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MECANIQUE DES FLUIDES I

Présenté par Docteur IngénieurMANIGOMBA Jean Albert

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AVANT-PROPOS

L’étude de la mécanique des fluides remonte au moins à l’époque de la Grèce


antique avec le célèbre savant Archimède, connu par son principe qui fut à l’originede la statique des
fluides. Aujourd’hui, la dynamique des fluides est un domaine actif de la recherche avec de nombreux
problèmes non résolus ou partiellementrésolus.
Dans cet ouvrage se trouve exposé l’essentiel de ce qu’un étudiant des InstitutsSupérieurs des Etudes
Technologiques doit savoir. Les automatismeshydrauliques et pneumatiques sont actuellement très
utilisés en industrie. Donc, untechnicien quelque soit sa spécialité doit acquérir les notions
fondamentales enmécanique des fluides. Nous avons cherché à éviter les
développementsmathématiques trop abondants et pas toujours correctement maîtrisés par laplupart
des techniciens supérieurs et insisté très largement sur les applicationsindustrielles et les problèmes de
dimensionnement. Ainsi, l’étude de la mécaniquedes fluides sera limitée dans cet ouvrage à celle des
fluides homogènes. Les loiset modèles simplifiés seront utilisés pour des fluides continus dans une
descriptionmacroscopique. Egalement, nous limiterons notre étude à celle des fluides parfaits et réels.
Dans l’étude dynamique nous serons amenés à distinguer les fluides incompressibles et les fluides
compressibles.

Le chapitre 1 constitue une introduction à la mécanique des fluides dans laquelle on classe les fluides
parfaits, les fluides réels, les fluides incompressibles et les fluides compressibles et on définit les
principales propriétés qui serontutilisées ultérieurement.
Le chapitre 2 est consacré à l’étude des fluides au repos. Les lois et théorèmesfondamentaux en statique
des fluides y sont énoncés. La notion de pression, lethéorème de Pascal, le principe d’Archimède et la
relation fondamentale del’hydrostatique sont expliqués.
Dans le chapitre 3 sont traitées les équations fondamentales qui régissent ladynamique des fluides
incompressibles parfaits, en particulier, l’équation decontinuité et le théorème de Bernoulli. Elles sont
considérées très importantes dans plusieurs applications industrielles, entre autres dans la plupart
desinstruments de mesures de pressions et de débits qu’on peut rencontrer dansbeaucoup de
processus industriels de fabrication chimique surtout.
Dans le chapitre 4 sont démontrés les équations et les théorèmes relatifs à ladynamique des fluides
incompressibles réels. Une méthode simplifiée de calculdes pertes de charge basée sur ces équations est

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proposée. Elle est indispensablepour le dimensionnement des diverses installations hydrauliques
(problèmes depompage, de turbines, de machines hydrauliques, et thermiques dans lesquelles
est véhiculé un fluide etc.)
Le chapitre 5 est consacré à l’étude des fluides compressibles. Les lois et leséquations fondamentales de
la dynamique ainsi que le théorème de Saint-Venantnécessaires pour traiter un problème d’écoulement
de gaz sont démontrés.
Certaines notions de thermodynamique, jugées indispensables pour introduirequelques paramètres,
sont ajoutées.
La dernière partie de chaque chapitre est consacrée à des exercices corrigés.
Ils sont extraits, pour la plupart, des examens et devoirs surveillés que j’ai proposéà l’Institut Supérieur
des Etudes Technologique de Djerba. Ils sont choisis pourleur intérêt pratique et pour leur diversité.
Chaque exercice traite un domaineparticulier d’application qu’un technicien supérieur pourrait
rencontrer aussi biendans le cadre des travaux pratiques à l’ISET qu’en industrie dans sa vie active.
Lessolutions avec beaucoup de détail, devraient permettre à l’étudiant d’acquérir, enpeu de temps, la
maîtrise nécessaire des concepts utilisés. Ces exercicespermettront également de tester l’avancement
de leurs connaissances.
En ce qui concerne la typographie, il a paru opportun de garder les mêmesnotations dans la partie
exercices corrigés et dans la partie cours. Les pointsimportants sont écrits en caractère gras et les
résultats sont encadrés.
Cet ouvrage constitue une première version. Il sera certainement révisé. Lescritiques, les remarques et
les conseils de tous les compétents du domaine quiveulent nous aider et encourager seront accueillis
avec beaucoup de respect etremerciement.
Chapitre 1 : INTRODUCTION A LA MECANIQUE DES
FLUIDES

1 INTRODUCTION
La mécanique des fluides est la science des lois de I ‘écoulement des fluides. Elleest la base du
dimensionnement des conduites de fluides et des mécanismes deTransfert des fluides. C’est une
branche de la physique qui étudie les écoulementsde fluides c'est-à-dire des liquides et des gaz lorsque
ceux-ci subissent des forcesou des contraintes. Elle comprend deux grandes sous branches:
- la statique des fluides, ou hydrostatique qui étudie les fluides au repos. C'esthistoriquement le début
de la mécanique des fluides, avec la poussée d'Archimèdeet l'étude de la pression.
- la dynamique des fluides qui étudie les fluides en mouvement. Comme autres

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branches de la mécanique des fluides.
On distingue également d’autres branches liées à la mécanique des fluides :
l'hydraulique, l'hydrodynamique, l'aérodynamique, …Une nouvelle approche a vule jour depuis quelques
décennies: la mécanique des fluides numérique (CFD ouComputationalFluid Dynamics en anglais), qui
simule l'écoulement des fluides enrésolvant les équations qui les régissent à l'aide d'ordinateurs très
puissants : lessupercalculateurs.La mécanique des fluides a de nombreuses applications dans divers
domainescomme l'ingénierie navale, l'aéronautique, mais aussi la météorologie, laclimatologie ou
encore l'océanographie.
2 DEFINITIONS
Un fluide peut être considéré comme étant une substance formé d'un grand
nombre de particules matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par
rapport aux autres. C’est donc un milieu matériel continu, déformable, sans rigiditéet qui peut s'écouler.
Les forces de cohésion entres particules élémentaires sonttrès faibles de sorte que le fluide est un corps
sans forme propre qui prend laforme du récipient qui le contient, par exemple: les métaux en fusion
sont desfluides qui permettent par moulage d'obtenir des pièces brutes de formescomplexes.On insiste
sur le fait qu’un fluide est supposé être un milieu continu : même si l'onchoisit un très petit élément de
volume, il sera toujours beaucoup plus grand que ladimension des molécules qui le constitue. Par
exemple, une gouttelette debrouillard, aussi petite soit-elle à notre échelle, est toujours immense à
l'échellemoléculaire. Elle sera toujours considérée comme un milieu continu. Parmi lesfluides, on fait
souvent la distinction entre liquides et gaz.Les fluides peuvent aussi se classer en deux familles
relativement par leurviscosité. La viscosité est une de leur caractéristique physico-chimique qui
seradéfinie dans la suite du cours et qui définit le frottement interne des fluides. Lesfluides peuvent être
classés en deux grande familles : La famille des fluides"newtoniens" (comme l'eau, l'air et la plupart des
gaz) et celle des fluides "nonnewtoniens" (quasiment tout le reste... le sang, les gels, les boues, les
pâtes, lessuspensions, les émulsions...). Les fluides "newtoniens" ont une viscositéconstante ou qui ne
peut varier qu'en fonction de la température. La deuxièmefamille est constituée par les fluides "non
newtoniens" qui ont la particularité d'avoirleur viscosité qui varie en fonction de la vitesse et des
contraintes qu'ils subissentlorsque ceux-ci s'écoulent. Ce cours est limité uniquement à des fluides
newtoniens qui seront classés comme suit.

