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Histoire TV 🌷

Titre : Mon mariage , mon erreur


J'ai été choisi par son père et lui, sans protester accepte de m'épouser, j'ai donc cru qu'il
m'aimait aussi, mais non, en réalité tout ce qu'il éprouvait pour moi, c'était de la pitié, parce
qu'étant un homme hyper riche et connu, il ne se voyait pas se marier avec une fille de basse
classe et qui n'avait pas en plus fait les études.

Une semaine après notre mariage, il me sort son vrai visage en me faisant part de sa décision
en ces termes :

- Écoute Mariam, contrairement à mes prévisions, tu n'es pas celle que je souhaite avoir comme
épouse, certes, tu es charmante, bien élevée et sympathique, mais pour être honnête, tu ne me
conviens pas et c'est pour cette raison, j'ai décidé de te marier à Djibril, il est à la fois un ami et
un collègue de travail, me dit Mon Mari sans gêne.

- non mais pour qui tu me prends Bakary ? Après avoir couché avec moi, tu me craches au
visage que je ne te conviens pas ! Et maintenant comme une ordure, tu veux te débarrasser de
moi, c'est ça

- je ne t'ai pas utilisé, j'ai fait mon devoir de mari

- devoir de mari ? Mais de quel mari me parles-tu ? Tu n'es qu'une ordure Bakary, mais tu te
trompes lourdement si tu penses que je vais accepter de me mettre avec ton collègue, si tu ne
veux pas de moi ramène moi chez mes parents

- ici, c'est moi qui fixe les règles du jeu, tu vas épouser Djibril où je te fais disparaître de la
nature, dit-il d'un ton coléreux

- alors pourquoi as-tu accepté de m'épouser si c'était pour me marier à un autre ? Pourquoi ?
Dis-je en pleurant, car j'étais complètement bouleversée

- parce que, je ne pouvais pas désobéir mon père, mais t'inquiète Djibril saura prendre soin de
toi car vous venez du même milieu.

- as-tu pensé à la réaction de ton collègue quand il apprendra que je ne suis pas ta cousine et
que tu as couché avec moi ? As-tu vraiment pensé à cela ?

- ce qui s'est passé entre nous deux, c'est passé entre quatre murs et tu ne dois le dire à
personne, et si jamais, tu ouvres la bouche, j'appellerai mon père et je lui dirai que t'as commis
l'adultère comme ça, je pourrais facilement me débarrasser de toi, mais ta pauvre mère sera la
risée de tout le village, dit-il sur un ton méprisant puis, il m'écarte de son chemin en me
bousculant.

Jusqu'ici, je n'avais pas réalisé la gravité de la situation dans laquelle je me trouvais, je


commençai donc à croire que le destin avait mis sur ma route un psychopathe capable de me
réduire en cendres.
Après qu'il ait fini de me cracher au visage ce qu'il pense, il est allé engager des gens qui se
feront passer pour mes parents

Son collègue sans savoir que je n'ai aucun rapport avec ces gens-là, vient accompagner de ses
parents pour demander ma main.

Et sur les ordres de mon mari, ces gens accordent ma main à Djibril sans qu'il ne se doute, qu'il
s'engage dans un faux mariage.

Ce que j'ai vécu cette semaine ne se raconte pas, Bakary m'a cédé à son collègue comme un
objet qui n'avait plus d'utilité.

Et pour préserver l'honneur de ma mère et le mien au village, je devrais

J'étais bien décide a ne pas m'attacher à cet homme dont je me séparerai aussitôt que possible,
mais le destin en décida autrement

Après que le mariage avec son collègue fut fait, je suis allé habiter chez ce dernier qui croyait
que j'étais à présent sa femme.

- qui y-a-t'il mon amour pourquoi pleures-tu ?

Je le regarde droit dans les yeux, incapable de prononcer un mot.

Il m'a aimablement pris dans ses bras pour me consoler.


- tu peux me parler tu sais. Dit-il en passant sa main dans mes cheveux.

J'ai toujours rêvé de me marier, mais jamais je n'avais imaginé me retrouver dans de pareilles situations,
vivre maritalement avec un autre homme qui ne soit pas ton véritable mari n'est pas du tout agréable.

Après une enfance difficile, il fallait que je sois confronté à d'autres souffrances

Mais comme on dit la vie est faite du meilleur et du pire et que les événements marquent leur
empreinte sur notre âme. Donc j'ai accepté ma nouvelle vie avec Djibril, puisque c'est celle-là que Mon
Mari à choisi pour moi.

Les jours passèrent, Bakary se remaria avec une femme instruite de son choix qui avait toute sa tête
comme il le voulait, mais cette dernière n'était pas du tout une femme soumise, elle ne faisait que ce
qu'elle voulait et quand, elle le voulait.

- Oumou, ça ne peut pas continuer ainsi, débrouille-toi pour me faire la cuisine, je ne peux pas quitter
tous les jours au boulot et aller chercher à manger au restaurant, dit Bakary à sa femme devant ses
amis.

- Bakary, moi mes parents ne m'ont pas envoyé à l'école pour que je devienne la servante Mon Mari
Hein ? Si tu as envie de trouver ton repas sur la table tous les jours eh bien trouve toi une servante,
tchurrrr, lui répond-elle devant ses collègues
- Oumou, c'est à moi, tu parles de cette manière ?

Sa femme ne l'a même pas regardé, elle continua son chemin tranquillement

non mais vous avez vu ça ? Dit-il à ses potes

Bachir : je t'avais dit qu'on n'épouse pas une femme pour son niveau scolaire ou pour son intelligence,
mais pour son éducation morale, mais tu ne m'as jamais écouté voilà le résultat

Djibril : bon les gars moi, j'ai une femme enceinte qui m'attend à la maison donc, je vais devoir vous
laissez

- comment ! Mariam est enceinte ? Non ! non ! Je ne peux pas permettre cela, il faut absolument que je
lui parle, Dit Bakary intérieurement

Le lendemain, pendant que Djibril est au boulot Bakary débarque chez moi pour m'interdire de faire un
gosse avec son collègue.

J'étais posée tranquillement avec ma voisine quand il a débarqué.

Lui : est-ce vrai que tu es enceinte, Mariam ?

- oui, je suis enceinte, je peux savoir en quoi cela te dérange ?

Lui : tu n'as pas intérêt de mettre ce enfant au monde

- Et pourquoi ? Dois-je te rappeler que c'est toi qui m'as forcé la main à être avec ton collègue alors que
j'étais éperdument amoureuse de toi, eh bien assume les conséquences, parce que cet bébé que je
porte est le fruit de l'amour que tu as semer entre Djibril et moi.

Lui : Djibril n'est pas ton mari et tu le sais bien, puisque votre mariage n'existe pas et en tant que ton
véritable mari, j'exige que tu te débarrasses de cette grossesse

- attend Bakary, tu penses que je vais continuer à vivre en fonction de toi ? Je ne suis pas ta propriété
donc je refuse d'être à ta merci

Lui : Tu te trompes si tu penses que je vais te laisser fonder une famille avec Djibril

- quoi, ta femme est stérile ? Ou tu t'es rendu compte que je suis meilleure qu'elle ?

- écoute, si tu donnes naissance à ce bébé, tu vas le regretter, dit-il sur un ton méprisant puis, il est parti

Ma voisine, confuse me demande des explications

- Mariam, est-ce que tu trompes Djibril avec son collègue ? Dit ma voisine

- bien sûr que non, je ne ferai jamais une chose pareille à Djibril, car je l'aime énormément.

- alors pourquoi ce type te menace à ne pas fonder une famille avec Djibril ? Ajoute-t-elle
- c'est une longue histoire Tantie Bintou, tu ne peux pas comprendre.

- Mariam, si tu as des ennuis, tu sais que tu peux te confier à moi.

Moi : oui, je le sais

Bintou : alors, parle-moi, je suis sûre que mes conseils te seront utile.

- d'accord, mais s'il te plaît, tu ne dois le dire à personne, je t'en supplie.

- promis ! tu sais que t'es comme une soeur pour moi.

- OK, tout a commence à mon village natal où je suis née, commençai-je

Bintou : oui !

Moi : Après le décès de notre père ont n'était sans guide, sans soutien, ma mère, mes deux frères et
moi-même traversèrent une situation très difficile, car même avoir de quoi mangé c'était tout à fait un
problème. J'étais en classe de 10e à l'époque et comme, il n'y avait personne pour nous aider à avoir
notre popote quotidienne, j'ai décidé de me battre de manière positive pour venir en aide à ma pauvre
mère, c'est ainsi que j'ai abandonné l'école pour des services énumérés comme le lessivage.

Bintou : waou !!

Moi : je me rendais de maison en maison pour faire le lessivage énuméré et ce que je gagnais comme
argent nous servait de quoi manger. C'est ainsi que je fus jusqu'à ce que j'eus un fonds de commerce
pour ma mère et ensemble, nous avions décidé de vendre le riz, une option qui fonctionna
merveilleusement.

Bintou : oui

Moi : J'ai voulu continué mes études, l'argent que l'on gagnait ne suffisant pas pour couvrir toutes nos
dépenses et, ma mère n'était pas bien portante, donc je ne pouvais pas continuer, mais je me suis
arrangée pour réinscrire mes deux petits frères à l'école et moi, j'ai continué à aidé ma mère à vendre le
riz.

Bintou : ah ouais !

Moi : un jour, un homme monsieur qui me voyait tous les jours aidé ma mère est venu demander ma
main pour son fils, une chose que ma mère lui facilita et deux semaines après il a sorti les colas et ils ont
fixé la date de mariage

Bintou : et tu connaissais son fils ?

Moi : non

Bintou : OK, continue.


Moi : deux mois après, son fils est venu au village pour se marier avec la femme que son père a choisi
pour lui.

Bintou : toi !

Moi : oui, et comme le mariage était dans six jours,

on décida de faire connaissance. Et à notre premier rendez-vous, il m'a posé un tas de questions sur
moi, sur ma mère, mon père mes frères brefs sur toute ma famille, je ne m'attendais pas à ce sujet, mais
je l'ai quand même répondu avec beaucoup de simplicité possible, en retraçant la personnalité de mon
père, sa maladie, sa mort, la situation dans laquelle nous nous sommes trouvés après sa disparition et
les charges qui s'étaient accumulée sur mes épaules et tout.

Bintou : OK, et...

Moi : il m'a demandé pourquoi j'avais abandonné l'école pour faire le commerce ? Je l'ai répondu parce
que, c'était la seule option pour sortir dans le trou où l'on se trouvait, car il n'y avait personne sur qui on
pouvait compter, donc, il fallait que je fasse quelque chose.

Bintou : c'est très courageux ce que t'as fait.

Moi : et quand je lui ai parlé de mon vécu son visage à étrangement changer.

Bintou : ah oui, car il avait compris que tu étais une fille de basse classe

Moi : en effet. Et après que le mariage fut fait, il a décidé de m'envoyer avec lui en ville où je ne
connaissais personne. Arrivé dans cette ville, il m'a interdit d'aborder tout sujet pouvant se rapporter à
notre mariage dans mes contacts avec ses amis et collègues, car ceux-ci ne devraient absolument pas à
connaitre que j'étais son épouse pour des raisons que j'ignore.

Bintou : heeee

Moi : oui, c'est est à partir de ce moment que j'ai commencé sérieusement à me demander si j'avais
bien fait d'accepter de me marier avec lui ou pas.

Bintou : ça craint !

Moi : un jour, pendant que je faisais le ménage, ses collègues son venus passer la journée à la maison
Djibril et Bachir, il m'a interpellé pour me présenter à ses collègues, et quand je suis venue, il m'a
présenté à ces derniers en tant que cousine juste parce que je suis une fille illettrée, mais surtout parce
que je viens d'un milieu modeste.

Bintou : Attends ! Attends ! Je ne comprends pas, Djibril et ton mari là ce connaissent ?

Moi : oui

Bintou : ...
Moi : j'étais tellement choquée que je n'ai pas pu dire un mot, je me suis tranquillement retirée pour
aller continuer mes occupations en essayant de réfléchir calmement à tout ça, car j'avais commencé à
comprendre que mon mariage était une erreur et dans mon for intérieur, je sentais déjà le regret et
maintenant, j'avais peur de sombrer dans le désespoir.

Bintou : ...

Moi : il a longuement parlé avec ses collègues ensuite ceux-ci sont partis et au moment où j'allais lui
demander pourquoi, il m'avait présenté à ses amis en tant que Cousine. Il m'annonça que je devais
épouser son collègue Djibril

Bintou : quoi ????

Moi : oui, après m'avoir utilisé, il m'a cédé à son collègue

Bintou : mais, il est malade ton mari

Moi : j'ai essayé de me défendre, mais en vain ! Il refusa catégoriquement de m'écouter, car en réalité, il
ne m'aimait pas.

Bintou : il t'a contraint de te marier avec son collègue ?

Moi : oui, alors que moi, j'étais folle amoureuse de lui

Bintou : c'est pas vrai !

Moi : mon mariage avec Bakary n'est pas dissolu, Donc celui avec Djibril n'existe pas

Bintou : attends ce Mari dont tu me parles là, c'est Bakary celui qui vient de te menacé tout à l'heure ?

Moi : oui

Bintou : mais c'est un fou ce type

Moi : maintenant que je suis amoureuse de son collègue, il veut me pourrir la vie

Bintou : est-ce que Djibril sait que votre mariage n'existe pas ?

Moi : bien sûr que non !

Bintou : ce n'est pas possible Mariam, Djibril et Bakary sont à la fois pote et collègue

Moi : je le sais, mais j'ai été pris au piège

Bintou : écoute, tu dois dire la vérité à Djibril dès maintenant parce que j'ai l'impression que ce type veut
te reprendre
Moi : tu ne sais pas à quel point j'ai envie de dire la vérité à Djibril, mais je ne peux pas, car ce
psychopathe m'a menacé de ternir mon image et celle de ma mère au village si jamais j'ouvre la bouche,
tu vois

Bintou : dans ce cas rend toi au village et explique à ta mère ce que ce type t'a fait comme ça elle ira voir
son père. Et vu la façon dont il t'a traité tu pourras facilement dissoudre votre union, parce que Djibril
ne peut pas continuer à croire que tu es sa femme alors que ce n'est pas le cas.

Moi : oui tu as raison, mais comment vais-je faire pour me rendre au village sans que Bakary ne le sache
puisqu'il est tout le temps avec Djibril.

Bintou : on trouvera une solution

Entre-temps Djibril est rentré

- comment vas mon cœur, dit-il en posant une bise sur mon front

Moi : je vais bien mon amour et toi

Lui : c'est pareil pour moi.

- comment vas-tu Bintou ? Ajoute-t-il en se dirigeant vers la chambre

Bintou : ça va, Djibril

- Mariam, ne perd pas de temps invente quelque chose pour te rendre au village ! Murmure Bintou
avant de partir

Après que Bintou soit partit, je suis allée rejoindre Djibril dans la chambre.

- dit donc tu n'as pas faim ? Dis-je en rentrant.

Lui : non, j'ai mangé avec mes potes avant de rentrer

- Ah comme ça, tu as mangé dehors, je ne savais pas que je cuisinais si mal, dis-je en boudant

- Bien sûr que non mon amour, au contraire ta cuisine est la meilleure, je te jure, on m'y avait obligé, dit-
il en me posant une bise sur la joue

- ne boude pas chérie, tu sais que je t'adore, ajoute-t-il en m'entourant ses bras

- d'accord, tu as gagné cette fois, mais la prochaine fois, tu seras sévèrement puni, dis-je sur un ton
gentiment moqueur

Lui : à vos ordres Madame

Moi : "rire" je t'aime, tu sais !

Lui : moi encore plus mon cœur


Djibril est un homme doux, gentil et attentionné, il me traite avec beaucoup d'amour et d'attention, ce
qui a fait que, je suis facilement tombée amoureuse de lui et le fait de savoir qu'il n'est pas mon
véritable mari m'agace.

- dis-moi ça te dit de sortir ce soir ? Ajoute-t-il

- Sortir ?

Lui : oui, je viens de me rappeler qu'aujourd'hui, c'était l'anniversaire de la femme de Bachir et il a prévu
de lui organiser une petite fête chez lui

Moi : Bakary viendra aussi ?

Lui : bien sûr qu'il viendra pourquoi cette question ?

Moi : pour rien, je voulais juste le savoir

Lui : il viendra

avec son épouse, c'est pourquoi je veux que tu viennes avec moi

Moi : d'accord.

Pour être honnête, je ne voulais pas y aller, car je n'avais aucune envie de voir cet idiot de Bakary, mais
par amour pour Djibril, j'ai décidé d'y aller.

Après qu'il m'ait dit cela, il est allé prendre sa douche, j'ai profité de cet instant pour choisir une belle
tenue pour la fête.

Peu de temps après il est réapparu avec sa serviette

- apprête-toi, car il est bientôt l'heure, dit-il en s'essuyant

- d'accord, répondais-je ensuite, je suis allée à mon tour prendre une douche.

Je suis réapparue aussi au bout de quelques minutes et on s'est mis à nous préparer.

Djibril s'est habillé simplement d'un pantalon noir et une chemise blanche, moi, j'ai porté une belle
tenue africaine qui me couvrait bien le corps puis, je me suis légèrement maquillée ensuite, j'ai enfilé
mes talons.

- tu es resplendissante chérie, dit Djibril avec un beau sourire aux lèvres

Moi : merci !

Lui : on n'y va ?

Moi : oui.
Nous sommes partis.

En cours de route, je me demandais comment je vais pouvoir éviter Bakary, parce que je sais qu'il ne
viendra m'embêter pour ma grossesse.

Arrivé chez son ami Bachir, on trouve que la plupart des invités étaient là-bas.

- bonsoir ! Avons-nous dit en rentrant.

- Bonsoir, venez vous asseoir, exclame la femme de Bachir

Nous sommes allé nous attabler avec eux

- Humm, je ne savais pas que tu avais une si belle épouse, dit fifi la femme de Bachir

Djibril : merci

Entre-temps Bakary est apparu avec sa femme Oumou, ils nous ont salué puis, ils se sont aussi attablés
avec nous.

- comment vas-tu cousine, me dit Bakary sans gêne

- je vais bien merci, dis-je calmement

- c'est elle ton épouse Djibril ? Demande ma co-épouse Oumou

Djibril : oui, c'est elle ma déesse, comment la trouves-tu ?

Oumou : j'avoue qu'elle est très belle.

Djibril : (sourire) merci

Bakary étant contre les compliments que m'adressaient les autres, décide de me rabaisser en disant à sa
femme de me parler la langue nationale, car je ne comprends pas assez bien le français et que c'est pour
cette raison, je ne les répondais pas une chose qui a énervé Djibril.

- chérie, Mariam ne comprend pas ce que vous racontez exprime-toi en vernaculaire comme ça vous
allez bien vous comprendre, dit Bakary sur un ton moqueur.

Djibril : Bakary, c'est quoi cette attitude ?

Bakary : mais c'est vrai Djibril, Mariam ne comprend pas assez bien le Français de ce fait, elle ne peut
pas échanger avec elles

Djibril : le français, ce n'est pas sa langue, elle n'est donc pas obligée de la parler.

Bakary : eh pourquoi tu t'énerves Djibril, tu as oublié que Mariam était ma cousine et que je pouvais
plaisanter avec elle
Djibril : Ce n'est pas parce qu'elle est ta cousine que tu vas te permettre de la rabaisser

- calmez-vous les gas, dit Bachir

- c'est Djibril qui s'est énervé, puisque ce que j'ai dit n'a aucune importance, dit Bakary

Djibril : que ça soit bien clair, je ne tolérerai pas

que l'on manque de respect à ma femme. Donc, de la manière dont je respecte ton épouse, j'aimerai
que tu fasses de même avec la mienne, dit Djibril d'un ton énervé

Bakary : d'accord, j'ai compris, cela ne se reproduira plus promis.

Djibril n'a rien dit.

Bachir est allé mettre de la musique pour baisser la tention

- venez danser, dit-il en dansant.

Mais Djibril n'était plus d'humeur, il voulait même que l'on rentre à la maison, mais je l'ai convaincu de
rester

Entre-temps Bachir est venu le tirer par le bras pour qu'ils aillent danser et il accepta.

On était plus que trois autour de la table à savoir Bakary, son épouse et moi.

Bakary, pour pouvoir me menacer à nouveau, il demanda à sa femme de nous laisser seuls sous-
prétexte qu'il veut s'excuser auprès de moi, un mensonge qu'il a inventé pour être seul avec moi.

Sa femme sans protester, se lève pour aller rejoindre les autres.

Et dès que sa femme s'est levée, je suis allée m'arrêter dehors, car je ne voulais pas de problème avec
Djibril, mais il m'a suivi évidemment.

- apparemment, cet idiot t'aime beaucoup, commence-t-il

Moi : qu'est-ce que tu veux Bakary ?

Bakary : ce que je veux, c'est que tu te débarrasses de cette chose qui est en train de grandir dans ton
ventre

Moi : tu es complètement malade si tu penses que je vais faire cela

Lui : Si tu ne te débarrasses pas de cette grossesse, je te réduirai en poussière Mariam

Moi : tu ferais mieux de te concentrer sur ton mariage et me laisser tranquille, parce que ce bébé que tu
le veux ou pas, il va naître

Bakary : tu n'as pas honte de mettre au monde un enfant qui n'est pas de ton mari ?
Moi : je ne pense pas que tu sois la bonne personne pour me parler de honte Bakary, parce que s'il y a
quelqu'un ici qui n'a vraiment pas honte, c'est bien toi, as-tu oublié que c'est toi qui m'as introduite dans
la vie de Djibril après m'avoir ouvertement dit que tu ne voulais pas de moi, et maintenant, tu cours
derrière moi comme un chien pour m'imposer tes stupides règles

Lui : je suis ton véritable mari, tu ne peux donc pas fonder une famille avec Djibril

Moi : qu'est-ce que tu espérais ? Que ton ami allait me garder chez lui comme un meuble ? Ou tu croyais
que Djibril n'était pas un homme pour être sûr qu'il ne se passerait rien entre nous deux

Lui : ferme ta bouche et écoute ce que j'ai à te dire

Moi : c'est toi qui vas m'écouter.

Lui : (étonné)

- j'ai tellement eu envie de te remercier pour m'avoir sorti de ta vie, mais le moment était toujours mal
choisi, et maintenant que tu es en face de moi, je vais profiter pour te remercier de m'avoir fait entrer
dans la vie de l'homme le plus merveilleux sur terre

Lui : Ah vraiment !

Moi : oui, Djibril est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie, bien qu'il ne soit pas mon
véritable mari, c'est avec lui, je veux être pour l'éternité et je me fiche complément du reste, parce que
de toutes les façons, je ne fais qu'obéir à mon ingrat de mari que tu es

Bakary : serais-tu en train de me dire que Djibril vaut mieux que moi ?

- il vaut non seulement mieux que toi, mais aussi, il te dépasse en tout, parce que Djibril lui, il a du
respect pour les femmes et il les traite avec délicatesse, par contre toi, tu n'es qu'un animal, tu n'as le
respect ni pour ta propre personne ni pour les autres

Lui : (touché)

- autre chose, il ne faut plus jamais pousser Djibril à manger dehors hein, parce que contrairement à toi,
il a une épouse qui s'occupe de son ventre à la maison, si la tienne est incapable de faire pareil avec toi,
c'est ton problème, mais n'embarque pas mon Djibril dans tes bêtises, tu as compris tchuurr, dis-je sur
un ton méprisant sans crainte en le fixant droit dans les yeux.

Touché par mes propos, Bakary me sort de force de la cour sans que quelqu'un ne nous voit puis, il
m'envoya quelque part pour me battre.

- lâche-moi Bakary ! Lâche-moi ! Répliquais-je

Il ne disait rien, arrivé au niveau de sa voiture, il m'a demandé de monter, j'ai refusé, il m'a jeté de force
dedans.
- un geste de plus, je te descends, dit-il en colère ensuite, il est s'asseoir derrière le volant.

Pendant ce temps-là, Djibril me cherchait et mon téléphone n'arrêtait pas de sonner, mais il m'interdis
de répondre à aucun appel.

- j'ai un très mauvais pressentiment, dit Djibril inquiet

Bachir : elle doit être avec Bakary puisque lui aussi, il n'est pas là

Djibril : je n'en suis pas sûr.

Fifi : alors appelé Bakary aussi

- son téléphone est avec moi, répond oumou

Bachir : c'est bizarre !

Djibril : moi, je vous laisse, parce qu'il faut que je retrouve ma femme.

Bachir : je viens avec toi

Djibril : non reste avec ta femme, je te tiendrais au courant

Bachir : d'accord, appel moi pour me dire comment les choses se présente.

Djibril : OK, Oumou, je pourrais te déposer chez toi si tu es prête pour rentrer !

Oumou : non merci, mais je préfère attendre Mon Mari

Djibril : OK.

C'est ainsi que Djibril est sorti à ma recherche.

Arrivé au niveau d'un chantier, Bakary gare la voiture et me sort de force de la voiture puis il se dirige
vers ce chantier.

- où m'amènes-tu Bakary ? Dis-je d'un ton craintif en essayant de me tirer dans sa main

Mais il ne me répond pas, il continua à me tirer par le bras

Il m'envoya au fond du chantier où personne ne pouvait nous voir ni, nous entendre puis, il me jete par
terre et se mis à me donner des coups-de-poing, je l'ai mordu à la main pour me défendre, mais fallait
pas.

il m'a attrapé par le cou et me poussa sur le sol, je suis tombée en cognant ma tête sur une brique.

