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- Cockcroft et Gault :
¿
Clcre (ml/min) = (140−âge) x poids¿
créat (mmol/l) x K [K = 1.25 pour
l’homme et 1 pour la femme]
Ou
- CKD-EPI : DFG (ml/min/1.73 m2) = 141 x min (créat/ k,1)α x max(créat/ k,1)-1,209 x 0.993 Age x 1.018[si femme]
x 1.159 [si peau noire]
Taille . Poids
SC m² =
√ 3600
Avec :
- Taille en centimètre
- Poids en kilogramme
5. Les hypoglycémies sont fréquentes dans la population de diabétiques de type 2 insuffisants rénaux !
- Vrai
- Faux
N.B : par différents mécanismes : diminution de la clairance rénale de l’insuline, diminution de la néoglucogenèse rénale,
diminution de l’excrétion hépatique du glucose à cause de l’hyper urémie, dénutrition des sujets insuffisants rénaux.
6. Quelle est la forme la plus fréquente de d’atteinte rénale dans le diabète de type 1 ?
- Glomérulosclérose nodulaire.
N.B :
N.B: Ces modifications de la pharmacocinétique exposent à un risque accru d’hypoglycémie principalement chez le diabétique
de type 1, puisqu’il existe une insulinorésistance compensatrice chez le diabétique de type 2
9. Quels sont Les objectifs glycémiques chez l’insuffisant rénal chronique et hémodialysé ?
- La glycémie à jeun < 140 mg/dl (7.8 mmol/l)
- La glycémie postprandiale < 200 mg/dl (11.1 mmol/l)
- l’HbA1 C comprise entre 6 et 7 % quel que soit le type de diabète.
N.B: Une valeur de 8 % d’HbA1c reste acceptable chez le diabétique de type 2 âgé.
10. Quel est le seul sulfamide hypoglycémiant autorisé au stade d’IR terminale et d’hémodialyse?
- Répaglinide (glinides).
N.B :
Le glipizide et la gliquidone restent permis tant que la clairance de la créatinine est supérieure à 30 ml/min.
Les inhibiteurs des α glucosidases (Acarbose), d’efficacité modérée, sont autorisés tant que la clairance de la créatinine
est supérieure à 25 ml/min.
11. Citez 5 médicaments qui accroissent le risque d’hypoglycémie lors d’utilisation des sulfamides en cas d’IRC ?
- Acide acétylsalicylique,
- Anti-vitamine k,
- Bétabloquants,
- Anti inflammatoires non stéroïdiens.
- Chloramphenicol
12. citez trois situations où on peut retrouver une glycosurie en regard d’une glycémie normale.
- La grossesse.
- Diabète rénale.
- MODY 3.
13. Quel est l’intérêt de diminuer l’apport protidique en cas d’hyper filtration glomérulaire ?
- Inhibition de la dilatation des artérioles afférentes, donc réduction de la protéinurie.
- L’apport protidique recommandé : 0.7 - 0.9 g/kg/j
N.B : Une corrélation entre le niveau d’excrétion urinaire d’albumine et la fréquence de l’anémie a été démontrée.
17. Quels sont les traitements antihypertenseurs à privilégier en cas de néphropathie diabétique ?
A. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
19. Concernant l’objectif glycémique chez un patient ayant une néphropathie diabétique, quelle est la proposition
exacte ?
A. Il doit être maintenu pour une HbA1c inférieure à 7.5%.
B. Il doit être obtenu quelle que soit la fonction rénale avec une association d’ADO.
C. Lorsqu’il est respecté il permet une stabilisation des lésions rénales.
La réponse est : C
20. Concernant les patients présentant une néphropathie diabétique, quelles sont les propositions exactes ?
A. Ce sont principalement des diabétiques de type 1.
B. Ils sont à haut risque cardiovasculaire.
C. Ils nécessitent un suivi pluridisciplinaire.
D. Ils ont rarement vu leur diagnostic confirmé par ponction biopsie rénale.
21. Concernant les inhibiteurs direct de la rénine, quelles sont les propositions exactes ?
A. Ce sont des inhibiteurs compétitifs de la rénine humaine.
B. Ils sont aussi efficaces sur la baisse de la pression artérielle que les autres traitements antihypertenseurs.
C. Ils diminuent le taux plasmatique de toutes les angiotensines.
D. Ils ont comme principal effet secondaire la survenue d’une hypokaliémie.
La réponse est : C
N.B : Une supplémentation en calcium est nécessaire dès que la clearance à la créatinine est inférieure à 40ml /mn, même si la
calcémie est normale.
N.B :
le Triatec®, l’Aprovel® ainsi que le Cozaar® et le Prétérax®, le telmisartan et l’énalapril ont montré leur efficacité pour
ralentir la vitesse de progression de l’insuffisance rénale diabétique et sur la prévention myocardique. Leur effet passe
par la baisse de la pression artérielle mais leur caractère « néphroprotecteur » serait lié à la vasodilatation artériolaire
efférente qu’ils engendrent.
Préterax®: chaque comprimé contient 2.5 mg ou 5 mg Perindopril-Arginin (correspond à 1.6975 mg ou 3.395 mg
Perindopril) et 0.625 mg ou 1.25 mg Indapamid
34. Pourquoi les IEC sont des médicaments du choix dans le traitement de la ND et l’HTA ?
- Leur action anti hypertensive puissante : les IEC en monothérapie sont efficaces chez 40 à 50% des hypertendus,
sans risque d’hypotension, ni effet rebond à leur arrêt ni phénomène d’échappement dans les traitements au
long cours.
