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EXERCICES MPSI 13. INTEGRALES MULTIPLES R.

FERRÉOL 11/12
1. : Calculer :
 
(a) I1 = x2 ydxdy
0x,y1
 
2
(b) I2 = x3 ex y dxdy
0x,y1
 e 
Rep : − 1
  2
(c) I3 = (x + y) dxdy [Rep : 3/20]
x2  y x
 
(d) I4 = ln (1 + x + y) dxdy [Rep: 1/4]
x+y 1
x,y 0
√ √ √ √
(e) I5 = aire du domaine définié par x + y  1 et 1 − x + 1 − y  1. [Rep : 2/3]
   
 1
(f) I6 = y x2 + y2 dxdy d’abord en cartésiennes puis refaire le calcul en polaires ; Rep :
2
x2 +y 2 1
y 0
   
 2  11π
(g) I7 = x + y 2 + 1 dxdy passer en polaires ; Rep :
32
x2 +y 2 x
   
a2 b2
(h) I8 = xy dxdy Rep : .
8
2
x2
a2
+ yb2  1
x,y 0

2. : Partie symétrique et partie antisymétrique d’une fonction de deux variable.


    2
(a) Soit f ∈ C [a, b]2 , R ; montrer qu’il existe un unique couple de fonctions (g, h) ∈ C [a, b]2 , R tel que f = g+h,
avec g symétrique et h antisymétrique (g (x, y) = g (y, x) et h (x, y) = −h (y, x)).
(b) Montrer que    
f (x, y) dxdy = g (x, y) dxdy.
a x,y b a x,y b

3. : Déterminer le centre d’inertie G d’un secteur de disque homogène d’angle au sommet α de rayon R et de centre O.
2
Montrer que lorsque α → 0, OG → R ; pourquoi ceci était-il prévisible ?
3
4. * : Aire enfermée par une courbe fermée.
On considère une courbe fermée sans point double décrite par M (t) = (f (t), g(t)), tel que M(0) = M(T ) ; on souhaite
déterminer l’aire S du domaine fermé D limité par la courbe.

[0, T ] × [0, 1] −→ D
On suppose que l’application est surjective, et injective sur ]0, T [ × ]0, 1[ (ce qui signifie que
(t, u) −→ (uf(t), ug(t))
D est la réunion des segments qui joignent O à un point de la courbe).

T
1
(a) Montrer par un changement de variable que S = |f(t)g  (t) − g(t)f  (t)| dt.
2
0
 
x = a cos3 t 3πa2
(b) Appliquer à la détermination de l’aire de l’astroïde . Rep :
y = a sin3 t 8
2π
1
(c) En déduire que en coordonnées polaires, S = ρ2 dθ.
2
0

1
EXERCICES MPSI 13. INTEGRALES MULTIPLES R. FERRÉOL 11/12


(d) Appliquer à la détermination de l’aire de l’étoile de mer à n branches : ρ = a(2 + cos nθ). Rep : 9/2πa2 .

5. : Deuxième théorème de Guldin :


Soit ∆ un domaine quarrable d’aire S que l’on fait tourner autour d’un axe (Oz) ; le domaine ∆ se trouve entièrement
dans l’un des demi-plans déterminés par l’axe. Le centre d’inertie G de ∆ est à la distance d de (Oz) . ∆ décrit un
solide de révolution dont le volume est V.

(a) Montrer que V = 2π ∆ xdxdz = 2πdS (deuxième théorème de Guldin).
(b) En déduire le volume d’un tore à trou.
(c) En déduire que le centre d’inertie d’une plaque triangulaire homogène est l’isobarycentre de ses sommets.
(d) En déduire le centre d’inertie d’un demi-disque plein homogène.

6. : Déterminer le centre d’inertie :


 
h
(a) d’un tronc de cône de révolution de hauteur h Rep : d = distance de G à la base = .
4
√ 
3 3
(b) d’un huitième de sphère de rayon R Rep : d (G, O) = R .
64

7. : Déterminer le moment d’inertie :


 
2
(a) d’une plaque carrée homogène par rapport à son centre. Rep : mR2
3
 
2
(b) d’un cube plein de côté 2R par rapport à un axe passant par les centres de 2 faces opposées Rep : mR2
3
 
2
(c) d’un cube plein de côté 2R par rapport à un axe passant par 2 sommets opposés Rep : mR2
3

8. : Déterminer le moment d’inertie :


 
1
(a) d’un cylindre plein homogène par rapport à son axe. Rep : mR2
2
 
2
(b) d’une boule sphérique homogène par rapport à son diamètre. Rep : mR2
5
 
3
(c) d’un tore plein (à trou) homogène par rapport à son axe. Rep : mr2 + mR2
 4
 x = (R + t cos λ) cos θ
 dxdydz
Indication : utiliser les coordonnées toriques :  y = (R + t cos λ) sin θ ; = (R + t cos λ) t.
 z = t sin λ dtdθdλ

9. Théorème de Huygens (cas plan).


Montrer que le moment d’inertie d’un domaine (D) de masse m par rapport à un point O est égal à son moment
d’inertie par rapport à son centre d’inertie G augmenté de mOG2 .
10. Déterminer le moment d’inertie d’un disque homogène par rapport à l’un des points de sa circonférence en utilisant les
coordonnées polaires de centre ce point.
Retrouver ce moment d’inertie en utilisant le théorème de Huygens (ex. 9).
11. : Le problème de la louche.
Jusqu’à quelle hauteur faut-il remplir une louche hémisphérique pour qu’elle soit remplie à moitié ?
12. * : Principe de Cavalieri.

(a) Montrer que si les intersections de deux solides avec chaque plan ayant une direction donnée (par exemple les
plans parallèes à xOy) ont la même aire, alors ces deux solides ont le même volume.

2
EXERCICES MPSI 13. INTEGRALES MULTIPLES R. FERRÉOL 11/12

(b) En déduire par exemple que la demi-sphère de rayon R a même volume que le cylindre de rayon R et de hauteur
R auquel on a enlevé un tronc de cône de rayon R et de hauteur R.
Rem : ce résulat à été utilisé historiquement pour trouver le volume de la sphère connaissant celui du cône, sans
calcul intégral.

13. * : Intersection de deux cylindres orthogonaux de même diamètre (ou ”cage à oiseaux”).
 
Soit (S) le solide intersection des deux solides cylindriques orthogonaux x2 + z 2  R2 et y 2 + z 2  R2
 
(a) Montrer que l’intersection de (S) avec le plan z = t est un carré d’aire 4 R2 − t2 .
(b) En déduire le volume de (S) ; vérifier qu’il est égal au 2/3 du volume du cube circonscrit : |x| , |y| , |z|  R.
EXERCICES SUR DES INÉGALITÉS

14. Inégalité de Tchebychev.


On donne a < b, f, g continues sur [a, b].
 
1
(a) Montrer que f (x)f (y) dxdy = f (x)f (y) dxdy.
2
a x y b a x,y b

 b b b

(b) Montrer que (f (y) − f (x)) (g(y) − g(x)) dxdy = (b − a) f (x) g (x) dx − f (x) dx g (x) dx.
a x y b a a a

(c) En déduire que si f et g sont croissantes sur [a, b] , alors M[a,b] (f) M[a,b] (g)  M[a,b] (fg) (il s’agit des valeurs
moyennes).

15. Égalité de Lagrange et inégalité de Cauchy-Schwarz.


On donne a < b, f, g continues sur [a, b].
 b 2
b b  

(a) Montrer que f 2 (x) dx g 2 (x) dx =  f (x) g (x) dx + (f (x)g(y) − f (y) g (x))2 dxdy.
a a a a xy b
 b   
  b b
   
 
(b) En déduire que  f (x) g (x) dx   f 2 (x) dx g 2 (x) dx et que si g ne s’annule pas sur [a, b], on a égalité
a  a a
f
dans cette inégalité ssi est constante.
g

3
Sup PCSI 2 — Exercices : intégrales multiples
ZZ
x2 dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : |x| + |y| 6 1 . Réponse : 31 .

Q1 Calculez
D
ZZ
|x + y| dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : max(|x|, |y|) 6 1 . Réponse : 38 .

Q2 Calculez
D
ZZ
Q3 Calculez (x + y) sin(x) sin(y) dx dy, où D = [0, π] × [0, π]. Réponse : 4π.
D
ZZ

Q4 Calculez xy(x + y) dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : x > 0, y > 0, x + y 6 1 . Réponse : 1/30.
D
ZZ

Q5 Calculez xy dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : x > 0, y > 0, xy + x + y 6 1 . Réponse : 4 ln(2) − 11/4.
D
x dx dy 1
ZZ

Q6 Calculez où D = (x, y) ∈ R2 : 0 6 x 6 1, 0 6 x + y 6 1 . Réponse : ln(3/2).
D x+y+2 2
I Pour les intégrales suivantes, passez en coordonnées polaires.
ZZ

Q7 Calculez (x + y) dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : y > 0, 0 6 x 6 x2 + y 2 6 1 . Réponse : 7/12 − π/16.
D
ZZ p 
Q8 Calculez xy x2 + y 2 dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : x > 0, y > 0, y 6 x, x2 + y 2 6 1 . Réponse : 1/20.
D
xy
ZZ

Q9 Calculez dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : x > 0, y > 0, 1 6 x2 + y 2 6 4 . Réponse : 3/4.
D x2
+y 2

dx dy
ZZ

Q10 Calculez 2 2
, où D = (x, y) ∈ R2 : x2 + y 2 6 1 . Réponse : π ln(2).
D 1+x +y

(x + y)2
ZZ
 
Q11 Calculez 2 + y2 + 2
dx dy, où D = (x, y) ∈ R2 : x2 + y 2 6 1 . Réponse : π 1 + 2 ln(2/3) .
D x
dx dy
ZZ
Q12 Calculez 2 2
où D est la couronne circulaire centrée en (0, 0) et de rayons intérieur 2 et
D x + xy + y √
2π 3
extérieur 4. Réponse : ln(2).
9
ZZZ
2
x − y 2 dx dydz, où D = (x, y, 1) ∈ R3 : x2 + y 2 6 z 2 , 0 6 z 6 1 . Vous commencerez par

Q13 Calculez
D
1
représenter D. Réponse : .
5

Q14 Calculez l’aire délimitée par la courbe d’équation polaire r = 1 + cos θ. Réponse : .
2
Q15 Calculez l’aire délimitée par la courbe d’équation cartésienne (x 2 + y 2 )2 = x2 − y 2 . Réponse : 1.
Q16 Calculez l’aire de la hh petite boucle ii délimitée par la courbe d’équation polaire r = sin3 (θ/3). Réponse :

5π − 9 3
.
32
Q17 Calculez l’aire de la hh petite boucle ii délimitée par la courbe d’équation polaire r = 1 + cos(θ/2). Réponse :

− 4.
2

[IntMult-1] Composé le 16 juin 2007


©Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2011-2012 1

Exercices sur les intégrales multiples


RR
Exercice 1 Calculer P
x(x + y) dx dy où P = [0, 1] × [0, 1].
7
Réponse : 12

1
dx dy où D = {(x, y) ∈ R2 |
RR
Exercice 2 Calculer I = D (1+x+y)2
x > 0, y > 0, x + y 6 1}.
Réponse : ln 2 − 12 .

1 5
Exercice 3 Calculer l’aire du domaine D = {(x, y) ∈ R2 | x2 − x + 4 6y6 4 − x}.
4
Réponse : 3.

cos(xy) dx dy où D = {(x, y) ∈ R2 | x ∈ [1, 2], 0 6 xy 6 π


RR
Exercice 4 Calculer I = D 2 }.
Réponse : ln 2.
RR
Exercice 5 Calculer I = T
xy dx dy où T est le triangle de sommets (0, 0), (1, 2) et (2, 1).
13
Réponse : 8 .

|x + y| dx dy où D = {(x, y) ∈ R2 | |x| 6 1, |y| 6 1}.


RR
Exercice 6 Calculer I = D
Réponse : 38 .

1
dx dy où D = {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 6 1}.
RR
Exercice 7 Calculer I = D 1+x2 +y 2
Réponse : π ln 2

x2 y dx dy où D = {(x, y) ∈ (R+ )2 | x2 + y 2 6 4}.


RR
Exercice 8 Calculer I = D
32
Réponse : 15

2

sin πx
RR
Exercice 9 Calculer D 2y dx dy où D = {(x, y) ∈ (R) | x ∈ [1, 4], x 6 y 6 inf(x, 2)}.
Réponse :

Exercice 10 Calculer l’aire que délimite l’ellipse d’équation ( xa )2 + ( yb )2 = 1.

Exercice 11 Calculer l’aire que délimite la cardioïde d’équation polaire r = 1 + cos θ.



Réponse : 2 .

Exercice 12 (Intégrale de Gauss) Pour tout réel X > 0, on note

DX = {(x, y) ∈ R2 | x > 0, y > 0, x2 + y 2 6 X 2 }.

On pose aussi
ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) 2
+y 2 )
I(X) = e dx dy et J(X) = e−(x dx dy
DX [0,X]2

1. Représenter graphiquement les trois parties suivantes de R2 : [0, X]2 , DX et DX √2 . Comparer



ainsi les intégrales J(X), I(X) et I(X 2).
π 2
2. Démontrer à l’aide des coordonnées polaires que I(X) = (1 − e−X ).
4
3. En déduire la limite de J(X) lorsque X tend vers +∞.
Z X
2
4. Exprimer J(X) à l’aide de e−t dt. Retrouver ainsi la valeur de l’intégrale de Gauss
Z +∞ 0
−t2
e dt.
0

RR p
Exercice 13 Calculer D
x2 + y 2 dx dy où
D = {(x, y) ∈ (R+ )2 | x2 + y 2 − 2y > 0, x2 + y 2 − 1 6 0}.
Réponse :
©Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2011-2012 2

1 A savoir
1. Calculer une intégrale double par tranches horizontales ou verticales (théorème de Fubini).
2. RL’interprétation
R graphique : si P = [a, b] × [c, d] est un pavé du plan et f : R2 → R, alors
P
f (x, y) dx dy est le volume algébrique de l”espace délimité par la surface d’équation
z = f (x, y) et les plans z = 0, x = a, x = b, y = c, y = d.
3. interpréter le calcul de l’aire d’un domaine délimitée par deux
R R courbes comme l’intégrale
double sur D de la fonction constante égale à 1, c’est-à-dire D
1 dx dy.
4. Changements de varaibles affines et polaires
Exo7

Intégrales curvilignes, intégrales multiples

Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile
I : Incontournable

Exercice 1 **
Calculer l’ intégrale de la forme différentielle ω le long du contour orienté C dans les cas suivants :
x y 2
1. ω = x2 +y 2 dx + x2 +y2 dy et C est l’arc de la parabole d’équation y = 2x + 1 joignant les points (0, −1) et

(0, 1) parcouru une fois dans le sens des y croissants.


2. ω = (x − y3 )dx + x3 dy et C est le cercle de centre O et de rayon 1 parcouru une fois dans le sens direct.
3. ω = xyzdx et C est l’arc x = cost, y = sint, z = cost sint, t variant en croissant de 0 à π2 .
Correction H [005906]

Exercice 2 **
Soit ω = x2 dx + y2 dy. Calculer l’intégrale de ω le long de tout cercle du plan parcouru une fois dans le sens
trigonométrique. Même question avec ω = y2 dx + x2 dy.
Correction H [005907]

Exercice 3 **
Calculer les intégrales multiples suivantes
ZZ
1. I = (x + y) dxdy où D = {(x, y) ∈ R2 / x 6 1, y 6 1, x + y > 1}.
D
ZZ
2. I = |x + y| dxdy.
[−1,1]2
ZZ
3. I = xy dxdy où D est la partie du plan limitée par les paraboles d’équations respectives y = x2 et
D
x = y2 .
1
ZZ
4. I = 2 2
dxdy.
x2 +y2 61 1 + x + y
dxdy
ZZ
5. I = 2 2 2
.
x6x +y 61 (1 + x + y )
2 2
ZZZ
6. I = xyzdxdydz.
06x6y6z61
ZZZ
7. I = √ √ √ zdxdydz.
x+ y+ z61
Correction H [005908]

Exercice 4 *** I
(Un calcul de 0+∞ sinx x dx).
R

1
1. r et R sont deux réels strictement positifs tels que r < R. On considère le contour Γ orienté suivant

−R −r r R
Calculer l’intégrale de la forme différentielle
e−y
ω= x2 +y2
((x sin x − y cos x)dx + (x cos x + y sin x)dy)
le long de ce contour orienté.
R R sin x
2. En déduire r x dx en fonction d’une autre intégrale.
R +∞ sin x
3. En faisant tendre r vers 0 et R vers +∞, déterminer la valeur de 0 x dx.
Correction H [005909]

Exercice 5 ***
Soient (p1 , p2 , q1 , q2 ) ∈]0, +∞[4 tel que p1 < p2 et q1 < q2 .
Calculer l’aire du domaine D = {(x, y) ∈ R2 / 2p1 x 6 y2 6 2p2 x et 2q2 y 6 x2 6 2q2 y}.
Correction H [005910]

Exercice 6 *** I
Calculer le volume de B = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn / x12 + . . . + xn2 6 1} (boule unité fermée de Rn pour k k2 ).
Correction H [005911]

Exercice 7 **
Calculer le volume de l’intérieur de l’ellipsoïde d’équation x2 + 12 y2 + 34 z2 + xz = 1.
Correction H [005912]

Exercice 8 **** Inégalité isopérimétrique


Une courbe fermée (C) est le support d’un arc paramétré γ de classe C1 régulier et simple. On note L sa
longueur et A l’aire délimitée par la courbe fermée (C). Montrer que

L2
A 6 4π .

Pour cela, on supposera tout d’abord L = 2π et on choisira une paramétrisation normale de l’arc. On appliquera
ensuite la formule de PARSEVAL aux intégrales permettant de calculer L et A et on comparera les sommes
des séries obtenues.
Correction H [005913]

Exercice 9 ***
ZZ
Calculer I = x2 2
(x2 − y2 ) dxdy.
+ y2 61
a2 b
Correction H [005914]

2
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exercices de maths sur
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3
Correction de l’exercice 1 N
 
t 2 −1
1. C est l’arc paramétré t 7→ 2 ,t , t variant en croissant de −1 à 1.

 
 (t 2 − 1)/2
Z 1
t
Z
ω= t+  dt

 2 2
C −1 t 2 −1 t 2 −1
2 + t2 2 + t2
= 0 (fonction impaire).
R
Cω = 2 ln 2.

2.
Z Z 2π Z 2π
ω= ((cost − sin3 t)(− sint) + cos3 t(cost))dt = (cos4 t + sin4 t − cost sint)dt
C 0 0
sin(2t) sin2 (2t)
Z 2π Z 2π  
2 2 2 2 2
= ((cos t + sin t) − 2 cos t sin t − cost sint)dt = 1− − dt
0 0 2 2
Z 2π    
sin(2t) 1 1 3π
= 1− − (1 − cos(4t)) dt = 2π 1 − = .
0 2 4 4 2
R 3π
Cω = 2 .

3.
Z Z π/2 Z π/2
ω= (cost sint cost sint)(− sint) dt = − cos2 t sin3 t dt
C 0 0
π/2
cos3 t cos5 t

1 1
Z π/2
2 4
= (− cos t sint + cos t sint)dt = − =− +
0 3 5 0 3 5
2
=− .
15
R 2
Cω = − 15 .

Correction de l’exercice 2 N

1. ω = x2 dx + y2 dy est de classe C1 sur R2 qui est un ouvert étoilé de R2 et est fermée car ∂∂Py = 0 = ∂∂Qx . On
en déduit que ω est exacte sur R2 d’après le théorème de S CHWARZ. Par suite, l’intégrale de ω le long
de tout cercle parcouru une fois dans le sens trigonométrique est nulle.
2. ω = y2 dx + x2 dy est de classe C1 sur R2 et n’est pas fermée car ∂∂Py = 2y 6= 2x = ∂∂Qx . On en déduit
que ω n’est pas exacte sur R2 . L’intégrale de ω le long d’un cercle parcouru une fois dans le sens
trigonométrique n’est plus nécessairement nulle.
On parcourt le cercle C le cercle de centre (a, b) et de rayon R > 0 une fois dans le sens trigonométrique
ou encore on considère l’arc paramétré γ : t 7→ (a + R cost, b + R sint), t variant en croissant de 0 à 2π.