2.1 Fluide parfait


Soit un système fluide, c'est-à-dire un volume délimité par une surface fermée Σ
fictiveou non.

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Considérons d F⃗ la force d’interaction au niveau de la surface élémentaire dS de

normale ⃗n entre le fluide et le milieu extérieur.

On peut toujours décomposer d F⃗ en deux composantes:

- une composante
d F⃗ τ tangentielle à dS.

- une composante
d F⃗ N normale à dS.

En mécanique des fluides, un fluide est dit parfait s'il est possible de décrire son mouvement sans

prendre en compte les effets de frottement. C’est à dire quand la composante


d F⃗ τ est nulle.

Autrement dit, la force d F⃗ est normale à l'élément de surface dS.

2.2 Fluide réel

Contrairement à un fluide parfait, qui n’est qu’un modèle pour simplifier les calculs, pratiquement
inexistant dans la nature, dans un fluide réel les forces tangentielles de frottement interne qui
s’opposent au glissement relatif des couches fluides sont prise en considération. Ce phénomène de
frottement visqueux apparaît lors du mouvement du fluide.
C’est uniquement au repos, qu’on admettra que le fluide réel se comporte comme un fluide parfait, et
on suppose que les forces de contact sont perpendiculaires aux éléments de surface sur lesquels elles
s’exercent. La statique des fluides réels se confond avec la statique des fluides parfaits.
2.3 Fluide incompressible
Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné ne varie pas en
fonction de la pression extérieure. Les liquides peuvent être considérés comme des fluides
incompressibles (eau, huile, etc.)
2.4 Fluide compressible.

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Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée
varie en fonction de la pression extérieure. Les gaz sont des fluides compressibles. Par exemple, l’air,
l’hydrogène, le méthane à l’état gazeux, sont considérés comme des fluides compressible

3 CARACTERISTIQUE PHYSIQUES

3.1 masse volumique

où :
ρ : Masse volumique en (kg/m3),
m : masse en (kg),
V : volume en (m3).

3.2 poids volumique

ϖ : Poids volumique en (N/m 3).


m : masse en (kg),
g : accélération de la pesanteur en (m/s2),
V : volume en (m3).

3.3 Densité

Dans le cas des liquides on prendra l’eau comme fluide de référence. Dans le cas
des gaz on prendra l’air comme fluide de référence

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3.4 Viscosité
C’est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide, autrement dit sa capacité à
s’écouler. Elle caractérise la résistance d'un fluide à son écoulement lorsqu'il est soumis à l'application
d'une force. C’est à dire, les fluides de grande viscosité résistent à l'écoulement et les fluides de
faible viscosité s'écoulent facilement. Elle peut être mesurée par un viscosimètre à chute de bille, dans
lequel on mesure le temps écoulé pour la chute d’une bille dans le fluide. Elle peut également
être mesurée par un récipient dont le fond comporte un orifice de taille standardisée. La vitesse à
laquelle le fluide s'écoule par cet orifice permet de déterminer la viscosité du fluide.
La viscosité est déterminée par la capacité d'entraînement que possède une
couche en mouvement sur les autres couches adjacentes.
Par exemple, si on considère un fluide visqueux placé entre deux plaques P 1 et P2, tel que la plaque P1 est
fixe et la plaque P2 est animée d’une vitesse V 2

Si on représente par un vecteur, la vitesse de chaque particule située dans une


section droite perpendiculaire à l'écoulement, la courbe lieu des extrémités de ces vecteurs représente
le profil de vitesse. Le mouvement du fluide peut être considéré comme résultant du glissement
des couches de fluide les unes sur les autres. La vitesse de chaque couche est une fonction de la
distance Z. On distingue la viscosité dynamique et la viscosité cinématique.
Viscosité dynamique La viscosité dynamique exprime la proportionnalité entre la force qu'il faut exercer
sur une plaque lorsqu'elle est plongée dans un courant et la variation de vitesse des veines de fluide
entre les 2 faces de la plaque. ...Elle est exprimée par un coefficient représentant la contrainte de
cisaillement nécessaire pour produire un gradient de vitesse d'écoulement d'une unité dans la matière.

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Considérons deux couches de fluide adjacentes distantes de Δz. La force de frottement F qui
s'exerce à la surface de séparation de ces deux couches s'oppose au glissement d'une couche sur l'autre.
Elle est proportionnelle à la différence de vitesse des couches soit Δv, à leur surface S et inversement
proportionnelle à Δz :Le facteur de proportionnalité μ est le coefficient de viscosité dynamique du
fluide

où :
F : force de glissement entre les couches en (N),
μ : Viscosité dynamique en (kg/m.s),
S : surface de contact entre deux couches en (m 2),
ΔV : Écart de vitesse entre deux couches en (m/s),
ΔZ : Distance entre deux couches en (m).
Remarque : Dans le système international (SI), l'unité de la viscosité dynamique
est le Pascal seconde (Pa⋅s) ou Poiseuille (Pl) : 1 Pa⋅s = 1 Pl = 1 kg/m⋅s

Example

• Viscosité cinématique

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L'unité de la viscosité cinématique est le (m 2/s).
Remarque 1 (unité):
On utilise souvent le Stokes (St) comme unité de mesure de la viscosité
cinématique. 1 St= 10-4 m2/s
Remarque 2 (Influence de la température) :
Lorsque la température augmente, la viscosité d'un fluide décroît car sa densité diminue.
Remarque 3 (différence entre viscosité dynamique et viscosité cinématique)
La viscosité cinématique caractérise le temps d'écoulement d’un liquide. Par
contre, la viscosité dynamique correspond à la réalité physique du comportement
d’un fluide soumis à une sollicitation (effort). En d’autre terme, cette dernière exprime la « rigidité
» d’un fluide à une vitesse de déformation en cisaillement.
4.CONCLUSION
Les fluides peuvent être classés en fluides parfaits (sans frottement), fluides
réels (avec frottement), fluides incompressibles (liquides) et fluides compressibles (gaz). Les fluides
sont caractérisés par les propriétés suivantes: la
masse volumique, le poids volumique, la densité et la viscosité. Ces propriétés seront utilisées
ultérieurement. Le comportement mécanique et les propriétés physiques des fluides compressibles
et ceux des fluides incompressibles sont différents. En effet, les lois de la mécanique des fluides ne
sont pas universelles. Elles sont applicables uniquement pour une classe de fluides donnée.
Conformément à la classification qui a été faite, les lois relatives à chaque type de fluides seront
exposées dans la suite du cours d’une façon indépendante.

