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Conseil de l’ordre national des experts comptables, commissaires aux comptes & comptables
agrées
Rapport de stage N° : 03
CONTRÖLE INTERNE
&
AUDIT INTERNE
Présente par :
Mr : KHUOMERI ALI
COMMISSAIRE AUX COMPTES Stagiaire Maître de stage :
JAMEL SOUKEUR
COMMISSAIRE AUX COMPTES
SOMMAIRE
SOMMAIRE 1
Introduction 2
I – Contrôle interne dans l’entreprise 2
1 – Définition et objectifs : 2
2 - Les principes de base du contrôle interne : 2
II - L’AUDIT INTERNE 4
1 – Définition : 5
2 – Place de l’auditeur interne dans l’organisation : 5
3 – Objectifs de l’audit interne : 5
III - Les principes comptables généralement admis 6
1 - Postulats de base : 6
2 - les principes comptables : 7
IV – Méthodologie de l’audit interne 8
A – Méthodologie : 8
1 – Audit interne et organisation : 8
2 - Droits et obligations des parties : 8
3 – Programme de la fonction d’audit interne : 9
B – Les méthodes d’approches. 10
C - Questionnaire d’audit interne : 11
1 – Système ventes / clients : 11
2– Système encaissements : 12
3– Système achat / fournisseurs : 12
4– Système décaissements : 12
5– Système production / stocks : 12
6– Système paie : 12
7– Système investissements : 12
Conclusion 13
Appréciation du maître de stage 14
Introduction
œuvrent dans une entreprise, pour lui assurer un déroulement normal de son activité. Et l’audit
interne de l’entreprise, ainsi que la qualité de l’action dans la mise à exécution des
responsabilités assignées.
La base de l’audit interne est et reste le contrôle, mais de quel contrôle s’agit il ?
A ce sujet je présente mon 3ème rapport qui consiste les étapes suivantes :
Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle comptable et
La protection du patrimoine.
La régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en
résultent.
La conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise.
La conformité des décisions avec la politiques de la direction.
Le contrôle interne présente deux aspects essentiels différents selon qu’il a ou qu’il n’a pas
d’incidence directe sur les comptes.
a – il a une incidence directe sur les comptes lorsque l’objectif est assuré :
b – il n’a pas d’incidence où a une incidence indirecte sur les comptes annuels lorsque l’objectif
est d’assurer :
De ces deux grands aspects fondement de toute organisation qui se respecte, découlent
appuyé par des justificatifs écrits, servant de preuve, en cas de contrôle, le code civile dans son
article 323 précise : « le créancier doit apporter la preuve de l’obligation et le débiteur celle de la
libération ».
Le code de commerce stipule dans son article 12 que « les livres et documents … doivent
être conservés pendant dix (10) ans, les correspondances reçus et les copies de lettres envoyées
doivent être classées et conservées pendant le même délai ». Et pour servir de preuve et donc de
base à l’enregistrement des faits comptables, un document doit réunir au moins quatre conditions
parvenir à ce que chaque jour soit effectivement saisi dans les livres et journaux comptables,
évitant de laisser traîner des faits comptables, sans leur transcription dans les livres et documents
légaux.
L’utilisation des moyens informatiques permet, quand la saisie et l traitement sont faits en
temps réels, de procéder aux corrections nécessaires sur l’écran même avant l’édition des
documents comptables.
organigramme détaillé, ramifié, délimitant avec précision les tâches de chaque échelon de même
La séparation des fonctions devrait à chaque fois que possible distinguer les trois phases d’une
transaction :
1 – L’autorisation de la transaction.
2 – L’enregistrement de la transaction.
3 – La conservation des actifs objet de la transaction.
1 – Un personnel qualifié :
Dans la pratique, ce principe est souvent oublié et bien des infractions sont commises par
toute la documentation nécessaire et toutes les procédures de travail existantes, d’un autre côté,
le personnel exerçant au niveau des fonctions sensibles doit être souvent réuni et sensibilité à
Les magasins.
Les ateliers.
Les bureaux.
Le local utilisé conne caisse de l’unité.
L’unité de façon plus générale.
3 – Une saine maîtrise des risques : en place de toutes les sécurités juridiques et contractuelles
possibles :
Les transports de fonds importants doivent être couverts par une assurance et autant que possible
escortés.
