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LE SOUTIEN AUX FAMILLES ET AUX ADOLESCENTS BÉNÉFICIANT

D'UNE ACTION CENTRÉE SUR LA PROMOTION DE LA RÉSILIENCE


Pere Amorós, Nuria Fuentes-Peláez, Maria Cruz Molina, Crescencia Pastor

Groupe d'études de psychologie | « Bulletin de psychologie »

2010/6 Numéro 510 | pages 429 à 433

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http://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2010-6-page-429.htm
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Pour citer cet article :


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Pere Amorós et al., « Le soutien aux familles et aux adolescents bénéficiant d'une
action centrée sur la promotion de la résilience », Bulletin de psychologie 2010/6
(Numéro 510), p. 429-433.
DOI 10.3917/bupsy.510.0429
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bulletin de psychologie / tome 63 (6) / 510 / novembre-décembre 2010 429

Le soutien aux familles et aux adolescents bénéficiant


d’une action centrée sur la promotion de la résilience
AMORÓS Pere*
FUENTES-PELÁEZ Nuria*
MOLINA Ma Cruz*
PASTOR Crecencia*

ADOLESCENCE ET PLACEMENT pouvoir favoriser la résilience chez de tels adoles-


FAMILIAL cents en renforçant la résilience de leurs familles.
Brooks et Goldstein (2004) signalent l’importance
Les adolescents ayant besoin d’un placement de la présence d’un adulte « charismatique », qui
familial ont été exposés à des situations de risque. puisse constituer une source de force et d’énergie.

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Selon l’étude réalisée par Burdnell (1999), on peut D’après ces auteurs, « développer une mentalité
classer ainsi ces situations en fonction de leur résiliente peut servir pour tous les domaines de
prévalence : 1o l’abus de drogues chez les parents notre vie quotidienne, pour tous les rôles que nous
biologiques ; 2o la maltraitance et la négligence avons à jouer et pour toutes nos interactions avec
infantile ; 3o les problèmes de santé mentale des les autres » (Brooks, Goldstein, 2004, p. 13).
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parents biologiques. Kähkönen (1999) affirme, de


plus, qu’un autre problème concerne ces adoles- Le soutien fourni aux familles et aux adolescents
cents : c’est la mauvaise qualité des relations affec- par une action éducative centrée sur la promotion
tives qu’ils ont avec leurs parents et le faible intérêt de la résilience peut faciliter l’affrontement positif
de ceux-ci à s’impliquer dans une relation émotion- avec la situation d’adversité à l’origine du place-
nelle avec leurs enfants, notamment lorsqu’ils ont ment familial et, en même temps, renforcer les liens
été en prison. Cette étude ajoute, comme facteurs entre l’adolescent, sa famille d’accueil et ses
de risque, le déficit des habiletés parentales et la parents. Dans cette perspective, il est possible
faible connaissance et compréhension des besoins d’agir en renforçant les facteurs de protection indi-
des enfants. viduels, familiaux et sociaux, identifiés grâce aux
recherches menées jusqu’ici.
C’est, donc, pour cela qu’il est très important de
pouvoir offrir, au sein de la famille d’accueil, des Le présent article est consacré à la présentation
conditions aussi bonnes que possible afin de favo- de deux programmes : l’un, destiné aux familles
riser la résilience. Ceci permettra de minimiser les élargies où est placé un adolescent et le second,
possibles conséquences des facteurs de risque et de aux adolescents placés dans leur famille élargie.
développer les facteurs de protection.
Les facteurs de protection sont ceux qui dimi- LA FAMILLE, FACTEUR GÉNÉRATEUR
nuent le risque d’apparition de comportements DE RÉSILIENCE : LE PROGRAMME
inadaptés, lorsque le jeune se trouve face à des DE SOUTIEN À L’ACCUEIL EN FAMILLE
facteurs de risque dans son environnement. Ils atté- ÉLARGIE
nuent, en somme, les conséquences de l’adversité. Manciaux (2003) reprend plusieurs études
Dans ce sens, le placement de l’adolescent dans sa constatant que la qualité des relations familiales est
famille élargie présente des avantages par rapport un important prédicteur de la résilience, ainsi qu’un
à d’autres formes de protection : il préserve la facteur de protection, face au développement de
famille, permet de vivre avec des personnes bien pathologies. Selon Henderson et Milstein (2005),
connues et de confiance, facilite l’identité cultu-
relle et renforce les relations entre les membres de
la fratrie (Child welfare league of America, 1994 ; * Département de méthodes de recherche et de
Hegar, Scannapieco, 1999). diagnostic en éducation, Université de Barcelone. Groupe
England (1998) montre que les enfants placés de recherche en intervention socio-éducative de l’enfance
et de la jeunesse GRISIJ (Grup de recerca en interven-
dans des familles peu sécurisantes ou qui vivent cions socioeducatives en la infancia i la joventut), Passeig
une situation de placement mal définie, peuvent Vall d’Hebron, 171, Ed. Llevant, despatx 213, Campus
présenter des difficultés d’adaptation et des diffi- Mundet, 08035 Barcelone, Espagne.
cultés d’ajustement social. Il est donc important de <pamoros@ub.edu>
430 bulletin de psychologie

