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InfraMéGA : La THEORIE

Une méthode libre de gestion automatisée des infrastructures publiques

La méthode InfraMéGA s'appuie sur 25 ans d'expérience de gestionnaire.


Elle décrit toutes les étapes de la gestion des patrimoines d'infrastructures publiques (routes,
ponts, bâtiments, réseaux, complexes sportifs, etc.) à partir d'indicateurs d'état croisant leur
usure et leur usage pour proposer un pré-programme technique pluriannuel d'entretien à
moyens contraints.
Facile à mettre en œuvre car totalement paramétrable, libre de droits, puissante car fondée sur
des analyses mathématiques efficaces, elle s'adresse à tous les maîtres d'ouvrages désireux de
simplifier la gestion de leurs patrimoines d'infrastructures confrontés à la complexité des
enjeux techniques, juridiques et budgétaires.

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1 InfraMEGA : une méthode globale de gestion de tous les patrimoines


d’infrastructures

1.1   Les principes de la gestion d’un patrimoine d’infrastructures à moyens contraints


La maintenance patrimoniale d’un parc d’ouvrages de génie civil à moyens contraints peut se
concevoir selon trois approches :

1. La réalité technique qui valorise les règles de conception et se propose d’étudier les
lois de dégradation des matériaux et les phénomènes de fatigue des structures ;
2. La maintenance économique du patrimoine étudié qui recherche l’optimisation des
budgets à long terme pour l’entretien et la maintenance des ouvrages qui apportent un
bénéfice fonctionnel à la collectivité et aux usagers de ces patrimoines d’intérêts
publics ;
3. La logique de terrain dont les contraintes de gestion quotidienne sont nombreuses :
administration du patrimoine, surveillance juridique, programmation sous contraintes
budgétaires, pilotage des travaux d’entretien, ressources humaines limitées.

La méthode InfraMéGA s’intéresse plus particulièrement à la logique de terrain mais en se


calant au maximum sur la théorie économique (combinant usage et usure du patrimoine)  et
en proposant des outils capables de mesurer l’évolution des pathologies à moyen terme.

Cette méthode, fondée sur une approche scientifique,  apermis de faire ressortir trois règles
simples qui guideront la modélisation du problème:

 Règle n°1 : A une année donnée, il est plus rentable pour la collectivité de réparer un
ouvrage en état médiocre ayant une fonction stratégique forte plutôt qu’un ouvrage en très
mauvais état mais offrant que peu d’avantages à la collectivité.
 Règle n°2 : Reculer la réparation, c’est attendre des désordres qui s’accélèreront
rapidement et augmenteront les coûts sociaux induits. Il faut donc donner de l’importance à
des travaux préventifs.

La prise en compte des contraintes organisationnelles conduit à proposer une troisième règle
visant à simplifier la tâche du gestionnaire :

  Règle n°3 : Le gestionnaire doit disposer d’outils de mesure simples et pratiques
pour évaluer l’état de santé (l’usure) des ouvrages et les avantages socio-économiques
(l’usage) qu’ils procurent à la collectivité afin de systématiser des règles objectives de
programmation budgétaire de travaux de maintenance.
1.2 Le logigramme de la gestion d’un patrimoine d’infrastructures

La méthode  InfraMEGA  décrit 4 grandes missions du gestionnaire d’un patrimoine


d’infrastructures: la connaissance, la surveillance, la programmation et l’amélioration du
patrimoine.

Elle est à la fois technique et pratique car elle s’appuie sur des indicateurs d’état objectifs
qualifiant l’usage des infrastructures  (par l’indice fonctionnel IF), l’usure des infrastructures 
(par l’indice de gravité global IGG qualifiant l’état de santé de chaque partie d’ouvrage),
desquels est déduit l’indice de programmation (IP=IFxIGG) qui permet de prioriser les
infrastructures les plus urgentes à entretenir.  Cette priorisation est complétée par les
estimations prévisionnelles provisoires. Ce qui conduit le gestionnaire à pouvoir proposer au
maître d’ouvrage une liste de chantiers planifiée sur plusieurs années en fonction du budget
annuel disponible.