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Chapitre 2 : STATIQUEE DES FFLUIDES
1 INTRODUCTION
Lors d’une plongée sous marine, on constate que la pression de l’eau augmente
avec la profondeur. La pression d’eau exercée sur un sous-marin au fond de l’océan est
considérable. De même, la pression de l’eau au fond d’un barrage est nettement plus grande qu’au
voisinage de la surface. Les effets de la pression doivent être pris en considération lors du
dimensionnement des structures tels que les barrages, les sous marins, les réservoirs… etc. Les
ingénieurs doivent calculer les forces exercées par les fluides avant de concevoir de telles structures.
Ce chapitre est consacré à l’étude des fluides au repos. Les lois et théorèmes fondamentaux en
statique des fluides y sont énoncés. La notion de pression, le théorème de Pascal, le principe
d’Archimède et la relation fondamentale de l’hydrostatique y sont expliqués.
Le calcul des presses hydrauliques, la détermination de la distribution de la pression dans un
réservoir…etc., sont basés sur les lois et théorèmes fondamentaux de la statique des fluides.

2 NOTION DE PRESSION EN UN POINT D’UN FLUIDE


La pression est une grandeur scalaire. C’est l’intensité de la composante normale de la force qu’exerce
le fluide sur l’unité de surface. Elle est définie en un point A d’un fluide par l’expression suivante :

où :
dS : Surface élémentaire de la facette de centre A (en mètre carré),
⃗n : Vecteur unitaire en A de la normale extérieure à la surface,

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d F⃗ N : Composante normale de la force élémentaire de pression qui s’exerce sur la surface (en
Newton),
PA : pression en A (en Pascal), Sur la surface de centre A, d’aire dS, orientée par sa normale

extérieure ⃗n , la force de pression élémentaire d F⃗ N s’exprime par :

Exemple : Chaque cm2 de surface de notre peau supporte environ 1 kg (force) représentant le
poids de l'atmosphère. C'est la pression atmosphérique au niveau de la mer. Nous ne la ressentons pas
car notre corps est incompressible et ses cavités (estomac, poumons, etc. ) contiennent de l'air à la
même pression.
Si on s'élève de 5 000 m, la pression atmosphérique est deux fois plus faible qu'au
niveau de la mer car la masse d'air au-dessus de notre tête est alors moitié moindre. D’où la
nécessité d’une pressurisation des avions.
En plongée sous-marine, pour mesurer la pression, on utilise le plus souvent le bar: 1 bar = 1 kg /
cm2.

Plus on descend en profondeur, plus la pression est élevée car il faut tenir compte
du poids de l'eau au-dessus de nous : à 10 mètres de profondeur, chaque cm2 de
notre peau supportera un poids égal à :

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1 cm2 X 10 m (profondeur) = 1 cm2 X 100 cm = 1000 cm3 = l’équivalent du poids
d’1 litre d’eau. Le poids d’un litre d’eau douce est égal à 1kg. Le poids d’un litre
d’eau de mer est un plus important (à cause du sel qu’elle contient) : 1,026 kg.
En négligeant cette différence, on considérera que de manière générale un litre d'eau pèse 1 kg.
Par conséquent, la pression due à l'eau à 10 m de profondeur est donc de 1 kg / cm 2, c'est-à-dire 1 bar.
Si on descend à nouveau de -10 m, la pression augmentera à nouveau de 1 bar. C’est ce qu’on appelle la
pression hydrostatique (pression dueà l'eau). On l'appelle aussi pression relative car c'est une pression
par rapport à la surface. La pression hydrostatique (comme la pression atmosphérique) s’exerce
dans toutes les directions (et pas simplement de haut en bas).
Remarque : L’unité internationale de pression est le Pascal : 1 Pa = 1 N/m². Cette unité est très petite.
On utilise le plus souvent ses multiples. En construction mécanique, résistance des matériaux ,
etc.,l’unité utilisée est le méga pascal : 1 MPa= 1 N/mm 2=106 Pa
En mécanique des fluides on utilise encore très souvent le bar. Le bar est égal à peu près à la pression
atmosphérique moyenne :
1 bar = 105 Pa.
3.RELATION FONDAMENTALE DE L’HYDROSTATIQUE.
Considérons un élément de volume d’un fluide incompressible (liquide homogène de poids volumique ϖ

).Cet élément de volume a la forme d’un cylindre d’axe (G, ⃗n ) qui fait un angle α avec l’axe vertical

(O, ⃗z ) d’un repère R(0, X , Y⃗ , ⃗Z )Soit l la


longueur du cylindre et soit dS sa section droite.

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Soit G1 d’altitude Z1 et G2 d’altitude Z2, les centres des sections droites extrêmes.
Etudions l’équilibre du cylindre élémentaire, celui-ci est soumis aux :

- actions à distance : son poids :


d P⃗ 0=−ϖ .l.dS.Z
- actions de contact : forces de pression s’exerçant sur :

la surface latérale :
dF i

- les deux surfaces planes extrêmes :


d F⃗ 1=−P1 .dS. (−⃗u )= P1 .dS.⃗u
et
d F⃗ 2 =−P2 .dS.⃗u avec P1 et P2 les pressions du fluide respectivement en G1respectivement en G2.
Le cylindre élémentaire étant en équilibre dans le fluide, écrivons que la résultante des forces
extérieures qui lui sont appliquées est nulle :

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En projection sur l’axe de symétrie (G,u ) du cylindre,

−ϖ.ldS.cos α+P1 .dS−P2 .dS=⃗0


Exprimons la différence de pression P1 – P2 après avoir divisé par dS et remarqué
que l ⋅ cosα = Z2 − Z1

 :Relation fondamentale de l’hydrostatique.


Autre forme plus générale :
En divisant les deux membres de la relation précédente par ϖ :

P1 P2
+ Z 1= +Z
ϖ ρ.g 2
Ou encore

P1 P2
+ Z 1= +Z
ϖ ρ.g 2
Comme G1 et G2 ont été choisis de façon arbitraire à l’intérieur d’un fluide de poids volumique ϖ , on
peut écrire en un point quelconque d’altitude Z, ou règne la pression P :

4. Enoncé THEOREME DE PASCAL.


4.1 . Enoncé
Dans un fluide incompressible en équilibre, toute variation de pression en un point entraîne la même
variation de pression en tout autre point.
4.2 . Démonstration
Supposons qu’au point G1 intervienne une variation de pression telle que celle-ci
devienne P1 + ΔP1.
ΔP1 étant un nombre algébrique. Calculons la variation de
pression ΔP2 qui en résulte en G2.
Appliquons la relation fondamentale de l’hydrostatique entre G1 et G2 pour le fluide .

