Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
x
Encadrement de : (les bornes de l’encadrement de x étant de même signe -
y
idem pour y)
1
1) Inégalités - Étude du signe d’une expression • On détermine d’abord un encadrement de , puis il faut s’arranger pour mul-
y
a) Opérations sur les inégalités tiplier membre à membre deux encadrements
dont tous les termes sont positifs.
8<x<9 x
8<x<9
I Exemple 1 : ⇒ 1 1 1 ⇒ 2 < < 3.
Règles usuelles : 3<y<4 < < y
4 y 3
Pour tout a : x<y ⇔x+a<y+a même sens
Pour tout k > 0 : x < y ⇒ kx < ky même sens 1 < −x < 2
−2 < x < −1
Pour tout k < 0 : x < y ⇒ kx > ky sens contraire I Exemple 2 : ⇒ 1 1 1
2<y<3 < <
3 y 2
1 1
Pour x et y de même signe : x < y ⇒ > sens contraire 1 −x x 1
x y ⇒ < < 1 ⇒ −1 < < − .
Pour x > 0 et y > 0 : x<y⇒√ x2 < y 2 même sens 3 y y 3
√
Pour x > 0 et y > 0 : x<y⇒ x< y même sens
Si f croissante * : x < y ⇒ f (x) < f (y) même sens Méthode importante à connaı̂tre : (valable pour les fonctions et les suites)
Si f décroissante * : x < y ⇒ f (x) > f (y) sens contraire • Pour montrer que A < B, il est dans certains cas plus facile de calculer A − B,
(* sur un intervalle contenant x et y) puis en étudiant son signe de montrer que A − B < 0.
x−8
I Exemple : Comment montrer que si x < 1 alors < 1?
I Exemples : 2x − 9
1 +
• Sachant que 3 < x < 5, que peut-on en conclure pour ? z }| {
3−x
x−8 (1 − x) 1−x>0
1 1 Pour tout x < 1, −1= < 0 (car )
3 < x < 5 ⇒ −5 < −x < −3 ⇒ −2 < 3 − x < 0 ⇒ <− 2x − 9 (2x − 9) 2x − 9 < −7
3−x 2 | {z }
1 1 −
• Comment montrer que pour tout x > 1, < √ ?
x x2 − 1
Pour tout x > 1 :
√ √ √ 1 1
0 < x2 − 1 < x2 ⇒ x2 − 1 < x2 ⇒ x2 − 1 < x (car x > 0) ⇒ √ > b) Inégalités classiques
2
x −1 x
Rappels : Pour tout x : −1 6 cos x 6 1 et −1 6 sin x 6 1.
• On peut toujours ajouter membre à membre deux inégalités.
• On peut multiplier membre à membre deux inégalités si tous les termes sont
positifs.
c) Signe de ax + b (a 6= 0)
• On ne peut pas soustraire ou diviser membre à membre deux
inégalités. On détermine la valeur de x qui annule ax + b, puis on applique la règle : signe
de a après le 0 .
Encadrement de x − y :
• On détermine d’abord un encadrement de −y, puis on effectue la somme membre b
à membre aveccelui de x. x 1 +1
a
−2 < x < 3 −2 < x < 3
I Exemple : ⇒ ⇒ −1 < x − y < 7. ax + b signe de ( a) 0 signe de a
−4 < y < −1 1 < −y < 4
+ ( ) × ( ) → −∞ ( ) × ( ) → +∞ ( ) × ( ) → +∞
(minimum positif) (maximum négatif) |{z} |{z} |{z} |{z} |{z} |{z}
→l>0 →−∞ →l<0 →−∞ →+∞ →+∞
+ +
( ) × ( ) → +∞ ( ) × ( ) → −∞
− 0 0 − |{z} |{z} |{z} |{z}
→−∞ →−∞ →−∞ →+∞
(f croissante) (f décroissante)
a) Existence • Signe de ln x :
Si 0 < x < 1 alors ln x est strictement négatif.
• ln x n’existe que si x > 0. Si x > 1 alors ln x est strictement positif.
• ex existe pour tout réel x. ln 1 = 0.
I Exemple : • Signe de ex : pour tout réel x, ex est strictement positif.
La fonction f définie par f (x) = ln x2 − 1 n’est définie que sur ]−∞ ; −1[ ∪ ]1 ; +∞[
car il faut que x2 − 1 soit strictement positif.
f) Équations et inéquations
b) Lien entre ln x et ex • Si a > 0 et b > 0 :
x ln a = ln b ⇔ a = b ; ln a < ln b ⇔ a < b ; ln a 6 ln b ⇔ a 6 b
• y = e ⇔ ln y = x
a b a b
•e =e ⇔a=b ; e <e ⇔a<b ; e 6 eb ⇔ a 6 b
a
• ln (ex ) = x ; eln x = x (pour x > 0)
• ln x = a ⇔ x = ea ; ln x < a ⇔ 0 < x < ea ; ln x > a ⇔ x > ea
• Si a > 0 : ex = a ⇔ x = ln a ; ex < a ⇔ x < ln a ; ex > a ⇔ x > ln a
c) Valeurs particulières
I Remarque :
• ln 1 = 0 ; ln e = 1 Pour les équations et inéquations avec logarithme, ne pas oublier de commencer
1 par définir les conditions d’existence (les expressions contenues dans un logarithme
• e0 = 1 ; e1 = e ; e−1 =
e doivent être strictement positives).