Le logigramme des missions de gestion est accessible ici:

1.3 Une méthode applicable à la gestion de tous les objets d’infrastructures publics

Un gestionnaire, maître d'ouvrage, souhaitera s'engager dans le déploiement d'une plate-


forme d'échange de données cartographiques sur internet fondée sur l’amélioration continue
de la connaissance de toutes ses infrastructures publiques afin de mieux défendre ses projets
de développement durable; c'est le projet informatique GPI (pour Gestion des Patrimoines
d'Infrastructures), dont les travaux liminaires ont été expérimentés sur le Territoire des îles
Wallis et Futuna entre 2017 et 2018.

L'objectif de ce projet est de capitaliser les différentes composantes des patrimoines


d’infrastructures afin de  répondre aux enjeux suivants:

 Capitaliser la connaissance de toutes les infrastructures et espaces publics : biens


immobiliers de toutes natures, routes, ponts, ports, aéroports, écoles, dispensaires, complexes
sportifs, etc.;
 Professionnaliser la gestion de ces infrastructures pour optimiser leur surveillance et
objectiver la programmation budgétaire pluriannuelle de leur entretien préventif et curatif,
mais aussi pour mieux concevoir la construction de nouvelles infrastructures publiques
respectueuses de l’environnement et de la culture locale;
 Harmoniser les pratiques inter-services et coordonner les démarches innovantes grâce
à la mise en place d’une base de données géoréférencées commune centralisée, dont les
représentations cartographiques seront publiées en accès libre sur internet à l’usage de tous
les acteurs de l’éducation et du développement durable du Territoire ;
 Sécuriser les populations grâce à des outils informatisés aidant à la gestion de crise;
 Aider à la décision pour porter des projets de développement durable.

A titre illustratif, à Wallis et Futuna, le premier schéma directeur des routes territoriales a été
validé par l'Assemblée Territoriale et le Préfet, Administrateur Supérieur fin 2018. Ce
document stratégique exploite l’ensemble des concepts de la méthode InfraMéGA complétée
par une démarche qualité pragmatique. Ont ainsi été produits : la carte des usages de la route,
la carte des désordres routiers et au final la carte des sections de routes prioritaires à réparer.
La conception des modules de gestion des biens immobiliers et des complexes sportifs a été
finalisée en 2018.

1.4 Vers une préprogrammation de travaux objective et rationnelle

L’étape la plus importante du logigramme de la gestion de patrimoine est la programmation


budgétaire des travaux d’entretien qui relève pleinement des décideurs locaux. Pour préparer
cette étape, le gestionnaire doit recenser son patrimoine, le caractériser en terme d’usage,
analyser son état de santé à l’aide d’indicateur de dégradations, et en déduire une priorisation
objective qu’il proposera aux décideurs.

En résumé cette méthode s’appuie sur une série de cinq indices d’état numériques permettant
au final de caractériser un degré de priorisation des interventions, par de simples opérations
mathématiques :

1. IF : Indice Fonctionnel (note de 0 à 20) caractérisant l’usage de l'infrastructure; la


route prendra en compte le trafic, l’accès à des sites stratégiques sur les plans de la
santé sera un critère, le nombre d'usagers publics également. Cet indice évolue peu
dans le temps ;
2. IGG : Indice de Gravité Global (note de 0 à 20) caractérisant l’état de dégradation
global des infrastrucutures à partir de relevés de désordres effectués sur le terrain . Cet
indice est à réévalué chaque année pour suivre l’état de santé annuel des patrimoines
d'infrastructures ;
3. IS : Indice de Sécurité précisant si une section de route présente un risque immédiat
pour l’usager. Cet indice est à redéfinir chaque année, grâce à l’accidentologie mise à
jour pour l'exemple des routes ou bien l'alerte de situation à risque sur d'autres types
d'infrastructures ;
4. IP : Indice de priorisation ou de préprogrammation (note de 0 à 400 ). Il permet de
croiser l’usage et l’usure de l’infrastructure en un seul indice définit par l’opération :
IP = IF x IGG suivi de [S] . Il sera donc mis à jour chaque année.
5. Q : Indice de Qualité des infrastructures. Correspond à l’évaluation prévisionnelle
provisoire des travaux identifiés comme prioritaires.