4
Z Z 2π
(b + R sint)2 (−R sint) + (a + R cost)2 (R cost) dt

ω=
γ 0
Z 2π
=R (a cost − b sint + 2aR cos2 t − 2bR sin2 t + R2 (cos3 t − sin3 t)) dt
0
Z 2π
= R2 (2a cos2 t − 2b sin2 t + R(cos3 t − sin3 t)) dt
0
Z 2π
= R2 (a(1 + cost) − b(1 − cost) + R(cost − sint)(cos2 t + cost sint + sin2 t)) dt
0
Z 2π
= R2 (a − b + R(cost − sint)(1 + cost sint)) dt
0

 Z 
2 2 2
= R 2π(b − a) + R(cost − sint + cos t sint − cost sin t) dt
0
= 2πR2 (b − a).

Correction de l’exercice 3 N
1. Représentons le domaine D = {(x, y) ∈ R2 / x 6 1, y 6 1, x + y > 1}.

ZZ Z 1 Z 1  Z 1 Z 1−y

I= (x + y) dxdy = (x + y)dy dx (ou aussi (x + y)dx dy)
D 0 1−x 0 0
y=1
y2 (1 − x)2
Z 1 Z 1 
1
= xy + dx = x + − x(1 − x) − dx
0 2 y=1−x 0 2 2
Z 1 2 
x 1 1 2
= + x dx = + = .
0 2 6 2 3

2
ZZ
(x + y) dxdy = .
D 3

2. Si on pose pour (x, y) ∈ /mbr2 , f (x, y) = |x + y| alors pour tout (x, y) ∈ R2 , f (−x, −y) = f (x, y) ou encore
f prend les mêmes valeurs en deux points symétriques par rapport à O. Puisque le point O est centre de
symétrie de [−1, 1]2 , on en déduit que

5
ZZ ZZ
I= f (x, y) dxdy + f (x, y) dxdy
−16x,y61, x+y>0 −16x,y61, x+y60
ZZ Z 1 Z 1 
=2 (x + y) dxdy = 2 (x + y) dy dx
−16x,y61, x+y>0 −1 −x
1 2 y=1 Z 1
x2
  
y 1
Z
=2 xy + dx = 2 x + + x2 − dx
−1 2 y=−x −1 2 2
 
1 2 1 8
=2 × + ×2 = .
2 3 2 3

8
ZZ
|x + y| dxdy = .
[−1,1]2 3


3. Représentons le domaine D = {(x, y) ∈ R2 / 0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1, x2 6 y 6 x}.

−2 −1 1 2 3 4
−1

−2


Z 1 Z √x  Z 1  2 y= x Z 1  
y 1 1 1 1
I= y dy x dx = x dx = x(x − x4 ) dx = −
0 x2 0 2 y=x2 2 0 2 3 6
1
= .
12
4. En passant en polaires, on obtient

1 1
ZZ ZZ
I= 2 2
dxdy = 2
rdrdθ
x +y 61 1 + x + y
2 2 06r61, 06θ 62π 1 + r
Z 1  Z 2π 
r
= 2
dr × dθ (intégrales indépendantes)
0 1+r 0
 1
1
= 2π × ln(1 + r2 ) = π ln 2.
2 0

1
ZZ
dxdy = π ln 2.
x2 +y2 61 1 + x2 + y2

2
5. Posons D = {(x, y) ∈ R2 / x 6 x2 + y2 6 1}. Puisque x 6 x2 + y2 ⇔ x − 12 + y2 > 14 , D est l’intersection
de l’intérieur du disque de centre O et de rayon 1, bord compris, et de l’extérieur du disque de centre
1 1

2 , 0 et de rayon 2 , bord compris. Soit M un point du plan. On note (r, θ ) un couple de coordonnées
polaires de M tel que r > 0 et θ ∈ [0, 2π].
M ∈ D ⇔ r cos θ 6 r2 6 1 ⇔ r = 0 ou (0 < r 6 1 et r > cos θ .

6
1

−1 1

−1

En passant en polaires, on obtient

Z π/2 Z 1  Z π Z 1  
1 r r
ZZ
I=2 2 2 2
dxdy = 2 2 2
dr dθ + 2 2
dr dθ
x6x2 +y2 61, y>0 (1 + x + y ) 0 cos θ (1 + r ) π/2 0 (1 + r )
Z π/2  1 Z π  1 !
1 1
=2 − dr dθ + − dr dθ
0 2(1 + r2 ) cos θ π/2 2(1 + r2 ) 0
Z π/2  
1 1 1 1
Z π Z π/2
= 2
− dθ + dθ = dθ
0 1 + cos θ 2 π/2 2 0 1 + cos2 θ
Z +∞   +∞
1 dθ 1 1 1 t
Z π/2 Z π/2
π
= 1 2
= 2
d(tan θ ) = 2
dt = √ arctan √ = √ .
0
cos2 θ
+ 1 cos θ 0 2 + tan θ 0 t +2 2 2 0 2 2
RR 1 π

x6x2 +y2 61 (1+x2 +y2 )2 dxdy = 2 2
.

6.
Z 1 Z 1 Z 1    Z 1 Z 1
1
ZZZ
2
I= xyzdxdydz = (1 − y )ydy xdx
zdz ydy xdx =
06x6y6z61 0 x y 0 x 2
1
1 1 1 1 y2 y4 1 1 1 x2 x4
Z Z 1  Z  Z  
3
= (y − y )dy xdx = − xdx = − + xdx
2 0 x 2 0 2 4 x 2 0 4 2 4
1 1 5
 
1 1 1 1 1
Z
= (x − 2x3 + x)dx = − + = .
8 0 8 6 2 2 48
RRR 1
06x6y6z61 xyzdxdydz = 48 .

7. En sommant par tranches, on obtient

ZZZ Z 1 ZZ 
I= √ √ √ zdxdydz = √ √ √ dxdy zdz
x+ y+ z61 0 x+ y61− z
√ 4 √ √
Z 1 ZZ 
= √ √ (1 − z) dudv zdz (en posant x = (1 − z)2 u et y = (1 − z)2 v)
0 u+ v61
Z 1
√ √ √
= A (D) × z(1 − z)4 dz où D = {(u, v) ∈ R2 / u + v 6 1}.
0

Maintenant,
R 1 R (1−√u)2  √
A (D) = dv du = 01 (1 − 2 u + u)du = 1 − 34 + 12 = 1
R
0 0 6

et

7
R1 √
z(1 − z)4 dz = 01 (z − 4z3/2 + 6z2 − 4z5/2 + z3 ) dz = 21 − 58 + 2 − 87 + 41 = 1
R
0 140 .

Finalement
1
ZZZ
√ √ √ zdxdydz = .
x+ y+ z61 840

Correction de l’exercice 4 N
1. La forme différentielle ω est de classe C1 sur R2 \ {(0, 0)}. D’après le théorème de S CHWARZ, sur tout
ouvert étoilé Ω contenu dans R2 \ {(0, 0)}, la forme différentielle ω est exacte si et seulement si la forme
différentielle ω est fermée.
−y −y
Pour (x, y) ∈ R2 \ {(0, 0)}, posons P(x, y) = x2e+y2 (x sin x − y cos x) et Q(x, y) = x2e+y2 (x cos x + y sin x).
Pour (x, y) ∈ R2 ,

∂Q −2xe−y e−y
(x, y) = 2 (x cos x + y sin x) + (−x sin x + cos x + y cos x)
∂x (x + y2 )2 x2 + y2
e−y
= 2 (−2x(x cos x + y sin x) + (x2 + y2 )(−x sin x + cos x + y cos x))
(x + y2 )2
e−y
= 2 ((−x2 + y2 + x2 y + y3 ) cos x + (−2xy − x3 − xy2 ) sin x),
(x + y2 )2
et

∂P −e−y −2ye−y e−y


(x, y) = 2 (x sin x − y cos x) + (x sin x − y cos x) + (− cos x)
∂y x + y2 (x2 + y2 )2 x 2 + y2
e−y
= 2 (−(x2 + y2 )(x sin x − y cos x) − 2y(x sin x − y cos x) − (x2 + y2 ) cos x)
(x + y2 )2
e−y
= 2 ((−x2 + y2 + x2 y + y3 ) cos x + (−2xy − x3 − xy2 ) sin x)
(x + y2 )2
∂Q
= (x, y).
∂x

Finalement, la forme différentielle ω est exacte sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans R2 \ {(0, 0)}.
On choisit Ω = R2 \ {(0, y), y 6 0}. Ω est un ouvert étoilé (en tout point de Rla forme (0, y), y > 0) de R2
contenant le contour fermé Γ. Puisque ω est exacte sur Ω, on sait alors que Γ ω = 0.
2. Le contour Γ est constitué de 4 arcs :
• Γ1 est l’arc t 7→ (t, 0), t variant en croissant de r à R,
• Γ2 est l’arc t 7→ (R cost, R sint), t variant en croissant de 0 à π.
• Γ3 est l’arc t 7→ (t, 0), t variant en croissant de −R à −r,
• Γ4 est l’arc t 7→ (r cost, r sint), t variant en décroissant de π à 0.
R R R R
D’après la question 1), Γ1 ω + Γ2 ω + Γ3 ω + Γ4 ω = 0.

Z Z R Z R
0 0
ω= (P(x(t), y(t))x (t) + Q(x(t), y(t))y (t)) dt = P(t, 0) dt
Γ1 r r
Z R Z R
1 sint
= 2
× t sint dt = dt.
r t r t
R −r sint R R sint R sin x R R
De même, Γ3 ω = −R
R R sin x t dt = r t dt (puisque la fonction x 7→ x est paire) et donc Γ1 ω + Γ3 ω =
2 r x dx puis pour tout (r, R) ∈]0, +∞[2 tel que r < R,

8
R R sin x
dx = − 21
R R 
r x Γ2 ω + Γ4 ω .
Ensuite,

Z Z π
ω= (P(R cost, R sint)(− sint) + Q(R cost, sint)(cost)) dt
Γ2 0
Z π
= e−R sint ((cost sin(R cost) − sint cos(R cost))(− sint) + (cost cos(R cost) + sint sin(R cost))(cost)) dt
0
Z π
= e−R sint cos(R cost) dt.
0

R 0 −r sint
cos(r cost) dt = − 0π e−r sint cos(r cost) dt et on a montré que
R R
De même, Γ4 ω = π e
R R sin x R π −r sint
∀(r, R) ∈]0, +∞[2 , r < R ⇒ 1
cos(r cost) dt − π e−R sint cos(R cost) dt .
R 
r x dx = 2 0 e 0

R π −R sint
3. • Etudions limR→+∞ 0 e cos(R cost) dt. Pour R > 0,

Z π Zπ Z π Z π/2
−R −R sint −R sint
sint
e−R sint dt


0 e cos(R cost) dt 6 e |cos(R cost)| dt 6 e dt = 2
0 0 0

Z π/2 h πi
62 e−R(2t/π) dt (la fonction sinus étant concave sur 0, )
0 2
π h −2Rt/π iπ π −2R
= −e = (1 − e )
R 0 R
π
6 .
R

R tend vers +∞, limR→+∞ 0π e−R sint cos(R cost) dt = 0. On en déduit que
R
Comme πR tend vers 0 quand R +∞ sin x
pour tout r > 0, l’intégrale r x dx converge en +∞ et que
R +∞ sin x 1 R π −r sint
∀r > 0, r x dx = 2 0 e cos(r cost) dt.

R π −r sint
• Etudions maintenant limr→0 0 e [0, +∞[×[0, π] →
cos(r cost) dt. Soit F : R .
(r,t) 7→ e −r sint cos(r cost)
- Pour tout réel r ∈ [0, +∞[, la fonction t 7→ F(r,t) est continue par morceaux sur [0, π].
- Pour tout réel t ∈ [0, π], la fonction r 7→ F(r,t) est continue sur [0, +∞[.
- Pour tout (r,t) ∈ [0, +∞[×[0, π], |F(r,t)| 6 1 = ϕ(t) où ϕ est une fonction continue par morceaux et
intégrable sur le segment [0, π].
D’après le théorème de continuité des intégrales à paramètres, la fonction r 7→ 0π e−r sint cos(r cost) dt
R

est continue sur [0, +∞[. On en déduit que


R π −r sint
cos(r cost) dt = 0π e0 cos(0) dt = π,
R
limr→0 0 e

et finalement que
R +∞ sin x
0 x dx = π2 .

Correction de l’exercice 5 N

9
2
x2 = 2q
21
y x = 2q2 y
x = 2qy

y 2 = 2p1 x

y 2 = 2px
y 2 = 2p1 x
b

L’aire du domaine considéré D = {(x, y) ∈ R2 / 2p1 x 6 y2 6 2p2 x et 2q2 y 6 x2 6 2q2 x} est


ZZ
A = dxdy.
D

y 2 2
x
Pour (x, y) ∈ D2 , posons p = 2x et q = 2y ou encore considérons l’application ϕ : D → [p1 , 
p2 ] × [q1 , q2 ]
y2 x 2
(x, y) 7→ 2x , 2y
et vérifions que ϕ est un C1 -difféomorphisme.
y2 x2
• Pour chaque (x, y) ∈ D2 , on 2p1 x 6 y2 6 2p2 x et 2q1 y 6 x2 6 2q2 y ou encore p1 6 2x 6 p2 et q1 6 2y 6 q2 .
Donc ϕ est bien une application.
• Soit (p, q) ∈ [p1 , p2 ] × [q1 , q2 ]. Pour (x, y) ∈ (]0, +∞[)2 ,

y2 x2
 
 y=
(
 2x =p 2q x=p
p3
8pq2
⇔ ⇔
x2
=q (x2 /2q)2 y = 3 8p2 q
=p
 
2y 2x

y20
Donc, l’équation ϕ(x, y) = (p, q) a exactement une solution (x0 , y0 ) dans ]0, +∞[2 . De plus, puisque 2x0 = p∈
x02
[p1 , p2 ] et
2y0 y20 x02
= q ∈ [q1 , q2 ], on a 2p1 x0 6 6 2p2 x0 et 2q1 y0 6 6 2q2 y0 et donc (x0 , y0 ) ∈ D2 . Donc ϕ est
une bijection.
• ϕ est de classe C1 sur D et pour (x, y) ∈ D2 ,

− y2 y
D(p,q) 1
= J(ϕ)(x, y) = 2x2 x
= − 1 = − 34 6= 0.

2
D(x,y) x
− 2y2 4
x

y

Ainsi, ϕ est une bijection de D sur [p1 , p2 ] × [q1 , q2 ], de classe C1 sur D et son jacobien ne s’annule pas sur D.
On sait alors que ϕ est un C1 -difféomorphisme
ZZ de D sur [p1 , p2 ] × [q1 , q2 ].
Posons alors (p, q) = ϕ(x, y) dans dxdy. On obtient
D

d pdq = 4 4
ZZ ZZ D(x, y) ZZ
A = dxdy = d pdq = (p2 − p1 )(q2 − q1 ).
D [p1 ,p2 ]×[q1 ,q2 ] D(p, q)
3 [p1 ,p2 ]×[q1 ,q2 ] 3

A = 43 (p2 − p1 )(q2 − q1 ).

Correction de l’exercice 6 N
Pour n ∈ N∗ et R > 0, posons Bn (R) = {(x1 , . . . , xn ) ∈ Rn / x12 + . . . + xn2 6 R2 } et notons Vn (R) le volume de
Bn (R). Par définition,

10
Z ZZ
Vn (R) = ... dx1 . . . dxn .
x12 +...+xn2 6R2

D(x1 ,...,xn )
En posant x1 = Ry1 , . . . , xn = Ryn , on a D(y1 ,...,yn ) = Rn (quand R > 0) puis
Z ZZ Z ZZ
Vn (R) = ... dx1 . . . dxn = Rn ... dy1 . . . dyn = RnVn (1).
x12 +...+xn2 6R2 y21 +...+y2n 61

ce qui reste vrai quand R = 0. Pour n > 2, on peut alors écrire

Z 1 Z ZZ  Z 1 q 
Vn (1) = ... dx1 . . . dxn−1 dxn = Vn−1 2
1 − xn dxn
−1 x12 +...+xn−1
2 61−x2
n −1
Z 1
= (1 − xn2 )(n−1)/2Vn−1 (1) dxn = InVn−1 (1)
−1
R1 2 )(n−1)/2
où In = −1 (1 − x dx. Pour calculer In , on pose x = cos θ . On obtient
R0 R π/2
2 θ )(n−1)/2 (− sin θ ) sinn θ dθ = 2 sinn θ dθ = 2Wn (intégrales de WALLIS).

In = π (1 − cos dθ = 0 0

Finalement,

V1 (1) = 2 et ∀n > 2, Vn (1) = 2WnVn−1 (1).

On en déduit que pour n > 2,

Vn (1) = (2Wn )(2Wn−1 ) . . . (2W2 )V1 (1) = 2n ∏nk=2 Wk = 2n ∏nk=1 Wk ,

ce qui reste vrai pour n = 1. Maintenant, il est bien connu que la suite ((n + 1)Wn+1Wn )n∈N est constante et plus
précisément que ∀n ∈ N, (n + 1)Wn+1Wn = W1W0 = π2 . Donc, pour p ∈ N∗ ,

2p p p
π πp
V2p (1) = 22p ∏ Wk = 22p ∏ (W2k−1W2k ) = 22p ∏ = ,
k=1 k=1 k=1 2(2k) p!

et de même

2p+1 p p
π
V2p+1 (1) = 22p+1 ∏ Wk = 22p+1 ∏(W2kW2k+1 ) = 22p+1 ∏ 2(2k + 1)
k=2 k=1 k=1
π p 2 p+1 p p+1
π 2 (2p) × (2p − 2) × . . . × 2 π p 22p+1 p!
= = = .
3 × 5 × . . . × (2p + 1) (2p + 1)! (2p + 1)!

π p R2p π p 22p+1 p!R2p+1


∀p ∈ N∗ , ∀R > 0, V2p (R) = p! et V2p−1 (R) = (2p+1)! .

En particulier, V1 (R) = 2R, V2 (R) = πR2 et V3 (R) = 43 πR3 .

Correction de l’exercice 7 N
ZZZ 2 2 2
1ère solution. V = dxdydz. Or x2 + 12 y2 + 43 z2 + xz = x + 2z + y2 + z2 . On pose donc
x2 + 21 y2 + 34 z2 +xz61
u = x + 2z , v = √y et w = √z .
2 2

1 1
0 2


D(u,v,w)
= 0
√1 0 = 1 .
D(x,y,z) 2 2
0 0 √1

2

11
D(x,y,z)
On en déduit que D(u,v,w) = 2 puis que

dudvdw = 2 × 4π = 8π .
ZZZ ZZZ D(x, y, z)
V= dxdydz =
x2 + 21 y2 + 43 z2 +xz61 2 2 2
u +v +w 61
D(u, v, w) 3 3
2 2 2
2ème solution. Supposons savoir que le volume délimité par l’ellipsoïde d’équation Xa2 + Yb2 + Zc2 = 1 est 43 πabc.
La matrice de la forme quadratique (x, y, z) 7→ x2 + 12 y2 + 34 z2 + xz dans la base canonique orthonormée de R3
1 0 21
 

est A =  0 12 0 . On sait que cette matrice a 3 valeurs propres strictement positives λ = a12 , µ = b12 et
1 3
2 0 4
2 2 2
ν = c12 puis qu’il existe une base orthonormée dans laquelle l’ellipsoïde a pour équation Xa2 + Yb2 + Zc2 = 1. Le
volume de l’ellipsoïde est alors

V = 43 πabc = 43 √ π = 43 √ π
= 43 √π 1 = 8π
3
λ µν det(A) 4


V= 3 .

