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UE Lithosphère océanique et points chauds

Magmatisme des dorsales :


Approche pétrologique et géochimique
Catherine Mével
Septembre 2013

mevel@ipgp.fr
http://www.ipgp.fr/~mevel/

1. La lithosphère océanique
2. Fusion partielle et péridotites
3. Formation et composition des basaltes (MORBs)
4. Variabilité des MORBs
1 - La lithosphère océanique

Carte des âges des fonds océaniques

Müller et al., 1997


1 - La lithosphère océanique
1 - La lithosphère océanique

Tomographie sismique
1 - La lithosphère océanique

La fusion du manteau produit un liquide magmatique qui, en se refroidissant,


construit la croûte océanique

MOHO = discontinuité sismique entre le manteau et la croûte


1 - La lithosphère océanique

Croûte litée Croûte hétérogène

Modèles extrêmes d’architecture de la croûte océanique

Croûte : complètement ou partiellement formée de roches magmatiques


Manteau lithosphérique : péridotites résiduelles
6
1 - La lithosphère océanique

Quelles informations nous apporte l’étude des roches sur la création de la


lithosphère océanique aux dorsales ?

Question de l’échantillonnage

Dragages

Nautile Victor
Engins submersibles Bras manipulateur
1 - La lithosphère océanique

Forage océanique scientifique


Effectué dans le cadre d’un programme international qui met en œuvre des navires de
forages pour la communauté scientifique

Phase actuelle : IODP (Integrated Ocean Drilling Program)


2 – Fusion partielle et péridotites
La composition du manteau supérieur est connue grâce aux roches remontées
vers la surface par des processus tectoniques : péridotites.

2 types principaux de péridotites d’origine mantellique

-  lherzolite : ol + opx + cpx (> 5%) + plagio/spinelle/grenat


-  harzburgite : ol + opx + cpx (< 5%) + plagio/spinelle/grenat

+ dunite : > 90% ol


+ wherlite : > 40% pyroxène

Péridotite
classification des roches ultrabasiques (plagioclase < 10%) - Streckeisen
2 – Fusion partielle et péridotites

Domaine Domaine
Le manteau supérieur est océanique continental
constitué de péridotites croûte
Pour qu’il y ait fusion, il 8 30 Moho
faut que le géotherme recoupe
120 lithosphère
le solidus des péridotites
150
asthénosphère

Profondeur (km)
Olivine

Manteau supérieur
450

Spinelle

Géothe
670 - 700

rme
Perovskite
Manteau inférieur
0 2000 °C
Température
2 – Fusion partielle et péridotites

Dans quelles conditions le


géotherme peut-il recouper le
solidus du manteau ?

3 possibilités :
- augmentation de la température
(1) par apport de chaleur ou
énergie
-  décompression adiabatique (2) -
diminution de la pression à T
constante
-  apport de fluide (3) - solidus
hydraté
http://objectif-terre.unil.ch
2 – Fusion partielle et péridotites

Au niveau des dorsales océaniques : l’ouverture des océans entraîne une remontée
adiabatique (à température constante) du magma et la fusion partielle du manteau
supérieur

75 km
http://objectif-terre.unil.ch début de
la fusion
2 – Fusion partielle et péridotites

Roche magmatique
basalte

Roche mère
manteau
SWIR

Roche résiduelle
péridotite

SWIR
2 – Fusion partielle et péridotites
fusion partielle

Péridotite fertile Péridotite réfractaire + Liquide magmatique

Lithosphère océanique après refroidissement


Le manteau réfractaire est stratifié: les péridotites sont de + en + réfractaires
vers le haut
axe de la dorsale
(coupe transversale)

14
2 – Fusion partielle et péridotites

Péridotites résiduelles du manteau


évoluent depuis une composition de lherzolite jusqu' à une composition
de harzburgite (cpx < 5%) par augmentation du % de fusion partielle

classification des roches ultrabasiques (plagioclase < 10%) - Streckeisen 15


2 – Fusion partielle et péridotites
Harzburgite riche en
orthopyroxènes
2 cm

Cristaux d'enstatite

2 cm
2 – Fusion partielle et péridotites
Lherzolite abyssale à plagioclase

Plagioclase (voir détail diapo suivante)


Le cpx magnésien (diopside) ne forme
que 6% de cette roche; il est difficile
à distinguer sur la photo

Pyroxènes

Olivines
serpentinisées

2 cm 17
2 – Fusion partielle et péridotites
Lherzolite abyssale à plagioclase
Plagioclase

Diopside (vert)

Entastite (gris)

Spinelle (noir)
+ plagioclase (blanc)

Olivines serpentinisées

Le plagioclase est secondaire!