la famille est le lieu le plus approprié pour que les un climat de bonne collaboration entre profession-
adolescents expérimentent les conditions de nels et famille.
promotion de la résilience.
En accord avec Portengen et Van der Neut
Pour pouvoir faciliter l’intégration des stratégies (1995), il est apparu important que les accueillants
de résilience chez l’adolescent, Cyrulnik (2004) de la famille élargie prennent conscience qu’ils
souligne que la famille, l’école, le quartier et les constituent une partie du système de protection
amis constituent des facteurs de résilience ou de autour de leurs accueillis, qu’ils se voient eux-
protection. Il justifie le besoin de fournir un « écha- mêmes comme des personnes capables de formuler
faudage affectif » à travers les tuteurs de résilience. des objectifs et de les atteindre, et qu’il perçoivent
Dans le cas des adolescents placés, la famille que ce qui se fait avec eux n’est pas de résoudre
d’accueil assume le rôle de tuteur de résilience, leur problème de l’extérieur, mais de les aider à
même si on vise le maintien du lien affectif avec développer les connaissances et les habiletés pour
les parents biologiques. En même temps, Manciaux le résoudre par eux-mêmes.
(2003) considère que pour construire un milieu
résilient, qui garantisse un développement sain de Objectifs du programme
l’enfant à risque, il faut un programme articulé et Le programme vise à favoriser le développement,
non pas des actions isolées. chez les familles d’accueil, de trois dimensions
Le groupe de recherche GRISIJ (Groupe de fondamentales :

