
précoce
2/2
Prevention primaire
Indication : Tout patient ayant moins de 200 lymphocytes CD4/mm 3 , un pourcentage de lymphocytes inférieur à 15 %, un
ATCD d'infection opportuniste ou une chimiothérapie pour lymphome ou sarcome de Kaposi.
Moyen :
CotrimoxazoleQ = 400 mg SulfamethoxazoleQ + 80 mg trimethoprine Q= Bactrim faible® 1 cp/j
A cette posologie ne fait pas la prophylaxie de la toxoplasmose , par contre il diminue de façon significative la
fréquence des infections bactériennes ORL et des pulmonaires.
Effets secondaires D++++ fqt que chez immunocompétent = fièvre, rash cutanée, oedeème de Quincke, leucopénie,
thrombopénie , agranulocytose ,anémie hémolytique et anémie carentielle (méca toxique ou immunoallergiques) et
rarement Sd de Lyell et Stevens-Johnson . Photosensibilisation. Nausée, vomissement et anorexie.
Association obligatoire à des folates : acide folinique Ledefoline®D
En cas d’allergie : aérosols de pentamidineQ (PENTACARINAT) : un aérosol mensuel de 300 mg qui est CI en cas de
tuberculose, asthme et allergie . Peu d’effets secondaires car non absorbés mais par contre ne protègent pas des formes
extra-pulmonaires.
En cas de remontée CD4 au dessus de 200/mm3 pdt au moins 6 mois sous ttt antirétroviral , la prévention pourrait
être arrété.
NB : la prévention primaire n’annule pas totalement le risque de Pneumocystose mais le réduit tout de même fortement.
NB2 : Prévention primaire mycobactéries atypiques : azythromicine
Evolution et surveillance
Sous traitement, il est classique d’observer une aggravation pendant les 5 premiers jours du traitement et la gazométrie
devra être surveillée régulièrement
NB: En cas d’utilisation de disulone, dosage systematique du G6PD (anémie hémolytique si déficit) et methémoglobinémie au 8ième jr du ttt.
Source : fiche RDP, MedLine Mie Inf, cours MediFac, QCM intest 2000 , Fiche toxidermie médicamenteuse et HIV, Dossier
Annale ( avec bonne question sur effets secondaires, durée du ttt , …par contre les poso n’étaient pas à savoir)
Généralité
Infections opportunistes D
Toxoplasmose cérébrale par réactivation endogèneQ d’une infection acquise anterieurement à Toxoplasma gondii, parasite
intracellulaire, du fait de l'effondrement de l'immunité cellulaire
Survient chez 15 à 30 % des sujets au cours du sida (stade C) en l'absence de prophylaxie spécifique (ms possible sous ttt)
Le + svt pr un taux de CD4 < 100 mm3 D avec une sérologie toxoplasmique + .
•
D
DIFFERENTIEL
Devant une atteinte nodulaire cérébrale, on évoque :
Toxoplasmose cérébrale qui est la principale cause d’atteinte neurologique en cas de séropositivité +++
Lymphome cérébral primitif : ppal diagnostic différentiel : Présentation clinique identique commune à tous PEIC .
Au TDM : lésion le + svt unique hypodense iso ou discretement hyperdense prenant le contraste de façon homogène et
intense avec œdème périlésionnel .
Ttt par radiothérapie+corticothérapie: pas de chimiottie contrairement au lymphome cérébral de l’immunocompétent.
Très mauvais pronostic : médiane de survie < 4 mois .
Métastase cerebral d’un LMNH
Sarcome de Kaposi
Tuberculome
Cryptococome
Nocardiose
Devant une symptomatologie d’encéphalite = démence , on incrimine :
LEMP (LeucoEncéphalopathie Multifocale Progressive) secondaire à la réactivation du virus JC (Papovirus)
Encéphalite subaigue à HIV
Encéphalite à CMV => Q 195
Virus du groupe herpès (herpès simplex, varicelle, zona) : encéphalite herpétique ne st pas + fqtes chez un sujet HIV
Neurosyphilis
Rétinite toxoplasmique = seconde localisation
Diminution de l’acuité visuelle avec hyperhémie conjonctivale
Au FO :foyer de rétinite au pôle postérieur = lésion unique de couleur chamois svt associée à une lésion cérébrale
Evolution
Fatale = 15 %
Séquelles neurologiques malgré le ttt = 50 % , dt la moitié st graves .
Prévention primaire
• 2 SITUATIONS
Si sérologie toxo négative quelquesoit CD4 = conseils hygiéno-diététiques
Eviter les contacts avec les chats et surtout les chatons
Bien laver les fruits et les légumes
Manger de la viande bien cuite.
Si sérologie positive avec CD4 < 100/mm3 = ttt préventif
par Cotrimoxazole (Bactrim Forte ® ) = 800 mg SulfamethoxazoleQ + 160 mg trimethoprine Q 1cp/j per os
ou par association disulone (Dapsone®) 50mg/j + pyriméthamine (Malocide®) 50 mg/sem
Pr les 2 ttt , ttt par acide folinique Lederfoline per os 25 mg/sem
Source : Fiches Rev Prat, Med Line neuro/Mie Inf, Crs Medifac, QCM Intest (1) + Dossier (1) + doc RDP +toxidermie medoc
Pathologies dues au CMV chez un HIV + Q 195
Généralité
Surviennent à un stade tardif de l'évolution du sida dans 80 % des cas : < 50 CD4 / mm3 . Parmi les patients qui ont
moins de 50 CD4 , 50 % auront une rétinite à CMV avec délai moyen d'apparition de 13 mois.
25 à 30 % des patients développeront une infection à CMV
Agent pathogène le cytomégalovirus , virus de la famille des herpèsvirus, présent à l’état latent chez 80 % des adultes
Infection secondaire à une réactivation endogène sous l'effet de l'immunodépression avec réplication virale et possible
virémie .
Effet cytopathogéne = cellule de grande taille comportant des inclusions virales
Diagnostic
• RETINITE A CMV
1iere localisation : 80 % des infections à CMV
Clinique :
Diagnostic fortuit lors d'un FO systématique en cas d’atteinte de la Rt périph parfois asymptomatique
Toute BAV chez un patient HIV + ou sidéen surtt si CD4 < 50 /mm3
Rétinite :
Le plus svt unilatérale avec bilatéralisation secondaire (50 %)
BAV parfois brutale (atteinte de la macula) ; Amputation du champ visuel =
scotome (atteinte périphériq de la Rt )
FO (mydriaticum et néosynéphrine) : plages blanches oedèmateuses
(exsudats floconneux) hémorragiques paravasculaires à progréssion
centrifuge ; aspect en « cocarde » ou en «oeufs brouillés au ketchup».
Elles peuvent évoluer vers la nécrose et s'accompagner d'un décollement de Rt .
Paraclinique :
AngioG (si doute+ suivi évolutif) : hyperfluorescence qui débute au centre de
la lésion et qui s’étend de façon centrifuge sans atteindre les bords . Elle permet
d’éliminer les atteintes rétiniennes à VZV et toxoplama .
• ATTEINTE DIGESTIVE A CMV
2ieme localisation
Colite à CMV
Dl abdo à type de colique, diarrhée liquide parfois glairosanglante, fièvre variable, amaigrissement = non spécifique
En absence de ttt , peut se compliquer par une colectasie, perforation et/ou hémorragie digestive.
Parasito des selles + coproculture pr éliminer diagnostic différentiel , ASP pr bilan complication
Coloscopie: muqueuse inflammatoire ulcérée souvent hémorragique avec biopsies : présence d'inclusions nucléaires à
CMV ds cellules de gde taille
Oesophagite à CMV
Dysphagie + odynophagie +/- brûlures , nausée, vomissement => anorexie, amaigrissement
FOGD : ulcération unique ou plus rarement multiple du tiers moyen ou inférieur de l'oesophage, parfois masquée par une
candidose oesophagienne
Biopsie : présence d'inclusions intranucléaires confirmées par l'immunomarquage ds cellules de gde taille .
Autres
Cholangite à CMV : L'absence d'infection à Mycobacterium aviun-intracellulare, de microsporidiose ou de
cryptosporidiose et la présence d'une virémie ou d'une antigénémie CMV + plaident en faveur d'une origine liée au CMV
Cholecystite, pancréatite , hépatite , …
• ATTEINTE NEURO A CMV
3ieme localisation
Encéphalite-ventriculite à CMV
Sd démentiel fébrile d’évolution subaigue avec S de localisation tardif aboutissant à un état grabataire en qq sem =>
décés . Svt ds le cadre d’une infection dissiminée (Rt, digestive, pneumo, SNP,…) .
Evolution + rapide que ds l’encéphalite subaigue à HIV.
TDM : prise de contrastes juxtaventriculaires évocatrices ° atrophie corticale
IRM + spécifique : hypersignal T2 déssinant le contour ventriculaire avec dilatation des ventricules.
PL : svt N , possible discrète lymphocytose ou polynucléose + hyperprotéinorachie modérée + hypoglycorrachie
Surtt culture CMV et rescherche PCR CMV ds le LCR (rechercher aussi ds sg , urines , LBA)
Polyradiculonévrite / myéloradiculite
Tableau de paraparésie + areflexie+ tble sensibilité puis de paraplégie avec atteinte sphinctérienne en 2-3 sem (subaigue ) ;
possible évolution ascendante mimant un guillain-Barré.
PL : hyperleucocytose franche + hyperprotéinorachie importante (pas de Dissociation Alb-cyto) + culture CMV + PCR
CMV positives
Neuropathie périphérique à CMV
Sensitivo-motrices unilat ou bilat et symétriques svt algiques aux extrémités, amyotrophie => biopsie neuromusculaire
• AUTRES ATTEINTES
Pneumopathie à CMV
Rare , pneumopathie interstitielle diffuse sévère dt le diagnostic est affirmé en cas de MEE de cellules à inclusions dans le
LBA et l'absence d'autres agents pathogènes : coloration de Gomori-Grokot ou IFID avec Ac monoclonaux négatives .
Atteintes surrénaliennes
Peuvent être responsables d'un tableau d'insuffisance surrénalienne aiguë.
Atteinte medullaire
Bi ou pancytopénie à CMV affirmé par BOM + Histo
Diagnostic paraclinique
Aucun examen n'est indispensable au diagnostic de l'infection à CMV.
Les examens biologiques permettent, par contre, d'apprécier la sévérité de l'atteinte et d'orienter le choix thérapeutique .
Serologie CMV n’aucun intêret diagnostique : réalisée en début de prise en charge d’un HIV + afin de détecter les séronégatifs qui
devront être transfusés avec du CMV- .
Virémie et virurie : peu Se et peu Spe permettent seulement d’isoler la souche CMV et pratiquer des test de sensibilité
Antigénémie leucocytaire (ou antigénémie p 65) =immunomarquage rapide (2h) de l’Ag p 65 du CMVsur les PN. Methode
quantitative qui ne permet pas, elle aussi, de différencier colonisation et infection à CMV.
Seule la PCR à CMV dans le LCR a une bonne sensibilité et spécificité dans le diagnostic des infections neurologiques centrales.
La découverte d'une localisation autre qu'une rétinite doit faire pratiquer systematiquement un FO
Evolution
Dans le cas de la rétinite à CMV l'évolution peut étre temporairement favorable si mise en route précoce du ttt mais les ttt
d’entretien ne ft que retarder les rechutes sans pouvoir les éviter = 12 % de cécité (par rétinite ou par DR associés) .
Apparition fréquente de résistances du CMV au traitement accélère la progression
Dans le cas de l'encéphalite : pronostic vital sombre (survie médiane < 3 mois).
Principes du traitement
• MOYENS MEDICAMENTEUX
Ganciclovir ( Cymévan ® )
Analogue nucléosidique de la guanosine, actif sur HSV1 et HSV2, VZV et CMV
Il est disponible par voie intraveineuse, orale, intravitréenne et sous forme d'implants intra-oculaires.
Cliniquement bien toléré, sa toxicité est surtt hématologique: neutropénie (40%) > thrombopénie (20%) > Anémie (5%)
Foscarnet ( Foscavir ® )
Analogue pyrophosphate qui inhibe la DNA-polymérase des HSV1, HSV2, VZV, EBV , CMV et HBV ; la transcriptase
inverse du VIH.
Par voie IV avec hyperhydratation à adapter à la fonction rénale et à ne pas associer à d’autres néphrotoxiques .
La néphrotoxicité est le principal effet secondaire rencontré, mais peuvent survenir également des céphalées, nausées,
vomissements, paresthésies, convulsions, hypocalcémies sévères, des hypo ou hyperphosphorémies, des ulcérations du
méat urinaire dues à une toxicité directe.
Le cidofovir ( Vistide ® )
Analogue phosphorylé nucléosidique qui a l'avantage d'avoir une longue demi-vie permettant une administration espacée.
Par voie IV , avec hyperhydratation + PROBENICIDE , à adapter à la fonction rénale et à ne pas associer à d’autres
néphrotoxiques .
La néphrotoxicité est le principal effet secondaire
• MODALITES DU TRAITEMENT
Urgence therapeutique
Ttt d’attaque
Une des 3 molécules selon ATCD du patient et patho associées .
Le traitement d'attaque dure 21 jours, pouvant être prolongé pour certaines localisations. Il sera relayé par le ttt d'entretien.
C y m é v a n ® en IV 2/j = surveillance NFS , créatinine, ionoG sanguin et urinaire => 2/sem
Fo s c a vi r ® en IV 2/j= surveillance NFS, créatinine, ionoG sanguin et urinaire => 2/sem + Calcémie/PO4 3 -
=>1/sem
Vi s t i d e ® en IV à J1 , J7 puis ts les 15 j = surveillance Protéinurie et créatininémie avant puis iono , créat aprés
o associé à chaque perfusion hyperhydratation par 1 L de serum avant et après la perfusion de Vistide®
+ Probenicide 2 g 3h avant et 1g 8 h aprés
Ttt antirétroviral doit etre optimisé , réévalué ou mis en place dés le ttt d’attaque (éviter ttt hématotoxiques)
Déclaration anonyme du SIDA à la DDASS (phase SIDA obligatoire)
Mettre en place ttt préventif de la pneumocystose et toxo cerebral par 1 cp de Bactrim Fort ®
Traitement d'entretien
Systématique
Il retarde mais n'évite pas les rechutes de rétinite. (70 à 90 jours versus 30 à 40 jours sans ttt )
Mise en place d’un dispositif veineux implantable si besoin
Ou Ttt par CYMEVAN (Ganciclovir) à ½ dose en IVL ts les jours ou per os ou implant intraocculaire +++++
Ou Ttt par VISTIDE (cidofovir) à pleine dose ts les 15 j en IVL
Ou Ttt par FOSCARNET (foscavir) à ½ dose en IVL ts les jours
Il est associé à un examen mensuel du fond d'œil
Possible arret ttt d’entretien en cas de remontée des CD4 > 100/mm3 sous trithérapie pdt au moins 6 mois.
Prévention primaire
Il n'existe pas actuellement de recommandations de prévention primaire des infections à CMV.
Surveillance particulière dès CD 4 < 50 / mm3
FO systematique ts les 3 mois
Antigenémie P65 ou PCR CMV ts les 6 mois .
Source : Fiches Rev Prat, MedLine Mie Inf et Neuro, Crs MediFac, site Société Francaise d’ophtalmo (SFOG)
Pas de dossier sur rétinite à CMV alors qu’il y a un dossier de toxo, un de pneumocystose … mes amis il sera pr 2002 . Ds ces
autres dossiers , il y avait une question à chaque fois sur les diagnostics différentiels et effets secondaires du ttt .
1
Diagnostic
• EN PRATIQUE
Classification anatomo-clinique distingue :
En fonction du tissu primitivement touché :
Les myonécroses (atteinte primitive du muscleQ) clostridiales ou non
Les cellulites (atteinte des tissus cutanésQ, sous-cutanés ou sous-muqueux),
Les fasciites (atteinte des fascias ou aponévrosesQ )
En fonction du mode évolutif :
Nécrosantes : si le mode évolutif est aigu
Progressives : dans le cas contraire
Pas évident de distinguer une fasciite nécrosante d'une cellulite progressive
Evolution d'une forme à une autre est possible au cours du temps.
• CLINIQUE
Gangrène : Processus morbide caractérisé par la mortification des tissus et leur putréfaction . La putréfaction peut être en
proportion très variable : gangrene humide ou sèche .
Sphacèle : Gangrène séche, peu de putréfaction , svt due à oblitération artérielle
Nécrose : Arrêt pathologique et définitif des processus vitaux ds 1 cellule, 1 groupe cellulaire, 1 tissu, au milieu des autres
éléments restés vivants et transformation anatomique en résultant.
Ces différentes patho (vu ci dessous) ont certain nombre de caractères en commun, qui permet de les regrouper dans
un même cadre nosologique : caractère non limité de l'infection ; absence de pus franc ; caractère nécrosant de ce type
d'infections, lié à des phénomènes thrombotiques multiples au niveau des petits vaisseaux.
2
Q++
GANGRENE GAZEUSE FASCIITE NECROSANTE MYOSITE
MYONÉCROSE EXTENSIVE CELLULITE NECROSANTE SYNERGISTIQUE STREPTOCOCCIQUE A STREPTO
À CLOSTRIDIUM PERFRINGENS CELLULITE NECROSANTE ANAEROBIE
Très tardive
Incubation Incubation brève : entre 12 et 24 heures Incubation + longue : 3 à 14 jours 1 à 4 jours
1 à 3 semaines
1/3 Post traumatique Complication classique mais rare d’un
1/3 Post-chir (vascuQ AOMI chir.septiq Traumatisme local avec une contamination érysipèle ne repondant pas au ttt
Origine
viscéraleQ, ORLQ) polymicrobienne d’origine endogène ATB
1/3 abcés, plaies chroniq , iatroG Svt Mb inf.
Flore exogène d'o. tellurique :
Streptococcus pyogenes 75%
ClostridiumQ Perfringens 85% le + svt Mixte anaérobie-aérobie d’origine endogène :
Svt associé à d’autres germes : Staph. auréus, E.coli
Germes inf monomicrobienne mais peut se voir Streptocoque anaérobies , peptostreptococcus ,
Staphylococcus , Anaérobies , Streptocoque
avec d'autres germes (Bacteroides, strepto bactéroïdes , BGN , staphylococcus
entérobactéries
anaérobie, autres clostridium )
Tissus Atteinte Ive des tissus sous cut avec diffusion IIre à Atteinte primitive du Fascia puis
Muscles – peau - fascias Muscles
envahis la peau . Atteinte musculaire est une complication extension au tissu cutanée
Intolérable , au début dl svt Progressive
Dl +++ +++
disproportionnée par rapport à la plaie muscu localisée
Œdème +++ , marbrures , froid Début banal érisypèlatoïde
phlyctènes parfois cyanosés Normal au début
Puis aggravation rapide avec
Zones nécrotiques Œdème, érythème, ulcérat° puis plaques de nécrose, Augmentation du
décollement bulleux, coloration
Crépitations neigeuses au palper gaz dissocient les plans tissulaires. volume musculaire
cyanique, placard cartonné,
Aspect de peau Nauséabonde, fétide / gaz + écchymotique violacé, plaques de
Exsudat : Sérohémorragique nauséabond Odeur nauséabonde / Gaz ds 25% des cas Pas de mauvaise odeur
nécrose extensive respectant le muscle.
pauvre en PNN Pas de gaz
Pas de crépitation
BGP à l’examen direct Exsudat purulent
Pas de mauvaise odeur /pas de gaz
Exsudat purulent
Exsudat sérosanglant
AEG marquée +++ Gangrène de Fournier : cellulites périnéales
Hyper ou hypothermie, Infections mixtes et synergiques à partir de la flore AEG+++
Etat général S de choc (tachyC, hypoTA, agitation, commensale urétrale, rectale, cutanée . Hyperthermie, tbles cs, déshydratation AEG tardive
oligurie, ictère) En moy 4 germes parmi E.Coli,Streptococcus, Klebsiella, voir choc hypovolémique
Etat septique grave Enterobacter, Bacteroides et Clostridium
Etiologies : infections anorectales ou génito-urinaires ;
traumatismes locaux iatroG (biopsie prostatique) ou non
Myonécrose spontanée sans porte d’entrée
(folliculites) ; postchir (cure de fistule anale) ; complications
(C. septicum) d’hémorroïdes.
Rechercher une pathologie tumorale ss-
Formes Clinique : œdème scrotal dlx,tuméfaction périnéale,
jacente surtt iléo-colique.
cliniques suppuration, crépitation, signes généraux : AEG +++
Evolution rapide vers la gangrène
Gangrènes ou cellulites cervico-faciales : Fréquence élevée des
Ppaux facteurs pronostiques cutanée avec fusées purulentes le
Après abcès ou extract° dentaire (2e et 3e molaires inf) bactériémies associées
- retard diagnostique infection rhinoΦ (angine, phelgmon amygdalien)
long du fascia.
- l’âge avancé
Evolution Possible extension médiastinale du fait de l’absence de
- l’extension au tronc barrière anat . Interet d’une TDM en préop pr bilan .
- le caractère spontané -Risque d’oedeme laryngé asphyxique
-Angine de Ludwig = atteinte espaces sous-maxillaires, sous-
mandibulaires sublingual bilat. (Dossier IPESUD)
3
Q++
GANGRENE GAZEUSE FASCIITE NECROSANTE MYOSITE
MYONECROSE EXTENSIVE CELLULITE NECROSANTE SYNERGISTIQUE STREPTOCOCCIQUE A STREPTO
A CLOSTRIDIUM PERFRINGENS CELLULITE NECROSANTE ANAEROBIE
Prélèvement au niveau de la plaie , HAA ( surtt si multimicrobienne)
NFS-plaq (HLPN, possible CIVD) ; Groupage ABO-Rh , RAI, TP et TCA , Fibrinogène
Paraclinique
Iono (HyperK+) , enzyme musculaire + myoglobinurie + GDSA (Acidose) , fonction rénale
Rx standards (présence d’air, recherche un corps étrangers ds une plaie souillée)
Q Urgence médico-chirurgicale
Urgence medicochirurgicale PéniG + métronidazole+ aminoside
Amoxicilline + ac.clav. Imipénème +
ATB IV Q
PéniG + Métronidazole ou
Ou Glycopeptide + Glycopeptide
Ou imipénème Piperacilline-Tazobactam : Tazocilline
métronidazole
Excision
Débridement large
Chir+lavage Excision des tissus infectésQ Débridement Ponction
Excision des tissus infectés voir
antiseptique O2 hyperbare +++ Drainage évacuatrice
amputat°
et/ou drainage
Létalité 15 à 30% > 50% 30% faible
Gangrene de Fourier
Icono
Cellulite cervico-faciale
compliquant un phelgmon amygdalien.
TDM cervical = collection abcédée.
4
• DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
Bactério
Hémocultures aéroanaérobieQ : + ds 20% des cas
Prélévements locauxQ
Toute plaie
Lésions nécrotiques au sein cellulite : écouvillon ou seringue
Exploration chirurgicale : biopsies, prélèvts per-op.
Rx : si images aériques : clostridium
Scanner : extention, guide geste chir.
Echographie : ds myosites guide le prélèvement.
Traitement
• URGENCE MEDICOCHIRURGICALE DIAGNOSTIQUE & THERAPEUTIQUE
• HOSPITALISATION EN MILIEU DE REANIMATION
• CONDITIONNEMENT
• BILAN PRETHERAPEUTIQUE
• TTT MEDICAL, ds le même temps
Prévention et ttt du choc
Oxygénothérapie
Réhydratation, rééquilibration hydroélectrique voire remplissage …
Antibiothérapie
Immédiate après prélèvements par voie parentérale IV
Pour limiter la dissémination infectieuse, active sur les germes anaérobies
Clostridium : sensibles aux pénicillines, carbapénems, imidazolés, et glycopeptides.
Les autres germes anaérobies Gram + sont sensibles à la pénicilline G
Les germes anaérobies Gram négatifs sont sensibles aux imidazolés.
NE DOIT EN AUCUN CAS RETARDER LA CHIRURGIE
Réadaptation en fonction des résultats de l'antibiogramme
• SURVEILLANCE
HémoD, , f° rénale, hépatique et cardiaque
A évoquer
• ATTEINTE PAIRES CRANIENNES
BK
Listeria
Cryptocoque
Syphillis
Lyme
Brucellienne
• MENINGITE A LIQUIDE CLAIR NON INFECTIEUSE
Angéites du SNC Méditerranéenne, Japon, Morient
LEAD Femme
Behçet aphtose bipolaire
Sarcoidose érythème noueux
PAN arthrites
GS méningo-encé. recidivantes
uvéite
Méningites carcinomateuses paralysie nerfs craniens
Infiltration des leptoméninges par cellules métastatiques
PL : cellules malignes à anapath.
Néo : Surtt KBP, sein, mélanome, LAL, LMNH de ht grade
Médicamenteuses
les produits de contraste iodés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les sulfamides, les cytostatiques
3/4
Asthénie, dl abdo
Angéite SNC, atteinte myélo- GEA
Risque de désordres cardio-respi
radiculaire, Méningo-encéphalite + Eruption cutanée
coma + hémiplégie Parotidite, Zona concomittant …
TDM en 1ière intention 3 PL en 48h pr chercher BK
LCR : clair + panachée + hypoglyc LCR : Lymphocytose + hypoglycoQ
Diagnostic
> 60ans
Mvs
Traitement Cf Q198
• EN USI
• LIQUIDE CLAIR : ED -, pas d’immunodépression, pas d’argument pour parasite
Formule panachée et hypoglycorachie
Ampicilline + Aminoside
Prelevements multiples
Réévaluation à 48h
Si défavorable : ajouter ttt contre BK
Formule lymphocytaire et hypoglycorachie
Trithérapie antiBK
Formule lymphocytaire, glycorrachie normale
Sd méningé isolé => surveillance
S.neuro évoquant Herpès => Aciclovir 15 mg/kg/8 h
S.neuro évoquant Listériose => Ampi+aminoside
S.compatibles avec 2 => associer 3 ttt
Diagnostic
• TABLEAU BRUTAL DE SD MENINGE FEBRILE
Céphalées : violentes, diffuses, continues, augmentées par les mvts de la tête
Photophobie, acouphobie, attitude en chien de fusil
Nausées, vomissement en jet sans effort
Raideur de nuque
Signe de Kernig : résistance à l’extension complète de la jambe
Signe de Brudzinski : Flexion passive de la nuque entraine la flexion des
hanches et genoux
Hyperesthésie cutanéeQ
• SD INFECTIEUX SÉVÈRE
• RECHERCHE DE SIGNES DE GRAVITE :
Les principaux sont d’après la conf de consensus de la SPILF 1996
1 : Purpura fulminans
2 : Coma profond (Glasgow <8)
3 : Défaillance cardiorespiratoire
Atteinte encéphalitique
Trouble de la conscience, crise convulsive partielle ou généralisée
Signes déficitaires
Signes de souffrance du TC
Tbles végétatifs : Vasodilatation, encombrement respi, irrégularité
rythme respi, cyanose, dysrégulation thermique.
Lésions paires craniennes
Signes cutanés : Purpura extensif, Purpura du voile, Raie méningitique
• RECHERCHE PORTE D’ENTREE
Atcd de traumatisme cranien => brèche ostéoméningé
Pulmonaire, ORL (otoscopie systématique), cardiaque (endocardite), urinaire , digestive
2/5
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES => TOUT TABLEAU NEURO OU Ψ FEBRILE = PL
Ponction lombaire en URGENCE
En décubitus latéral, sous asepsie soigneuse, avant toute ATBthérapie, hors CI, après vérification du
bilan d’hémostase, entre 2 vertèbres lombaires sur la ligne des crètes iliaques.
Transport rapide au laboratoire des différents tubes
Attention
En cas de Coma, PL en urgence => pas d’imagerie
Place de l’imagerie est très limité ; les risques de la PL sont faibles et de loin inferieurs aux risques propres
de la méningite. Ce n'est que devant des signes neuro focalisés, faisant évoquer un autre diagnostic ou craindre
une complicat° intracrânienne, que la démarche diagnostique doit être modifiée, la PL pouvant être dangereuse
HAA et antibiothérapie probabiliste doivent alors être mises en œuvre immédiatement ss attendre l’imagerie
Résultats
Aspect
Cytologie Biochimie Bacteriologie Ag soluble
macroscopique
Ptn ≤ 0,4 g/L
Normal Eau de roche Elts ≤ 3/mm3 stérile Absent
Glyc ≥ 0.5 glycémie
Ex direct + gram
Ptn franche > 1g/L positif ds 75 %
Méningo A et C
Hypoglyc < 0,3 glycémie Culture
Hypertendu Pneumocoque
Méningite Elts > 500/mm 3
ou < 2 mMol/L positif ds 80 %
Trouble, eau de riz Haemophilus Ib
purulente PNN altérés Lactate > 3,6 mM/L en Antibiogramme
Strepto B
Purulent
faveur d’o.bacterienne Calcul CMI pr
E.Coli K2
(pas de valeur diag à lui seul) Pneumo et recherche
β lactamase pr HIb
Autres étiologies :
• MÉNINGITE À LISTERIA MONOCYTOGENESQ++ CF Q197
Méningite à BGP, svt sujet > 50 ans : vieillard, nv-né et immunodéprimé (sauf VIH)
Contamination alimentaire : crudités, fromages non pasteurisés
Signes encéphalitiques fréquents (rhombencéphalite) et d’atteinte TC (nerfs craniens unilat.touchés)
LCR : peu trouble, parfois clair avec formule svt panachée
Ttt = Amoxicilline clamoxyl® + Aminoside gentamicine® IV 2 à 3 semaines
• MENINGITE A STAPHYLOCOQUES = D’INOCULATION LE + SVT
Au cours d'une spondylodiscite staphylococcique
Aprés une intervention neurochirurgicale
Au cours d'une dissémination septicémique ou bactérienne
± endocardite
Complication : collections épidurales intracraniennes ou spinales
• MENINGITE A BGN AUTRE QUE HAEMOPHILUS
rare, pronostic très péjoratif : DC >50%
Adulte : Agé, immunoD => germes variés, svt R
Enfant : Méningite néonatale à E. Coli
ttt = C3G + Aminoside 3 à 6 sem
• MENINGITE A ANAEROBIES
Rare, secondaire à un abcés cérébral ou ORL : cholestéatome surinfecté
Evolution
• FAVORABLE :
Régression du sd infectieux en 1 à 4 j
PL de contrôle à 36-48h : liquide stérile et remontée de la glycorrachie (valeur d’efficacité) à réaliser d’autant
plus qu’il s’agit d’un pneumocoque.
Guérison si :
Apyrexie ≥ 8 jours
LCR : Ptn et Gly ⊥ avec < 20 élmts/mm3 et < 10% de PNN
• COMPLICATIONS :
Générales :
Choc septique
Purpura fulminans
Hgie dig. / ulcère de stress
Embolie pulmonaire
Iatrogène
Neuro Ä :
complication Scanner cérébral
Hypodensité intra parenchy.,ss limites nettes,
Encéphalite présuppurative Prise de contraste de façon diffuse
Effet de masse
Hypodensité intra-parenchy., unique ou multiple
Abcès cérébral Prise de contraste annulaire
Œdème périlesionnel et effet de masse
Hypodensité extra cérébrale en croissant
Empyème sous dural
Prise de contraste en périphérie
Thrombophlébite cérébrale S du Delta : Aspect de triangle vide du SLS après injection PDC => intérêt IRM
Angéite cérébrale
Hydrocéphalie Ä => HTIC Dilatation des ventricules
5/5
• SEQUELLES : surtt pneumocoque et haemophilus
Motrices
Sensorielles : surdité, cécité
Intellectuelles
Epilepsie
HPN
Traitement
• H EN USI EN URGENCE
• MESURES GENERALES :
2 VVP de bon calibre + réhydratation HE selon iono
Scope cardiorespi
Prévention décompensation de tares (B1B6 si OH, Insuline SE si DS, …)
Prévention complications de décubitus : Lovenox® 0,4 ml /j SC
Antipyrétiques chez enfant : Paracétamol
Corticoides IV précoces : Dexaméthasone 2 j chez l’enfant
Indication : elle a prouvé son efficacité sur les méningites à Haemophilus surtt et à Pneumocoque chez
l’enfant. Pas assez de renseignement chez l’adulte pour le proposer de façon systématique.
Effet : Limite la réaction inflammatoire locale et donc l’œdème et ses cq néfastes
Efficacité : Probable baisse de la mortalité, réduction des séquelles auditives et neuromotrices
• ANTIBIOTHERAPIE :
Sans attendre les résultats de la PL
Probabiliste, active sur le germe suspecté par la clinique et l’épidémiologie, bactéricide, IV forte dose,
bon passage méningé
Secondairement adapté à ATBgramme
• TTT ETIOLOGIQUE
• LUTTE CONTRE ŒDEME CEREBRAL SI BESOIN:
Restriction hydrique, Mannitol, Ventilation controlée
• SURVEILLANCE
Notament cutanée, neuro x2 /j,
PL à 48H, fin du ttt si enfant ou évolution atypique
Scanner cérébral, EEG si s.encéphalitiques
Source : Fiches Rev Prat, medline neuro et Minf, medline thérapeutique, pilly, conf de consensus SPILF 1996
v. 4 (22/01/2011 10:49)
Source : Fiches Rev Prat, RDP 1997-1999, Conf Hippo 2000, QCM intest 2000, Code de Santé Publique
v. 4 (22/01/2011 10:49)
Vaccinations Q 200
Ac protecteurs ; Vaccins vivants inactivés Boire pr rester Roi ou Finir Valet ; Prévention primaire
Bases immunologiques
La vaccination réalise une immunoprophylaxie active => Production d’Ac protecteur
Chronologie des réactions immunitaires
Vaccins inertes protéiques
Réponse primaire : Après 1ier contact avec Ag, caractérisé par une ascension lente des Ac (IgM ++) qui
culmine à un niveau faible entre S2 et S4 puis régrèsse rapidement. Cette réponse est suffisante pour assurer
la protection.
Réponse secondaire (ou anamnestique) qui intervient lors d’un contact ulterieur avec AgQ (quelque soit le
délai) caractérisé par une ascension rapideQ (env 3j), importante, durableQ et ample du taux d’Ac (surtt des
IgGQ à forte affinité, de façon non exclusive : Ig MQ aussi) => Mémoire immunologique thymodépendante .
La décroissance est + étalée dans le tempsQ.
Justifie plusieurs doses vaccinales (2 à 3) espacées d’au moins 4 sem avec rappel à 5 ou 10 ans
Ag polysaccharidique
Induisent une réponse thymo-indépendante sans véritable effet de rappel. On peut réaliser tout de même une
répétition des doses mais ils ne sont protecteurs qu’après l'âge de 18 mois.
Protection peut être + précoce en cas d'association avec une protéine.
Vaccins vivants atténués VVA
Se multiplie et diffuse dans l’organisme pour induire une protection immunitaire accéléré (< 2 sem ) et
prolongé après une dose unique.
Facteurs influencant la réponse vaccinale
L’âge :
Maturité immuno à ≈ 8 sem (âge min des vaccins). Réponse maximale chez le jeune enfant avec ensuite
décroissance progressive (rappel moins espacé chez le sujet agé).
Exception : BCG, Polio oral, 1ière dose HBV possible dès les 1ier jrs de la vie et certains vaccins viraux
atténués qui, eux, ne sont efficaces qu’après le 9ième moisQ (RougeoleQ), voir 12 mois (Rubéole, Oreillon)
Déficits immunitaires: diminue la protection (CI VVA)
Facteurs génétiques : Bon / mauvais répondeur (facteur mal connu)
Bases microbiologiques
Vaccins inertes viraux ou bacteriens
Procédé d’inactivation : chaleur, formol, β propionolactone (chaleurQ et formolQ pout anatoxine tétanique)
Complet ou fractions antigéniques (capsulaire poly saccharidique ou membranaire protéique) => pouvoir
antigénique
Recherche : + en faveur fractions antigéniques inertes = Sous Unité vaccinale
Vaccins vivant atténués
Agent virulent affaibli par passage sur un hôte non naturel ou milieu peu favorable .
Induisent après une dose une immunité équivalente à celle post-infection MAIS pas de pouvoir pathogène.
Anatoxines
Inactivation par le formol et la chaleur de la toxine pathogène => Immunogène sans être toxinogène.
d'intervalle
Ana
CoquelucheQ recommandéQ après l’âge de 2 SC 95% hypotonie modérée ou sévère au vaccin acellulaire
mois Sévère : cours d'une injection (à base d'Ag) à 1 et
Convulsion fébrile préalable 11 ans. Meilleure
, état de mal ATCD CCH => tolérance et efficace
convulsif , surveillance à 80%
collapsus
A distance
Choléra DéconseilléeQ PeuQ vaccin fièvre
jaune Q
Leptospirose Profess° à risque
Obligatoire militaires, perso 0
Typhim Vi
labo SC Délai de 3 sem 1 dose
S.typhi et Conseillée si voyage
> 65 % Pas de CI
IM pour être Efficace 3 ans
paratyphi C (forte endémie) efficace
polysaccharidiqueQ
Sujets à risque
> 2 ans :
Q Asplénie, brèche OM SC 1 dose
Pneumocoque drépanocytaire, BPCO, OH
Moy 0 Pas de CI
IM rappel à 5 an
chro
Sn néphrotique
Non obligatoire, mais 3 doses à 1 mois
Très
Haemophilus Ib recommandéQ après l’âge de 2 0 Pas de CI d'intervalle
bonne
mois Rappel à 1 an
Protection :
50% pr l’atteinte
CI : si immunodQ
Vivants atténuées
Contre indications Moyens mnémotechniques :Boire Pour Rester Roi Ou Finir Valet
Episode infectieux aigu évolutif : tous les vaccins
Réaction clinique sévère après injection anterieure :
Coqueluche – Anatoxine ( Tetanos et Diphtérie)
Allergie immédiate (anaphylaxie) à l’ovalbumine : Fièvre Jaune – Oreillon – Rougeole - Grippe ( FROG )
Affection neuro évolutive : Coqueluche, ATCD de CCH nécéssite une surveillance étroite en cas de vaccin de la
rougeole ou coqueluche mais ne CI pas la vaccination .
Grossesse : VVA ( B P R R O F V )
Deficit immunitaire congénital
Hypoγglobulinémie isolée : Polio oral, ROR ; Fièvre jaune = VVA
Deficit combiné : Idem + BCG
Déficit immunitaire acquis (dt corticottt > 2 mg/Kg pdt > 7 j) : Ts les VVA
Injection récente d’Ig ( < 6 sem) : Rougeole et ROR ( délai de 3 mois est demandé )
Accidents
Accidents rares mais graves
Coqueluche : Sd des cris persistants, choc, convulsion, encéphalopathie
Antipolio oralQ : paralysie
BCG : Bécégite généralisé si immunodéprimé
Variole : encéphalite Q
Brucellose : Avortement spontané , accouchement préma Q
Réactions mineures
Réactions locales
Précoce ( J1 à J3) : infiltrat° douleureuse (Vaccin inactivé)
Différée ( S3 à S12 ) : Lésion suppurée + adénite sat (BCG)
Fièvre pdt 1à3 jQ
Précoce (J1 à J3) : Vaccin inactivé
Différée ( J5 à J11) : rougeole, Fièvre Jaune
Convulsion Hyperthermique : coqueluche, Rougeole
Eruption
Précoce = allergique = vaccin inactivé
DifféréeQ = infectieuse = Rougeole
Arthralgie: Rubéole, Hépatite B
Parotidite Q, Réaction Méningée : Oreillon
4/5
Indications
Objectif : Protection individuelle ET collective.
Indications dépendent :
Du cadre législatif en vigeur => Fixe vaccination obligatoire pour tte la population ou un groupe à risque
Des caractéristiques épidémio des Mies transmissibles (géographie, incidence, transmiss° interhumaine
obligatoire.. )
Des caractéristiques sociales du patient (exposé, collectivité, âgé, medecin...)
Des caractéristiques médicales du patient (enceinte, immunodépréssion, infection active, ..)
Propriétés intrinsèques du vaccin (action, vivant atténué, ou détruit, efficacité, effets IIre ..)
Ressources économiques du S de Santé
4 vaccinations obligatoires ( ± 1 )
TuberculoseQ, DiphtérieQ , PoliomyéliteQ et TétanosQ : BCG + DTP
Un 5ième en Guyane : Fièvre Jaune : Vaccin anti amarile
Autres vaccins obligatoires :
Profession de Santé : Tétanos + Polio ts les 10 ans, Diphtérie et typhoide à l’embauche (+ rappel), BCG
( si test tuberculinique est – jusqu’à 25 ans ), HBV avec schéma à 3 inj : M0, M1, M2 ; rappel à un an
puis ts les 5 ans .
Militaires : Typhoide est obligatoire
Vaccinations recommandées
Contre la grippe en cas d’Ins CV et/ou respi
Contre le pneumocoque ts les 5 ans pr splénectomisés ou drépanocytose (inefficace < 2 ansQ) , pas actif
sur tte les sches
Contre HBV pr sujet présentant Ins Rénale, polytransfusé, Hémophile, entourage familial et partenaires
sexuels des Ag HBs +, nv nés de mère Ag HBs +, Toxico IV .
Professiosn à risque
• Contre la leptospirose : égouttier, voirie, gardes-pêches, travailleurs en rizière
• Contre brucellose : Perso de labo, d’abattoirs, services véto, agriculteur en zone endémique (QS)
• Contre Rage : Equarrisseurs, abattoirs, taxidermistes, garde chasse et garde forestier (QS)
• Contre varicelle et grippe : Sujets immunodéprimés, leucémie ,cancer . Le vacin de la varicelle en
« théorie » CI sera administrée en phase de rémission .
Situations à Risque
Voyageurs se rendant dans des pays tropicaux :
• Rappel tétanique + polio + hépatite B
• Contre Hépatite A : Adultes non immunisés voyageant en zone d’endémie, Etabissement et service pr
l’enfance et la jeunesse handicapées, professions à ® : 2 inj à 6 mois d’intervalle + rappel : 10 ans
• Contre fièvre jaune : voyageurs en zone endémique et résident ( Guyane ) . Dernier rappel max de 10
ans Q au moins 10 j avt départ et à partir de l’age de 6 mois
• Contre Meningo A et C : voyageur et sujet contact ; 1 inj ts les 3 ans
• Typhoide (Typhim Vi): 1 inj ts les 3 ans a partir de 2 ans
• Contre fièvre jaune : voyageurs en zone endémique et résident ( Guyane ) . Dernier rappel max de 10
ans Q à partir de l’age de 6 mois. .
• ± Choléra : peu éfficace . Si réalisé tout de même => Faire d’abord vaccin anti-amarile Q puis attendre 3
sem avant le vaccin anti-cholérique .
• Arbovirose : délivré par centre anti amarile pr séjour prolongé en Asie du SE
Sujets immunodéprimés, leucémie ,cancer . Contre varicelle et grippe :Le vacin de la varicelle en
« théorie » CI sera administrée en phase de rémission .
5/5
La vaccination contre la rubéole est recommandée, par exemple lors d'une visite de contraception ou prénuptiale: la
sérologie préalable et postvaccinale n'est pas utile. II est nécessaire de s'assurer de l'absence d'une grossesse débutante)
et d'éviter toute grossesse dans les 2 mois suivant la vaccination, en raison d'un risque tératogène théorique.
Si la sérologie prénatale est négative ou inconnue, la vaccination devra être pratiquée immédiatement après
l'accouchement, avant la sortie de la maternité.
Épreuve tuberculinique suivie du B.C.G. en cas de négativité .Après 2 vaccinations par le B.C.G., réalisées
par voies intradermique, les sujets qui ont une intradermoréaction à la tuberculine négative sont considérées comme
ayant satisfait aux obligations vaccinales
Lorsqu'un retard est intervenu dans la réalisation du calendrier indiqué, il n'est pas nécessaire Q de
recommencer tout le programme des vaccinations imposant des injections répétées. 11 suffit de reprendre ce
programme au stade où il a été interrompu et de compléter la vaccination en réalisant le nombre d'injections requis en
fonction de l'âge.
Source : Fiches Rev Prat, Pilly 1997, Conf Hippo 2000 , Vidal 2000 et QCM Intest 2002 (et ouais !!)
1/4v. 6 (22/01/2011 10:49:00)
Source : Fiches Rev Prat, Impact 1997 , Pilly 1997 et Santé Pub hippocrate 2000
NB : Nom technique de conservation par le chaud est l’appertisation Q 1990
Toxi infection sans fièvre : Choléra + Tétanos + Botulisme + Staph Aureus
> 2 cas présentant les mêmes symptomes
et ayant partagé le même repas
v. 15 (22/01/2011 10:52)
• EVOLUTION / COMPLICATIONS
En général, favorable avec guérison spontanée en 8 – 10 jours
Complications : sinusite aiguë, otite moyenne aiguë, laryngite, infection bronchopulm aiguë, aggravation asthme
• TRAITEMENT
Purement symptomatique
Lavages de fosses nasales au sérum physiologique (DRP) ± inhalations
Aspirine / Paracétamol pour le Sd pseudogrippal ± Vit C (anti-asthénique et anti-infectieuses)
Vasoconstricteurs locaux ou généraux en l’absence de CI (HTA, trbles du rythme cardiaque) si
obstruction importante, ttt doit être de moins de 5-7 jours (risque de rhinite iatrogène par effet rebond)
Aucune indication d’antibiothérapie dans les formes simples
Sinusites aigues
• ETIOLOGIE
Sinusite rhinogène
Sinusite accident
Q Q
Suite à rhinite ou à une rhinopharyngite aiguë infectieuse
Q+ Q+ Q Q
Germes les + fréquents : Haemophilus influenzae et pneumocoque = 70 %, autres (streptocoque , staph ,
pyogènes, Moraxella catarrhalis), rarement pyocyaniqueQ+
Sinusite aiguë récidivante
Répétition d’épisodes sinusiens aigus séparés par période de guérison complète
Bilan à la recherche de facteurs généraux ou locaux favorisants est indispensable :
Facteurs exogènes les + fréquents : pollution (milieu citadin, milieu professionnel), tabac
Facteurs endogènes : allergie, déficit immunitaire, diabète, anomalies anat (concha bullosa, déviation
septale…)
Facteurs favorisants sont svt multiples, intriqués => Prise en charge thérapeutique du terrain +++
Sinusite chronique
Sd sinusien a minima, continu, émaillé de poussées aiguës de réchauffement
Pas de rémission franche clinique, endoscopique ou radiologique entre les épisodes aigus
Diagnostic différentiel difficile entre sinusites aiguës récidivantes et forme chronique
Sinusite dentaire
Le + svt sont chroniques mais possibilité de sinusites maxillaires aiguës d'origine dentaire => desmodontite ou
pulpite aiguës des molaires ou prémolaires (atteinte par continuité ou contiguïté du sinus maxillaire) ± diffusion
secondaire vers les sinus ethmoïdaux et frontaux
Bilan dentaire clinique devant toute sinusite maxillaire aiguë et évoquer un foyer infectieux dentaire
systématiquement en cas de sinusite maxillaire récidivante ou chronique.
Signes cliniques de sinusite souvent au second plan par rapport au tableau de pulpite
2/3
Pulpite aiguë
Douleurs dentaires violentes, intenses, provoquées par le contact mécanique, le contact avec les aliments
sucrés ou acides, avec le chaud ou le froid
Ces douleurs sont spontanées, lancinantes et localisées au début, puis pulsatiles, insomniantes (exacerbées
par le décubitus) et irradiant à l'ensemble de la zone trigéminale homolatérale.
Examen dentaire : Au niveau de la dent en cause, cavité profonde dont le fond est tapissé par la dentine
ramollie, recouvrant la pulpe sous-jacente
Desmodontite aiguë : fait généralement suite à l'atteinte pulpaire
Interrogatoire : douleur de type pulpaire
Examen : Dent mobile douloureuse dont la percussion est vivement ressentie et entourée par un érythème
gingival
RX : élargissement desmodontal au niveau de la dent en cause
Peut évoluer vers une autonomisation du foyer sinusien, en cas d'absence de ttt ou de ttt dentaire insuffisant
Q
Granulome apical dentaire
Traitement général
Antibiothérapie orale
Amoxicilline + ac. clavulanique : 1g x 2/j ou pristinamycine 1g x 2/j ou certaines céphalosporines
Pendant 8 jours
Anti-inflammatoires surtout stéroïdiens
Prednisone 1 mg/kg/j en 1 prise le matin pendant 5 à 7 jours avec les précautions d’usage (régime peu
sucré et désodé)
Antalgiques et antipyrétiques
Drainage chirurgical réservé aux sinusites bloquées (douloureux, ascension thermique, disparition de la
rhinorrhée) hyperalgiques résistantes aux traitements généraux.
Traitement des dents causales
• EVOLUTION
Sous ttt adapté, guérison en 8-10 jours : disparition de tte la symptomato => retour à l'état antérieur de l'intégrité
de la muqueuse et des fonctions d'aération et du drainage des cavités sinusiennes
Contrôle RX que si persistance de signes fonctionnels, il existe un décalage entre disparition des signes cliniques
et normalisation RX (qui survient après 30 j : restauration cavité sinusienne aérique, aux parois fines)
• COMPLICATIONS : RARES -> CHERCHER IMMUNODEPRESSION
Complications orbitaires
Q+
Kératite infectieuse, uvéite
NORB, paralysie du III et du IV
Q
Phlegmon de l’orbite
Complications méningoencéphaliques
Q+ Q
Méningite purulente, empyème sous dural, abcès extradural, abcès cérébral
Q Q++
Thrombophlébite du sinus caverneux , mais PAS du sinus latéral
Complications sellaire et parasellaire
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 97, Médifac, QCM Intest 2000
v. 6 (22/01/2011 10:52)
Ethmoïdite
• ETIOLOGIE
Ethmoïde est le seul sinus développé chez l’enfant < 3-4 ans => Seule sinusite possible chez le ptt enfant
Cz enfant > 6 ans => sinusite maxillaire est la + fréquente (idem adulte)
- A 6 ans, individualisation du sinus maxillaire ; à 8-12 ans individualisation des sinus frontal et sphénoïdal
Germes : Haemophilus influenzæ type B, Staph aureus > Pneumocoque
• DIAGNOSTIC
CliniqueQ++ : en général suffisant au diagnostic
Ethmoïdite aiguë non extériorisée
- Rhinopharyngite aiguë avec fièvre élevée (39 °C) chez un enfant asthénique
- Examen : œdème modéré de l'angle interne de l'œilQ + rhinorrhée
purulente homolatérale
- Fibroscopie : pus au niveau des orifices de drainage des sinus ethmoïdaux
(méat moyen)
- Examen de l'œil à ce stade est normal
- Ttt = idem rhinopharyngite + antibiothérapie générale
Ethmoïdite aiguë extérioriséeQ++
- Fièvre à 39 °C
- + signes locaux évocateurs : œdèmeQ inflammatoire et douloureux des
paupièresQ supQ > infQ mais pas systématiquement de façon symétrique
- + selon le stade de l'atteinte : œdème conjonctival (= chémosis) mais pas
de conjonctiviteQ
- RhinorrhéeQ mucopurulenteQ unilatéraleQ homolatérale à l’œdème
palpébral, antérieure et post
Biologie
HLPN et CRP élevée
Prélèvt bactério des fosses nasales, méat sinusien et angle interne de l’oeil : staph doré, pneumocoque,
hæmophilus influenzæ. Anaérobies rarement retrouvés mais certainement associés
Radiologie
Blondeau + cliché de Face Haute : opacité unilat des cellules
ethmoïdales
TDM si doute diagnostic ou suspicion de complications
Dc différentiel
Piqûre d’insecte
Conjonctivite
Dacryocystite aiguë
Erysipèle
Cellulite secondaire à une plaie
Ostéomyélite aiguë staphylococcique du nourrisson
• COMPLICATIONS
Ophtalmologiques : Cellulite périorbitaire (oedème diffus ds tissu adipeux orbitaire sans abcédation), abcès
sous-périosté (collection purulente entre l’os et le périoste) , abcès orbitaire (collection purulente ds tissu
adipeux orbitaire)
- Exophtalmie directe, irréductible, douloureuse
- Signes de gravité : mydriase aréflexique, ophtalmoplégie, anesthésie cornéenne, baisse d’acuité visuelle
Générales : septicémie
Neurologiques : méningite, abcès cérébral, thrombose du sinus caverneuxQ...
3/3
• TRAITEMENT
Hospitalisation en urgence
ATB
- Antibiothérapie par voie intraveineuse après les prélèvements bactério et secondairement adaptée aux germes
associant : Céfotaxime (100mg/kg/j) + fosfomycine (100mg/kg/j) + un 3ième ATB ds les formes
compliquées : soit métronidazole (30mg/kj/j) soit un aminoside
- Relais oral par amoxicilline + ac. clavulanique ou pristinamycine pour une durée totale de 15 jours
Antipyrétiques et antalgiques non salicylés : paracétamol
Corticothérapie pour certains après 48 heures d’antibiothérapie : 1mg/kg/j
Désinfection rhinopharyngée
Soins locaux oculaires : Larmes antiseptiques, collyres antiseptiques ou antibiotiques
± drainage chirurgical par orbitotomie interne de drainage si complication orbitaire / forme collectée
• SURVEILLANCE
Température, œdème, douleur, recherche des signes de gravité (mydriase, ophtalmoplégie, anesthésie
cornéenne, acuité visuelle)
• A DISTANCE, IL EST GENERALEMENT CONSEILLE DE REALISER UNE ADENOÏDECTOMIE
Angine (QS)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat, Médifac, QCM Intest
v. 16 (22/01/2011 10:52)
Etiologie
• Definition
Infection aiguë de la muqueuse des cavités de l'oreille moyenne qui comprend non seulement la caisse du
tympan mais aussi la trompe d'Eustache et le revêtement des cellules mastoïdiennes.
• Epidémio
Fréquence de l'OMA entre 6 mois et 2 ans (3 mois – 3 ans) pdt saison froide (automne, hiver) ; Garçon > fille
2/3 des < 3 ans ont fait au moins 1 épisode d’OMA
• Bactériologie
La colonisation de l'oreille moyenne provient de la sphère rhino-pharyngéeQ++ via la trompe d'Eustache et
survient en général sur une muqueuse préalablement altérée par une infection virale
OMA virale : otalgiesQ ++, phlyctènesQ à l’otoscopie, otorragieQ, résolution spontanéeQ en qq heuresQ :
=> VRS, rhinovirus, adénovirus, Virus influenzae et parainfluenzae,…
Favorisé par l’immaturité anatomique de la trompe d’Eustache : crâne + ptt et horizontalisat°de la trompe
Favorisé par l’immaturité immunitaire
Hypertrophie des végétations adénoïdes (réservoir bacterien, facteur obstructif)
Plus rarement, OMA 2ndaire à un traumatisme tympanique, un barotraumatisme, une fracture du rocher…
Après 3 mois
Haemophilus InfluenzæQ(40 %) : habituellement résistant au macrolides et 40 % de ß-lactamases +
(généralement sérotype différent du Ib responsable des méningites et des épiglottites)
Pneumocoque Q (30 %) : 70 % de PSDP cad sensibilité intermédiaire à la péni (CMI > 0,1 mg/L) ou
résistants (CMI > 1 mg/L), résistance acquise aux macrolides
Moraxella Catarrhalis (10 %) (100 % de ß-lactamases +)
S. Aureus (8,5 %), Streptocoque A pyogènesQ
Avant 3 mois
Staphylococcus aureus
Pseudomonas æruginosa (souvent retrouvé dans otite maligne externeQ)
Entérobactéries (Proteus aeruginosa, E. Coli, Enterobacter)…
Pneumocoque, Hæmophilus influenzæ, strepto B
Diagnostic
• Signes fonctionnels
Circ. de découverte : au cours d'une infection virale avec rhinite + toux +/- fébrile, vomissement, diarrhée
Signes spécifiques
OtalgieQ, pleursQ, tend la main vers l’oreille, la frotte
Otorrhée spontanée sérosanglante au début puis purulente pulsatile entrainant généralement l’amélioration
rapide des signes généraux et de la fièvre
Acouphènes et hypoacousie chez le grand enfant
Signes non spécifiques
Fébricule à 38°, parfois apyrexie chez le nourrisson
Troubles digestifs : vomissement, diarrhéeQ, douleurs abdo, inappétenceQ
IrritabilitéQ, insomnieQ, enfant grognon
Signes orientant sur le germe
Association à une conjonctivite évocatrice d’Hæmophilus : rare mais spécifique
Forte fièvre, hyperalgique, collectivité : évocateurs de PSDP (intermédiaire ou résistant)
• Examen otoscopique
SystématiqueQ lors de l’examen clinique d’un enfant
Bilatéral (40% des otites sont bilatéralesQ) chez un enfant immobile ou immobilisé
Gris-rosé, translucide
Manche du marteau blanc nacré,
Triangle lumineux
Tympan normal
Evolution - Complications
• Evolution favorable sans séquelles sous traitement en général
Otoscopie de contrôle 48 heures après l'instauration du traitement et en fin de traitement
En cas d'otites récidivantes : rechercher otite séromuqueuse sous jacente, hypertrophie des végétations
adénoïdes, pollution, allergie…
• Complications : raresQ
Mastoïdite aiguëQ : ostéite aiguë des cloisons intercellulaires de la mastoïde
Persitance de la fièvre, de l’otorrhée et de l’otalgie avec AEG
Oedème inflammatoire rétroauriculaire avec comblement du sillon (S de Jacques) et décollement du pavillon de
l’oreille qui est refoulé vers l’avant et le bas.
S’il existe une fluctuation => abcès sous-périosté
En cas d'extériorisation inférieure, le sterno-cléido-mastoïdien peut être inflammatoire et douloureux
(torticolis) : mastoïdite de Bézold
Otoscopie :
Voussure de la paroi postéro-sup du CAE avec effacement de l'angle de raccordement du tympan au CAE
Tympan inflammatoire et épaissi, déformé en pis de vache avec à son sommet une perforation par laquelle
sourd du pus.
Mais le tympan peut également être indemne de perfo et simplement bombant, rouge, rénitent
Paracentèse indispensable avec examen bactério, Rx incidence de Shuller (flou mastoidien)
Hospit + ATB large spectre (céfotaxime, fosfomycine, métronidazole +/-
aminoside)
Chirurgie obligatoire (mastoïdectomie)
4/5
Mastoïdite subaiguë
Elle est + fréquente que la forme aiguë
Signes cliniques atténués par rapport à la forme aiguë : pas de fièvre ni d’otalgie mais présence de l’otorrhée et
de la voussure tympanique en pis de vache et de la chute de la paroi post du CAE.
Hospitalisation, paracentèse, + ttt médical (ATB IV large spectre)
Si disparition des SF : c’est une otite traînante ; s’ils persistent, c’est une mastoidite subaigue vraie qui
nécessitera une mastoïdectomie.
Paralysie facialeQ+ périphérique (nourrisson) de pronostic favorable
Par névrite toxique ou œdème compressif dans les 1iers jours de l’OMA
Paracentèse, Prélèvement bactériologique, Antibiothérapie adaptée secondairement au germe
Pour certains, corticothérapie après contrôle de l'infection
TDM à la recherche de signes d’ostéite
Labyrinthite otitique
Hypoacousie, acouphènes, vertigesQ par inflammation du labyrinthe le + svt seulement séreuse = réactionnelle
(évol favorable) et très rarement infectieuse (évol péjorative : cophoseQ, destruction vestibulaire)
Rechercher un Sd vestibulaire (nystagmus, Romberg et déviation des index...) qui est irritatif ou destructif
Complications endocrâniennes
MéningitesQ :, en général dans les 8ers jours, 90 % pneumoQ
soit par voie hématogène
soit par voie orale à travers une brèche du tegmen tympani
Soit à partir d'une labyrinthite ou d'une thrombophlébite du sinus latéral
Abcès intracrâniens extraduraux et cérébrauxQ : rares, localisations habituelles sont temporales ou
cérebelleuses, abcès cérébelleux peut se développer de façon insidieuse et se décompenser brutalement.
Thrombophlébites du sinus latéralQ :
Très rare, secondaire à une mastoïdite avec risque de métastases septiques (pulm) et d’extension aux autres
sinus veineux.
• Séquelles
Perforation séquellaire
Otite chronique :
Otite séromuqueuse : pourvoyeuse d'OMA à répétition, latente durant les
épisodes infectieux mais entraînant un déficit auditif gênant le bon
développement de l'enfant. Son traitement conduit souvent à la mise en place
d'aérateurs trans-tympaniques.
Cholestéatome
Choléstatome au niveau de
Traitement la Mb de Schapnell
• Symptomatique
Antalgiques antipyrétiques : aspirine-paracétamol
Pas d'indication des AINS et des cortico d’après conf de consensus de 1996 mais reste discuté (cortico++)
Désinfection rhinopharyngé (DRP) systématique : Lavage du nez au sérum phy + mouchage (+/- avec
mouchette)
+/- Anesthésiques locaux dans le CAE
• Antibiothérapie
Systématique et probabiliste car complications graves
Si Sd otite-conjonctivite : orienté H. influenzae : Augmentin 80 mg/kg/j ou C2G ou C3G
Si AUCUN fdr de PSDP : céphalosporine (1, 2 ou 3e G) ou érythromycine-sulfisoxazole pendant 5 jours
Si fdr de PSDP :
Augmentin® 80 mg/kg/j en 3 prises ou
C3G : Cefpodoxime Orelox® 8 mg/kg/j en 2 prises/j pdt 8 j en respectant le nb de prises quotidiennes
C2G : Céfuroxime Zinnat® 30 mg/kg/j en 3 prises/j
Puis dirigée selon les résultats de l’examen bactério si paracentèse « diagnostique »
Si paracentèse indiquée : elle doit être réalisée dans la partie postéro-inferieureQ du tympan (déclive, éviter lésions
dans la caisse du tympan : fenêtre ovale…)
Prélèvement + examen bactério systématique lors de tte paracentèse
Notamment recherche de PSDP et adaptation du ttt en fction CMI Amoxicilline
5/5
si CMI < 2 mg/L : amoxicilline 150 mg/kg/j en 2 prises par jour
si CMI > 2 mg/L : C3G injectable (ceftriaxone, céfotaxime) 50 mg/kg/j IM 1/jour pendant 3 jours
• Critères de guérison
Normalisation de la température
Disparition des douleurs et de l'otorrhée si elle était présente initialement
Normalisation du tympan à l'otoscopie (mais bien svt, otite séreuse résiduelle sans caractère patho qui
guérira dans des délais variables de 2-3 sem)
• Préventif
Vaccinations anti-HIb
Protége contre le sérogroupe b responsable de complications graves : septicémie, méningite, arthrite mais
pas contre les autres sérotypes à l’origine d’OMA, pneumopathies, surinfections bronchiques
Conseiller la vaccination à partir de 2 mois (2, 3, 4 mois et rappel à 1 an)
Vaccination anti-pneumo
Pneumo 23 non ou peu immunogène avant 2 ans (alors que les complications surviennent justement chez les
enfants de cette tranche d’âge. Vaccination antiPneumo n’est pas indiqué en cas d’OMA récidivante)
Autre vaccin + immunogène récent, + cher et non remboursé pour le moment : Prevenar*, efficace avant 2 ans
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98 & 2000, Médifac, QCM Intest, conf consensus ORL 96
K des VADS Q 207
o Les cancers des VADS sont fréquents représentant 10 % des cancers de l'homme et 2 % des cancers de la femme. Ils sont
responsables de près de 10 000 décès par an en France
Généralités
De nbx facteurs st communs aux cancers de l'oropharynx, de
l'hypopharynx et du larynx et ils seront étudiés ensemble.
Le cancer du cavum est différent des précédents et sera abordé
dans un chapitre distinct.
• QUELQUES ICONOS POUR COMBLER LE VIDE … ET NOUS RAPPELER L’ANATOMIE ET QQ NOTIONS DU PERE FOURCADE
La théorie
La pratique Le pathologique
Le normal
Cancer épidermoide
de la corde vocale
Oropharynx Hypopharynx Larynx
K VADS 25 % 15% 25%
FdR ppal Intox OHQ-TabacQ : action synergique RR x 20 . Tabac : carcinogène direct et alcool : cocarcinogène . Pas d’effet de l’alccol en glottique et sous glottique
Exposition professionnelle : Amiante, nickel, chrome,
secondaire
- Aspect macroscopique de la tumeur : ulcérovégétante, ulcéroinfiltrante , topographie, extension, autres localisations (schéma daté)
- Palpation des chaînes ganglionnaires cervicales (schéma daté)
- Rechercher des signes d'atteinte mandibulaire ou d'atteinte de la charpente ostéocartilagineuse du larynx.
- Examen clinique général
- Panendoscopie des VADS en suspension sous AG avec schéma daté et biopsies lésionnelsQ après contrôle de l’hémostase : recherche une 2ième
localisation synchrone
extension
- TDM cervicofacial : préciser l'extension locale, déceler des adp infracliniques ou des lyses osseuses ou cartilagineuses. Pour la cavité buccale et
l'oropharynx, l'IRM semble plus sensible ; . +/- écho cervicale (recherche adp)
- Rx pulmonaire F/P
- Biologie hépatique , echo hépatique , bilan phosphocalcique et scinti os au Tc 99m si point d’appel
- Bio : NFS, iono, urée, créatininémie, coagulation, groupage ABO-Rh D , RAI, 1ière et 2ième détermination
- Nutritionnel : clinique, biologique et calorique
prétttiq
Bilan
- Pulmonaire : EFR car la chirurgie est pourvoyeuses de fausses routes alimentaires fréquentes en post op et pour évaluer le risque opéraoire
- Cardio : ECG, ETT, epreuve d’effort
- Dentaires : Bilan dentaire (éradication des foyers infectieux dentaires [Avulsion des dents mortifiées/cariées, détartrage soigneux] et confection de
gouttières fluorées avant radiothérapie ), Panoramique, cliché rétroalvéolaires, Blondeau
Oropharynx Hypopharynx Larynx
- Loge amygdalienneQ : lés° ulcéro - Sinus piriformeQ : 85% : lésion svt - Etage sus glottique : 40-50%
bourgeonnante saignant au contact , pilier ant surinfectée (le + fqt en FranceQ) - Etage glottique (corde vocale,comm ant):40-50%
Forme selon
topographie
erythroplasique, induré => indication d’une RT - Région rétrocricoiaryténoïdienne 5% - Etage sous glottique : 5%
seule ++++ (+ fréquent en Angleterre) - Margelle
Q Q
- Voile du palais - Paroi hypopharyngé post 10 % - Etendu à 2 ou 3 régions laryngés
- Base de la langue
- Vallécules : fond des douttières glossoépiglottiq
- Paroi post de l’oropharynxQ
Arret total et definitif de l’intoxication alcoolotabagique, prise en charge de la Mie alccolique, prévention du DT, mesure d’aide à l’arrêt du tabac
CT Polychimiothérapie d’induction ou néoadjuvante ou de réduction : 5 FU (antimétabolites analogue des pyrimidines) et cisplatine (Alkylants)
Chir T1-T2 : Laryngectomie partielle avec risque de
T1-T2 : Chirurgie partielle d’exerese tumorale fausse route (CI si ins Respi) :
avec risque de fausse route (CI si ins Respi) - Verticale : cordectomie unilatérale(si localiséQ )
Exérèse totale par abord transmandibulaire avec : mais conservation fct vocale et respi - Horizontale sus glottique : enlève le vestibule
+/- conservation de la mandibule T3-T4 : Pharyngolaryngectomie totale avec laryngé et le cartilage laryngé
+/- réparartion par lambeau musculocutanée trachéostome définitif (abouchement cutanée) - Subtotale reconstructrice
(Risque de pharyngostome + réhabilitation (cricohyoïdoépiglottopexie)
vocale) T3-T4 : Laryngectomie totale (Risque de
pharyngostome + réhabilitation vocale)
Traitement
Rhinoscopie
Paroi inferieur :
Ant/post Panendoscopie des VADS
oropharynx et ttes les VADS
• SIGNES FONCTIONNELS
Les signes fonctionnels sont indépendants de la nature histologique de la tumeur .
Rhino : Obstruction nasale unilatéraleQ avec rhinolalie , rhinorrhée +/- purulente avec épistaxisQ
Audio : Otite séreuse unilatérale responsable d’une surdité de transmissionQ, sensation de
plénitudeD de l’oreille, autophonie, acouphèneD +/- otalgieQ . Pafois compliqué d’une OMA (!).
AdpQ hautes: +++ bilatérales svt, sous mastoidiennes puis jugulocarotidiennes et spinales hautes.
Neuro : Extension aux paires crâniennes : surtt V, III, IV, VI,IX, X, XI (pas de paralysie facialeQ)
Q
Sd de la fente sphénoïdale : N.occulomoteur + V
Q
Sd de l’apex pétreux : V , VI
D D D
Sd du sinus caverneux : Exophtalmie , N.occulomoteurs + V1 surtt
Sd du trou déchiré post : IX, X, XI
Envahissement sous parotidien post : IX, X, XI + XII + Sympathique cervical
• BILAN
Local :
Examen ORL complet :
Examen rhinoscopique anterieure et postérieur indirect avec nasofibroscopie indispensable
(Cavoscopie) , réalisé sous AL ou AG avec réalisation de biopsies pour diagnostic histologiq
Examen de l’oropharynx et de la cavité buccale
Examen otologique : Otoscopie bilat (OSC)+ Acoumétrie (Rinne négatif +Weber côté atteint)
+ audiométrie ( tympannograme et audiogramme) => en faveur d’une surdité de transmission
Examen neurologique des paires crâniennes : V, nerfs mixtes et nerfs occulomoteurs
Examen ophtalmo : FO, AV, exophtalmomètre de Hertel,test de Lancaster si diplopieQ
Imagerie du cavum et de la base du crâne : TDM injecté (extension osseuse) , IRM gado
(extension ds les espaces vasculonerveux parapharyngés )
Régional : Adénopathies dures svt multiples : schéma daté + TDM/IRM + echo cervicale
Q
Métastases : clinique (HMG, dl os, dyspnée), Rx thorax, BH ; Ca-P, Echo hptq
Dents: Examen stomato , Panoramique, Blondeau, ttt, gouttières moulées fluorées à vie
Bilan préthérapeutique, Bilan nutritionnel
• BILAN EN CAS DE UCNT:
Dosage des Ac antiEBV :
Ac antiVCA (virion capside Ag) ++++
Ac antiEA (Early Ag) ++++
Ac anti EBNA (Epstein Barr nuclear Ag)
Taux élevé corrélé à l’extension du cancer : interêt ds le suivi évolutif et le dépistage en zone endémiq.
• TRAITEMENT DU UCNT
Les autres types histo st traites ailleurs
Q
Chimiothérapie néoadjuvante : Cisplatine + 5 FU
Q
Le traitement de base est la radiothérapie
Dose : 60-70 Gray
Volume cible : tumeur + ggl bilat
Protection de l’orbite, de l’encéphale et de la moelle épinière
Chirugie que de rattrapage : reliquats ganglionnaires
• PRONOSTIC DE L’UCNT
30 à 40 % à 5 ans
Source : Fiches Rev Prat, Medifac, MedLine d’ORL, conf Garrel, Cours Fac de Tours, QCM Intest 2000
(65 QCM essentiellement sur la clinique : surtt nasopharynx, , amygdale, sinus piriforme, corde vocale soit 1 par
étage )
v. 9 (22/01/2011 10:52)
Diagnostic
● ANATOMIE DE LANGUE
Langue mobile : en avant du « V » lingual => 2/3 des cancers de langue => meilleur pronosticQ
Q++
2 faces : sup et inf / 2 bords latéraux (localisat° la + fréquente ) / 1 pointe
Portion de langue visible spontanément
Drainage lymphatique vers groupe submandibulaire puis sous-digastrique, peut être bilatéral d’emblée
Base de la langue : en arrière du V : portion fixe => 20% des cancers de langue
Portion de langue invisible spontanément
Zone très riche en follicules lymphoïdes = amygdale linguale
Q
Diffusion lymphatique d’une tumeur quasi immédiate vers ganglions sous-digastrique de Küttner
=> Tumeur de très mauvais pronostic
2/4
● CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Découverte fortuite de la tumeur ou d’une Adp par le patient ou son dentiste
Lors de l’examen clinique ou devant un abcès qui ne guérit pas malgré ATB et suppression de la dent en cause.
Doit être suspecté devant toute lésion linguale qui ne guérit pas après suppression de sa cause
Signes fonctionnels
Gène à la mastication, perception d’une masse, difficulté d’élocution, simple gêne due au contact d’une
prothèse, d’une dent agressive, voire d’aliments salés ou épicés
Q Q Q
Dysphagie et gène à la protraction linguale ds le cancer de la base .
Douleurs : unilatérales, volontiers tenaces et permanentes, irradiant à l’oreille.
Q
Apparition d’adénopathies cervicale ou + rarement d’hémorragie.
L’état général est conservé tant que l’alimentation reste possible.
● EXAMEN CLINIQUE
Etablir un schéma daté des lésions
Examen endobuccal
Inspection
Tumeur développée à partir de l’épithélium muqueux : muqueuse de revêtement de la tumeur sera pathologiq
Tumeur développée à partir des tissus sous muqueux : muqueuse de revêtement le + souvent normale.
Forme végétante : Sur la face dorsale, verrucosités gênantes, placards surélevés/polypoïdes et rougeâtres.
Formes ulcéreuses : Sur les bords de la langue mobile, constituées par de larges ulcérations à fond plat et
à bords surélevés ou par une petite perte de substance reposant sur une large base indurée.
Formes infiltrantes, + svt situées sur la base de la langue : induration profonde située sous une muqueuse
d’allure saine.
Sur les lésions pré-k : Peut apparaître comme une forme érosive, voire comme une ulcérat° douloureuseQ.
Dans l’immense majorité des cas, la tumeur se présente comme une
ulcération infiltrante sur base indurésQ ou comme une tumeur
ulcéro-végétante, saignant au contactQ. (évocateur malignité)
Palpation bidigitale :
Miroir frontal, abaisse langue
Gants pour palper tumeur, de la toute la cavité buccale
Recherche de l’induration sous- et périlésionnelle qui déborde les
limites visibles de la lésionQ et signe l’extension locale
Etablir les limites => schéma daté
Etude de la protraction linguale : limitation ou latérodéviation signant l’extension profonde aux muscles
ième
Rechercher une 2 localisation tumorale dans le reste de la cavité buccale
Apprécier l’état bucco-dentaire
Examen exobuccal : Aires ganglionnaires cervicalesQ
Q
Examen systématique bilatéral et symétrique car cancer très lymphophile
Groupe par groupe : Sous-mentonnier, sous-maxillaire, jugulo-carotidien, spinal, cervical transverse
Plus antérieure est l’origine linguale du Vx lymphatique, + bas sera situé le ganglion de drainage.
Ds les localisations au bord lingual, les adp sont, généralement, homolatérales, mais on peut retrouver une
bilatéralité.
Par contre, lorsque le siège est médian ou paramédian, la bilatéralité est de règle.
Les carcinomes de la base donnent volontiers des adp bilatérales.
=>TNM est une classification qui n’est que pronostique
Examen ORL complet
Examen général : métastases, déficiences associées, amaigrissement (> 10 % = mauvais pronostic)
● 2 CARACTERES EVOCATEURS DE MALIGNITE : base induréeQ++++ et saigne au contactQ++++
● BILAN D'EXTENSION
Opérabilité
Coagulation, ionogramme, état cardiovasculaire, état pulmonaire, état rénal, bilan nutritionnel…
Terrain : Recherche d’une association morbide
Cirrhose éthylique.
Cancers associés : cette association n’est pas rare (15 % environ).
Régionaux (oropharynx, larynx, œsophage) suggèrent une cancérisation diffuse d’appareil.
Cancer bronchique reconnaît 1 même facteur de risque (tabac),
Cancer du foie se développe + volontiers sur une cirrhose préexistante.
Quelques cancers (tube digestif…) sont apparemment sans rapport avec le cancer lingual et laissent présumer,
peut-être, d’une prédisposition de ces sujets à l’oncogenèse.
3/4
Extension et état local + recherche d’autres localisations au niveau des VADS
Q Q
Biopsie systématique sous AL sur bords de la lésion à cheval sur la jonction lésion-muqueuse saine
=> carcinome epidermoïdeQ 90%
D D D
Consultation stomato + Rx panoramique dentaire + Blondeau
Recherche une extension tumorale à mandibule
Foyers infectieux dentaires (à éradiquer avant ttt stt si radiothérapie)
Panendoscopie suspendue des VADS, sous AG après bilan hémostase, en s’aidant d’une coloration vitale au
bleu de toluidine, et comportant :
des biopsies larges de la tumeur, au bistouri si elle est suffisamment accessible
des biopsies des zones muqueuses prenant le bleu.
On examine ainsi l’ensemble de la cavité buccale, de l’oropharynx, du pharynx, de l’hypopharynx et du
larynx. => schéma
+ œsophagoscopie et bronchoscopie qui peuvent ou non être associées dans le même temps.
Autres examens sont déterminés par la localisation de la tumeur :
Clichés occlusaux voire rétro-alvéolaires montrent l’extension osseuse de la lésion
Le transit pharyngé baryté en double contraste intéressant dans l’étude de la base de la langue
Echographie (technique non invasive) recherche de l’extension des tumeurs de la langue et d’adp cervicales
chez des sujets à cou court et épais.
IRM > TDM cervico-maxillo-faciale : Extension des tumeurs linguales stt base et recherche d’adp cervicales.
Métastases
Métastases infracliniques par la RX pulmonaire, complétée d’examens + approfondis : échographie
hépatiqueD, scinti os…
TD : Appréciation du + grand diamètre de l’induration par le palper uni ou
bidigital, par Rx mandibulaires ;
ND : Palpation des aires cervicales ganglionnaires et classification en fonction de la
taille, du caractère uni ou bilatéral, du caractère unique ou multiple ;
MD : Métastases au niveau des poumons, du foie, du cerveau, de la peau.
CLASSIFICATION TNM
T1 Tumeur < 2 cm
T2 Tumeur entre 2 et 4 cmQ
T3 Tumeur > 4 cmD
T4 Envahissement profond hors de la langue
N1 Ganglion unique homolatéral < = 3 cm
N2 Ganglion entre 3-6 cm
N2 a Unique et homolatéral
N2 b Multiple et homolatéralQ
N2 c Bilatéral ou controlatéral
N3 Ganglion > 6 cmQ
M0 Pas de méta
M1 Méta
Complications à long terme du traitement
● TRAITEMENT
1ier temps : chimiothérapie d'induction [ou palliative] (5FU-cisplatyl)
2ième temps : chirurgie :
Glossectomie
en cas de cancer n’intéressant que la langue mobile : glossectomie partielle, hémiglossectomie ;
en cas de cancer intéressant la base de la langue : glossectomie subtotale voire totale ;
Curage ganglionnaire cervical radical ou fonctionnel
+ examen extemporané
± chirurgie reconstructrice
La radiothérapie externe est utilisée soit seule, soit associée à une endocurithérapie ou à la chirurgie
Q
Remise en état bucco-dentaire avant ttt avec extraction de toutes les dents mortifiées + détartrage
Après cicatrisation complète de la chirurgie
Q
Gouttières fluorées à vie (Pas de correction des mal positions dentairesQ)
Education sur hygiène buccodentaire
QD2
=> En prévention de l’ostéoradionécrose
Curiethérapie iridium isolée ou complémentaire de la chirurgie
192
● SURVEILLANCED2++++++++++
Rythme
Tous les 3 mois la 1ière année
Tous les 6 mois pdt 5 ans
Clinique
Interrogatoire : contrôle du sevrage de l’OH-tabac, surveillance appétit et poids, dl bucco pharyngées et autres
Inspection : cicatrisation linguale, protraction linguale, examen complet de la sphère ORL avec un endoscopie
souple (naso fibroscopie) + laryngoscopie indirecte (miroir de Clark)
Palpation : bidigitale de toute la cavité buccale, aires ganglionnaires, abdominales + hépatiques
Paraclinique
Rx pulmonaire ts les 6 mois puis ts les ans après
Bilan hépatique tous les 3 mois : Pal, transa, Gamma GT
Source : Fiches Rev Prat, intermed, rdp, conf IPESUD, médifac, 2 dossiers dans les annales 1997 / 2000, QCM Intest 2002
v. 27 (22/01/2011 10:53:00)
Rappels anat
Extrémité céphalique = étage crânien en haut (voûte crânienne contenant le cerveau et entourée par les tissus de
recouvrement) intégrant le tiers supérieur du visage (région frontale) + étage facial en bas (étage moyen de la
face correspondant au squelette facial fixe + étage inf de la face correspondant au squelette facial mobile)
Etage crânien et étage facial moy st séparés par la base du crâne impliquée ds assoc lésionnelles cranio-faciales
Principales causes
+ tôt sujet jeune, sexe masculinQ
AVP : 1ère causeQ, en diminution, lésions faciales minorées par ceinture de sécurité et coussins gonflables
Rixes et agressions : en augmentation, fractures du côté gauche + fréquente (majorité de droitiers dans la
population et donc chez les agresseurs … ça c de l’épidémio de hte volée !)
Accidents de sport (football, rugby, ski, VTT)
2/11
Diagnostic positif
• Examen clinique
Interrogatoire du patient et de l’entourage
Hgie (localisat°), douleurs, gêne à la déglutition / élocution, trbles sensoriels, dents qui bougent ou déplacées
ATCD locorégionaux ou généraux
Examen exobuccal
Inspection
Plaies cutanées (gravité, profondeur [svt s/s-estimée])
Ecchymoses, hématomes ou déformations, otorragie
Forme et la symétrie des cadres orbitaires, des fentes palpébrales, forme du nez
Analyse fonctionnelle dynamique
Ouverture buccale : trismus, latéro-déviation mandibulaire
Vision et mvts globes oculaires : diplopie
Mimique faciale : PF localisée ou étendue
Palpation
Principaux reliefs osseux sous-cutanés : cadre orbitaire, nez, os zygomatique, arcade zygomatique,
articulation temporo-mandibulaire (ATM), rebord basilaire mandibulaire et menton : points douloureux
précis voire perception directe d’un foyer fracturaire
Douleur provoquée à distance au niveau d’une ou deux ATM par pression douce sur le menton
Déficits sensitifs cutanés éventuels et leur localisation précise
Examen endobuccal
En tenant compte d’éventuelles anomalies préexistantes au traumatisme chez le patient que l’on examine
Inspection, sous bon éclairage avec écarteurs labiaux
plaies et foyers hémorragiques éventuels, déformations d’arcade et déplacements dentaires, troubles
occlusaux
+/- moulages des arcades dentaires en milieu spécialisé
Fonctions linguales et vélaires
Palpation
points douloureux précis, mobilités anormales (dentaires, maxillo-mandibulaires)
déplisser les muqueuses vestibulaires -> recherche plaie masquée (++ si plaies cutanées en regard)
Consultations spécialisées
Neurochir si trble de conscience, suspicion # étage ant avec rhinorrhée cérébrospinale, trauma. cervical associé
Ophtalmologiste si plaie ou contusion des globes, diminution de l’acuité visuelle ou anomalie du réflexe
photomoteur, test de Lees ou de Lancaster pour explorer troubles de l’oculomotricité
ORL si otorragie, surdité ou trble de l’équilibre
Psychologue en cas de choc émotionnel sévère ou angoisse vis-à-vis des séquelles ultérieures
3/11
• Examens radiologiques
Pratiquement toujours nécessaires en dehors des plaies ou traumatismes fermés bénins
Clichés dits de «débrouillage» : incidences nombreuses -> à demander en fction des données cliniques
Q
Gosserez - profil facial mandibule défilée
Nom
cadres orbitaires structures faciales moy structures zygomato- déplacts antéro-post et OPNQ +/- Dc des fractures explore bien la branche
S frontaux, ethmoïd. (maxillaires, malaires) maxillaires, y compris latéraux des structures mandibulaires en montante, l’angle et la
Bien
mandibule (sf condyle) rebord orbitaire inf ; arcades zygomatiques zygomatoQ-maxillaires dehors de la symphyse branche horizontale
Q +/- mandibule ou des condyles
OPN
massif facial, pétreuses mandibule mal structures paires sont voit mal les condyles et
écaille occ., rachis visualisée superposées pas du tt la symphyse
bien
pas
cervical (superposit°)
variante focalisée sur l’incidence de Waters variante réalisée avec « rayons mous » pour Q
incidence de profil
les orbites porte le nom une cassette échancrée l’arcade zygomatiqueQ des os propres pour
d’incidence des cadres au niveau du cou l’étude des fractures du
orbitaires (incidence de Freidel
Variantes
nez
ou « LouisetteQ »)
Clichés «spécialisés» (appareils spécifiques, milieu spécialisé, apportent le + de renseignt au niveau de mandibule)
Q
Q Clichés rétro-alvéolaires et films occlusaux
Orthopantomogramme
(sup ou inf = «mordu» du haut ou «mordu» du bas)
Image globale de la mandibule de bonne qualité : ex principal pr tt trauma de étage inf Pr lésions associées alvéolo-dentaires et/ou confirmer lésions de Dc difficile (fractures
Nécessite patient verticalisable (-> pas possible cz polytrauma ou si TC grave associé) symphysaires peu déplacées et peu visibles sur autres RX)
zone centrale + floue -> diagnostic des fractures symphysaires délicat Ces clichés nécessitent un appareil de radiologie dentaire
Examens en « coupes »
TomographiesQ conventionnelles : actuellement supplantées par le scanner
TDMQ
Peu d’intérêt en traumatologie mandibulaire sf fractures de la région condylienne
Essentiel pour fractures du massif facial/cadres orbitaires
Coupes axiales et verticales (obliques en fait) +/- reconstructions d’images bidi (ds plan coronal => visu #
horiz mal visualisées sur coupes axiales) ou 3D (lés° complexes et/ou associées à lésions neurochir)
IRM : pas d’indication si traumatisme purement facial (pour le moment…)
Incidences spéciales pour l’articulation temporo-mandibulaire
OrthopantomogrammeQ : en général, bonne image de profil des condyles mandibulaires
Si orthopantomogramme pas possible :
incidences de Parma modifié (technique «du cône court»), de Schuller ou à la rigueur de «mandibule défilée»
4/11
Rq : De face, condyles st qqfois bien visualisés sur incidence de Worms-Bretton (fronto sous-occipitale), ou
sur incidence trans-orbitaire de Zinimer (mieux)
TDMQ
5/11
Plaies de la face
Plaie = diagnostic évident, pb = Dc des complications
• Complications immédiates
Complications liées à la topographie
Nf facial : vulnérable (disposition en arborescence, sous-aponévrotique) s/tt au niveau région pré-parotidienne
Cl de Sténon : si plaie profonde coupant ligne tragus – bord inf de aile du nez -> cathétérisme du cl de Sténon
Yeux : Paupières (risque de lésions cornéennes 2ndaires), plaies du globe, plaies des voies lacrymales
Plaies endobuccales : svt méconnues lorsque minimes -> examen systématique et soigneux sous bon éclairage,
(plaies cutanées transfixiantes dans les régions péribuccales ++)
Complications liées au traumatisme
Morsures, plaies souillées : VAT, en fct° animal (contrôle vaccinat° ctre rage, isolet voire sacrifice pr ex histo)
Brûlures : thermiques ou chimiques (produit causal), rechercher brûlures endobuccales éventuelles
Pertes de susbstance : attitude thérapeutique variable selon nature / importance du traumatisue, possibilité de
réimplanter certains tissus par microsutures vasculaires (oreille surtout)
• Complications secondaires
Infections et retards/insuffisance de cicatrisation (lâchage des points de suture) : souvent liés
Fistules salivaires suite à une plaie de la parotide ou du cl de Sténon
Cicatrisation sur mode infl hypertrophique, pouvant aboutir au bout de 6 ~ 12 mois à cicatrice chéloïde
particulièrement disgracieuse
Complications fonctionnelles (défaut d’occlusion palpébrale, incompétence labiale)
Complications esthétiques la +part du tps (au max : défiguration avec troubles psychologiques majeurs)
Fractures mandibulaires
• Formes cliniques topographiques
Fractures de l’arc mandibulaire (« secteur denté ») (~ 40 %)
# symphysaires et para symphysaires (17 % des # mandib) et # branches horiz (22 %)
Le + svt : choc direct, Trait de fracture net, transversal ou oblique +/- 3e fragment
voire # comminutive
Non déplacées : légère mobilité douloureuse ou liseré hgique au collet de la dent
Déplacées : selon le degré, décalage ou chevauchement +/- imp de l’arcade dentaire,
plaie gingivale d’autant + visible que # déplacée, trouble occlusal avec contact
dentaire prématuré du côté de la fracture
Fréquemment : Lésions dentairesQ (fractures coronaires et radiculaires)
Hypoesthésie labio-mentonnièreQ ds les # des branches horizQ ou les # passant par
émergence du nf mentonnier (fractures dites para symphysairesQ), mais pas en cas de
fracture symphysaire médianeQ
Si # bilatéralesQ, risque de glossoptoseQ en décubitus dorsal -> asphyxieQ par recul du
segment symphysaire et de la langue qui s’y attache, entraînant une oblitération de
l’espace rétro basilingual
Fractures de l’angle mandibulaireQ (20 %)
Trait +/- oblique, passant par région anatomique corresp à l’alvéole de la dent de sagesse (que celle-ci soit sur
arcade, incluse, en désinclusion ou absente) par choc direct latéral le + svt, parfois choc indirect (s/tt ds # bilat)
Souvent sans déplacement, douleurs + trismus par hématome des muscles masticateurs élévateurs
+ trble de l’occlusion dentaire (latérognathie et contact molaire prématuréQ du côté fracturé) qd déplacement
+/- hypoesthésieQ ou anesthésieQ dans territ du nf alvéolaireQ
Fractures des condylesQ+++++++++ (35 %)
Méca indirect par choc sur le mentonQ ou branche horizontale opposéeQ
Dl spontanée prétragienne + limitat° ouv. buccale avec latérodéviat°Q du côté #éQ
Dl provoquée : palpat° rég° préauriculaire / press° antéro-post sur rég° symphysaireQ
Si déplacet : ctact molaire prématuréQ+++ homolat (raccourcisset hauteur br.montante)
+/- plaies du CAEQ (otorragieQ) habituellement sans hémo-tympan ni hypoacousie
Plusieurs variétés de # condyliennes : intra-articulaires (condyliennes propret dites et
sous-condyliennes hautes), extra-articulaires (sous-condyliennes moy et basses)
Au max, tête condylienne peut basculer complètet en dedans et en avt, attirée par
muscle ptérygoïdien lat -> perd tt contact avec cavité glénoïde : fracture-luxation de la tête condylienne (à ne pas
confondre avec une luxation ant de l’ATM qui se produit lors d’un mouvement d’ouverture buccale)
TTT : CI au blocage (risque ankylose), Rééducation sous contrôle médical : mécanothérapie active en propulsion
6/11
Autres types de fracture (– fréquentes)
Fractures du coroné
Choc latéral direct en général, bouche +/- ouverte ; Importante limitation de l’ouverture buccale par trismus
Q Q
Mais PAS de trouble occlusal ni problème sensitif
Parfois associées à # zygomato-maxillaire -> cliché type Waters ou équivalent en complément du
panoramique
Fractures du ramus
Choc latéral direct, trismus sévère lié à hématome des muscles masticateurs qui s’insèrent sur la branche
montante, en général peu déplacée, avec trait de # linéaire ou en « étoile » sur le pano ou les clichés de profil
Contact molaire prématuré homolatéral si raccourcissement de la branche montante
Fractures parcellaires du rebord basilaire
Peuvent passer inaperçues, y compris ds leur variété «ouverte» (avec plaie cutanée en regard) -> Dc : clichés
rétroalvéolaires (ou occlusaux) ou RX standard (face standard, mandibule défilée) lorsque pano peu
contributif
Fractures alvéolaires mandibulaires
relativement rares par rapport aux fractures alvéolaires de l’arcade dentaire sup
douleur spontanée et à la palpation des dents concernées par le traumatisme, liseré hgique au collet
Q
trble occlusal en cas de déplacement dentaire
Noter avec exactitude les lésions préexistantes et les dents manquantes (médico-légal)
Associations lésionnelles
1/3 des cas : fractures mandibulaires plurifocales (le + svt bifocales, + raret tri- voire quadrifocales)
Associations classiques => « en miroir » :
Fracture parasymphysaire G + fracture condyle Dt (fréquent dans agressions par un droitier)
Q Q
Fracture bicondylienne => contact molaire prématuré bilat avec béance antérieure , rechercher
t
systématique 3e fracture associée au niveau de la symphyse mentonnière qui a reçu le choc (cliché mordu du
bas)
Fracture d’un angle et de la branche horizontale du côté opposé, fracture des 2 angles, etc.
• Complications précoces
InfectionQ du foyer de fracture
concerne essentiellement le secteur dentéQ, secondaire à : exposition large ds cavité buccale, ouverture à la peau
(plaie souillée), présence d’un foyer infectieux dentaire dans le foyer de fracture (kyste radiculo-dentaire…),
dent légèrement mobile (dent de sagesse au niveau d’une fracture de l’angle), ostéosynthèse à foyer ouvert
(infection iatrogénique), défaut d’immobilisation
Retard de consolidationQ (consolidation normale en 6 semQ)
soit secondaires à problèmes infectieux
soit liés à défaut/retard d’immobilisation
soit en rapport avec la gravité des lésions initiales (fractures comminutives et/ou avec perte de substance)
Troubles de la cinétique mandibulaire
fractures des condylesQ surtout, si limitation persistante de l’ouverture buccale (-> CI à l’immobilisationQ
mandibulaireQ) : évolut° vers dysfonctionnement temporo-mandibulaire voire ankylose temporo mandibulaireQ+
(notamment si fracture intra-articulaire) -> ttt par rééducation sous contrôle médicalQ
Troubles de croissance mandibulaire
risque d’hypodéveloppement mandibulaireQ ultérieur chez l’enfant à la suite d’une fracture du condyleQ =>
asymétrie de l’étage inf de la face avec latérodéviation mandibulaire vers le côté atteint
Fracture des attaches de l’os zygomatique (qui n’est pas fracturé dans la
forme habituelle) => disjonction des structures osseuses adjacentes => #
zygomato-frontale / # zygomato-maxillaire / # de l’arcade zygomatique
Sites fracturaires en C et D avec trait partiellement intra orbitaire + fracture
de l’arcade zygomatique (parfois peu déplacée) tjs associée
Déplacement en gal en bas + dedans + arr avec de nb variétés (rotat°) selon
direction /force de impact (antéro-lat en gal)
Signes cliniques
1 : Effacement de la pommetteQ (<= déplacement, vite masqué par œdème)
2 : EpistaxisQ (provenant du sinusQ maxillaireQ)
3 : LOBQ par trismusQ (quasi constante)
4 : Rétrécissement fente palpébrale avec abaissement du canthus externe et hématome péri-palpébral
5 : Hgie sous-conjonctivale extQ++
6 : Enophtalmie voire déplacement vers le bas du globe oculaire
7 : Emphysème sous-cutané
8 : HypoesthésieQ nf infra-orbitaireQ (V2 : aile narinaireQ, ….)
9 : Palpation cadres orbitairesQ => sites fracturaires douloureux (jonction zygomato frontale et rebord orbitaire
infQ) Palpation endobuccale : douleur en regard du cintre zygomato-maxillaireQ
10:DiplopieQ verticale ds regard vers le haut et qquefois vers le bas (atteinte du muscle droit inf), recherche
d'une atteinte du globe oculaire
Si ttt chir, geste à visée Dc en début d’intervention: test de duction forcée => apprécie la mobilité du globe
PAS de troubles de l’articulé dentaireQ+++, PAS de mobilité de l’os malaireQ+++ car impaction ,
PAS de déplacement des canthus internesQ
Signes radiologiques
Blondeau et Waters, ± Paoli, TDM avec coupes coronales indispensable si trbles oculomoteurs / cas extrêmes
(fractures peu visibles ou au contraire très déplacées et comminutives)
Vision directe de certaines fractures (notamment rebord orbitaire inf et cintre maxillo malaire)
Q Q Q
Hémosinus maxillaire (~ constant , opacité sinusienne ± niveau liquide, à apprécier par rapport au côté
opposé), déplacements osseux (notamment mvts de rotation, intérêt des reconstructions 3D)
Complications
Consolidation normale en 3 sem
Déformation persistante, retentissement esthétique (aplatissement pommette, enophtalmie) et parfois
fonctionnel (limitation de l’ouverture buccale comme pr # de l’arcade zygomatique)
Diplopie verticale, surtout invalidante lorsqu’elle apparaît ds le regard vers le bas
Q
Troubles sensitifs infra-orbitaires (hypoesthésie, dysesthésie)
Complications infectieuses sinusiennes sur fractures pluri-fragmentaires ou matériel d’ostéo synthèse
• Fractures occluso-faciales
Caractères généraux
Troubles occlusaux si déplacées, mobilité de l’arcade dentaire supérieure (sf si engrenées et dc stables)
Fracture des processus ptérygoïdes à un niveau variable ou une disjonction ptérygo-maxillaire retrouvées ds
tous les types de fractures occluso-faciales, Traits de fracture globalement horizontaux
Mécanisme : Impact direct antéro-post relativement violent et dt le niveau vertical est corrélé à celui de la fracture
Dc clinique facile ms nécessite bilan RX complet :
Clichés de débrouillage (Blondeau, Waters, Paoli)
TDM (bilan lésionnel topographique précis) + reconstructions 3D (analyse des déplacements)
Association lésionnelle : s’accompagner d’une disjctonction intermaxillaire :
ère
Fracture sagittale médiane ou para-médiane du palais osseux (cf Trait A s/ sch 1 page) => plaie palatine
antéro-post ± médiane, coupes coronales ++
t
Différents types sont svt associées entre eux ou à d’autres lésions faciales (# de l’os zygomatique nota )
• Fractures centro-faciales
Forme mineure = fracture du nez et/ou paroi ant du sinus frontal
Douleur + hématome en regard, +/- épistaxis
Enfoncement peut être imp et alors bien visible malgré oedème
Tjs rechercher fracture associée de la paroi post du sinus frontal par TDM (coupes axiales)
Forme majeure = dislocation orbito-naso-ethmoïdo-frontale (DONEF) = enfoncement naso-fronto-ethmoïdal
ou enfoncement du tiers médian de la face
Impact violent médian antéro-post
Lésions svt associées à Le Fort II ou III symétriques ou asymétriques
Ensellure nasale avec hématomes palpébraux bilat et possible dystopie canthale interne
Oedème post-traumatique et emphysème sous-cutané masquent déformations pendant les 1ers jours
Risque de rhinorrhée cérébro spinale majeur (atteinte de la lame criblée de l’ethmoïde)
TDM ++ (montre aussi lésions neurochir associées et montre pneumo-encéphalie)
Complications : méningites suppurées, anosmie, trbles oculomoteurs, oblitérations voies lacrymales, séquelles
morphologiques et esthétiques périorbitaires et frontales (enfoncement notamment)
Forme clinique particulière : fracture naso-orbitaire (uni- ou bilat) : traits restent situés en dessous de l’étage
antérieur, sans atteinte neurologique
Réduction luxation temporomandibulaire (manœuvre de NelatonQ) débute par abaissement mandibule par appui molaire
Blocage intermaxillaire : par ligatures d’IvyQ ou par arcs ligaturés aux dentsQ
Bcp de QCM sur les fractures condyliennes et leur complications (enfant ++), Lefort, zygomato-maxillaire
Savoir les fractures qui donnent des lésions nerveuses +++, des diplopies, des troubles de l’occlusion, des limitations d’ouverture
de bouche, des hémosinus car bcp de QCM en fct° de ces symptomes
Connaitre les urgences chir (oculaire surtout en fait)
Pas mal de QCM en choix simple sur des signes négatifs
Si vs êtes arrivés jusqu’à cette ligne, alors vs aurez l’internat ... cette question est horrible, faut du courage ...
11/11
• Fractures du malaire
Aplatissement de la pommette
Ecchymose palpébrale et sous conjonctivale
Abaissement du globe oculaire, Déplacement du canthus externe vers le bas
Articulé dentaire normal, limitation d'ouverture buccale possible
Hypoesthésie dans le territoire du nerf sous orbitaire, Hémosinus maxillaire
• Enfoncement naso-ethmoïdal
risque de complications neurologiques et fuite de LCR
• Complications précoces
oculaires (urgence chir) : plaies du globe et annexes, section physiologique du nerf optique
neurologiques : rhinorrhée, anosmie, pneumatocèle, fracture étage antérieur, méningites
hémorragiques : épistaxis cataclysmiques par rupture des artères ethmoïdales
respiratoires : caillots et œdème gènent la respiration
esthétiques : perte de substances, plaies de la face, assymétrie
v. 15 (22/01/2011 10:53)
Lithiase parotidienne : 15 %
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Adulte > grand enfant
Calculs moins gros, + svt latent , unique , irréguliers et canalaires car la salive est plus pauvre en sels minéraux et
plus fluide au niveau de la parotide.
Sympto identique mais de localisation différente
- Les accidents mécaniques st très rares mais du même type : hernies ou coliques salivaires
- Les accidents inflammatoires se résument svt à une parotidite (ci dessous) ou parfois à une
sténoniteQ, cellulite massétérine, Abcés parotidien (TDM)
> Tuméfaction rétro-mandibulaire ou pré-tragienne
> Ostium du canal de sténon : face interne de joue en regard de la 2° pré-molaire supérieureQ
> La palpation du calcul est difficile du fait de son petit volume et des phénomènes inflammatoires importants
• DIAGNOSTIC POSITIF
Rx standards systématiques
- Incidences :
> Film endobuccal rétroalvéolaire : Segment anterieur du canal de sténon
> Film posterieur avec incidence antéro-postérieure des parties molles tangentielle à
la joue ou cliché extrabuccal +++ : projection du calcul en dhs de la brche
montante et sous la mastoïde
> ± Cliché de profil
- Calculs radio opaquesQ (80 % ) : Opacité ronde ou ovalaire
Sialographie parotidienne systématique
- Hors poussées infectieuses
- Utile car : palpation des calculs incertaine, calculs radiotransparents, superpositions
osseuses nombreuses
- montre des signes indirects de lithiase : Dilatation du
canal en amont du calcul et, dans le meilleur des cas,
image d’arrêt ou une lacune calculaire au sein du produit
de contraste, persistante même en phase d'évacuation
- Valeur également thérapeutique. (effet antiseptique de
l’iode du lipiodol et précise l’état du parenchyme )
TDM si compliqué
• PRINCIPAUX DIAGNOSTICS A ECARTER : Q 036
Méga-canaux salivaires sont de diagnostic + facile : siège
canalaire de la tuméfaction, donc plus antérieur, accidents
bilatéraux, valeur de la sialographie.
• PRINCIPES DU TRAITEMENT
Traitement médical identique à celui de la lithiase sous maxillaire
Traitement chirurgical avec clichés de contrôle post op
- Calcul de l'ostium : exérèse par voie endobuccale sous anesthésie locale
- Autres localisations : parotidectomie du lobe superficiel avec respect du nerf facial parfois parotidectomie totale
Lithiase sublinguale
Les mêmes symptômes que pour la glande sous-mandibulaire sont décrits.
Le diagnostic différentiel de cette lithiase rare s'avère délicat et repose sur la radiographie objectivant un calcul en
dehors du canal de Wharton et la sialographie qui montre un canal de wharton intègre.
- Dentition temporaire
51 à 55 : 5 6 : 61 à 65
81 à 85 : 8 7 : 71 à 75
Exploration radiologique
- Panoramique dentaire (Ci contre)
- Cliché rétroalvéolaire
- Nb :
- « dent de 6 ansQ » : 1ière molaireQ: 1ière dent
définitiveQ qui commence leur minéralisation
dès la naissanceQ
- « Dent de 12 ans » : 2ième molaireQ
- « dent de lait » n’ont pas de racine car elle est
lysée par la poussée de la couronne
définitiveQ
Carie dentaire, pulpite aigue, desmodontite, Granulome et kyste apical
• DEFINITION
Maladie évolutive de la dent d’origine bactérienne, non spécifique, provoquée par les germes pullulant au niveau de
la plaque dentaire, dégradant le saccharose et formant de l’acide lactique qui va ensuite dissoudre les sels de calcium
de l’émail et de la dentine et créer ainsi des cavités ds la dent (« cavitation »).
Facteurs favorisants :
- Facteurs généraux
> Diabète ++
> Raciaux/ Familiaux Q
- Facteurs locaux
> Alimentation riche en saccharoseQ++
> Plaque dentaire developpé + , Hygiène dentaire défectueuseQ++
> Hyposialie : NeuroleptiqueQ
> Parodontopathies
> Traitement orthodontique (Nécéssité d’une hygiène stricte)
> Malpositions dentairesQ Granulome apical
> Radiothérapie Q
• TABLEAUX CLINIQUES :
La carie évolue par différents stades depuis l’atteinte de l’émail jusqu’aux complications locorégionales graves
comme la cellulite d’origine dentaireQ.