Il se forme par réaction entre une péridotite à spinelle et un liquide magmatique


ou par précipitation à partir du liquide basaltique (cumulat).
2 – Fusion partielle et péridotites

Modification minéralogique de la péridotite lors de la fusion partielle

Réactions de fusion partielle

Cpx (diopside) + Opx (enstatite) + Spinelle = Liquide + Olivine (forstérite)

Enstatite = Forstérite + silice (qui entre dans le liquide)

Les mineraux qui fondent en premier sont ceux qui sont le plus riches
en éléments incompatibles

Cpx : CaMgSi2O6 substitutions Fe, Al, Na


Opx : Mg2Si2O6 substitutions Fe, Al
Olv : Mg2SiO4 substitutions Fe
2 – Fusion partielle et péridotites

Opx
Ol

Régression de l'opx au profit de l'olivine (fusion partielle; le liquide a été extrait)


2 – Fusion partielle et péridotites

La fusion partielle engendre également un rééquilibrage de la composition


des phases minérales
Composition des minéraux de la péridotite résiduelle

5 cm

La composition chimique des minéraux


résiduels varie en fonction du taux de
fusion.
⇒  Conséquence de l’incompatibilité des
éléments chimiques (Fe, Al, Mg, …)
⇒  Spinelle chromifère sensible à la
fusion partielle (Cr, Mg dans solide et Al
dans liquide) Fusion croissante
Dick et al. (1984)
2 – Fusion partielle et péridotites
Le changement de composition des phases minérales se traduit dans la composition
globale de la roche

Comparaison données
expérimentales et modélisation

expérimentation

modélisation

Composition de la péridotite
résiduelle en fonction de la
fraction fondue (F)
2 – Fusion partielle et péridotites

Olivine forsterite %
92 69

91
25 3
6A
64
14
59
90 56
21
42 Abyssal Peridotite Field
62
23

6B
24

89

10 20 30 40 50
Spinel 100*Cr/(Cr + Al)
Exemple des péridotites de la SWIR (South West Indian Ridge) entre 52 et 68°E)

Seyler et al. 2003


2 – Fusion partielle et péridotites

Lorsque le géotherme recoupe le solidus, le manteau solide commence à fondre


aux joints des grains

Péridotite
(lame
mince,
lumiére
polarisée)

http://objectif-terre.unil.ch

Les liquides formés sont extraits pour un


seuil de perméabilité de ~ 3-7%
2 – Fusion partielle et péridotites

Extraction des liquides de fusion:

- la réaction de fusion débute à la jonction des grains; la porosité est


très petite (~0,1%); le liquide de fusion mouille les grains et quitte
très rapidement son lieu d'origine;

- les liquides silicatés sont moins denses que la péridotite;

- ils montent plus rapidement que la péridotite;

- ils se concentrent dans des chenaux d'évacuation des liquides;

- dans ces chenaux, les très petits volumes de liquides de fusion,


générés en chaque point de la péridotite en fusion, se mélangent
pour former le magma parent des MORB .
25
2 – Fusion partielle et péridotites
Axe de la dorsale

Basaltes Péridotite résiduelle


Gabbros (refroidie)

Organisation
des chenaux
d'extraction
des liquides de
fusion

Péridotite en fusion partielle


(ascension)

Coupe transversale sous une dorsale océanique


2 – Fusion partielle et péridotites

Les chenaux sont marqués par la réaction entre le liquide et le solide :


dissolution des pyroxènes ; précipitation de l'olivine + spinelle (chromite).
Ol
Ol

En Opx

Quand tout le pyroxène a été dissout, la roche résiduelle est une dunite
2 – Fusion partielle et péridotites