J'ai commencé alors à pleurer à chaude larme, car je ne supporte pas qu'on me brutalise

Il s'est dirigé vers moi furieux pour me battre encore.


je me suis mis à genoux pour le demander le publier afin qu'il cesse de me frapper mais en vain. Il
refusa.

- je te demande pardon

Bakary, dis-je à chaude larme en étant à genoux devant lui pensant qu'en faisant cela, qu'il allait être
indulgent avec moi, mais c'était une hallucination, car il est devenu plus brutal qu'il n'était

Après m'avoir donné plusieurs coups douloureux dans le ventre et aux visages, il profita de mon corps
en déchirant tous les habits que je portais, moi, aussi en essayant de me défendre, je l'ai griffé tout le
visage.

Quand il a fini de faire ce qu'il voulait de moi, il a porté ses habits pour partir.

- tiens ton téléphone et appel Djibril pour qu'il vienne te chercher, parce que moi, je suis trop pressé
pour rentrer, dit-il en me jetant mon téléphone puis, il est parti

J'étais sans voix tellement que j'étais bouleversée, et à cet instant ma seule crainte, c'était mon bébé,
car j'avais mal partout même bougé mes membres était un problème pour moi, mon œil droit aussi était
enflé de telle sorte que j'avais du mal à bien voir.

J'étais à présent dans une situation désespérée, car je ne voulais pas que Djibril me voie dans cet état,
mais comment faire pour retourner à la maison alors que tous mes habits sont déchirés.

Après une longue réflexion, j'ai décidé de rappeler Djibril.

Et sans plus attendre, il est venu me chercher.

L'état dans lequel il m'a trouvé à provoquer un trouble chez lui du coup, il ne savait pas quelle attitude
prendre.

Quant à moi, j'étais incapable de le regarder dans les yeux tellement que j'avais honte de lui.

La tête baissée, je sens sa main sur moi et sans me poser de question, il m'aide à me relever, mais j'avais
du mal à marcher, il a jugé nécessaire alors de me prendre, il m'a pris et arrivé au niveau de la voiture, il
m'a posé pour ouvrir la porte de derrière de la voiture puis, il m'a posé dedans, je me suis allée là-bas.

Il a démarré la voiture direction à la maison pour changer les habits salle et déchirer que je portais,
après que cela fut fait, il m'envoya à l'hôpital.

Bakary, au lieu d'aller rechercher sa femme où il l'a laissé, il s'est directement rendu à la maison en
laissant sa femme là-bas.

Bachir : Djibril vient de m'appeler, il a retrouvé sa femme, mais qu'elle va terriblement mal

Fifi : va-le rejoindre Chéri

Bachir : oui, j'y vais


- il se passe ici des choses pas normale, dit oumou fâcher

Fifi : pourquoi dis-tu cela ?

Oumou : Bakary m'a appelé pour me dire qu'il est rentré à la maison et soudain, on retrouve Mariam, tu
ne trouves pas cela bizarre ?

Fifi : arrêtes de te faire des idées

Oumou : ma chère, j'ai un sixième sens très développé et je suis sûre et certaine qu'il était avec sa
cousine

Fifi : si, c'est le cas pourquoi ferait-il du mal à sa cousine qui est en plus l'épouse de son ami, parce que
tu as bien entendu mon mari dire que Mariam se portait très mal.

Oumou : je ne sais plus quoi penser franchement

Fifi : calme-toi et va voir ton mari

Oumou : je crois c'est ce que je vais faire, je vais aller lui poser directement la question.

Elles se furent un câlin ensuite oumou est partit.

Arrivé à la maison, elle trouve Bakary dans un profond sommeil tellement qu'il était fatigué.

À l'hôpital :

J'étais tellement affectée par ce que m'a fait Bakary que mes larmes n'arrêtaient pas de couler.

Dans mon lit d'hôpital, je me demande pourquoi Bakary me déteste comme cela, qu'ai-je fait pour
mériter tout le mal qu'il me fait subir ? Est-ce parce que je suis pauvre ? Ou c'est tout simplement parce
que je ne suis pas instruite ? Mais surtout pourquoi il fait cela à son ami qui l'aime comme un frère ?

Ces multiples questions me passaient sans cesse l'esprit.

Toute la nuit Djibril est silencieux, il ne m'a rien demandé au sujet de mon agression, je ne sais pas si
c'est parce qu'il a découvert que mon agresseur avait abusé de moi ou si c'est pour autre chose.

Et comme j'étais encore faible, je n'ai pas voulu lui poser la question.

Le surlendemain, Djibril m'annonce en me lançant un regard furieux et interrogateur que nous avons
perdu le bébé,

Une nouvelle qui provoqua un choc chez moi du coup, je me suis mis à pleurer à chaude larme

- qui t'a fait ça ? Quel imbécile t'a fait cela, me demande Djibril d'un ton énervé.

Je ne réponds pas
- dis-moi le nom de ce salopard qui t'a fait ça ? ajoute-t-il en criant.

Moi : je ne m'en souviens plus

Lui : comment ça, tu ne t'en souviens plus, Mariam ? Alors que je t'ai trouvé consciente !

Moi : (en larme)

- excuse ma franchise, mais je ne te crois pas, je ne peux pas concevoir que tu ne puisses pas te souvenir
de ton agresseur, tu connais celui qui t'a fait cela et j'exige que tu me dises son nom toute suite, dit-il
d'un ton coléreux

Moi : (en pleurant) Djibril arrête de crier pour l'amour de Dieu.

Lui : d'accord, je me calme, mais saches qu'on n'en restera pas là. Tu me diras son nom.

Bakary, se lève et prend une douche ensuite, il s'attable avec sa femme qui le soupçonne d'être
responsable de mon sort.

- où étais-tu hier ? Lui demande sa femme froidement

Lui : tu veux dire pourquoi je t'ai laissé seule à la fête hier ?

Elle : en effet

- eh bien, c'est un imbécile qui a cogné ma voiture et au lieu de s'excuser, il m'a mal parlé, je n'ai pas pu
digérer ses dits du coup, je l'ai donné un coup-de-poing et ont s'est battu, mentait-il

Sa femme n'étant pas convaincu lui demande si c'est ce type qui l'avait griffé le visage et il répond que
oui.

Elle : tu t'es vu avec Djibril ?

Lui : non, pourquoi ?

Elle : Sa femme a été agressée hier et son agresseur a abusé d'elle

- quoi !! Exclame-t-il en écarquillant ses yeux comme s'il ne sais pas.

- mais pourquoi personne ne m'a rien dit ? Ajoute-t-il

- peut-être parce que, tu le savais déjà, réponds sa femme sur un ton sec

Lui : attend, que veux-tu dire ?

- hier, tu as disparu au même moment que Mariam et elle a été retrouvée au même moment que tu m'a
appelé pour me dire que tu étais rentré et, quand je suis rentrée à la maison, je t'ai trouvé dans un
profond sommeil et l'odeur de ton savon m'a fait comprendre que tu avais pris une douche.
Il reste silencieux un instant en essayant de trouver

une réponse concrète.

- Bakary, serais-tu l'agresseur de ta cousine ? Ajoute sa femme

Ne sachant pas quoi répondre à sa femme, il explose de colère

- pourquoi tu n'irais pas poser tes stupides questions à la victime, parce que moi, je n'ai pas le temps
pour des bêtises, réplique-t-il en colère puis, il s'est levé de la table.

Sa femme n'étant toujours pas convaincue, décide d'aller me rendre visite à l'hôpital pour voir si elle
pouvait trouver quelque chose qui confirmerait ses doutes

À l'hôpital :

En caressant mes cheveux, Djibril me demande encore, mais cette fois-ci avec une voix tendre et douce

- parle-moi chérie, dis-moi le nom de ce monstre qui t'a fait cela.

Moi : Djibril pourquoi tu refuses de me croire

Lui : c'est que je ne parviens pas à comprendre, comment ce fait t-il que tu ne puisses pas te souvenir de
ce qui s'est passé alors que tu avais toutes tes facultés de discernement quand je t'ai retrouvé.

Ma voisine Bintou est rentrée dans cet intervalle de temps.

- Bonjour, comment te sens-tu, Mariam ?

Djibril : Bonjour, Bintou !

Je tourne doucement ma tête vers elle et un sourire s'affiche sur mon visage.

Moi : je vais bien tantie Bintou !

Elle me prend la main et me demande distinctement ce qui s'était passé.

J'ai hésité de parler devant Djibril et elle avait compris pourquoi je ne voulais pas répondre

Djibril : j'étais justement en train de la demander le nom de celui qui l'a fait cela, mais elle refuse de
parler

Bintou : peux-tu nous laisser seule un instant Djibril, s'il te plaît !

/>Djibril : d'accord, je vous laisse.

C'est ainsi que Djibril est sorti et il profita de ce moment pour aller acheter mes médicaments.

À la sortie de l'hôpital, il croise Oumou qui venait me voir.


- Ah ! Djibril te voilà, j'allais justement t'appeler, dit Oumou gentiment.

Djibril : comment vas-tu ma chère ?

Elle : je vais bien merci, je suis venue voir ta femme où je peux la trouer

Il l'indique la salle puis, il continua sont chemin.

Dans la salle :

Bintou : c'est lui n'est-ce pas ?

- oui, il a tué Mon Bébé Tantie Bintou, dis-je d'une voix plaintive

Bintou : ce Bakary n'a vraiment pas de cœur, comment peut-on traiter une femme de cette manière ?

Oumou est rentrée en ce moment et elle avait entendue ce que Bintou avait dit.

- je le savais, je savais que c'était lui ton agresseur, dit-elle en se dirigeant vers nous.

Moi : (effrayé) de quoi parles-tu ?

Bintou : c'est qui cette femme ?

Oumou : je suis la femme de ce Bakary dont vous parlez

Moi : personne n'a parlé de Bakary ici, t'a dû mal entendre

Oumou : Mariam, je ne suis pas stupide, j'ai bien entendu ce qu'elle a dit.

Moi : (bouche bée)

- Mariam, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne trompes pas Djibril avec Mon Mari, me dit-elle
d'un ton sec.

Moi : je ne trompe pas Djibril avec Bakary, je te le jure

Elle : alors explique-moi pourquoi, t'a-t-il fait cela ?

Moi : je ne peux rien te dire à ce sujet Oumou.

Elle : mais pourquoi ? Il s'agit de mon mari donc j'ai le droit de savoir tout ce qui le concerne.

Moi : c'est justement parce que tu es sa femme que je ne peux pas t'en parler.

- eh bien, si tu ne me dis pas ce qu'il y a entre mon mari et toi, j'irai toute suite racontée à Djibril ce que
je viens d'entendre, dit-elle en se dirigeant vers la sortie.

- attendez s'il vous plaît Madame, l'intercepte Bintou en l'attrapant par le bras.
- Mariam, je pense qu'il est préférable que tu lui dises la vérité, ajoute Bintou.

Moi : j'ai peur, qu'elle ne parle

- je le sais, mais je ne pense pas si elle racontera a quelqu'un, me dit Bintou ensuite, elle s'est tournée
vers Oumou.

Bintou : madame, on peut compter sur votre discrétion ?

Elle : vous vous trompez si vous pensez que je vais couvrir la femme avec qui me trompe mon Mari

Moi : je ne suis pas la maîtresse de ton mari oumou détrompe-toi

Oumou : alors pourquoi tout ce mystère ? Pourquoi tu ne me dirais pas le lien qui existe entre Mon Mari
et toi !

Moi : je te dirais tout ce que tu veux savoir si tu me promets d'être discrète

Oumou : et pourquoi devrais-je faire cela ?

Moi : parce que c'est ma vie et l'honneur de ma famille qui est en jeu

Oumou : eh bien d'accord, je te promets de garder ton secret.

Moi : Tantie Bintou, pardon va voir si Djibril n'est pas à côté s'il te plaît.

Elle est allée vérifier si Djibril n'était pas à côté.

Bintou : il n'est pas là, tu peux parler, je vais monter la garde

Moi : merci !

- alors c'est quoi ce mystérieux secret,

dit-elle en s'assoyant

Moi : il se passe que ton mari Bakary et moi ne sommes pas des cousins, mais mari et femme

Oumou : pardon ???

Moi : oui, il n'est pas mon cousin, au contraire, c'est lui mon véritable mari

Oumou : (perdue) serais-tu en train de me dire que toi et moi, on est co-épouse ?

Moi : tout à fait, je suis ta co-épouse, la première femme de Bakary

Oumou : ce n'est pas possible, alors qu'est-ce que tu fais avec Djibril ?

Moi : c'est lui qui m'a cédé à Djibril tout simplement parce que je ne suis pas instruite en se faisant
passer pour mon cousin
Oumou : donc ton mariage avec Djibril est faux ?

Moi : oui, mais Djibril ne le sait pas

Oumou : et tes parents dans tous ça ?

Moi : mes parents sont au village, je n'ai personne ici

Oumou : et ceux qui sont là, qui sont-ils ?

Moi : moi-même, je ne sais pas qui sont ces gens, ils se font passer pour mes parents parce qu'ils sont
payés pour ça.

Oumou : ce n'est pas croyable, Bakary est malade. Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas me
rendre compte que j'avais épousé un démon.

Moi : le Mariage donne le pouvoir et la possibilité à certains hommes de nous nuir sinon, je te jure que
je n'ai pas souhaité me retrouver dans cette situation.

Oumou : comment tu fais pour supporter cette situation Mariam ? Pourquoi ne dirais-tu pas la vérité à
Djibril ?

Moi : il se passe que je suis tombée amoureuse de lui et je ne voudrais pas le perdre.

Oumou : mais si tu ne lui dis pas maintenant la vérité que pensera-t-il de toi quand il découvrira

que tu es l'épouse de son collègue ?

Moi : tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie d'alléger ma conscience, mais si je parle, Bakary s'en
prendra à ma mère

Oumou : et pourquoi il t'a battu de cette manière ?

Moi : je ne sais si c'est parce que je lui ai dit que Djibril valait mieux que lui ou si c'est uniquement pour
me faire perdre mon bébé, mais le plus horrible dans tous ça, c'est qu'il a aussi abusé de moi.

Oumou : mon dieu, quel genre de personne j'ai épousé... Et ton bébé ?

Moi : je l'ai perdu malheureusement.

Oumou : je n'arrive pas à croire que Bakary soit cruel à ce point, je sais qu'il est insupportable, mais au
point de faire une chose pareille, ça non !

- hé ! hé ! Djibril arrive, nous interrompit Bintou en se dirigeant vers nous.

- je peux compte sur ta discrétion Oumou ? dis-je à voix basse

Oumou : t'inquiète, je ne dirais rien à personne, tu peux compter sur mon aide aussi
Moi : merci.

Djibril est rentré en ce moment.

- Oumou, t'est toujours là ? Dit-il en rentrant,

Oumou : oui, mais je suis sur le point de partir.

- où étais-tu ? Lui demandais-je

Lui : j'étais allé acheter tes produits à la pharmacie et là, je me rappelle que tu n'avais pas encore
mangé.

Moi : ce n'est pas grave, je peux attendre encore

- il ne faut même pas espérer, car tu vas toute suite prendre ces médicaments, dit-il en se dirigeant vers
la sortie.

- Djibril t'aime énormément Mariam, dit Bintou

Moi : oui, beaucoup.

Oumou : c'est pour cette raison que je veux qu'elle lui dise la vérité sur leur mariage maintenant, comme
ça, ça sera moins douloureux pour lui que d'apprendre par un autre.

Moi : non, mais vous ne comprenez pas que s'il découvre que, je suis la femme de son collègue, il me
quittera

Bintou : mais tu n'es pas sa femme, ton mari, c'est Bakary pas Djibril et tôt ou tard, tu seras confronté à
cette réalité. Donc vaut mieux le faire maintenant

Oumou : elle dit vrai Mariam, il faut te ôter de la tête que Djibril soit ton mari, cherche plutôt une
solution pour lui dire la vérité.

Moi : (soupire)

À la pâtisserie :

Djibril : bonjour, madame, je voudrais deux croissants au beurre et deux pains au chocolat s'il vous plaît.

L'employée : c'est tout Monsieur ?

Djibril : vous avez quoi comme boisson ?

L'employée : nous avons toute sorte de jus de fruit

Djibril : eh bien, apportez-moi deux canettes de jus d'orange plus une bouteille d'eau
- d'accord, répond l'employer en allant apporter ce qu'il a commandé ensuite, elle est réapparue pour le
servir.

L'employée : tenez !

- Merci, dit Djibril ensuite, il est parti

Il se retourne à l'hôpital et trouve que Oumou n'était plus là.

Moi : enfin te voilà !

Djibril : qui y-a-t'il ?

Moi : Bintou voulait partir aussi.

Djibril : ah ! Je suis désolée pour le retard alors.

Bintou : ce n'est pas grave, prend soin de ma sœur, je repasserai la voir le soir

Djibril : d'accord et merci beaucoup

Moi : merci, je t'attends

- d'accord, prend soin de toi, dit-elle avant de partir.

Djibril : j'ai acheté des croissants, tu vas te lever manger et prendre tes médicaments

Moi : tu es vraiment têtu Djibril

Il allait me répondre quand ce psychopathe de Bakary est arrivé accompagné des parents qu'il a choisis
pour moi.

- Mon dieu Djibril pourquoi, tu ne m'as pas prévenu. Dit Bakary.

Dès que j'ai vue Bakary, j'ai perdu mon sang froid du coup, je me suis mis à crier.

- Djibril ! Djibril ! s'il te plaît ne le laisse pas m'approcher... S'il te plaît tiens les loin de moi, s'il te plaît,
dis-je d'une voix tremblante en tenant très fort la chemise de Djibril.

- Bakary, peux-tu m'expliquer pourquoi ma femme a si peur de toi ? Et pourquoi ton visage est griffé de
la sorte ? Dit Djibril à Bakary

Il gratte sa tête puis, il répond en ces termes :

- pour mon visage, je me suis battu avec un type et, en ce qui concerne ta femme, je ne sais pas
pourquoi elle est effrayée de me voir. Moi, je suis juste venu la rendre visite, répond-il

Djibril : eh bien pour l'instant, elle ne veut pas te voir. Donc repasse un autre jour
Bakary : d'accord, il n'y a pas de soucis, je m'en vais.

Bakary est partit avec mes soi-disant parents ensuite, Djibril s'est tourné vers moi avec un regard
douteux puis, il me demande en ces termes.

Lui : pourquoi Bakary te fait si peur ?

Je promène les yeux pour dissimuler ma panique en ayant un affolé battement de Coeur

Djibril : je t'ai posé une question Mariam !

- je suis désolée de la façon dont, j'ai réagi bb, il se passe que, les hommes me font peur depuis que j'ai
eu cette agression, donc ne fait pas attention à ce que je dis ou fait ces jours-ci s'il te plaît. Dis-je d'une
voix faible

Il me regarda un instant, fronça les sourcils, s'apprêta à dire quelque chose puis renonça et se plongea
dans ce qu'il m'a acheté, il ne releva la tête que pour me donner la nourriture.

- tiens, mange tes croissants ensuite, tu vas prendre tes médicaments, dit-il en me donnant les
croissants

- merci ! T'es vraiment un amour, dis-je avec sourire.

Son ami Bachir et son épouse sont arrivés à cet instant

- salut, ont-ils dit en rentrant

Bachir : comment va-t-elle ?

Djibril : beaucoup mieux

- du courage ma chère, Dieu se charger de celui qui t'a infligé cela, m'a dit fifi la femme de Bachir

Moi : merci !

- Bachir, puis-je m'entretenir un instant avec toi ? Dit Djibril à Bachir

Bachir : bien sûr !

Djibril : dans ce cas, allons-y

Bachir : OK

- j'arrive mon amour, je n'en ai pas pour longtemps, m'a dit Djibril en posant une bise sur son front
ensuite, il s'est dirigé vers la sortie avec Bachir.

Au-dehors :
- dis-moi Bachir, est-ce cela t'arrive de te poser des questions sur l'apparence des choses, de ce qu'on
voit et de ce qui nous échappe ? dit Djibril confus

Bachir : pourquoi,

me poses-tu cette question ?

Djibril : je trouve ma femme réellement bizarre, j'ai comme l'impression qu'elle me cache quelque chose

Bachir : (perdu) comment ça, tu la trouves bizarre ?

Djibril : tout d'abord, elle n'a rien voulu me dire concernant son agression, elle persiste à dire qu'elle ne
s'en souvient pas, mais pour moi ça ne tient pas

Bachir : elle dit peut-être vrai

Djibril : je l'ai trouvé consciente et elle n'avait pas du tout l'air d'une personne droguée, je suis sûr
qu'elle connaît son agresseur

Bachir : alors pourquoi, refuse-t-elle de te révéler son identité si elle le connaît ?

Djibril : c'est la grosse question que je me pose aussi, mais le plus bizarre dans tout cela, c'est que tout à
l'heure, elle a fait une crise de nerfs quand elle a vu Bakary.

Bachir : Bakary ?

Djibril : oui, et elle avait si peur qu'elle a failli déchirer ma chemise et quand, je l'ai demandé pourquoi
elle était effrayée de voir Bakary, elle m'a répondu de ne pas tenir compte de ces faits et gestes, mais
pour moi ça ne s'explique pas.

Bachir : alors ça ! Ça ne me plaît pas du tout

Djibril : (confus) Pourquoi dis-tu cela ?

Bachir : hier nuit ma femme me disait qu'Oumou soupçonnait Bakary d'être l'agresseur de Mariam

Djibril : et si c'était vrai ?

Bachir : tu délires ou quoi ? Bakary ne ferait jamais une chose pareille à une femme encore moins à ton
épouse qui est en plus sa cousine

Djibril : Bakary avait tout le visage griffer

Bachir : vraiment ! Et tu ne l'as pas demander comment cela est arrivé ?

/>Djibril : si, il m'a dit qu'il s'était battu.

Bachir : pourtant un homme ne se défend pas avec ses griffes lors d'une bagarre
Djibril : justement, je me suis dit la même chose

Bachir : écoute Djibril, je sais que t'es très affecté par ce qui est arrivé à ta femme, mais la seule
personne qui peut éclaicir cette histoire, c'est bien elle, oblige la à te dire le nom de son agresseur

Djibril : je ne peux pas l'obliger à faire quelque chose contre son gré, mais si jamais je découvre que
Bakary à quelque chose à voir avec son agression de ma femme, je te jure que je le poursuivrai en
justice.

Bachir : n'accuse personne pour l'instant sans preuve, parce que tu pourrais te tromper.

Djibril : d'accord.

Après l'hôpital, Bakary est directement rentré chez lui, mais il ne trouva pas sa femme à la maison et
quelques minutes après, cette dernière est rentrée de mauvaise humeur.

- je peux savoir où étais-tu ? Demande Bakary à sa femme

Oumou j'étais allée vérifier si ce n'était pas toi qui avais agressé ta cousine et j'ai obtenu la preuve qui
atteste que c'est toi qui l'as agressé

Bakary : je ne savais pas que tu étais de la police. Alors que t'a-t-elle dit, ma cousine ?

Oumou : elle ne m'a rien dit, j'ai fait ma propre conclusion... je sais que c'est toi qui l'as battue, ton
histoire de voiture n'est rien d'autre qu'un mensonge, mais moi, tu ne m'auras pas

Bakary : tu me crois capable de faire ça ?

- tout à l'heure à l'hôpital, j'ai remarqué que Mariam avait des ongles du coup, j'ai compris que

c'est elle qui t'avais griffée le visage pour se défendre, parce qu'un homme ne griffe pas lors d'une
bagarre au contraire il donne des coups de poing, tu vas continuer à nier ? Lui a dit sa femme sans
crainte sur un ton dur.

- Tu me crois vraiment capable de faire une chose pareille ? Répète-t-il

- pour être honnête, je ne te croyais pas capable de faire une chose pareille à une femme, mais je réalise
que je me suis trompée sur toi, mais je vais ouvrir les yeux de Djibril, je vais lui dire que c'est toi qui a
agressé sa femme.

Bakary : et il va faire quoi ?

Oumou : pardon ?

Bakary : Je te demande ce qu'il pourrait me faire !

Oumou : serais-tu en train de m'avouer que c'est bien toi qui a fait cela à ta cousine ?
Il éclata d'un rire et décida de tout lui dire sans savoir qu'elle était déjà au courant

Lui : eh bien, puisque tu es curieuse, je vais tout te dire comme ça, tu pourras aller le raconter à Djibril.

- je t'écoute alors, dit-elle en croisant les bras.

Bakary : pour commencer, Mariam n'est pas ma cousine, c'est une villageoise que j'ai épousé contre
mon gré et que j'ai ensuite céder à mon ami, puisqu'elle ne m'intéressait pas.

Il l'a expliqué comment, il a fait pour me marier à Djibril, ça vous le saviez déjà, donc, ce n'est pas la
peine de faire une répétition.

Mais cette nouvelle laissa la sa femme impassible puisqu'elle savait déjà la vérité.

Oumou : alors pourquoi, tu ne voulais pas qu'elle fonde une famille avec Djibril, puisque c'est toi qui les
a unies ?

Bakary : cela ne te regarde pas.

Oumou : tu es finalement tombé amoureux de la femme que tu as rejetée, c'est ça ?

- oui, je suis tombé amoureux d'elle et tu sais pourquoi ? Parce qu'elle vaut mieux que toi, malgré qu'elle
n'ait pas fait des études, cria-t-il

Oumou : ah ! Vraiment ?

