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A66 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A61–A74

Conclusion.– Les épilepsies symptomatiques de MDC sont Mots clés : Épilepsie symptomatique ; Lobe temporale ;
sévères surtout si l’âge de début est précoce. Un traitement Épilepsie focale
adapté précoce pourrait limiter le retentissement des crises Introduction.– L’épilepsie focale représente 60 % des épilepsies.
épileptiques fréquentes sur un cerveau en développement. Différents processus pathologiques épileptogènes y sont à
l’origine de 80 % des épilepsies pharmacorésistantes.
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Objectifs.– On se propose de déterminer les aspects cliniques,
électroencéphalographiques, radiologiques et thérapeutiques
B15 de l’épilepsie symptomatique du lobe temporal.
Les conséquences cognitives et Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au ser-
vice de neurologie de 2003 à septembre 2012 incluant tous les
comportementales de l’épilepsie partielle patients ayant une épilepsie focale symptomatique du lobe
pharmacorésistante symptomatique de l’enfant temporal. Tous les patients ont eu un examen neurologique,
corrélation clinico-radiologique : à propos d’une un EEG et une imagerie cérébrale et des tests neuropsycho-
série hospitalière logiques. Nous avons précisé pour chaque patient l’évolution
S. Fray ∗ , N. Ben Ali , M. Kchaou , M. Fredj , S. Belal sous traitement.
Service de neurologie, hôpital Charles-Nicolle, EPS Charles-Nicolle, Résultats.– Trente patients ont été colligés. L’âge moyen était de
1007 Tunis, Tunisie 37,5 ans. L’âge moyen du début de l’épilepsie était de 16,5 ans.
∗ Auteur correspondant. Les convulsions fébriles étaient retrouvées dans un tiers des
Adresse e-mail : fray saloua@yahoo.fr (S. Fray) cas. Les crises étaient surtout à type d’automatismes moteurs
(63 %). Le bilan neuropsychologique avait montré des troubles
Mots clés : Épilepsie partielle ; Pharmacorésistante ; Enfant attentionnels et de la mémoire épisodique (77 %). La sclérose
Introduction.– La genèse des troubles cognitifs chez l’enfant mésiale était prédominante (60 %). Les médicaments les plus
ayant une épilepsie partielle réfractaire est souvent d’origine utilisés étaient le valproate de sodium (76,66 %) et la carbama-
multifactorielle ; crises sur un cerveau en développement, la zépine (70 %) avec une pharmacorésis.
poly thérapie, les facteurs psychoaffectifs. . . Discussion.–La sclérose mésiale était la cause la plus fréquente
Observation.– À travers ce travail nous illustrons les troubles d’épilepsie temporale en concordance avec les données des
cognitifs et comportementaux qui peuvent affecter l’enfant séries de la littérature. Sur le plan cognitif, l’atteinte était
ayant une épilepsie partielle réfractaire ainsi que la corréla- essentiellement responsable de troubles mnésiques dans
tion clinico-radiologique. Nous rapportons les observations notre série. En effet, le lobe temporal joue un rôle dans le lan-
de 25 enfants suivis pour une épilepsie pharmacorésistante gage et la mémoire. La pharmacorésistence a été retrouvé dans
l’âge moyen était de 10,8 ans avec des extrêmes allant de près de 70 % des cas. Cette fréquence élevée justifie le recours
deux à 14 ans. La sémiologie clinique des crises était variable ; plus fréquent à la chirurgie.
crise temporale, crise frontale, crise occipitale. . . De même les Conclusion.– La prédominance de la sclérose mésiale
étiologies étaient variable dominées par les lésions anoxois- des troubles mnésiques et la pharmacorésistance sou-
chémiques, la sclérose mésiale, la dysplasie corticale et les lignent l’intérêt de la connaissance de ses aspects à
processus expansifs intracrâniens. Le bilan neuropsycho- l’imagerie, du suivi neuropsychologique et d’un traitement
logique a révélé une atteinte des fonctions intellectuelles adapté.
variable selon la sévérité clinique et la région cérébrale impli-
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quée dans l’épilepsie : le retard psychomoteur, les difficultés
scolaires soutenus par les troubles attentionnels présents
chez la quasi-totalité des enfants, les troubles de la mémoire
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en cas d’épilepsie temporal, les troubles des fonctions exé-
cutives et les troubles du comportement en cas d’épilepsie Épilepsies idiopathiques : profil épidémiologique
frontal. dans une cohorte hospitalière
Discussion.– La survenue d’une épilepsie précoce et en Y. Hizem , I. Abdelkefi , M. Ben DJebara , I. Kacem ,
particulier partielle pharmacorésistante peut entraîner des Y. Sidhom , A. Gargouri ∗ , R. Gouider
modifications du cerveau avec altération du développement Unité de recherche 03/UR/08-09, neurologie, CHU Razi, 1, rue des
de la fonction cognitive supportée par la région cérébrale Orangers Manouba, 2010 Tunis, Tunisie
∗ Auteur correspondant.
