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Conclusion.– Les épilepsies symptomatiques de MDC sont Mots clés : Épilepsie symptomatique ; Lobe temporale ;
sévères surtout si l’âge de début est précoce. Un traitement Épilepsie focale
adapté précoce pourrait limiter le retentissement des crises Introduction.– L’épilepsie focale représente 60 % des épilepsies.
épileptiques fréquentes sur un cerveau en développement. Différents processus pathologiques épileptogènes y sont à
l’origine de 80 % des épilepsies pharmacorésistantes.
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Objectifs.– On se propose de déterminer les aspects cliniques,
électroencéphalographiques, radiologiques et thérapeutiques
B15 de l’épilepsie symptomatique du lobe temporal.
Les conséquences cognitives et Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au ser-
vice de neurologie de 2003 à septembre 2012 incluant tous les
comportementales de l’épilepsie partielle patients ayant une épilepsie focale symptomatique du lobe
pharmacorésistante symptomatique de l’enfant temporal. Tous les patients ont eu un examen neurologique,
corrélation clinico-radiologique : à propos d’une un EEG et une imagerie cérébrale et des tests neuropsycho-
série hospitalière logiques. Nous avons précisé pour chaque patient l’évolution
S. Fray ∗ , N. Ben Ali , M. Kchaou , M. Fredj , S. Belal sous traitement.
Service de neurologie, hôpital Charles-Nicolle, EPS Charles-Nicolle, Résultats.– Trente patients ont été colligés. L’âge moyen était de
1007 Tunis, Tunisie 37,5 ans. L’âge moyen du début de l’épilepsie était de 16,5 ans.
∗ Auteur correspondant. Les convulsions fébriles étaient retrouvées dans un tiers des
Adresse e-mail : fray saloua@yahoo.fr (S. Fray) cas. Les crises étaient surtout à type d’automatismes moteurs
(63 %). Le bilan neuropsychologique avait montré des troubles
Mots clés : Épilepsie partielle ; Pharmacorésistante ; Enfant attentionnels et de la mémoire épisodique (77 %). La sclérose
Introduction.– La genèse des troubles cognitifs chez l’enfant mésiale était prédominante (60 %). Les médicaments les plus
ayant une épilepsie partielle réfractaire est souvent d’origine utilisés étaient le valproate de sodium (76,66 %) et la carbama-
multifactorielle ; crises sur un cerveau en développement, la zépine (70 %) avec une pharmacorésis.
poly thérapie, les facteurs psychoaffectifs. . . Discussion.–La sclérose mésiale était la cause la plus fréquente
Observation.– À travers ce travail nous illustrons les troubles d’épilepsie temporale en concordance avec les données des
cognitifs et comportementaux qui peuvent affecter l’enfant séries de la littérature. Sur le plan cognitif, l’atteinte était
ayant une épilepsie partielle réfractaire ainsi que la corréla- essentiellement responsable de troubles mnésiques dans
tion clinico-radiologique. Nous rapportons les observations notre série. En effet, le lobe temporal joue un rôle dans le lan-
de 25 enfants suivis pour une épilepsie pharmacorésistante gage et la mémoire. La pharmacorésistence a été retrouvé dans
l’âge moyen était de 10,8 ans avec des extrêmes allant de près de 70 % des cas. Cette fréquence élevée justifie le recours
deux à 14 ans. La sémiologie clinique des crises était variable ; plus fréquent à la chirurgie.
crise temporale, crise frontale, crise occipitale. . . De même les Conclusion.– La prédominance de la sclérose mésiale
étiologies étaient variable dominées par les lésions anoxois- des troubles mnésiques et la pharmacorésistance sou-
chémiques, la sclérose mésiale, la dysplasie corticale et les lignent l’intérêt de la connaissance de ses aspects à
processus expansifs intracrâniens. Le bilan neuropsycho- l’imagerie, du suivi neuropsychologique et d’un traitement
logique a révélé une atteinte des fonctions intellectuelles adapté.
variable selon la sévérité clinique et la région cérébrale impli-
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quée dans l’épilepsie : le retard psychomoteur, les difficultés
scolaires soutenus par les troubles attentionnels présents
chez la quasi-totalité des enfants, les troubles de la mémoire
B17
en cas d’épilepsie temporal, les troubles des fonctions exé-
cutives et les troubles du comportement en cas d’épilepsie Épilepsies idiopathiques : profil épidémiologique
frontal. dans une cohorte hospitalière
Discussion.– La survenue d’une épilepsie précoce et en Y. Hizem , I. Abdelkefi , M. Ben DJebara , I. Kacem ,
particulier partielle pharmacorésistante peut entraîner des Y. Sidhom , A. Gargouri ∗ , R. Gouider
modifications du cerveau avec altération du développement Unité de recherche 03/UR/08-09, neurologie, CHU Razi, 1, rue des
de la fonction cognitive supportée par la région cérébrale Orangers Manouba, 2010 Tunis, Tunisie
∗ Auteur correspondant.