Les différentes assurances « incendie, responsabilité civile » doivent être établies.
4 – Organisation des documents de travail : les documents annulés doivent être conserves
et classés pour qu’ils puissent faire l’objet d’un contrôle ou d’une vérification.
Il s’agit donc d’une mutation que l’on ne peut pas ignorer, les vieilles méthodes sont en
train de disparaître, les nouvelles sont en place et ne se prêtent pas aux habitudes acquises.
La mise en œuvre d’un système informatique dans l’entreprise prévoie la conception d’un plan
de contrôle adéquat :
L’existence des moyens de contrôle appropriés pour assure la sécurité de l’outil informatique et
la prévention des accidents.
Etablissement d’un rapprochement des fichiers de base.
Prévision de correction après défaillances du matériel ou de la programmation.
Code d’indentification et d’autorisation relatifs à la personne utilisant le système.
Limitation des terminaux permettant des changements ou des extractions d’informations.
Chargement des codes d’identifications lorsque les employés quittent l’entreprise.
II - L’AUDIT INTERNE
1 – Définition :
L’audit interne est une activité indépendante d’appréciation, dans le cadre d’une
entreprise ou d’une organisation, qui porte sur l’examen des opérations comptables, financières
direction, c’est un contrôle qui a pour fonction d’analyser et d’évaluer l’efficience des autres
contrôles.
opérationnels, l’audit interne examinera les opérations des différentes fonctions pour provoquer
des améliorations et conduire à l’application stricte des politiques et des procédures instituées
dans l’entreprise.
opérationnelle, l’auditeur interne n’exerce pas une autorité directe sur les autres personnes de
L’auditeur interne doit être libre de passer en revue et d’apprécier les politiques, les plans, les
procédures et les enregistrements.
1 – Le statut dans l’organisation de l’audit interne et l’appel qui lui est donné par la
direction sont des éléments déterminants de l’étendue et de la valeur des services que fournira la
structure d’audit.
2 – Les auditeurs internes ne doivent pas élaborer et mettre en place des procédures
préparer des documents et s’engager dans aucune autre activité où ils sont appelés à assurer le
contrôle et l’appréciation.
Nous pouvons résumer les objectifs de l’audit à trois tâches principales à savoir, la vérification,
l’évaluation et le contrôle de conformité :
3.1 – L’évaluation :
Il ne s’agit plus de vérifier, a postériorité, des documents comptables, il s’agit de
rechercher les remèdes à toutes les faiblesses constatées dont la manière dont étaient préparés les
L’évaluation consiste en :
a – l’appréciation du contrôle interne afin de déterminer si le système comptable est bien adapté
pour :
3.2 – La vérification :
L’activité de l’auditeur interne qui se rapporte aux vérifications comprend deux domaines
: Les enregistrements comptables et les rapports correspondant et d’autre part, les éléments
d’actifs, les éléments passifs et les résultats d’exploitation, les activités typiques d’audit interne
en matière de vérification des actifs incluront le décompte clients, la comparaison des stocks en
inventaire résultant des documents détailles d’inventaire, par rapport aux quantités effectives
vérification.
L’objectif général de services orientés vers la direction inclut les activités suivantes :
La vérification du degré de mise en œuvre des politiques, des plans et des procédures institués
par l’entreprise.
La vérification du degré de mise en œuvre des politiques des plans et des procédures institue
par l’entreprise.
La vérification du degré avec lequel les différents biens de l’entreprise sont comptabilises et
sauvegardes contre les pertes de toute nature.
La vérification du degré de confiance qui s‘attache aux renseignements comptables élabores
dans le cadre de l’entreprise.
L’appréciation de la qualité, avec laquelle sont remplies les différentes responsabilités déléguées
dans le cadre de l’organisation de l’entreprise.
Ces principes, généralement admis sont au nombre de huit (8) reposant sur quatre postulats de
base :
1 - Postulats de base :
comptabilité ne devra retracer que le patrimoine, les charges et les produits de cette entreprise à
L’entreprise en tant que personne morale est au centre des préoccupations du système de
comptabilité générale.
Et le code civil définit la personne morale : « la personne morale, jouit dans les limites
déterminées par la loi, de tous le droit à l’exclusion de ceux qui sont propos à la personne
Un patrimoine : une capacité dans les limites déterminée dans l’acte constitutif ou établies par la
loi…..