Correction de l’exercice 8 N
Supposons tout d’abord que le support de l’arc γ est de longueur L = 2π. Puisque γ est un arc de classe
C1 régulier, on peut choisir pour γ une paramétrisation normale c’est-à-dire une paramétrisation de classe C1
t 7→ (x(t), y(t)), t ∈ [0, 2π], telle que ∀t ∈ [0, 2π], x02 (t)+y02 (t) = 1. L’arc étant fermé, on a de plus γ(0) = γ(2π).
Cette dernière condition permet de prolonger les fonctions x et y en des fonctions continues sur R de classe C1
par morceaux et 2π-périodiques.
Puisque les fonctions x0 et y0 sont continues par morceaux sur R, la formule de PARSEVAL permet d’écrire

Z 2π Z 2π Z 2π Z 2π
02 02 02
L = 2π = 1 dt = (x (t) + y (t)) dt = x (t) dt + y02 (t) dt
0 0 0 0
!
2 0
a0 (x ) +∞ 2 0
a0 (y ) +∞

2 ∑ (a2n (x0 ) + b2n (x0 )) + 2
+ ∑ (a2n (y0 ) + b2n (y0 ))
n=1 n=1
!
+∞ Z 2π
1 1
=π ∑(a2n (x0 ) + b2n (x0 ) + a2n (y0 ) + b2n (y0 )) 0
(a0 (x ) = x0 (t) dt = (x(2π) − x(0)) = 0 = a0 (y0 ))
n=1 π 0 π
!
+∞
π ∑ n2 (a2n (x) + b2n (x) + a2n (y) + b2n (y)) .
n=1

D’autre part, d’après la formule de G REEN-R IEMANN

Z 2π Z 2π
1
Z
A = xdy = x(t)y0 (t) dt = ((x(t) + y0 (t))2 − (x(t) − y0 (t))2 ) dt
γ 0 4 0
!
π a20 (x + y0 ) a20 (x − y0 ) +∞ 2 0 2 0 2 0 2 0
= − + ∑ (an (x + y ) − an (x − y ) + bn (x + y ) − bn (x − y ))
4 2 2 n=1
!
a0 (x)a0 (y0 ) +∞ 0 0
=π + ∑ (an (x)an (y ) + bn (x)bn (y )) (par linéarité des coefficients de F OURIER)
2 n=1

L +∞
= ∑ n(an (x)bn (y) − bn (x)an (y))
2 n=1
L +∞ n2 2 L L L2
6 ∑ (an (x) + b2n (y) + b2n (x) + a2n (y)) = × = .
2 n=1 2 2 π 4π
Si on a l’égalité, alors les inégalités valables pour n > 1,

12
n2 2
n(an (x)bn (y) − bn (x)an (y)) 6 n × 21 (a2n (x) + b2n (y) + b2n (x) + a2n (y)) 6 2 2 2
2 (an (x) + bn (y) + bn (x) + an (y)),

sont des égalités. En particulier, pour n > 2, on a an (x) = an (y) = bn (x) = bn (y) = 0. D’autre part, quand n = 1,
a1 (x)b1 (y) − b1 (x)a1 (y) = 21 (a21 (x) + b21 (y) + b21 (x) + a21 (y)) impose (a1 (x) − b1 (y))2 + (b1 (x) + a1 (y))2 = 0 et
donc a1 (y) = −b1 (x) et b1 (y) = a1 (x).
D’après le théorème de D IRICHLET, en posant α = a02(x) , β = a02(y) , a = a1 (x) et b = b1 (x),
 √
x(t) = α + a cost + b sint = α + √ a2 + b2 cos(t − t0 )
∀t ∈ [0, 2π],
y(t) = β − b cost + a sint = β + a2 + b2 sin(t − t0 )

où cos(t0 ) = √a2a+b2 et sin(t0 ) = √a2b+b2 . Le support de l’arc γ est donc un cercle. La réciproque est claire.
L’inégalité isopérimétrique est donc démontrée dans le cas où L = 2π et on a l’égalité si et seulement si le
support de l’arc γ est un cercle. Dans le cas où la longueur de la courbe C est un réel strictement positif L
quelconque, l’homothétique (C0 ) de (C)dans l’homothétie de centre O et de rapport 2π L a une longueur L
0

égale à 2π et délimite une aire A = L × A .


0 2π

L’inégalité A 0 6 L2π = 2π s’écrit encore A 6 2π × 4π L2 L2


02
2 = 4π . De plus on a l’égalité si et seulement si la
L2 4π 2 R2
courbe (C) est un cercle (dans ce cas, 4π = 4π = πR2 = A ).

L2
A 6 4π avec égalité si et seulement si la courbe (C) est un cercle.

(A périmètre donné, le cercle est la courbe fermée délimitant la plus grande aire)

Correction de l’exercice 9 N
D(u,v)
On pose déjà u = xa et v = yb de sorte que D(x,y) = ab. On obtient
ZZ ZZ
I= x2 2
(x2 − y2 ) dxdy = ab (a2 u2 − b2 v2 ) dudv.
+ y2 61 u2 +v2 61
a2 b

Ensuite,

Z r=1 Z 2π
1 1
ZZ ZZ ZZ
2 2
u dudv = v dudv = (u2 + v2 ) dudv = r2 × rdrdθ
2 2
u +v 61 2 2
u +v 61 2 u +v 61
2 2 2 r=0 θ =0
1 1 3
Z 2π
1 1
Z
π
= r dr dθ = × × 2π = ,
2 0 0 2 4 4
et donc

πab(a2 −b2 )
I= 4 .

13
Intégrales multiples, exemples et exercices

1 Intégrales doubles
ZZ
Exemple 1 Cherchons xy 2 dx dy où D1 est l’intersection du disque de centre l’origine et
D1
de rayon 1 avec le demi plan x ≥ 0.

Solution L’intégrale existe car la fonction considérée est continue dans R2 tout entier donc en
particuler dans le compact D1 considéré. En nous référant à la figure 1 on a
ZZ Z Z √ 1 1−y 2
xy 2 dx dy = ( xy 2 dx)dy
D1 −1 0
1
1 2
Z
= (y 2 − y 4 )dy =
2 −1 15

y 6

-
x
D1

Fig. 1

ZZ
Exemple 2 Cherchons xy dx dy où D2 est le triangle de sommets (0, 0), (2, 1), (1, 2).
D2

1
Solution L’intégrale existe car la fonction considérée est continue dans R2 tout entier donc en
particuler dans le compact D2 considéré. Il n’est pas possible de décrire les bords droits-gauches
ou les bords inférieurs-supérieurs au moyen d’une seule formule, dès lors il nous faut couper
l’ensemble d’intégration en deux parties. Il est équivalent ici de partager D2 en menant une
horizontale ou une verticale. Partageons D2 en menant la certicale x = 1. En nous référant à la
figure 2 on obtient
ZZ Z 1 Z 2x Z 2 Z 3−x
xy dx dy = ( xydy)dx + ( xydy)dx
D2 0 x/2 1 x/2
1 2
15x3 3
3x − 24x2 + 36x
Z Z
= dx + dx
0 8 1 8
13
=
8

y
6
(1, 2)

D2
1 (2, 1)

-
0 1 x

Fig. 2

Exemple 3 Cherchons

ZZ
x y dx dy
D3

où D3 est l’ensemble hachuré ci-contre.

2
y
x2 + y 2 = 1

D x

x = y2

Solution L’intégrale existe car la fonction considérée est continue dans le demi-pnan y ≥ 0 et
le compact D3 est inclus dans ce demi-plan. Il est préférable de considérer D3 comme une région
compacte parallèle à Oy, en effet il est préférable d’intégrer d’abord par rapport à x et en plus
de la sorte l’ensemble d’intégration ne doit pas être coupé en plusieurs morceaux. Remarquons
que le point d’intersection du cercle et de la parabole est
√ s √
−1 + 5 −1 + 5
( , )
2 2

Posons s √
−1 + 5
a := .
2
On a
a Z √1−y2
√ √
ZZ Z
x y dx dy = y( xdx)dy
D3 0 y2
a
1 √
Z
= y (1 − y 2 − y 4 )dy
2 0
1 3 1 7 1 11
= a2 − a2 − a 2
3 7 11

2 Exercices
1. Justifiez l’existence des intégrales suivantes et calculez-les.
ZZ
(a) e(x+y) dx dy où D est le triangle de sommets (−1, 1), (−1, 0), (1, 2).
D

y
xy = 1
ZZ
dx dy 1
(b) √ où D est l’en-
D 2+x+y
semble hachuré ci-contre. D x
2
ZZ
dx dy
(c) où D est le triangle de sommets (−1, 0), (2, 0) (0, 2).
D (x + y + 2)2

3
ZZ
(d) xy dx dy où D est l’intersection du disque de centre (1, 0), de rayon 1 avec le
D
demi plan y ≥ 0.
ZZ
(e) x dx dy où D est l’intersection du disque de centre l’origine, de rayon 2 avec le
D
demi plan x ≥ 1.
2. En supposant la fonction f continue dans la région compacte considérée, cherchez cet
ensemble et permutez ensuite l’ordre d’intégration.
Z π Z sin x
3
(a) [ f (x, y) dy]dx.
0 0
Z Z √ 3 9−y 2
(b) [ f (x, y) dx]dy.
0 y−3
Z 1 Z 1
(c) [ f (x, y) dy]dx.
0 x2
y+1 y+1
Z 0 Z
2
Z 1 Z
2
(d) [ f (x, y) dx]dy + [ f (x, y) dx]dy.
−1 −1−y 0 2y−1
3. Soit f (t) une
Z Z fonction de C2 (R). Notons D le triangle de sommets (−1, 0), (0, 1), (1, 0).
Cherchez f ′′ (x + y) dx dy.
D
4. Cherchez le volume du solide V délimité par la surface d’équation z = 4 − x2 − y 2 (para-
boloïde de révolution) et se trouvant au dessus du plan z = 0.

3 Changement de variable en coordonnées polaires dans les inté-


grales doubles
x2 dx dy où D est le disque de centre l’origine et de rayon 1.
RR
Exemple 4 D

Mesurons θ dans [0, 2 π].


ZZ Z 2π Z 1
2
x dx dy = [ ρ3 cos2 θ dρ] dθ
D 0 0

1 1
Z
= cos2 θ [ ρ4 ]0 dθ
0 4
1 2π
Z
= cos2 θ dθ
4 0
1 2π
Z
π
= (1 + cos 2θ) dθ =
8 0 4

√dx dy
RR
Exemple 5 A où A est l’intersection du disque de centre l’origine, de rayon 1 avec le
x2 +y 2
1
demi-plan x ≥ 2.

4
y


x
1 1
2

Fig. 3

Prenons θ ∈] − π π]. Dans D, θ varie dans [− π3 , π


3 ]. Fixons un tel θ. Sur la section Sθ , ρ varie
1
entre 2 cos θ et 1.
π
ZZ Z Z 1
dx dy 3
p = [ dρ] dθ
D x2 + y 2 − π3 1
2 cos θ
π
1
Z
3
= (1 − ) dθ
− π3 2 cos θ
π
2π 1 cos θ
Z
3
= − dθ
3 2 − π3 1 − sin2 θ

3
2π 1
Z
2 dt
= −
3 2 1 − t2

− 23

2π 1 1 + t 23
= − [ln( )] √
3 4 1 − t − 23
2π √
= − ln(2 + 3)
3
Exemple 6 Cherchez l’aire de l’ensemble B qui est l’intersection
- du disque de centre l’origine et de rayon 1,
- du disque de centre (1, 0) et de rayon 1,
- du demi-plan y ≥ 0.

L’ensemble B n’est pas une région polaire mais il se décompose en deux régions polaires B1 , B2

5
y

B2
B1
x
1

Fig. 4


3
comme indiqué sur le dessin (4). Les coordonnées de P sont ( 21 , 2 ), d’où,
π
B1 : 0 ≤ θ ≤ et 0 ≤ ρ ≤ 1,
3
π π
B2 : ≤ θ ≤ et 0 ≤ ρ ≤ 2 cos θ.
3 2
Il s’ensuit
ZZ ZZ ZZ
Aire de B = 1 dx dy = 1 dx dy + 1 dx dy
B B1 B2
π π
Z
3
Z 1 Z
2
Z 2 cos θ
= [ ρ dρ] dθ + [ ρ dρ] dθ
π
0 0 3
0
Z π
π 2
= + 2 cos2 θ dθ
6 π
3
Z π
π 2
= + (1 + cos 2θ) dθ
6 π
3

π 3
= − .
3 4

4 Exercices
1. Soit
RR D la couronne comprise entre les cercles de centre l’origine et de rayon 2 et 3. Calculez
D (x + 2y) dx dy.
2. Soit D = {(x, y) : x2 + y 2 ≤ 4 et y ≥ 1}. Calculez D y dx dy.
RR

3. Soit D = {(x, y) : 1 ≤ y ≤ 2 et − y ≤ x ≤ y}. Calculez D dx dy 3


RR
(x2 +y 2 ) 2

6
4. Soit D le disque de centreRR(0, p
1) et de rayon 1. Notons A la partie de D se trouvant sous
la droite y = 1. Cherchez A x2 + y 2 dx dy.
5. Soit S le paraboloïde de révolution d’équation z = x2 + y 2 . Cherchez le volume du solide
délimité par la surface S et le cylindre d’axe Oz et dont la base est le disque de centre
l’origine et de rayon 1.
6. Cherchez le volume de la portion de sphère de centre l’origine et de rayon 1 comprise entre
les plans y = 0 et y = x.

5 Exercices complémentaires
1. Soit A le compact délimité par le triangle de sommets (1, 0), (0, 1) et (2, 2) . Cherchez
ZZ
cos(x + 2y)dxdy .
A

2. Soit D le compact représenté sur la figure 5. Cherchez


ZZ
ydxdy .
D

y = −x

D
x

x2 + y 2 = 1

Fig. 5

3. Soit A le compact délimité par le triangle de sommets (1, 0), (3, 1) et (2, 2) . Cherchez
ZZ
xdxdy .
A
ZZ
4. Soit f une fonction continue dans un compact K . Sachant que f (x, y)dxdy se calcule
K
par la formule ci-dessous,
– cherchez l’ensemble K et représentez cet ensemble sur un dessin,
– permutez l’ordre d’intégration dans l’intégrale considérée.

7

Z 1 Z 2−x2 Z e Z e+1−x
( f (x, y)dy) dx ( f (x, y)dy) dx
0 x 1 ln x
ZZ √y 4 Z 1 Z ex
( f (x, y)dx) dy ( f (x, y)dy) dx
1 −1 0 1−x
Z 1 Z √4−4y2 Z 1 Z √2−y2
( f (x, y)dx) dy ( √ f (x, y)dx) dy
0 1−y 0 y

1−x 1−x
Z 0 Z
2
Z 1 Z
2
[ f (x, y)dy]dx + [ f (x, y)dy]dx
−1 −2x−1 0 x−1

5. Sachant que A est l’ensemble délimité par le trapèze de sommets (1, 0), (2, 0), (1, 1) et
(2, 2), calculez ZZ
dxdy
p .
A ( x2 + y 2 )3

y y=x

x2 + y 2 = 1
A

2 x

Fig. 6

6. Soit A le compact hachuré sur la figure 6. Cherchez


ZZ
dxdy
2 2 2
.
A (x + y )

6 Intégrales triples
Exemple 7 Cherchons le volume du tore T obtenu en faisant tourner autour d’un axe un cercle
se trouvant dans le même plan que l’axe et ne coupant pas cet axe. Soit r le rayon du cercle et R
la distance du centre du cercle à l’axe de rotation (on a donc R > r ).

Résolution Coisissons les axes Ox, Oy, Oz judicieusement. Prenons l’axe de rotation comme
0z et plaçons le cercle dans Oyz de telle sorte que le centre du cercle soit (0, R, 0) .

8
En projetant le tore sur Oz on obtient l’intervalle [−r, r] et pour chaque z dans cet intervalle
le section Sz du tore par un plan horizontal est une couronne circulaire Cz , notons R1 (z) et
R2 (z) respectivement le petit et le grand rayon de cette couronne. Cherchons ces deux rayons,
nous obtenons p p
R1 (z) = R − r2 − z 2 , R2 (z) = R + r2 − z 2 .
Nous avons ZZZ Z r ZZ
Volume de T = 1dxdydz = ( 1dxdy)dz .
T −r Cz

Or
ZZ
1dxdy = Aire de la couronne Cz
Cz
= π(R2 (z)2 − R1 (z)2 ) = π(R2 (z) + R1 (z))(R2 (z) − R1 (z))
p
= 4πR r2 − z 2

Il s’ensuit Z r p
Volume de T = 4πR r2 − z 2 dz = 2π 2 Rr2 .
−r

Exemple 8 On considère le cylindre C représenté sur la figure ci-dessous, le rayon de la base


vaut r et la hauteur vaut h. Calculez l’intégrale suivante
ZZZ p
z x2 + y 2 dxdydz .
C

C
y

Résolution Dans le cylindre C la coordonnée z varie de 0 à h. Si nous fixons la coordonnée z,


la section ainsi obtenue est le cercle Dz de centre (0, 0, z) et de rayon r. Par conséquent :
ZZZ p Z h ZZ p
z x2 + y 2 dxdydz = ( z x2 + y 2 dxdy) dz
C 0 Cz

Pour calculer l’intégrale double sur la section passons aux coordonnées polaires :
Z π Z r
2
ZZ p
z x2 + y 2 dxdy = z ( ρ · ρ dρ)dθ = πzr3 .
Cz −π 0 3

Il s’ensuit
h
2 2 z2
ZZZ Z
p π
2 2
z x + y dxdydz = πzr3 dz = πr3 [ ]h0 = r3 h2 .
C 0 3 3 2 3

9
Exemple 9 Soit S la sphère de centre l’origine et de rayon 1. Cherchons
ZZZ
x2 dxdydz
S
Résolution On a intérêt à sectionner la sphère par des plans perpendiculaires à l’axe des x, si
on mène un tel plan√ par le point (x, 0, 0) on obtient une section Dx qui est un disque de centre
(x, 0, 0) et de rayon 1 − x2 . Par conséquent
ZZZ Z 1 ZZ Z 1 ZZ
x2 dxdydz = ( x2 dydz)dx = x2 ( 1dydz)dx
S −1 Dx −1 Dx
Z 1 Z 1
= x2 Aire de Dx dx = x2 π(1 − x2 )dx
−1 −1
x3 x5 4π
= π[ − ]1−1 =
3 5 15
Exemple 10 Soit P la pyramide droite de base carrée représentée sur la figure ci-dessous, le
sommet est le point (0, 0, 2) et le côté de la base vaut 2. Calculons
ZZZ
z dxdydz
P

y
x

Résolution On sectionne le solide par un plan perpendulaire à Oz passant par (0, 0, z), la
section obtenue est un carré Sz dont nous allons chercher le côté c(z) : d’après la figure 7 on a
2 2
= ,
2−z c(z)
il s’ensuit
c(z) = 2 − z .
Ici z varie entre 0 et 2.
Par conséquent
ZZZ Z 2 ZZ Z 2 ZZ
z dxdydz = ( zdxdy)dz = z( 1dxdy)dz .
P 0 Sz 0 Sz

1dxdy est l’aire du carré Sz c’est-à-dire (2 − z)2 . Il s’ensuit


RR
Or Sz
Z 2
4
ZZZ
z dxdydz = z(2 − z)2 dz = .
P 0 3

10
2

z
c(z)
1 y
O

Fig. 7 – c(z)

11
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Intégrales doubles Exercice 5 [ 03746 ] [correction]
Calculer ZZ
dx dy
I=
Calculs d’intégrales doubles 2 2
D (1 + x )(1 + y )

avec D = (x, y) ∈ R2 /0 6 y 6 x 6 1 .
Exercice 1 [ 01947 ] [correction]
Calculer ZZ
I= xy dx dy
D
Exercice 6 [ 00085 ] [correction]
avec Calculer ZZ
D = (x, y) ∈ R2 | x, y > 0 et x + y 6 1

I= sin(x + y) dx dy
D

où D = (x, y) ∈ R2 | x, y > 0 et x + y 6 π .
Exercice 2 [ 01949 ] [correction]
Calculer ZZ
I= x2 dx dy Exercice 7 [ 00086 ] [correction]
D
 Calculer ZZ
où D = (x, y) ∈ R2 | x 6 1, y > 0 et y 2 6 x . I= yx2 dx dy
D

où D = (x, y) ∈ R2 | x 6 1, y > 0 et y 2 6 x .
Exercice 3 [ 01950 ] [correction]
Calculer ZZ
x2 dx dy
D Exercice 8 [ 00096 ] [correction]
où D est l’intérieur de l’ellipse d’équation Calculer ZZ
(x3 − 2y)dx dy
x2 y2 ∆
+ 2 =1 avec
a2 b
x2 y2
 