- eh oui ! Elle cuisine bien en plus c'est une femme soumise, par contre toi, tu ne sais tenir même une
maison à plus forte raison pouvoir cuisiner mais aussi, tu es très mal élevée, ajoute-t-il sur un ton
méprisant

Oumou : alors pourquoi es-tu encore avec moi ?

Bakary : parce que je suis un imbécile !

Oumou : tu es pas seulement un imbécile, mais aussi un fou, mais moi, je vais te guérir de ta dépression,
parce que si tu penses que tu vas te débarrasser de moi comme un objet, tu te mets le doigt dans l'œil,
je ne suis pas Mariam Moi et, je ne te crains pas du tout.
Bakary : ah vraiment !

Oumou : eh oui, et si jamais tu t'hasardes à lever la main sur moi un jour Bakary, tu vas le regretter,
parce que je n'hésiterai pas à te jeter en prison bien que tu sois Mon Mari.

Bakary : ...

- en ce qui concerne mon éducation sache que la tienne vaux pas mieux qu'elle, parce que toi aussi, t'es
très mal élevé tchurrrr ! Complète-t-elle sur un ton méprisant puis, elle le laisse arrêter avec plein
d'étonnement.

Après quatre jours passé à l'hôpital, je rentre enfin à la maison.

Moi : Djibril, tu peux rependre demain le boulot

Lui : non, pas avant que je sois complètement rétablie

Moi : je vais mieux à présent, tu ne vois pas ?

Lui : d'accord, mais à une seule condition !

Moi : laquelle ?

Lui : que tu me promettes de suivre le traitement au pied de la lettre, promis ?

Moi : oui, c'est promis


Djibril : d'accord !

Moi : bb !

Lui : oui !

Moi : je sais que tu m'aimes énormément, mais ce que, je voudrais savoir, c'est si tu me fais confiance !

Lui : pourquoi me poses-tu cette question ?

Moi : pour que je puisse m'ouvrir à toi, mais pour cela, il faut que je sois sûre que, tu me fais confiance.

Il me regarda et fronça les sourcils avant de me répondre

- je te fais entièrement confiance, mais pour être franc, je doute de ta sincérité, me dit-il

Honnêtement, je ne m'attendais pas à cette réponse.

Moi : Djibril, tu doutes de moi ?

Lui : Bâ, je ne sais pas trop, mais honnêtement, je te trouve très bizarre dernièrement

Moi : tu me trouves bizarre ?


Lui : Bâ oui, d'abord avec Bakary et hier aussi, tu as insulté ta mère sous mes yeux

Moi : cette femme n'est pas ma mère Djibril

Lui : pardon ?

Je me suis levée pour lui faire face.

D'une douce et tendre voix, je lui dit ceci :

Moi : Djibril, il y a beaucoup de choses que tu ignores de moi et, si je n'ai jamais rien voulu te dire depuis
le départ, c'est parce que ma vie et l'honneur de ma famille était en danger.

Djibril : de quoi s'agit-il ?

Moi : il s'agit de notre mariage et de mon agression

Djibril : (intéressé) je t'écoute alors

Moi : pour l'instant, je ne vais rien te dire.

Djibril : et pourquoi pas maintenant ?

J'ai hésité de parler.

Il plonge ses yeux dans les miens puis, il me tient la main pour me rassurer.
- la vérité apporte la paix au cœur. Donc parle-moi. Dit-il

Moi : je te dirai la vérité en présence de quelques personnes

Djibril : et je peux savoir qu'elles sont ces personnes ?

Moi : Bintou, et tes deux amis

Djibril : qu'est-ce que mes potes viennent voir là-dedans.

Moi : tu le sauras plus tard

Djibril : eh bien, on va les appelés

Moi : d'accord.

Il allait appeler ses amis quand ils ont tous les deux apparu.

- Mariam, il y a du mieux ? Me dit Bachir en se dirigeant vers nous

Moi : oui, je vais bien merci

- ça tombe bien que vous soyez venus, j'allais justement vous appeler pour que vous veniez chez-moi.
Dit Djibril en regardant Bakary avec un mauvais œil.
Bachir : y a un problème ?

- non, c'est ma femme qui voulait que vous soyez là, car elle a des choses à me révéler, dit Djibril.

Bakary : et pourquoi veut-elle que nous soyons présentes ?

- parce que ce que j'ai à lui dire vous concerne, particulièrement toi, rétorquais-je

- et en quoi cela me concerne en particulier ? Dit Bakary avec assurance pensant que je n'oserais pas le
démasquer devant ses amis.

Vêtue d'un pantalon noir, d'un chemisier blanc à manches courtes et d'un pull-over noir, je vais prendre
une chaise pour m'asseoir en face d'eux.

- Djibril, Bakary n'est pas ce qu'il prétend être, c'est un lâche, un homme sans cœur, dis-je sur un ton
méprisant

Bachir : attends Mariam, pourquoi médis-tu ton cousin de la sorte, qu'est-ce qu'il t'a fait ?

Moi : cet ingrat n'est pas mon cousin

Bakary : (paniqué) mais qu'est-ce que tu racontes Mariam, tu as perdu la tête ?

- Bakary, inutile de faire semblant, car ma patience à atteint ces limites, aujourd'hui je vais dire toute la
vérité à Djibril absolument tout, afin qu'il sache quelle salle ordure tu es ensuite, tu pourras mettre tes
menaces à exécution, mais je ne permettrai plus que tu continues à te moquer de lui. Dis-je en colère

Djibril : (confus) je peux savoir ce qui se passe entre vous deux ?


Moi : Djibril, la femme que j'ai insultée à l'hôpital n'est pas ma mère, je ne sais même pas qui sont ces
gens qui prétendent être mes parents. Ma véritable mère ainsi que le reste de ma famille se trouve au
village... ces gens sont sous les ordres de Bakary.

Djibril : quoi ?

Moi : Oui, et sache que je ne suis pas la cousine de cet ingrat qui te sert d'ami

- mais c'est quoi cette histoire ? Si tu n'es pas, la cousine de Bakary, quel lien as-tu avec lui ? Et pourquoi
a-t-il conduit Djibril chez ces gens pour demander ta main s'ils ne sont pas tes véritables parents ? Dit
Bachir en se tournant vers Bakary.

- répond Bakary, dit leur quel lien existe entre nous deux et comment tu es parvenu à nous unir Djibril et
moi, dis-je d'un ton coléreux.

Sans gêne, il répond en ces termes :

- elle dit vrai, nous ne sommes pas des cousins, on est mariés et on s'est mis d'accord pour nous moquer
de Djibril, a-t-il dit en fixant Djibril droit dans les yeux.

Bachir : quoi ???

- tu ne parles pas sérieusement, je suppose ? Lui demande Djibril

- c'est faux, Djibril ! Moi je ne te connaissais pas pour vouloir te faire du mal, il essaie de retourner la
situation contre moi pour me faire passer pour la coupable, c'est lui qui m'a contraint de me marier avec
toi, protestais-je
- Après m'avoir utilisé, il a décidé se débarrasser de moi parce que je ne suis pas lettrée, je viens de te
dire que c'est pour protéger ma vie et l'honneur de ma famille que, j'ai gardé le silence, tu dois me
croire Djibril

Bintou est arrivée dans cet intervalle de temps et m'a aidé à me défendre.

- Djibril, Mariam te dit la vérité, j'ai moi-même été témoin d'une de ses menaces concernant sa
grossesse, il venait souvent ici derrière toi pour menacer Mariam d'interrompre sa grossesse, tu peux
aussi demander son épouse, dit Bintou de façon apaiser

Moi : (inquiète) Merci Bintou.

Djibril : c'est donc lui qui t'a agressé ?

Moi : ...

Djibril : (en colère) c'est Bakary oui ou non ?

Moi : ...

Djibril : réponds ???

Moi : oui, c'est lui qui m'a agressé, parce qu'il ne voulait pas que mon Bébé naisse.

Djibril n'a pas pu se retenir du coup, il l'a donné un coup-de-poing au visage.

- sors de chez-moi crétin et ne revient plus jamais, cria Djibril étant dans tous ces états
- je vais partir, mais avec ma femme... Suis-moi Mariam, proteste Bakary d'un ton coléreux aussi

- Mariam, ne bougera pas d'ici, réplique Djibril en colère

Bakary : Mariam, n'est pas ta femme, c'est la mienne, c'est à moi ses parents l'ont donné pas à toi.

- tu vas gérer cela avec sa famille, moi j'ai payé sa dote, j'ai financé le mariage. Donc c'est ma femme et
personne ne peut me dire le contraire et moins d'erreur, je te traîne en justice.

J'aurais pu compter les battements sourds de mon cœur quand Djibril s'est avancé vers moi.

Et jusque-là, Bachir n'a pas pu dire un mot, tellement qu'il était dépassé.

- Bakary, je n'arrive pas à croire que t'ai pu faire une chose pareille, dit Bachir d'un ton déçue

Bakary : je t'en prie Bachir ne te mêle pas de cette histoire

- tu attends quoi pour déguerpir de chez-moi, dit Djibril d'un ton coléreux à Bakary

- Mariam, tu ne perds rien pour attendre, arrivé à la maison je vais appeler mon père pour tout lui
raconter. Quant à toi Djibril on se reverra pour terminer ce que l'on a commencé, parce que ne pense
pas que, je vais tolérer le coup que tu m'as donné. Dit Bakary ensuite, il est parti.

Djibril me fixe droit dans les yeux et me demande d'un ton coléreux de lui expliquer pourquoi je lui avait
rien dit depuis le début de notre union.

- pourquoi m'as-tu caché que Bakary était ton mari ? Me demande-t-il en colère
Moi : j'étais terrorisée Djibril, dans quelle langue veux-tu que je te dise cela

Djibril : tu aurais pu me le dire, cela m'aurait évité de me faire passer pour un imbécile.

Bachir : Djibril calme toi, Mariam n'est nullement responsable de ce qui est arrivé, elle a dit devant
Bakary qu'elle a été contrainte de garder le silence et il n'a pas nié en plus ce n'est pas elle qui t'a
conduit chez ces gens qui prétendaient être les parents de Mariam, mais plutôt Bakary. C'est donc à lui
que tu dois en vouloir.

Djibril : que vais-je dire à ma mère ainsi qu'aux autres membres de la famille ? Que vais-je leur dire
concernant mon mariage ?

Bachir : réfléchi avec la tête froide, tu trouveras une solution

en plus ta mère n'a pas besoin de l'apprendre.

Djibril : non mais, tu ne comprends pas que ce connard veut l'a reprendre !

Bachir : non, je ne crois pas que Bakary soit amoureux de Mariam sinon, il ne te l'aurait pas cédé

Djibril : alors peux-tu m'expliquer pourquoi il ne veux pas que Mariam me fasse un gosse ? La seule
explication à cela, c'est qu'il compte la reprendre !

Mariam : laisse moi me rendre au village pour expliquer la situation à ma mère ainsi, elle pourra
dissoudre mon mariage avec lui.

Djibril : tu es sûre que ta mère pourra dissoudre votre mariage ?


Moi : oui, vu la manière dont il m'a traité oui.

Bachir : Mariam, ta mère aurait besoin des preuves tangible pour te croire et si Bakary lui en parle en
premier, il aura raison sur toi.

- si Bakary figure sur vos photos et vidéos de mariage cela pourrait vous servir de preuve, dit Bintou

Moi : Bien sûr qu'il y figure, puisqu'il était le témoin de Djibril

Bintou : Eh ! bien, ce que moi, je vous conseillerais, c'est de vous rendre au plus vite possible au village
pour régler ce problème, avant que ce dépressif ne vous devance.

Bachir : je suis entièrement d'accord avec elle, tu en penses quoi Djibril ?

Djibril : c'est une bonne idée, mais le souci c'est que je ne pourrai pas me libérer pour aller au village à
cause du boulot

Bachir : ouais, tu as raison

Moi : ce n'est pas grave, moi, je me rendrai quand, je serai complètement rétablie.

Bintou : je t'accompagnerai si tu veux.

Moi : ça me ferai plaisir !

Nous avons
longtemps discuté ensuite Bachir à décidé de partir et Djibril pour se vider la tête est parti le
raccompagné.

- crois-tu que j'ai bien fait de dire la vérité à Djibril ? Dis-je à Bintou

Bintou : Bien sûr que tu as bien fait de dire la vérité à Djibril, il devrait être informé de cela.

Moi : je vivais dans une inquiétude mortelle.

Bintou : comment te sens-tu à présent ?

Moi : je me sens libérer d'un lourd poids Tantie Bintou.

Bintou : Dieu ne t'abandonnera pas ma chère

Moi : c'est pour Oumou, je m'inquiète désormais.

Bintou : j'ai peut-être eu tort de mentionner son nom devant son mari.

Moi : t'inquiète, elle comprendra

- bon, je vais devoir te laisser, tu as besoin de te reposer, m'a-t-elle dit en se levant

Moi : encore une fois merci, je ne sais pas ce que je ferai sans toi

Bintou : je t'en prie


Elle me fit un câlin puis, elle est partie.

Djibril est revenu à la maison très tard la nuit et n'a pas voulu se coucher pour des raisons que j'ignore.

Je l'ai trouvée assis à la table en train de boire du thé. je n'ai pas voulu le déranger, je suis donc allée me
coucher et je me suis endormis aussitôt, car j'étais fatiguée de ma journée mouvementée avec cette
histoire avec Bakary.

Et lorsque je me suis réveillée le matin, il était toujours assis où il était.

Avec une énorme culpabilité, je me dirige vers lui, arrivé à son niveau, je m'assois à côté de lui

pour lui demander ce qui n'allait pas.

Moi : bonjour !

Lui : salut !

Moi : quelque chose ne va pas ?

Lui : (soupire) ça va t'inquiète

Moi : alors pourquoi tu n'es pas venu dormir ?

Lui : j'avais besoin de réfléchir.


Moi : réfléchir par rapport à quoi ?

Il ne me répond pas et dans ces yeux, je vis de la peine.

- Parle-moi Djibril, je ne supporte pas te voir ainsi, dis-je d'un ton inquiet

Il ne me répond toujours pas.

- Djibril, tu ne me vois plus comme ta femme, c'est ça ? Poursuivais-je calmement.

Lui : tu n'es pourtant pas ma femme Mariam et le pire, c'est que je suis fou amoureux de toi.

Moi : tu n'as pas à t'inquiéter pour cela Mon Amour, ma mère me connais mieux que quiconque, et je
suis sûre qu'elle me croira si je lui raconte les faits

Il me fit une bise sur le front puis, il alla prendre sa douche pour ensuite aller au boulot.

Une semaine plus tard :

samedi, très tôt, le matin, pendant que j'étais encore couchée avec Djibril, on vient frapper à la porte, je
me lève et enfile un pagne sur ma robe de nuit puis, je vais voir qui s'était .

Et à ma grande surprise, je vois le père de Bakary, ma mère et ce salopard de Bakary.

Je me demandais si je rêvais ou si j'étais vraiment éveillée.

- maman !! Dis-je étonnée en écarquillant les yeux.


Moi : maman, c'est bien toi ?

Djibril est apparu dans cet intervalle de temps en pyjama.

Djibril : qui y-a-t'il ?

- vous avez vu ce que je vous disais ? Mariam m'a quitté pour mon collègue... Je ne voulais pas vous
inquiéter raison pour laquelle je ne vous ai rien dit jusqu'à ce que je la retrouve, et si je vous ai fait venir,
c'est pour que vous puissiez voir de vos propres yeux la preuve de ce que j'avance, dit Bakary sans gène
devant ma mère et son père pour ternir mon image.

J'étais affreusement déçue de lui, vous n'avez pas idée à quel point.

- Mariam, c'est ce que tu m'as fait ? Dit ma mère d'un ton déçue

- entre ! maman, je vais tout expliquer, dis-je en attrapant le poignet de sa main.

Elle retira sa main puis, me gifla violemment.

- comment oses-tu me demander de t'introduire dans la maison de ton amant ? A-t-elle dit ensuite, elle
s'est soudainement mise à pleurer très fort devant moi.

- Mariam, je suis très déçue de toi pour être honnête, dit le père de Bakary.

Je n'avais aucun argument pour me défendre et j'avais tellement honte que, j'évitais leur regard
- maman, je t'en supplie écoute moi, je n'ai pas commis l'adultère comme vous l'a fait croire Bakary, j'ai
été contrainte de vivre maritalement avec cet homme que vous voyez, dis-je pour me défendre.

Elle souleva sa tête, sauta sur ses pieds et commença à me frapper violemment avec sa chaussure en me
traitant de tous les noms.

- tu vis sous le toit d'un homme qui n'as pas payé ta dot et tu oses me cracher que tu n'as pas commis
l'adultère, hein ! Mais avant que je ne sois la risée de tout le village, je vais d'abord te tuer repuniante,
traînée, imbécile, disait-elle en me tapant

dessus avec sa chaussure ensuite, elle m'a tirée de force par les cheveux pour me sortir de chez Djibril,
je ne répliquai pas, je la laissai me faire ce qu'elle voulait, parce que quoique je dise, elle ne me croirait
pas, surtout pas après m'avoir trouvé à moitié nu Chez Djibril.

Mes pleurs touchaient profondément Djibril, mais il ne pouvait malheureusement pas intervenir entre
ma mère et moi.

Bakary attendit à ce que ma mère me sorte de chez Djibril pour se moquer de lui.

- Qui y-a-t'il mon gars, tu ne vas pas secourir ta femme ? Dit Bakary à Djibril avec sourire.

Pour ne pas se faire une mauvaise image devant ma mère, Djibril garda son calme.

Bakary est allé nous rejoindre dans la voiture après s'être moqué de Djibril, il démarra direction chez lui

Et arrivé chez lui, ma mère m'impose de me mettre à genoux pour implorer le pardon de mon soi-disant
mari vous vous rendez compte !

- maman avant de m'imposer quoique ce soit écoute moi d'abord, dis-je calmement
- tu oses parler encore, hein ! Me gronde-t-elle ?

J'ai décidé de ne pas me laisser faire, je poursuivis donc avec une fermeté accrue :

- maman, je préfère mourir que de vivre auprès de cet irrespectueux, dis-je d'un ton coléreux.

Elle s'est levée encore pour me taper dessus, elle m'a frappé jusqu'à ce que Bakary lui-même a
intervenu.

- s'il vous plaît laisser-moi me charger du reste ! Dit-il gentiment à ma

mère

- héé ! Donc comme tu vois maintenant la lumière et les voitures de façon permanente et quotidienne,
tu as décidé de devenir caméléon ? Me gronde-t-elle.

- viens Mariam, tu vas prendre une douche, me dit Bakary en me tenant le poignet de ma main

- ne me touche pas, je peux marcher toute seule, protestai-je sur un ton méprisant.

Dans la chambre, il essaye d'être gentil avec moi, mais je ne voulais plus rien n'avoir avec lui.

Il me regardait désole.

Il essaya d'essuyer mes larmes, j'ai retiré sa main, puis j'ai mis une grande distance entre nous.

Lui : je suis désolée Mariam, mais tu ne vas plus retourner avec Djibril, parce que je suis finalement
tombé amoureux de toi
- moi, je ne t'aime pas, c'est Djibril j'aime, pas toi, protestai-je

Bakary : on a fait un marché toi et moi. Tu as choisi de désobéir à mes ordres et de retourner les choses
contre moi, maintenant ta stupidité me donne le Droit de disposer de ta vie.

Moi : tu as réussi à mettre le feu entre ma mère et moi en lui mettant des conneries dans la tête, mais
crois-moi ce mensonge ne durera pas longtemps, je lui ferai découvrir ton vrai visage.

Bakary : tes menaces ne me font pas peur, puisque tu n'as aucune preuve en plus, ta mère se retourne
demain, je l'ai fait venir uniquement pour qu'elle puisse te trouver chez Djibril.

Moi : un jour viendra, tu t'agenouilleras devant moi pour me demander pardon et tu demanderas Dieu
sa clémence

Je sombrais dans un désespoir

sans bornes, car je ne voyais d'éclaircie nulle part, mais le jour suivant avant le départ de ma mère Djibril
a débarqué avec sa mère chez Bakary.

- Bakary, tu peux me dire de quel Droit tu te permets d'aller chercher Mariam Chez Djibril ? Dit la mère
de Djibril sur un ton dur.

- apparemment, votre fils ne vous a rien raconté, réplique Bakary.

- oh que si, il m'a tout raconté et puisque c'est toi qui as organisé le mariage, j'exige que tu nous rendes
ce qui nous revient de droit, parce que tu ne peux pas te moquer de nous de cette manière et espéré
t'en sortir facilement, tu nous rends Mariam où on te traîne en justice.
- quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ici, de qu'elle Mariam parle-t-elle ? Demande son père
confus

- Il se passe que Mariam et moi sommes mariés, dit Djibril d'un ton neutre.

- mais, c'est le Monsieur chez qui l'on vient ... Mariam, tu as un mari que je ne connais pas ? M'interroge
ma mère

- comment se fait-il que vous soyez mariés alors qu'elle était déjà mariée et sans que sa famille ne soit
au courant ? Rétorque le père de Bakary

- seul Bakary peut vous expliquer cela parce que c'est lui qui nous a conduits chez les parents de Mariam
en se faisant passer pour son cousin aujourd'hui, il ne va pas oser nous dire que cette même femme est
son épouse... Et s'il ne nous rend pas Mariam, on ira très loin, c'est juste un avertissement, allons-y mon
fils, Dit la mère de Djibril sur la défensive

Son père se tourne vers lui et lui demande en ces termes :

- mon fils, c'est quoi cette histoire de cousin ? Lui demande son père perdu.

- comment veux-tu que je le sache si je ne sais même pas de quoi elle parle ? Proteste-t-il

Son père : t'es vraiment sûr de ne pas savoir de quoi, elle parle ?

Bakary : puisque je te l'ai dit.

- alors pourquoi réclame-t-elle Mariam ? Ajoute-t-il.

Bakary resta silencieux un instant avant de répondre son père.


- papa, il y a de ces choses qui sont difficiles à expliquer, mais ne t'inquiète pas tout va bien, je me
charge de régler ce problème, répond-il confus

Son père ayant des doutes décide de percer le fond de cette histoire, parce que connaissant son fils, il
sait que s'il le pousse à bout, il avouera ces actes donc du coup, il nous demanda de le laisser seul un
instant avec son fils en ces termes :

- pouvez-vous nous laisser seuls un instant s'il vous plaît, nous dit son père.

Sans hésitation, ma mère et moi sommes allées dehors.

Il referma la porte se retourna et marcha vers son fils ensuite, il poursuit la parole en plongeant son
regard dans les yeux de Bakary qui était visiblement sur ses nerfs.

- Bakary, je connais très bien Mariam et si je l'ai choisi parmi tant d'autres, ce n'est pas parce qu'elle
était la belle du village, mais parce qu'il te fallait une femme comme elle, une femme soumise et
courageuse qui a une valeur éducative honorable pour te supporter c'est pour cette raison, je l'ai
choisie, car elle fait partit des plus braves gens de notre village.

Lui : papa, Mariam m'as trompé avec un autre, tu as toi-même vu qu'elle venait de se réveiller quelle
preuve veux-tu encore pour que tu me croies ?

Son père : Bakary, je te connais, tu as certainement fait quelque chose à cette pauvre femme, je refuse
de croire qu'elle t'est quittée comme ça, sans aucune raison valable, c'est vrai que je l'ai trouvée chez
cet homme, mais quelque chose

me dit au fond de moi qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette histoire, parce que
Mariam n'exprime aucun remords et d'après les explications de la mère de ce dit Djibril son fils aurait
épousé Mariam une chose que je n'arrive pas à comprendre.
Lui : "rire" papa où t'as vu une femme épousée deux hommes ?

Son père : c'est justement ce que je voudrais que tu m'expliques.

Lui : ne me dis pas que, tu as cru ces gens ?

Son père : désolé de te dire ça, mais je ne crois pas à ta version des faits, parce que je ne pense pas si ce
Djibril oserait venir chez toi accompagné de sa mère réclamer ta femme s'ils n'avaient pas une bonne
raison de le faire.

Lui : (soupire)

Son père : parle-moi, je suis ton père, qu'est-ce que tu as fait à ta femme pour qu'elle te quitte ?

Bakary : (en colère) bon sang papa dans quelle langue veux-tu que je te parle, Mariam est stupide, c'est
une villageoise, naïve, qui ne sait ni lire ni écrire, Djibril a du l'a trompée avec de l'argent, qu'est-ce que
j'en sais Moi.

Son père : Mariam est peut-être une villageoise et illustrée, mais elle n'est pas naïve, parce qu'elle s'est
toujours battu de manière positive pour s'en sortir. Donc je ne penses pas si elle serait capable de faire
une chose pareille, il s'est forcément passé quelque chose et tu vas toute suite me dire ce que s'est...
Mariam à vraiment commis l'adultère ou c'est un autre de tes mensonges ?

Bakary : tu penses réellement que je t'aurais fait venir si j'avais quelque chose à cacher

Son père : (en criant) alors explique-moi pourquoi, ils disent que Mariam leur revient de Droit ?

Bakary : (en criant) parce que Djibril, c'est un imbécile qui couche avec l'épouse des autres
- c'est faux beau-père, c'est lui qui a cédé Mariam à son collègue comme un objet, dit Oumou en
rentrant

Son père se tourne en sursaut vers Oumou avant de lui reposer la question.

Son père : que dites vous ? Il a cédé qui à son collègue ?

Oumou : Mariam évidemment !