Un domicile qui est le lieu où se trouve le siège de sont administration.
Un représentant pour exprimer sa volonté. Le droit d’ester en justice ».
Les principes qui s’édifient sur ces postulats sont également généraux, et viennent préciser les
contours théoriques de la doctrine comptable.
La valeur avec laquelle elle doit être saisie est la valeur actuelle, la valeur du moment de sont
appréhension.
2.2 – La réalisation :
D’une façon générale, une charge ou un produit sont réalisés quand la livraison de la
marchandise, ou la fourniture du service a été effectuée.
2.3 – Objectivité :
Toute écriture comptable doit être appuyée par un document justificative qui afin de
faciliter la vérification des faits enregistrés, comporte la date, le montant, la nature du faut
élémentaire.
la saisie comptable doivent être clairement établis et supporter au besoin, des commentaires ou
2.5 – Cohérence :
Le principe de cohérence oblige les comptables à indiquer tout chargement dans les
procédures d’une année sur l’autre dans une note annexe aux comptes, ainsi qu’à présenter
l’information telle qu’elle aurait été si on avait appliqué le procédure de l’année précédente.
les évaluations et les décisions, si un élément est négligeable dans son contexte, il n’est pas
nécessaire d’en tenir compte, les règles comptables et leur application sont d’autant plus
2.7 – Correspondance :
Pour déterminer les bénéfices, il est indispensable de ne déduire de l’exercice que les
dépenses et les coûts correspondent à ces ventes, les charges du résultat représentent les coûts
2.8 – Prudence :
Il ne faut pas risquer de présenter une situation surévaluer de l’entreprise de nombreuses
opérations comportent inévitablement des incertitude il faut donc faire preuve de prudence pour
A – Méthodologie :
1 – Audit interne et organisation :
La direction devra clairement établir la responsabilité de l’audit interne dans ses interventions en
matière d’organisation.
L’indépendance indispensable de la fonction d’audit interne, de même que l’objectivité
entraînent une neutralité de la fonction dans l’élaboration et la mise en œuvre des procédures.
défauts d’organisation et de les signaler, l’un des critères de réussite d’un service d’audit
consiste, en effet à repérer les problèmes dans tous secteurs de l’entreprise avant qu’ils
n’entraînent des conséquences graves, par contre il n’est pas de la responsabilité du service
d’audit d’étudier et de rechercher la meilleur solution, c’est le travail des services d’organisation.
L’audit formule son avis quant aux solutions envisagées, deux bonnes raisons au moins le
conduiront à éviter, autant que possible de faire le travail des services organisation.
Etant directement impliqué dans les décisions de gestion, l’audit interne risque de perdre son
indépendance.
Réduite très souvent, l’équipe d’audit risque d’être détournée de son objectif initial.
2 - Droits et obligations des parties :
L’auditeur interne est en contact le travail avec les responsables des structures auditées,
pour un bon déroulement de la mission d’audit, le principe de droits et obligations doit être bien
respecté.
demande, et qui sont susceptibles de faciliter son travail, pour cette raison, les responsables de
L’auditeur à travers les différents documents qu’il demande est non pas pour divulguer
l’exercice de sa fonction.
Par ailleurs, l’auditeur ne constitue pas un moyen pour réprimer ou nuire aux carrières
des responsables, au contraire, cette fonction doit être considérée comme un outil d’assistance
qui travaille pour et avec les gestionnaires, dans la recherche des solutions à leurs préoccupations
donc à circulation très limitée au sein de l’entreprise elle doit être consignée dans un rapport
objectif.
L’autre obligation de la fonction d’audit consiste à travailler de façon disciplinée, sans
mais au contraire, une grande partie de sa crédibilité est tirée de sa manière d’intervenir.
prévoit le déroulement séquentiel de son activité au sein des structures auditées, ce programme
travaux d’autres structures qui signalent des anomalies, le contrôle inopiné est effectué sans
Un planning de la fonction audit devra être effectué sur toute l’année, prévoyant les activités à
auditer et la durée à leur consacrer.
nécessaire, afin d’éclaircir un point particulier, une demande être transmise par écrit, en précisant
Si la fonction d’audit est planifiée tout au long de l’année, ses interventions sont en général de
courtes durées.