Dans le graphe de priorisation suivant, chaque infrastructure apparaît comme un point avec
pour coordonnées les indices IF-IGG-Q (un cercle rouge identifie les infrastructures
présentant un risque sur la sécurité des usagers) :
La méthode InfraMéGA, propose de prioriser les infrastructures d’un même patrimoine (par
exemple, les bâtiments de l’Etat, les sections de routes, les panneaux de signalisation, les
gymnases sportifs, etc. ) à conforter en prenant compte à la fois l’usage de la route (indice IF)
et son état de santé (indice IGG). Sur le graphe, les points situés en haut à droite sont donc les
plus importants à retenir.
Dans l’exemple du graphe supra, au dessus de l’hyperbole verte, on distingue les 4
infrastructures les plus importantes pour le programme de travaux de l’année n dont le budget
permet de réaliser la somme des travaux  correspondants (indices Q).

De la même façon il est alors possible de définir le programme de travaux de l’année n+1
constitué des sections de routes situées entre les hyperboles rouge et verte toujours sur le
même graphe.

Et ainsi de suite…L’hyperbole glisse du bord en haut à droite vers le bord en bas à gauche, ce
qui priorise chaque infrastructure les unes par rapport aux autres. La facilité de la méthode
vient justement du choix de la courbe de classement de type hyperbolique car son paramètre
correspond exactement à l’indice de programmation IP=IFxIGG pour chaque
infrastructure. Le raisonnement consiste donc à classer chaque section de route selon les
indices de programmation (IP) décroissants.

L’algorithme de priorisation peut être affiné :


•    en offrant la possibilité de prioriser en premier lieu toutes les infrastructures très
dégradées qui occasionneraient un risque immédiat pour la sécurité des usagers. Dans ces cas,
l’indice fonctionnel IF n’est plus discriminant ;
•    en forçant la priorité d’une infrastructure en lui donnant un IF=20, et ce, dans le cas d’un
contexte local ou politique très particulier. Ainsi son rang de priorité sera nettement revu à la
hausse.

Le service gestionnaire produira ensuite un tableau synthétique des infrastructures, d’un


même patrimoine public, priorisées avec les coûts d’estimation de travaux qu’il proposera
annuellement aux décideurs avant chaque session budgétaire.

Le centre de gravité des points (G) au centre de ce graphe permet de suivre la qualité du
service rendu à l’usager tout au long de la vie des ouvrages constituant le patrimoine, avec
une flèche orientée préférentiellement vers le haut à gauche.

Les patrimoines publics identifiés, à ce jour, auxquels la méthode InfraMEGA peut


s’appliquer peuvent se distribuer selon  leur représentation cartographique : patrimoines
ponctuels, linéaires, et surfaciques.
 Les patrimoines ponctuels :  les ponts, les aqueducs, les panneaux de signalisation
verticale, les potences d’éclairage publics, les bornes incendies, etc..
 Les patrimoines linéaires : les routes, les murs de soutènement, les ouvrages de
protection littorale et en rivière, les glissières de sécurité, les réseaux d’eau, d’assainissement,
téléphoniques, numériques, etc…
 Les patrimoines surfaciques :  les biens immobiliers publics, les complexes sportifs, 
les villas de fonction, les ports, les aéroports, les enceintes scolaires, les cimetières, etc…

Optimiser la gestion de son patrimoine d'infrastructures et


d'ouvrages d'art
VOTRE BESOIN
Un patrimoine d’ouvrages d’art peut être appréhendé dans sa globalité ou à partir de ses
éléments constitutifs. Une gestion optimisée commence par une bonne connaissance globale et
unitaire des ouvrages, conduisant à une définition méthodique et opérationnelle des actions à
programmer.
Le patrimoine d’ouvrages d’art routiers, maritimes, fluviaux et ferroviaires est
considérable. La pérennisation et la modernisation de ce patrimoine cumulent des enjeux
économiques, technologiques et environnementaux majeurs.
Pour répondre à ces enjeux, les besoins des gestionnaires sont multiples :

 Connaissance et évaluation du patrimoine ;


 Définition des politiques de gestion du patrimoine. Priorisation des interventions ;
 Surveillance, diagnostic, réparation, renforcement, requalification d’ouvrages ;
 Adaptation à de nouveaux usages et au changement climatique, réduction des impacts
sur l’environnement ;
 Programmation budgétaire, rationalisation des moyens humains et financiers.