- à l’état initial:
P1−P 2=ϖ ( Z 2−Z 1 ) (1)

- à l’état final :
P1 +ΔP 1 −( P2 +ΔP 2 )=ϖ (Z 2 −Z 1 ) (2)
En faisant la différence entre les équations (2) et (1) on obtient :

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5 DIFFERENTS TYPE DE PRSSION
5. 1.La pression absolue
Dans un point du liquide au repos la pression hydrostatique absolue est déterminée par la formule
suivante : P = P0 + ρ.g.h
ou :
P0 : c’est une pression extérieure est souvent e´gale a` la pression atmosphérique.
h : la profondeur d’immersion du point considéré.
5. 2.La pression manométrique
Elle est définie comme la déférence entre la pression absolue et atmosphérique.
Pm = P − Patmou Pm = P0 + ρ.g.h − Patm
Si P0 = Patm , la pression manométrique est déterminée a` l’aide de l’expression suivante :
Pm = ρ.g.h
5. 3.La pression du vide
Si la pression hydrostatique absolue est inférieure à la pression atmosphérique, le manque de la
pression absolue par rapport à celle atmosphérique est appelé pression du vide : P v = Patm − P
6. APPAREILS DE MESURE DE LA PRESSION
Il existe déférents sortes d’instruments mesurant la pression ou la déférence de pression tel que :
6.1. Le piézomètre
C’est un tube mince transparent de diamètre intérieur de 10 a` 15mm branche´ sur un récipient qui
contient un liquide.

6.2 Le manomètre en U

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C’est un tube transparent en forme de U qui contient généralement deux liquides déférents et qui
mesure la déférencede pression absolue et atmosphérique (surpression par rapport a` la pression
atmosphérique) au moyen d’un liquide.

6.3.Loi des vases communicants


Examinons deux vases remplies de liquides déférents de masse volumique ρ 1 et ρ2. La surface libre des
deux vases est soumis à la pression P0.

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L’équation d’équilibre par rapport au plan O −O s’écrit sous la forme suivante :

h1 ρ2
P0 + ρ1. g . h1 =P0 + ρ 2 . g . h2 ⇒ =
h2 ρ1 par conséquent si les pressions sur la surface libre
sont égales, les hauteurs de deux liquides déférents au-dessus du plan de séparation sontinversement
proportionnelles a` leurs masses volumiques.
7. FORCES DE PRESSIONS SUR LES PAROIS
7.1 Paroi plane horizontale
considérons une paroi de largeur unitaire et de surface S immergée horizontalement à une profondeur
h. La force de la pression hydrostatique sur

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la paroi horizontale S estla suivante : F=P. S=( ρ . g . h). S

Dans la pratique l’intérêt est porte´ à la force de pression manométrique du liquide, et dans la majorité
des cas la pression extérieure est égale a` la pression atmosphérique P 0 = Patm donc la formule de calcul

de la force de pression est donne´e par la forme simplifié suivante : F=ρ .g.h. S
C’est-a`-dire la force de pression sur une paroi horizontale correspond au poids de la colonne de liquide
de hauteur h.
7.2 Paroi plane en position inclinée
On s’intéresse aux surfaces planes de forme quelconque entièrement immergée dans l’eau. La figure
suivante représente à gauche la surface immergée et à droite une vue A-A de cette surface. On définit
un repère (x,y) dont l’axe (x) est sur la surface libre et (y) dirigé vers le bas et passant par la surface
plane. Le point G(xG,yG) est le centre de gravité de la section. On définit le repère (ξ, η) comme étant une
translation du repère (x,y) centré en G.

L’intensité de la force résultante agissant sur la surface S est définie par :


L’intégration de cette équation s’écrit :
F = ρ.g.hG.S
hG : hauteur d’eau du centre de gravité de la paroi immergée,
S : surface de la paroi immergée.

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Le point d’application de la force résultante des pressions P(xp, yp) est appelé : centre de pression ou de
poussée.
La position de ce point est définie par la position du barycentre des surfaces élémentaires (ds)
pondérées par la pression sur chaque surface, ce qui revient à calculer le moment équivalent des
forces de pression, c’est-à-dire :

Dans le grande majorité des cas les surfaces sont symétriques par rapport à l’axe η, ce qui revient à dire
que : xp = xG.
La deuxième intégrale s’écrit :

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Iξξreprésente l’inertie de la section suivant les axes ξξ.
Le tableau suivant fournit le centre de gravité, la surface et l’inertie pour quelques formes de surface
plane

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7.3 Centre de pression
Le point d’application de la force F R, est appele´ centre de pression CP = (xR, yR).
Pour de´terminer les coordonnées du centre de pression on prend le moment de la forcepar rapport a`
l’axe x puis y et on écrit ainsi :

F R . y R=∫A y .dF

ρ .g. y c sin (θ ) . A . y R=ρ .g.sin ( θ ) .∫A y 2 .dA

∫A y 2.dA
yR =
A . yc
Ix
x : y R=
du numérateur est le moment d’inertie par rapport á
yc . A
l’intégrale

Dans les calculs, il est plus commode de remplacer le moment d’inertie I x par le

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d’inertie Ixc par rapport a` l’axe parallèle`le a` celui-ci qui passe par le centre de gravite´ de la
moment

surface en utilisant , cet effet, l’équation suivante :


I x =I xc +A . y 2c
I xc
yR = + yc
y c. A
L’équation précédente devienne :

La même procédure permet de définir la coordonnée xR

F R . x R =∫A x.dF

ρ .g. y c sin (θ ) . A .x R=ρ .g.sin ( θ ) . ∫A y .x .dA

∫A y . x . dA
x R=
A . yc ,

I xy
xy : x R=
l’intégrale du numérateur est le produit d’inertie par rapport à
yc . A
Dans les calculs, il est plus commode de remplacer le produit d’inertie I xypar leProduit d’inertie I xyc avec

I xy=I xyc + A . x c y c

L’équation précédente devienne :

7.4 Paroi rectangulaire plane verticale

7.4.1 Hypothèses

La paroi verticale possède un axe de symétrie (G,Y). G est son centre de surface.

D’un coté de la paroi il y a un fluide de poids volumique ϖ , de l’autre coté, il y a de l’air à la pression

atmosphérique Patm. On désigne par PG la pression au centre de surface G du coté fluide. :

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7.4.2 Eléments de réduction du torseur des forces de pression
Connaissant la pression PG au point G, la pression P M au point M est déterminée en appliquant la relation

fondamentale de l’hydrostatique : PM − PG= ϖ.(YG −YM) Dans le repère


défini sur la figure : yG=0 et yM =y, donc PM=PG−ϖ.y
Exprimons la force de pression en M :

7.2.3 Résultante

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que l’on peut écrire en mettant en facteur les termes constants :

On note que :

Moment statique de la surface S par rapport à l’axe (G, Z ),


Donc :

7.4.5 Moment

Moment quadratique de la surface S par rapport à l’axe passant par le centre de surface G.
Donc :

En résumé :

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7.4.4 Centre de poussée
On cherche à déterminer un point G 0 où le moment résultant des forces de pression est nul.