∆= (x, y) ∈ R2 /x > 0, y > 0, + 2 61
a2 b
Exercice 4 [ 03373 ] [correction] On pourra utiliser le changement de variable x = au cos θ et y = bu sin θ.
a) Donner les coordonnées des foyers F et F 0 de l’ellipse E d’équation
x2 y2
+ 2 =1
a2 b Exercice 9 [ 02914 ] [correction]
Soit
(avec 0 < b < a)
ZZ
dx dy
b) Calculer In =
ZZ [0,1]2 1 + xn + y n
I= (M F + M F 0 ) dx dy Déterminer la limite de In quand n → +∞.
D
où D désigne l’intérieur de l’ellipse
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Exercice 10 [ 03365 ] [correction] Exercice 14 [ 01952 ] [correction]
Calculer ZZZ Calculer ZZ
(x + y + z)2 dx dy dz sin(x2 + y 2 ) dx dy
D D

où où D désigne le disque de centre O et de rayon π.
D = (x, y, z) ∈ R3 , x > 0, y > 0, z > 0, x + y + z 6 1

Exercice 15 [ 01953 ] [correction]
Calculer
x2 + y 2
ZZ
Exercice 11 [ 03815 ] [correction] I= p dx dy
Calculer D x+ x2 + y 2
ZZ
(xy + 1) dx dy où D est le quart de disque unité inclus dans R+ × R+ .
D

Exercice 16 [ 01954 ] [correction]
D = (x, y) ∈ (R+ )2 /y + x − 1 6 0

Calculer ZZ
x dx dy
D
Exercice 12 [ 02564 ] [correction] où D désigne le domaine borné délimité par la cardioïde d’équation polaire
Dessiner ρ = 1 + cos θ.
D = (x, y) ∈ R2 , x > 0, 1 6 xy 6 2, 1 6 x2 − y 2 6 4

Montrer que φ(x, y) = (xy, x2 − y 2 ) est un C 1 difféomorphisme sur ]0, +∞[ .
2 Exercice 17 [ 01957 ] [correction]
Expliciter φ(D). Calculer ZZ
Calculer x dx dy
D
xy(x2 + y 2 )
ZZ
I= f (x, y) dx dy où f (x, y) = 
où D = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 − x 6 0 .
D x2 − y 2
Etudier les extrema de f .
Exercice 18 [ 03396 ] [correction]
Calculer ZZ
Calculs d’intégrales doubles en coordonnées po- I= (1 + xy) dx dy
D
laires où D désigne le disque fermé de centre O et de rayon 1.
Exercice 13 [ 01951 ] [correction]
Calculer ZZ Exercice 19 [ 00089 ] [correction]
Calculer
I= cos(x2 + y 2 ) dx dy
ZZ
D I= x2 y 2 dx dy
D
où D est le disque de centre O et de rayon R. √
où D est l’intérieur de la boucle de la lemniscate d’équation polaire r = cos 2θ
obtenue pour θ ∈ [−π/4, π/4].
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Exercice 20 [ 00090 ] [correction] a) Montrer que
!2
Calculer ZZ Z R
2
(x + y)2 dxdy e−t dt
0
D
 est compris entre
où D = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 − x 6 0, x2 + y 2 − y > 0, y > 0 . ZZ ZZ
2
−y 2 2
−y 2
e−x dx dy et √ e−x dx dy
C(R) C(R 2)
Exercice 21 [ 00095 ] [correction] b) Calculer
Calculer ZZ
2
−y 2
e−x
ZZ
dx dy dx dy
(1 + x2 + y 2 )2 C(R)
D
c) En déduire la valeur de
où D est donné par |x| 6 x2 + y 2 6 1. Z +∞
2
e−t dt
0
Exercice 22 [ 03200 ] [correction]
D désigne le demi-disque supérieur de centre (1, 0) et de rayon 1. Calculer Exercice 25 [ 00097 ] [correction]
ZZ a) Justifier la convergence de
y Z +∞ +∞
I= dx dy
Z
D 1 + x2 + y 2 cos(u2 ) du et sin(u2 ) du
0 0
Applications du calcul d’intégrales doubles b) Soit f : [0, π/2] → R+? une application continue. Pour t > 0 on pose
Dt = {(r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0, π/2] , r ∈ [0, tf (θ)]}
Exercice 23 [ 00093 ] [correction]
et on introduit
Soit R > 0. On note ZZ ZZ
ϕ(t) = sin(x2 + y 2 ) dx dy et ψ(t) = cos(x2 + y 2 ) dx dy
AR = [0, R] × [0, R] et BR = (x, y) ∈ R2 /x, y > 0 et x2 + y 2 6 R2

Dt Dt
Déterminer les limites, quand T tend vers +∞ de
On pose
Z T Z T
ZZ ZZ 1 1
ψ ϕ et
f (R) = exp(−(x2 + y 2 ))dx dy et g(R) = exp(−(x2 + y 2 ))dx dy T 0 T 0
AR BR
2
√ c) On choisit f pour que D1 = [0, 1] . On pose
a) Montrer que g(R) 6 f (R) 6 g(R 2). Z t Z t
b) En déduire la valeur de C(t) = cos(u2 ) du et S(t) = sin(u2 ) du
Z +∞
2 0 0
e−t dt
2
0 Montrer que ϕ(t) = 2C(t)S(t) et ψ(t) = C(t) − S(t)2 .
d) En déduire les valeurs des intégrales de Fresnel
Z +∞ Z +∞
Exercice 24 [ 02546 ] [correction] cos(u2 ) du et
sin(u2 ) du
Soit C(R) le quart de disque x > 0, y > 0, x2 + y 2 6 R2 , R > 0. 0 0
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Exercice 26 [ 03515 ] [correction] a) Calculer l’intégrale double
Calculer
+∞
Z ZZ
sin t
I= dt I= (x2 + y 2 ) dx dy
0 t D
en utilisant l’intégrale double (on posera x = ar cos θ et y = br sin θ)
ZZ b) Calculer l’intégrale curviligne
J(u) = sin(x)e−xy dx dy Z
[0,u]2
J= (y 3 dx − x3 dy)
Γ
Exercice 27 [ 00091 ] [correction] c) Quelle relation existe-t-il entre I etJ ?
Soient 1 < a < b. En calculant de deux manières
Z πZ b
dx Exercice 30 [ 00269 ] [correction]
dt
0 a x − cos t Soit Γ la courbe orientée dans le sens trigonométrique, constituée des deux
portions de courbes, comprises entre les points d’intersection, de la droite
déterminer π d’équation y = x et de la parabole d’équation y = x2 .
b − cos t
Z
ln dt a) Calculer
0 a − cos t I
I= (y + xy) dx
Γ
Exercice 28 [ 00092 ] [correction] b) En utilisant la formule de Green-Riemann, retrouver la valeur de cette
Observer que pour tout x ∈ [0, 1], intégrale.
Z 1
x dy
ln(1 + x) =
0 1 + xy Exercice 31 [ 00108 ] [correction]
On considère f : R2 → R de classe C 2 vérifiant :
En déduire la valeur de Z 1
ln(1 + x)dx ∂2f ∂2f
I= + 2 =0
0 1 + x2 ∂x2 ∂y
Formule de Green Riemann Soit ϕ : R+ → R définie par
Z 2π
Exercice 29 [ 03363 ] [correction] ϕ(r) = f (r cos θ, r sin θ) dθ
0
Soit (a, b) ∈ R2 , a > 0, b > 0. On note Γ l’ellipse d’équation
a) Montrer que la fonction ϕ est dérivable.
x2 y2 b) Calculer ϕ0 et en déduire une expression ϕ. On pourra interpréter rϕ0 (r)
+ 2 −1=0
a2 b comme la circulation d’une forme différentielle sur un contour simple.
c) Soit D le disque de centre 0 et de rayon R. Quelle est la valeur de
et D la partie de R2 définie par
ZZ
x2 y2 f (x, y) dx dy ?
+ 2 −160 D
a2 b
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Calcul d’aires Exercice 38 [ 00062 ] [correction]
Calculer l’aire de la boucle de la strophoïde droite d’équation polaire
Exercice 32 [ 00111 ] [correction]
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par l’ellipse donnée par
cos 2θ
( r=
x(t) = a cos t cos θ
(avec a, b > 0)
y(t) = b sin t
Exercice 33 [ 00079 ] [correction]
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par l’astroïde donnée par
(
x(t) = a cos3 t Exercice 39 [ 00110 ] [correction]
(avec a > 0) [Inégalité isopérimétrique]
y(t) = a sin3 t Soit γ une application de classe C 1 et 2π-périodique de R vers C telle que
Exercice 34 [ 00606 ] [correction] ∀s ∈ R, |γ 0 (s)| = 1
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par l’arche de la cycloïde
(
x(t) = t − sin t
On note S l’aire orientée délimitée par γ[0,2π] .
y(t) = 1 − cos t a) Exprimer S à l’aide des coefficients de Fourier exponentiels de γ.
b) Montrer S 6 π et préciser le cas d’égalité.
obtenue pour t ∈ [0, 2π] et l’axe des abscisses.
Exercice 35 [ 02462 ] [correction]
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par la courbe définie par
(
x(t) = cos2 t
y(t) = (1 + sin t) cos t Exercice 40 [ 03769 ] [correction]
On considère la courbe paramétrée du plan donnée par
Exercice 36 [ 00112 ] [correction] 
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par la cardioïde d’équation t

 x(t) =
polaire 1 + t4

avec t ∈ R
r = 1 + cos θ  t3
 y(t) =

1 + t4
Exercice 37 [ 00069 ] [correction]
Calculer l’aire de la portion bornée du plan délimitée par la lemniscate d’équation a) Déterminer centre de symétrie et axe de symétrie. Indice : calculer x(1/t)
polaire √ et y(1/t).
r= cos 2θ b) Voici l’allure de la courbe sur R.
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Exercice 43 [ 00099 ] [correction]
En calculant de deux façons
ZZ
1
dx dy
[0,π]×[0,1[ 1 + y cos x
déterminer la valeur de Z π
ln(1 + cos t)
dt
0 cos t
Exercice 44 [ 00100 ] [correction]
En calculant de deux façons
ZZ
2
+y 2 )
e−(x dx dy
[0,+∞[2
déterminer la valeur de Z +∞
2
e−t dt
0
Calculer l’aire intérieure délimitée par cette courbe. Exercice 45 [ 00101 ] [correction]
On pose ZZ
2
+y 2 )
Intégrales doubles sur un produit d’intervalles I= e−(x dx dy
]0,+∞[2
a) Justifier l’existence de I et établir
Exercice 41 [ 02919 ] [correction]
Calculer Z +∞
Z +∞
2

)x2
xe−(1+u
ZZ
y I= du dx
dx dy x=0 u=0
[0,+∞[2 (1 + x2 + y 2 )2
b) En déduire la valeur de
Z +∞
2
e−t dt
Exercice 42 [ 00098 ] [correction] 0
En calculant de deux façons ZZ
xy dx dy Exercice 46 [ 00102 ] [correction]
]0,1]2
Que dire de l’intégrale double
déterminer la valeur de
1 x−y
ZZ
t−1
Z
dt dx dy
0 ln t D (x + y)3
où D = ]0, 1] × [0, 1] ?
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Exercice 47 [ 00250 ] [correction] c) Ecrire Γ(x)Γ(y) sous forme d’une intégrale double.
Calculer ZZ d) A l’aide des coordonnées polaires, montrer que
dx dy
R+ ×R+ (1 + x2 )(1 + y 2 ) Γ(x)Γ(y)
B(x, y) =
En déduire Γ(x + y)
Z π/2 Z +∞
ln(tan θ) ln t
dθ et dt e) Montrer que
0 cos 2θ 0 t2 − 1 ?
∀x ∈ R+ , Γ(x + 1) = xΓ(x)
et en déduire B(m, n) pour m, n ∈ N? .
Exercice 48 [ 00270 ] [correction]
Soit A ∈ M2 (R) une matrice symétrique définie positive. Calculer
ZZ
I= exp(−t XAX) dx dy
R2
ou X désigne le vecteur de coordonnées (x, y).
Exercice 49 [ 03514 ] [correction]
Calculer ZZ
dx dy
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2
et en déduire la valeur de l’intégrale
Z π/2
y
dy
0 tan y
Exercice 50 [ 03690 ] [correction]
Existence et calcul de ZZ
min(x, y)
I= dx dy
]0,1]2 max(x, y)
Exercice 51 [ 02557 ] [correction]
a) Domaine de définition des fonctions
Z 1 Z +∞
B(x, y) = ux−1 (1 − u)y−1 du et de Γ(x) = ux−1 e−u du
0 0
b) Montrer que
Z +∞
2
∀x ∈ ]0, +∞[ , Γ(x) = 2 u2x−1 e−u du
0
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Corrections Le jacobien de ce changement de variable est
λ2

D(x, y) cos t √ −λ sin t p
Exercice 1 : [énoncé] = √ λ = λ2 − c2 cos2 t + √ sin2 t
D(λ, t) sin t λ2 − c2 cos t λ 2 − c2
Puisque λ2 −c2
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 1 − x

et on obtient
on peut calculer l’intégrale a 2π
2λ3
Z Z p 
1
Z 1−x 1
I= 2λ λ2 − c2 cos2 t + √ sin2 t dt dλ
λ2 − c2
Z  Z
1 1 c 0
I= xy dy dx = x(1 − x)2 dx =
0 0 0 2 24
d’où a
λ3
Z p
I = 2π λ λ2 − c2 + √ dλ
c λ2 − c2
Exercice 2 : [énoncé]
On peut décrire D sous la forme Après calculs

√ I= (3a2 − b2 )b
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x
 3
et ainsi exprimer l’intégrale étudiée
Exercice 5 : [énoncé]

Z 1 Z x Z 1
2 On peut décrire la partie D sous la forme
I= x2 dy dx = x5/2 dx =
0 0 0 7 D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x

On peut alors réexprimer l’intégrale double
Exercice 3 : [énoncé]
R a R y= b √a2 −x2 Ra √ Z 1 Z
1 x
dy
2 ab x2 a2 − x2 dx =
RR
D
x2 dx dy = −a y=−a b √a2 −x2 x2 dy dx = −a I= dx
R π/2 a
3 0 1 + x2 0 1 + y2
−π/2
2a3 b sin2 t cos2 t dt = a 4bπ .
et donc 1
1
π2
Z 
arctan x 1
I= dx = (arctan x)2 =
0 1 + x2 2 32
Exercice 4 : [énoncé] √
0
a) F (c, 0) et F 0 (−c, 0) avec c = a2 − b2 .
b) L’intérieur de l’ellipse est la réunion des courbes
Exercice 6 : [énoncé]
Eλ : M F + M F 0 = 2λ On peut décrire D sous la forme
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 π et 0 6 y 6 π − x

pour λ ∈ [c, a].
Procédons alors au changement de variable
et ainsi exprimer l’intégrale étudiée
(
x = λ cos t Z π Z π−x Z π
I= sin(x + y) dy dx = cos(x) + 1 dx = π
p
y= λ2 − c2 sin t
x=0 y=0 x=0
qui donne l’intérieur de l’ellipse pour (λ, t) parcourant [c, a] × [0, 2π].
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Exercice 7 : [énoncé] Exercice 12 : [énoncé]
On peut décrire D sous la forme La condition 1 6 xy 6 2 donne une portion du plan comprise entre deux
√ hyperboles.
D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 x

Dans le repère (O; ~uπ/4 , ~vπ/4 ), la condition 1 6 x2 − y 2 6 4 devient 1 6 2XY 6 4
et ainsi exprimer l’intégrale étudiée ce qui conduit encore à une portion de plan comprise entre 2 hyperboles.
Z 1 Z √x Pour x, y, X, Y > 0, on obtient
Z 1
1 1 √
I= yx2 dy dx = x3 dx =

2 8 2X
 x = p√ 2

0 0 0 ( 
xy = X

⇔ Y + 4X 2 − Y
x2 − y 2 = Y
q
Exercice 8 : [énoncé]
 1 p
y=√ Y 2 + 4X 2 − Y



Φ : (u, θ) 7→ (au cos θ, bu sin θ) réalise une bijection de [0, 1] × [0, π/2] vers ∆ de 2
jacobien : abu. 2
Par changement de variable Cela permet de justifier que φ est une bijection de ]0, +∞[ vers lui-même.
φ est évidemment de classe C 1 et
ZZ Z π/2 Z 1 
2
(x3 − 2y) dx dy = (a3 u3 cos3 θ − 2bu sin θ)abu du ab a3 − 5b

dθ = y x
∆ 0 0 15 Jacφ(x, y) = = −2(x2 + y 2 ) 6= 0
2x −2y
Exercice 9 : [énoncé] donc, par le théorème d’inversion globale, φ est un C 1 difféomorphisme. On aurait
pu aussi observer que φ−1 est de classe C 1 ce qui est immédiat car le système
xn + y n précédent permet d’exprimer φ−1 .
ZZ ZZ
2
|In − 1| = dx dy 6 (xn + y n ) dx dy = →0
[0,1]2 1 + xn + y n [0,1]2 n+1 On a φ(D) = [1, 2] × [1, 4].
donc In → 1. Par le changement de variable induit par φ,
ZZ
X 3
I= dX dY = ln 2
Exercice 10 : [énoncé] [1,2]×[1,4] 2Y 2
ZZZ Z 1 Z 1−x Z 1−x−y   L’application f est de classe C 1 .
I= (x + y + z)2 dx dy dz = (x + y + z)2 dz dy dx Après résolution du système
D x=0 y=0 z=0

 ∂f
Z 1 Z 1−x   Z 1     (x, y) = 0
1 1 1 1 1 1 1 1 1 
∂x
I= 1 − (x + y)3 dy dx = − 1 − x4 dx = − + =
3 x=0 y=0 3 2 4 0 3 2 4 20 10  ∂f

 (x, y) = 0
∂y
Exercice 11 : [énoncé] on obtient (0, 0) seul point critique.