- tais-toi idiote, l'intercepte Bakary en colère.

- non, je ne me tairais pas Bakary, ton père doit savoir quel genre de personnalité est son fils, réplique
Oumou en marchant normalement vers eux un pied devant l'autre.

- je vous ai entendu parler de Djibril tout à l'heure, je ne sais pas ce qui s'est passé puisque je n'étais pas
là, mais laisser-moi vous dire que, c'est votre fils ici présent qui a introduit Mariam dans la vie de Djibril
en se faisant passer pour son cousin et maintenant, il veut la récupérer puisque ce dernier à découvert
la vérité... Veuillez m'excuser, Conclut Oumou en souriant ensuite, elle s'est élancée vers sa chambre en
laissant Bakary et son père.

Oumou à fait exprès de le dévoiler à son père pour lui faire avouer ses actes, parce que Bakary a
toujours été incapable de gérer sa colère.

Son père : Bakary, tu as cédé ta propre femme à un autre et tu nous as fait croire à sa mère et à moi
qu'elle t'avait quittée ?

- c'est entièrement de ta faute papa, tu savais pertinemment que Mariam n'était pas mon genre de
femme et tu m'as forcé à l'épouser, réplique Bakary en colère.
Son père l'interceptaavec une gifle et proteste à son tour en ces termes :

- je ne t'ai jamais forcé à faire quoique ce soit, je t'ai proposé une femme qui saura t'aider à te
débarrasser de tes mauvaises habitudes et tu n'étais nullement obligé de l'accepter si elle ne te
convenait pas, proteste son père.

- bien sûr que tu m'as contraint de l'épouser puisque, tu n'avais pas demandé mon accord avant d'aller
demander sa main, c'est après que tu m'as contacté. Et si j'ai approuvé, c'est pour ne pas te mettre la
honte, proteste-t-il

Son père : j'aurais mille fois préféré cette honte Bakary.

Bakary : ...

Son père : est-ce que tu sais que les parents de cette jeune femme m'ont donné leur fille avec un grand
respect et considération sans rien demander en retour ?

Bakary : ...

Son père : Mariam a quitté sa famille et son village natal pour rejoindre le domicile conjugal et toi, tu la
traites comme une ordure ?

Bakary : ...

- tu as un mois pour régler ce problème avec ce Djibril si tu ne veux pas que je te ruine, n'oublie pas que
tout ce que tu possèdes m'appartient. donc si tu tiens vraiment à cette belle vie que tu aimes tant, règle
moi ce problème le plus tôt possible, l'impose son père sur un ton frustré.
Bakary : tu ne parles pas sérieusement, je suppose ?

- Un mois, Tu as juste 30jours, Conclut son père ensuite, il est sorti.

Au-dehors pendant que mon beau-père parlait avec son fils,

j'essayais aussi de prouver à ma mère que je n'étais pas fautive dans cette histoire.

- tu dois savoir que pour rien au monde, je ne ferai quelque chose qui mettrai la honte sur toi maman, je
suis désolée si tu t'es sentie humilié en me trouvant sous le toit d'un autre homme, mais sache que
c'était indépendamment de ma volonté, je n'ai jamais souhaité vivre maritalement avec un homme qui
ne soit pas Mon Mari.

Ma mère : tu as pourtant mis la honte sur moi, est-ce que tu sais comment je me suis sentie quand je t'ai
trouvé chez cet homme ?

Moi : que veux-tu que je te dise pour que tu me crois maman ? Je t'ai 100fois dit que c'est lui qui m'a mit
dans cette situation, je n'ai point commis l'adultère

Ma mère : inutile de te justifier, je t'interdis de revoir ce type, j'espère que tu m'as bien comprise ?

Moi : mais maman...

- est-ce clair ? M'intercepte-t-elle d'un ton coléreux

- oui, Bien sûr ! Répondis-je timidement.


Mon beau-père est apparu dans cet intervalle de temps, mais son visage me paraissait étrange et à
l'espace d'un instant Bakary est venu aussi avec le chauffeur qui est sensé ramener nos parents au
village

On s'est dit au revoir ma mère et moi ensuite, ils sont parti.

Moi je suis retournée dans la pièce, Bakary quant à lui est rester dans la cour pour faire je ne sais quoi ?

Je suis rentrée sans savoir qu'Oumou était de retour.

- Mariam ? Que fais-tu ici ? Me Dit-elle en écarquillant les yeux

Moi : c'est ici, j'ai passé la nuit, tu ne vois pas ce sont tes habits, je porte.

Oumou : quoi ? t'as dormi auprès de Bakary ?

Moi : (soupire)

Oumou : Où as-tu passé la nuit puisque tu n'étais pas là quand nous sommes venus

Oumou : j'étais chez mes parents et ça depuis vendredi

Moi : qui y-a-t'il ? T'as un problème avec Bakary ?

Oumou : je n'ai plus aucun contact physique avec lui depuis qu'il m'a avoué que tu étais sa femme en
plus, je n'avais aucune envie de voir sa tête ce week-end. Explique-moi plutôt ce que tu viens faire ici
après ce qu'il t'a fait.
Moi : tu ne devineras jamais ce qu'il a fait cette fois-ci

Oumou : qu'a-t-il fait encore ce psychopathe ?

Moi : il a envoyé son chauffeur chercher son père et ma mère au village ensuite, il leur a dit que je l'avais
quittée pour son collègue et pour attester ces dits, il les a envoyé très tôt Chez Djibril pour que ma mère
trouves là-bas

Oumou : ce n'est pas possible, et qui les a ouvert la porte ?

Moi : moi évidemment et j'avais tellement honte que je n'ai pas pu regarder ma mère dans les yeux.

Oumou : tu avais répliqué, j'espère ?

Moi : j'ai essayé, mais ma mère ne m'a pas donné le bénéfice du doute du coup, elle s'est mise à me
tabasser

Oumou : je comprends la réaction de ta mère, mais moi à ta place, je ne retournerai pas avec ce type
tchieee

Moi : est-ce tu sais que ma mère m'a interdit de retourner Chez Djibril.

Oumou : tu ne vas pas faire ça, j'espère ?

Moi : bien sûr que je ne ferai pas cela.


Oumou : Mariam

si tu commets l'erreur de retourner avec Bakary, tu vas le regretter, car il te fera pire que ce qu'il a fait

Moi : apparemment, il te fait pas peur toi !

Oumou : moi, il ne pourra rien me faire, parce qu'il sait que je ne laisserai pas. par contre toi, tu es sans
défense.

Moi : ah oui.

Oumou : retourne chez Djibril lui, il saura te protéger.

Moi : Bien sûr en plus Djibril ne mérite pas que, je lui tourne le dos.

Oumou : oui, va, avant qu'il ne vienne... Passe par-derrière pour ne pas qu'il te voie

Moi : mais, je n'ai pas d'argent pour me rendre là-bas

Elle a sorti quelques billets dans son portefeuille pour me donner.

Oumou : tiens, file vite.

Moi : appel-le pour le prévenir

Oumou : d'accord !
- merci ! Dis-je ensuite, je l'ai fait un câlin puis, je suis sortie en courant

Après mon départ, elle a appelé Djibril pour le prévenir et peu de temps après Bakary est apparu
visiblement sûr ces nerfs.

- retourne toute suite d'où tu viens et ne remets plus les pieds chez moi idiote, car j'en ai plus qu'assez
de tes manière indécente, tu viens me trouver en pleine conversation avec mon père au lieu de nous
dire bonjour, tu t'inclus dans la discussion comme si cela te regardait, dit Bakary d'un ton coléreux

Oumou : j'ai bien fait et je m'en réjouis pleinement d'avoir dit la vérité à ton père.

Bakary : (en colère) j'en ai marre de toi. Ton éducation, tes origines mêlées de ton caractère

se conjuguent pour me desservir de ce fait, je ne veux plus continuer à partager ma vie avec toi

- je n'irai nulle part Bakary, je suis ta femme et je continuerai à l'être. Donc tu vas devoir me supporter !
Proteste-t-elle

Bakary : tu crois que c'est chez ton père ici ? Attends que je revienne, tu sauras qui commande dans
cette maison idiote.

Oumou : je t'attends tchurrrr !

Sans savoir que j'étais parti rejoindre Djibril, il rentre dans la chambre pensant que j'y étais.

- Mariam, il faut que l'on parle sérieusement s'il te plaît, dit-il en s'incrustant dans la chambre.
- Mariam ! Mariam ! Poursuit-il en promenant ses yeux et il s'est rapidement rendu compte que je
n'étais pas là, cela l'a rendu encore plus furieux parce que consciencieusement, il savait où me trouver.

Il prit donc la clé de sa voiture pour se rendre chez Djibril.

Chez Djibril :

Djibril : Mariam !

Moi : mon amour, je suis venu dès que, j'ai pu

- Merci mon dieu... j'étais mort d'inquiétude pour toi, car j'avais peur qu'il ne te fasse encore du mal,
m'a dit Djibril en me serrant dans ses bras.

Moi : il n'y qu'à tes côtés que j'ai la paix intérieure

Djibril : en ce qui me concerne, sache que ta présence donne un sens à mon monde

Moi : je suis heureuse de savoir que j'occupe une grande place dans ta vie, et quoique tu ne sois pas
mon véritable mari, je ne te laisserai pour rien au monde.

Djibril : Bakary sait que t'es là ?

Moi : non ! Je me suis cachée de lui

pourquoi ?

Djibril : non, c'est rien, je voulais juste le savoir, ta mère est partie ?
Moi : oui, et tu ne devineras jamais ce qu'elle m'a ordonné de faire

Djibril : quoi donc ?

Moi : elle m'a interdit de retourner avec toi

Djibril : elle ignore la vérité c'est pourquoi, elle t'a dit cela

Moi : oui puisqu'elle refuse de me croire

Djibril : ce n'est pas facile de croire à une telle folie, mais son père quand même a découvert la vérité et
tu ne sais pas à quel point cela m'a fait plaisir.

Moi : vraiment ? Je ne le savais pas, d'où tu tiens cette information ?

Djibril : c'est Oumou qui me l'a dit, lorsqu'elle m'a appelée pour me prévenir de ton arriver.

Moi : c'est super alors !

Djibril : c'est pour cette raison que je voudrais te sortir du pays jusqu'à ce que je règle ce problème avec
Bakary

Moi : Tu vas me sortir du pays pour aller où ?

Djibril : n'importe où, mais loin de Bakary ensuite, je l'imposerai de dire la vérité à tes parents en ma
présence s'il veut te retrouver, j'espère que tu es d'accord
Moi : mais Djibril, moi, je ne veux pas être loin de toi.

Djibril : on ne sera pas tranquille ici ma puce. Et pour rien au monde, je ne laisserai Bakary te reprendre

Moi : et s'il décide de te poursuivre ?

Djibril : il ne pourra pas me puisque la loi est de mon côté

Moi : comment ça la loi est de ton côté ?

Djibril : lui, c'est juste le religieux, il a fait alors que moi, j'ai fait non seulement le religieux, mais aussi le
civil ce qui voudrait dire que devant la loi t'es mon épouse.

Moi : Ah ok, je vois et on fait quoi à présent parce que je suis sûre qu'il viendra me chercher ici

Djibril : ne t'inquiète pas pour cela, va te coucher

Moi : d'accord !

Je l'ai laissé au salon puis, je suis allée me coucher dans la chambre.

Même pas 30min Bakary à débarquer en colère.

- Mariam ! Mariam ! Sort toute suite sinon...


- sinon tu feras quoi ? Que feras-tu si elle ne sort pas ? l'intercepte Djibril d'un ton frustré.

Bakary : que veux-tu Djibril ?

Djibril : c'est à moi de te demander ce que tu veux Bakary.

Bakary : rends-moi ma femme et crois-moi, je ne plaisante pas !

Djibril : Mariam n'est pas ta femme et elle n'a jamais été d'ailleurs, parce que si c'était le cas, tu n'allais
pas me proposer de l'épouser... c'était ton idée. Donc, assume les conséquences, parce que moi, je ne
compte pas du tout te la rendre et si tu continues à m'embêter, je porterai plainte contre toi

Bakary : "rire" non mais tu t'entends parler ? Tu vas me poursuivre pour quel délit ? Pour avoir réclamé
ma femme, c'est ça ?

Djibril : je te signale que devant la loi Mariam n'est pas ta femme.

Bakary : qu'est-ce que tu veux en échange de Mariam, dis-moi pour qu'on en finisse une bonne fois avec
cette histoire.

Djibril : ça alors, tu m'étonnes

Bakary : je te parle sérieusement, dis-moi ce que tu veux en échange de Mariam.

Djibril : t'es sûr de pouvoir faire n'importe quoi pour elle ?

Bakary : absolument !
Djibril : d'accord, je te rendrai Mariam à une seule condition !

Bakary : laquelle ?

Djibril : nous allons nous rendre au village toi et moi voir ses parents ensuite, tu vas leur expliquer en ma
présence comment Mariam est entrée dans ma vie

Bakary : mais tu délires ou quoi ?

Djibril : c'est plutôt toi qui délires... tu vas leur dire ce que tu as fait à leur fille ensuite, ils décideront qui
de nous deux sera le mari de Mariam

Bakary : il n'est pas que question que je fasse cela.

Djibril : si tu ne viens pas avec moi, j'irai avec Mariam.

Bakary : et tu penses qu'ils croiront à tes imbécilités

Djibril : ils ne vont certainement pas me croire sur parole, mais je suis sûr que quand ils verront l'album
et la vidéo de notre Mariage où en plus on te voit clairement en train de signé à la mairie en tant que
témoin, ils ne douteront plus.

Bakary : 😨😨😨😨

- eh bien, c'est d'accord ! J'accepte ta proposition, mais à condition que Mariam vienne avec nous, dit
Bakary.
Djibril : parfait, je te tiendrai au courant quand je serai prêt pour y aller.

Bakary : OK, mais je voudrais m'entretenir avec Mariam avant de partir

Djibril : pourquoi ? Pour la traumatiser encore ? Il n'est pas question va-t'en, car elle n'a nullement envie
de te voir

Bakary : je voudrais juste échanger deux mots avec elle

Djibril : je ne te laisserai pas la voir, retourne chez toi, il y a là-bas une femme qui t'attend celle-ci, c'est
la mienne

Bakary : tu n'as pas honte de dire que Mariam est la tienne ?

Djibril : honte ? Non, au contraire, je suis fière d'être celui qu'elle aime, c'est plutôt toi qui n'as pas
honte de réclamer une femme que tu as délibérément supprimée de ta vie.

Bakary : notre Mariage existe toujours, je te signale

Djibril : (en colère) je te signale aussi que devant la loi elle est mienne, donc je m'en fiche
complètement, que votre mariage n'existe encore ou pas

Bakary : que ferais-tu si les parents de Mariam décident de ne pas rompre le lien qui nous lie elle et
moi ?

Djibril : je ferais ce que voudra Mariam si elle approuve la décision de ses parents, je respecterai sa
volonté, mais si elle s'oppose, je la soutiendrai et je la protégerai contre toi.
Bakary : parfait, dans ce cas tiens moi au courant quand tu seras prêt pour le voyage.

Djibril : ne t'inquiète pas pour cela.

Sans plus attendre, Bakary

a pris congé de lui avec un air décidé.

- tu peux m'expliquer, c'est quoi cette histoire d'allée au village Djibril ? Dis-je en me dirigeant vers lui les
bras croisés

Djibril : ça fait combien de minutes t'es là ?

Moi : ça fait un moment, dis-moi que tu ne parlais pas sérieusement tout à l'heure !

Djibril : il faut que l'on clarifie ce problème à tes parents Mariam, on ne peut pas continuer à vivre ainsi,
sachant que notre union est malsain, c'est pour cette raison que je fais cela

Moi : mais on pouvait le faire sans inclure Bakary la-dans ! Maintenant, il va tout faire pour retourner la
situation contre nous.

Djibril : Bakary ne me fait pas peur

Moi : tu devrais pourtant, parce que ce type est capable du tout et du n'importe quoi.

Djibril : qu'est-ce que tu crains ? Il a accepté ma proposition donc reste tranquille.


Moi : non mais tu ne comprends pas que s'il a accepté ta proposition, c'est qu'il est sûr de quelque chose
que nous ignorons ?

Djibril : je suis sûr que si tes parents découvrent ce qu'il a osé te faire, il mettront fin à votre union

Moi : qu'est-ce qui te faire croire que Bakary avouera devant mes parents ce qu'il m'a fait ?

Djibril : il le fera, parce qu'il n'a pas le choix

Moi : je réalise que tu ne connais vraiment pas ton ami, parce que le Bakary que moi je connais, ne
contracte aucune affaire qui le nuirait.

Djibril : que veux-tu dire ?

Moi : si jamais tu commets l'erreur de concrétiser ce que tu as prévue de faire, il va amèrement te le


faire regretter, parce qu'il fera

tout son possible pour te contre-carré

Djibril : ...

Moi : crois-moi, ce n'est pas une bonne idée de voyager avec lui, le mieux c'est de le faire sans lui, dans
une discrétion absolue, il n'y a que comme ça, que nous pourrons le vaincre.

Djibril : non, je crois que le mieux, c'est de régler ce problème en sa présence, pour éviter les doutes

Moi : Djibril...
Djibril : ça serait mieux ainsi chérie.

Moi : (soupire)

Djibril : (confiant) ne t'inquiète surtout pas d'accord, je sais ce que je fais.

Il ne manque plus que quelques heures pour que cette journée pénible ne s'achève ensuite, ce serait
lundi.

Le surlendemain, Djibril raconte ce qui s'est passé à Bachir :

- tu dis que Mariam n'approuve pas cette idée ? Dit Bachir à Djibril

Djibril : oui, elle suppose que c'est une mauvaise idée, mais moi, je crois le contraire

Bachir : c'est compliqué

Djibril : mais d'un côté, j'ai peur

Bachir : de quoi as-tu peur ?

Djibril : Mariam croit que Bakary ferait tout pour retourner la situation en sa faveur et si cela arrive, je
risque de la perdre

Bachir : avec les preuves que tu détiens, il est fort probable qu'il ne puisse pas se défendre, la seule
chose qui te fera peut-être perdre Mariam, c'est si ses parents refusent de briser leur mariage, parce
que les parents ont parfois des idées tordues tu sais
Djibril : ouais, c'est justement ce que je crains

Bachir : garde la foi mon cher ça ne sera pas facile, mais ça va s'arranger, écoute ce que te dit ton Coeur.

Djibril : (soupire) Pendant que Djibril faisait part de ses intentions à Bachir au boulot, Bakary profite pour
venir me voir à l'insu de Djibril.

- il faut absolument que l'on parle toi et moi, me dit Bakary calmement.

Moi : moi, je n'ai rien à te dire donc fait moi le plaisir de partir d'ici

Bakary : écoute Mariam, je sais que je me suis mal comporté envers toi, et je tiens sincèrement à
m'excuser pour cela, car je me suis rendu compte que je t'aimais

Moi : pardon ?

Bakary : je sais que ça l'air stupide et insensé, mais crois-moi, je t'aime, je me suis rendu que c'était le
choix de mon père qui était le meilleur

Moi : je suis désolée de te dire cela, mais tu m'as perdu, car je suis à présent amoureuse de Djibril

Bakary : je suis ton mari, celui qui a payé ta dot Mariam !

Moi : et alors ! N'es-ce pas toi qui m'as sorti de ta vie ?

Bakary : nous commettons tous des erreurs


Moi : pour toi n'étais pas une erreur, mais un choix, car tu avais honte de moi tout simplement parce
que je suis analphabète, mais aussi parce que je suis une fille de seconde classe par contre Djibril lui, il
m'a aimé sans tenir compte de tout cela

Bakary : quitte Djibril et revient à la maison !

Moi : tu n'es pas sou par hasard ? Bakary : ...

Moi : tu crois vraiment que je vais quitter l'homme qui m'a redonné le sourire et la joie de vivre pour
être avec toi qui m'a traité comme une poubelle ?

Bakary : si tu ne le quittes pas de gré, tu le quitteras de force

Moi : vas-t'en d'ici sinon j'appelle Djibril

Bakary : parce que tu crois que

ce crétin me fait peur ? Ça, c'est mal me connaître, il croit que j'ai peur de me rendre au village pour
clarifier cette histoire

Moi : évidemment que ça te fait peur, parce que si mes parents découvrent ce que t'as fait, ils vont
dissoudre notre Mariage

- bien sûr, ils vont dissoudre notre mariage pour te marier à Djibril... Mais laisse-moi te dire que cela ne
risque pas d'arriver un jour, dit-il avec assurance.

Moi : ...
- je te le répète pour une dernière fois Mariam, quitte Djibril sinon tu vas le regretter, conclut-il avant
partir

Je suivais ses gestes du regard en silence jusqu'à ce qu'il termine de parler.

- qu'est-ce qu'il planifie encore mon dieu ! Murmurais-je

- pourquoi est-ce que je l'ai épousé ? Pourquoi j'ai accepté cette proposition satanique ? Me disais-je
intérieurement

Le soir, quand Djibril est rentré du boulot, je lui ai toute suite fait part des menaces de Bakary sans
hésitation.

Djibril : Bakary a osé venir chez moi à mon insu ?

Moi : oui, et je suis sûre qu'il prépare quelque chose de louche

Djibril : n'est pas peur, s'il est venu te demander de me quitter, c'est qu'il est désespéré

Moi : comment peux-tu me demander de rester calme alors que je sais de quoi il est capable ?

Djibril : il te fait peur à ce point ?

Moi : bon sang Djibril ce type est malade, il pourrait s'en prendre à toi aussi ? Bakary est capable de faire
n'importe quoi pour arriver à ses fins
Djibril : moi, il ne me fait absolument pas peur, et s'il essaye de faire quoi que ce soit à mon encontre, je
lui remettrai à sa place, d'ailleurs, on part ce week-end au village

Moi : ce week-end ?

Lui : oui, le vendredi soir, on bougera pour revenir le dimanche.

Moi : Bakary le sait ?

Lui : non, mais je lui dirai demain

Moi : (soupire)

Le week-end arriva. Bakary refusa catégoriquement de voyager dans la voiture de Djibril sous prétexte
qu'il ne lui fait pas confiance, il décida de voyager dans sa propre voiture.

Arrivé à mon village natal, nous nous sommes séparés Djibril et moi, il est allé se prendre une chambre à
l'hôtel et moi je suis allée chez ma mère, quant à Bakary, je n'avais aucune idée d'où il pouvait être.

- Mariam ? Dit ma mère en écarquillant ses yeux les deux mains sur ses hanches

Moi : oui, tu n'es pas contente de me voir ?

Ma mère : explique-moi toute suite ce que tu es venue faire chez moi avant que je ne te découpe en
morceaux

Moi : tu ne vas même pas me laisser rentrer ?


Ma mère : pas avant que je ne sache ce qui t'amène chez moi !

Moi : c'est aussi chez moi non !

Ma mère : chez toi, c'est chez ton mari et si tu as encore fait une bêtise, je te recommande de retourner
toute suite d'où tu viens.

Moi : (soupire) dans ce cas, tu peux être tranquille, puisque je n'ai pas fait de bêtise

Ma mère : eh bien ! Appelle ton mari pour qu'il confirme tes dits/>Moi : non mais je rêve ! Il faut que
Bakary confirme que je n'ai pas fait de bêtise pour que tu me reçoives, maman ?

Ma mère : eh, oui, puisque je ne te fais plus confiance, donc appel-le

Moi : je n'ai plus de batteries.

Elle : Mariam, qu'as-tu fait encore ?

Moi : rien Maman, tu t'inquiètes pour rien, car ce démon est aussi dans ce village.

Elle : ce démon ?

Moi : enfin Bakary, je veux dire...

Elle : c'est ton mari que tu traites de démon Mariam ?


Énervé, je la laisse arrêter là-bas pour m'incrustrer dans la maison, mais elle me poursuit en maugréant
quelques mots à mon endroit.

- c'est à toi je m'adresse malheureuse, C'est le futur père de tes enfants que tu traites de démon ?
Poursuit-elle

Moi : (fâchée) je ne lui traite de rien, c'est ce qu'il est un démon déguisé en homme.

Elle : ...

Moi : tu te trompes largement au sujet de Bakary, parce qu'il est loin d'être ce qu'il prétend être

Elle : qu'est-ce qui t'arrive ma fille ? As-tu oublié les principes que je t'ai transmis ?

Moi : je suis toujours la même maman, ce qui me fait mal, c'est le fait que tu préfères croire Bakary,
plutôt que de croire en moi

Elle : comment veux-tu que je crois en toi si, tu t'es transformé en une parfaite étrangère.

/>Moi : je t'ai plusieurs fois dit que c'est Bakary lui-même qui m'as cédé à Djibril, mais apparemment, tu
ne vas jamais comprendre cela

Elle : aucun homme ne céderait sa femme à un autre, c'est impossible Mariam

Moi : sauf que le mien ne m'aimait pas.

Elle : ça, ce n'est pas vrai, parce que si c'est le cas, il ne t'aurait pas épousé
Moi : il ne faisait qu'obéir aux ordres de son père rien de plus, ce Mariage est la pire erreur que j'ai
commise.

Elle : ...

Moi : il m'a cédé à son ami parce qu'il avait honte de moi à cause de ma classe sociale et mon
alphabétisme, que faut-il que je fasse pour que tu me crois maman ?

Elle me fixa droit dans les yeux comme pour dire, tu perds ton temps à me raconter des sottises avant de
prendre congé de moi.

Ma mère avait trop confiance en Bakary pour croire à mes dits.