Go existe, il s’appelle le centre de poussée de la paroi.


Remarque : Le centre de poussée est toujours au-dessous du centre de surface G.
7.5 Paroi courbée
Lesparoi des ouvrages hydrotechnique qui subissent une pression hydrostatique
être non seulement planes, mais également courbes, par exemples , les vannes secteurs, les
peuvent
parois des réservoirs d’eau en charge, etc. La force hydrostatique qui s’appliquent sur une surface
courbeé peut être obtenue par le calcul des composantes horizontales et verticales Et l’intensite´ de la

F R = ( F 2H + F 2V )

force FR est obtenue ainsi :

Horizontalement: FH =F2

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Verticalement : FV = F1 + W

F H =ρ .g.hc . A x .

Avec :

Ax : la surface de la projection d’une surface courbe sur un plan perpendiculaire à l’axe horizontal

hc : la profondeur d’immersion du centre de gravite´ de cette projection.

La composante verticale est e´gale à :

W= ρ. g.V p
Avec Vp: le volume du corps de pression

8 . THEOREME D’ARCHMEDE
8 . 1 Énoncé
Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de ce fluide une force (poussée) verticale, vers
le haut dont l'intensité est égale au poids du volume de fluide déplacé (ce volume est donc égal au

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volume immergé du corps). PARCH=ρfluide.Vimm.g

8.2. condition de flottabilité d’un solide

étant le poids du solide en équilibre, le principe fondamental de la statique impose :

Le Poids est défini comme le produit de la masse du solide par l'accélération de pesanteur :

Il vient donc :

Conclusion

Pour que l'objet flotte, c'est-à-dire pour que , il faut que :

La condition serait la même pour un liquide non miscible.

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9.CONCLUSION
La statique des fluides est basée principalement sur les résultats suivants:
a) La différence de pression entre deux points est proportionnelle à leur différence de profondeur

C’est la relation fondamentale de l’hydrostatique,

b) Toute variation de pression en un point engendre la même variation de pression en tout autre point
d’après le théorème de Pascal.
c) Tout corps plongé dans un fluide subit une force verticale, orientée vers le haut c’est la poussée
d’Archimède et dont l'intensité est égale au poids du volume de fluide déplacé.

d)Pour que l'objet flotte, c'est-à-dire pour que , il faut que : .

La condition serait la même pour un liquide non miscible.

Chapitre 3  : DYNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES PARFAITS


1 INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons étudier les fluides en mouvement. Contrairement aux solides, les
éléments d’un fluide en mouvement peuvent se déplacer à des vitesses différentes. L’écoulement
des fluides est un phénomène complexe.
On s’intéresse aux équations fondamentales qui régissent la dynamique des fluides incompressibles
parfaits, en particulier :
- l’équation de continuité (conservation de la masse),
- le théorème de Bernoulli (conservation de l’énergie) et,
- le théorème d’Euler (conservation de la quantité de mouvement) à partir duquel on établit les
équations donnant la force dynamique exercée par les fluides en mouvement (exemple les jets
d’eau).
2 ECOULEMENT PERMANANT .

MANIGOMBA JEAN ALBERT Page 28


L’écoulement d’un fluide est dit permanent si le champ des vecteurs vitesse des particules fluides est
constant dans le temps. Notons cependant que cela ne veut pas dire que le champ des vecteurs
vitesse est uniforme dans l’espace.
L’écoulement permanent d’un fluide parfait incompressible est le seul que nous aurons à
considérer dans ce cours. Un écoulement non permanent conduirait à considérer les effets d’inertie
des masses fluides.
3 EQUATTION DE CONTINUITE
Considérons une veine d’un fluide incompressible de masse volumique ρ animée d’un écoulement
permanent.

On désigne par :
- S1 et S2 respectivement la section d’entrée et la section de sortie du fluide à l’instant t,
- S’1 et S’2 respectivement les sections d’entrée et de sortie du fluide à l’instant t’=(t+dt),
- V1 et V2les vecteurs vitesse d’écoulement respectivement à travers les sections S 1 et S2 de la veine.
- dx1 et dx2 respectivement les déplacements des sections S 1 et S2 pendant l’intervalle de temps
dt,
- dm1 : masse élémentaire entrante comprise entre les sections S 1 et S’1,
- dm2 : masse élémentaire sortante comprise entre les sections S 2 etS’2,
- M : masse comprise entre S1 et S2,
- dV1 : volume élémentaire entrant compris entre les sections S 1 et S’1,

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- dV2 : volume élémentaire sortant compris entre les sections S 2 et S’2,
A l’instant t : le fluide compris entre S 1et S2 a une masse égale à (dm1+M)
A l’instant t+dt : le fluide compris entre S’ 1 et S’2 a une masse égale à (M+ dm2).

4.NOTION DE DEBIT
4.1 Débit massique

dm
Le débit massique d’une veine fluide est la limite du rapport dt quand dt tend vers 0.

où :
- qm est la masse de fluide par unité de temps qui traverse une section droite quelconque de la
conduite.
- dm : masse élémentaire en (kg) qui traverse la section pendant un intervalle de
temps dt .
- dt : intervalle de temps en (s)

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en tenant compte des équations précédentes on obtient :
avec :

 :
Vitesse moyenne d’écoulement de la veine fluide à travers S 1,

dx 2
=V 2=‖V⃗ 2‖
dt
Vitesse moyenne d’écoulement de la veine fluide à travers S2
D’après (2)

q m=ρS1 V 1 =ρS2 V 2
Soit dans une section droite quelconque S de la veine fluide à travers laquelle le fluide s’écoule à la
vitesse moyenne v :

où :
qm : Débit massique en (kg/s)
ρ : Masse volumique en (kg/m3)
S : Section de la veine fluide en (m2)
V : Vitesse moyenne du fluide à travers (S) en (m/s)
4.2 Débit volumique

dV
Le débit volumique d’une veine fluide est la limite du rapport dt quand dt tend vers 0

Où :
- qv : Volume de fluide par unité de temps qui traverse une section droite quelconque de la
conduite.

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- dV : Volume élémentaire, en (m 3),ayant traversé une surface S pendant un intervalle de temps
dt,
- dt : Intervalle de temps en secondes (s),

dm qm
dV = qV =
D’après la relation (3) et en notant que ρ on peut écrire également que ρ

Soit
4.3.Relation entre débit massique et débit volumique
A partir des relations précédentes on peut déduire facilement la relation entre le
débit massique et le débit volumique

5.THEOREME DE BERNOULLI –CAS D’UN ECOULEMENT SANS ECHAGE DE TRAVAIL .