D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 1 − x donc En passant en polaires,
ZZ Z 1 Z 1−x  r2 cos θ sin θ
(xy + 1) dx dy = (xy + 1) dy dx f (x, y) = = r2 tan 2θ
cos2 θ − sin2 θ
D 0 0
Après calculs qui change de signe.
f n’a pas d’extremum locaux.
ZZ
13
(xy + 1) dx dy =
D 24
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Exercice 13 : [énoncé] Exercice 18 : [énoncé]
En passant aux coordonnées polaires En passant en coordonnées polaires
Z 2π Z R  R
1 Z 2π Z 1
I= r cos(r2 ) dr dθ = 2π sin r2 = π sin R2 I= r + r3 cos θ sin θ dr dθ = π
θ=0 ρ=0 2 0 0 0
Le résultat se comprend car les aires positives, compensant les négatives, on a
Exercice 14 : [énoncé]
En coordonnées polaires
ZZ
√ xy dx dy = 0
ZZ Z 2π Z π D
sin(x2 + y 2 ) dx dy = ρ sin ρ2 dρ dθ = 2π
D θ=0 ρ=0
Exercice 19 : [énoncé]
Exercice 15 : [énoncé] En passant en coordonnées polaires
En passant aux coordonnées polaires √
Z π/4 Z cos 2θ Z π/4
Z π/2 Z 1
r2
Z π/2
1 1 2
Z 1
dt 1 1 1
I= r dr dθ = dθ = = I= r5 cos2 θ sin2 θ dr dθ = sin2 2θ cos3 2θ dθ =
r cos θ + r 3 cos θ + 1 t=tan θ/2 3 2 3 θ=−π/4 r=0 −π/4 24 180
0 0 0 0
Exercice 16 : [énoncé]
Exercice 20 : [énoncé]
En coordonnées polaires
On peut décrire le domaine d’intégration en coordonnées polaires sous la forme
ZZ Z π Z 1+cos θ Z π
1
x dx dy = ρ2 cos θ dρ dθ = cos θ(1 + cos θ)3 dθ D = {M (r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0, π/4] / sin θ 6 r 6 cos θ}
D θ=−π ρ=0 3 −π
Sachant Z π En passant aux coordonnées polaires
cos2 θ dθ = π !
−π
ZZ Z π/4 Z cos θ
et (x + y)2 dx dy = r3 (cos θ + sin θ)2 dr dθ
Z π Z π Z π D 0 sin θ
1 3π
cos4 θdθ = cos2 θ dθ − sin2 2θ dθ =
−π −π 4 −π 4 donc
on obtient ZZ
5π ZZ
1
Z π/4
1
Z π/4
x dx dy = (x + y)2 dx dy = (cos4 θ − sin4 θ)(cos θ + sin θ)2 dθ = cos 2θ(1 + sin 2θ)
D 4 4 4
D 0 0
Exercice 17 : [énoncé]
On peut décrire D en coordonnées polaires Exercice 21 : [énoncé]
En visualisant le domaine comme le complémentaire de la réunion de deux cercles
D = {(r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [−π/2, π/2] , 0 6 r 6 cos θ}
dans le cercle unité et par des considérations de symétrie, on obtient en passant
On a alors aux coordonnées polaires
ZZ Z π/2 Z cos θ Z π/2
1 π π/2 1 π/2
cos4 θdθ =
ZZ Z Z  Z
x dx dy = r cos θr dr dθ = dx dy r 1 1
D −π/2 0 3 −π/2 8 =4 dr dθ = 2 − dθ
D (1 + x2 + y 2 )2 0 cos θ (1 + r2 )2 0 1 + cos2 θ 2
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Or via le changement de variable t = tan θ Par encadrement, on obtient
π
π/2 +∞
f (R) −−−−−→
4
Z Z R→+∞
dθ dt π
= = √
0 1 + cos2 θ 0 t2 + 2 2 2 Or !2
Z R Z +∞ 2
2 2
donc √ f (R) = e−t dt −−−−−→ e−t dt
R→+∞
( 2 − 1)π
ZZ 0 0
dx dy π π
=√ − =
(1 + x2 + y 2 )2
D 2 2 2 et
R +∞ −t2
e dt > 0 donc
0 Z +∞ √
2 π
e−t dt =
0 2
Exercice 22 : [énoncé]
Le cercle délimitant le disque étudié a pour équation polaire
Exercice 24 : [énoncé]
r = 2 cos θ a) On a
En passant en coordonnées polaires !2 ! Z !
Z R Z R R ZZ
2 2 2 2
−y 2
e−t dt = e−x dx e−y dy = e−x dx dy
Z π/2 Z 2 cos θ
r sin θ 0 0 0 [0,R]2
I= r dr dθ
θ=0 r=0 1 + r2 2
−y 2
Or la fonction (x, y) 7→ e−x est positive et on a l’inclusion des domaines
On obtient d’intégration √
Z π/2 2
2 cos θ C(R) ⊂ [0, R] ⊂ C(R 2)
I= sin θ [r − arctan r]r=0 dθ
θ=0 On a donc
donc !2
Z π/2 Z π/2 ZZ Z R ZZ
2
−y 2 2 2
−y 2
I=2 cos θ sin θ dθ − sin θ arctan(2 cos θ) dθ e−x dx dy 6 e−t dt 6 √ e−x dx dy
θ=0 0 C(R) 0 C(R 2)
La première intégrale est immédiate et la seconde s’obtient par changement de
b) En passant en coordonnées polaires
variable puis intégration par parties
ZZ Z π/2 Z R
2
−y 2 2 π 2

2
e−x dx dy = re−r dr dθ = 1 − e−R
Z
1 1
I =1− arctan x dx = 1 − arctan 2 + ln 5 C(R) 0 0 4
2 0 4
2
c) La fonction f : t 7→ e−t est définie et continue par morceaux sur [0, +∞[.
2
Puisque e−t = o 1/t2 quand t → +∞, on peut affirmer que f est intégrable et il

Exercice 23 : [énoncé] y a donc convergence de l’intégrale
a) BR ⊂ AR ⊂ BR√2 et la fonction intégrée est continue et positive sur R2 donc
Z +∞
2
√ e−t dt
g(R) 6 f (R) 6 g(R 2) 0
b) En passant aux coordonnées polaires En passant à la limite quand R → +∞ l’encadrement obtenu à la première
question, on obtient
π/2 R Z +∞ 2
π
Z Z
2 π 2 π 2
g(R) = re−r dr dθ = (1 − e−R ) −−−−−→ e−t dt =
0 0 4 R→+∞ 4 0 4
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puis puis
Z +∞ √ π/2 T
!
π
Z Z
2 1
e−t dt = cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ → 0
0 2 T 0 0
sachant l’intégrale positive. Finalement Z T
1 π
ϕ(t) dt →
T 0 4
Exercice 25 : [énoncé] De manière semblable, on obtient
a) Pour A ∈ R+ Z T
1
Z A Z 1 Z A ψ(t) dt → 0
T
cos(u2 ) du = cos(u2 ) du + cos(u2 ) du 0
0 0 1
c) On a
Z t Z t 
Par intégration par parties :
ϕ(t) = sin(x2 + y 2 ) dy dx
A x=0 y=0
A
1 A sin(u2 )
Z  Z
u 1 or
cos(u2 ) du = sin(u2 ) + du −−−−−→ ` ∈ R
1 u 2u 1 2 1 u2 A→+∞ sin(x2 + y 2 ) = sin(x2 ) cos(y 2 ) + sin(y 2 ) cos(x2 )
R +∞ En séparant,
On procède de même pour 0 sin(u2 ) du.
b) En passant aux coordonnées polaires
Z t Z t Z t Z t
ϕ(t) = sin(x2 ) dx cos(y 2 ) dy + sin(y 2 ) dy cos(x2 ) dx
ZZ Z π/2 Z tf (θ)
! 0 0 0 0
ϕ(t) = sin(x2 + y 2 ) dx dy = r sin(r2 ) dr dθ puis
Dt θ=0 r=0
ϕ(t) = 2S(t)C(t)
donc De même
Z π/2 2
1 ψ(t) = C(t) − S(t)2
1 − cos(t2 f 2 (θ)) dθ

ϕ(t) =
θ=0 2 d) Lorsqu’une fonction g : [0, +∞[ → R continue tend vers ` en +∞ il est connu
puis que
1 T
! Z
1 T 1 π/2
Z Z Z T
π g(t) dt −−−−−→ `
ϕ(t) dt = − cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ T 0 T →+∞
T 0 4 T 0 0
On a donc
Par changement de variable affine, sachant f (θ) > 0, on a ϕ(t) −−−−→ 2CS et ψ(t) −−−−→ C 2 − S 2
t→+∞ t→+∞
Z T Z f (θ)T
1 en notant
cos(f (θ)t2 ) dt = cos(u2 ) du Z +∞ Z +∞
0 f (θ) 0 C= cos(u2 ) du et S = sin(u2 ) du
0 0
RA
Or A 7→ 0 cos(u2 ) du est continue sur R+ et admet une limite finie en +∞ donc On en déduit C 2 = S 2 et 2CS = π/2. Il ne reste plus qu’à déterminer les signes de
elle est bornée par un certain M . On a alors C et S pour conclure leur valeur.
! +∞
Z π/2 Z T Z π/2 Z T Z π/2 Z +∞
M X
cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ 6 cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ 6 dθ = C te cos(u2 ) du = In

f (θ)

0 0 0 0 0 0 n=0
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avec avec Z u Z +∞
sin x 1
Z √(n+1)π e−xu dx 6 e−xu dx = −−−−−→ 0

(n+1)π π
Z Z
cos t cos s x u u→+∞
In = √
cos(u2 ) du = √ dt = (−1)n √ ds 0 0
nπ nπ 2 t 0 2 s + nπ et
Z u Z u Z +∞
On a alors In = (−1)n |In |, (|In |)n>0 décroissante et In → 0 donc le critère spécial cos(u) + y sin(u) y + 1
e−yu dy 6 e−yu dy 6 2 e−yu dy −−−−−→ 0


+∞
P
0 y2 + 1 2
0 y +1 0 u→+∞
s’applique et assure que la somme In est du signe de son premier terme, à
n=0 On en déduit
savoir I0 > 0. Ainsi C > 0. De plus CS > 0 donc S > 0 puis Z u
sin x
Z u
dy π
√ lim dx = lim =
π
u→+∞ 0 x u→+∞ 0 y2 + 1 2
C=S= √ ce qui donne la convergence et la valeur de l’intégrale définissant I.
2 2
Exercice 26 : [énoncé] Exercice 27 : [énoncé]
La fonction f définie sur R2 par D’une part
Z πZ b π
b − cos t
Z
dx
dt = ln dt
f (x, y) = sin(x)e−xy 0 a x − cos t 0 a − cos t
D’autre part
est continue donc pour tout u > 0 ; Z π Z b Z b Z π
dx dt
Z u Z u u u
dt = dx
x − cos t x − cos t
 Z Z 
0 a a 0
J(u) = sin(x)e−xy dx dy = sin(x)e−xy dy dx
0 0 0 0 et Z π Z +∞
dt 2 du π
D’une part
= =√
0 x − cos t u=tan 2t 0 (1 + x)u2 + x − 1 x2 − 1
Z u Z u  
1 − e−(y−i)u
 On en déduit
sin(x)e−xy dx = Im e−(y−i)x dx = Im √
0 0 y−i Z π
b − cos t
Z b
π b b + b2 − 1
ln dt = √ dx = π [argchx]a = π ln √
avec 0 a − cos t a x2 − 1 a + a2 − 1
1 − e−(y−i)u
 
1
1 − cos(u)e−yu − y sin(u)e−yu

Im =
y−i y2 + 1
Exercice 28 : [énoncé]
et d’autre part Par simple détermination de primitive
Z u
sin x
sin(x)e−xy dy = 1 − e−xu

Z 1
0 x x dy 1
= [ln(1 + xy)]0 = ln(1 + x)
On en déduit 0 1 + xy
Z u u On a
Z
sin x 1
1 − e−xu dx = 1 − cos(u)e−yu − y sin(u)e−yu dy
  Z 1 Z 1 Z 1
ln(1 + x) dx x
0 x 0 y2 + 1 I= = dy dx
0 1 + x2 0 0 (1 + xy)(1 + x2 )
ce qui se réorganise en Or
Z u Z u Z u Z u
sin x dy sin x −xu cos(u) + y sin(u) −yu x a bx + c y 1 y
dx = + e dx − e dy = + avec a = − ,b = ,c =
0 x 0 y2 + 1 0 x 0 y2 + 1 (1 + xy)(1 + x2 ) 1 + xy 1 + x2 1 + y2 1 + y2 1 + y2
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donc Exercice 30 : [énoncé]
1 1 1 1 a) En paramétrant les deux courbes constituant Γ
−y
Z Z Z Z
x+y x+y
I= + dx dy = −I+ dx dy
0 0 (1 + xy)(1 + y 2 ) (1 + x2 )(1 + y 2 ) 0 0 (1 + x2 )(1 + y 2 ) Z 1 Z 1
1
I= x2 + x3 dx − x + x2 dx = −
puis 0 0 4
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1 b) Par la formule de Green-Riemann
y y dx π ln 2
I= dx dy = dy =
0 0 (1 + y 2 )(1 + x2 ) 0 (1 + y 2 ) 0 1 + x2 8 ZZ
I=− (1 + x) dx dy
D
Exercice 29 : [énoncé] 
a) Le changement de variables proposé a pour jacobien avec D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1, x2 6 y 6 x .
On en déduit
D(x, y) a cos θ −ar sin θ 1 x 1
= = abr
Z Z  Z
b sin θ br cos θ 1
D(r, θ) I=− (1 + x) dy dx = − (1 + x)(x − x2 ) dx = −
0 x2 0 4
Ce changement de variable donne
Z 2π Z 1
a2 r2 cos2 θ + b2 r2 sin2 θ × |abr| dr dθ

I= Exercice 31 : [énoncé]
0 r=0 a) g : (r, t) 7→ f (r cos t, r sin t) est C 1 donc g et ∂g
∂r sont continues sur R × [0, 2π] et
et donc ϕ est C 1 sur R.
πab(a2 + b2 ) b) La fonction (r, θ) 7→ f (r cos θ, r sin θ) admet une dérivée partielle en la variable
I=
4 r et celle-ci est continue sur R × [0, 2π]. Par intégration sur un segment, ϕ est
b) Par le paramétrage direct dérivable et
Z 2π
∂f ∂f
(
x(t) = a cos t ϕ0 (r) = cos θ (r cos θ, r sin θ) + sin θ (r cos θ, r sin θ) dθ
avec t ∈ [0, 2π] 0 ∂x ∂y
y(t) = b sin t
En notant Γ le cercle de centre O et de rayon r parcouru dans le sens direct et D
on obtient Z 2π le disque correspondant,
J =− ab3 sin4 θ + a3 b cos4 θ dθ
∂2f ∂2f
Z ZZ
0 ∂f ∂f
rϕ0 (r) = (x, y) dy − (x, y) dx = (x, y) + 2 (x, y) dx dy = 0
puis au terme des calculs Γ ∂x ∂y D ∂x2 ∂y
3πab(a2 + b2 )
J =− On en déduit ϕ0 (r) = 0 pour r 6= 0, puis par continuité pour tout r ∈ R.
4
c) On observe Par suite la fonction ϕ est constante égale à
J = −3I
ϕ(0) = 2πf (0, 0)
ce qui est conforme à la formule de Green Riemann puisque
c) En passant aux coordonnées polaires
y 3 dx − x3 dy = P (x, y) dx + Q(x, y) dy
ZZ Z R Z 2π
avec f (x, y) dx dy = f (r cos θ, r sin θ)r dθ dr = πR2 f (0, 0)
∂Q ∂P D 0 0
(x, y) − (x, y) = −3(x2 + y 2 )
∂x ∂y
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Exercice 32 : [énoncé] Exercice 36 : [énoncé]
Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par
l’intégrale curviligne I l’intégrale curviligne I
1
A= x dy A= r2 dθ
2
On obtient On obtient
Z 2π Z π
1 3π
A= ab cos2 t dt = πab A= (1 + 2 cos θ + cos2 θ) dθ =
0 2 −π 2
Exercice 33 : [énoncé]
Le domaine limité étant parcouru dans le sens direct, on peut calculer son aire par Exercice 37 : [énoncé]
l’intégrale curviligne L’aire voulue se calcule par une intégrale curviligne le long d’un pourtour direct
I du domaine
A=
I
x dy 1
A= r2 dθ
2
On obtient Z 2π Pour θ variant de −π/4 à π/4, on parcourt une boucle de lemniscate dans le sens
3π 2
A= 3a2 cos4 t sin2 t dt = a direct, on obtient par considération de symétrie
0 8
Z π/4
A= cos 2θ dθ = 1
Exercice 34 : [énoncé] −π/4
On calcule l’aire étudiée par l’intégrale curviligne
I
A= x dy Exercice 38 : [énoncé]
La boucle de la courbe considérée est obtenue pour θ ∈ [−π/4, π/4] et elle est
le long d’un pourtour direct du domaine limité. Le pourtour est ici formé par la parcourue dans le sens direct.
réunion de deux arcs, l’arche de cycloïde (parcouru dans le sens indirect) et un L’aire voulue se calcule par l’intégrale curviligne
segment de l’axe (Ox). On obtient I
1
Z 2π Z 2π A= r2 dθ
A=− (t − sin t) sin t dt + 0 dt = 3π 2
0 0
On obtient par considération de symétrie
π/4
Exercice 35 : [énoncé]
Z
1 π
La courbe étudiée est intégralement obtenue pour t ∈ [0, 2π] et le domaine limité A= 4 cos2 θ − 4 + dθ = 2 −
0 cos2 θ 2
est parcouru dans le sens direct. On peut calculer son aire par l’intégrale curviligne
I
x dy A= Exercice 39 : [énoncé]
a) Posons x = Re(γ), y = Im(γ).
On obtient Z 2π
π Z
1 1
Z 2π
A= cos4 t − cos2 t(1 + sin t) sin t dt = S= (x dy − y dx) = (x(s)y 0 (s) − y(x)x0 (s)) ds
0 2 2 2
γ 0
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donc Pour des raisons de sens de parcours, on va calculer le double de l’aire d’une
Z 2π
1 boucle et l’on obtient
S= Im(γ̄(s)γ 0 (s)) ds = πIm(γ | γ 0 ) Z +∞
2 0
2t3 1
A= dt =
en notant (. | .) le produit scalaire usuel. 0 (1 + t4 )2 2
Par la formule polarisée de Parseval
X X 2 Exercice 41 : [énoncé]
(γ | γ 0 ) = cn (γ)cn (γ 0 ) = in |cn (γ)|
Considérons
n∈Z n∈Z y
f : (x, y) 7→
(1 + x2 + y 2 )2
car cn (γ 0 ) = incn (γ) et donc
2
X f est définie et continue sur [0, +∞[ .
2 y
S= n |cn (γ)| Pour x > 0, y 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ car ∼ 1
quand
(1+x2 +y 2 )2 y3
n∈Z y → +∞.
b) Par la formule de Parseval on a : Z +∞
y

1 1
+∞
1
dy = − =
1
Z 2π 0 (1 + x2 + y 2 )2 2 1 + x2 + y 2 y=0 2(1 + x2 )
2
X 2
|incn | = |γ 0 (s)| ds = 1
2π R +∞ 1 1
n 0 De plus x 7→ 0
f (x, y) dy est intégrable sur R+ car 2(1+x2 ) ∼ x2 quand
donc x → +∞. Z +∞
X 2 1 dx π
n2 |cn | = 1 =
n 0 2 1 + x2 4
2
puis X X Puisque f est positive, on en déduit que f est intégrable sur [0, +∞[ et par le
2 2
S=π n |cn | 6 π n2 |cn | 6 π théorème de Fubini,
n∈Z n∈Z ZZ Z +∞ Z +∞ 
y y π
avec égalité si, et seulement si, cn = 0 pour tout n ∈ Z tel que |n| > 1. dx dy = dy dx =
[0,+∞[2 (1 + x2 + y 2 )2 0 0 (1 + x2 + y 2 )2 4
On a alors γ(s) = c0 + c1 eis avec |c1 | = 1 car |γ 0 (s)| = 1.
γ est un paramétrage direct d’un cercle de diamètre 1.
Exercice 42 : [énoncé]
2
Soit f (x, y) = xy continue et positive sur ]0, 1[ .
Exercice 40 : [énoncé] D’une part
a) La courbe est définie pour t parcourant R. Z 1 Z 1  Z 1
1
Puisque x(−t) = −x(t) et y(−t) = −y(t), le point M (−t) est le symétrique du xy dx dy = dy = ln 2
y=0 x=0 y=0 y+1
point M (t) par rapport à l’origine.
Pour t 6= 0, x(1/t) = y(t) et y(1/t) = x(t) donc M (1/t) est le symétrique du point D’autre part
1 Z 1  1
x−1
Z Z
M (t) par rapport à la droite d’équation y = x.
xy dy dx = dx
b) On peut calculer l’aire par une intégrale curviligne « généralisée »(par un x=0 y=0 x=0 ln x
changement de paramétrage du type s = arctan t, on se ramène à un paramétrage
avec x 7→ x−1
ln x intégrable sur ]0, 1[.
sur ]−π/2, π/2[ que l’on prolonge à [−π/2, π/2] en adjoignant le point limite
Par le théorème de Fubini (avec ici f > 0), ces deux intégrales sont égales et donc
origine et cela nous ramène au contexte usuel. . . ). La formule la plus pratique ici
est I
Z 1
t−1
1 dt = ln 2
A= x dy − y dx 0 ln t
2
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Exercice 43 : [énoncé] Exercice 45 : [énoncé]
2 2
Soit f (x, y) = 1+y1cos x continue et positive sur [0, π] × [0, 1[. a) Pour tout x ∈ ]0, +∞[, y 7→ e−(x +y ) est intégrable sur ]0, +∞[ et l’application
R +∞ 2 2 2
D’une part : x 7→ e−(x +y )
dy = Ce−x est continue et intégrable sur ]0, +∞[ donc
Z π Z 1  Z π y=0
dy ln(1 + cos x) 2
+y 2 ) 2
dx = dx (x, y) 7→ e−(x est intégrable sur ]0, +∞[ et
0 0 1 + y cos x 0 cos x
et cette intégrale est bien définie.
Z +∞ Z +∞ 
2
+y 2 )
D’autre part : I= e−(x dy dx
x=0 y=0
Z π Z +∞
dx 2dt π
= =p Réalisons le changement de variable y = ux
0 1 + y cos x t=tan x2 0 (1 + y) + (1 − y)t2 1 − y2
Z +∞ Z +∞
2
et +y 2 ) 2
(1+u2 )
Z 1 Z π  Z 1 2 e−(x dy = xe−x du
dx π dy π y=0 u=0
dy = p =
0 0 1 + y cos x 0 1 − y2 2
puis
Par le théorème de Fubini (avec ici f > 0), ces deux intégrales sont égales et donc Z +∞ Z +∞
2