LA RÉPONSE DU CEREMA
Le Cerema vous accompagne pour optimiser la gestion de votre patrimoine d’ouvrages
d’art en vous apportant des réponses sur-mesure, souples et adaptées à vos besoins.

Patrimoine global :
 Appui méthodologique visant la connaissance du patrimoine (instruction technique pour
la surveillance et l’entretien des ouvrages d’art, image qualité des ouvrages d’art, visites
simplifiées comparées) ;
 Développement de méthodologies générales destinées à connaître le patrimoine dans sa
globalité (gestion financière, gestion des risques), outils de gestion applicatifs
(programmation budgétaire, itinéraires de transports exceptionnels) ;
 Méthodologie abordant les actions de surveillance, d’entretien et de réparation, analyse
des risques ;
 Assistance opérationnelle amont pour définir les politiques de gestion et aval pour appui
à la mise en œuvre ;
 Animation de la profession, formation et diffusion des connaissances.

Ouvrages constitutifs du patrimoine :


 Appui opérationnel avec classiquement la réalisation d’inspections détaillées
périodiques ;
 Instrumentation, diagnostic, expertises, établissement de projets de réparation, contrôle
extérieur des travaux de réparation (études, matériaux et procédés) ;
 Recherche et innovation pour la mise au point de nouveaux matériels ou de nouvelles
techniques.
 Kiosque360. Selon les données du ministère de l’équipement et du transport le
Maroc dispose de près de 10.000 ouvrages d’art sur le réseau routier national.
Plus des deux tiers de ces structures souffrent soit d’érosion, de submersion,
d’étroitesse ou de capacité portante limitée.
 Le Maroc dispose de 10.000 ouvrages d’art constitués par des ponts, passerelles, murs
de protection et autres structures. Mais il s’avère qu’une partie importante de ces
ouvrages se trouvant le long du réseau routier sont dans un état vétuste entravant la
bonne circulation des véhicules. Des données récentes publiées par le ministère de
l’équipement et du transport montrent que ces ouvrages d’art souffrent de plusieurs
problèmes qui limitent leur efficacité et ralentissent le trafic routier. Selon les chiffres
officiels près de 500 ouvrages souffrent d’érosion, 2698 sont submergés, 3556 sont
étroits et 109 ont une capacité portante limitée.
  
 Quant à l’état du réseau routier bitumé, il semblerait qu’il soit en amélioration progressive
si l’on croit la dernière campagne de contrôle effectuée en 2018. Ce contrôle biennal a
montré que 60,9% des routes sont dans un bon état en hausse d’un point par rapport à
l’année 2017. Ces structures franchissant une voie d’eau, une voie ferrée ou une
autoroute sont composées de ponts, de passerelles, de murs de protection et de tunnels.
  
 Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du vendredi 6 décembre, que le
ministère de l’Equipement, du transport et de l’eau souligne que le Maroc dispose d’un
important parc de ponts et d’ouvrages d’art. Ce parc a été constitué en plusieurs étapes
pour assurer la liaison entre les différentes régions du royaume et accompagner le
développement économique du pays dans tous les domaines. Le nombre de ces
structures s’élève aujourd’hui à près de 9.940 unités réparties sur les routes nationales
(38%), régionales(18%) et provinciales (44%).
  
 Ces ouvrages posent d’énormes problèmes pendant la période des précipitations
notamment dans certaines zones submergées par les crues des rivières. Le Plan
national de protection contre les inondations a dénombré 400 sites au niveau national
menacés par ces catastrophes naturelles.

Pour affronter ces risques, les autorités publiques programment chaque année des
projets d’aménagement des rivières et de création de barrages pour endiguer les
inondations. L’Etat prend en outre toutes les mesures préventives pour augmenter
l’efficacité des systèmes de surveillance et d’alerte précoce.

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