Filons de dunites
dans harzburgite

ophiolite d'Albanie
M. Seyler
2 – Fusion partielle et péridotites

Le manteau supérieur océanique est constitué de péridotites

La convection mantellique provoque la remontée adiabatique du


manteau sous les dorsales océaniques ; cette remontée
s’accompagne de fusion partielle

La fusion partielle des péridotites produit un liquide basaltique et une


péridotite résiduelle

La fusion partielle se traduit par la dissolution progressive des phases


les moins réfractaires (pyroxènes)
La composition des phases minérales de la péridotite évolue au cours
de la fusion partielle : les éléments les plus incompatibles ont
tendance à passer dans le liquide: Al, Na, Fe
Corrélativement, le résidu s’enrichit en éléments compatibles : Mg, Cr

La composition modale d’un péridotite et la composition des phases


minérales qui la composent renseignent sur le taux de fusion partielle
qu’elle a subi
3 – Formation et composition des MORBS

Les basaltes océaniques représentent la plus grande quantité de roches volcaniques


du globe : construction de la croûte océanique aux dorsales
3 – Formation et composition des MORBS

Mise en place : éruptions fissurales

~60 000 Km de dorsales actives

Débit particulier, lié au refroidissement


Brutal au contact de l’eau de mer

pillow-lavas laves en tube

Photos IFREMER
3 – Formation et composition des MORBS

60 000 km de dorsales, mais difficile d’observer directement des éruptions

EPR, éruption 1991-1992 EPR, éruption 2005-2006


“barbecue site” OBS (sismomètre fond de mer)
Tubes de vers entrainés dans une pris dans une coulée
coulée
3 – Formation et composition des MORBS

Mai 2009, Bassin de Lau, SW Pacifique

R/V Thomson, ROV Jason, Mai 2009 co-chefs : Joseph Resing et Robert Embley
http://oepreview.nos.noaa.gov/explorations/09laubasin/welcome.html
3 – Formation et composition des MORBS

Pour la première fois, volcanisme actif sur une dorsale….


3 – Formation et composition des MORBS

Les basaltes des dorsales océaniques


MORB (mid-ocean ridge basalt) ont
des compositions très homogènes

⇒ tholéiites à olivine
•  49-52 % SiO2
•  6-10 % MgO

textures de trempe (plagioclase


phénocristaux d’olivine (échelle = 500 µ) et clinopyroxène (échelle = 100 m)
3 – Formation et composition des MORBS

Tous le magma produit n’atteint pas la surface


Une partie reste piégée en profondeur et
cristallise plus lentement dans des filons ou des
chambres magmatiques

basalte

0.3mm

dolérite
(= diabase)

1mm

gabbro
5mm
3 – Formation et composition des MORBS

Le mode de fonctionnement des chambres magmatiques dépend du régime


thermique et du taux d’expansion des dorsales

Dorsale rapide Dorsale lente


Chambre magmatique permanente Chambre magmatique épisodique

Influence sur le mode de cristallisation des gabbros…..

Aquarelles de Christine Laverne


3 – Formation et composition des MORBS

La sequence de cristallisation dépend de la temperature et de la pression


Dans les MORBs, on observe systématiquement :
Olivine plagioclase clinopyroxène
3 – Formation et composition des MORBS

Cette séquence de cristallisation est caractéristique de la basse pression


3 – Formation et composition des MORBS
Il existe des variabilités dans les compositions des roches prélevées aux dorsales
3 – Formation et composition des MORBS

•  Indique une source mantellique


appauvrie
3 – Formation et composition des MORBS

Isotopes du Strontium
3 – Formation et composition des MORBS

Conclusion : principales caractéristiques chimiques des MORBs


3 – Formation et composition des MORBS

Pétrogénèse

- Fusion partielle liée à la décompression adiabatique résultant de la


remontée mantellique due à l’écartement des plaques
- La fusion des MORBs est initiée vers 60-80 km de profondeur dans un manteau
appauvri, et le liquide hérite de sa signature pauvre en éléments traces et de sa
signature isotopique
3 – Formation et composition des MORBS

Tomographie sismique
4 – Variabilité des MORBS

En fait, quand on regarde dans le détail la composition des


MORBs, il existe une certaine variabilité

Cette variabilité nous renseigne sur les processus en profondeur

Sources de la variabilité :