)x2
Z π I= xe−(1+u du dx
ln(1 + cos t) π2 x=0 u=0
dt =
cos t 2 2
)x2
0 b) Compte tenu des calculs précédents (x, u) 7→ xe−(1+u est intégrable sur
2
]0, +∞[ et donc ZZ
Exercice 44 : [énoncé] 2
)x2
I= xe−(1+u dx du
Sous réserve d’intégrabilité on a : ]0,+∞[2
Z +∞ Z +∞  Z π/2 Z +∞  2 2
e−(x
2
+y 2 )
dy dx =
2
re−r dr dθ Puisque x 7→ xe−(1+u )x est intégrable sur ]0, +∞[ et que
R +∞ 2 2
x=0 y=0 θ=0 r=0 u 7→ 0 xe−(1+u )x dx = 12 1+u 1
2 est intégrable sur ]0, +∞[ on a aussi
2 2
D’uneR part, la fonction y 7→ e−(x +y ) est intégrable sur R+ et la fonction Z +∞ Z +∞  Z +∞
+∞ 2 2 2 2
)x2 du π
x 7→ y=0 e−(x +y ) dy = Ce−x est intégrable sur R+ . I= xe−(1+u dx du = =
2 u=0 x=0 0 1 + u2 2
D’autre
R +∞part, la fonction r 7→ re−r est intégrable sur R+ et la fonction
2
θ 7→ 0 re−r dr est intégrable sur [0, π/2]. Or par séparation des variables
La relation précédente est donc valide.
+∞ +∞ +∞ 2
D’une part, en séparant les variables :
Z Z  Z
2
+y 2 ) 2
I= e−(x dy dx = e−t dt
Z Z+∞ +∞
 Z +∞ 2 x=0 y=0 t=0
2
+y 2 ) 2
e−(x dy dx = e−t dt
x=0 y=0 0 donc √
Z +∞
2 π
D’autre part, e−t dt =
+∞ 0 2
Z π/2 Z +∞  
2 π 1 2 π
re−r dr dθ = − e−r = car cette dernière intégrale est positive.
θ=0 r=0 2 2 r=0 4
On peut conclure √
Z +∞
2 π Exercice 46 : [énoncé]
e−t dt = 2
0 2 L’intégrale a la même nature que sur ]0, 1] .
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x−y
x 7→ (x+y)3 est intégrable sur ]0, 1] et Pour θ 6= π/4,
cos2 θ sin2 θ
 
Z 1
x−y 1 1 1
dx = − = −
(x + y)3 (1 + y)2 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 1 + u cos2 θ 1 + u sin2 θ
0
1
y 7→ − (1+y) et on en déduit
2 est intégrable sur ]0, 1] et
Z +∞  2
+∞
1
du 1 1 + u cos θ ln tan θ
= ln = −2
Z
dy 1
− =− 0 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 1 + u sin2 θ 0 cos 2θ
0 (1 + y)2 2
R 1 R 1 x−y puis
1 +∞
Ainsi 0 0 (x+y) 3 dx dy = − 2 .
Z
ln tan θ
g(r, θ) dr = −
Par une démarche symétrique 0 cos 2θ
Z 1Z 1
x−y 1 De plus, pour [a, b] ⊂ ]0, π/2[, on a
dy dx =
0 0 (x + y)3 2 r
|g(r, θ)| 6 = ϕ(r)
x−y (1 + r2 cos2 b)(1 + r2 sin2 a)
On peut donc dire que la fonction (x, y) 7→ (x+y)3 n’est pas intégrable sur D.
avec ϕ intégrable sur [0, +∞[ donc, par domination sur tout segment, on peut
R +∞
affirmer que θ 7→ 0 g(r, θ) dθ est continue sur ]0, π/2[. Par cet argument, il
Exercice 47 : [énoncé] n’est pas nécessaire de calculer l’intégrale pour θ = π/4.
R +∞
Posons f : R+ × R+ → R définie par La fonction h : θ 7→ 0
g(r, θ) dθ est intégrable sur ]0, π/4] car quand θ → 0+ ,
1 √
f (x, y) = √ θ ln(tan θ) √
(1 + x2 )(1 + y 2 ) θh(θ) = − ∼ − θ ln θ → 0
cos 2θ
La fonction f est continue et positive. De plus, h(π/2 − θ) = h(θ) donc h est aussi intégrable sur [π/4, π/2[.
Pour y ∈ R+ , la fonction x 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ et Par le théorème d’intégration en coordonnées polaires, on a alors
R +∞ π +
y 7→ 0 f (x, y) dx = 2(1+y 2 ) est intégrable sur R .
ZZ Z π/2 Z +∞ 
On en déduit que f est intégrable sur R+ × R+ et
f (x, y) dx dy = g(r, θ) dr dθ
Z +∞ Z +∞ R+ ×R+ 0 0
π2
ZZ 
dx dy dx
= dy = d’où l’on tire
R+ ×R+ (1 + x2 )(1 + y 2 ) 0 0 (1 + x2 )(1 + y 2 ) 4 π/2
π2
Z
ln tan θ
dθ = −
Posons g : R+ × ]0, π/2[ → R définie par 0 cos 2θ 4
r En posant t = tan θ, on a dt = (1 + t2 ) dθ et
g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r =
(1 + r2 cos2 θ)(1 + r2 sin2 θ)
1 − t2
cos 2θ =
La fonction g est continue et positive. 1 + t2
Pour θ ∈ ]0, π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est intégrable sur R+ et
et on obtient
+∞
π2
Z
Z +∞
1
Z +∞
du ln tan θ ln t
g(r, θ) dr = 2 =− dt =
u=r 2 (1 + u cos2 θ)(1 + u sin2 θ) cos 2θ 0 t2 − 1 4
0 0
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Exercice 48 : [énoncé] en lui-même. Par le changement de variable (u, v) = ϕ(x, y)
Commençons par le cas où ZZ ZZ
exp(−t XAX) dx dy = exp −(λu2 + µv 2 ) du dv
  
λ 0
A= avec λ, µ > 0 D(0,R) D(0,R)
0 µ
Quand R → +∞, l’étude d’intégrabilité du cas initial donne
On étudie alors ZZ ZZ ZZ
exp −(λx2 + µy 2 ) dx dy π

I= exp −(λu2 + µv 2 ) du dv →

exp −(λu2 + µv 2 ) du dv = √

R2 λµ
D(0,R) R2
Posons f : R2 → R définie par
On en déduit ZZ
f (x, y) = exp −(λx2 + µy 2 ) π

exp(−t XAX) dx dy −−−−−→ √
D(0,R) R→+∞ λµ
La fonction f est définie, continue et positive sur R2 .
Pour x ∈ R, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur R et Tout pavé [a, b] × [c, d] étant inclus dans un disque D(0, R) pour R assez grand et
Z Z +∞ inversement tout disque D(0, R) étant inclus dans un pavé assez grand, on peut
f (x, y) dy = e−λx
2 2
e−µy dy = C te e−λx
2
affirmer que la fonction continue positive (x, y) 7→ exp(−t XAX) est intégrable sur
R −∞ R2 et
R ZZ ZZ
La fonction x 7→ R f (x, y) dy est intégrable sur R et par conséquent f est I= sup exp(−t XAX) dx dy = lim exp(−t XAX) dx dy = √
intégrable sur R2 avec [a,b]×[c,d]⊂R2 [a,b]×[c,d] R→+∞ D(0,R)
Z Z  Z +∞  Z +∞ 
2 2
I= f (x, y) dy dx = e−λx dxe−µy dy
R R −∞ −∞ Exercice 49 : [énoncé]
Sachant La fonction f définie sur ]0, 1[ × ]0, π/2[ par
Z +∞ √
2
e−t dt = π 1
−∞ f (x, y) =
1 + (x tan y)2
on obtient par un changement de variable affine
π π est continue et positive.
I=√ =√ Pour x ∈ ]0, 1[, la fonction y 7→ f (x, y) est continue par morceaux et intégrable sur
λµ det A
]0, π/2[ avec
Passons au cas général.
Z π/2 Z +∞
Notons λ, µ > 0 les deux valeurs propres de la matrice A. Il existe une base dy dt
=
orthonormée (~e1 , ~e2 ) telle que si X = u~e1 + v~e2 alors 0 1 + (x tan y)2 t=tan y 0 (1 + t2 )(1 + x2 t2 )
t
XAX = λu2 + µv 2 Par décomposition en éléments simples
Considérons alors l’application ϕ : R2 → R2 qui à (x, y) associe (u, v) de sorte que 1 x2
1 2 2
= 1−x 2 + x −12 2
(x, y) = u~e1 + v~e2 (1 + t2 )(1 + x2 t2 ) 1+t 1+x t
ϕ est une isométrie de l’espace vectoriel R2 , la valeur absolue de son jacobien vaut et donc
1 et ϕ transforme le disque Z π/2  
dy π 1 x π 1
= + 2 =
D(0, R) = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 6 R2

0 1 + (x tan y)2 t=tan y 2 1 − x2 x −1 2 x+1
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La fonction x 7→ π2 ln(x + 1) est continue par morceaux et intégrable sur ]0, 1[. Pour x ∈ ]0, 1] fixé, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur ]0, 1] car y est
On en déduit que la fonction f est intégrable sur ]0, 1[ × ]0, π/2[ et continue par morceaux, positive et majorée par 1. On a
1 x 1
! Z Z Z
ZZ
dx dy
Z 1 Z π/2
dy y x 1
= dx f (x, y) dy = dy + dy = x − x ln x
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 0 1 + (x tan y)2 0 0 x x y 2
R1
puis finalement La fonction x 7→ 0 f (x, y) dy est intégrable sur ]0, 1] car y est continue par
morceaux et prolongeable par continuité en 0.
1 2
On retrouve ainsi que f est intégrable sur ]0, 1] mais aussi a-t-on
ZZ Z
dx dy π dx π
= = ln 2
]0,1[×[0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 2 x+1 2 Z 1 Z 1  Z 1
1 1
I= f (x, y) dy dx = x − x ln x dx =
Aussi, pour y ∈ ]0, π/2[, la fonction x 7→ f (x, y) est continue par morceaux et 0 0 0 2 2
intégrable sur ]0, 1[ avec
Z 1  1
dx 1 y Exercice 51 : [énoncé]
= arctan (x tan y) =
0 1 + (x tan y)2 tan y 0 tan y a) La fonction b : u 7→ ux−1 (1 − u)y−1 est définie et continue par morceaux sur
]0, 1[. On a
De plus la fonction y 7→ y/tan y est continue par morceaux et intégrable sur
]0, π/2[ donc on aussi ux−1 (1 − u)y−1 ∼ + ux−1 et ux−1 (1 − u)y−1 ∼ − (1 − u)u−1
u→0 u→1
ZZ Z π/2 Z 1 
dx dy dx donc la fonction b est intégrable sur ]0, 1[ si, et seulement si, x > 0 et y > 0.
= dy
]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 0 1 + (x tan y)2 La fonction b étant positive, son intégrabilité équivaut à la convergence de
l’intégrale définissant B. La fonction B est donc définie sur R+? × R+? .
ce qui donne Une étude semblable donne que la fonction Γ est définie sur ]0, +∞[ car
ZZ Z π/2
dx dy y
= dy
ux−1 e−u ∼ + ux−1 et ux−1 e−u o 1/u2

]0,1[×]0,π/2[ 1 + (x tan y)2 0 tan y =
u→0 u→+∞
On en déduit
π/2 b) Le changement de variable u = t2 qui est de classe C 1 strictement monotone
Z
y π
dy = ln 2 donne
0 tan y 2 Z +∞
2
t2x−1 e−t dt
Γ(x) = 2
0
Exercice 50 : [énoncé] c) On a
2
Posons f : ]0, 1] → R la fonction définie par Z +∞  Z +∞ 
1 2 2
min(x, y) Γ(x)Γ(y) = u2x−1 e−u du v 2y−1 e−v dv
f (x, y) = 4 0 0
max(x, y)
donc Z +∞ Z +∞ 
La fonction f est positive, continue et vérifie 1 2
+v 2 )
Γ(x)Γ(y) = u2x−1 v 2y−1 e−(u dv du
2
4 0 0
∀(x, y) ∈ ]0, 1] , f (x, y) 6 1 2
+v 2 )
Considérons la fonction f : (u, v) 7→ u2x−1 v 2y−1 e−(u .
ce qui assure son intégrabilité. L’intégrale étudiée est donc bien définie. Cette fonction est positive.
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Pour chaque u > 0, la fonction v 7→ f (u, v) est continue par morceaux et et finalement
intégrable sur ]0, +∞[. Γ(x)Γ(y) = B(x, y)Γ(x + y)
R +∞ 2
La fonction u 7→ 0 f (u, v) dv = 12 u2x−1 e−u Γ(y) est continue par morceaux et e) Par intégration par parties
intégrable sur ]0, +∞[.
On peut donc affirmer que f est intégrable sur R+? × R+? et Z A A
Z A
ux e−u du = −ux e−u ε + x ux−1 e−u du

ZZ Z +∞ Z +∞ 
ε ε
f (u, v) du dv = f (u, v) dv du
R+? ×R+? 0 0 Quand ε → 0 et A → +∞, on obtient
ce qui fournit exactement
Γ(x + 1) = xΓ(x)
ZZ
2
+v 2 1
u2x−1 v 2y−1 e−(u )
du dv = Γ(x)Γ(y) Puisque Γ(1) = 1, une récurrence facile donne Γ(n) = (n − 1)! pour tout n ∈ N? .
R+? ×R+? 4
On en déduit
d) Introduisons la fonction déduite d’un passage en polaire (n − 1)!(m − 1)!
B(n, m) =
(n + m − 1)!
2
g : (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 r2(x+y)−1 e−r ce qui aurait aussi pu se démontrer directement par une succession d’intégrations
par parties.
La fonction g est positive
Pour chaque θ ∈ ]0, π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est continue par morceaux et
intégrable sur ]0, +∞[.
La fonction
Z +∞
1
θ 7→ g(r, θ) dr = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 Γ(x + y)
0 2
est continue par morceaux et intégrable sur ]0, π/2[ car x, y > 0 et
 π 2x−1
(sin θ)2y−1 ∼ θ2y−1 , (cos θ)2x−1 −θ ∼
θ→0 2 θ→π/2
On peut donc passer en coordonnées polaires et affirmer
ZZ Z Z π/2 +∞ 
f (u, v) du dv = g(r, θ) dr dθ
R+? ×R+? 0 0
ce qui donne
Z π/2
Γ(x)Γ(y) = 2Γ(x + y) (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 dθ
0
Par le changement de variable C 1 strictement monotone u = cos2 θ pour lequel
du = 2 cos θ sin θ dθ on obtient
Z π/2 Z 1
2 (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 dθ = ux−1 (1 − u)y−1 du
0 0
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EN - EXERCICES SUR LES INTEGRALES
MULTIPLES
ZZ
Exercice 1 Calculer I = f (x, y) dxdy dans les cas suivants
D

a) D est le triangle de sommets O, A(1, 0), B(0, 1) | f (x, y) = ln(x + y + 1)


b) D est le parallélogramme limité par les droites d’équation y = x, y = 2x, | f (x, y) = (2x − y)2
y = x + 1, y = 2x − 2
c) D est l’intersection du disque de centre O et de rayon 1 et du disque de | f (x, y) = xy
centre Ω(1, 1) et de rayon 1
d) D est le trapèze dont la base est le segment de l’axe des x dont les | f (x, y) = y
abscisses sont comprises entre −1 et 1 et dont les trois autres côtés sont
situés dans le demi-plan des y ≥ 0 et de longueur 1.
e) D est limité par les courbes d’équation y = 1/x et y = −4x + 5 | f (x, y) = x2 y
f) D est l’ensemble des points du plan tels que |x| + |y| ≤ 1 | f (x, y) = ex+y
xy
g) D est l’ensemble des points du disque de centre O et de rayon 1, tels que | f (x, y) =
(x2 + y 2 )2
x+y ≥1
h) D est le triangle de sommets O, A(1, 1), B(2, −1) | f (x, y) = (x + 2y)2
i) D est le rectangle [ 0, a ] × [ 0, b ] (a > b) | f (x, y) = |x − y|
j) D est
√ l’ensemble des points du disque de centre O et de rayon 1, tels que | f (x, y) = xy
x + 3y ≤ 1
k) D est l’ensemble √ des points du plan qui vérifient les inégalités | f (x, y) = (x − y)2
√ √ √
x + y ≥ 1 et 1 − x + 1 − y ≥ 1
l) D est l’intersection des disques limités par les cercles d’équation | f (x, y) = x2 − y 2
x2 + y 2 − 2Rx = 0 et x2 + y 2 − 2Ry = 0
ZZ
Exercice 2 Calculer I = f (x, y) dxdy en utilisant les coordonnées polaires
D
1
a) D est la couronne limitée par les cercles de centre O et de rayons respec- | f (x, y) =
x2 + y2
tifs a et b (0 < a < b)
b) D est le disque de centre O et de rayon a | f (x, y) = (x + y)2
c) D est limité par les axes et la droite d’équation y = −2x + 2 | f (x, y) = 2x + y
d) D est limité par le cercle de centre O et de rayon 3 et le cercle de centre | f (x, y) = x2 + y 2
(1, 0) et de rayon 1
e) D est l’ensemble des points du disque de centre O et de rayon 1, tels que | f (x, y) = (x − y)2
0≤y≤x
xy
f) D est l’ensemble des points du carré [ 0, 1 ] × [ 0, 1 ] extérieurs au cercle | f (x, y) =
1 + x2 + y 2
de centre O et de rayon 1
EN 2

ZZ
Exercice 3 Calculer I = f (x, y) dxdy en utilisant le changement de variables indiqué
D

a) D est limité par les courbes d’équation y = ax, y = x/a, y = b/x, | f (x, y) = 1
y = 1/(bx) (a > 1, b > 1, x > 0)
Changement de variables : x = u/v, y = uv
b) D est limité par l’ellipse d’équation (x/a)2 + (y/b)2 = 1 | f (x, y) = x2 + y 2
Coordonnées elliptiques : x = au cos v, y = bu sin v
c) D
√ est le domaine contenant O limité par le cercle de centre O et de rayon | f (x, y) = x + y
5 et la droite d’équation y = −x − 3. √ √
Changement de variables : u = (x − y)/ 2, v = (x + y)/ 2
ZZZ
Exercice 4 Calculer I = f (x, y, z) dxdydz dans les cas suivants
D

a) D est le domaine limité par les plans d’équation x = 0, y = 0, z = 0, | f (x, y) = (x + y + z)2


x+y+z =1
b) D est l’ensemble des triplets (x, y, z) vérifiant les inégalités | f (x, y) = x2 y
0 ≤ y ≤ 1 − x2 et |x + y + z| ≤ 1
c) D est le domaine limité par les plans d’équation x = 0, y = 0, z = 0 et | f (x, y) = xyz
la sphère de centre O et de rayon 1, dont les points ont des coordonnées
positives

ZZZ
Exercice 5 Calculer le volume V = dxdydz des ensembles D suivants de R3
D

a) Partie de la sphère de centre O et de rayon R, comprise entre les plans


d’équation z = h1 et z = h2 (R ≥ h1 > h2 ≥ −R).
b) Secteur sphérique, limité par la sphère de centre O et de rayon R et le
demi-cône supérieur de sommet O et d’angle 2α.
c) Partie limitée par la sphère de centre O et de rayon 1 et le cylindre
d’équation x2 + y 2 − y = 0 (Fenêtre de Viviani).
d) Partie limitée par la sphère de centre O et de rayon 5 et le demi-cône
supérieur de sommet Ω(0, 0, 1) et d’angle 2α = π/2.
e) Partie limitée par le cylindre d’équation x2 + y 2 = a2 et l’hyperboloïde
d’équation x2 + y 2 − z 2 = −a2 (a > o).
f) Partie limitée par la surface d’équation
 x 2/3  y 2/3  z 2/3
+ + = 1,
a b c
en utilisant le changement de variables

x = aρ(cos t cos ϕ)3 , y = bρ(sin t cos ϕ)3 , z = cρ(sin ϕ)3 ,

où (ρ, t, ϕ) décrit ] 0, 1 [ × ] −π, π [ × ] −π/2, π/2 [ .