Après son départ, je rentre dans la chambre, je tombe dans le lit et reste silencieuse

Je suis restée un peu allonger sur ensuite, je suis allée prendre une douche

J'étais en train de m'habiller quand tout à coup, j'entendis la voix de mon oncle.

- Bonjour, ma très chère ! A-t-il dit à ma mère

Ma mère : je vais bien mon cher, entre !

- merci, a-t-il répondu en rentrant


J'ai appelé Djibril pour qu'il vienne exposer le problème devant mon oncle sans savoir que ce dernier
était accompagné de Bakary, c'est après que je me suis rendue compte de cela.

Ma mère : et les enfants

Oncle : ils vont bien alhamdoulilah !

Ma mère : dieu merci... Je t'apporte de l'eau à boire ?

Oncle : non, merci.... dit Mariam est là ?

Ma mère : oui, elle est là comment le sais-tu ?

Oncle : eh bien, je ne suis pas seul, je suis avec son mari

- qui y-a-t'il ? Elle a encore fait une bêtise, c'est ça ? Je m'en doutais cette jeune femme va finir par me
tuer, Dit-elle en avant de détourner son regard vers la chambre pour hurler mon prénom.

- Mariam ! Mariam ! Cria-t-elle

- ouiii, répondis-je depuis la chambre

- sort ici immédiatement, complète d'un ton coléreux

Je suis sortie en faisant comme si de rien n'était en affichant un sourire.

Moi : bonjour oncle !


Oncle : comment veux-tu ma fille ?

Moi : je vais bien alhamdoulilah

Oncle : dieu merci alors !

Moi : maman, tu m'as appelé ?

Elle : vient t'asseoir

Je suis allée m'asseoir entre-temps Bakary est rentré

- Bonjour ! A-t-il dit en rentrant.

Ma mère a répondu, mais pas moi

prend place Bakary, dit ma mère inquiète pensant que j'avais encore fait une bêtise.

Les bras croisés, je tourne mon regard de travers.

- chérie, je te présente mon ami...

- fiche moi la paix tu veux tchurrr, L'interceptais-je en colère

- hé, c'est quoi cette manière de parler Mariam ? Dit ma mère


Je me lève pour sortir, elle me tire par le bras.

Elle : où compte-tu aller ? Rassois-toi

Moi : je préfère attendre dehors

Elle : rassois-toi, je dis

À contre-cœur, je vais m'asseoir, Djibril est apparu dans cet intervalle de temps.

- Bonjour ! Dit Djibril aimablement

- quelqu'un peut me dire ce que ce monsieur vient faire ici ? Mariam, tu peux m'expliquer ce qui se
passe ?

- excuser ma franchise, mais je n'arrive pas à comprendre comment vous pouvez avoir autant d'estime
envers une personne qui a traité votre fille avec dégoût et mépris, dit Djibril à ma mère d'un ton neutre.

Ma mère n'avait pas élevé la voix, mais sa fureur était tangible.

- qui êtes-vous pour venir chez-moi me dire comment me comporter avec les gens ? Réponds ma mère.

- je suis désolé mes propos vous ont fait mal, mais sachez que je n'ai pas une mauvaise intention envers
votre fille et si effectuer ce voyage, c'est pour mettre au clair une histoire que vous ignorez enfin, je
pense. Dit Djibril poliment toujours pointé au seuil de la porte entendant l'autorisation de ma mère pour
rentrer.
Moi : s'il te plaît, maman écoute-le

- toi, tu la fermes ! Me cria-t-elle ensuite elle se tourne vers Djibril

- écouter, vous n'avez rien à faire ici, ma

fille est mariée donc cessez de lui faire la cour, dit ma mère à mère

Bakary ne disait rien, il se contenta de suivre la scène en silence, mais Djibril n'abandonna pas, il
continua à parler en ces termes :

- je sais pertinemment que Mariam est mariée, mais à moi, je suis légalement le mari de votre fille, je l'ai
épousé devant la loi et Dieu et j'ai toutes les preuves qui attestent mes dits, mais avant j'aimerais bien
que vous demandiez à votre Beau-fils ici présent si oui ou non, je dis la vérité, conclut Djibril

Bakary pensant que le fait d'avoir offert une grosse somme à mon oncle qui est en plus un religieux va
plaider en sa faveur, il décida alors de reconnaître ces faits comme le lui avait demandé Djibril espérant
que mon oncle allait intercéder pour lui.

- il dit vrai, devant la loi Mariam est femme, dit Bakary timidement d'une faible voix.

- donc, ce que me disait ma fille est vrai, tu l'as cédé à ton ami ? Dit ma mère d'un ton déçue

Djibril a sorti son PC puis, il a mis la vidéo de notre mariage.

Djibril : voici la preuve de ce que j'avance.

Ma mère, à sa grande honte, se rend compte que Djibril avait ses raisons sur toute la ligne, elle était
touchée de telle sorte qu'elle pleura.
- pourquoi Bakary ? Pourquoi... ? Est-ce parce qu'on est pauvre, on mérite d'être traité comme un
déchet ? Dit-elle complètement bouleversée.

- tu n'as pas besoin de lui demander de se justifier, il est clair que s'il l'a cédé à son ami, c'est qu'il ne l'a
jamais aimé de ce fait nous allons lui retirer notre fille et la mariée à celui qui a su prendre soin, dit mon
oncle d'un ton coléreux.

Ne faite pas cela s'il vous plaît, car je l'aime votre fille, dit Bakary confus d'une voix faible

- qui tu aimes ? La femme que tu as lâchement transférée à un ton ami ? Tu devrais avoir honte de dire
cela, réplique mon oncle en colère

- c'est décidé, ce mariage sera dissolu, proteste-il ensuite, il s'est furieusement levé pour partir.

Bakary n'a rien ajouté sur sa phrase, il a gardé son sans froid pour voir la réaction de ma mère avant de
mettre ses intentions à exécution, mais cette dernière était très affectée par ce qu'elle venait de
découvrir et à peine que mon oncle soit parti elle entra dans la chambre en larmes en nous laissant au
salon.

- pour une fois, tu t'es conduit en adulte, dis-je à Bakary qui ne semblait pas aimer la réaction de mes
parents.

Sans me répondre, il se tourne vers Djibril pour le mettre en garde.

- j'ai respecté notre accord en faisant ce que tu m'as imposé. Donc, c'est à ton tour de le respecter, dit-il
sur un ton sec
- tu délires complètement Bakary si tu penses que je respecterai ce fichu accord, tu ferais mieux de
partir, car votre mariage va bientôt être dissolu pour que, je puisse avoir ma femme pour moi seul,
répond Djibril.

Bakary afficha un sourire un peu forcé avant de répliquer en ces termes :

Bakary : apparemment, tu ne sais pas avec qui tu as à faire, mais laisse-moi te dire qu'il y aura un divorce

que quand moi, j'aurai décidé donc arrête de songer.

Moi : Bakary, tu te trompes lourdement si tu penses que je retournerai avec toi, tu ferais mieux de te
maintenir loin de moi, car la seule chose que tu as réussi à faire, c'est de me pourrir la vie.

Bakary : Mariam, tu es trop minuscule pour m'effrayer donc, garde tes commentaires pour toi, parce
que ton avis ne m'intéresse point, parce que tu le veux ou pas, tu resteras ma femme et cela ne
changera qu'après ma mort.

Moi : on verra bien !

Bakary : j'obtiens toujours ce que je veux Mariam et cela, tu le sais

Moi : pas, cette fois-ci plutôt mourir qu'être avec type comme toi.

Bakary : eh bien ! Prépare ta funérailles parce que tu vas bientôt être avec ton mari chérie.

Djibril : que vas-tu faire ? L'obliger à être avec toi ?

Bakary : je ne te conseille pas de te mettre sur mon chemin Djibril, car tu ne sais pas de quoi je suis
capable surtout pour une chose qui me tient à cœur
Moi : ne l'écoute pas Djibril, il est perdu, il ne sait pas ce qu'il raconte, on ne va peut-être pas divorcer
demain, mais ça va arriver et plutôt que tu ne le crois.

Bakary : oui, c'est ça, vous pouvez continuer à rêver ma chère.

Djibril : Bakary, je ne vais pas te dire de ne pas utiliser la violence parce que c'est mal, je te dis de ne pas
le faire parce que, c'est inefficace.

Il ne l'a pas répondu, il a pris son téléphone et la clé de sa voiture

puis il est parti sans dire un mot

Moi : (paniquée) Djibril, pour être honnête, je crains les menaces de Bakary

Djibril : oublie ce fou, il raconte du n'importe quoi pour t'effrayer

Moi : j'ai peur qu'il ne s'en prenne à ma famille, parce que tu l'as entendu, il dit qu'il n'y aurait de
divorce, je connais Bakary, il a toujours quelque chose derrière la tête

Djibril : prends pas en considération les propos de Bakary, va voir ta mère, je pense qu'elle a besoin de
toi.

Moi : oui, je crois que t'as raison... J'y vais !

Il me fit une bise ensuite, il est parti.


Après son départ, j'ai daigné converser avec ma mère à mon sujet afin de savoir si elle est d'accord avec
mon oncle pour dissoudre mon mariage avec Bakary mais non, elle était totalement contre cette idée.

- je peux rentrer ? Demandais-je

Elle ne me répond pas, je l'approche délicatement puis, je pose ma main sur son épaule

- ne déprime pas maman, poursuivais-je calmement

Elle : comment peux-tu me demander de ne pas déprimer après ce que je viens de découvrir, hein ? Ce
que ton mari à fait ne plaira à aucune mère

Moi : je le sais, mais ce n'est pas une raison pour te morfondre en plus tu n'es nullement responsable de
mon sort donc cesse de te lamenter

Elle : (en larmes) dis-moi entre mère et fille, qu'as-tu

fait pour qu'il te traite ainsi ?

Moi : (étonnée) tu continues toujours à douté de moi ?

Elle : ...

Moi : je t'ai plusieurs fois dit que je lui ai rien fait du tout, c'était la seule manière qu'il a trouvé pour se
débarrasser de moi, tu m'étonnes maman franchement

Elle : donc tout ce temps, tu habitais sous le même toit d'un homme qui ne ta pas doté ?
Moi : Djibril est quelqu'un de bien maman

Elle : réponds à ma question

Moi : oui, je n'ai fait qu'une semaine avec mon mari

- allahou akbar. Dit-elle en écarquillant les yeux

Moi : nous avons passé qu'une semaine ensemble avant qu'il ne me marie à son ami et contrairement à
lui Djibril me traitait bien.

Elle : pourquoi as-tu accepté une telle situation ? Tu ne pouvais pas te retourner au village ?

Moi : je n'étais nullement d'accord avec ce qu'il avait l'intention de faire, je l'avais même proposé de me
rendre à mes parents s'ils ne voulaient pas de moi au lieu de me céder à un inconnu, mais il n'a rien
voulu entendre du coup, je ne pouvais faire autrement.

Elle : et bête que tu es, tu as acceptée

Moi : il m'avait menacé de ternir ton image, mais aussi de me faire disparaître, j'étais donc terrorisée.

Elle : tu es trop naïve Mariam, comment peut-il ternir à mon image hors qu'il n'a rien contre moi ?

Moi : tu ne sais pas qui est Bakary de plus d'être un menteur et manipulateur c'est un homme très
violent, il ne sait pas communiqué sans exprimer la violence, dernièrement il m'avait violemment frappé
alors que j'étais enceinte ses coups étaient si fort que j'ai perdu mon Bébé.
Elle : tu étais enceinte tu dis ?

Moi : oui !

Elle : ne me dit pas que c'était de son ami Mariam !

Moi : c'était de Djibril évidemment

Elle : ce n'est pas possibles Mariam ce Djibril est l'ami de ton époux... tu as coucher avec lui sachant
pertinemment que c'était un péché, tu n'as pas honte ?

Moi : je n'avais pas le choix maman comprends moi, j'étais obligé de céder en plus Djibril ne savais pas
que j'étais mariée à son ami

Elle : maintenant qu'est-ce que tu attends de moi ?

Moi : de l'aide pour mettre un terme à ce mariage pour permettre à Djibril de m'épouser

Elle semblait peu enchantée par cette idée.

Elle : tu veux que je t'aide à dissoudre ton mariage avec ton mari pour que tu puisses épouser son ami,
c'est ça ?

Moi : exactement !

Elle : je suis désolée de te dire cela, mais je ne peux rien faire pour toi, car moi je suis contre le divorce
Moi : pardon ?

- je te dis que dieu m'en garde de dissoudre un lien de mariage, répète-t-elle

- Tu ne parles pas sérieusement, je suppose ? Lui demandais-je en affichant un airfrustré

Elle : en tant que mère, je ne peux pas te soutenir à faire une chose indécente voire te guider dans une
mauvaise direction, je sais qu'il est allé trop loin et que rien n'excuse ce qu'il a osé te faire, mais Djibril
c'est quand-même son ami ma chérie.

Moi : après ce que m'a fait Bakary, tu estimes que c'est indécent de le quitter ?

Elle : il n'est pas trop tard pour arranger les choses avec ton mari ma puce.

Moi : Arranger quoi ? Il n'y a rien à arranger entre ce psychopathe et moi, c'est Djibril que j'aime à
présent et c'est avec lui, je veux être pour le restant de ma vie. Donc soit tu m'aides à dissoudre ce fichu
mariage soit tu te prépares à avoir des petits enfants illégitimes parce qu'il n'est pas question que je
retourne avec ce dépressif

Elle : que diront les gens quand ils apprendront que tu as quitté ton mari pour épouser son ami ? As-tu
pensé à cela ?

Moi : qu'ils racontent ce qu'ils veulent maman ce n'est pas mon problème de toutes les façons, ils
trouveront quelque chose à dire.

Elle : je ne te reconnais plus Mariam, tu n'es plus la même

Moi : (soupire)
Elle : où est passée la fille qui obéissait toujours sa maman ? Celle qui ne craignait pas les épreuves de la
vie ?

- je ne te reconnais pas non plus maman, moi qui croyais que t'allais être la première à vouloir me sortir
dans ce problème, mais apparemment, je me suis trompée sur ton compte.

Elle : moi, je suis toujours la même, tu ne vas pas peut-être pas comprendre mes intentions aujourd'hui,
mais un jour viendra où tu comprendras

Moi : inutile maman, car je refuse de rester marié à ce type qui est incapable de gérer sa nervosité, ses
violentes sautes d'humeur.

Elle : dans la vie, tout à une solution, ce qu'on est aujourd'hui ne détermine pas ce que l'on sera demain,
donc il faut que tu apprennes à affronter tes peurs pour pouvoir avancer dans la vie ma fille.

Moi : j'ai besoin d'une relation sincère et paisible et ça seul Djibril peut me l'offrir... Bakary et son
tempérament instable et indécis, il va géré cela avec sa seconde épouse parce que moi, je me casse !

Elle : dans ce cas fait ce qui te semble plus judicieux, je te laisse le seul juge

Moi : c'est exactement ce que je vais faire maman.

Je n'ai pas élevé de ton, mais ma fureur était tangible.

Après avoir dit cette phrase, je suis sortie pour respirer de l'air frais dehors.
Parfois, les mamans sont trop compliquées, elles veulent toujours que l'on fasse tout comme elles
veulent, il faut qu'elles comprennent que chaque pas dans la vie nous ouvre une nouvelle perceptive,
qu'elles cessent de nous dicter notre conduite à un moment donné malgré qu'elles ont souvent raison
lol ! On est plus en moyen-âge

Pendant que parlait avec ma mère, Bakary de son côté essayait de manipuler mon oncle afin de
l'empêcher de dissoudre notre mariage en inventant toute sorte de choses pour justifier son acte, mais

ce dernier n'était pas manipulable.

- D'un côté, ce mariage imposé m'était profondément désagréable, j'avoue que je ne voulais pas d'elle
au début, car j'avais dit à mon père que je prendrai pour épouse une femme de mon choix, mais
puisqu'il a décidé de demander pour moi la main d'une femme de son choix, j'étais tenu de l'obéir, mais
ce n'est pas pour cette raison que je l'ai cédé à Djibril. Dit Bakary à mon oncle.

- vous ne me devez aucune sorte d'explication parce que moi je considère déjà votre acte comme une
insulte vis-à-vis de nous ses parents vous disposer de sa vie puisque c'est votre femme, mais ça ne vous
donne pas le droit de la traité comme si elle était descendue du ciel.

Bakary : ...

- Bien que nous n'avons pas le même niveau de vie mais je suppose que vous nous devez respect et
considération, parce que ce n'est pas parce que l'on voulait nous débarrasser d'elle que l'on vous a
donné en mariage.

Bakary : je suis sincèrement désolé, car je ne voulais pas que cela arrive, je vous en prie ne me retirer
pas votre fille sinon, j'en mourrais, tout cela, c'est de la faute de Djibril, il m'a tendu un piège

Mon oncle : (silencieux)

Bakary : je lui devais une grosse somme d'argent et comme il était intéressé par ma femme, il a
commencé à me harceler sans cesse, il est allé jusqu'à me menacer de me mettre en prison et je ne
pouvais pas permettre cela donc pour empêcher que je n'aille en prison il fallait que je lui cède ma
femme.

Mon oncle : je ne connais pas ce Djibril, mais il ne m'a pas l'air d'un malhonnête en plus je ne pense pas
si vous acceptiez d'être le témoin de celui qui vous a pris de force votre femme, mais aussi menacé de
vous mettre en prison, et sur cette vidéo vous ne sembler pas du tout être contre cette union au
contraire vous étiez très heureux que votre cousine devienne l'épouse de votre pote n'est pas ce que
vous avez dit à Djibril à la mairie ? Donc moi, je vais vous aider à réaliser ce souhait. Dès demain, j'irai
faire part de ma décision à votre père.

- donnez-moi une seconde chance oncle, je vous en prie, dit-il

- les hommes comme vous ne méritent pas une seconde chance on se donne rendez-vous chez votre
père demain soir, conclut mon oncle d'un ton sérieux.

- dans ce cas, je n'ai pas autre choix que de vous tuer, parce que personne ne va dissoudre mon mariage,
surtout pas maintenant que je suis tombé amoureux d'elle, dit Bakary intérieurement.

Après une longue réflexion, Bakary décide de venir chez moi pour me faire part de ses intentions.

- pourquoi les enfants d'aujourd'hui sont bornés ? Pourquoi ils n'écoutent jamais leurs parents et ne
font que ce qui leur passe par la tête ? Et le pire, c'est qu'ils ne craignent pas les conséquences de leurs
bêtises, disait ma mère dans ses pensées pendant que je réfléchissais dehors.

- Je n'arrivais pas à croire, après tout ce que ce type m'a fait subir qu'elle souhaite que je reste marié
avec lui, mais cela ne risque pas de venir plutôt mourir que de vivre avec ce dépressif, murmure-je

Je suis restée un moment arrêter en train de réfléchir.


J'allais me retourner à l'intérieur de la maison quand soudain Djibril m'a appelé et au même moment
Bakary est apparu et sans que je ne sache, il s'est mit à écouter ma conversation avec Djibril

Au bout du fil :

Lui : comment va ta mère, elle s'est calmée ?

Moi : (soupire)

Lui : qui y a-t-il ?

Moi : tu n'imagineras pas ce qu'elle veut que je fasse

Lui : elle ne m'aime pas, c'est ça ?

Moi : non, le souci ce n'est pas avec toi Djibril, il se passe qu'elle ne veut pas que...

- que tu quittes ton Mari, c'est ça ? m'intercepte-il

Moi : oui, mais moi c'est avec toi, je veux être, je ne peux plus vivre avec ce type après ce qu'il m'a fait.

/>Lui : c'est compliqué, parce que pour que l'on soit ensemble, il faudra que tu divorces

Moi : je le sais, mais ne t'inquiète pas, je ferai tout pour que ça soit le cas.

Lui : Mariam, je t'aime énormément, mais je ne voudrais pas que tu querelles avec ta mère à cause de
moi.
Moi : que veux-tu dires par là ?

Lui : écoute, je ferai tout mon possible pour être avec toi, mais je ne voudrais pas que tu aies des
problèmes avec tes parents

Moi : je pensais que tu m'aimais, mais apparemment, je me suis trompée

Lui : bien sûr que je t'aime, qu'est-ce que tu racontes ?

Moi : non Djibril, tu ne m'aimes pas sinon tu n'allais pas craindre les obstacles, mais ça ne m'étonne pas,
car vous êtes tous les mêmes les hommes

Lui : (perdu) mais de quoi tu parles ?

Moi : Ah ! Tu ne sais pas de quoi je parle ?

Lui : Mariam, je crois que tu as mal interprété mes propos, je voulais te dire de ne pas quereller avec ta
mère à cause de moi, mais plutôt d'essayer de lui faire comprendre que le divorce est la seule solution à
ton problème, car l'homme que tu as épousé ne t'aime pas, c'est tout

Moi : (soupire)

Lui : on est pas tous pareils Détrompe-toi

Moi : désolée, je ne voulais pas te dire toutes ces choses méchantes, mais j'ai cru que tu voulais
abandonné l'idée de te marié avec moi à cause de ma mère.
Lui : non, pas du tout !

Moi : mais Djibril, tu sais que je ne pourrais pas retourner avec toi,

je dois rester pour convaincre ma mère

Lui : ce n'est pas grave, je trouve que c'est une bonne idée

Moi : passe me voir demain avant de partir

Lui : d'accord, à demain bises !

Moi : bises !

- hum donc comme ça ma belle-mère ne souhaite pas que l'on divorce, c'est ça ? Me dit Bakary
aimablement derrière moi

Je me suis retournée en sursaut et je le vois pointer là les bras croisés.

- qu'est-ce que tu veux ? Dis-je d'un ton sec

Lui : je suis venu parler à ma femme, C'est interdit ?

Moi : tiens toi loin de moi Bakary, car je ne te veux plus que tu fasses partit de ma vie

Lui : en tant que notre mariage n'est pas dissolu, je serais présent dans ta vie que tu le veux ou non.
- tu perds ton temps si tu penses pouvoir me faire changer d'avis, parce que même si ma mère s'oppose
à ce que l'on divorce, je te quitterai et de ça tu peux en être sûre, donc tu ferais mieux de déguerpir, dis-
je sur un ton méprisant

- écoute moi très bien idiote, tu vas toute suite allée dire à ton oncle que tu as décidé de me pardonner
et que ce n'est pas la peine de dissoudre notre mariage, me dit-il autoritairement

Moi : "rire" tu crois vraiment que je vais faire cela ?

Lui : ce n'est pas une suggestion, tu vas le faire à moins que tu préfèrerais sa mort dans les prochaines
heures

Moi: vas t'en de chez moi !

Lui : Mariam, je ne rigole pas si tu ne fais pas ce que je te demande, je te jure que j'oterai la vie à ton
oncle... je le tuerai pour l'empêcher de dissoudre notre mariage, dit-il d'un ton coléreux en tenant très
fort mon bras.

Moi : (en colère) tu ne touches pas à mon oncle Bakary.

- et qui va m'en empêcher, hein ? "rire" tu es et tu resteras toujours ma femme, je préfère te savoir dans
ce foutu village en train de souffrir dans la misère que de te voir heureuse avec cet imbécile de Djibril.

Moi : (en larme) qu'est-ce que je t'ai fait Bakary pour que me fasse subir tout ça ? À ce que je sache,
c'est toi qui ne voulais pas de moi

Lui : oui, mais je regrette à présent et toi, tu refuses de comprendre cela, tu n'arrêtes pas de me répéter
que c'est Djibril que tu aimes
Moi : parce que c'est la vérité et tu sais pourquoi ? Parce que lui, il se fiche que je sois pauvre et illettrée.

Lui : ...

Moi : je suis tombée amoureuse d'un homme qui avant toute chose me respecte, donc comprend que
l'affection est une chose qui se mérite en amour et le respect la base de toute bonne relation entre un
homme et une femme.

- je te préviens que si ton oncle met les pieds chez mon père, il ne retournera pas vivant chez lui, donc la
balle est dans ton camp, complète-t-il

Moi : tu ferais mieux de te trouver un psychologue 😂😂

Lui : parce que j'ai l'air d'un fou ?

Moi : tu n'en as pas l'air, tu es malade et t'as besoin de toute urgence de te faire soigner

Lui : D'accord, mais avant je me chargerais de ton oncle

Moi : tu ne me fais plus peur

- parfait ! Conclut-il ensuite il est parti ?

Cette nuit-là, je ne dormis guère. Je me tournai et me retournai dans mon lit pendant des heures pesant
le pour et le contre analysant mon étrange situation, essayant de comprendre avec calme et sans froid
les intentions de Bakary afin d'aboutir à une décision finale, car je commençai sérieusement à
m'inquiéter.
- Mon dieu protège mon oncle des griffes de Bakary... Fait en sorte qu'il ne lui arrive rien, murmurai-je

Le lendemain matin comme Prévu Djibril est passé me dire au revoir et sans hésitation, je lui raconte le
sujet de ma conversation avec Bakary.

- il a menacé de tuer ton oncle ? me dit Djibril accoté sur la porte de sa voiture

Moi : oui et crois-moi, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit

Djibril : écoute, connaissant Bakary, il n'hésiterait pas à mettre ses menaces à exécution si jamais tu
refuses de te soumettre, on va donc le contrecarrer

Moi : en quoi faisant ?

Djibril : en faisant ce qu'il t'a demandé de faire

Moi : pardon ?