impliquée dans l’épilepsie. L’évaluation neuropsychologique
contribue à l’investigation clinique de la localisation et de la Adresse e-mail : aberrechid@gnet.tn (A. Gargouri)
latéralisation du foyer épileptique ce qui fournit des informa-
tions pour guider le geste chirurgical. Mots clés : Épilepsie idiopathique ; Épidémiologie ; Épilepsie
Conclusion.– Les troubles cognitifs et comportementaux dans Introduction.– La prévalence des épilepsies idiopathiques varie
l’épilepsie sont fréquents et d’analyse complexe, nécessitant d’une série à une autre, probablement à cause de variations
une évaluation multidisciplinaire tenant compte des diffé- ethniques et méthodologiques. Peu d’études en Tunisie se sont
rents facteurs en jeu. Une corrélation clinico-radiologique intéressées à l’étude épidémiologie des épilepsies.
peut être établi. Objectifs.– Estimer la prévalence des épilepsies idiopathiques
dans une population hospitalière, décrire les principales
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caractéristiques épidémiologiques, cliniques et EEG des dif-
férents syndromes épileptiques et son évolution.
B16 Méthodes.– Nous avons mené une étude rétrospective basée
sur 1396 dossiers de patients épileptiques sur la période de
Épilepsie symptomatique du lobe temporal :
juin 2002 à décembre 2010. Nous avons inclus les patients
étude descriptive, à propos de 30 cas présentant des épilepsies idiopathiques selon la proposition
A. Nasri , Y. Hizem , M. Ben Djebara , I. Abdelkefi , I. Kacem , de classification des syndromes épileptiques de la Lice en
A. Gargouri ∗ , R. Gouider 2001. Nous avons précisé les données démographiques, les
Unité de recherche 03/ur/08-09, neurologie, CHU Razi, 1, rue des antécédents personnels et familiaux, les données électro-
Orangers Manouba, 2010 Tunis, Tunisie cliniques et d’imagerie cérébrale, le traitement antiépileptique
∗ Auteur correspondant.
et l’évolution.
Adresse e-mail : aberrechid@gnet.tn (A. Gargouri)
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Résultats.– La prévalence des épilepsies idiopathiques dans men clinique affiné, reste fondamental, dans une approche
notre série était de 33,4 %. La consanguinité parentale était diagnostique devant une suspicion d’une première crise comi-
de 34 %. Une forme familiale d’épilepsie était retrouvée chez tiale. Les examens complémentaires et notamment l’EEG
15,4 % des patients. L’âge de début variait de deux à 49 ans ne peuvent se concevoir que dans une dimension d’aide
avec un pic de fréquence entre cinq et 15 ans. Les épilep- diagnostique : l’EEG est rarement déterminant pour le dia-
sies généralisées idiopathiques étaient plus fréquentes que gnostic, étant confirmatif, à lui seul, pour seulement 15 %
les épilepsies focales idiopathiques (82,3 % versus 17,7 %). Les des cas.
caractéristiques électro-cliniques des différents syndromes Conclusion.– Cette consultation permet d’optimiser la
étaient globalement concordantes avec la littérature. prise en charge des patients : elle confirme ou infirme
Discussion.– La prévalence des épilepsies idiopathiques, consi- le diagnostic comitial oriente les patients et répond
dérée basse par rapport à la littérature, pourrait être expliquée à une obligation médico-économique en évitant une
par l’hétérogénéité de notre population d’étude et la spécificité hospitalisation prolongée.
de notre service qui représente un centre de troisième ligne. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.153
Nos résultats suggèrent l’existence de vrais clusters
d’épilepsie idiopathique dans notre pays ainsi que d’ ;
une hérédité récessive. B19
Conclusion.– Cette étude reflète la nécessité d’étendre l’étude
épidémiologique pour une meilleure estimation dela préva-
Épilepsie et conduite d’automobile : étude
lence des épilepsies en Tunisie et identifierd’éventuels egènes cas-témoin
récessifs pour les épilepsies idiopathiques. A. Hassine ∗ , S. Ben Amor , M. Ben Halima , S. Naija ,
M.S. Harzallah , I. Chatti , S. Ben Ammou
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.152
Neurologie, hôpital sahloul, route Ceinture, 4054 Sousse, Tunisie
∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : anishassine@hotmail.fr (A. Hassine)


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Intérêt de l’EEG couplé à une consultation de Mots clés : Épilepsie ; Accident de la voie publique ;
neurologie dans les suspicions de crises Généralisée
comitiales inaugurales discutées en urgence Introduction.– La conduite automobile (CA) chez l’épileptique
était longtemps interdite à cause du risque d’accident de la
étude descriptive de janvier 2008 à août 2010 voie publique (AVP) lié à une crise.