DesmodontiteQ ou Granulome apical Q
Pulpite aigueQ
Carie dentaire Périodontite ou Kyste apical et
= « rage de dent »
monoarthrite aigue radiculodentaireQ
- Dl spontanée, intense au
- D’abord carie de l’émail > Q Pas de symptomatologie
- Dl spontanée intense, moindre contactQpulsatile
de la dentine Q clinique en dhs de ses
persistante , pulsatile, strictement localiséQ à la
Asymptomatique au début complications
irradiantQ aux dents dent
- Pas de dl spontanée : Dl Diagnostic radiologique
Q voisines homolatérales - Augmenté par le chaud
intermittente au chaud et Cliché rétroalvéolaire :
- Dl augmentée au décubitusQ - Impress° de dent longueQ
au froidQ, contact aliment lacune osseuse périapicale
- Sensibilité au chaudQ, au entravant la mastication /
sucréQ à type de clartéQ, de
froidQ élocution
- Percussion de la dent N contour flou , homogène
- Sensibilité à la percussion - Dent mobileQ
- Cavité blanchâtre ou grise Par def° diamètre ≤ 10 mm
transversale - Dl à la percussion axiale
à la surface de la dent. sinon c’est un kyste apical
Rx : élargissement du ligtQ
Nécrose pulpaireQ entrainant
Pulpe non atteinte Pulpe exposée une inflammation du ligmt
Dent vivante Dent va mourir et constitution d’une arthrite Soit ttt conservateur
« dent mortifiée »Q - Simple surveillance Rx
Trépanation de la dent - ou curetage du granulome
Meulage (diminuer hteur) Soit extraction de la dent
Ouverture de la chambre Antalgique avec curetage du granulome
Exérèse du tissu carié qui pulpaire ayt un effet antalgiq ATB : PéniC/ Pyostacine En cas de Kyste apical, ttt
sera remplacé par un et pansement spécial Laisser la ch ant ouverte systématique par curetage Q
amalgame (PAS plombage) Dévitalisation secondaire de la AINS déconseillé ++++ avec ou sans conservationQ
dent (retrait pulpe) et obturat° Secondairement (24h) de la dent
- soitQ extraction dentaire
- soit dévitalisat°/obturat°Q
Possible évolution vers la Complications communes
Possible évolution vers la Possible évolution vers la desmondontite chronique, le - Réinfection avec
pulpita aigue ou chronique desmondontite aigue ou granulome apicalQ , la infection de voisinage :
avec nécrose à bas bruit chronique directement formation d’un abcés sous cellulite, ostéite, sinusite
périostéQ de voute palatineQ - Infection à distance
• PREVENTION
• Bonne hygiène bucco-dentaire : lavage 3/jourQ pr lever la plaque dentaireQ
• Cs semestrielleQ chez le dentiste afin d’éliminer la plaque dentaire, soins gingivaux : « détartrage »
• Prescription de fluorQ+ (dentifriceQ, eau de BadoitQ) et correction des malpositions dentairesQ chez l’enfant
- Nb: PulpiteQ /desmondontites aiguesQ pas toutes post infectieusesQ : aussi post traumatique physiqueQ ou chimiq (pâte obturQ)
Parodonthopathies
• DEFINTION
• On désigne sous ce terme des Mies inflammatoires ou dégénératives qui provoquent des manifestations
inflammatoires de la gencive, du ligament desmodontal, de l’os alvéolaire et du cément . Elles aboutissent par un
processus de résorption à la mobilité puis la chute de la dent.
• On distingue les parodontopathies superficielles (Gingivite et gingivopathies) et les profondes (Parodontose et
parodontite le + svt chronique)
• FACTEUR FAVORISANT AU MOINS 15 QCM S SUR CE THEME +++
Foyers infectieux dentairesQ
Mauvais hygiène buccodentaireQ (tartre)
Tble de l’articulé dentaireQ, malpositions dentairesQ, trauma prothétiquesQ
Tble de la sécrétion salivaireQ (tabacQ, intox aux opiacésQ, Sd sec du Goujerot SjogrenQ, radiothérapieQ,
psychotropeQ)
TabacQ
Endocriniennes
- Hyperplasie gingivale : grossesseQ, puberté, contraception orale
- Hypoplasie : ménopause, hyperthyroïdie, diabèteQ, insuffisance surrénale, acromégalie
Néoplasies : hémopathies(leucoseQ), leucopénieQ, Biermer
Gingivostomatite bactérienne, candidosique et virale (HIVQ)
Carences en vitamine CQ
Iatrogéniques : Di Hydan®Q (=> hypertrophie gingivaleQ) , prothéses
• GINGIVOPATHIES
Altération du parodonte superficiel, la gencive pouvant avoir plusieurs étiologies
Signes fonctionnels : gingivorragie aggravée par le brossage, douleurs lors de la mastication, pas de mobilité
dentaireQ
Examen clinique : rougeur et œdéme des gencives
Bilan radiologique classique : absence d'alvéolyse, ligmt alvéolodentaire non atteintQ
• PARODONTOPATHIES PROFONDES
Désinsertion de l'attache de l'épithélium gingival avec lyse osseuse => mobilité => chute dentaire
• Parodontoses : régression simultanée gingivoalvéolaire sans phénomène infectieux
• Parodontite chronique ou Parodontolyse :
- Régression osseuse + rapide que gingivale => poche parodontale à manifestation infectieuse
- Flore bacterienne différente riche en Spirochète, Bacteroides gingivalis,.. avec mauvaise réponse immunitaire.
- Pathologie fréquente ayt de nbx facteurs favorisant (cf) .
- Signes fonctionnels : Gingivorragie, douleur, gingivite
- Examen clinique : haleine fétide, mobilité dentaireQ, poches parodontalesQ (profondeur connue par utilisation de
sonde), apparition d’un diastème interdentaireQ
- Bilan radiologique classique : Alvéolyse péri et interradiculaire + élargissement du ligament alvéolo-dentaire +
disparition du septum interdentaireQ...
- Evolution : En absence de traitement, l’évolution se fait vers l’édentation. Les complications infectieuses sont
fréquentes :
> Pulpite par voie ligamentaire "à rétro"
> Monoarthrite latéro radiculaire (micro abcès), algies +++
> Abcès intra gingival : pyorrhée
> Abcès ou cellulite péri maxillaire
> A distance : « Mie focale » cf page
- Traitement : ATB active sur les spirochètes : Spiramycine + Flagyl , ttt étio chirurgical avec éviction du foyer
infectieus (drainage, lavage, curetage, …), hygiène buccodentaire.
Accidents d’éruption dentaire ou péricoronarite de la dent de sagesse inferieure
• ETIOLOGIE
Défaut de mise en plase de la dent sur l’arcade qui va rester alors en désinclusion. Le sac péricoronaire reste
partiellement ouvert avec colonisation secondaire par les germes de la cavité buccale .
Accidents d’éruption + fqt au niveau des dents de sagesse et surtt inferieuresQ. Après viennent les canines supQ
• DIAGNOSTIC
• Terrain : Age moyen : 22 ansQ
• Clinique
- PéricoronariteQ : Douleur violente unilat prôche du pilier ant du voile, irradiant vers l'oreille. Elle s'accompagne
d'une dysphagie, d'une gêne à la mastication, d'insomnie et d'une fébricule.
- A l’examen : Léger trismusQ, stomatite odontiasiqueQ : muqueuse oedematié et érythémateuse ds la région
rétromolaire inférieure . On peut percevoir un espace entre la dent en désinclusion et la gencive. Le pression très
algique de la muqueuse en regard de la dent peut laisser sourdre du pus.
• Rx rétro-alvéolaire ou panoramique
- Confirme la présence de la dent de sagesse en désinclusion
- Montre un granulome marginal postérieurQ : image radio-claire en croissant, bien limitée, située entre la couronne
et la muqueuse.
• EVOLUTION
Après ttt, la péricoronarite guérira, mais si l'avulsion de la dent de sagesse n'est pas réalisée dans les semaines qui
suivent, le foyer constitué par le kyste marginal postérieur va devenir un foyer infectieux dentaire chronique
• TRAITEMENT
Ttt local : Détersion du capuchon muqueux avec de l'eau oxygénée et de l'acide trichloracétique puis poursuivi par
des bains de bouche à base de chlorhexidine.
Ttt antibiotique : Amoxycilline 3 g/24 h ou pristinamycine ; en cas d'infection peu importante : spyramicine
associée au métronidazole.
Extraction chirurgicale de la dent de sagesse ds un 2ième temps (délai de qq sem) sous AL ou AG.
• PRINCIPALE COMPLICATION GRAVE
L’abcès migrateur de Chompret et l’Hirondel (cellulite aigue localiséeQ cf page 5)
Les autres st : Nevralgie du nerf dentaireQ , tble de l’occlusionQ, dl mandibulaireQ , Kyste coronodentaire (kyste
développé à partir du sac de la couronne d’une dent incluse) , Pas de Kyste apical
Cellulites d’origine dentaire
• DEFINITION
C’est une infection dentaire (surtt périodontite, accident de désinclusion ou geste de chirurgie dentaire) qui a
dépassé le périoste de l’os alvéolaire avec inflammation puis suppuration des tissus cellulaires.
Pour mémoire, elles peuvent être également secondaire à une fracture de la mandibule, infection d’un organe de la
sphère buccofaciale, infection sur néoplasie ORL plus rarement.
Le tissu cellulaire est compartimenté par 2 muscles essentiellemnt ce qui fait que les cellulites restent longtemps
localisé :
- Muscle mylohyoïdien : Sépare l’espace sus et sous mylohyoïdien qui ne communiquent qu’au niveau de la dent
de sagesse infèrieureQ
- Muscle buccinateur
La situation des apex dentaires par rapport aux tables et aux insertions musculo-aponévrotiques détermine la
localisation des cellulites.
- Transversalement :
Au maxillaire : ttes les alvéoles st + prôches de la table externe qu’interne mais les racines palatines st inclinés
vers le palais
A la mandibule : Molaire (+ prôche de la table interne) , Prémolaire (les 2), canines et incisives (table externe)
- Verticalement :
Dents sus mylohyoïdienne (Incisive, canine et prémolaire)
Dents sous mylohyoïdienne (Molaire ) => région 3 sur le schéma page suivante
On distingue les cellulites localisées et les cellulites diffuses.
• CELLULITES AIGUES LOCALISEES D
Cellullites qui restent localisées en regard de la dent causale. Elles passent par 2 stades :
Cellulites aiguës sereuses :
- Tuméfaction limitée, arrondie, chaude, douloureuse, tendue régulière de consistance élastique, comblant un
sillon de la face avec un trismus débutant
- Peu de signes généraux (fébricule : 38-38°5 ; céphalée ; malaise).
- L’évolution se fait vers la régression en cas de traitement sinon vers la forme collectée ou suppurée.
- Traitement :
> Etiologique sur le foyer infectieux dentaireQ (extraction précoce après 24 h d’ATB ou conservation)
> Symptomatique sur l’infection : Pas de geste sur la cellulite, double ATBD parentérale active sur les aéro-
anaérobies associant : PéniG + Flagyl® en 1ière intention , Antalgique . Les AINS ne st jamais indiquées.
Cellulites aiguës suppurées :
- En l’absence de traitement la cellulite séreuse va s’abcéder, se traduisant alors par une tuméfaction inflammatoire,
qui reste limitée mais de présentation différente
> Peau devient rouge, tendue, luisante, prenant le godet
> Masse fluctuanteD et adhérente à l’os
> Douleurs intenses, pulsatilesD et insomniantes avec trismus majeur et hypersialorrhée
- Signes généraux marqués avec fièvre à 39°, asthénie.
- Evolution sous ttt local et général vers la régression ou en l’absence de traitement vers les complications
- Traitement :
> Idem cellulite séreuse
> Drainage chirurgicaleD par incision superficielle à la partie déclive de la collection (<2 cm) puis dilacération des
plans profonds et mise en place de lame de drainage pour 48h
Complications de la cellulite collectée
- FistulisationQ de façon délabrante
- Passage à la chronicitéQ
- Diffusion vers d’autres espaces : plancher buccal
- Diffusion vers d’autres organes : OstéiteQ, Myosite infectieuse (M.Masticateur => Constrictions permanentesQ),
Arthrite temporomandibulaire, Thrombophlébite
> Thrombophlébite facio-ophtalmiqueD : œdème mou et indolore de l’hémiface avec oedeme palpébral supD si
atteinte de la V.ophtalmique
> Thrombophlébite ptérygoidienne ou profonde : Dl violente, trismus serré, dysphagie, oedeme vestibulaire
post, œdème de la fosse temporale
> Thrombophlébite du sinus caverneux D: Œdème palpébral sup, exophtalmie unilat axile et douloureuse,
irritation III, IV, et Ve paires craniennes, Sd méningée
- Septicémies
CELLULITES CIRCONSCRITES : Elles touchent une zone anatomique dont elles portent le nom :
- Cellulite vestibulaire (au dessus du buccinateur) => (5)
- Cellulite géniennes (au dessous du buccinateur) => 4
- Cellulite naso-génienne (6) , sous-narinaire
- Cellulite labiales supérieures (7),labio-mentonnières (8-9), juxta
amygdalienne, massétérines(2)...
- L’abcès migrateur de Chompret et l’Hirondel (3): tuméfaction en fuseau du
vestibule inférieur avec comme point de départ une péricoronarite de la dent
de sagesse. La palpation de cette tuméfaction fait soudre du pus au niveau de
la péricoronarite.
- 1/ Régions temporale
CELLULITE SUBAIGUE/CHRONIQUE LOCALISEE : contexte de cell. non/mal ttt - 2/ Régions massétérine
- 3/ Régions sous-mylo-hyoïdienne
- Noyau de cellulite indurée non inflammatoire non fluctuant adhérant à la
- 4/ Régions génienne basse
peau, à l’os , à la table externe par un cordon qui se termine sur la dent - 5/ Régions génienne haute
causale . - 6/ Régions naso-génienne
- Signes généraux et fonctionnels absents - 7/ Régions labiale supérieure
- Evolution : vers le réchauffement, l’extension, la fistulisation qui , ici, - 8/ Régions mentonière
- 9 / Régions sous-mentonière
n’assure pas la guérison
FORME PARTICULIERE
- Cellulite actinomycosique
> Pathologie rare survent sur un mvs état buccodentaire et compliquant de multiples foyers dentaires (et non 1
seul) de façon subaigu
> Germes : Actinomyces saprophytes de la bouche , un anaérobie strict
> Tuméfactions multiples se succédant rapidement ds le tps de façon inexorable sans ttt donnant un aspect
mamelonné très dur avec des fistules d’âges différents et signes généraux marqués (asthénie majeure, fébricule)
> Pus rempli de grain jaune qui seront analysé en bacterio (culture difficile) .
> Svt diagnostic sur biopsie profonde avec mise en évidence de filaments mycéliens en massues caractéristiques
> Ttt : ATB au long cours 1 à 2 mois (Macrolide +++), drainage et lavage aux ATB
Etiologie
• TRAUMATISME NON PERFORANT
Contusion (coup de poing, bouchon de champagne, balle de tennis, accident de la voie publique)
Brulure (physique ou chimique)
• TRAUMATISME PERFORANT DU GLOBE OCULAIRE
Plaie du globe
Eclatement par contusion
Instruments tranchants
Eclats de verre (pare brise, …)
Eclats métalliques, accident de travail
Impose : exploration et réparation chirurgicale, recherche de CEIO
Diagnostic
• TERRAIN : Homme surtt / jeunes enfants
• CIRCONSTANCES DE L’ACCIDENT
Date, heure, accident professionnel
Notion de corps étranger, de brûlure physique ou chimique
Etat antérieur de l’œil blessé, valeur de l’autre œil
• EXAMEN CLINIQUE BILAT ET COMPARATIF
AV de loin de près avec et sans correction (médicolégal) et CV
Examen plan par plan sous AL: tétracaïne (recherche CE ds ts les plans)
Paupières et annexes à LAF
Lacération, hématome, œdème
Plaie médiane de paupière sup => atteinte du m.releveur
Plaie dirigée vers l'angle interne => atteinte canalicule lacrymaleQ, conjonctiveQ et globe oculaireQ
Segment antérieur à LAF
Conjonctive
• Si hgie sous-conjonctivale ou chémosis (œdème de la conjonctive qui forme un bourrelet autour de la cornée)
=> perforation du globe
• Recherche CE, examen des cul de sac, plaie
Cornée
• Plaie : forme, taille, ramifications, profondeur
• Signe de SEIDEL = Ecoulement de l’HA qui chasse la fluorescéine, si plaie transfixiante (permet de vérifier
l’intégrité de l’épithélium cornéenQ)
• Erosion simple, œdème, plis ou rupture membrane de Descemet
Chambre antérieure
• Réaction inflammatoire = phénomène de TYNDALL
• HYPHEMAQ+++ = Sang ds la CA avec niveau de liquide horizontal, pathognomonique du trauma oculaireQ
• Modification de la profondeur de la CAQ => perforation du globeQ, luxation du cristallin
Iris-pupille
• Rupture du sphincter irien, dialyse irienne, hernie de l’irisQ à travers plaie de cornée
• Atteinte de réactivité de pupille par atteinte intra-cranienne du nerf optique ou par blessure directe du globe
Angle irido-cornéen
• Corps étranger ds l’angle
• GONIOSCOPIE INDISPENSABLE, mais pas tjrs possible en urgence
Cristallin
• Subluxation :
IRIDONESIS = mvt de l’iris lors mvts rapides du globe
Inégalité de profondeur de la chambre ant de l’œil
Rq : pas pathognomoniqueQ du trauma oculaire : Marfan
• Luxation totale
Antérieure => hypertonie aigue
Postérieure ds le vitré => hypertonie tardive
• CataracteD unilat, svt retardéeQ (24h ou qq jours)
• Plaie du cristallin
Minime de la capsule ant
Vaste brèche capsulaire avec issue de masses cristalliniennes => chir rapide
2/6
Mesure TO : SYSTEMATIQUE D’EMBLEE + surveillance (hypotonie → plaie du globe)
Segment postérieur
Perforation du globe
Hémorragie ds le vitré (empèche examen de la rétine)
Hémorragie, hématome ou rupture de choroïde
Lésion de la rétine (au FO après dilatation)
• Œdème du pôle postérieur = de BERLIN
• Œdème périphérique (risque de déchirure secondaire)
• Hgie
• Déchirure
• Désinsertion à l’ora serrata
• DR
Lésion du nerf optique
• Immédiate => atrophie optique
• 24 à 48h après => compression du nerf
Apprécier la MOBILITE oculaire après avoir éliminer une perforation du globe
iris cristallin
• ORIENTATION EN F° DU TRAUMATISME
PERFORATION ou
CE SUPERFICIEL BRULURE CONTUSION
CEIO
Poussière, bois Balle de tennis, squash, Crayon, fléchette
Nature Acide ou base
métal, coup d’ongle coup de poing plomb, parebrise
Vision variable Abaissée variable Abaissée
Oculo-motricité normale normale Chercher diplopie Non appréciable
Signes fonctionnels
Dl + +++ +/- -
Photophobie +Q +++ - -
Larmoiement +Q
+++ - +/-
Signes physiques
Rougeur +Q
+++ + +
Œdème +/-
palpébral +/-Q + Hématome des paupiéres + plaie
Blépharospasme fermant la fente palpébrale
+
+ +++ +/-
Cornée variable selon lieu de
Fluo + dépolie N ou oedème
perforation
CA calme N ou tyndall N ou tyndall ou hyphéma N ou athalamieQ
TO N N ou élevé N ou élevé Abaissé
FO N N impératif V3M contre-indiqué
3/6
4/6
Contusion
Syndrome traumatique antérieur :
Hémorragie sous conjonctivale
Hémorragie de la chambre antérieureQ = hyphéma
Déchirures de l'iris
Atteintes du cristallin = cataracte, luxation => hypertonie oculaire.
Syndrome traumatique postérieur :
Atteintes de la rétine = œdème, hémorragies, déchirures, décollements
Atteintes de la choroïde = déchirures
Brûlures
Chimiques : les + fréquentes, les + graves
Acides Bases Autres
Nécrose brutale avec coagulation Les + graves Solvants, détergents : bon pronostic
des Ptn de surface Se combinent avec les ptn Gaz lacrymogènes
Gravité fonction de la concentrat° cellulaires favorisant leur propre Gaz de combats
Pas de diffusion en profondeur : pénétration : diffusion ds le globe Métaux lourds
lésions d’emblée maxQ pdt plusieurs joursQ Irritants corrosifs
Complications secondaires :
o Uvéite ant, cataracte
o Glaucome, Sd secQ
o EntropionQ, symblépharonQ
o Œdème cornéenQ
Thermiques
Par flamme : peu dangereuses pour globe, atteinte Par radiations
palpébrale sévère possible o UV
Par projection de métaux en fusion Arc électrique, ophtalmie des neiges…
6 à 10h après expo : dl++, larmoiement, photophobie,
o Gravité selon la t° de fusion
blépharospasme, chémosis
o Lésions conjonctivales légères, parfois Q
Kératite ponctuée superficielle , guérison en qqs jours sans
symblépharon séquelles
Par liquides chauds : En général peu grave, parfois o Phototraumatisme
synéchies entre paupière et oeilQ observation d’une éclipse
Electriques : Risque de cataracteQ stt signes bilat : éblouissement, brouillard visuel temporaire,
scotome temporaire ou définitif
œdème maculaire peut évoluer vers cicatrice définitive
o Rx : cataracte post
Plaie du globe
Plaie majeure du globe = c’est pratiquement l'éclatement du globe qui pose le problème de sa conservation
Plaie mineure ou apparemment : le pronostic va dépendre de la situation de la plaie d'autant plus grave
qu'elle est plus postérieure, de l'atteinte de l'uvée c’est à dire de l'iris ou du corps ciliaire
Tjrs suspecter CE
5/6
CE
Superficiel
Cornéen
• SF de kératite
• AV N sf si ds axe visuel
• Examen au biomicroscope : halo de rouille si accident remonte à qqs jours
Conjonctival
• Conjonctivite
• Risque d’abcés, iridocyclite, endophtalmie si méconnu
Pénétrant = CEIO
Accidents de travail, bricolage, pare-brise, chasse, CE végétaux (très septiques), …
Examen à LAF plan par plan
• Recherche point de pénétration
• Toute cataracte unilat. chez jeune stt si brune ou verdatre doit faire suspecter CEIO
Ex. complémentaires
• RX : blondeau, centrées sur orbiteQ++ de face et profil ds différentes positions du regard
• Scanner orbitaire sans injection, IRM (si non métallique)
• Echographie BQ (après suture d’une plaie du globe) : visualise CE > 0.75 mm
• Bilan pré-op
Complications précoces : Endophtalmie = dl, BAV, uvéite + hypopion, infection du vitré
Complications secondaires
• Mécaniques
Hypertonie oculaire
Cataracte unilat
Hgie du vitré
DR immédiat ou retardé par brides
• Inflammatoires
Uvéite torpide
Ophtalmie sympathique
• Liées à persistanceQ d'un CEIO méconnu => hétérochromie irienneQ
SIDEROSE QD= halo brun (de fer) autour CE, en périphérie cornéenne, mydriaseQ AR, cataracte, hypertonie, BAV,
rétrécissement CV, atrophie optiqueQ, modif.ERGQ
CHALCOSEQD = due au cuivre, anneau de Kayser-fleisher, iris verdâtre, cataracte, BAV, rétrécissement CV => possible
cécité.
Principes du traitement
• URGENCE THERAPEUTIQUE
• LE TRAITEMENT MEDICAL S’IMPOSE TOUJOURS ET COMPREND
Une ATBthérapie locale et générale si l'on a le moindre doute sur l'effraction de la coque oculaire
Un ttt anti-inflammatoire local (collyre corticoïde local chibrocadron ®) et général à base de
corticostéroïdes
Une sérovaccination antitétanique SAT/VAT
• TRAITEMENT CURATIF
Lors de plaies oculairesD
Une ATB large (pipérilline + quinolone) par voie générale et locale cad double et à bonne diffusion IO.
Source : Fiche Rev Prat, intermed ophtalmo, conf IPESUD Mura, QCM INTEST 2002, 1 CCQCM en annale, 2 dossiers annale
v. 12 (22/01/2011 10:54)
Physiopathologie
• HYPERTONIE OCULAIRE PAR FERMETURE DE L'ANGLE IRIDOCORNEEN
Q
Blocage pupillaire
Accollement du bord pupillaire de l’iris à la face ant du cristallin rendant impossible le passage de l’humeur aqueuse
de la chambre post à la chambre ant par l’orifice pupillaire.
L’ HA s’accumule derrière l’iris qu’elle pousse en avant.
Blocage prétrabéculaire
La racine de l’iris s’accole à la face post de la cornée, devant l’angle
irido-cornéen => L’HA ne peut plus s’évacuer
Diagnostic
• ŒIL ROUGEQ++ DOULOUREUXQ+++ AVEC BAVQ BRUTALE
• EXAMEN DE L'OEIL ADELPHE SYSTEMATIQUE
• GRANDE CRISE DE GLAUCOME AIGUË
Terrain
Sujet âgé, ♀, hypermétrope
Interrogatoire
Facteur déclenchant : émotion violente, froid…
Prodromes :
Halos colorés par œdème cornéen
Céphalées à irradiation occipitale
Dl oculaires le soir avec flou visuel
Début brutal et unilatéral avec SA : céphalées, nausées, vomissements, dl abdo, sueurs, bradycardie réflexe
Douleur oculaire intense péri-orbitaire parfois névralgie secondaire du trijumeauQ
BAVQ avec photophobie et larmoiement
2/3
Examen ophtalmo BILAT ET COMPARATIF AU BIOMICROSCOPE
Discret œdème des paupières
Oeil très rouge + Cercle périkératique
Q++++
Œdème cornéen
Q
CA étroite plate calme ou discret Tyndall
Q++++
Semi-mydriase areflexique
Q Q
Acuité visuelle effondrée
Q
TO très élevé au tonomètre à aplanation
Augmentation considérable de la pression = 50 à 70 mmHg (N < 20 mmHg)
Œil dur à palpation bidigitaleQ (« bille d’acier »)
Gonioscopie : fermeture totale de l'angle iridocornéen sur 360° Q (rarement vue du fait de l'oedème de cornée)
avec angle étroit sur l'oeil adelphe (facteur favorisant la bilatéralisation)
Q
FO : papille N (rarement réalisable également, pas de mydriatique!)
• FORMES CLINIQUES
Crises subaiguës
Q++
Episodes de fermeture incomplète de l’angle
Symptômes sont moins intenses
Douleur oculaire et péri-oculaire peu intense surtout le soir Ne pas
Brouillard visuel et tension oculaire dilater le FO
Halos colorés autour des lumières blanches (signe d’œdème cornéen)
Tonus oculaire modérément élevé : 30 mmHg
Gonioscopie : fermeture de l'angle
Ttt médical en urgence avec secondairement : iridectomie ou iridotomie périphérique
Dans l'intervalle des crises
Asymptomatique, ex.clinique normal
LAF : tension normale, chambre antérieure peu profonde (visible à l'oeil nu)
Gonio : angle étroit
Signes témoins de crise antérieure :
• Atrophie de l'iris en secteur
• Synéchies iridocristalliennes
• Opacités cristalliniennes micronodulaires blanchatres sous-capsulaires antérieures.
Epreuve d'obstruction = de provocation à la néosynéphrine pilocarpine ; peu utilisées
Association avec la cataracte
Glaucome phaco-lytique : HTIO par dépôt de protéines cristalliniennes ds l’angle irido-cornéen
Secondaire à une uvéite phaco-antigénique
A un glaucome par intumescence du cristallin
Glaucome mixte = aigu + chronique
• CAS PARTICULIERS
Iris plateau = malformation congénitale rendant angle IC étroit avec CA normale => ttt = gonioplastie
Creeping glaucoma = Epaisseur aN de l’iris => tableau à bas bruit aboutissant à une fermeture complète et
définitive de l’angle et CA N.
Évolution
• EN L’ABSENCE DE TTT
Ischémie de tête du nerf optique avec atrophie de la papille => Cécité irréversible avec guérison apparente
(œil calme non douloureux mais persistance de la mydriase aréflexique)
Ou Glaucome aigu hyperalgique
• SOUS TTT
Précoce
Disparition des signes fonctionnels et normalisation du TO
Bon pronostic : récupération possible de AV
Tardif
Accolement définitif = goniosynéchies
Blocage trabéculaire chronique
Chir = trabéculectomie
Subaiguë
Risques de grandes crises aiguës
Répétitives évoluant vers la chronicité : GCAO
Chir = trabéculectomie
3/3
Traitement
• URGENCE OPHTALMIQUE MEDICOCHIRURGICALE
• BUT : baisser la pression intra oculaire
• INTERET : pronostic fonctionnel de l’œil atteint et protection de l’œil adelphe
• TTT GENERAL
Urgence médicale
Restriction hydrique +++
Bilan préthérapeutiqueQ :
Q Q
Iono , créat , glycémie, TBH, GDSA => ds surveillance penser à l’ECG.
Acétazolamide Diamox ®Q++ => diminue la sécrétion d’humeur aqueuse
1 bolus IV de 500 mg
relais per os : 1cp 250 mg / 8h avec reduction progressive selon le TO
+ surveillance de la glycémie si DS, desH2O, âgé
+ Kaléorid ® selon ionogramme
Avec association systématique d’agents osmotiques
Q++
Mannitol 20% IVL ou glycérotone® per os (solution buvable) Q
Antalgique + antiémétique
Schéma de trabéculectomie :
Une partie du trabéculum est retirée . L’HA peut ainsi librement
passer ds la R° sous conjonctivale
• CONTRE INDIQUER TANT QUE LE TTT CHIR N’A PAS ETE FAIT DES 2 COTES
Atropiniques locaux et généraux
Sympatomimétiques
Source : Fiches Rev Prat, intermed, rdp, Book ophtalmo, QCM Intest 2002, CCQCM Annale Internat
v. 8 (22/01/2011 10:54)
Physiopathologie
Neuropathie optique bilatérale primitive due à une souffrance des f.nerveuses du nerf optique ayant 2 facteurs
favorisants :
- A/ Hypertonie occulaire non obligatoire secondaire à un trble evacuat° de l’HA au niveau du trabéculum qui est un
filtre d’excrétion microscopique situé au niveau de l’angle iridocornéen. Méca ?
- B/ Tble circulatoire au niv des vx irriguant la tête du N.optique +++
La perte en fibre optique est superieure à la perte physio de 5000/an
Caractére héréditaire affirmé ds 20 % des cas et découverte gène sur chr.1 pr le glaucome juvénile
Diagnostic
• 3 arguments majeurs
Modifications morphologiques de la papille => papille excavée
Modification du champ visuel
HTIO > 21 mmHgQ à 3 reprises : NON obligatoire au diagnostic (présente ds 90 % des cas) cpdt :
- Il existe glaucome chronique à pression normale
- Et aussi HTIO isolée sans glaucome
• Circonstances de découverte
Examen systématique de toute consultation ophtalmo essentiellement sujet de + de 40 ans pr presbytie
En cas d’atcd familiaux de glaucome.
Le + svt asymptomatique, rares cas de dl occulaires, céphalées, flou visuel si HTIO très élevées.
La BAVQ et le scotome sont des signes tardifs de GCAO témoignant déjà d"une atteinte évoluée.
• Examen clinique
Inspection : Œil blanc indolore avec chambre anterieure calme.
AV loin + près : normale au début (sf si forme sévère ou découverte très tardive)
Tonométrie à aplanation après anesthésie de la cornée : > à 21 mmHg (à 3 reprises, contrôle à distance)
- Si besoin courbe du tonus oculaire sur 24 H
Gonioscopie : angle iridocornéen ouvert PMZ
FO :
- Augmentation de l’excavationQ physio de la partie centrale de la papille (= cup) avec amincissement de la partie
périphérique par perte de fibres optiques (anneau neurorétinien = partie périphérique du disk = région au niveau de
laquelle obliquent les faisceaux de fibres optiques).
- Diamètre papillaire constant (disk) => rapport cup/disk anormal > 0.6. Surtt dans le sens du diamètre vertical
- On peut voir aussi une encoche de l’anneau neurorétinien (disparition fibres optiques) ou une hgie localisé en
flammèche péri papillaire.
2/3
LAF : recherche anomalie + fqte ds GCAO : dépôts exfoliatifs ou dispersion pigmentaire
Si anomalie aux examens précédents, réalisation de certains examens paracliniques :
CV en périmétrie automatisée : (seuil d’anomalie 15% de fibres détruites, 40 % pr le Goldmann)
- Apparition précoce de scotome "négatif" absolu ou relatif de différents types
- L'atteinte initiale est en général située dans les 30° centraux du champ et réalise plusieurs types de scotomes :
Ressaut nasal : atteinte dans la région nasale inférieure ou supérieure
Scotome paracentral : atteinte localisée et profonde à quelques degrés du point de fixation
Scotome arciforme partant de la tâche aveugle (papille) et contournant le point de fixation en se dirigeant vers
la région nasale. Lorsque ce scotome arciforme est situé entre 10° et 30° du point de fixation, il réalise un
scotome de BjerrumQ
- Les scotomes ne sont généralement pas symétriques pr les 2 yeux et peuvent ne toucher qu'un œil.
- L'atteinte de la région temporale du champ visuel est peu évocatrice du glaucome.
Analyse directe des faisceaux de fibres optiques sur la rétine en lumière bleue . Elle permet de mettre en évidence des
déficits fasciculaires de fibres. Cette méthode nécessite des clichés photographiques
Bilan du terrain :
- Recherche Atcd familiaux de glaucome
- Fdr vasculaires : diabète, athérosclérose (HTA,..), hyperlipidémie
- Facteurs d’hypoperfusion : hypoTA spontanée ou iatrogène (nitrés), insuf carotidienne (forme asymétriq ou unilat)
- Myopie ? (que ds conf de G.Cayla)
Causes de glaucomes secondaires à éliminer :
- Corticothérapie générale et oculaire : A l’arrêt, existence d’une HTIO résiduelle.
- OVCR, uvéite, rétinopathie diabétique ischémique
Une pathologie ophtalmo est statistiquement associée au glaucome chronique : OVCR +++ (G.CAYLA)
Evolution
• Non traité
Rétrécissement du CV progressivement d’abord puis persistance que d'un ilôt central de vision. Encore + tardivement
cet ilôt central est atteint avec chte brutale de l'AV et apparition de la cécité.
Au FO : papille très excavée, pâle, atrophique avec rapport cup/disk qui tend vers 1
• Sous ttt
Pdt longtemps bien stabilisé avec nécessité d’une surveillance régulière (tonus, CV, FO avec C/D).
Pas de régression des lésions préthérapeutiques
Formes cliniques
• Glaucome pigmentaire
Chez des sujets jeunes, de sexe masculin et myopes, svt avec ATCD familiaux (transmission AD pénétrance variable)
La configuration anormale de leur iris provoque un frottement entre la face postérieure de l'iris et le cristallin libérant
des pigments iriens. Ceux-ci, en suspension ds l'HA, vont progressivement bloquer le trabéculum.
Le diagnostic repose sur la mise en évidence à la lAF d'un "sd de sipersion pigmentaire"
- TYNDALLL de chbre ant sur face post de la cornée (Fx de Krückenberg) et ds l'angle iridocornéen pigmenté sur 360°
- Atrophie de l'iris périphérique : anormalement translucide, dépigmenté et transilluminable
• Glaucome pseudo-exfoliatif
Surtout chez les sujets âgés > 70 ans et est très svt fortement hypertonique.
Il ne s'agit pas ici de pigment mais de matériel exfoliatif extracellulaire synthétisé anormalement par l'iris et l'uvée
qui, libéré dans l'HA, bouche progressivement le trabéculum.
Le diagnostic est fait par la découverte de fins dépôts blanchâtres sur le rebord de la pupille, l'iris et surtout sur la
face antérieure du cristallin après dilatation de la pupille.
• Glaucome à pression normale (ou Mie de von Graefe)
Certains patients, en général âgés (10 % des GCAO) présentent une anomalie de papille et de leur champ visuel avec
PIO normale < 21 mmHg. Avant d'évoquer ce diagnostic, évaluer à plusieurs reprises la pression oculaire car des
variations de pression sont fréquentes dans le glaucome. Imagerie cérébrale peut être nécessaire pr éliminer un PEIC.
En général, bien que normale, la pression de ces sujets est plutôt au-delà de la moyenne (entre 16 et 21 mmHg) et
nécessite un traitement hypotenseur.
Dans le glaucome à pression normale, les facteurs de risques du glaucome sont le + svt présents : HTA, athérosclérose,
diabète…
• HTIO isolée (Papille et CV normaux)
Si pas d’ATCD familiaux + pas d’ATCD vascu + P° <25 mmHg => Pas de ttt
Si un des 3 => ttt obligatoire
3/3
Principes du ttt
• Ttt médical
Ttt à vie , quotidien, en collyre, en monottt, si échec bithérapie.
CORRIGER LES FDR VASCU ET L’HYPOPERFUSION
Différents types de collyre :
Diminution de la sécrétion d'HA Facilite l'évacuation d'HA
Non sélectif : TIMOLOL Timoptol® Dérivé de la PG F2 α
B bloquant Par voie uvéo-sclérale
Sélectif : BETAXOLOL Betoptic® LATANOPROST Xalatan®
Inhibiteur de
Par voie trans MYOTIQUE Pilocarpine
l'anhydrase DORZOLAMIDE Trusopt®
trabéculaire (parasympathomimétique)
carbonique
Alpha 2 BRIMONIDINE Alphagan® :
agoniste diminution la sécrétion d'HA et facilite son évacuation par voie uvéo-sclérale
Adrénaline et ses dérivés
BB svt, ms de + en+ le Xalatan car pas les CI des BB et très efficace
ATTENTION : Collyre béta bloquant suffisent à décompenser un asthme : Ils st contre indiqués.
L’efficacité du ttt sur la TIO est jugé sur 15 j, la stabilisation du CV sur 3 mois.
• Ttt chirurgical si échec ttt medical
Trabéculorétraction au laser Argon (efficacité diminue avec le temps dc réservé au SA avec angle bien pigmenté).
Trabéculectomie chirurgicale en créant une fistule drainant l’HA ds l’espace ss conjonctival (possible adjonction
d'antimitotique locaux afin d'augmenter les chances de succés), technique qui a été récemment amélioré par la
réalisation d’une sclérotomie périphérique profonde : technique très complexe aux suites opératoires bcp plus simples
que la trabéculectomie.
Ne peut être proposé de façon systématique car complications possibles
Pas de poursuite du ttt médical après la chirurgie
Source : Intermed ophtalmo, RDP 98-99 et Mai 2000, Conf G.Cayla, 2 QCM (question récente), Medifac
v. 7 (22/01/2011 10:54)
Cataracte Q 215
Etiologie, diagnostic et ppe de ttt
Sujet agé, étio secondaire ++, FFAV, BAV progressive asympto + éblouissement + diplopie monoculaire, examen bilat, pôle
post doit être vu (FO ou echoG), Biométrie, Kératométrie digitalisée, PKE + ICP, surveillance
Définition
Perte de transparence totale ou partielle du cristallin (dioptre de +21 dp) par opacification de celui ci due à :
⇒ hyp 1 : Défaut catabolisme du glucose intra cristallinien
⇒ hyp 2 : Dénaturation protidique => élevation de la pression oncotique et appel d’eau
Il existe différents types d’opacifications :
Etiologies
• CATARACTES SPECIFIQUES D’ UN AGE PARTICULIER
Congénitale et néonatale
Principal risque : AMBLYOPIEQ +++
A suspecter devant :
Q
⇒ Microphtalmie
Q Q
⇒ Leucorie = Reflet blanchâtre de la pupille
Q
⇒ Strabisme secondaire à l’amblyopie
Q
⇒ Mydriase permanente (nécessaire pr avoir un apport lumineux + impt)
Rechercher d'autres anomalies oculaires (microphtalmie, colobome irien, HTIO, mégalocornée)
Le + svt bilatérale (si unilat, tjs amblyopie)
Différentes étiologies :
⇒ Héréditaire isolée (1 ou plusieurs zones touchées)
⇒ Héréditaire ds le cadre d’un syndrome polymalformatif :
o Sd de Lowe
o Sd des épiphyses ponctuées
⇒ Suite à embryopathies infectieuses
o RubéoleQ avec microphtalmieQ, rétinopathie + anomalie cardioQ (P.C.A, RPulm) + auditifQ (triade de Gregg)
o CMV, Hépatite virale (B ?), Syphilis
Nourrisons et gd enfant
chr : Turner, trisomie 21Q
métab : Galactosémie, homocystinurie
Sujet âgé
Cataracte présenile à partir de 65 ans : la + fréquente , svt bilatérale et asymétrique
Formes cliniques :
⇒ Corticale : le + svt
⇒ Nucléaire : chez sujet + agé et myope surtt génant vision nocturne
⇒ Ss capsulaires post : vite invalidante (vision près + loin)
⇒ Ss capsulaires ant
⇒ Périphériques
⇒ Destruction par US et système d’aspi-lavage des débrits, intégrité des capsules ant et post
⇒ Pas de suture => récupération + rapide de 8 jours par rapport à la technique manuelle
NB : La chir crée par l’aphakie un état d’hypermétropieQ, un astigmatisme par les incisions cornéennes
(EEC, EIC), absence d'accomodation (perte de l'indice cristalinien)
Correction de l’aphakie
La puissance est fonction de la distance de la lentille par rapport à la rétine
LES IMPLANTS INTRA OCCULAIRES (+21 dp)
⇒ ICA = implants de chbre ant (entre cornée et iris avec anse au niv.de l’angle) dans les EIC et EEC
compliquée de rupture caps post.
⇒ ICP = implants de chbre post (ds le sac capsulaire restant) seulemt pr EEC manuelle / phakoémulsif
⇒ Ils corrigent seulment l’hypermétropie, il faut des lentilles pr corriger l’astigmatisme et une prescription
pr vision de loin et de prés (pas d’ accomodation)
LES LENTILLES DE CONTACT (+13 dp)
⇒ Soit à port discontinu (1j) ou longue durée (mois)
⇒ Surtout si aphakie unilat chez l’ adulte où l’on a pu mettre un implant.
⇒ Enfant les supporte mal : risque d’amblyopie ! !
LUNETTES ou VERRES CORRECTEURS (+12p pr loin ;+15 de près)
⇒ Que ds les formes bilatérales ou monophtalme
CAS PARTICULIER
Si diabétique = pas d’implants car si rétinopathie évoluée nécessité d’avoir accés à la Rt pr meilleure
surveillance et pratique du laser. Il semblerait que certains implants permettent la surveillance du FO mais je ne
sais pas s'ils st suffisants pr autoriser le Laser Argon.
Si trauma, pas d’implant car si contusion rétinienne : nécessité d'une surveillance
Enfants
⇒ Si bilat : Lunettes
⇒ Si unilat : de + en + ICP par rapport aux lentilles
• SURVEILLANCE
Ttt local pdt 2 mois : Anti-inflammatoire et mydriatique
Surv quotidienne au début : sortie à J4 puis ts les 15 j jusqu’au 2ième mois où la correction optique sera
habituellement prescrite.
Rechercher l’apparition de complications
Complications
• PRECHIRURGIE
GFA par intumescence sénile (vol. augm) Q
Glaucome phakolytique (GCAO) Q
Uvéïte phako-antigéniqueQ
Blocage pupillaireQ
• PEROPERATOIRE
Rupture capsulaire post (EEC – PKE) et issue de vitré ± chute de fragments cristalliniens ds le vitré est la
complication la + fréquente en perop.
Hémorragie expulsive (hématome intrachoroidien) : rare, mais grave, jusqu'à 24h en postop. Sclérotomie de
drainage en urgence.
Difficulté voire impossibilité d’implanter, lésion endothéliale, myosis
5/5
• POST OPERATOIRE
Précoce
Œdème de cornée ± réversible (halos colorés, effet de jaunissement) = dystrophie cornéenne =
décompensation endothélialeD est une complication fréquente qui peut parfois nécessiter une greffe cornéenne.
Complication mécanique
⇒ Hernie de l'iris:ds la cicatrice cornéenne : neccessite réintervention
⇒ Athalamie (CA plate) sur incision cornéenne non étanche, lachage de suture (S de Seidel)
Complications tensionnelles (hypotonie sur athalamie ou hypertonie sur persistance de materiel ds CA, ..)
Infection => endophtalmie ≈ 3 à 7 j après (précoce = 24 h, subaigue jusqu’à 2 mois, chronique)
Uvéite post op
Tardive
Cataracte secondaire (opacification capsulaire post) : complication de loin la + fréquente; > 25% pouvant
nécessiter chez 50% de ces patients un ttt par Laser YAG.
Œdème maculaire cystoïdeD (Sd d’Irvine Goss): 2ième complication majeure avec DRD secondaire à une
inflammation occulaire prolongée ou d'un tiraillement chronique du vitré. Diagnostic angiographique (diffusion
maculaire en "pétale de margueritte")
DR tractionnelD : complication rare (?)
Hypertonie = glaucome du pseudophake (EIC surtt)
Œdème cornéen, dystrophie cornéenne (ICA +++)
Inflammation intra occulaire aseptique
Hématome choroïdien
Sub ou luxation d’implant
Source : Intermed Ophtalmo, Book de l’Internat d’oph, Conf IPESUD, QCM INTEST 2002, Dossier Sud 2000, Medifac,
ANAES Fevrier 2000
v. 19 (22/01/2011 10:55)
Etiologies
• Affection rare +++
• 3 types
Décollement de la rétine idiopathique ou rhegmatogène (= déchirure) : Le + fréquent (95 %)
Nécessité de 2 facteurs prédisposants complémentaires pr avoir un DR idiopathique
Existence d’une déhiscence rétinienne (solution de continuité ds le neuroépithélium)
Décollement postérieur du vitré qui est physiologique et très frqt chez les sujets de + de 50 ans : normalement sans
conséquence si isolé.
Il n’existe pas d’autre cause décelable.
Diagnostic
• Circonstances de découverte
Décollement postérieur du vitré
MyodésopsiesQ+++ = mouches volantesQ
Photopsies bleutées
Déchirure = déhiscence
PhosphèneQ++++ = violent éclair blanc brillant intense fixe ds leur
localisation unique et de durée brève (non spécifiqueQ)
Sensation de pluie de suie si déchirure passe par un vx (HIV)
Peut être totalement asympto
Décollement de la rétine
Amputation du CV = scotome positif : Voile noir mobile flottantQ++++ d'extension progressive situé dans la
partie du CV opposé à la zone de Rt atteinte
BAV brutale Q++++
si DR s’étend à la macula = Sd maculaire (peut être précédée de micropsie, métamorphopsie, dyschromatopsieQ
si Hgie intra-vitréenne
• Diagnostic différentiel
Rétinoschisis = clivage de la rétine au niveau des couches les + internes (intraneurosensoriel), bilat et symétrique,
Mie rétinienne dégénérative d'évolution progressive. Peut se compliquer d’un DR.
Décollement choroïdien (lueur pupillaire gris-verdâtre, sombre, tendu et immobile, en post op ou dans les hypotonies
prolongées)
Trouble du vitré : inflammation ou Hgie
o 1²Proliférations vasculaires rétiniennes (néovx)
Rétinoblastome chez l'enfant
3/4
4/4
Evolution - pronostic
Ne se conçoit que traité
Si non traité : Aggravation vers le DR total, perte fonctionnelle de l’œil par prolifération vitréenne cellulaire avec
rétraction du vitré (rétine fixée par plis et brides vitréennnes)
Après ttt
Si DR vu avt la proliférat° vitréo-rétinienne : 80 % de réapplicat° anatomique qui n’est pas synonyme de guérison
Sans atteinte maculaire : restitution fonction visuelle antérieure
Si atteinte maculaire : restitution peut être médiocre malgré la réapplication anatomique
Possible récidive sur le même œil ou controlatérale si toutes les lésions prédisposantes en dehors de la zone de
décollement n’ont pas été traitées par laser ou par cryoapplication
• Pronostic
Pronostic favorable Mauvais pronostic
DR récent DR ancien avec prolifération
DR mobile Déchirure géante
Peu étendu sans atteinte maculaire Soulèvement maculaire > 7 jours
Avec déchirure unique Myopie forte
Sans prolifération vitréo-rétinienne Mauvaise dilatation pupillaire
Principes du traitement
• Traitement curatif : PAS de laser
H en Urgence
Bilan pré-op
Repos pour éviter toute extension du DR : position déclive de la poche de décollement +++
Chir sous AG
Si macula à plat ou récemment soulevée : chirurgie en urgence dans les 24 à 48h
Si macula soulevée depuis +sieurs jours : intervention n’est plus aussi urgente
4 principes :
Examen bilatéral avec repérage minutieux de toutes les déchirures sur un patient prévenu du risque de récidive et de
ré intervention 15%
Obtenir la cicatrisation de la rétine autour de la déchirure = rétinopexie
Rétinopexie = cicatrice entre neuro-épithélium et épithélium pigmentaireQ Pose d’un rail
épiscléral
Moyen = CRYOAPPLICATION TRANS-SCLERALE sous microscope
opératoire visualisant le FO
Obturer la déchirure
par INDENTATION SCLERALE EXTERNE (par rail en silicone qui vient
plaquer la Rt contre la sclère)
ou par TAMPONNEMENT INTERNE par injection ds le globe de gaz qui
réapplique la rétine à la paroi sclérale
Relacher les brides de traction vitréenne
par CERCLAGE du globe
ou par indentation localisée
+ / - vitrectomie
si persistance de bride de traction
si tble vitréen masquant le Rt (HIV)
si tamponnement interne
Rappel anatomique
A centrale de la rétine : Collatérale de l’A.ophtalmique (carotide IntQ) qui se divise en 2 brches sup/inf qui elle même se
divise en 2 brches temporales et nasales puis division dichotomatique. Systeme de type terminal. Vascularise le 1/3
profond de la Rt sensorielle.
A ciliorétinienne : Incste ; 20 à 50 % ; elle dépend du systeme choroidien et émerge du bord temporal de la papille pr se
diriger vers la macula qu’elle peut vasculariser totalement ou partiellement.
Diagnostic
• POSITIF
Oblitération ACR
Signes fonctionnels
ATCD parfois de cécité monoculaire transitoire survenue brutalement, brève (qq min) avec récupérat° totale rapide.
Q
BAV totale indolore brutale unilatérale survenant au réveil (hypoTA de décubitus)
Signes négatifs :
Pas de phosphène
Pas de myodesopsie
Pas de dl oculaire
Signes physiques : examen clinique bilatéral et comparatif
Q
Mydriase aréflexique (conservation du consensuel à l’éclairement de l’œil sain)
AV non chiffrable
CV périphérique : très altéré
FO :
Artères très grêles, filiformes avec parfois visualisation d’un courant granuleux sanguin ou vides de sang
Œdème rétinienQ ischémique blanc chamoisQ diffus prédominant au pôle post apparaitait en qq h
Macula rouge ceriseQ centre l’œdème (vascu en partie par choroïde ss jacente)
! Si très précoce, le FO peut etre subN avec seulement qq signes à minima. Parfois possible
reperméabilisation également.
S d’athérosclérose rétinienne peuvent être retrouvés : Reflet argenté, cuivréQdes artères, S du croisementQ
Angiographie fluorescénique BILATERALE
Généralités
Réalisation en ambulatoire sous AL sans préparation en absence d’allergie après dilatation pupillaire max
Réalisation clichés anérythres
Puis après injection de 10 cc de fluoresceine au niv d’une VVP du bras, réalisation de clichés précoces puis
tardifs avec calcul des tps bras Rt, arterioveineux et veineux.
Résultats
Allongement du tps Bras-Rt >> 12 sec
Arrêt total ou simple ralentissement du remplissage arteriel rétinien = aspect d'arbre mort
Artères grêles, filiformes et remplissage irrégulier
Retard au remplissage veineux
Formes cliniques
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
BAV brutale sur un œil blanc non douloureux transitoire ou non
Transitoire
Amaurose fugace (AIT)
Migraine ophtalmique
Non transitoire
OACR
OVCR
Neuropathie optique ischémique
Maculopathies (inflammatoires, toxoplasmose, CRSC, …)
DR avec atteinte maculaire
HIV
NORB
AVC – Cécité corticale
(Compression chiasmatique) : rarement brutal
3/4
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Anamnèse
ATCD vasculaires, FDR CV, médoc (œstrogène), Mies générales, PseudoPolyarthrite Rhizomélique, Signes évocateurs de
la Mie de Horton
Ex clinique
Vasculaire : TA Q, pouls, souffle cardiaque ou vasculaireQ
Appareil locomoteur, recherche S d’AEG, T°C = fébricule à 38°C,…
Ophtalmo :
Pupille et RPM direct et consensuel
Q
Conjonctive non hémorragique -> œil blanc
Examen cornée avt mesure du TO
Q
Mesure de la tension oculaire à l’aide du tonomètre à applanation : Tonus normal ± gonioscopie
LAF : segment anterieur -> calme
Bilan paraclinique
Bilan bio :
Q
VS en urgence ; CRP
Q
NFS , iono, urée, créat
Glycémie à jeun ± Hb glycosylée
Uricémie
Protidémie
Bilan lipidique : CT, HDL Chol, TG avec calcul du LDL Chol selon Friedwald ± Apo A
Electrophorèse des Ptn sériques
Bilan d’hémostase (TP, TCA, Fg)
Prise de la tension de l’ACRt avec résultat variable selon étio : peu réalisée en pratique
CV Goldmann : à distance, il objective une amputation du CV, un scotome central isolé
Morpho :
AngioG à la fluorescéine (pas en urgence) ne doit pas retarder la mise en route du ttt
Q
EchoDoppler des Vx du cou
ECG ± Holter ECG
Echo Cardiaque TT -> ETO
Selon contexte : BAT, arteriographie carotidienne, BOM, ….
Etiologies
Thrombose Embolies
Evolution
Pas de récupération fonctionnelle d'une OACRQ : atrophie papillaire en quelques mois ; exceptionnellement néovascu
sur zone ischémique -> nécessité de photocoag au laser Argon pr éviter DR par traction, HIV, Glaucome néovasculaire
En cas d’oblitération d'une branche => stabilisation des lésions
Pronostic sombre dans la majorité des cas => cécité définitive du côté atteint par atrophie optique
Sur le plan local : prévenir l’extension ou la bilatéralisation
Sur le plan général, l’OACR est prédictif d’une athéromatose diffuse -> diminue l’espérance de vie de 10 ans +++
NB : les nodules dysoriques peuvent régresser si la cause est curable sinon ils se multiplient
4/4
Traitement
Urgence ophtalmologique médicale Q ⇒ < 30 min
En préhospitalier
Injection rétrobulbaire de vasodilatateur (PAPAVERINE)
Perfusion de vasodilatateur en IVL : Praxiléne® Sermion®
A l’hopital
Trendelenbourg
Inhibiteur de l’anhydrase carbonique : Diamox IV acetazolamide : diminue la résistance intraocculaire au flux sanguin
Anticoagulant : Héparine à dose efficace : bolus + IVSE
Antiagrégant plaquettaire ++++
Discuter la Fibrinolyse (Urokinase®) si délai < 4h et pas de CI
Ttt étiologique
Mie de HORTON : Corticothérapie en urgence par Bolus de Solumédrol 500 mg avec en relais une corticothérapie à
poso élevé et prolongé, diminution très progressive des doses. Mesures associées à la corticotttie prolongée.
Endartariectomie, Ttt antiarythmique, ….
Psychothérapie de soutien
Prise en charge à 100 %, mesure de reclassement professionnel selon handicap, COTOREP, visite de préreprise
A distance
Ttt préventif par antiagrégant plaquettaire
Surveillance clinique et angiographique
Photocoaguler les zones d’ischémies parfois en cas de néovascu : très rare
Source : Fiches Rev Prat, RDP, Book et Intermed d’Ophtalmologie, Conf F.Mura
v. 16 (22/01/2011 10:55)
Arrêt de la circulation de retour de la VCR ou branches : BAV Formes ischémiques défavorables Traitement étiologique
Etiologies
Athérosclérose : 90%Q
Recherche et ttt de fdr cardio-vasculaires : HTA (S du croisement), DS, Hyperlipidémie, Obésité, tabagisme
Occlusions non liées à l’athérosclérose
VCR Branche Veineuse
Glaucome chronique à angle ouvert Diabète
Origine hématologique Inflammation
Q
Hyperviscosité par hémopathies (leucoses dt LMC, polyglobulies, maladie de Behçet
dysglobulinémie, lymphome) SEP
Thrombocytose, anémie sévère et hémoglobinopathies Syphilis
Troubles de la crase sanguine (thrombophilie) : déficits en ptn C, S, ATIII, Sarcoïdose
mutation du gène du facteur V de leyden, Sd APL, hyperhomocystéinémie LED
Modification des parois veineuses : Inflammation pariétale chronique = PAN
phlébite et périphlébite Crohn
Mie de Behçet, syphilis, sarcoïdose, LED, toxo, Tuberculose,… Infectieux
Modifications du débit sanguin Tuberculose
Fistule carotido-caverneuse Toxo
Compressions intraorbitaires : ophtalmopathie thyroïdienne, tumeur, abcès rétinite à CMV (HIV)
Fracture de l’orbite brucellose
Sténose et/ou occlusion de l’artère carotide interne et autres diminutions du
débit sanguin
15% : pas de cause retrouvée
Diagnostic
• OCCLUSION DES BRANCHES DE LA VCR : FREQUENTE
Diabétique de 60
0 ans +++
Signes fonctionnels
BAV progressive à type de gène visuelle
AV conservée : branche nasale
AV abaissée : branche temporale surtt sup ou maculaire
CV : déficit variable selon le siège de l’atteinte : scotome central ou encoche périphérique
Svt asympto, elle est découverte sur une complication ou à titre systématique chez un diabétique
FO
Siège
Au niveau d’un croisement artério-veineux pathologique (athérosclérose)
Le + svt en temporal sup
Signes en aval de l’occlusion
Œdème rétinien
Nodules cotonneux
Hgies
Veine dilatée tortueuse
Signes localisés au territoire drainé par la branche occluse
Angiographie
2 signes caractéristiques de l’occlusion veineuse
Retard du remplissage de la veine occluse par comparaison avec les veines non atteintes
Atteinte du lit capillaire et hyperfluorescence papillaire
Détermine le siège exact de l’occlusion par rapport à la macula
Différentes formes (idem OVCR)
Formes œdémateuses : A. normales, les + f.
Formes ischémiques : A. grêles
Formes mixtes
2/4
• OVCR : OCCLUSION DU TRONC DE LA VEINE CENTRALE DE LA RETINE
Signes cliniques :
Œil blancQ calme indoloreQ
BAV+++ : svt le matin au réveil, intensité variable : inaperçue, brutale
Examen du segment antérieur à LAF : N
TO : svt GCAO associé
Formes cliniques
D 1999
FORME OEDEMATEUSE FORME ISCHEMIQUE
80% 15%
GENERALITES La moins grave La plus grave
Arrêt circulatoire incomplet Arrêt circulatoire complet
FONCTION VISUELLE
BAV variable: modérée brouillard visuel ou importante
AV BAV majeure
si atteinte macula
Inconstant, réversible
Constant, irréversible
Déficit central : Scotome relatif par œdème papillaire
CV Scotome paracentralD absolu
constant = élargissement de la tâche d'aveugle
Déficit périphérique net
Déficit périph moins net
FOND D'OEIL
Dilatation veineuse majeure
Veines Dilatation veineuse modérée mais très irrégulière
Veines irrégulières et tortueuses
Rétrécissement artériel sévère
Artères Réseau artériel normal
Artères filiformes
Hémorragies rétiniennes de tous types
Nbx
-Superficielle en flammèche de + en + confluentes
HgiesQ stt superficielles en flammèches parallèles
-Profonde en flaque, ponctuée, stt témoignent d’une
aux fibres optiques
ischémie sévère
Nodules dysoriques
=exsudats cotonneux
Absence ou peu nbx Nbx nodules ++++
(nbre proportionnel
au d° d’ischémie)
Œdème papillo-rétinien important
PapilleQ Œdème papillo-rétinien modérée, peu de modificat°
avec hyperhémie papillaire
Rétine Œdème étendu grisâtre Ischémie rétinienne
ANGIOGRAPHIE RETINIENNE + + + A LA FLUORESCEINE
Temps circulatoires Retard circulatoire artériel et veineux
Retard circulatoire veineux
-Tps bras-rétine
-remplissage artériel normal, -allongé, artères grèles
-Tps de remplissage
-ralenti, tjrs complet, tardif -très allongé, ± incomplet
veineux
Œdémateuse :
IschémiqueD :
Tbles perméabilité vasculaire = Diffusion progressive
Capillaropathie Zones de non perfusion = Plages hypofluorescentes
du colorant par rupture de la BHR
sans vx sanguins, tbles modérés de la perméabilité vascu
Aspect de trop belle image = Dilatation du lit capillaire
Pas de visualisation du lit capillaire
Hyperfluorescence papillaire = œdème
EVOLUTION, Favorable 25%
Toujours défavorable
Q -Développement d'une circulation de suppléance
COMPLICATIONS Pas de circulation de suppléance
(améliore les condit° circu. veineuses)
Risque majeur d'apparition de :
-Apparition d'un œdème maculaire cystoïde 50% qui
-néovx Q pré-rétiniens, pré-papillaires => HIVD, DRD
évolue en trou maculaire
ou iriens : rubéose irienne =>GNVQD
-Parfois DR exsudatif, OVCR mixte 25%
PRONOSTIC
Lié à atteinte
Œdème maculaire chronique Maculopathie ischémique
maculaire
Lié à l’importance du Très mauvais pronostic si nbre ++ de nodules,
territoire de non remplissage AV>30à40s
perfusion capillaire occlus° cap. de 3 ou 4 quadrants
Surveillance clinique et angio stricte
Angiofluographie de l’iris : dépiste rubéose irienne
Car ds 50%, elle va s'aggraver progressivement au cours
SURVEILLANCE infraclinique =>ttt par photocoagulation
des 1iers mois avec BAV et apparition de territoires de
Surveillance clinique et angio stricte
non-perfusion.
Cystoïde = aspect en pétale de fleurQ à l’angio
3/4
Formes mixtes
Fréquentes
De pronostic moins défavorable que ischémique pure
GNV + rare
Forme régressive du sujet jeune
Plus rare
La + bénigne
30-45 ans en bon état général, arbre vasculaire sain
forme atténuée de la forme oedémateuse pure
Rétinographie de la meme
patiente après PPR = épaississement
pariétal diffus des Vx dt calibre est
diminué avec remaniement pigmentaire
de la R° maculaire. Impacts visibles en ht
4/4
Principes du traitement
• TRAITEMENT MEDICAL EN URGENCEDOSSIER ++
Aucun n’a vraiment prouvé son efficacité
Antiagrégants plaquettaires (stt pour prévention accident sur 2° œil)
Anticoagulants HNF => AVK : pas en 1 ière intention (surtt si récidive)
Fibrinolytiques : in situ, ssi occlusion récente du sujet jeune
Corticoïdes si cause inflammatoire
Technique d’hémodilution isovolémique +++++ (Ht =0,30 à 0,35)
• PHOTOCOAGULATION
Prévention des complications de la forme ischémique (apparition de néovx)
Tenter de faire diminuer l’œdème maculaire
Forme ischémique
Non compliquée
PHOTOCOAGULATION au laser Argon de ts territoires non perfusés selon résultats de angioQ
Précoce, confluente, étendue
Si FO mal visible : cryoapplication
Compliquée
Photocoagulation pan rétinienne PPR urgente de tous les territoires ischémiques
Si hgie du vitré persistante : vitrectomie et laser
Si PPR impossible : cryoapplication étendue
Forme oedémateuse
Ttt de l’œdème rétinien extra maculaire
Ttt de l’œdème maculaire : photocoagulation en grille autour de macula au laser
• TTT PROPHYLACTIQUE
Lutte contre fdr CV
Ttt étio si retrouvé
• OCCLUSION DE BRANCHES
Ttt id, mais pas « pan » photocoagulation qui signifie « de tte la rétine », uniquement territoires ischémiés.
• SURVEILLANCE
A vie
Equilibre TA, glycémie capillaire, HbA1c, carnet des glycémies
FO bilat, CV et AV
AngioG à la fluo mensuelle puis espacée
Rq 1 : nodules dysoriquesQ = exsudats ds la couche des fibres optiques, en gal près de la papille, témoin de l’ischémie
Rq 2 : laser ARGON = coagulation / laser YAG = section ⇒ pas les memes utilisations !
Source : Fiches Rev Prat, intermed, rdp, conf Ipesud., BooK ophtalmo.
v. 18 (22/01/2011 10:55)
Physiopathologie
L’hyperglycemie chronique induit une microangiopathie :
Altération paroi capillaire (↑ épaisseur Mb basale Q, ↑ perméabilité par diminution des péricytes Q, fragilité capillaire par
diminution des cellules endothéliales Q)
Modif rhéologique (↑ adhésion, agrégation plaq, ↑ viscosité sg)
Facteurs genétiques prédisposants ou protecteurs
Conséquences
Hyperperméabilité capillaire avec œdéme rétinien et hémorragies
Occlusion capillaire avec ischémie rétinienne à l'origine de la rétinopathie proliférante
Diagnostic
• FORME CLASSIQUE
Circonstances de diagnostic
Découverte lors examen systématique cz un diabétique (surveillance, bilan initial, autres complications) ou pour BAV
Atteinte bilatérale et symétrique svt
Recherche de facteurs aggravants
Puberté (hormone, diminution compliance, besoins augmentés)
Grossesse (possible amélioration après accouchement)
Equilibre trop rapide et trop strict de la glycémie chez un sujet porteur d’une RD non prolif sévère ou prolif
Phakoexérèse, décompensation TA ou rénale
Examen ophtalmo bilat et comparatif
Acuité visuelle de loin et de prés avec et sans correction
Motilité oculaire
LAF : état du segment anterieur (rubéose irienne,..) ; cristallin (cataracte)
Tonus oculaire + gonioscopie (glaucome néovasculaire)
Après dilatation pupillaire (mydriaticum + néosynéphrine) : FO au verre à 3 mirroir : anomalies non spécifiques
Microanévrysme
Exsudats secs lipidiques jaunâtres en bordure d’une zone de microanévrysme rétinien avec oedème svt périmaculaire
Oedeme rétinien et maculaire +++
Dilatations des troncs veineux rétiniens
Micro-hémorragies rétiniennes superficielle ou profonde
Anomalies veineuses (+++ aspects filiformes)
AMIR (anomalie microvasculaires intraRt)
Nodules cotonneux = Exsudats blancs à contours flous superficiels secondaires à l’occlusion des artérioles
terminales : accumulation de matériel axoplasmique responsable du gonflement des fibres optiques
NéoVx préRt et prépapillaires
Hgie préRt ; HIV ; DR
Q
Pas de S du croisemment ou d’artère grêle si pas de rétinopathie hypertensive associée
± Echographie (décollement rétinien)
Angiographie à la fluorescéine Q +++++++++++
Dépistage rétinopathie au stade infraclinique
Bilan lésionnel précis et traitement lésionnel
Surveillance
Principe :
Injection IV dans le pli du coude de la fluo. puis à observer et photographier grâce à des filtres appropriés le passage de ce
colorant dans l'arbre vasculaire choroïdien et rétinien.
Avt injection : photographies sans injection du pôle postérieur et éventuellement de la périphérie rétinienne.
La séquence angiographique est centrée sur le pôle postérieur, des clichés périphériques sont systématiquement réalisés
dans les 8 champs du fond d'œil, et l'examen comporte toujours un cliché tardif, centré sur la macula, 5 min puis 10 min
après l'injection de fluorescéine.
• AUTRES FORMES CLINIQUES
Formes florides :
Capillaropathie ischémique aigue : rare, surtt jeune DID → rétinopathie ischémique d’installation rapide
Capillaropathie oedemateuse aigue : Jeune DID avec équi glycémique perturbée responsable d’une BAV progressive
avec oedeme papillaire et prépapillaire ± maculopatie oedemateuse. Réversible ss ttt.
Rétinopathie à tendance subocclusive : V.rétiniennes très dilatées, sinueuses → pronostic sévère
2/5
Classification des RD
Pas de RD Au Fond d’œil Angio à la fluorescéine
plage ischémique
Sévère B Néovx papillaire + tardif, à partir des vx papillaires
E superficiels ou choroidiens. Nécessité de la présence du Remplissage précoce, diffusion
BAV importante T vitré. Ø si DPV. rapide
++++ Q I
Q
U COMPLICATIONS DE LA NEOVASCULARISATION
E Rubéose irienne = néovx irien avec possible évolution vers le glaucome néovasculaire par
Compliquée fermeture de l’angle par les vx proliférants -> GFA -> cécité rapidement en absence de ttt
Hémorragie intravitréenne Q = récidivantes à partir des néovx
DR par traction Q = rétraction du voile fibrovasculaire ou organisation fibreuse d’une HIV.
Maculopathie diabetique
Maculopathie exsudative -Exsudats secs lipidiques circinés * svt en courrone
autour des microanévrysmes. Si localisation centrale,
risque de BAV
- Oedème maculaire non cystoïde :
Oedème maculaireQ non cystoïde -Oedème maculaire mal vu au FO suspecté sur la Diffusion de la fluo à partir des
présence d’exsudats secs, et par un épaississement de la capillaires maculaires dans le tissu
rétine maculaire ; AV quasi N rétinien
- Oedème maculaire cystoïde :
Oedème maculaire cystoide -Oedème maculaire très impt responsable d’un aspect de Diffusion de la fluo à partir des
microkystes intrarétiniens capillaires maculaires puis, sur les
AV baisse lentement ; Visible au FO et à l’angio. clichés tardifs, par une accumulation
du colorant dans les logettes
Maculopathie ischémique -Occlusion des capillaires maculaires Q → BAV +++ microkystiques intrarétiniennes.
Evolution
• PRONOSTIC VISUEL : ds RD proliférante 50 % de cécité
Rétinopathie débutante non proliférante :
Stabilisation, régression ou le plus svt aggravation vers une forme proliférante ou non
Ppale complications de la forme non proliférantes outre son aggravation est l’œdème maculaire Q+++++.
Rétinopathie pré proliférante
Rétinopathie proliférante
Pronostic le plus sévère avec évoution vers les formes compliquées : HIV Q ; DR par traction Q ; Glaucome néovasculaire Q
Maculopathie :
Peut étre associée aux formes proliférante ou non ! ! !
3 formes : exsudative ; œdémateuse ; ischémique
Rétinopathie diabétique
4/5
Maculopathie diabétique
Traitement
• MEDICAL
Equilibre glycémique strict obtenu de façon progressive Q
Contrôle parfait d’une HTA associée Q
± Ttt antiagrégant Q (aspirine, Ticlid, Plavix) ? pas de consensus → semble etre assez efficace (RDP)
Conseil si grossesse : elle doit etre la plus précoce possible ; dépistage et ttt des lésions avt ou pdt la grossesse avec
surveillance régulière par FO et Angio (Laser et AngioG ne st pas CI) ; équilibre strict TA et glycémie.
• INDICATIONS
Rétinopathie
Non proliférante débutante
Ttt médical optimal
Q
Photocoag focalisée au laser argon des zones ischémiques = zones d’hypoxie peut bloquer son évolution (formes
modéré et sévère)
Une PPR pr les formes sévères (= préproliférantes) peut etre discutée à titre préventif chez les patients au suivi
aléatoire, où dans certaines circonstances à risque d'aggravation rapide (grossesse, équilibration rapide de la glycémie,
chirurgie de la cataracte).
Proliférante :
Q
PPR ++++ qui doit etre d’autant + rapide que les lésions st sévères.
Formes compliquées :
HIV : Si pas trop massive, surveillance au FO + echo et dés que possible PPR en urgence. En cas d’absence de résorption
Vitrectomie posterieure + PPR par endolaser ou laser classique.
GNV : Hypotonisant, cryoapplication rétinienne et ciliaire, PPR, chir filtrante (trabéculectomie). Ttt trés difficile → énucléation en
dernier recours.
DR : ? ras
Maculopathies
Exsudatives : Photocoag des zones de diffusion extrafovéolaires (ttt doit etre précoce)
Oedemateuse évoluant depuis au moins 6 mois avec BAV : Photocoag en damier (grid maculaire) en cas d’oedeme
périfovéolaire. Peu efficace sur l’œdéme maculaire cystoïde.
5/5
• RD NON PROLIF
Minime : FO ts les ans ; angio si aggravation
Modéré : FO ts les 6 mois/1an : angio si aggravation
Sévère = preprolif : FO ts les 3 mois avec angioG ± début de PPR
• RD PROLIF
PPR systematique et surveillance rapprochée
• EN CAS DE GROSSESSE
Pas de RD avt début de grossesse : surveillance par FO ts les 3 mois pdt grossesse + post partum
Si RD : PPR si besoin + surv mensuelle par FO avec angioG si besoin
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Ophtalmo, RDP, Book Internat, Conf F.Mura, QCM Intest 2000
v. 8 (22/01/2011 10:56)
CORTICOÏDES
ANTIPALUDEENS DE SYNTHESE PARASYMPATHOLYTIQUES
Locaux et généraux
Inhibiteur de l’acéthylcholine
Action anti-inflammatoire puissante en Chloroquine
Mydriase passive, cycloplégie (paralysie
Pptés surface et en profondeur Hydroxochloroquine = Plaquénil®
de l’accommodation) , abolition RPM
direct du côté où ils st instillés .
Inflammation oculaire : iridocyclite,
kératite Q++, soins post-op
Patho. inflammatoires du segment ant. Prophylaxie et Ttt du palu Mydriaticum® : FO (act°rapide/brève)
ou post : conjonctivite, blépharite, PR Atropine® : uvéite Q (act°longue 10 j)
Indications
uvéite… Lupus Skiacol®:skiascopie (act°rapide/prolongé)
Par voie générale : atropine, anti-H1,
antiparkinsonien, ADT, amphèt, IMAO,
BZD Q, phénothiazine, …
1-CATARACTE Q : stt si ttt prolongé 1-THESAURISMOSE = Dépots Gène à la lumière
local ou général, bilat, sous-capsulaire cornéens Q pigmentaires à sa Diminution vision de près
post., liée à poso, durée , activité anti-infl. partie inf selon des lignes Crise de GAFA Q+++++
A l’arret : stabilisat° ou aggravation horizontales : moustaches de chat Secheresse occulaire
30 à 40 % Asympto Réversible
2-HTIOQ sur terrain prédisposé (GCAO) à l’arret
Effet systémique de l’atropine
surtout si ttt local, par diminution de 2-TBLES DE ACCOMODATION par action sur le muscle lisse ciliaire : cycloplégie
l’évacuation de l’HA partielle « presbytie » et réversible
Hypertonie d’autant + élevée que le pv Survient chez 40% des patients si > 500 mg/j .de chloroquine
anti-infl est fort + rarement : diplopie, parésies occulomotrices
Délai d’apparit° variable (2-3 sem) 3-MACULOPATHIE Q (atteinte Rt)
Effets Asymptomatique svt
IIaires -Rare (0.1%) mais grave
oculaires
Réversible à l’arrêt avec HTIO résiduelle -fdr :
3-RETARD DE CICATRISATION Q : stt ttt 40 ans
> 250mg/j de choloroquine ou > 400mg/j d’hydroxychlo
local
> 3 ans de ttt
4-IMMUNOD : aggrave infection stt virale -Maculopathie bilatérale +/- symétrique définies par 3 stades :
mais ne st pas un F.déclenchant Préclinique = scotome paracentral puis central, dyschromatopsie d’axe rouge-
vert , altération ERG ( ↑ onde A , ↓ onde B )
5-NEUROPATHIE OPTIQUE OEDEMATEUSE Maculopathie= BAV, fovéola hyperpigmentée en œil de bœuf, angioG : altérat°
(oedeme papill bilat , dilatat° veineuse, de épith pigmentaire. ERG (c.rétiniennes) et EOG (c.pigmentaires) perturbés .
hgie Rt) secondaire à un ttt prolongé ou Séquellaire = AV effondrée, lésions Rt diffuses (aspect poivre et sel) ,
arrêt brutal par v. générale rétrecissement calibre des Vx, pâleur papillaire
4-CATARACTE : sous capsulaire posterieure (discuté)
Contre-
Kératite herpétique superficielleQ -Atcd de GAFA sf si iridotomie périph.,
-Angle étroit, Q+++
indications Trachome évolutif
locales Ulcère cornéen
Q -Atropine® :
Allergie (hyperhémie conjonctivale,
1- Chir de la cataracte -Examen à LAF Q oedeme palpébral )
2- Arrêt corticoide si possible, sinon ttt -Surveillance régulière avec Tbles cardio-vascu sévères.
de médical GCAO examen initial, ts les 6 mois pdt
2 ans, puis ts les 3 mois après 3 Si obligation à administrer un psychotrope
Corticothérapie locale => ppaux effets chez un sujet ayt un angle étroit =>
ans de ttt : AV, vision des
CAT secondaires : Glaucome, retard de obligation de faire une iridotomie périph
surveillance cicatrisation et immunodépression couleurs, CV, FO, ERGQ bilatérale .
-Irréversible et s’aggrave
Corticothérpie générale => cataracte et même après arrêt du ttt.
neuropathie optique oedemateuse -Pas de ttt, risque de cécité
complète
2/2
• EFFETS SECONDAIRES EXTRA-OCULAIRES DES COLLYRES
NORB bilatéral
Etio : Intox OH et tabac + carence polyvitaminique
Atteinte des fibres maculaires (diurne, couleurs, discriminatives) du nerf optique
Q
Dl orbitaire et périorbitaire accentuée à la mobilisation de l’œil
BAV rapide et sévère d’un œil après la phase douloureuse
Q Q
Si incomplète : Dyschromatopsie d’axe Rouge-Vert + scotome central au CV
Q
FO normal à la phase aigue, apparition secondaire d’une pâleur papillaire témoin de l’atrophie optique
séquellaire.
Evolution vers atrophie optique et cécité.
Ttt : Arrêt OH-Tabac + vitamine + renutrition
Dgstic différentiel ou autre étiologie de NORB
SEPQ (unilatQ)
Compression du II
Gliome du II
D'origine toxique (EthambutolQ, chloroquineQ)
Mie de Leber
Source : Fiches Rev Prat, KB de Psy, Impact de Gastro, Med Line Neuro, QCM Intest 2002
v. 21 (22/01/2011 10:56)
Evolution
• 3 TEMPS
Extension = Evolution ascendante : 1 à 3 semaines
Stabilité = plateau : 1 à 3 semaines
Récupération = régression :
- plusieurs semaines à plusieurs mois
- dans l’ordre inverse d’apparition
2
3/3
- si ≥ 12 à 18 mois récupération impossible
• PRONOSTIC VITAL : 5 à 10 % de décès, évolution le + svt favorableQ avec guérison à 3 mois CCQ
1 : Tbles déglutition et respi
2 : Dysautonomie (mort subite)
3 : Thrombo-embolique et autres complications de décubitus
• RECIDIVE exceptionnelle
• RECHUTES POSSIBLES à court, moyen, et long termeQ
• PRONOSTIC FONCTIONNEL
Récupération complète 80 % ++++
Déficit modéré 10 %
Séquelles invalidantes 5 % (déficit moteur, paresthésies, ataxie, calcifications péri-articulaires surtout si : plateau
prolongé, atteinte respi, atteinte axonale secondaire)
Source : Fiches Rev Prat, intermed, medline de Neuro, Medifac, QCM intest2002, 2 CCQCM, Dossiers
3
v. 7 (22/01/2011 10:56)
Généralités
Méningo-encéphalite herpétique = la + fréquente des encéphalites virales
La méningo-encéphalite herpétique est une encéphalite aigue focale et nécrosante secondaire à la primoinfection ou
la réactivation à partir d’un ggl° sensitif (Gasser = V) du virus neurotrope HSV au niveau de la substance grise.
Elle est due essentiellement à HSV 1Q+++ (adulte) > > > HSV 2 (nv-né)
Histo : plages de nécrose et de foyers hémorragiques, d’infiltrats inflammatoires périvasculaires et de nodules
microgliaux. Les neurones et les astrocytes contiennent souvent des inclusions virales intranucléaires
Topographie des lésions prédominent dans les lobes frontauxQ , temporauxQ (hippocampe), insula et gyrus cingulaire
L’atteinte est bilatérale et asymétrique.
Diagnostic
• Terrain
Age variableQ : 1/3 entre 6 mois à 20 ans, 50 % au-delà de 50 ans => possible à tt âge, ms surtt aux extrêmes
(< 2 ans et personnes âgées)
S/R=1
Pas plus fréquente chez l’immunodéprimé
Pas de tendance épidémique : tous st sporadiques
Le + svt à l'occasion d'une récurrence herpétique (primo-infection + rare)
• Prodrome
Sd pseudogrippal (pdt 2 à 20j) non systématique
• Clinique : LE DC DE MENINGO-ENCEPHALITE HERPETIQUE DOIT ETRE EVOQUE DEVANT TTE CONFUSION FEBRILE.
Fièvre (constante) et céphalée résument svt le syndrome méningé
Des signes encéphalitiques :
- trbles du comportement de type psychotique
- trbles de la conscience : confusion avec obnubilation, DTS, altération du cycle veille-sommeil => coma profond
Des signes de localisation temporale ou frontotemporaleQ le + svt
- Crises épileptiques partielles : crises (hallucinationsQ) olfactives, auditives, végétatives, psychiques : « déjà vu »,
« déjà vécu » ± automatisme, pouvant se généraliser secondairement.
- Aphasie de type Wernicke
- Troubles de la mémoire
- Quadranopsie supérieureQ (atteinte des radiations optiques inférieures qui se situe au niveau du lobe temporalQ).
Infection herpétique cutanéomuqueux ou ophtalmique rarement présentQ
Rechercher signe d’HTIC et d’engagement (FO)
• Paraclinique
PL (après TDM si HTIC):
LCR clair et hypertendu
Lymphocytose avec hyperprotéinorachie (< 1g/l) , hypergammaglobulinorachie , glycorrachie N et parfois
présence d'hématies du fait de la nécrose cérébrale hémorragique .
Etude bactério du LCR est négatif au direct et en culture ainsi que les Ag solubles bactériens, la recherche de
mycobactéries, l'encre de Chine et l'antigène soluble cryptococcique.
IFNQ alpha (non spécifique, indique multiplicat° virale active intra-cellulaire) et PCR herpès virus dans le LCR +++
Titrage Ac anti herpès ds sg et LCR (retospectif => sérologie n'a d'intêret que ds les primo-infections herpétiques)
EEG :
Activité pseudo-rythmique avec une courte periodicité (1-2 /sec) focalisé en temporal et fronto-temporale faite de
pointes ou d’ondes lente à front raide.
Très svt altéré
TDM cérébral (avec/sans PDC) :
Zones hypodenses hétérogénes focales avec prise de contraste gyriforme d’apparition retardée (J5).
Rechercher un œdème, un effet de masse ou un engagement temporal et/ou central.
IRM cérébrale : ± Gadolinium
Hypersignal en T2 très précoce du cortex et de la substance blanche le + svt au niv des régions temporales internes et
frontales inférieures. Des lésions médullaires sont possibles.
2/2
Evolution
En général de mauvais pronosticQ, améliorée par la mise en route précoce du ttt antiviralQ (avant la PL car
résultat ne st jamais faussés)
La mortalité est élevée Q : 70 % de décés
80 % si non traitéeQ
20 % ~ 40 % dans les formes traitées : par engagement temporal et/ou central
Séquelles neuropsychiatriques importantesQ (~ 40 % des cas traités)
Déficit sensitif ou moteur : hémiplégie
Aphasie
Toubles mnésiques : Sd de KorsakoffQ
Troubles du comportement : Sd de Kluver- Bucy (comportement de préhension, boulimie, hypersexualité)
Epilepsie séquellaire
Syndrome démentiel
Les facteurs de mauvais pronostic sont :
Age > 30 ans
Glasgow ≤ 6 à l'admission
Délai de mise en route du ttt : > 4 jours
En conclusion, même sous ttt => 20-40% de décés et pour les survivants, séquelles dans 40% des cas.
Traitement
• URGENCE MEDICALE THERAPEUTIQUE ET DIAGNOSTIQUE
Traitement antiviral
Aciclovir Zovirax®Q IVL 10 mg /kg/ 8 h (soit 30 mg/kg/j) pendant 3 semaines
Débuté dès la suspicion clinique de méningo-encéphalite herpétique (cad pr ttes les méningo-encéphalites
lymphocytaires fébriles) et éventuellement arrêté par la suite si négativité de la PCR HSV sur le LCR (éventuellement
recontrôlée 48 h + tard si PL précoce négative et clinique évocatrice)
L’aciclovir agit en inhibant l’ADN polymérase virale après activation par la thymidine kinaseQ
Les perfusions rapides d’aciclovir risquent d’induire céphalées, confusion mentale et augmentation de la créatinine
Les effets secondaires de l'aciclovir (rares, modérés, surtt si surdosage)
- Neuro : confusion, agitation, myoclonies, convulsions +++
- Néphro : IRA par cristallurie et toxicité tubulaire réversible
- Thrombophlébite au point de ponction
- Il n'a pas été noté d'effet tératogène
Un arrêt du ttt trop précoce expose au risque de récurrence / récidive
Traitement symptomatique durant les 15 premiers jours
En cas de trble de cs, le patient doit être hospitalisé en USI ou en Réa. Si nécessaire, le patient sera ventilé
artificiellement. Autres mesures de réa.
Traitement de l'œdème cérébral
- Position demi-assise, tête droite.
- Mannitol à 20 % pdt les 48 premières h. de la prise en charge.
- La natrémie doit être maintenue autour de 140 mmol/L.
Traitement anticonvulsivant systématique en prévention
- Ttt préventif Valproate de sodium (Dépakine® ; non inducteur) > > phénobarbital (Gardénal = inducteur
enzymatique ! ! !)
- Ttt curatif repose sur les benzodiazépines IV en association avec le phénobarbital IV, si nécessaire le pentothal IV
(Nesdonal) chez un patient ventilé.
A distance du traitement initial
Les séquelles psychiques et (ou) motrices peuvent être très lourdes ->
- kinésithérapie motrice
- rééducation temporo-spatiale
- rééducation du langage
Source : fiche RDP, Medline de Neuro, Medifac, QCM intest 2000 (4-5 QCM), Cours Fac Echenne
v. 22 (22/01/2011 10:57)
Physiopathologie
Le contenant (la boîte crânienne) étant inextensible chez l'adulte toute augmentation du contenu peut entrainer une
HTIC :
Augmentation du parenchyme : Processus expansifs (tumeurs, abcès) ; œdème cérébral
Augmentation du volume sanguin : Thrombophlébite cérébrale (bloque le circuit veineux de retour), HTA
maligne, vasodilatation hypercapnique, compression vasculaire : Sd cave sup
Augmentation du LCR : Hydrocéphalie le + svt obstructive
Conséquence :
Engagement = Hernie du parenchyme à travers différents orifices :
E. cingulaire (sous la faux ou sous falcoriel)
E. central avec refoulement des structures diencéphaliques et mésencéphaliques
E. temporal contre le pédoncule cérébral dans la fente de Bichat
E. des amygdales cérébelleuses (dans le trou occipital) contre le bulbe
Œdème papillaire évoluant vers la cécité par atrophie optique irréversible
Paralysie du VI uni ou bilat : Pas de valeur localisatriceD: nerf cranien le + long et le + « fragile ».
HTA réflexe et vasodilatation cérébrale pour maintenir la perfusion
Ischémie cérébrale si dépassement de ces mécanismes.
Diagnostic
• SIGNES FONCTIONNELS
Q
Céphalée : précoce, constante, intermittente, sans topoG, surtt en fin de nuit ou au réveil, augmentée par la toux, les
efforts et la position allongée. Elles st rebelles aux antalgiques usuels.
Vomissements en jet, faciles, sans nausée, soulageant temporairement les céphalées
Raideur de nuque
D
Troubles psychiques = Ralentissement psychique , Sd confusionnel, Tbles psychiatriques
Q
Troubles de la vigilance = Obnubilation => au coma
Q
Troubles visuels = Diplopie par paralysie du VI , BAV tardive, svt intermittente, avant d’être définitive.
Epilepsie généralisée + rare
• A L'EXAMEN
Examen neuro à la recherche de S de localisat° selon la patho causale et le type d’engagement cérébral :
Etiologie
• PROCESSUS EXPANSIF INTRACRANIEN :
Post Traumatique : HED, HSD aigu ou chronique, HIP (surtt si fosse post)
D
Tumoral : volume propre, œdème, hydrocéphalie obstructive (chez l’enfant =médulloblastome du vermis )
Infectieux : Abcés cérébral, encéphalites
• ENCEPHALOPATHIE HYPERTENSIVE :
Œdème cérébral aigu qui accompagne l’encéphalopathie maligne
• ETIO VASCULAIRES :
AVC ischémique étendu
Hémorragie méningé
Thrombophlébite cérébrale
• HTIC BENIGNE => Cadre étiologique particulier
Q
Jeune femme ou adolescente obèse sous contraceptifs oraux avec parfois notion de prise médicamenteuse
D
(tétracycline , vitamine A, acide naldixique NEGRAM®, sevrage brutal en corticoide) ou d'endocrinopathie.
Evolution progressive sur plusieurs semaines
Q
TDM non patho, svt petits ventricules (= anormal ), pas de PEIC ni d’hydrocéphalie
PL à visée diagnostique (confirme l’HTIC, LCR N) et thérapeutique (évacuation) = HTIC bénigne ne contre indique
pas la PLQ
IRM cérébral pour éliminer une thrombophlébite cérébrale => IRM normal
Q
Risque essentiellement visuel par atrophie optique .
Ttt médical (corticoïdes, diurétiques, PL évacuatrice et arrêt médoc favorisant) efficace.
Il doit parfois être chirurgical (dérivation lombopéritonéale) en cas d'œdème papillaire persistant (très rare)
• AUTRES :
3/4
Médicamenteuses : Sevrage brutal en corticoïdes, tétracycline, Negram®, vit A
Endocrinopathies : Hypoparathyroidies, Mie d’Addison
Toxiques : Intox au CO, Plomb
Insuffisance Respi chronique cad surtt encéphalopathie hypercapnique
• HYDROCEPHALIE :
Définition : Augmentation du volume des espaces contenant le LCR (ventricules et/ou espaces sous arachnoidiens);
elles sont secondaires à
un blocage de la voie d’écoulement du LCR (dite « obstructive »)
une gène de la résorption du LCR au niveau des granules de Pacchioni
une hypersécrétion de LCR.
Elles ne s’accompagent pas toutes d’une HTIC.
Etiologies des hydrocéphalies obstructives :
Hydrocéphalies non communicantes
Obstacle se situe en amont des orifices de V4 (Magendie – médian et Luschka – latéraux)
Tumeurs cérébrales (supratentorielles et de la fosse post)
Saignement intraventriculaire ou sous arachnoidien (HIP, hémorragie méningée)
Congénitale, malformative :
o Sténose de l’aqueduc de Sylvius (parfois diagnostic qu’à l’âge adulte)
o Imperforation des trous de Dandy-Walker : Distension du toit de V4 entre les 2 hémisphères
cérébraux secondaire à l’agénésie du vermis cérébelleux.
o Malformation d’ Arnold-Chiari (malformation de la charnière occipito-cervicale)
Hydrocéphalie communicante = Hydrocéphalie à P° normale
Obstacle se situe en aval des orifices de V4 (citerne de la base surtt)
Pas d’HTIC, surtt chez le sujet agé
SF : Triade de Hakim-Adams = Instabilité, rétropulsion, m.a.p.p. au max apraxie de la marche +
Incontinence urinaire + démence fluctuante de type frontale (par ordre d’apparition).
Etiologie
o HPN idiopathique = 50 %
o HPN secondaire = à distance d’un TC ; d’une hémorragie méningéeQ, d’une méningiteQ, d’une
chirurgie
Bilan :
o TDM non injecté montre une dilatation quadriventriculaire sans atrophie corticale (sillons et
vallées respectées), hypodensité autour des cornes frontales et occipitales inconstantes marque
l’existence d’une résorption trans épendymaire
o PL évacuatrice : LCR normal, pas d’HTIC, amélioration temporaire surtt sur tbles de la marche
o Scintigraphie cérébrale au Xenon (augmentation du débit sanguin cortical après la PL
évacuatrice pratiquée avant l’examen).
Ttt : Ttt médical associé à une dérivation ventriculaire interne (ventriculopéritonéale ou
ventriculoatriale)
Ttt d’autant + efficace queQ
o Trouble est récent
o HPN secondaire
o Prédominance tble de la marche
o Bonne efficacité de la PL évacuatrice.
Hydrocéphalies par gène de la résorption du LCR
Cloisonnement méningéQ (phénomène aigu ds l’évolution d’une méningite bacterienne surtt à PneumocoqueQ)
Hémorragie méningéeQ
Hydrocéphalie par hyperproduction du LCR
Papillome des plexus choroides = exceptionnel
4/4
Traitement d'urgence
• HOSPITALISATION EN NEUROCHIRURGIE
• SYMPTOMATIQUE
Q
Surélévation tête et tronc = 15-30°
Ventilation optimale
Oxygène au masque
Intubation ventilation mécanique si coma hypercapnie => objectif : pCO2 ~ 30 mmHg car l'hypercapnie
aggrave l’HTIC.
Antipyrétiques (hyperthermie aggrave HTIC)
Restriction hydrosodée (sérum physiologique isotonique) = 1 000 cc/ 24 h au max
Traitement anti-oedémateux
Solutés hypertoniques => Diurèse osmotique en réanimation => surtt AVC ischémique ++++
Mannitol IV SE : 250 mg/kg ttes les 4 h pdt 48 h sous surveillance stricte entrées-sorties (effet rapide et
transitoire)
Relais aprés 48 h par glycérol (Glycérotone®) per os 1 à 2 g/ kg/ j
Corticoïdes : surtt pr tumeurQ ; abcès => Solumédrol IV 120 mg 2/j
Diurétiques peuvent être utilisés : acétazolamide Diamox®, Furosémide Lasilix®
Barbituriques fortes doses en dernière intention car de maniement difficile.
• ETIOLOGIQUE
AntiHTA si crise aiguë hypertensive
ATB si méningite
Anticoagulation d'une thrombophlébite cérébrale
Evacuation d'un hématome
Dérivation ventriculaire externe d'une hydrocéphalie, puis si besoin mettre en place à distance une dérivation interne
Chirurgie d'une tumeur
• SPECIAL PR COUBES = « Surveillance d’un hydrocephale porteur d’une derivation ventriculaire interne »
De manière régulière par MT ou pédiatre à la recherche de signes cliniques d’HTIC
Cs neurochir 1 fois/an
Mesure du PC, confrontation à la courbe du CDS
ASP 1/an pour voir la position de la sonde; si entre 2 clichés, elle n’a pas bougée => risque d’enkystement
FO ts les ans
Pour connaître « son état ventriculaire » +++ (car après dérivation les ventricules peuvent avoir toute taille et
nécessité d’un repère pr dépister toute récidive) => TDM 1 à 2/an
Rechercher complications
Infections (méningite, septicémie, endocardite, péritonite)
Obstruction sur valve
Hématome sous dural
Source : Fiches Rev Prat, Med Line Neuro, RDP 98-99, Conf H.Jafari, QCM et Dossier Intest 2000.
v. 15 (22/01/2011 10:57)
Diagnostic positif
CLINIQUE
Terrain et antécédents
- Causes extra-durales : Atcd de lombalgies chroniques / lumbagos, professions à risque
comme maçon, agriculteur...
- Préférentiellement les hommes vers 50-70 ans.
La clinique est en fonction de l'étendue de l'atteinte, s’installe ± rapidement et associe :
Au début ; Phase prodromique algique (Possible d’emblée)
- Douleur le + svt monoradiculaire, vive, impulsive à la toux et aux efforts à type de sciatalgieQ ou de cruralgie. Faire
préciser l’horaire de la dl : mécanique (ci dessus : hernie +++) ou inflammatoire (tenaces, mal calmées par les
antalgiques et le repos mais soulagée par la marche : tumeur)
- Paresthésies ds les territoires correspondants
- Troubles sphinctériens précoces.
Phase d'état apparaissant dans un délai variable en fonction de l'étiologie : « PARRADIS »
- Douleurs radiculaires ou paresthésies uni ou bilatérales
svt asymétriques
augmentées par les changements de position et l'effort (toux, défécation)
Uni ou pluriradiculaires : le plus svt les fesses, les membres inférieurs, en particulier le périnée
- Un déficit sensitif objectif de type périphérique
Anesthésie ou hypoesthésie au dessous de L2 à tous les modes : Mb infs + la « selle »
Anesthésie en selleQ:périnée, OGE, face interne des cuisses => perte sensation de passage des urines et matières
- Déficit moteur de type périphérique :
Paralysie flasque d’1 ou 2 MI (paraplégie) => Amyotrophie (respectant le plus souvent le quadriceps et toujours
le psoas => racine L1).
Abolition de tous les ROTQ: achilléens, rotuliens + réflexes cutanés anal, bulbo-anal, clitorido-anal,
bulbocaverneuxQ+++.
Les autres sont conservés : crémastérien, cutanéo-abdominaux. RCP en flexionQ.
- Troubles génito sphinctériens
Précoces, constants et sévères
IncontinenceQ ou Rétention d’urinesQ mais pas de mictions impérieusesQ. Car n’a plus cette sensibilité
IncontinenceQ ou Rétention fécale = constipation opiniâtreQ mais pas de ténesme Q
Tbles Sexuels : ImpuissanceQ++ (érection = centre sacréeQ), éjaculation impossible, frigidité par insensibilité
vulvovaginale
- Tbles trophiques : escarres sacrées ou talons en qqs heures en cas de déficit majeur
Elément essentiel du pronostic : impuissance et rétention urinaire
En cas de début brutal, on évoque une hernie discale ou une fracture vertébrale qui sont alors une urgence neurochir
2/3
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1ière intention :
- Rx rachis lombaire : F + P + 3/4
- IRM lombaire en coupe sagittale et frontale est l'examen de choix pour objectiver la compression radiculaire ainsi
que son origine en Ø de CI. En urgence si aigüe.
- TDM lombaire en coupe horizontale permet une bonne analyse des structures osseuses, il est décisif dans les
sténoses du canal lombaire et les hernies.
- La myélographie aux hydrosolubles et la sacco-radiculographie précisent le siège et les limites de la compression.
Elles ne se font qu’en cas de CI à l’IRM. De préférence pas par ponction lombaire mais en cervical ou en sous
occipital.
- ENMG : Intérêt diagnostique d'atteinte radiculaire, précise les racines atteintes et leur degré de dénervation.
2 ième
intention :
- Bilan urodynamique permet d'apprécier les types de troubles sphinctériens et de guider leur prise en charge.
- PL peut montrer une dissociation albumino-cytologique et un blocage manométrique. Risque d’aggraver le tableau.
N’est réalisé que par voie haute. Pas en lombaire.
- Potentiels évoqués somesthésiques sont surtout utiles après traitement pour évaluer la récupération fonctionnelle.
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE =
SQC d'apparition brutale : diagnostic sur IRM en 1ière intention et en urgence
- Hernie discale lombaireQ :
Cause la + fréquenteQ de compression de la queue de cheval : le + svt des hernies L2-L3 ou L3-L4Q (cruralgie)
Peut être inaugural indolore ou succéder à un tableau de sciatique à répétition.
Unilatéral sf si hernie médiane volumineuse pourra faire un tableau bilatéral.
Urgence chirurgicale. Le pronostic est lié au délai de temps séparant l’installation des troubles du geste chir.
- Métastases osseuses rachidiennes lombaires liée
soit à la propagation de la tumeur dans le canal rachidien
soit à un effondrement de la vertèbre avec recul du mur postérieur réduisant la lumière du canal
- Traumatisme du rachis avec fractures vertébrales de L2 à S1 et recul du mur post.
- Hématome extradural rachidien
- Cause vasculaire : sujet âgé,polyvasculaire, anévrisme de l'aorte abdo rompu ou fissuré
SQC d'installation rapide : diagnostic IRM ou radiculographie ou scanner moins urgent
- Métastases épidurales ou osseuses : poumons, seins, prostate
- Tumeur osseuse primitive : bénigne ou maligne (rare)
- NeurinomesQ :
Tumeurs les + fréquentes au niveau de la queue de cheval : localisation lombaire représente 1/3 des neurinomes
intrarachidiens
Il se présente par des douleurs monoradiculaires pouvant simuler une sciatalgie d'origine discale, mais absence
d'effort déclenchant, non-impulsivité à la toux, caractère nocturneQ, et absence d'un signe de LasègueQ.
Aspect caractéristique en sablier avec élargissement du trou de conjugaisonQ
Pronostic excellent si exérèse précoce
Si multiple rechercher la maladie de Recklinghausen
- Ependymomes (au niveau du filum terminale)
80 % des tumeurs primitives du filin terminal et du cône. Adulte ou enfant (20 % ont entre 2 et 15 ans).
Ils se caractérisent par la survenue soit : Sd d’HTIC, d’une HSA (lombalgie aiguë en coup de poignard).
On distingue 4 stades histologiques, les grades I et II sont bénins, les grades III et IV = épendymoblastomes
sont malins et leur pronostic plus sombre malgré la radiothérapie et la chimiothérapie.
- Astrocytomes, Méningiome, Méningite carcinomateuse
- Kyste épidermoïde intrarachidien,cholestéatomes
- Infections : épidurite infectieuse (:staphylocoque le plus fréquent), méningoradiculite, syphilis, maladie de Lyme,
CMV et sida, sarcoïdose, zona sacré
SQC progressif ou chronique
- Séquelles des causes aiguës et subaiguës
- Syndrome du canal lombaire étroit :
Canal lombaire étroit constitutionnel, canal lombaire rétréci ++ par des remaniements arthrosiques, plus
rarement lié à une maladie de Paget, une acromégalie.
Il se manifeste par un syndrome de claudication neurogène intermittent, douleur radiculaire, faiblesse
musculaire, trouble de la sensibilité apparaissant ou s'exacerbant à la marche pour céder au repos, il en résulte
une réduction du périmètre de marche.
A ces signes peuvent s'associer des signes permanents traduisant une souffrance radiculaire permanente.
3/3
Diagnostic différentiel
Le syndrome du cône terminal :
- Il associe des signes de souffrance médullaire (signes d'atteinte centrale avec signe de Babinski) et des signes
d'atteinte segmentaire de L1 à L3 => Atteinte du psoas, sensibilité du pli de l’aine
- Au stade aigu la paralysie est flasque et les signes centraux n'apparaissent que secondairement.
Les polyneuropathies
- on ne retrouve pas d'anesthésie en selle ni de troubles sphinctériens.
Les polyradiculoneuropathies aiguës ou chroniques
- elles peuvent s'accompagner d'une légère dissociation albumino-cytologiques, mais l'évolution clinique et les
examens électriques permettent de redresser le diagnostic.
Claudication artéritique :
- Douloureuse, est à distinguer de la claudication radiculaire du canal lombaire rétréci
- Palper les pouls avec au moindre doute écho doppler des membres inférieurs.
Troubles génito sphinctériens d'autres origines
Pronostic
En cas de compression sévère prolongée voir de section des racines, on observe des déficits neurologiques
irréversibles.
Une rééducation adaptée permet le plus souvent une bonne récupération fonctionnelle, surtout la 1ière année mais
pouvant se poursuivre au-delà.
Les séquelles les plus fréquentes sont de type urinaire et génital.
Traitement
L’objectif du traitement est de décomprimer le + rapidement possible afin d’empêcher le + possible les déficits
neurologiques irréversibles et de soulager le patient.
En dehors des causes infectieuses (spondylodiscite, épidurite), le ttt est presque toujours neurochirurgical.
Laminectomie décompressive
Libération des racines
Le reste du traitement concerne la prévention des complications :
phlébites, escarres
prise en charge des troubles du transit
sondage urinaire et prévention des infections urinaires, antalgiques.
Puis rapidement : kinésithérapie et rééducation sphinctérienne.
Source : Fiches Rev Prat, Med line de Neuro, medifac, QCM Intest 2000, 1 CCQCM
v. 81 (22/01/2011 10:57)
AVC Q 228
Epidémiologie
• QQ CHIFFRES
100 000 AVC par an : 3ième cause de décès après les cancers et les cardiopathies ischémiques
Incidence de 145 pr 100 000 hab.