impliquée dans l’épilepsie. L’évaluation neuropsychologique
contribue à l’investigation clinique de la localisation et de la Adresse e-mail : aberrechid@gnet.tn (A. Gargouri)
latéralisation du foyer épileptique ce qui fournit des informa-
tions pour guider le geste chirurgical. Mots clés : Épilepsie idiopathique ; Épidémiologie ; Épilepsie
Conclusion.– Les troubles cognitifs et comportementaux dans Introduction.– La prévalence des épilepsies idiopathiques varie
l’épilepsie sont fréquents et d’analyse complexe, nécessitant d’une série à une autre, probablement à cause de variations
une évaluation multidisciplinaire tenant compte des diffé- ethniques et méthodologiques. Peu d’études en Tunisie se sont
rents facteurs en jeu. Une corrélation clinico-radiologique intéressées à l’étude épidémiologie des épilepsies.
peut être établi. Objectifs.– Estimer la prévalence des épilepsies idiopathiques
dans une population hospitalière, décrire les principales
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caractéristiques épidémiologiques, cliniques et EEG des dif-
férents syndromes épileptiques et son évolution.
B16 Méthodes.– Nous avons mené une étude rétrospective basée
sur 1396 dossiers de patients épileptiques sur la période de
Épilepsie symptomatique du lobe temporal :
juin 2002 à décembre 2010. Nous avons inclus les patients
étude descriptive, à propos de 30 cas présentant des épilepsies idiopathiques selon la proposition
A. Nasri , Y. Hizem , M. Ben Djebara , I. Abdelkefi , I. Kacem , de classification des syndromes épileptiques de la Lice en
A. Gargouri ∗ , R. Gouider 2001. Nous avons précisé les données démographiques, les
Unité de recherche 03/ur/08-09, neurologie, CHU Razi, 1, rue des antécédents personnels et familiaux, les données électro-
Orangers Manouba, 2010 Tunis, Tunisie cliniques et d’imagerie cérébrale, le traitement antiépileptique
∗ Auteur correspondant.
et l’évolution.
Adresse e-mail : aberrechid@gnet.tn (A. Gargouri)
r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A61–A74 A67
Résultats.– La prévalence des épilepsies idiopathiques dans men clinique affiné, reste fondamental, dans une approche
notre série était de 33,4 %. La consanguinité parentale était diagnostique devant une suspicion d’une première crise comi-
de 34 %. Une forme familiale d’épilepsie était retrouvée chez tiale. Les examens complémentaires et notamment l’EEG
15,4 % des patients. L’âge de début variait de deux à 49 ans ne peuvent se concevoir que dans une dimension d’aide
avec un pic de fréquence entre cinq et 15 ans. Les épilep- diagnostique : l’EEG est rarement déterminant pour le dia-
sies généralisées idiopathiques étaient plus fréquentes que gnostic, étant confirmatif, à lui seul, pour seulement 15 %
les épilepsies focales idiopathiques (82,3 % versus 17,7 %). Les des cas.
caractéristiques électro-cliniques des différents syndromes Conclusion.– Cette consultation permet d’optimiser la
étaient globalement concordantes avec la littérature. prise en charge des patients : elle confirme ou infirme
Discussion.– La prévalence des épilepsies idiopathiques, consi- le diagnostic comitial oriente les patients et répond
dérée basse par rapport à la littérature, pourrait être expliquée à une obligation médico-économique en évitant une
par l’hétérogénéité de notre population d’étude et la spécificité hospitalisation prolongée.
de notre service qui représente un centre de troisième ligne. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.153
Nos résultats suggèrent l’existence de vrais clusters
d’épilepsie idiopathique dans notre pays ainsi que d’ ;
une hérédité récessive. B19
Conclusion.– Cette étude reflète la nécessité d’étendre l’étude
épidémiologique pour une meilleure estimation dela préva-
Épilepsie et conduite d’automobile : étude
lence des épilepsies en Tunisie et identifierd’éventuels egènes cas-témoin
récessifs pour les épilepsies idiopathiques. A. Hassine ∗ , S. Ben Amor , M. Ben Halima , S. Naija ,
M.S. Harzallah , I. Chatti , S. Ben Ammou
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.152
Neurologie, hôpital sahloul, route Ceinture, 4054 Sousse, Tunisie
∗ Auteur correspondant.