Reprenons le schéma de la veine fluide du paragraphe 3 avec les mêmes
notations et les hypothèses suivantes:
- Le fluide est parfait et incompressible.
- L’écoulement est permanent.
- L’écoulement est dans une conduite parfaitement lisse.

On considère un axe Z⃗ vertical dirigé vers le haut.

On note
Z1 ,
Z2 et Z respectivement les altitudes des centres de gravité des masses dm 1, dm2 et M.
On désigne par F 1 et F 2 respectivement les normes des forces de pression du fluide agissant au

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niveau des sections S1 et S2.

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A l’instant t le fluide de masse (dm1 + M) est compris entre S1 et S2. Son énergie
mécanique est :

A l’instant t’=(t+dt) le fluide de masse (M+dm 2) est compris entre S’1 et S’2. Son
énergie mécanique est :

On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t et t’ :


« La variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures. »

E'mec −E mec=W Forces . de. pression=F 1 dx 1−F 2 dx 2 ⇔ E'mec −E mec =P1 S 1 dx 1−P2 S 2 dS 2 =P1 dV 1−P2 dV 2
en simplifiant on obtient:

1 1 P P
dm 2 . g . Z 2 + dm2 .V 22 −dm 1 . g . Z 1 + dm1 . g . V 21 = 1 dm 1 − 2 dm 2
2 2 ρ1 ρ2
Par conservation de la masse dm 1 = dm2 = dm et puisque le fluide est incompressible : ρ 1 = ρ2 = ρ ,
On aboutie à l’équation de Bernoulli :

L’unité de chaque terme de la relation (4) est le joule par kilogramme (J/kg)
D’après la relation (4) on peut alors écrire :

6.THEOREME DE BERNOULLI –CAS D’UN ECOULEMENT AVEC ECHAGE DE TRAVAIL .


Reprenons le schéma de la veine fluide du paragraphe 4 avec les mêmes notations et les mêmes
hypothèses. On suppose en plus qu’une machine hydraulique est placée entre les sections S 1 et S2.

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Cette machine est caractérisée par une puissance nette Pnet échangée avec le fluide, une puissance sur
l’arbre Pa et un certain rendement η.Cette machine peut être soit une turbine soit une pompe.
- Dans le cas d’une pompe : le rendement est donné par l’expression suivante :

- Dans le cas d’une turbine : le rendement est donné par l’expression suivante :

Entre les instant t et t’=(t+dt), le fluide a échange un travail net W net = Pnet.dt avec la machine
hydraulique. Wnet est supposé positif s’il s’agit d’une pompe et négatif s’il s’agit d’une turbine.
On désigne par F 1 et F 2 respectivement les normes des forces de pression du fluide agissant au
niveau des sections S1 et S2.
A l’instant t le fluide de masse (dm1 + M) est compris entre S1 et S2. Son énergiemécanique est :

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A l’instant t’=(t+dt) le fluide de masse (M+dm2) est compris entre S’ 1 et S’2. Son énergie mécanique est :

On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t et t’ :« La


variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures. »,en
considérant cette fois ci le travail de la machine hydraulique

on aboutie à l’équation de Bernoulli :

7.THEOREME D’ELEUR
Une application directe du théorème d’Euler est l’évaluation des forces exercées
par les jets d’eau. Celles-ci sont exploitées dans divers domaines : production de l’énergie électrique à
partir de l’énergie hydraulique grâce aux turbines, coupe des matériaux, etc. Le théorème d’Euler
résulte de l’application du théorème de quantité de mouvement à l’écoulement d’un fluide :

quantité de mouvement.
Ce théorème permet de déterminer les efforts exercés par le fluide en mouvement sur les objets qui les
environnent.
Enoncé

∑ ( F⃗ .ext )
La résultante des actions mécaniques extérieures exercées sur unfluide isolé (fluide
contenu dans l’enveloppe limitée par S 1 et S2 ) est égale à la

MANIGOMBA JEAN ALBERT Page 36


variation de la quantité de mouvement du fluide qui entre en S 1 à une vitesse
V⃗ 1 et sort par S2 à une

vitesse
V⃗ 2 .

∑ ( F⃗ .ext )=q m ( V⃗ 2−V 1 )


Exemple :

Considérons un obstacle symétrique par rapport à l’axe Z⃗ . Le jet d’un écoulement de débit

massique qm, de vitesse


V⃗ 1 et de direction parallèle à l’axe Z⃗ , percute l’obstacle qui le

dévie d’un angle β . Le fluide quitte l’obstaunvitesse


V⃗ 2 de direction faisant un angle β par rapport

à l’axe Z⃗ .

La quantité de mouvement du fluide à l’entrée de l’obstacle est : q m.V1 porte par

l’axe Z⃗ .

La quantité de mouvement du fluide à la sortie de l’obstacle est : q m.V1.cos β porté par l’axe Z⃗ .
La force opposée au jet étant égale à la variation de la quantité de mouvement :

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LaLa force F exercée sur l’obstacle en direction de Z⃗ est égale et opposée à celle-ci :

8. CONCLUSION

Les lois et les équations établies dans ce chapitre en particulier l’équation de Bernoulli ont un
intérêt pratique considérable du moment ou elles permettent de comprendre le principe de
fonctionnement de beaucoup d’instruments de mesure de débits tels que le tube de Pitot, le tube de
Venturi et le diaphragme…etc.
Réservées aux fluides incompressibles, ces lois et équations peuvent être
employées dans certains cas particulier pour les fluides compressibles à faible variation de
pression. Une telle variation existe dans plusieurs cas pratiques. Cependant, lorsqu’on veut
prendre en considération la compressibilité dans les calculs, il est nécessaire d’employer les formules
appropriées.

Chapitre 4: DYNAMIQUE DES FLUIDES INCOMPRESSIBLES REELS


1 INTRODUCTION

Dans le chapitre précédent nous avons supposé que le fluide était parfait pour appliquer
l’équation de conservation de l’énergie. L’écoulement d’un fluide réel est plus complexe que celui
d’un fluide idéal. En effet, il existe des forces de frottement, dues à la viscosité du fluide, qui
s’exercent entre les particules de fluide et les parois, ainsi qu’entre les particules elles-mêmes. Pour
résoudre un problème d’écoulement d’un fluide réel, on fait appel à des résultats expérimentaux,
en particulier ceux de l’ingénieur et physicien britannique Osborne Reynolds. Une méthode simplifiée
de calcul des pertes de charge basée sur ces résultats expérimentaux est proposée. Elle est
indispensable pour le dimensionnement des diverses installations hydrauliques (de pompage, de
turbines, de machines hydrauliques et thermiques dans lesquelles est véhiculé un fluide réel…etc.)
2.FLUIDE REEL
Un fluide est dit réel si, pendant son mouvement, les forces de contact ne sont pas perpendiculaires aux
éléments de surface sur lesquelles elles s’exercent (elles possèdent donc des composantes

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tangentielles qui s’opposent au glissement des couches fluides les unes sur les autres). Cette résistance
est caractérisée par la viscosité.