Djibril : oui, fait ce qu'il te demande

Moi : Djibril, tu veux que j'aille dire à mon oncle que je ne

souhaite plus divorcer

Lui : dis-moi, tu pourras laisser un être cher mourir pour rien ?

Moi : bien sûr que non !


Lui : alors la seule solution pour l'empêcher de s'en prendre à la vie de ton oncle, c'est de faire ce qu'il te
demande, ensuite, on trouvera une solution

Moi : tu vas donc annuler ton voyage ?

Lui : je n'ai pas le choix, finalement ce n'était pas une bonne idée de te laisser seule dans ce village avec
ce dépressif

Moi : (soupire)

Il me fit une bise ensuite, il est parti, je me suis retournée à la maison aussi

- où étais-tu ? Me demande ma mère les mains plaquées sur les hanches

Moi : j'étais au marché !

Elle : au marché ? Que faisais-tu au Marché ?

Moi : j'étais allée me trouver une paire de chaussures

Elle : ce matin de bonne heure ? Tu te mens à toi-même, viens arranger la maison ensuite, tu vas faire le
marché pour la cuisine

Moi : OK.

J'ai arrangé la maison ensuite, je suis allée au marché.


Après le marché, j'ai fait la cuisine et le soir aux alentours de 17h mon oncle décida de mettre ses
menaces à exécution, mais avant il se rendit chez nous pour chercher ma mère, mais cette dernière
refusa de le suivre sous prétexte qu'elle ne se sentait pas bien or qu'en réalité, elle se portait
parfaitement bien c'est juste qu'elle ne ne voulais pas y aller.

- ma belle, essaye de faire un petit effort, il s'agit quand même de ta fille, dit mon oncle à ma mère.

Elle : oui,je le sais, mais crois-moi mon beau, je ne me sens pas du tout bien et si on reportait cela à un
autre jour ?

Mon oncle : non non, on ne perdra pas un jour de plus, car ce que son mari a osé lui faire est
inadmissible

Elle : mon beau l'islam est contre le divorce

Mon oncle : je sais que la religion est contre le divorce, mais elle ne l'interdit pas... Est-ce que tu sais que
ta fille a été transférée à un autre homme comme un objet par son propre mari ?

Elle : je le sais, mais Mariam est encore jeune, elle peut pardonner et repartir à zéro avec son mari

Mon oncle : est-ce que tu serais en train de me dire que tu es contre la dissolution du mariage de ta
fille ?

Elle : pour être honnête, je ne voudrais pas qu'elle quitte son mari pour être avec son ami

Mon oncle : après ce que ce type lui à fait, tu voudrais qu'elle reste mariée avec lui ?
Elle : ce Djibril et son mari son ami, elle ne peut être avec ce dernier

- puisque tel est ta décision, je la Respecte, mais si jamais il arrive quelque chose à ta fille, tu seras
l'unique responsable, conclut-il ensuite, il est parti furieux contre elle.

Je n'avais même pas eu besoin de dire quoique soit à oncle mon oncle, car il avait pris la décision
d'abandonner l'affaire pour éviter d'aller contre le gré de ma mère

- maman, cet homme qui me sert de mari ne m'a jamais aimé, il n'a jamais voulu que je sois sa femme
encore moins essayer de me rendre heureuse, est-ce que tu sais qu'il m'avait utilisé avant de me céder à
son ami? Est-ce que tu sais qu'il avait honte de moi ? Est-ce que tu sais qu'a ses yeux, je ne compte pas
moins qu'une villageoise ? Dis-moi pourquoi je ne devrais pas obtenir le divorce ? Ou tu préfères que je
sois malheureuse toute ma vie !

Elle : c'est pour ton bien ma chérie

Moi : pour mon bien ?

Elle : Mariam tu ne peux pas épouser ce Djibril

Moi : pourquoi ? Pourquoi je ne pourrais pas l'épouser puisqu'on s'aiment?

Elle : tu n'as pas honte que les gens disent que tu t'es remariée avec l'ami de ton ex mari ?

Moi : je m'en fous des gens maman

Elle : eh bien pas moi, tu resteras avec ton mari jusqu'à ce que la mort vous sépare
D'un seul coup, mon cœur s'est atrocement serré.

Moi : dans ce cas, je vais le tué !

Elle : pardon ?

Moi : (en larme) oui maman, je le tuerai s'il le faut

Elle : t'as perdu la tête ? Si tu commets un crime, tu finiras tes jours en prison

Moi : je préfère finir mes jours en prison que d'être avec Bakary

Elle : je croyais t'avoir élevée dans la droiture avec assez de dévouement pour que tu témoignes tout le
respect voulu. Je ne pensais pas avoir besoin de te rappeler que le premier devoir d'une jeune femme
avant toute chose, c'est de consulter ses parents. Rien, absolument rien, ne pouvait te dispenser de le
faire.

Moi : de quoi tu parles ?

Elle : de ta bêtise avec ce Djibril

Moi : j'étais contrainte

Elle : quelles que soient les circonstances, on peut toujours retarder une décision pareille Mariam

Moi : ce n'est pas possible, tu m'étonnes


elle : tu es en partit responsable de ton sort, car tu t'es jetée dans une aventure sans avenir sachant
pertinemment qu'une femme ne pouvait épouser deux hommes.

Moi : donc, si je comprends bien, c'est de ma faute si je me retrouve dans cette situation ?

Elle : quelles que soient les raisons qui t'ont dicté ta conduite, tu n'aurais pas dû accepté de te marier
avec son ami, je n'avais jamais entendu une histoire aussi bizarre que la tienne

- je ne te reconnais plus maman, j'ai comme l'impression que tu n'es pas ma véritable mère, dis-je sur un
ton frustré en pleurant.

Elle : je suis pourtant ta mère, je veux juste te faire comprendre que tu as agi par inexpérience sans
prendre l'avis de personne, parce que si tu m'avais consulter, rien de tout ceux-ci ne seraient arrivé

Moi : maman, si tu ne m'aides pas à dissoudre ce Mariage je tuerai Mon mari pour être avec Djibril

Elle : dans ce cas, vas-y... Tu-le pour obtenir ta liberté, mais laisse moi juste te dire que tu n'épouseras
pas ce Djibril tant que je vis.

I'm sorry pour hier, j'avais eu un empêchement

- j'estime je que je n'ai rien à faire ici puisque telle est ta décision, je vais donc partir de chez toi dis-je,
d'un ton coléreux ensuite je suis allée pendre mes affaires dans la chambre

- et où comptes-tu aller ? Me demande-t-elle quand je suis réapparue avec mes affaires en main

Moi : je m'en vais loin toi et de tes principes

Elle : tu n'as nulle part où aller, donc tu ferais mieux de retourner chez ton mari
Moi : je préfère être abandonné sur moi-même plutôt que de vivre avec Bakary maman.

Elle : Mariam ma fille écoute moi, je suis ta mère

- je suis désolée de dire cela maman, mais ma décision est prise... personne ne va me contraindre à vivre
avec ce crétin qui a piétiné ma dignité de femme, donc, arrête de gaspiller ton énergie parce que tu ne
parviendras pas à me faire changer d'avis, dis-je, d'un ton coléreux ensuite je suis sortie en essuyant mes
larmes qui n'arrêtaient pas de couler.

- revient ici Mariam, Mariam, c'est à toi je parle, cria-t-elle derrière moi

Mais j'ai fait comme si ce n'était pas à moi elle s'adressait.

Elle : (en criant) Mariam ne vas pas avec ce type revient ici !

- Wallay Mariam si tu te retournes chez ce Djibril tu peux oublier que t'as une mère, conclut-elle..

J'ai continué mon chemin en silence en faisant comme si, je ne l'entendait pas.

Encours de route ne sachant pas où aller une idée de partir me réfugier chez l'une de mes tantes m'a
traversé l'esprit.

Je suis donc allée chez ma tante et à ma grande surprise, je trouve mon oncle là-bas.

Arrivé, je leur dit bonjour d'un ton neutre en rentrant


- bonjour, entre ! On parlait justement de toi, me dit ma tante gentiment.

- j'étais en train de raconter à ta tante la situation dans laquelle tu te trouves actuellement ajoute mon
oncle

Moi : dites-moi oncle sans le consentement de maman, mon mariage avec Bakary ne peut pas être
dissous ?

- ce n'est pas ta mère qui décide Mariam, c'est nous qui t'avons donné en mariage donc c'est à nous de
décider de rompre ou pas votre union, l'avis de ta mère compte peu pour ne pas dire qu'elle ne compte
pas. Réplique ma tante.

- Et si ce que m'a dit ton oncle est vrai, tu ne te retourneras plus chez lui, nous allons le prouvé que tu
n'es pas descendue du ciel

- en tout cas tante aidez-moi à obtenir ma liberté, car je ne veux plus de ce mariage, dis-je d'un ton sec

- ne me dit pas que ta mère t'a chassé de la maison ? Me demande mon oncle

Moi : non, je suis partie de mon plein gré, parce que je ne la supportais plus

Ma tante : je me demande si ta mère à toutes ses facultés de discernement, comment peut-elle se


montrer aussi hostile envers sa propre fille

- je me pose la même question, complète mon oncle.

- va te reposer si t'en a besoin ma fille, tu es ici chez toi, tu n'es pas seule, on a pas quelque chose à te
donné mes notre soutientphysique et moral tu as ça.
Moi : d'accord

- ne t'inquiète surtout pas. C'est ton père que tu as perdu pas nous autres, que ta mère le veux ou pas tu
vas quitter cet ingrat. Dit ma tante d'un ton coléreux

J'ai pris ma valise, je me suis dirigée vers sa chambre, j'ai réapparu peu de temps après.

- dis-moi Mariam, ton mari, avait ouvert sa bouche pour dire qu'il ne voulait plus de toi avant de te
céder à son ami ? Me demande ma tante

Moi : oui et il n'a jamais cessé de me le répété d'ailleurs

- ce dit Djibril est-il toujours au village ? Poursuit-elle

Moi : oui, Djibril est encore là ! qui y-a-t-il ?

Elle : rien de grave dit lui que tes parents souhaitent le rencontré demain de faire tout pour être là le
matin

Moi : d'accord

J'ai immédiatement appelé Djibril pour le tenir informé.

Bakary quant à lui est resté toute la journée à guetter à distance la porte de rentrer de chez son père
pour voir si mon oncle allait venir afin qu'il puisse mettre ses menaces à exécution, mais il ne vit pas
mon oncle venir du coup, il a cru que j'avais obéi à ses ordres et pour se rassurer, il se rend chez ma
mère pour me voir mais il ne me trouva pas là-bas
Arrivé au seuil de notre porte, il se mis à prononcer mon prénom à maintes reprises, ma mère est sortie
pour le répondre.

- Mariam n'est pas là, répond ma mère en sortant.

- bonjour belle-mère, dit-il en bégayant

Elle : bonjour ! Mon fils tu vas bien ?

Bakary : je vais bien alhamdoulilah !

Elle : Dieu merci

- je sais que vous m'en voulez énormément,mais sachez que je regrette beaucoup mes actes, dit-il d'une
voix mielleux comme s'il regrettait réellement ses actes or que ce n'est pas le cas.

- ne te justifie pas nous commettons tous des erreurs, tout ce que je te demande, c'est de ne plus la
traité de la sorte s'il y'a un soucis consulte moi ou un de ses oncles ensemble nous sauront quoi faire, t'a
compris ? Dit ma mère

Lui : (content) est-ce que cela voudrait dire que vous n'allez plus me retirer votre fille ?

Ma mère fait signe que oui

- merci beaucoup... je vous remercie du fond du cœur, je vous promets de bien prendre soin d'elle
désormais plus jamais, je ne vais la traiter ainsi, j'ai retenu la leçon

Elle : (en souriant) tu n'as pas à me remercier


Bakary : est-ce que Mariam le sais ?

Ma mère : oui

Bakary : j'imagine qu'elle n'est pas d'accord avec votre décision?

Ma mère : pour l'instant non, mais ne t'inquiéter pas, elle finira par accepter

Lui : d'accord j'ai confiance

Ma mère à dit cela à Bakary sans savoir les intentions de mes tantes paternelle.

Bakary de son côté ne sachant pas que Djibril était encore au village, il décide se de retourner le
lendemain matin dans la capital pour l'annoncer personnellement la nouvelle ignorant que celui-ci
n'était pas là-bas

Le lendemain au chant du coq, il est parti sans dire au revoir à qui que ce soit

- Mon dieu où se trouve ma fille ? J'espère juste qu'elle n'est pas avec cet homme ! Murmurait ma mère
enbalayant la cour.

Chez ma tante après avoir fait notre toilette, on s'est mis autour d'un bol elle et moi

- j'espère que tu es prête ? Me demande-t-elle

Moi : oui, je suis prête !


Elle : n'est aucune crainte d'accord ? Et ne te gène surtout pas d'accord

Moi : d'accord

Elle : les fautifs ne sont pas les hommes qui maltraitent les femmes, ce sont les femmes qui les laisses
faire

Moi : ...

Elle : comment peut-il te traité de la sorte et espéré te garder ? Mais ce n'est vraiment pas lui, c'est ta
mère, mais je ne suis pas pressé d'elle mangeons !

Nous avons mangé ensuite, je suis allée m'habiller simplement dans une tenue africaine et quelques
minutes plus tard mon oncle est venu accompagner de son petit frère qui est aussi mon oncle

- bonjour ! Ont-ils dit en rentrant ?

Ma tante et moi avons répondu à leur salutation.

- c'est quoi le programme ? Demande mon autre oncle

- nous allons nous rendre chez son beau-père pour le tenir informé de notre décision parce qu'il se peut
qu'il ne soit pas au courant des actes de son fils, répond ma tante

Mon oncle : oui, on va aussi l'informé que nous avons décidé de retirer notre fille et que nous comptons
la donné à un autre
Moi : tante Djibril viendra-t-il avec nous ?

Elle : non ! Il ne viendra pas avec nous, je veux juste échanger avec lui avant de me rendre chez ton
beau-père

Oncle : j'ai aussi quelques questions à lui posées

Elle : OK, il sera là tout à l'heure.Oncle : d'accord comme cela, il nous dira tout ce dont nous avons
besoin avant de voir le père de cet idiot.

Ma mère est arrivée dans cet intervalle de temps

- Bonjour ! Bonjour ! Dit-elle en incrustant dans la maison avec un sourire.

Nous avons tous répondu excepter ma tante.

Vous savez ma tante est l'aînée de la famille, après mon père, mais puisque mon papa n'est plus, c'est
elle l'aînée après elle sait mon oncle ensuite mon autre oncle, ils étaient quatre en fait.

Ma mère ayant remarqué le visage fâcheux de ma tante demande ce qui n'allait pas en ces termes :

- qui Y-a-t-il belle-sœur ? Tu es fâchée contre moi ? Dit ma mère timidement

Elle : Comment toi tu peux prendre la situation de ta fille à la légère comme cela au point de l'imposer
de rester marier à ce type après ce que celui-ci a osé lui faire ?
Ma mère se tourne vers moi et me lance un regard fâcheux.

- Tas imaginé un instant ce par quoi ta fille est passée ? Poursuit ma tante

- c'est pour son bien que je veux qu'elle reste avec son mari, car elle est trop jeune pour mesurer les
conséquences du divorce, répond ma mère sur un décidé.

Ma tante avec l'attitude très raisonnable réplique en ces termes :

- cette décision n'est pas à ton actif, c'est nous qui l'avons donné donc c'est nous qui décidons et pour
ton information, nous avons décidé de retirer notre fille des mains de cet ingrat de Bakary si, toi tu peux
concevoir ce qu'il a osé faire à ta fille nous, nous ne pouvons pas, dit ma tante d'un coléreux.

-toute notre bonne volonté jointe à notre profonde affection, c'est ainsi qu'il nous remercie... Eh bien
nous allons lui prouver qu'elle n'est pas descendue du ciel, complète-t-elle

Ma mère est restée bouche bée et puisqu'elle ne pouvait rien dire, elle a voulu partir, mais Djibril est
arrivé en ce moment

Moi : tante, Djibril est là !

- va-le chercher, nous n'attendons que lui, me répond-elle

- puis-je savoir ce qui se passe ici ? Demande ma mère confuse, mais personne n'a daigné lui répondre

- Bonjour ! Dit Djibril poliment en rentrant


Ils ont tous répondu excepter Ma mère évidemment. Je me demande ce qu'elle a contre Djibril
franchement.

- bonjour, entre ! Ont-ils répondu?

- entre mon garçon ! Répète ma tante aimablement

Nous sommes rentrés ensuite, nous sommes allée nous s'asseoir.

Djibril et mes parents ont longuement discuté, il les a expliqué la tournure des choses à savoir comment
il m'a épousé et comment il a découvert que j'étais l'épouse de Bakary et non sa cousine.

- notre porte t'es grandement ouverte, tu peux venir quand tu voudras, nous ne te demandons que la
dot. Dit ma tante gentiment

- non, mais vous êtes vraiment sérieux ? Comment pouvez-vous lui demander de payer la dot de Mariam
alors qu'elle est déjà mariée à un autre, proteste ma mère

- parce que tu penses que ce lien existe encore ? rétorque ma tante

Ma mère : évidemment qu'il existe puisque son mari ne nous l'a pas rendue.

- il est difficile pour nous d'accepter ce qu'à fait son mari ma belle, dit mon oncle d'un ton sec.

- Tu te justifies pourquoi moi-même ? L'intercepte ma tante en colère ensuite, elle se tourne vers ma
mère
- quand son mari a voulu se débarrasser d'elle a-t-il pensé qu'elle avait une famille ? il t'avait consulté
avant de céder ta fille à son ami ? Nous l'avons donné notre fille en mariage parce que l'on croyait qu'il
l'aimait, s'il ne voulait pas d'elle, il était libre de nous la rendre, mais il n'avait aucun droit de la donner à
un autre, c'est nous ses parents, c'est donc nous qui avons le pouvoir de la mariée pas lui, alors si tu ne
peux pas apporter ton soutien moral à ta fille évite de défendre cet imbécile dans ma maison, dit ma
tante sur un ton méprisant à ma mère sans crainte en la fixant droit dans les yeux

Ma mère s'est sentie humilier du coup, elle est partie.

- Djibril, la dot, c'est tout ce que nous te demandons le reste, c'est à toi de voir, conclut ma tante.

Djibril très heureux remercia mes parents avec enthousiasme en ces termes :

- je ne pourrai jamais vous remercier assez de prendre une décision pareille étant données les
circonstances. Vous n'imaginez pas à quel point je suis touché... Incha-Allah, vous ne seraient pas déçu,
a-t-il dit posément.

- nous te remercions également et nous sommes très ravis de faire ta connaissance, complète ma tante
en souriant

- Ce fut aussi un réel plaisir de faire votre connaissance, conclut Djibril avant de prendre congé de nous.

Cette étape a été bien meilleure que ce que j'attendais... ma tranquillité était totale, nulle inquiétude ne
m'habitait à présent.

Après cette entrevue, Djibril s'est retourné à l'hôtel et nous, on s'est rendu comme prévu chez le père de
Bakary.

Arrivé là-bas, son père nous a reçus avec une courtoisie extrême.
- soyez les bienvenus, nous a-t-il dit en souriant

Après avoir reçu nos salutations, il nous a respectueusement demandé de nous asseoir, nous avons pris
place, il a demandé à ce qu'ils nous offrent à boire ce qui fut fait.

Mon beau-père avait des doutes, il se demandait intérieurement la raison de notre visite soudaine
craignant que ce ne soit ceux à quoi il pense, mais comme ma mère n'était pas avec nous, il a cru que
c'était pour autre chose donc du coup, il garda son calme.

Mes oncles sans plus attendre ont exposé la raison de notre visite en exprimant leur mécontentement
ensuite,

ma tante a pris la parole en ces termes :

- il ne peut pas traiter ainsi notre fille et espérer la garder, comme tenu elle ne représente pour lui qu'un
objet de mépris nous avons décidé de la reprendre avec lui, dit ma tante sur un ton frustrée

- mon fils est dans ce village vous dites ? Demande mon beau-père surpris

Moi : (étonné) oui, il est là, vous ne le saviez pas ?

Lui : non, c'est ma première nouvelle

Moi : il n'est pas venu vous voir ?

Lui : non, c'est d'ailleurs ce qui m'étonne


Moi : c'est bizarre !

Il soupire fort avant de détourner son regard vers mes parents ensuite, il poursuit en ces termes :

avant de commencer permettez-moi de vous présenter toutes mes excuses, je tiens sincèrement à
manifester mon plus grand regret d'avoir mis votre fille dans une situation pareille, je comprends
parfaitement votre réaction, mais sachez que je n'aurai jamais imaginé aussi que mon fils serait capable
de faire une chose pareille, donc je vous prie de me pardonner, je n'avais nullement l'intention de jeter
votre fille dans une aventure sans issue qui pouvait très mal finir au contraire, c'est une femme comme
elle, je voulais pour lui, mais en vain. Maintenant la décision vous revient et quelle que soit sa sévérité,
je la respecterai sans rancune, dit-il calmement

Ma tante : eh bien ! Dans ce cas, sachez que par mesure de sécurité nous avons décidé de reprendre
notre fille parce qu'après ce que votre fils a eu à faire, il n'est pas question qu'elleretourne de nouveau
avec lui.

Mon beau-père : j'apprécie votre honnêteté et je comprends parfaitement ce que vous ressentez, si
reprendre votre fille est votre décision, je la respecte sans rancune.

- merci beaucoup pour la bonne compréhension à présent nous allons prendre congé de vous, surtout
n'oublier pas de tenir votre fils au courant. Conclus mon oncle ensuite nous sommes partis

Mon beau-père était frappé d'une telle honte qu'il ne trouva d'autre mot à dire.

Quant à ma mère, arrivée à la maison, elle se chargea d'appeler Bakary pour le tenir informé de la
décision prise par mon côté paternel pensant que ce dernier allait se résigner.

Bakary, n'était pas très loin du village quand ma mère l'a eu au téléphone pour tout lui raconter une
chose qu'elle ne fallait pas faire, car dès qu'elle a raccrochée le téléphone celui-ci s'est retourné avec
menace et l'intention de réclamer tout ce qu'il a offert à ma mère une chose que j'ignorais littéralement.
- je ne pouvais pas rester sans le mettre au courant de la situation, murmure ma mère après avoir
raccroché le téléphone

Son père aussi l'appela dès après notre départ pour le tenir informé du sujet de sa conversation avec
mes parents

Au bout du fil :

- Allô ! Papa, comment vas-tu ? Dit-il d'un ton faible

Son père : c'est à moi, tu te caches ?

Lui : de quoi parles-tu?

Son père: tu viens jusqu'ici sans venir me voir ?

Lui : qui t'a dit que j'étais au village ?

Son père : serais-tu en train de nier, c'est ça ?

Lui : je ne suis pas au village, mais je suis pas loin j'arrive.

- tu te trompes toi-même, dit son père avant de raccrocher le téléphone.

De retour à la maison ma tante et moi :


- tante, tu ne trouves pas l'attitude de ma maman bizarre ? Demandai-je à ma tante qui essayait de se
déshabiller

- cherche pas à comprendre son attitude laisse la, m'a-t-elle répondu.- je me demande pourquoi
soutient-elle Bakary plutôt que moi qui suis sa fille, je suis sûre que si papa était là, il n'accepterait
certainement pas une pareille attitude de sa part, poursuis-je

Ma tante : tu ne sais pas si ce type ne lui faisait pas des faveurs en cachette

Moi : des faveurs ? C'est-à-dire, je ne comprends pas.

Elle : bâ, c'est la seule explication que je peux te donner puisque depuis que tu t'es mariée, elle a arrêtée
de vendre le riz et nulle ne sait comment elle arrive à subvenir à ses besoins

Moi : comment ? Maman n'a pas continué la vente ?

Elle : quoi, tu ne le savais pas ?

Moi : mais non, pas du tout... mais alors comment a-t-elle fait pour couvrir ses défenses tout ce temps ?

Elle : c'est la grosse question que tu devrais te poser, comment ta mère gagne de l'argent alors qu'elle
ne travail pas.... Tu veux mon avis ? C'est ce Bakary qui l'a donne sa dépense quotidienne/>Moi : non
non, je ne pense pas, ma mère n'est fait pas de ce genre.

Elle : alors dis-moi pourquoi se comporte-t-elle de la sorte ?

Moi : c'est peut-être ma façon de me conduire qu'elle n'a pas apprécié


Elle : quelles que soient les raisons qui t'ont dicté ta conduite elle devrait être de ton côté pour te
soutenir puisque t'es sa fille, mais bon tôt où tard nous allons découvrir ce qu'elle nous cache.

J'étais vraiment perdue dans mes pensées et très contrarié et pour avoir un équilibre moral, j'ai décidé
d'allée lui posé directement la question.

Aux alentours de 15 heures Bakary à débarquer chez-elle en colère, je suis arrivée dans cet intervalle de
temps et c'est là que je l'ai entendu réclamer tout ce qu'il a offert à ma mère heureusement, je n'étais
pas accompagnée de Djibril sinon, j'allais mourir de honte.

- puisque vous avez retiré votre fille, rendez-moi aussi ce que je vous ai donné, dit-il sur un ton coléreux.

- nous ne te devons absolument rien donc, tu vas me faire plaisir de déguerpir de chez moi, répliquais-je
derrière lui

- à ta place, je garderais le silence, me cria-t-il

Moi : qu'est-ce que, tu veux ?

Lui : tu aurais dû commencer par cela

Moi : répond !

Lui : je suis venu faire exactement ce que toi et tes parents sont allées faire chez mon père

Moi : je ne comprends pas !