EN 3

Exercice 6 Soit K un domaine du demi-plan {(x, z) | x ≥ 0}. On note A son aire et xG l’abscisse
de son centre de gravité. Montrer que le volume du domaine D obtenu en faisant tourner K autour de
l’axe Oz est donné par la formule
V = 2πxG A .
(Deuxième théorème de Guldin).

Application : trouver le volume du tore engendré en faisant tourner autour de Oz, le disque limité par
le cercle d’équation (x − a)2 + y 2 = R2 (0 < R ≤ a) .

Exercice 7 Soit les quatre points du plan A(−1, 1) , B(1, 1) , C(1, 3) et O(0, 0).

Soit f la fonction définie par


f (x, y) = x2 (y − 1) .
a) Soit D le domaine limité par les droites AC et BC et le demi-cercle de diamètre AB contenant O.
Calculer ZZ
f (x, y) dxdy .
D

b) Soit D ′ l’ensemble des points du disque de centre O et de rayon 10 qui n’appartiennent pas à D.
Calculer ZZ
f (x, y) dxdy .
D′
EN 4

Corrigé des exercices sur les intégrales multiples

1) a)
6
1

D
-
x 1

Lorsque x est compris entre 0 et 1, le nombre y varie de 0 à 1 − x. Donc


1−x
Z
Iy (x) = ln(x + y + 1) dy .
0

En posant u = x + y + 1, on obtient

Z2 h i2
Iy (x) = ln u du = u ln u − u = 2 ln 2 − 2 − (x + 1) ln(x + 1) + (x + 1) .
x+1
x+1

On a alors
Z 1 Z 1
I= Iy (x) dx = [2 ln 2 − 2 − (x + 1) ln(x + 1) + (x + 1)] dx .
0 0
En posant v = x + 1, on obtient
Z 2
I = 2 ln 2 − 2 − (u ln u − u) du ,
1

et, en intégrant par parties,


2 2 2
u2

3
Z Z
(u ln u − u) du = ln u − u du ,
1 2 1 1 2

d’où 2
u2

3 1
I = 2 ln 2 − 2 − ln u − u2 = .
2 4 1 4
EN 5

b)

46

y
D2
2
D1

-
1 2 3

On découpe le domaine en deux parties D1 et D2 , séparées par la droite d’équation y = 2, et on intègre


sur chacun de ces domaines en fixant tout d’abord y.
Sur D1 , lorsque y est fixé entre 0 et 2, le nombre x varie de y/2 à y. On calcule tout d’abord

Zy y
(2x − y)3 y3

2
(Ix )1 (y) = (2x − y) dx = = ,
6 y/2 6
y/2

alors
Z2  4 2
y3 y 2
ZZ
2
(2x − y) dxdy = dy = = .
6 24 0 3
D1 0

Sur D2 , lorsque y est fixé entre 2 et 4, le nombre x varie de y − 1 à y/2 + 1. On calcule tout d’abord
y/2+1 y/2+1
(2x − y)3 8 − (y − 2)3
Z 
2
(Ix )2 (y) = (2x − y) dx = = ,
6 y−1 6
y−1

alors
Z4 4
8 − (y − 2)3 (y − 2)4
 
1
ZZ
2
(2x − y) dxdy = dy = 8y − =2.
6 6 4 2
D2 2

Finalement
8
ZZ ZZ
2
I= (2x − y) dxdy + (2x − y)2 dxdy = .
3
D1 D2
EN 6

c)

1 Ω

D
-
O x 1

Le cercle de centre Ω(1, 1) et de rayon 1, a pour équation

(x − 1)2 + (y − 1)2 = 1 .

L’équation de la partie inférieure du cercle sera donc


p
y = 1 − 1 − (x − 1)2 .

L’équation de la partie supérieure du cercle de centre O et de rayon 1 sera


p
y = 1 − x2 .

Pour x compris entre 0 et 1, on calcule



Z1−x2
Iy (x) = xy dy

1− 1−(x−1)2

h y 2 i 1−x2
= x √
2 1− 1−(x−1)2
 2 
x 2
 p
2
= (1 − x ) − 1 − 1 − (x − 1)
2
x h i
(1 − x2 ) − (1 − 2 1 − (x − 1)2 + 1 − (x − 1)2 )
p
=
2
xh i
(1 − x2 ) − (2 − 2 1 − (x − 1)2 − (x2 − 2x + 1))
p
=
2p
= x 1 − (x − 1)2 − x2 .

On a alors
Z1 Z1 p
p 2 1
I= (x 1 − (x − 1)2 − x ) dx = x 1 − (x − 1)2 dx − .
3
0 0
EN 7

On calcule l’intégrale de droite en posant par exemple x = 1 − sin t, pour t dans [ 0, π/2 ] . On a alors
dx = − cos t dt, et

Z1 p Zπ/2
x 1 − (x − 1)2 dx = (1 − sin t) cos2 t dt
0 0
Zπ/2 Zπ/2
2
= cos t dt − sin t cos2 t dt
0 0
Zπ/2 Zπ/2
1 + cos 2t
= dt − sin t cos2 t dt
2
0 0
ht sin 2t 3
cos t iπ/2
= + +
2 4 3 0
π 1
= − .
4 3
Donc  
π 1 1 π 2
I= − − = − .
4 3 3 4 3
d)

6

3
A′ 2 B′
y

D
A B
-
−1 O 1

Si l’on note A(−1, 0), B(1, 0) et A′ et B ′ les autres sommets du trapèze, on a AA′ = A′ B ′ = BB ′ = 1.
Les triangles OBB ′ , OB ′ A′ et OAA′ sont équilatéraux. Alors la droite passant par A′ et B ′ a pour
équation √
π 3
y = sin = ,
3 2
la droite passant par B et B ′ a pour équation
π √
y = − tan (x − 1) = − 3(x − 1) ,
3
et celle passant par A et A′ a pour équation

y= 3(x + 1) .
EN 8

√ √ √
Lorsque y est fixé entre 0 et 3/2, la variable x est comprise entre −1 + y/ 3 et 1 − y/ 3, et l’on a

Z 3
1−y/  
y
Ix (y) = y dx = 2y 1 − √ .
√ 3
−1+y/ 3

Alors

Z3/2  
y
I = 2y 1 − √ dy
3
0
 √3/2
2
= y2 − √ y3
3 3 0
1
= .
2

e)

-
1 x 1
4

Cherchons les points d’intersection des deux courbes. On doit avoir

1
= −4x + 5 ,
x
ce qui équivaut à
4x2 − 5x + 1 = 0 ,
EN 9

et a pour solutions 1 et 1/4 . Lorsque x est fixé entre ces deux valeurs, on intègre en y

−4x+5
Z
Iy (x) = x2 y dy
1/x
h1 i−4x+5
= x2 y 2
2 1/x
1 2
= (x (−4x + 5)2 − 1)
2
1
16x4 − 40x3 + 25x2 − 1 .

=
2

Alors

Z1  1
1 16 5 4 25 3 441
I= Iy (x) dx = x − 10x + x − x = .
2 5 3 1/4 1280
1/4

f)

1 6

D
-
−1 x 1

−1

Lorsque x est fixé entre −1 et 1, y varie de |x| − 1 à 1 − |x|. On a donc

1−|x|
Z
1−|x|  
ex+y dy = ex+y |x|−1 = ex e1−|x| − e|x|−1 .

Iy =
|x|−1
EN 10

On a alors

Z1  
I = ex e1−|x| − e|x|−1 dx
−1
Z0 Z1
x 1+x −x−1
ex e1−x − ex−1 dx
 
= e e −e dx +
−1 0
Z0 Z1
e1+2x − e−1 dx + e − e2x−1 dx
 
=
−1 0
 0  1
1 2x+1 1
= e − xe−1 + ex − e2x−1
2 2
  −1
  0
e 1 1 e  1
= − + + e− +
2 2e e 2 2e
1
= e − = 2 sh 1 .
e

g)

16

-
x 1


La partie supérieure du cercle a pour équation y = 1 − x2 . Pour x compris entre 0 et 1, on calcule

Z1−x2
xy
Iy (x) = dy
(x2 + y 2 )2
1−x
 √1−x2
−x
=
2(x2 + y 2 ) 1−x
x x
= 2
− .
2(2x − 2x + 1) 2
EN 11

On a alors
Z1  
x x
I= 2
− dx .
2(2x − 2x + 1) 2
0

En faisant apparaître au numérateur la dérivée du dénominateur, on obtient

Z1  
1 4x − 2 1 1 x
I = 2
+ 2
− dx
8 2x − 2x + 1 4 2x − 2x + 1 2
0
1
x2

1 1
= ln(2x2 − 2x + 1) + arctan(2x − 1) −
8 4 4 0
1 1 π 1
= (arctan 1 − arctan(−1)) − = − .
4 4 8 4
h)
6

A
1

D1
1 2
-
O x
D2

-1
B

Les droites OA, OB et AB ont pour équations respectives y = x, y = −x/2 et y = −2x + 3. On sépare
D en deux domaines limités par la droite d’équation x = 1. On a alors, si x est compris entre 0 et 1,
Zx
(Iy )1 (x) = (x + 2y)2 dy
−x/2
h1 ix
= (x + 2y)3
6 −x/2
9x3
= ,
2
d’où
1
9x3 9
ZZ Z
2
(x + 2y) dxdy = dx = .
0 2 8
D1

Si x est compris entre 1 et 2,


EN 12

−2x+3
Z
(Iy )2 (x) = (x + 2y)2 dy
−x/2
h1 i−2x+3
= (x + 2y)3
6 −x/2
9(2 − x)3
= .
2
D’où
2
9(2 − x)3 h −9(2 − x)4 i2 9
ZZ Z
(x + 2y)2 dxdy = dx = = .
1 2 8 1 8
D2

Alors
9
ZZ ZZ
2
I= (x + 2y) dxdy + (x + 2y)2 dxdy = .
4
D1 D2

i)

b 6

D1
y
D2

-
O b a

On sépare D en deux domaines limités par la droite d’équation y = x, et on intègre d’abord en x.


Sur D1 , on a f (x, y) = y − x, et lorsque y est compris entre 0 et b, on obtient
Zy y
−(y − x)2 y2

(Ix )1 (y) = (y − x) dx = = .
2 0 2
0

Puis
b
b3
ZZ Z
|x − y| dxdy = (Ix )1 (y) dy = .
0 6
D1

Sur D2 , on a f (x, y) = x − y, et, lorsque y est compris entre 0 et b, on obtient


Za a
(x − y)2 (y − a)2

(Ix )2 (y) = (x − y) dx = = .
2 y 2
y
EN 13

Puis
b b
(y − a)3 (b − a)3 a3
ZZ Z 
|x − y| dxdy = (Ix )2 (y) dy = = + .
0 6 0 6 6
D2

Alors
(b − a)3 a3 b3 b3 1
ZZ ZZ
I= |x − y| dxdy + |x − y| dxdy = + + = + ab(a − b) .
6 6 6 3 2
D1 D2

j)
6 √
3
− 2

D1
y
-
1
D2

On sépare D en deux domaines limités par l’axe des x. Sur la partie inférieure qui est symétrique par
rapport à Oy, on a
f (−x, y) = −f (x, y) ,

donc ZZ
xy dxdy = 0 ,
D2

et ZZ
I= xy dxdy .
D1

Cherchons les points d’intersection de la droite et du cercle. Le système


 √
x + 3y = 1
x2 + y 2 = 1

équivaut à
 √
x√+ 3 y = 1
(1 − 3 y)2 + y 2 = 1
La seconde équation s’écrit

4y 2 − 2 3 y = 0 ,
EN 14

√ √
et a pour solutions y = √
0 et y = 3/2. La droite d’équation x + 3 y = 1, coupe le cercle aux
p points
de coordonnées (−1/2, 3/2) et √ (1, 0) L’équation de la partie gauche du cercle est x = − 1 − y 2 .
Lorsque y est compris entre 0 et 3/2, on a donc

1−
Z 3y
Ix (y) = xy dx

− 1−y 2
h x2 y i1−√3 y
= √
2 − 1−y2
y √
= ((1 − 3 y)2 − (1 − y 2 ))
2 √
= 2y 3 − 3 y 2 .

Donc

Z3/2 √
I = (2y 3 − 3 y 2 ) dy
0
" √ #√3/2
1 4 3 3
= y − y
2 3
√ √0
1 9 33 3 3
= − =− .
2 16 3 8 32
k)
6
1

-
x 1

Si (x, y) appartient à D, on a nécessairement 0 ≤ x ≤ 1, et 0 ≤ y ≤ 1 . Alors La condition


√ √
x + y ≥ 1,

équivaut à √

y ≥1− x,
EN 15

puis à √ √
y ≥ (1 − x)2 = 1 + x − 2 x .
De même, la condition √ p
1−x+ 1 − y ≥ 1,
équivaut à p √
1−y ≥ 1− 1−x,
puis à √
1 − y ≥ (1 − 1 − x)2 ,
et enfin à √ √
y ≤ 1 − (1 − 1 − x)2 = x − 1 + 2 1 − x .
Pour x compris entre 0 et 1, on calcule


x−1+2
Z 1−x
Iy (x) = (y − x)2 dy

1+x−2 x
x−1+2√1−x
(y − x)3

= √
3 1+x−2 x
1 √ √ 
= (2 1 − x − 1)3 − (1 − 2 x)3
3
1 h 3/2 √ √ i
= 8(x + (1 − x)3/2 ) + 6( x + 1 − x) − 14 .
3
Alors

Z1
1 h 3/2 √ √ i
I = 8(x + (1 − x)3/2 ) + 6( x + 1 − x) − 14 dx
3
0
1 h 16 5/2 i1
= (x − (1 − x)5/2 ) + 4(x3/2 − (1 − x)3/2 ) − 14x
3 5  0
1 16 16
= + 4 − 14 + +4
3 5 5
2
= .
15
EN 16

l)
6

-
R

Le domaine D est symétrique par rapport à la première bissectrice. Sur D, on a

f (y, x) = −f (x, y) .

Alors nécessairement I = 0.

2) a) 6

D *

t -
O a b

Le domaine D est obtenu lorsque les coordonnées polaires (r, t) parcourent le rectangle

∆ = [ a, b ] × [ −π, π ] .

D’autre part
1
f (r cos t, r sin t) = .
r2
EN 17

Donc
ZZ
I = f (r cos t, r sin t) rdrdt

Z∆Z
drdt
=
r

 b  π 
dr  
Z Z
=  dt
r
a −π
b
= 2π ln .
a

b) Le domaine D est obtenu lorsque les coordonnées polaires (r, t) parcourent le rectangle
∆ = [ 0, a ] × [ −π, π ] .
D’autre part
f (r cos t, r sin t) = (r cos t + r sin t)2 = r 2 (1 + sin 2t) .

D *

t -
O a

Donc
ZZ
I = f (r cos t, r sin t) rdrdt
Z∆Z
= r 3 (1 + sin 2t) drdt

Za Zπ
  

=  r 3 dr   (1 + sin 2t)dt
0 −π
a π
r4
 
cos 2t
= 1−
4 0 2 −π
a4
= π .
2
EN 18

c)
2 6

D
*

t -
O 1

Cherchons tout d’abord l’équation polaire de la droite d’équation cartésienne y = −2x + 2 . On a

r sin t = −2r cos t + 2 ,

d’où
2
r= .
sin t + 2 cos t
2
Lorsque t est compris entre 0 et π/2, le nombre r varie de 0 à . On intègre donc sur le
sin t + 2 cos t
domaine  
2 π
∆ = (r, t) | 0 ≤ r ≤ ,0≤t≤ .
sin t + 2 cos t 2
D’autre part
f (r cos t, r sin t) = r(2 cos t + sin t) .
Donc ZZ ZZ
I= f (r cos t, r sin t) rdrdt = r 2 (2 cos t + sin t) drdt .
∆ ∆

On a tout d’abord
2
sin t+2 cos t
Z
Ir (t) = r 2 (2 cos t + sin t) dr
0
h r3 i 2
sin t+2 cos t
= (2 cos t + sin t)
3 0
8
=
3(sin t + 2 cos t)2
8 1
= .
3 cos t(tan t + 2)2
2
EN 19

Donc

Zπ/2
8 dt
I =
3 cos t(tan t + 2)2
2
0
 π/2
8 −1
=
3 tan t + 2 0
 
8 −1 1 4
= lim + = .
3 t→π/2 tan t + 2 2 3
d)
6

D2 *
D1

t -
O 1 3

On décompose le domaine en deux parties limitées par l’axe Oy. On a


f (r cos t, r sin t) = r 2 .
La partie D1 est obtenue lorsque (r, t) parcourt le domaine
∆1 = [ 0, 3 ] × [ π/2, 3π/2 ] ,
donc
ZZ ZZ
f (x, y) dxdy = f (r cos t, r sin t) rdrdt
D1 ∆1
ZZ
= r 3 drdt
∆1
 3   3π/2 
Z Z
=  r 3 dr   dt
 

0 π/2
81
= π.
4
EN 20

Le petit cercle a comme équation cartésienne

(x − 1)2 + y 2 = 1 ,

ou encore
x2 + y 2 = 2x .

Donc, en coordonnées polaires,


r 2 = 2r cos t ,

soit
r = 2 cos t .

La partie D2 est obtenue lorsque (r, t) parcourt le domaine


n π πo
∆2 = (r, t) | 2 cos t ≤ r ≤ 3 , − ≤ t ≤ .
2 2

Lorsque t est compris entre −π/2 et π/2, on a

Z3
81 − 16 cos4 t
Ir (t) = r 3 dr = .
4
2 cos t

Donc
ZZ ZZ
f (x, y) dxdy = r 3 drdt
D2 ∆2

Zπ/2
81 − 16 cos4 t
= dt .
4
−π/2

Mais, en linéarisant,
 2
4 1 + cos 2t
cos t =
2
1
1 + 2 cos 2t + cos2 2t

=
4 
1 1 + cos 4t
= 1 + 2 cos 2t +
4 2
1
= (3 + 4 cos 2t + cos 4t) .
8
EN 21

Alors
Zπ/2
1
ZZ
f (x, y) dxdy = (81 − 2(3 + 4 cos 2t + cos 4t)) dt
4
D2 −π/2

Zπ/2
1
= (75 − 8 cos 2t − 2 cos 4t) dt
4
−π/2

sin 4t π/2
  
1
= 75t − 4 sin 2t −
4 2 −π/2
75π
= .
4
Finalement
81π 75π
ZZ ZZ
I= f (x, y) dxdy + f (x, y) dxdy = + = 39π .
4 4
D1 D2
e)

6
*

D
t -
O 1

On a
f (r cos t, r sin t) = r 2 (cos t − sin t)2 = r 2 (1 − sin 2t) .
Le domaine D est parcouru par le point de coordonnées (x, y) lorsque (r, t) décrit le domaine
∆ = [ 0, 1 ] × [ 0, π/4 ] .
Alors
ZZ ZZ
f (x, y) dxdy = r 3 (1 − sin 2t) drdt
D ∆
  π/4 
Z1

Z
=  r 3 dr   (1 − sin 2t) dt
 

0 0

cos 2t π/4
 
1
= t+
4 2
  0
1 π 1
= −
4 4 2
π−2
= .
16
EN 22

f)
16

D1

arccos 1r
-
O 1

Le domaine est symétrique par rapport à la première bissectrice, et, quel que soit (x, y) dans D,

f (y, x) = f (x, y) .

