RÉSILIENCE ET PERSONNALITÉ

Odin Hjemdal, Oddgeir Friborg, Tore C. Stiles

Groupe d'études de psychologie | « Bulletin de psychologie »

2010/6 Numéro 510 | pages 457 à 461

ISSN 0007-4403

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Odin Hjemdal et al., « Résilience et personnalité », Bulletin de psychologie 2010/6
(Numéro 510), p. 457-461.
DOI 10.3917/bupsy.510.0457
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 bulletin de psychologie / tome 63 (6) / 510 / novembre-décembre 2010
Résilience et personnalité
HJEMDAL Odin*
FRIBORG Oddgeir**
STILES Tore C.*
L’identification des différences individuelles
dans la capacité à surmonter des difficultés/l’adver-
sité a mis en évidence des relations avec des diffé-
rences au niveau du risque, de la vulnérabilité, des
facteurs de protection et des processus et méca-
nismes impliqués dans la résilience. De telles diffé-
rences ont, notamment, été attribuées aux caracté-
ristiques personnelles et relationnelles (Garmezy,
1993 ; King, King et coll., 1998 ; Werner, 1989 ;
Werner, Smith, 2001).
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Le domaine de l’évaluation de la personnalité a
une longue tradition pour ce qui touche à l’évalua-
tion des différences individuelles. Le modèle des
cinq facteurs offre, probablement, la description la
plus complète de la structure de la personnalité
fondée sur cinq dimensions essentielles : névro-
sisme, extraversion, caractère agréable, ouverture
d’esprit et caractère consciencieux. L’échelle NEO
Personality Inventory Revised (NEO-PI-R) a été
élaborée de manière empirique pour évaluer le
modèle des cinq facteurs. Les études réalisées ont
montré sa validité interculturelle (McCrae, Costa,
1997).
Les relations entre, d’une part, les facteurs
évalués avec la NEO-PI-R et, d’autre part, la vulné-
rabilité psychique et la présence de problèmes
psychiatriques ont été mises en évidence. Généra-
lement, des niveaux élevés de névrosisme sont
associés à plus d’émotions négatives, à de l’insta-
bilité émotionnelle, à une faible confiance en soi,
à des symptômes de dépression et d’anxiété élevés
(Bagby, Kennedy et coll., 1997 ; Duggan, Sham et
coll., 1995 ; Enns, Cox, 1997 ; McCrae, 1990 ;
Trull, Sher, 1994 ; Watson, Clark, Harkness, 1994),
ainsi qu’à un degré élevé de détresse psycholo-
gique en présence de stress (Bolger, Schilling,
1991 ; De Joung, van Sonderen, Emmelkamp,
1999 ; Mills, Huebner, 1998). Les individus obte-
nant des scores élevés à la dimension névrosisme
sont aussi plus vulnérables au syndrome d’épuise-
ment professionnel (Cano-García, Padilla-Muño,
Carrasco-Ortiz, 2005). Une étude longitudinale, sur
douze ans, de la dépression, a montré que des
niveaux élevés à la dimension névrosisme
457
constituaient le meilleur prédicteur d’une dépres-
sion de longue durée (Surtees, Wainwright, 1996).
La recherche sur la résilience a identifié une série
de caractéristiques intra- et inter-personnelles, qui
sont importantes pour la compréhension des diffé-
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rences individuelles quant aux effets du stress
(Garmezy, 1993 ; King, King et coll., 1998 ;
Masten, 2001 ; Werner, 1989 ; Werner, Smith,
2001). La résilience peut être définie comme le
processus qui contribue – grâce à l’action des
facteurs de protection – à une issue favorable au
plan de la santé mentale, malgré la présence du
stress qui augmente, de manière significative, le
risque de développer une psychopathologie
(Hjemdal, Friborg et coll., 2006). Le principe
fondamental est que plus le niveau de résilience est
élevé, plus réduit est le risque de développer des
symptômes psychiatriques ou un trouble mental. Il
y a peu d’échelles qui mesurent, de manière directe,
les ressources (facteurs de protection), associées à
la résilience et, encore moins, qui incluent, à la fois,
les facteurs de protection intra- et interpersonnels
mis en évidence dans les recherches sur la rési-
lience. Dans des études antérieures, les auteurs du
présent article ont mis au point une Échelle de rési-
lience pour adultes (Resilience Scale for Adults ou
RSA ; Hjemdal, Friborg et coll., 2001 ; Friborg,
Hjemdal et coll., 2003), qui évalue six facteurs :
RSA-Perception de soi-même, RSA-Plans pour
l’avenir, RSA-Compétence sociale, RSA-Style
structuré, RSA-Relations familiales et RSA-
Ressources sociales.
Une grande partie des variables intra-person-
nelles, rapportées dans les recherches sur la rési-
lience, est, très probablement, liée à la personnalité
et aux caractéristiques personnelles. Par consé-
quent, la présente étude vise à comparer les
* Département de psychologie, Université norvé-
gienne de science et de technologie, N-7491 Trondheim,
Norvège.
<odin.hjemdal@svt.ntnu.no>
** Département de psychologie, Université de
Tromsø, Norvège.
 458 bulletin de psychologie
résultats à la NEO-PI-R et à ceux de la RSA pour
explorer les éventuelles similarités entre ces deux
échelles. Nous nous attendons à ce que la relation
entre la NEO-PI-R et des facteurs intra-personnels
de la RSA soit plus forte que la relation entre la