3.REGIME D’ECOULEMENT –NOMBRE DE REYNOLDS


Les expériences réalisées par Reynolds en1883 lors de l'écoulement d'un liquide
dans une conduite cylindrique rectiligne dans laquelle arrive également un filet de liquide coloré, ont
montré l'existence de deux régimes d'écoulement : régime laminaire et régime turbulent :
- Régime laminaire :
Les filets fluides sont des lignes régulières, sensiblement parallèles entre elles.

-Régime turbulent :
Les filets fluides s’enchevêtrent, s’enroulent sur eux-mêmes.

Des études plus fines ont montré qu’il existe encore une subdivision entre :
- les écoulements turbulents lisses et
- les écoulements turbulents rugueux.
La limite entre ces différents types d’écoulements est évidemment difficile à
appréhender. En utilisant divers fluides à viscosités différentes, en faisant varier le débit et le
diamètre de la canalisation, Reynolds a montré que le paramètre qui permettait de déterminer si
l'écoulement est laminaire ou turbulent est un nombre sans dimension appelé nombre de Reynolds
donné par l’expression suivante:

- V : Vitesse moyenne d’écoulement à travers la section considérée en (m/s)

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- d : Diamètre de la conduite ou largeur de la veine fluide en (m).
- ν : Viscosité cinématique du fluide (m2/s).
Résultats empirique à titre indicatif :
Si Re< 2000 l’écoulement est laminaire
Si Re> 2000 l’écoulement est turbulent :
- Lisse si 2000<Re<100000
- Rugueux si Re>100000

4. PERTES DE CHARGES
4.1 Définition
Considérons un écoulement entre deux points (1) et (2) d’un fluide réel dans une conduite, tel que entre
les points (1) et (2) il n’y ait pas de machine hydraulique. Reprenons le schéma de la veine fluide du
paragraphe 4 du chapitre 3 avec les mêmes notations et les hypothèses suivantes:
- Le fluide est réel et incompressible : cela suppose l’existence de forces
élémentaire de frottement visqueux dτ qui contribue dans l’équation de bilan par un travail négatif et
donner naissance à des pertes de charges.
- L’écoulement est permanent.

On considère un axe Z⃗ vertical dirigé vers le haut.

On note
Z1 ,
Z2 et Z respectivement les altitudes des centres de gravité des masses dm 1, dm2 et
M. On désigne par F1 et F2 respectivement les normes des forces de pression du fluide agissant
au niveau des sections S1 et S2.

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A l’instant t le fluide de masse (dm1 + M) est compris entre S1 et S2. Son énergie
mécanique est :

A l’instant t’=(t+dt) le fluide de masse (M+dm 2) est compris entre S’1 et S’2. Son
énergie mécanique est :

On applique le théorème de l’énergie mécanique au fluide entre t et t’ :

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« La variation de l’énergie mécanique est égale à la somme des travaux des forces extérieures ». On
prendra en considération cette fois ci le travail des forces de frottement visqueux dτ.

E'mec −E mec=W Forces . de. pression=F 1 dx 1−F 2 dx 2 + ∑ W dτ


⇔ E'mec −E mec =P1 . S1 . dx 1 −P2 . S 2 dx 2 + ∑ W dτ =P1 dV 1 −P2 dV 2 + ∑ W dτ
simplifiant on obtient:

1 1 P1 P2
dm2 . g . Z 2 + dm2 .V 22 −dm1 . g . Z 1 − dm1 . V 21 = dm1 − dm 2 + ∑ W dτ
2 2 ρ1 ρ2
Par conservation de la masse dm1 = dm2 = dm et puisque le fluide est
incompressible : ρ1 = ρ2 = ρ , On aboutie à l’équation de Bernoulli :

V 22−V 21 P2 −P1 ∑ W dτ
+ +g ( Z 2 −Z 1 )=
2 ρ dm

J 12=
∑ W dτ
On défini la perte de charge entre les points (1) et (2) par dm qui est la perte d’énergie
par frottement visqueux par unité de masse qui passe.

L’unité de chaque terme de la relation (4) est le joule par kilogramme (J/kg)
En divisant par g la relation (4) devient homogène à des longueurs en mètre.

La perte de charge J12 peut être due à une perte de charge linéaire et une perte de charge singulière :

Par exemple, dans le circuit représenté dans la figure ci-dessous, les tronçons BC, DE, FG, HI et JK sont
des coudes de différents angles, donc elles présentent des pertes de charge singulières. Les tronçons
AB, CD, EF, GH, IJ et KL sont des conduites rectilignes, donc elles présentent des pertes de charge
linéaires

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4.2 pertes de charges singulières
Quand la conduite subit de brusque variation de section ou de direction, il se produit des pertes
de charges dites singulières, elles sont généralement mesurable et font partie des caractéristiques de
l’installation.
On les exprime par :

où s : indice de l’accident de forme de la conduite.


Ks : Coefficient (sans unité) de pertes de charge. Il dépend de la nature et de la
géométrie de l’accident de forme. Les valeurs de K s sont données par les constructeurs dans leurs
catalogues.
4.2 pertes de charges lineaires
Les pertes de charges linéaires, sont des pertes de charge réparties régulièrement le long des
conduites. En chaque point d’un écoulement permanent, les caractéristiques de l’écoulement sont
bien définies et ne dépendent pas du temps.
Les pertes de charge linéaires sont proportionnelles à la longueur L de la conduite, inversement
proportionnelles à son diamètre d, proportionnelle au carré de la vitesse débitante V du fluide.

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- V : vitesse moyenne d’écoulement dans la conduite (m/s)
- L : longueur de la conduite (m)
- d : diamètre de la conduite (m)
- λ : coefficient de perte de charge linéaire. Il dépend du régime d’écoulement et
notamment du nombre de Reynolds Re.
Dans un régime d’écoulement laminaire : Re< 2000

Dans un régime d’écoulement turbulent lisse : 2000 <Re< 10 5

Dans un régime d’écoulement turbulent rugueux : Re> 10 5

avec :
- ε : rugosité de la surface interne de la conduite (mm)
- d : diamètre intérieur de la conduite (mm)
Parfois, on lit la valeur de λ sur un abaque établie par Moody.
5.THEOREME DE BERNOULLI APLIQUEE A UN FLUIDE REEL
Considérons un écoulement entre deux points (1) et (2) d’un fluide réel dans une
conduite. On suppose éventuellement, qu’il existe entre (1) et (2) des machines
hydrauliques.
On note :
J12: Somme de toutes les pertes de charge, singulière et linéaires entre les
sections (1) et (2).
Pn : Puissance mécanique échangé entre le fluide et les machines éventuellement
placées entre (1) et (2).