- la composition de la source mantellique


-  les conditions de fusion du manteau (fonction de P, T) et de la
ségrégation et migration du liquide silicaté vers la surface
-  la cristallisation et différentiation du magma près de la surface
4 – Variabilité des MORBS

4.1 - Les conditions de fusion

Taux de fusion
Mantle flow

Langmuir (1992)
4 – Variabilité des MORBS

Les conditions de fusion sont


influencées par le régime thermique
de la dorsale
Fusion
manteau
plus le manteau est froid, moins il y a de fusion froid

Fusion
Manteau chaud

Langmuir (1992)
4 – Variabilité des MORBS

Adapté de Langmuir, 1992


4 – Variabilité des MORBS

P variable
Tre (5, 10 et 15 kb)
expérimentation pour reproduire
l’évolution des éléments majeurs
en fonction du degré de fusion
d’une péridotite

• Na2O, TiO2, K2O, Al2O3 : incompatibles


• CaO : liée au clinopyroxène
• MgO, FeO liés à olivine

Olivine : (Mg,Fe)2SiO4
Spinelle: (Mg,Fe)(Al, Cr, Fe3+)2O4 FeO et SiO2
Pyroxène : XY(SiO3)2 (X : Na, Ca, Mg, F, sensibles à la
….; Y : Mg, Fe, Al, Cr, Ti…) Pression
Cpx : CaMgSi2O6
À haute pression
Enstatite : Mg2Si2O6
+FeO, - SiO2
HP melt

F = % liquide
Fonction de la température

Langmuir (1992)
4 – Variabilité des MORBS Cristallisation fractionnée

Le liquide produit par fusion partielle


subit une cristallisation fractionnée
en se refroidissant dans une
chambre magmatique

La teneur en MgO du liquide est


considérée comme un indicateur de
la cristallisation fractionnée

Les éléments incompatibles


s’enrichissent dans le liquide

IL faut s’abstraire des effets de la


cristallisation fractionnée pour
pouvoir comparer les liquides

AFAR region of the MAR


Stakes et al. (1984)
4 – Variabilité des MORBS

MgO = 8 wt. % Langmuir (1992)

Variabilité
globale

Variabilité locale

Cristallisation à
basse pression

Magma primitif

Cristallisation fractionnée
La cristallisation fractionnée à faible profondeur produit une diminution de la teneur
en MgO. Afin de comparer les liquides basaltiques, nécessité d’une correction
⇒ normalisation à MgO 8 wt. %
4 – Variabilité des MORBS

MORB

Atlantic
Corrélation du Fe8 (pression de
Pacific fusion) et du Na8 (taux de fusion)
avec la profondeur axiale
Hot-spot influence
-  régime thermique
-  colonne de fusion
Atlantic

Moins l’axe est profond, plus il


Pacific y a de fusion, et plus la
moyenne de profondeur de
fusion est grande

Langmuir (1992)
4 – Variabilité des MORBS

Adapté de Langmuir, 1992


4 – Variabilité des MORBS

Islande

MAR 45°N

Azores

JdF
EPR

Taux de fusion Langmuir (1992)

⇒  Corrélation du Na8 et du taux de fusion avec l’épaisseur crustale


•  fusion élevée = croûte océanique épaisse
4 – Variabilité des MORBS

La composition des basaltes peut être également modifée au cours de


leur trajet vers la surface

Les liquides produits par la fusion partielle se mélangent plus ou moins bien
Grove (1992)
4 – Variabilité des MORBS

4.2 Influence du contexte géodynamique

EPR!

Dorsale rapide

MAR!