Lui : qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Si tes parents ont le droit de retirer ce qu'ils ont donné, je
pense que j'ai aussi le droit de réclamer ce que j'ai donné, parce que je ne peux pas m'occuper d'une
famille durant tout ce temps dans le vide.

- mais ce n'était pas une créance, tu m'avais offert ce champ pour que je puisse subvenir à mes besoins,
tu m'avais même dit que je pouvais vendre une partie, Rétorque ma mère déçu de lui

- vous m'aviez aussi donné votre fille pour le meilleur et pour le pire... je viens voir mon père à mon
retour tâchez de me rendre tout ce que je vous ai donné si vous ne voulez pas de scandale. Dit-il d'un
ton coléreux ensuite, il est parti.

- Maman, tu peux m'expliqué de quoi parle-t-il ? Demandai-je perplexe ?

Elle ne voulait rien me dire, mais elle n'avait pas le choix, elle prit son courage à deux mains pour tout
me raconter.

- Mariam ma fille, après ton mariage je n'ai pas pu continuer la vente du riz toute seule, j'ai donc
demandé une assistance financière à ton Mari et il m'a offert un champ.

- tu as fait quoi ??? Criais-je en écarquillant les yeux.

Elle ne dit rien.

- maman, tu as demandé assistance à cet imbécile sans prendre la peine de m'en parler avant ? Dis-je
d'un ton coléreux ?

Elle : je ne pouvais continuer toute seule, c'est pour cela j'ai abandonné pour demandé son aide.

Moi : (déçu) donc c'est uniquement pour cela que tu étais si froide et indifférente ?
Elle : Comprends

moi, je ne pouvais agir autrement après ce qu'il eu à faire pour nous

Moi : pour nous ? Non, détrompe-toi moi, ce connard n'a rien fait pour moi et je ne veux rien d'ailleurs
venant de lui, donc tu vas me faire le plaisir de lui rendre ce qu'il te réclame.

Elle : j'ai vendu une partie pour démarrer mon commerce

La chaleur me gela d'un seul coup et je restai un long moment sans parler tellement que j'étais
dépassée, j'étais touchée de telle sorte que je n'ai pas pu retenir mes larmes, j'ai pleuré encore et
encore

- tu m'as fait croire que c'est pour protéger ma réputation que tu voulais que je reste avec lui, mais en
réalité, c'était pour une question pécuniaire, dis-je en pleurant.

Elle reste bouche bée.

- j'ai arrêté mes études pour diriger la maison puisque tu étais dans l'impossibilité de continuer la tâche
après la mort de papa, et toi, c'est comme cela, tu me remercies ? J'ai travaillé dure pour t'obtenir un
fonds de commerce tout cela pour ne pas que l'on vivent aux dépens des autres et toi, tu mets tout cet
effort dans l'eau pour vivre au dépens de mon mari sous prétexte parce qu'il n'y avait plus personne
pour t'aider ? Je suis vraiment déçu de toi pour être honnête, Dis-je en pleurant

- Il ne m'était pas venu à l'idée qu'en faisant cela, j'allais te causer un préjudice, se justifie-t-elle

- mes oncles n'étaient certes pas là pour nous soutenir financièrement,mais dès qu'ils ont découvert ce
que m'a fait ce connard, il se sont tous levés pour me défendre, hors que toi qui es ma mère tu n'as
même pas bougé le bout de ton doigt pour faire quelque chose tout cela pour de l'argent, poursuivis-je
en pleurant.
Mon silence lui fut craindre de nouvelles protestations donc du coup, elle sortit s'asseoir dehors.

Cependant, Bakary aussi se disputait chaudement avec son père à mon sujet

- tu es majeure, Légalement, tu peux te passer de mon consentement, mais une façon si indécente de
procéder est aussi inconcevable qu'offensante, lui dit son père en colère après l'avoir fait le compte-
rendu

Lui : papa, tu n'as rien pu faire pour me défendre ?

Son père : parce que tu penses que t'es défendable ?

Lui : nous commettons tous des erreurs papa, je ne suis pas parfait !

Son père : c'est vrai, mais sauf que pour toi, ce n'était pas une erreur puisque tu avais toutes tes facultés
de discernement maintenant, tu peux être tranquille

Lui : je ne permettrai jamais Djibril d'épousé Mariam, tout sauf cela

- si jamais il arrive quelque chose à cette jeune femme, tu auras à faire à moi, dit son père sur un ton
ferme.

Il n'a rien dit pour répondre, il prit la clé de sa voiture, puis il se retourne chez ma mère avec une idée
stratégique en tête.

- J'ai une idée, dit-il en s'incrustant dans la maison sans savoir que j'y étais.
Ma mère ne dit rien, elle reste bouche bée à le regarder.

- je m'engage à annuler la

dette et vous donner toutes les Satisfactions, mais à condition que votre fille continue à être ma femme
jusqu'à ce qu'elle me fasse un gosse poursuit-il

Ma mère : je ne peux pas la contraindre à être avec vous si elle ne le souhaite pas

Lui : c'est votre fille, vous êtes censé pouvoir la convaincre

Je l'ai entendu depuis la chambre, du coup je suis sortie.

- Comment ? Dis-je en me dirigeant vers eux

Il me lance un regard surpris avant de continuer à raconter ses bêtises en ces termes :

lui : Mariam, si tu me fais un gosse, je vais annuler la dette

- moi, te faire un gosse, Bakary ?dis-je d'un ton sec en le fixant droit dans les yeux

Lui : ce n'est pas compliqué après, je sortirai de ta vie dès que le bébé sera né si tu veux.

- tu te trompes lourdement si tu penses pouvoir me manipuler pour obtenir de moi ce que tu veux, dis-
je sur un ton sec.
Lui : je te signale que ta mère me doit et le seul moyen d'annuler cette dette, c'est de faire ce que je te
demande.

- attend pourquoi tu m'inclus là-dans ? c'est ma mère qui te doit pas moi, donc règle ton problème avec
elle et, tu me fiches la paix, Dis-je sur un ton frustrée

Non mais, il me prend pour qui celui-là ? Pour la reine des idiotes peut-être ? Murmurai-je ensuite, j'ai
regagné la chambre de ma mère.

ma mère me regarde le cœur lourd, la tête baisser.

- Si pendant tout ce temps elle dépendait de Bakary Comment moi, je vais pouvoir expliqué cela à
Djibril ? Que va-t-ilfamille ? Bon Dieu que c'est honteux et désagréable d'entendre une histoire pareille,
me disais-je intérieurement les larmes aux yeux

Je me demande ce qui lui était passé par la tête pour demander assistance à cet immorale de Bakary.

Après une longue réflexion, je me suis retournée chez ma tante la nuit pour l'expliquer la situation.

- enfin, te voilà, Djibril est passé te voir, il dit qu'il n'arrive pas à joindre sur ton portable, me dit ma tante
les mains plaquées sur les hanches.

- je ne sais pas où j'ai jeté mon téléphone, dis-je d'une voix faible en détournant mon regard

Elle s'approche délicatement de moi ensuite, elle pose sa main sur mon épaule puis, elle me lance un
regard interrogateur avant de me poser la question en ces termes :
elle : qui y-a-t-il ? Tu ne m'as pas l'air de quelqu'un qui va bien

Sans hésitation, je l'explique.

- tu avais raison tante par rapport à ma mère, c'est effectivement pour une question pécuniaire qu'elle
se comportait de la sorte, maintenant je suis obligé de....

Je n'ai même pas terminé ma phrase, elle m'intercepta en ces termes :

- tu serais obligé de faire quoi, hein ? Si jamais tu t'hasardes à faire ce que ce type t'as demander pour
annuler la dette de ta mère Mariam, je te jure que même à ton enterrement je n'assisterai pas, je n'ai
qu'une parole, je l'ai donné à Djibril et si à cause de ta mère tu remets cela en cause, tu vas voir...
D'ailleurs je ne vais rien te dire, me dit-t-elle sur un ton ferme

Alors là, je commence sérieusement à m'inquiéter.

j'essaye de calmer mes appréhensions et des idées qui avait pris possession de mon cerveau, parce que
si jamais je perds le contrôle de moi-même, je risque de sombrer dans le désespoirs.

chez ma tante :

- je n'ai pas le choix, je suis obligé de rester avec lui pour ne pas qu'il raconte au monde entier que mes
parents dépendaient de lui, mais surtout, je ne veux pas que Djibril soit au courant de cette histoire, dis-
je timidement

- après que l'on ait dit à ton beau-père que nous t'avons retirer, tu veux retourner avec son fils,
Mariam ? M'interroge ma tante sur un ton coléreux les yeux écarquillés
- je suis sincèrement désolée, mais je ne peux pas abandonner ma mère dans cette situation, car je sais
que ce n'est pas elle ce dépressif veut, mais plutôt moi, dis-je triste.

- non mais tu ne comprends pas que tout ce que ce type cherche, c'est d'empêcher que tu sois heureuse
avec celui qui t'aime réellement ? Et toi au lieu de te battre pour ton bonheur, tu fais l'idiote, réplique
ma tante en colère.

Moi : il a tendu un piège à ma mère pour m'atteindre tante

- Un piège ? Non détrompe-toi, il a plutôt saisi l'opportunité pour garantir son mariage, tu penses qu'ils
sont bêtes les hommes ? Aucun homme n'investit son argent pour rien ? En plus c'est ta mère qui est
allée vers lui pour solliciter son aide et lui sachant ce qu'il a fait, il a saisi L'occasion pour pouvoir te
contrecarrer dans l'avenir, c'est pour cela d'ailleurs qu'il l'a suggérer de vendre une partie de ce champ
comme ça, il n'y aura pas de possibilité de lui rendre

Moi : je suis perdue pour être honnête./>Elle : si tu sacrifies ton bonheur pour ta mère, tu vas le
regretter amèrement parce que ce type se fiche complètement de toi et de ta famille, tu es jeune, tu ne
sais pas dans quoi tu t'embarques

Moi : il dit que si je lui fais un gosse qu'il sortira définitivement de ma vie et me laissera vivre ma vie avec
qui je veux

Elle : "rire" donc tu comptes réellement faire un gosse avec ce démon ?

- c'est la seule solution pour en finir avec ce problème dis-je fermément

- non mais tu t'entends parler ? Tu penses que Djibril va te prendre pour épouse après que tu aies fait un
gosse avec son ami ? Me dit-elle sur un ton sec en me fixant droit dans les yeux les bras croisés.

Moi : (perplexe)
- réfléchie ma chérie, je sais que c'est pour ta mère que tu fais tout cela, mais ton bonheur doit être ta
priorité, ce type fait tout cela pour t'empêcher d'être avec Djibril, sinon il a une autre femme avec qui il
pourra faire un enfant, ne commet pas l'irréparable, car cela risquerait de se retourner contre toi, un
gosse c'est une lourde responsabilité en plus rien ne te garantis qu'il s'en occupera, donc réfléchie bien
avant de faire une bêtise qui pourrait te nuire, conclut ma tante puis, elle me laissa seule pour continuer
ses occupations.

J'étais vraiment perdue dans mes pensées et très contrarié que, je ne savais plus que faire.

- Et si ce que dit ma tante était vrai, Bakary ne veut pas d'un gosse, mais me séparer de Djibril? Non, je
ne pense pas que ça soit cela, c'est peut-être parce qu'Oumou ne parvient pas à lui faire un gosse... c'est
exactement pour cela, il me fait cette proposition, me disais-je intérieurement

- J'allais rejoindre ma tante dehors quand soudain, je l'ai entendue crier sur une personne en ces
termes :

- qu'est-ce que tu viens faire ici, hein ? J'espère que tu es fière de toi pour ce que t'as fait, criait-elle.

Je sors en vitesse pour voir à qui elle s'adressait et à ma grande surprise je vois que c'était ma mère

- pour une question pécuniaire, tu nous mets la honte comme ça... c'est précisément pour cela que ce
type n'a aucun respect pour nous... Et cette idiote qui te sert de fille veut renoncer à son bonheur pour
te couvrir, disait-elle en haute voix

Ma mère : apparemment elle t'a tout raconté

Elle : qu'est-ce que tu espérais ?


- s'il vous plaît arrêter de vous disputer sinon vous risquerez d'attirer l'attention des gens et je ne veux
pas qu'une tierce personne soit informer de tout cela, j'ai pris une décision, les interceptai-je

Ma tante s'est retournée vers moi puis me fixa droit dans les yeux ensuite m'a dit ceux-ci.

- j'espère que t'as pris le temps de bien réfléchir, parce que si tu retournes chez ce Bakary Mariam, tu ne
remettras plus plus les pieds ici de cela, tu peux en être sûre, dit ma tante sur un ton sec puis, elle nous
quitta étant très en colère contre moi.

Je l'ai poursuis pour la calmer mais impossible de la convaincre.

- tante comprends moi s'il plaît, c'est pour nous couvrir, je fais cela, dis-je en courant derrière elle.

Elle ne me répond pas.

Malgré tous ses menaces et conseils, j'ai décidé d'accepter d'exécuter ce que me demande Bakary pour
éviter qu'il ne crie sur tous les toits que c'est lui qui nourrissait ma famille.

Les jours qui suivirent, j'ai coupé tout contact avec Djibril pour me remettre avec mon soi-disant mari en
cachette afin de protéger la réputation de ma mère.

Une semaine plus tard, un matin, alors qu'il était parti au boulot, j'ai appelé Bintou pour prendre de ses
nouvelles et celui de Djibril, car je n'arrêtais pas de penser à lui.

Au bout du fil :

- allô ! Bintou, c'est moi Mariam, dis-je à voix basse

Elle : Mariam, c'est bien toi ?


Moi : parle moins fort, on pourrait t'entendre

Elle : réponds !

Moi : oui, c'est bien moi

Elle : mais où es-tu ? Djibril n'arrête pas de se faire du souci pour toi, il a appelé ta tante au village, celle-
ci l'a dit que ta mère a été te chercher chez elle et depuis elle n'a pas de tes nouvelles.

Moi : (soupire) elle dit vrai

Elle : qui y-a-t-il Mariam, pourquoi tout ce mystère ?

Moi : c'est une longue histoire, dis-moi comment vas Djibril ?

Elle : il ne va pas trop bien pour être honnête.

Moi : ...

Elle : et si tu venais à la maison m'expliquer ce qui n'allais pas ?

Moi : je ne peux pas sortir de là, mais toi tu pourras venir.

Elle : ne me dit pas que l'on t'a séquestré !

Moi : non, je t'explique plus tard


Elle : OK. Donne l'adresse

Je l'ai donné l'adresse et peu de temps après elle est venue.

- Mariam, explique-moi toute suite ce que tout ceci signifie ? Dit-elle en rentrant

Moi : merci d'être venue... Assis-toi s'il te plaît

Elle s'est installée en face de moi.

Elle : je t'écoute.

Je l'ai expliqué.

- T'as signé un contrat avec ce type Mariam ?

Moi : oui, je voulais m'assurer qu'il tiendra parole

Elle : donc si je comprends bien en tant que tu ne lui fais pas un gosse, tu continueras à être sa femme,
c'est ça ?

Moi : oui et il m'a promis de ne rien dire à Djibril.

Elle : est-ce que tout va bien chez toi ? Tu n'as pas par hasard une dépression mentale ?
Moi : pourquoi me dis-tu cela ? Tu aurais préféré que j'abandonne ma mère ? Bintou, toi mieux que
quiconque sais de quoi ce type est capable et tu voulais que je le laisse la ridiculiser

Elle : ce n'est pas de ta mère dont je parle, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi tu as accepté cet
accord sans daigner en parler à Djibril avant... Parce que laisse-moi te dire que si jamais il découvre que
tu t'es remis avec Bakary, il risque de te détester et au final tu te retrouveras toute seule.

Moi : je vais le quitter après l'accouchement Bintou

Elle : et tu penses réellement que Djibril t'epouserait sachant que tu as fait un gosse avec son
pireennemi qui jadis était en plus son pote ?

Moi : ...

Elle : réfléchie Mariam, il est encore temps d'arrêter tout ça... va voir Djibril et dit lui la vérité avant qu'il
ne soit trop tard, c'est vrai que c'est honteux ce qu'à fait ta mère, mais Djibril n'est plus un étranger
donc, tu peux tout lui dire

Moi : non mais tu ne comprends pas qu'il ne me laissera pas tranquille en tant qu'il n'a pas ce qu'il
veut... En plus, nous ne disposons pas des moyens financiers pour le rembourser, tu vois, ce n'est pas
parce que je veux être avec lui, mais si je ne le fait pas, il va s'en prendra à nous et tout le monde saura
que ma famille dépendait de lui.

Elle : apparemment, il n'y a rien que je puisse faire pour te raisonner

Moi : je suis désolée, mais ma décision est prise.

Elle : d'accord, j'espère juste qu'elle sera la bonne et que tu ne vas pas le regretter.
Ce fut ainsi pendant un mois.

Un jour, j'ai surpris Bakary au téléphone en train de dire qu'il était en instance de divorce une nouvelle
qui m'a parue très bizarre.

- il est en instance de divorce avec Oumou ? Mais pour quelle raison ? Murmurais-je à voix basse
pendant qu'il était en communication.

- tu ne sais pas à quel point cela me fait plaisir qu'elle ait décidé de sortir de ma vie, disait-il au bout du
fil en souriant.

Curieuse de savoir ce qui se passait, je suis allée m'asseoir en face lui en le lançant un regard
interrogateur.

Quand il a terminé de converser, je lui ai directement poser la question sans hésitation.

- dis-moi, c'est vrai que t'es en instance de divorce ? Lui demandai-je en bégayant ?

Lui :ah ! Donc, maintenant, tu m'espionnes ?

Moi : réponds à ma question !

Lui : cela ne te regarde pas donc ne me demande pas

Moi : s'il te plaît !

Il avance un peu puis, il s'arrête pour me répondre en ces termes :


Lui : elle m'a demandé le divorce et je le lui ai accordé, satisfaite ?

Moi : pourquoi t'a-t-elle demandé le divorce

Lui : (en criant) parce qu'elle est bête et stupide comme toi

Moi : alors pourquoi tu ne me laisses pas aussi la chance de sortir de ta vie, hein ?

Lui : au lieu de rester ici à prononcer des phrases bêtes pourquoi tu n'irais pas dans la cuisine me faire à
manger

Moi : je ne suis pas là pour te faire la cuisine, ce n'est pas cela que nous avons convenu

- tu sembles oublier une variante ma chère, il est dit dans le contrat que tu continueras à être ma
femme jusqu'à ce que tu me fasses un gosse donc, tu vas te comporter comme telle, m'a-t-il dit
autoritairement ensuite, il s'est dirigé vers la chambre.

- mais il se prend pour qui celui-là, hein ? Me disais-je intérieurement les bras croisés.

Quelque jour plus tard, je suis rentrée en contact avec Oumou pour savoir si réellement, c'est elle qui
avait demandé le divorce ou si c'est Bakary lui-même qui l'avait demandé pour pouvoir me garder.

Quand je l'ai eu au téléphone, elle m'a donné rendez-vous chez ses parents, sans plus tarder, je me suis
rendue là-bas.

Chez ses parents :


- Entre ! Mariam, m'a-t-elle dit

Jesuis rentrée sans dire un mot.

- alors comment vas-tu ? M'a-t-elle demandé gentiment

- pas mal, je tiens le coup, répondai-je timidement

Elle : et Djibril comment va-t-il ? Ça fait un moment que je ne n'ai pas de ses nouvelles

Moi : d'après Bintou, il se porte bien

Elle : comment ça d'après Bintou ! Ce n'est pas avec toi, il vit ?

Moi : (soupire) plus maintenant

Elle : qui Y-a-t-il ne me dit pas que t'es parents ne t'ont pas cru !

Moi : si, mais difficile à expliqué et si tu me parlais de ta situation matrimoniale, il paraît que Bakary et
toi êtes en instance de divorce ?

Elle : oui et comment tu t'es procurée de cette information ?

Moi : bâ je l'ai appris comme ça, t'inquiète, je ne le dirai à personne.


Elle : ...

Moi : dis-moi, c'est toi qui l'a demandé le divorce ?

Elle : oui, pourquoi ?

Moi : non, je voulais juste le savoir

Elle : c'est pour cela que tu voulais me voir ?

Moi : oui, mais dis-moi pourquoi t'as subitement pris une telle décision ?

Elle : il se passe que si je reste avec lui, je ne connaîtrai pas le bonheur.

Moi : je ne comprends pas !

Elle : je veux fonder une famille et voir mes enfants grandir une chose qui est carrément impossible avec
Bakary

Moi : comment ça... Pourtant, il n'est pas sexuellement faible.

Elle : je ne suis pas en train de te dire qu'il est impuissant, non. Il est tout à fait normal, mais il se trouve
qu'il est stérile et moi, je veux connaître le bonheur de devenir mère, tu vois un peu ce que je veux
dire ?

Moi : pardon ?????


Elle : il est stérile, je te dis.

Moi : tu ne parles pas sérieusement j'espère ?

Elle : je t'assure que je te dis vrai, au début, j'avais cru que c'est moi qui avais des problèmes, mais j'ai
mené des inquiètes et il s'avère que c'est lui qui a en fait un problème et le pire, c'est qu'il ne le sait pas
encore

- ce n'est pas possible mon Dieu, qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Dis-je les deux mains sur la
tête.

Elle : mais qu'est-ce qui t'arrive tout à coup

Je l'ai expliqué elle aussi

- non mais franchement t'es bête, comment t'as pu signé un contrat avec un homme qui t'a pourri la vie
sous prétexte de sauver l'honneur de ta mère, Mariam ?

- je pense que je vais aller raconter la vérité à Djibril, dis-je perplexe

Elle : tu vas lui raconter quoi après avoir passé plusieurs nuits avec Bakary, hein ? N'y penses même pas
parce que s'il découvre que tu étais avec lui au lieu de te soutenir, il te rejettera.

Moi : que vais-je faire à présent ?

Elle : eh bien t'a choisie de sacrifier ton bonheur pour celui de ta mère non ! Bâ assume. Parce que le
bébé que tu attends là ne viendra jamais.
Je commencerais par vous présentez mes excuses pour cette si longue attente de la suite, il se passe que
je suis hyper occupée ces temps-ci ce qui fait ce retard, je ne vais pas rentrer dans les détails sachez
juste que c'est indépendamment de ma volonté.

Bonne lecture à vous

Toujours Chez Oumou :

- je suis désolée, mais je ne pourrais pas rester avec lui s'il ne peut pas concevoir un enfant tout de
même, protestais-je sur un ton ferme.

Oumou : et comment comptes-tu rompre votre accord ? Et surtout ne me dit pas que tu comptes te
servir de l'information que je viens de te fournir pour te débarrasser de lui !

Moi : il doit le savoir Oumou, tu ne penses pas ?

Elle :ah vraiment ?

Moi : bhâ oui

Elle : parce que cela t'arrange, n'est-ce pas?

Moi : je ne comprends pas ta réaction.

Elle : ah ouais !
Moi : oui puisque cela n'a rien avoir avec toi... en plus vous êtes sur le point de vous séparer donc je ne
vois pas pourquoi tu t'opposes à ce que je lui dise la vérité à ce sujet

Elle : au cas où tu l'aurais oublié, laisse-moi te rappeler que c'est moi qui vivais avec lui pas toi donc s'il y
a une personne qui peut avoir cette information, c'est bien moi alors ne t'avise surtout pas à ouvrir la
bouche si tu ne veux pas que je fou ta vie en l'air.

Moi : tu n'as rien contre moi donc, je ne crains pas tes menaces

Elle : ton secret avec Bakary, tu penses que c'est pas suffisant pour t'atteindre en allant tout raconter à
Djibril.

Moi : tu ne feras pas ça !

Elle : bâ si tu ouvres la bouche, je le ferai

Moi : non mais tu ne comprends pas que c'est

le seul moyen qui peut me sortir dans ce pétrin

Elle : excuse ma franchise, mais je ne peux rien faire pour toi

Moi : (soupire)

Nous avons longuement parlé, mais elle resta sur sa décision et comme je ne parvenais à lui faire
changer d'avis, j'ai décidé de partir.

- Qu'ai-je fait pour mériter une telle punition mon Dieu ? Pourquoi moi ? Pourquoi je subis toutes ses
épreuves ? Que vais-je faire à présent pour sortir de la vie de ce malade mental ? Il faut absolument que
je trouve une solution sinon ce dépressif risque de disposer de ma vie à jamais, me disais-je
intérieurement dans mes pensées pendant le trajet.

Une semaine plus tard pendant que je cherchais un moyen pour me débarrasser de mon mari ma mère,
débarque avec l'intention de lui mettre des idées absurdes dans la tête pour que je ne puisse plus jamais
me remettre avec Djibril, comme ça, elle pourra continuer à bénéficier de son argent.

Après les salutations et tout, elle demanda après moi pour s'assurer que je ne suis pas là-bas avant de
mettre à exécution ses intentions sataniques.

- elle est où ma fille ? Commence-t-elle

- je ne vis pas avec elle, répond Bakary en fumant

Ma mère : comment ça, tu ne vis pas avec elle ?

- nous avons décidé de ne pas vivre ensemble donc, j'ai daigné lui prendre un appartement où elle va
rester jusqu'à ce que mon enfant naisse, poursuit Bakary en continuait à fumée sans aucun respect à son
égard.

Ma mère : alors comment comptez-vous concevoir ce gossealors que vous ne vivez pas ensemble

Lui : ça ce n'est pas un problème et si vous me disiez la raison de votre visite ?