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Le Théorème de Bernoulli prend la forme générale suivante :

6.CONCLUSION
Les formules exposées dans ce chapitre relatives aux pertes de charge constituent un outil de calcul
grossier permettant d’obtenir des valeurs approximatives. Même s’il demeurerait grossier, il serait
néanmoins très utile pour une tâche de conception ou l’on privilégie la simplicité et la rapidité
d’exécution quitte à perdre un peu de précision

Chapitre 5.PHENOMENES TRANSITOIRES DANS LES CONDUITES

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1 INTRODUCTION
Dans les systèmes hydrauliques en charge, les changements brusques de régime (arrêt ou démarrage
d’une pompe pour les stations d’épuration par exemple) entrainent d’importantes variations de
pression, appelées coups de bélier. Les contraintes générées sur le matériel dépassent dans la plupart
des cas celles observées dans le régime statique ou permanent. Il devient dès lors très important
d’analyser les déférents régimes transitoires afin de mettre en place des mesures de protection
adaptées. L’expérience montre que ce phénomènene est très complexe, avec pour conséquence une
absence de solution analytique. Nous verrons dans la suite de l’étude que dans le cas d’un écoulement
dans uneconduite pourvue d’une vanne, il existe deux comportements déférents (élastique et
incompressible). Les deux existent simultanément, mais un des deux comportement reste prépondérant
selon le temps caractéristique de la variation du régime permanent. Il est très important aussi de bien
noter de suite qu’il n’y a pas de déplacement de matière (outres peu), mais plutôt un mouvement du
guide autour d’un valeur moyenne. Afin d’exposer cette partie de façon graduelle, nous verrons les
approches suivantes : (1) l’écoulementincompressible dans une conduite de section constante (coup de
bélier de masse),et (2) l’écoulementcompressible dans une conduite de section variable (coup de bélier
d’ondes).
5.1. ORGINES DES PHENOMENES TRANSTOIRES
Les phénomènes transitoires ont pour origine une variation de pression ou de débit en un point du
réseau hydraulique.Leseffets peuvent être très divers, il importe alors d’étudier la configurationdu
réseau hydraulique pour prédire les impacts des effetstransitoires afin de proposer des solutions
adéquates. Parmi toutes les origines possibles du coup de bélier, nous mentionnerons ici les
configurations les plus susceptibles de générer les coup de béliers importants.
-Un écoulement de liquide provenant d’un réservoir et traversant une conduite pourvue d’une vanne
à son extrémité. Le débit est régulé à partir de l’obturation de cette dernière. Si la fermeture est trop
rapide et n’est pas contrôlée correctement, les variations importantes de la pression ont lieu dans la
partie finale de la fermeture.
-Un réservoir alimentant un réseau de conduites dont chacune est pourvue d’une vanne de régulation.
Ces vannes peuvent être ajustées indépendamment les unes des autres. Chaque ajustement sera à
l’origine d’un coup de bélier dans le réseau entier, et leurs effets se cumulent.
-Un autre exemple caractéristique est celui de la pompe alimentant un réservoir. Celle-ci est placée en
amont d’une conduite pourvue d’un clapet anti-retour évitant tout retour de liquide dans la pompe
quand celle-ci est arrêtée. Une fois la pompe stoppée le liquide continue son mouvement

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consécutivement à son inertie. Une dépression apparaît alors auniveau du clapet susceptible de
générer une cavitation. Ensuite, lors d’une deuxième étapele liquide retombe par effet de gravite´ sur
le clapet. La surpression générée par ce retour de liquide peut être importante et détériorer la
conduite. Ce phénomène est répète sur quelques périodes jusqu’à ce qu’il soit dissipe
5.3 Coup de bélier
Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de
la vitesse d'un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d'un robinet ou du
démarrage/arrêt d’une pompe.

Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut
entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité d'eau en
mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d'un anti bélier.

Joint de dilatation détruit par un coup de bélier

En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de


pomper de l'eau à une certaine hauteur sans autre énergie que la force de la même eau, c'est le bélier
hydraulique.

Causes et conséquences

Lorsqu'une tuyauterie est brutalement fermée, la masse de liquide avant la fermeture est toujours en
mouvement avec une certaine vitesse, générant une pression élevée ainsi qu'une onde de choc. Dans
une plomberie courante, cela se manifeste par un bruit sourd, rappelant le son d'un coup de marteau.
Les coups de bélier peuvent provoquer la rupture d'une tuyauterie si la pression atteinte devient trop
élevée. Des poches d'air peuvent être ajoutées sur le réseau de tuyauteries afin d'obtenir un effet
amortisseur, protégeant le système.

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Dans le cas d'une centrale hydroélectrique, l'eau circulant dans les tuyauteries ou tunnels peut être
isolée de la turbine génératrice au moyen d'une vanne. Toutefois, si par exemple, le tunnel acheminant
l'eau est un tube long de 14 km, de 7,7 m de diamètre et rempli d'eau circulant à 3,75 m/s, cela
représente une très grande quantité d'énergie cinétique qui doit être arrêtée. Pour cela, une chambre
d’équilibre, ouverte en son sommet, peut être utilisée.Dans une installation domestique, des coups de
bélier peuvent se produire lorsqu'une machine à laver ou lave-vaisselle coupe son alimentation en eau.
Cela se traduit généralement par un bang assez fort.D'autres causes des coups de béliers peuvent
découler des défaillances d'une pompe ou encore la fermeture d'un clapet anti-retour

Moyens de prévention

Les coups de bélier peuvent être à l'origine d'accident, mais le plus souvent, cela se limite à une rupture
de tuyauteries ou du matériel qui y est raccordé. Les lignes transportant des fluides dangereux
bénéficient d'une attention toute particulière lors de la conception, de la construction et de
l'exploitation.

Les éléments suivants permettent de diminuer ou supprimer les coups de bélier:

 Réduire la pression de l'alimentation en eau, par l'installation d'un régulateur de pression.


 Réduire la vitesse du fluide dans la tuyauterie. Afin de réduire l'importance du coup de bélier,
certains guides de dimensionnement recommandent une vitesse égale ou inférieure à 1,5 m/s.
 Installer des robinets avec une vitesse de fermeture lente.
 Utiliser des procédures d'ouverture et de fermeture sur une installation.
 L'installation d'une bouteille anti-coup de bélier, également appelée bouteille anti-pulsatoire.
 Mettre en place une chambre d'équilibre.
 Réduire les longueurs de tuyauterie droite par des coudes ou des lyres de dilatation, les coudes
réduisant l'influence des ondes de pression.
 Employer des éléments de tuyauteries conçus pour des pressions élevées (solution coûteuse).
 Installer un volant d'inertie sur la pompe.

5.3 .la compressibilité des liquides

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La compressibilité est une caractéristique d’un corps (solide ou fluide), définissant sa variation relative
de volume sous l’effet d’une pression appliquée. Elle peut être définie au moyen de son coefficient de

1 dV
χ= .
compressibilité χ, tel que : V dP
Représentant la variation de volume dV associé un accroissement de pression dP et possède les
dimensions de l’inverse d’une pression [m2/N]. Etant donnée l’expression duvolume massique v = ƿ−1,
on a

1 dρ
χ= .
  dρ dP

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