NEO-PI-R et des facteurs inter-personnels de la
RSA. Ceci sera vérifié, d’abord, par une étude de
corrélations et, ensuite, par une analyse commune
exploratoire en composantes principales des
facettes de la NEO PI-R et des facteurs de la RSA.
MÉTHODE
Participants
Les participants étaient 666 étudiants d’univer-
sité, suivant un cours d’introduction en psycho-
logie ou un cours d’économie en Norvège.
L’échantillon comprenait 521 (78,2 %) personnes
de sexe féminin et 144 (21,6 %) personnes de sexe
masculin. Une personne a omis d’indiquer son
sexe. L’âge des participants variait entre 18 et
54 ans (m = 22,02 ; = 3,78). Ces sujets ont
complété les questionnaires individuellement.
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L’étude a été approuvée par le Comité régional
d’éthique médicale du centre de la Norvège.
Instruments d’évaluation
La NEO-PI-R est une échelle de 240 questions,
qui mesure la personnalité, par rapport au modèle
des cinq facteurs mentionné ci-dessus : Névrosisme
(N), Extraversion (E), Caractère agréable (A),
Ouverture d’esprit (O) et Caractère consciencieux
(C). Chaque facteur comprend six facettes, qui
mesurent des traits plus spécifiques. Les qualités
psychométriques des facteurs et des facettes de la
NEO-PI-R ont été considérées comme bonnes
(Costa, McCrae, 1991 ; McCrae, Costa, 1983).
La Resilience Scale for Adults (RSA ; Friborg,
Hjemdal et coll., 2003 ; Hjemdal, Friborg et coll.,
2001) est une échelle composée de 33 questions,
qui couvrent les facteurs de protection liés aux
caractéristiques individuelles, au milieu familial et
à l’environnement social. La cotation des items se
fait sur une échelle sémantique différentielle en
sept points (le score total varie donc de 33 à 231
points). Chaque item a un attribut positif et un
attribut négatif, situés aux deux extrémités du
continuum. Un total de points élevé indique une
résilience élevée. Les analyses factorielles ont mis
en évidence six facteurs : 1o RSA-Perception de
soi ; 2o RSA-Plans pour l’avenir ; 3o RSA-Compé-
tence sociale ; 4o RSA-Style structuré ; 5o RSA-
Relations familiales et 6o RSA-Ressources sociales
(Friborg, Barlaug et coll., 2005 ; Hjemdal, Friborg
et coll., 2006). Les quatre premiers facteurs sont
des facteurs intra-personnels et les deux derniers,
des facteurs interpersonnels. Plusieurs études ont
montré que les validités et la fidélité de la RSA sont
bonnes (Friborg, Barlaug et coll., 2005 ; Friborg,
Hjemdal et coll., 2003 ; Friborg, Hjemdal, 2004 ;
Hjemdal, Friborg et coll., 2006). La RSA a permis
de distinguer une population clinique d’une popu-
lation normale (Friborg, Hjemdal et coll., 2003).
Elle prédit, également, comme le montre une étude
prospective, le développement des symptômes
psychiatriques (Hjemdal, Friborg et coll., 2006) ou,
selon les résultats d’une étude expérimentale, la
perception subjective du stress et la perception de
la douleur (Friborg, Hjemdal et coll., 2006). La
RSA mesure bien plus la vulnérabilité et des symp-
tômes que le contraire (Friborg, Hjemdal et coll.,
2009). Des recherches, effectuées sur des échantil-
lons brésiliens (Hjemdal, Roazzi, Dias, 2009),
iraniens (Jowkar, Friborg, Hjemdal, 2010), et
belges francophones (Hjemdal, Friborg et coll.,
sous presse) tendent à démontrer la validité inter-
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culturelle de la RSA.
RÉSULTATS
Les scores moyens et les écart-types à la RSA et
à la NÉO-PI-R sont présentés dans le tableau 1.
Toutes les relations attendues entre les facteurs de
la NEO-PI-R et de la RSA ont été confirmées, avec
des corrélations de modérées à élevées (voir le
tableau 2 pour les détails). Le principal résultat de
la présente étude est donc que la NEO-PI-R et la
RSA sont étroitement liées, sans, toutefois, se
superposer totalement. Les corrélations les plus
élevées ont été mises en évidence entre le résultat
total à la RSA et les dimensions Névrosisme, Extra-
version et Caractère consciencieux. Les corréla-
tions les plus importantes pour les facteurs de la
RSA étaient les suivantes :
– RSA-Perception de soi avec Névrosisme ;
– RSA-Perception de l’avenir avec Névrosisme
et Caractère consciencieux ;
– RSA-Compétence sociale, RSA-Relations
familiales, RSA-Ressources sociales avec Extraver-
sion ;
– RSA-Style structuré avec Caractère consciencieux.
Bien que des corrélations significatives avec les
facteurs de la NEO-PI-R aient été mises en évidence,
il est intéressant de remarquer que les corrélations
entre les facteurs de la RSA et deux facteurs de la
NEO-PI-R – Ouverture d’esprit et Caractère
agréable – varient de non-significatives à modérées.
Ces résultats diffèrent quelques peu des résultats
obtenus précédemment, où le score à la 5PF-Carac-
tère agréable était très fortement corrélé avec le
facteur RSA-Compétence sociale, alors que les
corrélations entre la RSA et 5PF-Stabilité émotion-
nelle (Névrosisme), 5PF-Caractère consciencieux et
5PF-Extraversion étaient comparables à l’étude
précédente de Friborg, Barlaug et coll. (2005).
 bulletin de psychologie 459