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recherche en intervention socio-éducative de – attitudes et émotions. Il s’agit de la capacité à
l’enfance et de la jeunesse) de l’université de accepter le passé de l’enfant et les circonstances
Barcelone, travaille sur un programme de recherche qui ont conduit à la séparation de sa famille biolo-
visant l’accueil en famille élargie. Son principal gique, d’accepter les sentiments et les souvenirs du
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objectif est d’identifier et de renforcer les habiletés jeune concernant sa famille d’origine, ses senti-
des familles élargies et des adolescents accueillis ments d’ambivalence et d’insécurité, ainsi que de
au sein de celles-ci, pour que l’action socio-éduca- la capacité à montrer du respect envers la famille
tive puisse améliorer les relations entre les biologique, d’aider l’adolescent à conserver et à
membres de la famille d’accueil, les parents biolo- valoriser son histoire, de favoriser les contacts avec
giques et les adolescents. Cela permettra à l’adoles- ses parents, tout en lui fournissant un renforcement
cent de gérer, par la suite, sa réalité quotidienne et personnel ;
les situations de conflit qui peuvent surgir.
– relations intrafamiliales et sociales. Cette
Dans une première phase, fut réalisée une dimension implique le développement des habiletés
recherche-action participative (Bartolomé, qui permettent d’affronter, de façon compétente, la
Anguera 1990) dans laquelle des universitaires et tâche d’éduquer un enfant et de savoir faire appel
des experts de la protection de l’enfance sont – en fonction des besoins – aux ressources exis-
devenus sujets actifs de la recherche. À partir d’une tantes dans la société ;
analyse des besoins socioéducatifs des familles et
des adolescents en situation de placement familial, – dimension cognitive. Sont visés ici des aspects
les aspects et les dimensions, qui doivent être en relation avec le processus d’accueil et ses impli-
renforcés – aussi bien dans les familles que chez cations (devoirs et droits), différences intergénéra-
les adolescents – ont pu être ciblés. tionnelles, rôles familiaux, problèmes habituelle-
ment rencontrés.
Les besoins exprimés par les familles d’accueil
sont regroupés dans trois catégories (Amorós, Structure du programme
Fuentes et coll., 2003) : l’accueil et ses particula-
rités, les relations éducatives, le soutien personnel Le PFFA (Amorós, Jiménez, Fuentes, Molina,
et social. L’accueil est la catégorie qui occupe la 2005) comprend une session d’introduction et neuf
plus grande place dans les narrations recueillies sessions thématiques. Quelques exemples de
dans les groupes ; c’est apparemment cet aspect qui contenus des sessions, offertes dans le cadre du
préoccupe le plus les familles. PFFA, sont présentés dans l’annexe A.
Le programme de formation pour les familles Le programme est conçu pour une application en
d’accueil (PFFA) constitue une nouvelle stratégie groupes composés de 16 à 18 personnes environ.
de mise en relation des professionnels et des Il a été élaboré en tenant compte de l’importance
familles d’accueil, stratégie qui requiert des atti- des expériences et des vécus individuels et de
tudes et des habiletés spéciales. Le but fondamental groupe, ce qui permet aux participants d’analyser
est d’améliorer les habiletés éducatives des leur propre réalité en utilisant d’autres perspectives
membres de la famille d’accueil et de les aider à et de promouvoir des changements et de nouvelles
prendre confiance en leurs capacités, tout ceci dans expériences positives.
bulletin de psychologie 431

Planification d’une séance élargie (57 adolescents) et de 8 groupes de profes-


sionnels (N = 79). Ces objectifs répondent à une
Au début de chaque séance, les participants sont
vision holistique du processus de changement – qui
accueillis, les formateurs sont présentés au groupe
porte sur les niveaux cognitif, affectif et compor-
et on rappelle qu’il est important de commencer et
temental – afin de faciliter l’adaptation familiale et
de finir chaque séance à l’heure, afin de mieux
sociale. Le programme promeut le développement
utiliser le temps disponible. Après la présentation,
des adolescents en trois directions :
les formateurs commencent à exposer, à l’aide
d’une diapositive, les objectifs de la séance et le – la dimension émotionnelle, afin de les aider à
contenu correspondant aux activités. On encourage, gérer les émotions en relation avec une multitude
ainsi, les participants à poser des questions et à d’aspects (l’histoire personnelle, les souvenirs
exprimer leurs préoccupations à l’égard des sujets quant à la famille d’origine, le respect des parents
traités tout au long de la séance. biologiques, les circonstances qui ont provoqué le
placement, l’insécurité, les contacts avec les
La co-animation des séances permet que le
parents biologiques) ;
travail soit fait d’une façon détendue ; en effet, les
deux formateurs se partagent les tâches et peuvent, – la dimension comportementale, visant le déve-
ainsi, être plus facilement attentifs aux participants. loppement des habiletés, qui permettent de faire
Chaque séance doit être structurée, laissant, toute- face, de façon compétente, aux aspects différentiels
fois, place à une certaine souplesse. Les formateurs du placement et de l’accueil dans les familles élar-

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doivent capter les indices fournis par les partici- gies et d’assurer une bonne intégration dans
pants afin d’adapter leurs activités. Les formateurs celles-ci ;
doivent maitriser les instructions qu’ils donnent au – la dimension cognitive, afin de faciliter une
groupe. Les règles doivent être très simples, claires meilleure compréhension et une plus grande
et concrètes. Les participants doivent être informés connaissance des aspects en relation avec le
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de la durée de chaque activité. processus de placement/d’accueil et de ses impli-


