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RANDRIAMISATA

Aina Johanna
ISAE/ L1
ISA000003592

Sujet 2 : La prise de conscience sociale et la sensibilité écologique et environnementale constituent


des infrastructures de base pour la construction scientifique d'un discours officiel et rituel

Un discours officiel et rituel est un discours lié à un événement spécial ; de ce fait, il est
prononcé devant un public ciblé, justement pour provoquer une réaction vis à vis de celui-ci. Il faut
donc interroger, interpréter, et analyser ce discours.

Tout d'abord, un discours est construit sur des principes de valeurs et de symboles, il doit
inspirer le respect et l'humilité. L'orateur doit donc connaitre les coutumes et cultures de son
auditoire pour pouvoir optimiser les solutions qu'on apporte aux problèmes que posent le sujet du
discours. Il devient alors une construction sociale qui stocke des informations, une restitution
ordonnée et une rationalité. Connaitre son public c'est savoir susciter l'émotion collective du public.
C'est à dire, plus l'émotion collective est mobilisée, plus le message que l'on veut faire passer est
reçu, il y a la prise de conscience sociale.

D'un autre côté, un discours doit aussi être aux prises avec les actualités : pour toucher le plus large
public possible, pur que l'émotion publique soit plus vive, il faut que celui-ci interpelle sur les réalités
sociales, les réalités que subissent la population. On doit donc utiliser un représentant symbolique
actuel ; en anthropologie et écologie, les réels soucis sont d'ordre écologique et environnementaux.
Parler de ces sujets-là, qui sont assez vifs en ce moment va obligatoirement réveiller l'imaginaire
collectif, parce que ce sont des sujets sensibles, et qui touchent tout le monde.

On peut dire alors que le discours a une fonction d'intégration, de cohérence mais surtout de
mobilisation. Construit sur la prise de conscience sociale et la sensibilité écologique et
environnementale, il doit susciter l'émotion collective et doit pousser l'auditoire à agir, à se
mobiliser pour la cause donnée sinon le discours aura été vain.
RANDRIAMISATA
Aina Johanna
ISAE/ L1
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PROMOTION DE LA CULTURE DU RIZ (dans le cadre d’une conférence au salon de l’agriculture)

Chers amis agriculteurs,


Villageois et paysans,
Grands et petits producteurs,
Honorable assistance,

Je vous présente mes respectueuses salutations. Je me tiens aujourd’hui devant vous, en tant que
représentante de l’Institut d’Anthropologie et d’Ecologie, pour vous parler d’un sujet qui nous
touche tous : la culture du riz.

Cette dernière est vitale pour nous Malagasy, car non seulement, le riz constitue une denrée
indispensable à la vie courante, notamment parce que nous le savons tous, un ‘vrai malagasy’ si je
puis dire, consomme du riz 3 fois par jour, mais aussi car la culture du riz constitue le revenu
essentiel des paysans malgaches.

Mais dernièrement, nous faisons face à des problèmes de premier ordre, notamment, des questions
d’ordre climatique. En effet, l’Ile est en proie à une très forte déforestation. On ne va pas se mentir,
nous, agriculteurs et éleveurs, en sommes les principaux acteurs ; parce nous cherchons pâturages
pour nos animaux et terres pour nos petites cultures, nous irons déboiser les petits espaces verts qui
sont déjà assez pauvres, et de ce fait, nous participons à un enchainement inévitable de
catastrophes environnementales sans même que nous nous en rendions compte. De ce fait, les
intempéries climatiques se font de plus en plus vives : cyclones, fortes pluies, vents violents. Cela
affecte gravement les cultures (qui comme nous le savons, se fait dans la saison chaude et
pluvieuse): la montée d'eau est retardée à cause de la sècheresse, ensuite quand vient la culture
proprement dite, les champs s'inondent à cause des fortes pluies et les vents violents qui font
tomber les pousses, on en parle plus.. Nous sommes, sans le savoir, la principale source qui détruit
cette culture. Cependant nous pouvons encore sensibiliser la population sur les effets et les dangers
de nos actes environnementaux sur nos cultures. Chacun de nous, en faisant un petit geste de
mobilisation pourrait changer bien des choses ; agriculteurs, éleveurs, paysans, vous pouvez
apporter des solutions à ce problème en vous entraidant pour minimiser votre impact négatif sur
l'environnement, car en fait, nous sommes tous perdants si ce problème ne se règle pas. Nous
n'aurons pas de quoi vivre, vous paysans et agriculteurs, n'y échapperez pas et l'Etat lui-même devra
s'endetter pour subvenir à ces besoins. Donc s'il vous plait, il faut se réveiller et ne pas se fier aux
techniques traditionnelles de culture, il faut innover, s'adapter mais surtout essayer de faire les
choses dans le respect entier de l'environnement.

Je ne ferai pas de long discours mais en tout cas, j'espère que chacun agira en conséquence.

Merci de votre aimable attention.


RANDRIAMISATA
Aina Johanna
ISAE/ L1
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DISCOURS DE CLOTURE DU COURS D'INITIATION AU DISCOURS OFFICIEL ET RITUEL (dans le cadre


d'une cérémonie de clôture du cours à l'UCM Ambatoroka)

Cher amis, camarades de classe,


Monsieur le chef de département de l'ISAE,
Monsieur Le Professeur d'initiation au discours officiel et rituel, Père André,
Je vous présente mes respectueuses salutations.

Aujourd'hui est un jour assez important, car nous avons atteint le bout de notre chemin. En
ce jour, nous achevons le cours d'initiation au discours en anthropologie et écologie.

On a eu des débuts assez difficiles certes, avec l'incompréhension totale du cours, ou notre
professeur qui était assez vague dans ses explications, mais au final, on a pu aboutir à l'élaboration
d'un semblant de discours.

En effet, ce dernier nous a enseigné les bases du discours, les méthodes de rédaction du discours et
les attentes de chacun face à celui-ci : les concepts-clés sont la base du discours notamment les
questions de valeurs (sortes et catégories de valeur : fondamentale, relative, parfaite, mauvaise et
suicidaire) et les notions de symboles (sortes). On a surtout appris que le discours relève de la
culture : les valeurs et les symboles dont on se sert repose sur la culture du public visé par exemple,
si on s'adresse aux agriculteurs, on prend des valeurs des valeurs et des proverbes sur le riz. Une
unité forte du discours est aussi la survivance culturelle.

La famille est une valeur fondamentale dans une société, il faut donc bien maitriser les termes pour
éviter la confusion et les conflits sociaux (par exemple, lors d'un discours pour des fiançailles), car le
statut social est très important et une méprise sur ce dernier peut être considérer comme un
manque de respect, mais aussi comme une exclusion sociale. Dans le cadre d'un discours officiel
politique, les mythes et idéologies sont des éléments fondamentaux.

Finalement, un discours est fait pour mobiliser l'émotion collective, pour pousser le public à agir,
donc il faut que ce dernier soit précis, inclusif et le plus respectueux possible envers l'auditoire, car
plus il est large, plus l'impact est large.

On a beaucoup appris, en si peu de temps, certes pas tout, mais le nécessaire. Les remerciements
vont au professeur André pour sa patience et son dévouement, mais aussi aux autres élèves qui ont
pu faire preuve d'attention et de compréhension.

Merci à tous aussi pour votre présence.

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