1ière cause d’handicap en France
Age moyen de survenue : 73 ans
Mortalité :
Précoce d’un AVC ischémique à 1 mois : 20%
Mortalité à 3 ans : 30 à 60%
Récidive : Risque de récidive est de 6% / an soit 30% à 5 ans (max la 1ière année : 10%)
• FACTEUR DE RISQUE
Age, sexe
HTA +++
ATCD d’AIT +++
Diabète, Dyslipidémies, Obésité
Tabac
Contraceptif oestroprogestatif même minidosés
Sténose carotidienne significative
• TYPE D’AVC
Ischémique : 80 % Hémorragique : 20%
Athérosclérose 40 %
Hémorragie intracérébrale 15 %
Cardiopathie emboligène 30 %
Hémorragie méningée 5%
Autres 30 %
AUTRES AFFECTIONS
Hématologique : 1 %
Hémopathie maligne : PolyglobulieQ, leucémie, thrombocytémie et sd des hyperEo essentiel
Paraglobulinémie : Waldenström
Hémopathie bénigne : Drépanocytose
Allergie à l’héparine, thrombophilie, Sd des APL, CIVDQ
Angéite du SNC infectieuse :VZV, HIV, CMV, BK, syphilis, Méningite ou endocardite bacterienne
Angéite du SNC inflamQ : Horton, Takayashu, LEAD, PAN, GS, Behçet
Angéite du SNC toxique : Cocaine
Autres : Dysplasie fibromusculaire, infarctus migraineuxQ, arteriopathie post-radique, contraceptif, ergot de seigle, Moya-
Moya, Mie de Fabry, homocystéinurie, spasme post-rupture d’anévrysmeQ…
2/9
Physiopathologie
• AVC ISCHEMIQUE
Oedème + ischémie = ramollissement cérébralQ => diminution des apports en O² et en métabolite => nécrose neuronale
Au stade d’oligohémie, il existe une adaptation par augmentation de l’extraction tissulaire en O².
Existence d’un Débit Sanguin Cérébral-seuil pr laquelle l’ischémie entraine la mort neuronale. Cepdt il existe une
zone de pénombre où la chute du DSC entraine seulement une souffrance neuronale réversible avec activité synaptiq abolie.
Gravité et étendu dependent des systèmes anastomotiques :
Polygone de Willis (A communicante antQ et communicante postQ)
Anastomoses extracraniennes par A.ophtalmiqueQ
Anastomoses corticocorticalesQ et leptoméningées par les branches distales des A.cérébrales
Méca selon étio de l’AVC
Occlusion d’une artère transitoire ou prolongé selon méca thrombotique ou embolique ++++
Hypodébit : sténose > 70% ou lésions multiples (si transitoire : AIT avec hypoTA, vol sous clavier)
Symptomatologie sera fonction de l'intensité de l'ischémie
AIT : réversible en moins de 24 hQ
AVC constitué, irréversible = ramollissement cérébral évoluant sur 24 h avec aggravation secondaire possible (Hgie)
et laisse des séquelles importantes.
CAT Diagnostique
Le seul argument clinique en faveur de l'hémorragie est l'existence d'un Sd méningé, la certitude clinique est quasi impossible.
Des céphalées +++ et des tbles de la vigilance peuvent faire suspecter un hématome. En aucun cas la gravité ne permet de trancher.
Le TDM cérébral sans injection résout le pb ∆gstic et guide le ttt immédiat => la présence d’une hyperdensité arrondie
spontanément visible ± effet de masse oriente vers un hématome.
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Interrogatoire
FDR personnels ou familiaux (ATCD d'AVC, d’AIT, d’un souffle carotidien, HTA, DS, hypercholestérolémie,
tabagisme, OH, cardiopathie emboligène)
Dl angineuse, une dl cervicale unilat ou une céphalée unilat (dissect° carotidienne)
Prise de médicaments ou de drogues vasoC (dérivés amphétaminiques, éphédrine, cocaïne,...), la prise
d'estroprogestatifs, d'AVK..
Examen cardiovasculaire complet
Tble du rythme cardiaque
Souffle valvulaire fébrile (endocardite)
Asymétrie des pouls radiaux (dissection aortique)
Souffle carotidien (sténose carotidienne)
HypoTA transitoire
Examen neurologique complet
Signe de Claude Bernard-Horner (ptosis, myosis) orientera vers une dissection carotidienne ipsilatérale.
Recherche de S neuro focaux selon topoG arterielle ou non, la présence de tble de la cs, d’un Sd méningé …
Paracliniques
ière
Examen en 1 intention
NFS-plaq, hémostase,(TP, TCA, INR) iono sg urée et créat, glycémie, enzyme cardiaque, VS
ECG
TDM cérébral en urgence non injecté (très précoce << 6ième h)
Traitement
• AIC
Hospitalisation en USI
TTT symptomatique :
Si trble de cs : assurer liberté VAS (O², aspi, ± intubation) ; sonde nasoG ; sonde urinaire
Repos digestif ; apport hydroélectrique, vitaminique et calorique
Repos au lit strict
Position demi-assise (!), position adapté si HTIC (Surélévation tête et tronc = 15-30°)
Prévention des complications de décubitus et de réanimation
Protecteur gastrique
Prévention TVP : HBPM Lovenox 0.4 (que si absent en « curatif »)+++
Kinésithérapie de mobilisation passive des Mbs paralysésQ
NursingQ, soins cutanés et matelas Alternating®
Contrôle tensionnel : respect HTA physiologique
Protocole Loxen® Nicardipine en IVSE (1mg/h) si TA > 230/130
Baisse de TA doit être progressive et modérée.
Stabilisation cardiaque : ttt antiarythmique, ttt d’une Ins.card.
Ttt antithrombotique NON SYSTEMATIQUEQ
Il ne se conçoit qu’après avoir éliminé un processus hémorragique au TDM
Pas de consensus : le ttt anticoagulant possède ses indications et ses CI.
Si celui-ci, n’est pas indiqué : ttt anti-agrégant plaquettaire (Aspégic® 250 mg ; clopidogrel Plavix® en 2ième
intention)
CI aux anticoagulants ds l’AVCI
Tble de vigilance, déficit massif
Hypodensité nette précoce et étendue au TDM (surtt si O. embolique)
Oedème majeur
Infarctus hémorragique
CI habituelles des anticoagulants
Indications
1 : Suspicion mécanisme embolique cardiaque
2 : Dissection des A. cérébrales (carotides ou vertébrales) : R embolique à partir de la poche de dissection.
3 : Infarctus en cours d’aggravation (refaire TDM pr s’assurer Ø transformation)
Traitement :
Héparine IV SE : 500 UI/Kg/j => TCA entre 1.5 et 2 x témoin (surv TCA et plaq)
Ttt anti-œdémateux cérébraux : (Mesure non validé) si HTIC +++
Agent hyperosmolaire : Mannitol en IVL ± relais par Glycérol per os
Mesures associées : Position, antipyrétique, oxygène, restriction hydrosodée +/- diurétiques +/- barbituriques
8/9
Ttt préventif des récidives
Si lié à l’athérosclérose :
Lutte contre FDR CV
Antiagrégant plaquettaire au lg cours : Aspirine en 1ière intention, Clopidogrel en 2ième intention (légèrement +
efficace que l’aspirine, moins d’effet secondaire que la ticlopidine, coût ++++)
Endarteriectomie carotidienne => indiquée si :
A l’arterio : lésion unique et accessible avec sténose > 70% et bon lit d’aval
Peu de séquelles neuro
Pas de lésion ischémique multiples
Pas de CI générale à l’anesthésie
Si lié à une cardiopathie embolique
Réduction d’une arythmie cardiaque sous anticoag efficace
Correction d’une valvulopathie
En attendant ou si impossible : ttt par AVK
Si lié à une dissection carotidienne
Ttt par AVK pdt 3 mois, avec réalisation d’une arterio à 3 mois.
Si persistance du sac anévrysmal : poursuite des AVK/antiagrégant.
A la sortie :
Rééducation en centre adaptée
Soutien Ψ
100%
• AIT
Hospitalisation en Neuro (en USI si AIT répété : Σ de menace)
Surveillance
TDM + ECG + Bio
Ttt antithrombotique :
Si anticoagulant indiqué (à la phase aiguë < 24 h ; AIC ? AIT ?) ; en donner.
Indication particulière si Sd de menace.
Pr H.Jafari, ttt antithrombotique est poursuivi au moins jusqu’aux résultats des explorations complémentaires.
Si non indiqué ou CI : antiagrégant
Ttt préventif (cf ci dessus)
• LACUNES CEREBRALES
A la phase A :
Seulement rééducation et ttt Σ ; les anticoagulants st CI
Prévention des récidives :
Antiagrégant, contrôle strict de la TA +++ et du Diabète.
• HEMATOME IP
Ttt médical :
Idem sf :
Pas d’anticoag
Mannitol, antiépileptique … => ttt d’une HTIC
Ttt chirurgical :
Une minorité st chirurgicaux
Evacuation en U : si aggravation progressive, exceptionnelle
Cure d’une malfo. Vasculaire (cf Q 229) => le + svt MAV, cure par radio interventionnelle : embolisation
Si hematome cérebelleux : Evacuation de l’hematome et derivation ventriculaire externe
9/9
Thrombophlébite cérébrale
• PHYSIOPATH :
Thrombose des sinus veineux et/ou des veines cérébrales pouvant être responsable
d’un infarctus cérébral.
Caractéristiques :
Volontiers hémorragique
TopoG corticale / sous corticale différent d’un territoire arteriel systématisé
Pronostic favorable : mortalité < 10% et séquelle < 20%
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Installation subaigue mais svt < 48 h
Fièvre
HTIC
Crises comitiales partielles ou généralisées => typiquement : motrice
hémicorporelle
S neuro focaux
Sd du sinus longitudinal sup +++++
Hémiplégie initiale => déficit moteur bilat simultané ou à
bascule (svt que MI)
Sd du sinus latéral G
Aphasie et quadranopsie
Etiologie spécifique
o Mastoïdite aigueQ sur OMA
Sd du sinus caverneux
Chémosis + exophtalmie + ophtalmoplégie douloureuse avec atteinte des N. oculomoteurs
Etiologie spécifique :
o Ethmoidite aigueQ de l’enfant, sinusite maxillaire aigueQ
o Staphylococcie maligne de la faceQ (furoncle)
• PARACLINIQUE
TDM cérébral sans et avec PDC
Hyperdensité spontanée de la veine thrombosée (rare)
S du Delta : Aspect de triangle vide du SLS après injection PDC
HypoD de l’infarctus sans topoG arterielle parfois hyperdensité en son sein (remaniement hémorragique)
Oedème cérébral (bilat si SLS)
Ventricule : RAS
IRM / ARM
Hypersignal au niveau de la veine thrombosée ± infarctus
PL :
Augmentation de la pression d’ouverture (évocateur du diagnostic si absence d’effet de masse sur le TDM)
ArterioG (Tps Veineux)
Opacification incomplète ou absente des sinus et veines corticales thrombosés.
• ETIOLOGIE
Générales :
Postopératoire
Post partum, oestroprogestatif
Mie de système (dont Behçet)
Tble hématologique : CIVD, APL, drépanocytose, thrombophilie
Infection locoR : extension à partir de l’oreille interne, mastoïdite, sinus maxillaire, furoncle de la face
Méningite bacterienne
• TRAITEMENT
Ttt Σ : antiépiléptique, anti HTIC
Ttt anticoag : HNF => AVK pour au moins 3 mois. Même si composante hémorragique.
TTT étiologique
Référence : Conférence Nice 1997, conf Jafari, MedLine TTT, Neuro et Intermed, Dossier Estem
v 21 (22/01/2011 10:58:00)
Diagnostic
• DIAGNOSTIC POSITIF
Forme typique d'hémorragie méningée pure de l'adulte jeune
Clinique = Céphalées + photophobie + syndrome méningé + troubles de la vigilance
- Terrain : Sujet jeune quelque soit l’étiologie : 50 % ont moins de 55 ans
- Facteur de risque d’HSA quelque soit l’étiologie : Tabac et contraception orale
- Facteur de risque de rupture d’une malformation vasculaire : HTA chronique ou poussée
- Eléments déclenchants : Ds 1/3 des cas : effortQ (toux, défécation, rapport sexuel, effort de soulèvement)
- Sd méningéQ
Céphalée de survenue très brutaleQ++++, d'un instant à l'autre et d'emblée maximale (constant), comme un coup de
poignard, « coup de tonnerre dans un ciel serrein », très violente et persistante (inconstant)
Nausées, vomissements en jet et photo-phonophobie associés précocemment
Raideur méningée clinique avec signe de Kernig et Brudzinski
- Kernig = Résistance à l’extension complète des jambes ++
- Brudzinski = Flexion des hanches et genoux qd on fléchie la nuque passivement
- Trble de la vigilance très variable : le + svt marqué mais légère obnubilationQ avec agitation possible
- S neurologique
Sans valeur localisatrice le + svt Q
- ROT vifs, BBK bilatéral
- HTIC : tble vigilance, paralysie du VI, anomalie du FO
S de focalistion essentiellement secondaire à l’hématome intraparenchymateux secondaire à l’HSA.
- Anévrisme de la term. de la carotide interne au niveau de la naissance de la communicante posterieure ds le
sinus caverneuxQ: paralysie du IIIQ+ extrinsèque et/ou intrinsèqueQ => tableau d’ophtalmoplégie douloureuse.
- Anévrisme de la communicante anterieure : paraparésie, mutisme et Sd frontal
- Anévrisme au niveau de la bifurcation de la cérébrale moyenne : Hémiparésie, HLH ± aphasie
- S végétatifs fréquents
Brady ou tachycardie, S vasomoteurs
Polypnée
Instabilité tensionnelle, TA très élevée même chez un patient normotendu
FébriculeQ 38,5° C retardée (12 à 24 h + tardQ)
- Généralement aucun antécédent, ms notion d'un épisode identique survenu qqs jours + tôt renforce la suspicion
diagnostique (hémorragie méningée a minima = épistaxis méningé)
Bilan à réaliser en urgence
- Bilan préop « standard » : possible hyperglycémie « de stress », hyponatrémie par SiADH fréquente, trouble de la
repolarisation diffus sur l’ECG témoigne d’une atteinte sévère.
- TDM cérébralQ sans injection de produit de contraste en URGENCE
Hyperdensité spontanée des espaces s/s-arachnoïdiens effaçant sillons cortic,
remplissant les citernes de la base du crâne + vallées sylviennes
Régresse en qqs j.
Anévrisme rarement spontanément visible mais topographie de l'hémorragie
peut orienter vers une localisation anévrismale (vallée sylvienne pr un
anévrisme sylvien, scissure interhémisphérique pr un anévrisme de la
communicante antérieure)
Recherche complication précoce :
- Hémorragie cérébraleQ intraparenchymateuse
- Innondation ventriculaireQ
- Hydrocéphalie aiguëQ (caillot intraV bloquant écoulement du LCR)
Recherche complication ± tardive :
- HypodensitéQ tardive sur spasme arteriel
- RécidiveQ hémorragique
TDM cérébral normal devant céphalée brutale n'élimine pas le diagnostic d'hémorragie méningée (épistaxis
méningée, 2 à 3 j après le saignement) => si tableau évocateur d'hémorragie méningée + TDM normal -> PL
IRM peut détecter l'hémorragie méningée (séq écho de gradient) ms difficile à obtenir en urgence
- FO : normal le + svt, parfois hémorragies péripapillaires ou un oedème
Prévention (HP)
Possible qd non révélée par une hémorragie méningée .
Dépistage anévrismes : angioRM du polygone de Willis, pour angiomes : IRM
Indication thérapeutique en fonction de 3 éléments : risque spontané lié à la malformation, risque lié au traitement et
espérance de vie
Risque hémorragique lié à un anévrisme
- < 10 mm = 0,05 % par an si le patient n'a jamais fait d'hémorragie méningée
0,5 % par an s'il a déjà présenté une hémorragie méningée à partir d'un autre anévrisme
- > 10 mm = 1 % par an
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2001, QCM Intest 2002, MedLine de Neuro, Medifac, MedLine de Tttiq.
Sclérose en plaques Q 230
épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, évolution
Démyélinisation, Femme, NORB, PEV et PES/IRM/PL, dissémination des lésions ds tps et espace, Évolution par poussées
Epidémiologie
Prévalence en France : 50 cas pour 100 000 habitants
Prédominance féminine : 60 %
Entre 20-40 ans Q : 70 %
Plus fréquente en pays tempéré froid Q (100 cas pr 100 000 ds le nord de la France) surtt race caucasoïdes, rare en zone tropicale Q
Forme familiale rare, ATCD familial de SEP augmente le risque d’être atteint : RR x 5 à 10 entre frère et soeur
Antigéne HLA Q A3 B7 surtt DR2 : RR x 4
Physiopath
Sur le plan anatomopathologique
Plaques de démyéliminisation
Qu’au niveau du SNC (myéline produite par oligodendrocyte) → Substance blanche
Localisé préférentiellement au niv des zones riches en myéline et au contact du LCR : SB périventriculaire, centre ovale, Nerf
optique, TC, Moelle Epinière.
Sur le plan microscopique => 3 phases
Inflammation : infiltrat mononucléé périvasculaire (centrée sur veinule de la SB Q)
Démyélinisation : dissociation myélino-axonale avec destruction de la myéline par les macrophages
Remyélinisation ± complète selon degré d’évolutivité de la Mie avec gliose astrocytaire réactionnelle
Coexistence de plaques d’âges différents de façon diffuse ds SNC et de taille variable très évocatrice.
Sur le plan physiologique
Symptomatologie clinique résulte de perturbation de la conduction nerveuse au niveau du SNC = gd polymorphisme.
Par contre de nbses plaques st asymptomatiques (zones muettes)
Respect de l’axone + remyélinisation permettent la réversibilité ds un 1ier tps ; puis des lésions axonales irréversibles
peuvent se constituer.
Les phénomènes paroxystiq brefs st liés à des phénomènes de mb (blocs de conduction) et non à la démyélinisation. Ils st
aggravés par la chaleur et l’acidose (Phénomène d’Uhthoff = réapparition de symptômes ayant déjà existé au cours d’une
poussée antérieure lors d’une exposition à la chaleur, durée courte, ne correspond pas à une poussée de la maladie)
Sur le plan étiologique
Virales : rougeole, EBV, rétrovirus dt virus du groupe Herpès HHV6 … pas de preuve formelle ; tx d’Ac antivirus élevé
Environnementales : surtt durant l’enfance (0 à 15 ans)
Auto-immunité spécifique SB du SNC: I. humorale (Ig polyclonales) et cellulaire (↑ T activés et ↓ T suppresseur)
Prédisposition génétique : Formes familiales, frère/sœur et grpe HLA
Diagnostic
• ELEMENTS MAJEURS DU DIAGNOSTIC DE SEP : DISSEMINATION DS LE TPS ET DS L’ESPACE DES LESIONS
Signes positifs : Signes négatifs :
Age de début entre 20 et 40 ans Absence d'autre affection pouvant expliquer les
Individualiser au moins 2 lésions distinctes du SNC ds l'HDLM ou symptômes et signes
l'examen clinique du patient Signes remettant en cause le diagnostic
Atteinte prédominante de la SB du SNC Atteinte du SNP
Notion de premières poussées spontanément régressives Présence d'un Sd extrapyramidal
L'évolution est caractérisée par l'une des 2 modalités : Aphasie
o Survenue de 2 poussées (>= 24 heures) séparées par un intervalle de Absence d'atteinte des voies optiques ou des sphincters
temps d'au moins 1 mois
après plusieurs années d'évolution
o Evolution progressive des symptômes et signes sur au moins 6 mois.
Plus de 50 élémts/mm³ ds LCR
LCR = Ptn < 1g/L , Lymphocytose < 50, Hypergamma > 12%
Plus de 1 g/L de protides ds LCR.
IRM +++
• 6 TABLEAUX CLINIQUES INAUGURAUX ET AUTRES SIGNES DE SEP
Le % indiqué correspond aux % des S inauguraux ; Plus d’ 1/3 des patients st polysymptomatiques dès le début.
1 Syndrome pyramidal : 40 %
Intensité variable : claudication intermittente médullaire Q jusqu’à l’état grabataire.
TopoG variable selon le siège de la lésion : paraparésie Q /plégie > monoparésie/.. > hémiparasie/… > quadriparésie/…
Atteinte est + volontiers spastique que déficitaire
Atteinte fréquente à lg terme : 80 % des SEP.
BBK, ROT vifs et abolition des réflexes cutanés abdo persistent svt même lorsque le déficit a complètement régressé
2 NORB Q unilatérale Q : 25 %
Atteinte des fibres maculaires (diurne, couleurs, discriminatives) du nerf optique
Quasi constante (svt infraclinique, seuls PEV st altérés)
Dl orbitaire et périorbitaire accentuée à la mobilisation de l’œil
BAV rapide et sévère d’un œil après la phase douloureuse
Si incomplète : Dyschromatopsie d’axe Rouge-Vert + scotome central au CV
FO normal à la phase aigue, apparition secondaire d’une pâleur papillaire témoin de l’atrophie optique séquellaire .
Régression de la symptomatologie sur qq sem malgré l’atrophie séquellaire.
Anomalies pupillaires possibles : S d’Argyll-Robertson (anisocorie, abolition RPM, conservation accomodation
convergence), S de Marcus-Gunn (mydriase paradoxale à l’éclairement œil patho liée à la levée RPM consensuel par
éclairement de l’œil sain controlat)
3 Tbles sensitifs surtt subjectifs : 20 %
Par lésions des cordons post Q de la ME ou des fx lemniscaux médians du TC
Signes subjectifs fqt parfois caractéristiques :
Q
Paresthésies à type de picotements ou fourmillements, sensations d’enserrement ou de constrictions , de ruisselement
Q
d’eau sur le corps, de toile d’arraignée, de peau cartonnée …
Dysesthésie de contact
Q
S de Lhermitte (sensation de décharge électrique brève déclenchée par la flexion de la nuque, descendant le lg du
dos et des Mbs Infs).
Tbles objectifs :
er
Pallesthésie et sens de posit° st touchées en 1 ; sensibilité thermoalgique (spinothalamiq) est svt épargnée.
4 Diplopie Q : 5 à 10%
Par atteinte N.occulomoteurs ds leur trajet intraaxial
Par atteinte du VI (diplopie horizontale, homonyme max en dhs; tête tournée du côté atteint, strabisme convergent)
Par atteinte du III (moins fréqte, Ptosis, paralysie de l'add – élévation – abaissement, divergence de l'œil,
III intrinsèque jamais lésé)
Par lésion de la Bandelette Longitudinale Post (ds FRAA) → ophtalmoplégie internucléaire Q: 1ière cause de diplopie
Svt bilatérale
Elle associe dans le regard latéral une lenteur de l'adduction et un nystagmus ataxique de l'œil en abduction.
Formes sévères = il existe une limitation de l'adduction avec une diplopie horizontale à la lecture.
La convergence est conservée.
III D III G
VI Dt VI Gche
5 Tble de l’équilibre : 5 à 10 %
Sd cérébelleux statique ou cinétique et/ou Sd vestibulaire de type central
6 Tbles sphincteriens et sexuels : 5 %
Quasi constant après 10 ans d’évolution.
Mictions impérieuses, pollakiurie, dysurie avec mauvaise vidange à l’origine d’un RPM.
Tardivement Sd de rétention urinaire (miction par regorgement, infections urinaires récidivantes, retentissement haut)
ImpuissanceQ et frigidité
Tbles psychiques
Thymiques : dépression > > état d’euphorie paradoxale (svt tardif) Q
Tbles intellectuels : tble de l’attention, mémorisation → démence de type sous corticale
Autres atteintes du TC : autres que l’OIN
V : Névralgie symptomatique du V Q (Q 235)
VII : Paralysie faciale de type Périphérique !! : Plaque protubérantielle sur le trajet intra-axial (long) des fibres du VII
VIII : Sd vestibulaire de type central (dysharmonieux) avec séquelle à type de nystagmus même si ataxie et vertige ont
disparu , rarement surdité Q, par contre PEA svt altérés.
IX, X, XI : Sd pseudobulbaire (lésion bilat des fx géniculés) : dysarthrie et tble de la déglutition
Tbles neurologiques paroxystiques
Très brefs (qq sec ou qq min), plusieurs fois par jours, volontiers déclenchés par chaleur (été, fièvre)
Contractures toniques d’un hémicorps, dysarthrie, douleurs paroxystiques (Lhermitte, névralgie symptomatiq du V)
Sensibles à la carbamazepine (Tegretol)
Asthénie +++
Epilepsies = le + svt partielles, plaques juxtacorticales, sensibles au ttt
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Bio standard
Normale : VS normale Q → pas de Sd inflammatoire
LCRQ
Protéinorrachie augmentée mais < 1g/L Q.
Hypergammaglobulinorrachie évocatrice Q
Q
> 12% de la protéinorrachie
Q
Répartition oligoclonale
Q
Due à une synthèse intratéchale d’Ig G
Q 3Q
Lymphocytose modérée < 50 elmts/mm , qq plasmocytes et macrophages
Normale ds 40 % des cas
Dissociation anatomoclinique
Plus de plaques que ne le laisserait prévoir
la clinique
Plaques visualisées rarement symptomatiques
La plaque reponsable de la poussée n’est vue
que 2 fois sur 3.
Caractéristiques des plaques :
Plaques disséminées ds SB : en périV et ds
fosse post surtt, ds moelle
T1 : hyposignal prenant le Gado en cas de
plaques jeunes (< 3 mois)
T2 : Hypersignal spontanée
Lésions non spécifiques +++
Bonne corrélation entre l’évolutivité
clinique et la prise de contraste par
Gadolinium
3 éléments en faveur de la SEP :
Hypersignaux SB
Sus et sous tentoriels
Contigus aux ventricules
Elimine d’autres diagnostics différentiels
TDM
TDM normale ou
Plaques récentes hypodenses prenant le contraste et anciennes sans prise de contraste
Plus d'intérét dans le diagnostic => supplantée par l’IRM
Potentiels évoqués
Surtt visuelsQ et somesthésiques (auditifs et moteurs), rarement normaux
Augmentation de latence distale centrale cad des réponses corticales
Allongement de l'onde P100 (?)
Montre la multifocalité des lésions, svt lésions asymptomatiques Q.
Autres
FOQ, CVQ, ECBU, Bilan urodynamique + cystomanométrie + Echo Rénale (mesure RPM, ht appareil)
Bilan préthérapeutique d’une corticothérapie
Eliminer certains diagnostics différentiels : sérologie HIV, Lyme, TPHA VDRL, HTLV 1
Diagnostics différentiels
• DEVANT FORME MONOFOCALE
NORB : compression du II (méningiome, adénome hypophysaire, anévrysme), gliome du II, toxique (OH-tabac, éthambutol,
chloroquine), Mie de Leber
Atteinte médullaire : CML, angiomes médullaires, SLA, Sclérose Combinée de la Moelle (Biermer), Syringomyélie, HTLV1
Fosse post : Tumeur, anomalie de la charnière cervico-occipitale, méningite basillaire (BK, Listeria)
• DEVANT FORME MULTIFOCALE
Mie de système avec atteinte neuro : Vascularite (PAN, LEAD, APL), Sarcoïdose, GS, Behçet → lésion ds SG, Atteinte
extra neurologique
Infectieuses neurotropes : VIH, Mie de Lyme, Neurosyphilis, HTLV 1
Autres Mie démyelinisantes : Panencéphalite sclérosante subaigue (post rougeole), Leucoencéphalite multifocale
progressive (Papovavirus JC sur immunodépréssion), Encéphalomyélite aigue disséminée (post virus ou vaccin),
Leucodystrophie (neurolipidose familiale)
Autres : Lymphome multifocal, Mitochondriopathie (Mie de LEBER), GW + NORB chez un OH chronique
Evolution et pronostic
• 5 FORMES EVOLUTIVES
L’évolution de la Mie est imprévisible, un même malade peut avoir au cours de sa maladie plusieurs formes
évolutives :
Forme rémittente : 80 % : première poussée avec récupération totale svt passée inaperçue ou non diagnostiquée suivie de nbreuses
poussées augmentant en durée, avec une régression de plus en plus partielle et des intervalles de rémition plus réduits.
Forme progressive : 20 % : Progression lente d’emblée sans poussée.
Forme mixte : Progréssion lente, invalidité progréssive, compliquée de poussées.
Forme bénigne : 10 à 20% → Première poussée brutale, peu ou pas de nouvelles poussées (1 ts les 4 ans ou +), pas d’invalidité
résiduelle.
Forme sévère : < 5 %, démence sous corticale très précoce, DC rapide
QQ délais :
Tbles de la marche (ataxo-spasmodisque) en 6 ans
Fauteuil roulant en 20 ans
Décés par infections urinaires, complications du décubitus en 40 ans en moy.
• FACTEURS PRONOSTIQUES
Bon pronostic
Début par une névrite optique rétrobulbaire ou par des paresthésies
Forme rémittente
Délai long entre les 2 premières poussées
Mauvais pronostic
Début par des signes moteurs ou cérébelleux
Déterioration intellectuelle
Age de début supérieur à 40 ans
Evolution progressive
Faible intervalle entre 2 premières poussées
Absence d’effet
Sexe
Grossesse : par contre le post partum favorise les poussées
Nombre de poussées
Vaccinations et infections (cf + bas)
Traitement (HP)
• CONSEILS HYGIENODIETETIQUES
Eviter surmenage, stress, efforts physiques importants
Eviter la chaleurQ, conseiller les bains froids
Régime normal si pas de corticoide
Eviter stimulation immunitaire : vaccins vivants st CI, les autres vaccins à distance. Vaccin pr HBV est CI si ATCD de SEP ou
d’épisode neuro évocateur d’une démyélinisation, ds les autres cas études bénéfices-risques.
• PRISE EN CHARGE SOCIALE
Reclassement professionnel et prise en charge à 100%
Aide médicosociale
• TTT D’UNE POUSSEE
Repos, arrêt de travail
Rechercher une infection (urinaire) et lutter contre la fièvre
Si pas d’amélioration en qq j → Bolus de 1,5 g de Methylprednisolone Q IVL sur 2 h à raison de 3 bolus Q en 5 jours
Pas de corticotttie orale au lg cours
Elle permet seulement de réduire la durée de la poussée (pas d’effet sur autres poussées et evolutivité de la Mie)
• PRISE EN CHARGE PSYCHOLOGIQUE
• KINESITHERAPIE
Lutte contre spasticité, rétraction tendineuse, mauvaise posture
• TTT SYMPTOMATIQUE
Asthénie : Mantadix Amantadine → agoniste dopaminergique
Antispastique :
Baclofène Liorésal® → agoniste gabaergique CI si épilepsie ou myasthénie
Dantrolène Dantrium® → CI si IHC ou myasthénie, surveiller transa
Ttt des trbles urinaires
Selon résultats urodynamique : anticholinergiques (véssie instable mictions imperieuses), alpha bloquants (dyssynergie
vésicosphincterienne – dysurie)
Prévention Inf Urinaires (hydratation et diurèse suffisante, acidification par vitC, ECBU, Autosondage vésical )
Ttt antidéprésseur si besoin
Carbamazepine Tegretol : action sur manifestations paroxystiques.
• AVENIR THERAPEUTIQUE (STADE PROTOCOLE)
Ttt de fond (si 2 poussées en moins de 3 ans) : Immunosuprésseur (Imurel® ++) ou Interféron Béta qui semble etre
très éfficace (forme rémittente = ↓ 30 % poussées) = indications limitées, coût +++, surv rapprochées, CI si dépréssion.
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Neuro, Med Line neuro et RDP Janvier 2000, Conf JAFARI, QCM INTEST 2000
1
Mie de Parkinson idiopathique Q 231
Dégénérescence Dopamine Tremblement Akinésie Rigidité L dopa
Physiopathologie
Le système extrapyramidal contrôle les activités spontanées et automatiques par l’intermédiaire des NGC.
Dégénérescence chronique bilatérale de la voie nigrostriéeQ d’origine inconnue
Dépigmentat° + perte neuronale massive au niveau de la pars compacta du locus nigerQ (LN dans pédoncules cérébrauxQ)
Présence de corps de LEWY spécifique (inclusion intracytoplasmique éosinophile ds les neurones restants du L.N.)
Raréfaction des terminaisons dopaminergiques striatales :
=> chute importante concentration en dopamine ds le StriatumQ et le Locus NigerQ
=> chute massive de la transmission dopaminergique nigro-striatale (nb = striatum = Putamen + N.caudé )
=> levée de l’inhibition sur le striatum => hyperactivité striatale cholinergique via un interneurone à Ach.
=> L’hyperactivité striatale active le neurone GABAergique striatum-pallidum et induit une inhibition GABAergique du
pallidum.
NB : Ttes les formations pigmentées st atteintes.
Tremblement de repos
Q
Tbles vegetatifs
- Lent et régulier (4-7 cycles/ sec )Q - Hypersialorrhée
- De repos mais peut persister dans l’attitudeQ - Hypersudation
- Diminué lors des mvts volontairesQ, du sommeilQ - Hyperséborrhée
- Augmenté par les efforts de concentration (calcul mental) - HypoTA orthostatique
émotionQ , stress - Pollakiurie et RPM
- Prédomine aux extremités (mainsQ pied ) Tbles psychiatriques
- Respect du chef/couQ ms possible au niv de la boucheQ /menton - Humeur dépréssive +++ (50%)
- Svt très précoce Q et unilat/ou aΣ Q au début - Lenteur d’idéation
Akinésie - ± démence parfois
- Lenteur et rareté des gestes (sans réel déficit) Tbles sensitifs subjectifs isolés
- Prédominant sur mvt automatiques Chutes Q ( stades tardifs)
- Variable ds le tps
• TRIADE EXTRAPYRAMIDALE :
- Possibilité d’hyperkinésie paradoxale émotionnelleQ
- Mvt alternatif, rapide et fin mal réalisé Q(adiadococinésie) Q
AUTRES SIGNES + INCONSTANTS
- La marche :
Marche à petit pas - ROT parfois vif
Perte du ballant des brasQ - Réflexe nasopalpébral inépuisableQ
Retard au demarrage, pietinementQ, festinationQ - Reflexe palmomentonnier parfois
Blocage au demi tour ou obstacle virtuel >> réel - Ø Σ pyramidal Q
- Le visage - Ø Σ cérébélleux
Seul les yeux bougentQ, rareté du clignement Q - Ø tble oculomoteurs
Visage figéQ amimique, inexpressif - Ø deficit S.M.
- Ecriture et parole - Ø chutes précocesQ
MicrographieQ ( fin de phrase ) = modif précoce - Ø dysautonomie
Dysarthrie monotoneQ, voix faible - Pas de déterioration intellectuelle
Hypertonie extrapyramidale
- Rigidité plastique Q en tuyau de plomb
- Cédant par à-coups successifs : roue dentée Q • A L’EXAMEN CLINIQUE
- Augmenté par manœuvre de FromentQ
- Persiste au décubitus (S de l’oreiller)
- Attitude générale en flexion
- Exagération des réflexes de postureQ Pas d’ex complémentaire +++
(saillie des tendons lors de l’étirements passif ) (Parfois nécessaire pr éliminer un diagnostic
différentiel)
2
Arguments en faveur Mie de PK devant un Sd parkinsonien
Tblemt de repos + bradykinésie + rigidité + début asymétrique + sensibilité à la L-Dopa + pas de
signes atypiques => VPP = 90% pr diagnostic de MPI
Pas de cause décelable (en particulier, pas de ttt par NL)
Apparition & aggravation très lentement progressive
Présence d’un tremblement de repos des extrémites
Asymétrie : début habituellement unilat et l’asymétrie persiste au crs de l’évolution
Caractère isolé sur le plan neuro
Précocement, pas de détérioration intellectuelle ni de chutes
Sensibilité à la lévodopa : c’est un critère +++ : amélioration sous L-dopa (ou agoniste dopaminergique) est
franche et prolongée.
Autres syndromes parkinsoniens
• NEUROLEPTIQUES Q
Recherche systematique (Attention aux NL « cachés »)
Anti-émétisant (Primpéran®D, Vogalène®)
Hypnotiques (Noctran)
AntiH1 (Theralène®D)
Inhibiteurs de bouffée de chaleur (Agréal®)
Ds les 3 mois après début du ttt
Non doso-dpdt
Quelquesoit le NL+++
Q
Méca : par blocage des récepteurs post synaptiques dopaminergiques . L-Dopa ne le corrige dc pas .
Q
Forme bilat, symétrique , akinéto-hypertonique
Q Q
Réversible à l’arrêt et sensible aux anticholinergiques
• INTOXICATION :
Q Q
Intox au CO : Ds le cas d’un Sd post-intervallaire au décours d’un coma le + svt
Intox au MPTP : pseudo-héroine (ersatz)
Q
Intox au Manganèse
• MIE DE WILSON :
Surtt chez le sujet jeune, dépôt de Cu hépatolenticulaire.
Cirrhose + Sd PK + Mvt aN +Tble Ψ et intellectuel + A.péricornéen Kayser-Fleisher +Facies sardonique .
Cuprémie ↓ , cuprurie ↑ , ↓ céruloplasmine => ttt par D-Penicillamine TROLOVOL® (chélateur)
• TRAUMATIQUES :
HSD chronique bilatéral
Encéphalite traumatique des Boxeurs
• TUMORALES :
ième
Tumeur frontale ou du 3 ventricule, tumeurs septales
• AUTRES MIE NEURODEGENERATIVE : => MOYEN MNEMOTECHNIQUE : SHE- STILL- AT- DEJEUNER
Paralysie supranucléaire progressive=Mie de Steele-RichardsonQ
- Sd PK bilat d’emblée 5 % des Sd parkinsoniens
- Akineto-hypertonique 2 signes impt : Ophtalmoplégie supranucléaire cad paralysie de la
- S neuro associé verticalité du regard (surtt en bas) et tbles posturaux avec chute précoce
- Mauvaise réponse à la Sd parkinsonien avec rigidité à prédominance axiale en extension
Dopa Tremblement rare
Sd pseudo-bulbaire (cf Q 064) : tbles deglution, Fx route, dysarthrie
Démence de type frontale
Traitement
• ACTIVER LA TRANSMISSION DOPAMINERGIQUE NIGRO-STRIATALE :
Q
Administrer un précurseur de la Dopa : L-Dopa ± inhibiteur décarboxylase périph
Q
Stimuler directement les récepteurs dopaminergiques : Agoniste dopaminergique
Inhiber la dégradation de la dopamine par la MAO/COMT : Sélégéline/ Entacapone
Q
Diminuer l’hyperactivation cholinergique du striatum : Anticholinergique
• MEDICAMENTS ANTIPARKINSONIENS :
L Dopa Q :
Modopar ( + Carbidopa : IDCP) LP ou non
Sinemet ( + Bensérazide : IDCP) LP ou non
Augmentation de façon progressive associée au Dompéridone Motilium® en cas de nausées
Bilan prétttiq :
o Examen cutanée, cardioV, ophtalmo
o NFS-plaq
o ECG, RP
o ± FOGD si atcd d’UGD .
CI
o Trbles psychiques graves, confusion, IDM récent, tble rythme, GFA, NL
o (UGD évolutif, mélanome malin= pas sur Vidal)
ES :
o Nausée, vomissement, diarrhée et constipation =digestifsQ
o HypoTAQ
o Tble du rythme
o Hallucinations , Sd confusionnelQ , dyskinésie et dystonieQ
o Pancytopénie
L’IDCP : Diminue l’effet périph Q et améliore [ L-dopa] Q ds le SNC car ne passe pas la BHE.
4
Agonistes dopaminergiques :
Dopergine® Lisuride
Parlodel ® Bromocriptine Durée d'action + longue
Requip ® Ropinirole Moins de mvts anormaux involontaires
Apokinon ® (Apomorphine )en SC de gde rapidité Autres ES idem : digestifs et psychiatriques
d'action : mets fin au blocage : phénomène ON-OFF Efficacité moindre que la L-Dopa
• THERAPEUTIQUES D'APPOINT :
Soutien Ψ
Association
Prise en charge à 100%
Reclassement professionnel, visite de pre-reprise, COTOREP
Orthophonie , Kinésithérapie, mesure ergonomique
• INDICATIONS :
Forme non invalidante: Absence de retentissement moteur : Ø ttt ou Déprényl® / Comtan® seul
Forme peu invalidante :
Tremblement prédominant : Anticholinergique (Artane® ), Trivastal® selon âge
Akinésie prédominante :
o sujet jeune : Tendance actuelle à prendre substance dopaminergique de façon précoce à dose optimale : privilégier
les agonistes dopaminergiques le + lgtps possible . Le recours à la L-Dopa se justifie en cas de non réponse ou
insuffisance de réponse au ttt , mise sous L-Dopa à la dose minimale efficace .
o sujet agé : Possible mise sous L-Dopa à dose minimale efficace en 1ière intention.
Forme invalidante :
Chez le sujet agé : L-Dopa + IDCP : Modopar ou Sinemet ± Motilium
Si échec association avec Agoniste dopaminergique : augmente la stabilité de la L-dopa
Source : Fiche RDP , Med Line ET Intermed de Neuro , Conf , QCM Intest 2002, ANAES 2000
v. 11 (22/01/2011 10:58)
• Examens complémentaires
• Evolution
Détérioration intellectuelle continue et progressive ± rapide.
MutismeQ avec incontinence, cachexie.
Evolution vers la déchéance globale et l'état grabataire.
Durée moy. d'évolution :> 5 ansQ => ≈ 10 à 15 ans
Décés par complications de décubitus ou sepsis
Référence : ANAES 2000, Medline et Intermed, Dossier internat blanc Hoechst®, crs de Jeandel , Cours de Florence Portet,
QCM Intest 2002
v 7 (22/01/2011 10:59:00)
Epilepsies Q233
Epilepsie généralisée ou partielle Idiopathique Symptomatique Cryptogénétique
Affections chroniques d'étiologies diverses caractérisées par la répétition de crises résultant d'une décharge paroxystique
hypersynchrone et auto-entretenue de neurones corticaux hyperexcitables
Pathologie fréquente : Incidence 50 pr 100 000 hab avec une prévalence de 0.8 % => 2 pics : < 10 ans et > 60 ans.
Diagnostic
• SELON LA TOPOGRAPHIE : cf Crise convulsive de l’adulte Q234 et Crise convulsive du nourrisson Q087
Partielles : Crises partielles cliniques, paroxysmes EEG focalisés percritiques, EEG intercritique svt normal
Généralisées : Crises cliniques généralisées et EEG (paroxysmes bilatéraux synchrones symétriquesQ)
Epilepsies dont l'origine focale ou généralisée ne peut être affirmée :
Epilepsie myoclonique sévère de la 1ière enfance
Epilepsie-aphasie acquise de l'enfant
Epilepsie avec pointes-ondes continues pendant le sommeil...
Sd spéciaux : convulsions fébriles, épilepsie alcoolique
• SELON L’ETIOLOGIE
Idiopatiques :
Développement psychomoteur, examen neuro intercritiqueQ et examens neuroradio normaux
Facteurs génétiquesQ/familiauxQ ++,
Pas d’ATCD neuroQ
Liées à l'âge
Symptomatiques : Lésion cérébrale patente (IRM, TDM) ou affection cérébrale diffuse
Cryptogéniques : Lésion organique très probable non prouvée en l’état actuel de nos connaissances.
=> Eléments communs, à répéter dans les caractéristiques de chaque épilepsie, notamment caractéristiques des anomalies EEG
généralisées et caractéristiques d’une épilepsise idiopathique
v 7 (22/01/2011 10:59:00)
- EEG intercritique (de sommeil +) : pointes-ondes rythmiques centro-temporales ou prolongé par état de mal en néonat ou enfance ou CCH compliquée) ou symptomatique
rolandiquesQ - Début enfance – jeune adulte
- Crises le + svt complexe avec automatismes moteurs (oro-alimentaires ou verbaux) /
Epilepsie de l'enfant à paroxysmes occipitaux crises avec manifestations végétatives (nausée, gêne épigastrique) / crises psychiques
- Début 4 - 8 ans, phénomènes visuels (amaurose/phosphènes) suivies de clonies (illusion, hallu, affective, cognitive, ..) => Dgstic différentiel
hémicorporelles avec en fin de crise vomissements et céphalées. - Dgstic : EEG difficile car peu accessible, EEG vidéo parfois électrodes sous durales +
- EEG ic : Pointe-ondes occpitales s’effaçant à l’ouverture des yeux IRM (sclérose)
-Accessible à un ttt chirurgical
Pr les 2 : pronostic EXCELLENTQ, disparition sans séquelles avant 16 ans
Epilepsie partielle selon la localisation anatomique du foyer...
Evolution - Pronostic
• 2 SOUS-GROUPES EVOLUTIFS DIFFERENTS
Mie bénigne de durée brève facilement contrôlée par le traitement
Mie grave chronique en dépit du traitement
• FACTEURS PRONOSTIQUES
Fréquence des crises
Facteur déclenchant
Durée de l'épilepsie active sous ttt
Seuil épileptogène augmente avec l’âge
Etendue des lésions
• DUREE TTT
Epilepsies partielles idiopathiques guérissent presque toutes à l'adolescence (arrêt du ttt à 16 ans)
Le traitement des absences de l'enfant ayant bien réagi au valproate ou à l'éthosuximide peut étre arrêté 1-2 ans
après la disparition des crises
Pr les épilepsies généralisées tonico-cloniques le traitement peut être arrêté 5 ans après la dernière crise
Traitement
Information, traitement symptomatique, soutien psychologique
Hygiéne de vie :
Sommeil suffisant , éviter ensoilleillement prolongé
Abstinence alcoolique
Observance thérapeutique
Antiépileptiques
PRINCIPE GENERAUX
Tous inducteurs enzymatiques (SAUF le valproate, ethosuximide, gabapentine = neurontin, lamotrigine)
Q
Mise en place du ttt progressivement, surveiller interactions
Q
Dosage des taux sanguins de médicaments
EchecQ
ToxicitéQ
Observance douteuseQ
Dosage de réf lorsque équilibreQ trouvé
Grossesse
Interactions médicamenteusesQ…)
Echec d'un antiépileptique majeur → remplacement progressif par l'autre en monothérapie
Bithérapie uniquement si échec de toutes les monothérapies à dose max
D
Tous les antiépileptiques sont faiblement tératogénes mais le ttt anti-épileptique ne doit pas être interrompu
Fentesvélopalatine (Gardenal) , malformations cardiaques, …
Spina bifidaD surtt Depakine. Adjonction systématique de FolateD, surv Echo et dosage régulier alpha FPQD
Prévention par :
Apports vitaminique : folate 2 mois avt conception et pdt toute lea grossesse, vit D en fin de grossesse , vit K
chez la mère 1 mois avt accouchement, chez le NN pdt 1 sem )
Equilibrer le ttt
Epilepsie sous monothérapie
Dosage tx plasmatique , EEG , surv clinique rapprochée
Allaitement pour éviter sevrage brutal
Le traitement médical permet le contrôle de 70-80 % des épilepsies récentes
INDICATIONS
Dans les épilepsies généralisées primaires :
Phénobarbital (Gardénal® cp à 10, 50 et 100mg, Alepsal® cp à 15, 50, 100 et 150 mg)
Dépakine® cp à 200 et 500 mg, Chrono 500 (forme LP) cp à 500 mg, solut° buvable et sirop pédia.
En cas d’échec de la Dépakine® dans les absences, Zarontin® cp à 250 mg, sirop 250 mg/5 ml)
Dans les épilepsies partielles :
Tégrétol® cp à 200 mg, Tégrétol LP® à 200 et 400mg (forme LP), sirop pédiatrique : généralt en 1ère intent°
Dihydan® cp à 100 mg : - svt prescrite en deuxième intention principalement en raison de ses effets 2ndaires
Gabapentin (Neurontin® cp 300 mg et 400 mg) en 2nde intent° si échec ou mauvaise tolérance du Tégrétol®,
peut être utilisé en monothérapie
Topiramate (Épitomax® cp à ,50 mg, 100 mg et 200 mg), le vinyl-gaba (Sabril® cp à 500 mg) et la
tiagabine (Gabitril® cp à 10 mg) sont utilisés en adjonction à une autre molécule en cas d’échec de la
monothérapie
Les benzodiazépines : clobazam (Urbanyl®) per os en complément lors d’un changement de traitement, diazépam
( Valium®) pour la prévention à la demande des crises fébriles, clonazépam (Rivotril®) dans les formes sévères
d’épilepsies myocloniques ou pour passer un cap difficile en IV
Ttt Indication Effets secondaires CI Mesures associées
MEDICAMENTS DE 1IERE LIGNE
Effets 2ndaires : Surveillance :
Valproate de Na Efficace sur ts les Prise de poidsQ, thrombopénieQ préalable
Dépakine®Q types de crisesQ tremblement d’attitudeQ, chute des Hépatopathie NFS, transaD, PalD
cheveuxQ, cytolyse modérée ATCD d’hépatite
± per os N’est pas Inducteur de sclérodermie médicamenteuse puis régulièrement
injectable inducteur Accident idiosyncrasique : Sd tous les moisD
forme LP enzymatiqueD confusionnel, hépatite aigue jusqu’au 6° mois
cytolytique gravissime et rareQ
Effets secondaires :
Tbles digestifs, bouche sèche,
Somnolence, vertige
Efficace sur toutes Erythème maculopapuleux,
CarbamazepineQ BAV et BSA
les formes E.pigmenté fixe, Pustulose
Tegretol® connu ATCD Surveillance
d'épilepsies sauf Erythémateuse aigue généralisée ;
d’allergie perso NFS, plaq, iono ,
sur absencesQ++ Inducteur de dermatomyosite
per os ou familiale, TBH, ECG
et épilepsies Accidents idiosyncrasiques :
Forme LP Allaitement
myocloniques Agranulocytose, thrombopénie,
généralisésQ hépatite cholestatique, LYELL
BSA et BAV
Accidents thromboemboliques.
Inducteur enzymatiqueQD
MEDICAMENTS DE 2IEME LIGNE => SOMNOLENCE
Phenobarbital Tble neuropsy (confusionD, CI : Ins Respi, Surveillance :
Gardenal bradypsychie, somnolenceD,..) Porphyrie, NFS, TBH
CutanéD (Lyell, E. maculopapuleux, allaitement (gammaGT)
per os, IV, IMQ
E.pigmenté fixe ; aggrave une Adjonction vit D et
= barbiturique Efficace sur toutes
porphyrie et l’acné Acide folique
les crises sf
NB : primidoneQ Rhumato (AlgodystrophieQD,
Absence petit mal
(MysolineQ) est ostéomalacie carentielleQD )
métabolisée en HématoD
phénobarbitalQ aplasie, agranulocytoseD, anémie
(carence en folateQ) carence en vit K
Inducteur enzymatiqueQD
Phénytoine Digestifs (hypertrophie gingivaleQ, Surveillance :
Di-Hydan®Q nausée, gastralgie) NFS-plaq, TBH,
per os Neuro (Sd cérébelleuxQ, vestibulaireQ glycémie de la
Dilantin® Efficace sur toutes et neuropathie périph) bouche et de la peau
16mg/kg IVL les crises Hémato (carence en folateQ, des IM
= hydantoines sauf agranulocytose, pancytopénie) Adjonction vit D et
absence petit mal Hépatite cholestatique folate en cas de ttt
Carence en vit D et K prolongé
Effet diabétogèneQ
Purpura vasculaire, inducteur lupique
Inducteur enzymatiqueD
Ethosuccimide actif seulementQ
sur absences
ZarontinQ typiquesQ++++++
BZD : Rivotril 1 mg et Valium 10 mg ne st utilisé que ds le ttt des Etats de mal épileptique
Surveillance
Si les crises ont disparu et le traitement est bien supporté
NFS en début de traitement par acide valproïque, carbamazépine, diphénylhydantoïne (thrombocytopénie,
leucopénie, anémie macrocytaire)
SGOT SGPT systématique en début de traitement par acide valproïque (hépatite toxique)
Arrêt du traitement ne sera envisagé qu’après au moins deux ans sans crises et uniquement devant un syndrome
épileptique dont l'évolution spontanément bénigne est connue, sous contrôle EEG et avec l'accord éclairé du
patient (ou de la famille dans les épilepsies de l'enfant)
Traitement chirurgical
Envisageable en cas d'épilepsie partielle sévère réfractaire à un ttt médical adapté
Foyer épileptogène limité repéré et accessible à la chir sans que résection entraine séquelles neuro invalidantes
Les meilleurs résultats ont été obtenus dans épilepsie partielle temporale
Source : Fiches Rev Prat, MedLine, Hoescht, Cours Rivier 2000, Rev Prat 99, QCM Intest, MédiFac, Intermed Neuro
v. 12 (22/01/2011 10:59)
Crises partielles Q
• Point de départ focal (zone épileptogène) : 1ier symptôme correspond au point de départ de la décharge
• Enrichissement sémiologique clinique selon l'organisation temporo-spatiale de la décharge. Cependant des crises identiques
par leur symptome peuvent venir de régions corticales différentes.
• Diagnostic cliniqueQ
• Anomalies EEG percritiques diverses (pointes, pointes-ondes…)
• CRISES PARTIELLES SIMPLES (SANS ALTERATION DE LA CONSCIENCE) = Décharge des aires corticales primaires
Motrices
Focales
Contraction musculaire tonique ou clonique localisée et de siège fixe => cx frontal prérolandique controlat
Bravais-jacksonnienneQ
Contraction musculaire tonique ou clonique localisée avec extension rapide en qq sec => frontale
ascendante controlat avec possible déficit post critique = paralysie de Todd
VersivesQ
Crise motriceQ : DéviationQ et giration hémicorporelleQ (surtt les yeuxQ, la têteQ, la musculature axiale et les
membres supérieursQ, en général du côté opposé à l'hémisphère déchargeant => cx frontal prérolandiqueQ. Rarement
giration de tout le corps avec risque de chute (crise giratoire)
Crise oculogyre : Déviation isolée tonique et conjuguée des yeux avec clignements palpébraux rapides. Elle peut se
compléter d'une déviation de la tête dans la même direction " crise oculo-céphalogyre " => cx occipitalQ
Crise complexeQ : Décharge de l'aire motrice supplémentaireQ. Suspension de la paroleQ, voire cri, ou répétition d'une
même syllabe (palilalie) puis adversion oculocéphaliqueQ suivie d’un automatisme stéréotypé du membre supérieurQ
opposé à la décharge, avec élévation de celui-ci en position semifléchie .
Phonatoire
Vocalisation involontaire => aire motrice supplémentaire
Gêne à la parole => région rolandique basse = opercule rolandique (centre de la vocalisation)
Sensitives :
Paresthésies unilat fixes ou s’étendant progressivement en qq sec (marche jacksonnienne) => cx pariétal rétro
rolandique controlat (circonvolution pariétale ascendante)
SensoriellesQ
Visuelle (phosphènes / scotomes / HLH) => cx occipital : aire visuelle primaire
Auditive (acouphènes, bruits rythmiques) => 1ère circonv temporale T1 : gyrus de Hechls
Olfactive (cacosmie) => cx frontalQ post ou cx temporal ant => considéré comme d’o.tumoraleQ
Gustative (goût métallique ou acide) => opercule pariétal ou insula
Vertigineuse (vertige rotatoire vrai) => cx pariétal antéro-inférieur
Végétatives
Hypersalivation => opercule rolandique
Douleur épigastrique remontant vers gorge => cx temporal int
Douleur abdo ± éructations => cx temporal int ou sylvien
Psychiques
Aphasie paroxystique => région frontale inf ou temporopariétale de l’hémisphère dominant
Impression de déjà-vu, déjà vécu, vision passé, rêve éveille → cx temporal
Sensation pensée forcée => Cx frontal int ou inf
Peur, panique, colère, rire forcé => cx temporal int ou gyrus cingulaire
Illusions (visuelles) => cx pariétal, temporal ou occipital et hallucinations
Automatismes (oroalimentaires : mâchonnements, pourlechage ; verbaux ; gestuels ; fugues) => cx frontal ou
temporal
• CRISES PARTIELLES COMPLEXESQ (altération de la conscience) = décharge des aires corticales associatives
Trouble du contact +++ (impression consciente de ne plus pouvoir communiquer avec le monde extérieur ou
véritable absence avec suspension de la conscience) d'emblée ou compliquant une crise partielle simple
Symptomatologie polymorpheQ
Amnésie / confusion post-critique
Peut secondairement se généraliser
Avec troubles mnésiques : Sentiment de déjà vécu ou de déjà vu, ou au contraire d'étrangeté
Avec automatismes moteurs :
Oro-alimentaires (mâchonnement, déglutition : face int du lobe temporal, en particulier la R° amygdalienne)
Elémentaires (Adversion avec modification du tonus ou troubles posturaux : lobe frontal)
Gestuels élémentaires (mvts de tapotement, de manipulation et d'agrippement d’objets : rég° cingulaire ant.)
Comportements élaborés (déambulation, déshabillage) : exceptionnels
3/5
Avec perturbations instinctivo-affectives : Sentiment de peur, d'angoisse, + rarement de joie ou d'extase, parfois
associé au comportement correspondant au vécu affectif (pâleur, horripilation, mimique de peur, rire inapproprié,
artificiel, voire pleurs)
Avec phénomènes hallucinatoires : olfactives, visuelles ou auditives
Avec manifestations végétatives :
Sensation initiale d'oppression épigastrique et thoracique ascendante fréquente à la phase initiale d'une crise du
lobe temporal, précèdant immédiatement le trouble du contact.
Autres symptômes : Tachycardie ou bradycardie, pâleur ou rubéfaction faciale, frissons, hypersalivation,
sensation de faim ou de soif, plus rarement vomissements ou urination peuvent également être observés au
cours des crises partielles complexes.
Crises généraliséesQ
• Décharge simultanée des 2 hémisphéres cérébraux sans point de départ focal
• Altération de la conscience et manifestations motrices bilatérales
• Anomalies EEG percritiques bilatérales symétriques et synchrones
• A BSENCESQ
Suspension brève de la conscience => rupture de contact et amnésie de la crise surtt chez l’enfant (3-12 ans)
Absences typiques
Q
Début et fin brusques
Q Q
Durée : 10 sec environ, pas de chute
Q
peuvent s’y associer des myoclonies, une atonie, une hypertonie, des automatismes : discrets
Anomalies EEG typique : Décharge régulière de pointes-ondes de grande amplitude à 3 cycles /seconde
bilatérales et symétriques percritiques de début et fin brusques
Absences atypiques :
Début et fin + progressif
+ long (1-2 min)
hypotonie (=> chute)
aspect EEG atypique
avec signes associées marquées : myoclonie, atonie, automatisme
Diagnostic différentiel
Devant crise partielle simple : AIT, aura migraineuse, hystérie, attaque de panique, psychose, terreur nocturne,
somnanbulisme, mvt anormaux (dyskinésie, dystonie,..) …
Devant crise partielle complexe : agitation, troubles métaboliques, toxiques
Devant crise généralisée : syncope vagale ou d'origine cardiovasculaire (orthostatique, cardiogénique))
Contexte : Hyperémotivité, ATCD lipothymie, adolescent ou un adulte jeune (vagal), ttt hypoTA ou
neuroleptiques (orthostatiques), Cardiopathie ou de troubles du rythme cardiaque (cardiogéniques)
Circ. déclenchantes : émot°, douleur, rotat° céphalique ou stimulation cutanée cervicale (rasage) (vagale),
orthostatisme / lever nocturne
Chute hypotonique avec pâleur Q et retour à une conscience normale en quelques secondesQ + Absence de
mouvements pendant PC (mais syncope prolongée peut comporter un bref spasme tonique suivi de quelques
clonies des membres supérieurs qui précèdent immédiatement le retour à la conscience, syncopes
"convulsivantes" liées à l’anoxie cérébrale)
Bradycardie permanente, hypotension orthostatique sans tachycardie compensatrice, extrasystoles…
ECG ± Holter ECG ou enregistrement du faisceau de Hiss utile si suspicion de syncopes par BAV (Stokes-
Adams)
Aspect EEG particulier au cours des syncopes vagales déclenchées par la stimulation sino-carotidienne ou la
compression oculaire, avec ondes lentes diffuses, voire dépression transitoire de l'activité EEG dans les
syncopes prolongées
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 99,, Medline, Hoescht, QCM Intest 2002, MédiFac, Intermed
v. 12 (22/01/2011 10:59)
Névralgie essentielle du V
Etio :
Essentiel = absence de cause détectable mais l’angio-IRM a récemment mis en évidence une compression du V par
l’A.cérébelleuse superieure à sa sortie du TC ds la gde majorité des névralgies dites essentielle.
Clinique :
Terrain : Femme Q++++ (sex ratio 3 pr 1) > 50 ans Q++++
Signes fonctionnels
Q
Salves douloureuses paroxystiques et intenses au niveau de la face
Q
Type : décharge électrique ou de piqûre d'aiguille => type dl de désafférentation
Q
Début brutal
Q
Survenue spontanée ou facteurs déclenchants : parole, mastication , effleurement zone gachette cutanée ou
Q+++
muqueuse ds le territoire où la dl est ressentie (periode réfractaire)
Q
Intensité +++ => grimace = contraction musculaire => tics douloureux
Q Q, Q Q
Topographie : Tjs unilatérale au début , le + svt une seule branche V2 > V3 > > jamais V1 , jamais les 3
Q
branches
Q
Salves : Accés brefs < 2 min avec intervalles libres de toute douleur de 1 à plusieurs par jours pdt une periode
d’au max qq semaine.
Douleur diurne ; pas d’accés nocturne
Signes associés : qq manif vasomotrices discrètes possibles au décours d’un accés douloureux.
Evolution
La douleur peut gagner les autres territoires du V du même côté avec possible bilatéralisation (rare) au cours de
l’évolution.
Q
Les periodes douloureuses st séparés par des periodes de rémission totale qui dure de qq mois à qq années.
Au fur à mesure de l’évolution elles st de + en + courtes.
Tendance à s’aggraver avec le temps
Examen neuro
Q
Il est normal (à part la zone gachette)
Q
Réflexe cornéen toujours conservé
Q
Aucun déficit sensitif
Autres paires craniennes sans anomalie : surtt VIIet VIII
2/3
Prise en charge thérapeutique (hp)
Carbamazepine Q++++ (Tegretol®) en 1ière intention : augmentation progressive des doses, dose minimale d’entretien pdt
qq mois puis diminution progressive jusqu’à l’arrêt en l’absence de récidive douloureuse. Efficace ds 75% des cas.
Si échec ou intolérance : phénytoïne (Dihydan®) ou clonazepam (Rivotril®)
Si rebelle au ttt médical : Thermocoagulation du ggl de Gasser percutanée sous contrôle stéréotaxique Q
Si échec ou récidive et meé d’une compression sur angioIRM : décompression chirurgicale du nerf.
Névralgie symptomatique du V
Etio :
Une lésion du V en un point quelconque de son trajet périp ou central peut être à l’origine d’algies faciales.
Tronc cérébral
SEP Q
Tumeurs du TC
AVC ischémique vertébrobasillaire => Sd de Wallenberg
Syringobulbie
Angles pontocérébélleux
Neurinome de l’acoustique Q
Autres tumeurs de l’APC : méningiome ; choléstéatome
Anévrisme du tc basilaire
Zona du ggl de Gasser
Sinus caverneux
Méningiome du sinus caverneux
Anévrisme CI intracaverneux Q
Thrombophlébite du sinus caverneux
Base du crâne et massif facial
Tumeur de la base
Méningite carcinomateuse
Fracture de la base ou du massif facial
Impression basilaire (Paget,..)
Tumeur des sinus et sinusites
Mie systemique
D
Collagénose : Lupus, sclérodermie, Goujerot-Sjogren , Sd de Sharp (lupus + sclérodermie + polymyosite)
Sarcoidose
Clinique :
Terrain : chez un jeune, rechercher tjs une étiologie => SEP, connectivite,..
S’oppose point par point à la névralgie essentielle
Q
Accés douloureux sur fd douloureux permanent ou de paresthésies => pas d’intervalle libre
Paroxysme non obligatoire
Atteinte initiale du V1 ou des 3 branches d’emblée
Pas de zone gâchette
Déficit sensitif et/ou Réflexe cornéen aboli et/ou moteur du V : absence de contraction du masseter et du
temporal lorsque l’on sollicite une forte striction de la mâchoire ; lors de l’ouverture de la bouche, il y a une
déviation de la mâchoire vers le côté spécialisé.
Autres S neuro d’atteinte neurologique
Diagnostic différentiel
Algie vasculaire de la face
Terrain : Homme Q (sex ratio 3 pr 1) ; adulte jeune (> 20 ans) Q
Signes fonctionnels
Q
Type : Brulure, déchirement très intense d’emblée maximale pulsatile
Q Q
Topog : Strictement unilatérale , tjs du même côté (d’un accés à l’autre) = au niv R° orbitaire + supraorbitaire
avec irradiation vers front, tempe, joue, gencive sup = non limité à un territoire du V
Q Q
Durée : Accés + prolongé : 30 min à 180 min , plusieurs fois par jours, à heure fixe , volontiers nocturnes
Q
SA : manifestations neurovégétatives homolat contemporaines
Larmoiement Q, hyperhémie conjonctivale, oedeme palpébral
Congestion nasale puis rhinorrhée unilat Q
Hypersudation, rougeur de l’hémiface Q
± Cl. Bernard Horner ++++ Q
Evolution
Le + svt periodique (90%) avec periode douloureuses de 2 sem à 3 mois avec intervalles libres (=> plusieurs
années)
Forme chronique : Accés douloureux quotidien pdt plusieurs années.
Traitement
Eviter OH (f.déclenchant)
Ttt des accés : DHE, Sumatriptan
Q Q
Ttt de fond en periode douloureuse : Methysergide (Desernil®) ou Avlocardyl (Prednisone ou Verapamil ?)
Ttt des formes chroniques : Amitryptiline, Lithium ou Indocid
Algies faciales d’origine ORL : sinusites aiguës; la douleur n’est pas paroxystique et sa topographie n’a pas de
systématisation neurologique.
Algies ophtalmologiques (glaucome aigu)
Névralgie essentielle du glossopharyngien
La douleur siège à la base de la langue, à l’amygdale, à l’hypopharynx, elle irradie à l’oreille, et elle est déclenchée par la
déglutition.
Algie psychogène
Source : Fiches Rev Prat, Conf Jafari, Med Line Neuro, Fiche Hoechst, RDP, QCM Intest : de nbx QCM mettant svt en
parallèle algie vasculaire et Nevralgie du V.
v. 25 (22/01/2011 10:59)
Alcoolisme Q 236
Dose légale 0,5 g/L Délit Premiére toxicomanie en France
Teneur moyenne en alcool
Quantité d'alcool = Vol. absorbé (mL) x densité OH ( 0,8 ) x degré volumique en boisson pur absorbé en g
= Alcoolémie x Poids en Kg x 0.7 ( ♂) et 0.6 ( ♀ )
Valeur énergétique
1 g d'alcool = 7 Kcal
1 g de glucose = 4 kcal (vin rouge = traces, vin blanc = 40 g/L, bière = 30 g/L)
Ex : 1 L de vin blanc à 12° => 96 x 7 (alcool) + 40 x 4 (sucre) = 832 Kcal
Cinétique de l'alcool
Absorption digestive rapide par diffusion passive (surtt duodénum puis estomac et grêle) : facteurs de variat°
Ralentissement : toute ingestion alimentaire (surtt corps gras)
Accélérat° : gastrectomie, vagotomie, pyloroplastie, boissons gazeuses, sels alcalins, à jeun/non dilué
F génétiques : activité enzymatique variable
Médicaments : Anticholinergiques, pyrazolés, antiH2 : ralentissent absorption
Distribution à tous les tissus (≈ eau) par diffusion passive
Elimination directe (urines, larmes, respiration) => 10 % + oxydation à prédominance hépatique= => 90 %
3 systèmes hépatiques en jeu :
Alcool déshydrogénase (la principale chez le non alcoolodépendant)
2 voies accessoires : Système microsomial d'oxydation de l'éthanol (MEOS), et le système de la
catalase (pr buveurs chroniques)
Dégradation de l’éthanol en acétaldéhyde par ces enzymes, qui est un produit très toxique qui est
immédiatement transformé en acétate par l’acétaldéhyde déshydrogénase. Il rejoint ensuite le cycle de
Krebs ou la synthèse des lipides via l’acétylCo A.
Alcoolémie maximale 30 à 60 min aprés ingestion selon la vitesse d’absorption
Décroissance de l'alcoolémie de 0,15 g/ L / h selon Equation type Michaelis-Menton (cinétique saturable) avec
une portion linéaire et une portion exponnentielle (pr OH < 0.3 g/L).
Taux d’alcoolémie dépend : sexe, poids, à jeun ou non, rapidité d’absorption.
C
Coonnssééqquueennccee ddee llaa ccoonndduuiittee eenn ééttaatt dd’’iivvrreessssee > 0,5 g/l → > 2 verres pr ♀ soit 20 g
→ > 3 verres pr ♂ soit 30 g
N
Nuull nnee ppeeuutt êêttrree ccoonnttrraaiinntt àà ssuubbiirr uunn aallccooootteesstt oouu pprriissee ddee ssaanngg : Le refus de l'alcootest ne constitue
pas une contravention, en revanche le refus de la prise de sang constitue un délit.
• OBLIGATION LEGALE DU TRAITEMENT DES ALCOOLIQUES DANGEREUX PR AUTRUI.
LLaa llooii ddee 11995544 nnee sseem
mbbllaa pplluuss êêttrree eenn vviigguueeuurr :: ppaass ddee ssiiggnnaalleem
meenntt ppoossssiibbllee ddee ll’’aallccoooolliiqquuee
ddaannggeerreeuuxx ppaarr llee m é dec
médecin. i n.
SSiiggnnaalleem
meenntt àà llaa D
DDDA
ASSSS
Par autorité judiciaire à l’occasion de poursuites (AVP, délit)
Par services médicaux et sociaux
RRééaalliissaattiioonn dd’’uunn cceerrttiiffiiccaatt m
mééddiiccaall nnoommiinnaattiiff eett ddeessccrriippttiiff ddééccrriivvaanntt ll’’ééttaatt aallccoooolliiqquuee eett llee rriissqquuee
ddee ddaannggeerr ppaarr uunn m médecin agrée inscritt ssuurr uunnee lliissttéé ééttaabblliitt ppaarr llee pprrééffeett...
é d e c i n a g r é e i ns c r i
PPrrooccéédduurree
Enquête sociale : vie familliale, professionnelle et sociale
Examen médical par expert désigné sur une liste de la DDASS.
PPrrooppoossiittiioonnss ::
Médicales :
Maintien en liberté sous surv d’un dispensaire d’hygiène sociale + assoc Anti-OH,
Hospitalisation ds un service de désintoxication ou en milieu Ψ aprés HDT ou HO.
Judiciaire :
Alcoolique dangereux reconnu par le juge doit être placé de un centre de rééducation spécialisé pr
6 mois. (En désuétude car 1 centre en France).
Mesures temporaires pouvant être décidé par le juge : Eviction des emplois de sécurité, retrait
permis de conduire, de chasse, placement des enfants, séparation de la famille.
• IVRESSE PUBLIQUE MANIFESTE
iiièèèrrreee
11 ffooiiss : contravention + chbre de dégrisement + Ex Médical : certificat de non hospitalisation
RRéécciiddiivvee :: Délit = possible peine de prison
Source : Fiches Rev Prat, ANAES Mars 2001 et Mars 1999 , Vidal 2000, Med Line Neuro, KB psy, Impact HGE
Intoxications aiguës par : barbituriques, tranquillisants Q 239
Tricycliques, paracétamol, salicylés
Traitement
Lavage gastrique Q le + précoce possible avec Charbon activé ensuite
Diurèse Q osmotique alcaline = seulement pr barbiturique lent
500 cm3 G 10 % + 500 cm3 Bicar iso + Mannitol 10% → 6 à 8 L/24h + KCl
EER avec bain de dialyse alcaline si pas de réponse
Traitement
Lavage gastrique Q impératif abondant (→40 L) + Charbon activé
Traitement des convulsions : diazépam Valium®
Ttt tble hydroélectriques (K+) et acidobasiques
Remplissage par soluté macromoléculaire si besoin ± Adré/Nad (CI : Dobu et Σmimétique inD )
Bicarbonate de Na ou de Lactate de Na 11, 2% si troubles conductifs + KCL (car ttt hypokaliémiant)
± SEES .
Si torsade de pointe, correction hypoK et Isuprel ® (β+ non sélectif) →Isoprotérénol
• PARACETAMOL
Pharmaco
Absorption digestive très rapide ( < 1 h), métabolisme hptq dépassé avec accumulation de métabolites
actifs et risque de cytolyse : toxicité proportionnelle à dose ingérée. Elimination urinaire .
Clinique →Hépatite cytolitique dosedépendante
ième
Au dela de la 72ième h
A partir 24 h -Dl de l’HCD
-Nausées, vomissements -Ictère d’intensité variable = ↑ BNC
-Somnolence confusion
-Σ hémorragique = ↓ plaq, ↓TP, Fact coag ↓, ±CIVD
-Hyperthermie , sueurs
-Encéphalopathie hépatique
-Cytolyse bio à partir 12ième h
Q Apparition IHC aigue en 3-6 j
max à J3 =RETARDEE
- ± IRA organique par toxicité tubulaire
Dose toxique
Adulte: ≥ 10 g soit 20 cachets < 150 mg/L A 0 % d’hépatite
Enfant: ≥ 100 mg/Kg 150 à 300 B 60 % d’hépatite
Pronostic : ≥ 300 C 90 % d’hépatite
Paracétamolémie à la 4e h et à la 16e h (mesuré ttes les 4h)
Diagramme ou nomogramme de Prescott
Mortel si paracétolémie ≥ 300 mg/L à la 4° h
Grave si ≥ 200 mg/L à la 4e h
Traitement
Lavage gastrique éfficace si précoce ( < 4ième h) + Charbon ( Ssi antidote IV)
N-acétylcystéine Mucomyst® : antidote
Per os si conscient : 140 mg/kg en 1 prise puis 70 mg/4 h pendant 3 j (17 prises)
en IV : 150 mg/kg en 1 prise dans 125 cm3 G 5 % pendant 30 min puis 50 mg/kg en 4 h puis 100
mg/kg en 20 h
Poursuite en fonction du taux sanguin
Apport vit K, hydroélectrique et ttt IRA
Transplantation hépatique
Il faut noter que le ttt est éfficace que si débuté avant 8ième h et que les S n’apparaissent qu’après 24ième h .
Hyperexcitabilité jct° NM
Agents HypoG
Lithium
Intox à l’eau
OPIACE Complicat° intox au COCAINE COCAINE & ECSTASY
OH CO ECSTASY (état de mal épileptique)
CO
Hypothermie Hyperthermie
BarbiT,BZD,Carbamate NL et ADTC
Salicylés et paracétamol
Opiacé ; OH ; CO (si coma) Cocaine et amphétamine ;
HypoThyroidie ; acidocétose +++ ; hypoG ; ± AVC Acidocétose , méningite et méningoencéphalite
Source : Fiches Rev Prat, Conf Hippo 2000 et QCM Intest 2000, cours DAR A
v. 20 (22/01/2011 11:00)
Physiopathologie
Quantité de CO retenue dépend : [CO] inhalé, durée exposit°, type d’exposition, Débit ventilatoire, état
φ, concentration en O2, tx d’Hb
Diminution contenu artériel en O2
Formation d’HbCOQ par liaison réversible entre CO et atome de Fer ferreux par sa 6ième liaison covalente :
modification structurale identique à celle induite par O 2
Affinité CO pr Hb = 220Q x celle de l’O 2
Diminution libération périphérique de l’O2
Interfère avec la libération de l’O 2 à partir d’HbO 2 : déplace courbe de dissociation de l’ O 2 vers la GAUCHEQ
(courbe de Barcroft).
Anoxie tissulaire survient pr un tx d’ HbO 2 superieure à celle d’un anémique
CO se fixe sur myoglobineQ et cytochromesQ a, a3, P 450 : ↓ respi cellulaire → Toxicité du SNC, ↓ Qc
Elimination du CO de l’organisme T½ HbCO
CO éliminé par voie pulmonaire : Air Ambiant : FiO2 21 % 4à5h
O 2 isobare à 100 % 1 h 30
O 2 hyperbare 3 atm 20 min
Etiologie
Toute combustion incomplète par défaut d'oxygène de tout combustible carboné
Sources domestiques :
Chauffe-eauQ et chauffe-bains ; chauffage au fuelQ, charbonQ, gazQ (butane, propane)
Le gaz de ville (méthane) non brûlé ne contient pas de CO.
Installations vétustes mal entretenues, trop sollicitées, mal implantées, insuffisamment ventilées.
Fumée de tabac, barbecue d'intérieur, décapage (dichlorométhaneQ), décolleuse à papier peint
Moteurs à explosion, inhalation de gazQ d'échappement, garageQ
Incendies
Si intoxication chronique professionnelle : MP n° 64 régime général ; MP n° 40 régime agricole
Diagnostic
• Clinique très polymorphe
Céphalée initiale à l’effort, nausée – vomissements, vertiges, faiblesse musculaireQ+++++
S neuroQ
Trble mnésique, de l’humeur, du comportement, ralentissement intellectuel, asthénie +++
Σ confusionnel, obnubilation, perte de connaissance (brutale, brève avec chute)
Hypertonie spontanée ou provoquée : irritation pyramidale Q (ROT vifs, polydiffusés, Babinski bilatéral), rigidité de
décérébration
Coma profond possible hypertonique convulsif
Ø Σ extrapyramidal Q ?
S cutanée (HbCO, MbCO)
Couleur rouge Q vif « cochenille » ou carminé de la peau sans cyanose (peu fréquent)
+ svt : Placard érythémateux et phlyctène
S respi (précoce et cst)
Hypersécrétion bronchique, inhalation +++ => hypoventilat° alvéolaire
OAP lésionnel ou hémodynamique (rx, et clinique) => ® Détresse respi A
S CardioV
HypoTA sévère, collapsus, angor par défaillance de la pompe myocardique par manque d’ O 2 d’autant + que le
patient est coronarien.
Anomalie ECG : Tble repolarisationQ (ischémie-lésion), TDR supraV et V, TDC, Tc sinusale, bradycardie (mv
pronostic), arrêt cardiaque, IDM Q
S NeuroVégétatif
Sueurs abondantes, hyperpnée, hyperthermie (hypothermie si Coma)
Rhabdomyolyse +++Q
• Toxicologique
2/3
Le dosage de la carboxyhémoglobine peut étre exprimé en % de HbCO
Norme HbCO ≤ 1 % (ou HbCO < 0.2 mL/ dL de sang ou < 0.1 mM/ L)
HbCO présent chez sujet sain Q
Résultat à interpréter en fct de :
Age : NvNé du fait HbF, il possède + gde sensibilité à l’HbCO.
Tabagisme ant : N 3 à 8 %
De l’horaire de la prise de sang par rapport à l’intoxication
De la prise d’O2 avant prélèvement
Dose toxique
Intoxication aiguë si HbCO > 5 % en l' Ø de tabagisme / si HbCO > 10 % si fumeur
Taux létal si CO > 15 mL % ou HbCO > 66 %
Complications
Décès : 25 %
Intox foetomaternelle
Du fait de l’HbF, atteinte première du fœtus avec svt MFIU ; si survie : svt séquelles à type d’encéphalopathie post
anoxique
OAPQ lésionnel > hémodynamique
Insuffisance coronaire aigue
Rhabdomyolyse
Pancréatite Aigue (svt que biologique)
Σ post-intervallaire (myélinopathie de GrinKer)
Démyélinisation secondaire entre Sem1 et Sem3, (au niveau des NGC pallidum bilat, cornes d’Ammon) svt Ø
intervalle libre et surtt après une intox prolongé
Tble mnésique, de l’humeur, du comportement
Sd extra∆al, décérébration, tbles végétatifs, sueurs, hyperthermie
TDM : hypodensité au θ des NGC ± IRM
Séquelles neuroΨ
Altération de la cs, amnésie, tble du langage, confusion, démence, tble Ψ, hypertonie extra∆al, Σ akinéto-hypertonique,
Σ PK, paralysie périph, cécité corticale
3/3
Traitement
• Urgence vitale
Curatif : sortir les victimes de l'atmosphére viciée avec mesure de protection
LVAS – Oxygénation précoce au masque ou par intubation-ventil assistée si coma, s/s 6-10 l/min pdt ≈ 6 h : FiO2 ≈ 1
Transfert en ambulance médicalisée avec orientation vers centre avec caisson hyperbare en Urg (si nécessaire)
Oxygénothérapie hyperbare 2-3 atm en caisson précoce (< 6ième h) : compression rapide et décompression lente
pr éviter OAP et collapsus.
1 ou 2 séances de 1 à 2 h entre 2 et 3 atm
Indication :
femme enceinte / enfant
S neuro objectif
Toute perte de conaissance (même brève)
Contre indiquée si trouble du rythme cardiaque, choc cardiogénique, OAP
Efficacité jugée sur le dosage du CO en fin de séance
Traitement symptomatique
OAP
insuffisance coronaire aiguë
collapsus
alcalinisation en cas d'acidose
hémodialyse en cas d'insuffisance rénale
rhabdomyolyse
Organismes spécialisés doivent venir confirmer l’origine et l’intensité du dégagement de CO
Services d'hygiène municipaux pour les villes
DDASS (ingénieurs de salubrité publique) pour les zones rurales
Laboratoire municipal de la Préfecture de Police pour Paris
Source : Fiches Rev Prat, Conf hippo Toxico, QCM Intest 2000, RDP
v. 10 (22/01/2011 11:00)
Epidémiologie
Moyenne d’âge: 27 ans ; prédominance masculine, célibataire, polytoxicomane, Ø emploi
Ds pop générale :
Ecart entre C°-usager et C°-dpdt estimé à un facteur 10
16% des adultes en ont au moins 1 fois consommée, pr 90% d’entre eux du cannabis soit 7 M de consommateurs
occasionnels et 2 M de réguliers
40% des ados en ont au moins consommé 1 fois (surtt cannabis) et 12 % qui st consommateurs réguliers.
Consommation d’ecstazy en progression.
Nb d’héroinomane en France ≈ 160.000 dt 5000 st ttt par Methadone.
Cq des consommations (surtt héroine)
Surmortalité : HIV (1 000 DC/an) ; Surdose (500 DC/an), suicide, mort violente, Hépatite B et C (90% par HCV),
septicémie, endocardite …
Morbidité : due aux P°, mode d’administration, mode de vie (délinquance, précarité,…)
Aspect médico-légal
Signalement judiciaire : Possibilité d’injonction tttiq par Procureur de la Republique lors de la 1ière infraction
imposant cure de désintoxication ss engager de poursuites. Gratuité du ttt
Signalement sanitaire et social (MeTra, MeSco) : Proposition d’une cure de desintoxication sans obligation.
Possibilité surv. Ambulatoire
Présentation spontanée par toxico : Ø contrôle, Ø poursuite, Anonymat conservé
A l’égard traficant : Durcissement des peines, garde à vue prolongeable de 48 h soit 4j avec jugement par une cour
d’assise composée de magistrats professionnels et non jury populaire.
Intoxication aiguë
Opiacés (heroine, codéine, morphine) en IV +++
Psycholeptique : dependance Ψ, φ et accoutumance rapide
Flash (jouissance paroxystiq), euphorie, bien être puis retour réalité.
Overdose :
Contexte triple : Augmentation involontaire de la dose (≠ fournisseurs), volontaire (sensation ou TS), Reprise à
même dose après sevrage.
Bradypnée→cyanose→apnée = détresse respi, tble cs, myosis punctiforme et Σ, hypothermie, hypoTA, bradycardie,
sueur, pâleur,somnolence → coma, CGTC, insomnie d’endormissement, constipation, inappetence, nausée,
vomissement, épigastralgie et prurit. Q +++ Risque de Rhabdomyolyse.
Détresse respi : OAP lésionnel, paralysie bulbaire, inhalation.
Décès par arrêt cardiaque secondaire à la bradycardie majeure induite par l’hypoxie sévère (dépression respi + OAP
lésionnel + inhalation bronchique + encombrement bronchique)
Cocaïne
Psychoanaleptique excitant : dependance Ψ ++, Ø φ, Ø sevrage net ; Ø tolérance
Cocaïne hydrochloride : sniffé, effet au bt de 3 min pour 1 h
Alcaloïde cocaine base (crack) fumé : + pur, effet en flash violent (en 10 sec pr 5 min)
Abus non journalier : par periode de 8-24h, 3/sem
Effet habituel : Excitation physique et intellectuelle, disparition de la fatigue et du sommeil, (insomnie), altération du
jugement ; Hallucinations marquées avec le crack. HTA, Vomissement, mydriase bilat -> Suivie d’un état dépressif
(anxiété, dysphorie, abattement). Sentiment de persecution +++ avec crack
Surdosage
Risque d’état psychotique aigu. Agitation, logorrhée, Hallucinations.
Mvt aN, convulsion, état de Mal, AVC
HTA, tachyC, vomissements, mydriase bilatérale, Hyperthermie
Tble rythme (ESV Tble conduction et R d’ IDM par spasme +++ Q
Cannabis (herbe, résine, huile)
Psychodysleptique hallucinoG, dependance Ψ sans φ ni tolérance.
Ivresse, euphorie, desinhibit°, relaxation, légereté, flottet, tachycardie, sécheresse buccale, céphalées (durée 2h)
Surdosage rare : A forte dose, action hallucinogène Ψsensorielle (V,A). Risque d’etat délirant aigu, TS,
incoordination motrice, tble cs → coma
Amphétamine (dt Ecstasy) per os/ iv
Psychoanaleptique excitant anorexiG, Ψdependance +, tolérance +, Ø φ.
Effet
Euphorie, desinhibition, Ø fatigue, ivresse légère
TachyC, HTA, Mydriase bilat, hyperthermie, hypersudation, deshydratation
Surdosage surtt si prise IV (halucine, coma, convulsion, délire paranoïde,..)
3/3
Intoxication chronique
Opiacés
Apathie, auto-agressivité, suicide, dépendance physique et psychique,
conduite délictueuse,marginalisation, désinsertion professionnelle,
complications somatiques: VIH, hépatites, abcès, septicémie, endocardite...
Cocaïne
Impuissance, SIDA, bactériémies, ulceration profonde de la sphère nasale, tératogénicité
actes suicidaires, hallucinations, idées délirantes,.
Cannabis
Apathie, désintérêt, prise de poids, hallucinations, désorientation, déréalisation, dépersonnalisation.
Effet plus toxique que tabac (?)
Evolution, complications
Q Q
Conduites addictives : OH et BZD surtt , mais aussi toxicomanie
Troubles psychosomatiques : UGD (surtt duodénal) , HTA...
Complications psychiatriques :
Dépression Q
Tentative de suicide (au cours d’un raptus anxieux)
Apparition d’une agoraphobieQ
Apparition de plaintes hypochondriaques
Evolution en une autre névrose + structurée : phobique, hystérique…, somatisation
Q
Guerison , amélioration ou stabilisation
5
NEVROSE PHOBIQUE
• SYMPTOMES COMMUNS
Systématisation de l’angoisse sur des personnes, des choses, situations ou actes qui deviennent l’objet d’une
terreur paralysante . Ce st des peurs irraisonnéesQ .
Origine :déplacement de l’angoisse de castration (conflit oedipien)
Personnalité
Hyperémotivité
Rougeur, tremblement , état d'alerte constant, lutte contre angoisse constante
Inhibition
Paresse ; inhibition intellectuelle avec blocage ; timidité, effacement
Symptomes communs aux névroses très peu marqués
• SYMPTOMES PHOBIQUES
Définition des phobies
Peur angoissante déclenchée par des situations, etc…., n’étant pas dangereuses par elles-mêmes et diparait avec la
disparaition avec la situation phobogèneQ . Elles st reconnues comme pathologique par le patientQ .
A différencier de :
Pseudo-phobies (N.d’angoisse) :passagère et labile
Obsessions phobiques : présente à l’évocation de l’objet phobique
Phobies atypiques
D’impulsionQ = obsession d’impulsion (N.obsessionnelle) : déclenchée par objets interprétés comme agressifs
Nosophobie = phobie des maladies : se retrouve ds bcp de maladies psy. (N.angoisse, post-trauma, obsessionnelle, délire
hypochondriaque, mélancolie)
Dysmorphophobie : à l’adolescence (transitoire), anorexie, nevrose phobiqueQ, schizo.Q
Caractéristiques des phobies
Q
Pas spécifiques de la névrose phobique (schizo)
Certaines sont « normales » (vertige)
3 phobies typiques
Phobies simples ou spécifiques
Unique, isolée, peu invalidante : phobie des espaces clos = claustrophobie, d'objets tranchants, animaux, de l’avion
D’apparition précoce, dès l’enfance, ces phobies sont svt découvertes tardivement.
Elles peuvent être associées à des troubles paniques.
Phobies sociales Q
Peur d’etre soumis au regard des autresQ, de mal se comporter en publicQ, de parler en public, de rougirQ = éreutophobie
Début + précoce que l’agoraphobie : apparaissent à l’adolescence ou chez le jeune adulte (15 à 20 ans).
Surtt chez l’homme.
Anxiété anticipatoire complète le tableau clinique.
Conduites d’évitementQ entraînent une restriction progressive de la vie sociale => retrait massif avec isolement social.
Associées parfois à des dystorsions cognitives caractéristiques : perte de l’estime de soi, crainte d’être critiqué, jugé.
Phobie de situation = agoraphobie Q
Peur des grands espaces où l’individu se sent livré à lui même, seulQ, vulnérable et sans secours, endroits où il pourrait
être difficile de s’échapper
Situations les + redoutées = ponts, tunnels, foule , lieux publicsQ
Elle est + fréquente chez la femme, et débute entre 18 et 35 ans.
L’anxiété anticipatoire est toujours marquée.
Les situations phobogènes ont tendance à se multiplier
Les conduites d’évitement => Réduction progressive des sorties et nécessité d’être tjs accompagné(e) par un tiersQ.
• CONDUITES CONTRA-PHOBIQUES CARACTERISTIQUES
Mécanismes : refoulement – déplacement – introjection – regression – dénégation
Evitement
Stratégie comportementale pour ne pas être confronté à sa phobie.
Ainsi l’intensité de ces conduites d’évitement conditionne en grande partie le retentissement social du trouble .
Réassurance
Objet ou personne contra phobique pour affronter la situation.
L’intensité de ces comportements conditionne le retentissement familial et relationnel.
Ces stratégies permettent au sujet phobique de lutter +/- efficacement contre l’anxiété anticipatoire. Elles st
globales ou partielles mais tendent à s’aggraver progressivement entraînant une gêne à la vie sociale du patient.
TRAITEMENT
• NEVROSE D’ANGOISSE
Avant le ttt, chercher
Patho organique + Dépression + Patho psychotique
Attaque de panique Q061
Q
Urgence, Réassurance, Atmosphère calme (Q061), hospitalisation non systematique
Q
En urgence : anxiolytique , en l’absence de CI, Per os
BZD : diazépam (Valium), 1 cp à 5 ou 10 mg
Chimiothérapie
Pdt 6 à 12 mois , Action sur prévention des récurrences par un AD type ISRS hors CI et sous surveillance
( ADT = imipraminique clomipramine Anafranil®)
Mesures hygiéno-diététiques
Arret tabac et autres excitants , relaxation , préserver le sommeil
Thérapie cognitivo-comportementale, visant à atténuer la symptomatologie et sa récidive
Etats anxieux permanents
Règles hygiéno-diététiques
Chimiothérapie
Anxiolytiques : BZD
A doses progressivement croissantes : bromazepam Lexomil® ou alprazolam Xanax® (1/2 vie longue)
Pr une durée limitée avec arret progressif
Si échec : NLP sédatifs à faible doses si echec BZD : ex : levomepromazine Nozinan®
Antidépresseurs
ISRS en 1° intention en présence ou non d’un état dépressif, stt si attaques de panique
(tricycliques (ex : amitriptiline laroxyl® ) ou IMAO : ex : toloxatone Humoryl®)
B-bloquant : propranolol avlocardyl®
En cas de symptomatologie somatique prévalente, sans action sur les symptômes psychiques
Q
Psychothérapie
De soutien , D’inspiration psychanalytique = PIP , Psychanalyse , Thérapie comportementale
• NEVROSE PHOBIQUE
Phobie simple : Thérapies comportementales
Q
Désensibilisation
Pr les sujets ne pouvant éviter les situations phobogènes . Maitriser l’angoisse par des techniq de relaxation
Immersion = flooding
Le sujet apprend à supporter, en présence du thérapeute, la confrontation à la situation phobogène
Agoraphobie et phobies multiples
Psychothérapie
De soutien , PIP et psychanalyseQ
Chimiothérapies si angoisse forte :
AnxiolytiquesQ en cures limitées
ADT à faibles doses : imipramine Tofranil® , clomipramine Anafranil®
• NEVROSE HYSTERIQUE
2 pièges
Affection organique ou la pathomimie
Guérison spontannée possible
Accident de conversion
En phase aigue
Hospitalisation à évaluer suivant bénéfices secondaires, isolement familial
Persuasion calme, attitude de fermeté
Symptome installé
Action sur le symptome Action sur la situation de conflit : analyser
Bilan clinique, paraclinique Signification et fonction du symptome
Isolement Intensité du conflit, personnalité sous-jacente,
Discours : hypervalorisation de la guérison entourage
BZD si anxiété associée
Procédés d'hypnoseQ
Au long cours
Psychothérapie
psychanalyse , PIP , De soutien
11
Anxiolytiques et /ou antidépresseurs si besoin
• NEVROSE OBSESSIONNELLE
Maintenir insertion professionnelle le + longtemps possible,
Préconiser voyages, changements de cadre, de lieu, de mode de vie
Critères d’hospitalisation
Angoisse non maitrisable
Décompensation dépressive associée
TOC grave avec retentissement social, professionnel ou affectif majeur
Psychothérapie + sociothérapie
Psychanalyse : jeune, bon niveau, moyenne intensité
PIP : agé, grave
Psychothérapie de soutien
Thérapies comportementales : immersion (flooding), désensibilisation, affirmation de soi
Chimiothérapie
Antidépresseurs ++++ même sans signe de dépression : c’est la classe tttiq la + efficace sur les symptomes
obsessionnels pdt 1 an au moins.
1-sérotoninergiques : fluoxetine Prozac®
2-stimulants : clomipramine Anafranil®
Dopaminergique : amineptine Survector®
IMAO
Anxiolytiques : BZD en cures courtes si tension anxieuse
NLP
Sédatifs : si forme grave de lutte anxieuse
Antidéficitaires si psychasthénie
Source : Fiches Rev Prat, kb, rdp, conf. Cyrill Peloin, DSM IV , QCM Intest 2000
v. 13 (22/01/2011 11:01)
SOMATI
IDEES DELIRANTEs
Organisation : systématiséQ o Erotique
Mécanismes o De Grandeur, de filiation
o Intuitif = sens erroné donné à qqchose qui n’existe pas Organisation : systématisé (à vérifier)
o Interprétatif = sens erroné donné à qqchose qui existe Mécanismes
o Hallucination cénesthésique= perception sans objet o Jamais d’hallucinationQ
o Illusion = Distorsion sensorielle de la perception o Intuition, interprétation surtt
Adhésion : totale au délire Adhésion : totale au délire
Type : dépressif Type :
Evolution : durée : aiguë < 6 mois Evolution : durée : aiguë < 6 mois
Syntonie : syntone : humeur adaptée au délire, congruente Syntonie : hypersyntonie Q+
ACCES MELANCOLIQUE ACCES MANIAQUE
1 : Mélancolie stuporeuse 1 : Hypomanie
Q
o Stupeur = suspension de toute activité motivée en l’absence o Excitation efficace et non délirante
de tbles moteurs => inhibit° psycho-motrice +++ o Fréquente sous lithium ou ADQ
o Eliminer les autres causes de stupeur 2 : Manie délirante (cf) : pas un réel délire à proprement
- Choc émotionnel Q parler, on parle plus d’idées délirantes.
- Catatonie Q 3 : Manie confuse : rare imposant d’éliminer toute cause
- Etats confusionnels Q organique de manie (cf diagnostic différentiel)
2 : Mélancolie anxieuse
CLINIQUES
o Symptomatologie confusionnelle (qui doit être se caractérise plutôt par une désinhibition instinctuelle avec
systématiquement recherchée), béatitude niaise) , SEP
o Etat dépressif atypique (résistant aux AD, d'évolution o Syphilis tertiaire = Tabès (Sd démentiel avec délire
fluctuante, associé à des troubles du caractère...) mégalomaniaque "couille en or" , dysarthrie, tremblement des
o Eléments d'orientation de l'examen somatique lèvres, S d'Argyll-Robertson , paralysies générale)
o Affections en cause sont neurologiques, endocriniennes o Qq hyperthyroïdies s'accompagnent d'une agitat° psychoM.
(hypoT), toxiques, métaboliques ou générales o Prise de toxiques : cocaïne Q, corticoïdes Q, L-Dopa,
DIAGNOSTIC
En revanche, la dépression n'étant pas spécifique de la PMD, le diagnostic de maladie maniaco-dépressive unipolaire
repose alors sur un faisceau d'arguments :
Caractère très « biologique » de l'accès
Périodicité,
Atcd familiaux de trbles de l'humeur (ceux-ci sont toutefois inconstants)
Réponse aux sels de lithium.
Plusieurs caractéristiques différencient les formes UP et BP :
TUP TBP
Sex Ratio Q S/R = 2 (Femme) = 1Q++
Age de début 30-40 ans 20-30 ans Q+
Fréquence des accès + +++
Efficacité du ttt par lithium sur rechute + +++ Q+
Risque sur la vie entière + +++ x 2
Risque toxico/OH 3% %
Risque pr les apparentés au 1ier degré seulement de faire UP UP et BP avec un RR = 5 à 10
Evolution
Accès mélancolique
Suicide = risque évolutif majeur, parfois virage soudain de l'humeur sous AD
Rémission de l'accès en 6-8 semaines sous AD, en 1 an de façon spontannée
Accès maniaque ou mélancolique peut survenir à distance : risque de virage maniaque de l’accés mélancolique
favorisé par le traitement AD.
Accès maniaque
Sédation de l'agitation en qq jours sous ttt mais rémission complète de l'accès spontanément en 6 mois
Risques de cq médicolégalesQ graves de l'euphorie et de l'excitat° sur les actes du patient ou sur son état somatique
Accès maniaque ou mélancolique peut survenir à distance.
Maladie maniaco-dépressive
Les cycles peuvent subir des influences saisonnières Q : Typiquement, accès dépressifs à l'automne avec rémission
ou transformation en accès maniaque à la fin de l'hiver.
Fréquence des accès est + importante chez les BP que chez les UP et tend à augmenter avec l'âge.
La durée des intervalles entre 2 épisodes
Très variable d'un individu à l'autre et chez un même sujet : elle peut être de plusieurs années.
Le cycle est de 6 mois à 2 ans en moyenne.
Au fil du temps raccourcissement des intervalles libres et allongement des accès
Périodes intercritiques ne sont pas libres chez tous les patients ; on peut en effet observer :
Persistance d'une symptomatologie résiduelle (rémission partielle)
Plus rarement, la persistance du tableau initial : > 2 ans, on parle de chronicité
Parfois, une persistance de symptômes psychotiques au décours d'accès délirants
Ces évolutions atypiques font discuter des diagnostics différentiels.
En moyenne 20 % des patients maniaco-dépressifs décèdent par suicide.
Risque accru d'abus ou de dépendance à l'alcool et de toxicomanie : 2 fois + élevé chez BP que UP.
• ACCES MELANCOLIQUES
Après bilan pré thérapeutique (Eliminer les CI aux ADT 3 c) et en l’absence d’allergies connues :
Clinique (TR, oph)
Bio (TBH, fct renale, B HCG)
ECG, RP, EEG
Antidépresseurs tricycliquesQ IVL forte doseQ
A dose rapidement progressive avec dose optimale en 4 j sous surveillance : pouls TA, humeur, ECG
Anafranil® (1 amp 25 mg à J1 => 6 amp 25 mg J5) IVL 10 jours avec relais per os à doses efficaces (pdt 6 mois)
+ Sédatif pdt 2 sem au moins
En prévention de la levée de l’inhibition : NL sédatifQ Nozinan® 2cp/j per os en 1ière intention, puis BZD
ou SismothérapieQ
• Si contre indications ou échecs des AD ou en 1ière intention si Mélancolie déliranteQ, stuporeuseQ, très anxieuse
• Après bilan pré-op et consultation pré-anesthésique, hors CI
Anévrisme cérébral, AAoAbdo, IDM récent, Coronaropathies, Maladies emboligènes
Tumeur cérébrale, HTIC, AVC récent
Décollement de rétine
IMAO
CI de l’anesthésie et de la curarisation
• Sous AG avec curarisation
• Série de 9 à 10 séances selon efficacité, poursuivi à rythme régulier pdt 6 mois, associé au ttt médical d’entretien
Après guérison de l’épisode
Maintien du ttt médical pdt 6 à 18 mois avec surveillance de l’efficacité et de la tolérance
Si amélioration : diminution progressive par paliers
Psychothérapie de soutien puis si nécessaire psychothérapie + structurée
Maintenir au max. l’insertion professionnelle, arrêt de travail à reconsidérer à intervalles réguliers
• ACCES MANIAQUES
Urgence : Hospitalisation svt sans le consentement HDT ou HOQ
Isolement
En chambre seule, au calme, en l’absence d’objets dangereux pour le patient ou autrui
Mise en pyjama
Confiscation des moyens de paiement
Chimiothérapie sédativeQ puissant en urgence, hors CI
NL sédatifs et antiproductifs à fortes doses, voie IM svt nécessaire => ex : Largactil + Haldol
relais per os dès que possible pour 2 mois de traitement
Mise en route d’une lithiéthérapie dès la phase aigue (efficace après un délai de 5j) ++++
Mesures associées
Surveillance jusqu’à disparition complète des symptômes
Mesures de protection des biens : sauvegarde de justiceQ
Entretiens réguliers puis psychothérapie plus structurée
5/5
- Cardio: IDM récent, Insuffisance cardiaque graveQ, HTA non contrôlée, TDR et TDC
- Interaction médicamenteuse : AINS, carbamazépine, diurétiques, IEC, inhibiteurs des ® angio II et NL
Effets indésirables du lithium
Troubles digestifs
Signes précoces : N, V Q, sécheresse buccale, goût métallique, anorexie, dl ; Signes tardifs : diarrhée
Trbles endocriniens
HypothyroïdieQ++ biol fréquent (hyperthyroïdie rare), Prise de poids , Baisse de la libido, hyperparathyroidie
Aggravation d’un diabète sucré pré-existantQ:
Nephro : Sd PUPDQ, voire diabète insipide néphrogénique (insensibilité tubulaire à l’ADH) svt tardif
Hémato : HLPN précoce, possible anémie d’o.centrale
Neuro : Tremblements Q,Sd extrapyramidal tardif, Anomalie à EEG (ondes théta et delta)l
Neuro-psy : Faiblesse musculaire, Fatigue, somnolence, Vertiges et céphalées, Difficultés mnésiques
CardioV : Précoces : Anomalie de la repolarisationQ : Onde T aplati ou négative. Tardifs : TDR
(bradycardie sinusale, parfois arythmie sinusale avec BSA) : parfois myocardite.
Dermato : Rash maculopapuleux précoce, Alopécie, Déclenchement ou aggravation d’un acné, d’un pso Q
Signes de surdosage = Sd prétoxique (à partir de 1,3 mEq/L jusqu’à 2 mmol/l)
- Augmentation des tremblements Q qui débordent les extrémités (généralisation);
- Nausée, vomissement Q, diarrhée ; algies gastriques
- Sd pseudo-parkinsonien Q
- Nystagmus, vertiges, flou visuel
- Ataxie, dysarthrie ; fasciculations musculaires
- Apathie , somnolence, obnubilation => EEG activité théta ample
-.Précordialgie => anoamlie de la repolarisation sur ECG Q
v. 20 (22/01/2011 11:01)
Définitions
• Psychose
Altération structurale de la personnalité avec installation développement et extension d’idées délirantes permanentes
Idées délirantes individuelles (non partagées par sujets de meme milieu), non modifiables par la logique / l’expérience,
stables (≠ des fabulations qui s’enrichissent au fil du discours)
• Structure psychotique
Absence de conscience du trouble
Délire = détachement du réel
Symptomes non compréhensibles en fonction de l’histoire du patient
• Psychoses schizophréniques : Psychoses chroniques > 6 mois ayant en commun la dissociationQ, très
fréquent : 1% pop
Diagnostic
• Début
Terrain : Jeune : début entre 15 et 25 ansQ, JAMAIS après 35 ans ; Sex Ratio = 1
Facteurs étiopathogéniques
Héréditaires nets
Biologiques : divers, aucun n’est spécifique, voies dopaminergiques mésocortico-limbiques
Sociaux : influencent l’évolution
Familiaux très discutés : mère ambivalente, père absent/démissionnaire, couple (stabilité apparente, ms hostilité, peur
latente et mépris)
Personnalité prémorbide schizoïde : 50 % des schizophrènes
Diminution des relations socio affectives, perte des contacts sociaux : Repli sur soi, Isolement, Absence d’amis
Inhibition, Impulsivité
Tendance à l’abstraction, à la rêverie, à la bizarrerie de la pensée et du discours, Rationnalisme morbideQ
Début aigu : 25 à 40 %
Expérience délirante primaire : BDA typique + Etat confuso-onirique
symptômes résiduels ou BDA atypique onirisme = délire subä comme un rève pénible poursuivi
Début subaigu avec prodromes à type de à l’état de veille, malade en proie à des visions
Tble du caractère terrifiantes, hallucinations de sensibilité générale, du
Incurie = négligence
sens musculaire + ou – vue.
