Sunteți pe pagina 1din 3

ANGEE LIZETH LADINO QUINTERO (1131813)

DJEUDOU TCHADA LIVIETTE CHRYSTELE (1163403)

Littérature et imaginaire

Gr: 007

Contexte sociohistorique de 1850 à 1900

Travail présenté à Mme Hamadi Oria

350-113-VI

Cégep de Victoriaville

Le 19 mars 2012
Le XIXe siècle est marqué par de grands bouleversements politiques,

économiques et sociaux. Certains acquis sont provisoirement abolis à la suite de la

révolution de 1848, qui se termine dans la désillusion et le sang. Cette régression est

en fait l’œuvre d’une bourgeoisie soucieuse de sa seule réussite.la bourgeoisie se

méfie des libertés accordées au peuple. Elle estime qu’il ne peut y avoir qu’une seule

légitimité, qu’un seul ordre : l’ordre économique, le pouvoir de l’argent. De fait, la

seconde moitié du XIXe siècle se caractérise par une phase de croissance économique

rapide et de grande prospérité. Les différentes postes nationales étendent leur

organisation à un réseau mondial et le libre-échange est instauré entre la France et

l’Angleterre : ces indices annoncent une <<mondialisation>> qui se poursuit depuis

lors. Le moteur à explosion bouleverse la production de la vie quotidienne. Les

chemins de fer est les navires a moteur permettent de multiplier le nombre d’usines.

Les paysans quittent en grand nombre les campagnes pour venir former les nouvelles

masses ouvrières des villes.

Tant en Europe qu’en Amérique, de nouveaux modes de vie se dessinent, associés à

la division du travail, aux relations marchandes et à la bureaucratie. On assiste alors à

la naissance d’une nouvelle classe sociale, le prolétariat, cette grande masse ouvrière

qui n’a pas conscience qu’elle ne sert en fait qu’à enrichir la bourgeoisie. Mais un

autre courant d’idées commence à se manifester dans cette société. Il s’agit des idées

socialistes défendues par des gens qui s’opposent aux nouvelles conditions

économiques et sociales, et qui souhaitent l’amélioration du sort des classes


défavorisées. La théorie de la lutte des classes connaît sa première grande diffusion

en 1848, lorsque Karl Marx et Friedrich Engels publient leur Manifeste du parti

communiste.

Un nouvel art entend réagir contre le romantisme, qui jouissait alors de la faveur de

la classe bourgeoise dirigeante. C’est le réalisme, courant dominant de 1850 à 1880.

Les tenants de cette esthétique rejettent les conventions et la suffisance de la classe

bourgeoise, et s’intéressent plutôt à la nouvelle classe sociale issue de la révolution

industrielle. Cette époque est marquée par des écrivains comme Stendhal qui a écrit

La tête de l’homme qu’elle avait tant aimé, Balzac qui a écrit Toute sa personne

explique la pension, Gustave Flaubert qui a écrit Une de ces pauvres choses, Guy de

Maupassant qui a écrit Le saut de Berger et Émile Zola qui a écrit La vision rouge de

la révolution. Les œuvres des artistes ne sont jamais une simple reproduction du réel :

elles ne peuvent être qu’une interprétation, une vision personnelle de ce qu’ils voient.

S-ar putea să vă placă și