Les auditeurs, sont seuls habilités à rédiger le rapport final tant dans son contenu que
dans sa forme, la collaboration d’autres personnes est incompatible, notamment celle de l’organe
contrôlé.
l’entreprise, et dans la mesure où ces actes entraîneraient une action en justice, l’intervention de
la fonction juridique est nécessaire, principalement en vue de rédiger un rapport spécifique pour
Les procédures au sein de l’entreprise doivent indiquer les destinataires des rapports
d’audit confidentiels et la fonction auditée recevra une copie du rapport en même temps que la
direction de l’entreprise.
B – Les méthodes d’approches.
Pour faciliter les travaux de vérifications l’auditeur a sa disposition trois phases :
politiques, les systèmes et les activités assujettis à la vérification, de même que les rapports et les
L’objectif de cette approche, est d’identifier les risques qui peuvent avoir une incidence
sur les comptes et conditionne ainsi la programmation initiale des contrôle et planifications de la
mission.
Pour évaluer la fiabilité des systèmes comptables de l’entreprise, l’auditeur doit identifier
les contrôles internes qui répondent à chaque critère assurant qualité des états financiers.
Qui représentent les opérations qui se répètent régulièrement devant toute l’année tel que
les ventes, les achats, les paies…etc, ces opérations sont généralement traitées de façon uniforme
Cette phase représente le contrôle des comptes, et son objectif consiste à réunir les
éléments probants suffisants pour pouvoir exprimer une opinion motivée sur les comptes.
documents clés qui servent aux enregistrements comptables et juger ainsi le système du contrôle
interne.
Il existe une diversité de questionnaires d’audit, adapté selon l’importance de l’entreprise et son
activité.
Les questionnaires se proposent de passer en revue de manière systématique, les faiblesses et les
points forts du contrôle interne de l’entreprise.
A partir de ces données, l’auditeur jugera les risques d’erreurs qui peuvent exister dans le
traitement des données et ainsi il pourra adapter son programme de travail à ces risques
identifiés.
Le questionnaire d’audit interne sera ainsi rédigé sur les points suivants :
1 – Système ventes / clients :
L’objectif de l’auditeur lorsqu’il contrôle les ventes et les comptes clients est de s’assurer
que l’entreprise facture au prix convenu des marchandises « ou des services » effectivement
livrées « ou rendus » à des clients solvables et enregistre ces ventes correctement et dans la
bonne période.
Pour atteindre cet objectif, l’auditeur doit effectuer un étude et un évaluation du contrôle
interne du système vente / clients qui doit couvrir la sécurité du traitement des données.
A titre d’exemple, si les ventes sont comptabilisées à partir d’un bordereau d’imputation
établi à partir des factures, il y a lieu de questionner le client, pour chaque objectif de contrôle
internes concerné couvrant les critères de qualité des états financières, sur les contrôles internes
fournisseurs aux prix convenus pour les marchandises « ou services » effectivement reçus « ou
correctement.
l’entreprise enregistre dans l’inventaire comptable permanent toutes les quantités de biens et de
cohérence de ces stocks et en-cours avec les achats et les ventes comptabilisées.
6– Système paie :
A travers les questions posées le questionnaires assurer que l’entreprise verse à ses
correspondant à un travail effectif, verse aux organisantes sociaux toutes les charges sociales y
7– Système investissements :
L’audit devra à travers le questionnaires, s’assurer que l’entreprise enregistre en
investissements toutes ses dépenses d’éléments corporels et incorporels destinés à servir de façon
Conclusion
L’audit interne, développé dans sa version moderniste, peut prendre aux yeux des
dirigeants une excessive, non pas qu’il interfère dans les décisions puisque cela n’est dans sa
nature, mais parce que, intervenant dans tous les secteurs et dans toutes les fonctions, il accumule
jusqu’alors seuls ces dirigeants détiennent, sans y voir un risque de concurrence ou de contre-
pouvoir, ils ressentent néanmoins un certain malaise à savoir que d’autres savent aussi, malaise
que l’audit interne doit veiller à dissiper en s’abstenant de tout propos ou comportement qui
pourrait laisser penser qu’il veut abuser de sa situation privilégiée, sauf justement à ce que les
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