Apragmatisme = absence d’activité efficace, incapacité à réaliser
complètement une action. + discordance = rupture de l’unité psychique =
Automatisme mental de De Clérambault Q++++
= le sujet à dissociation
l’impression que ses pensées sont répétées et que ses actions sont Tble de l’humeur
commentées ou commandées de l’extérieur. (aussi ds BDA, PHC )
Q
Sd Dépressif Q atypique
Formulation étrange et abstraite Culpabilité sexuelle, Hallucinations
Dogmatisme des croyances Ambivalence : intellectuelle, affective, comportementale
Absence de confusion mentale Stéréotypies, Automutilation, Persécution
Dépersonnalisation = sensat° de ne plus etre soi Manie atypique
Angoisse de morcellement Discordance = dissociation, variation de l’humeur,
Evolution incplètet résolutive : critique partielle du délire incohérance idéique, négativisme
Age jeune Agitation catatonique furieuse, instable
Personnalité prémorbide schizoïde Propos abstraits
Absence d’atcd périodique
Passages à l'acte :
Absence de syntonie, d’euphorie, d’exaltation (cf PMD)
Acte paradoxal, ne correspondant ni au comportement
Tbles du langage : contaminat°, dérivation, substitution
habituel ni à une élaboration compréhensible,
Etat mixte atypique :
Fugue avec errance,
Coexistence de signes sus-décrits (signes maniaque et
Acte hétéro- et surtout auto-agressif (TS perpétrée
dépressif atypiques)
avec froideur sans dimension réactionnelle, acte
Associés à une froideur et (ou) indifférence affectives et
d'automutilation grave - castration - ou acte simplement
d'autres éléments du syndrome dissociatif.
étrange - rasage des sourcils).
2/6
SPHERE INTELLECTUELLE
Tble du cours de la pensée = altérée ds sa continuité
Tble du champ de conscience
- Discours circonlocutoire (expression de la pensée de
- Pas de tble conscience = pas de confusion ni tble
manière indirecte, par de nombreux détours)
mnésique
- Verbigérations (répétition anarchique de mots ou de
- Boulversement des données immédiates temporo-spatiales
propositions dénués de sens)
- Augmentation de la latence des réponses Schizophasie = distortion du système verbal
- Discontinue : absence d’axe thématique, relachement des - Tbles de la conversation : mutisme, impulsions verbales,
associations, bizarreries d'association idéiques, incapacité accélérat° du débit, réponses à coté
de poursuivre une idée - Tbles synthaxiques : agrammatisme (style télégraphique),
- Tbles du débit idéique : barragesQ++++, fading paragrammatisme (jargonaphasie)
barrage = quasi-pathognomonique, suspension du discours non - Tbles phonémiques : tble intonat°, rythme, substitution,
motivé, dont le sujet a conscience (≠ des absences), mais auquel il est inversions, téléscopage des phonèmes
indifférent, la conversat° pouvant reprendre sur le meme sujet ou sur
un autre.
- Tbles sémantiques : altération sémantique (altération du
Fading mental = ralentissement du débit verbal qui devient sens des mots), néologismes (mots nouveaux),
automatique, comme si le patient se détachait de ce qu’il dit, avec abstractionisme
diminution de l'intonation jusqu'à ce que le discours devienne - Dessin et écriture empreints de bizarrerie
inaudible.
- Stagnation Altération du système logique
- Persévération - Pensée magique,
- Incohérence = ataxie intra-psychique - Logique déréelle avec une perte progressive des
Tble du contenu de la pensée = pensée déréelle = non références au système logique habituel
dirigée vers situations réelles - Rationalisme morbideQ++++ (activité psychique qui
consiste à fixer son attention et à exercer son
Tble de l’attention et de la concentration raisonnement sur des contenus exclusivement abstraits,
Pas de déficit de l’intelligence, ms tble de son illogiques, autistiques, sans référence à des situations
utilisation concrètes (" dépense à vide ").
SPHERE INSTINCTIVO-AFFECTIVE
Altération de la vie affective de base
- Athymhormie
- Ambivalence affectiveQ (altérat° hiérarchisat° des sentiments) = existence simult. de contenus affectifs opposés ccernant le
même objet, ss que la ctradiction soit perçue par le patient -> Réact° affectives inappropriées, paradoxales ou immotivées
- Emoussement affectif (pauvreté de la mimique, des gestes, monotonie de la voix), voire une indifférence affective, avec
froideur du contact, un retrait social et (ou) une anhédonie.
- Négativisme, inertie, oppositionnisme, agressif
- Alexithymie = incapacité à exprimer ses affects
Altérations du comportement : Régression, émergence de pulsions archaïques (amoureuses, sexuelles+++, alimentaires,
voire excrémentielles)
DELIRE PARANOÏDE
Thèmes : multiples, polymorphes
Depersonnalisation : Transfo corporelle (rassurance par auto-palpation et signe du miroir), Dysmorphophobie, Tble
identité (sexuelle ou civile), Angoisse de morcellement, d’anéantissement
Etrangeté du monde : Hostilité ambiante, Déréalisation, Anomalie des perceptions, dysesthésies, cénesthopathies
Sd d’influence : Milieu extérieur impose sa volonté au malade, Pertes des limites du moi
Persécution
Mégalomanie, érotomanie, mystique, hypocondriaque….
Organisation : non systématisé+++++ : délire peu communicable
Mécanismes : multiples, Hallucinations psychiques (automatisme mental) et psychosensorielles
Adhésion : totale
Type : paranoïde (= qui délire, délire non systématisé, polymorphe. !! différent de paranoïaque)
Evolution, étendue : Chronique > 6 mois, Cyclique
Poussée = moment fécond = phase processuelle
Déficitaire = évolue en régression, débilité
Permanent = schizophrénie paranoïde
Syntonie : asyntone = tble de la communication
Pas de retentissement thymique, humeur NON congruente au délire
4/6
Q
REPLI AUTISTIQUE
Intérét prévalent pour la vie intérieure (Régression narcissique) / Perte du sens de la réalité extérieure
Essai de fuite ou de modification de la réalité perçue comme menaçante
Rend examen très difficile : réponses monosyllabiques, rares et stéréotypées
Tests psychométriques : QI : peu modifié au début / Tests de personnalité évocateurs
• Formes cliniques
FORMES PRINCIPALES
ParanoïdeQ++ HébéphréniqueQ++ (20 %)
- la + fréquente : forme productive classique - Syndrome dissociatif prédomineQ, en particulier du point
- le délire paranoïde prédomine associé à un syndrome de vue intellectuel et affectif.
dissociatif. - L'autisme est intense et le délire est pauvreQ (thème de
- L'autisme est modéré ou peu présent initialement transformation corporelle), peu exprimé ou apparemment
- début survient souvent après 25 ans, au décours d'un ou absent
plusieurs accès délirants aigus incomplètement résolutifs. - début, à l'adolescence (15-20 ansQ) voire à la puberté, est
- Les symptômes de repli et de désintérêt sont moins souvent insidieux Evolution progressive et insidieuseQ
intenses ou plus tardifs que dans les autres formes. - Forme la + grave, la + invalidante, peu sensible aux
- Sensibilité aux neuroleptiques : forme la + curable neuroleptiques classiques : évolue en déficit intellectuel
(seulement 10 à 30 % de résistance) - relève de neuroleptiques désinhibiteurs (type Solian,
- Evolution discontinue sous neuroleptiques Piportil à petites doses)
FORMES MARGINALES
Héboïdophrénie Pseudo-névrotique
- Pseudo-psychopathique Q
- au début de l'évolution, symptômes d'allure névrotique.
- troubles du comportement qui compromettent l'intégration - + rarement, ils persistent au premier plan ou
sociale (impulsivité et intolérance aux frustrations, abus réapparaissent au cours de l'évolution.
de toxiques, actes délictuels non utilitaires) - Ils sont alors mixtes, variables d'une période à une autre.
- marqués par la froideur et l'autisme
FORMES FRONTIERES
Dysthymiques (ou psychoses schizo-affectives)
- Episodes aigus récurrents associant dissociation, délire paranoïde et tbles thymiquesQ (svt de type maniaque puis dépressif)
- Et intervalles libres souvent de bonne qualité, marqués par une dissociation discrète et une personnalité peu altérée.
- Atcd fam de tbles de l’humeur
- Elles sont habituellement sensibles à un traitement prophylactique des rechutes (lithiumQ).
- Leur pronostic à long terme est moins défavorable que pour les autres formes
- Evolut° en PMD typique / schiz typique / succession épisodes id.
- Frontière avec la maladie maniaco-dépressive.
5/6
Evolution
20 à 25 % 50 à 60 % 20 à 25 %
Pas d’altération massive de la Dégradat° sociale et intellectuelle
personnalité et de l'insertion Prise en charge thérapeutique soutenue est nécessaire Hospitalisation constante ou une
sociale assistance permanente
CARACTERISTIQUES DE LA
TERRAIN ET ENVIRONNEMENT
SCHIZOPHRENIE ET EVOLUTION
Traitement
• Prise en charge générale
Hospitalisation en milieu spécialisé au début de la maladie
Sauvegarde de justice + ou – tutelle à long terme
Alliance thérapeutique avec le patient , Projet thérapeutique personnalisé
Aide de la famille pour la réinsertion socio familiale
ALD 100%
• Sociothérapie
Pdt hospit
Ergothérapie
Thérapie occupationnelle
A la sortie
S’assurer des conditions de vie (logement, AAH)
Structures adaptées à la resocialisation
hospitalisation de jour
maisons d'accueil
appartement thérapeutique
aide ménagère
C.A.T, réadaptation au travail
• Psychothérapie
Au début : entretiens à visée psychothérapique
Secondairement : psychothérapie + structurée selon la demande
Individuelle ou de groupe
PAS de thérapie analytiqueQ ni de relaxation
Soutien à famille
• Médicaments
Ttt d’attaque en milieu hospitalier
Avec surveillance quotidienne de l’état psy et somatique
Prévention et correction des effets secondaires
Eliminer CI aux NLP
FORME HEBEPHRENIQUE
FORMES PARANOIDES
= DEFICITAIRE
NLP sédatif + NLP antiproductif NLP anti-déficitaireQ = incisif
TTT D’ATTAQUE Ex : Halopéridol Haldol® + Ex : amisulpride Solian®, PO
Lévomepromazine Nozinan®, PO
EN MILIEU
6 à 10 semaines 2 à 3 mois
HOSPITALIER à bonne dose au début puis posologie surveillance apparition délire, mutisme
minimale efficace
But = réduire activité délirante en vue But = s’opposer au repli autistique, reprise
TRAITEMENT DE resocialisation d’activité
FOND = Relai NLP, à dose minimale efficace Relai NLP à dose min. efficace
NEUROLEPTIQUES Discuter passage à NAP (neuroleptique NAP si observance faible
d'action prolongée) par voie parentérale IM Prévoir fenètres thérapeutique 2 à 3 semaines
+ AD si besoin par an pour éviter dyskinésies tardives
Autres médicaments
Antidépresseurs si composante dépressive
BZD : limite accès d’angoisse, associé avec NLP incisif.
Diagnostic :
• TERRAIN : Garçon (S/R = 3 à 4 )
• DEBUT : Svt précoce et progressif dès les 1iers mois de vie du bébé , parfois + tardif : entre 1 et 2 ans. Le tableau est
rarement complet avant l’âge de 2-3 ans
• AUTISME INFANTILE PRECOCE : < 2 ANS
Les signes cliniques précoces sont non spécifiques de l'autisme : on peut les retrouver ds les déficits sensoriels,
carences affectives, dépression du nourrisson. Leur caractère particulier et leur persistance sont évocateurs.
Ils doivent être interprétés en fonction du niveau global de développement de l'enfant.
Au 1ier semestre
Indifférence au monde sonoreQ
Signes de trop grand calme ou d'excitation , absence de manifestation lorsque sa mère s'approche de lui
Dystonie : hypo- ou d'hypertonie
Anomalies du regardQ avec strabisme
Troubles fonctionnels du sommeil (insomnie) ou de l'alimentationQ (pas de succion, anorexie, mérycisme)
Absence de l'apparition du sourire volontaire et intentionnel au 3e moisQ : absence de sourire-réponse
Au 2ième semestre
Absence de dialogue toniqueQ de bonne qualité entre le bébé et sa mère, l'enfant étant hyper ou hypotonique,
et refusant le contact corporel (" poupée de son " ou " bout de bois ")
Pas de mvt d'anticipationQ+++ (le bb ne tendant pas les bras qd sa mère s'approche de lui) à partir du 4e mois
=> évocateur d’une psychoseQ
Trop grand calmeQ et absence de manifestations vocales d'appel
Activités solitaires, répétitives, stéréotypées avec jeux de doigts dvt les yeux et balancements
Absence d'intérêt pr les personnes, le bébé détournant son regardQ et ayant un regard absent et vide
Absence de babillage voire même une émission très pauvre de vocalises
Utilisation bizarre des objets, essentiellement pour gratter, taper ou frotter
Absence de l'apparition d'une réaction d'angoisse à l'étranger au 8e mois
Absence de l’angoisse de séparation
Entre 1 et 2 ans , les signes précédents se complètent :
Non-apparition du langage
Existence de jeux pauvres et stéréotypés, non symboliques
Apparition de stéréotypies motrices
Refus du contact corporel
• FORME CONSTITUEE = AUTISME INFANTILE COMPLET DE KANNER CHEZ UN ENFANT DE 2 A 3 ANS
Comprend
Anomalies dans les différents secteurs du développement (langage, motricité, perception, capacités
intellectuelles, compréhension et expression des émotions),
Anomalies dans le comportement de l'enfant en relation avec les personnes et les objets
Troubles du contact = Repli autistique = ne prête ni attention , ni intérêt à son entourage
Incapacité à développer des relations interpersonnelles : refus et fuite du contact corporel et visuelQ
Non utilisation du regard pr attirer l’attention , regard videQ, transparent , pas d’utilisation de mimique.
Si sollicité, l'enfant paraît agacé voire inquiet.
N'imite pas, n'initie pas de jeux interactifs, ne sollicite pas les autres pour partager ses activités.
Troubles de l'utilisation des objetsQ
Objets utilisés de façon détournée et répétée (stéréotypieQ) ou inhabituels pour l’âge (caillou, fil, barquette)
Pas ou peu de jeux spontanés, imaginatifs, symboliques (dînette, poupée…).
Réactions bizarres à l'environnement
D'angoisse, de colère ou d'agressivité qd les détails de l'environnement de l'enfant changent : changement de
vêtement, de jouet, de trajet, etc.
Utilise l'adulte comme une partie de lui-même, en prenant par exemple sa main pour obtenir un objet.
Troubles de la motricité
Activité motrice spontanée peut être réduite (peu d'initiative motrice) ou au contraire hyperactivité motrice.
Attitudes posturales inhabituelles, démarche bizarre, sur la pointe des pieds, ou par sautillements, parfois une
agilité excessive. Par contre, il n’existe pas de retard d’acquisition de la marcheQ
2/4
Troubles de la modulation sensorielle
Ttes les modalités sensorielles peuvent être affectées d'une hypo ou d'une hyperréactivité aux stimulus
sensoriels : Bcp d'enfants autistes cherchent à induire de tels stimulus en faisant tourner des objets, en se
balançant, en battant des mains, en faisant des jeux de doigts devant leurs yeux, des bruits de bouche, de langue, de
grincement de dents.
Audition
Indifférence au monde sonoreQ (absence de réaction à son nom, à des bruits extérieurs)
N'empêche pas des réactions paradoxales ou excessives (sursautement à un bruit de très faible amplitude,
attrait et fascination par la musiqueQ, réaction de peur face à certains bruits familiers).
Perception visuelle : Fascination de l'enfant autiste pour certains jeux de lumières
Gustatif : Habitudes alimentaires persistantes, refus de l'introduction de nouveaux aliments
Troubles de l'attention
Attention inconstante, intense et difficile à détourner d'un mouvement précis (objet que l'enfant fait tourner)
Variabilité des intérêts et des comportements d'un même enfant, avec autrui, et d'un moment à l'autre, est assez
caractéristique du comportement autistique.
Troubles du langage et de la communication
Communication non verbale et verbale toujours perturbée
Tble de l’expression et de la compréhension.
Le langage peut rester totalement absent mais possible apparition tjs retardée et pathologique
Echolalie (immédiate ou retardée), Inversion des pronoms, peu ou pas de termes abstraits, un débit et un
rythme particuliers, une modulation anormale de la voix.
La syntaxe reste souvent immature.
Pas ou peu de communication par des gestes ou des mimiques
Peu de mvts de joie, de surprise, de peur , expressions faciales sont rares.
Ne désigne pas du doigt ce qu'il désire = absence de " pointage " (assez spécifique à 2 à 3 ans) .
Grande difficulté à comprendre les modes de communication verbale et non verbale (mimiques faciales)
d'autrui : il comprend essentiellement les mots concrets.
Troubles des manifestations des émotions
Manifeste peu ses émotions ou les exprime de façon inadéquate par des pleurs ou des rires inattendus, parfois
impossibles à calmer. Face à des refus, ou lorsqu'on lui prend quelque chose : angoisse, colère et agressivité.
Manifestations d'auto-agressivité (se mord ou se tape) ou d'hétéro-agressivitéQ en mordant ou frappant autrui.
Troubles des fonctions intellectuelles
Performances cognitives sont très variables : en majorité QI global < à 70 (retard mental légerQ selon OMS)
et un QI verbal < à 55
Qqs enfants ont des fonctionnements cognitifs de bonne qualité, en général dans des domaines très précis
(capacités visuospatiales, mémoire) mais leurs capacités de réflexion, d'imagination, d'association st peu
développées, et leurs stratégies d'apprentissage sont inhabituelles .
Sd d’immuabilitéQ
Résistance aux changements avec de multiples réactions imprévisibles en cas de modification de l’environnement
• FORMES CLINIQUES => APPLICATIONS PRONOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES.
Sur le plan nosographique
Autisme pur
correspond à la forme décrite par Kanner
Aucune affection somatique évidente, ni de retard mental, bien que l'atteinte cognitive soit toujours réelle.
Autisme associé
Un véritable sd autistique peut parfois faire partie du tableau clinique de certaines pathologies organiques :
Encéphalopathie de la rubéole congénitale , séquelles d’encéphalite herpétique, de toxo congénitale
Phénylcétonurie
Q Q
Phacomatoses (sclérose tubéreuse de Bourneville , maladie de Recklinghausen )
Q
Syndrome de West et de Lennox-Gastaut
Q
Syndrome de l’X fragile
Tble de la migration neuronale , encéphalopathie métabolique, handicaps sensoriels
Fréquence des manifestations épileptiques chez les enfants autistes (25 %) : cela en l'absence de lésions
fonctionnelles, doit être considéré comme l'indice d'un dysfonctionnement neurologique
Autisme atypique
Trouble global du développement + symptômes autistiques en îlot, voisins ou atténués rencontrés ds des
dysharmonies développementales, troubles atypiques du développement, schizophrénie de l'enfant.
3/4
En fonction des capacités cognitives de l'enfant
Autisme de bas niveau
Tbles cognitifs sévères avec QI toujours < 70 . Il est admis que ce n’est pas le retrait autistique qui
empêcherait l’expression de capacités cognitives normales : Il existe un réel retard mental.
Il ne peut pas, cpdt, être simplement considéré comme une forme de retard mental, ds la mesure où celui-ci est
inconstant et inhomogène.
Autisme de haut niveau = " idiots savants "
Les capacités cognitives de ces enfants et leurs performances exceptionnelles dans certains domaines
(mémoires de dates, de lieux, musique, graphisme) n'excluent absolument pas des déficits et des retards
importants dans d'autres domaines cognitifs.
Sd d’ASPERGER : pour le DSM IV il est à différencier de l’autisme de haut niveau sur :
Début des troubles svt + tardif dans le Sd d’Asperger = svt vers l'âge de 3 ans.
Habituellement, pas de retard dans l'acquisition du langage.
Q.I. verbal > Q.I. des performances à l'inverse de l'autisme de haut niveau.
Déficits du comportement social et de la communication sont moins sévères.
Intérêts circonscrits sont plus développés.
Maladresse est plus fréquemment constatée.
Svt d'autres cas de Sd d'Asperger ds la famille.
Désordres neurologiques associés (épilepsie, …) st moins observés
Pour les futurs pédopsychiatre : http://perso.wanadoo.fr/asperweb/index.htm
Diagnostic positif
• L'EVALUATION DE L'AUTISME INCLUT
Evaluation du Sd psychiatrique (sympatomatologie comportementale, évaluation des fct° cognitives, du langage)
Evaluation des facteurs somatiques, organiques et neurobiologiques associés : Nécessité de recourir à des
examens paracliniques (imagerie cérébrale surtt +++)
Il n'existe pas, à l'heure actuelle, d'examen spécifique de l'autisme.
• EXAMEN CLINIQUE
Eléments essentiel du diagnostic de Sd autistique qui doit être réalisé par un pédopsychiatre de façon la +
précoce possible.
Examen psychiatrique classique
Utilisation d'outils spécifiques d'évaluation complémentaire
Questionnaires standardisés (Autism Development Interview de Rutter : ADI)
Echelles d'évaluation (Children Autistic Rating Scale : CARS).
Documents vidéoscopés, documents familiaux prêtés par les familles et (ou) réalisés dans le cadre du bilan
d'évaluation psychiatrique, sont utilisés de + en + par certaines équipes entraînées au repérage clinique des signes
précurseurs de l'autisme chez les tout-petits et à l'analyse fine des troubles de la communication.
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Bilan psychologique (évaluation des capacités et des performances cognitives de l'enfant ; évaluation du
fonctionnement psychique de l'enfant)
Bilan psychomoteur (évaluer: trbles du développement psychomoteur, analyse du comportement moteur et interactif),
Bilan du langage, de la parole, et des moyens de communication de l'enfant = orthophonique (mode de
communication et ses troubles ; stratégies de compréhension, aspects pragmatiques du langage)
Evaluation indispensable des ressources du milieu familial, scolaire et médical.
Diagnostic différentiel
• TRBLES SENSORIELS ET LES CARENCES AFFECTIVES, chez le tout-petit, représentent le diagnostic différentiel essentielQ
Q
La surdité
Possible problème diagnostique difficile . Cpdt les enfants sourds ont, en général, à condition que le diagnostic soit
porté suffisamment tôt, une appétence pour la communication non verbale que n'ont pas les enfants autistes.
Un comportement autistique n'est cependant pas exclu chez un enfant sourd.
La cécité
Le bébé dépressif
Il existe une apathie et un retrait, ainsi qu'une absence d'émission vocale et un refus du contact mais on retrouve,
en général, une modification dans l'environnement (séparation)
Tableau clinique s'améliore en général rapidement avec une prise en charge spécialisée et chaleureuse.
Le diagnostic peut être bcp + difficile avec les carences affectivesQ, voire même le tableau d' «hospitalisme»Q
• LES TRBLES GLOBAUX DU DEVELOPPEMENT (retard mentalQ), PSYCHOSE Q(psychose précoce déficitaire, dysharmonie
psychotique), AINSI QUE LES TROUBLES GRAVES DU LANGAGE (dysphasie) doivent être différenciés, bien que parfois
associés à une forme d'autisme atypique.
• SD DE RETT
Mie neurodéveloppementale actuellement isolé de l’autisme associant :
Atteinte des filles essentiellement
Arrêt du développement entre 7 et 18 mois avec régression rapide
Perte d'intérêt pr les personnes et les objets
Stéréotypies manuelles et spécifiques à type de frottement des mains croisées
Evolution vers l’aggravation.
• SD DE L'X-FRAGILE (Q 258)
Triade clinique (mais signes non spécifiques & inconstants)
Retard mental + neuropsy (2ième cause de RM après trisomie)
RM de gravité variable avec anomalies de l'acquisition du langage, tendance psychotique (troubles du
comportement, instabilité psychomotrice, « autisme »)
Retard psychomoteur (hypotonie, retard d’acquisition de la station assise / de la marche)
± Epilepsie (20 %)
Dysmorphie craniofaciale (visage allongé, lèvres épaisses, oreilles mal ourlées)
Macro-orchidie familiale, importante, isolée, post pubertaire, sans anomalie endocrine ± hernies
Biomoléculaire
Analyse directe :
Southern-Blot => taille de l’expansion + état de méthylation
PCR => analyse allèles normaux et allèles mutés (nécessite de connaître les allèles des parents)
Analyse indirecte :
Piste chromosome X muté maternel (à l’aide de marqueurs polymorphiques situées au voisinage du locus
morbide de l’X-Fra)
• UNE PATHOLOGIE ORGANIQUE POTENTIELLEMENT CURABLE
Hypothyroïdie,
Phénylcétonurie,
Sd de Landau Kleffner (crise d’épilepsie, Aphasie et Altération EEG chez l’enfant)
Source : Fiches Rev Prat, rdp, dossiers bleus, 10 QCM, Q = ce sont les QCM du CC QCM de l’internat blanc de Décembre
v. 16 (22/01/2011 11:02)
Définition
Le délire est une conviction absolue et fausse
Attribue significations anormales (individuelles) à la réalité, différentes de celles reconnues par son groupe culturel
Ne sont ni critiquables, ni reconnues comme pathologiques par le sujet
Bouleverse toute sa personnalité et son vécu et se manifestent ds son discours, son comportement, et sa vie sociale
Délire chronique = > 6 mois
Etiologies des délires chroniques = Psychoses
Schizophrénie Q 244
Psychoses non discordantesQ : PHC, Paranoïa, Paraphrénie
• Organisation
Systématisée (Paranoïa…)
Le délire a une logique interne, il est cohérent et communicable
L’affectivité et le comportement sont adaptés au délire
En secteur (Délires passionnels et de revendication…)
Touche secteur précis de la vie psychique, Le reste de la pensée est normale
le délire se développe autour " en secteur " d'une idée prévalente : des interprétations délirantes s'enchaînent les
unes dans les autres à partir de l'idée prévalente
En réseau (Persécution, interprétation…)
Envahit ts les aspects de la vie psychique : le délire se développe " en réseau " à partir de nombreuses interprétations
Les souvenirs sont remaniés pour enrichir le délire
Non systématisée (Délire paranoïde de la schizophrénie…) : Délire sans logique, incohérant, incompréhensible
• Mécanismes IIIIH
Imagination = fabulation ds laquelle le patient s’implique, pensée magique
Interprétation délirante (car elle est rigide, systématique, propre au sujet, ne tenant pas compte du contexte de la
situation) = attribution d’un sens erroné à une perception exacte (qqchose qui existe réellement)
Intuition = sens erroné à qqchose qui n’existe pas, brusque prise de conscience
Illusion = déformation de l'objet perçu existant
Hallucination = perception sans objet à percevoir Q
Psychosensorielles
Psychiques
voix intérieures (2 personnes en lui), transmission de pensée, vol, devinement de pensée
syndrome d’influence Q : sujet soumis à l’influence d’un autre → actes et pensées imposées
sd d’automatisme mentalQ = perte du contrôle de sa pensée (automatisme du cours de la pensée, echo et
commentaire de la pensée, devinement de pensée)
• Personnalité paranoïaqueQ+++
PERSISTE UN JURY MAIS ASSURE
Fausseté de jugement Délire Personnalité
A priori affectif PERsécution JUgement faux
Voit les choses telles qu’elles renforcent son idée SYSTématisation RIgidité
Pensée paralogique = qui suit sa propre logique INterprétation Méfiance
Psychorigidité Agressivité
Autoritarisme SURestimation
Incapacité à remettre en cause son propre système de valeurs Egocentrisme
Méfiance, suspicion
est en alerte sur tous les fronts, tendu, anxieux, pointilleux
implique un manque de confiance : ne se confie pas, ne se laisse pas aller, n'exprime pas sa joie, son angoisse ou sa
tristesse de peur d'être pris en défaut. Il est donc froid, austère, figé, distant
promptitude à la défense agressive
Hypertrophie du Moi
orgueil, autophilie
mégalomanie, mépris des autres
égocentrisme
obstination
susceptibilité
connaît peu la nuance : classifications sommaires : bien et mal, les bons et les méchants, la vérité et l'erreur.
Mécanismes de défense
Déni : Réalité refoulée, plus accessible à la conscience
Projection : Des sentiments, désirs, que l’on refuse en soi, sur une personne ou une chose
Inversion : Sa propre faiblesse est inversée en hypertrophie du Moi, la peur d’être blessé est inversée en certitude
d’être l’objet de persécution
Personnalité paranoïaque sensitive (pas d’hypertrophie du Moi)
Personnalité paranoïaque serait une réaction de défense contre cette hypersensibilité
Repli sur soi, timidité
Hyperesthésie des relations avec les autres
Anxiété, hypersensibilité, Hyperémotivité, scrupulosité extrême
Faible confiance en soi, " fragilité du Moi "
Dépression, tendance à l'introspection douloureuse
Délires passionnels
Développement « en secteur » autour d'une idée prévalente qui justifie le comportement du malade + participation
affective intense (exaltation passionnelle) = conviction inébranlable, inaccessible à toute argumentation.
Ds tt délire passionnel : revendication affectivo-matérielle (lettres, procès, menaces, chantage…) avec de possibles
actes hétéro-agressifs graves
Délires de revendicationD : se distinguent selon leur thème (Q I D I S (a) H = Qui dit ca ?)
quérulent-processifD : estime avoir été lésé, rejetant les jugements et engageant des procès
inventeur délirant : revendique une invention dont il serait dépossédé
délire de filiation : est persuadé qu'il est issu d'une famille remarquable
idéaliste passionné : se présente comme défenseur d'une idéologie qu'il veut imposer à tous
sinistrose : affirme qu'il a des séquelles suite à un traumatisme
hypocondrie revendicatrice : est persuadé du mauvais fonctionnement de son corps
Délire érotomaniaqueD : prédominance chez les femmes de 40 à 55 ans.
Conviction délirante d'être aimée par une personne d'une situation sociale en règle générale plus élevée que la
sienne (homme publique, médecin [!!] , vedette de la chanson…)
Persuadée que l'objet a déclaré son amour le premier, la paranoïaque justifie son harcèlement
Dans la forme typique, l'érotomanie se dvlppe en trois phases successives : phase d'espoir (attente, cadeau, lettre) ;
phase de dépit ; phase de rancune (injures, menaces, acte agressif)
Délire de jalousieD : hommes > femmes, fréquemment associé à l'alcoolisme chronique.
Le sujet est persuadé d'être trompé, et interprète tout ce qu'il constate comme une preuve de cette infortune.
Transformation la situat° de la relat° amoureuse du couple en une situat° triangulaire : "Le tiers introduit entre les
partenaires est un rival, et c'est sur son image que se projette ressentiment et haine accumulés" (HEY)
Exemple clinique : Monsieur J., 45 ans, a la certitude délirante d'être trompé par son épouse. Cette idée prévalente va se nourrir d'interprétations
délirantes en chaîne. Il voit qu'elle va à la poste : il en déduit qu'elle y reçoit des messages secrets. Elle va faire ses courses au marché : il en tire la
certitude que des intermédiaires lui transmettent des billets d'amour. Elle est souriante avec lui : c'est donc qu'elle se moque de sa situation…
• Diagnostic
Structure psychotique
Pas de conscience du trouble
Détachement du réel
Symptomes non compréhensibles en f° histoire du patient
Tble de la personnalité : incst : tendance à l’isolement
Délire
Thème : Persécution Q +++, influence, mégalomanie…
Organisation : Systématisation partielle, stable, partiellement cohérent
Mécanisme : Hallucinations Q +++ inaugurales, constantes, et nécessaires au diagnostic
Psychosensorielles : auditives (acoustico verbales -> attitude d’écoute Q), cénesthésiques, olfactives, gustatives,
tactiles
Psychiques : automatisme mental avec écho de la pensée
Adhésion, retentissement thymique : passivité, dépression
faible au début puis augmente
hallucinose = le malade ne croit pas à l’extériorité de ses hallu → évoquer patho orga (cérébrales : épilepsie,
encéphalopathies alcooliques, lésions occipitales, pariétales, ou certaines lésions ophtalmo (lésions rétiniennes))
Type, Terrain : femme > 35 ans, atcd LSD, amphétamines
Evolution
Insidieuse au début : comportement lgtps normal, repli sur soi, ms insert° sociale lgtps correcte
Poussées + rémissions
Pas déficitaire
Sous ttt : enkystement
Syntonie
Pas de syndrome dissociatif, meilleure adaptation à la réalité extérieure et meilleure insertion socio
familiale que le schizophrène
5/6
Paraphrénie
• Définition
Psychose chronique non systématisée de mécanisme principal imaginatif et thèmes fantastiques
F > 35 ans
Relativement rares
• Diagnostic
Structure psychotique
Pas de conscience du trouble
Détachement du réel
Symptomes non compréhensibles en f° histoire du patient
Pas de tble de personnalité
Délire
Début peut être aigu ou progressif, svt inaperçu
Thèmes : fantastiques où domine la mégalomanie, thèmes de grandeur (filiation illustre, domination du monde,
action sur l'univers, immortalité, mission divine…), transformation cosmique
Organisation : non systématisé, invraisemblable, ne cherche pas à cvaincre les autres, varie en f° de l’imagination
Mécanismes : imaginatif (imagination délirante luxuriante), hallucinatoires (visuels, verbaux…)
Le délire crée une sorte de mythologie surréaliste, où le patient occupe la place centrale
Adhérence : totale
Type, terrain : pas de terrain particulier
Evolution
malgré l'importance du délire, l'adaptation sociale reste bonne, ainsi que souvent l'activité professionnelle pdt lgtps
Intelligence reste normale
Syntonie ?
Deux formes de paraphrénies
Forme confabulante, à base de fabulation = affirmat° d’evts fictifs sans intention de tromper avec croyance ds la
réalité des évts imaginaires, s’enrichi et fluctue au cours du discours
Forme fantastique, à base hallucinatoire ou interprétative
Globalement, le paraphrène fonctionne avec deux mondes parallèles : un monde imaginaire délirant d'une part, et
le monde de la réalité d'autre part.
Schizophrénie cf Q 244
6/6
Traitement
• Hospitalisation si :
en cas d'exaltation thymique menaçante chez le paranoïaque
lors d'une poussée évolutive
en cas de dépression
• Délires paranoïaques
Mesures légales
mesure d’hospit sous contrainte : HO indispensable si exaltat° menaçante, HDT à éviter stt si délire de persécut°
mesures de protection des biens : SDJ
Buts de l’hospit
Limiter dégradation du statut professionnel / relations socio-familiales / souffrance des proches
Eliminer sd démentiel débutant, éliminer cause de délire ä débutant
Attitude psychothérapique pdt hospit : Entretiens répétés et prolongés
problème de la juste distance
permet au patient d’exprimer ses conflits affectifs
Chimiothérapie
NLP per os ou par voie parentérale
Atténuer conviction délirante, angoisse, agressivité, ms peu efficaces sur l’interprétation Q
Sédatif : Lévomépromazine Nozinan®, Cyamémazine Tercian® : Délire passionnel, agitation, anxiété
Antiproductif : Chlorpromazine Largactil®, halopéridol Haldol® : Délires d’interprétation
Incisif : délire des sensitifs de Kretchmer
ttt d’entretien : NAP +++
! surdosage nocif contrariant la réadaptation
AD : ADT ou non
Si éradicat° trop rapide du délire
Si surdosage NLP
Délire de relation des sensitifs : Laroxyl®
Psychothérapie de soutien, psychanalytique adaptée aux psychoses (psychanalyse est CIQ)
Mesures d'aide sociale et familiale
• Psychose hallucinatoire chronique
Hospit avec placement si besoin
Chimiothérapie si agitation anxieuse, exacerbation : Neuroleptiques
Antiproductif halopéridol Haldol® + NLP sédatif le soir
traitement d'attaque en phase aiguë puis d'entretien à la dose minimale efficace (non systématique)
Psychothérapie de soutien
Surveillance (de moments féconds / dépression / interruption du ttt)
• Paraphrénies
Bonne adaptation à la réalité extérieure = pas d’hospit, pas de ttt médicamenteux, sf exaltation, insomnie,
angoisse, agitation
Source : Fiches Rev Prat, rdp, KB, medline ttt, C.Pelloin, QCM Intest
v. 12 (22/01/2011 11:02)
• Premier trimestre
Vomissements gravidiques (forte participation psychologique)
Formes graves (type vomissements incoercibles nécessitant l'isolement) : exceptionnelles dans les pays occidentaux.
Troubles des conduites alimentaires : surtout à type de boulimie, souvent sous-tendue par les classiques « envies de
femme enceinte »
Anxiété et sa traduction somatique (palpitations, vertiges, dyspnée)
s'estompe pendant le deuxième trimestre
pour réapparaître au cours des semaines précédant la naissance.
en rapport avec la peur que suscite l'accouchement ou la crainte d'avoir un enfant anormal.
• Troubles thymiques
Ne concernent qu'une minorité de parturientes.
Le plus souvent de dépression d'allure « névrotique » mêlant tristesse, anxiété, insomnie et asthénie
Dépressions mélancoliques rares
• Médicaments et grossesse
Tjrs autorisé : sismothérapie
Tjrs CI : lithium
Autorisé aux 2e et 3e trimestres
NLP
BZD
ADT
2/3
Traitement
Hospitalisation en urgence en unité psychiatrique mère enfant (si besoin HDT)
Séparation mère-enfant : prévention de gestes hétéro-agressifs
Organisation de visites mère/enfant avec rapprochement progressif en présence tierce personne, pour favoriser lien
materno-infantile
Mise en route ttt après bilan prétttiq par sismothérapie (le + efficace) +/- associée au NL
Arrêt de l'allaitement (ms Bromocriptine/Parlodel® contre-indiqué car effets secondaires psychiques et antagonise
les neuroleptiques) (car séparation dans un 1ier temps puis traitement neuroleptique)
Prise en charge de la relation mère enfant par la suite (aide psychothérapique)
Préparation à une prochaine grossesse (qui devra être un peu espacée)
Surveillance de la mère et de l'enfant (oubli = 0)
Ultérieurement, se pose la question du ttt préventif des rechutes maniaco-dépressives (lithium ou carbamazépine)
lorsque la psychose puerpérale s'avère être le premier épisode d'une psychose maniaco-dépressive bipolaire.
Source : Fiches Rev Prat, rdp, KB, C.Pelloin, QCM Intest 2002, Dossier Estem
v. 14 (22/01/2011 11:02)
Loi relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux
• Hospitalisation d'office
L’HO concerne les personnes dont les trbles mentaux compromettent « l'ordre public ou la sûreté des personnes »Q
pour eux-mêmes ou pour autrui.
Il s’agit d ‘un placement administratif et NON médical.
Réalisation d’un Q certificat médical circonstancié :
o Réalisé par un Médecin n’exerçant pas ds l’établissement d’accueil, requis par les autorités.
o Description précise des comportements dangereux
o Formule de conclusion : « cet état nécessite que Mr X soit placé dans un établissement régi par la loi du 27 Juin
1990 selon les termes de l’article L 3213-1Q du code de Santé Publique ».
Le placement est secondaire à un arrêté préfectoralQ en province ou du préfetQ de Police à Paris.
Dans les 24 h suivant l'admission
le directeur de l'établissement d'accueil transmet au représentant de l'Etat dans le département et à la commission
départementale des hospitalisations psychiatriques un certificat médical établi par un psychiatre de l'établissement.
HO ds le cadre d’un danger imminent +++
o Attesté par un avis médical ou, à défaut, par la notoriété publique (maireQ , et à Paris : Commissaires de policeQ)
peuvent faire une HO en urgence à condition qu’ils en réfèrent ds un délai de 24 h au préfet. → selon les termes de
l’article L.3213-2 du code de Santé Publique
o Si delai expiré, HO se termine au bout de la 48ième h.
Contrôle de l’HO
Certificat réalisé par psychiatre de l’établissement adressé au préfet
o Certificat des 24 h (cf ci dessus)
o Certificat de quinzaine
o Certificat mensuel
Décision du préfet de maintien en HO
o 1ier mois (3 j avt)
o 3ième mois
o tous les 6 mois
Levée de l’HO
Par le préfet Q
o Sur avis du psychiatre de l’établissement
o Sur demande de la comission départementale des hospitalisations psychiatriques
Si non respect des délais par le préfet → levée automatique de l’HO
En cas d’évasion : Le psychiatre fait un certificat médical de situation qui est transmis au directeur et préfet. S’il y a
dangérosité, le directeur est tenu de faire une demande d’avis de recherche par la police judiciaire.
Pour plus de souplesse, on peut transformer une HO en HDT.
3/3
Avis médecin Médecin traitant établi un certificat médical non descriptif signifiant la
«expert» des nécessité de la mesure.
Non Un Psychiatre produit un certificat nominatif et descriptif : ce n’est pas une
tribunaux
(liste Procureur Rep) expertise ms doit en avoir les garanties.
Prise d’effet Immédiate mais non rétroactive Après jugement par juge des tutelles Q, en attendant : mesure de SDJ.
2 moisQ
Durée Q
renouvelable tous les 6 mois (illimité)
Protection durable et totale = indéfinie
Possible
Administration Possible
Mais ils peuvent faire ensuite Non
des Biens Peut désigner un mandataire
l’objet d’action de réduction
Actes de Par le curateur : le conjoint Par le Tuteur : désigné par le conseil de
disposition est le curateur de droit, en cas famille +++
Possible
(du patrimoine = d’impossibilité désigné par le Si pas de famille, désignat° d’un gérant de
vente, …) juge tutelle par le juge.
Privé de la totalité de ses droits civiques,
politiq et, en fonction du type de tutelle,
Conservé : il peut voter, garde
Droits +/- ses droits civils
Conserve ses droits civils, civiques et l’autorité parentale, se marier
Privé des ses capacités juridiquesQ
- Civiques politiques et pénauxQ avec l’accord curateur/juge des
(testament, mariage, donation)
- Civils mais les actes juridiques peuvent être tutelle, testament possible mais
Possible annulation des actes antérieurs
-Politiques modifiés ou annulés. donation avec l’aide curateur.
à la tutelle si la cause de la tutelle
-Pénaux Par contre : il ne peut être
préexistait. Testament non annulé si au
éligible, juré, curateur, tuteur
moment de sa rédaction, le patient était
sain.
Elle est de 5 ans = pdt 5 ans, le SDJ peut
Prescription annuler les actes ou les engagement pris 5 ans
pdt la période de SDJQ
-par demande d’un médecinQ
-par péremptionQ
-par décision du ProcureurQ : si la Par décision du juge des Tutelles (Main levée) sur avis d’un expert après
Cessation mesure est devenue inutile, non fondée une demande par toutes les personnes pouvant demander la curetelle/tutelle
ou abusive.
-par mise sous tutelle
Source : Fiches Rev Prat, KB psy, Conf Hippo Medecine Légale, Nouveau Code de Santé Publique 2000
v. 14 (22/01/2011 11:02)
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Q
Aménorrhée
Q Q
Primaire ou secondaire = absence d'au moins 3 cycles menstruels consécutifs
D’origine psychologique et organique (insuffisance hypophysaire fonctionnelle)
Impose la recherche d’un panhypopituitarisme
Troubles de libido chez le jeune homme
Q
Amaigrissement
Fréquent (ms inconstant) = important > 25 % du poids initial jusqu’à la dénutrition grave
Svt caché par vêtements amples, dysmorphophobie
Il est à l’origine d’une insufisance hypophysaire fonctionnelle
Tbles des phanères : Acrocyanose, peau sèche, séquelles dentaires, œdèmes, cheveux secs et ternes, fin duvet (ou
lanugo). Possible oedeme des Mbs infs sur hypoalbuminémie.
Déshydratation par abus de laxatif, diurétique et vomissements provoqués
Q
Déni de la maladie
Q
Anorexie essentielle
Q Q
Restriction alimentaire volontaire consciente sans perte de sensation de faim = diminution ou une abolition de
Q
l’alimentation par refus de la nourriture avec lutte contre la faim
Q
Peut alterner avec phases de boulimie
S’accompagne de comportements pathologiques : vomissements provoqués, abus de laxatifs ou de diurétiques,
maniérisme vis à vis des aliments, hyperactivité physiqueQ (jogging)
A l’examen clinique
Calcul de l’IMC en fct de la taille/poids et de l’âge chez l’enfant (utiliser des abaques)
Signes habituels de dénutrition : hypothermie, extrémités froides, bradycardie avec tension artérielle basse
Visage terne, peau sèche hyperpigmentée et desquamante, pâleur
Altération des phanères : ongles cassants striés, cheveux secs et cassants
Glossite, stomatite, cheilite, oesophagite, ragghade
Oedème des MI ou des lombes ; hépatomégalie mousse (stéatosique) -> en faveur perte ptn ++++
Fonte du tissu adipeux sous cutané ou des masses musculaires
Parotidomégalie (vomissements)
Estimation de la masse grasse: mesure des 4 plis cutanés (bicipital PCB,tricipital PCT,sus-scap,suprailiaque)
Estimation de la masse maigre sur le calcul de la circonférence musculaire brachiale :
CMB = Circonf bras (cm) - 0,314 x [ PCT + PCB ] / 2
Pas d’anomalie à l’examen clinique orientant sur patho organique anorexiG (K), une dépression, une psychose
=> Anorexie délirante : thème d'empoisonnement de la schizophrénie ou délire chronique obsessionnel
2/5
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES NON SPECIFIQUES
NFS – plaq : leucopénie, thrombopénie, anémie microcytaire hypochrome (carence en fer)
Β-HCG +++
Bilan martial : FS bas, Ferritinémie effoncrée et CTF elevée
Bilan nutritionnel : Albumine, CRP
Bilan métabolique
Signes de déshydratation avec IRF (urée/créat > 100)
Bilan hépatique (stéatose, G GT élevé)
Hypercholestérolémie, tendance à l’hypoglycémie
Carence : Magnésium, Zinc, Phosphore, Fer => st bas
Alcalose hypochlorémique et hypokaliémique en cas de vomissements provoqués
Acidose métabolique en cas d'abus de laxatifs (possible alcalose de contraction sur la deshydratation)
Hyponatrémie en cas de potomanie ds la cadre d’un Sd PUPD (Q 057)
Signes endocriniens = ralentissement général de l'axe cortico-hypothalamo-hypophysaire :
Axe thyréotrope : T4 N ou basse, T3 basse, TSH normal avec une réponse faible et retardée à la TRH
Axe somatotrope : Tx de GH variable parfois normal mais avec un taux d’IGF1 circulante effondré.
Axe corticotrope : Hypercortisolémie avec un taux d'ACTH normal mais un test au CRF diminué
Axe gonadotrope : Profil prépubertaire avec une baisse des œstrogènes, du taux de FSH et de LH et une réponse
très faible à la stimulation par la LH-RH.
ΕCG : peut objectiver une bradycardie avec parfois des signes caractéristiques d'hypokaliémie.
EEG : peut inscrire des anomalies diffuses liées aux troubles métaboliques.
Radiographie du squelette + thorax
Retard de l'âge osseux
Signes majeurs de décalcification : ostéoporose diffuse qui peut être à l'origine de fractures pathologiques.
En pratique
Examens habituels (NFS, ionogramme sanguin, βHCG, radiographie pulmonaire, ECG),
Pas utile ni même souhaitable de multiplier ces examens paracliniques.
Au cours du traitement, l'évolution de certaines constantes biologiques permet de prévenir la survenue de
complications métaboliques.
Evolution
• SPONTANEE
Evolution variable non prévisible (Ø critère clinique) avec tendance spontanée à un auto-renforcement et risque
d'installation dans la chronicité.
• SOUS TRAITEMENT
Rechutes fréquentes.
Décès pr 5 à 10% des cas traités à 3 ou 5 ans
Par cachexie, déshydratation, troubles hydroélectrolytiques (par hypokaliémie), insuffisance cardiaque ou rénale
Par une dilatation aiguë de l'estomac avec une rupture gastrique lors d'un accès boulimique ou d'une réalimentation
orale trop brutale
TS surtt au moment de l'abandon de la conduite anorexique lorsque surgissent des accès boulimique. Elles
concernent 10 à 20 % des patientes, après 18 ans.
Guérison 1/3
Chronicisation 1/3
Aggravation 1/3
Vie sociale conservée malgré la polarisation alimentaire mais peu de relations amicales, conflits familiaux
Principes du traitement
• LE PLUS PRECOCE POSSIBLE
• HOSPITALISATION EN URGENCE EN PSYCHIATRIE
Q Q Q
Lorsqu il existe une menace vitale , en isolement , séparation du milieu familial
Arrêt des diurétiques et laxatifs
Réhydratation, supplémentation K+ selon iono + Traitement des complications organiques
Bilan somatique, psychiatrique de l’anorexie et de son retentissement
Education diététique
Q
Contrat thérapeutique = Contrat de poids
Etabli préalablement entre la patiente, ses parents et l'équipe soignante
Pesée hebdomadaire avec courbe de poids
Définir un poids de visite, celui à partir duquel les contacts directs entre l'adolescente et son entourage familial
seront rétablis, et un poids de sortie marquant la fin de l'hospitalisation mais non du traitement.
Vise à la reprise spontanée de l'alimentation, sans chercher à l'obtenir par une attitude de forçage et sans qu'elle
devienne un enjeu exclusif entre le patient et ses soignants
Au cours d’épisode grave (amaigrissement massif avec risque vital) : gavage gastrique (sonde naso-gastrique)
• PSYCHOTHERAPIE
Le déni des symptômes, la dénégation explicite de toute souffrance, la crainte de la dépendance, rendent compte
du refus de ces patientes d'être soignées.
Psychotherapie individuelle au début : relation de confiance puis familiale de différents types :
De soutien
D’inspiration psychanalytique
Comportementale
Doit se poursuivre au-delà de l'hospitalisation sous des formes ambulatoires.
• TTT MEDICAMENTEUX
Adapté aux complications psychiatriques du trouble
Anxiolytique et/ou antidépresseur
• SURVEILLANCE
Poids+++, état somatique
Bio
Conso d’eau…
A poursuivre après hospit.
4/5
Boulimie
Definition
Se caractérise par un besoin incoercibleQ d’ingurgiter une grande quantité d’alimentsQ en très peu de temps en
dehors de toute sensation de faimQ chez un sujet de poids normal (non obèseQ)
C’est un trouble du comportement alimentaire pouvant s’associer ou non à des comportements anorexiques.
C’est la répétition des crises boulimiques qui permet de porter le diagnostic de maladie boulimique
Prévalence est de 3 à 12 % dans la population des femmes âgées de 16 à 25 ans. 2 pics de fréquence : 13 et 18 ans
Dans 15 % des cas traités, il s'agit d'un sujet de sexe masculin
Clinique
• TROIS SYMPTOMES :
Q
La crise boulimique
Troubles du comportement (maintien du poids)
Répercutions somatiques
• DEBUT DES SYMPTOMES ENTRE 16 ET 21 ANS LE + SVT , mais longtemps dissimulées. 1iere consulatation vers 22 ans
• ACCES BOULIMIQUE
Scénario assez stéréotypé chez chaque patient
Circonstances de survenue
Un moment d'ennui, de désœuvrement, un conflit familial, l'éminence d'une décision ou d'un examen et toute
situation générant des tensions sont propices à la survenue d'un accès.
Le plus svt en fin de journée, à la place ou à la suite d'un repas, parfois la nuit, surtt si la patiente est seule.
Pas necessairement lié à une sensation de faim, même si celle ci peut être parfois le facteur déclencheur.
Q
L’accès est dc précédée d’un moment d’angoisse
Prise alimentaire massive
Q
« impulsive » : après une courte lutte, non reprimable par un effort volontaire
« préméditée» : Achat, stock ou vol au préalable de nourriture habituellement non consommée car hypercaloriq
Q
« engloutie » : rapidement ingéré, avec dégoût , quantité énorme, ne tenant compte ni de leur goût, ni de leur
odeur, ni de leur saveur ni de leur consistance, sans même les mâcher.
« jusqu’au bout » : ne peut s'arrêter tant qu'il reste des aliments à consommer, tant que la réplétion gastrique reste
possible et si un tiers ne fait pas irruption.
Q
Malaise physique et psychique à la fin de l'accès
Dl abdo, sensation d'épuisement et d'étouffement
Etat de torpeur, vécu de dépersonnalisation, sentiments de honte, de culpabilité, de remords de n'avoir pu s'opposer
à cette impulsion boulimique.
Souffrance intense, passagère et son souvenir vite oublié.
Fréquence des accès boulimiques
1 à 2 / sem (=> jusqu'à 10 / jr) sur des périodes de plusieurs mois avec intervalles libres de durée variable
+ espacés, ils peuvent en être une forme débutante.
• STRATEGIES DE MAINTIEN DU POIDS
Existence de tbles du comportement ds le cadre de la maitrise du poids répondant à la peur intense de se voir
grossir. L’efficacité de ses mesures les conforte dans leur sentiment de ne courir aucun risque de grossir, ce qui
facilite sans doute la pérennisation de la boulimie.
Vomissements :
Provoqués immédiatement après l'accès, ils surviennent à la longue spontanément
Entrainent bien svt la reprise de l'accès boulimique s'il reste de la nourriture disponible.
Restriction des apports alimentaires = phase d’anorexie de durée variable
Entre les accès, période de restriction des apports (=> jeûne parfois) avec interdiction de consommer les aliments
absorbés lors des accès. Contribuent à des fluctuations pondérales souvent importantes.
Hyperactivité physique : intenses efforts physiques quotidiens (gymnastique, jogging, sports de combat, etc…) surtout
lors des périodes de restriction alimentaire, avec le but avoué d'éliminer des calories supplémentaires
Prises médicamenteuses (anorexigènes, laxatifs ou diurétiques) : risque métabolique +++ mais involontaire (pas IMV)
• PREOCCUPATIONS CONCERNANT L'IMAGE DU CORPS
Passent beaucoup de temps à se peser, à vérifier, à inspecter les différentes parties de leur corps.
Mais on ne retrouve pas là, la distorsion massive de la perception de l'image du corps telle qu'elle apparaît dans
l'anorexie mentale. Pas de dysmorphophobie.
• LE POIDS
Le plus souvent normal, critère exigé dans la définition de la boulimie
5/5
Complications somatiques
• RARES, elles concernent surtout les « vomisseuses ».
• CES COMPLICATIONS ST PARFOIS UNE CIRCONSTANCE DE DECOUVERTE
Complications digestives
Hypertrophie bilatérale des glandes salivaires
Ulcération douloureuse du pharynx et de la cavité buccale
Erosion de l'émail dentaire avec des caries, une gingivite
Pancréatite aiguë
Oesophagite avec lésions ulcérées, hématémèse (Mallory-Weiss)
Dilatation aiguë de l'estomac caractérisée par des douleurs abdominales, des nausées, un ballonnement, un
météorisme et un arrêt du transit. peut être grave et évoluer vers la rupture gastrique si le gavage est important et
réalisé en un temps très bref.
Troubles métaboliques et hydroélectrolytiques
hypokaliémie,
déshydratation extracellulaire
alcalose métabolique >> acidose métabolique
Dysménorrhée ou aménorrhée
Elles témoignent d'une dysrégulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, sous l'influence des troubles
psychiques, comme dans l'anorexie mentale.
Evolution
Régression spontanée
Chronicisation avec rechutes, invalidité scolaire, affective et sociale et risques de décès
Traitement
• DIFFICILE EN RAISON DE L'AMBIVALENCE DE CES PATIENTES.
• EVITER TOUTE HOSPITALISATION
• DIVERSES METHODES non exclusives les unes des autres peuvent être envisagées, tenant compte surtout du niveau de la
demande d'aide de la patiente.
• METHODES THERAPEUTIQUES CENTREES SUR LE SYMPTOME :
Thérapies cognitivo-comportementales : Analyse des représentations conscientes qui déclenchent l'impulsion
boulimique et qui convainquent la patiente de son incapacité d'en changer le cours.
Thérapies de groupe réunissent des patients boulimiques => Rompre l’isolement et favoriser l’engagement ds le ttt
Traitement antidépresseurs :
Effet anti-impulsif direct supposé + ds les phases dépressives. Prescrits avec prudence pour éviter les risques
d'absorption massive lors des accès boulimiques.
Privilegier ttt par serotoninergiques à forte dose par rapport aux tricycliques : Floxyfral®
Hospitalisation est rarement indiquée sinon lors d'une dépression sévère, lors d'un problème métabolique ou d'une
complication somatique mais aussi pour préparer l'engagement du patient dans un traitement ambulatoire.
• METHODES THERAPEUTIQUES CENTREES SUR LA PERSONNALITE :
Psychothérapies d'inspiration psychanalytique : Utile que si le patient est devenu conscient de sa patho.
• METHODES THERAPEUTIQUES CENTREES SUR L'ENTOURAGE FAMILIAL :
Dépendance de ces patients à leur entourage justifie bien souvent une approche familiale complémentaire.
• INDICATIONS :
Chaque traitement suit une progression particulière.
Plus que le traitement lui-même, c'est son adhésion qui importe et la détermination de la patiente à changer, c'est-à-dire
à se séparer d'un symptôme très investi.
Prématurité Q 251
< 37 SA, Infection materno fœtale, MMH,
Epidémiologie
• DEFINITIONS
Prématurité = naissance avant 37e SA Q soit avant le 259° j . (=> risque de SDRA par défaut de surfactant)
Grande prématurité < 32 SA (mortalité 5% si > 32 SA, 10% entre 30-32 SA, 50% si < 28 SA, 100% < 24 SA)
Viabilité légale = > 22 SA ou poids > 500 g = naissance à déclarer
Seuil de viabilité « réelle » = 24-25 SA
Nv né à terme : entre 38° et 42 ° SA Q
• AGE DE GROSSESSE (EN SA) DETERMINE
En anténatal :
DDR, échographie précoce par mesure de la distance cranio-caudale : précision +/- 2 j prés (12-14 SA)
Diamètre périombilical et HU à un moindre degré
En postnatal :
Clinique (Score de Balard = morpho = aspect des téguments (mamelons, plante des pieds) et OGE ;
Examen neuro à apprécier vers J2-J3 +> estimation à +/- 2 sem )
EEG (estimation à +/- 1 sem sauf si ≤ 28 SA)
• PREVALENCE
5 % Q des naissances en France
Augmentation récente : Facteurs socioéconomiques et prématurité induite médicale consentie (provoquée)
Etiologies => MAP Q 162
• CAUSES MATERNELLES : PREMATURITE SPONTANEE
Terrain
Maladie chronique, diabète, obésité
Allo-immunisation Rh
Atcd de prématurité
Age maternel < 18 ans ou > 35 ans
Anomalies utérines
Malformations utérines (expo in utero au Distilbène, utérus bicorne), béance cervico-isthmique, synéchies
Infections
Infection cervico-vaginale (E. coli, streptocoque B) , endométrite , infection urinaire
Infections générales : grippe, listériose…
Infection et (ou) inflammation intra-abdominale : appendicite, coliques néphrétiques…
Facteurs favorisants
Multiparité
Travail ou trajets pénibles
Grossesse illégitime, mal surveillée
Conditions socio-économiques défavorables
• CAUSES OBSTETRICALES : PREMATURITE SPONTANEE
Grossesse multiple ( 50 % des jumeaux st prématurés) , FIV, grossesses rapprochées
Toxémie gravidique
Chorio-amniotiteD favorisée par infections uro-génitalesD, les décollements trophoblastiques et RPM (> 12 h)D
Placenta prævia, HRP
• CAUSES FŒTALES: PREMATURITE SPONTANEE
Anomalies chromosomiques
SFA ou chronique
RCIU , Hydramnios
Incompatibilité Rh sévère
• CAUSES NON RETROUVEES = 40% : doit faire évoquer le diag d’infection maternofœtale jusqu’à preuve du contraire
• DECISION MEDICALE => PREMATURITE PROVOQUEE => SAUVETAGE MATERNEL ET/OU FŒTAL = 30 %
Toxémie gravidique Q
Hématome rétroplacentaire Q et placenta prævia hémorragique Q
RCIU évolutif, Souffrance fœtale quelle qu'en soit la cause
Diabète maternel Q
Incompatibilité RhésusQ
Pathologie maternelle grave (cardiorespiratoire, cancérologique, traumatique…)
2/5
Prévention
Protection de la femme enceinte
Dépistage précoce et systématique des facteurs de risque : CRAP (coeff de risque d’accouchement prématuré)
Prise en charge obstétricale
Suivi grossesse, 7 consult prénatales obligatoires
Traitement des MAP (tocolytique, repos, ttt ério) et de la toxémie gravidique (Aspirine)
Repos, aménagement du temps de travail, congés prénataux , aide à domicile
Cerclage si béance cervicale
Prévention + ttt patho maternelles (infections, HTA, diabète)
Réseau de soins périnataux, centres associant maternité + USI néonat, transfert des femmes à risque avant
accouchement
Maturation si < 34 SA (par corticoïdes donnés à la mère) → diminue le risque de MMH (- 50 %) si ttt pdt 72h
Aide l’adaptation cardiorespi à la naissance, diminue le risque d’HIV, ECUN (effet immédiat )
Etiologies
• PATHOLOGIES EMBRYO-FŒTALES PRIMITIVES => retard harmonieux
Acquises
Embryo-fœtopathies infectieuses
CMV , rubéole Q , toxoplasmose , syphilis, herpès
Embryo-fœtopathies toxiques :
Fœtopathie alcoolique
Toxicomanes à la cocaïne (sniffé,crack => vasoconstricteur placentaire = hypoxie)
Chimiothérapie , radiations ionisantes
Constitutionnelles
Anomalies chromosomiquesQ (trisomie 13-18)
Sd dysmorphiques et polymalformatifs (surtt os, neuro et cardiaque )
• TROUBLES DE LA CROISSANCE FŒTALE SECONDAIRES
Pathologies placentaires primitives => retard dysharmonieux
Grossesse multiple +++
Toxémie gravidiqueQ+++ et autres pathologies vasculaires placentaires (infarctus, thrombus)
Anomalies d'insertion placentaire (placenta praevia)
Anomalies funiculaires ou du cordon (cordon grêle, AO unique)
Dysgénésies placentaires
Postmaturité
Pathologies maternelles avec retentissement placentaire
Affections maternelles chroniques :
Ins rénale chronique, Ins respiratoire chronique (hypoxie chronique)
Cardiopathies (hypoxie chronique)
Anémie (hypoxie chronique)
Sd vasculo-rénaux : Néphropathie , HTAQ, Lupus, Ac antiphospholipides, Drépanocytose
Diabète sévère
Dénutrition sévère
TabagismeQ et OH (1/1000 ~ 1/2000 naissance → Sd d’alcoolisme fœtalQ)
Toxicomanie aux opiacésQ
Médicaments : antiépileptiques, immunosuppresseurs, corticoïdes
HTA gravidique (30 % des hypotrophes) et tabac st les 2 + fqtesQ
• IDIOPATHIQUES (30 %)
5/5
Pronostic (HP)
Evolution favorable
Hypotrophie dysharmonieuse sans cause fœtale
Retard pondéral isolé => rattrapage au cours de la 1ère année en général
Retard initial de PC => rattrapage au cours de la 1ère année dans 50 % des cas
Pronostic réservé
Hypotrophie harmonieux d’origine fœtale
Retards staturo-pondéraux et psychomoteurs ++
Etiologie causale sévère (foetopathie, anomalie génétique)
Prévention et CAT
Anténatal
Evaluation de l’état du foetus
Biométrie fœtale
Doppler utérin, ombilical et cérébral (vitalité fœtale)
Rythme cardiaque fœtal
Prise en charge maternelle
Traitement des pathologies maternelles
Eviction des toxiques fœtaux
Dépistage sérologique (toxo, rubéole,..)
Prévention toxémie gravidique chez les femmes à risque (cf Q 164) par aspirine à faible dose à partir 14-17
SA (post embryogénèse) avec arrêt vers 36-38 SA (délai d’au moins 8 j)
Durant la grossesse
Rechercher et traiter la cause du RCIU
Décision obstétricale
Interruption de grossesse (si mère en danger)
Extraction (RCIU sévère > 34 SA après avoir apprécier la maturité fœtale fct° de l’âge gestationnel )
Pas de consensus pr RCIU < 34 SA
Prise en charge
Alimentation, apport calorique adapté (glucides)
Incubateur, monitoring
Surveillance (température, hypocalcémie, hypoglycémie)
Développement staturopondéral et psychomoteur à surveiller
Discuter l’indication de la GH si à l’âge de 4 ans le retard de croissance n’a pas été rattrapé (taille et poids <
3ième percentile) . Souvent patient faisant partie des retards de croissance dits « idiopathiques » de l’enfant .
Source : Fiches Rev Prat, Cours et ED de Montoya, Rev Prat 97, Intermed
v. 17 (22/01/2011 11:03)
Alimentation
3ers mois : lait uniquement, Début de la diversification à partir du 4ème mois
Tient son biberon à 9 mois, boit à la tasse à 12 mois, mâche + cuillère à 18 mois, mange seul à 2 ans
• Aspects pathologiques
Anorexie du nourrissonQ : la + fréq., après 6e mois, parfois à l'occasion du sevrageQ
Clinique
refus de manger -> mère s'acharne -> vomisst
soif cservée, bébé généralet gai et éveillé, même si l'enfant reste chétif, évol généralet favorableQ
Causes
éliminer une cause organiqueQ
perturbat° relat° mère-enfantQ (trbl psy de la mère ou enfant opposant et tyrannique ou inadéquation de la relat°)
Traitement
forcer un enfant à manger, c'est généralement " accentuer " sa conduite d'opposition
dédramatiser la situation, éviter de culpabiliser la mère, donner quelques conseils de puériculture
proposer un suivi psychologique parents-enfant si le trouble persiste
Anorexie néonatale (primaire du nouveau-né)
dès 1ers j. de vie, bébé passif devant la nourriture : + rare & + grave que anorexie du 2eme semestre, peut mettre
en cause Pc vital et nécessite hospit avec recours, si nécessaire, aux techniques de nutrition artificielle dans le
cadre d'une collaboration pédiatrique et pédopsychiatrique
On retrouve quelquefois de telles anorexies dans les antécédents d'enfants psychotiques graves (autisme)
Anorexie de la 2e-3e année
d'origine oppositionnelle ou phobique et ss caractère de gravité
refus électif de certains aliments (caprices alimentaires), phobie des morceaux, généralet : ctxt général d'anxiété
Traitement
Rassurer famille et donner conseils sur la nutrition et le comportement à adopter (éviter le forcing alimentaire)
Ds formes cpliquées, hospit nécessaire car tension familiale svt importante / retentisset somatique de l’anorexie
Vomissements psychogènes
Nourrisson : svt assoc à anorexie et réactionnel au « forçage » de la part des parents
dc diff. : régurgitations physiologiques (reflux)
Enfant : oppositionnel ou en relat° avec évnts traumatiques, bénéf 2ndR (présence cste mère, absentéisme scolR)
Mérycisme
Clinique
symptôme rare, survenant pendant le deuxième semestre, l'enfant fait remonter de l'estomac dans la bouche les
aliments pour les remâcher (ruminationQ) avec un certain plaisir
Appétit conservéQ, AEGQ précoce
Ctxt particulier : carences affectives, psychoses, arriérations mentales
Traitement : hospitalisation svt nécessaire avec rétablissement si possible de la relation mère-enfant, nutrition
avec surveillance de l’état somatique
Pica
Consommation répétée de substances non comestible (terre, papier, plâtre…)
Troubles psychiques sévères : Carences affectives graves, troubles autistiquesQ, retard mental
2/8
Sommeil
• Développement normal
~ 17 - 20 heures par jour chez le nouveau né, > 1 an : environ 12 à 14 heures par jour avec sieste l'après midi
Cauchemars à partir de 2 ~ 3 ans
Terreur nocturne : survenue en pleine nuit de manifestations motrices avec cris, agitation, sans reconnaissance
des parents, ni réveil de l'enfant, pas de souvenir le lendemain : Cesse avant l’âge de 7 ans
A partir de 2 ans, cessent avant 5 ans au max, normaux si modérés : peur du noir, phobie des animaux,
difficultés d’endormissement avec lutte contre le sommeil,enfant se relevant, rites du coucher
• Aspects pathologiques
Insomnies précoces
Très fréq au cours du 1er semestre
Signes de gravité :
insomnie très agitée (bébé se frappe avec les poings ou contre les barreaux du lit)
insomnie trop calmeQ : bébé éveillé yeux gds ouverts pdt des heures ss appeler ni pleurer (fréq ds ATCD enfants
autistesQ et psychotiques)
Causes
Eliminer cause organique (affections aiguës ou chroniques, douleurs), erreur diététique : repas trop abondant ou
insuffisant, suppression prématurée du biberon de nuit, durée insuffisante du temps de succion
Apprécier qualité relation parents-enfant et repérer dysfonctionnements interactifs et conflits familiaux
Hypersomnie : somnolence excessive, rechercher prise de toxique ou de médicament sédatif, trouble dépressif,
tumeur cérébrale (tronc cérébral), encéphalite, hypertension intracrânienne, syndrome de Kleine-Levin (surtout chez le
garçon, hyperphagie, troubles thymiques)
Apnées du sommeil et risque de mort subite
Chez le nourrisson entre 1 mois et 18 mois peuvent apparaître des accidents graves souvent mortels dus à
des apnées prolongées du sommeil sans reprise respiratoire
Facteurs jouant un rôle déterminant dans le risque de mort subite : facteur familial, prématurité, reflux
gastro-œsophagien, facteurs infectieux, facteurs thermiques et métaboliques
Parasomnies
Somnambulisme
fréq entre 7 et 12 ans
Survenue pdt le sommeil d'actes automatiques : enfant s'assied ou se lève brusquet les yeux ouverts mais absents,
peut descendre escalier, marcher en évitant les obstacles et retourner se coucher, pas de souvenir de l’épisode
très exceptionnellet, survenue d'activité dangereuse (ouverture de fenêtre, etc.) -> ttt : amineptine (Survector)
Terreur nocturneQ
svt spectaculaires, surviennent en début de nuit ds sommeil profond, en particulier vers 3-4 ans
enfant se dresse ds son lit en hurlant comme en proie à des hallucinations qui le terrorisent + signes
neurovégétatifs : sueursQ, tachycardieQ, dyspnéeQ
non calmé par la présence des parents, pasQ de souvenirQ de l'épisode le lendemain
si répétéesQ, consultation pédopsychiatriqueQ
Cauchemars (ou rêve d'angoisse)
moins dramatiques, survient +tôt en fin de nuit, réveil, pleurs, appelle parents,
se calme assez facilement en leur présence ++
Rythmies du sommeil
Mouvements de balancement d'un segment corporel (rotation de la tête)
apparait à partir 4e mois et disparaissent en général avant 2 ans
parfois spectaculaires et bruyantes; souvent bénignes, peuvent être le signe de carences affectives
Principes généraux du traitement des troubles du sommeil
Cseils éducatifs : dédramatiser, corriger ptts erreurs cportementales des parents, évaluer niveau des perturbat°
de la relation parents-enfant
Eviter recours aux médicaments (hypnotiques ou sédatifs)
Si trouble persiste, proposer consultation pédo-psychiatrique
3/8
Contrôle sphinctérien
Acquisiton dépendante de la maturation du système nerveux, de la maturation affective de l’enfant (stade oralQ :
investissement libidinal de la bouche et des voies digQ) et des relations parents-enfant
Les premiers mois de la vie, la défécation est un acte réflexe
Le contrôle du sphincter anal précède en général celui du sphincter vésical
Propreté diurne vers 18Q mois, nocturne vers 2 - 3Q ans
• Enurésie
Clinique
miction normale et complète, involontaire et inconsciente, généralet nocturne, pdt sommeil, cz enfant > 4 ansQ
= enfant mouille son lit la nuit alors qu'il est en âge d'être propre et qu'il ne souffre d'aucune lésion organique
Fréquente (10 %Q des 5 - 8 ans), 2 garçons pour 1 fille
Enurésie est dite primaire qd l'enfant n'a jamais acquis la propreté, secondaire quand l'enfant a été propre
auparavant (en gal csécutif à événement traumatisant : déménagement, divorce, naissance d'un aîné, deuil…)
Diagnostic différentiel : incontinence urinaire : miction involontaire, consciente, liée à une atteinte organique
(urologiqueQ ou neurologiqueQ), diabèteQ, infection urinaire
Causes
prédisposition familiale : famille d'énurétiques
immaturité neuromotrice de la vessie : ptt volume ou hyperréactivitéQ de la vessie avec mict° fréquentes
facteurs psy ++ : événet déclenchant fréquent pour les énurésies 2ndaires, trbles oppositionnels ds des familles
hyperrigides ou à l'inverse passivité et immaturité ds les familles carencées, pas de personnalité spécifique ms
svt dimension agressive, régressive (vouloir rester bébé), passive, dépressive ou abandonnique
Traitement
Mesures générales : Conseils hygiéno-diététiques et éducatifs
supprimer les couches et protéger le lit
inciter l'enfant à aller faire pipi avant de s'endormir, éviter absorption de trop gdes quantités de liquides le soir
expliquer à l'enfant le fonctionnement de l'appareil urinaire et le faire participer activement
Mesures comportementales :
Réveil nocturne systématique par les parents pr uriner ou méthode de conditionnement : « pipi stop » : dès émiss°
des 1ères gouttes d’urine, circuit électrique placé entre matelas et drap actionne sonnerie qui réveille l’enfant
selon l'âge, lui proposer de tenir un calendrier des nuits « mouillées ou sèches » => valorisation des progrès
Psychothérapies : brèves, de type soutien
En dernier ressort, en association avec les mesures précédentes : chimiothérapies en cures de 2 - 3 mois
Antidépresseurs tricycliques : Tofranil, Anafranil®, Pertofran®
• effet inhibiteur sur les muscles lisses (effet anticholinergique)
• ne doit pas être prescrit chez un enfant de moins de 6 ans
Autres : Minirin (Desmopressine) : analogue de l’ADH (administration nasale au coucher) : après 5 ans,
Ditropan® (antispasmodique, anticholinergique) : après 5 ans
• Encoprésie
Clinique
défécationQ ds la culotte, après 3 ansQ, en dehors d'une atteinte organique, généralet à la suite d'une période de
constipation qui a pu entraîner des fécalomes
Défécation soit " volontaire " (enfant s'isole, s'accroupit et défèque ds la culotte), soit " involontaire " parce que
l'enfant ne peut plus se retenir (il a attendu trop longtemps !)
+ rare que l'énurésie, prédominant cz garçon, pratiquet toujours diurneQ, disparit° lors de séparat° avec familleQ
Diagnostic différentiel : maladie de Hirschprung (mégacôlon congénital) (ms encoprésie peut se compliquer d'un
mégacôlon fctionnel secondaire à la constipation opiniâtre (contextes psychologiques proches)
Causes
facteurs psychologiquesQ prévalents (troubles de la personnalité plus graves que pour l'énurésie)
encoprésie exhibée avec provocation : oppositionQ aux contraintes éducatives
encoprésie culpabilisée : signe névrotique (timidité, phobie de la défécation)
encoprésie négligée (enfant indifférent à son trouble) : carence éducative
Traitement : intérêt d'une double prise en charge
pédiatrique (règles diététiques, manœuvres locales quelquefois indispensables)
4/8
pédopsychiatrique (psychothérapie individuelle et prise en charge familiale).
5/8
Psychomotricité
Nouveau-né Enfant < 1 an Enfant > 1 an
Hypotonie axiale A 3 mois : mb en extens°, maintien de la Latéralisation : préférence latérale vers 3-
Membres en flexion et hypertonie tête, début des mvts devant les yeux, 4 ans, choix définitif vers 6 ans
sourireQ intentionnel face au visage humain le + svt à droite
Hypotonie du tronc (non maintien de la tête) A 6 mois : ts les réflexes archaïques ont Contrôle tonico-moteur : période
Présence des réflexes archaiques : disparu, préhension digitopalmaire, tenue d’instabilité psychomotrice normale vers
• GraspingQ des mains et des pieds assise avec appui, rampe 2-3 ans, maturité tonus de fd ~ 7-10 ans
• MoroQ : à l'extens° du cou -> extens° -abduct° des A 9-10 mois : tenue assise stableQ, marche Organisation spatio-temporelle :
bras/doigtsQ tête puis embrasset à 4 pattes, station debout avec appuiQ, acquisition des notions spatiales (dessus /
• Marche auto. déclenchée par ctact plantes - plan dur
préhension, radio-digitaleQ (pince index- dessous, devant / derrière) et temporelles
• Points cardinaux orientation des lèvres et de la
pouce)
langue vers le doigt de l'examinateur après stimulation (avant – après) vers 6 ans (indisp pour
de peau péri buccale + succion / déglutitionQ A 12 mois : marcheQ (variation lecture)
• Extens° croiséeQ : extens°-flex° du mb inf à la individuelle entre 9 et 18 mois) Connaissance de la gauche et droite sur
stimulation de la face plantaire contro-latérale soi (6 ans) puis sur autrui (7 ans)
Absence de mvt anticipatoiresQ dans les 2ères années de vie = évocateur de psychose infantile précoceQ
• Aspects pathologiques
Retards psychomoteurs
Clinique : retard des acquisitions (tonus, posture, marche)
Causes : organiques, intellectuelles (cf. déficiences mentales), psychiques (psychosesQ, carences affectives
précocesQ, troubles de la relation parents-enfant)
Instabilité psychomotrice ou hyperkinésie ou trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité
fréq, prédominant cz garçonsQ+, > 3 ans
Clinique
HyperactivitéQ motrice : bouge ss cesse ss pouvoir se tenir à une activité > qq sec, dispersé
Instabilité psychique avec gde inattention, distractibilitéQ, impulsivité
Epuise son entourage (parents ou école) -> réactions d'intolérance
Causes
Hypothèses organicistes des Anglo Saxons : atteintes cérébrales minimes
Hypothèses psychologiques : agitation est un mode maniaque de lutte contre dépression et angoisse, svt ds ctxt
de trbles précocesQ de la relation ou d'événements traumatisants (séparation, deuil)
BarbituriquesQ, ctxt socio familial défavorableQ, non lié à l’intelligenceQ
Evolution : péjorative en l’absence de traitement avec parfois persistance des symptômes à l’âge adulte
Complications : graves en l’absence de ttt
échec scolaireQ (enfant mal toléré ne se concentrant pas pendant les cours)
trble des cduites (équivalent à la psychopathie chez l’adulte) : agressivité, vols, violences, exclusion d’école,...
Traitement
exercices physiques, rééduc psychomotrice (avec relaxat°), psychothérapie individuelle et parfois familiale
médic : sédatifs et si > 6 ans amphétamine : méthylphénidate (Ritaline) prescript° et suivi par équipe spécialisée
Tics
fréq, le +svt bénins, débutant vers 6-7 ans, d'évol variable
Clinique
mouvements involontairesQ brusques, soudains, répétés, irrépressibles d'un muscle ou d'un groupe de muscles :
clignement des paupièresQ, haussement d'épaulesQ, toux, son isolé, grognements, coprolalie (mots grossiers)
aggravés par situation anxiogèneQ, ils disparaissentQ pendant le sommeilQ
Cause : traumatique après un choc (ne dure pas), névroseQ anxieuse ou obsessionnelleQ, psychose infantile
Maladie de Gilles de la Tourette
tics moteurs ou vocaux, complexes, multiples et chroniques
apparition entre 2 et 15 ans, maladie très invalidante, prédominance du sexe masculin
trbles se poursuivent toute la vie avec parfois régression complète spontanée
TraitementQ : techniques corporelles (relaxation), aide psychothérapique, association de malades, chimiothérapie
(en cas de tics extensifs) : pimozide (Orap) ou halopéridol (Haldol)
Autres troubles
Dyspraxies
trbles +++ de l'organisat° temporo-spatiale et du schéma corporel, svt assoc à trbles de la latéralisat° -> difficulté
à accomplir des séquences de gestes, de rythmes puis les activités graphiques -> +/- pb scolaires
svt enfants très anxieux présentant de gdes perturbations relationnelles, ou d'enfants psychotiques
Rythmies motrices (voir sommeil)
6/8
Trichotillomanie : action de se tortiller / s'arracher les cheveux, Onychophagie : action de se ronger les ongles
7/8
Langage
• Aspects pathologiques
Déficit auditifQ
Troubles de sollicitation (hospitalisme)Q
Troubles de l'articulation
Fréq jusqu'à 4-5 ans, disparit° spontanée le + svt
Incapacité de prononcer de façon correcte un phonème : en particulier consonnes f, ch, z, j, l, r, s :
zézaiement ou zozotet : sigmatisme interdental (langue placée trop près des incisives -> j devient z, ch devient s)
schlintet ou sigmatisme latéral avec fuite d'air entre les dents et joues -> sifflet à la prononciat° des ch, j, s, z…
nasonnement avec fuite d'air par le nez
Retard de parole : banal jusqu'à 4-5 ans
Trble de l'élocution avec mauvaise intégration des phénomènes constitutifs d'un mot
Confusions phonématiques (d pour t, j pour ch), simplifications, déplacements (crocrocodile pour crocodile),
omissions de finales (pati pour partir)
Retard de langageQ
Phrases st mal construites : syntaxe incorrecte : « parler-bébé » (" bureau parti papa », « moi jouer dînette »)
Prises en charge dès 4 ans pour éviter la fixation des troubles ++
Non aquisition du « je » après 3 ansQ peut être signe d’organisation psychotiqueQ
Audimutité ou dysphasie grave
Quasi-absence de langage, après 6 ans, chez enfant ni sourdQ, ni déficient mentalQ, ni psychotiqueQ
Etiologie discutée, évol défavorable (gdes difficultés pr apprentissage symboliques et raisonnet abstrait)
Mutisme
Absence de langage cz enfant ayant antérieurement parlé et sans raison organique (ce n'est pas une aphasie)
Svt refus actif de parler, en gal en dehors de la famille (mutisme extrafamilial)
Compatible avec intelligence normaleQ
Svt autres symptômes d'opposition ou d'inhibition (retrait) assoc, prise en charge pédo-psychiatrique
Troubles du langage écrit (dyslexie et dysorthographie)
C’est un trouble du langage écrit (difficultés dans l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe) -> lecture
lente, pénible, dénuée de sens
Retard de langage, troubles de la latéralisation, de l'organisation temporo-spatiale svt assoc
Etiologie discutée, probablet multifactorielle : génétique (familles de dyslexiques), psychoneurologiques
(immaturité cérébrale), socioculturelles (milieu défavorisé où on n'investit pas la lecture), pédagogiques
(méthodes de lecture non adaptées à certains enfants), psychologiques (retard affectif avec non-résolution du
complexe œdipien souvent dans un contexte familial perturbé)
Dyslexie : trouble de l’apprentissage de la lecture (incompréhension et erreurs) chez des enfants d'intelligence
normale régulièrement scolarisés, dépourvus de déficit sensoriel (vue et audition) : Difficulté à identifier,
décoder, comprendre les mots imprimés
Dysorthographie : trouble de l’acquisition de l’orthographe (souvent associé à la dyslexie) : confusion,
inversions, omissions, additions de graphèmes
Intelligence
Le développement de l’intelligence se fait en plusieurs périodes :
Période de l’intelligence sensori-motrice (perception immédiate), notion de « permanence de l’objet » à 1 an
Période pré-opératoire (représentation des objets, un seul point de vue à la fois) : de 2 à 7 ans
Période opératoire (pensée objective sur du concret, coordonne plusieurs points de vue) : de 7 à 12 ans
Stade de raisonnement abstrait (hypothético-déductif) : 12 à 16 ans
Source : Fiches Rev Prat, MédiFac, Rev Prat, Hippocrate, QCM Intest
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• ANAMNESE
Etude de la grossesse : patho maternelle (diabète, toxémie, infections), ttt, résultat des echoG et autres
Terme : Prématurité
RCIU : hypotrophie
Etude de l’accouchement : Voie basse / Césarienne, Type d’anesthésie, avec ou sans manœuvre obstétricale
Présence ou non d ‘une souffrance fœtale aigue (APGAR qui reflète l’adaptation à la vie extra-utérine et l’atat de l’enfant
à sa naissance).
Infection ou suspicion d’infection maternofoetale (Hyperthermie, CRP, Prélèvement vaginal, RPM)
• AUTRES SIGNES
Auscultation cardiopulmonaire
Symétrie du murmure vésiculaire / Position des BDC / Souffle cardiaque
Evaluation hémodynamique
Fréq cardiaque (N = 90~160/minQ++)
TA (TAsyst N = 70 mmHgQ++)
Palpation des pouls périphériques (fémoraux ++)
TRC (⊥ < 3 sec)
Recherche d'une hépatomégalie
Surveillance de la diurèse, oligurie
Examen neurologique : Hypotonie/hypertonie, convulsion/trbles de la vigilance/hyporéactivité (grave))
Examen somatique : Ictère, pâleur anormale, splénomégalie
Examen ORL : Perméabilité des choanes, de l’oesophage
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Gaz du sang Q
Surveillance par methode non invasive de la SaO2 Q : oxymètre de pouls SYSTEMATIQUE ; de la TcPO2 et de la TCPCO2
possible.
Prelevement par methode invasive à la recherche de signes de gravité :
Hypoxémie < 50 mmHg, Hypercapnie > 50 mmHg ou < 30 mmHg (entraine une vasoC), Acidose respi pH < 7,25
Normale chez le NN : PaO2 = 90 mmHg à terme et entre 50 et 70 si prématuré. PaCO2 = 40 mmHg
Acidose mixte : acidose respi + métabolique (secondaire à l’anoxie). Correction de l’hypoxie, rarement utilité de Bicar.
Radio pulmonaireQ (silhouette cardiaque, parenchyme pulmonaire, position des sondes) +/- ASP
Bilan biologique dt infectieux : Indispensable devant tte détresse respi néonat
Enfant : NFS, glycémie, calcémie, hémostase + CRP, prélèvements (gastrique, HAA, ECBU, ECBC…), sérologies
(virales…). Eviter au max de faire la PL sur un nv né en DR avec oxygenodependance.
Mère : Prélèvements bactério placentaires, vaginal, ECBU, HAA…
Echocardiographie :
2
Très svt nécessaire (Fct VG, Qc, remplissage, Fct VD, HTAP, état du canal arteriel, sens du shunt surtt chez le préma)
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DR d’origine respi (nb surfactant sécrété par pneumocytes de type II,à partir de 22 SA jusqu’à 36 SA)
4
Maladie des membranes hyalinesQ Inhalation méconiale DR transitoire = DRT Pneumothorax Infection pulmonaire
Absence / destruction de surfactant
=>atelectasie + oedeme Mais aussi pneumomédiastin,
Cf Q 254 :
=>shunt intra- pulmonaire (alvéol Défaut de résorption du liquide pneumopéricarde
inf bacterienne néonatale
Physiopath perfusées non ventilées) + vasoC alvolaire fœtal S de pneumomédistin en RX :
capillaire => HTAP aspect de « thymus volant »
=> Retour en circulation fœtale et tble
hémodynamique
Préma < 36 SA : Ins. du surfactantQ NN ∀ terme Secondaire à ventilation assistée Préma et NN à terme
Terrain NN à terme ou post terme
par immaturité pulmonaire DR la + fréquente bénigne agressive (ou primitif) 1 % des naissances
DR d’apparition rapide
S immédiatQ avec aggravation vers Souffrance fœtale aiguë (SFA) Césa >> expuls° rapide par VB
Intervalle libre puis aggravation Fièvre maternelle
Anamnèse 36 à 48 h puis plateau de 24 à 48 => émission méconium in utéro + (=> pas de compression tho =>
clinique brutale Origine nosocomiale
heures puis phase d’amélioration gasps excès de liq alvéolaire)
entre 4 et 6 jours.
Liq méconial recouvrant le bébéQ
Râles fins crépitants Aspi trachéale méconiale,
DR immédiate modérée Augmentation rapide besoins en
Bloc alvéolo-capillaireQ DR immédiate (ou 2ndaire) DR souvent secondaire
rapidement résolutive (12-48h) O2 chez un enfant ventilé
Clinique Signes de rétractionQ APGAR < 3 fréquent
Tachypnée > 60/min Diminution de l’ampliation tho et
Parfois détresse vitale globale
Diminution de l’ampliat° thoracique Râles bronchiques humides (acidose, collapsus, septicémie,
prédominante diminution du MV asymétrique,
Tble hémodynamique associée : Formes sévères : tachypnée +++, choc)
sans signe de rétraction Tympanisme
marbrure, hypoTA thorax bloqué distendu, signes de
lutte modérés
DR de causes chirurgicales
7
Autres Rx thorax et ASP coupole hyperclarté de ASP et thorax : sonde gastrique soupleQ s’enroule sur le cul de sac Rx : Hyperclarté thoracique avec
l’hemithorax G, cœur refoulé à Dte, moignon sup oesophagienQ Rx thorax, ASP, TOGD, ASP normal
pulmonaire écrasé, abdomen vide Abdomen totalement opaqueQ endoscopie bronchique et Rx : Hyperclarté unilat,
Diagnostic le + svt en anténatal organes abdo ds ou aérogastrie si fistule oesotrachéale oesophagienne diagnostic differentiel avec PNO
thorax, diminution du DAT, hydramnios
Ttt
CI de la ventilation au masque
Position semi-assise
(car gonfle aussi voies digestives)
Aspiration oro-pharyngée douce, permanente, efficace
Intubation NT, sde gastrique en aspi
CI absolue à l’alimentation
Intervention (qui ne règle pas le pb de
INT éventuelle
l’hypoplasie (correction chir in utero ?)) Gavage
Perfusion pour assurer apports Intervention chirurgicale à type
Pronostic sombre (surtt si hypoplasie pulm bilat / Cure chirurgicale de la
Chirurgie de lobectomie
hypoxémie réfractaire) fistule
Cure en un temps sf si petit poids ou infection Intervention chirurgicale
Cq de hypoplasie :
- IRC et restriction du lit pulmonaire
- Persistance/retour à la circulation fœtale = shunt
à gros débit D-G
- HTAP
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DR d’origine cardiaque
• 2 GDS TABLEAUX CLINIQUES EVOCATEURS D’UNE CARDIOPATHIE CONGENITALE A REVELATION NEONATALE
Signes d’insuffisance cardiaque :
Hépatomégalie, Tachycardie, Gros cœur radiologique => 5 diagnostics
Malformation obstructives de la voie G
Hypoplasie du VG : Svt diagnostic antenatal => ITG. Si l’enfant nait défaillance cardiorespi précoce, sans pouls, HPM
majeure. Tbles metaboliques associées. Pas de ttt.
Coarctation de l’aorte : la + fqte, défaillance cardiorespi tardive (2ieme sem) svt associé, ici, à un shunt D-G de CIV.
Evoquer sur : souffle cardiaque + absence de pouls fémoraux + HTA au Mb sup et hypoTA au Mb inf. Ttt d’abord
médical à base de digitalo-diurétique. Si mal tolérance = ttt chir résequant la zone retrecie.
Un shunt G-D isolée : jamais de cyanose
Large CIV
CAV « cardiopathie du trisomique » suspecté sur tableau d’ins cardiaque, d’hypervascu pulm, d’un axe hyper G à –90°
Canal arteriel « malin »
Cardiopathie complexe : Trc arteriel commun, Ventricule unique, VD à double issue
A Echo TT normale : Fistule AV, Tble du rythme néonat (WPW + TSV, BAV congénital si lupus maternel)
HTAP persistante
Défaut d’abaissement des Résistances AP
Principale cause d’hypoxémie prolongée ou réfractaire : à évoquer devant toute DR NN qui ne s’améliore pas sous ttt
sympto
Principal diag diff = cardiopathies cyanogènes : echocardio + doppler
USI + vasodilatateurs pulmonaires, AREC
DR d’origine neuro-musculaire
Centrale (médicaments ++ : BDZ / AG / morphiniques… pris par la mère, anoxie, œdème cérébral, méningite, hémorragie
intra-cranienne)
Médullaire (ex : Werdnig-Hoffmann : amyotrophie spinale anterieure infantile type 1 = atteinte de la corne antérieure →
paralysie muscles respi)
Musculaire (ex : Steinert, myasthénie), ….
9
Complications
Épanchements gazeux du thorax
emphysème interstitiel
pneumothorax
pneumomédiastin
Toxicité de l'oxygène
dysplasie bronchopulmonaire
Complications ophtalmiques (hyperoxie) : fibroplasie rétrolentale
Surinfections
apparition d'apnées
bradycardies
augmentation des besoins ventilatoires
Persistance du canal artériel
Complications cérébrales (hypoxie) :
hémorragies intra-crâniennes (sous-épendymaire, intraventriculaire, intraparenchymateuse)
leucomalacie périventriculaire (nécrose ischémique de la substance blanche, risque ↑ si chorioamniotite)
=> +/- séquelles neuro graves
Complications digestives (hypoxie) : entérocolite ulcéro-nécrosante +++
Traitement d'urgence
• SYMPTOMATIQUE
Assurer une oxygénation satisfaisante : Désobstruction VAS (sonde d’aspi, contrôle perméabilité choanes / oeso),
ventilation et oxygénation
Ventilation au masque (SAUF si hernie diaphragmatique, PNO suffocant, inhalation méconiale)
Enceinte de HOOD si ∅ signe de gravité : air humidifié réchauffé + O2 (FiO2 réglable, cte)
CPAP : ventilation nasale en pression positive
Intubation trachéale + ventilation assistée si inefficacité HOOD ou signes de gravité :
• FR < 20 ou > 80/min, Apnée, épuisement respiratoire
• Silverman > 5
• Trbles hémodynamiques ou de la conscience
• GDS : PaO2 < 50 ou PaCO2 > 60 ou pH < 7,25 sous 60 % FiO2
• Prématurité extrême
Conditionnement : VVP ou VVC (ombilicale)
Assurer la stabilité thermique (table avec chauffage, incubateur)
Alimentation : Vidange gastrique, sonde gastrique, PAS d’alimentation entérale
Maintenir une hémodynamique systémique et pulmonaire satisfaisante
expansion volémique par albumine / sérum phy
inotropes si échec
si bradycardie/ACR : Ventilation + MCE + Adrénaline intratrachéale
Assurer l'équilibre hydro électrolytique et nutritionnel :
en parentéral : ~ 80 ml/kg/j G10 + NaCl + KCl + Gluconate de Calcium adapté au iono / glycémie capillaire
Eviter la iatrogénie
• ETIOLOGIQUE (CF ETIOLOGIES)
• ATB IV après prélèvements (CLAFORAN, NETRO, CLAMOXYL) CAR INN JUSQU'A PDC
• PREVENTIF
Prévention prématurité, Préférer accouchement par VB
Lutte contre souffrance fœtale aigue (echodoppler durant grossesse, cardiomonitorage fœtal)
Ttt actif de toute patho maternelle
Maturation fœtale en cas de MAP sévère par corticothérapie (Bétaméthasone)
• SURVEILLANCE
Sat, scope ECG, température, diurèse, TA, FC, Poids
FR, Silverman, FiO2 sans cyanose, TRC, GDS, Rx thorax
Glycémie capillaire, Iono, calcémie
Selles/Transit, Bili/ictère/photothérapie
Sédation-Analgésie
± ETF, EEG, potentiels évoqués
± FO avant sortie (fibroplasie rétrolentale post hyperoxie chez préma)
Source : Fiches Rev Prat, Intermed,medline, Cours Montoya 2001, Crs C.LeFrançois (Rennes)
v. 10 (22/01/2011 11:03)
Définitions
• INFECTION MATERNO-FŒTALE : LES + FREQUENTES
dès les 1ers jours de vie (< J2 en général)
par contamination materno-fœtale précoce
Anténatale : 2 voies possibles de contamination :
hématogène transplacentaire lors de bactériémies ou de septicémies maternelles
transmembranaire, à membranes intactes ou rompues → chorio-amniotite contaminant le fœtus lors de sa
déglutition ou par inhalation
Perpartum (lors du passage dans filière génitale)
Epidémio
Incidence : 1 % des nouveau nés
10 - 20 % de mortalité néonatale précoce
Germes particuliers
BK : méningite (PL, TDM, recherche BK), enquête familiale, rech VIH et ttt chez mère, arrêt allaitement,
chimioprophylaxie du NN puis BCG
Syphilis congénitale : contamination transplacentaire, asympto puis rhinite, éruption érosive pluriorificielle,
bandes claires métaphysaires, HSMG, anémie, thrombopénie, IgM et IgM spécifiques, ttt par Péni G
Gonococcie : contamination lors passage filière génitale, conjonctivite purulente, ttt préventif par collyre
systématique, ttt curatif local et général
Tétanos néonatal : porte d’entrée ombilicale, ttt préventif : vaccination ♀ enceintes, gammaglobulines
systématiques lors accouchement à domicile
2/4
Diagnostic
o Pas de facteur de risque retrouvé ds ¼ des cas
o Le + souvent paucisymptomatique sans signe de localisation
o parfois grave d’emblée : septicémie + localisations méningéeQ et/ou pulmonaireQ
• FACTEURS FAVORISANTS : ANAMNESE OBSTETRICALE Q
Infection uro-génitale ou systémique du 3e trimestre de grossesse
Syndrome pseudo-grippalQ (Listérose, rare en vrai, fréquent à l’internat, c un peu kom la thrombopénie à
l’héparine)…
Portage asymptomatique de strepto B (30 % des ♀ enceintes, variable dans le tps, dépistage systématique par
prélèvement vaginal à 36 SA, prévention lors de l’accouchement si +)
Col utérin ouvert en fin de grossesse (béance cervico-isthmique) surtout si cerclage inefficace
Rupture prolongée de la poche des eaux > 12 hQ et rupture prématuré des membranesQ
Travail prolongé, examens locaux répétés
Prématurité : risque × 3
• SIGNES EVOCATEURS
Prématurité inexpliquéeQ
Liquide amniotique teinté ou méconial
SFA : ERCF anormal (DIP), liq amniotique teinté, Apgar < 7 inexpliqué
Fièvre maternelleQ (pré, per ou post partum)
Antibiothérapie maternelle
Micro-abcès placentaires blanchâtres ou jaunâtres sur la face maternelle (listériose)Q
• ELEMENTS CLINIQUES (ASPECIFIQUES)
Anomalies thermiques
hypothermieQ
hyperthermie (- fréquent que hypothermie)
température ⊥ n’exclut pas le Dc
Cutanéo-muqueux
Teint gris
Eruption maculeuse ou maculo-papuleuse (Listeria)
sclérémeQ (induration de la peau + perte de mobilité sur les plans profonds) : souffrance cellulaire
blépharo-conjonctivite (chlamydia)
purpura, ecchymoses, saignement aux points de ponction → syndrome hémorragique (CIVD)
Troubles digestifs
ictères (précoce avant J2 ou prolongé)
refus de boire, vomissement
ballonnement abdo, HSMGQ
Troubles respiratoires
cyanose
troubles du rythme : polypnée, apnées
geignements expiratoires
détresse respiratoire néonatale immédiate ou secondaire
Troubles hémodynamiques
Pâleur, teint gris (vasoconstriction périph)
allongement du temps de recoloration cutanée (> 3 sec)
marbrures
± troubles de l’hémodynamique centrale (hypoTA, tachycardie)
Troubles neurologiques
dystonie
somnolence
convulsions
anomalies du cri : cri aigu
fontanelle bombée
Signes de focalisation
Pulmonaire : détresse respi, auscultation, (+ RX)
Méningite : fontanelle, cri, convulsions, apnées
Ostéo-arthrite : hanche (attitude antalgique en abduction semi-flexion), épaule (pseudo-paralysie du mb sup)
Infection urinaire : ictère cholestatique + IU à E.Coli
3/4
• ELEMENTS BIOLOGIQUES
Syndrome inflammatoire
CRP > 20Q (à recontrôler à H6 si normale) ; (± Procalcitonine et IL 6)
Fibrinogéne > 3,5 g/LQ (sf si CIVD)
Augmentation de l’orosomucoïde
Syndrome infectieux
Leucocytose > 30 000 avec Polynucléose > 10 000/mm3
ou leucopénie < 5 000/mm3Q, neutropénie < 1500 PNN/mm3
Myélémie (formes jeunes) > 15 %
Thrombopénie < 150 000Q
Anémie hémolytique
Signes métaboliques
Acidose métabolique récidivante
Hypoglycémie récidivante
Hypocalcémie
Hypoalbuminémie
• RADIO PULMONAIRE
Souvent normale
Images inconstantes, atypiques
opacités micronodulaires (Listeria)
éventuellement opacités alvéolaire (strepto)
opacités péribronchiques (non spécifique)
Pronostic
• VITALQ
Prise en charge rapide
Critères de sévérité :
Terrain : préma
Clinique : choc, apnée, détresse respi
Bio : infection fulminante à strepto B, neutropénie < 1500, thrombopénie < 150000, CIVD, acidose métabolique
persistante
Antibiothérapie tardive, non réponse au ttt
• FONCTIONNEL
bon si prise en charge adaptée
risque de troubles des acquisitions psychomotrices si
préma
épisodes répétés d’hypoxie
trbles hémodynamiques persistants
4/4
infection méningé
← hémorragies intraventriculaires, leucomalacie périventriculaire (surtout si préma + chorioamniotite)
Principes du traitement : URGENCE médicale
• MESURES GENERALES
Hospit en néonat
Conditionnement
Maintien de la normothermie → incubateur
Monitoring cardiorespi : Saturation transcutanée périphérique en oxygène, FC, FR, TA
VVP (KTVO), SNG, surveillance diurèse (pesée des couches, sondage urinaire ?)
Ttt sympto des patho associées
Détresse respi : oxygénothérapie (en ventilation spontanée ou assistée avec INT)
Réanimation hémodynamique : remplissage vasculaire (albumine 1g/kg en 30 min), ± drogues vasoactives
(dobu, dopa)
Equilibration hydro-électrolytique
Traitement des troubles de l’hémostase : PFC si CIVD, vit K si ictère néonatal
• ANTIBIOTHERAPIE
Indications à une trithérapie IV en urgenceQ
Fièvre maternelle > 39 °C et/ou signes cliniques néonataux évocateurs
Anamnèse riche et/ou examens complémentaires contributifs
Troubles hémodynamiques et/ou détresse respi inexpliquée
Principes de l’antibiothérapie
Faibles défenses du NN → ttt bactéricide par association synergique
Prise en compte du site de l’infection (localisation méningée notamment : doses et durée de ttt + importantes :
200 mg/kg/jour et 15 jours si strepto B, 21 jours si BGN)
Posologie adaptée en fonction de l’âge gestationnel, âge post-natal, poids, défaillances / immaturité
viscérales éventuelles (rénales et hépatique notamment)
Prélèvements bactério ne doivent pas retarder le ttt antibiotiqueQ
Surveillance des taux plasmatique si risque de toxicité (aminosides, glycopeptides)
Adapter secondairement à l’antibiogramme
Durée de ttt = 10 jQ IV si infection prouvée ; 3 j IV + 7 j PO si infection probable
Prévention
Dépistage + ttt des ♀ enceintes suspectes d’infection, BU
Dépistage portage strepto B à 36 SA : si + → antibioprophylaxie le jour de l’accouchement : clamoxyl IV à
partir du début du travail et répété toutes les 4 h jusqu'à la naissance du NN
Surveillance étroite des NN à risque, examen par le néonatalogiste, prélèvements à la naissance
Collyre (gono), gammaglobulines si accouchement à domicile (tétanos)
sérovaccination HBV (si mère HBV +)
Prévention des infections nosocomiales
Ttt précoce avant résultats bactério
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98, Intermed, Cours Montoya
v. 12 (22/01/2011 11:04)
Physiopathologie
FACTEURS FAVORISANTS LA SURVENUE D’UN ICTERE NEONATAL
Production accrue de bilirubine
- Hémolyse physiologique importante : Demi-vie des GR plus courte.