Situation en −∞ :
• lim ex = 0
x→−∞
• lim xn × ex = 0
x→−∞
I Exemple :
e) Convergence des suites croissantes ou décroissantes Soit (Un ) la suite arithmétique de 1er terme U0 = 2 et de raison r = 3.
U10 = U0 + 10r = 2 + 10 × 3 = 32 ; U33 = U0 + 33r = 2 + 33 × 3 = 101
• toute suite croissante et majorée par M converge vers un réel l avec l 6 M . 2 + 32
• toute suite décroissante et minorée par m converge vers un réel l avec l > m. Pour tout n, Un = U0 + nr = 2 + 3n . U0 + U1 + · · · + U10 = 11 × = 187.
2
La suite est strictement croissante car a > 0 .
A 6= C)
x • L’ensemble des points M d’affixe z tels que |z − zA | = r (r > 0) est le cercle de
• L’affixe du point M est zM = x + iy.
y centre A et de rayon r.
zA + zB • L’ensemble des points M d’affixe z tels que |z − zA | = |z − zB | (zA 6= zB ) est
• L’affixe du milieu I de [AB] est zI = .
2 la médiatrice du segment [AB].
• L’affixe de G le barycentre de (A, a) (B, b) (C, c) est :
a · zA + b · zB + c · zC • L’ensemble des points M d’affixe z tels que arg (z − zA ) = θ + 2kπ est la
zG = (a + b + c 6= 0). →
−
a+b+c demi-droite
→ partant de A (mais ne contenant pas A) dirigée par le vecteur V tel
−
que → −
→
− x u,V =θ
• L’affixe du vecteur V est z→
− = x + iy.
y V
• z−
−→ = zB − zA ;
AB
z→
− →
U +V
− = z→− + z→
U
− ;
V
− = k · z→
zk→
U
−
U
Complexes et transformations : (M est d’affixe z, M 0 est d’affixe z 0 et Ω est
−−→ d’affixe ω)
→
−
• Si M est d’affixe z alors |z| = OM et arg z = → −u , OM (z 6= 0). • z 0 = z + b ⇔ M 0 est l’image de M par la translation de vecteur V dont l’affixe
→
− →
− →
− est b.
• Si V est d’affixe z alors |z| = k V k et arg z = →−
u , V (z 6= 0).
• z 0 −ω = eiθ (z −ω) ⇔ M 0 est l’image de M par la rotation de centre Ω et d’angle
M θ.
V
z • z 0 − ω = k(z − ω) ⇔ M 0 est l’image de M par l’homothétie de centre Ω et de
arg z rapport k.
| z|
arg z
d) Caractérisation d’un réel et d’un imaginaire pur
v v
• z est réel ⇔ Im(z) = 0 ⇔ z̄ = z ⇔ z = 0 ou arg z = 0+2kπ ou arg z = π +2kπ.
O u O π
u • z est imaginaire pur ⇔ Re(z) = 0 ⇔ z̄ = −z ⇔ z = 0 ou arg z = + 2kπ ou
2
π
−−→
→
− arg z = − + 2kπ.
• AB = |zB − zA | ; u , AB = arg (zB − zA ) (avec A 6= B) 2
!
−−→ −−→ z−
−→ I Exemples :
CD
• AB, CD = arg (avec A 6= B et C 6= D) • Détermination de l’ensemble E des points M d’affixe z tels que (2 + i)z + 3 − 4i
zAB
−
−→
soit imaginaire pur.
! On pose z = x + iy (x et y réels). 2iz + 3 − 4i imaginaire pur ⇔ (2 + i)(x + iy) + 3 − 4i
z−
−→
CD
z−
−→
CD imaginaire pur ⇔ (2x − y + 3) + i(x + 2y − 4) imaginaire pur ⇔ 2x − y + 3 = 0. E
• (AB)//(CD) ⇔ arg = 0 + 2kπ ou π + 2kπ ⇔ réel
zAB
−
−→ zAB
−
−→ est donc la droite d’équation y = 2x + 3.
(A 6= B et C 6= D) ! z−i
z−
−→ π π z−−→ • Détermination de l’ensemble E des points M d’affixe z tels que soit réel.
• (AB) ⊥ (CD) ⇔ arg CD
= + 2kπ ou − + 2kπ ⇔ CD imaginaire pur z−2
z−
−→
AB
2 2 z−−
AB
→ Soit A d’affixe i et B d’affixe 2.