Il est nécessaire que chaque séance soit évaluée cations (devoirs et droits, aspects différentiels,
par les participants et, par la suite, par les forma- situations de conflit, modalités de recours au plan
teurs eux-mêmes, à l’aide des fiches d’évaluation social, projets d’avenir), en évaluant l’influence
contenues dans le programme. Ainsi, il sera qu’ils ont sur l’adaptation familiale et sociale.
possible de procéder à des ajustements et on pourra
aussi répondre aux besoins et intérêts spécifiques Structure du programme
des participants. Le programme est composé de neuf sessions,
dont la première est une introduction, alors que les
huit suivantes portent sur des contenus spécifiques,
LA RÉSILIENCE
qui ont émergé du processus de recherche (des
CHEZ LES ADOLESCENTS : PROGRAMME
exemples de contenus de séances sont fournis dans
D’AIDE AUX ADOLESCENTS ACCUEILLIS
l’annexe B). Bien que les thèmes suivent un ordre
DANS LA FAMILLE ÉLARGIE
logique, le programme permet une flexibilité dans
Actuellement, l’éducation des adolescents tend à leur utilisation, selon les caractéristiques et les
se focaliser sur les capacités, les attitudes et les besoins de chaque groupe ou des contextes où il
habiletés au détriment de l’attention portée aux s’applique.
risques et à la gestion de ceux-ci. Chez les jeunes, Chaque séance repose sur un manuel d’orienta-
pour lesquels les antécédents familiaux conduisent tion, qui propose une série d’activités, différentes
au placement dans la famille élargie, l’acquisition stratégies d’enseignement et des ressources telles
et l’utilisation de stratégies leur permettant que des vidéos, forums, exercices écrits, dialogues
d’affronter l’adversité/les traumatismes/les risques simultanés, discussions dirigées, travail de groupe,
et de s’en sortir renforcés, devraient constituer l’un remue-méninges, jeu de rôle. Les séances du
des principaux objectifs éducatifs. Il s’agirait donc programme seront planifiées par l’équipe de
que l’adolescent « apprenne à exprimer d’une autre professionnels, en tenant compte des recommanda-
façon la vie émotionnelle » (Cyrulnik, 2004, p. 72). tions qui figurent dans le manuel. Chaque séance
Élaborer un programme qui permette une inter- comprend une introduction, le développement de
vention au cours du développement et une meil- trois ou quatre activités (chacune portant sur diffé-
leure connaissance et compréhension des aspects rents objectifs et différents contenus proposés
différentiels du placement et de l’accueil familial, initialement). La durée et les ressources nécessaires
suppose la sélection d’objectifs, de contenus, pour les réaliser sont spécifiées dans le manuel. La
d’activités et de ressources nécessaires. Les objec- séance se termine avec une conclusion, qui reprend
tifs ont été élaborés à partir de l’étude des besoins les idées principales qui ont été développées et qui
de 8 groupes d’adolescents placés dans une famille font le lien avec la prochaine séance.
432 bulletin de psychologie

Il est important de noter que les deux un bas niveau de scolarisation, ont davantage de
programmes décrits dans cet article se caractérisent problèmes de santé, moins de ressources, etc. En
par une façon de travailler souple, à la fois sur les outre, la relation avec les parents biologiques est
contenus et les activités, le calendrier et la durée beaucoup moins contrôlable que dans le cas des
de chaque séance permettant, au professionnel, de familles d’accueil sans lien de parenté, où le régime
s’adapter aux besoins du groupe. de visites, par exemple, fait partie d’accords
formels. En revanche, le placement en famille
élargie permet de conserver un ancrage dans
CONCLUSIONS l’histoire de l’adolescent. Vu la complexité de la
Le placement familial est l’une des formes les tâche (Amorós, Palacios, 2004), il est essentiel que
plus complexes et exigeantes de la vie familiale ces familles comptent sur des appuis de bonne
(Amorós, Freixa et coll., 2001). On attend des qualité et disposent des ressources nécessaires aux
familles d’accueil qu’elles offrent un foyer aux besoins concrets que l’accueil demande.
enfants, qu’elles travaillent avec le système de Avec le changement de perspective qu’engen-
protection de l’enfance, avec les écoles et avec drent les programmes décrits ici, les placements en
d’autres professionnels, qui s’occupent de l’enfant. famille élargie – difficiles, comme nous l’avons
En même temps, on attend qu’elles maintiennent déjà souligné – cesseront peut-être d’être consi-
des relations avec et organisent des visites chez les dérés comme des accueils de seconde catégorie et
parents biologiques, ce qui peut entraîner le retour seront, alors, à la hauteur des tâches qui leurs sont