- Destruction de l'hème non érythropoïétique augmentée
- Activation de l’hème oxygénase sous effet du glucagon et de l’adrénaline (jeune)
Immaturité hépatique (d’autant + importante que le NN est prématuré)
- De la protéine Y qui capte la bilirubine dans le foie (ou ligandine)
- De l’UDP glycuronyl transféraseQ qui conjugue la bilirubine : l’activité de la glycuronyltransferase dépend de la
maturation hépatique et des modification de la vascu en période néonatale.
Augmentation de la fraction non conjuguée de la bilirubine qui circule normalement sous forme liée à l’Alb. :
ne passe pas la BHE => non neurotoxique.
Cpdt chez le NN, il existe une capacité de liaison de l’albumine qui est bcp plus faible (cf facteur infra) :
présence de BNC non liée à l’albumine qui, elle, franchit la BHE et est donc neurotoxique.
Cycle entérohépatique + fréquent
- Défaut de dégradation de la bilirubine conjuguée du fait de l’absence de flore bactérienne dans le tube digestif du
nouveau-né. La partie non métabolisée fait un nv cycle entérohépatique.
Si la quantité de bilirubine dépasse les capacités de liaison de l’albumine, la bilirubine non conjuguée non liée et
soluble dans les graisses va se fixer sur les membranes cellulaires (des GR permettant le dosage de la bilirubine intra-
érythrocytaire et des NGC à l’origine de l’ictère nucléaire).
FACTEURS FAVORISANT LA SURVENUE D’UN ICTERE NUCLEAIRE
Equivaut au facteur favorisant l’apparition de bilirubine non conjuguée non liée à l’albumine
- Augmentation de la production de bilirubine avec une immaturité du système d’épuration +
Polyglobulie : fréquent chez l’hypotrophe
Résorption d’hématome (bosse séro sanguine)
Jeûne : Il accroit la dégradation de l’hème non erythropiétique
Diabète maternel : responsable d’une hyperbilirubinémie et d’une polyglobulie chez le NN de méca mal connu
Il favorise en outre la prématurité, l’hypocalcémie, l’hypoglycémie néonatale… (Q 165)
- Facteur diminuant la capacité de liaison à l’albumine
Hypoalbuminémie (frqte chez le prématuré)
Acidose
Certains médicaments : Caféine (ttt bradycardie, inhalation méconiale), Diazepam (CCH), Furosémide,
Digoxine, Aminoside (inf bacter du NN)
Hypoglycémie, hypothermie : fréquent chez le préma et l’hypotrophe
Hypoxie
- La prématuritéQ (signe de gravité) et les infections bacteriennes du nouveau né sont des facteurs favorisants car
ils agissent en favorisant des « facteurs favorisants ». Ds Infection bact. : hypoglycémie, hypoCa, acidose,
hypoalb, …
Diagnostic de l’ictère
ANAMNESE
Recherche des situations à risque
- Incompatibilité sanguine fœto-maternelle : groupe ABO, rhésus des parents ; nbre de grossesses / groupe sanguin
des enfants ds la fratrie, transfusion sanguine antérieure, résultat des RAI.
- Infection : en cours de grossesse (risque d’embryofœtopathie) en per-partum (risque d’infection materno-fœtale)
- Souffrance fœtale aiguë : rythme cardiaque fœtal pendant le travail, Score d’Apgar, pH
Date de début de l’ictère : Tout ictère débutant avant la 24ième heure de vie doit être considéré comme pathologique
Évolution de l’hyperbilirubinémie : le danger est représenté par la rapidité d’évolution
Type d’alimentation (lait de mère)
2/5
CLINIQUE
Coloration des urines et des selles : urines colorées et selles claires (I. à BC) ; urines et selles foncées (I à BNC)
Intensité de l’ictère
Recherche de signes d’hémolyse (I à BNC): pâleur, anasarque foeto-placentaire, hépatosplénomégalie (hématopoièse
extra-médullaire), hémoglobinurie = hémolyse intense est un signe de gravitéQ
Recherche de signes infectieux = Signe de gravitéQ
Retentissement neurologique = Signe de gravitéQ
- Hypotonie habituelle associée à l’ictère
- Signes d’ictère nucléaire si >
- Hypertonie axiale avec paroxysmes en opisthotonos
- Dystonie des membres avec mvts choréo-athétosiques
- Troubles oculomoteurs : paralysie de la verticalité (« regard en coucher de soleil »)
- Cris aigus monocordes
- Abolition des réflexes archaiques
- Crises convulsives
- Décès ou séquelles : psycho-motrices, surdité (surveillance PEA si ictère sévère)...
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Nouveau Né
- NFS (signe de gravité si anémie)
- Groupe sanguin et phénotype rhésus
- Ac antiA et antiB par élution (test de Tovey)
- Test de Coombs direct
- Bilirubinémie totale et conjuguée : signe de gravité si BT > 350 µmol/l si à terme, > 200 µmol/l si prémat
- Bilirubine intra-érythrocytaire reflet de la bili non liée dans les situations à risque pour évaluer le risque neuro
signe de gravité si BIE > 15 µmol/l ou BNL > 0.8 µmol/L
- Bilan d’hémolyse : Réticulocyte, LdH, Hapto ± hémoglobinémie et urie
- Facteur favorisant l’ictère nucléaire
Albuminémie
Glycémie
Calcémie
GDSA (pH = acidose ?)
CRP et prélèvements bactériologiques si contexte infectieux
- ÉchoG hptq + bilan complet hépatique + ECBU ± sérologie virale TORCH en cas d’ictère à bilirubine conjuguée
- puis examens en fonction de l’orientation étiologique initiale.
Mère
- RAI
- Kleihauer (ici à visée diagnostique : s’il est positif chez une mère Rh -, va en faveur d’une allo-immunisation)
Etiologies
ICTERE A BILIRUBINE NON CONJUGUEE
Ictère simpleQ ou physiologiqueQ
- Chez 30 à 50 % des nouveau-nés à terme, encore plus fqt chez le préma (le + fqtQ)
- Icère par immaturité hépatiqueQ+++
ièmeQ
retardée => Apparition au 2 ou 3ième jour de vie
ième
Ictère non prolongé : ne dépasse pas le 10 jourQ de vie sf chez le prématuré (durée de 2 à 3 sem)
D’intensité modérée (bilirubinémie totale < 250 µmol/l)
Q Q Q
Isolé, sans hépato -splénomégalie (pas d’hémolyse ), sans anémie, sans signes infectieux
Q Q
Avec urines claires (défaut de conjugaison), fonçant progressivement et selles de coloration normale ,
éliminant une cholestase
- Bénin sauf chez le prématuré chez qui le risque d’ictère nucléaire existe
- Photothérapie discontinue svt nécessaire ou abstention tttiq
Ictère pathologique
- Ictère précoceQ
ième
< 24 h pr le nv né à termeQ, intenseQ, à progression rapide avec signé d’hémolyse et Sd anémique
régénératif
3/5
Infection maternofoetaleQ (infection bactérienne, virale ou parasitaire)
- ± précoce, parfois mixte (bilirubine libre et conjuguée) : urines foncées, selles colorées, HSMG
- Les infections virales (CMV, rubéole, herpés, Echo, coxsackies) ou parasitaire (toxoplasmose) responsable
d'une fœtopathie ou d'une embryofœtopathie est souvent responsable d'un ictére associée à un RCIU, un Sd
dysmorphique, une HSMG, un purpura, une éruption:
- Ttt : ATB, correction des tbles métaboliques aggravant le catabolisme, maintien albuminémie correcte,
Photothérapie. Parfois exsanguinotransfusion surtout si CIVD associé.
Ictère hémolytique
- PrécoceQ, d’aggravation rapide, s’accompagnant d’une pâleur, d’une hépato-splénomégalie avec urines
claires (parfois foncées en cas d’hémolyse brutale) et selles de coloration normale
- Le risque d’ictère grave avec atteinte neurologique est majeur.
Incompatibilité RhésusQ : incidence 4/1 000
- Enfant Rh+Q, mére Rh-Q, Coombs + (Ac anti-D maternel type IgG), la mère ayant été antérieurement
sensibilisée (grossesse /transfusion de sang incompatible) avec développement d’agglutinines irrégulières.
- Dosage des Ac anti-D maternels ts les 15j dès le 5° mois de grossesse > 1 µg/mL
- Dosage de bili ds le LA à corréler au diagramme de Lilley et au tx d’Hb
- Clinique
Forme massive = anasarque foeto-placentaire + anémie + risque de mort fœtale
Forme moyenne = ictère néonat précoce + anémie + HSMG
Forme modérée = anémie prolongée
- Le ttt préventif consiste en l’injection systématique de gammaglobulines, anti-D chez toutes les femmes
Rhésus négatif dans les 48 heures suivant un accouchement, une interruption de grossesse ou un geste en
cours de grossesse…(Cf Q 163)
- Ttt de choix = Exsanguino-transfusion en sang O- par voie ombilicale, parfois in utero ± extraction préma
Incompatibilité sous-groupes RhésusQ :
- Il peut exister une incompatibilité dans les sous-groupes Ee ou Cc (par exemple un anti-E d’une mère ee).
Ainsi devant un tableau évocateur d’incompatibilté chez une mère Rh+, tjs y penser (svt transfusion ant)
- Le test de Coombs est constamment positif.Q
- L’évolution est souvent moins sévère que celle de l’incompatibilité Rhésus classique ms ictère nucléaire
possibleQ. Pas de prévention possible. Surveiller +++ grossesses ulterieures.
Incompatibilité dans le système ABO :
- La mère est de groupe O, l’enfant de groupe A ou B. L’hémolyse est moins sévère et moins précoce que
pour l’incompatibilité Rh et elle peut toucher le nv-né premier né. Le test de Coombs est souvent négatif.
- Les Ac ne sont pas naturels mais immuns, acquis lors d’une transfusion ou d’un contact antérieur avec
l’antigène. On retrouve des agglutinines irrégulières anti-A ou anti-B chez la mère.
- Il faut contrôler la NFS à l’âge de 1 mois car c’est à ce moment que l’anémie peut atteindre son maximum.
Incompatibilité dans les autres systèmes (Kell, Duffy, Kidd, MNS…) :
- Le test de Coombs est positifQ. L’anémie est parfois présente ; l’ictère peut être intenseQ.
Hémolyses constitutionnelles :
- Les déficits enzymatiques du GR (en glucose- 6 -phosphate deshydrogénaseQ, en pyruvate kinase)
peuvent se révéler par une hyperhémolyse en période néonatale et leur diagnostic repose sur le dosage de
leur activité avant toute transfusion.
- La sphérocytose héréditaireQ donne un tableau similaire. Le diagnostic peut être fait en période néonatale
par étude des globules rouges en ektacytométrie.
- Les Mies de l’Hb n’ont pas de révélation néonatale du fait de l’importance du contingent de
l’hémoglobine fœtale.
- Ictére néonatal prolongéQ
Q
Ictère au lait de mère (1 à 3 % des enfants nourris au sein)
- Prolonge un ictère simple ou apparaît au 5ième ou 6ième jour de vie
- Isolé avec examen clinique normal, modéré et persiste tant que l’allaitement maternel est poursuivi
- Lié à la présence, dans le lait de la mère, de lipoprotéines lipases entraînant une libération accrue d’acides
gras, eux-même à l’origine d’une inhibition de la glycuronyltransférase.
- Disparaît en quelques jours, si l’allaitement est interrompu.
- Bénin => jamais d’ictère nucléaireQ, pas d’HSMGQ, l’allaitement maternel devant être poursuiviQ (chauffage
du lait à 56°C en diminue l’intensité mais inutile en pratique)
Q
Hypothyroïdie congénitale Q 262
- Dépistée systématiquementQ
- Ictère lié à un retard de maturation de la bilirubine glucuronyltransférase
- Ictère disparaissant quelques jours après début du ttt hormonal substitutif
4/5
Maladie de Gilbert : Fréquente (3 à 8 % de la population) et bénigne
- A transmission autosomique récessive => ictère à BNCQ
- Liée à un déficit partiel de l’activité de la bilirubine glycuronyltransférase
- Peut être la cause d’un ictère néonatal prolongé (au-delà du 10ième jour de vie), les poussées d’ictère
déclenchées par le jeûne, l’infection, le stress, apparaissant + volontiers chez l’adolescent
Sténose du pyloreQ Q 085
- C’est le jeûne associée à la maladie qui décompense une Mie de Gilbert sous jacente
Maladie de Crigler-NajjarQ : Exceptionnelle (1 enfant sur 1 million)
- A transmission autosomique récessive
- Due à un déficit complet et permanent de l’activité de la bilirubine glycuronyltransférase
- À l’o. d’une hyperbili non conjuguée sévère dès les 1iers jours de vie avec risque d’ictère nucléaire
- De type I : inefficacité du phénobarbital, nécessitant une photothérapie nocturne quotidienne
- De type II : le ttt par phénobarbitalQ permet une décroissance des taux de bilirubine
Incompatibilité ABOQ
ICTERE A BILIRUBINE CONJUGUEE ou MIXTE = Cholestase du nourisson (la seule cause)
Denant toute cholestase, le pédiatre doit réaliser : un bilan hépatique + Echo hépatiq + ECBU ± sérologie TORCH
- Cholestase extrahépatique
Q Q Q
Urines foncées + selles décolorées complète précoce (délai -/- naissance) permanente + HMG dure
Cholestase ictérique biologique : PAL + GGT et bili augmentées
Atrésie des voies biliaires extra-hépatiques => Apport de vitamine K en urgence +++++
- 1 enfant sur 10 000
- Occlusion fibreuse de la voie biliaire principale extrahépatique associée à une atteinte constante des canaux
intrahépatiques cholestatiqueQ dans les 1iers jours de vie
- Fréquence du syndrome de polysplénie : veine porte préduodénale, VCI anormale, situs inversus avec
absence fréquente de vésicule biliaire
- Echo hptq recherche des signes associés (polysplénie, image kystique sous-hépatique) mais ne peut faire le
diagnostic d’atrésie des VB, celles-ci n’étant normalement pas visibles en échographie chez le nouveau-né
- Le diagnostic de certitude est perchirurgical
- PBH est réalisé à la recherche de signes histologiques de rétentissement d’un obstacle sur les VB.
- Ttt est chirurgical en urgence avant la 6ième semaine, il consiste en une dérivation : anastomose d’une anse
jéjunale au hile hépatique (« Kasaï »)
Anomalie des voies biliaires :
- Kyste du cholédoque, perforation des voies biliaires, Sd du bouchon biliaire ou « Sd de la bile épaisse »
parfois secondaire à une hémolyse, lithiase biliaire
- Cholestase intrahépatique
Q
HMG ferme moins dure, moins volumineuse, cholestase partielle : décoloration des selles svt transitoire,
retardée et svt incomplète
Q
Infections
- Fœtopathies avec hépatites virales à CMV, rubéole et toxoplasmose (Pas d’HVA, HVB car contamination
perpartum et délai d’incubation > 1 mois) => sérologie TORCH
- Infection virale postnatale à Epstein-Barr, à échovirus
- Infection urinaire à E.Coli +++++Q
Sd d’Alagille ou paucité ductulaire
- Absence ou extrême rareté des voies biliaires interlobulaires qui sont de petit calibre
- Cholestase associée à un syndrome polymalformatif
Dysmorphie faciale
Embryotoxon postérieur (examen ophtalmologique à la lampe à fente)
Vertèbres dorsales en " ailes de papillon "
Cardiopathie congénitale = sténose des branches de l’artère pulmonaire
- Transmission autosomique dominante, pénétrance variable
- Évolution vers la cirrhose chez 10 à 15 % des enfants
Maladies métaboliques
- Mie de Gaucher : surcharge en cérébroside
- Mie de Niemann-Pick : surcharge en sphingomyéline
- GalactosémieQ, tyrosinémie
Autres causes
- MucoviscidoseQ, Trisomie 21Q
- Déficit en alpha-1-antitrypsineQ
- Cholestase néonatale bénigne, hypoxie périnatale hépatique sévère, nutrition parentérale prolongée
5/5
Traitement (HP)
TTT ETIOLOGIQUE (chir si cholestatique, infection...) TOUJOURS
TTT SYMPTO DES ICTERES A BILIRUBINE LIBRE
Abstention thérapeutique
- En l’absence de facteurs de risque d’ictère grave
Absence de prématurité, d’incompatibilité sanguine, d’infection, de souffrance fœtale ou néonatale
Pds de naissance > 3000g
Ictère retardé
Photothérapie D
- Mécanisme : La photothérapie entraine la transformation chimique de la bili libre en un produit hydrosoluble
mais, elle n’active pas les enzymes déficientsQ
- Précaution d’emploi
Enfant nu
Distance par rapport à la peau < 45 cm
Oclusion des yeux
Augmentation apports hydriques : hyperhydratation (+ 20 %)
Sous monitoring CV
surveillance thermique
- Conventionnelle (rampe) ou intensive (tunnel)
- En continu ou en discontinu (arret progressif car risque de rebond)
- Indication : dès que le bili est > 10 % du poids du corps (?) et avant 250 µmol/L : en pratique instauré après
repérage sur des abaques qui prennent en compte : poids de naissance, terme, poids actuel, age actuel et tx de bili
Albumine
- Perfusion de 1 à 2g/kg d’alb diluée à 10 %
- Indication : si < 30 g/LD et BNL > 0,8 µmol/L
Exsanguino-Transfusion en sang O-
- Indication : Surtout si échec de la photothérapie intensive
dès que le bili est > 15 % du poids du corps (?) => >350 µmol/L ches NN né à terme ; > 250 chez le préma
BNL > 1,5 µmol/L
Hémolyse intense
Anémie avec Hb < 12 g/dL
- Prévenir l’hypocalcémie, l’hypoglycémie, la thrombopénie et l’hypothermie ++++
• TTT ADJUVANT : clofibrate :
- inducteur enzymatique de la glycuronoconjugaison en dose unique
- indiqué chez les enfants un peu limite pour les indic de photothérapies ou ds le ttt préventif des sujets à risque ds
les 48ières heures de vie pr certains.(+/- en préventif)
• ARRET DES MEDICAMENTS FAVORISANT L’AUGMENTATION BNL
• ALIMENTATION PRECOCE
• SURVEILLANCE
Source : rdp, intermed, medline, conf.D.Guyot, QCM intest 2000, Medifac, Dossier Estem
v. 6 (22/01/2011 11:04)
Anomalies génétiques
Aberration chromosomique : nombre, structure
Anomalies multifactorielles (gènes non allèles, environnement)
Anomalies monofactorielles (gène mutant dominant ou récessif)
Construction et interprétation d'un arbre généalogiqueQ+++
Pénétrance = capacité du caractère induit par le gène mutant à être ou non exprimé
Expressivité = intensité de l’expression d’un gène, peut etre variable ds une fratrie
AUTOSOMIQUE AUTOSOMIQUE
HÉRÉDITÉ RÉCESSIVE LIÉE A L'X
DOMINANTE RÉCESSIVE
Chez tous les garçons
Expression du gène Homo-et hétérozygote Homozygote
Chez les filles homozygotes
Transmission - Indépendante du sexe - 2 parents porteurs du gène - Filles hétérozygotes vectrices
- Pas de saut de génération - 2 parents : phénotype sain - Pas de transmission père-filsQ
- Risque de 50 % pour les - Souvent consanguinité - Seule la branche maternelle
enfants d'être atteints - Indépendante du sexe d’un garçon malade est
- Ø transmission / s.sain - Risque de 25 % pour les concernée par l’anomalie
- génotype anormal → enfants d'être atteints génétiqueQ
phénotype VARIABLE - Pb = dépister hétérozygotes - Saut de génération possible
← expressivité / pénétrance -Fréquence des hétérozygotes - ♀ peut ê atteinte, ms atténuée
(Loi de Hardy-Weinberg) car Lyonnisation de X au hasard.
=2x√(fréq_homozygotes)
Xc (gène anormal)
Union A (gène dominant) a (récessif) B (gène muté) b (normal)
X (chromosome X normal)
Dominante liée à X
Bcp + rare
Ressemble à transmission auto. dominante
Atteinte ♂ + sévère que ♀
Gravité similaire chez ♂
Gravité variable chez ♀
Père atteint
→ Ø de ses fils
→ ttes ses filles
Mère atteinte
→ ½ ses garçons
→ ½ ses filles
Disomies uniparentales
= présence chez un individu diploïde de 2 chromosomes homologues hérités d’un même parent (non visible en cytogénétique,
diagnostic biomoléculaire)
→ isodisomie si chromosome dédoublé, hétérodisomie si les 2 chromosomes correspondent à la paire de chromosomes d’un
seul parent
Pathologies liées :
à l’apparition d’une maladie autosomique récessive (rare)
aux gènes soumis à empreinte génomique (cad dont la signification est ≠ selon la provenance maternelle ou
paternelle)
Clinique :
Anomalies de la croissance (intra-utérine notamment)
Retard mental, troubles psychologiques
Malformations congénitales…
Exemples :
Syndrome de Willi-Prader : disomie uniparentale 15q11-q13 d’origine maternelle (hypotonie néonatale, obésité,
retard mental)
Syndrome d’Angelman : disomie uniparentale 15q11-q13 d’origine paternelle (retard mental, épilepsie, ataxie,
troubles du comportement)
Hérédité mitochondriale
Seules les mitochondries d'origine maternelle étant transmises lors de la fécondation
→ la transmission des mutations mitochondriales est maternelle
Tous les enfants d'une mère porteuse d'une mutation mitochondriale sont atteints à des degrés variables, selon le
taux de mutations porté par les cellules germinales
Rq : L’ADN mitochondrial ne code que pour 5 % de la chaine enzymatique respiratoire mitochondriale,
l’essentiel est codé par l’ADN autosomique nucléaire (95 %)
→ patho. de chaine respiratoire ← mutations de l’ADN nucléaire ou de l’ADN mitochondrial
4/4
Conseil génétique
Etude de la probabilité qu'un enfant à naître soit atteint d'une maladie ou anomalie génétique → connaissance de la
maladie, histoire de la famille, arbre généalogique
Information complète sur le problème posé, neutre, non directive
Evaluation psychologique et soutien à la famille, déculpabiliser
Circonstances de la demande :
couple stérile, nombreuses fausses couches spontanées
consanguins
ATCD familial de maladie héréditaire
risque de récurrence chez un couple ayant déjà un enfant atteint
Evaluation du risque selon le mode de transmission (statistique et à reconsidérer individuellement du fait des
implications)
Proposer solution adaptée (DPN, DPI, dons de gamètes, adoption…)
Aides médico-sociales, choix de vie / métier, risques et mises en gardes (assurances-vie etc…)
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoechst, Rev Prat 99 et 2000, Cours Sarda 2001, QCM Intest
v. 8 (22/01/2011 11:04)
Hémophilie Q 257
(diag., génétique, complicat°)
Maladie hémorragique par déficit constitutionnel en facteur antihémophilique VIIIc ou IX par atteinte du gène codant
pour la Ptn.
Diagnostic
• Clinique
symptomatologie à la suite de microtraumatismes dès l’âge de la marche ou surtout iatrogène (chirurgie, interventions
dentaires) laissant des séquelles locomotrices.
Hémophilie Majeure = facteur < 1%
1° accidents dès age 1 an pour trauma.minimes
Hémorragies interstitielles, hémarthroses d’une grosse articulation
articulation rouge chaude tuméfiée avec impotence fonctionnelle
récidives fréquentes
→ arthropathie hémophilique chronique ankylosante invalidante (genou)
Hématomes intramusculaires → graves
asphyxiants : rétropharynx plancher buccal
compression vasculaire ou urétérale : rétropéritoine( + anémie Ä chez petit) , psoas
cécité : rétro-orbitaire
syndrome de loge : loges musculaires
hématomes intra ou péri-osseux : pseudo tumeurs, fractures
Hémorragies extériorisées : cutanéomuqueuses, digestives
Hémorragies cérébroméningées : rares, post TC
Hématomes sous cutanés bénins
Hémophilie modérée = facteur entre 1 et 5%
Hémarthrose rare ms possible
Hémophilie Atténuée = facteur entre 5 et 25%, Frustre = entre 25 et 50% :
Hgies provoquées seulement
Révélation + tardive / chir
Importance du TCA an pré-op.
Rechercher atcd familial d’accidents hemorragiques du coté maternel
• Biologique
Hémostase primaire ⊥
Pq, TS et résistance capillaire normaux
Coagulation
Voie extrinsèque : TP = TQ ⊥, fibrinogène ⊥
Voie intrinsèque : TCA constamment allongé
forme modérée 50-80 s
forme majeure 100 s
Dosage spécifique des facteurs VIIIc (hémophilie A) et IX (hémophilie B) → diminution isolée
généralement < 30 %
Mélange plasma ⊥ + plasma du malade → correction TCA (élimine anticoagulant circulant)
Etudier activité coagulante du facteur VIII : par correction plasma déficitaire / plasma étudié.
si ↓ VIIIc + ↓VIII Ag = déficit quantitatif
si ↓ VIIIc + VIII Ag ⊥ = anomalie qualitative
avec c = activité biologique coagulante et Ag = activité antigénique, du facteur VIII.
2/3
Faire au diagnostic :
Groupe ABO, Rh, RAI, phénotypage érythrocytaire
Coombs direct et indirect
Sérologies HIV 1-2, HTLV 1-2, CMV, HBV, HCV
Rx genoux F+P, crâne.
• Différentiel
Insuffisance hépatocellulaire, avitaminose K : TP ↓
Maladie de Willebrand : TS ↑, VIII R Ag ou VIII R C sont ↓ (rappel : facteur W transporte VIII ds
circulat° plasm. Dc peut s’accompagner de ↓ VIIIc avec VIII Ag ⊥)
Déficits en XI (hémorragies), XII, prékallicréine et kininogéne sont thrombogènes
Anticoagulant circulant (complication due au traitement qui peut être associé) : absence de correction du
TCA d'un mélange plasma atteint et plasma témoin
• Diagnostic génétique
Anténatal
Etude du caryotype sur biopsie du trophoblaste, amniocentèse ou ponction du cordon
Diagnostic du sexe chromosomique → si ♂ : analyse biomoléculaire (directe ou indirecte)
± dosage de l'activité du facteur VIII ou IX sur ponction de sang fœtal, réalisable ~ 20e SA
Dépistage des conductrices par techniques de bio.mol (dosage VIII non fiable stt si enceinte)
Dosages spécifiques
VIIIc, IX < 70 %
avec rapport VIII/vWF-Ag < 0,7 ou IX ↓
Biologie moléculaire
Indirecte par restriction fragment length polymorphism (RFLP) = polymorphisme de restriction du
chromosome X
± méthodes directes (recherche de délétions ou de mutations ponctuelles, surtout pour hémophilie B
car gène + ptt : 8 exons contre 26 exons dans hémophilie A)
Génétique
Récessif lié à X (70 %) ou mutation sporadique (30 %)
Transmettrices obligatoires :
mère d'enfant hémophile ayant des ATCD d'hémophilie (ce qui élimine la forme sporadique)
fille d'hémophile
Dépister les femmes hétérozygotes dans une famille d'hémophiles
Les fils de pères hémophiles sont toujours indemnes
Les fils de mères hémophiles sont toujours atteints
Le déficit concerne
facteur antihémophilique A = VIIIc (coagulant) : 85 %
ou facteur anti hémophilique B = IX, K-dépendant
→ n'entraînant donc pas d'anomalies de la coagulation primaire (TS normal)
mais une perturbation de la voie intrinsèque (TP normal, TCA allongé)
il peut être quantitatif : A- ou B- → le plus fréquent
ou qualitatif par anomalie fonctionnelle : A+ ou B+
Intensité fonction du taux résiduel :
Forme majeure (< 1 %)
Forme modérée (1-4 %)
Forme mineure (5-30 %)
3/3
Complications
• Infections ( /transfusion stt)
hépatites A, B, C (avant 90)
VIH (avant 85)
parvovirus B 19
prion ?
vaccins (GenHevac B, HI best), viro-inactivation, dépistage bio. des dons de sang.
• Hémorragies / Hématomes
• Hémorragie peropératoire
maintenir facteurs > 70 % en peropératoire
et > 50 % en postopératoire
Ø bistouri électrique, ligatures à la main
• doser
TCA, VIII ts les jours jusqu’à correction
NFS ts 2 jours
RAI et recherche anticoagulants circulants à J 10
Ne pas oublier :
port de carte :
type d’hémophilie,
tx du facteur,
groupe, Anticoagulant circulant siЭ,
centre dont dépend le patient,
nbre UI déjà reçues
Education
Autoperfusion
Soutien Ψ
Conseil génétique
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoescht, Rev Prat 99, medline, conf hémato.
v. 11 (22/01/2011 11:04)
Epidémiologie
Maladie génétique récessive liée au sexe
→ ne touche que des garçons apparentés de façon matrilinéaire dans une même famille
Fréquence ~ 1/4000 naissances de garçon, Prévalence 3/100 000
La plus fréquente et la plus grave des dystrophies musculaires (mortelle)
Myopathie de Becker : forme plus tardive, moins grave, deux fois moins fréquente
Formes familiales (atteinte de plusieurs enfants) = 20 ~ 30 % des cas
Cas sporadiques : mères conductrices ds 2/3 des cas et 1/3 de néomutations (~ comme pr l’hémophilie)
Génétique
Transmission récessive liée au sexe
Gène DYS en Xp21, très long : 76 exons répartis sur 2,3 millions de paires de bases
Anomalie du gène :
grande délétion intragénique retrouvée dans 65 % des cas
duplications, délétions partielles, microdélétions,mutations ponctuelles dans 35 %
Etude du produit du gène : la dystrophine est indétectable dans la maladie de Duchenne et détectable dans la
myopathie de Becker (par des anticorps spécifiques anti-dystrophine)
Anomalies possibles : absence du gène, mauvaise synthèse protéique, protéine synthétisée mais trop courte
Diagnostic
• Clinique
A la naissance : trophicite et mobilité normale
Déficit proximal avec démarche dandinante débutant dès l’âge de 2 ans : signe de Gowers (mains en appui
sur genou pour passer de accroupi à debout), trébuche svt, appui lors escaliers
Pseudohypertrophie des mollets (prolifération scléroadipeuse)
Rétractions tendineuses multiples aggravées par l’immobilisation progressive (équinisme du pied, flessum de
hanche avec démarche dandinante sur la pointe des pieds)
Atteintes des muscles axiaux : hyperlordose lombaire, scoliose +++
difficulté de scolarisation avec déficit intellectuel ds 1/3 des cas
Grabataires à 10 ans avec atteinte cardiaques à 12 ans.
insuffisance respiratoire grave (muscles respiratoires)
Mort vers 20 ans
• Paraclinique
Forte augmentation des CK musculaires (20 à 100N) très évocatrice et de l’aldolase
ENMG
de détection : atteinte myogène, tracé trop riche pour l’effort fourni, interférentiel avec recrutement spatial
d’U.M., potentiels de durée et amplitude faibles, polyphasiques, déchiquetés
de stimulodetection normale
Biopsie musculaire
atrophie myogène
nécrose
fibrose lipoïdique
pas de fixation d’Ac anti dystrophine (Duchenne) (faible fixation si Becker)
ECG si atteinte cardiaque : onde R ample en V1 V2 et Q en V4 V5 V6.
2/3
• Diagnostic moléculaire
Sur prélèvement sanguin (ADN lymphocytaire) après consentement éclairé des parents (loi de bioéthique du
29/07/94)
Recherche des macrodélétions (= 65% des cas) par PCR et Southern Blot et maintenant a l’aide de
microsatellites
• Diagnostic prénatal
Consultation de conseil génétique et recherche mère vectrice
sexe (caryotype)
analyse d’ADN
directe par PCR, le + fiable
mais mutation doit être connue (← mise en évidence chez le sujet index (enfant malade))
ou indirecte par polymorphisme de restriction RFLP
Epidémiologie
2ème cause de retard mental chez l'enfant après la Trisomie 21
touchant 1 hommeQ sur 4 000 et 1 femmeQ sur 7 000
Première cause de retard mental héréditaire
Génétique
CytogénétiqueQ du syndrome de l’X fragile : deux intérêts
Diagnostic de XqFRA dans le cas typique
Eliminer une autre cause chromosomique de retard mental
un examen normal n'élimine pas le diagnostic
Analyse d’ADN
technique de culture de lymphocytes (fragilité observée dans le caryotypeQ sous forme de cassure sans perte de
fragment de l’X en q27, non présente en cas de prémutation)
biologie moléculaire par Southern blot : nombre de répétition des triplets de bases CGG (Nl = 6 – 54 CGG)
Amplification anormale d’une séquence instable de triplets CGG (> 230 CGG) + hyperméthylation
entraînant l’inactivation du gène FMR1 (Fragile X Mental Retardation)
Amplification > 230 CGG = 100 % de retard mental si ♂, 40-60 % de retard mental si ♀
Augmentation du risque de développer la maladie au cours des génération successives (phénomène
d’anticipation)
Mosaïque possible associant prémutation et mutation complète
Mutation complète observée uniquement dans la descendance de femmes prémutées ou mutées (augmentation
du nombre de triplets, risque d’autant + grand que nb de triplets élevé)
Passage de prémutation (60 – 200 CGG sans hyperméthylation) à mutation uniquement par transmission
féminine sans retour possible de la forme mutée à prémutée
Aucune notion de descendance d'homme avec mutation complète
Homme porteur de prémutation la transmet inchangée à ses enfants
Diagnostic
Clinique : Triade clinique (mais signes non spécifiques & inconstants)
Retard mental + neuropsy
retard mentalQ de gravité variable avec anomalies de l'acquisition du langage
tendance psychotique (troubles du comportement, instabilité psychomotrice, « autisme »)
retard psychomoteur (hypotonie, retard d’acquisition de la station assise / de la marche)
± EpilepsieQ (20 %)
Dysmorphie craniofaciale (visage allongé, lèvres épaisses, oreilles mal ourlées)
Macro-orchidie familiale, importante, isolée, post pubertaireQ, sans anomalie endocrine ± hernies
30% des femmes transmettrices ont un déficit mental (léger, surtout trouble du langage, morphotype normal)
Biomoléculaire
Analyse directe :
Southern-Blot → taille de l’expansion + état de méthylation
PCR → analyse allèles normaux et allèles mutés (nécessite de connaître les allèles des parents)
Analyse indirecte :
Piste chromosome X muté maternel (à l’aide de marqueurs polymorphiques situées au voisinage du locus
morbide de l’X-Fra)
Nécessite vérification par analyse directe (car possibilité de crossing-over → faux négatif)
Diagnostic prénatal
Sur biopsie de trophoblaste (villosités choriales) ou sur cellules amniotiques
Détermination du sexe chromosomique
Analyse génétique moléculaire
Imagerie / Radiographies
Echographie rénale : systématique, voire UIV
Signes radiologique osseux
Retard d’âge osseux, hypertransparence, brachymétacarpie du 4e doigt
Signe de Kosowicz
Rx thorax, ECG
Echo cardiaque
Cytogénétique
Caryotype sanguin
Anomalie de nombre : Homogène dysgonosomie 45 XOQ dans 55 % des cas
Le chromosome « X » présent est svt d’origine maternelle dans 75% des cas.
Anomalie de structure : 25%
isochromosome X 20 % : 46 Xi (Xp) ou Xi(Xq)Q
en anneau (5%) : 46 Xr(X)
Mosaïque : 15%
45X/46XXQ ou 45X/47XXX ou 45X/46XX/47XXX : possibilité de corpuscule de Barr +Q, fertilité possible
Possible présence de chr Y : 45 X, 46XY (5%) : risque de gonadoblastome important, possible ambiguïté
sexuelle
Délétion : 5 % (46 XXp-)
Frottis buccal pour l’etude de la chromatine sexuelleQ
Un des 2 « X » est inactivé => sous la forme d’une hétérochromatine dense visualisé en interphase sous la
forme d’un corpuscule de Barr accolé à la Mb.
Chaque individu possède autant de corpuscule de Barr que de chromosome X – 1.
Chez une femme normale, on retrouve 15-30% de corpuscule de BARR.
Pas de corpuscule dans : sexe masculin, turner, XYY, …
Méthode non spécifique mais résultat évocateur , rapide (48h) confronté à la clinique.
Intérêt de la FISH dans l’avenir pour diagnostic rapide de Turner
Sd de Noonan = pseudo turner
Caryotype normal (46 XX ou 46 XY)
Sd malformatif
Morphotype Turner
Sténose A. pulmonaire (± altération fonction gonadique) (phénocopie)
les ♂ atteints ont cryptorchidie + hypospadias
Traitement (HP)
GH avant la puberté qd AO < 12 ans (éviter le nanisme);
Après puberté :17-β oestradiol per os ou transdermique + progestatif (traiter impubérisme),
Soutien psychologique +++, ± possibilité de grossesse par don d’ovocyte.
3/3
Syndrome de Klinefelter
47 XXY Phénotype masculin longiligne
Fréquence : 1,5 pour 1 000 garçons, cause la + fréquente des hypogonadismes périphériques
Risque augmente avec l’âge maternel
Diagnostic
• Clinique
Rarement fait avant la puberté
Retard scolaire, micropénis, ectopie testiculaire, anomalies somatiques minimes
Après la puberté
Hypogonadisme
Testicules atrophiquesQ++, fermes, indolores dans 100% des cas : très svt < 2 cm (tjs < 3,5 cm) => constantQ
Verge et scrotum normauxQ (parfois « ptite bite », cryptorchidie, …)
Pilosité pubienne triangulaire de type féminin
Morphotype particulier
Sujet longiligne (> 1,75 m)
Macroskèle (mb inf trop long par rapport au tronc)
Aspect +/- gynoïde : obésité gynoïde, ….
GynécomastieQ vraie bilatérale et indolore vers 12-13 ans ds 50% des cas
Risque de cancer du sein multiplié par 20.
Anomalie des phanères
Barbe rareQ
Peau fine, pilosité axillaire peu développée
Neuropsy
Retard mental léger (25%)
Importance du suivi et du milieu familial pr bon développement intellectuel
• Bilan endocrinien
HypergonadotrophinémieQ = FSH et LH élevéesQ
Testostérone ± abaissée
Faible réponse au test de stimulation par les gonadotrophines
Spermogramme : azoospermieQ de type sécrétoireQ => stérilitéQ
Biopsie testiculaire non indispensable (scléro-hyalinose des TS pratiquement constanteQ)
Chez l'adulte : absence de spermatogénèse, sclérohyalinose des tubes séminiféres
Traitement (HP)
Avant la puberté : obtenir croissance harmonieuse + soudure cartilage de conjugaison à la date prévue
Après puberté : virilisation par testostérone ou dérivés, per os ou IM (formes retard)
Surveillance (risque ↑ de diabète sucré, hyperlipidémie, bronchopneumopathie chroniques,
cancers, maladies auto-immunes (surtout thyroïdiennes)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 99, Fiches Hoechst, MedLine
v. 11 (22/01/2011 11:05)
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoechst, Rev Prat 99, medline, QCM Intest, poly pédoΨ , QCM INTEST 2002 (69 QCM),
http://www.infobiogen.fr/services/chromcancer/IntroItems/PolyTri21Fr.html
4/4
v. 18 (22/01/2011 11:05)
Méthodes
Anomalies recherchées
Mutations ponctuelles (ex : Drépanocytose, β-thalassémie…)
Délétions (ex : amyotrophie spinale infantile, Duchenne, Mucoviscidose, α-thalassémie, dystrophie musculaire
facio-scapulo-humérale…)
Duplications (ex : Charcot-Marie-Tooth de type 1a)
Expansions de triplets (ex : X-Fra, Huntington, Steinert, ataxies spinocérebelleuses…)
Insertions, inversion chromosomique, translocations
Législation
Centre agréé
Consentement éclairé écrit du patient ou de ses parents si mineur
Prescription d'un examen des caractéristiques génétiques ne peut avoir lieu que dans le cadre d'une consultation
médicale individuelle
Si mineur, ne peut être prescrit que si celui-ci peut personnellement en bénéficier dans sa prise en charge ou si
des mesures préventives ou curatives peuvent être prises pour sa famille
Chez une personne asymptomatique, consultation doit être effectuée par un médecin oeuvrant au sein d'une
équipe pluridisciplinaire rassemblant des compétences cliniques et génétiques (protocole type de prise en
charge déclarée au ministre chargé de la santé)
Au cours de cette consultation, patient doit être informée des caractéristiques de la maladie recherchée, des
moyens de la détecter, des possibilités de prévention et de traitement (attestation écrite)
Lorsque l'examen requiert d'étudier les caractéristiques génétiques d'un ou plusieurs membres de la famille, il
appartient à la personne concernée, sur les conseils du médecin prescripteur, d'obtenir le consentement de
chacun d'entre eux.
Résultats remis par le laboratoire au practicien prescripteur qui ne les transmet qu’à la personne concernée dans
le cadre d'une consultation médicale individuelle, sous une forme claire et appropriée
• Maladies rares
Ataxie-télangiectasie : autosomique récessif, signes neuro progressifs, télangiectasies de la conjonctive +
problèmes hématologiques
Fanconi : instabilité chromosomique, autosomique récessif, malformations + insuffisance médullaire
progressive
syndrome de Bloom : autosomique récessif, instabilité chromosomique, signes cutanés + hémato
xeroderma pigmentosum
• Autres situations
Mort périnatale inexpliquéeQ
Ambiguité sexuelleQ
Retard des acquisitions psycho-motrices / retard mentalQ
Retard statural / retard pubertaire (Turner chez ♀, Klinefelter chez ♂)
4/4
• Avortements à répétition
aberration chromosomique (2/3 des avortements du 1er trimestre)
inversion et translocation (10 %)
• Hémopathie
leucémies lympho ou myéloblastique
LMC (chromosome Philadelphie 90 %)
Lymphome de Burkitt
• Confirmation diagnostique
Hémochromatose
Hémophilie
Mucoviscidose (DeltaF508)
Dystrophie musculaire de Duchenne
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoechst, Rev Prat 99, Décret 2000, QCM Intest, Cours Sarda 2001
v. 16 (22/01/2011 11:05)
IndicationsQ+++
• Age maternel > = 38 ans Q+++
• Existence d’une enfant déjà atteint d’une maladie génétique grave ou cas princeps, d’autant plus que :
ATCD familiaux (faisant suspecter transmission héréditaire et non pas une anomalie de novo)Q
Avortements spontanés à répétition ou infertilité
Maladie génétique connue
Interet du diagnostic du sexe pour les maladies liées au sexe (Duchenne, …)
• Présence d’un réarrangement chromosomique équilibré ou non équilibré chez l’un des parentsQ ou des enfantsQ
• Existence d’anomalies échographiques (surtout échographies des 2ème et 3ème trimestres)
Anomalies morphologiques internes ou externes du foetus suspectées Q
> 1ier trimestre : malformations neuro (anomalie du tube neural, microcéphalie...), digestives (hernie diaphragmatiq,
atrésie œsophagienne)
> 2ième trimestre : malformations cardiaques, urogénitales (duplication rénale, malformation rénale, …)
> Hygroma coli : indicateur du risque de trisomie 21 ou de Sd de Turner.
> Grêle hyperéchogène => mucoviscidose.
RCIU avéré
Anomalies de quantité de liquide amniotique
• Marqueurs sériques maternels pronostiquant un risque élevé d’anomalie génétique chez le fœtus.
Le triple test (alpha-foetoprotéine, oestriol E3, HCG ou β-HCG) : risque de trisomie 21 > 1/250 si positif
Ce dépistage est proposé à toute femme enceinte entre 15 et 17 SA.
• Population à risque (toxiques, infection durant grossesse, diabète, lupus chez mère, immunisation rhésique…) : pas ds le
cadre de diagnostic prénatal d’une anomalie génétique.
Méthodes
• Echographie anténatale
• Différents prélèvements possibles (si mère Rh négatif, injection de γ-globulines antiD)
• Etudes génétiques :
Cytogénétique : caryotype, FISH
Elle nécessite la présence ds le prélèvement de ç capables de division spontanéé ou après stimulation (lymphocytes).
Biologie moléculaire
Analyse directe (PCR) : ADN du fœtus est analysé pour déterminer s’il porte ou non une mutation pathogène donnée.
Analyse indirecte ou pistage de gène : Détermine si le consultant a hérité d’un chromosome porteur d’anomalie et de
quel parent il en a hérité (étude des familles) => sonde microsatellite et polymorphisme de restriction
• Etudes biologiques :
Dosages biochimiques, enzymatiques, biofœtale (DPN est pas forcément génétique !) => ex : biliamnie et diagramme
de Lilley dans l’allo-immunisation rhésique
2/5
Résultats
• Mie monogénique avec gène et mutation connus chez le cas index :
Diagnostic direct (idéal) le + svt par PCR à partir de biopsies de villosités choriales ou à partir de cell amniotiques.
• Mie monogénique avec gène localisée, voire connu, mais mutation non connue :
Diagnostic indirect (nécessite diagnostic de certitude de la maladie + localisation génétique, attention à l'hétérogénéité
génétique). N'est applicable qu'aux formes familiales, et seulement si l'on dispose d'ADN du cas index.
Interêt du polymorphisme de restriction
• Mie monogénique avec gène non localisé ; anomalies du métabolisme :
Méthodes non moléculaires (dosages biochimiques ds liq amniotique ; dosage activités enzymatiques ds trophoblaste
si déficits enzymatiques ; surveillance échographique si malformation dépistable en période anténatale, diagnostic de
sexe dans les maladies de transmission liée au sexe)
• Antécédent d'anomalie chromosomique :
Risque de récurrence estimé en fct du caryotype des 2 parents ; la détermination du caryotype fœtal se fait sur culture
de cellules amniotiques de préférence (risque de mosaïcisime dans les villosités choriales)
Source : Fiches Rev Prat, Décret n°95559 du 6 mai 1995, Cours Sarda 2001, QCM Intest
3/5
Diagnostic anténatal
Exceptionnel, seulement si ATCD dans la fratrie : amniocentése 17e SA
Il repose sur l’étude des polymorphismes de restriction du gène.
Diagnostic néonatal
Dépistage obligatoire
• Dépistage systématique, réalisé à J3 (= 4ème jour de vie)Q
Il est justifié par la fréquence de ces affections, l’existence d’un ttt curatif/préventif efficace et la fiabilité des tests
• Technique du prélèvement
Désinfection préalable de la peau avec rigueur à l'alcool ou l'alcool/éther en s’assurant qu’il soit bien évaporés avant
de réaliser la piqûre (risque de contamination du sang rendant son élution du papier impossible)
Prélèvement capillaire par microméthode, par piqûre du talon avec un vaccinostyle et dépôt des gouttes de sang sur le
carton de prélèvement (buvard) et ceux dans les règles de l'art sans surcharge.
Identification nominale complète et sans ambiguïté
Séchage dans des conditions prédéterminées et à température ambiante
Envoi par la poste au laboratoire habilité qui réalisera entre autre un test de Guthrie
• Unique condition : l’enfant doit avoir été alimenté depuis au moins 3 jours avec du lait
• Sert au dépistage de la phénylcétonurieQ, de l’hypothyroïdieQ (+ drépanocytose aux Antilles-Guyanne) et de la
mucoviscidose (en 2002, à confirmer)
• Test de GuthrieQ
Test peu coûteux.
Méthode bactériologique : Culture du bacillus subtilis en présence du sang prélevé au talon et qui ne pousse qu’en
présence de phénylalanine. La croissance de ce bacille permet de déterminer la concentration de phénylalanine
sériqueQ par comparaison avec des échantillons témoins. Permet le diagnostic de déficit partielQ.
Si élevé (> 8 mg/100 mL) => confirmer par autres dosages
Possible faux négatif en cas de ttt anterieur de l’enfant par ATB .
Diagnostic de certitude
Chromatographie des acides aminés sanguins et urinaires (phénylalanine, tyrosine) et dosages enzymatiques
> Phénylalaninémie > à 20 mg/100 mL de sang sous alimentation normale normoprotidique à 8-10 j de vie)
Dans les urines : Acide phénylpyruvique élevéQ
NB : En cas de positivité du dépistage, il faut contrôler par un nouveau dosage sanguin après un régime normoprotéique car
des phénylcétonuries transitoires peuvent être observées en cas d’immaturité hépatique ou de régime hyperprotidique.
Implication
• Régime précoce pauvre en PHE (normalise le taux de phénylalanine sanguine → développement normal), strict jusqu’à
5-8 ans
• Pour les mères atteintes, reprise du régime strict de la conception jusqu’à l’accouchement
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoechst, Rev Prat 99, MediFac, QCM Intest 2000
v. 16 (22/01/2011 11:05)
Diagnostic anténatal
• Absence de diagnostic anténatal de certitudeQ
• Suspicion sur :
Post maturité
Hypertrophie > 90° percentile
Diminution des MAF
Retard d’ossification (points d’ossification fémoraux inf et tibiaux sup)
5/5
Implication
Traitement hormonal substitutif par L thyroxine : 8 µg/kg/j D en urgence (pour prévenir retard psychomoteur)
Traitement à vie
Recherche systématique d’une hypoacousie (Sd de Pendred)
Doser hormones antéhypophyse de principe.
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoechst, Rev Prat 99, Cours Dumas 2001, QCM Intest, Medifac
v. 10 (22/01/2011 11:05)
Méthodes de biologie moléculaire spécifiques d’analyse du génome appliquée à l'identification d'un individu.
Basée sur le polymorphisme de restriction ou de répétition de locus mini ou microsatellites hypervariables de l’ADN (R°
non codantes) spécifique d’un individu. => Intérêt majeur en médecine légale
ière
1 technique : Restriction : Fragmentation – Electrophorèse – Southern Blot – Hybridation – Révélation
Extraction - purification de l’ADN d'un échantillon
Fragmentation de l’ADN par enz de restriction (site de restriction spécifiques de chaque individu)
Séparation des fragments d’ADN par électrophorèse sur gel (en fonction du poids moléculaire)
Transfert du fragment sur membrane de nylon (Southern Blot)
Hybridation des fragments avec sonde de référence radioactive
Sondes multiloculaires monoalléliquesQ++ : Elles reconnaissent un allèle répété sur plusieurs
chromosomes. Elles explorent l’ensemble du génome => aspect « code-barre ».
Sondes monoloculaires multialléliquesQ++ : Elles reconnaissent plusieurs allèles au niveau d’un même
locus sur 1 seule paire de chromosome.
Révélation autoradiographique → séquences de bandes de nombre et de localisation, spécifique à chaque
individu : empreinte génétique (principe du « Code barre »), d’autant + discriminant qu’ allèles raresQ
Pr les sondes monoloculaires, l’image autoradiographique est caractérisée par la présence d’une ou 2 bandes
selon que l’individu est homo ou hétérozygote pr le gène recherché.
Analyse comparative +++
Indications
• EN PRATIQUE MEDICO-LEGALE
Viol, homicide, accident → identification de débrits biologiques
Identification d’un individu (vivant ou cadavre)
Recherche de paternité (= filiation)
Qq particularités :
Recherche de paternité : Elle ne peut être demandée que par l’enfant sf si ce dernier est mineur : ds
ce cas, c’est la mère qui peut faire la demande.
Prélèvement à réaliser en cas de viol :
o Prelevement à l’écouvillon à la recherche de spermatozoide au niveau des OGE, de l’anus,
du repli vagino-labial superieur, du vagin (1 ds chaque cul de sac, 1 au θ du col), des poils
pubiens, sous unguéal.
o Les vêtements portés au moment de l’agression doivent être conservé ds un sac à papier et
l’on pourra rechercher des spz dessus.
Source : Fiches Rev Prat, Fiches Hoechst, QCM Intest, Conf Hippo Medecine Légale
v. 30 (22/01/2011 11:06)
Définition
• MORTALITE INFANTILEQ = ENFANTS DE 0 A 1Q AN. => 4.5 ‰ Q
→nbre de décès pour 1000 naissances vivantesQ
Est une naissance vivante, tout enfant qui naît à partir de 22 semaines de grossesse, ou pèse 500 grammes, et qui
respire ou manifeste tout autre signe de vie à la naissance.
En 2001, en France, le nombre de naissances vivantes était de 775 000.
Se divise en :
Mortalité néonataleQ = J 0 → J 28 (0 et 28 exclus) => 2.9 ‰
Mortalité néonatale précoceQ = J0 → J7 (0 et 7 exclus)=> 2.1 ‰
Mortalité néonatale tardive = J7 → J28 (7 et 28 inclus) => 0.8 ‰
Mortalité post-néonatale = J29 → 1 an.=> 1.7 ‰
• MORTINATALITEQ = 28E SG → J0 => 5 ‰
Enfants nés-morts / nbre totale de naissance (vivantes et morts-nés)
• MORTALITE PERINATALEQ++++ = 28E SG → J7=> 7 ‰
Nbre de morts-nés + décès de 0 à J7 / nbre de naissances (vivantes et morts-nés)
• MORTALITE FOETO-INFANTILE = 28E SG → 1 AN=> 9.6 ‰
mortalité foeto-infantile
Évolution de la mortalité infantile et de ses diverses composantes (pour 1 000 naissances) (INSEE 2001)
Taux de mortalité Taux de
Néo-natale Post Infantile Foeto- morti-
Néo-natale Péri-natale
précoce = enfants
néo-natale = enfants infantile natalité
Année = enfants = enfants
= enfants décédés à moins = enfants décédés à moins
décédés à plus de = enfants décédés
décédés à moins de décédés à moins de 7 j ou sans vie sans vie (mort-nés)
28 jours et à moins d'un an ou
de 7 jours 28 jours d'un an (mort-nés)
moins d'un an sans vie (mort-nés)
Pour 1000 enfants nés vivants Pour 1000 enfants nés vivants ou sans vie
1980 4.4 5.8 4.3 10.0 12.9 18.5 8.6
1990 2.5 3.6 3.8 7.3 8.3 13.2 5.9
1995 2.2 2.9 2.0 4.9 7.4 10.1 5.3
1998 2.1 2.9 1.7 4.6 7.0 9.6 5.0
2000 - - - 4.4 - - -
• MORTALITE MATERNELLE
Nbre de décès en cours de G. ou ds les 42 jours suivant l’acc.(d’une cause liée à la G.) = ≈ 100 DC/ an
Nbre de naissances vivantes.
Indicateur de la qualité de prise en charge de la Grossesse par le syst. de soins = médiocre en France
2/4
Les 2 principales causes de morbidité non hospitalisés st les Mies ophtalmos et bucco-dentaires
Maladies M F
Appareil respiratoire / ORL 18,4 % 16,9 %
Appareil digestif 13,4 % 19,9 %
Causes extérieures de traumatismes et
16,3 % 13,6 %
empoisonnements
Symptômes, signes mal définis 8,5 % 10,3 %
Système nerveux et organes des sens 7,8 % 8,1 %
Anomalies congénitales 7,4 % 4,0 %
Autres 28,2 % 27,2 %
Tx des mort-nés (mortinatalité) + enfants nés vivants DCD avant la fin 1ière sem (mortalité néonat préc)
1 000 naissances totales (mort-nés + nés vivants)
• FACTEURS DE RISQUE
Prématurité (naissance < 37 semaines) de 5,6 à 5,9 % de 1981 à 1995
Hypotrophie (retard de poids par rapport à l'âge gestationnel), enfants de moins de 2 500 g de 5,2 à 6,2 %
dont les taux n'ont pas diminué depuis 15 ans car :
Progrès obstétrico-pédiatriques → prendre en charge des enfants de + en + prématurés, voire provoquer des
naissances prématurées s'il y a un risque de laisser la grossesse se poursuivre
Autres facteurs de risque de mortalité :
l'âge de la mère : le risque est minimal entre 25 et 35 ans
le rang de naissance : le risque croît avec le rang
l'union illégitime est un risque, stt pour ♀seules avec leurs enfants, qui sont souvent en difficultés sociales ;
la CSP et le niveau d'étude : la mortalité périnatale est + faible chez les enfants de professions libérales, plus
élevée chez les enfants de manœuvres
l'inactivité professionnelle de la mère majore le risque
Source : Fiches Rev Prat, medline, conf Hippo, QCM Intest, INSEE 2002
v. 17 (22/01/2011 11:06)
mesures:
renforcer la présence des gynécologues-obstétriciens, des anesthésistes et des pédiatres dans les maternités,
diminuer le nombre de maternités faisant < 300 accouchements / an,
établir des conventions entre les maternités de niveau 1 (sans service de néonatologie), de niveau 2 (avec
service de néonatologie associé), et de niveau 3 (avec service de réanimation néonatale associé).
le plan de périnatalité fait apparaître la notion de sécurité physique du N-né, et la sécurité affective : il faut
essayer au maximum de soigner un N-né, même malade, auprès de sa mère, afin d'éviter les effets délétères sur
la relation mère-enfant d'une séparation précoce.
Définition
• VIOLENCES VOLONTAIRES
Physiques (brutalités ou carences alimentairesQ)
Psychologiques (rejet affectif, sadisme, dévalorisation, exigences educatives aberrantes ou inadaptées à l’âge
ou aux capacités de l’enfant) Q
Abus sexuels (intra ou extrafamiliaux)
• DE LA PART D’ADULTE AYANT AUTORITE SUR L’ENFANT (mineur de moins de 15 ansQ).
• POUVANT ETRE RESPONSABLE DE CQ GRAVES SUR LE DEVELOPPEMENT PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIQUE DE
L’ENFANT.
Diagnostic
• EPIDEMIO
≈ 21 000 signalements (⅓ agression φ ; ⅓ sévices Ψ et négligences graves, ⅓ sévices sexuels)
Responsable de 1 à 2 décès par jour
Surtt enfant jeune : 60 % < 1 an ; 80 % < 3 ans
Responsabilité des parents ds 75 % des cas
• DIAGNOSTIC
Fdr anamnestiques
Parents :
ATCD de victime de sévices à enfant ;
ATCD Ψ (psychotique, psychopathe, dépressif, Toxico, OH, Σ de Munchausen par procurat°)
Condition sociale (déchéance, chomage, famille monoparentale, parent jeune, fratrie nombreuse,
isolement parental, conflits conjugaux, deuils récents)
Enfants
Grossesse à pb (non désirée, hors mariage, pathologique ou accouchements difficiles)
Enfant malade : PREMATURITE, malformations, retard psychomoteur, tbles du comportement,
Mie chroniq, handicap, hospitalisations prolongés, …
Filiation particulière : Adopté, placement, 1ier mariage
Fratrie : Atcd identiq ds fratrie, enfants d’âges rapprochés
Circonstances de découverte
Généralement au cours d’une consultation médicale où le sévice est rarement le motif de consultation.
Evènement suspect (lésions inexpliquées, histoire non plausible)
Retard de consultation
Attitude parentale inadaptée (refus d’hospitalisation ou de poursuivre examens, empressement à
partir, Ø intérêt pr lésion grave, détournement de l’attention vers des lésions banales, de la
responsabilité vers un tiers, nomadisme médical)
Lésions traumatiques
TopoG inhabituelle : cuir chevelu, visage, endobuccale, ORL, lombes, parties couvertes, OGE,
anus
Nature traumatique suspecte : Morsure, brulure cigarette, griffure, ecchymoses linéaires,
hématomes, fractures
Multiples et d’âges différents
Evolution des ecchymoses / hématomes par les ≠ teintes de la biligénie locale.
Bleu violet Jaune Brun
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 13 21 23 jours
Lesions viscérales :
o Troubles neurologiques crises convulsives troubles de conscience => HSD, HIP
o Hemorragies digestives, hematomes profonds, pneumoT, pneumopéritoine
2/4
Troubles psychiques :
ApathieQ (Ø ou ↓ de l’affectivité avec in≠ce, Ø réactions aux stimulat° psychiques, inertie φ),
Dépression, anxiété, tble du comportement, agitat°, aggressivité, TS, Pica, fugue
Avidité affective non discriminatoire, hospitalisme inversé Q
Retard psychomoteurQ, Echec scolaire Q
Carences Q++
Alimentaires : rachitisme, hypotrophie staturopondérale (nanisme psychoaffectif)
Soins : Défaut d’hygiène, mvs suivi médical, Ø vaccin, CDS mal tenu
Paraclinique => EXAMENS SYSTEMATIQUESQ
Photographie en couleur des lésions Q avec schéma daté des lésions
NFS-plaq, TP, TCA, TS, Fg (éliminer tble hémostase) Q
Bilan phosphocalcique
Rx squelette complet (crane F/P, Thorax, ASP, Mb) => Σ de Silverman
Lésions multiples d’âge ≠Q à des endroits inhabituels (côte, bassin, rachis, phalanges, clav..)
Décollements épiphysaires Q
Fragmentations métaphysaires Q
Fractures diaphysaires et appositions périostées Q
Tests psychomoteurs.
FO Q : Hgie rétinienne, luxation cristallin, oedème papillaire
• FORMES CLINIQUES
Carence de soins isolée
Sévices physiques :
Σ des enfants secoués = Shaken baby Sd
Nourrisson secoué par les bras, tronc avec oscillations violentes de la tête
Fractures côtes, fractures métaφ en coin, Hgie intraRt, HIP, Ø lésions superficielles
Diag. différentiel = HPN
Σ de Silverman
Hématomes
Sémio. radio
Svt du au père.
Σ de Munchausen par procuration
Pathologie créée par 1 des parents conduisant à des hospitalisations répétées pour l’enfant
Svt du à la mère, svt profession médicale ou paramédicale.
Administration intempestive volontaire de médicaments
Chez le nourrisson :
Fracture des os longs, fracture transversale de la diaphyse fémorale, fractures spiroïdes de la diaphyse
humérale, Hématome extra dural, Hématome sous dural
Morts subites « in » expliquées du nourrisson => Evoquer tjrs un homicide (meurtre ou assassinat)
La notion d’infanticide (homicide avt J3) n’est plus distingué ds nvx code pénal
Pr parler d’homicide il ft qu’il y ait un acte qui donne la mort ; à distinguer des privations de soins
ayant entrainé la mort.
Affirmer l’age gestationnel => faire ≠ce avec avortement (< 6 mois) : developpement corporel,
poids, taille, aspect tégument / phanères, pts d’ossification Q, 4 alvéoles dentaires au max.inf.
Preuve de vie extra-utérine => faire ≠ce avec mort-né : Docimasie hydrostatique Q : les
poumons ayt respirés surnagent ds l’eau (d <1) ; les poumons non aérés coulent.
Cause de la mort => faire ≠ce avec mort naturelle : recherche argument de violences φ et causes
naturelles de décés.
Sévices sexuels
Définition : Toute participation d’un enfant ou d’un adolescent à des activités sexuelles qu’il n’est pas en
mesure de comprendre, qui st inappropriées à son âge et à son developpement psychosexuel qu’il subit
sous la contrainte par la violence ou la séduction.
3/4
Diagnostic chez enfant => abus latent
Tbles psychosomatiques Tble du comportement Pb scolaires
Dl abdopelvienne, Sexuels : masturbation, peur de grossesse, jeux ou propos sexuels Mvs résultats
Encoprésie & énurésie secondaires, inadaptés pr l’âge, inhibition sexuelle, agression sexuelle Indiscipline
Anorexie, boulimie Autres: fugue, TS, isolement, Insomnie, hyperactivité, séduction
Céphalées, vertiges
Chez adolescent => abus patent
Lésions traumatiques génitales, anales, lésion d’empoignade, lésion face int des cuisses
Vulvovaginites
Grossesse en cours
Symptomatologie identique à celle des + jeunes
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Pedia et Conf Hippo SP 2000, QCM Intest, conf medlégale.
v. 10 (22/01/2011 11:06)
Evolution
Evolution favorable
Désinvagination spontanée parfois
Désinvagination thérapeutique précoce et adaptée => guérison sans séquelle
Evolution récidivante
Forme secondaire l’est plus volontiers (si Ø ttt étio)
TTT par lavement opaque = 5 % de récidive à 48 h et 20 % de récidive tardive (< 5% si chir)
Complications
Hemorragie digestive Collapsus cariovasculaire
Nécrose intestinale Autres complications déshydratation sévère
Perforation intestinale Mort : 0 à 2 %
Traitement
Urgence médicochirurgicale
Hospitalisation en chir viscérale infantile
Conditionnement
Rééquilibration hydroélectrolytique
Correction d’un éventuel choc hypovolémique
Réalisation ASP + Echo Abdo + bilan bio en urgence
Autorisation parentale
Selon les indications et CI : réduction chir ou non chirurgicale
Réduction non chirurgicale
- le plus svt réduction par lavement baryté si non CI (air : risque ↓)
Réduction chirurgicale sous AG
- Voie d’abord : incision de Mac Burney
- Vérification de l’ensemble du grêle, recherche du diverticule de Meckel
- Désinvagination manuelle douce (parfois réduct° spontanée par l’AG)
- Appendicectomie ds le même tps
- Résection intestinale + anastomose si nécrose ou réduction impossible
- TTT chir ne prévient pas des récidives : Ø fixation intestinale perop
Toujours prevenir ∀ la technique qu’il existe un risque de récidive : surveillance rapproché pdt 48 h.
Notifier le geste sur le CDS
Critéres de désinvagination Q
Radiologique
- Opacification complète du cadre colique et du caecum (en place)
- Opacification massive de la dernière anse grêle sur au moins 20cm (inondation iléale)+++
- Absence d’encoche pariétale (y compris bord int du caecum)
- Absence de réinvagination sur le cliché en évacuation
Clinique
- le nourrisson calme s endort
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Pédia, Conf IPESUD, QCM Intest 2000
v. 20 (22/01/2011 11:06)
Diagnostic
• FORME TYPIQUE DU GRAND ENFANT
Définition
Torsion du cordon spermatique intravaginale avec risque d’ischémie aigue du testicule dans un délai de 6 h en
absence de traitement chirurgical.
Physiopathologie
Torsion à l’interieur de la vaginale secondaire à un défaut d’insertion anormalement haute de la vaginale conduisant
à un défaut congénital de fixation de la gonade qui est svt bilatéral => l’ensemble épididymo-testiculaire est libre
ds la vaginale « en battant de cloche »
Testicule tourne sur lui-même ds la vaginale autour du pédicule spermatique entrainant une striction de celui ci et
risque d’ischémie : les lésions deviennent irréversibles en qqs heures avec risque de nécrobiose aseptique de la
gonade
Clinique
Q
Terrain : Incidence max en période pubertaire : 12 – 18 ans avec notion de torsion partielle spontanément résolutive
Q
ds les jrs précédents. Rare au delà de 40 ans
Q
Douleur intrascrotale unilatérale (rarement bilat)
Vive, continueQ, intense, insupportable
Irradie vers l’aine et la fosse iliaque le long du cordon
d'apparition brutaleQ et spontanée svt nocturne
Q
Accompagné de nausée/vomissement : Association dl scrotale + vomissement a une VPP > 90 %. Association du au
fait que l’innervation testiculaire fait relais avec des centres très haut ± iléus réflexe associée sur la dl.
Signes négatifs
Pas de fièvreQ (un fébricule est possible)
Pas de signes urinairesQ +++ ni urétraux (pas de dysurieQ)
Pas de notion de traumatisme testiculaire récent
Pas de contage ourlien ni de parotidite associée
Sens de torsion : de dhs en dds vers le raphé médian
Examen très difficile car testicule hyperalgique
Heure de début +++
Bourse augmentée de volume, oedemateuseQ, rouge, chaude, douloureuse, non transilluminable
Testicule : DurQ, ascensionné avec disparition du sillon épididymotesticulaire du fait de l’œdème, ombilication de la
peau au pôle inf en regard du ligmt scrotal.
Cordon : augmenté de volume
Signe de Prehn : Rétraction testiculaire à l’anneau inguinalQ et horizontalisation de celui-ci
Signe de Gouverneur : Absence de soulagement par le décubitus ou le soulèvement de la bourse comme on
pourrait le voir dans une épididymite
Réflexe crémasterien absent
Signes négatifs
Orifice herniaire et canal inguinal normal : pas de hernie
TR normal
Testicule controlat normal (parfois stade prétorsion avec horizontalisation du testicule)
Pièges à éviter
Croire à un traumatisme simple, svt incriminé (un trauma peut de toute façon entrainer une torsion)
Penser à une épididymite : exceptionnelle chez un garçon impubère ou en l’absence d’activité sexuelle
Banaliser une dl résolutive ou modérée : une torsion progressive s’accompagne du même risque ischémique.
Aucun examen complémentaire devant une forme typique !!
Bilan pré-op en urgence
± seule dérogation si suspiscion de torsion incomplète négligée
- EchoG doppler : absence de flux artériel au niveau du cordon
- ± Scinti : ne fixent pas le traceur ± IRM : diag. différentiel entre torsion et épididymite
- En cas de doute, l’exloration chirurgicale sera + svt réalisé qu’un IRM !!!!!
2/3
• FORMES CLINIQUES
Torsion en période périnatale
Mécanisme : Il s’agit le + svt d’une torsion supra-vaginale (car la vaginale est non acollée aux tissus sous-cutanés de la
bourse chez le NNé). Mécanisme de torsion bcp moins fqt.
Q
Anténatal
Svt diagnostic trop tardif avec nécrose testiculaire au diagnostic à cause de la latence clinique
Bourse augmentée de volume, dure +++Q++, indolore avec scrotum lisse, oedématié d’aspect bleuté (ecchymotique)
Pas de : fièvre, cris, dl, tbles dig. associés
Post-natal
+ rare, surtt dans les 10 premiers jours de vie mais mécanisme de torsion supravaginale
Présentation clinique + proche de la forme de l’adolescent hormis le fait que le nv né a plus de difficulté à se faire
comprendre des adultes pouvant impliquer des retards diagnostiques
Evoquer le diagnostic devant tous pleurs inexpliqués
Torsion incomplète
Dl scrotale spontannément résolutive avec testicule normal à l’examen, trop mobile
Orchidopexie bilatérale préventive indispensable
Torsion sur testicule ectopique
Dl abdo ou inguinale ++ avec vacuité de la bourse homolat et parfois perception d’une masse douloureuse inguinale
ou ds la fosse iliaque (incst) => retard diagnostique frqt.
Formes tardives (du sujet + agé ?)
Dl moins intense et plus lancinante + Fébricule + Œdème scrotal inflammatoire
Q
Formes bilat : stt chez le nourrisson
Enfant pussilanime : Attention à l’enfant qui se plaint sans oser dire où !
Diagnostic différentiel
• EVOQUER UN DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DEVANT UNE TORSION DU CORDON SPERMATIQUE = ZERO AU CONCOURS
• DL SCROTALE AIGUE selon les différentes classes d’âge
Nourrisson
Nv né (< 1 mois) 3-7 ans 12-18 ans 20-35 ans > 40 ans
< 2 ans
Torsion testicule Torsion testicule Torsion de l’hydatide Torsion +++ Cancer à évoquer en
Hématome intrascrotal Kyste du cordon de Morgani premier
Orchite infectieuse
post trauma obstétrical Hydrocèle Purpura rhumatoide Orchite ourlienne Torsion
Etranglement herniaire Etranglet herniaire Orchite
Enfant et adolescent
Torsion d'une annexe testiculaire : l’hydatide de Morgani (Reliquat embryonnaire)
Le principal diag diff. en pratique
Dl exquise et tuméfaction palpable au pole sup du testicule
Intensité douloureuse et signes inflammatoires moindres
Reflexe crémastérien +
CAT id à celle de la torsion
Traumatisme testiculaire
Tumeur testiculaire (Intervention par voie inguinale +++)
Q
Orchite
ourlienne
purpura rhumatoïde
Appendicite : si torsion sur testicule ectopique droit
3/3
Pronostic
< 6 h : fonction endocrine et exocrine conservées
6 à 12 h: fonction exocrine réduite de moitié
12 à 24 h
fonction exocrine = 0 D G
fonction endocrine altérée
Traitement d'urgence
• DETORSION MANUELLE
Peut éviter qqs min d’ischémie mais possible seulement si œdème minime et
dl modérée
Détorsion ds le sens inverse de la torsion : de dedans en dehors en
regardant d’en dessous
Testicule D : sens inverse des aiguilles d’une montre
Testicule G : sens des aiguilles d’une montre
Le succès de cette manœuvre ne dispense pas de la chir en urgence !!!
Source : Fiches Rev Prat, medline, intermed, rdp, impact, conf C.Avances, QCM intest 2002
v. 19 (22/01/2011 11:07)
Diagnostic positif
• CLINIQUE +++ : LE DIAGNOSTIC POSITIF EST CLINIQUE
Terrain
Rarissime avant 2 ans (œdème aigu hémorragique du nourrisson dont la physiopath est proche, clinique proche)
Pic entre 4 et 7 ansQ plutot un garçon Q
Incidence saisonnière automno-hivernale
F.déclenchants occasionnels :
Ds les suites d’une infection des VAS virale : AngineQ (30%), vaccination, prise de médicament
Triade symptomatique ++++
PURPURA VASCULAIRE Q
Clinique
Q
Infiltré et palpable
Pétéchial le + svt, parfois échymotique (25%) avec S cutanée
associée : érythème, placard urticarien, nécrotique, cocarde, +/-
œdème localiséQ = polymorphe
Q
Déclive et symétrique = localisé aux mbres inférieurs (genoux,
chevilles), fesses, faces d’extension des articulations en décubitus
Q
Aggravé par l’orthostatisme
Pas de S d’hémorragie cutanéomuqueuse (épistaxis/gingivorragie)
Evolution
Apparition rapidement progressive en 3-5 jours avec fièvre et
céphalée = début « infectieux »
Fréquent au début (75%), constant ds l’évolution, il peut cpdt
apparaître secondairement = source d’erreur diagnostique.
Q
Evoluant par poussées successives = coexistence d’éléments
d’âges différents
ARTHRALGIES : 75%
Inaugurales (20%)
Atteintes des grosses articulations ds le territoireQ de l’éruption (ChevillesQ > genoux)
Bilat, symétriques, non migratrices
Oedème local sans épanchement ni rougeur ni chaleur
Evolution variable, rechutes possibles, regression sans séquellesQ
DOULEUR ABDOQ : 60%
Pseudo chirurgicale Q, inaugurales ds 10 % des cas
Très variables en topographie et intensité
SA : nausées, vomissements, diarrhées parfois méléna, hématémése, rectorragies faisant craindre une complication
Pas d’HSMGQ
• PARACLINIQUE
Biologie
Hémogramme-plaquette : pas de thrombopénie (diag. Différentiel), Hyperleucocytose modérée
Bilan fct rénale : BU (Pu, Hu), ECBU, cytologie urinaire, protéinurie des 24h, iono sg, urée, créatinine => pronostic
Bilan inflammatoire : VS parfois modérément accéléréeQ
Hémostase : normaleQ, Abaissement du XIII Q rare, ds formes abdo sévères
Hypoprotidémie : par Sd néphrotique, Entéropathie exsudative ou Dénutrition
Immuno :
Elévation des Ig A sériquesQ (50%) non proportionnelle à l’atteinte viscérale
Complément CH 50, C2, C 4 : Normal Q
CIC + 50% ; Pas d’autoanticorps, élévation des IgE
Bilan hépatique N Q
Histo :
Lésions de vascularite des Vx de petit calibre avec nécrose fibrinoide, infltrat leucocytaire
Dépôt d’IgA et de C3 en immunofluorescence directe.
/4
Diagnostic différentiel
Tjrs examiner les MI ds les dl abdo de l’enfant et devant tableau de torsion testiculaire
Purpura thrombopénique (Q 026)
Purpura fébrile à méningocoqueQ
Autres purpura vasculaire : PAN, lupus bcp + rares
Evolution
• FAVORABLE
1 seule poussée résolutive ds 50 à 85% des cas en 2 à 6 semaines. Si pas de poussée pdt 6 mois = guérison qui
est le + svt sans séquelle
Récidives ultérieures possibles au cours des semaines ou des mois suivants avec à chaque fois le risque potentiel
d’une atteinte rénale à dépister
• COMPLIQUEES
Inaugurales ds 80 % des cas ou tardives
Rénales Q++
GENERALITES
Ds 10 à 25% des casQ : font toute la gravité du PR=> doit être systématiquement recherchée stt ds les 3 premiers mois
Possible apparition secondaire : surveillance urinaire prolongéeQ : BU et TA
Ts les jours au début => 1/semaine le 1ier mois => 1 /mois jusqu’à M8
Evolution indépendante des autres manifestations
CLINIQUE
Hématurie macro << micro, HTA, Œdème de type rénal (godet +)
BIOLOGIE
HUQ quasi constante, banaleQ svt microscopique (maladie de Berger = forme purement rénale du PR)
PUQ
Sd néphrotique impur car HU quasi cste
PU > 50 mg/Kg/j enfant et > 3 g/j adulte
Alb < 30 g/L
Ptn < 60 G/L
HISTOLOGIE
Indications de la PBR :
PU > 1g/j
Q
Sd néphrotique impur
Insuff rénale
HTA
HU et/ou PU persistant au-delà de 6 mois
Résultats
Q
Atteinte cste en IF : dépots d’IgA ds le mesangium , dépôt IgG et IgM (50%) dépôt de Fg et C3 (80 %)
Atteintes + rares : 4 types de lésions de gravité croissante
Glomérulonéphrite proliférative segmentaire et focaleQ 90 % (type I)
Glomérulonéphrite mésangiopathique (glomérules optiquement normaux.) (type II)
Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire diffuse (type III)
Glomérulonéphrite proliférative endo- et extracapillaire constituant un croissant épithélial (type IV)
Les lésions glomérulaires minimes ou de glomérulonéphrite segmentaire et focale ou profil endocapillaire pur sont
de bon pronostic
La glomérulonéphrite endo et extra capillaire à croissants est de mauvais pronostic avec un risque vers l'ins rénale
chronique (5 à 10 %Q)
Bon pronostic Mauvais pronostic = Indicat° de PBR
Atteinte isolée et transitoire : PU > 1g/j
HU microscopique, PU < 1g/j Sd néphrotique impurQ
Insuff rénale
HTA
HU et/ou PU persistant au-delà de 6 mois
+ glomérulonéphrite extra capillaire diffuse à croissants
/4
Digestive 50%
Parfois révélatrice, elle conditionne la gravité immédiate alors que l’atteinte rénale le conditionne à long terme
DL ABDO ET/OU HGIES DIG Q+++ pouvant révéler ou compliquer les pathologies suivantes :
1 Hématome pariétal intestinal surtt duodénal Q et sténose duodénale D
2 Invagination intestinale aiguë Q D 5%, volontiers iléo-iléale => IIA secondaire (cf)
3 Péritonite aigue par vascularite nécrosante D
4 Volvulus
5 Perforation
6 Pancréatite
7 Hématomes des parois musculaires pariétales (muscles grands droits)
8 Ulcérations oesophagiennes, gastrite érythémateuse
RISQUE : intolérance digestive majeure et dénutrition sévère ; entéropathie exsudative
CAT SELON CLINIQUE
NFS, groupe, Rh, RAI (stt si saignement)
ASP
Echo abdo
Oesogastroduodénoscopie : Avant prise de corticoïdes : absence d’ulcérat° profonde, d’hématomes préperforatifs ou si
méléna
Lavement opaque
Epaississement sous-muqueux
Hématome pariétal
Liquide péritonéal
IIA
Atteinte testiculaire
ORCHITE BILATERALE avec œdéme et hématome du scrotum = tableau de torsion de testicule
Regressive après la poussée sans séquelle
Atteinte du SNC : 2 à 8 %
Par vascularite, HTA ou hyponatrémie sur une entéropathie exsudative
Tbles de conscience, obnubilation, coma, convulsions Q
Céphalées
Neuropathies périphériques Q et centrales Q
PF
Hgie méningée Q
Hémiplégie, monoplégie
• FORMES RECIDIVANTES
15 à 50%
A chaque poussée, risque imprévisible de complication
Surveillance +++
/4
Ttt (HP)
• CRITERES D’HOSPITALISATION
Complications rénales : PU > 1 g/j ; HTA ; Ins.rénale
Dl abdo résistantes au ttt ou intolérance alimentaire et dénutrition
Poussées cutanées sévères
Récidives fréquentes
Complications systémiques
Inquiétude parentale
• TTT
Forme typique non compliquée
Repos au lit est inutile (diminue poussée cut seulement sans valeur pronostique)***
Antispasmodique, Antalgique si dl abdo, arthralgie
ATB si foyers infectieus associés
Surveillance prolongé par BU jusqu’au 8ieme mois (cf)
Formes compliquées
Indication de la corticothérapie :
Atteinte digestive sévère Q++ en absence de lésion en FOGD
Sd néphrotique
Att neuro et testiculaire
Indication des immunosupresseurs : GN à croissants épithéliaux
Transplantation si IR terminale
Source : Fiches Rev Prat, intermed, medline, conf.D.Guyot, QCM Intest 2000, RDP
v. 10 (22/01/2011 11:07)
Diagnostic
• ANAMNESE
Dernier poids noté sur le carnet de santé => Estimation de la perte de poids par rapport au poids actuel; au
poids anterieur sur CDS , et poids attendu :
0 → 3 mois 3 → 6 mois 6 → 9 mois 9 → 12 mois 1 → 6 ans
+ 25 –30 g/j + 20 g/j + 15 g/j + 1 0 g /j + 5 g/j
Type de régime alimentaire
Apports liquidiens et leurs qualités (sucre, sodium)
Durée des troubles
Contexte de Gastroentérite Aigue ou autres contextes étiologiques
2/4
• CLINIQUE
DESHYDRATATION EXTRACELLULAIRE DESHYDRATATION INTRACELLULAIRE
→ perte prepondérante en Na → perte prépondérante en eau : indice de gravité
Pertes de poids +++ Q
Secteur plasmatiqueQ Soif Q
Hémodynamique périphérique : allongement du TRC Muqueuse sècheQ
>3sec, marbrures, extémités froides Fièvre Q sans stigmate infectieux
Hémodynamique central : hypoTAQ , oligurie, tachy Tble de la Cs :
cardie, pouls filant somnolence, obnubilation, convulsion Q
Secteur interstitiel Thrombose veineuse centrale
Pli cutané persistantQ, dépression de la fontanelleQ Retentissement rénal:Thrombose veineuse rénale ;
Yeux creux excavésQ hypotonique, sécheresse de la peau Nécrose corticale ou papillaire
S d’hémoconcentration bio ( protide, Ht )
Hypernatrémie > 145 , Hyperosmolarité > 290
Insuffisance rénale fonctionnelle
Evaluation de le déshydratation
↓ poids < 5 % pas ou peu de S cliniques Déshydratation légère
↓ 5 < poids < 10 % 1 SIGNE clinique de DEC Déshydratation moyenne
↓ 10 < ‘ ‘ ‘ < 15 % Persistance pli cutané constant Déshydratation sévère
↓ > 15 % poids Choc hypovolémique
• DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
Aucun examen n’est utile en cas de déshydratation < 5 %
Si déshydratation > 5 % :
Ionogramme sanguin avec protidémie, urée, créat sg, glycémie, calcémie, RA
Iono urinaire : adaptation rénale => Bonne si IRF, pH U < 5 si acidose métabolique
GDS, ECG (selon K +)
NFS-plaq , CRP, Bilan d’hémostase (trouble de l’hémostase)
HAA , ECBU si fièvre
Diagnostic etio (RP, ASP, Copro, recherche de Rotavirus ,…selon contexte )
Tableau biologique variable
La natrémie est le reflet de l'hydratation intracellulaire :
NormoNa : 80 % => deshydratation modérée ou compensée
HyperNa : 15 % => DIC : perte en eau prépondérante Q
HypoNa : 5 % => HIC : apport d’eau sans Na (eau minérale) ; perte excessive en ion (vomissement ,
mucoviscidose ), hypoNa de déplétion.
Kaliémie :
HyperK+ : Ins Rénale surtout +++, acidose, Ins Surrénale
HypoK+ : Se démasque en cours de réhydratation ou vomissement chronique
Hyperglycémie
Hyperglycémie de stressD : Secondaire à la sécrétion d’hormone hyperglycémiante ; les autres explications
sont fausses (hémoconcentration, résistance à l’insuline secondaire à l’acidose métabolique)
Elle se corrige spontanément au cours de la réhydratationD (sauf si DS associé)
L’absence d’hyperglycémie doit évoquer une Ins Surrénale +++
Ionogramme urinaire permet de différencier une atteinte rénale organique d'une fonctionnelle
IRF
Urée/Créat P> 100 Osm Urine rare/concentrée
Pauvre en Na : -Urée U/ P>10
-NaU< 20 mmol/L -Créat U/ P> 40
-Na/K U< 1 -U/P osm >15
-Fe Na < 1% -Uosm> 500 mosm/l ; Du > 500
Sédiment N
Si natriurèse initiale > 30 mMol/L = conservée => Sd de perte de Sel néonatal (ISA dt bloc en 21 hydroxylase
= hypocorticisme et hypominéralocorticisme) . A évoquer en cas de relance précoce de la diurèse précoce alors
que persiste la déshydratation.
pHu < 5 :en cas d’acidose signifie une capacité N d’acidification des urines => bonne adaptation rénale .
GDS veineux :
3/4
Acidose métabolique :
o Excrétion accrue HCO3- par diarrhée, tubulopathie (type II)
o Acidose lactique (souffrance céllulaire )
Alcalose métabolique hypoCl -=> vomissements répétés (sténose hypertrophyque du pyloreQ)
Facteurs péjoratifs D
Clinique Paraclinique
Age < 3 mois Base Déficit > 15 mEq / l
Rapidité perte de poids Na+ > 160 meq/l Q
Perte de poids > 15 % (voire 10%) Glycémie > 10 mmol/l
Choc hypovolémique prolongé CIVD, septicémie
T < 36 ou T > 40
Tbles neuro
Retard de la mise en route du ttt
Envirronement défavorable
Complications des déshydratations sévères
• NEUROLOGIQUES
Convulsions
HSDQ (DIC)
Hémorragie intracérébrale (DIC)
Thrombose veineuse centrale (DIC)
Œdème cérébral (correction trop rapide d’une hyperNa =DIC)Q >> myélinose centropontine (correction trop
rapide d’une HIC = hypoNA)Q
• RENALES
Thrombose veineuse rénale
Nécrose corticale ; papillaire ; tubulaire aigue
Tubulopathie de reprise de diurèse
Traitement d'urgence
• DESHYDRATATION < 5 % D
Ttt ambulatoire
Interruption de l’alimentation pdt 6 h
Réhydratation
« Soluté de réhydratation orale : SRO, en petite quantité, toutes les 15 min , réfrigéré, puis ad libidum »
Soluté salé-sucré : OMS : GS 45 ®( Na= 45 mEq/L ) ; Adiaril®
Qté = majorer de 30 mL/Kg/j les besoins de bases (cf debut)
Reprise de l’alimentation au bout de 6 h d’hydratation stricte avec poursuite du SRO +++
D
Poursuite de l’allaitement maternel
Régime anti-diarrhéique (pomme-coing , taprica, …)
Si < 3 mois et alimenté par lait artificiel, préconisé un lait sans protéine de lait de vache .
Surveillance du poids ts les jours
Ttt étio
• DESHYDRATATION ENTRE 5 ET 10 %
Essai de réhydratation orale => surveillance +++
En cas d’échec (rôle des parents)
Hospitalisation
Gavage gastrique continu ou perfusion IV de solutés standards
Surveillance
Ttt étio
4/4
• DESHYDRATATION > 10 % D +Q
Urgence thérapeutique
Hospitalisation
Conditionnement
Pose d’une VVP Q (voire 2) : si échec => perfusion intra-osseuse
Pesée, poche de recueil de diurèse , prélèvement bio
Expansion volémique D
Macromolécule IVL 20 min : Elohès 15 à 20 ml/Kg
Réhydratation
Besoin de Base + 30 ml/Kg/j
50 % des pertes ds les 6 premières heures; le reste ds les 18 h restantes
Perfusion de G5%
Adaptation NaCl, KCl, Gluconate de Ca au ionoG
o NaCl : 3 à 4 meq/kg/j (apport de base) avec correct° de la natrémie de façon progressive selon HIC/DIC
o KCl : si K+ < 5 mmol/l => 3 à 4mEq/kg/j d’emblée, dans le cas contraire, attendre la reprise de la diurèse et
le iono de contrôle
o Gluconate de Ca : Apport de 30-40 mg/kg/j
Correction de l’acidose si POLYPNEE ou u si pH < 7.10
HCO3- à 14‰ selon : quantité de mEq = Excess Base x 0,3 x poids
En cas d’anurie + IRF : relance de la diurèse par Furosémide forte poso (ototoxicité)
En cas de persistance de l’anurie , rechercher une IRA
Thrombose veine rénale
Rein de choc : nécrose tubulaire Aigue
SHUD:Sd hémolytique hémorragique qui peut se présenter par une diarrhée fébrile sanglante prodromique
(infection à E.Coli Entérohemorragique , Shigelle)
Ttt étiologique
Surveillance : les « 5P »
Poids
PA : => Dynamap Q
Poche de diurèse Q
Pouls => Scope cardiorespi
PC
Source : Fiches Rev Prat, Intermed Pédia, Conf D.Guyot 2001, Internat Blanc Hoechst 2001, QCM , Cours Fac Pr Rieu , QCM
intest 2002
v. 16 (22/01/2011 11:07)
Diagnostic
• Epidemio
Infection virale très fréquente (30 % des nourrissons) à prédominance hivernale (Oct => Mars) par transmission
nasale puis manuportée du Virus Respi Syncitial (VRS).
• Clinique
Phase d’invasion
Rhinopharyngite aigue fébrile avec notion de contage (crèche, famille)
24 à 48 h avant phase d’état tirage intercostal / sus-sternal ; balancement thoracoabdo ;
Phase d’état geignement expi ; battement ailes du nez ; entonnoir xypho
Σ respiratoire
Détresse respiratoire
Q Q
Polypnée (> 40) superficielle + fréquente que la classique bradypnée expi secondaire aux atteintes bronchiques
Signes de lutte (idem que ceux du score de Silverman 0 à 10 : BB tire en géignant)
Cyanose
Pause respi (parfois le seul signe, surtt < 3 mois) -> y penser dvt malaise avec apnée
Wheezing Q (sifflements audibles à distance)
Toux peu productive Q + Sécrétions bronchiques aérées (« bave mousseuse »)
Auscultation :
Sibilants
Râles crépitants (si atteinte alvéolaire -> broncho-alvéolites, Ø ds bronchiolite)
Silence auscultatoire = obstruction majeure
Σ Infectieux modéré : Fièvre ≈ 38 – 38° 5
Tbles digestifs (S de gravité svt)
Toux émétisante, vomissement isolé, Refus d’alimentation (dyspnée)
Diarrhée (-> Bronchiolite à AdénoVirus)
Coqueluche Q272
Toux émétisante, Apnée, Forme atypique du nourrisson, F.pronostique < 6 mois +++, Macrolide 14 j, vaccin vivant > 2 mois
o Grave chez le nourrisson de moins de 6 mois
o Germe resp. : Bordetella pertussis (coccobacille gram négatif, encapsulé, aérobie strict) => toxines pathogènes
o Transmission aérienne interhumaine directe par gouttelettes de salive (toux pdt la phase catarrhale)
o Pas de porteurs sains, mais formes atypiques atténués du grand enfant et de l'adulte svt méconnues (immunité résiduelle
secondaire à une vaccination antérieure ou une infection passéeQ) Peut survenir à tout âgeQ.
o Déclaration non obligatoire, éviction scolaire de 30 jours si pas d’ATB, 5 jours si ATB
o Pronostic dépend de l’ageQ
Diagnostic
• STADE DE DEBUT
Incubation silencieuse de 7 à 10 jours
Phase catarrhale (signes non spécifiques), 7 – 14 jours : contagieuse ++
Rhinopharyngite séromuqueuse (rhinite, éternuement)
Discrète injection conjonctivale évocatriceQ
Fièvre 38°C
Toux sèche spasmodique nocturne émétisante
+/- Complication inaugurale
Apnée syncopale par spasme glottique
Quinte asphyxiante avec malaise hypoxique
• DIAGNOSTIC POSITIF
Clinique : 3 critères
Toux paroxystique et quinteuse > 1 sem
Notion d'une phase catarrhale avant l'apparition des quintes
Notion de cas dans l'entourage (contaminateurs ou cas secondaires)
Paraclinique :
Confimation bactériologique et/ou sérologique nécessaire au diagnostic de certitudeQ
NFSQ
Hyperleucocytose 15-30 000/mm3 avec hyperlymphocytoseQ relative 60-90 %
Bactériologie
Culture (mucus, sécrétion nasopharyngées) sur milieu de Bordet- Gengou
PCR
Recherche de la toxine adényl cyclase hémolysine
Chez le sujet index, ds les 3ères sem de la Mie ou chez sujet symptomatique de l'entourage (cas secondaire)
Pas de Sd inflammatoire
2/4
SérologieQ : 2 prélèvements à 1 mois d’intervalle (taux x 4)
Difficile à interpréter si < 6 mois
Chez le sujet vu tardivement avec culture négative : si fort taux d'anticorps => diagnostic de présomption
(car pas de sérum précoce permettant d’affirmer la séroconversion)
Chez petit nourrisson au stade précoce => comparaison d'un sérum prépartum maternel prélevé pendant la
grossesse avec un sérum maternel prélevé pendant la période aiguë de l'enfant (pour éliminer Ac transmis)
=> séroconversion précoce chez la mère => confirme diagnostic chez l'enfant.
Radiographie pulmonaire
Normale ou Sd bronchique à prédominance péri-hilaire, parfois Sd interstitiel
Distension thoracique
Complications = atélectasie, foyer pulmonaire, pneumothorax, adp hilaires
Diag différentiel :
IDR, recherche VRS, (sérologies mycoplasme, chlamydia si notion de contage familial)
• FORMES CLINIQUES
Coqueluche du nourrisson : 50 % des coqueluches => âge < 1 an
Svt atypiqueQ
Apnée isolée en dhs des quintes et en absence de touxQ, cyanoseQ
Quintes asphyxiantes Q => convulsions anoxiques
Apnées syncopales => arrêt respi, pâleur, hypotonie, complications respiratoires
Bradycardie
Quintes très émétisantes (risque de déshydratation et dénutrition)
Pas de protection immunitaire maternofoetaleQ
GraveQ : létalité 2-3 %
HOSPIT en milieu spécialisé avec surveillance constante
Facteurs de gravité Q
Age < 6 moisD : c’est le principal facteur pronostiqueQ
Difficultés alimentaires / vomissements incoerciblesD
Trbles de conscience, convulsions
Météorisme abdominal
Trbles vasomoteurs des extrémités, marbrures
Tachycardie > 200/min
ApnéeD prolongée, cyanose persistante entre les quintes
Complications
• FORMES SEVERES DU NOURRISSON
• INFECTIEUSES
Otites 20%
Bronchopneumopathies 70% à BP (crépitants, dyspnée, hyperthermie, lymphocytose) et autres germes, virales
pas d’angineQ
• MECANIQUES
Vomissements, hématémèse (Mallory-weiss)
Fausses routes
PneumothoraxQ
Emphysème
Hgie sous-conjonctivale, nasale
Ulcération du frein de la langue
Prolapsus rectal, hernies…
• DENUTRITION, DESHYDRATATION
• NEURO
Q
Traitement (HP)
Formes non compliquées
ATB Josamycine pdt 14jQ pour diminuer la période de contagiosité et la durée de la phase catarrhale, ne modifie
pas l’évolution de la maladie
Sont contre-indiqués
Fluidifiants, anti-tussifs et sédatifs CI chez jeune enfant
PAS de Kiné respi (déclenche les quintes)
Gammaglobulines st formellement CI à la phase d’étatQ (risque de choc toxinique par réaction d’herxeimerQ)
Eviction scolaire de 5 j au minimum
Formes compliquées ou chez le nourrisson de moins de 6 mois
Hospit systématique si < 6 mois Q ou complication
Isolement, monitoringQ + position proclive, Compter les quintes
ATB (idem)
Respi : Aspi nasopharyngé douce et régulière, O2 voire IOT, pas de Kiné, sédatif
Alimentation très fractionnée, épaissie ou par gavage gastrique continu ou parentéral
Hyperhydratation sf si SiADH
Ttt antireflux : Motilium® Dompéridone (Prepulsid est CI en association avec macrolides)
Salbutamol et/ou Corticoïdes dans formes graves
SurveillanceQ
Si surinfection => ATB adaptée
4/4
Prévention
Vaccination de la population générale
Vaccin complet inactivé tuéQ
Très bonne efficacité 95%
Non obligatoire, mais recommandéQ après l’âge de 2 mois
Effets indésirables :
Bénins : réaction inflam locale, abcés aseptique, fièvre
Modérés : Sd des cris persistants, hypotonie
Sévère : Convulsion fébrile, état de mal convulsif, collapsus
CI si encéphalopathie convulsivante évolutiveQ ou not° de réaction modérée ou sévère au cours d'une
injection préalable
Vaccin acellulaire : fraction antigénique protéique
Moins d’effets secondaires mais efficacité moindre (85%)
Seulement pr les rappels
Calendrier vaccinal
3 inj en IM avec vaccin cellulaire entier débuté à l’âge de 2 mois à 1 mois d’intervalle
Combinées au DTPolio, Hib, HBV
Rappel 1 an après (à 15-18 mois) puis 10 ans après (à 11-12 ans) par le vaccin acellulaire (idem tétanos, polio
Gamma-globulines spécifiques ssi contage récent sans quintes : CI à phase d’étatQ (risque de choc toxinique type
réaction d’HerxeimerQ) D’après certaines sources, les gammaglobulines st abandonnés +++++
Isolement des sujets
Période de contamination : max à phase catarrhale, puis diminution mais peut se prolonger 3 sem
Isolement du sujet malade : 30 jours en l'absence d'antibiothérapie et 5 jours si sous macrolides pdt 14 jours
chez le sujet malade.
Prévention de l’apparition de cas secondaires = Antibioprophylaxie = Erythromycine 10 j
Pr les Mbs de la famille : ATB pdt 10 j + mise à jour du calendrier vaccinal pr les enfants de moins de 7 ans
Pr les contacts occasionnels : ATB 10 j uniquement si :
Nourrissons non ou incomplètement vaccinés
Sujets atteints de patho pulmonaire chronique
Immunodéficients
Femme enceinte
En crèche (pdt 10 j Macrolide)
Tous les enfants de la section quelque soit le statut vaccinal
A l’ecole
Plus de 2 cas ds la classe : ATB chez les enfants non ou mal vaccinés
2 cas de 2 classes différentes : ATB ds ttes les classes et enseignants quelque soit le statut vaccinal
Notification au mededin inspecteur de santé du département si > 2 cas ds une collectivité
Source : Fiches Rev Prat,Rev Prat 99, Pilly 96, medline, intermed, conf D. Guyot
Mucoviscidose Q 273
Génétique
• La mucoviscidose ou fibrose kystique du pancréas (FK) est la + frqte des Mies génétiques autosomiques récessivesQ des
sujets de race blanche.
- Transmission aurosomique récessiveQ donc sex ratio = 1Q
- Incidence de la maladie = homozygote : 1/ 2.500 naissancesQ+++
- Incidence du portage = hétérozygote : 1/25Q = 4%Q
• Gène de la mucoviscidose se situe sur le bras long du chromosome 7 (7q31)
- > 1000 mutations identifiées.
- Mutation ΔF 508Q est la + fréquente (90% : 50% homozygote + 40 % hétérozygote avec une mutation rare ) :
Délétion de 3 nucléotides entraînant l’absence de synthèse d’une phénylalanine qui normalement se situe en
position 508 sur la protéine CFTR Quelques mutations ponctuelles st parfois retrouvées : G542X, G551D, ….
• Protéine CFTR (Cystic Fibrosis Transmembrane Conductance Regulator).
- Présente au niv cellule de revêtement : brches, intestin, Cx pancréaticobiliaires, Cx sudoripares, Cx déférents ce
qui fait de la muco, une Mie polyviscérale .
- C’est un canal chlore apical AMPc-dpdt jouant un rôle de régulation au niveau d’autres canaux ioniques. Le
dysfonctionnement de la protéine CFTR se traduit par une imperméabilité au chlore.
Excrétion du chlore est bloquée
Réabsorption de l’eau et du Na augmentée : déshydratation des sécrétions mucus déshydraté visqueux et
obstructif avec retentissment en amont.
• Le dépistage national systématique de la mucoviscidose
- Se pratique depuis début 2001 mais de manière progressive. Obligatoire dès 2002 à J3 avec le Guthrie.
- Dosage sur papier buvard de la Trypsine immunoréactiveQD sanguine avant J5 qui sera confirmé par la biomol
• Diagnostic prénatalQ : les 2 parents sont hétéroZQ et peuvent avoir deja 1 enfant atteint : risque est de 0,25Q
- Si mère atteinte de la mucoviscidose, 2 possibilité de réaliser de DPN
Si mutation identifiées (cas index) par polymorphisme de restrictionQ2 par biopsie du trophoblaste vers 10ième
SA si père possède aussi une mutation du gène CFTR (1/25)
Si mutation non identifiées chez le cas index, par amniocentèseQ entre 15-18 SA avec dosage de la PALQ totale
et ses 2 iso-enzymes en absence de mutation chez le père.
Diagnostic positif
• NOUVEAU NE : Ileus méconial + Ictère prolongé
Retard à l'élimination du 1ier méconium (après 36 h de vieQ ou sur > 1 sem + aspect sec grisatre pierreux) : non
pathognomonique => évoquer hypothyroidie congénitale et Mie de Hirschprung
Iléus méconialQ5 D : Tableau d'occlusion néonatale aigue de l’iléon terminal
- Pathognomonique de la mucoviscidose
- Présent chez 10% des NN atteints de mucoviscidose
- Clinique :Météorisme abdominal + retard à l'élimination du méconium + vomissements svt bilieux
- ASP : Distension des anses grèles intestinales, granité de la FIDte, colon non aéré
- Complications : Péritonite méconiale (calcifications sur ASP), volvulus ou atrésie du grêle, kyste entérique
- Ttt = Lavement aux hydrosolubles (lève l’obstacle ds 50%des cas) avec chirurgie si complication ou échec du
lavement.
Ictére cholestatique persistantQ à Bili conjuguéeQ par cholestase intrahépatique :HMG fermeQ,cholestase partielle :
décoloration des selles svt transitoire, retardée et svt incomplète (moins marqué qu’une cholestase extrahptq. (Q 255)
Il n'y a pas de détresse respiratoire néonatale : poumon normal à la naissance
Mais des infections néonatales à germes inhabituels comme le staph, le pyocyanique ou l’haemophilus .
• NOURRISSON (0-6 MOIS) ATT RESPI ET DIGESTIVE
Manifestations digestives (90 %)
- Diarrhée chroniqQ par maldigestionQ: Selles graisseuses abondantes nauséabondes: stéatorrhéeQ
Par insuffisance pancréatique exocrine (expression clinique ssi l’activité lipase résiduelle est < 5 % ).
Dl abdo + Tble du transit + dénutrition et Sd carentiel avec polyphagie . rarement une pancréatite aigue.
Inflexion de la courbe staturopondéraleQ : Tout nourisson de moins de 4 mois dt le poids stagne sans inf
urinaire, ni carence doit faire évoquer le diagnostic.
Carences vitaminiques : Vit D (rachitisme), Vit K (Hgie) et en Fer (Anémie par carence martiale) surtt ;
carence en acides gras essentiels (acide linoléique), hypoprotidémie avec hypocholesterolémie et
hypotriglyceridémie, carence en vitamine B 12 (la seule vitamine hydrosoluble pouvant être mal absorbée).
- Prolapsus rectalQ D : signe très évocateur chez le nourrisson. Il est secondaire à l’hyperP° abdo (distension
thoracique) et aux selles abondantes .
2
Diagnostic de certitude
• TEST DE LA SUEUR :
le + spécifique si poids > 4 kg
Mesure de [chlore] sur un échantillon d’au moins 100 ml de sueur recueillis après application de pilocarpine
Pathologique si taux > 60 mEq/LQ7 D2 à 2 reprises
Faux positif exceptionnel : Ins surrnéale aigue, Glycogénose, hypoparathyroidie, Diabète insipide, déficit en α1AT
En cas de suspicion de faux-négatif, on peut réaliser un test à la Fludrocortisone : le chlore sudoral n’est pas abaissé
chez les patients atteints de mucoviscidose.
• BIOLOGIE MOLECULAIRE :
Recherche de la mutat° Delta F 508 mais aussi recherche des mutations les + frqtes en fction de l’origine géographique.
Seul moyen de porter le diagnostic en periode néonatale (poids < 4 kg)
Permet de porter le diagnostic en cas de concentration en Cl- limite : entre 40-60 mEq/L
• MESURE DE LA DIFFERENCE DE POTENTIEL NASAL TRANSEPITHELIAL (DDP)
Les ddp nasales ont généralement des valeurs négatives élevées dans la mucoviscidose en raison de la modification des
échanges épithéliaux transmembranaires.