(A 6= B et C 6= D)
b) Tirages successifs et simultanés Une variable aléatoire X définie sur un univers Ω est une fonction qui à chaque
résultat possible associe un réel. Les valeurs possibles de X sont notées xi . La
On considère une urne comprenant n jetons et p un entier inférieur ou égal à n. probabilité que X prenne la valeur xi est notée p (X = xi ) ou pi .
– Si on tire p jetons successivement avec remise, le nombre de tirages possibles est
I Exemple : On lance 3 fois de suite un dé. Le joueur gagne 6 euros s’il n’obtient A1
aucun 1 et aucun 2 et il perd 3 euros dans le cas contraire. X, la variable aléatoire pA1(B) B
égale au gain du joueur, ne peut prendre que les valeurs -3 et 6. p(A1) p(A1
U
B)
4×4×4 8 19
B
U
On a p(X = 6) = = et p(X = −3) = 1 − p(X = 6) = p (B) + p(A2 B)
6×6×6 27 27 A2 U
+ p(A3 B)
x -3 6 p(A2)
A2 = p(B)
p(X = x) 19 8 p (B) B
27 27 A2
19 8 1 B
E(X) = −3 × +6× =− p(A3) p (B)
27 27 3 A3
√
A3
r
19 8 1 152 152 2 38
V (X) = 9 × + 36 × − = et σ(X) = =
27 27 9 9 9 3 p (B) B
A3
b) Quelle est la probabilité pour que le jeton tiré soit rond ? I Exemple 2 : Détermination du nombre minimal n de fois où il faut lancer un dé
1 1 1 5 pour que la probabilité d’obtenir au moins une fois le chiffre 6 soit supérieur ou égale
p(R) = × 0, 5 + × 0, 3 + × 0, 4 = .
2 3 6 12 à 0, 8. n
c) Sachant qu’il est rond, quelle est la probabilité pour qu’il soit blanc ? Cela revient à déterminer le plus petit entier n tel que 1 − 56 > 0, 8
1
p(B ∩ R) × 0, 5 3 n n ln(0, 8
= 2 5 ⇔ 65 6 0, 8 ⇔ ln 56 6 ln(0, 8) ⇔ n ln 56 6 ln(0, 8) ⇔ n >
pR (B) = = . .
p(R) 12
5 ln 56
Le plus petit entier qui convient est 9. Il faut donc au moins 9 lancers.
f) Indépendance de deux événements
définition i) Loi binomiale
Deux événements A et B sont dits indépendants si p(A ∩ B) = p(A) × p(B) (ce qui
définition
revient à dire que pA (B) = p(B) ou pB (A) = p(A))
• On appelle épreuve de Bernoulli toute expérience aléatoire ne présentant que
deux issues possibles (contraires l’une de l’autre).
g) Variables aléatoires indépendantes • On appelle schéma de Bernoulli toute répétition d’épreuves de Bernoulli iden-
tiques et indépendantes.
définition p S
Soit X et Y deux variables aléatoires définies sur le même univers.
S
X et Y sont dites indépendantes si pour tous les entiers i et j possibles, les événements p 1−p S
(X = xi ) et (Y = yj ) sont indépendants, c’est à dire si p ((X = xi ) ∩ (Y = yj )) =
p(X = xi ) × p(Y = yj ). p S
1−p
S
h) Répétitions d’épreuves indépendantes 1−p S
n épreuves
Si on répète n fois et de façon indépendante une même expérience aléatoire et si p(A)
représente la probabilité de l’événement A pour une de ces expériences aléatoires : I Remarques :
– La probabilité que l’événement A se réalise n fois est égale à [p(A)]n . • Les deux issues contraires d’une épreuve de Bernoulli se note en général S (pour
succès ) et S (ou E pour échec ). La probabilité que S soit réalisé est noté en
– La probabilité
n que l’événement A ne se réalise jamais n fois est égale à :
p(A) = [1 − p(A)]n . I général p (la probabilité de S est alors (1 − p), qui est aussi quelquefois notée q).
– La probabilité que l’événement A se réalise au moins une fois est égale à : • Pour s’assurer que l’on a bien affaire à un schéma de Bernoulli, il faut vérifier que
n
1 − p(l’événement A ne se réalise jamais) = 1 − p(A) = 1 − [1 − p(A)]n .
chaque expérience prise isolément n’admet que deux issues possibles (contraires l’une
– La probabilité que l’événement A se réalise exactement k fois est égale à : de l’autre), que le succès a toujours la même probabilité d’apparaı̂tre et qu’il y a
k n−k k n−k
(n = (n
k ) × [p(A)] × p(A) k ) × [p(A)] × (1 − [p(A)]) bien indépendance entre chacune des épreuves de Bernoulli successives.
b) La probabilité qu’un de ces composants pris au hasard ait une durée de vie
supérieure à 500 heures
Z 500 est donnée par :
500
0, 0006e−0,0006t dt = 1 − −e−0,0006t 0 = e−0,3 .
p(X > 500) = 1 −
0