Dorsale lente
La morphologie de l’axe varie avec le taux d’expansion
4 – Variabilité des MORBS

Dorsale Est-Pacifique, 9°N


Dorsale médio-Atlantique, 23°N
4 – Variabilité des MORBS

Ces différences sont liées au régime thermique

Dorsale rapide (EPR), « chaude » :

•  Chambres magmatiques crustales


permanentes ou quasi permanentes

•  Pas de manteau lithosphérique

Dorsale lente (MAR), « froide » :

•  Chambres magmatiques crustales


temporaires

•  Du magma peut cristalliser dans le


manteau lithosphérique axial

D’après Cannat
4 – Variabilité des MORBS

Manteau chaud Manteau froid

Longue colonne de fusion courte colonne de fusion


% fusion élevé % fusion faible
Croûte épaisse Croûte mince
Faible profondeur de l’axe grande profondeur de l’axe
Na8 faible Na8 élevé
Profondeur moyenne de fusion élevée Profondeur moyenne de fusion faible
Fe8 élevé Fe8 faible
3 – Formation et composition des MORBS

Le mode de fonctionnement des chambres magmatiques dépend du régime


thermique et du taux d’expansion des dorsales

Dorsale rapide Dorsale lente


Chambre magmatique permanente Chambre magmatique épisodique

Influence sur le mode de cristallisation des gabbros…..

Aquarelles de Christine Laverne


4 – Variabilité des MORBS

Influence du taux d’expansion de la ride sur la teneur en MgO ⇒ les basaltes de


rides lentes sont moins différenciés que les basaltes de dorsales rapides

Rubin and Sinton (2007)


4 – Variabilité des MORBS

Les basaltes de rides lentes conservent la signature de la variabilité des


magmas parents, ce qui est cohérent avec un fonctionnement plus épisodique
des chambres magmatiques et une moins bonne homogénéisation des
liquides.

Spreading rate (cm/year)

Spreading rate (cm/year)


Rubin and Sinton (2007)
4 – Variabilité des MORBS

Aux dorsales lentes, la segmentation


est marquée par des variations
d’épaisseur crustale le long de
l’axe : le magma est plus abondant
au centre des segment

Deux modèles alternatifs peuvent


expliquer cette concentration de
magma
(Madge et al., 1997)
4 – Variabilité des MORBS

La composition des verrres vasaltiques permet de trancher entre ces deux modèles

Composition des verres basaltiques


Exemple de la Zone MARNOK (North of Kane)
MAR, 24°N : 2 segments
Lawson et al., 1996
4 – Variabilité des MORBS

Aux dorsales lentes, le mode d’accrétion est alternativement symétrique et


asymétrique

45°30'N

45°15'N

45°00'N

44°45'N
36°30'N

36°15'N
35°15'N

26°15'N

35°00'N
26°00'N

34°45'N 25°45'N

Aux zones asymétriques, l’accrétion


est caractérisée par le fonctionnement
de grandes failles de détachement

Escartin et al., 2008


4 – Variabilité des MORBS

Asymétrique Symétrique
Lithosphère épaisse Lithosphère mince
Moins de fusion Plus de fusion
Plus profond Moins profond
Peu d’homogenisation Homogénéisation

Escartin et al., 2008


4 – Variabilité des MORBS

Ces différences de fonctionnement dans l’accrétion se


traduisentdans la chimie des basaltes

Trois exemples de segments de la MAR

Symétrique : plus homogène, plus faible pression


Asymétrique : plus hétérogène, plus haute pression
Escartin et al., 2008
4 – Variabilité des MORBS

4.3 Influence de la composition du manteau

La présence de hot spots influe sur


la composition du manteau

Exemple des Galapagos


Cushman et al. (2004)
4 – Variabilité des MORBS

Grandes provinces mantelliques

Variations de 176Hf/177Hf, 143Nd/144Nd,


87Sr/86Sr, Rc et 206Pb/204Pb le long de

l’axe des dorsales océaniques


(Meyzen et al., 2007)
4 – Variabilité des MORBS

Conclusions
La composition des MORBs présente une certain variabilité qui reflète
- Les processus de cristallisation fractionnée
-  Les conditions de fusion (température, profondeur)
-  le contexte géodynamique qui détermine les conditions de fusion
Aux dorsales rapides et chaude, le le taux de fusion est important, produisant des
liquides abondants qui s’homogénéisent bien
Aux dorsales lentes et froides, le taux de fusion est plus faible et
l’homogénéisation se fait moins bien
-  La source mantellique
Influence des hot spots
Grandes provinces mantelliques avec leur signature géochimique propres qui
reflètent leur évolution au cours de l’histoire de la Terre

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