L’intérêt de ce test est d’orienter le diagnostic lorsqu’il existe un test de la sueur négatif ou douteux avec la mise en
évidence par exemple d’une seule mutation
Mvaise fiabilité
Evolution
• Maladie fatale à long terme par insufficance respiratoire chronique terminale Q
• Médiane de survie 30 ans , pr les enfants nés après 1990 elle est de 40 ans. Après l’adolescence, meilleur pronostic chez les
garçons.
• L’évolution se fait vers les bronchites suppurées avec bronchectasies et fibrose pulmonaire => IRC => CPC sur lr plan
respiratoire . Apparition d’un état de dénutrition en absence de prise en charge avec cirrhose surajouté et HTP.
Il existe cpdt un grand nombre de variations dans l’évolution de la maladie et celle-ci reste imprévisible.
• Il n’y a pas de corrélation entre génotype et phénotype en dehors de la mutation DF508 et de l’insuffisance pancréatique.
• Facteur de mauvais pronostic
- Etat nutritionnel
- Etat respiratoire avec cinétique annuelle du VEMS
- Colonisation bronchique par le Pseudomonas ou infection à VRS, BK,Aspergillus et Burkholderia cepiaca
- Complications comme l’Incs cardiaque Dte, l’hypertension portale, le pneumothorax récidivant, cirrhose
multifocale avec http.
- Myocardiopathie métabolique ou post HTAP
- Mvaise compliance au ttt
- Le score de Shwachman prenant en compte l’activité, l’examen clinique, l’état nutritionnel, la radiographie de
thorax et classe l’évolution de la mucoviscidose en 5 stades. (inférieur à 40 : grave, 86 à 100 : excellent)
Fiche RDP, Medline de Pedia, Intermed, Medifac, D.Guyot, QCM Intest 2000
Rachitisme Q274
Définition et physiopathologie
• PHYSIOPATH
Rachitisme = ostéomalacie de l’enfant = défaut de minéralisation de la trame protéique de l’os en pleine croissance :
prédominance métaphysaire des lésions
Due en majorité à une insuffisance quantitative carentielle en vit.D : défaut de maturation de la trame protéique de l’os
• VITAMINE D
Recommandations d’apport
1000 UI/jQ : nourrisson
1500 UI/j : préma ou exposition solaire limitée
2500 UI/j : peau pigmentée
Besoins journaliers d’un enfant ds 18 premiers mois de vie: 400 à 800 UI /j
Apports
Exogène
vit D2 végétale (ergocalciférol)
vit D3 animale (cholécalciférol) => lait de mère : 40 UI/L , lait de vache : 10 à 20 UI/L , jaune d’œuf
Absorbée par le duodénum et le jéjunum : vitamine liposoluble (ADEK) en présence de sels biliaires
Ces 2 vitamines D2 et D3 entrent ds le métabolisme en remplacement de la D3 endogène .
Endogène = photosynthèse cutanée
Métabolisme
Sousl’action des UV : transformation du 7 déhydrocholestérol en vit D3
hydroxylation hépatique en 25OHD3 : forme de circulation, marqueur de la teneur en vit D
hydroxylation rénale en 1-25OHD3 : forme active
Rôle physiologique de la vitamine D
INTESTIN OS REIN
Q
↑ absorption de Ca/P ↑ ostéoclastose ↑ Réabsorption tubulaire du Ca
↑ synthèse de la CaBP ↑ ostéoblastose
Ce qui a pour conséquence d’inhiber l’activité des parathyroïdes
• SITUATION DE CARENCE = OSTEOMALACIE = RACHITISME
Q
Hyperparathyroidie secondaire
Permet le maintien de la calcémie au début
Conséquence :
Augmentation de la résorption ostéoclastique (PTH) => fragilise l’os , libération des Pal
Augmentation de la réabsorption du Ca par le reinQ => correction de l’hypocalcémie
Mais favorise également la fuite urinaire urinaire de phosphore : Hypophosphorémie et hyperphosphaturie
Ds les formes évoluées : resistance secondaire à la PTH
Etiologies du rachitisme
• RACHITISME CARENTIEL OU « COMMUN »
-Prématuré
-Jumeaux, hypotrophe
VITAMINE D EXOGENE
-Mère carencée
INSUFFISANT
-Carence alimentaire ( attention aux sévices !!)
-Absence de supplémentation
-Citadin , ville polluée
VITAMINE D ENDOGENE -Enfant couvert ensoleillement insuffisant
Q
NON SYNTHETISEE -Fin de l’hiver
-Peau pigmentéeD
• RACHITISME VITAMINORESISTANT (ne répondant pas aux doses usuelles de vitamine D ou rechutant à l’arrêt du ttt)
RACHITISME SECONDAIRE RACHITISME PRIMAIRE VITAMINORESISTANT
Malabsorption : Mie coeliaque, mucoviscidose, résection grêle Rachitisme pseudocarentiel type I
Absence de Sels biliaires : cholestase, fistule biliaire =>déficit hépatique en 25 OH D3 hydroxylase
Mie rénale : IRC , Sd néphrotique , Sd Fanconi Rachitisme pseudocarentiel de type II
Tumeur : mésenchymateuse, neurofibromatose vRH , =>Résistance périphérique à la 1-25 OH vit D3
2
dysplasie fibreuse Rachitisme vitaminorésistant hypophosphatasémique
Iatrogène : Gardénal® , DiHydan®, Kétoconazol, corticoides héréditaire
Diagnostic
• CLINIQUE (ne devrait plus se voir)
Q Q
Terrain : nourrisson de 6 à 2 ans (periode de croissance rapide ) + svt un garçon > fille
Atteintes squelettiques
Crâne
CraniotabèsQaprès 6 mois (physio avt 3 mois) = élasticité en balle de ping-pong
de l’écaille du temporal
Déformation cranienne acquise : plagiocéphalieD , bombement frontal, asymétrie
Fontanelle anterieure persistante au delà de 15 moisDQ
Retard d'apparition dentaire, fragilité dentaire (tble de l’émail, caries fréquentes et
précoces)
Thorax
Chapelet costalQD : élargissement des jonctions chondro-costales par hypertrophie
cartilagineuse
Protrusion sternale (= thorax en carène), élergissement inferieur , dépréssion sous
mammelonaire
Poumon rachitique : bronchopathies récidivantes, suppuration bronchique chronique (toux - expectoration)
Cyphoscoliose
Membres
Nouures métaphysairesQ D : poignet (radius) / cheville (Fibula) par excès de tissu ostéoïde
Déformation osseuse (Genu varum comme Lucky Luke , tibia concave en dds , arcatures des MI , Genu
valgumQ + rare est possible)
Fractures
Retard staturopondéral
Ceintures : Incurvation des clavicules , retrecissement du bassin => Atteinte tardive
Atteintes neuromusculaires
Hypotonie musculaire Q => Distension abdominale avec hernie ombilicale , faiblesse musculaire
Hyperlaxité ligamentaire
Retard des acquisitions posturales et retard de la marcheD
Recherche de carences associées : Sd anémique , carence en folate, …
Diagnostic paraclinique
• BILAN A REALISER AU MOINDRE DOUTE
Biologique : Bilan phosphocalcique (sang et urine des 24h) , Phosphatase alcaline , NFS-plaq , bilan martial +/- PTH
Radiologique : Rx du poignet D/G, Thorax , Crâne, Bassin et Rachis
• SIGNES BIOLOGIQUES D
Q
Normocalcémie ou hypocalcémie selon les stades de FRASER (normale ds 50% )
Q
Hypocalciurie
Q+++
Hypophosphorémie (constante) et hyperphosphaturie
Q+++
Phosphatase alcaline constamment élevées = marqueur de la résorption osseuse
Anomalies non rechercheés en pratique courante
Acidose métaboliqueQ
25 OH vit D3 abaissée < 10 ng/mL, PTH élevéeQ => affirme l’origine carentielle
HyperaminoacidurieQ , Baisse citratémie et citraturie
Augmentation de l’AMPc urinaire
Recherche autres S de carence
Q
Anémie ferriprive
Hyperleucocytose, myélocytose, erythroblastose avec moelle osseuse hypoplasique (Sd de Jackson-Luzet)
• SIGNES RADIOLOGIQUES
Atteintes précoces des métaphyses puis épiphyse puis diaphyse
Signes métaphysaires
Elargissement en cupuleQ convexe avec spicule latérale en toit de
pagodeQ
Aspect irrégulier et floueQ
Elargissement de l’interligne articulaire
Aspect en bouchon de champagne des métaphyses
chondrocostalesQ
Sihnes épiphysaires = noyaux d'ossification irréguliers
Retard de maturation ou d’ossification des noyauxQ
Aspect tigré, flouQ, irrégulier
A distance de la métaphyse
Signes diaphysaires = TARDIF
Décollement périosté : aspect clair
Déminéralisation , amincissement cortical et diminution du rapport
cortico-diaphysaire et de la densité osseuseQ
Stries de Looser Milkman (rupture de la corticale interne)
Fractures spontanéesQ sous périostées , cals exubérants
Déformation
Autres anomalies déjà citées
Epaississement de la voute cranienne après 2 ans
Elargissment des sutures et fontannelles
Fermeture de l’angle cervico-diaphysaire (coxa vara)
Rachis : vertèbres en double contours , scoliose
Rx thorax
Poumons rachitiques
Aspect réticulé périhilaire
Foyers parenchymateuxQ
Emphysème apical
4
Profil evolutif physiopathoclinicobiologique
Avant 6 mois De 6 mois à 2 ans Après 2 ans
Stade de Fraser I II III
(defintion biologique) Phase de début Phase d’état Phase tardive
Physiopathologie Résistance relative à la PTH ,
Hypoparathyroidie Relative Hyperparathyroidie secondaire
épuisement calcique osseux
Q Q
Anomalie squelettique Craniotabès , Plagiocéphalie Fontanelle persistanceQ
Chapelet costal Q, Poumon Aplatissement thoracique
rachitique , Cypholordose Evasement inferieur
Déformations des MI
Nouures métaphysairesQ
Retard d’apparit° de la dentition
Neuromusculaire HypotonieQ
Trémulations / convulsionsQ
Retard des acquisitions Retard staturopondéral
Hyperexcitabilité
Laryngospasme
Calcémie HypocalcémieQ NormocalcémieQ Hypocalcémie
mM/l < 2, 5 2.5 < 2, 5
Calciurie BasseQ Très basse Basse
mM/24h < 1,25 << 1, 25 < 1, 25
Phosphorémie Normale BasseQ Basse
mM/l 0.8 – 1.53 < 0,8 < 0,8
Phosphaturie Normale Augmentée Augmentée
Phosphatase alcaline Elevées > 800 mM/lQ Elevées > 800 mM/l Elevées > 800 mM/l
PTH Normale Augmentée Très augmentée
Pg/mL 40-80 > 80 >> 80
Traitement
• PREVENTIF
A inscrire en rouge sur le carnet de santé
En anténatal :
1000 UI/j per os ou Uvedose® 100 000UI Per os en 1 prise au 7ieme mois
Supplémentation systématique de ts les nourrissons de la naissance à 18 mois
Apport quotidien de 1200 UIQ de vit D, en tenant compte des apports alimentaires
STEROGYL® gouttes ErgocalciférolQ: 1 goutte = 400 UI => soit 3 gouttes par jour
A débuter dès les premiers jours de vie préma ou non , même si nourri au seinQ
Si fdr : 2000 UI / j => 4-5 gouttes/j
Atcd de carence maternelle, prématuré, géméllitéé, dysmaturité, hypotrophie
Ttt anticomitial (Gardénal®, Dihydan®) ou corticoT au long cours
Peau pigmenté, ensoleillement réduit
Si doute sur la prise quotidienne => Uvedose 100 000 UI 1 amp per os tous les 6 mois
Au cours de la petite enfance (jusqu’à 5-6ans) et à l’adolescence
1 dose de 100 000 UI PO au début de l'hiver d’Uvedose® (Cholecalciférol)
ou 3 gouttes/j de Stérogyl® en janvier, février, Mars
• CURATIF
A inscrire en rouge sur le carnet de santé
Si hypocalcémie sévère < 2 mmol/L : URGENCE : Supplémentation en calcium IV
Gluconate de Ca : 1 g /m2/ j ds du G5% sous scope jusqu’à Ca =2mmol/L
Au bout de 24-48h après normalisation: vitamine D2 (Stérogyl gouttes®) + calcium PO
Si calcémie > 2 mmol/L ou S radiologique
Vitamine D3 Uvedose® 200 000 UI PO 1 fois à renouveler 1 mois + tard
Gluconate de calcium Calcium sandoz® 0.5 à 1g/j en sirop pendant 15 j
Puis reprise de la prévention
Traitement des carences associées fer/folates (Tardyféron 10 mg/kg/j pdt 3-4 mois , … )
Permet de
Corriger rapidement les paramètres biologiques perturbés (Ca en 48h)
De voir l’os se reminéraliser
Reprise de croissance métaphysaire avec accrétion osseuse normale
Apparition d’une bande dense transversale entre métaphyse et épiphyse à 3 semaines de ttt = traduit la
sensibilité au ttt et l’origine carentielle du rachitisme
Normalisation des PAL en 1 mois
Les déformations se remodèlent + lentement en +sieurs mois et peuvent nécessiter un ttt orthopédique d’appoint
5
Surveiller :
S.d’intoxication à la vitD
VomissementsQ
Anorexie
SPUPDQ
HTA
Phosphorémie normaleQ, hypercalciurieQ
S. d’hyperCa à l’ECG
A distance
Courbes de croissance
Bilan phosphocalcique à J10, M1, M3
Bilan martial à 3 Mois
Source : Fiches Rev Prat, medline, intermed, conf de pédia D.Guyot, QCM Intest 2000
v. 16 (22/01/2011 11:08)
• CONDUITE A TENIR
Hospitalisation en urgence (si ce n'est déjà le cas)
Conditionnement, bilan préop, …
Q++
Ponction articulaire en urgence
Après mise en condition au bloc sous AG par voie obturatrice sous amplificateur de brillance
Complétée par arthrotomie et drainage en cas de liquide louche
Etude biochimique, cyto, bactériologique
Q
Lavage articulaire indispensable : diminue charge bacterienne, diminue pression source d’ischémie et permet la
biopsie synoviale
Q++
Antibiothérapie
Adaptée au germe suspecté en fct de l’âge et des circonstances de survenue +++ double, bactéricide, synergique et
à bonne pénétration, osseuse parentérale (IV) et non contre-indiqué chez l’enfant
Ttt parentéral : Claforan®-Fosfo® 10 j puis relais per os par Pyostacine®-Augmentin® pdt 4-6 sem
Staph aureus Strepto B Enterobactéries Non documentée
Glycopeptide + Aminosides Amoxicilline + Aminoside C3G + Aminoside C3G + Fosfomycine
Vancomycine Vancocine® Amoxicilline Clamoxyl® Cefotaxime Claforan® Cefitaxime Claforan®
Amikacine Amiklin ® Aminoside Aminoside Fosfomycine Fosfocine®
Immobilisation plâtréeQ++ des articulations sus et sous jacentes pendant 4-6 sem
Pelvi-pédieuse pour une hanche
Limite la souffrance et le risques de dislocation
Puis culotte d’abduction
Ttt antalgique : Paracétamol 60 mg/kg/j
4/7
Arthrite de l’enfant
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Terrain : garçon < 4 ans : 80%
Germes : Staph Aureus ++++
Topographie : Genou (40%) > hanche (20%) > coude, épaule, cheville
Tableau orthopédique bruyant
Arthralgie violente et brutale avec position antalgique
Impotence fonctionnelle totale avec mobilisation articulaire impossible et algique
Epanchement articulaire (choc rotulien)
Métaphyses indolores
Sd infectieux marqué
Hyperthermie à 38°-39° avec AEG marqué
Inflammation locale : rubor calor dolor tumor
Adp satellite
Tableau bcp plus frustre chez le petit enfant : impotence d’un membre, sans qu’il soit tjrs possible de localiser la dl à
articulation, signes trompeurs
Rechercher autres localisations et portes d’entrées
• DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
Biologique
NFS (HLPN), plaq, VS (retardée de 24 à 48h), CRP, Fibrinogène élevés
Bacteriologique : HAA ; porte d’entrée ; PONCTION ARTICULAIRE (+ ds 50 % des cas)
Imagerie
Il est réalisé une fois le ttt ATB débuté
Radio de l’articulation F + P avec clichés comparatifs controlatéraux
EPANCHEMENT ARTICULAIRE (distension capsulaire, élargissement de l'interligne, refoulement des espaces
graisseux péri-capsulaires)
ABSENCE DE LESIONS OSSEUSES (si lésions osseuses => ostéoarthrite)
Echographie de hanche systématique, inutile au genou
• PRONOSTIC
Guérison ds 100% des cas si ttt avant J5.
Séquelles graves rares (raideur ou épiphysiolyse septique) car diagnostic facile.
• TRAITEMENT
En urgence, dès le diagnostic suspecté
Ttt orthopédique
Ponction articulaire au bloc sous Ag et amplificateur de brillance avec prelevements bacterio, lavage et
arthrotomie de drainage puis lavage si arthrite purulente
Immobilisation platrée des artic sus et sous jacentes pdt 4-6 semau moins. Rôles anti-inflammatoire, antalgique
et de prévention des attitudes vicieuses
Antibiothérapie adaptée double bactericide et synergique avec adaptation secondaire en fct de l’atbgramme
En IV jusqu’à normalisation des manifestations cliniques locales et générales (10j) puis PO pendant 4 à 6 sem
Surtt staph très svt métiS (contrairement à l’ostéoarthrite)
Bristopen® +Amiklin® avec relais par pyostacine®
Ttt antalgique
5/7
Parfois, ostéomyélite subaigue :tableau + banal qui risque d’etre méconnu (dl osseuse post-trauma, boiterie modérée,
absence de sd infectieux patent avec simple fébricule)
Parfois localisation source d’erreur et de retard au diagnostic : Atteinte éloignée des épiphyses, Os plats,Rachis
• BILAN PARACLINIQUE
Biologique
Q Q
NFS (HLPN), plaq, VS , CRP, Fibrinogène élevés
Q Q
Bacteriologique : HAA (+ 60% des cas) ; porte d’entrée ; ECBU ; Rx Thorax
Ponction au niveau métaphysaire (à discuter sur terrain débilité) et systématique si abcés sous périosté
Imagerie
Il est réalisé une fois le ttt ATB débuté
Radio de l’articulation F + P avec clichés comparatifs controlatéraux
Précocément : normale au débutQ, épaississement des parties molles sans lésion osseuse. Si anomalies
osseuses, penser NEUROBLASTOME, SARCOME D’EWING
Tardivement :
⊃ Lacunes
⊃ Ostéolyse irrégulière
⊃ Sequestres
⊃ Appositions périostées
⊃ Abcés de Brodie : lacune entourée d’une ostéocondensation fine avec image de séquestre hyperdense
au centre.
Scintigraphie osseuse :
FOYER D'HYPERFIXATION PLUS PRECOCE QUE L’IMAGERIE RADIOLOGIQUE
AU GALLIUM 67 : HYPERFIXATION + SPECIFIQUE DE L’INFECTION Q
AU TECHNETIUM 99M : LOCALISE LES FOYERS SECONDAIRESQ ET SUIVI DE L’EVOLUTION Q
NE DOIT PAS RETARDER LE TTT
TDM : indiquée en cas d’évolution trainante ou de doute diagnostique avec une tumeur
IRM : Examen de choix s’il existe un point douloureux exquis, suspicion de cellulite ou abcés. Hyposignal en
T1 et hypersignal T2 avec prise de Gado pr les tissus inflammatoires au contraire de l’abcés.
Ponction si abcès sous périosté
Bilan de départ
Recherche facteurs favorisants : drépanocytose(salmonnelles osseusesQ), diabète, immunoD (HIV) => glycémie,
test de falciformation voire électrophorèse de l’Hb.
Recherche porte d'entrée systématique (peau, sphère O.R.L. en particulier) svt absente.
Recherche autre localisation : osseuse articulaire ; pulmonaire ; rénale
6/7
• PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE D
En urgence, hospitalisation, VVP, prélèvements bacteriologiques
Une fois les prélèvements bactériologiques faits, le traitement est instauré :
Antibiothérapie
IVQ, à forte dose, probabiliste sur le staph au départ et secondairement adaptée, double, bactéricideQ, à bonne
pénétration osseuse, prolongée
Péni M + aminoside en 1iere intention : Oxacilline Bristopen® + nétilmycine Netromycine®
En IV jusqu’à la réevaluation à J10, si bonne évolution => relais per os par Pyostacine® pdt 4-6 sem
Si terrain débilité : C3G + fosfo : Claforan® + fosfocine® (spectre le + large)
Q
Immobilisation plâtrée des articulations sus et sous jacentes et repos au lit strict
Traitement d'une porte d'entrée éventuelle
Antalgiques : paracetamol 60 mg/kg/j
Ds certains cas, ttt chirurgical
Lorsqu'il existe un abcès sous périosté collecté :
suspecté sur la radiographie (ombre de l'abcès, décollement périosté)
affirmé par l'échographie (voire scanner ou IRM).
Lorsque le diagnostic a été fait par l'imagerie : pas de ponction osseuse
En cas de doute sur l'existence d'un abcès sous périosté (examens d'imagerie non concluant ou indisponible) : la
ponction est indiquée (pus = chirurgie)
Secondairement
Surveillance de la courbe de température 3 fois/ jour
Bilans biologiques réguliers (par exemple J2, J7).
Si l'état clinique ne s'améliore pas en 2 - 3 jours :
Fièvre persistante, état général non amélioré, biologie toujours très perturbée => évoquer un abcès sous
périosté => retirer le plâtre et refaire un bilan complet local
S'il y a un abcès il faut opérer l'enfant
Sinon : remettre en cause l'antibiothérapie, rechercher une autre localisation septique, s’assurer de l'éradicat°
de la porte d'entrée, évoquer une tumeur.
Triple bilan à J10 +++ :
Clinique : température, état local (casser le plâtre)
Radiologique : radiographie, hors plâtre, de face et de profil
Biologique : NFS, VS, CRP, fibrinogène, orosomucoïde.
Conférence de concensus de 1991 (repris sur le Pilly de 1997 et sur Conf hippocrate)
Infections du nouveau-né
Germe En 1ière intention En 2ième intention
S. aureus Vancomycine + amikacine Céfotaxime + fosfomycine
Streptocoque B Amoxicilline + aminoside Céfotaxime + aminoside
Entérobactéries Céfotaxime + aminoside Imipénème + aminoside
Non-documenté Céfotaxime + fosfomycine Vancomycine + aminoside
Infections du nourrisson et de l'enfant
Germe 1ière intention Relais
Haemophilus influenzae Céfotaxime C3G C2 G
Péni M
Staphylococcus aureus Péni M + aminoside
ou Synergistines
Streptocoque A Amoxicilline Amoxicilline
Salmonelle
Ceftriaxone Fluoroquinolones *
(drépanocytose)
Péni M + aminoside Pristinamycine +
Non documenté
ou Céfotaxime + fosfomycine Amox. + acide clavulanique
Source : Fiches Rev Prat, medline, intermed, Pilly 1997, Conf de consensus de 1997, MediFac, QCM Intest 2000
v. 6 (22/01/2011 11:08)
Diagnostic
• Rappel anatomique
Extrémité inférieure de l'humérus : 3 parties
Condyle : s'articule avec la cupule radiale
Trochlée : s'articule avec la cavité sigmoïde de l’ulna
Zone conoïde : s’articule avec le pourtour de la cupule radiale
Ces 3 parties st reliées à diaphyse selon un angle ouvert en avant de 35~45°
Les points d’ossification
+/- developpés selon âge de l'enfant (-> analyse RX parfois
difficile => clichés comparatifs ++) : Points
Condylien : Apparaît entre 6 mois - 2 ans
Epicondylien méd (ou épitrochléen) : ~ 6 ans
Trochléen et épicondylien lat (ou épicondylien) : ~ 12 ans
• Anatomopathologie
Fracture extra-articulaire (2/3)
Fracture supracondylienne (50 %): Les +fqtes et les + graves
Trait :
- De face: du bord sup de l'épitrochlée au bord sup de l'épicondyle
- De profil : oblique en bas et en avant
Déplacement : 5 déplacements élémentaires qui peuvent s'associer (2 premiers = 2 + fréquents)
- Bascule sagittale: post (F.en extens°) ou ant (F.en flex°)
- Décalage : mécanisme de rotation
- Translation (ant, post, externe ou interne)
- Bascule frontale : valgus ou en varus
- Ascension du fragment inférieur
Classification : Lagrange et Rigault
Stade I : Rupture corticale antérieure uniquet ss déplacet
Stade II : Peu déplacée, ouverte en avant, conservation du périoste postérieur
Stade III : Contact osseux des 2 fragments persistants + au moins 2 déplacements élémentaires
Stade IV : Perte contacts osseux + au moins 3 déplacements élémentaires associés
Stade V : Fracture diaphyso-épiphysaire
Fracture de l’épicondyle médial (ou épitrochlée) 25 %
Trait : détache le noyau épicondylien médial
Stade I : fracture non déplacée
Stade II : fracture séparation avec rupture des muscles épitrochléens
Stade III : fracture associée à un déplacement vers le bas de l'épitrochlée
Fracture de l'épicondyle latéral (ou épicondyle) : Rarement
reconnues ; rechercher une laxité par un cliché en varus forcé
Fractures articulaires
Fracture du condyle latéral (ou condyle externe) 15 %
Trait : du bord sup de l'épicondyle latéral, à la partie moyenne du cartilage
de conjugaison, se dirige verticalement séparant les épiphyses entre les
points condyliens et trochléen
Classification
Stade I : fracture non déplacée
Stade II : fracture déplacée sans rotation
Stade III : fracture déplacée avec rotation du condyle latéral
Fracture du condyle médial (ou trochlée) : Rares (3 %), Classification idem condyle latéral
Fracture sus et intercondylienne ; fracture dia-condylienne : gd enfant / ado, Lésion svt cplexe
Fracture partielle du capitellum : La + grave, Rare (7 %), Ado : RX profil -> trait vertical ds plan frontal
Décollements épiphysaires : enfants < 1 an, Tjs penser à rechercher un syndrome de Silverman
TJS rechercher complications immédiates +++….
v. 6 (22/01/2011 11:08)
Supra-condylienne 50 % ~ 8 ans, le + svt à déplacement post Condyle externe 20 % Epitrochlée 10 %, 10-15 ans
Indirect (95 %): Chute sur main ou coude -> choc transmis par Méca indirect par chute sur main en flexion
Méca
Chute sur la paume de la main avec coude en extension (déplacement post) tête radiale, 2 méca possibles : compress°
Q dorsale avec avt-bras en supination -> LLI
(trauma en valgus forcé) ou avuls° (trauma et arrache noyau épi troch lors du valgus forcé (méca
Rq : méca direct (5 %) : fracture en flex° avec déplacet ant varus forcé) ~ luxat° post-ext du coude)
Dl à la mobilisation+ IF absolue, coude ½ fléchi en pronation modérée Dl + impotences fct°elles du coude + Gonflement + pt douloureux au bord int du coude,
Si déplacée => déformat° typique, ecchymose brachiale anterieure tuméfaction externe +/- angulat° en varus pronation douloureuse et limitée
Clinique
Elargisset d'avt en arr du coude, aspect en « S italique » avec "coup de hache Lésions associées : luxation du coude ; fractures Luxat°Q postéro-ext du coude peut être associée
post", saillie post de l'olécrane de l'épitrochlée, de la coronoïde ou du (30 %) -> à rechercher
Avant-bras + court, axe du bras en avt du massif articulaire,. capitellum.
Les 3 repères osseux du coude sont conservés
FaceQ: trait transversalQ au niveau de la fossette # articulaire, trait oblique en bas et en dds -> Arrachement du point épitrochléen, trait passe
RX ProfilQ: trait oblique en bas et en avant le + svt, #-décollet épiphysaire Salter IV ds le cartilage, Luxat° coude associée
Q
- nerv . (10 %) : médian (le + svt), radial, cubital, musculo-cutané (rare) Rares Rares
Cplicat
Imméd
- vasculairesQ (5 %, fracture stade IV) : (compress° du paquet huméral) Surviennent surtout si luxation
- cutanées : ouverture cut ant. st I par pointe acérée du fragment proxi
- musculaires : lésions du brachial antérieur (# stade III ou stade IV)
- déplacet (10 %) : surtt après ttt ortho. -> dépistage par contrôles RX répétés Rares : déplacements surtout, mais aussi Déplacements secondaires rares
- Sd de Volkman (rétraction ischémique des fléchisseurs) : Cplication la + infection ; retard de consolidation ;
Complications
Secondaires
redoutable de ces fractures cq d’une ischémie neuromusculaire par compression Déficits d'extension st les plus fréquents
de l’A. humérale ou par un Sd de loge à l’avant-bras. PseudarthroseQ, complication la plus
Phase aiguë : Douleurs vives et constantes de l’avant-bras + oedème de la main redoutable apparaissant au-delà de 3 mois,
et des doigts + douleur à l’extension des doigts + Cyanose + Main froide + favorisée par le déplacement secondaire négligé,
Troubles sensitifs à la main ; Tardivet, disparition des pouls le défaut de réduction -> séquelles : varusQ,
Phase tardive : Rétract° isch. définitive -> main en griffe irréductible raideur du coudeQ et surtout nécrose du condyle
- infection postopératoire (rare) : Infections profondes sont de mvs pronostic. externe
- cal vicieux : Principale complicat°: Cubitus varus le + svt (15 % des cas) Déviations axiales : cubitus valgusQ surtt, par Cal vicieux, paralysie du nf cubital (cal vicieux
- raideur du coude sur défaut de réduction / cals vicieux en rotation et varus / déft de réduct° ou ossificat° prématurée du Séquelles diverses (diminut° force musculaire,
dives
Tar
parties molles (ostéome du brachial antérieur ou à la rééducation intempestive) cartilage craquet, pseudo-blocages, sensat° d'instabilité et
=> déficit de flexion et/ou extension RaideurQ sur cal vicieux s/tt irritabilité cubitale)
Pseudarthrose, trbles esthétiques
UrgenceQ thérapeutique surtout si stade IV ou cplication Non déplacée: plâtre brachio-palmaire (BABP) Appréciation de la stabilité frontale sous AG
Toute kinésithérapie doit être proscrite lors du déplâtrage. en demi pronation 4-6 semaines +++ (éventuellement après réduct° d'une luxation)
- stade I : plâtre brachio-palmaire pendant 4 semaines
- stade II : réduction anatomique / manœuvres externes sous AG + immob Déplacée: réduction chirurgicale + Non déplacée avec coude stable : BABP en
Traitement
plâtrée ou / méthode de Blount (coude fléchi à 120°) 4~6 sem ostéosynthèse par broche + BABP 6 sem pronation 4 semaines
- stade III : réduction + stabilisation par méthode de Blount
OU par méthode de Judet (embrochage percutané + plâtre de 6 sem) Déplacée ou coude instable : chirurgie + plâtre
- stade IV : réduction orthopédique + stabilisation par embrochage percutané 6 semaines
+ immobilisation 6 sem, en cas d'irréductibilité ou d'instabilité majeure ->
réduction chirurgicale
NB : Fractures en flexion : peu déplacées, plâtre en flexion à 60° pour 4 à 6
semaines est réalisé sinon embrochage puis plâtre de 6 semaines.
v. 6 (22/01/2011 11:08)
Epicondyle (peu fréq) 6-8 ans Condyle interne (rare) 10-15 ans
indirect en varus forcé indirect par compression (varus forcé) ou par
Mécanisme
avulsion (valgus forcé)
Douleurs (exacerbées en supination) et impotence Impotence fonctionnelle du coude avec point
Clinique fonctionnelle du coude douloureux électif au bord interne
Tuméfaction externe Lésions assoc surtt osseuses ou neuro (ulnaire)
trait de fracture sépare l'épicondyle de la trait de fracture réalise le + souvent une fracture
Radiologie métaphyse, passant par le cartilage de décollement épiphysaire type IV de Salter
croissance
Complications Rares, à type de craquements, pseudo-blocages et Déviations axiales séquellaires
Tardives laxité en varus Lésions du nerf cubital
Fractures non déplacées avec un coude stable : Fractures non déplacées : plâtre 4 semaines
plâtre brachio-palmaire en demi-pronat° 4 sem
Traitement
Fractures déplacées : réduction chirurgicale + Fractures déplacées : réduction, ostéosynthèse
ostéosynthèse par broches + immob 6 sem par broche et plâtre 6 semaines
Ttt : méthodes
• Orthopédique
Plâtre brachio-palmaire : coude à 90°, n’est utilisé que pour les fractures non déplacées
Méthode de Blount :
Coude en flexion, à angle aigu
Système inextensible reliant poignet et cou
Nécessite l’intégrité du périoste postérieur
Immobilisation pour 4 ~ 6 semaines puis rééducation
• Chirurgicale
Embrochage percutané : Sous AG, avec amplificateur de brillance
Embrochage externe (méthode de Judet +++)
Embrochage interne, attention au nerf ulnaire
Embrochage mixte
Embrochage à foyer ouvert : Epiphyso-métaphysaire
Sous AG, +/- ampli de brillance
Réduction anatomique sous contrôle de la vue
Embrochage mixte
Source : Fiches Rev Prat, MédiFac, Rev Prat, 5 QCM Intest 2002 !!
4/4
Elargisset d'avt en arr du coude, aspect en « S italique » avec "coup Stade I : Rupture corticale antérieure uniquet ss déplacement
de hache post", saillie post de l'olécrane Stade II : Peu déplacée, ouverte en avant, conservation du
Avant-bras + court, axe du bras en avt du massif articulaire,. périoste postérieur
Les 3 repères osseux du coude sont conservés Stade III : Contact osseux des 2 fragments persistants + au
Le + svt déplacement en rotation interne-varus du segment moins 2 déplacements élémentaires
distal par rapport à l’axe huméral. Rarement rot ext et valgus. Stade IV : Perte contacts osseux + au moins 3 déplacements
Rx coude FaceQ/profilQ/3/4 + avant bras bilatéral et comparatif élémentaires associés (déchirure du périosteQ)
FaceQ: trait transversalQ au niveau de la fossette Stade V : Fracture diaphyso-épiphysaire
RX
huméral)
- cutanées : ouverture cut ant. st I par pointe acérée du frgment proxi
- musculaires : lésions du brachial antérieur (stade III ou stade IV)
- Déplacet (10 %) : surtt après ttt ortho. -> dépistage par contrôles
Complications Secondaires
RX répétés
- Sd de Volkman (rétraction ischémique des fléchisseursQ) :
Cplication la + redoutable de ces fractures cq d’une ischémie
neuromusculaire par compression de l’A. humérale ou par un Sd de
loge à l’avant-brasQ.
Phase aiguë : Douleurs vives et constantes de l’avant-bras + Stade I
oedème de la main et des doigts + douleur à l’extension de doigts +
Cyanose + Main froide + Troubles sensitifs à la main ;
Tardivet, disparition des pouls
Phase tardive : Rétract° isch. définitiveQ => main en griffe
irréductible
- infection postopératoire (rare) : si profondes => mvs pronostic.
- cal vicieuxQ principale complicat°: cubitus varusQ le + svt (15 %)
dives
Anatomie, Mécanismes
• Anatomie
Styloïde radiale est + distale que la styloïde cubitaleQ
La surface articulaire inf du radius regarde vers en bas, en avant en dds
et s’articule avec le scaphoïdeQ et lunatumQ
Le ligmt triangulaire complète en dds la surface articulaire radiocarpienneQ
En cas de rupture du ligmt triangulaire, diastasis entre le bord int du radius
et l’ulnaD
L’index radio cubital situe la position relative de la tête cubitale par
rapport à l’extrémité inf du radius. Il est normalement positifQ Orientation normale
• Analyse des lésions de la glène radialeQ
Trait de fracture : Articulaire / extra articulaire / traits de refend associés, articulaires ou non
Déplacement
dans plan frontal : Bascule si angle d'inclinaison de la glène < 25°
dans plan sagittal :
Bascule antérieure si la glène regarde trop en avant (angle > à 10°)
Bascule postérieure si la glène regarde trop en arrière (angle < à 10°)
Lésions associées
Fractures de l’ulna :
Fracture de la styloïde ulnaire (Fracture de Gérard-Marchand)
Fracture de la tête ulnaire
Fracture du col ulnaire
Atteinte de l’articulation radio-ulnaire distale
Lésions du carpe : fractures du scaphoïde ou entorse scapho-lunaire
v 9 (22/01/2011 11:09:00)
Dc RX
v 9 (22/01/2011 11:09:00)
Diagnostic
• Interrogatoire
Mécanisme, heure du traumatisme, l'heure du dernier repas, âge et les antécédents
Profession chez les sujets actifs, côté dominant
• Examen clinique
Inspection de face et de profil, Mobilité, Palpation
Rechercher des complications immédiates :
Compression du nerf médian (paresthésies dans les 3 premiers doigts, dysesthésies ou hypoesthésies)
Compression vasculaire (pouls radial, pouls capillaire)
Souffrance cutanée (phlyctènes, contusions, voire ouverture)
Mobilité conservéeD
• Radiologique
Rx poignet F + P + ¾
± clichés en traction au bloc sous anesthésie (lorsque grand déplacement ou fracture complexe)
Fait le diagnostic. Précise le trait et le déplacement
Recherche d'autres lésions: fracture tête cubitale - col du cubitus
Evolution
• Consolidation : Normalement acquise en 4-6 semQ (30-45 joursQ)
• Complications immédiates : Rares
Ouverture cutanée
Rare, en regard de la styloïde ulnaire le plus souvent
Impose un parage et une antibiothérapie
contrôler VAT
Compression nerveuse (nerf médian Q+D +++ => complication assez rareQ)
Compression vasculaire en cas de grand déplacement (palper les pouls)
• Complications secondaires
Déplacement secondaireQ+++ (complication la + fréquenteQ, car se déplace facilement après réductionQ)
Compression sous plâtre (syndrome de loge avec Volkmann)
Prévention de l’œdème en surélevant le membreQ, surveiller les points d’appui cutané douloureuxQ
Ouvrir le plâtre au moindre doute
AlgodystrophieQ++++ : très fqteQ
Œdème régional du poignet et de la main, douleurs, peau d'aspect luisant
Au départ la radiographie est normale
l'évolution se fait vers un enraidissement du poignet et des doigts
plus tard, déminéralisation mouchetéeQ avec respect de l'interligneQ à la radio
• Complications tardivesQ++
Raideur du poignet et des doigts : kinésithérapie +++
Rupture tendineuse
Rupture du tendon du long extenseur du pouceQ
Peut se rompre sur saillie osseuse en l'absence de réduction correcte ou sur une broche d'ostéosynthèse saillante
Syndrome du canal carpienQ++
Cal vicieuxQ++: très fqtQ
Gène fonctionnelle (prono-supination limitée et douloureuseQ), arthrose radio-ulnaire distale
Correction chirurgicale nécessaire
Névrome des branches cutanées du nerf radial :
Lésion nerveuses iatrogènes lors de la mise en place des broches externes
Jamais de pseudarthroseQ++++ sur Pouteau-CollesQ++++
TraitementD4
• Réponse type « internat »
Hospitalisation en service de chirurgie orthopédique
Conditionnement
Mise en place d’une VVP, bilan préop
Retirer les bagues, bras surélevé
Immobilisation temporaire dans une attelle
Antalgique par voie parentérale, éventuellement AINS en absence de CI
Réduction orthopédiqueD
Réduction manuelle sous AG ou ALR
Traction dans l'axe du poignet puis flexion palmaire et inclinaison cubitale, le pouce faisant pression sur la
métaphyse en s'opposant au sens de déplacement de la fracture.
Vérification de la réduction par radiographies systématiques du poignet.
Critères de réduction anatomiqueD+++
Rétablissement de la ligne bi-styloïdienneQ de faceQ à 25° avec index radiocubital +
Orientation de la glèneQ de profilQ à 10° d’antéversion
Restituer les rapports de articulation radio-ulnaire infQ
Immobilisation (mettre les 2 dans la case)
Soit par contention platrée seule à type plâtre brachioplamaire pour 6 sem, coude à 90°, poignet en
position neutreQ et MCP libres
Soit en cas de réduction instable : brochage intrafocal percutané (Kapandji) avec immobilisation par plâtre
brachio-palmaire pour 3 sem puis antébrachioplamaire pour 3sem : au total 6 sem.
Rarement ostéosynthèse à foyer ouvert par plaque en cas de fractures à déplacement anterieur, consolidation +
prolongée en 45-60jQ
Kinésithérapie précoce
Rééducation immédiate des doigts et de l'épaule, puis du poignet (active et prolongée mais respectant la règle
de la non-douleur) dès l'ablation du plâtre
Surveillance clinique et radiologique régulièreD
Surveillance clinique et radio régulière,en vue d'évaluer la tolérance du plâtre et de dépister précocement
un déplacement sous plâtre
Contrôle radiologique à J2,.J8, J15, J30, J45 (date de l'ablation de la contention et des broches au cours d’une
consultation : rercherche d'un déplacement secondaire du foyer fracturaire)
Contrôle clinique aux mêmes dates :
Signes fonctionnels (douleurs, paresthésies, insensibilité nerveuse)
Sensibilité de la main, chaleur et couleur des extrémités, motricité des doigts
Œdème, examen du plâtre (contention efficace, détérioration)
Prise de la température
Durée d'immobilisation à annoncer au blesséD : 6 sem
Délai au bout duquel le blessé pourra réutiliser correctement son poignet pr reprendre son travail :
reprise du travail au moins 2 sem après : entre 2 et 3 mois
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat, Médifac, QCM Intest 2002, 4 dossiers dans les annales
• Pour ceux qui veulent peaufinner les indications
Traitement orthopédique
Si fracture déplacée : réduction de la fracture sous anesthésie (locorégionale ou générale) : doit permettre de
reconstituer une surface articulaire normale : orientation de la ligne bi-styloïdienneQ de faceQ à 25° + orientation
de la glèneQ de profilQ à 10° d’antéversion, rapports de articulation radio-ulnaire infQ
immobilisation plâtrée (brachio-anti-brachio-palmaire prenant le coude en flexion à 90° avec poignet en
position neutreQ de flexion-extension et de pronosupination, inclinaison cubitale, doigts libres et radiographie de
contrôle après confection du plâtre) pdt 6 semaines, puis rééducation
surveillance clinique (mobilité, sensibilité et couleur des doigts, douleurs sous plâtre) + radiologie (clichés de
contrôle à J2, J8, J15, J30 et J45)
traitement médicamenteux : Antalgiques et éventuellement AINS en l'absence de contre-indication
Traitement chirurgical sous AG ou ALR au bloc opératoire
Brochage " classique " sous amplificateur de brillance
Réduction par manœuvres externes
Synthèse par 2 broches de directions différentes, introduites dans la styloïde radiale et allant se ficher dans la
corticale opposée, au dessus de la fracture
Plâtre anti-brachio-palmaire pour 6 semaines, ablation des broches à la 6ème semaine puis rééducation
Brochage " intra focal " selon Kapandji sous amplificateur de brillance
2 ou 3 broches introduites dans le foyer de fracture à 45° d'inclinaison
effet console qui s'oppose au déplacement.
Plâtre anti-brachio-palmaire pour 6 semaines, ablation des broches à la 6ème semaine puis rééducation
Ostéosynthèse par plaque antérieure (réservé aux fractures à déplact antérieur (compression-flexion) :
Mise en place par voie antérieure :
Plâtre anti-brachio-palmaire pour 6 semaines puis rééducation
Ostéosynthèse par fixateur externe (pour les fractures articulaires comminutives) :
Broches d'une part dans le radius, d'autre part dans le 2ème métacarpien
• Indications thérapeutiques
En urgence : immobilisation sur une attelle palmaire maintenant le poignet en rectitude
Fracture de Pouteau-Colles
fractures non déplacées : ttt orthopédique
fractures déplacées : Réduction puis en fonction des cas et des écoles
soit ttt orthopédique (rarement)
soit ostéosynthèse par embrochage le plus souvent
Fractures à déplacement postérieur avec refend articulaire
fractures non déplacées : ttt orthopédique
fractures déplacées : Réduction puis en fonction des cas et des écoles
soit ttt orthopédique (rarement)
ostéosynthèse par embrochage le plus souvent
fixateur externe en cas de grande comminution (+/- broches)
Fractures à déplacement antérieur
Les fractures non déplacées peuvent être traitées orthopédiquement.
Les fractures déplacées doivent être synthèsées
v 4 (22/01/2011 11:09:00)
Classification de Pauwels = gravité croissante avec l’obiquité du trait (augmentation force de cisaillement)
Groupe 1 : < 30° par rapport à l’horizontale= trait horizontalQ
Groupe 2 : entre 30 et 50° par rapport à l’horizontale
Groupe 3 : > 50 ° par rapport à l’horizontale
2
Récapilutatif : Devant une fracture du col de fémur , préciser :
Fracture extrémité sup du Fémur au niveau du col fémoral (« cervicale vraie »)
Côté : Droit ou Gauche
Type de trait : simple ou communitif (svt communitif en ht et en arr)
Topographie du trait : transcervical >> sous capital ou basicervical
Déplacement : valga > vara > non déplacée
Engrenement : type I fqt, jamais dans un type IVD
Garden : I => IV
Pauwels : 1 à 3 Ttt pseudarthrose :
Sujet jeune = ostéotomieQ
• EVOLUTION Sujet agé = prothèseQ
Elle ne se conçoit qu’aprés traitement chirurgical
Complications de l’arthroplastie
Luxation de PTH, descellement de prothèse
Paralysie sciatique, hématome, sepsis sur prothèse
Possible déterioration tardive cotyloidienne et/ou fémorale
Complications de l’ostéosynthèse
Déplacement secondaire +++Q
Pseudarthrose du col tardive surtt fracture instableQ avec trait verticalQ , surtt sujet agéQ (pas de consolidation au 6ième mois)Q
Ostéonécrose tardiveD =Apparaissent dans un délai de 3moisQ à 2 ans (ischémie de l’A.Circonflexe postéro-supQ) surtt Garden
IV (gd déplacementQ + intraarticulaireQ)
• PRONOSTIC
Chez le sujét agé : Décompensation de tares et complications de décubitus dominent largement le pronostic et mettent
svt en jeu la vie du patient (20% de décés Q). L’objectif du ttt doit donc privilégier la verticalisation précoce.
Chez le sujet jeune < 60 ans : En dhs des complications liées au polytraumatisme, le pronostic est fonctionnel avec le
risque évolutif d’ostéonécrose de la tête fémorale.
Les facteurs de mauvais pronostic sont :
Trait sous-capital ou trans-cervical verticalQ
Comminution post +++
Grd déplacement => Garden IVQ
• PRINCIPE DE LA PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
Bilan de l'état général s’impose car risque de décompensation de tares préexistantes
Apprécier l'état fonctionnel antérieur qui peut influencer l’indication thérapeutique
Prise en charge immédiate
Hospitalisation en orthopédie
Bilan préopératoire : NFS-plaq, TP TCA, iono, ECG, Rx Thorax + Cs Anesthésie
VVP avec rééquilibration hydroélectrique, Antalgique IV
Mise en place d’une traction collée de 3 kg
Prévention complication du décubitus et de décompensation de tares : Anticoagulation préventive par HBPM Lovenox 40
jusqu’à l’appui complet = très thrombogèneQ , soins de nursing
ATTENTION : si patient sous antiaggrégant ou AVK , l’opération sera différée
Surveillance
Ttt chirurgical
Chez le sujet âgé > 75 ans Chez le sujet jeune < 6 0 a ns
Conserver la tête fémorale et
Objectif Mise au fauteuil et reprise de l’appui précoce
éviter l’ostéonécrose post traumatique
ARTHROPLASTIE DE HANCHE OSTEOSYNTHESE après réduction de la fracture
Moyen Prothèse cervicocéphaliqueQ (Moore..) Soit par vissage du col Q
PTH si coxarthrose associée Soit par plaque-vis compression
Délai Hospitalisation courte = 1 semaine Ttt en urgence à effectuer ds un delai de 6h
Rééducation en service à la marche puis à domicile
Mesures associées :
Aide à la marche : canne , déambulateur
Service d’aides ménagères : aide materielle et psychologique
Services de soins infirmiers à domicile : prise en charge de la dépendance , soins infirmiers, nursing, hygiène
Ttt antiostéoporose de prévention secondaire :
Bisphosphonate = antiostéoclastique
ETIDRONATE : Didronel® en cure discontinue: 400 mg , 2 sem ts les 3 mois puis 2mois½ de calcium vit D1g/j
ALENDRONATE : Fosamax® en cure continue (10 mg, matin à jeun, sans décubitus, ni repas, ni calciun ds l’heure qui suit )
Association au THS semble etre efficace ( pas d’AMM ds ttt curatif cpdt )
Mesure de prévention primaire reste valable : arret fdr , activité physique régulière, Ca + vit D
Surveillance par consultation régulière à 1 mois, 3 mois et ts les ans
Clinique : Education, marche et amplitude articulaire (flexion, extension, ABD, ADD, RE, RI)
Rx : Bassin face , Hanche F + P ; Bio : si pt d’appel infectieux
3
Fracture trochanterienne = 60 % des fractures de l’extrémité superieure du fémur
• DIAGNOSTIC
Clinique : Idem , le + svt attitude Mb inf en rotation externeQ
Rx : même cliché
Trait simple ou complexe
Trait pertrochanterien > > cervicotrochanterien, intertrochanterien, trochantérodiaphysaire, sous trochanterien
Déplacement le + svt en coxa vara avec adduction Q - rotation externe Q et raccourcissement Q du segment inf du fémur
Frqt engrenement postéroinferieur
STABLEQ INSTABLE
• EVOLUTION
Elle ne se conçoit qu’aprés traitement chirurgical
La solidité de l’ostéosynthèse dépends de la stabilité ou non de la fracture (cf ci dessus) qui correspond en fait à la
conservation ou non du mur trochanterien postéro-externe et de l’éperon de Merckel .
Complications de l’ostéosynthèse st peu fréquentes :
Déplacement secondaire => cal vicieuxQ => coxarthrose post traumatique
Sepsis
Pseudarthrose et ostéonécrose sont rarissimesQ
Complication thromboemboliqueQ
• PRONOSTIC :
Sujet âgé : Pronostic vital est encore + enjeu car le lever précoce est svt impossible : complications du décubitus et
décompensation de tares st les complications les + fqtes => 20% de mortalité à 3 moisQ
Sujet jeune : Complications liés au polytrauma
• PRINCIPE DU TRAITEMENT
Mesures genérales identiques
Ttt chirurgical précoce mais pas une extrême urgenceQ
Le + svt OSTEOSYNTHESEQ à foyer ouvertQ par clou ou vis-plaqueQ, rarement ostéosynthèse à foyer ferméQ : enclouage de
ENDER
Après REDUCTION de la fracture sur table orthopédique sous amplification de brillance.
Pas d'arthroplastie de hanche en Q 2001, ds le cours rarement des prothèses de hanche
Mise au fauteuil précoce avec reprise de l’appui complet svt tardif : J 45 le + svt .
Source : Fiches Rev Prat, Book Internat d’Ortho, Icono RDP 2000 2001 et Trauma.org ,Conf F.Lacombe, QCM INTEST 2000
ENTORSE DU GENOU
Physiopathologie des lésions ligamentaires
• LE + SVT : TRAUMA. INDIRECT (TORS° DU GENOU ENTRAINEE PAR LE CORPS, LE PIED ETANT FIXE AU SOL)
Q
Mouvement de valgus-flexion-rotation externe (VLFE) : provoque successivement atteinte du
LLIQ
PAPI Triade antéro-interne
la + fréquente
Q
LCAQ Pentade interne
Ménisque interne Q
• TRAUMATISME DIRECT
Traumatisme direct antéro-postérieur sur le genou fléchi à 90 degrés (accident de moto, syndrome du
tableau de bord) : rupture isolée du LCP
Chocs violents en valgus ou varus forcé sur un genou en extension : svt graves (luxation vraie du genou)
Diagnostic des lésions ligamentaires
• INTERROGATOIRE
Age, profession, niveau d’exigence sportif (sujets jeunes et sportifs en général)
Caractéristiques du traumatisme initial :
Date de survenue, circonstances exactes du traumatisme
Notion de craquement, gonflement articulaire ds les qqs h qui suivent le traumatisme (hémarthroseQ -> rupture du LCAQ
ds ¾ des cas), intensité de la douleur, IF partielle ou totale, sensation de déboîtement, impression d'instabilité,
dérobement ds les min qui suivent tentative de reprise de la marche
En cas de lésion ancienne : fréquence des épisodes d’instabilitéQ, dérobementQ, épanchementQ, retentissement dans la
vie sportive, professionnelle et quotidienne
• EXAMEN CLINIQUE BILATERAL ET COMPARATIF
Entorse < 30 min peut être examinable (absence de phénomènes infl.), après : peut
être très augmenté de volume => examen plus difficile => milieu spécialisé (pr pction
articulaire et/ou examen s/s AG si nécessaire)
En cas de lésion vue au stade aigu : ex clinique APRES RX standard pr éliminer
fracture/arrachement osseux
Inspection : flessum antalgique, gonflement, ecchymose, avalement TTA (LCP)
Palpation : douleur exquise sur trajets ligamentaires, reliefs osseux, interligne articulaire (ménisque), présence
d’un choc rotulien (épanchement articulaire de constitution rapideQ à ponctionner)
Limitation de la mobilité articulaire
Mvts anormaux ds un plan frontal : Varus et valgus forcés à 30° de flexion (LLI et
LLE)
Douleur provoquée lors de manœuvres sans laxité => élongation ou rupture
partielle du ligament
Laxité franche => rupture ligamentaire
Si laxité persiste lorsque genou en extension (position de verrouillage articulaire)
=> craindre rupture étendue des structures périph (point d’angle et capsule articulaire)
3/6
Mouvements anormaux dans un plan sagittal
Tiroir de Lachman-Trillat Rupture du LCA = Tiroir ant Rupture du LCP = tiroir post
Evolution
L’évolution d'une entorse est le plus svt bénigne si la prise en charge est précoce et efficace
Pronostic = atteinte du pivot central
Complications
Précoces
Lésions du SPE dans les traumatismes par varus
Lésions de l'artère poplitée (luxation vraie du genou)
Sd algoneurodystrophique
Thrombophlébite (plâtre)
Raideur.
Tardives :
Instabilité ou laxité ligamentaire chronique
Entorses à répétition, sensation de dérobementQ
Hydarthrose chroniqueQ
Lésion méniscale secondaire par distension
Arthrose fémoro-tibiale
Douleurs séquellaires
Hydarthrose par poussée
Amyotrophie de la cuisse
Sd de Pellegrini-Stieda = ossification périarticulaire au niveau de l’insertion basse du LLI.
LESIONS MENISCALES
Physiopathologie
• LESIONS TRAUMATIQUES : 75 %
Q
Plus fréquentes au ménisque interne par compression, par rot ext du tibia sur genou en légère flexion avec
pied fixé au sol en appui monopode (foot) ou par hyperflexionQ suivie d’un relevèment brutal (carreleur)
Fente longitudinale : par dissociation des fibres circonférentielles, la fente peut s'agrandir vers l'avant
Bandelette : si elle reste dans le tissu méniscal, la fente arrive près de la corne antérieure libérant une
bandelette plus ou moins large, la bandelette, amarrée à ses deux extrémités peut capoter et se luxer dans
l'échancrure réalisant une "anse de seauQ" => svt responsable du blocageQ (http://genou.com/menisque.htm)
Languette : Agrandissement de la fente peut se faire vers le bord libre constituant une languette insérée en
avant ou en arrière sur le ménisque restant, la languette peut balayer horizontalement autour de sa base et passer
sous le condyle
Lesions traumatiques ds le cadre d’une entorse de genou associée (méca par distens°) ou sur laxité chronique
Désinsertions périphériques (surtout dans le cadre d'entorses graves)
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Blocages par corps étrangersQ
Chondropathies rotuliennes et instabilité rotulienne
Plicas synoviales
Synovites villo-nodulaires
Kystes du ménisque externe
Ménisques externes discoïdes (IRM)
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98, MédiFac, QCM Intest, Book Ortho, crs Vincent Chassaignes sur le net, Dossiers Estem,
Dossier Internat Blanc hippocrate 2001
v. 4 (22/01/2011 11:10)
Rappel anatomique
• LLE OU COLLATERAL LATERAL => 3 FAISCEAUX
A = Antérieur = Fibulotalien antD => le plus atteint +++D => détendu en
flexion dorsale et tendu en flexion plantaire.
D
B = Moyen = Fibulocalcanéen => tendu en flexion dorsale et varus
D
C = Posterieur = Fibulotalien post tendu en flexion dorsale et varus,
détendu en flexion plantaire.
• LLI OU COLLATERAL MEDIAL => 2 COUCHES
Superficielle ou ligament deltoïdien (tibio talaire ant, tibionaviculaire,
tibiocalcanéen, tibiotalaire post)
Profond
Généralités
Entorses de la cheville concerne ds la gde majorité des cas le LLEQ ; en cas d’atteinte du LLI : elle est jamais isolée =>
toujours associée à des fractures malléolaires.
Entorse le + svt négligée. Elle apparaît dans 10 % des cas sur une laxité chronique.
Entorse bénigne ou grave :
Bénigne = Simple distension ligamentaire sans rupture.
Grave = Rupture ligamentaireQ avec déstabilisation externe de l'articulation talocrurale (tibioastragalienne) avec
laxité = au maximum, rupture des 3 faisceaux et de la capsule antérieure.
• CLINIQUE
Inspection de la cheville :
HématomeQ externe précoce en "œuf de pigeon"Q mais temporaire (rapidement masqué par œdème)
EcchymoseQ pré ou sous malléolaire externe
Palpation :
Point douloureux sur le trajet des faisceaux du LLE (surtt en ant) : pré, sous, rétro-malléolaire
Réveil de la douleur en varus équin
Facteurs prédisposants aux entorses de cheville (grave ou non)
Laxité ligamentaire chronique
o Acquise
o Constitutionnelle (hyperlaxe)
Attitude vicieuse de l’arrière pied en varus
o Congénital = pied creux
o Acquis = cal vicieux supramalléolaire
Genu varum
• RX DE 1IERE INTENTION
Clichés standard : Cheville FACE QD (20° de rotation int cf Q 282) et PROFILQD =>Absence de lésions osseuses
o Recherche arrachement de la malléole externe ou des insertions distales du LLE
o Rechercher une fracture ostéochondrale du talus => vérifier l'angle supéro-ext du talus dans une entorse grave
2/3
• RECHERCHER UNE LAXITE TIBIOASTRAGALIENNE EXTERNED = EXAMEN BILATERAL ET COMPARATIF
Aléatoire du fait de la douleur (au besoin sous anesthésie)
Ne jamais la rechercher avant la réalisation des Rx : en cas de lésion osseuse, éviter tout déplacement secondaire
Laxité anterieure = recherche d’un tiroir talien anterieurQD
Laxité en supination-adduction ou VARUS EQUIN = recherche d’un baillement tibiotalienQD
Intérêt ++++ lorsqu'on est face à une entorse ancienne avec sensation d’instabilité à l'appui
• CLICHES DYNAMIQUES DE 2IEME INTENTION
Non systématique => Que si suspicion d’entorse graveQ avec doute sur le caractère de gravité.
Parfois comparatif en cas de laxité chronique ou constitutionnelle.
Source : Fiches Rev Prat, Médifac, Book d’ortho, QCM intest 2000
v 13 (22/01/2011 11:10:00)
Terminologie classif
Axe Terminologie Type de Fracture
DUPARC
Flexion Flexion
Axe transversal => flexion dorsale = talus => flexion dorsale = talus
(joignant les 2 malléoles) Extension Extension
=> flexion plantaire = équin => flexion plantaire = équin
Axe vertical Adduction (en dds) Rotation interne
Axe diaphyse tibiale Abduction (en dhs) Rotation externe F. intertuberculaires
Axe de jambe Dupuytren basse
Axe antéropost Pronation (plante en dhs) Abduction F.sus tuberculaires (2 types)
(Axe du pied) Supination (plante en dds) Adduction F.sous tuberculaires
Inversion = Varus équin forcé Flexion plantaire + adduction + rotation interne
Mvts complexes
Eversion Flexion dorsale + abduction + rotation externe
Diagnostic
• MECANISME :
C’est sur un pied bloqué, fixé en position physiologique limité (à bouts de mvts) que s’exerce le traumatisme, en règle
presque tjs indirect, le squelette jambier se déplaçant par rapport au pied immobilisé au sol.
Selon la classification de DUPARC et ALNOT (France) :en adduction, en abduction et en rotation externe.
• CIRCONSTANCES DE SURVENUE : De la simple chute de sa hauteur aux AVP
• INTERROGATOIRE
ATCD pouvant avoir une incidence sur la cicatrisation cutanée (diabète, artérite, corticothérapie...)
Heure du dernier repas en vue d’une chirurgie rapide
Signes fonctionnels : douleur et IF du cou-de-pied ± importante selon le type de fracture
• EXAMEN CLINIQUE
Inspection : Ds 95 % des cas (Abduction + rotation) :
Q Q Q
Face : Elargissement du coup de pied , coup de hache externe , saillie interne (menaçant la peau ), translation
Q
externe du pied avec abduction et rotation externe du pied.
Profil : Subluxation posterieure avec saillie anterieure du pilon tibial, raccourcissemnt de l’avt pied, accentuation
de la concavité du talon, équinisme modéré.
Recherche d’une luxation talo-crurale (ancien tibio-astragalienne +++) =>
Urgence absolue à la réduct° immédiate
Grand déplacement
Souffrance cutanée par ischémie locale
Rechercher douleur de la tête du péroné => fracture de Maisonneuve Q++
Rechercher complications immédiates = rares
Cutanées : tension cutanée (œdème, hématome) => décollement cutanée
=> fracture ouverte (Cauchoix)
Vasculonerveuses => Lésions du N.fibulaire commun (ancien SPE) ,
palper les pouls
Générales => contexte de polytrauma
• EXAMEN RADIOGRAPHIQUE
Après immobilisation par attelle postérieure radio transparente pour ne pas aggraver les lésions :
3 clichés suffisent dans la grande majorité des cas :
cheville de face => pied avec 20° de rotation interne (pour être ds l’axe de la pince bimalléolaire)
cheville de profil
clichés de jambe entière face et profil pour les formes cliniques (cf. infra)
Parfois : clichés de 3/4 D et G pour détacher des fragment malléolaires
Pas de scanner : inutile et fait perdre du temps pour la chirurgie quand elle est indiquée.
2
v 13 (22/01/2011 11:10:00)
Méca
Fréq
Dias Complications à
Nom propre Clinique Trait malléolaire
tasis rechercher
Trait fibulaire :
SpiroïdeQ juste au dessusQ des ligmts tibio-
fibulaires
10 Ligament tibiofibulaire inf ant toujours rompu Incst
% Ligament post rompu ou intact
Trait malléolaire interne
HorizontalQ au niveau ou sous le plafond de la
mortaise.
Ligmts T-F A ± P rompus
Rupture incste mb interosseuseQ (rare)
Fréq
Dias Complications à
Nom propre Clinique Trait malléolaire
tasis rechercher
5
Présentation clinique ds 95 %
(idem précédente)
F. sous ligamentaire Trait fibulaire :
F. de Tillaux transversal , sous
AdductionQ (supination)
Evolution
• CONSOLIDATION EN : 90 jours = 3 MOISQ
• LESIONS ASSOCIES :
Ostéochondrales : Enfoncements marginaux et du dôme talien source de dl résiduelles et d’arthrose
Nerveuses :
Lésion du Nerf fibulaire commun (SPE) au niveau du col de la fibula : hypoesthésie face latérale de la jambe et
dorsale du piedQ+ et déficit de la flexion dorsale et de l'éversion du pied (steppage)Q++
Cutanée :
Ouverture cutanée : Rare mais aggrave le pronostic fonctionnel car suites compliquées entraînant raideur et
douleurs.
Contusion cutanée : Plus fréquente, source d’infection.
• COMPLICATIONS SECONDAIRES
Déplacement secondaire sous plâtre : fqtQ après ttt orthopédiqueQ
Nécrose cutanée : secondaire à une ischémie durable de la peau favorisé par un déplacement initial important.
Elle est de très mauvais pronostic. Suites septiques fréquentes.
Ostéoarthrite de cheville : rare
Complications thromboemboliquesQ
• COMPLICATIONS TARDIVES
Dl : Gêne à la marche , sensation d’instabilité
Q
Tble de la consolidation :
Cals vicieux du cou de piedQ+: complication la + fréquenteQ et la + grave secondaire à une mauvaise réduction
ou à un déplacement sous plâtre => elle entraine une arthrose tibio-tarsienne post traumatiqueQ.
Pseudarthrose de la malléole interneQ : rare et peu invalidante
Q
Tbles trophiques fréquents : œdème, raideur , ostéoporose
Q
Algodystrophie post traumatique de cheville
• HOSPITALISATION EN ORTHOPEDIE
Anticoagulant préventif : HBPM jusqu’à reprise de l’appui complet.
Ttt orthopédique :
Plâtre cruro-pédieux :
Immobilisation pour 3 mois sans appui. Certains remplacent le plâtre cruro-pédieux par une botte plâtrée pour 1
mois à partir de la fin du 2ième mois .
Surveillance clinique : température, chaleur, coloration, sensibilité des orteils.
Surveillance biologique : numération plaquettaire (HBPM).
Contrôles radiographiques immédiatement après le plâtre, à J8, J21, S6 et M3.
Traitement chirurgical :
Ostéosynthèse à foyer ouvert
Reduction de la fracture à foyer ouvert
Contention par ostéosynthèse par plaque vissée sur malléole externe et haubanage sur la malléole interne .
En cas de diastasis vrai = mise en place d’un vis de syndesmodèse : vis péronéo-tibiale qui permet de réduire
le diastasis inter-tibio-péronnier . Il est retirée sous anesthésie, à la 6ème semaine.
En cas de fracture « trimalléolaire », si la synthèse des 2 malléoles réduit le 3ième fragment, il n’est pas fixé.
Sinon il est vissé.
Immobilisation par botte plâtrée (cheville à 90°) pour 6 semaines sans appui
Rééducation précoce dés le lendemain : Béquillage sans appui, contraction des quadriceps, mobilisation des
orteils ; appuis repris progressivement si la radio le permet, à la 8ième semaine.
Surveillance : idem
Ostéosynthèse à foyer fermé : fixateur externe
Critères de réduction :
Radiographie de face stricte :
Mesure les distances entre fibula et tubercules tibiaux antérieurs et postérieurs :
ab (8 mm) > bc (2 mm) si bc > ab => diastasis
Radiographie de face à 20° de rotation interne
Mesure diastasis inter tibio-péronier par le test de recentrage du talus dit test de Skinner : l’axe du tibia
doit passer par le centre du talus .
Indications
Traitement orthopédique : RARE
Fractures non déplacées et stables
quand l’état cutané ne permet pas l’ostéosynthèse, qui sera différée.
Traitement chirurgical : ++++
Dans tous les autres cas et en cas d’échec du traitement orthopédique.
Source : Fiches Rev Prat , Book Orthopedie, Cours Medifac, conf Hippo + RDP 2000-01 , RDP 98-99 , Conf F.Lacombe, Med
Line d’orthopédie, Impact : plus de 7 sources différentes pour une question de merde.
QCM Intest 2002
v 20 (22/01/2011 11:10:00)
Diagnostic
• SUR LES LIEUX DE L’ACCIDENT
Q+++
Savoir évoquer un traumatisme du rachis devant tout accident (polytraumaQ, fracture du macif facialQ, TCQ,
Q Q
coma post traumatique , détresse respi post-traumatique ...)
Eliminer avant tout une urgence chirurgicale devant un polytraumatisé : crâne, thorax, abdomen
Relevage et transport médicalisé indispensable
Sur un blessé conscient :
Recherche les signes évocateurs d’atteinte rachidienne : mécanisme
lésionnel, douleur rachidienne spontanée ou provoquée à la palpation (sans
mobiliser le patient), paresthésies des membres +/- sensation de paralysie
Examen neuro rapide qui doit être le + précoce car risque d’aggravation
secondaire ou AG pour le transport
Minerve de principe adaptée au patient
Dégagement monobloc coordonné du blessé, avec maintien de l'axe tête-cou-tronc, sans traction excessive en
décubitus dorsal strict selon la technique du « pont » : tête maintenue à 2 mains en exerçant une traction douce
dans l'axe sur les membres inférieurs ou le bassin ; 2 ou 3 autres personnes soulèvent alors le blessé en
positionnant leur mains en arrière du dos, des membres inf
Transport en rectitude avec installation ds un matelas-coquille ou à dépression
Sur un blessé inconscient : Devant tout traumatisé inconscient, suspecter un traumatisé du rachis. Il y a un risque
de vomissement / inhalation => mobilisation en décubitus latéral, tête tenue en rectitude ou en légère extension ?.
En pratique, prise en charge par SAMU avec IOT, décubitus dorsal strict.
Eviter de façon formelle toute flexion antérieure de la tête ou du tronc
Ttt pour éviter l’apparition de lésions secondaires médullaires ischémiques (en cours d’évaluat°)
Maintien d’une perfusion et d’une oxygénation la plus correcte possible au niveau médullaire :
Maintien de la TA (remplissage, amines vasoactives)
Hémodilution pr faciliter la micro-circulation
Oxygène (enrichissement de l’air inhalé, ventilation mécanique si besoin)
Plusieurs molécules auraient un effet protecteur (en cours d’évaluation) : corticoïdes à fortes doses (+++)
lazaroïdes, gangliosides, phencyclidines... aucune efficacité prouvée pr le moment...
Eviter toute sédation excessive du blessé (pr permettre surveillance clinique)
Vers un centre spécialisé (équipé des moyens d’imagerie, réa et chir nécessaires pr la prise en charge du traumatisé
du rachis)
• DIAGNOSTIC CLINIQUE => EXAMEN LE + COMPLET POSSIBLE SANS MOBILISER LE BLESSE
Examen du rachis
Douleur provoquée par la palpation des épineuses, patient en décubitus dorsal
Torticolis, contracture des masses musculaires
Ecchymose
Déformation localisée
Examen neurologique : définir le niveau medullaire de la lésion, et le caractère complet ou non des troubles
Examen consigné par écrit : médico-légal
Motricité spontanée de qq muscles sélectionnés (représentation métamérique) : côtée de 0 à 5
Sensibilité superficielle : Troubles objectifs : tact, piqûre ; troubles subjectifs : paresthésies, douleurs constrictives
Sensibilité profonde (sens de position des orteils) et thermo-algique
Recherche des ROT (ex : rotulien (L4) ou achilléen (S1))
Réflexes cutanés abdo (sup = T8, moy = T12 et inf = L1) + réflexe crémastérien (L1L2)
Signes pyramidaux rare en cas de lésion médullaire aiguë (ROT vifs, diffusés, polycinétiques, trépidation
épileptoïde du pied, clonus de la rotule, Hoffman, BBK)
Ou paralysie flasque = hypotonique avec ROT abolis
Périnée : épargne sacrée (bon pronostic) sensibilité périanale, tonus sphinctérien(TR), réflexe bulbo-caverneux ou
clitoridoanal, priapisme (signe de gravité) permanent ou intermittent (les cordons innervant le périnée st les +
périphériques => atteints en dernier par les lésions anatomiques médullaires qui sont centrales au début et peuvent
évoluer aussi bien de façon centrifuge que longitudinale)
Fonctions végétatives (surtout si trauma cervical) : gravité si bradycardie + hypotension + hypothermie
Mammelon T4
Xyphoide T6
Ombilic T10
Cas particuliers
Si blessés inconscients : réflexes, sd pyramidal, réactions à la douleur, tonus anal (béance anale = signe grave
d'atteinte médullaire), recherche d'un TC associé => urg neurochir
Polytraumatisés : Lésion viscérale prioritaire dans le pronostic vital, tenir compte de possibilité de lésion
osseuse / ligamentaire / vasculaire lors de l'examen neuro des mb
Niveau lésionnel : « syndrome lésionnel » : C’est un sd radiculaire. Il correpond à la 1ère racine nerveuse motrice
atteinte (déficit systématisé avec areflexie), correspondant en général à la limite sup de disparition de la sensibilité
superficielle => oriente RX
Gravité immédiate
Atteintes médullaires complètes : perte totale de la motricité et de la sensibilité
Q Q
Tétraplégies (4 mb + muscles respi et abdominaux + sphincters) => si au-dessus de C4 (diaphragme +
m.respi accessoires) risque de faillite respi très précoce nécessitant assistance ventilatoire mécanique
Paraplégies : dépression respiratoire - importante (surtout si intercostaux respectés) ; paralysie sphinctérienne
doit être prise en charge en urgence
Zone de sensibilité entre C7 et D5 est mal systématisée (capeline intéressant la base du cou et les faces sup
des 2 épaules) => diagnostic topographique difficile
Atteintes médullaires incomplètes : persistance d’une fonction médullaire sous-lésionnelle motrice ou sensitive
Sd central de la moelle :
Presque exclusivement ds la région cervicale par « ébranlement médullaire » : aucune lésion osseuse ou
disco-ligamentaire : Paralysie prédominant aux mb sup avec une épargne sacrée sensorielle.
Chez sujets jeunes : svt traumatisme sportif (sport de contact), récupération complète en qq min
Chez sujets âgés : ébranlements médullaires sur canal cervical étroit arthrosique => atteinte neuro + sévère
MS>MI, récup + lente et tjs incomplète.
Sd de Brown-Séquard: atteinte motrice /sens superf homolatérales et sensitive thermo-algésique
controlatérale. Recupération habituelle importante (90%).
Q Q
Lésions du cône médullaire (bord inf de L1 j-> bord inf de L2 , variable en fonction de la flexion du rachis)
Portion terminale de l’axe neural, très fragile car y est regroupé sur une très petite distance les derniers
dermatomes lombaires L1-L5 et les racines sacrées
Areflexie vésicale et des Mbs inf. Les réflexes sacrés peuvent être préservés.
Grave car la récupération sphinctérienne est de mauvaise qualité sans possibilité de récupération d’un
automatisme par destruction des centres réflexes
Syndrome antérieur : une lésion qui produit une atteinte variable motrice et thermoalgique, en préservant la
proprioception. Peu de récupération. Mauvais pronostic
Un tableau neuro ne peut être étiqueté comme incomplet qu’après réapparition du réflexe bulbocaverneux
qui signe la fin du choc spinal
Atteintes radiculaires
Sd queue de cheval :
paralysie flasque de type périphérique des mbres inf, troubles sphinctériens, anesthésie « en selle ».
Atteinte radiculaire qui, selon le niveau lésionnel, intéressera +/- ttes les racines de L2 à S5.
La sensibilité des racines au traumatisme étant moindre que pour les structures médullaires (notamment du
cône terminal), les possibilités de récupération sont bien meilleures.
En fait, l’atteinte associe fréquemment une atteinte radiculaire et une lésion du cône et le diagnostic
lésionnel précis n’est alors fait le + souvent qu’au stade des séquelles : la récupération sphinctérienne,
motrice et sensitive est habituellement observée en cas de lésion radiculaire, elle est de bien moins bonne
qualité pour une atteinte du cône.
Radiculalgie paralysante ou non, mono- ou pluriradiculaire, soit aux mbres sup (de C5 à D1), soit aux mbres
inférieurs [cruralgie (L3, L4) ou sciatique paralysante (L5 ou S1)]
Gravité retardée
Oedème périlésionnel : en 48h, niveau lésionnel peut changer : C6→C4 : trachéo à vie
• DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE
Radiographies standard
A répéter 24h + tard si pas de lésion radio visible ms clinique évocatrice
Clichés centrés sur localisation traumatique suspectée cliniquement + clichés
systématiques à la recherche d’autres lésions associées :
Rachis cervical : F + P en dégageant la charnière cervico-dorsale (siège très
fréquent des lésions => traction sur les 2 Mbs sup afin d’abaisser les 2 épaules,
clichés dits en position du nageur, un des Mb sup étant relevé au-dessus de la tête)
+ F bouche ouverte
Rachis dorsal et Rachis lombaire : F + P
Sacrum de profil indispensable : recherche d’une fracture sacrée, svt méconnue
Rachis cervical de ¾ non systématique
Interprétation
R. cervical Face bouche ouverte : masses latérales de C1 (fracture, luxation
rotatoire), corps de C2, odontoïde (fracture, déplacement)
R. cervical de profil +++ (doit bien visualiser C7Q et si possible l’interligne C7
D1Q) : sagittalement : 6 lignes d’avant en arrière, corps vertébral, massifs
articulaires, lames, épineuses, état du segment mobile rachidien (état et la hauteur
du disque, congruence des articulaires postérieures et écart interépineux)
Face :
Axe frontal du rachis
Hauteur des bords latéraux des CV
Alignement vertical médian des épineuses
Largeur du CV et distance interpédiculaire : si élargissement =>
rupture sagittale de la vertèbre
Profil :
Courbure générale des segments rachidiens
Hauteur des corps vertébraux et des disques (qui augmenteQ
normalement en descendant)
Avancement (antélisthésis) ou recul d'un CV sur la ligne qui unit les bords ant ou post des CV
Place des apophyses articulaires (au niveau cervical : se recouvrent de haut en bas comme les tuiles d'un
toit, au niveau lombaire : parallèles au plan sagittal)
3/4: arcs postérieurs des vertèbres, apophyses articulaires
Quelle que soit l’obliquité du rayon, on ne doit pas, sur un même cliché d’un segment de rachis, voir une
portion de celui-ci de profil et la portion sous-jacente de trois quarts : aspect de rotation vertébrale
pathologique => doit évoquer notamment luxation unilatérale
RX standard suffit en général au diagnostic topographique et lésionnel exact permettant de porter indication tttiq
Si non concluantes ou si mauvaise corrélation déformation/symptomato neuro => TDM ou IRM (qui ne doivent en
aucun cas retarder un acte chirurgical urgent ou la réduction orthopédique d’un grand déplacement)
TDM
Lésions osseuses (corps vertébral, pédicules, massifs articulaires, arc postérieur) : analyse des fractures et
déplacements ds plan horizontal et sagittal par reconstruction
Lésions discales (hernie discale avec saillie intracanalaire)
Lésions médullaire (inj IV de produit de ctraste) : compression par les déformations du canal rachidien ou par un
séquestre intracanalaire
Indications : fracture corporéale ou atteinte du mur vertébral postérieur douteuse sur clichés RX, fragments osseux
déplacés ds le canal rachidien => diamètre rachidien restant, guide geste chir de décompression (nombre de
fragments, taille, localisation)
IRM : lésions discales ou ligamentaires, atteinte médullaire / périmédullaire (hématomes extra-duraux...)
Autres types d’investigations
Tomographies
Clichés dynamiques après immobilisation provisoire avec un collier cervical pendant 10 j (en urgence :
contracture des muscles paravertébraux + douleur gênent clichés) : profil en flexion + en position neutre + en
extension (mvts de flexion et d’extension ne présentent pas de risque neuro à condition d’être effectués par le
blessé) -> détection instabilité masquée par l’absence de déplacement initial de la lésion
Tomomyélographie (indiquée qu’en l’absence d’IRM : objective blocage / saillie / fragments osseux
intracanalaires
Saccoradiculographie à l’amipaque ou à l’iopamiron (atteintes lombaires) difficile en urgence
Artériographie médullaire (rarement en urgence) : surtout si tableau neurologique sans lésion osseuse ou disco-
ligamentaire visible sur l’IRM, examen très spécialisé : neuroradiologie
PES (bilan et la surveillance des patients non coopérants : coma, réanimation ; contrôle peropératoire d’un geste
chirurgical)
Myélographie à l'Amipaque
supplantée par TDM / IRM
en cas de contre-indication à l’IRM
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 96 & 99, MédiFac, QCM Intest, Impact Internat, Le journal français de l’Orthopédie (Web)
v 3 (22/01/2011 11:10:00)
La surveillance d'un plâtre pour lésion du membre sup ou du membre inf est fondamentale et nécessite des régles très précises
La surveillance est clinique et radiologique.
Toute douleur anormale doit faire retirer le plâtreQ
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 2001, Dossier Estem, QCM intest 2002
v. 14 (22/01/2011 11:11)
Physiopathologie
• MECANISMES LESIONNELS
Pas de parallélisme absolu entre lésion pariétales et endothoraciques surtt sujet jeune (souplesse squelette),
importance de la présence ou non de la ceinture de sécurité si AVP (AVP = 70 % des trauma tho.)
Chocs directs : +++ mécanisme le + fréquent
Gravité liée à l'énergie cinétique de l'agent vulnérant qui vient frapper le thorax et au siège de l’impact
Par compression / écrasement avec dégats pariétaux au premier plan
- Fractures de côtes, du sternum, volet thoracique
- Rupture diaphragmatique
- Fracture du rachis
mais aussi contusion / rupture pulmonaire ou cardiaque, déchirures de l’Ao tho basse
Choc direct à glotte fermée → par hyperpression trachéo-bronchique
Secondaire à la décélération : Déformation à thorax mobile (accidents de trafic et les défenestrations)
Energies cinétiques des organes intra-thoraciques différentes -> lésions intra-thoraciques par
Cisaillement / arrachement
- Rupture de l’isthme aortique +++ : 90 % des lésions de l’Ao
Bloc mobile (coeur + aorte asc) et bloc immobile solidaire de la paroi thoracique (aorte desc)
Seuls les porteurs de rupture partielle = lésion sous-adventicielle avec formation d'un faux anévrisme et
hématome médiastinal arrivent vivants à l'hôpital ; risque évolutif majeur = rupture complète
Rupture de l’Ao ascendante, déchirure intimale
- Thrombose du TABC, carotide, ss clav, vertébrale (hyperextension + rotation du cou + traction sur
ceinture scapulaire)
- Ruptures trachéo-bronchiques : rares, pneumothorax, pneumomédiastin et emphysème cervical, lésions st
aggravées par la ventilation mécanique en pression positive
- + rare : Rupture de l'oesophage (+tôt traumatismes pénétrants, découverte tardive), Plaie du canal
thoracique (découverte secondaire devant la survenue d'un chylothorax)
Impaction / compression
- Contusion pulmonaire : impaction parenchymateuse sur le grill costal et surpression (traumatisme à glotte
fermée) -> hématomes intra-parenchymateux, de foyers de condensation alvéolaire, d'oedème lésionnel
- Contusion myocardique : compression écrasement du coeur sur la paroi postérieure du sternum
Lésions par effet de souffle (onde de pression = Blast)
Primaires
- Par compression abdominale -> ascension diaphragmatique -> projection du poumon contre la paroi
thoracique lié à variation de vitesse de propagation de l’onde SANS surpression dans les voies aériennes
- -> contusion alvéolaire avec formation une fistule alvéolo-veineuse -> embolies gazeuses
- Tableau d'oedème pulmonaire lésionnel, avec hémorragie intra-alvéolaire
- Présentation rassurante initiale avec aggravation secondaire brutale (qq heures)
Secondaires (projection de l'environnement sur la victime (ex. pan de mur) : choc direct) et tertiaires
(projection de la victime contre son environnement : décélération)
• 2 PPALES CAUSES DE MORTALITE :
Détresse respiratoire → SDRA (cf Q 099)
Troubles de la mécanique ventilatoire
> Détresse respi d’origine neurologique (TC et trauma médullaires cervicaux)
> Détresse respi d’origine pariétale :
- Volets thoraciques = portion de paroi thoracique délimitée par une double rangée de >= 3 fractures
- Volet et paroi se mobilisent dans le même sens, mais avec une amplitude différente : hypocinésie
segmentaire (pas de « respiration paradoxale » vraie) -> hypoventil alvéolaire -> hypoxie
- Stabilité conditionnée par topogr. : post -> stables (protection par muscles et scapula), ant et lat -> instables
- Par amputation du volume pulmonaire : Ruptures du diaphragme, épanchements pleuraux
- Douleur des fractures de côtes
> Détresse par obstruction bronchique si trauma facial associé, rupture bronchique, inhalation liquide
gastrique, encombrement
Altération des échanges alvéolo-capillaires : contusion pulmonaire
2/5
> Effet shunt par existence de zones perfusées non ventilées (œdème péri-contusionnel)
> Shunt vrai par brèches vasculaires
> Amputation du parenchyme pulmonaire (hémorragie intra-avléolaire)
Détresse circulatoire
Chocs cardiogéniques : Contusion myocardique > Lésion valvulaire, Tamponnade et hémo/pneumothorax
compressif (Obstacle au remplissage)
Chocs hypovolémiques : Hémorragie extériorisée ou non : rupture de l’Ao (90 % au θ de l’isthme) ou des Vx
supra-aortiques, hémothorax…
+/- Lésion rachidienne resp d'une vasoplégie par blocage sympathique, majorant les trbles hémodyn.
Démarche diagnostique
• DIAGNOSTIC CLINIQUE
Mécanisme
Signes de tolérance
neuro (Glasgow, signes de localisation, agitation)
respi (dyspnée, cyanose, tirage, balancet thoraco-abdo, sueurs, battet des ailes du nez, SpO2< 90 % en air
ambiant)
hémodynamique (TA, pouls fémoral, marbrures, syndrome hémorragique, collapsus)
Rechercher une étiologie
Inspection : symétrie de l'ampliation thoracique, recherche de volet costal, de fractures de côtes, ecchymoses,
plaies, turgescence des veines jugulaires
Palpation : emphysème sous cutané cervico-thoracique, douleur et mobilité du gril costal, mobilité d'un volet
costal, prise de pouls périphériques, diminution des vibrations vocales
Percussion : tympanisme / matité
Auscultation : asymétrie, abolition du MV, crépitants, foyer de condensation alvéolaire
Rechercher des lésions associées : Bilan lésionnel réalisé de manière systématisée, afin de ne rien oublier : crâne,
rachis, thorax, abdomen, bassin, membres…
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Immédiatement :
Biologie
- groupe, Rh, RAI, NFS, hémostase
- gaz du sang artériel, lactates (évaluation du métabolisme anaérobie : choc, hypoxémie), troponine Ic
(marqueur de contusion myocardique), ionogramme sg
- ± bilan hépato-cellulaire, CPK, LDH
Fonctionnels : ECG
- Tachycardie
- Troubles du rythme ventriculaires et supra-ventriculaires (ESV, ESA, TV...)
- Troubles de repolarisation diffus (sus/sous décalage du ST)
Morphologiques
- Radio de thorax : fractures osseuses (côtes, clavicule, humérus...), ascension de coupole diaphragmatique,
épanchement pleural (liquidien ou gazeux), élargissement du médiastin, pneumomédiastin, contusion
pulmonaire, hernie diaphragmatique (niveaux digestifs intra-thoraciques)
- ± radio de bassin
- ± écho abdominale
Après stabilisation, en fct° du bilan initial et à visée étiologique :
TDM thoracique sans et avec injection
Aorto-artériographie
RX standards : rachis, foyers de fracture, gril costal
ETO : étude de la crosse de l'aorte, évaluation myocardique (anatomique, fonctionnelle, analyse de la cinétique
globale et segmentaire), épanchement péricardique
Endoscopie bronchique (rupture trachéo-bronchique, visualisation plaie endo-bronchique, saignement
fibro-aspiration)
FOGD
+/- TDM abdomino-pelvienne, TDM cérébrale, RMN diaphragmatique (rupture de coupole)
Diagnostic lésionnel
3/5
• TRAUMATISMES DE LA PAROI THORACIQUE
Fractures de cotes
Dl thoraciq spontanée + augmentée à la respirat° et à la palpation exquise
+/- lésions secondaires :
- 1ères côtes : lésion de l'aorte et des troncs supra-aortiques
- Dernières côtes : lésions intra-abdominales
- Toutes : plaie nerveuse (douleur), artérielle puis pleurale pariétale (hémothorax), voire parenchymateuse
(hémo-pneumothorax)
Grill costal + Rx P (pneumoT, pneumoM) ± echo abdo si 2 dernières côtes
Volets thoraciques : → Marqueur de lésions sévères
Segment de la paroi thoracique désolidarisé du reste de la cage par une double série de fractures étagées ou de
luxations chondrosternales ou costales.
2 types : Engrénés ou mobiles (impression de déplacement à contre-temps : « respi paradoxale Q») → Mvaise
tolérance clinique si mobile Q
Situations :
Unilat→ volets latéraux Q mobiles, volets post Q peu mobiles
Bilat → volets ant Q svt mobiles avec fracture de part et d’autres du Sternum
Complexes
Gravité dépend des dégats ss jacents et surtt contusion pulmonaire : Rx P, grill et TDM tho
Fractures du sternum : rare, signe de gravité du traumatisme
Dl à la palpation, décrochage en " marche d’escalier " lors des fractures déplacées
Rx Sternum Profil
Impérativement faire rechercher une contusion myocardique
Ruptures du diaphragme → rare, marqueur de lésions sévères
par hyper-pression abdominale
Suspectées devant l’association : douleur thoracique + Dyspnée mal expliquée + contusion abdominale +
BHA à l’auscultation thoracique, déviation des BDC
Le + svt GAUCHEQ ds 85 % des cas (rupture radiée postérolatérale G)
Hernie dig intrathoraciques : Ascension estomac, colon, rate, épiploon, grêle
Cq : fonction respi altéré, risque de compression cardiaque
Rx Thorax couché : opacité s’un hémichps pulmonaire avec NHA intrathoracique. Ascension de la coupole et
NHA si Rx semi-assise possible. Mise en place d’une sonde NG sensibilise cet examen
Echo abdo, TDM tho, IRM des coupoles → solution de continuité du diaphragme
Pneumothorax Hémothorax
Fréquent, par brèche pleurale, déchirure par plaie vx pariétauxQ, gros vx, lésions
parenchymateuse, rupture trachéo-bronchique médiastinales, lacérations pulmonairesQ
asymétrie ventilatoire asymétrie ventilatoire
diminution ou abolition du MV, abolition des VV diminution ou abolition du MV, abolition des VV
tympanisme matité
emphysème sous-cutané choc hémorragique dans les formes sévères par
spoliation sanguine
rechercher les signes de compression : distension thoracique unilatérale, déviation des bruits du cœur,
détresse ventilatoire, collapsus, turgescence jugulaire
-> exsufflation à l'aiguille en urgence
RP : hyperclarté périphérique avec perte de la trame RP (grisaille pulmonaire diffuse sur cliché couché si
vasculaire cf. Q.S. > 200 cc)
TDM thoracique TDM thoracique
échographie abdominale
Signes de gravité = bilatéral, compressif, sur
parenchyme pathologique, bride, épanchement
liquidien associé
• RUPTURES TRACHEO-BRONCHIQUES
Méca : Rare, svt choc direct antéropost violent avec écraset -> fréq des lésions associés (Vx cervicothoracique)
Le + svt à moins de 2, 5 cm de la carène
4/5
Partielle ou totale : Détresse respi, pneumothoraxQ suffocant avec emphysème SC ou pneumothoraxQ unilat
/bilat + emphysème + pneumomédiastin (clarté linéaire dessinant le bord du médiastin) ou persistance bullage
du drain aΣ. → Rx Thorax + TDM + Fibro bronchique +++ (déchirure de Mb → Fracture cartilagineuse).
L’endoscopie bronchique n’est réalisable que chez un patient porteur d’un drainage pleural
• RUPTURES OESOPHAGIENNES
Exceptionnels ds trauma fermés
Evoquer sur : odynophagie, Emphysème cervical ou susclav, pneumomédiastin, Σ septique, pleurésie
purulente, abcés médiastinal → ® de médiastinite
Confirmé par transit aux hydrosolubles
• LESIONS PARENCHYMATEUSES PULMONAIRES
Contusions pulmonaires = élémts pronostics majeurs
Signes cliniques peu spécifiques : peut être asympto au début, polypnée, ↓ MV, crépitants, hémoptysie, Sd de
condensation alvéolaire → SDRA
Evaluation sur GDSA, Rx Thorax (peu sensible, tardif, opacités homogènes, périph, non segmentaires, uni ou
bilat, focales ou multiples avec ou sans bronchoG (si sg ds bronche)) TDM +++ (idem mais visibles
immédiatement avec visualisation de déchirures intracontusionelles).
Risque de complication si persiste > 1 sem : SDRA (oedeme lésionnel), atélectasie, bronchopneumopathies
infectieuses
Ruptures parenchymateuses
Eclatement pulmonaire → hémothorax laisse séquelles respi impte Q, hémopneumothorax, hématomes
pulmonaires (hémoptysie retardée, niv liquide)
• TRAUMATISME CARDIAQUE / PERICARDIQUE
Méca : svt méconnu, ds trauma par compression ds plan frontal et par décélération.
ECG systématique chez tout traumatisé du thorax (trble repolarisat°, conduct°, rythme) ETT voire ETO,
CpK MB (si – pas de contusion), Troponine Ic ou T.
Rupture péricardique ; rupture cardiaque (létal d’emblée) → hémopéricarde voire hémomédiastin
Désinsertion valvulaire avec manifestation progressive Ao > Tricusp > mitrale
Ruptures septales
Contusion myocardique lors des traumatismes antérieurs du thorax
- symptomatique que dans les formes sévères (choc cardiogénique), se démasque au remplissage
- ECG : sus - sous décalage ST, troubles du rythme, troubles de la conduction
- ETT - ETO : diminution de FeVG, dyskinésie segmentaire
Tamponnade
- par contusion myocardique majeure (rupture pariétale) ou lésion des gros vaisseaux
- choc cardiogénique, turgescence jugulaire, abolition des bruits du cœur, pouls paradoxal
- RP : cardiomégalie, rectitude du bord gauche du coeur
- ETT - ETO : épanchement péricardique, swinging heart, septum paradoxal
• RUPTURE DE L’ISTHME AO (AVP, SVT LETHAL 70-90 %) LORS DES DECELERATIONS IMPORTANTES
(CHOCS A GRANDE VELOCITE)
Très fréquent ds AVP (1 mort sur 6) Seuls 8 % des survivants à une rupture Ao survivent à 8 j de l’AVP.
Site : Isthme (jct° entre crosse de l’Ao mobile et Ao tho fixe : décélération → cisaillement)
SF : Dl tho rétrosternale ou médiodorsale + dyspnée
- rupture partielle : asympto ou hématome cervical, asymétrie tensionnelle des MS, souffle syst, tamponnade
- rupture complète : choc hémorragique brutal, arrêt cardiaque
Rx P : élargissement du médiastin, latéro-déviation droite de la trachée et de la sonde naso-gastrique,
abaissement de la bronche souche gauche
ETT, ETO
TDM injecté (systématique si cinétique violente) ± Aortographie si TDM aN : hémomédiastin, faux-anévrisme,
faux chenal
• RUPTURE DU CANAL THORACIQUE : Chylothorax uni ou bilat (liq de drainage blanc laiteux, riche en λc et en
lipide)
5/5
Rein
Q
Contusion, fracture ou lésion pédiculaire ; possible hématome rétropéritonéal (effacement des bords du
psoas sur l’ASP) => hématurie +++ => echo, ASP, UIV, ± arterio
PancréasD
Q
Contusion, rupture canalaire, fracture de l’isthme sur billot vertébral (pas de lésion biliaire )
D
Trauma épiG +défense épiG + amylase élevée + TDM => Exérèse foyer de nécrose , pancréatectomie
corporéocaudale, DPC …
QD D
Possible évolution vers pancréatite nécrosante post traumatique ou fx Kyste post traumatique
• NON PÉNÉTRANTE
Exploration et parage de la plaie du plan le + profond vers le + superficiel en retirant les tissus nécrosés
Réparation-suture-hémostase
Suture
Prévention antitétanique
Surveillance clinique étroite (TA,FC,T°, examen de l'abdomen)
Le caractére hémorragique d'une plaie ne signe pas nécessairement son caractére pénétrant
Les plaies d'organes pleins rate foie sont responsables d'hémopéritoine
Les plaies d'organes creux estomac intestin sont responsables de pneumopéritoine
Source : Fiches Rev Prat, Impact 1997, Crs de Chir ViscéralePrJM Fabre, QCM + 2 Dossier Intest 2000
PS : Au crs d’un Accident de voiture, le port de la ceinture peut entrainerQ une lésion Aorte, A rénale, hématome mésentérique
et une lésion du grêle.
1/3v. 10 (22/01/2011 11:11:00)
Polytraumatisme Q 288
conduite à tenir sur les lieux de l'accident
SAMU Monitorage Bilan Orientation Chirurgie
1ière cause de mortalité chez sujets jeunes, cause de séquelles fonctionnelles importantes
Prise en charge ds structure spécialisée des lésions vitales et fonctionnelles au mieux et dans les plus brefs délais
Définition
Le polytraumatisé est un blessé présentant au moins 2 lésions dont une met en jeu le pronostic vital
Mécanismes lésionnels
Elément très important de l'anamnèse, permet de suspecter lésions, même en l'absence de signes cliniques lors
de la phase précoce de la prise en charge du patient
« Définition circonstancielle » : notion de violence importante du choc doit faire évoquer le Dc de polytraumatisé
Mécanismes lésionnels multiples +/- associés au cours d'un accident :
Traumatisme direct fermé ou pénétrant (plaie par arme blanche ou à feu)
Lésion de décélération liées à la différence cinétique des différents organes => arrachement / lacération
Blast dû à la propagation d'une onde de choc => lésions au niveau des interfaces entre les milieux gazeux,
liquides et solides par brusque variation de la vitesse de propagation de cette onde de choc.
Conduite préhospitalière
• SUR LES LIEUX DE L’ACCIDENT
Balisage (prévenir le "suraccident")
Dégager le blessé, relevage, respect de l'axe tête cou tronc
Alerter les secours: police ou gendarmerie, pompiers, SAMU
Equipe médicalisée Samu pompiers
Evaluer les détresses vitales et les traiter (circulatoire, respiratoire, neurologique)
Etablir un bilan lésionnel initial dans l'ordre : crâne, face, thorax, abdomen, rachis, bassin, membres
Assurer le transport médicalisé vers une structure hospitalière adaptée et prévenue
En France, la prise en charge du polytraumatisé sur les lieux de l'accident est faite par le SAMU et repose sur
les principes suivants:
Médicalisation des secours par une équipe de réanimation, assurant les fonctions vitales
Régulation médicale : orientation du patient non pas obligatoirement vers la structure hospitalière la plus
proche mais la plus adaptée à l'état du patient dans une unité de réanimation
Continuité des soins et coordination étroite entre équipes préhospitalière et hospitalière
• REANIMATION INITIALE
Après brève analyse du ou des mécanismes lésionnels : réanimation sympto des détresses vitales
Prise en charge rapide et adaptée +++ : mortalité chez le polytrauma au cours de la 1ère h = 50%
Réanimation de la détresse respiratoire
Eléments diagnostiques
Agitation
Anomalie de la fréquence ou de l'amplitude respiratoire
Tirage ou épuisement respiratoire
Cyanose plus rarement en raison d'une hémorragie souvent associée
Conduite à tenir
LVAS +/- extraction corps étranger (prothèses dentaires), prévention de la chute en arrière de la langue par
subluxation de la mandibule + canule de Guédel, oxygénation et ventilation assistée au ballon et au masque
voire intubation trachéale
Indications de l'intubation trachéale : très larges chez le polytraumatisé (début d'une détresse respi,
circulatoire ou neuro, trauma maxillo-facial important => intubation trachéale très précoce sinon œdème et/ou
sang issus du traumatisme pourront rendre impossible l'intubation trachéale)
En cas d'intubation trachéale difficile voire impossible par une laryngoscopie usuelle => oxygénation et la
ventilation au ballon et au masque ou techniques spéciales d’intubation trachéale (intubation rétrograde, stylets
lumineux). Si échec : abord transtrachéal (minitrachéotomie par ponction cricothyroïdienne)
Tenir compte d'une possible lésion du rachis cervical => intubation sous couvert d'une manœuvre de
stabilisation en ligne puis immobilisation du rachis cervical par un collier-minerve
Position demi assiseQ si conscient sans traumatisme rachidien
Ventilation artificielle : niveau d'oxygénation d'autant + élevé que patient gravement atteint (FiO2 = 100% au
moindre doute) avec adaptation parfaite patient-respirateur grâce à anesthésie appropriée
Pneumothorax suffocant compressif (d'emblée ou majoré par ventilation artificielle) fréquent : décompression
rapide par exsufflation à l’aiguille au niveau du 2ième espace intercostal en attendant le drainage pleural
Indication de drainage thoracique en dehors de l'hôpital, sans contrôle RX, doit rester exceptionnelle (risque
iatro) : plaies soufflantes du thorax (traumatismes pénétrants) avec volumineux hémopneumothorax de
diagnostic évident.
2e temps patient stabilisé : le bilan secondaire guidé par la clinique dépend largement de l'imagerie
Tête : scanner cérébral (fenêtre osseuses et parenchymateuses)
Face : Rx, +/- TDM coupes coronales et axiales
Rachis : Rx rachis cervical dorsal lombaire F + P
Thorax : Rx thorax F, ECG, +/- artériographie
Abdomen : ASP, Echographie, scanner, +/- UIV, artériographie
Membres : Rx F + P
Lésion cérébrale
Hématomes : HEDQ = urgence neurochirurgicaleQ ++
Contusion : traitement médical
Lésion du rachis : immobilisation (minerve), stabilisation chirurgicale d'une fracture luxation (cf Trauma du rachis)
Lésions rétropéritonéales : hématome rétropéritonéal (HRP) : rarement chirurgical, pantalon antichoc, embolisation
Etiologie
• TERRAIN
Prédominance masculine, pic de fréq entre 50 et 55 ans
• FACTEURS FAVORISANTS
Diabète, OH chronique, drépanocytose, hémodialyse chronique
Immunodépression, hémopathie, cancer, corticothérapie au long cours
Toxicomanie IV
• CONTEXTE PARTICULIER
Au cours d’une septicémie (ou endocardite)
Après une bactériémie compliquant un geste chirurgical, une manœuvre instrumentale (chir uro, gynéco,..)
Inoculation directe (après nucléolyse, curetage discal, PL, infiltration paravertébrale, plaie du rachis)
• RECHERCHER UNE PORTE D’ENTREE
infection initiale discale d'origine hématogéne à partir d'un(e) :
foyer urinaire prostatique ou utérin (colibacille, pyocyanique)
foyer cutané à distance (Staphylococcus aureus, streptocoque A)
foyer ORL (streptocoque)
cathéter veineux (Staphylococcus aureus, C Albicans)
endocardite (streptocoque, staphylocoque)
Tuberculose, brucellose
Le + svt spondylodiscite primitive sans porte d’entrée.
Diagnostic
• CLINIQUE
Sd rachidien douloureux
Tableau du lumbago fébrile :
Dl rachidienne intense permanente exacerbée par la mobilisation du rachis (retournement au lit impossible).
Horaire inflammatoireQ (parfois au début mécaniqueQ)
Aggravation progressive après un effort ou un trauma mineur
Syndrome infectieux d'intensité variable
= fièvre INCONSTANTEQ (de 37 à 40 °C avec frissons) avec AEG éventuelle.
Complication parfois révélatrice
Neuro : compression médullaire (Sd pyramidal MI), Sd queue de cheval, radiculalgie (NCB, intercostale, sciatiqueQ,
cruralgie) bilatérale et/ou à bascule => surtt Mal de Pott
Infectieuse : Abcés des parties molles (surtt Mal de Pott), méningite, Foyer infectieux à distance
A l’examen clinique
Raideur rachidienne segmentaire (Shöber, DDS)
Exacerbation de la dl par la pression des épineuses
Contracture douloureuse et invincible des muscles paravertébraux
Recherche d'une porte d'entrée +++
Rechercher un souffle cardiaquepmz +++ (c’est svt sur une bactériémie que va se faire une spondylodiscite)
• DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
Biologie
NFS, VS, CRP Sd inflammatoire inconstant ! !
Iono, urée créat, Bilan hépatiqueQ ± Bilan préop si complications
TP, TCA
Bilan de terrain : glycémie à jeun systématique, sérologie Puis selon contexte : glycosurie, cétonurie, protéinurie
HIV à proposer (avec accord)
Identification du germe Si pas de diagnostic bacterio à partir de ces examens :
HAA répétéesPMZ (3, pics fébriles, frissons) pr examen -ponction d’abcès des parties molles
direct, culture et ATBgramme -ponction-biopsie discovertébrale sous TDMQ +++ après
BU, ECBU avec BK urinaires bilan d’hémostase pr analyse bacterio (dt Lowenstein) cyto
Séroagglutination de Wright (référence OMS) et anatompathologique
IDR à la Tuberculine 0.1 ml à 10 ui
Prélèvements éventuels au niv d’une porte d’entrée
2/4
Imagerie
Rx rachis F + P centré sur zone douloureuse (possible rachis complet car parfois plusieurs localisations ms scinti)
NORMALE au début → retard radiologique de 3-4 sem
S précoce : - Pincement discalQ
- Erosion du coin antérieurQ des 2 vertèbres adjacentes au disque (Brucella Melitensis +++)
- Erosion des plateaux vertébraux (aspects irréguliers) en mirroir
S tardif : - ± géodes intrasomatique
- ± ostéolyse vertébrale
- abcès des parties molles = épaississement = fuseau paravertébral
- S de reconstruction (sclérose osseuse périlésionnelle , ostéophytose)
TDM et Scintigraphie osseuse au Tc 99m+++ : hyperfixation précoce des plateaux vertébraux adjacents, bilan des
lésions (multifocale) couplée à une scintigraphie au citrate de gallium (infection à pyogènes). Rx centré sur zone
d’hyperfixation.
