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Tumultes
Hanna Klimpe
Université de Hambourg / Université Paris Diderot — Paris 7
1. Voir Johannes Friedrich Lehmann, « Der Zuschauer als Paradigma der Moderne.
Überlegungen zum Theater als Medium der Beobachtung », in Christopher Balme,
Erika Fischer-Lichte, Stephan Grätzel (éd.), Theater als Paradigma der Moderne ?,
Tübingen, Francke, 2003, pp. 155-166.
6 Ibid., p. 18.
7. Ibid.
8. Ibid., p. 19.
9. Helmar Schramm, « Theatralität », in Karlheinz Barck (éd.), Ästhetische
Grundbegriffe, vol. 2, Stuttgart, Metzler, 2001, (pp. 48-73) p. 48.
10. Rudolf Münz, Theatralität und Theater, Berlin, Schwarzkopf & Schwarzkopf,
1998, p.87.
11.Ibid.
12. Jean Duvignaud, Sociologie du théâtre, Paris, P.U.F., 1965, p. 28.
13. Ibid., p. 3.
14. Josette Féral, « La Théâtralité. Recherche sur la spécificité du langage théâtral »,
in Poétique, 19 (75), 1988, (pp. 347-361) p. 350.
15.Ibid.
Eichte
rochefait
du référence,
concept de la
Theatralität. Elizabeth
définit comme Burns,deà perception17
un « mode laquelle Fischer
» :
qu'une situation soit considérée comme théâtrale ou non est une
question de perspective18. Pour le théoricien du théâtre Willmar
Sauter, le concept de theatricality caractérisant le théâtre comme art et
comme phénomene culturel19, il y a également analogie entre théâtre
et vie sociale.
Chaque acteur a un
produite avec les moy
pas donnée simplem
spécifique dans les se
perception35. »En m
corps humain n'est
facultative36 », puisq
au corps phénoménal
sont inséparablemen
phénoménal peut exi
pas possible37. »
La notion d'incorp
processus qui sont ceu
dehors du théâtre, es
sémiotique et le corps
les processus corpore
chaque fois de nouve
des significations spé
une tension entre la r
dans-le-monde phénoménologique que l'on peut observer chez
l'acteur au théâtre autant que dans la vie sociale : « Dans les mises en
scène du théâtre se montre une tension dans laquelle le corps humain
se retrouve toujours : la tension entre l'être-dans-le-monde corporel
et la représentation. Sur la scène, le corps produit des signes en étant
un signe à la fois ; il est un corps-signifiant, un corps sémiotique. En
même temps, il ne se dissout jamais dans sa fonction de signe39. »
Dans sa fonction double, le corps représente la relation incontournable
de l'acteur avec le monde dans toute action de rôle.
La marge de manœ
également soulignée
défend l'hypothèse q
fondamentale de rep
contrainte qui va de p
On voit souvent chez Plessner l'influence directe de Goffman44. La
notion de rôle chez Plessner se base sur le concept de « positionnalité
excentrique », développé en 1928 dans Die Stufen des Organischen
und der Mensch (Les degrés de l'organique et l'homme). La
positionnalité excentrique décrit la capacité de l'homme à s'observer
lui-même et à se comporter par rapport à cette observation de lui
même. Dans un autre écrit, il lie le concept de positionnalité
excentrique à la notion de rôle : « Cet être-présent-à-soi-même est la
brisure, le "lieu" d'une possible discrimination-de-soi-même, qui
assigne l'homme, par l'obligation de faire un choix et par le pouvoir
de ses capacités, à une manière spéciale d'être, qu'on a appelée
excentrique45.» L'homme manie cette brisure «par le jeu46», qui
n'est pas une aliénation de lui-même, mais un point de départ pour la
possibilité d'un épanouissement personnel : « L'existence humaine se
rend [dans l'acteur] transparente jusqu'à son fond, en se créant elle
même dans la transformation47. » Le rôle social est également conçu
comme une possibilité de se créer soi-même : « C'est seulement par le
redoublement dans un rôle vécu que l'homme devient lui-même. Tout
ce qu'il ressent comme son authenticité, également, n'est que le rôle
qu'il joue devant lui et devant les autres. [...] Il n'est que ce qu'il fait
de lui-même. Comme sa possibilité, il se donne sa propre essence par
le redoublement dans un rôle auquel il essaie de s'identifier48. »
Se démarquant de nombreux écrits sur la théorie du rôle,
Plessner ne défend pas l'hypothèse que le rôle aliène l'homme de lui
même : c'est seulement par le rôle que l'homme devient un homme
dont le corps est positionné dans le monde : « Partant de l'action
théâtrale, on conçoit la vie humaine comme l'incorporation d'un rôle
après une esquisse d'image plus ou moins définie [49...]. » Réalisant
50. Felix Hammer, Die exzentrische Position des Menschen. Methode und
Grundlinien der philosophischen Anthropologie Helmuth Plessners, Bonn, Bouvier,
1967, p. 169.
51. Voir Silvia Stoller, Existenz - Differenz - Konstruktion : Phänomenologie der
Geschlechtlichkeit bei Beauvoir, Irigaray und Butler, München, Fink, 2010, p. 110,
Gerhard Danzer, Merleau-Ponty : Ein Philosoph auf der Suche nach Sinn, Berlin,
Kadmos, 2003, p. 132 et la préface de Bernhard Waldenfels à sa traduction de la
Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty : « Vorrede des Übersetzers », in
Maurice Merleau-Ponty, Phänomenologie der Wahrnehmung, Berlin, De Gruyter,
1974, (pp. V-XX) p. XV.