Moyenne Écart-type
Il est intéressant de remarquer qu’il y a
principalement trois facteurs de la NEO PI-R (Névro-
RSA total 5,15 0,70 sisme, Extraversion et Caractère consciencieux), qui
sont corrélés avec les facteurs de la RSA. Le Névro-
RSA-perception de 4,61 1,12
soi-même
sisme, comme prévu, est corrélé négativement avec
tous les facteurs de la RSA, mais, tout particulière-
RSA-perception de l’avenir 4,88 1,22 ment, avec les facteurs rattachés aux caractéristiques
de la personne, à savoir RSA-perception de soi et RSA-
RSA-compétence sociale 5,21 0,95
Perception de l’avenir. Les deux autres facteurs
RSA-style structuré 4,68 1,10 (Extraversion et Caractère consciencieux) ont, eux
aussi, comme prévu, des corrélations positives avec
RSA-relations familiales 5,12 1,11
les facteurs de la RSA. L’Extraversion est corrélée
RSA-ressources sociales 5,98 0,73 avec les facteurs de la RSA, qui font référence aux
compétences sociales et aux facteurs interpersonnels,
NEO-Névrosisme 53,25 9,42 alors que le facteur Caractère consciencieux a des
NEO-Extraversion 51,60 9,92 corrélations positives avec RSA-Style structuré. À
partir de ces corrélations, on peut se demander si toute
NEO-Caractère agréable 54,33 9,28 la variance de la RSA peut être expliquée par la

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NEO-Ouverture d’esprit 50,45 10,44 variance de la NEO-PI-R. La question qui demeure
est donc celle de savoir si la RSA mesure quelque
NEO-Caractère 46,95 10,60 chose d’unique par rapport à ce que la NEO PI-R
consciencieux mesure.
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Tableau 1. Moyenne et écart-type pour le total RSA et

les facteurs et le NEO-PI-R (n = 666).

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

1- RSA total –

2- RSA-perception .77** –
de soi-même

3- RSA-perception de l’avenir .72** .57** –

4- RSA-compétence sociale .71** .47** .36** –

5- RSA-style structure .38** .16** .35** .08* –

6- RSA-relations familiales .73** .40** .35** .38** .10* –

7- RSA-ressources sociales .75** .42** .37** .54** .07 .62** –

8- NEO-Névrosisme – .55** – .71** – .49** – .29** – .20** – .27** – .23** –

9- NEO-Extraversion .58** .41** .37** .72** .08 .32** .46** – .32** –

10- NEO-Caractère agréable .12** .15** .12** .21** – .05 – .04 .07 – .04 .33** –

11- NEO-Ouverture d’esprit .18** .03 .04 .16** – .03 .26** .24** – .11** .11** .13** –

12- NEO-Caractère .45** .32** .43** .16** .70** .20** .17** – .35 .18** .04 .11**
consciencieux

* < .05, ** < .01.

Tableau 2. Corrélations entre le total RSA et les facteurs et le NEO-PI-R (n = 666).