Ou IRM : hyposignal en T1, hyper en T2 des CV, réhaussement au Gado, ± épidurite
ECHO CARDIAQUE PMZ (ETT voire ETO) + ECG systématiques.
Selon la porte d’entrée probable => Orthopantonogramme, Rx Sinus, Rx Thorax, …
• FORMES CLINIQUES SELON LE GERME EN CAUSE :
Formes sans étiologie bactérienne : 20 %
Selon l’étiologie => tableau
Traitement
• GENERALITE
Prise en charge à 100 %
DO et/ou MP si nécessaire
Hospitalisation en rhumatologie pr mettre en place un ttt parentérale (ATB) et assurer une immobilisation et
surveillance adéquate.
• ANTIBIOTHERAPIE
Biantibiothérapie bactéricide, synergique, ayant une bonne pénétration osseuse probabiliste (en fct° du terrain, de
l’anamnèse et de l’évolution clinique) secondairement adapté à l’ATBgramme, débutée précocement après réalisation
de ts les prélèvements bacteriologiques.
D’abord parentérale (au moins 20 j) puis relais per os
• IMMOBILISATION PDT 3-4 MOIS
Repos au lit strict à la phase aigue
Immobilisation stricte par un corset platré
Prévention MTE (Bas de contention ; Kiné de mobilisation et d’entretien articulaire ; HBPM : Lovenox 40 mg => !
se méfier CI en cas d’endocardite)
Lever progressif avec Lombostat autorisé qd VS ↓ de 50 % et qd disparaît sd algique au bout de 3-4 sem.
Rééducation aprés régression du syndrome inflammatoire et fébrile
• TRAITEMENT DE LA PORTE D’ENTREEPMZ
• ANTALGIQUESPMZ
• CORRECTION FACTEUR FAVORISANT*
• SURVEILLANCE :
Surveillance clinique : syndrome infectieux (T°C, etat général), diminution de la douleur, raideur
‘ ‘ ‘ ‘ biologique : ↓ VS, CRP, NFS : leucocytose ± glycémie
Surveillance radiologique : 1 par mois les 3 premiers mois => production ostéophytique, condensation des plateaux
vertébraux, pincement discal isolé.
Effets secondaires des ttt (photosensiblilité tétracycline,..)
• PROPHYLAXIE
Prévention par BCG + vaccin brucellose pr profession à risque (vaccin n’est + dispo en France depuis peu ?)
Précaution individuelle
Surveillance des troupeux pr la brucellose
• COMPLICATIONS :
Ponction d'un abcés sous scanner
Neurochirurgie en cas de complication neurologique (CML, …)
4/4
Epidémio
1995 : 100 cas /an en France (malgré DO semble ss estimé)
Zone à risque : Sud Est de la France => Corse, PACA, Hte Provence
Métiers à risques : Bergers, vétos, agriculteurs, abattoirs, bouchers, perso de labo
Contagiosité très impte
Clinique
> 90% st asymptomatiques
Incubation de < 3 sem : Multiplication germe ds 1ier relais ggl
Brucellose aigue bactériémique = Primoinvasion = diffusion à partir des ggl => organes réticulohistiocytaires : granulomes
Fièvre ondulante sudoroalgique : 2 à 4 ondulations en 15 j jusqu’à un acmé à 40°c
Malaise général, courbatures, arthromyalgie, sueurs nocturnes abondantes
Splénomégalie fréquente, adénopathie périphériques, sacroiliite, arthrites séreuses du genou, orchite
Brucellose secondaire = post bactériémique ms HAA parfois + => periode d’adaptation au parasitisme bacterien
Ostéoarticulaires : spondylodiscites, sacroiliite, arthrite de hanche
Neuroméningés : Méningite à liq clair pseudoBK, méningoencéphalite, …
Brucellose chronique = foyers infectieux d’évolution torpide + mal tolérance du parasitisme
Asthénie, sueurs et polyalgies à l’effort, HS type I lors contact avec Brucella (urticaire, eczéma,..)
Foyers peu évolutifs osseux, neuroméningés ou viscéraux (brucellome hptq, splénique,..)
Paraclinique
Primoinvasion B.secondaire B.chronique
Hémoc ++ Q ± –
Séroagglutination
+ => ++ +++ => ± ± ou + si foyer
de Wright
Fixation du
+ => ++ +++ => ± +
complémént
IFI ou Elisa ++ (IgM surtt) ++ (IgG surtt) + (Ig G)
IDR à la mélitine
Négative le 1ier mois ++ ++ ou +++
(HS retardée)
Ttt
Brucellose aigue = Rifampicine + cycline pdt 6 sem
Brucellose secondaire = Rifampicine + cycline pdt 3-6 mois
Brucellose chronique = Ø ATB
Sources : Fiches Rev Prat + Conf Mie INF + 2 conf Rhumato + Fiche Hoeschst + Cours Blotman + Pilly 97
v. 12 (22/01/2011 11:12)
Coxarthrose Q 290
Coxarthrose primitive secondaire Douleurs mécaniques Radiographie Traitement médical chirurgical PTH
Physiopathologie
Facteurs de coxarthrose
Défaut intrinsèque de la vie cartilagineuse qui définit la maladie arthrosique : svt bilat, oligo voire polyarticulaire
Hyperpression au pôle supérieur de l'articulation par dysplasie, subluxation, trouble stato-dynamique majeur sous-jacent,
sport de compétition, ou par incongruence des surfaces articulaires (caput varum, protrusion, coxa plana, ancienne nécrose
capito-fémorale)
Altération préalable du cartilage : arthrite infectieuse / inflammatoire, contusion du cartilage ± fracture.
Métabolisme cartilagineux
Les chondrocytes élaborent la chondroïtine (protéoglycanes) et des fibres collagènes qui se mêlent pr former substance
fondamentale.
L'arthrose consiste en une déplétion de la substance fondamentale secondaire à la production de proenzymes lytiques par le
chondrocyte (metalloprotéases neutres, élastases, activateur du plasminogène) qui vt être activées par les cytokines
proinflammatoires sécrétées par les cell mononucléés et les synoviocytes.
Le chondrocyte partcipe à la reconstruction exacerbée qui aboutit à l’ostéophytose.
A l’état normal, les chondrocytes st des cellules presque inertes.
Diagnostic positif
• TRIADE CLINIQUE
Douleur :
TopoG Q: pli inguinal, face anterieure de la cuisse jusqu’au genou. Se méfier d’une gonalgie isolée ! ! Q
Horaire mécaniqueQ : Dl à la marche, au changement de position (assis, sebout, retournement ds le lit), calmé par le
repos, maximale en fin de journée avec un petit dévérouillage matinal au 1ier pas.
Boîterie d’esquive
Svt tardive ms parfois précoceQ, majorée par la fatigue
Bascule du tronc du côté du pas portantQ, autorise diminution contraction du moyen fessier ? Q
Impotence fonctionnelle => parfois totaleQ
Tardive
↓ périmètre de marche, difficulté pr s’asseoir, se relever, enfiler chaussure, entrer ds baignoire ou voiture
Utilisation d’une canne (1 ou 2, de quel côté ?)
• A L’EXAMEN CLINIQUE DEBOUT PUIS COUCHE BILATERAL ET COMPARATIF
Marche : recherche d’une boiterie d’esquive, attitude vicieuse (flessum, rotation externe), inclinaison du bassin
Mouvements passifs :
→ limitation articulaire (CABRIE)
Croisée Flexion
Abduction
puis Rotation Int
puis Extension et Adduction
puis Flexion
Rechercher : amyotrophie(quadriceps, fessier )
Signes négatifs :
Pas de clinostatisme
Pas d’adénopathie périphérique
Pas de Sd rachidien, ni de lassègue , ni de léri
Pas d’AEG +++
• EXAMEN PARACLINIQUE
Biologie : VS normale
Radio standard : rarement normaleQ
Bassin de face debout ( en charge )
Hanche de face ( les 2 )
Hanche en faux profil de Lequesne (les 2 )
Coxométrie (HTE, VCE, ACE, CC’D)
Signes cardinaux de la coxarthrose
Pincement localiséQ (supéroexterne +++ surtt), rarement global
OstéophytoseQ : cotyle (aspect en « double fond »), col, tête (ds fossette ligmt rond, en collerette autour de la tête)
Géodes d’hyperpressionQ => surtt sur cotyle
OstéocondensationQ en triangle ds le cône d’hyperpression (portion externe du cotyle)
2/3
Hanche dysplasique si :
VCE < 25 °
VCA <25 °
HTE > 12 °
CC’D > 130 °
Diagnostic etiologique
• FORME PRIMITIVE = 40 A 50 %
Terrain de prédilection : femme obèse de 60 ans avec ins veineuse des MI, autres stigmates d’arthroses : nodosités
d’HEBERDEN, …
• FORMES SECONDAIRES = 50 A 60 %
Sur coxopathie malformative
MALADIE LUXANTE Q=40% des coxarthroses
Terrain : Surtt Femme, Bretonne ou Auvergnat avec ATCD familiaux ou luxat° réduite ds l’enfance
Atteinte svt bilatérale
3 niveaux d’atteintes :
LUXATION : forme majeure, pas de coxarthrose car pas d’appui cotyloidien
SUBLUXATION : Induit une coxarthrose précoce : entre 25 et 40 ans ; il existe une rupture du cintre
cervico-diaphysaire
DYSPLASIE DE HANCHE : Respect du cintre cervicodiaphysaire => coxarthrose vers 40 ans
o Insuffisance cotyloïdienne : HTE > 12° ; VCA < 25 °Q ; VCE < 25 °Q
o Coxa valga : CC’D > 130 °Q
o Antéversion exagérée du col fémoralQ > 20 °
Dépistage systématique à la naissance à la recherche d’un ressaut => voire une échographie
PROTRUSION ACETABULAIREQ
Anomalie congénitale assez bien tolérée
Pénétration excessive de la tête fémorale ds le cotyle avec svt coxa varaQ (= coxa retorsa) associée (CC’D < 130°)
et un VCE > 35 °
RX : recherche d’un débord de l’arrière fond du cotyle sur la ligne ilio-ischiatique
Si < 5 mm = coxa profunda
Si > 5 mm = protusion acétabulaire
Coxarthrose tardive, lente avec un pincement interne et posterieur
Sur séquelles
SEQUELLE d’épiphysiolyse ou d’ostéochondrite (coxa planaQ) chez l’ado et l’enfant (Atcd de boiterie++)=> Q 089
SEQUELLE post traumatique (contusion cartilagineuse, fractureQ-luxation)
SEQUELLE de coxite infectieuseQ, inflammatoire ou microcristalline
SEQUELLE d’ostéonécrose aseptiqueQ de la tête fémorale
SUR Mie de PAGET : ex protrusion acétabulaire secondaire,..remaniement global
Traitement
• TRAITEMENT MEDICAL
Economie articulaire (↓ surcharge pond. Q, éviter station debout et marche prolongéesQ, éviter port d’une charge lourde,
éviter certains sports : préconiser bicycletteQ / natation)
Adaptation du poste de travail
Port d’une canne du côté sainQ
Réduire les attitudes vicieuses
TTT médicamenteux :
Antalgiques simples, ± AINS pour les cas plus évolués
Antiarthrosiques symptomatiques d'action lente : sulfate de chondroïtine Chondrosulf®, diacéréine ART 50®,
oxacéprol Jonctum®
Rééducation articulaire Qet musculaire : mobilité articulaire et trophicité musculaire selon les principes de stabilité,
indolence, et éviter surcharge articulaire
Pas d’infiltration corticoide ! ! Travail quotidien du moyen fessier
Crénothérapie muscle stabilisateur de la hancheQ
Mesure d’ergothérapie : passe bas, …
• CHIRURGIE
Interventions conservatrices = ostéotomie + butée
Butée cotyloïdienneQ => ins. cotyl. ext et ant
Ostéotomie de Bassin (ou iliaque) = ins. Cotyl en cas de coxarthrose + évoluée
Ostéotomie de varisationQ / de valgisation = ↑ congruence tête-cotyloidienne
Ostéotomie de translation interne
Arthroplasties
Prothèse Totale de Hanche : PTH plus de 85% de bons et très bons résultats se maintenant 10 à 15 ans, ± durables chez le
sujet jeune reprenant une forte activité physique.
Indication :
Ds ts les cas, pas de parallélisme entre gène fonctionnelle et gravité radiologique
C’est la gène fonctionnelle qui déterminera l’indication chirurgicale :
Pr l’évaluer : indice algo-fonctionnels de Lequesne
Situation déclenchant dl (nocturne, dérouillage, station assise, …)
Distance maximale à la marche : > 1 km => < 100 m
Difficultés pr geste vie quotidienne (escalier, ramasser un objet au sol,..)
Retentissement sur l’activité sexuelle
Intervention conservatrice précoce
Coxarthroses secondaires à la dysplasie ou à la subluxation congénitale formes peu ou moyennement
évoluées chez un patient suffisamment jeune < 55 ans
PTH :
Traitement médical et physique le plus longtemps possible (sauf pour les 2 indications de chirurgie
corrective précoce) et PTH lorsque le handicap devient très important malgré le traitement (indice
algofonctionnel)
Après 50 ans +++ au moins
Source : Fiches Rev Prat, Fiche Hoechst, cours Blotman, Med Line Rhumato, Conf, RDP
v. 6 (22/01/2011 11:12)
Algodystrophie Q 291
Etiologie, diagnostic, évolution et traitement
Etiologie
• ALGODYSTROPHIES SECONDAIRES = 75 %
Traumatisme => 60%
Fracture (svt après pouteau-collesQ), luxation, entorse, voire simple chocQ
Chirurgie orthopédique avec effraction articulaire, arthroscopie
Immobilisation plâtrée ; kiné intempestive
Infection des tissus mous (phlegmon, panaris, pasteurellose)
Brûlure
Affection médicale de l’appareil locomoteur
Arthrite septique, inflammatoire ou métabolique, ostéoporose, ostéomalacie
Viscérale => 10 %
Au Mb sup : Atteinte cardiovasculaire (IDM, péricardite,..), pleuropulmonaire (KBP surtt apex, pneumoT, BK..)
Au Mb inf & sup : Atteinte SNC (AVC, Parkinson, SEP), SNP (lésion tronc,Zona, radiculalgie, Guillain Barré)
Mb inf (hanche) : Grossesse (3ième trim et post partum => dgstic différentiel avec ostéonécrose aseptique svt difficile)
Iatrogène (svt mb sup et bilat) => 5%
BarbituriqueQ (« rhumatisme gardenalique » bilat), INH (Rimifon®), Iode 131, antithyroidien de synthèse?
• ALGODYSTROPHIE IDIOPATHIQUE = 25%
Aucune étiologie n’est retrouvé.
Il existe cpdt un terrain psychologique et métabolique favorisant :
Terrain psychologique : Neurodystonique et/ou anxiodépressif Q
Terrain métabolique : Hyperthyroidie, goutte, diabète, hyperlipidémie, OH chronique
Diagnostic
• TERRAIN
Tout âge, ds les 2 sexes + facteur étiologique et/ou favorisant
• PRESENTATION CLINIQUE
L’ensemble de l’examen clinique et paraclinique doit etre bilatéral et comparatif
Phase aiguë (chaude ou pseudoinflammatoire)
Durée : qq sem à plusieurs mois (env. 3 mois)
Signes fonctionnels :
Douleurs Q, d'intensité variable, svt très vives, d’horaire INFLAMMATOIRE apparaissent ds un délai de qq j à qq
sem après l'agression initiale. En général < à 3 mois ; si > 6 mois, reconsidérer le diagnostic.
Impotence fonctionnelle svt majeure
Mobilité articulaire active limitée et mobilité passive limitée partiellement (surtt à l’épaule)
Signes physiques
Signes inflammatoires locaux = œdèmeQ diffus mous lisses et brillants, érythème, chaleur locale, hyperpulsatilité
arterielle, hypersudationQ, hypertrichose, hyperesthésie cutanée surtout net au niveau distal : mains et pieds ; absent au
niveau épaules/ hanches.
Epanchement articulaire fréquent
NON FEBRILEQ – PAS D’ADP – PAS d’AEG
Phase dystrophique (froide ou cyanique ou pseudo-ischémique)
Durée : qq mois à qq années
Atténuation des douleurs et des signes inflammatoires locaux
Apparition d’ un enraidissement articulaire (mobilité limitéeQ) avec aspect sclérodermiforme des téguments
Evolution progressivement vers une phase séquellaire de rétraction :
Peau = atrophique lisse sans plis froide, non mobilisable sur les plans profondsQ et superficielsQ. Aspect d’érythrose
voire de cyanose en position déclive.
Phanères : Ongles cassants, ralentissement de la pousse des poils.
Articulations enraidies : Fibrose et rétractions aponévronétiques / tendino-ligamentairesQ.
Mobilité articulaire active et passive limitéesQ. Apparition secondaire de déformations qui peuvent être irréversibles :
griffe cubitale, blocage complet de l’épaule, rétraction des fléchisseurs à la mainQ. Amyotrophie secondaireQ?
Touche svt plusieurs articulations sur 1 membre = syndrome épaule main
Par ordre décroissant : Main, pied > genou > épaule > hanche
2/4
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Biologie
NFS-Plaq, VS, CRP, HAA et ECBU : normalQ ; absence de Sd inflammatoire
Bilan phosphocalcique, phosphatase alcaline osseuse : normal
Si épanchement articulaire : liquide synovial citrin paucicellulaire non inflammatoire => liquide mécanique
Imagerie (p 398)
Rx de l’articulation concerné BILAT et COMPARATIF : à répéter => retard radiologique
Signes inconstants
Déminéralisation en bande sous chondrale ± hétérogèneQ = mouchetée ± localisée ou locorégionale (ostéoporose
pommelée)
Epaississement des parties mollesQ
INTERLIGNES TJS RESPECTES quelque soit le stade ; jamais de CONDENSATION OSSEUSE
Pas de géodeQ, pas d’érosionQ, pas de pincement de l’interligneQ, corticale respectée.
Evolution radiologique vers la restitution ad integrum
1ière bande
2ième bande
3ième bande
Evolution
Raccourcie par le traitement ; guérison le + svt mais parfois séquelles (+ svt Mb sup > Mb inf)
Evolution spontanée
Au Mb supérieur = 1 à 3 ans ; la main guérit + difficilement que l'épaule
Au Mb inférieur : pied = 1 à 2 ans ; genou et hanche guérissent + vite = 4 à 8 mois
Ostéonécrose en T1 T2
• TRAITEMENT
Il est avant tout médical :
Antalgique + AINS
Surtt mise en décharge du mb inf avec suppression de l’appui pour 1 à 2 mois (cannes anglaise pr béquillage)
C’est avant l’effondrement de la zone céphalique nécrosée (perte de sphéricité et un décroché) et même avant
l’apparition d’un signe de la coquille d’œuf, que la mise en décharge a le + de chances d’éviter la déformation
de la tête fémorale.
Puis réeducation pour entretien de la musculation et de la mobilité
Ttt chirurgical
Au début forage biopsique de la tête fémorale => diminue l’hyperpression existant ds la zone nécrotique.
Plus tard ostéotomie de rotation pour placer en charge la zone non nécrosé
Enfin le remplacement prothétique : atteinte évoluée => PTH D.
Traitement
• TTT MEDICAMENTEUX
Ttt antalgiques : antalgiques périph ± AINS
Calcitonine en 1ière intention pdt 15 à 20 j SC 1/j MIACALCIC 100 UI/j effets secondaires nausées vomissements
flush ; la calcitonine semble être surtt efficace sur la phase inflammatoire précoce Q.
Pamidronate IV Aredia Bisphosphonate svt en 2ième intention
± β Bloquant : Avlocardyl Propanolol en absence de CI
± Griséofulvine : Griséfuline® ! c’est un inducteur enzymatique
± vasodilatateur : Buflomédil (fonzylane)
± antidépresseur et anxyolitique
Si échec : Blocs régionaux par sympatholytiques : Guanitidine => injection du produit IV sous bloc régional pdt 15 à
20 min à réaliser en milieu hospitalier (anesthésiste).
• MESURES ASSOCIEES
Mise au repos de la région atteinte avec mise en décharge en position décliveQ (éviter tt stase)
Immobilisation est CIQ car c’est un f.favorisant
Prévention des attitudes vicieuses
Rééducation indolore active simple isométrique puis passive très douce et progressive + remise en charge
progressive => Kinébalnéothérapie Q
REGLE DE LA NON DOULEUR
Mobilisation pluriquotidienne
Bains écossais + massage doux + drainage lymphatiqueQ
Physiothérapie antalgique peut etre proposer en complément
Arret de travail
Parfois prise en charge psychologique
Eviter f.favo (médoc) et contrôle des facteurs métaboliques.
Source : Fiches Rev Prat, Med Line Rhumato, Fiche Hoechst, RDP 98, Conf S.Fabre, QCM Intest 2002
v. 10 (22/01/2011 11:12)
FCP des doigts 2 et 3 innervés par le nerf médian FCS innervé par le médian pour les 4 doigts
FCP des doigts 4 et 5 innervés par le nerf ulnaire
Lorsque les 2 tendons st sectionnés, le doigt correspondant est en extension avec impossibilité complète d’une
flexion active de l’IPD .
Toute suspicion de section tendineuse sera confirmé par l’exploration au bloc
opératoireD
Tendons extenseurs
Pouce : 2 tendons extenseurs (extrinsèques) agissent sur la MP et l'IP
Court extenseur : Verrouille l’extension de la MCP, testé par contre-appui
d'un crayon appliqué sur P1.
Long extenseur : Il permet l’hyperextension physiologique de l'IP (?), testé
en demandant au patient de décoller du plan de la table d'examen la colonne du pouce.
Doigts longs
Extenseur commun : Tendon difficile à examiner cliniquement car les bandelettes intertendineuses situées au
niveau du col des métacarpiens peuvent compenser le déficit créé par une section en amont d'un des tendons.
De +, index(II) et auriculaire (IV) sont autonomes par un extenseur propre (si déficit du commun et maintien
du propre ont dit que « la main fait les cornes »).
Section de la bandelette médiane du tendon extenseur au niveau de l'IPP
o => déficit d'extension de l’IPP donc de P2 => en cas d'absence de réparation, déformation en "boutonnière"
sans perte de l'extens° active de P3.
Section de l’insertion terminale du tendon extenseur sur la P3
o => flexum permanent de l'IPD = Mallet finger = "doigt en maillet" avec flexion de P3 et déficit de l'extension
active de l'IPD ; si pas de réparation peut induire secondairement déformation dite en "col de cygne"
(hyperextension de P3)
MCP IPP IPD Hyperextension IPP
En col de cygne Flexion IPD
Flexion IPP
En boutonnière Hyperextension IPD
En Maillet = Mallet
Flexion IPD
Finger
5/6
• Préparation de la plaie
Après ALR par bloc axillaire du membre blessé
Retrait du pansement compressif pour évaluation de l’état de vasculariation des tissus
Mise en place d’un garrot pneumatique à pression contrôlée
Exploration de la plaie
Au bloc en ambiance aseptique
Parage +++ : complet et économique => bonne cicatrisation et prévention de l’inflammation / sclérose
Brossage, retrait de tous les corps étrangers
Lavage de la plaie au sérum physiologique, des articulations exposées, des gaines digitales exposées
Excision de tous les tissus souillés +/- aponévrotomie (prévention Sd des loges) ou excision musculaire
Bilan lésionnel complet et minutieux
Guidé par les constatations préop, plaies partielles de tendon ++ / trajets complexes avec plaie articulaire…
• Réparation : 3 priorités
Stabilisation du squelette
Nécessaire pour toutes les fractures ouvertes, instables ou articulaires par ostéosynthèse à foyer fermé ou ouvert
Montage solide pour éviter toute attelle et autoriser la mobilisation précoce
Revascularisation des tissus
Réparation microchirurgicale précoce (premières heures) de tous les axes vasculaires principaux des mains et des
doigts d’au moins 0,5 mm de diamètre (suture directe, pontage) .
Retour veineux assuré par suture ou pontage des veines afin d'éviter l'installation d'une stase et d'un oedème
Un blessé de 30 ans, non-fumeur, opéré dans les 6 premières heures et n'ayant aucune tare vasculaire, peut espérer
une perméabilité à long terme de ses vaisseaux dans 90 % des cas
Couverture cutanée
Aucune plaie cutanée ne doit être suturée sous tension.
Si la suture sans tension est impossible, geste de couveture cutanée :
Lambeaux locaux homo-digitaux pr petites pertes de substance
Lambeaux pédiculés issus de l'avant-bras si perte de substance +++ pluridigitale et/ou intéressant la paume et la
face dorsale de la main : lambeau antébrachial radial ou interosseux postérieur
Si impossibilité technique : lambeau libre
But des réparations = rétablir une fonction
Si conservation d’un organe sans rétablissement de sa fonction = échec
Organes à réparer en priorité : pouce, lésions pluridigitales, lésions digitales distales, enfant
• Autres lésions
Lésions des tendons fléchisseurs
Section franche : suture primaire, les 2 tendons fléchisseurs superficiel et profond sont réparés simultanément. Le
délai de cicatrisation est d’environ 6 semainesQ D.
Plaie contuse ou avulsion tendineuse :
vouée à la nécrose => exciser les tendons lésés et préparer le patient à une greffe secondaire
Toutes les réparations primaires doivent être mobilisées en postopératoire afin d'éviter les adhérencesQ :
Extension active contre la résistance d'un élastique qui replace au repos le doigt en flexion (Kleinert)
Technique de mobilisation passive successivement des articulations IPP et IPD (technique de Duran)
6/6
Plaies au niveau des doigts st plus à risque de séquelles par adhérences fibreuses qu’au niveau de la paume, du
poignet ou de l’avt brasQ.
Lésions des tendons extenseurs
Plaies franches : suture simple
Pertes de substance tendineuse : plasties en urgence possibles pour certains
Gdes pertes de substance dorsale de la main : chirurgie secondaire par greffes
Immobilisation segmentaire selon l’importance des lésions
Mobilisation précoce des segments libres
Délai de cicatrisation est d’environ 3 semaines D
Lésions nerveuses
Plaie franche des nerfs : réparation en urgence par technique microchirurgicale
Q
Repousse des fibres nerveuses après suture
Q
Le segment distal après section complète dégénère
Q
L’apparition de névrome ne se fait que sur le bout proximal
Plaie contuse : nerf affronté en urgence sous microscope pour préserver son orientation puis 3 à 4 sem + tard,
réparation secondaire par suture ou par greffe (materiel autologueQ)
Pertes de substance nerveuse sont traitées secondairement mais les extrémités nerveuses seront fixées aux plans
aponévrotiques pour éviter rétraction
• Soins post-opératoires
Surveillance rapprochée
Toutes les heures au début si réimplantation
Surveillance de la vitalité des doigts et/ou des lambeaux
Réfection du pansement le lendemain si plaie simple
Radiographies de contrôle si ostéosynthèse
Rééducation précoce
Dès le lendemain quand les lésions le permettent
Si lésion nerveuse : immobilisation 8-21 jours selon les écoles
Si lésion osseuse : immobilisation si synthèse non stable 3-6 semaines
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 99, MédiFac, QCM Intest, Med Line de Neuro et d’Orthopédie
Plusieurs dossiers dans les annales : à maitriser.
NB : Ds les annales, il y a un dossier sur une section de nerf radial au niveau du coude sur fracture de l’extrémité inferieure de
l’humérus, .
v. 14 (22/01/2011 11:13)
Formes cliniques
Panaris péri et sous–unguéal : les + fréquents (60%)
Péri-unguéal = tourniole : phlyctène purulente sur la base de l'ongle ou le long
d'une gouttière latérale de celui-ci
Sous-unguéal : beaucoup + douloureux
Panaris de la pulpe
Stade non collecté : pulpe tendue, douloureuse, peau d'aspect normal
Stade de collection : gonflement important, rouge, parfois au centre : zone + blanchâtre correspondant à l'abcès
Panaris dorsal
e
+ fréquent à la 2 phalange s'accompagnent parfois d'un gros œdème local avec un décollement de la peau
Sur P1, peut avoir un aspect anthracoïde (panaris centré sur un follicule pilo-sébacé => équivalent de furoncle)
Panaris phlycténulaire : goutte de pus entre le derme et l'épiderme
Panaris des faces latérales ou des faces palmaires des 1e et 2e phalanges des doigts : rares
2/3
Bilan à réaliser
Aucun examen complémentaire à réaliser au stade phlegmasique
RX doigt centrée F + P : recherche d'un corps étranger radio opaque ou signes d'ostéite et/ou arthrite
Bactériologie
Germes cutanés inoculés par blessure surtout : staph doré (70 %) (portage physiologique en particulier nasal),
entérobactéries (20 %), streptocoque (10 %, évolution rapidement nécrotique)
Autres + rares : Pasteurella (morsure humaine ou animale), panaris sur infection mycotique unguéale préalable
par Candida albicans ou dermatophytes
• Traitement des panaris
Sérothérapie antitétanique systématique
Panaris non collecté ou phlegmasique
Traitement médical ambulatoire
Bains chauds additionnée d'un antiseptique, pansements antiseptiques (Hexomédine, Dakin…)
Immobilisation relative – protection par un pansement
AntibiotiqueQ par voie générale antistreptococcique (Péni M Orbénine® 2x 500mg/j)
La surveillance doit être quotidienne à la recherche d’une amélioration franche à la 48ième h . Poursuivre
alors le ttt jusqu’à guérison complète vers J7-J10.
Panaris collecté
Hospitalisation en urgence, patient laissé à jeun
Bilan préop (groupe Rh et hémostase) et bilan biologique minimal (NFS : HLPN modérée, glycémie )
Principes
Q++
Excision chirurgicale du trajet de la plaie contaminante et de l’ensemble des tissus nécrosés + lavage
En milieu chirurgical, sous anesthésie locorégionale ou générale, sous garrot pneumatique
PAS d’anesthésie locale
Prélèvements à visée bactériologique + ttt ATB (antistaph : Péni M)
Q
Rechercher une communication en profondeur : panaris "en bouton de chemise " (= cutané + sous-cutané avec
communication par un pertuis)
Pansement à plat sans fermeture avec cicatrisation dirigée (pansements gras), rééducation
Si nécessaire, amputation digitale
• Evolution
Bon pronostic si l'incision a été faite à temps
Risque de cellulite ou fasciite nécrosante +++
due à un streptocoque α hémolytique
évolution très rapide
traitement médical en réanimation le plus souvent
évolution mortelle rapide en quelques jours
chirurgie en extrême urgence : excision de tous les tissus infectés
• Traitement
Intervention chirurgicale en urgence sous anesthésie générale et sous garrot pneumatique
Excision du trajet infectant et de tous les tissus infectés + lavage abondant
Pansement à plat
Prélèvements à visée bactériologique + ATB générale à adapter secondairement
3/3
Source : Fiches Rev Prat, Rev Prat 98, Médifac, QCM Intest 2002
1
Brûlures Q 294
Thermique, Infection, Dénutrition, Pansements sous AG, Vaccin antitétanique, Index de Baux
Epidémio (HP)
400 000 cas/an nécéssitant un ttt dt 7500 cas hospitalisées dt 3000 en centre spécialisée (23 centres en France)
Mortalité : 1 000 Décés /an => 10 % mortalité accidentelle (50 % DC par surinfect°) ; 0.2 % de la mortalité
annuelle
Population à risque :
- Milieu défavorisé
- Age : entre 25 et 45 ans ( 30%) et < 4 ans (20%)
Etiologie
3 types de brulures selon l’origine
Brûlure thermique (les + fréquentes : 95%) : ébouillentement, flamme, explosion, immolation
Brûlure électrique => électrisé :
- 2 types : - soit dues à l’arc électrique (brulûre superficielle - parties découvertes)
- soit dues aux brulures électrothermiques (lésions profondes dépendendtes du voltage)
- 2ième lésion associé : le choc électrique dt la gravité dépend de l’intensité du courant (mA), il induit au max détresse
respi (contracture des m.respi ou sidération bulbaire), arrêt cardiaque (FV), tble de la conscience, IRA et
rhabdomyolyse sur contracture musculaire
Brûlure chimique : Accidents domestiques . 60 %
Adulte
- Acide ou base Accidents du travail 25 %
- Par produits adhérents (goudron, cire) Accidents de loisirs 10 %
3 Circonstances de brûlures => cf tableau ci contre Suicide 3%
Accident domestique
Physiopathologie Enfant ≈ 100%
(liquide chaud = 70%)
Retentissement général
Phase « hypovolémique » J0 à J2-3
- Agression thermique, inflammation, hyperperméabilité capillaireQ (libération de médiateurs par lyse cellulaire)
- Pertes plasmatiques importantes, rapide et précoceQ par extravasation :
Définitives : exsudats
Temporaires : oedèmes (séquestration interstitielle) avec risque de compression vasculaire
- Risque de choc hypovolémiqueQ
Phase « de résorption des œdèmes » J3-4 à J7-8
- Arrêt des phénomènes inflammatoires
Résorption des œdèmes avec risque d’hypervolémie retardé (le remplissage a déjà eu lieu)
Hémodilution
- Risque de surcharge vasculaire
Phase dite de « maladie des brûlés » : J7-J8 à la cicatrisation
- Dénutrition par hypermétabolisme
- Infection sur contamination bactérienne endogène et exogène obligatoire après la 48ième heureQ++
2 germes surtt : Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus.
Gravité des infections favorisée par : absence de barrière cutanée , immunodéprésion humorale et cellulaire
secondaire à la libération de médiateur inflam et à la dénutrition.
- Ainsi, dénutrition et infection se favorisent l'un l'autre
- Risque vital
Autres
- Pulmonaire : Intox au CO-cyanure, blast en cas d’explosion(Q 286), brûlure thermique de la muqueuse respi
- Rénale : IRA sur rhabdomyolyse (brulures électrothermiques ou thermiques profondes étendues)
- Coagulation : Hypocoag précoce (perte facteur ds plasma) puis hypercoag tardive ( phase inflammatoire +++) : MTE
- Ulcère de stress
Retentissement local
Phase de détersionQ
Phase de bourgeonnementQ ( = épithélialisation à partir des berges )
Phase d’épidermisationQ
2
Diagnostic
• 5 CRITERES DE GRAVITE DES BRULURES
1 : Etendue : % de surface corporelle brulée par rapport à la surface corporelle totale
Régle des 9 ( Wallace ) Chaque MS Chaque MI Chaque face du tronc Tête Cou / OGE
Q Q
Adulte 9% 18 % 18 % 9% 1%
Enfant 9% 14 % 18 % 18 %
Estimation de surface disséminée (en utilisant la surface de la paume du patient qui est ≈ égale à 1 % de sa surface
corporelle)
Brûlure grave : Si > 15% surface totale chez l’adulte ou si > 5 % de la surface chez l’enfant de moins de 3 ans.
2 : Profondeur
1ier degré :Atteinte couche cornée sans
Brûlure grave si > 1ier degré désepidermisation (basale intacte) Q avec
respect des corps muqueuxQ
1ier degré 2ième degré superficiel 2ième degré profond 3ième degré
Q
Présence de phlyctène Nécrose cutanée adhérente, de
Après excision : couleur ± foncée (du blancQ au noir
Erythème Après excision : en passant par le marron),
Plancher rouge, bien
Plancher au contraire, rosé, Sans phlyctène,
vascularisé et très sensible
mal vascularisé peu sensible Peau cartonnée, poils non adhérents
se décolore à la pression
Douloureux DouloureuxQ Peu dleux , sensibilité N Indolore , pas de sensibilitéQ
2 évolutions possibles :
-soit vers la cicatrisation
Cicatrisat° spontanéeQ <4 j
Cicatrisation spontanée spontanée en 4 sem svt ralenti
sans cicatrice Cicatrisation spontanée impossible
en 1 à 2 sem par infection => cicatriceQ
Rougeur s’estompe vite La greffe de peau est indispensable
sans cicatrice inesthétique et sequelles
Phase de desquamationQ
fonctionnelles
-soit vers 3ième degré
3 : Siège
Risque vital :
- le visage : œdème de la glotte => risque asphyxie, lésion respi (à évoquer si brulure aile du nez),
Risque infectieux
- le pelvis : contamination bactérienne précoce
Risque fonctionnel
- Zones de mobilité : Articulation, paupière, bouche => Bride
- Brûlures circulaires de 3ième degré : Risque d’ischémie => Nécessité d’incision de décharge
Risque esthétique : Visage, mains
3
4 : Importance de l’origine de brûlure
Les brûlures électriques et chimiques ont des retentissements bien spécifiques (cf ttt )
5 : Terrain :
Age : sujet âgé et enfant : + sensible à une déshyratation
Tares préexistantes
Lésions associés
Eléments pronostics
Règle de Baux = Age + % bruléQ si < 50 => survie ≈ 100 % et si > 100Q→ survie < 10 %
Taux UBS (Unit Burn Standard) = % surf. brûlée + 3 x % surf brulée au 3ième d°
- UBS max : 100 % au 3ième degré = 100 + 3x 100
- UBS < 40 = décés exceptionnel
- > 150 = brûlure très grave
Cas particuliers
• BRULURES CHIMIQUES
CAT : Lavage prolongéQ à Gd eau (30 min), utilisation de composé amphotères : Diphotérine®
Si brûlure par HF (Acide fluorhydrique) : Brûlure profonde avec risque majeur d’hypocalcémie (très avide en
Calcémie => Gluconate de Ca ± Hexafluorhydrine (capte Fluor)
• BRULURES ELECTRIQUES
Prise en charge d’une éventuelle IRA par rhabdomyolyse (alcaliniser, relancer la diurèse)
Svt du fait des lésions profondes => exploration chir précoce
Faire un EEG + ECG (médicolégal)
Surveillance prolongée car risque de nécrose secondaire.
Source :
Fiche Rev Prat, RDP 98-99, Poly Samu, Book Ortho, crs fac Griffe, Conf Hippocrate dermato, dossier Estem, QCM Intest 2002
v. 11 (22/01/2011 11:13)
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Ostéocondensations diffuses du squelette (ostéodystrophie rénale, fluorose) mais la maladie de Paget est multifocale et
non diffuse
Métastases condensantes (pas d'hypertrophie osseuse) : prostate, rein
Ostéite chronique
Angiome vertébral
Evolution
• ELEMENTS DU SUIVI EVOLUTIFS DE LA MALADIE
Douleurs osseuses : Sensible ms peu spécifique
Biologique
Pal sérique totale (formation) Q + Hydroxyprolinurie des 24 h Q (résorption) TOUS LES 6 MOIS = proportionelles à
l’étendue de la maladie.
VS = recherche Sd inflam => transfo sarcomateuse TOUS les 6 MOIS (ne correspond pas au suivi évolutif !)
Imagerie
Rx os long centré sur foyers ostéolytiques avec surveillance du « V ostéolytique » (≈ 10 mm/an) TS LES ANS.
Scintigraphie osseuse seulement si QUANTITATIVE à un intérêt ds l’évolutivité de la Mie : TOUS les 2-3 ANS
• COMPLICATIONS RARES
• FORMES COMPLIQUEES :
CML : AREDIA® IV forte dose suffit svt, parfois chir de décompression.
En cas de fracture : AREDIA IV afin de diminuer le risque hémorragique opératoire
Source : Fiches Rev Prat, Fiche Hoechst, cours Blotman, 2 conf de Rhumato, Internat Blanc Hoechst, QCM INTEST 2000
v. 33 (22/01/2011 11:13)
Généralités
Le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques : IQ = 8 / 100 000 hab P = 1 %
C’est une Mie inflammatoire du tissu conjonctif à prédominance synoviale Q très hétérogène ds sa gravité : 2 aspects cliniques =>
rhumatisme inflammatoire évoluant par poussée ou Mie systémique avec S extraarticulaires pouvant engager le pronostic vital.
Pathogénie => Mie polyfactorielle
Facteurs génétiques : Mie polygénique dt système HLA type II : DR 4 (60%) et DR 1 (30%). Pas d’intérêt diagnostic mais
pronostic => Forme sévère st svt DR4.
Facteurs endocriniens : Femme +++ en periode périménopausique, amélioré pdt la grossesse
Facteurs environnementaux : EBV, Mycobacterium tuberculosis, ptn de choc, …
Facteurs psychologique : Déclenchement inaugural ou des poussées induit par traumatisme psychologique
Immunopathologie :
Synovite immune autoentretenue (Mie Autoimmune) => Pannus synovial (cf biopsie synoviale)
Atteinte extraarticulaire : Différents mécanismes associant des complexes immuns (FR, …), des macrophages, des
cytokines et un infiltrat inflammatoire à prédominance lymphocytaire T CD8.
Diagnostic
• TERRAIN : Femme 4/1 entre 35 et 60 ans (tout âge) HLA DR 4 ou DR 1 avec ATCD familiaux (10%)
• PHASE DE DEBUT
Clinique
Interrogatoire : Recherche ATCD familiaux de PR ou de Mie autoimmune, un syndrome sec oculobuccal, un traumatisme
psychoaffectif, une grossesse récente (début fqt 3 mois après grossesse), S évocateur d’autres oligoarthrites subaigues Q81
Signes fonctionnels :
Signes généraux : légère AEG avec fébricule à 38° et asthénie
Arthralgies d’horaire inflammatoire (réveil nocturne, max au réveil, cédant avec un dérouillage > 30 mn,
réapparaissant en fin de journée)
Formes cliniques => atteintes articulaires fixes, bilatérales,assez symétriques et distales
Oligoarthrite distale subaigue = 70 % = poignets, 2e et 3e MCP et IPP=aspects en fuseau Q, avant pieds Q
Polyarthrite aigue fébrile (39°C) = 20 %
Formes rares = Atteinte rhizomélique (hanche épaule) chez le sujet agé (5%), monoarthrite subaiguë ou chronique
(genou > poignet) = 5 %
Signes physiques
Tuméfaction modérée des articulations « bastions » avec
chaleur cutanée Q, +/- épanchement articulaire et tbles
vasomoteurs = témoin d’une synovite articulaire.
Ténosynovite très évocatrice = (tuméfaction mobile)
Des extenseurs des doigts = dos de la main
Des fléchisseurs ‘ ‘ = Canal carpien bilat =5% st des PR
Cubital post = évocateur +++
Parfois : fibulaires lat, jambier ant ou post
Pas de déformations osseuses Synovite du carpe et des IPP surtt à G
Pas de signes extraarticulaires
Eliminer tjs une oligoarthrite ou polyarthrite aigue d’une autre origine (cf Q 081)
Bilan paraclinique => Examens : de 1ière intention
Biologie :
VS, CRP, NFS, créatinine : Sd inflammatoire avec anémie inflam (ferritine), thrombocytose
Electrophorèse ptn sérique : hypergammaglobulinémie
Transaminase : si cytolyse => serologie virale HBV et HCV
Facteur rhumatoide Q Latex –Waaler-Rose (WR qui est moins sensible Q et + spécifique Q qu’un test au Latex) : svt
négatif avant 1ière année. Un par agglutination de particule de latex recouvert de fraction II de cohn, l’autre rosette EAC
(Erythrocyte, Ac, Complément)
Si -, on peut demander Ac antikératineD (ou stratum cornéum) et Ac antipérinucléaire D qui st + spécifiques de la PR
AAN Q: éliminer lupus mais parfois +Q. Si + demander Ac antiDNA natif et antiAg nucléaire soluble tjs négatifsQds PR
Liquide synovial inflammatoire (>2000 GB (PNN), pas de bacterie au direct et en culture, pas de cristaux, parfois FR)
Bilan Rx Q de « débrouillage » et de référence : MAINS F, POIGNETS F +P, PIEDS/CHEVILLE F+P ET RACHIS
CERVICAL F - P - Face Bouche ouverte- Cliché dynamique Profil en flexion + THORAX Q
Svt normales, mais possibles épaississement des parties molles juxta-articulaires, déminéralisation épiphysaire " en
bande " Q au niveau des articulations des mains et des pieds.
Au bout de quelques semaines ou mois, les premiers signes érosifs peuvent apparaître : le + précoce érosion de la tête
des V métatarsiens (érosions latérales ou géodes).
2/6
Déminéralisation et érosion prédominant
sur la tête du Vième Métatarse (+ tardif)
Evaluation de la PR
Activité clinique : nb artculation douloureuse, gonflé, dl sur E.V.A., état général
Retentissement fonctionnel : HAQ, indice de Lee, score de Ritchie et psychologique : EMIR
Activité radiologique : Indice de LARSEN ou de SHARP
Evolution
Très variable, chronique, par poussées (parfois après un choc affectif) et rémissions avec atteinte chronique déformante,
destructrice et ankylosante. Handicap fonctionnel après 10 ans d’évolution.
Conséquence : à 10 ans, 50 % de réduction de la vie professionnelle
Souvent arrêt de l'évolution à la fin du 1er trimestre de la grossesse puis poussée évolutive aprés l'accouchement
3 types d’évolutivité :
Bénigne : 20 % => évolution favorable sans déformation osseuse ni lésion radiologique
Sévère : 20 % => résistante au ttt, parfois menace pronostic vital
Aggravation polycyclique : 60 %
Rémission sont rares (< 10%), brèves (< 2 ans) surtt pour PR séronégative, induite par grossesse ou ttt
Surmortalité : RR x 2.25 (infection, pb respi, UGD, complication PR, leucémie et lymphome)
Facteurs de mauvais pronostic
Clinique : Début polyarticulaire, manif extraarticulaire (nodules, vascularite, …)
Bio : VS, CRP très élevées, FR présent à titre élevé
HLA DR4-DR4 ou DR4-DR1
Rx : Erosions radiologiques précoces
Mauvaise réponse au traitement de fond
L’évolution a été cependant transformée par le traitement. Si le diagnostic est précoce et le traitement adéquat =>
possibilité de stabilisation dans 50 % des cas.
Principes du traitement
• OBJECTIFS
Préserver la fonction articulaire
Eviter ou limiter les déformations
Maintenir l'insertion socioprofessionnelle et l’autonomie
• MOYENS
Information médicale et psychologique du patient sur sa maladie, son évolution, son ttt et leurs effets secondaires
Prise en charge sociale : 100%, adapatation poste de travail, reclassement (COTOREP)
Ttt symptomatique des poussées : par voie générale et locale
Ttt de fond par voie générale
Réadaptation fonctionnelle (appareillage de repos la nuit en periode de poussée en matériaux thermoformés Q, orthèse
plantaire précoce Q, aides à la marche, chaussage spécialisé, mesure d’épargne articulaireQ,prévention attitude vicieuse Q,
rééducation précoce et ergothérapie Q)
Ttt chirurgical précoce (ténosynovectomie extenseurs/fléchisseurs, synovectomie du poignet Q, résection tête cubitale)
Ttt chirurgical tardif (arthroplastie de hanche/genou Q, réalignet des avt pieds, arthrodèse de la MCP du pouce / poignet /
C1C2 = greffe cervicooccipitaleQ pas de laminectomieQ, réalignement MCP avec pose d’implant type Swanson)
5/6
• TTT SYMPTOMATIQUE DES POUSSEES
Repos : utile en poussée
Antalgique : Efficacité rapide, permettent d’attendre l’efficacité du ttt de fond (3-4 mois) = paracétamol avec possible
association à codeine ou dextropropoxyfène ou AINS
AINS : Très utile et efficace sur la douleur. A prendre en forme LP le soir au coucher. Surtt dérivé propionique (Profenid),
les indoliques (Indocid), les dérivés arylacétiques (Voltarène®), les oxicams (Feldène® et Mobic®). Prudence après 60
ans. Les anticox 2 spécifiques (celebrex®) ou préférentiel (Vioxx®) ont en 2001 l’AMM pr soulagement des symptomes
de l’arthrose et PR. Respecter RMO.
Corticothérapie : Corticoide à T1/2 courte (prednisone et prednisolone) en prise unique per os à 8h. Posologie faible
(10-15 mg/j en ttt d’attaque) en réduisant lentement les doses.(baisse de 1 mg ts les 3 sem) en associant un ttt
vitaminocalcique, régime hyposodé hyperprotidique sans sucre à IG élevé et Kaléorid®. Il est possible de faire des bolus ds
des poussées très inflammatoires.
Ttt local : Evacuer épanchement articulaire, infltration de corticoide (au max 2 infiltrations / articulation), synoviorthèse
isotopiques (Yttrium, Erbium) ou chimiques (acide osmique). Si échec synovectomie sous contrôle arthroscopique.
Fangothérapie
• TTT DE FOND DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE
Contre –indication et
TTT de fond Nom commercial Ppaux effets secondaires Surveillance
précautions d’emploi
Q
Allochrysine® en -cutanée : prurit, stomatite, érythème -Grossesse Avt chaque injection : BU
IM/sem -rénale : protéinurie, sd néphrotique -IHC ou Ins Rénale (ptn), protéinurie des 24h Q
Sels d’or -digestive : diarrhée (si per os) -Allergie aux sels d’or et ECBU si +, TP/TCA
Ridauran® -hémato Q : leucopénie, thrombopénie, -eczema grave NFS-plaqQ, TBH ts les 15 j
Per os hyperEosinophilie -tble hémato si IM puis ts les mois
Sulfa- Salazopyrine® per -cutanée : rash cutanée, Lyell Avant ttt, dosage G6PD NFS-plaq tous les mois
salazyne os -digestive : nausée, anorexie
2cp/j => 10 j -hémato : anémie hémolytique
Sulfamide puis 5 cp/j hyperEosinophilie, leucopénie
Plaquenil® -ophtalmo : toxicité rétinienne, Avant ttt, CV (rouge)+ FO ts les 3 mois
APS = 2cp/j à 200mg accumulation cornéenne CV à la lumière rouge ERG tous les 6 mois
hydroxychlo -céphalée, vomissement, acouphène Fond d’œil
roquine -cutanée : prurit, pigmentation Electrorétinogramme
-hémato:Agranulocytose exceptionnel
Trolovol® -atteintes cutanéomuq toxiques -Grossesse Protéinurie des 24h et ECBU
D-penicillamine -rénale : néphropathie (GEM) Q -Ins rénale NFS-plaq, AAN les 15 j puis
per os -digestive : agueusie Q -Hémopathie ts les mois
Dérivé thiolé
Acadione® -hémato : cytopénie Q -Mie autoimmune
Tioprinine -immuno : myasthénie, lupus Q,
per os pemphigus et thyroidite
MTX® cp ou IM -tératogénicité -Grossesse Avant début du ttt :
Novatrex® cp -digestifs : N, V, diarrhée -IHC Rx thorax + EFR
-cutanée : éruption, ulcération muq -Ins Respi NFS-plaq, transa, creat,
MTX Hospitalisation -hptq : cytolyse hptq -7,5 à 15 mg/sem en 1 albuminémie tous les mois
ttt de Arret MTX
-pulmonaire : pneumopathie prise hebdo à jour fixe après.
référence LBA (elimine patho
infectieuse, riche en d’hypersensibilité (toux sèche +++) -Acide folique : 2/j la
Antifolique
PNEo), Bolus de medrol -immunosupresseur : proinfection veille et le lendemain de Ne pas associer à l’OH, au
IV -hémato : leucopénie, anémie, la prise bactrim, tt médoc hépatotoxiq
CI la reprise du ttt
thrombopénie (rare) -Contraception orale
Ciclosporine HTA, toxicité rénale, hypertrichose, Ts les 15 j puis ts les 30 j
Néoral® toxicité neuro,hyperuricémie=> goutte Créatininémie
Sandimmum® Kaliémie
Immuno Indiqué ds ttt des vascularites Uricémie
Cyclophosphamide
supresseur rhumatoides
Endoxan
Cf Q 388
Aziathropine
Imurel®
Immuno Infliximab REMICADE ® = Ac monoclonaux antiTNFα indiqué en cas de réponse insuffisante sous ttt de fond
Modulateur optimal (dt MTX). Doit etre utilisé en association avec le MTX. Indiqué également ds la Mie de Crohn sévère.
du TNF α Etanercept EMBREL ® = Récepteur soluble p75 au TNFα (pas encore ds le vidal 2001)
Ts ces ttts de fd ont des délais d’action long : en moyenne de 3-4 mois sauf le MTX qui est efficace au bout de 1 à 2 mois.
Pour tous ces médicaments, il faut augmenter progressivement les doses pr atteindre la dose minimale efficace.
Nécessité d’une contraception orale pr la plupart des ttt avec nécessité d’interruption du ttt de fond au moins 3 mois
avant la conception. Patiente traitée par corticothérapie.
6/6
• INDICATIONS
PR à type d’oligoarthrite bénigne =
Ttt des poussées (AINS + antalgique) avec en ttt de fond Plaquénil, Salazopyrine >> Allochrysine en dhs de toutes CI.
Par ailleurs, appareillage de repos et kinesithérapie ± infiltrations de corticoïdes et synoviorthéses
PR sévère très inflammatoire d'emblée =
Méthotrexate + corticothérapie générale
PR ayant réalisé une intolérance au ttt de fond
Ne pas reprendre le ttt reponsable, recours à une autre classe de ttt de fond dt le choix repose sur les ttt déjà reçu selon
leur efficacité et leurs éventuelles intolérances.
PR du sujet âgé
AEG +++ = Corticothérapie générale à dose de 30 mg/j
Sans AEG, PR ancienne très évoluée = antalgique + AINS en poussée +/- corticottt per os 10-15 mg/j
PR réfractaire au ttt de fond en dhs du MTX
MTX 7.5 à 15 mg/sem ; si insuffisant association MTX-SLZ-Plaquenil ou la ciclosporine (Néoral®)
PR avec vascularite
Corticottt génarale forte dose en bolus IV +/- perfusion mensuelle d’Endoxan
Source : Fiches Rev Prat, RDP 98-99, Cours J.Sany +++, Med Line de Rhumato, Dossier Hoeschst internat blanc, QCM Intest
2000, Conf S.Fabre et S.Perrot
Petite remarque : Il faut tout savoir …Les 6 derniers QCM (après 1997) ne st que des reprises des QCM anterieurs comme quoi
ça sert de faire des annales. Y a déjà eu 6 dossiers de PR qui st tombés… je vous laisserais les faire.
Pour le ttt que des QCM sur les sels d’or et Trolovol … Un peu à la rue : les prochains seront sur le Plaquenil et Le MTX. Et
nos enfants si par malheur sont medecins (si la profession existe encore) feront des QCM sur l’Embrel …
v. 23 (22/01/2011 11:14)
Homme jeune, HLA B27, Sacro-iliite bilatérale, Syndrome inflammatoire incst, enthésopathie, Radiographie, AINS
Diagnostic
• SIGNES FONCTIONNELS
Interrogatoire
Rechercher ATCD familiaux ou personnels de spondylarthropathies : SPA, Entérocolopathie inflam, Psoriasis, urétrite
et/ou cervicite et/ou diarrhée aigue ds le mois qui a précédé.
ATCD d’ orteil ou doigt « en saucissse » ++++Q, d’uvéite ant (ou iritis) Q ou de talalgie. Q
Très gde sensibilité aux AINS : critère diagnostic indispensable pr poser ce diagnostic, si absente, le réfuter
Terrain
Prévalence de la maladie : 1 pour 1000
Homme jeuneQ 18 à 35 ansQ : 90% Q => rhumatisme inflammatoire le plus fréquent chez l'homme jeune
HLA B27Q mais non indispensable au diagnosticQ
Lombo-fessalgies inflammatoire :
Rachialgies inflammatoires (Dorsalgie ou lombodorsalgies) : Atteinte svt inauguraleQ, elle peut s’accompagner en cas
de dorsalgie d’atteintes costovertébrales, sternoclaviculaires et costotransversaires. L’atteinte lombaire prédomine.
Sacroiliite cliniqueQ : Fessalgie irradiant à la face post de la cuisse s’arrétant au genou parfois bilatérales : « fausses
sciatiques à bascule » Q réveillées par la pression de la sacro iliaque ou les manœuvres de distension de l'articulation
Horaire inflammatoire = 2e partie de la nuitQ, enraidissement matinal prolongé, non calmé par le repos
Enthésopathies périphériques = tendino-périostite :
Rhumatisme extraarticulaire localisé au niveau des insertions osseuses des tendons, des ligmts et des aponévroses.
Atteintes svt précoces et inaugurales ds SPA.
Talalgies Qinf ou post, svt bilat d’horaires inflammatoire
Atteinte thoracique ant, sternoclaviculaire ou tubérosité tibiale antérieure
Oligo ou monoarthrite périphérique
Survenue le + svt tardive, parfois inaugurale
Atteinte asymétrique prédominant aux MI des grosses articulations : L’atteinte de la hanche svt bilat d’évolution
ankylosante : mauvais pronostic.
Complication révélatrice :
Uvéite antérieure aiguë ; Spondylodiscite ; Endocardite ; …
Parfois asymptomatique
Découverte tardivement devant une cyphose dorsale, une atteinte sacro-iliaque radiologique.
• EXAMEN CLINIQUE
Examen des sacroiliaques
Reproduction spontanée de la douleur par pression directe en pleine fesse +++
Manœuvre de mise en tension :
Ecartement-rapprochement des ailes iliaques (décubitus dorsal) Q
S du trépied : P° sur la pointe du sacrum (décubitus dorsal)
Sujet en décubitus lat, cuisse côté table fléchie sur bassin, hyperextension de la cuisse controlat, MI tendu.
Sautillement monopodal
Examen du rachis :
Lombaire : Raideur lombaire, augmentation de la DDS, diminution de l’indice de Shoeber lombaire (N = 5 cm)
Dorsal : Diminution de l’ampliation thoracique à mesurer
Cervical : Augmentation des distances occiput-mur => cyphose dorsale ; menton-sternum => raideur cervicale
Examen général (cardiopulmonaire, cutané et phanères à la recherche de Psoriasis,..)
• EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Biologie
VSQ : syndrome inflammatoire fréquent mais INCONSTANT
Groupage HLA de classe I (sérologie, lymphotoxicité) à la recherche de HLA B27 : 90 % des cas
Pas d’autoAc : FR et AAN négatifs
Radiographie => examen qui permet le diagnosticQ
Bassin F en charge + Clichés centrés sur les sacro iliaques
Cliché dorso-lombo-pelvien F + charnière dorsolombaire F & P
Pied de profil
Bilan à la recherche de complications (systématique?)
Examen ophtalmo avec LAF et FO
Auscultation, echo cardiaque (IAo), ECG (BAV)
Rx Thorax + EFR : Sd restrictif, Fibrose pulmonaire
2/4
4 stades radiologiques :att.bilat ± sym
Stade I : Pseudo-élargissementQ de
l'interligne dont les bords sont flous
Stade II Erosions des berges aspect en
timbre poste
Stade III ostéocondensation des 2 berges
Stade IV disparition de l'interligne et
ankylose de l’articulation : fusion
Aide du TDM afin de rechercher des
lésions minimes controlatérales .
Stade II et III st svt confondus.
cccccccxxxxxxx
Cliché dorso-lombo-pelvien F + charnière dorsolombaire F P
Présence de syndesmophytesQ qui correspondent à l’ossification du ligmt intervertébral ant → perte concavité ant des
CV Q → mise au carré
Q
Elle est fine, débute à 2 mm du coin vertébral, trajet vertical vers la vertèbre sus et sous jacente . Diagnostic
différentiel entre les ostéophytes et l’hyperostose vertébrale engainante
Possible érosion des coins vertébraux avt l’apparition des syndesmophytes (S de Romanus)
Q Q Q
Arthrite articulaire post évolouant vers l’ankylose osseuse associée à l’ossification du ligmt interépineux /jaune
=> Aspect en triple rail .
Etiologie
• SPONDYLARTHROPATHIE
Particuliarité physiopathologique
Rhumatisme inflammatoire surtt extra articulaire, de type constructif Q+ que destructif (Enthésopathie ossifiante)
Infiltrat inflam riche en PNN et en macrophage, pauvre en lymphocyte.
Facteurs génétiques
Formes familiales, Tx de concordance élevé chez les jumeaux homozygotes, Forte association avec HLA B 27
L’association avec HLA B27 est la + forte ds SPA par rapport aux autres spondylarthropathies.
Le HLA B 27 de structure normale ds SPA est un facteur génétique prédisposant mais apparition de la maladie que sous
l’influence d’un facteur exterieur d’environnement.
Facteurs envirronementaux
Facteur infectieux semble essentiel (Chlamydia, Salmonela, Yersinia) interviendrait en amplifiant la réponse immunitaire
systémique et locale induite par les infections, de la persistance de structures bacteriennes immunogènes favorisée par B 27
ou d’une parenté de structure entre HLA B 27 et certains déterminants antigéniques bacteriens.
Diagnostic différentiel
• AUTRES SPONDYLARTHROPATHIES
Arthrites réactionnelles : HLA B 27 = 70 % : bonne valeur diagnostique (8% ds la pop normale)
Sd de Fiessinger-Leroy-Reiter Q ou Sd uréthro-conjonctivo-synovial :
Etiologie du FLR : consécutif à une contamination vénerienne le + svt (ChlamydiaeQ trachomatis >
ureaplasma urealyticum) ou digestive (Shigella flexneri, salmonelle mineure, campylobacter jejuni, yersinia
enterocolitica et pseudotuberculosis, clostridium difficile)
Il associe classiquement :
o UrétriteQ ou cervicite amicrobienne (non gonococcique)
o ConjonctiviteQ bilatérale
o Spondylarthropathie inflammatoireQ
o Diarrhée svt + précoce et + rare
o Signes généraux : Fébricule, dicrète AEG
Signes rares mais classiques :
o balanite érosive circinée
o kératodermie palmoplantaire (ou kératodermie blennoragique)
o lésions cutanées psoriasiformes
o érosions buccales érythémateuses indolores
Evolution : Surtt guérison définitive en qq mois, récidives parfois éloignées, et pr 20 % d’entre eux vers un
rhumatisme inflammatoire chroniqueQ. HLA B27 a une valeur pronostique importante : la quasi totalité des
formes qui évoluent vers la SPA sont HLA B 27 + .
Possible existence de forme moins complète
Bonne efficacité d’une ATBtttie prolongée de 3 mois.
Rhumatisme des entérocolopathies inflammatoires : HLA B27 = 75 %Q
RCUH, Crohn surtt mais aussi Whipple, Mie coeliaque, colite pseudoMb aux ATB,…
Atteinte pelvirachidiennes fréquentes ds Crohn et RCUH, rarement ankylosante, d’évolution dissocié avec les
poussées digestives. Les atteintes périphériques y st volontiers, elles, associées aux poussées.
Rhumatisme psoriasique : HLA B 27 = 50 %
7 % des Psoriasis quelque soit la gravité de l’atteinteQ.
Ds 20 % des cas l’atteinte articulaire précède l’apparition des S cutanés.
Atteinte axiale : Surtt masculineQ, lié au HLA B27Q proche de la SPA
Atteinte périphérique Q: Surtt féminine, non lié au HLA B27 (surtt B16, Cw6) caractérisé par des lésions très
destructrices et constructrices. Atteintes typiques au niveau de la main : (Dgstic différentiel avec PR)
Polyarthrite asymétrique
Atteintes des IPD Q
Possible atteinte des 3 articulations sur un même rayon.
SAPHO (synovite,acné conglobata,pustulose palmoplantaire,hyperostose, ostéite)récemment individualisé, non lié au B27.
NBQ : Association uvéite et oligoarthrite est évocatrice de spondylarthropathie, Sarcoidose et Mie de Behcet
4/4
• AUTRES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES
Polyarthrite rhumatoide Spondylarthrite ankylosante
Femmes ++ 30-50 ans Hommes 18-35 ans
Terrain
HLA DR4 > DR1 HLA B 27
Atteinte élémentaire Synovites Enthésopathies ossifiantes
Atteinte radiologique Symétrique et destructrice Asymétrique destructrice et constructrice
Polyarthrite symétrique Oligoarthrite asymétrique
Atteinte périphérique
Petites et grosses articulations surtt aux Mb sup ++ Grosses articulations surtt aux Mb inf ++
Atteinte axiale Cervical (luxation C1-C2) Tt le rachis, évolution ascendante
Nodules + absent
Atteinte oculaire Sd Sec, Sclérite, uvéite possible (rare) Uvéite ant
Fibrose interstitielle
Atteinte pulmonaire Fibrose apicale
Sd de Caplan, Pleurésie, Nodules
Ins Ao Absente +
Evolution et Pronostic
• EVOLUTION PAR POUSSEES SENSIBLE AUX AINS ENTRECOUPEES DE REMISSION
Atteinte axiale : Evolution ascendante => Complications
Spondylodiscite inflammatoire dorsolombaire
Atteinte costotransversale avec diminution de l'ampliation thoracique à surveiller par EFR
Cyphose cervicodorsale sévère avec perte lordose lombaireQ=> pronostic visuel
Fractures rachidiennes (arc post sur rachis ankylosé), dislocation C1-C2 avec risques neurologiques
Atteintes périphériques Amylose secondaire Conduction (BAV)
Coxite d’évolution lente mais vers l’ankylose : PTH Fracture vertébrale Occulaire : uvéite ant
Complications extraarticulaires Restrictif Sd Rythme
Uvéites ant aigues non granulomateuse= 25 % des casQ Insuf Ao Pulmonaire (Sd restrictif)
Insuffisance Ao Q rare (5%Q)ms sévère Queue de cheval et
TDR et TDC : BAV plutot bénin (2%) Ulcère Gastroduodénal
Mie Fibrobulleuse pulmonaire bi-apicale exceptionnelleQ Aspergillose ( ?)
Sd queue de cheval et autres complic neuro (CML ; …)
Amylose secondaire AAQ (exceptionnelle)
Après 10 ans, peu d’invalidité ; compatible avec vie socioprofessionnelle normale
Principes du traitement
• OBJECTIF :
Soulager la douleur lors des poussées et prévenir enraidissement et déformations
La base du tt repose sur les AINS et la rééducation fonctionnelleQ
• AINSQ = TTT DES POUSSEES
Très forte sensibilité au ttt : par ordre décroissant de sensibilité : pelvirachidienne > entésiopathie > périph
Dose d’attaque par ex : Indocid® 25 mg 6/j le soir puis dose minimale efficace associés à un protecteur gastrique si
besoinQ et en dhs de toute CI (avoir la fibro facile devant dl épiG ! ! ! 0 au dossier)
Les + efficaces st les pyrazolés (phénylbutazone) ms st prescrits en dernière intention du fait de leur toxicité hémato.
Surveillance +++
Mesures associées :
Repos essentiel sur un plan dur en cas d’atteinte rachidienne, sans oreiller.
Prise en charge à 100 %Q seulement ds les formes invalidantes (SPA)
Adaptation poste de travail, reclassement professionnel parfois. COTOREP
• TTT DE FOND SI BESOIN
AINS à poso minimale efficace + IPP en 1ière intention
Si échec, surtt formes périph moins sensibles = >
Salazopyrine : efficace, ttt à surveiller : NFS-plaq, protéinurie, ECBU ts les 15 j pdt 3 mois. Indiqués pr : AINS
insuffisant, résistance aux AINS, Intolérance aus AINS, ds les entérocolopathies (ttt propre)
MTX : surtt rhumatisme psoriasique
• REEDUCATION
Eviter la constitution d'une cyphose dorsale par conseils hygiéno diététiques : pas de siége bas, dormir à platQ, exercice
d’auto-étirementQ
Limiter l'amputation des volumes pulmonaires par la rééducation respiratoireQ
Rééducation rachidienneQ et périphérique : travail en extension, assouplissement correction posturale (postures, corset)
mobilisation, natation
• TTT LOCAL (HANCHE SURTT) :
Infitration corticoide : hexatrione
Synoviorthése Acide osmique ou isotopique
voire PTH dans les formes évoluées
Source : Fiches Rev Prat, Crs B.Combe, Med Line Rhumato, RDP 98, Conf Perrot, QCM Intest 2000, 3 dossiers non faits
v. 5 (22/01/2011 11:14)
• Clinique
Syndrome douloureux des ceinturesQ (épaules 100% > hanches 80%, cuisses...)
Myalgie & arthralgie bilat et symétrique
Douleurs vives, horaire inflammatoire
Enraidissement matinal prolongé
Limitation des amplitudes articulaires
Possible arthrite periphérique (genou, sternoclav) et arthralgie fugace au niveau des mains
AEGQavec parfois amaigrissement important
Fébricule à 38 °C
Rechercher les SF et cliniques de la maladie de Horton (association 25% des PPR) => Q 299
SN : pas d’amyotrophie / pas de déficit neuro
• Examens complémentaires
Syndrome inflammatoire biologique franc Q:
VS élevée svt > 80 mmQ
Anémie inflammatoire
Hyperfibrinogenémie
Augmentation des α2 globulines à l'EPP
Parfois élévation modérée des γ-GT et Pal, très rarement cytolyse
Hyperfixation scintigraphique (non réalisé)
Signes négatifs : +++
Bilan de base du myélome négatif : EPP, IEPP, Protéinurie de Bence-Jones, Rx os (crane/os long/thorax/rachis),
calcémie, NFSD
Rx normales sans anomalies spécifiquesQD (non destructrices)
Bilan infectieux négatif (HAA...) D
Bilan immuno négatif (AAN, FR,...) QD
Enzymes musculaires normalesQD
• Critères diagnostiques
Association de raideur et douleur inflammatoire des ceintures scapulaire et/ou pelvienne
Symptômes > 1 mois
Age > 50 ans
VS > 40 mm
Absence d'autre affection susceptible de rendre compte du tableau
• Diagnostic différentiel
Myélome, cancer métastasé
Myosite
Infection viscérale, endocardite subaigue d’Osler (=> ETT)
Polyarthrite rhumatoïde du sujet agéQ, PAN
Evolution
Début svt entre 65 et 70 ans
Effet spectaculaire du traitement par corticoïde
Durée moyenne de la maladie entre 1 et 3 ans
Reprise évolutive possible lors de la diminution de posologie
Complications
Apparition secondaire d'une artérite temporale avec son risque oculaire propre Q
Effets secondaires de la corticothérapie au long cours => ostéoporose fracturaire...
Jamais de séquelle articulaire
2/2
Traitement
• CorticothérapieD
Prednisone (Cortancyl) à la dose initiale de 10-20 mg/j en une prise journalière per os
Posologie conservée pendant 1-2 mois jusqu'à disparition des manifestations cliniques et biologiques
Puis diminution dose très progressivement de 2,5 mg chaque mois jusqu'à la dose de 10 mg/j puis mg par mg
supprimant signes cliniques et maintenant VS < 20 mm.
Surveillance clinique et biologique réguliére
Reprise évolutive => reprendre la dose précédente
Dépister les effets secondaires d'un tel ttt : ostéoporose, réveil d'une tuberculose, anguillulose, diabète, ulcère
Sources : Fiches RDP 99, QCM Intest 2000, Conférence, 1 Dossier Intest
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Goutte Q 300
Physiopathologie, evolution, diagnostic et traitement
Hyperuricémie Cristaux d'urate de Na Arthrite 1ier métatarso phalangienne Ponction articulaire Tophus Rein goutteux
Colchicine Hypouricémiants
Physiopathologie
Hyperuricémie est un facteur prédisposant à la formation de cristaux d'urate de Na. Goutte d'autant + fréquente que l'hyperuricémie
est élevé et prolongé . Toute hyperuricémie n’entraine pas de Goutte .
Métabolisme de l’acide urique
HGPRT
Recyclage de la Guanine et hypoxanthine
Diagnostic
• EPIDEMIO
Homme d’âge mûr (sex ratio 1/10) pléthorique agriculteur-chasseur avec ATCD de coliques néphrétiquesQ
Fréquence = 2/ 1000
20 % de goutte sans hyperuricémie
• DIAGNOSTIC POSITIF
Circonstances diagnostiques
Atteinte classique = Monoarthrite aigue de la métatarsophalangienne de l’hallux = révélatrice > 50 % des cas
Autres monoarthritesQ surtt au MI : médiotarse, tibiotarsienne, Genou, Poignet, Coude mais aussi localisations ténosynoviales
(jambier postérieur), tendineuses (tendon d’Achille) ou ds bourses séreuses (rétro-olécranienne et pré-rotulienne).
Au cours de la goutte idiopathique, le 1ier accès ne commence jamais au Mbre supérieur.
Quel que soit le siège de l’accès on retrouve toujours ce début brutal et l’importance des signes inflammatoires locaux.
Les formes oligoarticulairesQ ou polyarticulaires sont + rares.
Facteur déclenchant
Excès alimentaire (abat, gibier, légumes riches en purine = oseille, épinard, choux, rubarbe) ou alcoolique
Traumatisme (coups, port de chaussure serré,…), chirurgie (surtt post op)
Surmenage physique ou intellectuel
Iatrogène : diurétiquesQ, début ou arrêt d'un traitement hypo-uricémiant Q
Infarctus du myocarde +++
Signes fonctionnels
Début brutal svt nocturne : douleur insomniante de la base du 1ier orteil très intense permanente pulsatile
Hyperesthésie cutanée
Fébricule autour de 38°Q ± frissons, signes inflammatoires locaux
Signes physiques = signes fluxionnaires nets
Svt impotence fonctionnelle importante
Signes inflammatoires locaux importants : peau est tendue, luisante, rouge, augmentation de la chaleur locale, dilatation
veineuse
Recherche S de goutte chronique (tophus)
2/4
Biologie
NFS – VS – CRP – Bilan Phosphocalcique – Créat – Uricémie – HAA
Sd inflammatoire biologiqueQ, HyperleucocytoseQ
Hyperuricémie inconstanteQ en phase aigue, n’a de réelle valeur qu’à distance de l’accés
Pr l’Homme Pr la Femme
> 420 µmol/LQ > 70 mg/L > 360 µmol/LQ > 60 mg/L
Uraturie – Calciurie des 24h 2 jours de suite – pH – BU – Recherche de cristaux- hématurie - Protéinurie
Ponction articulaire si épanchement indispensable ds ce contexte (éliminer une arthrite infectieuse)PMZ
Examen bacteriologique (ED + culture), recherche de microcristaux, cytologie biochimie
Résultat :
o TroubleQ
o Non visqueuxQ, non filant
o Elément > 1000~2000/mm3Q
o Protides élevésQ
o Cristaux d’urate monosodiqueQ non constant : effilés, pointusQ, biréfringeant en lumière polariséeQ
extra et intracellulaireQ
Bilan des autres fdr cardiovasculaires probablement associées
Rx standard
De manière systématique, Rx Mains et Pieds de Face D/G : recherche de S évocateurs de goutte chronique
Cliché face / Profil centré sur l’articulation douloureuse
Rx normaleQ ++++
Epaississement des parties molles péri-articulaires en regard de l’articulation symptomatique
Pas de liseré calcique, pas de pincement de l’interligne articulaire
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Goutte primitive ou idiopathique
> 95 % des cas
Le + svt un homme de + de 50 ans pléthorique, déclenché par un facteur alcoolo-alimentaire sur un terrain génétique prédisposé.
Goutte enzymopathique
Déficit complet en HGPRT :
Sd de Lesch et Nyhan = Encéphalopathie métabolique avec mvt anormaux et automutilation chez un nourrisson
Déficit partiel en HGPRT :
Jeune HommeQ de 20 ans présentant une goutte sévère tophacée, transmission héréditaire lié à l’X.
Goutte secondaire :
Insuffisance rénale chroniqueQ (surtt PKR)
Hémopathies (surtt post chimiotttie)Q, Anémie hémolytique
Endocrinienne : myxoedème hypothyroidien, hyperparathyroidie
Cirrhose OH ?Q, Saturnisme
Iatrogène
Diurétiques = ThiazidiqueQ, FurosémideQ, Inhibiteur anhydrase carbonique (acetazolamide = Diamox)
Aspirine à faible dose (0,5 à 1,5 g/j)
ATB : Pyrazinamide (Pirilène)Q et Ethambutol (Myambutol)
Ciclosporine : Sandimmum, Néoral
Cytolytique (chimiothérapie)
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
TJS ELIMINER UNE ARTHRITE SEPTIQUE
CHONDROCALCINOSE
CHONDROCALCINOSE Q
Formes cliniques
Prévalence 1/1000
Forme aigue = pseudogoutte
-Forme idiopathique +++++ Monoarhrite aigue du genou +++, spontanéement ou après un
-Forme familiale : Alsace, + précoce, genoux traumatisme ou surmenage local avec S inflammatoire locaux
Etiologie
-Forme secondaire : HyperparathyroidieQ + fébricule
primitive, hématochromatoseQ, acromégalie
Forme chronique
Femme > 50 ansQ -Polyarthrite chronique avec atteinte genou, poignet et doigt
Terrain
( 10 % après 85 ans svt asymptomatique ) -Arthropathie destructrice : arthrose sévère des articulations
Liquide inflammatoireQ si aigue habituellement indemne de l’arthrose primitive :
Cristaux de pyrophosphate de Ca dihydratéQ MCP, poignet, coude, épaule, cheville
Cristaux
Bouts rectangulaires Très destructrices avec reconstruction exubérante
dans L.A.
Peu biréfringeants -Hydarthrose
intracellulairesQ et extracellulaires -HémarthroseQ = « épaule sénile hémorragique »
Liseré calcique : Genou > Poignet (ligmt
Traitement
triangulaire du carpe) > Symphyse pubienne
Rx standard Antalgique + AINS + Colchicine pr prévenir les récidives
→ GPS ds l’ordre
+ infiltration de corticoide possibles
Atteinte possible des disques vertébraux
3/4
Evolution
• DEPOTS DE CRISTAUX D'URATE DE NA AU SEIN DES :
Du tissu conjonctif = tophus
Tophus = concrétion d’acide urique responsable d’une masse sous cutanée dureQ indoloreQ blanc jaunâtreQ tardive recouverte de
peau saine/amincie. Parfois ulcérée avec bouillie blanchâtre crayeuse.
Ils st radiotransparents sf si très ancien et secondairement calcifié
Siège préférentiel :
Juxta articulaire : IPP /IPD et MCP
Juxta tendineux : tendon d’achille
Bourse séreuse : rétro-olécranienne (coude)
Q
Pavillon de l’oreille : helix
Traitement
• DE LA CRISE DE GOUTTE
Repos au lit, décharge MI, arceau de protection, Glace sur articulation
Antalgique ALD
Hydratation abondante 2 L : boissons alcalines (eau de Vichy 0,5 L/j) en absence d’HTA
Régime pauvre en purines (hypocalorique sans OH si obèse)
Colchicine Q COLCHICINE HOUDE®
3 mg le 1ier j
2 mg le 2e et 3e j
1 mg j jusqu à 10ième j
Action anti-inflammatoire (bloque la mitose des PNN Q) => pas d’effet sur l’uricémieQ
Argument diagnostic : très gde sensibilité de la goutte à la colchicineQ
Effets secondaires = digestifs (diarrhée, nausées, vomissements), leuconeutropénie à forte dose, éruption cutanée, azoo -
-spermie
CI si Grossesse, Ins Rénale ou hptq sévère
Associer à Loperamide si diarrhée
Association systématique COLCHIMAX® Colchicine + antidiarrhéique (Tiemonium, Phenobarbital, poudre d’opium)
mais qui en raison de la présence d’un atropinique (tiemonium) est CI si GFA ou prostatisme
Les AINS sont une alternative thérapeutiqueQ
NB : les AINS et l’Aspirine à forte dose augmente l’uricurieQ, à faible dose elle la diminue .
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• TTT DE FOND
Ttt de l'hyperuricémie ayant un effet préventif sur l’évolution vers la goutte chronique
Ttt à vie
Indiqué si :
1 : si plusieurs accés goutteux
2 : si complications rénales/ostéoarticulaires
3 : si hyperuricémie non jugulée par le régime
Régime : poursuite du régime à vie, bonne hydratation, alcalinisation des urines
Débuter le ttt de fond à distance de la crise (1 mois) avec chevauchement pdt les 3 premiers mois avec la colchicine à 1mg/jQ
pr éviter déclenchement de la crise lors de la diminution de l’uricémie.
Fct rénale normale + pas d’ATCD de lithiase + uraturie < 400 mg/24h
URICOSURIQUE ou Urico éliminateurs : benzbromaroneQ Desuric®
INHIBITEUR DE L’URICOSYNTHESE: allopurinol Zyloric® per osQ (inhibiteur xanthine oxydaseQ), thiopurinol
Tisopurine®
les 2 associés ou isolés
Même effet secondaire que la colchicine : digestif, cutanéeQ et hématoQ avec risque de crise de goutteQ
Insuffisance rénale ou ATCD lithiase ou uraturie > 700mg/24h ou tophus ou déficit enzymatique
INHIBITEUR DE L’URICOSYNTHESE Q : allopurinol Zyloric® , thiopurinol Tisopurine®
Les uricosuriques st CIQ
Source : Fiches Rev Prat, RDP 98-99, Fiche Hoechst, Med Line Crs Blotman, Med Line TTTiq, Imagerie Médicale, QCM 2002
Sd du canal carpien Q 301
Definition d’un Sd canalaire
Ensemble des manifestations neurologiques liées à l’irritation d’un nerf
lorsqu’il traverse un défilé ostéoligamentotendineux.
Physiopathologie
3 phénomènes s’associent :
Compression mécanique du médian ds canal carpien inextensible
o Contenant : en arr, os du carpe avec protrusion ant du lunatum,
en avt ligmt annulaire ant.
o Contenu : Tendons fléchisseurs des doigts et N.Médian
Gaine digitocarpienne ext (pouce)
Gaine digitocarpienne int (fléch.superf et profond)
Modification circulatoire locale => ischémie chronique
Importance d’une neuropathie sous jacente
Rôle des branches du nerf Médian sous le niveau du canal carpien :
Nerf mixte sensitivo-moteur et sympathique
1 branche externe motrice :
o Opposant du pouceQ : pince pollicidigitale =>antépuls° du IQ
o Court abducteurQ du pouce : abduction palmaire du I
o Chef superficiel du m. court fléchisseur
o Donne 2 nerfs digitaux communs palmaires du 1er et 2 ième espace => 1 ier et 2ième m. lombricaux
o Branche sympathique pr arcade palmaire superficielle pas d’amytrophieQ
4 branches sensitives :
o Moitié externe de la paume de la main (loge thénar)
o Face palmaire des 3 premiers doigtsQ + face dorsale deP2, P3 de II et III + ½ int face dorsale de I
o Face palmaire de la moitié externe de l’annulaire = IV et la face dorsale de la ½ ext P2-P3 de IV
Diagnostic
• TERRAIN :
Sexe : FEMMEQ (S/R = 4 en leur faveur) surtt en periode pré ou périménopausique (40 à 60 ans)
• ARGUMENT DE FREQUENCE
Sd canalaire le + fréquent (1% de la pop)
• DIAGNOSTIC POSITIF
Signes fonctionnels :
Acroparesthésies nocturnes :
o Uni ou bilatérales (50% +++ ) Q => + fqt du côté main dominanteQ
o Par accès nocturnes Q, insomniant
o D’installation progressive
o Concernant tout ou partie du territoire du médian
o Cèdent à la mobilisation (secouer les mains, se frictionner, se les frotter )
Signes inconstants
o Douleurs réelles du poignet irradiant ds dgt /avt bras et bras = dl
traçante vers le coudeQ
o Maladresse
o Accés diurnes => permanent
o Tbles vasomoteurs : Oedème, Hypersudation, Acrocyanose (pas de paleurQ)
A l’examen clinique
L’EXAMEN DOIT ETRE BILATERAL ET COMPARATIF PMZ
INSPECTION :
o Tuméfaction de la face palmaire du poignet
o Amyotrophie thénarienneQ
EXAMEN DE LA SENSIBILITE
o
Test de WEBER PMZ = à l’aide de 2 aiguilles, mesure de la distance minimale entre 2 points perçus
o
Test de sensibilité vibratoire
EXAMEN DE LA MOTRICITE
o Testing de l’abduction et de l’opposition du pouce
CONFIRMER LE DIAGNOSTIC PAR DES TESTS DE PROVOCATION
o Le test de Phalen est positif si, au cours d'une flexion active maximale du poignet pendant une minute, apparaissent des
paresthésies dans le territoire du nerf médian, l'avant-bras étant vertical. Le délai d'apparition est noté en secondes. Dans la
littérature, il a été proposé un test inversé, en hyper extension.
o Le signe de percussion du nerf médian, dit "signe de TinelQ". Il est présent si le malade perçoit des paresthésies dans le
territoire du nerf médian lors de la percussionQ de la face palmaire du poignet.
o Le signe de Mac Murthry-Durkan est présent si la pression manuelle de la paume au niveau du canal carpien
déclenche des douleurs et/ou des paresthésies du poignet.
o Le test de Gilliat est positif si la mise en place au bras d'un tensiomètre gonflé doucement jusqu'à une pression
suprasystolique, et maintenu pendant un délai d'une minute, déclenche la survenue de paresthésies dans le territoire du nerf
médian à la main. Le délai d'apparition des symptômes est noté
Signes négatifs +++
Pas de paresthésie au niveau du 5ième doigt
Pas de topographie radiculaire
Pas de ROT aboliQ
Evaluer la sévérité du canal carpien sur :
Existence d’un déficit neurologique S ou M
Amyotrophie de l’éminence thénarQ
Signes à l’EMG
• DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Bilans à réaliser de façon systématique
Bio +++
o NFS, VS, CRP
o Glycémie, uricémie
o Bilan thyroidien
Rx poignet F + P + incidence du défilé carpien (normale le + svtQ)
ENMG (pas vraiment en 1ière intention en pratique ms à l’internat il a l’air d’être assez systématique)
o Il doit être bilatéral et mesurer la vitesse de conduction sur le nerf cubital afin d’éliminer une atteinte neuro
périph diffuse => confirme le diagnostic et clinique et recherche un diagnostic différentiel
o Il doit confirmer l’atteinte du MEDIAN au niveau du POIGNET
o ENMG de détection :
tracé de type neurogène ds mucles de la loge thénar (tracé pauvre, simple accéléré) : PSA NT
Activité spontanée de dénervation si dénervation aigueQ
o ENMG de stimulation :
Chute des vitesses de conduction sensitives et motrices (tracé de type "démyélisant" ? )
Allongement du tps de latence distale en dessous du canal carpienQ (> 5 msQ)
o Le diagnostic n'est pas réfuté par un électromyogramme normal +++
Etiologies
Idiopathique (> 80% après 40 ans) => ± ménopause : ténosynovite aspécifique des fléchisseurs PMZ Q
Causes rhumatismales : PRQ, Sclérodermie, Dermatomyosite
Post traumatique : fracture du poignetQ, luxation du carpeQ
Causes métaboliques : goutte, amyloseQ, hémodialyse (pas l’hémochromatoseQ)
Q
Causes endocriniennes : Hypothyroidie ; acromégale ; diabète sucré
Anomalies anatomiques : muscle surnuméraire
Causes infectieuses : ténosynovites tuberculeusesQ
Causes tumorales : angiome, lipome, tumeur nerveuse
Causes posturales et professionnelles : mvt répété, rapide, vibrant avec force => Maladie Professionnelle
GROSSESSE+++
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Autres syndromes canalaires du nerf médian
Le nerf médian comprimé à l'avant bras au niveau du muscle rond pronateur (=> EMG)
Le syndrome du nerf interosseux antérieur de Kiloh et Nevin
Sd du canal de Guyon :
Compression nerf ulnaire au poignet (cf schéma) avec signes sensitifs au niveau de la face palmaire des 5ième et
4ième doigts (face interne), abolition réflexe styloradial, amyotrophie éminence hypothénar, faiblesse des
interosseux et griffe des 4ième et 5ième doigts.
NCB de territoire C7 soit par cervicarthrose ou par Sd du défilé cervico thoracique
Douleur cervicale, trajet incomplet, ATCD de traumatisme cervical
Douleur et limitation du rachis cervical
S de Lassègue du bras
Anomalie des réflexes : Tricipital
Acrosyndrome, Sd épaule main (algodystrophie)
Traitement (HP)
Déclarer comme MP (parfois)
Médical
Etiologique+++ et Symptomatique
o Fonctionnel : orthèse d’immobilisation du poignet en rectitude nocturne
o Médicamenteux :
AINS
Infiltration du CC par un corticoïde retard Q (1 à 3 à 15 j ou 1 mois d’intervalle) si pas de DS ni de
déficit
Chirurgical
Indiqué si :
o Amyotrophie ténarienneQ ou S neurologiques objectifsQ
o Dl intenses
o Infiltrations inefficaces
o Etiologies non accessible au ttt médical
Sous ALR, en ambulatoire, voie d’abord palmaire
A ciel ouvert ou endoscopie
Section du ligament ant du carpe + Neurolyse du médian ± synovectomie si synovite locale
Source : Fiches Rev Prat, Cours Combe B., Conf Ortho et Rhumato, Fiche Hoechst, QCM INTEST 2000, ANAES
Sciatique L5 ou S1 Q 302
NB : le retrécissement du canal vertébral est bcp plus svt secondaire à des lésions arthrosiques qu’à une hernie discale.
S1
Complément imagerie après 4 sem de ttt bien conduit
• TDM LOMBAIRE
Coupe centrée sur les disques L3-L4, L4-L5, L5-S1 ( L2-L3 si cruralgie)
Il permet de mettre en évidence : hernie discale ss la forme d’une protrusion du rebord discal post ou postérolat en
continuité avec le disque et de tonalité tissulaire ; S d’arthrose , canal lombaire étroit
NB : Après ttt médical, l’hernie discale persiste , elle est seulement mieux toléré.
• IRM LOMBAIRE
Examen de troisième intention en cas d’hernie foraminale ou en cas de récidive douleureuse post chirurgie afin de
différencier une récidive d’une fibrose épidurale postop.
• SACCORADICULOGRAPHIE (PL + INJECTION INTRATHECALE)
Avantage : examen possible en position debout ou assise ce qui permet de démasquer des hernies dite dynamiques qui
n’apparaissent qu’en orthostatisme.
Utilisé ds bilan préop d ‘un canal lombaire étroit ou devant sciatique atypique ( neurinome)
Peut etre couplé au TDM.
• DISCOTDM
Injection de PDC intradiscale permettant son opacification
C’est le premier temps de la chimionucléolyse , peut etre également indiqué en cas de discordance entre la clinique et ts
les examens précédents .
Traitement
• TTT MEDICAL D’UNE SCIATIQUE NON COMPLIQUEE
Hospitalisation en service de rhumatologie
Repos au litQ (à nuancer) : avant repos strict préconisé , maintenant on fait une mise au repos limitée : la poursuite des
activités ordinaires compatibles avec la douleur semble souhaitable ( conf de consensus) . Repos relatif : éviter port de
charge, flexion ant, station debout prolongé.
Arrêt de travail de 10 j
Ttt médical pdt au moins 1 mois
Ttt antalgiqueQ Palier IIa = Diantalvic ® au max 6/j voir pallier III si besoin
On peut y associer une physiothérapie antalgique lombaire , tractions lombaires
Ttt AINSQ : Voltarène (Diclofénac) ou Feldène (Piroxicam) per os . La voie IM n’est pas plus efficace , possède les
mêmes effets secondaires communs aux AINS et rajoutent ceux de la voie IM (Hématome compréssif avec risque de
radiculalgie par compréssion) => surveillance effets secondaires digestifs
Ttt myorelaxant per os ou IM type Coltramyl® (thiocolchicoside)
Prévention des complications du décubitus si besoin
Ttt pouvant etre proposé :
Infiltration corticoideQ +/- anesthesiques locaux au niveau épidural si HD , foraminal (contrôle TDM)
Actuellement discuté (conf de consensus)
Prévention des récidives après l’épisode aigu:
Education : « Ecole du dos » et mesure d’économie rachidienne
Rééducation proprioceptive, verrouillage lombaire, musculation sangle abdo + M.spinaux
NB : Hors Programme
A propos du nerf crural :
Racine nerveuse L2, L3, L4Q
Passe sous l’arcade crurale en dehorsQ de la veine fémorale
Se divise en 4 ds triangle de ScarpaQ
Fqt lésé si hématome du psoasQ
Cruralgie L3 : Dl face ant cuisse jusqu’au genou +/- rotulien aboli + Leri + Quadriceps amyotrophié
Cruralgie L4 : Dl ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ + crête tibiale + rotulien aboli+ Leri + Quadriceps amyotrophié
Méralgie parsthesique : (N.Fémorocut) : Face ext cuisse + topoG en raquette + DL + hypoesthésie + impression peau cartonnée
Source : Fiches Rev Prat, Fiche Hoechst , Med Line Rhumato, Cours F.Blotman, Med Line TTTiq , RDP, Conf Perrot, Conf de
consensus de prise en charge de la lombosciatique aigue.
1
Ostéoporose Q 303
Ostéoporose primitive & secondaire,DMO, activité physique, arret toxiq/médoc, THS (dt SERM ++),Bisphosphonate (curatif)
Definition
Ostéopathie métabolique diffuse caractérisé par une masse osseuse basse définie génétiquementQ (T score < -2,5) et des altérations
micro-architecturales du tissu osseux conduisant à l’augmentation du risque fracturaire.
Définition densitométrique (validé par OMS)
T-score = par rapport à la moyenne de la population à T score fracture ostéoporotique conclusion
l’âge du pic de masse osseuse. T > - 1 DS NON Normale
Z-score = par rapport à la moyenne de la population pr -1 < T < - 2,5 NON Ostéopénie
un âge donné. < - 2,5 NON Ostéoporose
< - 2,5 OUI Ostéoporose avérée
Epidémiologie
• INCIDENCE DES FRACTURES
Patho extremement fréquente (40 % des femmes de 50 ans présenteront avant leur mort une fracture ostéoporotique)
3 sites à risque fracturaire élevées représentent 75 % des fractures ostéoporotiques :
Tassement vertébralQ (svt asymptomatique = 2/3) = 70 000 / an
Fracture de l’extrémité superieure du fémur = 50 000 /an
Fracture de Pouteau-Colles
Ostéoporose « densitométrique » = 20 % des ♀ de 65 ans et 50 % des ♀ de 80 ans.
• RETENTISSEMENT SOCIOECONOMIQUE
Sur la morbimortalité :
Mortalité post fracturaire ↑ (≈ 25 % à 6 mois pr col du fémur)
Fracture de Pouteau Colle est prédictive d’un TV (RR = 2) et d’un col du fémur (RR = 2)
Sur l’autonomie
Perte de l’autonomie : 20 % d’entrée en institution, 30 % d’aide à domicile après une fracture du col du fémur.
• FACTEURS DE RISQUE DE MASSE OSSEUSE BASSE
Diagnostic différentiel
Déminéralisations non ostéoporotiques bénignes
Ostéomalacie
HyperparathyroidieQ
Déminéralisations non ostéoporotiques malignes
Myélome
Métastase osseuse
Etiologie
• OSTEOPOROSES PRIMITIVES +++
Deux mécanismes :
Vieillissement osseux lent et régulier débutant vers l’âge de 20 ans : ↓ de 25 % pr l’♂ et de 40 % pr la ♀ entre 20 et
80 ans (écart cf ci dessous)
Perte osseuse aiguë chez la femme post-ménopausique : carence en œstrogénes et hyperrésorption osseuse
3 types d’ostéoporoses primitives
Ostéoporoses de type I (de Riggs) = ostéoporoses post ménopausiques
Surtt chez la ♀ entre 60-65 ans (6 ♀ pr 1 ♂)
Atteinte préférentielle de l'os trabéculaire=> Tassements vertébraux, fractures de P-C.
3 types : Ht niveau de remodelage (30%) ; Dépression ostéoblastique (20%) ; pas d’anomalie (50%)
Ostéoporose de type II (de Riggs) = ostéoporoses séniles = non hormonodépendante
Touche les 2 sexes (2 ♀ pr 1 ♂) vers 70 ans
Atteinte de l'os trabéculaire et cortical => TV ; fractures du col du fémur
Méca : Déficit en 1α hydroxylase rénale fqt ds le vieillissement => carence en vit D => hyperparathyroïdie secondaire
=> résorption osseuse.
Ostéoporose idiopathique juvénile
Se manifeste entre 8 et 12 ans, très rare, d’o. inconnue et d’évolution spontanément favorable en qq années.
Eliminer autres étios dt leucémie aigue, rachitisme, …
NB : chez l’homme, les formes secondaires représentent 50 % des ostéoporoses, elles st bcp moins fréqtes chez la femme.
3
• OSTEOPOROSES SECONDAIRES
Endocrinopathie
Ostéoporose cortisonique
Soit au cours Mie de Cushing ou d’une corticothérapie prolongée Q
Méca = dépression ostéoblastique +++Q => ↓ ostéocalcine, rapidité d’évolutivité
Atteinte préférentielle os trabéculaire (≈ type 1) = TV, P-C
Hyperthyroidie ou surdosage en hormone thyroïdienne
Importance de la durée d’évolution de l’hyperthyroïdie + que sa gravité.
Méca = Augmentation de la résorption osseuse +++ => ht niveau de remodelage : hydroxyprolinurie ↑
Hypercalciurie idiopathique (surtt ♂, parfois familiale)
Hypogonadisme (aménorrhée, castration par analogue GnRH sur K prostate)
Diabète sucré discuté …
Médicamenteuse
Corticothérapie prolongée prolongée (si > 0.1 mg/Kg/j de prednisone = peu de rique cad si < 7 mg/j)
Surdosage en hormone thyroïdienne
Héparinothérapie prolongée (10 000 à 15 000 u /j) => stimule les ostéoclastes
Analogues de la GnRH : castration chimique du cancer de la Prostate
Cytotoxique
Lithium : Induit une hyperparathyroidie secondaire + dysthyroidie
Anticonvulsivants : ↑ catabolisme vit D3, et d’oestrogène
Toxique
Tabagisme (ménopause précoce, maigreur, ↑ métabolisme hptq des oestrogènes)
OH : déprime l’ostéoblastose
Café : fdr certain ms mineur (pas le thé)
Ostéoporoses d'immobilisation ou d'apesanteur (AVC, polytrauma,..)
Causes rares :
Hépatopathies chroniques non OH
Hémochromatose
Malabsorption digestive
Mastocytose : à évoquer chez un jeune
Ostéogénèse imparfaite (ss groupe de la Mie de Lobstein = anomalie collagène type I)
Mie héréditaires du collagène et du tissu élastique : Marfan et Ehlers-Danlos
Homocystinurie
Malnutrition
Ostéoporose de la Grossesse et du Post Partum (modification métab phosphocalcique=>apport calcique indispensable)
Prévention
• PREVENTION PRIMAIRE
Dès l’enfance : atteindre pic de masse osseuse normal
Apport calcique indispensable avant la ménarche chez la jeune fille
Apport protéique suffisant
Apport en vitamine D d’octobre à Mars ds des R° à très faible ensoleillement.
Exercice physique régulier sans etre excessif
Eradication de facteurs de risque
Tabac, OH, sédentarité, dénutrition, aménorrhée secondaire, ostéomalacie associé, balance calcique négative, éviter
médicament ostéoporotique, l’abus de café est à discuté
Femme en périménopause
La perte de masse osseuse commence avant l’arrêt des règles. Ainsi si prise de contraceptif oral type progestatif ne pas
hésiter à rajouter de l’éthynil-oestradiol en fin de periode d’activité génitale.
Dés la ménopause installée, mettre en place un THS en absence de CI.
Oestrogénothérapie par voie percutanée du 1ier au 25ième jour + progestatif per os du 14ième au 25ième jour pr
éviter l’hypertrophie de l’endomètre.
Prendre ttt pdt au moins 10 ans : svt mvaise observance en raison du risque accru de K du sein, mastodynie et hémorragie
de privation.
Nvelle classe : Selective Estradiol Receptor Modulator SERM = Raloxifène = EVISTA® : il possède une
action antiostéoporose, protecteur cardioV, bonne tolérance endométriale ms il a le même risque thromboembolique que
Q
les THS conventionnels. Pas d’effet sur bouffée de chaleur, oedeme, crampe. Non CI dans le cancer du sein .
Apport calcique suffisant : 1g/j si THS ; 1, 5 g/j sinon
Associé à la vitamine D 800 UI/j vitamine D3
Place des bisphosphonate ds le ttt préventif : seul le FOSAMAX® (alendronate) a l’AMM en France à demidose
4
• PREVENTION SECONDAIRE = TTT CURATIF
Bisphosphonate = antiostéoclastique
ETIDRONATE : Didronel® en cure discontinue: 400 mg, 2 sem ts les 3 mois puis 2mois½ de calcium 1g/j
o Indiqué ds l’ostéoporose trabéculaire post ménopausique
o Ttt préventif de l’ostéoporose cortisonique (seul à avoir l’AMM)
ALENDRONATE : Fosamax® en cure continue (10 mg, matin à jeun, sans décubitus, ni repas, ni calciun ds
l’heure qui suit) : en progression
o Favoriserait en décubitus l’apparition d’une dysphagie, d’oesophagite ± ulcération
CI si Ins Rénale sévère, ostéomalacie, hypocalcémie
Effets secondaires : diarrhée, nausée, ballonement, urticaire, …
Association au THS semble etre efficace (pas d’AMM ds ttt curatif cpdt)
En phase aigue d’un Tassement vertébral, de nbses équipes proposent de la Calcitonine (hors AMM) pr son effet
antiostéoclastique puissantQ ET antalgique.
Possible utilisation de Fluor en association avec Bisphospsonate (à l’abandon)
Mesure de prévention primaire reste valable : arret fdr, activité physique régulière, Ca + vit D
Source : Fiches Rev Prat, cours Blotman, Rev Prat 01/00, Med Line, Fiche Hoechst, Vidal 2001, QCM Intest 2000
v. 6 (22/01/2011 11:15)
Myélomes Q 304
(physiopath, diag, ttt)
Physiopathologie
• Prolifération plasmocytaire
Caractéristiques
Prolifération cellulaire monoclonale de la lignée Lymphoïde B
Stimulat° par Interleukine-6 = facteur de croissance primordial du plasmocyte tumoral
Aspect cellulaire dystrophique
N excentré
Chromatine en rayon de roue
Inclus° cytopl.++
Asynchronisme de maturat° nucléo-cytoplasmique
Envahissement médullaire
Tps de doublement très prolongé à phase initiale, s’accélère et devient – sensible aux ttt.
Csq
Inhibition de l’immunité humorale
Car inhibe la lymphopoïèse B
↓ tx Ig normales
infections bactériennes ↑
Résorption osseuse ostéoclastique
car plasmocytes tumoraux libèrent OAF (ostéoclastes activating factors) → IL-6, IL-1, TNF
fragilisat° squelette + hypercalcémie
Insuffisance médullaire hématopoïétique
Synthèse d’1 Ig monoclonale
• Ig monoclonale
Caractéristiques
Structure normale
Soit complète : 2 chaines Lourdes + 2 chaines légères
Soit 1 chaine légère κ (kappa) ou λ
Son tx est le reflet indirect de masse tumorale (sécrét° stable et homogène d’Ig de ½ vie connue)
Csq
Hyperprotidémie, VS↑↑
Phénomène de rouleaux (agglutination des hématies en piles d’assiettes)
Hyperviscosité plasmatique
Néphrotoxicité directe des chaines légères (sur cellules tubulaires distales)
Chaines légères ds urines
Glomérulopathie par dépôt amyloïde : AL
Réactions au froid (Raynaud), vascularite nécrosante si Ig est cryoglobuline
Anticoagulant circulant (activité propre de l’Ig). rare.
Diagnostic
• Circonstances
Maladie rare : incidence = 2 / 100 000 hab./an
Terrain
Homme : Sex ratio = 1, 5
Sujet agé (60 ans au diag. en moyenne)
2/8
Circonstances très variées
Dl osseuses inflammatoires
Tenaces, aggravation progressive, R au repos et antalgiques usuels, insomniantes, impotentes,
Fixes : Rachis, grill costal, bassin
Radiculalgies qui peuvent être augmentées par toux et défécation
Fractures ± spontanées
AEG
Infections répétées et graves
Sd anémique =
paleur + asthénie + tachycardie + souffle systolique
Sd d’hyperviscosité sanguine = céphalées + vertiges + hypoacousie + acouphènes +
paresthésies + trouble visuel + confusion + obnubilation
+ coma + stase veineuse au FO + sd hémorragique
Complications : neuro, crise d'hypercalcémie aiguë, insuffisance rénale chronique ou aiguë, infections
Découverte fortuite : élevation de la VS ou protéinurie chez tout sujet de + de 50 ans.
