1-Analyse des résultats obtenus avec O2, suite à des stimulations d'intensités croissantes :

- Pour une intensité I< 4 μA, le neurone N3 ne répond pas.

- En revanche, pour une intensité comprise entre 4 μA et 6 μA,. On enregistre des légères
dépolarisations dont l’amplitude croît t avec l’intensité de la stimulation : ce sont des
potentiels locaux ou Potentiels excitateurs.
- Si l’intensité de stimulation est > 7 μA , on enregistre une variation de potentiel dont
l’amplitude est (100 mV) appelée potentiel d’action : c’est la loi de tout ou rien.
2-Les enregistrements obtenus avec O1, O2 et O3 suite à une stimulation efficace en E2 :

Réponse
obtenue

Le message nerveux se Une stimulation efficace Le PA se propage à

transmet s de l’élément pré- dépolarise la membrane amplitude constante sans
justification synaptique vers l’élément cellulaire du neurone amortissement
post-synaptique et non jusqu’au seuil d’où la
l’inverse naissance d’un PA.
3- Analyse de la courbe obtenue suite à deux stimulations efficaces en E2, de même
intensité et distantes d'un intervalle de temps Δt :
* Pour un intervalle de temps Δt entre les deux chocs de stimulation inférieur à 1 ms, il est
impossible d'obtenir un second potentiel d'action ; pendant cette période N3 est inexcitable
C’est la période réfractaire absolue.
* Si la deuxième stimulation intervient pendant l’intervalle compris entre 1 et 5,5 ms, elle
provoque un potentiel d’action dont l’amplitude reste inférieure à 100mv, pendant cette
période la fibre est moins excitable : C’est la période réfractaire relative.
apparaît et son amplitude croît jusqu’à atteindre son maximum (100 mV).
*Si le Δt > 5,5 ms, la membrane du neurone N3 retrouve son excitabilité normale et un
nouveau potentiel d'action identique au premier, peut être émis.
4-La stimulation efficace portée en E1 sur le neurone pré-synaptique N1 entraîne :
a-* En O1 (cône axonique de N2) : un PPSE d’amplitude 10 mV.
*En O2 (cône axonique de N3) et en O3 (neurone N3) : un PA d’amplitude 100 mV
.b-*La synapse N1-N3 est excitatrice.
 c-* La ddp enregistrée en O2 :
Expérience
L’activation simultanée des deux
boutons synaptiques
appartenant au neurone N1
Résultats en O2
un PPSE global d’amplitude 20 mV (10 + 10) par
sommation spatiale donc ce PPSE global atteint le
seuil et déclenche en O2 un PA d’amplitude 100 mV.

5- de l’enregistrement obtenu en O2 suite à deux stimulations efficaces, rapprochées et

de même intensité, portées en E1 :
*Dans l’expérience 4, une stimulation efficace portée en E1 sur le neurone N1 permet
d’obtenir en O2 un PPSE global qui atteint le seuil et déclenche un PA d’amplitude 100 mV.
*Dans ce dernier cas, le neurone post synaptique N2 est activé, puisque les 2 PPSE
d’amplitude égale à 10 mV chacun, résultants des deux stimulations efficaces, très
rapprochées et de même intensité, s’additionnent par sommation temporelle pour donner
un PPSE global d’amplitude égale à 20 mV (10 +10) déclenchant un PA qui se propage et
active la synapse N2-N3.
*L’activation du neurone N2 a diminué l’excitabilité du neurone N3. En effet, au niveau des
deux synapses N1-N3, on enregistre 4 PPSE d’amplitude égale à 10 mV chacun qui
s’additionnent par sommation spatio-temporelle pour donner un PPSE global d’amplitude
égale à 40mV =( 2 x 10) + (2 x 10).
Puisqu’on enregistre en O2 un PPSE global d’amplitude égale à 18 mV soit (70 – 52), donc la
synapse N2-N3 ne peut engendrer qu’un PPSI d’amplitude égale à 22 mV ou -22mv (40 – 18).
La synapse N2-N3 est inhibitrice.
Au niveau du cône axonique du neurone post-synaptique N3, le PPSE global
enregistré est le résultat d’une sommation spatio-temporelle de 4 PPSE et d’un PPSI : N3 est
alors un neurone intégrateur.
6-L’enregistrement en O4
Deux stimulations E1 provoquent au niveau de O2 un PPSE de 18mv c'est-à-dire inferieur au
seuil est par conséquent un PR au niveau de O4 .
Exercice 2
1 Reflexe de flexion et dans ce cas le muscle M1se contracte alors que le muscle M2 se
relache d’où la correspondance :
Oscilloscope O1 O2 O3 O4 O5
Tracé d b e c a
2-Analyse des tracés :
Ces tracés sont des potentiels d’action enregistrés suite à des étirements d’intensités
croissantes. On constate que ces potentiels sont de même amplitude, mais leur fréquence
augmente avec l’intensité de l’étirement.
 a -Le message nerveux est codé en modulation de fréquence.
b  le fuseau neuromusculaire est un mécanorécepteur sensible à l’étirement.
il traduit le phénomène mécanique en phénomène électrique : c’est un site transducteur
3 l’arc reflexe si on ne considère qu’un seul muscle :

*Reflexe de flexion du pied  *Reflexe d’extension du pied

(*récepteur =Peau *présence d’inter (*récepteur = fuseau neuromusculaire
neurone) *pas d’inter neurone)

Exercice 3 :
1- Relation de dominance :
Les parents III5 et III6 sains ont des enfants malades : l’allèle responsable de la maladie
est récessif ;on note :
Allèle normal N et l’allèle muté m  ( N>m).
2- Localisation :
hypothèse validité justification
Gène porté par Y Rejetée I1 malade a un garçon sain.
Gène porté par X Retenue Pas de père sain ayant une fille malade, ni de mère malade
ayant un garçon sain.
Gène autosomal Retenue Tout enfant malade hérite l’allèle muté de ses deux parents.
3-
a- le père III6 n’est pas porteur de la maladie : l’hypothèse 3 est donc rejetée ,le gène
est donc porté par X.
b- b-génotypes :
*XN//Xm = I2- II2- II4
* XN//XN ou XN//Xm = III3
c- il est peu probable de trouver une fille malade car il n’y a pas de père malade sachant
que cette maladie tue avant la puberté.
4-a- Les jumeaux :
*IV5 et IV6 sont des faux jumeaux car ils ont deux phénotypes différents.
*IV7 et IV8 peuvent être fausses ou vraies jumelles car elles sont de même phénotypes.
b-génotypes :
IV5 = XmY et IV6 = XNY.
5 -Oui les craintes de madame A sont justifiées, car Mme A peut être vectrice et dans ce cas
elle peut avoir un garçon malade.
6-a-Puisque le conjoint de madame A est normal, toutes ses filles doivent être saines, ainsi le
caryotype normal d’une femelle est rassurant pour madame A.
b- *la présence du chromosomique Y signifie que le fœtus est de sexe masculin.
*le risque de la maladie chez cette enfant = probabilité que madame A soit hybride X
risque que l’enfant soit malade s’il est garçon = ½ X ½ = ¼

A suivre sur votre site : http://mouhammadiyahaditha.net/ecole_pro