C. Poyat a , P. Isnard a , B. Brunetti b , R. Melaine c , L. Quesnel a , Objectifs.– Comparer le risque d’AVP entre les sujets épilep-
A. Drouet a , L. Guilloton a,∗ tiques et une population témoin.
a Neurologie, HIA Desgenettes, 108, boulevard Pinel, 69275 Lyon
Retrouver les facteurs associés au risque d’AVP chez
cedex 3, France l’épileptique.
b Centre Médical des Armées, école militaire de Paris, 75000 Paris,
Méthodes.– Étude prospective cas témoin.
France Étaient inclus les épileptiques suivis à la consultation externe
c Service des urgences, HIA Desgenettes, 69275 Lyon cedex 3, France
∗ Auteur correspondant.
de neurologie CHU Sahloul pour la période entre novembre
2011 et avril 2012.
Adresse e-mail : lss.guilloton@wanadoo.fr (L. Guilloton) Les témoins : conducteurs indemnes de toute affection pou-
vant interférer avec CA choisis au hasard appariés selon l’âge
Mots clés : Urgence ; Épilepsie crise ; Épilepsie
et le sexe.
Introduction.– Motif fréquent de consultation aux urgences, une
Deux questionnaires étaient utilisés : un visant les caractéris-
crise épileptique doit amener à un avis neurologique avec
tiques cliniques de la maladie destinée aux épileptiques et un
réalisation d’un EEG. Le bilan de la mise en place d’une consul-
autre portant sur la CA et la survenue éventuelle d’AVP pour
tation d’épileptologie en posturgence est exposé.
les deux groupes.
Objectifs.– Une étude rétrospective monocentrique a été menée
Résultats.– On a recruté 113 épileptiques et 105 sujets témoin.
pendant 32 mois permettant d’évaluer l’apport au diagnostic
Le sexe Ratio et l’âge moyen des épileptiques étaient res-
d’épilepsie d’un avis neurologique couplé à la réalisation d’un
pectivement 2,22 et 44,6 ans. Les conducteurs parmi les
EEG, devant une suspicion d’une crise d’épilepsie.
épileptiques représentent 35,39 %. La fréquence d’AVP est
Méthodes.– Cette étude permit le recueil de données portant
estimée à 52,5 % pour l’échantillon versus 34,28 % pour
sur 217 patients. L’intérêt de cette consultation fut évalué
les témoins. Les facteurs associés au risques d’AVP sont :
grâce à une grille qui comporta la collecte d’informations
l’épilepsie idiopathique généralisée (62,5 %), la mauvaise
d anamnèse, de données cliniques et biologiques, ainsi que
observance thérapeutique (62,5 %), une fréquence de crise
les résultats de l’EEG ; elle permet une quantification de
supérieure à deux crises/an (87,5 %).
l’orientation diagnostique, faite à l’aide d’une échelle de cota-
Discussion.– La fréquence d’AVP dans le groupe des épilep-
tion allant de –1 à 3. D’autres objectifs furent suivis : étude des
tiques est supérieure à celle des témoins. Une épilepsie
caractéristiques de cette population, de la situation clinique,
idiopathique généralisée mal équilibrée est associée à un
des résultats de l’examen clnique et de l’EEG.
risque élevé d’AVP. Au Japon, l’obtention de permis de conduite
Résultats.– Une épilepsie fut confirmée pour 33 patients sur des
est possible pour les sujets présentant des crises partielles
arguments électro-cliniques. Pour 147 patients, cette consul-
simples et bien équilibrées (absence de crises sur une période
tation permet d’orienter la prise en charge : un diagnostic
de deux ans). L’observance thérapeutique est également un
clinique d’épilepsie fut porté pour 44 ; les autres hypothèses
paramètre déterminant.
discutées auront pu être neurologiques non épileptiques ou
Conclusion.– Un sujet épileptique court le risque d’avoir un
cardiovasculaires. Pour 34 patients le diagnostic initialement
AVP d’autant plus qu’il s’agit d’une épilepsie généralisée
discuté fut corrigé avec sept causes cardiologiques, 23 ictus
idiopathique mal équilibrée avec mauvaise observance thé-
amnésiques atypiques, quatre pseudocrises psychogènes ;
rapeutique.
trois patients n’ont pas tiré de bénéfices de la consultation.
Discussion.– L’apport d’une consultation de neurologie, avec http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.154
un interrogatoire bien mené lequel est suivi d’un exa-

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