Pour examiner cette question, nous avons
effectué une analyse commune exploratoire avec
rotation oblique en composantes principales.
Comme chaque facteur de la NEO PI-R est
constitué de six facettes, nous avons inclus dans
nos analyses les 30 facettes de la NEO PI-R et les
six facteurs de la RSA. L’analyse exploratoire, avec
six facteurs précisés à l’avance, a donné des résul-
tats intéressants, que l’espace de cet article ne nous
permet pas de présenter en détail. Il nous paraît,
toutefois, important de noter les trois principales
constatations issues de cette analyse.
 460 bulletin de psychologie
– Premièrement, nous avons noté que la solution
factorielle, pour la NEO-PI-R, est presque parfaite,
avec seulement l’une des facettes du facteur Ouver-
ture d’esprit (la facette O-Action) saturée en facteur
Extraversion, plutôt qu’en facteur Ouverture
d’esprit. De même, la facette Affirmation de soi,
du facteur Extraversion, est saturée en facteur
Caractère agréable.
– Deuxièmement, comme prévu, les facteurs
de résilience intra-personnels sont, de modéré-
ment à fortement, associés aux cinq facteurs de
la personnalité de la NEO-PI-R, alors que les
facteurs de résilience inter-personnels sont asso-
ciés de manière faible à la NEO-PI-R. Ce résultat
contraste avec ceux d’une étude précédente, où
les deux facteurs inter-personnels n’étaient asso-
ciés avec aucun facteur indépendant de la NEO-
PI-R (Friborg, Barlaug et coll., 2005). Une des
explications de cette différence peut provenir du
fait que Friborg, Barlaug et coll. (2005) ont utilisé
un échantillon très sélectionné, constitué
d’hommes qui se trouvaient dans une situation de
sélection pour l’entrée dans une école militaire
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d’officiers supérieurs. L’échantillon de la
présente recherche est constitué d’étudiants et
d’étudiantes. Or, en Norvège, les études univer-
sitaires sont relativement courantes et, de surcroît,
les étudiants, inclus dans cette recherche, avaient
choisi des cours universitaires ne demandant pas
d’exigences particulières. Par conséquent, les
participants à la présente recherche ne consti-
tuaient pas un groupe aussi homogène que celui
de l’étude de 2005.
– Troisièmement, le fait que tous les facteurs de
résilience, à l’exception de RSA-Style structuré,
soient fortement saturés en un facteur relativement
indépendant des cinq facteurs de personnalité de la
NEO-PI-R, montre que la RSA mesure quelque
chose de plus et de relativement indépendant de ce
que mesure l’échelle NEO-PI-R.
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CONCLUSION
Les publications sur la résilience (par exemple,
Werner, Smith, 1992 ; 2001) font ressortir que les
facteurs de protection comprennent, à la fois, des
capacités individuelles, des caractéristiques fami-
liales et des soutiens provenant d’un réseau situé
en dehors de la famille, qui sont déterminants pour
faire face au stress et conserver une bonne santé
psychologique. Ce n’est sans doute pas un facteur
de protection, seul, qui est essentiel pour assurer
de bons résultats, mais, plutôt, une combinaison de
facteurs intra- et inter-personnels. Le résultat de
cette étude indique que la RSA mesure des qualités
intra-personnelles associées à la personnalité, mais
aussi des qualités inter-personnelles moins asso-
ciées à la personnalité.
Cette étude a des limites. Elle est fondée sur les
réponses de jeunes adultes étudiants d’université,
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ce qui peut limiter la généralisation des résultats à
d’autres populations. Des répliques, effectuées
avec d’autres populations adultes plus hétérogènes,
augmenteraient la validité des résultats.
Des facteurs de la NEO-PI-R ont été trouvés
importants pour la bonne santé psychologique
(Cano-García, Padilla-Muñoz et coll., 2005 ; Costa,
McCrae, 1985, 1989, 1992 ; Trull, Sher, 1994 ;
Watson, Clark et coll., 1994). Or, la RSA comprend
moins d’items que la NEO-PI-R et les facteurs de
la RSA sont corrélés avec les facteurs de la NEO-
PI-R, qui sont les plus importants pour la santé
mentale. L’échelle RSA mesure, également, les
facteurs inter-personnels, qui sont moins rattachés
à la personnalité. Cette étude apporte des éléments
pour la validité de la RSA. Des études supplémen-
taires sont, cependant, nécessaires pour explorer la
validité de la RSA, au plan de la santé mentale. Par
exemple, il conviendrait de comparer la valeur
prédictive des échelles NEO-PI-R et RSA pour un
paramètre déterminé de santé mentale. De telles
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