- Leur action néphroprotectrice est indépendante de l’action anti hypertensive : elle résulte d’un effet local
hémodynamique intra rénale.
- Leur action cardiaque avec réduction de l’hypertrophie ventriculaire gauche faisant des IEC des produits très
utiles dans l’insuffisance cardiaque secondaire à l’HTA.
- Leur excellente tolérance : avec très peu des effets secondaires propres si les contre-indications et les
précautions d’emploi sont respectées.
36. Quelles sont les mesures générales à prendre lors de découverte d’une micro-albuminurie (stade III) ?
- L’apparition d’une micro-albuminurie marque un tournant dans l’évolution de la ND et la progression vers l’IRCT
est inéluctable, le traitement ne faisant que retarder l’échéance :
N.B : contrairement au DT1, l’incidence de néphropathie non diabétique est très élevée dans le DT2. La biopsie rénale estime
que 25 – 50 % des diabétiques type 2 ont une lésion glomérulaire non liée au diabète.
38. Réduction du risque de complications micro-vasculaires selon UKPDS et DCCT sous traitement intensif.
Réduction du risque
UKPDS DCCT
Rétinopathie 21 % 63 %
Albuminurie 24 % 43 %
N.B :
- Au stade d’IR la restriction sodée doit rester modérée de l’ordre de 5 à 6 g de sel par jour
- Stade I et II : apport en protides 15 % des apports caloriques soit environ 1g/kg/j.
- Stade IV de la ND : restriction protidique modérée en moyenne 0.6 à 0.8g/kg/j.
44. Citez les anomalies qui définissent la néphropathie stade IV.(voir le tableau)
Pression
Désignation Caractéristiques DFG (minimum) Albuminurie Chronologie
artérielle
Type 1 : normale Présent au
Hyperfonctionnement Hyper filtration Elevée dans les types Peut avoir
Stade 1 Type 2 : normale moment du
et hypertrophie glomérulaire 1 et 2 augmenté
ou hypertension diagnostic
Type 1 normal Type 1 : normale
5 premières
Stade 2 Stade silencieux Normal Type 2 peut être Type 2 : normale
années
< 30 – 300 mg/j ou hypertension
Type 1 : s’élève
Néphropathie Micro DFG commence
Stade 3 < 30 – 300 mg/j Type 2 : normale 6 – 15 ans
décelable albuminurie à diminuer
ou hypertension
Néphropathie Macro
Stade 4 DFG < N > 300 mg/j Hypertension 15 – 25 ans
diabétique avérée albuminurie
Insuffisance
Stade 5 Urémie 0 – 10 Régression Hypertension 25 – 30 ans
rénale terminale
45. En absence du traitement, quelle est la vitesse de dégradation de la fonction rénale au cours de ND du stade VI ?
- 1 ml/min/mois
N.B : Dimension des reins : 9 à 14 cm de longueur ; 6cm de largeur ; 3cm de d’épaisseur ; 135 à 150 cm 3 de volume.
49. Définition de la micro albuminurie ; signification de cette micro albuminurie chez le diabétique type 1 et 2 ?
Définition : albuminurie > 30 mg/24 h (> 20 μg/min)
Signification :
- DT1 : prédictive de développement d’une protéinurie franche (>300mg/ 24 h)
- DT2 : néphropathie diabétique débutante ; reflet d’une maladie vasculaire diffuse.
52. Quels sont les deux paramètres biologiques à surveiller lors du traitement par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
IEC ?
- La créatinine sanguine
- La kaliémie.
53. Citez au moins deux arguments en faveur de l’interaction génétique dans la néphropathie diabétique.
54. Quelles sont les anomalies du métabolisme phosphocalcique en cas d’insuffisance rénale chronique.
- une hyperphosphorémie, une hypocalcémie et une hypocalciurie. L’hyperphosphorémie est due à une diminution de la
filtration et de la réabsorption tubulaire. Elle induit une chute du calcium ionisé d’où hypersécrétion d’hormones
parathyroïdiennes. Il existe en plus une diminution de la synthèse par le rein du 1- 25 dihydrocholécalciférol, métabolite
actif de la vitamine D
55. quels sont les 4 facteurs qui déterminent la F.G et qui sont susceptibles d’être modifiés au cours du diabète sucré ?
- La DPR et le DSR,
- La pression hydraulique trans-capillaire,
- Le coefficient d’ultrafiltration,
- La pression oncotique.
N.B : à l’origine de l’hyperfiltration glomérulaire deux facteurs importants : l’augmentation du DPR et de la pression hydraulique
transcapillaire. Cette hypertension de la microcirculation (microhypertension) est la base de la théorie hémodynamique
développée par MOGENSEN pour expliquer l’origine de la ND.
56. Pour évaluer la micro-albuminurie dans le cadre du dépistage de la néphropathie diabétique, la meilleure façon est :
A. Les urines du matin et la détermination du rapport albumine/créatinine.
B. La bandelette.
C. Le rapport protéines urinaires/créatinine.
D. Les urines de 24 h.
E. Un recueil minuté avec expression du résultat en μg/min.
La réponse est : A
58. citez les cinq causes d’insuffisance rénale chronique avec reins de taille normale ou augmentée.
- Diabète
- Amylose
- Hydronéphrose (obstruction chronique)
- Polykystose rénale
- Hyalinose segmentaire et focale (HSF)
59. utilisation des antidiabétiques non insuliniques au cours de la MRD (maladie rénale diabétique)
DFG : débit de filtration glomérulaire ; SU : sulfonylurées ; GLP1 : glucagon-like peptide-1 ; DPP4 : dipeptidyl-peptidase- 4. *Faible
risque.