• Clinique
Douleurs osseuses et/ou radiculalgies exacerbées par la pression
Absence de Sd tumoral (Ø HSMG, Ø ADP)
Rares tumeurs superficielles des os.
groupe, RAI
Uricémie, protidémie
Bilan hépatique
VS ↑↑ >50 ou 100
CRP, β2 microglobuline (facteurs pronostics)
EPS
Hyperprotidémie parfois > 100g/l !
Pic étroit élevé ds zone des γglobulines (n’affirme
pas le caractère monoclonal)
Rq : si pic ds zone β : IgA (rare)
Immunofixation des Ptn
Affirme le caractère monoclonal du pic
Précise le type d’Ig par Ac anti-chaine lourde (γ, α,
δ, ε) et légère (κ, λ)
chaine lourde type IgG (60 %), IgA (40 %),
IgD et IgE rares
chaine légère k (2x + fréquente) ou λ
IgG k + fréquent – grave
IgD λ – fréquent, + grave
Précise effondrement autres classes d’Ig par dosage pondéral néphélémétrique (Ig monoclonale ↑, autres
effondrées)
Recherche activité cryoglobuline
Urinaire
Protéinurie des 24h + recherche PU de Bence Jones Q
EPU
Rien
PU non sélective (albuminurie liée à néphropathie)
Ch.légère id à celle du plasma (Myélome à chaines légères)
3/8
ECBU
• Caryotype : recherche délétion du chr.13 (très mauvais pronostic)
• Myélogramme (systématique +++)
Ponction sternale
Plasmocytose medullaire >10 % Q , plasmocyte atypique ou dystrophique (anomalie rapport nucléocytopl)
Peut être normal car prolif. en ilots ou nodulaires => refaire myelo à autre endroit, BOM
Immunomarquage si cas douteux : confirme clonalité = ts plasmocytes produisent la même ch.légère k ou λ
• BOM : obligatoire
• Radios (systématique)ou IRM si possible (anomalie du signal avant lés° anat = aspect « sel et poivre »)
Squelette complet (crane, rachis, bassin, os longs, grill costal au minimum)
peut être normal Q
GéodeQ
= lacunes radio-transparentes, arrondies, disséminées, taille variable, à l’emporte pièce = homogène sans
condensation périph, à limite nette.
= > Aspect de crâne vermoulu
Déminéralisation osseuse diffuse Q
ressemble à ostéoporose + géodes ± fractures ± tassements
corps vertébral radio-transparent
Fractures Q
Rachis : Tassement en galette Q, cunéiformes avec disque IV respecté , possible recul du mur posterieur.
Posssible vertèbre borgne (lyse pédiculaire), lyse des apophyses transverses.
TDM IRM si épidurite, tableau de compression médullaire « CABRI »
Tumeurs osseuses : rares et tardives Ca
• Ne pas oublier ECG car hypercalcémie. Anémie
• Lésions osseuses du myelomes ne fixent pas en scintigraphie : inutile Bence-jones
Rx = lés° os
Facteurs pronostics péjoratifs Ig G, A
• Liés à l’hôte : Age élevé
• Liés à la tumeur : Classification de SALMON et DURIE = reflet de la masse tumorale
STADE I STADE II STADE III
faible Intermédiaire Forte
Masse tumorale
< 0,6.1012 ç/m2 0,6 à 1,2.1012 ç/m2 >1,2.1012 ç/m2
Ig monoclonale Ig G < 50 50 < Ig G < 70 Ig G > 70
(g/L) Ig A < 30 30 < Ig A < 50 Ig A > 50
CLU (g/24h) <4 4 < CLU = BJ < 12 > 12
Hb (g/dl) > 10 10 > Hb > 8,5 < 8,5
Calcémie (mmol/L) ⊥ 2,5 < Ca < 3 >3
cote 2 cote 3
cote 0 = os normal
cote osseuse <3 lésions lytiques lésions lytiques ≥3
cote 1 = déminéralisat° isolée
(1 ou 2) ou fractures++
! Ts les critères doivent être présents 1 seul critère suffit
72 mois = 6 ans
médiane 52 mois = 4 ans ± 30 mois = 2,5 ans
Abstention, surveillance
Fonction rénale BETTY VIT UN ASSEZ SALE REVE“
⊥ = A = créat < 180 µmol/L BETa 2 µglob et CRP
a⊥ = B = créat < 180 TYpe d’Ig
Tx sérique de β2µglobuline elevée VITesse de croissance des plasmocytes
UNsuffisance Rénale
• Liés à la tumeur : Malignité intrinsèque Age
Marqueurs génétiques (Cytogénétique) : Délét° chr.13 +++, autres SALEmon et Durie
Type de myélome : Ch.légère, IgA, IgD REponse au ttt
4/8
Tx CRP ↑(reflète sécrét° IL-6), albumine sérique basse, LDH élevée
Cinétique tumorale rapide : index elevé d’incorporat° thymidine tritiée, index cinétique de phase S
5/8
Formes cliniques
• Myélome à Chaînes légéres (10%)
Plasmocyte malin ne sécrète qu’1 Ch.légère filtrée en totalité ds urines et dc non retrouvée ds plasma
Absence de pic à EPS, absence d’Ig monoclonale ds sérum, VS ⊥
diag sur :
Hypogammaglobulinémie
Protéinurie des 24 h élevées sans albuminurie, BU négative, IEPU => ch.légère monoclonale
Bilan radio et médullaire
Atteinte rénale ++
Mauvais pronostic
• Plasmocytome solitaire
Sujet de 40-50 ans présentant une proliférat° plasmocytaire maligne localisée et unique sans
envahissement médullaire
De siège osseux : rachis, os longs ou extra-osseux : VADS
Risque d’évolution secondaire vers un myélome est elevée .
Traitement par radiothérapie locale et/ou chir.
• Leucémie à plasmocytes :
Plasmocytes circulent en abondance dans le sang (parfois immatures)
Signes généraux ++, HSMG => tableau est vite celui d’une leucémie aiguë, avec pancytopénie.
Pronostic redoutable.
Différentiel
• Gammapathie monoclonale bénigne CAT devant pic sur EPS
Très fréquent Ig G ou A Ig M
Idiopathique ou cirrhose, virose, connectivite Myélome ou Bénin ? Waldenströem ou Bénin ?
Sujets âgés asymptomatiques Myelogramme
Pic Ig G ou A faible et stable Myélogramme
Rx thorax
Bilan normal, surveillance régulière Rx squelette
Echo abdo.
• Waldenströem Q
IgM monoclonale lymphoplasmocytaire Q polymorphe
Ø hypogammaglobulinémie Q
Ø atteinte osseuse, ni rénale (sf amylose)
Organomégalie Q fréquente
Activité Ac de l’Ig : anti-FVIII, anti-Pq
Pronostic = 10 ans de survie
• IgG monoclonale
Ds LLC, LMNH
• Ostéoporose commune
• Amylose primitive : AL (dans 80 % idiopathique, pas de plamocytose médullaire, même pronostic que le
myélome, même traitement : Melphalan et Prednisone)
Evolution
• Médiane de survie
3 ans si chimioresistant
5 ans si chimiosensible
Rq : possible faible masse tumorale qui reste asympto sans ttt pdt des années
• Amélioration du pronostic par protocoles d’intensificat° thérapeutique chez jeune (< 60 ans)
• Complications :
Osseuses : Aggravation de l'ostéolyse
Crises hyperalgiques,
Fractures-tasst ± compression medullaire, fractures costales, os longs
Crise hypercalcémie aigue = hypercalcémie maligne = Urgence
Asthénie, tbles psy
Vomissements, dl abdo diffuses non spécifiques, constipat°, nausées, désH2O
Tbles cardiaque : QT court, BAV, ESV, TV, tachycardie, tble repolarisation.
Source : Fiches Rev Prat, medline hémato, rhumato, rdp, QCM Intest 2000
v. 3 (22/01/2011 11:15)
Formes cliniques
• LLC T : 5% (pour certains auteurs, LLC T ne font plus partie des LLC)
Sujet + jeune, fréquemment associé à une PR (ds le cadre du Sd de Felty : PR + SPM + Leuconeutropénie)
La splénomégalie et les signes cutanés sont fréquents (érythodermie, papules, nodules). Les Adp st parfois
absentes. La lymphocytose sanguine et médullaire y est + modérée, par contre le neutropénie est absolue
En cytologie : petits Lc dt l’aspect est plus irrégulier, on peut retrouver également de grands lymphocytes à grains.
Immunophénotypage +++ : marqueurs T (CD 5+), pas d’IgM de surface
Pronostic + médiocre
• L PRO-LYMPHOCYTAIRE DE GALTON
9
SMG ++ isolée avec hyperleucocytose majeure > 100.10 /L
Insuffisance medullaire ++
LB + immatures
Pronostic médiocre
Différentiel
• HYPERLYMPHOCYTOSE INFECTIEUSE
Des viroses (polyclonale) / Bactériennes (rare) : coqueluche, maladie de Carl-Smith
• AUTRES SD LYMPHOPROLIFERATIFS B
Lymphome lymphocytique (de bas grade)
LMNH de bas grade
Waldenstrôm
Proliferation lymphoplasmocytaire
IgM monoclonale et CD5 -
Leucémie à tricholeucocytes
Moelle pauvre, pancytopénie
biopsie = envahissement tricholeucocytaire
Evolution
• COMPLICATIONS
InfectionsQ++ (déficit immunologique et ins.medullaire) => 1ière cause de DC
Infections bactériennes graves (pneumopathies, ORL, septicémie, tuberculose), virales (zona, herpès)
Avec infections opportunistes à un stade avancé : candidose, aspergillose, pneumocystose
Insuffisance médullaireQ+++
Sd anémique (asthénie pâleur tachycardie souffle), Neutropénie (infections à répétition) ThrombopénieQ (Hgies)
Auto immunes Q++
AHAI, Thrombopénie ou erythroblastopénie auto-immune
Aggravent pronostic car nécessitent corticoT → infections ++
Complication respi par leucostase => SDRA
Complications tumoralesQ avec localisation cutanée (fqte en cas de LLC à Lc T) ou loca viscéralesQ
Cancers associésQ
Augmentation de la frequence de certains K solides : surtt mélanome
LA secondaire au ttt par chloraminophène
Syndrome de Richter Q++ 10 % des patients
Transformation localeQ en LMNH Q de haut grade de malignité (aggressif)
A suspecter devant une AEGQ, fébriculeQ, augmentat° volume ADPQ qui deviennent asymétriques et compressives
Diagnostic sur biopsie ggl : populat° lymphocytaire + jeune de gde taille ayt des caractéristiq immunoblastiquesQ
Pronostic effroyable
Iatrogène :
De la splénectomie : infections à pneumocoques et salmonelles
Immunodepression par la chimiothérapie
Complications des transfusions : Hémochromatose, alloimmunisation anti-HLA
• PRONOSTIC : MEDIANE DE SURVIE 5 A 7 ANS
3/3
Facteurs pronostics
Classification de BINET : critères les + importants pour le pronosticQ
Aires lymphoides Hb (g/dL) Q++
Fréquence au diagnostic Mediane de survie
superficielles Plaq (109/L) Q++
Identique en fait à
< 3 aires
Stade A 70% Pas d’ins.medullaire une personne
1 ou 2 aires
Hb > 10 saine (10 ans)
Plaq > 100
Stade B 20% > ou = à 3 aires 5 ans
Hb < 10g/dL
Stade C 18 mois
10% indifférent Et/ou
Plaq < 100 000/mm3
5 aires = tete Qet cou, creux axillaires, inguinal, rate, foie « FARCI » cad que l’on ne tient pas compte de
la bilatéralité
• AUTRES ELEMTS DE MAUVAIS PRONOSTIC
BINET AHAI SM RTT
Age > 75 ansQ ou < 40 ans BINET = masse tumorale au
Sexe masculin diag
Retentissement important sur l’état général
Importance de la masse tumorale au moment du diagnostic => Binet Age
Infiltration médullaire > 80 %Q Hypogammaglobulinémie
AEG
Envahissement diffus plutot que nodulaire à la BOM
Infiltration médullaire
Hypogammaglobulinémie Q et importance du déficit immunitaire
Trisomie 12 au caryotype Sexe
Tps de doublement de la lymphocytose sanguine < 1 an Masculin
Résistance au ttt
Résistance au ttt
Principes du traitement Triso 12
• SYMPTOMATIQUE
Transfusions CGR ou CPA selon clinique et étiologie
Mesures appropriées si neutropénie : tte infect° chez immunoD = H en urgence + isolement
Des complications
Infectieuses Q:
Prévention par hygiene buccale et soins dentaires
Vaccination avec CI des vaccins vivants atténués (BCG, Polio, Rougeole, Rubéole, Oreillon, Fièvre
Jaune Varicelle => mnémotechnique : Boire pr rester roi ou finir valet)
Gamma-globulines (Veinoglobulines) st parfois indiqués en cas d’infection à répétition
Ttt symptomatique et précoce des infection s par ATB
Immunologique : Prednisone per os si manifestations auto-immunes graves, parfois splénectomie associé à une
vaccination antipneumococcique + Oracilline à vie
• ETIOLOGIQUE
Stade A = Abstention et surveillance chez le sujet de plus de 50 ans
Stades B et C
Chimiothérapie
Q
En ttt de référence : Chloraminophène® Chlorambucil alkylant en monothérapie orale en cures
discontinues pendant 4 jours associé ou non à une corticothérapie. Peut etre proposé en 1iere intention.
(en parler à l’internat : QCM de 1999 => « peut être traité par chlorambucil »)
Actuellement on préfère :
Polychimiothérapie séquentielle prolongé
Type COP : Cyclophosphamide, Oncovin, Prednisone
MiniCHOP : Faible dose de Cyclophosphamide, Adriamycine, Vincristine, Prednisone
Fludarabine Fludara® antimétabolite antipurique : médoc le + récent, en 1ière intention aux USA
Radiothérapie et mesures associées si localisation génante ou résistante à la chimio
Intensification rarement : Allo et auto-greffes de MO si <50 ans avec Ac monoclonaux pan-B pour purger le
greffon autologue.
Source : Fiches Rev Prat, medline, conf Mothy, dossiers annales, Dossier Vernazobre, QCM Intest
v. 18 (22/01/2011 11:15)
Diagnostic
• CINIQUE
Rare : 1 pour 100 000 habitants/an
Terrain : Adulte jeune (entre 25 et 50 ans en moy), plus svt des hommes, facteur de risque : sujet exposé à
irradiations, au benzèneQ
Q
Forme asymptomatique très fréquente, installation insidieuse d’une splénomégalie et d’une altération de l'état
général (poids, indice de Karnofsky)
Syndrome tumoral = Splénomégalie (le principal signe tumoral détectable à l’examen clinique)
VolumineuseQ, isoléeQ, indolore, mobile avec la respiration => calque abdo, schéma daté
Possible dl à type de pesanteur abdo surtt de l’HCG
Parfois hépatomégalie
Jamais d’adénopathiesQ
Les complications liées au syndrome tumoral peuvent aussi être révélatrices
Liées à la splénomégalie : Douleurs spléniques, infarctus splénique, rupture de rate (rupture sous capsulaire ou
dans la cavité abdominale)
Liées à l’hypercatabolisme : Hyperuricémie +++ pouvant se manifester par des crises de goutte, une lithiase
urinaire (crise de colique néphrétique). Systématiquement prévenues lors de la mise en route du traitement.
Les complications liées à la thrombopathie ou à la thrombocytose :
Hémorragies le plus souvent sous la forme d’hémorragies cutanées et muqueuses.
Les thromboses sont plus fréquentes en cas de thrombocytose : le priapisme ++, thrombose du tronc porte,
thromboses veineuses des membres inférieurs.
Le syndrome anémique est rare à la phase chronique. Il peut cependant exister en cas de splénomégalie importante
par hypersplénisme.
• BIOLOGIQUE
NFS-plaquette
HyperleucocytoseQ majeure avec myélémie importante (30%)
9 3
GB : > 50 à 100.10 /L = 50 à 100 000 / mm (parfois moindre) avec 30 à 40% de PNN
Myélémie : sans hiatus de maturation : myélocytes > métamyéloç > promyéloç > myéloblastes (<5%) en
phase chronique
Hyperéosinophilie et hyperbasophilie parfois
Lymphocytes, monocytes normaux
Plaquette normale ou parfois thrombocytose de mauvais pronostic si > 700 000 / mm3
Hb : normale sauf si hypersplénisme
Q
Uricémie : Hyperuricémie car lyse tumorale intense score N si :
Score des phosphatases alcalines leucocytaires effondrées grossesse
Lysozymes sanguin et urinaire normaux (≠ LMMC) goutte
Vit. B12 élevée par augmentation de transcobalamine acutisation
TS allongé (> 10 min par Ivy) par thrombopathie infections
Myélogramme +++ (à faire si suspiscion acutisation : systématique en dossier)
Dureté osseuse normale
Moelle très riche avec hyperplasie de toutes les lignées et majoritairement de la lignée granuleuse sans hiatus de
maturation (ts les stades présents ds des proportions normales)
Blastes : moins de 5%
Caryotype : recherche d’un chromosome Philadelphie (t : q9-q22)
Biopsie ostéomédullaire (indispensable)
Absence de myélofibrose (élimine splénomégalie myéloide)
Sd myéloprolifératif et mégacaryocytaire avec hyperdensité cellulaire
Disparition des vésicules adipeuses
Q++
Analyse cytogénique : Caryotype sanguin +++ ou medullaire => chromosome Philadelphie (Ph 1)
Translocation acquise réciproque entre bras longs chr. 9 et 22 => gène hybride bcr-abl => ARNm codant pour
Q Q
Formes cliniques
• HYPERLEUCOCYTOSE ISOLEE (absence de SMG)
• ABSENCE DE CHROMOSOME PHILADELPHIE SUR LE CARYOTYPE => analyse biomoléculaire par RT-PCR
• FORMES ACUTISEES D’EMBLEE
Eliminer LA primitive
Volumineuse SMG avec hyperleucocytose majeure dont polynucléose, hyperEo et hyperbasophilie
Myélémie importante
Certaines LAL de novo ont un chr. Ph1 au caryotype
Analyse biomoléculaire permet de les différencier d’une acutisation lymphoblastique de LMC : le transcript n’est
pas de même taille, la cassure ne se fait pas au même niveau.
• SD MYELOPROLIFERATIF GLOBAL
Hyperleucocytose, polyglobulie, thrombocytose associées : diagnostic affirmé sur caryotype + biomol.
Diagnostic différentiel
• REACTIONS LEUCEMOÏDES : PRESENCE D’UNE MYELEMIE + HYPERELEUCOCYTOSE
Infection graves ou foyer chroniques
Régénérat° d’agranulocytose
Grand Sd inflammatoire
Envahissement medullaire métastatique d’un K profond ou lymphome
Polynucléose du tabagique (pas de myélémie)
• AUTRES SD MYELOPROLIFERATIFS
Principal diagnostic différentiel se fait avec la splénomégalie myeloide = myélofibrose primitive
Age moyen > 50 ans
Score des phosphatases alcalines N ou élevées
Pas de chromosome philadelphie
Présence de dacryocysteQ sur le frottis sanguin avec erythroblatose circulante
Os dur au MyeloG, myelofibrose à la BOM
Examen isotopique (Fer 52) : métaplasie myéloïde de la rate (+/- hépatique) avec hypofixation médullaire
Dans tous les Sd myeloprolifératifs sera réalisé un caryotype +/- PCR à la recherche du Chr Ph1.
Ne pas oublier la LMMC : leucémie myélomonocytaire chronique
Evolution
• COMPLICATIONS FREQUENTES ET REDOUTABLES
Hyperleucocytose => leucostase
Détresse respiratoire par leucostase pulmonaire
Méningite leucémique par leucostase cérébrale
Rétinite leucémique
Q
Thromboses liées à la thrombocytose et à l’hyperleucocytose
Artérielles : IDM, AVC, rétinienne(= hgie à centre blanc au FO Q), MI
Veineuses : EP, phlébite surale, thrombophlébite cérébrale, sd de Budd Chiari, priapisme Q++, ulcères de jambe
Q
Spléniques : infarctus , hypersplénisme, compressions
Sd hémorragique par thrombopathie (cutanéo muqueux et viscéral)
Q
Hyperuricémie
Tubulopathie rénale
Colique néphrétiqueQ
Goutte et arthropathie tophacée
Tophus
Hyperhistaminémie : prurit, ulcéres gastro duodénaux
Insuffisance médullaire : syndrome anémique mal toléré, neutropénie
Myélofibrose secondaire
Infections (rares car PNN fonctionnelss)
Rechute sous ttt
Iatrogènes
• 3 PHASES DE LA LMC
CHRONICITE ACCELERATION ACUTISATION = LÄ
Tps de doublement çaire ↓ Inéluctable à 80% Q, pronostic --
Qqs mois
Durée moyenne 3 ~ 4 ans Qqs semainesQ
Phase inconstante
Intenses :AEGQ, fièvreQ, sueurs, pruritQ, dl
Débutants osseusesQ, purpura MIQ, ADPQ
Signes généraux Ø Aggravation de la SMG Apparition progressive ou brutale.
Apparition d’une fièvre,… Acutisation localisées (os, cut, pleural…)
=> biopsie
Sd tumoral étendu
Rate SMG Majoration douloureuse
(HMG, adp, nodules cutanés, osseux) Q
Hyperleucocytose ↑ rapide de leucocytose ↑ % blastes circulantsQ, ↑Eo, baso Q
NFS Majoration progressive de thrombocytose ins.medullaire Q+: Anémie, thrombopénieQ
la myélémie/blaste ↑ basophilie et blastose score des PAL normal
> 30 % Q++++ (20 %)
Blastose 70% LAM mauvais pronostic
<5% 5 à 30 % (20 %)
médullaire 20 % LAL
10 % Biphénotypique
Ph1 ± anomalies
Caryotype Ph1 Ph1 + anomalies Q (triso 8, 19 ; iso 17q…)
cytogénétiques surajoutées
Si > 55 ans Antimétabolite
IFN α (SC) +/- Hydréa® 6-mercaptopurine
Ttt (HP) Si < 55 ans : Toxicité :N/V, hypoplasie Polychimiothérapie
Allogreffe de MO = ttt med, cholestase, ulcérat°
curatifQ buccale
Normalisation cliniqueQ/bio
Ph1 peut disparaitre Retour transitoire en phase
Effets du ttt (sytématique pr l’allogreffe, ds 100% DC à 1 anQ
40% pr IFN α, jamais pr CT) chronique
pas en biomoléculaire
Allogreffe de MO = < 55 ans, bon état général, donneur HLA A, B, DR compatible avec culture mixte lymphocytaire négative, après
chimiothérapie aplasiante et irradiation corporelle totale sous anti GVH.
Autogreffe de MO = < 55 ans, sans donneur, utilisation des ç du patient prélevées avant chimio puis soumises à un traitement intensif in
vitro et auto transfusées aprés chimio aplasiante et irradiation corporelle totale. L’autogref ne fait pas disparaître Ph1, risque de LA persiste
Source : Fiches Rev Prat, medline hémato, conférence, QCM Intest 2000.
v. 18 (22/01/2011 11:16)
• D IFFERENTIEL
LAM peu différenciée
Méta médullaires : sympathoblastome chez enfant, anaplasique à petites cellules pulmonaires
MNI : Gdes cellules mononucléées à ne pas confondre avec lymphoblastes
2/9
Diagnotic Biologique
• NFS :
NormaleQ rarement => 10%
Forme hyperleucocytaire avec blastes circulants +/- thrombopénie +/- anémie
Forme pancytopénique sans blastes circulants
Déficit isolé d’une des 3 lignées sanguines : anémie < 8 g/dL, thrombopénie < 50 000/mm3, neutropénie
•
Q
MYELOGRAMM E : ELEMENT CLE DU DIAGNOSTIC
Ponction de moelle au niveau du sternum chez adulte, crète iliaque chez enfant
Riche , blastose > 30%Q (20 % ?) sur le frottis affirme diagnostic (svt 80-100 %), hypoplasie des 3 lignées.
Caractère lymphoïde assuré par
Par la cytologie => Type cytologique selon classification FAB
Absence de granulations cytoplasmiques
Corps d’Auer intracytoplasmiques –
Par la cytochimie
Réaction des peroxydases –
PAS + = réaction des phosphatases acides +
Recherche de TDT = terminal désoxynucléotidyl – transférase : DNA-polymérase propre à la lignée L.
Etude immunologique par anticorps monoclonaux
Précise le sous-type de LA en identifiant les antigènes de différenciation (CD) exprimés à la surface des ç
(blastes) , sur ç sanguines ou au myélogramme avec aspiration de MO
Critères pronostics, thérapeutiques
Cytogénétique : Caryotype de ç médullaires (ou sanguines): sur les blastes
A visée diagnostique , thérapeutique, et pronostic
Anomalies numériques: hyperdiploïdie (bon pronostic chez enfant), trisomie 21
Translocations
T(8,14) ds LAL 3 impliquant oncogène c-myc et gènes codants pour chaines lourdes d’Ig
T(9, 22) : chr Philadelphie = Ph1 qui signe
• soit acutisation LMC en LAL
• Soit LAL primitive Ph1+, dont le siège de cassure est différent en PCR, mauvais pronostic, f. augmente
avec age
T(4,11): mauvais pronostic
T(1,19) T(12,21)
Lignée T : la +f. : T(1,14)
Etude biomoléculaire de la population tumorale
Interet Diagnostic
étude du réarrangement des gènes des Ig et du Récepteur T qui permet d’affirmer la clonalité
caractérise les anomalies du caryotype par RT-PCR en identifiant des transcrits spécifiques ou oncogènes :
transcrit alb-Bcr…
Valeur pronostic
étude en biomol identifie translocations non retrouvées au caryotype
Valeur thérapeutique
détectent un taux très faible de ç leucémiques résiduelles
persistance prolongée de ç détectables après rémission cytologique complète = maladie résiduelle MRD,
ayant significat° péjorative
• BOM : INUTILE
Sf si cas douteux ou si aspiration medullaire impossible par myélofibrose associée
Se méfier du Sd hémorragique
3/9
Classifications
• FAB (FRANCO-AMERICANO-BRITTANIQUE) : 3 VARIETES CYTOLOGIQUES :
LAL 1 LAL 2 LAL 3 = pseudo-burkitt
Taille çaire petite inégale Grande
Rapport nucléo- Très élevé : simple couronne
intermédiaire Cytoplasme basophile abondant vacuolé
cytoplasmique cytoplasmique
nucléole sans présence Présence
Membrane Régulière
encochée régulière
nucléaire
84% 15% 1%
• IMMUNOHISTOCHIMIQUE
LAL T LAL Pro-B LAL pré- LAL pré-B LAL B
pré-B
CD1 à CD8 + - - - -
Ig de surface - - - - +
Ig intracytoplasmique - - - + ±
CD10 = CALLA - - + + ±
CD19 - + ± + +
CD20, 22 - + + + +
Chaine µ - - - + ±
Les + fréq
cz enfant :
LAL
« communes »
Facteurs pronostics
Age :
Pronostic décroit avec age Q (Sf < 1 an)
Enfant : 90% de rémissions et 60% de guérison
Adulte : 60% rémission et 30% guérison
Garçon et phénotype noir
Hyperleucocytose (sf ds LAL T) et Sd tumoral important = mauvais pronostic
Cytologiques
FAB L2 : -
FAB L3 : +
Immuno
CALLA : -
T:-
Biphénotypique : -
chromosomiques
Ph1, T(1 ;19), T(4 ;11) : mauvais
Hyperdiploïdie : bon
Mauvaise réponse au ttt initial, première rémission courte
Secondaire (acutisation)
Bilan pré-thérapeutique
• PL+++ Q
Recherche localisation blastique méningée
Après transfusion de pq si < 50 000
Si forme hyperleucocytaire : PL différée pour ne pas favoriser le passage intra-thécal de lymphoblastes
• ECHOGRAPHIE TESTICULAIRE si doute sur localisation
• BILAN DU TERRAIN :
Pneumo : GDS, EFR
Hépatique : TGO, TGP, GGT, PAL, bili
rénal : urée, créat, Cl, PU
cardio-vasculaire : ECG, FEV, echo cardiaque
• BILAN D’HEMOSTASE :
recherche CIVD
si sd hémorragique : TP, TCA, Fg, Ddimères + FO
• BILAN METABOLIQUE : PERTURBE PAR LYSE DES Ç BLASTIQUES
Hyperuricémie
Augmentation de l’urée, de la créat plasmatique
hyperkaliémie
hyperphosphorémie, hypocalcémie
• BILAN PRE-TRANSFUSIONNEL
Groupe ABO-D, Rh, RAI, phénotypage érythrocytaire complet, 1° et 2° détermination,
Anticorps antileucoplaquettes
Sérologies HIV 1 et 2, HTLV 1 (LAL T de pronostic redoutable) et 2, HBV, HCV, CMV, EBV
• TYPAGE HLA DU MALADE ET DE SES FRERES ET SŒURS EN VUE EVENTUELLE ALLOGREFFE DE MO
• BILAN INFECTIEUX
Prélèvements bactériologiques de principe
Meme si Ø signes infectieux
En vue aplasie post-chimio
HAA, ECBU, Copro, Gorge, Lésions cutanées
VS, CRP, EPS
Rx sinus, pano dentaire, thorax
Cs ORL et stomato
• RX THORAX
Recherche foyers infectieux
Recherche localisation tumorales métastatiques
• CRYOCONSERVATION DU SPERME ++++++++++
Evolution
• SPONTANEMENT DEFAVORABLE EN QQS SEMAINES
• RECHUTES LOCALISEES
Méningée Q
Céphalées, gène visuelle, tbles cs, paralysie n.craniens : V et VII stt (→IRM)
PL : lymphoblastes après TDM pour éliminer HTIC
Testiculaire tardive Q: biopsie systématique en fin de ttt
• RECHUTES SYSTEMIQUES
Les + fréquentes
Encore sensible à chimio initiale ms seconde rémission complète + courte
Greffe MO
5/9
TTT (HP)
• TTT SPECIFIQUE
Préphase : teste la corticoSe
Induction
par chimiot pdt 1 mois
Vincristine Q Oncovin® hebdomadaire
Prednisone Q Solupred®PO quotidien
+/- Cyclophosphamide endoxan®, anthracycline
Destinée à obtenir une rémission complète dont les critères sont
Blastose medullaire < 5%
PNN > 1.109/L
Pq > 100.109/L
Consolidation,, après obtention rémission complète
ChimioT : MTX, aracytine…
Prophylaxie méningée Q: MTX + corticoïdes intra-thécales et (ou) RadioT encéphalique (séquelles)
Qqs semaines
Intensification
Réinduction + reconsolidation
ChimioT id à induction, consolidation
Ttt d’entretien
18 mois mini.
MTX PO ou IM hebdomadaire
+ mercaptopurine purinéthol® PO en continu
réinduction régulière de prednisone et endoxan
Stratification thérapeutique
selon facteurs pronostics
VLR= bas risque évolutif
Très haut risque évolutif nécessitant intensification précoce
Eventuelle greffe de moelle auto ou allogénique ou de ç souches périphériques : si malade de haut risque
évolutif
Source : Fiches Rev Prat, medline, cours hémato pédiatrique MTP, conf MOTHY
6/9
Hémopathies malignes avec prolifération clonale de cellules immatures (blastes) de la lignée myéloïde
au niveau de la MO à l’origine d’une insuffisance medullaire, d’évolution rapide.
Clinique
• CIRCONSTANCES DIAGNOSTIC
Insuffisance medullaire
Sd anémique
Infections liées à granulopénie
Sd hémorragique lié à la thrombopénie + aggravé par CIVD stt LAM3 :hématomes en carte de géographie
En rapport avec infiltration des ç blastiques
Svt discrets sf LAM4 et 5
Dl osseuses ou pseudo-articulaires, migratrices majorées par la pression
Adp rares, sf LAM 4 et 5
HSMG
Hypertrophie gingivale Q, infiltration cutanée, Chlorome = tumeur blastique orbitaire pour LAM5
Sd de leucostase
Hyperleucocytose massive > 100.109/L
Tbles circulat° sanguine pulmonaire : dyspnée, hypoxie, poumon blanc à la radio
Tbles circulat° sanguine cérébrale : tbles de la cs
Leucostase rétinienne FO
Stt LAM5 car gros myéloblastes
Surveillance hémopathie pré-existante
Fortuite sur NFS systématique
• TERRAIN
80 % des LA de l’adulte Q
fréquence augmente avec l’avec age , sex ratio = 1
• CIRCONSTANCES FAVORISANTES
LAM professionnelles : RI, benzène toxiques industriels
LA secondaire à chimioT Q (alkylants, Hodgkin ttté par MOPP stt) , radioT
Trisomie 21 ++++
Fanconi, Ataxie-télangiectasies, Recklinghausen, dysimmunités héréditaires, Marchiafava-Michelli,
Hémopathie pré-leucémique :
Acutisation d’un sd myéloprolifératif : LMC, Vaquez, SMGmyéloïde
Acutisation de myélodysplasie : AREB.
• F ORMES CLINIQUES
LA mixte : rare
• DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
LAL très immature
Régénération medullaire après agranulocytose
AREB : forme frontière
Diagnotic Biologique
• NFS :
Rarement normale Q
Hyperleucocytose avec myélémie = blastes circulants avec hiatus de maturation +/- thrombopénie +/- anémie
Forme pancytopénique sans blastes circulants
Déficit isolé d’une des 3 lignées sanguines : anémie < 8 g/dL, thrombopénie < 50 000/mm3, neutropénie
Lysozyme sang/urines élevés : marqueur tumoral ds LAM 4 et 5, peut etre néphrotoxique.
7/9
• MYELOGRAMME: ELEMENT CLE DU DIAGNOSTIC
Ponction de moelle au niveau du sternum chez adulte, crète iliaque chez enfant
Riche, blastose > 30% Q sur le frottis de MO Q affirme diagnostic
Cellules myéloblastiques bloquées ds leur différenciation : noyau nucléolé, rapport nucléo-cytoplasmique
élevé
Régression ou disparition des élé.myéloïdes plus matures : myélocyte, métamyélocyte, polynucléaires.
Hypoplasie des 3 lignées érythromégacaryocytaires.
Caractère myéloïde assuré par
Cytologie => 7 Types cytologiques FAB
granulations cytoplasmiques azurophiles +
Corps d’Auer (batonnets) intracytoplasmiques + Q ms incst
Cytochimie
Réaction des peroxydases ds le cytoplasme +, caractérise lignée myéloïde (myéloperoxydases) Q
Estérases + ds LAM4 et 5
PAS –
Classification FAB
LAM 0 indifférenciée
LAM 1 Myéloblastique peu différenciée peroxydase+
LAM 2 Myéloblastique bien différenciée
Promyélocytaire :CIVD+++, fréquent tableau de cytopénie, Auer en fagots, granulations riches en
LAM 3 activateurs de la coagulation, translocation (15, 17).
Urgence thérapeutique / ATRA
Myélo-monocytaire : volontiers tumorale, lysozyme++
LAM 4
LAM4Eo : sous-variété avec contingent de ç éosinophiles, localisations neuro, inv. Chr16, pronostic+
Monoblastique
LAM 5 a = bien différenciée, b = différentiation moindre, volontiers tumorale, lysozyme++, blastes
volumineux, urgence car risque de leucostase
LAM 6 Erythroleucémie rare.
LAM 7 Mégacaryoblaste rare, avec myélofibrose
Etude immunologique par anticorps monoclonaux
Précise le sous-type de LA en identifiant les antigènes de différenciation (CD) exprimés à la surface des ç
Interet moindre que ds LAL
Pour différencier les formes très peu différenciées cytologiquement, et les formes biphénotypiques
CD13, 14, 33, 41 : LAM 7
CD 34 : formes très immatures
Caryotype de ç médullaires (ou sanguines):
A visée diagnostique , thérapeutique, et pronostic
Anomalies numériques: trisomie 21
Translocations
T(15,17) ds LAM 3
Inversion péricentrique du chromosome 16 ds LAM4 Eo
T(8, 21) ds 20% des LAM2
T(9, 22) : chr Philadelphie = Ph1 qui signe acutisation LMC en LAM
Etude moléculaire de la population tumorale
Interet Diagnostic
caractérise les anomalies du caryotype par RT-PCR en identifiant des transcrits spécifiques ou oncogènes :
transcrit alb-Bcr…
valeur pronostic
étude en biomol identifie translocations non retrouvées au caryotype
valeur thérapeutique
détectent un taux très faible de ç leucémiques résiduelles
persistance prolongée de ç détectables après rémission cytologique complète = maladie résiduelle MRD,
ayant significat° péjorative
• BOM : INUTILE
Sf si cas douteux ou si aspiration medullaire impossible par myélofibrose associée
! au sd hémorragique
8/9
Bilan pré-thérapeutique
• BILAN DU TERRAIN :
Pneumo : GDS, EFR
Hépatique : TGO, TGP, GGT, PAL, bili
rénal : urée, créat, Cl, PU
cardio-vasculaire : ECG, FEV, echocardiaque
• BILAN D’HEMOSTASE :
recherche CIVD (stt LAM3).
si sd hémorragique : TP, TCA, Fg, Ddimères + FO
• BILAN METABOLIQUE :
Perturbé par lyse des ç blastiques
Hyperuricémie,
↑ urée créat plasmatique
hyperkaliémie,
hyperphosphorémie, hypocalcémie
• BILAN PRE-TRANSFUSIONNEL
Groupe ABO-D, Rh, RAI, phénotypage érythrocytaire complet, 1° et 2° détermination,
anticorps antileucoplaquettes
sérologies HIV 1 et 2, HTLV 1 et 2, HBV, HCV, CMV, EBV
• TYPAGE HLA DU MALADE ET DE SES FRERES ET SŒURS EN VUE EVENTUELLE ALLOGREFFE DE MO
• BILAN INFECTIEUX
Prélèvements bactériologiques de principe
Meme si pas de signes infectieux
En vue aplasie post-chimio
HAA, ECBU, Copro, Gorge, Lésions cutanées
VS, CRP, EPS
Rx sinus, pano dentaire, thorax
Cs ORL et stomato
• RX THORAX
Recherche foyers infectieux
Recherche localisation tumorales métastatiques
• CRYOCONSERVATION DU SPERME
Evolution
• SPONTANEMENT DEFAVORABLE EN QQS SEMAINES
• RECHUTES LOCALISEES
Méningée
Céphalées, gène visuelle, tbles cs, paralysie n.craniens
M4, M5
Cutanée : M4, M5
• RECHUTES SYSTEMIQUES
Les + fréquentes
Encore se à chimio initiale ms seconde rémission complète + courte
Greffe MO
TTT (HP)
• INDUCTION
Polychimiothérapie anthracycline aracytine sur VVC
Rémission compléte 75 %
• CONSOLIDATION
Epidophyllotoxines : étoposide
• INTENSIFICATION : ARA haute dose
• ENTRETIEN : 6 Tg + ARA 18 mois
• LAM 3
Acide all-trans rétinoïque ATRA
Rémission > 80%
• PREVENTION OU TTT DES COMPLICATIONS DE LA MALADIE ET DES TTT SPECIFIQUES
si aplasie : Isolement en secteur protégé +Décontamination digestive, nourriture stérile
Transfusions concentrés érythrocytaires déleucocytés et phénotypés, concentrés plaquettaires déleucocytés si
thrombopénie menaçante ou sd hémorragique
ATB IV large spectre pour infections C3G + Aminoside
Nutrition parentérale si besoin (mucite post chimio par ex.)
Hyperhydratation destinée à prévenir la toxicité rénale des sd de lyse çaire tumorale lors de l’induction +
alcalinisation, Ø de K + uricolytique :zyloric®
Facteurs de croissances hématopoïétiques G-CSF, APRES CHIMIOT qd plus de blastes
Bilan sous-diaphragmatique
Echo abdo
ADP+++ rétropéritonéale, Rate, foie
TDM abdo-pelvien
ADP coeliaques et mésentériques
Recherche localisation viscérale (foie)
Lymphographie bipédieuseQ
NE SE FAIT QUE SI TDM abdo normal
Q Q Q
Mise en évidence gglions (Inter-aortico-caves , Iliaques primitifs , externes )
• BILAN PRE-THERAPEUTIQUE
Bio
Groupage ABO-D, Rh, RAI, phénotypage complet, 1° et 2° détermination
Hémogramme
Bilan hépatique, bilan rénal : urée, créat, iono, protéinurie des 24 h
Bilan phosphocalcique
Uricémie, LDH
Glycémie
Bilan thyroidien : avant toute radiothérapie cervicale
Sérologies
VIH 1 et 2: formes étendues de Hodgkin, fréquentes atteintes viscérales et mauvais pronostic
CMV, EBV, HTLV 1 et 2
Hépatite B, C
Fonction cardiaque : clinique, ECG, echo cardiaque => fraction d’éjection ventriculaire
Fonction respiratoire : GDS, EFR
Bilan infectieux : Dents, sinus, panoramique
Bilan immunitaire : Atteinte de l’immunité cellulaire évaluée par tests d’anergie cutanée : IDR car risque de
réactivité du BK.
Cryocongélation du sperme avant la mise en route du traitement
3/4
Evolution
• COMPLICATIONS
Q
Infectieuses
Par immunodépression cellulaire prédominante : Herpès, zonaQ, BK
Compressions : Sd cave supérieur par compression médiastinale
Q
Compression médullaire par atteinte vertébro-épidurale : épidurite métastatique (rare) : Urgence
Q++D
Iatrogènes
A courtD et moyen termeD
Leucopénie et propres à chaque chimioT
Troubles psychiques secondaires à l’utilisation des corticoïdes
Toxicité neuro des alcaloïdes de la pervenche
Complications infectieuses : VZV avec zonas extensifs
A long termeD +++
Hypothyroïdie, péricardite, fibroses pulmonaires, sténose du grêle, asialie, IDM et ins cardiaque suite à la
radiothérapie
Q++
LA secondaires de pronostic redoutable ( entre 3 et 7 ans après surtt avec le MOPP)
Myélodysplasies et tumeurs solides
Q
Stérilité
Fibrose pulmonaire: rôle de la bléomycine, radiothérapie médiastinale
• RECHUTES
Exceptionnelles dans des territoires convenablement traités (< à 1 % si irradiés à plus de 40 Gy), elles concernent
souvent les bordures de champs d’irradiation de ces territoires.
Q
Rechutes à distance sont parfois liées à une exploration incomplète ou à une thérapeutique insuffisante.
Traitement des rechutes
Une stratégie thérapeutique de 2ième intention peut encore être efficace.
Intensification thérapeutique : chimiothérapie à très forte dose + autogreffe de cellules souches hématopoiétiques
préalablement collectées => bons résultats à court et moyen terme, + incertain à long terme.
• PRONOSTIC
Globalement favorable
• INDICATIONS
Stade
radioT exclusive (40 gy)
IA
Stade
chimio + radioT (40 Gy)
IB et II
Stade chimioT + intensive ± radioT (20Gy)
III et IV Formes rebelles : intensifications thérapeutiques avec greffe de ç souches périphériques autologues
Source : Fiches Rev Prat, medline, rdp, conf Mothy, Cayla, recommandations 99, MediFac, QCM Intest 2002, annale 95 et 99
v. 6 (22/01/2011 11:16)
AEG
Erythromélalgies = gonflement rouge et douloureux des doigts de pied évoluant par crises
Complications thrombo-hémorragiques révélatrices de la maladieQ
SplénomégalieQ++++, fondamentale, ms incste
Signes négatifs écartant une polyglobulie secondaireQ+++
Pas d’insuff.respi avec SaO2 > 92%Q
Fosses lombaires libres
• BIOLOGIQUE
Hémogramme
Tx d’Hb, nbre de GR importent peu, c’est l’élevation de l’Hte permet de suspecter PG
• Homme : Hte > 50% Femme : Hte > 45%
Possible atteinte des autre lignées ds le cadre d’un Sd myéloprolifératif : HLPN (= caryotype + biomol =
élimine LMC atypique), thrombocytose fréquente
VS : basse ou nulle en raison de l’hyperviscosité
Mesure isotopique du Volume Globulaire total au chrome51Q : affirme le diagnostic : PG = VGT élevé
• ≥ 36 ml / Kg : Homme ≥ 32 ml / Kg : Femme
Hyperuricémie par lyse tumorale
Bilan infectieux pr éliminer tout sd infectieux pouvant expliquer la thrombocytose et l’HLPN
Doser la B 12 sérique (critère diagnostique) par élévation de la transcobalamine
Doser les Phosphatases alcalines (> 100)
Bilan d’hémostase, TS car risque de thrombopathie
• MORPHO
BOM : inutile au diagnostic (sur myeloG = montre une moelle riche et bien équilibrée)
Montrerait : MO riche avec hyperplasie des 3 lignées hématopoïétiques prédominant sur la lignée rouge
Dystrophie mégacaryocytaire
Disparition des logettes graisseuses
Echo abdorénale et GDS systématiques pour éliminer cause IIaire à la PG
Si difficultés diagnostiques
Dosage EPO sérique (abaissé ds Vaquez)
Recherche in-vitro de croissance spontanée de colonies médullaires érythroblastiq (BFU-E) sans apport d’EPO
• CRITERE DIAGNOSTIQUE PROPOSE PAR « POLYCYTHERMIA VERA STUDY GROUP »
Groupe A Groupe B
B1 : Plaq > 400 000/ mm3Q
A1 : VGT ≥ 36 mL / kg H, ≥ 32 mL/ kg F
B2 : GB > 12 000/mm3Q avec polynucléose
A2 : Sa O2 > 92 %Q
B3 : Pal > 100
A3 : SplénomégalieQ
B4 : B 12 sérique > 900 pg/mL
A1 + A2 + A3 = Mie de Vaquez
A1 + A2 + 2 critères du groupe B en l’absence d’infection qui doit etre éliminée
Autres critères en + (pseudo B5) : croissance spontannée des précurseurs érythroblastiques BFU-E du patient
sans adjonction d'EPO avec EPO sérique normale ou diminué
2/4
• DIFFERENTIEL
La mesure du VGT élimine les pseudo-polyglobulies :
Hémoconcentration
Masse globulaire normale avec masse plasmatique abaissée
désH2O, diurétiques…
ß thalassémie mineure
GR ≥ 6.1012/LQ, microcytose, Hte normale, tx subN d’Hb : petite taille des GR compensée par leur nbre.
Notion géographique et familiale, électrophorèse de Hb, fer sérique ⊥ ou ↑
MG < 20% de la théorique
Sd de Gaisböck = pseudo polyglobulie de stress
> 50 ans, obèse pléthorique, diabétique ou goutteux
Hb augmenté, Hte augmenté, baisse du volémie plasmatique, polycythémie = augmentation nbre hématies
Régressant avec régime alimentaire
Eliminer les polyglobulies secondaires par hypersécrétion appropriée d'EPO si hypoxie tissulaire chronique
Avec désaturation SaO2 < 92%Q
Tabagisme : PG modérée ± polynucléose discrète
HbCO chronique
Insuffisance respiratoire chronique (SaO2 EFR GDS RP)
• BPCO / hypoventilation alvéolaire
• Pneumopathie interstitielle / tble de la diffusion gazeuse
• DDB, asthme,
• Cyphoscoliose
• Sd de Pickwick / hypoventilation centrale
Shunt cardiaque droite gauche
Séjour prolongé en altitude
Sans désaturation = anomalies de Hb du transport ou de libération d’O2
Méthémoglobinémie
• congénital
• secondaire : phénacétine, sulfamides
Hémoglobine hyperaffine : anomalie congénitale de la globine réduisant la libération de l’O2 aux tissus
Eliminer les polyglobulies secondaires à une hypersécrétion inappropriée d'EPO (sans hypoxie tissulaire)
Tumeurs du reinQ +++ → echo rénale devant PG
Cancer
Bénigne : polykystose rénale
Carcinome hépatocellulaireQ+++
Cancer de l'ovaire, fibrome utérin
Hémangiome du cervelet Q
Endocrinopathie : Cushing, phéochromocytome, hyperandrogénisme
Sténose a. rénale
Dopage
Evolution
• COMPLICATIONS
Thrombose artérielles et / ou veineuses Q
Fréquentes, par élévation de la masse globulaire et thrombocytose
Impose saignée en urgence
Hémorragies muqueuses ou viscérales, favorisées par la thrombopathie associée
UGD par hyperhistaminémie
Acutisation
Transformation en LAQ stt LAM2 de très mauvais pronostic favorisée par le ttt au phosphore 32
AEG, splénomégalie massive, cytopénies
Myélofibrose secondaireQ par transfo. en splénomégalie myéloïde
Après plusieurs années d’évolution (5 % à 10 ans), majoration de la splénomégalie, AEG, avec anémie ! et
myélémie
BOM = fibrose ++
Scinti à l’indium111 : métaplasie myéloïde de rate
Evolution possible en LA
Hyperuricémie : lithiase, crise de goutte
3/4
• PRONOSTIC : MEDIANE DE SURVIE > 10 ANS
Traitement
• SYMPTOMATIQUE
Saignées
En urgence : réduit la viscosité devant une complication thrombotiqueQ
Itératives : but à long terme: induire une carence martiale limitant l’érythropoïèse
Maintien Ht < 50% H, 45% F
Retrait de 300 à 400 mL de sang total + compensation par perfusion d’un soluté de substitution,
transfusion de plasma, 2X / semaine, à répéter en f° Hte, sous surveillance scope et après ECG.
Avantages :
Efficacité immédiate
Pas d’effet leucémigène : intérêt cz sujet jeune
Inconvénients
Pas d’effet sur la thrombocytémie
Mauvaise tolérance à long terme (asthénie)
Risque de thrombose si la myéloprolifération est mal controlée
CI en ttt itératif si thrombocytose (car majoration par la carence martiale induite)
• TTT MYELOSUPPRESSEURS ⇒ SUPPRESSION DU SD MYELOPROLIFERATIF
ChimioT
Antimétabolite : hydroxyurée Hydréa® à vie PO
Efficacité en 15 j et actif sur les 3 lignées
Surveillance stricte de la NFS (cytopénie rare, macrocytose constante n’imposant pas l’arret du ttt)
Peu leucémogéne, myélofibrosant
Pipobroman Vercyte® (pas d’ AMM ms ATU)
Peu leucemogène, peu myélofibrosant
Alkylant:
Melphalan Alkéran® ou Busulfan Misulban® PO
Effet retardé
Inducteur de leucémie et expose à un risque d’aplasie important => bcp - utilisés
Phosphore 32®Q
1 seule injection IV => rémission complète de 6 mois à 24 mois
Rechute : nvelle dose à meme posologie. La répétition des cures de 32P se traduit par des réponses de + en +
brèves mais la radiorésistance est rare.
15 % de leucémies induites, pas d’effet myelofibrosant
• TTT DES COMPLICATIONS
Thrombose : Antiaggrégants plaquettaires : ex : Aspirine 250 mg/j + saignées en urgence
Hyperuricémie
Surtt les uricolytiques type URICOZYME rarement Zyloric® suffisant
Boissons abondantes et alcalines
Thrombopathie : Proscrire les intramusculaires, rasage mécanique
Ttt du prurit : Anti-H1 sans activité anticholinergique non sédatif Loratidine = Clarytine®
Ttt de UGD : Anti-H2 : ranitidine Raniplex® (moins d’effet secondaire que le Tagamet)
• I NDICATIONS
Ttt initial : Saignée
Ttt de fond
Sujet jeune < 65 ans + bon état vasculaire
Saignées itératives
Surveillance mensuelle
Si thrombocytose ou devient réfractaire aux saignées : chimioT= Traitement de référence Hydréa
> 65 ans ou risque vasculaire élevé ou thrombocytose d’emblée
Hydréa® à adapter pour maintenir Plq < 400 000 + Hte < 48%, on peut aujourd’hui proposer le
Piprobroman (très efficace et moins myélofibrosant)
Très agé ou peu compliant ou gd risque vasculaire
Phosphore 32®
4/4
Suspiscion de PG
PG vraie Fausse PG
Si bilan –
± SMG Hb hyperaffine
thrombocytose
hyperleucocytose
étude fonctionnelle Hb
VAQUEZ
Anémie chronique svt bien supporté, bilan complet d’hémolyse, Hépatosplénomégalie, prise en charge d’une Mie chronique.
Hépatosplénomégalie. TOUJOURS PENSER A PRECISER SI HOMOZYGOTE OU NON
Diagnostic de drépanocytose
• CLINIQUE
1ier signe avant 18 mois
Terrain +++ (ethnie , notion familiale)
Syndrome anémique chronique bien toléré
Splénomégalie diminuant avec l’âge car involut° par microinfarctus jusqu à l'asplénisme caractéristique vers 6 ans.
Crises vaso occlusives douloureuses paroxystiques fébriles aux extrémités, abdominales (pseudochir sans S objectif à
l’examen) ostéoarticulaires, rénales, spléniques…
Facteurs déclenchants : +++
• Hypoxie
• Infections [pneumocoque;salmonelles]
• Déshydratation
• Refroidissement
• Acidose
• PARACLINIQUE
Biologique
NFS :
Anémie marquée 6-9g/dL régénérative normochrome, parfois macrocytaire (hyper-réticulocytose)
Hyperleuco et thrombocytose svt
Frottis : cellules en faux = drépanocytes , anisocytose, poikilocytose
Test de solubilisation-falciformation des GR : positif ; HbS peu soluble
Electrophorèse de l’Hb :
Classique sur cellulose en milieu alcalin :
• Hb S majoritaire = 80 à 100%
• HbA2 normal et Hb F à un tx parfois élevé (=> 20%) pr compenser déficit en HbA1
• HbA1 = absente sf en cas de transfusion récente.
Electrophorèse sur gel d’Agar à pH acide
• A ce pH , de toutes les hémoglobinopathies seule HbS migre => phase d’identification
Devant toute hémolyse , réaliser un bilan systématique de celle-ci +++
Etiologique
• Frottis mince et goutte épaisse pr éliminer un paludisme PMZ
• Test de Coombs
• Bili Totale et NC , LdH, Hapto avec le reste du bilan hépatique normal (GammaGT, Palcaline,Transa) afin
d’éliminer un ictère à bilirubine conjuguée.
Retentissement
• Bilan martial
• Folate sanguin et érythrocytaire
Bilan des complications
Thorax, ECG, GDSA, Echo Cœur
FO
Echo Abdo
Rx squelette entier (cf anomalies radio)
Bilan infectieux (HAA, ECBU, Rx des sinus, porte d’entrée) si fièvre
2/6
• COMPLICATIONS => Rx Thorax et squelette entier, ECG, ETT, Echo. abdo et FO
Complications thrombotiques
Décès en bas âge si absence de traitement
Asplénisme & infections
Cardiaques : Insuffisance cardiaque sur anémie chronique, Cœur pulmonaire chronique
Pulmonaires : Embolie pulmonaire, HTAP, infection
Neurologique : AVC thrombophlébite cérébrale
Ophtalmologiques : thrombose rétinienne
Corps caverneux : priapisme
Trophique : ulcéres de jambe
Osseuse : ostéonécrose aseptique, Ostéomyélite, retard staturopondéral
Complications infectieuses
Infections pleuropulmonaires à Pneumocoque
Ostéomyélite à Salmonelle
Complications de l’hémolyse chronique
Poussée d'hémolyse
Lithiase biliaire pigmentaire
Erythroblastopénie par infection au Parvovirus B19 => Anemie A. , possible pancytopénie
Carence en folate
Complications du traitement
Hémochromatose
Des transfusions ( infections virales, toxoplasmose,… alloimmunisation )
Si hétérozygote
Asymptomatique sf en cas de très gde hypoxie (altitude+++)
Résistance accrue au paludisme
NFS, frottis : N
Electrophorèse : HbS 30-45 % ; HbA majoritaire , HbA2 N (HbF quasi-absente)
Interet depistage et cs génétique
4/6
Thalassémies
Anémie hémolytique corpusculaire congénitale autosomique récessive par défaut de synthèse de la chaîne ß ou alpha
(hémoglobinopathie par anomalie quantitative)
• PARACLINIQUE
Biologie
NFS
Anémie profonde à 3-7 g /dL , microcytaire, hypochrome peu regenerative
Leuconeutropénie associé si hypersplénisme
Frottis : Erythroblastose, hypochromie, poïkylocytose, anisocytose (indice de distribution des GR superieure à 15%), GR
en cible
Electrophorése de Hb avec dosage pondéral
HbF = 30-98 % ; HbA2 = 2 % (fixe) HbA1 = 0-70 % (svt <5%)
Test de Kleihauer = augmentation de l’Hb F hétérogène avec répartition aN de l’Hb ds GR
Résistance globulaire aux solutés hypotoniques augmenté
Hémolyse => bilan d’hémolyse cf drépanocytose
Bilan prétransfusionnel ( groupage,… et sérologie )
Imagerie
Rx squelette (cf)
Echo Abdo à la recherche d’une lithiase pigmentaire
5/6
• S RADIOLOGIQUE DE LA THALASSEMIE : PAGE 449 ET 450
Ils st liés à l’hyperplasie médullaire secondaire à l’anémie (malgré qu’elle soit peu régénérative ) ; la distribution des anomalies
suit la distribution de la moelle rouge en fonction de l’âge
• ENQUETE FAMILIALE :
2 parents hétérozygotes avec HbA2 élevé, microcytose,pseudopolyG
Sphérocytose héréditaire
(Mie de Minkowski-Chauffard)
• PHYSIOPATH
Anémie hémolytique corpusculaire héréditaire la + fqte , autosomiq DOMINANTE (thalassémie et drépanocytose st
récessives) ou récessive avec qq cas sporadiques .
Anomalie ptn du cytosquelette responsable d’une augmentation de la perméabilté membranaire (entrée eau –Na )
responsable d’une déformation membranaire (sphérocyte) et augmentation de la rigidité de la paroi .
Le lieu de l’hémolyse est le capillaire splénique = le + fin de l’organisme.
• DIAGNOSTIC
Clinique
A tout âge
Le + svt chez le sujet jeune sur la triade de l’hémolyse chronique = anémie + ictère + splénomégalie .
Parfois ictère néonatal précoce (cf) ; déglobulisation aigue (parvovirus B19 ou autres viroses bénignes ) ou encore lithiase
biliaire pigmentaire compliquée.
Paraclinique
NFS-plaq : Anémie normochrome normocytaire régénérative , parfois macrocytaire (hyperréticulose) , plaq et GB
normaux
Frottis sg : Sphérocytose et anisocytose (NON SPECIFIQUE)
LdH, Hapto et Bili libre : Hémolyse
Diminution de la résistance globulaire à l’hémolyse aux solutions salés hypotonique (dépistage , non spécifique)
Autohémolyse spontanée à 37°C augmentée par rapport à celle d’un témoin avec correction partielle par apport de
glucose
Bilan à réaliser
En cas de doute : Etude de la demi-vie des GR marquée au Cr51 diminuée en autotransfusion avec séquestration splénique
pure
Eliminer autres anémies hémolytiques chroniques = frottis mince, goutte épaisse, Test de Coombs globulaire,
électrophorèse de l’Hb, dosage des enzymes érytrocytaires.
Bilan du retentissement : folate et bilan martial
Bilan des complications :
Echo abdo : recherche d’une lithiase biliaire
Rx squelette : médullaire des os longs élargie avec corticale amincie, crâne en poils de brosse ds les formes sévères (idem ds toutes
les hémolyses chroniques corpusculaires)
• COMPLICATIONS
Crise de déglobulisation aigue
Périph par accentuation de l’hémolyse
Centrale par érythroblastopénie post infection par parvovirus B19 : anémie arégénérative sans hémolyse
Complications de la lithiase biliaire
Cholécystite A, angiocholite A, pyocholecystite, choc septique, LVBP
Chronique
Retard staturopondéral , carence en folate, ulcère de jambe
Complications du ttt
Splénectomie : infections +++ pneumocoq et salmonelles
Transfusion : immuno-infectieux
Transmission à la descendance
• TRAITEMENT
Ttt à distance ( valable pr drépanocytose, thalassémie et sphérocytose )
Prise en charge socio-éducative :
Surveillance clinicobio régulière en milieu spécialisé
Soutien psychosocial
Education, information des parents et/ou du patient
Déclaration mie longue et couteuse avec ALD 100%
Prise en charge sur le plan infectieux
Cs ORL et stomato régulière à la recherche de foyers infectieus latents
Vaccin à jour + Vaccin contre hépatite B + Pneumovax avec rappel ts les 5 ans
ATB au long cours type Oracilline 100 000 U/Kg/j au moins juqu’à 5 ans ( pr certains à vie )
Prise en charge carentielle
Suppléméntation en folate Spéciafoldine 5 mg/j 10j/mois à vie
Apport de fer => Fumafer 250 mg/j si carence martiale
Programme transfusionnel
En cas de transfusion => phénotypage étendu des CGR
Prise en charge génétique
Conseil génétique avec dépistage familial chez les Mbs de la famille asymptomatique
Diagnostic anténatal par pct° biopsie de trophoblaste / pct° de sang foetal
Seul vrai ttt = splénectomie (après 5 ans) avec surveillance ds les suite NFS car risque de thrombocytose secondaire
v. 24 (22/01/2011 11:17)
Etiologies
• AHAI CHAUDES 80 %
Q
Idiopathiques 50 %
Secondaires 50 %
Sd lymphoprolifératif : LLCQ+++++, LMNH, Waldenstreom
Connectivites : lupusQ+++++ (AHAI + PTI = Sd d’EvansQ), PR, Goujerot Sjogren, sclérodermie, dermatomyosite
Médicamenteux : Aldomet = alpha méthyl dopaQ++++ (15% des sujets traitésQ, réversible en qq jQ), L-Dopa
Affection autoimmunes : Associations avec une myasthénie, thyroïdite, cirrhose biliaire primitive
Patho ovarienne : Adénocarcinome ovarien, kyste dermoïde de l’ovaire
Déficit immunitaire congénital ou acquis (VIH)
Elles sont le + souvent chroniques. Ce st généralement des IgG.
• AHAI FROIDES 15 %
Forme chronique : Maladie des agglutinines froides (Homme de 50 ans)
Anémie hémolytique chronique modérées avec des poussées déclenchées par l’exposition au froid associées à un
acro-syndrome lié au froid : Raynaud des extrémités, cyanose du nez/oreilles et livedo
Caractérisé par l’agglutine froide : Ig M Kappa monoclonale de spécificité Ii présente à un taux très élevée
Etiologie inconnue mais pouvant évoluer secondairement vers un Waldenstrôm ou un lymphomeQ.
Forme aigue transitoire post infectieuse
Pneumopathie à mycoplasmeQ ou infection virale (MNIQ ; CMV, grippe, oreillons, rougeole, hépatites virales,
varicelle) => IgM anti I
• HEMOLYSINE BIPHASIQUE DE SPECIFICITE ANTI-P = FROID + CHAUD
Soit primitive (Hémoglobinurie paroxystique a frigore), soit secondaire liée à une affection rhinopharyngée de
l'enfant, une rougeole, aux oreillons ou post syphilis.
Tableau hémolytique brutal avec hémolyse intravasculaire avec hémoglobinémie et hémoglobinurie déclenchée
par le froid.
Le test de Coombs direct est de type mixte : IgG + complément et l'Ac est une hémolysine biphasique de
spécificité anti-P. Ces anticorps se fixent à froid et provoquent la mise en action du système du complément qui ne
peut s'activer complètement qu'à chaud (d'où les caractéristiques chimiques et biologiques de ce Sd)
Diagnostic clinicobiologique et immunologique
• CLINIQUE
Syndrome anémique d’intensité très variable (forme chronique ou aigue)
Asthénie, vertiges, pâleur cutanéo-muqueuse, dyspnée d'effort (=>de repos), tachycardie, souffle systolique
anorganique voire : angor fonctionnel, céphalées, lipothymies, acouphènes ou myodesopsies si + sévère
Syndrome hémolytique d’intensité très variable
Du subictère conjonctival jusqu'à l'ictère à bilirubine libre franc avec urines et selles foncées
Splénomagalie
• BIOLOGIQUE
Les signes sont différents selon s’il s’agit d’une forme chronique (mise en place des mécanismes de régénération
médullaire) ou aigue (pas de compensation, intensité +++)
NFS-plaq, réticulocytose :
Anémie normochromeQ régénérativeQ et normocytaire (macrocytaireQ si régénération ++++)
HyperréticulocytoseQ (>120 000/mm3), hyperleucocytose et myélémie (S de régénération). Ces signes sont
retardés ds les formes aigues.
Plaquette svt normaleQ (sf Sd d’Evans)
Frottis sanguin : macrocytose avec anisocytose et polychromatophilies, érythroblastose, hyperleucocytose et
myélémie. Il permet d’éliminer des anomalies évocatrices d’origine corpusculaire.
Bilan d’hémolyse :
Haptoglobine effondrée (transporte Hb), Ldh élevée, hyperbilirubinémie libreQ (décalée si forme aigue) avec
augmentation de l'urobiline urinaire et le stercobilinogène fécal.
En cas d’hémolyse intravasculaire (aigue), on retrouve aussi une hémoglobinémie, hémoglobinurie.
TGO-TGP, Pal, γGT : normale, élimine une cause hépatique
2/4
• IMMMUNOLOGIQUE
Q
Test de Coombs direct :
Grâce à un sérum d’anti-globuline humaineQ, il permet de déceler le fragment FcQ d’Ac fixés in vivoQ sur les GRQ
et de les typer. Il réalise une hémagglutinationQ des érythrocytes.
1° temps: antiglobuline polyvalente => + quelque soit la nature de l’Ac fixé
Q
2° temps: antiglobulines spécifiques : anti-IgG, anti-complément
Rq : On ne peut rechercher les IgM à la surface des GR de façon directe : seulement Coombs indirect.
3 types de résultats :
de type IgG : le + svt c’est une sensibilisation des GR par un Ac chaud de classe IgG reconnaissant svt un
Ag voisin du système Rhésus
de type complément pur : témoin d’un Ac froid de classe IgM fixant le complément. Ces Ac ont svt des
spécificités apparentées à l'antigène I. Plus rarement, il s'agit d'une hémolysine biphasique de classe IgG et
souvent de spécificité anti-P.
de type mixtes de type IgG + complément : interprétation plus délicate. Dans les cas, les plus simples ce
sont des anticorps de classe IgG qui fixent le complément. Possible association d'auto-anticorps IgG et IgM
dont seule l'IgG resterait fixée alors que l'IgM laisserait le C3 activé fixé comme seul stigmate de son
passage.
Attention, Coombs aussi + si AH immuno-allergique, AH allo-immune (transfusion, néonatQ.) => diag. différentiel
Coombs indirect
Recherche d’Ac libre ds le sérumQ du patient
Permet l’identification des Ac mais négatifs si tous les Ac sont fixés.
Permet titrage des agglutinines froides qui peuvent avoir une activité hémolysante in vitro = hémolysines
Coombs direct et indirect peuvent être réalisés à différentes températures : 4° et 37°C afin de connaître
l’optimum thermique : AutoAc chauds ou froids
Elution directe de l’auto-Ac (pas réalisé en pratique)
L'élution se pratique en jouant sur les paramètres physicochimiques de la réaction antigène-anticorps :
température, pH, milieu hypertonique… Test de l’Ac élué contre un panel d’hématies-tests de groupes sanguins
connus afin de connaître sa spécificité
Epreuve isotopique au chrome 51 : utile pour préciser le site de l'hémolyse et guider les indications d'une
splénectomie.
Formes cliniques
• AHAI de forme PROGRESSIVE CHRONIQUE avec hémolyse extravasculaire
AutoAc : type chaud de classe IgG ayant souvent une spécificité antirhésus et ne fixant pas le complément et ayant un
optimum thermique à 37°C.
Etio (cf) : idiopathique ou secondaire (connectivite, MAI, Hémopathies, Aldomet®, ovaire, immunodéprimé)
Q
Hémolyse extravasculaire prédominant au niveau de la rate
Clinique/biologique : Sd anémique et hémolytique d’installation progressive, bien supporté, avec signe de
régénération medullaire. Splénomégalie présente.
Ttt : efficacité de la corticothérapie et de la splénectomie
Principes du traitement
L’évolution des AHAI secondaires dépend de la cause. La cure de la cause entraîne le retour à l’état normal.
Les AHAI idiopathiques évoluent de façon chronique avec succession d’épisodes hémolytiques aigus.
• TRAITEMENT DE FOND DES AHAI A AUTO-ANTICORPS CHAUD
Acide folique
Q
Corticothérapie :
Prednisone : 1,5 mg/kg/jQ en première intention en ttt d’attaqueQ puis décroissance très progressiveQ pour ne
laisser que la dose minimale efficace. Il peut apparaître une corticodépendance (fréquente) voire une
corticorésistance d’emblée. Mesures associées à la corticothérapie.
Les corticoïdes inhibent l’activité macrophagique et diminuent la synthèse des anticorps. Le coombs peut se
négativer.
SplénectomieQ
Elle est pratiquée en cas d’échec de la corticothérapieQ ou corticodépendance pr des doses élevées de corticoïdes.
Résultats d’autant meilleurs qu’il existe une séquestration splénique importante (objectivée par épreuve isotopique
au Chrome 51) et un test de Coombs positif à IgG seule.
Précédée par la réalisation d’une vaccination anti-pneumococcique et elle est contre-indiquée avant 5 ans (risque
d’infections sévères à coccies, haemophilus influenza)
Immunosuppresseurs : Cyclophosphamide, azathioprine
Ils ne sont utilisés qu’après échec des traitements précédents en raison de leur toxicité médullaire et du risque
leucémogène qui leur est associé.
• TRAITEMENT DE FOND DE LA MALADIE DES AGGLUTININES FROIDES
En prévention des épisodes d’hémolyse, protection contre le froid
En cas d’hémolyse aiguë grave, utilisation de plasmaphérèse
Dans les formes graves, les immunosuppresseurs peuvent être indiqué en traitement de fond
Les corticoïdes sont peu efficaces.
Ttt par acide folique
• TTT D’UNE AHAI AIGUE = AGGLUTININE FROIDE
Réanimation du choc
Q
Transfusion de culots globulaires phénotypés (efficacité transitoire, peut être parfois dangereux ) : En cas
d’hémolyse aiguë avec anémie menaçant le pronostic vital, une transfusion sera effectuée chez un patient pris en
charge dans un service de réanimation. Un bonne coopération des cliniciens et du centre de transfusion sanguine est
nécessaire. On transfusera du sang réchauffé à 37°C en cas d’hémolyse aiguë par agglutinine froide.
Q
Plasmaphérèses ou échanges transfusionnels
Coombs direct
Ttt
Type Ag T°C Clinique EtiologiesQ
Evolution
antiIgG compl
-Idiopathique ++
I +Q - IgGQ Chaud
-LLC, LMNH,Waldem Corticothérapie
Anti AHAI de l’adulte
-Lupus et autres splénectomie
D,c,e Progressif, chronique.
connectivites /MAI
rhésus Hémolyse extra-vascQ spléniqueQstt. Evol svt favorable
II + + mixte Q Chaud -Tumeur ovarienne
Anémie d’intensité variable mais rechutes
-Aldomet®
-deficit immunitaire
-AHAI de l’adulte
Sd lymphoprolifératif CorticoT
III - + Compl Anti I Chaud -AH svt discrète, chronique
svt inefficace
-Hémolyse diffuse, hépatique stt
Source : Fiches Rev Prat, medline, rdp, Mothy, Medifac, Cours Montpellier DCEM 1, QCM Intest 2000
v. 15 (22/01/2011 11:17)
Physiopathologie
• DIMINUTION DES RESERVES PRIMITIVES
Réserves primitives en fer : 3 à 5 gQ
Baisse de la ferritinémie (forme de stockage)
Augmentat° secondaire de la transferrineQ (ptn porteuse) avec augmentat° de la capacité de fixat° de la transferrineQ (CTF)
Augmentation de l'absorption intestinale du fer au niveau du grêle proximal
• DIMINUTION DU FER CIRCULANT
Diminution du coefficient de saturation de la transferrine (CS basQ)
Diminution du fer sérique (FS bas Q)
• RETENTISSEMENT SUR L'ERYTHROPOIESE
Manque d'Hb => hypochromie
Augmentation compensatrice des mitoses => microcytose
Insuffisance de l'érythropoïèse => arégénérative
2/4
Diagnostic
• CLINIQUE
Sd anémique tégumentaire : pâleur,décoloration des muqueuses (conjonctives, langue, joues)
AEG : Asthénie psychique et physique
Cardiologique : Dyspnée d'effortQ, palpitations, angorQ, tachycardieQ, souffle systolique fonctionnel apexienQ+
Neurologique : Céphalées, vertiges, acouphènes
Signes associés dans les anémies anciennes :
Phanériens : ongles fragiles, mous, striés, en cupule avec cheveux secs et cassants.
Digestifs :
Perlèche (fissures des commissures labiales)
Atrophie des muqueuses (stomatite, glossite, gastrite atrophique, œsophagite, dysphagie)
Chez l’enfant : Tendance aux infections, fébricule et splénomégalie discrète sont possibles
• BIOLOGIQUE
NFS : Formules à connaître :
Anémie : Hb < 13 g/dL H ; < 12 g/dL F VGM = Hte (x10)/ nbre GR
Très microcytaire : VGM < 80 µ3 Q CCMH = Hb (x100) / Ht
Hypochrome :CCMH < 32% Q CS = FS / CTF
Si réticulocyte = x % , ils’agit du % du nbre de GR
Arégénérative : réticulocytes < 120 000 mm3 Q
Saturnisme Q
Définition
Intoxication aiguë (exceptionnelle) ou chronique (le + svt), professionnelle ou domestique, par le plomb, ses vapeurs ou ses sels
Toxicité est essentiellement hématologique, neurologique et rénale (1ier tableau des maladies professionnelles)
Le saturnisme fut la 1ière maladie professionnelle indemnisée en France.
Physiopathologie
• METABOLISME DU PLOMB
Aucun rôle physiologique ; A l'état normal, quantité faible mais non négligeable de plomb
Le plomb pénètre dans l'organisme par voie
Cutanée
Digestive essentiellement via les aliments et l'eau de boisson
Aérienne (inhalation poussières atmosphériques contaminées) : voie la + dangereuse
Diffusion rapide via la circulation sanguine dans les différents organes : cerveau, dents et os
Demie-vie du plomb
dans les tissus mous et dans le sang ~ 30 jours
dans l'os : ~ 1 an dans l'os trabéculaire, 10 à 20 ans dans l'os compact
• TOXICITE : La toxicité du plomb dans l'organisme ne se manifeste qu'au delà d'un certain seuil.
Enzymatique
Liaison de façon réversible avec les groupements thiol => Inhibe ainsi des enzymes et particulièrement celles
de la voie de biosynthèse de l'hème
Inhibit° acide aminolévulinique déshydratase (ALAD) => augmentat° excrét° urinaire d'acide aminolévulinique
Inhibition de la ferrochélatase => accumulation de protoporphyrine érythrocytaireQ libre
Carence en hème affectant : synthèse de l’Hb, activité respiratoire mitochondriale, métabolisme oxydatif
Calcium : Le plomb libre ionisé perturbe l'homéostasie calcique.
± Acides nucléiques (ARN cytoplasmique) : non prouvé
Signes cliniques
• SATURNISME AIGUË (RARE) après absorption volontaire d'un sel de plomb ou lors d'une intoxication accidentelle
Violentes douleurs intestinales (coliques de plomb) avec constipation et des troubles neuropsychiques
• SATURNISME CHRONIQUE : PEU SPECIFIQUES, pour la plupart du temps discret, insidieux.
Colique de plomb : svt 1ière manifestation spectaculaire dans la phase clinique de l'intoxication chronique
Liseré saturnin ou liseré de Burton : liseré gingival noirâtre s'accompagnant svt de plaques pigmentées jugales
ou plaques de Gubler qui témoignent de la formation d'un dépôt de sulfure de plomb au contact du SH2 buccal.
Lésions rétiniennes : Taches grisâtres siégeant au pourtour de la macula
Manifestations rénales : Diminution du DFG, goutte saturnine, néphropathies tubulo-interstitielles dans les
intoxications graves
Manifestations digestives : troubles de la motricité (constipation, douleurs abdomidales)
Sd urinaire : Protéinurie discrète, hématurie, leucocyturie microscopiques, abaissement de la clairance créat
Sd vasculaire : HTA, parfois sclérose artérielle au fond de l'oeil
Système nerveux (très sensible à l'action du toxique)
Manifestations centrales : en général transitoires : troubles du comportement et du sommeil, diminution des
acquisitions et des performances cognitives, encéphalopathies saturnines marquées par une amaurose, une
surdité ou une aphasie de quelques jours. Dans les intoxications graves, de violents accès convulsifs peuvent
avoir lieu parfois accompagnés d'une composante psychique.
Manifestations périphériques : + tardives : atteintes névritiques motrices pures (paralysie pseudo-radiale
avec atteinte élective de l'extenseur commun, bilatérale et symétrique à la phase d’état). L'atteinte des membres
inférieurs est beaucoup plus rare
Effets possibles sur la croissance foetale, la durée de gestation et l'apparition de malformations
4/4
Interférence à plusieurs niveaux de la synthèse de l'hème :
↑ de l'ALA sérique
↑ de la protoporphyrine intra-érythrocytaire (porphyrie secondaire)
Anémie normochrome normocytaire
• PERSONNES A RISQUE
Le saturnisme touche principalement les enfants habitant dans des logements anciens et dégradés
Ce sont en général des enfants jeunes car ils ont :
Ingestion importante (PICAD)
Absorption digestive élevée
Inhalation importante
Capacité d'élimination rénale faible
Cerveau en croissance + sensible au toxique
Diagnostic
• CLINIQUE
Interrogatoire : FDR, sources possibles de contamination
Examen clinique : svt négatif, recherche pâleur cutanéomuqueuse, ballonnement abdominal, corde colique
gauche, des trbles du comportement et un retard dans les acquisitions psychomotrices, signes d’intox (cf)
• PARACLINIQUE
Confirmation diagnostique
Plombémie (par spectrophotométrie d'absorption atomique) : marqueur essentiel de l'intoxication par le plomb.
Son dosage permet de confirmer une exposition récente au plomb et de la classer dans l'une des 6 classes de la
classification du Center for Diseases Control (CDC)
Imprégnation pathologique ou exposition dangereuse si > 80 µg/100 mL
NFS + Plaq : Anémie normochrome normocytaire régénérative si isolé, hypochrome microcytaire si carence
martiale associé (très fréquente).
Dosage de la protoporphyrine-zinc sanguine, de l'ALA urinaire et de la plomburie spontanée (± provoquée
sous EDTA) : augmentés, non indispensables
Bilan du Retentissement
Bilan biologique sanguin (ferritinémie), rénal (créatininémie, protéinurie par bandelette)
Rx des genoux à la recherche de bandes claires métaphysairesD témoignant de l'accumulation de plomb au
niveau des cartilages de conjugaison
Evaluation du développement psychomoteur
Traitement
• TRAITEMENT SPECIFIQUE
Il est fondé sur le principe de la fixation du plomb sous une forme non toxique et à son élimination sous
contrôle méthodique. => chélateurs capables de mobiliser le plomb fixé dans les tissus
BAL (British anti-Lewisite) ou Dimercaprol administré par voie IM stricte et mobilisant de préférence le
plomb des tissus mous. Posologie : 3mg/Kg et par injection - 6 fois/jour pendant 2 jours - 4 fois/jour le
3ème jour puis 2 fois/jour pendant 10 jours.
EDTA calcique administré par perfusion IVL en une heure, actif sur le plomb osseux, Posologie : 1
gramme dilué dans 250 ml de soluté isotonique glucosé ou salé - 1 à 2 fois/24 heures (cure de 3 à 5 jours à
répéter après un intervalle de 7 jours).
DMSA (acide dimercaptosuccinique) qui est un chélateur oral. Il est depuis peu sur le marché français et
favorise préférentiellement comme le BAL l'excrétion du plomb à partir des tissus mous.
• TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Douleurs abdomidales : injection intra-veineuse lente d'atropine ou de la chlorpromazine par voie IM ou une
perfusion de soluté glucosé isotonique
Pour les accidents neurologiques, rénaux : méthodes classiques non particulières au saturnisme.
• MESURES DE SANTE PUB
Déclaration : Tout médecin dépistant 1 cas de saturnisme chez un enfant mineur devra en informer le médecin
de la DDASS ou le médecin responsable de PMI.
Un seuil de 150 µg/l est instauré par arrêté comme seuil de déclenchement des mesures d'urgence
Dans les zones à risque arrêtées par le préfet, après consultation du Conseil Départemental d'Hygiène et du
Conseil Municipal, un état des risques d'accessibilité au plomb sera réalisé à l'occasion de toute transaction
immobilière portant sur les immeubles ou parties d'immeubles construits avant 1948.
v. 16 (22/01/2011 11:17)
Physiopathologie
B12 Folates
50-200 µg/j (augmentés pr la croissance,
• BESOINS 2-4 µg/j
la grossesse ou la lactation)
• SOURCES viandes, poissons, foie légumes vertsQ, fruits, foie
• RESERVES 4 mg durent 3-5 ans 10 mg, épuisables en qq sem
libéré de la pepsine par l’HCl
puis conjugué 2 par 2 au FI gastrique
(sécrété par les cellules pariétales) puis
• METABOLISME absorpt° iléale terminale FI
Absorption active ds jéjunum proximalQ
dépendante
Son transporteur = transcobalamine
B 12 agit comme co-enzyme ds la L'acide folique forme les
synthèse de l’ADN : synthèse de la tétrahydrofolates (donneur de méthyl)
• ROLE désoxythymine A partir de la
désoxyuridine
Etiologies
- FI dépendante : gastrectomie totale, Résection jéjunale
gastrite atrophique, Biermer +++ Mie cœliaqueQ
• MALBSORPTION - FI indépendante : résection iléale, Ins pancréatique exocrine
Crohn, pullulations, botriocéphale Whipple, Sprue tropicale
(Parasito Des Selles,Eo) Lymphome
Végétariens depuis 5 ans OH chroniqueQ dénutri, vieillards,
• CARENCES D'APPORT Enfant de mère carencée malnutrition tiers monde
colchicine, néomycine, metformine, Hydantoïne, phénobarbital, Bactrim,
• MEDICAMENTEUSE EDTA MTXQ, CO
Hémolyse chronique
Cancer, Leucémies, Hémoglobinopathies
• HYPERCONSOMMATION Grossesses rapprochées, Multiparité
Dermite exfoliatrice (Psoriasis)
Diagnostic
• CLINIQUE
Syndrome anémique progressif et bien toléré
Troubles digestifs : bouche sèche, glossite atrophique, dysphagie, épigastralgies
Troubles neurologiques : Sclérose combinée de la mœlle associant
un syndrome cordonal postérieur sensitif
tbles subjectifs = paresthésies MI, marche sur du coton, signe de Lhermitte
tbles objectifs = Se profonde : tbles sensibilité pallesthésique, position des orteils (proprioception)
un syndrome cordonal antérieur moteur (pyramidal)
• BIOLOGIQUE
NFS :
anémie profonde (Hb = 6 g/dL) macrocytaire (VGM >= 120 µ3) arégénérative
± neutropénie, thrombopénie.
Frottis : macrocytose, anisocytose, polychromatophilie, ponctuation basophile (jolly,cabot) et PNN
hypersegmentés et grand, plaquette géante.
MyéloG : Erythroblastose mégaloblastique hyperbasophilie (moelle bleue), myélocytaire à noyaux rubanés, PNN
hypersegmentés, asynchronisme de la maturation cyto-nucléaire
B 12 sérique (N = 200-400 ng/L)
Folates
sériques (N = 5-10 µg/L)
érythrocytaires (N = 200 µg/L) diminué ds les 2 carences
2/7
3/7
• TEST DE SCHILLING
Saturation de l'organisme en B 12 non marquée par voie IM : 1 000 µg
Ingestion orale de B 12 marquée par Cobalt radioactif
Mesure sur 24 h de la radioactivité des urines
N = % excrété dans les urines > 10 % de la dose ingérée
< 10 % corrigée par FI = carence en FI (Biermer)
< 10 % non corrigée par FI = atteinte iléale
• DIFFERENTIEL
Régénératives : hémolyse, hémorragie A, anémie centrale en voie de guérison
Arégénératives : OH, hépatopathies, hypothyroïdie, AZT, Bactrim, MTX, …
+/- macro ou normocytaires (myélogramme) : dysérythropoïèse (aplasies, myélofibroses, envahissements,
érythroblastopénies, SMP, SMD)
Macrocytose sans anémie : OH, carence B12, folate, myelodysplasie, régénération, dysthyroidie, physio chez
nourrisson.
• FOLATES
Arrêt des médicaments diminuant les réserves + Apports suffisants de legumes verts, abats, fruits
Substitutif : acide folique Spéciafoldine® 5 mg x 3/j per os jusqu'à normalisation de l'Hb
Prévention
Dernier trimestre de la grossesse 1cp/j
Cancers : 5 mg/j
Hémolyses chroniques 5 mg/j pdt 10 j/mois
Ttt par MTX en chimiottt ou en ttt chronique PR (1j avt, 1 j après)
Résection jéjunale : acide folinique Lederfoline® IM 50 mg/mois à vie
Ttt par Bactrim et Malocide ds prévention des infections opportunistes du sujet VIH +
Syndromes myélodysplasiques
Anemie refractaire, anemie macrocytaire aregenerative non carentielle de l’adulte.
Physiopathologie
Hemopathie monoclonale acquise affectant cellule multipotente commune aux 3 lignées : atteinte
qualitative et quantitative.
Moelle riche avec maturation aN responsable d’une hyperhémolyse intramé- dullaire : anéme
arégénérative voire pancytopénie.
Diagnostic
• TERRAIN
sujet agé > 60 ans
Exposition professionnelle aux RI, Benzene, ttt par cytotoxique
• CLINIQUE
Syndrome anémique bien toléré, isolé sans S° tumoral.
Rechercher complications :
Tendance infectieuse (granulocytopathie et/ou neutropénie)
Hémorragie (thrombopénie/ thrombopathie)
• BIOLOGIE
NFS
Anemie normochrome macro ou normocytaire arégénérative
Thrombopénie (TS allongé), neutropénie (50 %)
Frottis
GR : macrocytose, anisocytose, poikilocytose, ponctuat° basophile
GB : PNN dégranulés et pauci-segmentés
Plaq : géantes
MyeloG avec coloration de Perls systematique :
Moelle riche avec anomalie morpho : erythroblastes dysmorphiques et micromégacaryocyte
Blastes < 30 %
B.O.M. : précise une myelofibrose associée
Caryotype : Anomalie chromosomique incste de mvs pronostic.
Etude du metabolisme du FER 59 : (svt inutile au Dgtic.)
Décroissance sanguine N, captation médull. N, Incorporat° erytroblastique retardée et insuffisante.
Classification
• A. SIDEROBLASTIQUE IDIOPTHIQUE ACQUISE (ASIA) : SURVIE 10 ANS
Anomalie acquise du metabolisme enzymatique de l’hème isolée
NFS : pas de pancytopénie
Elévation des proto-porphyrines érythrocytaires libres
MyeloG typique : sidéroblastes en couronne révélé par PERLS
Evolution : chronique, leucémie aigue rare.
Differentiel avec :
• forme secondaire et réversible (OH, Pb, Mie de systeme, K)
• forme associée à une hémopathie (leucémie, lymphome)
• forme hereditaire (auto D ou R)
Complications
Infectieuse
Hemorragique
Acutisation (LAM +++)
Hemochromatose transfusionnelle : DC fqt ds ASIA car la plus chronique
Traitement
• SYMPTO
Transfusion de CGR (phenotypés,déleucocyté) régulière. Seul ttt auquel l’anémie n’est pas refractaire.
Desferal® (chelateur du fer) pr prevenir Hemochromatose
• SPECIFIQUE
facteur de croissance (EPO, GM-CSF, G-CSF,..) peu efficace
Intensification par chimio dangereuse et inefficace dvt acutisation
Allogreffe si sujet jeune (tres rare)
• 3. SURVEILLANCE
NFS reguliere, ferritinemie, bilan hptq, ECG, ETT pr hemochromatose
Tableau IV
Les SMD sont définis comme des désordres clonaux caractérisés par des cytopénies périphériques et une dysplasie médullaire
résultant de processus de prolifération, différenciation et apoptose des précurseurs hématopoïétiques, avec une fréquente
évolution vers une phase de LAM. Les SMD sont caractérisés par l'existence d'anémie, de neutropénie, de thrombopénie isolées
ou diversement associées, contrastant avec une moelle normo ou hyper cellulaire, (mais qui peut être hypocellulaire dans une
minorité de cas).
Les SMD peuvent comporter une augmentation du taux des blastes médullaires, mais leur % est par définition inférieur à
20% (un taux >20% de blastes définissant les LAM). La progression en LAM peut survenir au cours de l'évolution, plus
fréquemment dans les cas comportant un excès initial de blastes. Bien que la majorité des SMD soient caractérisés par
l'apparition d'une insuffisance médullaire progressive, leur évolution est relativement indolente.
Les SMD surviennent de façon prédominante chez les adultes âgés (âge médian : 70 ans) avec une incidence de 20/100 000 au
dessus de 70 ans). Un nombre croissant d'affections " secondaires " (SMD et LAM) sont diagnostiquées, conséquence des
traitements par chimio/radiothérapie des affections malignes. Leur incidence exacte n'est pas connue mais elle doit s'élever
jusqu'à 10-15% des LAM et des SMD
Quoique interférant encore peu pour la constitution des classes diagnostiques, les études cytogénétiques sont essentielles pour
l'évaluation du pronostic des SMD. Bien que l'on puisse prévoir une évolution de la classification vers une plus grande prise en
compte des anomalies cytogénétiques, elle reste donc encore principalement morphologique, se basant sur l'évaluation du %
des blastes médullaires et sanguins (comme dans la classification FAB avec quelques modifications), mais donnant un part plus
importante à l'évaluation de la myélodysplasie, dont le type et le degré permettent de distinguer les différents types de SMD et
de prévoir leur pronostic.
• - La limite des blastes médullaires à 20% a été discutée au chapitre des LAM.
• - Une des questions a été de savoir si il fallait maintenir ou non les leucémies myélomonocytaires chroniques dans la
catégorie des SMD, du fait des ambiguïtés liées aux chiffres très variables, et éventuellement élevés, de la leucocytose
sanguine et de la fréquence de la splénomégalie. Il a été décidé de rapprocher cette entité des syndromes
myéloprolifératifs (voir chapitre SMD/SMP)
• - L'évaluation de la myélodysplasie est devenue un élément essentiel de la classification des SMD. Un des problèmes
majeurs dans le diagnostic et la classification de SMD est de déterminer si les signes (morphologiques) de
myélodysplasie sont dus à des désordres clonaux ou sont le résultat d'autres facteurs ; il est fondamental de considérer
ce problème avec une particulière attention dans les situations où il n'y a pas d'excès de blastes.
• - Il a été proposé d'individualiser une nouvelle catégorie de " cytopénies " réfractaires (sans excès de blastes, i.e. <
5%) avec myelodysplasie " multilignée " (CRMD), ce type de situation correspondant à des pronostics plus défavorables
que les autres anémies et cytopénies réfractaires, et s'associant plus volontiers à des anomalies cytogénétiques "
défavorables " (complexes).
Deux classes d'anémies réfractaires avec excès de sidéroblastes (ARS) (> 15% de sidéroblastes) sont individualisées,
selon que la dysplasie est limitée à la seule lignée érythroblastique (ARS pure), ou qu'existe une dysplasie " multilignée
" (ARSMD). Dans les ARS " pures " la dysplasie est limitée à la seule lignée érythroblastique (" unilignée "). Cette
distinction est justifiée par des études cliniques qui ont montré une durée de survie plus courte des ARSMD. Il est à
noter qu'un nombre élevé de sidéroblastes en couronne, (éventuellement > 15%), peut être observé dans d'autres
formes de SMD, incluant les AREB ; dans ces situations, la présence de ces sidéroblastes ne mérite que d'être signalé
mais il ne dicte pas le diagnostic, qui reste fondé sur les autres critères.
• - La caractérisation précise de la myélodysplasie a donc pris une importance cruciale dans le diagnostic et la
classification des SMD (et des LAM). Lignée par lignée, ses caractères doivent être précisés. Bien que ces limites soient
arbitraires, les recommandations de l'OMS indiquent qu'une dysplasie doit être constatée dans >50% des éléments de
chaque lignée pour deux lignées au moins pour parler de dysplasie " multilignée " ; le taux de cellules jugées
dysplasiques doit être de >10% pour être jugée comme " significatif ".
Le type d'anomalie, mérite d'être détaillé car il peut avoir une importance par sa spécificité (comme par exemple dans
7/7
le syndrome 5q- avec les mégakaryocytes monolobés, ou les anomalies 17p- et l'anomalie pseudo-Pelger). La
classification admet que des études ultérieures seront nécessaires sur ce point pour apporter des critères plus objectifs.
• - Du point de vue clinique, basés sur la survie et l'incidence des transformations en LAM, deux groupes de risque sont
suggérés, les SMD de " faible risque " : AR et ARS d'une part et de " fort risque " : AREB et CRMD
• - La place des anomalies cytogénétiques est majeure pour fixer le pronostic, mais sauf exception (syndrome 5q-), ne
suffit pas à forger des classes diagnostiques. L'importance des études cytogénétiques comme indicateur pronostique a
été formalisé [11] définissant trois catégories de risque
1) bon pronostic : avec absence d'anomalies cytogénétiques ou 5q- isolé, del(20q) et -Y ;
2) mauvais pronostic : anomalies complexes, i.e. > à 3 anomalies récurrentes ou anomalies du chromosome 7
• 3) intermédiaire : toutes les autres anomalies. Rien n'est changé de ce point de vue par la nouvelle classification.
• - SMD de novo et " secondaires ". Les SMD de novo surviennent sans antécédents médicaux et sans exposition à des
agents toxiques. Les SMD " secondaires " succèdent à des antécédents de radiothérapie et/ou de chimiothérapie
(agents alkylants).
La question des SMD " secondaires " ont été soulevée au chapitre des LAM " secondaires " (voir chapitre précédent). Les SMD
secondaires aux agents alkylants sont fréquemment caractérisés par divers degrés de dysplasie " multilignée " comparables à ce
qui est observé dans les LAM liées aux traitements, avec lesquelles elles forment en fait le continuum d'un même processus, le
passage de l'une à l'autre n'étant basé que sur l'évolution du taux des blastes médullaires. Lorsque la classification est possible
dans l'une des catégories de SMD (voir tableau V), elle peut être utilisée en spécifiant " post thérapeutique " ; la catégorie dans
laquelle rentrent les SMD " secondaires " est le plus habituellement les cytopénies réfractaires avec dysplasie " multilignée "
(CRMD). Le rapprochement entre les LAM et les SMD " secondaire " peut sans doute être également évoqué pour les relations
entre LAM avec dysplasie " multilignée " et SMD " multilignée ", entités pour lesquelles une étiologie n'est pas démontrée, mais
qui possèdent les mêmes analogies (type des anomalies cytogénétiques, classes d'âge, mauvais pronostic) [10]. Lorsque les
paramètres hématologiques ne satisfont aucun des critères envisagés pour les formes " de novo ", le terme SMD non classable "
post thérapeutique " peut être utilisé. La majorité des cas de SMD " secondaires " ont une survie courte, avec ou sans passage
au stade de LAM.
v. 12 (22/01/2011 11:17)
Diagnostic
• CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Fortuite : hémogramme de surveillance
Accident infectieux brutal
Angine ulcéro-nécrotiqueD
PneumopathieD
Cellulite périnéale
septicémieQ
Choc septique
• CLINIQUE
Brutal
Fiévre 40°C, frissons, choc septique
Signes infectieux décapités car Ø PNN → Ø de pus
Foyers infectieux : pulmonaire, cutané, urinaire, digestif
• BIOLOGIQUE
NFS
leucopénie
PNN < 500 /mm3Q
Pq et Hb ⊥ sf parfois ds mécanisme toxique
hémostase complète, bilan rénal, bilan hépatique, CRP
Bilan infectieux
HAA
ECBU
Copro et parasito des selles
Prélevts bacterio de gorge
Rx thorax
• ETIOLOGIQUE
Recherche d'anticorps anti PNN
Tests d'agglutination en présence du médicament soupçonné et du complément
Culture des progéniteurs en présence du sérum malade et d'un sérum témoin => recherche d'un pouvoir
inhibiteur du sérum du patient
Etude in vitro de la sensibilité des précurseurs granulomonocytaires en présence du médoc (recherche
d'une toxicité directe)
Seule la réintroduction du médicament incriminé serait véritablement probante mais elle reste en
pratique non réalisable !!.
Démarche de pharmacovigilance : Evaluation des imputabilités intrinsèques (sémio et chrono) et extrinsèques.
• EVOLUTION
Une fois le cap infectieux passé, évolution est favorable avec récupération des granuleux ds un délai de 1 à 2
sem . Risque de décés < 10% en cas de prise en charge tttiq précoce.
La correction de la neutropénie est précédée d'une monocytose sanguine (avec parfois une myélémieD)
avertissant de la réapparition tte prôche des PNN
Un risque est l'aggravation brutale du Sd inflam par afflux de PNN : aggravation d'une pneumopathie
(SDRAD, abcésD) ….
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Traitement
• HOSPITALISATION EN URGENCE : en hématologie, hyperprotégé
• ARRET DE TOUS LES MEDICAMENTS sauf risque vital
• MESURES GENERALES
IsolementQ en surpression
Asepsie +++ : masque, surblouse, surchaussures, désinfection, lavage mains, gants stériles
Chambre stérile
Bains de bouche : bicarbonates 14 ‰+ Fungizone® 6 fois par jour
Décontamination digestive : antibiotique non absorbé Colimycine Colistine® PO
• ANTIBIOTHERAPIE IV : C3G ou Piper + Aminoside +/- Vancomycine
Systématique, en urgence après prélèvements
PluriATBthérapie probabiliste à large spectre secondairement adaptée à l'antibiogramme
β lactamines : C3G Claforan® ou uréidopénicilline piperacilline piperilline®
+ Aminoside amikacine Amiklin® jusqu’à 5 ième jour après apyrexie
Si persistance de la fièvre à 48 h, ajouter de la Vancomycine
Selon élément d’orientation :
+ antipyocyanique : C3G ceftazidime Fortum® : si foyer pulmonaire
+ antistaphylococcique : glycopeptide vancomycine Vancocine® : si KTC ou échec à 48h antibiotique initial
+ anti anaérobie : si cellulite périnéale, foyer dentaire
Réévaluation à 48 - 72h : Si échec : + antiaspergillaire amphotéricine B ; +/- antiviral Aciclovir pour certains.
• FACTEURS DE CROISSANCE HEMATOPOIETIQUE GRANULOCYTAIRE
G ou GM-CSF (granulocyte colony stimulating factor) = neupogen® en SC après le myélo
Permet de réduire la durée de la neutropénie
Non indispensable, indication discutée, surtt après chimiothérapie
• SURVEILLANCE
NFS, Pq : 1 x/j ± f° rénale et vancocynémie si vanco®
Infectieuse pluriquotidienne
pouls TA FR t°
Foyers
Monitoring cardiotensionnel
• ARRET A VIE DU MEDICAMENT SOUPÇONNE
Contre indiquer toute auto-médication
Remettre une liste exhaustive de ts les médicaments contenants la substance responsable.
• DECLARATION DU CAS AU CENTRE DE PHARMACOVIGILANCE (phase IV)
Source : Fiches Rev Prat, medline, rdp, conf Mothy 2001, Tour de Printemps hippocrate 2002, QCM Intest 2002, 2 dossier ds
les annales
v. 23 (22/01/2011 11:18)
Thrombopénie, TP TCA TT allongé, ↓ fibrinogéne, ↑ PDF et D dimères, Syndrome hémorragique cutanéo- muqueux
Thromboses graves
Etiophysiopathogénie
Définition : Sd de défibrination lié à une diffusion pathologique du processus physiologique de la coagulation et de
l’aggrégation plaquettaire => production exagérée de thrombine
• TROIS MECANISMES INITIATEURS.
• SURACTIVATION DE LA VOIE INTRINSEQUE DE LA COAGULATION
par exposition étendue du sous endothélium (thrombogène) : activation du système contact (XI et XII)
par endotoxines libérées au cours des :
chocs infectieux
des septicémies à BGN, Rickettsiose
du purpura fulminans (méningo)
du paludisme (accès pernicieux)
• SURACTIVATION DE LA VOIE EXTRINSEQUE PAR LIBERATION MASSIVE DE FACTEUR TISSULAIRE AU COURS DES
PATHOLOGIES
Obstétricales : HRP, toxémie gravidique, HELLP Sd, éclampsie, avortement septique, môle hydatiforme, inertie utérine (hgie
de la délivrance), embole amniotique, mort foetale
Néoplasies Q
Cancers métastatiques (prostate, utérus, poumon)
COAG INTRA V 3
Leucémie aiguë à promyélocytes surtout = LAM3Q++, Chir
Sd de lyse tumorale (spontanée ou par chimioθ) Obstétrique
Brulures étendues, Crush syndrome, rabdo, polytraumatismesQ, Aigue Pancréatique
IH Ä (hépatite fulminante aigue) Germes (Gram -)
Hypothermie < 28 °C Ins hépatique aiguë
Cirrhose hépatique Néoplasie
Chirurgie pelvienne, pancréas, thorax Température < 28 et Transfu massive
Hémolyses intravasculaires aiguës par Rhabdo et brulures
Incompatibilité transfusionnelle ABO Accident (polytraum)
Incompatibilité fœtomaternelle
Crise hémolytique ds drépanocytose Venins
Hémolyse aigue médicamenteuse
3 LAM
Transfusion massive
Hémangiome géant
• ACTIVATION DIRECTE DE LA VOIE COMMUNE PAR MECANISME ENZYMATIQUE
Venins (serpent)
Pancréatite aiguë
• MECANISME.
CIVD est sd acquis d’activation intravasculaire de la coagulation avec fibrinolyse secondaire. Il existe un déséquilibre entre une
activation systémique de l’hémostase et un défaut ou insuffisance des systèmes inhibiteurs.
Facteur déclenchant
Activation monocyte +/- endothélium <= => Inflammation aigue + cytokines (SIRS)
Activation coagulation / plaquettes Déficit système inhibiteur de la coag : PAI-1 élevé et déficit fibrinolyse précoce
AT III, ptn C et S
Fibrinoformation
Réponse fibrinolytique insuffisante
• DIFFERENTIEL
Insuffisance hépatocellulaire
Baisse de la synthèse hépatique de certains facteurs de coagulation : V ↓ mais VIIIc normal
Bio
Fibrinogène abaissé
Ø de thrombopénie sf si hypersplénisme, OH aigue associés
Ø de complexes solubles
Ø de Ddimères
Ø de PDF
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Mais peut favoriser la survenue d'une CIVD
• TRAITEMENT (HP)
Ttt étio +++
Ttt symptomatique
Ttt substitutif : CPA et PFC : de façon discontinue
Héparinothérapie à la poso de 100 UI/Kg/24 h (voire dose normale selon le cas) => à ne débuter que si
plaquette > 50 000/mm 3. Elle a pour but de réduire la coag diffuse sans majorer le risque hémorragique.
Concentré d’inhibiteurs = AT III ou Protéine C.
Source : Fiches Rev Prat, medline Hemato, Revue du prat Mars 2000, Cours Fac, QCM INTEST
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Bases immunologiques
Il existe ≈ 23 systèmes de groupes sanguins qui se définissent par la présence de ≠ Ag sur la Mb des GR mais ils
ne possèdent pas ts la même immunogénicité. Ainsi les 5 + impt par ordre décroissant sont Σ ABO, D, Rhésus-
Kell (C,c, E, e et Kell)
Par abus de langage : Ag D est confondu avec le Rhésus
L’ Ag « d » n’existe pas Q. Il correspond à l’ Ø de D.
• Systéme ABO
3 Ag (A, B et H, A et B étant obtenus par transfo de H) : les + immunogènes
Codés par 2 gènes : gène H présent ∀ le groupe (=> subst H) et un 2ième gène qui comporte 2 allèles
codominants A et B, et un gène O = gène amorphe récessif.
Ag ABO définissent un gpe tissulaire : Présent sur hématie, endothélium vasculaire, Foie, Rein… (greffe)
mais Ø sur plaquette.
Indications
• Sang total
La seule indication est la transfusion massive(> 1 masse sanguine) chez le NN à condit° que les grpes sanguins de la
mère et du nv né permettent l’utilisation