Donc ZZ
I =2 f (x, y) dxdy ,
D1

où D1 est la partie du domaine située sous la première bissectrice. On a

r 2 cos t sin t r 2 sin 2t


f (r cos t, r sin t) = = .
1 + r2 2(1 + r 2 )

La droite d’équation cartésienne x = 1, a pour équation polaire, r = 1/ cos t. En exprimant t en


fonction de r, on a encore t = arccos(1/r). Le domaine D1 est parcouru lorsque (r, t) décrit le domaine

 
1 π
∆1 = (r, t) | arccos ≤ t ≤ , 1 ≤ r ≤ 2 .
r 4

Donc ZZ
I=2 f (r cos t, r sin t) rdrdt .
∆1

On commence à intégrer en t. Pour r compris entre 1 et 2, on a

Zπ/4
r 3 sin 2t
It (r) = dt
2(1 + r 2 )
arccos(1/r)

r3 cos 2t π/4
 
= −
2(1 + r 2 ) 2 arccos(1/r)
3
 
r 1
= cos 2 arccos .
4(1 + r 2 ) r
EN 23

Mais    
1 2 1 2
cos 2 arccos = 2 cos arccos − 1 = 2 − 1.
r r r
D’où
r3 r 2 − r2
 
2
It (r) = − 1 = .
4(1 + r 2 ) r2 4 r2 + 1
Alors √
2
2 − r 2 rdr
Z
I=2 ,
r2 + 1 4
1

et en effectuant le changement de variable u = r 2 ,

Z2
2 − u du
I =
u+1 4
1
Z2  
1 3
= − 1 du
4 u+1
1
1h i2
= 3 ln(u + 1) − u
4  1
1 3
= 3 ln − 1 .
4 2

3) a)

On remarque que, si les nombres u,v, x, y, sont positifs, le système


( u
x=
v
y = uv
EN 24

équivaut à  √
 u = rxy
y .
 v=
x
L’application
Φ : (u, v) 7→ (x, y) ,
est une bijection de ] 0, +∞ [ × ] 0, +∞ [ sur lui même.

Par ailleurs, D est l’ensemble des couples (x, y) tels que

x 1 b
≤ y ≤ ax et ≤y≤ ,
a bx x
c’est-à-dire
1 y 1
≤ ≤a et ≤ xy ≤ b ,
a x b
ou encore
1 1
≤ v 2 ≤ a et ≤ u2 ≤ b ,
a b
On constate que (x, y) appartient à D, si et seulement si √ (u2 , √
v 2 ) appartient à [ 1/b, b ] × [ 1/a, a ] ,
√ √
c’est-à-dire si et seulement si (u, v) appartient à ∆ = [ 1/ b, b ] × [ 1/ a, a ] . Cet ensemble est
donc un rectangle.

Calculons le jacobien du changement de variables. On a



∂x ∂x 1 u


D(x, y) ∂u ∂v v v2
u
= = =2 .

D(u, v) ∂y ∂y v
v u
∂u ∂v

Donc, puisque f est constante,
u
ZZ
I = 2
dudv
v

 √  √ 
Zb Za
1 
= 2 u du  dv 
 
√ √
v
1/ b 1/ a

  
1 1
= b− ln a − ln √
b a
 
1
= b− ln a .
b
EN 25

b) b6 

bu
bu sin v
D
v -
au cos v au a

Les coordonnées elliptiques sont analogues aux coordonnées polaires. Le domaine D est décrit lorsque
le couple (u, v) décrit ∆ = [ 0, 1 ] × [ −π, π ] .

Calculons le jacobien du changement de variables. On a



∂x ∂x
a cos v −au sin v

D(x, y) ∂u ∂v
= = = abu .
D(u, v) ∂y ∂y
b sin v bu cos v
∂u ∂v

Par ailleurs
f (au cos v, bu sin v) = u2 (a2 cos2 v + b2 sin2 v) .
On a donc
ZZ
I = f (x, y) dxdy
ZDZ
= abu3 (a2 cos2 v + b2 sin2 v) dudv

Z1 Zπ
  

= ab  u3 du  (a2 cos2 v + b2 sin2 v) dv 


0 −π
Zπ  
ab 2 1 + cos 2v 2 1 − cos 2v
= a +b dv
4 2 2
−π
 π
ab 2 2 2 2 sin 2v
= (a + b )v + (a − b )
8 2 −π
ab 2
= (a + b2 )π .
4
EN 26

c)
x 6

D
-

5 y

Le changement de variables proposé est une rotation de centre O et d’angle π/4 qui√ transforme la
droite d’équation y = −x − 3 en une droite horizontale ayant pour équation v = −3/ 2. Le cercle se
transforme en lui même, et le jacobien vaut 1 (isométrie). Par ailleurs


f (x, y) = 2v .

√ √
L’équation de la partie droite du cercle est u = 5 − v 2 , et celle de la partie gauche est u = − 5 − v 2 .

u 6


-

5 v

− √32

√ √
Pour v fixé entre −3/ 2 et 5, on calcule


Z5−v2 √ √ p
Iu (v) = 2v du = 2 2v 5 − v 2 ,

− 5−v2
EN 27

Alors

Z 5

I = Iu (v) dv

−3/ 2

5
√ Z p
= 2 2 v 5 − v 2 dv

−3/ 2
√5


2
= 2 − (5 − v 2 )3/2 √
3 −3/ 2
√ 
9 3/2 1

2 2
= 5− = .
3 2 3
4) a)
z6
1

1
-
y y6
1 1
x

D1
1
-
x
La projection du domaine D sur le plan xOy est le domaine D1 limité par les axes et la droite d’équa-
tion x + y = 1.

Lorsque (x, y) appartient à D1 , on a


1−x−y
Z
Iz (x, y) = (x + y + z)2 dz
0
1−x−y
(x + y + z)3

=
3 0
1
1 − (x + y)3 .

=
3
On calcule alors l’intégrale double
1
ZZ
1 − (x + y)3 dxdy .

I=
3
D1
EN 28

Lorsque x est compris entre 0 et 1, on a

1−x
Z
Izy (x) = Iz (x, y) dy
0
1−x
1
Z
1 − (x + y)3 dy

=
3
0
1−x
(x + y)4

1
= y−
3 4 0
 
1 1 4
= 1 − x − (1 − x )
3 4
1 x 1 4
= − + x .
4 3 12
Alors

Z1 Z1  1
x x2
 
1 x 1 1 1
I= Izy (x) dx = − + x4 dx = − + x5 = .
4 3 12 4 6 60 0 10
0 0

b)

D1

-
−1 1
EN 29

Le domaine D est limité par les deux plans d’équations respectives x + y + z = 1 et x + y + z = −1.
Sa projection sur les plan xOy est le domaine D1 limité par l’axe Ox et la parabole d’équation y = 1−x2 .

Si (x, y) est un point de D1 , on calcule alors


1−x−y
Z
Iz (x, y) = x2 y dz = 2x2 y .
−1−x−y

Puis on calcule l’intégrale double ZZ


I= Iz (x, y) dxdy .
D1

Donc
Z 2
1−x
h i1−x2
Izy (x) = 2x2 y dy = x2 y 2 = x2 (1 − x2 )2 ,
0
0

et finalement
Z1 Z1  
2 2 2 1 2 1 16
I= x (1 − x ) dx = (x2 − 2x4 + x6 ) dx = 2 − + = .
3 5 7 105
−1 −1

c)

z 6

-
1 y

1

x y6
1

D1
-
1 x
EN 30

La projection sur les plan xOy du domaine D est le domaine D1 situé dans le quart de plan x ≥ 0,
y ≥ 0, limité par les axes, et le cercle d’ équation x2 + y 2 = 1.

Si (x, y) est un point de D1 , on calcule alors



1−x 2 2
Z −y
1
Iz (x, y) = xyz dz = xy(1 − x2 − y 2 ) .
2
0

On calcule ensuite l’intégrale double


ZZ
I= Iz (x, y) dxdy .
D1

Donc

Z1−x2
1
Izy (x) = xy(1 − x2 − y 2 ) dy
2
0

Z1−x2
x
= ((1 − x2 )y − y 3 ) dy
2
0

2
x

y 2 y 4  1−x
2
= (1 − x ) −
2 2 4 0
x(1 − x2 )2
= .
8
Finalement
Z1 1
x(1 − x2 )2 (1 − x2 )3

1
I= dx = − = .
8 48 0 48
0
5) a)

z6

h1

R
-
x
h2
EN 31

On utilise les coordonnées cylindriques. La sphère d’équation cartésienne x2 + y 2 + z 2 = R2 a pour


équation cylindrique r 2 + z 2 = R2 . On intègre donc sur le domaine
p
∆ = {(r, t, z) | h2 ≤ z ≤ h1 , −π ≤ t ≤ π , 0 ≤ r ≤ R2 − z 2 } ,

et ZZZ
V = r drdtdz .

La projection de ∆ sur le plan tOz est le rectangle ∆1 = [ −π, π ] × [ h1 , h2 ] . Lorsque (t, z) appartient
à ∆1 , on a √
Z2 −z 2
R
1
Ir (t, z) = r dr = (R2 − z 2 ) .
2
0
Alors
Zh1
  π 
 
1 2 1
ZZ Z
2 2 3 3
V = Ir (t, z) dtdz =  (R − z ) dz   dt = π R (h1 − h2 ) − (h1 − h2 ) .
2 3
∆1 h2 −π

Remarque : si h1 = R et h2 = −R, on retrouve le volume de la sphère


4 3
V = πR .
3
z6
b)


R
-
x

On utilise les coordonnées sphériques. La sphère d’équation cartésienne x2 + y 2 + z 2 = R2 a pour


équation sphérique ρ = R. Le demi-cône supérieur est caractérisé par π/2 − α ≤ ϕ ≤ π/2. On intègre
donc sur le domaine
∆ = [ 0, R ] × [ −π, π ] × [ π/2 − α, π/2 ] .
et ZZZ
V = ρ2 cos ϕ dρdtdϕ .

Comme les variables sont séparées on a immédiatement
 R   π   π/2 
 2π 3
Z Z Z
V =  ρ2 dρ  dt  cos ϕ dϕ = R (1 − cos α) .

3
0 −π π/2−α
EN 32

Remarque : si α = π, on retrouve le volume de la sphère.

c) On utilise les coordonnées cylindriques. La sphère d’équation cartésienne x2 + y 2 + z 2 = 1 a pour


équation cylindrique r 2 + z 2 = 1 et le cylindre d’équation cartésienne x2 + y 2 − y = 0, a pour équation
cylindrique r = sin t . On intègre sur le domaine
n p
2
p
2
π πo
∆ = (r, t, z) | − 1 − r ≤ z ≤ 1 − r , 0 ≤ r ≤ sin t , − ≤ t ≤ .
2 2

y6
1

∆1
1
-
x

On a donc ZZZ
V = r drdtdz .

La projection de ce domaine sur le plan rOt est le domaine
n π πo
∆1 = (r, t) | 0 ≤ r ≤ sin t , − ≤ t ≤ .
2 2
Lorsque (r, t) appartient à ∆1 , on calcule

Z1−r2 p
Iz (r, t) = r dz = 2r 1 − r2 ,

− 1−r 2
EN 33

Alors ZZ
V = Iz (r, t) drdt .
∆1

Si t est compris entre −π/2 et π/2, on calcule donc,


sin t  sin t
2 2
Z p
2 3/2
Irz (t) = 2
2r 1 − r dr = − (1 − r ) = (1 − cos3 t) .
3 0 3
0

Donc
Zπ/2
2
V = (1 − cos3 t) dt .
3
−π/2

En linéarisant
3
eit + e−it

3 1 1
cos t = = (e3it + 3eit + 3e−it + e−3it ) = (cos 3t + 3 cos t) .
2 8 4

Donc

Zπ/2  
2 cos 3t + 3 cos t
V = 1− dt
3 4
−π/2
  π/2
2 1 sin 3t
= t− + 3 sin t
3 4 3 −π/2
2π 8
= − .
3 9

z
d) 6

π/2

-
3 5 x
EN 34

On utilise les coordonnées cylindriques. Lorsque t est fixé, la génératrice du cône a pour équation
cylindrique z = r + 1. La sphère a pour équation r 2 + z 2 = 25 . Pour l’intersection on a donc,

r 2 + (r + 1)2 = 25 ,

soit
2r 2 + 2r − 24 = 0 .
On trouve r = 3. On intègre sur le domaine
p
∆ = {(r, t, z) | r + 1 ≤ z ≤ 25 − z 2 , 0 ≤ r ≤ 3 , −π ≤ t ≤ π} .

et ZZZ
V = r drdtdz .

La projection de ce domaine sur le plan rOt est le rectangle

∆1 = [ 0, 3 ] × [ −π, π ] .

Lorsque (r, t) est dans ∆1 , on calcule



Z 2
25−r
p
Iz (r, t) = r dz = r( 25 − r 2 − (r + 1)) .
r+1

Alors ZZ
V = Iz (r, t) drdt .
∆1

Mais ∆1 est un rectangle, et les variables sont séparées, donc


 3  π 
Z p Z
V =  2
r( 25 − r − (r + 1)) dr   dt
0 −π
3
r3 r2

1
= 2π − (25 − r 2 )3/2 − −
3 3 2 0
41π
= .
3
EN 35

e) z6

-
a y

On utilise les coordonnées cylindriques. L’hyperboloïde a pour équation z 2 − r 2 = a2 et le cylindre


r = a. On intègre sur le domaine
n p p o
∆ = (r, t, z) | − a2 + r 2 ≤ z ≤ a2 + r 2 , 0 ≤ r ≤ a , −π ≤ t ≤ π .

La projection de ce domaine sur le plan rOt est le rectangle

∆1 = [ 0, a ] × [ −π, π ] .

Lorsque (r, t) est dans ∆1 , on calcule



Z2 +r2
a
p
Iz (r, t) = r dz = 2r a2 + r 2 .

− a2 +r 2

Alors ZZ
V = Iz (r, t) drdt .
∆1
Mais ∆1 est un rectangle, et les variables sont séparées, donc
 a  π 
Z p Z
2
V =  2r a + r dr   dt2

0 −π
 a
2 2
= 2π (a + r 2 )3/2
3 0
4π 3 √
= a (2 2 − 1) .
3
EN 36

f) Le changement de variables utilisé est analogue aux coordonnées sphériques. Le jacobien vaut

a cos3 ϕ cos3 t −3aρ cos3 ϕ cos2 t sin t −3aρ cos2 ϕ cos3 t sin ϕ


D(x, y, z)
= b cos3 ϕ sin3 t 3bρ cos3 ϕ sin2 t cos t −3bρ cos2 ϕ sin3 t sin ϕ

.
D(ρ, t, ϕ)
c sin3 ϕ 0 3cρ sin2 ϕ cos ϕ

En mettant en facteur a cos2 ϕ cos2 t dans la première ligne, b cos2 ϕ sin2 t dans la deuxième et c sin2 ϕ
dans la troisième, on obtient

cos ϕ cos t −3ρ cos ϕ sin t −3ρ cos t sin ϕ
D(x, y, z) 4 2 2 2

= abc cos ϕ sin ϕ cos t sin t cos ϕ sin t 3ρ cos ϕ cos t −3ρ sin t sin ϕ .
D(ρ, t, ϕ)
sin ϕ 0 3ρ cos ϕ

En mettant alors 3ρ en facteur dans les deuxième et troisième colonne, on trouve



cos ϕ cos t − cos ϕ sin t − cos t sin ϕ
D(x, y, z) 2 4 2 2 2

= 9ρ abc cos ϕ sin ϕ cos t sin t cos ϕ sin t cos ϕ cos t − sin t sin ϕ .
D(ρ, t, ϕ)
sin ϕ 0 cos ϕ

Mais le déterminant qui reste n’est autre que celui qui apparaît dans le calcul du jacobien des coor-
données sphériques et vaut cos ϕ. Donc

D(x, y, z)
= 9abcρ2 cos5 ϕ sin2 ϕ cos2 t sin2 t .
D(ρ, t, ϕ)
On en déduit alors, puisque les variables sont séparées, que
  π/2 
Z1 Zπ
 
Z
V = 9abc  ρ2 dρ  cos2 t sin2 t dt  cos5 ϕ sin2 ϕ dϕ .
 

0 −π −π/2
EN 37

On obtient
Zπ Zπ Zπ
2 2 1 2 1 π
cos t sin t dt = sin 2t dt = (1 − cos 4t) dt = ,
4 8 4
−π −π −π
et, en posant u = cos ϕ,

Zπ/2 Zπ/2
cos5 ϕ sin2 ϕ dϕ = cos ϕ(1 − sin2 ϕ)2 sin2 ϕ dϕ
−π/2 −π/2
Z1
= (1 − u2 )2 u2 du
−1
Z1
16
= (u2 − 2u4 + u6 ) du = .
105
−1

Finalement
1 π 16 abc
V = 9abc = 4π .
3 4 105 35
6)
z 6

K
-
x

En calculant le volume en coordonnées cylindriques, on obtient


 π  
Z ZZ ZZ
V =  dt  r drdz  = 2π r drdz ,
−π Kt Kt

où Kt est l’intersection de D avec le plan vertical rOz, faisant un angle t avec xOz. On a donc, en
notant A (Kt ) l’aire de Kt et rG(Kt ) l’abscisse, dans le plan rOz du centre de gravité G(Kt ) de ce
domaine, ZZ
r drdz = A (Kt )rG(Kt ) .
Kt
EN 38

Mais Kt et K sont isométriques, donc A (Kt ) = A et rG(Kt ) = xG . Alors


ZZ
r drdz = A xG .
Kt

On obtient donc le résultat voulu.

Si K est le cercle, on a A = πR2 et xG = a, donc V = 2aπ 2 R2 .

7)

6
C

D
A B

-
−1 O 1

D′

La projection de D sur Ox est l’intervalle [ −1, 1 ] . La droite AC a pour équation


y = x + 2.
EN 39

Le cercle de diamètre AB a pour centre le point de coordonnées (0, 1) et pour rayon 1. Il a donc pour
équation
x2 + (y − 1)2 = 1 .
On en déduit
(y − 1)2 = 1 − x2 ,
et pour la partie inférieure du cercle p
y =1− 1 − x2 .
On calcule, pour tout x de [ −1, 1 ] l’intégrale
x+2
Z
Iy (x) = x2 (y − 1) dy .

1− 1−x2

On a donc
x+2
(y − 1)2

Iy (x) = x2 √
2 1− 1−x2
 2 
1 2 2 2
p
= x (x + 1) − x 1 − x2
2
1 2
x (x + 1)2 − x2 (1 − x2 )

=
2
= x4 + x3 .

Alors
ZZ Z1
2
I = x(y − 1) dxdy = (x4 + x3 ) dx
D −1
1
x5 x4

= +
5 4 −1
2
= .
5
b) La fonction g : (x, y) 7→ x2 y est telle que, quel que soit (x, y) dans R2 ,

g(x, −y) = −g(x, y) .

Par ailleurs, tout disque D ′′ centré en O est symétrique par rapport à l’axe Ox. Il résulte de ces deux
propriétés que ZZ
g(x, y) dxdy = 0 .
D ′′
Donc ZZ ZZ
J= f (x, y) dxdy = − x2 dx .
D ′′ D ′′
EN 40

Calculons cette dernière intégrale en coordonnées polaires.



Désignons par ∆ le rectangle [ 0, 10 ] × [ −π, +π ] . Alors, comme les variables sont séparées, on a,
√ 
Z 10 Z+π

ZZ
J =− r 2 cos2 t rdrdt = −  r 3 dr   cos2 t dt ,
 

∆ 0 −π

ou encore
√ 
Z 10 Z+π

1 + cos 2t
J = − r 3 dr   dt
 
2
0 −π

 10 
r4 sin 2t +π
 
t
= − +
4 0 2 4 −π
= −25π .

Comme le disque de centre O et de rayon 10 contient D, on aura
2
ZZ ZZ ZZ
f (x, y) dxdy = f (x, y) dxdy − f (x, y) dxdy = −25π − .
5
D′ D ′′ D

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