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des jeunes dans leur famille d’origine. On espère dévolues (Broad, Skiner, 2005).
que les familles d’accueil collaborent pour rendre Le PFFA (Amorós, Jiménez et coll., 2005) est
possible ce retour, alors qu’elles ont dû auparavant utilisé dans 10 des 17 communautés autonomes
faire un effort d’intégration familiale des jeunes. d’Espagne. À l’heure actuelle, une recherche
Parfois, les difficultés d’accueil augmentent à cause
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évaluative, financée par le ministère de l’Éducation


du niveau d’attention que les enfants accueillis et des sciences d’Espagne est en cours, afin
peuvent demander ou de la complexité de leurs d’évaluer l’influence du programme de formation
comportements (Bass, Shields, Behrman, 2004). dans le développement de la capacité de résilience
Pour plusieurs raisons, les placements en famille des familles d’accueil. En outre, le programme
élargie sont les plus difficiles (Amorós, Palacios, d’aide pour les adolescents accueillis est utilisé
2004). Fréquemment, les accueillants sont âgés, ont dans la communauté autonome de Catalogne.

RÉFÉRENCES

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review, 21, 1999, p. 581-603. through fostering, Dublin, Irish foster care association,
1995.

ANNEXE A

1
Exemples de contenus de séances du Programme de formation pour l’accueil en famille élargie

Séance 1 : Caractéristiques du placement/de l’accueil en famille élargie


1. Réfléchir sur les avantages et les inconvénients d’un placement dans la famille élargie.
2. Identifier les parties impliquées dans ce type de placement ainsi que leurs droits et devoirs.
3. Déterminer les responsabilités de chaque partie et clarifier le concept de famille d’accueil et de ses
modalités de réalisation.

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Séance 4 : Les relations avec les parents biologiques et les visites chez ceux-ci
1. Analyser les moyens les plus courants utilisés par les parents de la famille d’accueil accueillant pour
organiser les contacts et les visites des jeunes qu’ils accueillent dans leur famille d’origine.
2. Identifier et répondre aux craintes, aux problèmes et aux difficultés rencontrées par la famille élargie et
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notamment dans ses relations avec les parents biologiques. Fournir des modèles et des stratégies pour les
surmonter.
3. Analyser les retombées des bonnes relations et des bons contacts pour toute la famille.

Séance 7 : La prévention des comportements à risque


1. Évaluer le risque de certains comportements chez les adolescents.
2. Identifier les facteurs qui favorisent les comportements à risque, ainsi que les facteurs de protection.
3. Détecter les signes d’alerte qui permettent d’identifier précocement les comportements à risque.

ANNEXE B

Exemples de contenus de séances du Programme d’aide aux adolescents accueillis dans la famille
élargie 1

Séance 3 : Quelle est mon histoire ?


1. Réfléchir sur les sentiments qu’engendre la connaissance de ses origines.
2. Prendre conscience du droit à connaître son histoire et sa situation familiale.
3. Poursuivre l’analyse des causes et des conséquences de la connaissance de ses origines.
4. Assumer le droit de fournir ou non des informations sur sa situation familiale.

Séance 5 : Ma famille biologique et moi


1. Être conscient de l’existence de relations et de contacts entre les jeunes accueillis et leurs parents
biologiques
2. Analyser les liens et les sentiments des jeunes par rapport à leurs parents biologiques.
3. Évaluer l’importance des liens et des sentiments envers ses frères et sœurs.
4. Faciliter l’amélioration de la qualité des liens et de la communication entre les jeunes et leur famille
biologique.

Séance 8 : Mes options de temps libre


1. Faire connaître la valeur du temps libre et son utilisation.
2. Discuter de consommation de drogues pour réduire les risques.
3. Comprendre l’activité physique comme un élément pour la santé et le bien-être.

1. De plus amples informations peuvent être obtenues en contactant le premier auteur de l’article.

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