- eh bien mon garçon même si tu ne me crois pas sache que je tiens énormément à ce que ton mariage
avec ma fille fonctionne sur ce, je viens te suggérer quelque astuce qui te permettra de la garder pour de
bons, dit-elle en hésitant.

Bakary : ah ouais ! Et que me suggérez-vous ?


Elle : va voir djibril et dit lui que tu as fait la paix avec ta femme, comme ça il la laissera tranquille

Bakary : j'aimerais bien me faire ce plaisir, mais malheureusement, je ne peux pas ouvrir la bouche parce
que si je le fais, Mariam me quittera pour aller avec lui et mon rêve de devenir papa tombera à l'eau.

- dans ce cas je vais moi-même lui dire pour qu'il laisse enfin ma fille tranquille dans son foyer, dit ma
mère sans gène, je suis arrivée dans cet intervalle de temps et je l'ai entendue dire cela à Bakary

- vraiment maman ? Pour combien de billets cette fois-ci et surtout ne me dis pas que ce n'est pour de
l'argent tu fais tout ça, l'interrompis-je sur un ton méprisant en rentrant.

- Mariam ? Que viens-tu faire chez moi ? Ne t'ai-je pas dit de ne pas sortir sans mon autorisation ? Me
dit Bakary visiblement surpris de me voir.

Moi : à ce que je sache, je ne suis pas une prisonnière donc je sors si j'en ai envie

Ma mère : Mariam, ma fille...

Moi : je ne veux rien entendre maman, prends tes affaires et retourne

toute suite au village, puisque la seule chose que tu sais faire, c'est de me pourrir la vie, mais cette fois-
ci, je ne te laisserai pas faire, dis-je sur un ton coléreux en pointant la porte du doigt

- va réaliser tes intentions diaboliques ailleurs, complétai-je en allant ouvrir la porte

Elle : Mariam, tu me mets à la porte de chez-toi moi ta mère ?


- j'ai cessé d'être ta fille le jour où tu m'as vendu à mon soi-disant mari et à cause de tes ambitions
démesurées, il dispose aujourd'hui de ma vie et comme ce n'était pas suffisant, tu viens encore lui
mettre autre chose dans la tête pour sucrer ton revenu surtout ne me dit pas qu'il ne continue pas à te
donner de l'argent, parce que je sais que ce n'est pas vrai.

- assez ! Qu'est-ce qui te prends de parler ainsi à ta mère, m'intercepte Bakary en me criant dessus

Moi : je ne fais que dire la vérité

- elle est ici chez moi donc s'il y a une personne qui a le pouvoir de lui demander de partir c'est bien moi,
m'intercepte-t-il sur un ton sec

- je m'en fiche complètement, je dis qu'elle ne restera pas ici surtout pas dans cette maison protestais-
je.

- Mariam, c'est quoi ce changement soudain d'attitude ? Pourquoi tu te rebelles contre ta mère de la
sorte ? Est-ce parce qu'elle me préfère à Djibril ?

- pense comme tu veux, mais si elle reste celle qui s'en ira, ce sera moi donc à toi de choisir, dis-je sur un
ton sec en le regardant droit dans les yeux.

Lui : sort de chez-moi

Moi : pardon ?

Lui : je dis dehors !!!

- parfait ! Conclus-je ensuite je suis partie en colère en les laissant seuls


Ma mère était tellement choquée par ma réaction qu'elle décida de partir, mais elle fut empêcher par
Bakary

- je vous en prie rester juste cette nuit, demain mon chauffeur vous ramènera, je vous dois beaucoup et
je ne cesserai de le répéter, dit-il poliment à mère qui était sur le point de partir.

Elle : Mariam me méprise alors que tout ce que je désire du plus profond de mon cœur, c'est que son
mariage se stabilise définitivement. Ok si à cause d'un homme elle veut couper les ponts avec moi, il n'y
a aucun problème à cela, je retournerai demain à la première heure au village. Dit-elle sur un ton ferme
en croisant les bras

La nuit aux alentours de 20h Bakary décida d'aller me donner une bonne correction pour mon
comportement vis-à-vis de ma mère.

Arrivé, il me trouve assise au salon en train de l'attendre de pied ferme et sans hésitation, il me donne
une belle gifle et quand j'ai riposté, il m'a battu en me donnant des coups-de-poing puis décida comme
la fois dernière d'abuser de moi.

- Je t'en supplie ne fait pas ça, tu es hors de toi snifff, dis-je en pleurant pendant qu'il se déshabille

Il ne me répond pas, il continue à me déshabiller en silence.

- si nous devons le faire, faisons-le avec dignité, mais pas violemment s'il te plaît, l'implorai-je en tentant
de rester calme dans l'espoir de le raisonner.

Mais tous mes efforts semblaient faible etvaine face au délire qui l'emportait.
Après avoir fini de se déshabiller, il s'est dirigé vers et quand je l'ai repoussé cela l'a énervé du coup il se
mit à me tabasser encore et encore jusqu'à ce que je sois littéralement atterrée avant d'abuser de moi
comme il l'avait fait pour la première fois. Un amer souvenir dont je n'étais pas prête à oublier.

Cet acte cruel dont j'ai été une seconde fois victime m'a incité de me rendre moi-même justice afin que
puisse être libre et la seule solution que j'ai trouvé pour sortir de cet enfer nommé Mariage était de le
tuer.

Je savais pertinemment qu'en retournant avec lui mon châtiment serai de supporter sa colère
incontrôlable, mais la situation était devenu insoutenable pour moi et il fallait absolument que je sauve
ma peau.

Le surlendemain, il retrouva un peu sa bonne humeur et il me demanda de lui préparer le riz à la sauce
tomate.

Avec le visage enflé, je me lève sans protester pour aller faire le marché pour ensuite venir lui faire une
dernière fois la cuisine, car il venait de me donner une belle opportunité d'en finir avec lui.

Je vais au marché, j'achète tout le nécessaire puis je me procure du poison pour rat pour l'empoisonner
avec.

Après le marché, je change les habits que je portais pour me mettre en pagne ensuite, je suis allée
m'installer dans la cuisine pour préparer.

- j'espère que ce n'est pas du poisson, tu m'as acheté ? M'a-t-il dit en s'incrustant dans la cuisine.

- non, de la viande, répondis-je timidement sans le regarder.

Après avoir finide cuisiner, je laisse reposer la sauce un peu pour aller voir ce qu'il faisait pour éviter de
me faire prendre.
Je fais comme si je me rendais dans la chambre, je le trouve concentrer sur une émission qui passait à la
télé.

Peu de temps après je me suis retournée dans la cuisine empoisonner la sauce et la boisson, ensuite le
servir à table.

- le repas est servi, dis-je d'une voix faible comme si de rien n'était

- il se lève en ayant son téléphone et une bouteille d'eau en main.

En silence, je me dirige vers la chambre pour rassembler mes affaires pour pouvoir m'en fuir après.

Quelques minutes plus tard, je suis sortie voir si mon plan avait fonctionné et à ma grande satisfaction je
le trouve à terre les deux mains plaquées sur le ventre.

- Mariam, qu'est-ce que tu m'as fait ? Dit-il en gémissant

- tu veux savoir ce que je t'ai fait ? Parfait, je vais te le dire, je t'ai empoisonné avec du poison pour rat,
dis-je sur un ton méprisant

- tu... Tu m'as empoisonné... ? A-t-il difficilement dit

- oui, je t'ai empoisonné crétin ! Et tu sais pourquoi ? Parce que j'en ai marre de toi, de tes ordres, de tes
coups-de-poing donc j'ai décidé de me débarrasser toi.

Il a voulu dire quelque chose, mais il ne put parler


- meurs maintenant... Meurs pour que je puisse enfin être libre et heureuse, criais-je en lui versant
dessus le reste de la nourriture

Mais je n'étais toujours pas satisfaite, je continue donc à l'insulter en ces termes :

- tu vas pourrir dans cette pièce comme un rat, ajoutai-je sur un ton frustrée ensuite, je suis
alléeprendre mes affaires

- moi, je m'en vais, mais avant sache que tu étais un homme nulle et sans effet malgré que tu étais un
obsédé sexuel ton sperme ne servait à rien puisque jamais tu n'arriveras à engrossé une femme... Eh
oui, t'es stérile imbécile une très bonne punition divine dont je me réjouis pleinement et t'es tellement
stupide que tu ne t'es même pas rendu compte que c'est pour cette raison que Oumou ta demandé le
divorce lol, Dieu ne fait rien pour rien, surtout ne pense pas que je serai ta veuve tout sauf ça, parce que
même à ton funéraille je n'assisterai pas, Conclus-je ensuite je suis partie en le laissant allongé au sol.

Il avait entendu tout ce que j'ai dis mais ne pouvait me repondre.

Ce que j'ignorai dans tout cela c'est qu'il avait effectuer un appel avant que je vienne et dès après mon
départ cette personne est venu le chercher pour le conduire à l'hôpital

Très tard la nuit je rentre au village et je suis directement allée chez ma tante.

Arrivé, je frappe à plusieurs reprise à sa porte étant complétement épuisé peu de temps après elle ouvre
et voit que c'était moi.

Elle : que viens-tu faire chez-moi à pareille heure ?

Moi : tante, fait le pour l'amour de Dieu et celui de mon père ne m'abandonne pas, je t'en supplie
Elle : entre !

Moi : merci !

Je suis rentrée, elle a refermé sa porte.

Le surlendemain matin :

- Qu'est-ce qui t'es arrivé le visage ?M'interroge-t-elle

Moi : il m'a encore battu

Elle : ce n'est pas la vie-là que tu as choisie

Moi : je l'ai tué

Elle : (perdue) de quoi tu parles ?

- Bakary, je l'ai tué, dis-je timidement

Elle : ne me dis pas que tu as tué ton mari ?

Moi : ma vie était en péril


- ce n'est pas possible mon Dieu Mariam, tu as commis un meurtre ? Exclame-t-elle en écarquillant ses
yeux

Moi : il a encore abusé de moi

Elle : ce n'est pas une excuse puisque tu savais pertinemment qu'il était violent et tu t'es retourné avec
lui, si ta vie était en péril, tu aurais pu t'en fuir ou tout simplement rompre votre accord, mais pas le tué
et maintenant, tu penses être heureuse avec la mort d'un être sur la conscience ?

Moi : ...

Elle : pire encore, tu penses que Djibril osera partager sa vie avec une meurtrière ?

Moi : personne ne m'a vu l'empoisonner

Elle : parce que tu penses qu'ils ne finiront pas par le découvrir à travers les enquêtes ? Je te signale que
tu étais sa première femme et avec laquelle il était en désaccord.

"Un bébé inattendue"

- je me demande encore ce qui a pu te mettre une telle idée en tête... Je sais que parfois le destin
conduit nos pas sur d'étranges chemins que nous n'aurions jamais pris, mais tu n'aurais pas dû agir de
cette manière, car ce n'était nullement la meilleure solution pour te séparer de lui, complète ma tante
calmement puis elle commence à couler les larmes.

- je suis désolée de te dire cela, mais je ne regrette pas mon acte, ce crétin méritait bien de mourir, dis-
je d'un ton frustré.

- Personne ne mérite de mourir de cette manière, ajoute-t-elle en pleurant


- Et moi, je méritais la manière dont il me traitait ? Répliquai-je en colère

- tu n'as pas été contrainte de retourner avec lui, tu es allée de ton plein gré et crois-moi si ce n'était pas
à cause de ton père je t'aurai moi-même livrée à la police meurtrière, a-t-elle protestée en pleurant à
chaudes larmes.

Ne supportant pas ses propos, je me lève pour aller m'isoler dans la chambre le temps qu'elle se calme.

Je pensais vraiment que Bakary était mort alors qu'en réalité, il ne lui avait absolument rien arrivé.

EN VILLE :

- je m'étais littéralement trompé sur son compte... elle possédait bien en elle un cœur de pierre et des
intentions satanique, dit Bakary à son chauffeur devantma mère.

Ma mère : qui donc ?

Bakary : votre fille Mariam, elle a essayé de me tuer hier dans l'après-midi et à l'heure où l'on parle, elle
est persuadée que je suis mort.

Ma mère : comment ? Non, vous ne parlez pas sérieusement ma fille ne serait jamais capable de faire
une chose pareille.

Il tourne son verre à plusieurs reprises avant de le porter aux lèvres.

- vous ne me croyez pas, c'est ça ? Poursuit-il


Ma mère : écoutez... Ne croyez pas à ce que vous raconte les gens, car ils sont toujours mal intentionnés

- je l'ai vu de mes propres yeux en train de mettre du poison dans ma nourriture, on ne me l'a pas dit,
réplique-t-il.

Ma mère : (étonnée) ce n'est pas possible elle n'a pas fait ça

Lui : si, elle l'a fait, et après avoir fini de mettre du poison dans la nourriture, elle me l'a apporter à table
en faisant comme si de rien n'étais, j'ai aussi joué le jeu en allant m'installer à table, elle s'est dirigée
vers la chambre.

quelques secondes après je me suis rendue dans la cuisine verser une partie de la nourriture dans la
poubelle pendant qu'elle était dans la chambre ensuite, je suis revenu poser l'assiette sur la table puis je
me suis allongé à terre les mains plaquées sur le ventre comme si j'étais sur le point de mourir "rire"
c'est alors là qu'elle est réapparue pour déverser toute sa colère sur moi.

Ma mère : incroyable... je vois pourquoi elle pense que vous êtes mort.

Lui : "rire" elle ne sait pas qu'ellea à faire avec un génie.

- quand vous m'aviez appelé chef, j'ai eu la peur de ma vie, car je pensais qu'il vous était arrivé quelque
chose de grave, dit son chauffeur sur un ton gentiment moqueur.

Lui : "rire" je t'avais appelé pour deux raisons la première, était de t'empêcher de venir chez moi à mon
insu et la deuxième pour que tu me serves de témoin

- mais vous m'aviez parlé de l'hôpital, poursuit son chauffeur.


Lui : "rire " c'était pour te faire venir rapidement.

Ma mère : ne me dites pas que vous allez poursuivre ma fille pour tentative de meurtre !

Lui : non, j'ai décidé de lui rendre sa liberté et ne plus jamais interférer dans sa vie

Ma mère : vous allez faire quoi ? Lui rendre sa liberté pour qu'elle aille retrouver ce type ?

Lui : je l'ai assez causé du tors, je pense que c'est ce qui l'a transformée en une femme cruelle sinon en
réalité elle n'est pas comme ça.

Ma mère : si vous regrettez vos actes au lieu de dissoudre votre union, vous ne pensez pas que le mieux
c'est de lui demander pardon ?

Lui : ça ne sert plus à rien qu'elle reste avec moi raison laquelle j'ai décidé de lui rendre sa liberté

Ma mère : pourquoi dites-vous cela ?

Lui : non, oubliez, c'est rien.

Bouleversé à l'idée qu'il puisse ne pas avoir un enfant Bakary décide de dissoudre ses deux mariages.

Une semaine plus tard, j'ai appris que ma mère était de retour auvillage. Et sans plus attendre j'ai daigné
la voir donc du coup, je me suis rendue chez elle.

Arrivé au seuil de la porte, je la trouve assise sur une natte avec mes deux petits frères.
Vu la manière dont je l'avais traité chez mon mari, je n'ai pas eu le courage de rentrer chez elle donc du
coup, j'ai décidé de me retourner.

Au moment où j'allais partir, elle m'intercepta en ces termes :

- Ton Mari te passe le bonjour, me dit-elle calmement comme si de rien n'était.

- Mon mari ??? Répétai-je en me retournant

Elle : quoi, t'es étonnée ? Tu t'attendais que je t'annonce sa mort ?

- il... Il... Il n'est pas mort ? Dis-je en beguayant

Elle : donc c'est vrai ? Tu avais vraiment essayé de tuer ton mari Mariam ?

- je n'ai pas essayé de le tuer, j'avais envisagé de le faire en guise de punition pour le mal qu'il m'a
fait ??? Dis-je en colère.

Ma mère : eh bien, je suis désolée de te dire cela, mais ton mari se porte parfaitement bien et à l'heure
où l'on parle, il est chez son père

- non, non, non, ce n'est pas possible Bakary est mort, il est mort... il avait mangé la nourriture.

Ma mère : tu l'avais vu mangé ?

Moi : ...
Ma mère : réponds !

Moi : je ne l'avais pas vu mais je sais qu'il avait mangé

Ma mère : ça,c'est ce qu'il t'a fait croire et comme tu peux le constater tout le monde n'est pas bête
comme toi.

Moi : tu me traites de bête ?

Ma mère : oui, tu l'es tellement que tu as cru qu'il allait te faire confiance alors qu'il sait que tu le
détestes!

Moi : s'il n'est pas mort maman, tu vas devoir te débrouiller toute seule cette fois pour le restituer son
argent parce que moi, je ne compte plus me retourner chez lui... Divorcer ou pas ce n'est plus mon
problème.

- ne t'en fais pas pour cela, car ça ne sert plus à rien que tu restes avec moi donc tu peux être tranquille
à présent, me dit une voix que je reconnaîtrai parmi tant d'autre derrière moi.

Lui : bonjour !

- bonjour, entre... et ton père ? Il se porte bien ? Poursuit ma mère en souriant.

Lui : oui, il se porte parfaitement bien

Ma mère : alhamdoulilah !
Lui : Mariam tu ne me dit pas bonjour ?

Moi : ...

Lui : qu'y- a-t-il ? Tu ne peux plus parler ?

Moi : ...

Ma mère : elle a perdu sa langue.

Moi : ...

Lui : puis-je m'entretenir un instant avec toi s'il te plaît ?

Moi : je n'irai nulle part avec toi.

Lui : je ne suis pas venu pour te faire du mal au contraire, c'est pour dissoudre notre mariage

Moi : pardon ??

Lui : oui, j'ai décidé de te rendre aussi ta liberté

Moi : je ne te croispas !

Lui : accorde-moi juste cinq minutes s'il te plaît... Je t'en supplie.


Je me suis dirigée vers la porte en silence, il m'a poursuivi, on est allés isoler derrière la maison.

Nous avons longuement discuté, il m'a demandé pardon pour le mal qu'il m'a causé en me promettant
de ne plus jamais interférer dans ma vie.

- excuse ma franchise, mais je ne pense pas pourvoir un jour te pardonner tout le mal que tu m'as
injustement infligé, dis-je sur un ton sec les bras croisés en regardant de travers.

Lui : ...

Un mois après que mon Mariage fut dissous, j'ai fait tout mon possible pour devenir l'épouse de Djibril
ce qui fut fait malgré l'opposition de la mère Djibril.

La maman de Djibril au début, elle m'apprécait beaucoup, mais depuis qu'elle a découvert que j'étais en
réalité la femme de Bakary elle a littéralement changé et ne voulait plus que son fils me prenne pour
épouse tout simplement parce que j'ai été auparavant l'épouse de quelqu'un d'autre.

Quelques semaines après mon mariage avec Djibril, elle remarqua que j'étais enceinte une chose que
moi-même, j'ignorai.

Vous allez certainement vous demandez comment ce fait-il que je sois enceinte alors que Bakary est
stérile, mais vous allez le découvrir à travers les explications de Oumou.

Alors ma belle-mère m'interpella pour me tenir informer de ses soupçons par rapport à ma grossesse
pensant que je le savais alors que ne me doutais même pas de cela.

Dans sa chambre:
- vous m'aviez appelé belle maman ? Dis-je en m'incrustant dans sa chambre

- assis-toi, m'a-t-elle dit calmement.

-En silence, je vais m'asseoir auprès d'elle sur une chaise qui lui faisait face.

- qui est le père de ton bébé ?Commence-t-elle sur un ton sec en me fixant droit dans les yeux ?

Perdue, je réponds en ces termes :

- excusez-moi, mais je ne comprends pas le sens de votre question ! Dis-je timidement ?

Elle : tu ne sais pas de quoi je parle ?

Moi : non, pour être honnête

Elle : je parle de ta grossesse... L'enfant que tu portes, il est de qui ?

Moi : "rire" vous croyez que je suis enceinte ?

Elle : parce que ce n'est pas le cas ?

Moi : il y a à peine trois semaines que je suis mariée à votre fils comment je pourrai être enceinte ?

Elle : c'est la grosse question que je me pose aussi.


Moi : c'est absurde tout ça ...

Elle : réponds !

Moi : écouter, je ne sais pas ce que vous avez contre moi, mais laissez-moi vous dire que je ne suis pas
comme vous le pensez

Elle : je ne crois pas à ton histoire de kidnapping...cette grossesse explique que tu étais avec un homme

Moi : (bouche bée)

Elle : c'est Djibril tu peux tromper, pas moi... Je sais reconnaître une femme enceinte dans l'ombre et
cette grossesse, tu es venu avec et tu ne me diras pas le contraire./>Moi : c'est tout, je peux disposer ?

Elle : oui, tu peux disposer, mais sache que je ne compte pas m'arrêter là.

- Faites ce que vous voulez, dis-je sur un ton sec puis je me suis brusquement levée pour partir.

Je suis rentrée nerveuse dans ma chambre en claquant la porte derrière moi, je prends mon portable
pour téléphoner à Bintou pour savoir si elle était seule chez elle... Elle me confirme que oui. Et sans
hésitation, je me rends chez elle.

Chez Bintou :

- il faut absolument que je te parle, dis-je d'un air sérieux en rentrant chez elle
Elle : qu'y a-t-il encore ? Et surtout ne me dit pas que ce psychopathe est réapparu dans ta vie.

Moi : je ne viens pas te parler de Bakary, mais plutôt de cette sorcière qui me sert de belle-mère

Elle : ah, ouais, que s'est-il passé ?

Moi : est-ce que tu sais qu'elle me soupçonne d'être enceinte cette vieille ?

Elle : enceinte ??

Moi : enceinte oui, tu te rends compte ?Elle : bâ dernièrement j'avais remarqué aussi que tu avais pris
du poids, mais je n'avais jamais imaginé que tu étais enceinte.

Moi : prendre du poids ne veut pas forcement dire que l'on est enceinte.

Elle : ça, c'est un sujet un peu gênant, je pense que si elle a eu le courage de l'aborder avec toi, il se peut
qu'elle ait raison, tu ne penses pas ? Après tout, tu as vécu quelque temps avec ton ex mari

avant de te remarier

Moi : eh bien tu te trompes lourdement si tu penses que Bakary peut enceinté une femme.

Elle : pourquoi pas, ce n'est pas un homme lui ?

Moi : si, mais il ne peut pas faire d'enfant, car il est stérile donc je ne peux en aucun cas être enceinte.
Elle : comment sais-tu cela ?

Moi : c'est Oumou qui me l'a dit.

Elle : les medécins peuvent se tromper tu sais !

Moi : je ne suis pas enceinte Bintou sinon, je l'aurai su avant.

Elle : et si tu faisais un test de grossesse pour en avoir le cœur net ?

Moi : comment fonctionne ce test ? Et quelle est sa fiabilité ?

Elle ne me répond pas, elle rentre dans sa chambre et peu de temps après elle réapparaît avec son
porte-monnaie en main.

Elle est allée acheter un test de grossesse que avons aussitôt utiliser et à ma grande surprise les
soupçons de ma belle-mère se relevèrent fondée.

- Mariam, ta belle-mère disait vrai, tu es enceinte, me dit Bintou d'une voix faible

Moi : comment ça ?

Elle : si une seconde bande apparaît sur la petite bandelette, c'est que tu es enceinte.

Moi : je ne peux pas être enceinte Bintou, c'est impossible


Elle : va voir Oumou et demande lui des explications, parce que ce bébé est le fruit du...

Moi : du viol de Bakary ?

Elle : (soupire) oui !

Moi : (bouche bée)

- Tu as plusieurs options. La première : interrompre la grossesse et continuer à vivre comme si de rien


n'était. Après tout Bakary ne se doute. Et si on n'avait pas mené cette petite enquête, tu ignorerais à
l'heure qu'il est que tu portes son bébé. Dit Bintou.

Elle marqua une pause puis, elle reprit :

- la deuxième : tu dis toute la vérité à Djibril en commençant par lui dire que tu n'avais pas été
kidnappée , mais que tu étais avec ton ex mari ensuite tu lui diras les raisons, Complète-t-elle

Les lèvres serrées, je redresse les épaules puis je réponds en ces termes :

- même si je sais que garder ce bébé me plongerait dans une nouvelle série de problème, je n'avorterai
pas, je préfère affronter Djibril que de tuer mon enfant. Dis-je sur un ton ferme.

Elle fronce ses sourcils en secouant la tête en signe de négation.

Bintou : tu veux que je te dise... Tu as commis une grosse erreur de retourner avec ce type Mariam et je
crains fort que Djibril ne te rejette à cause de cela... nous les femmes, on est capable d'adopter la
progéniture de nos conjoints par amour pour eux, mais eux par contre, ils deviennent hostiles envers
nous dès qu'ils découvrent qu'on a un enfant d'un autre
Moi : Djibril est different, je suis sûre qu'il ne me rejettera pas, car il m'aime.

Elle : refléchie bien avant de lui annoncer que tu es enceintes. Car ça risque de te causer des ennuies.

Elle soupire avant de reporter son attention sur moi.

- En fait ta deuxième option correspond assez a ce que j'ai en tête, poursuivis-je perplexe

Bintou : elle n'est pourtant pas la bonne de ça, j'en suis certaine

Moi : alors que dois-je faire à ton avis à propos de mon bébé ?

Bintou : débarrasse-toi de cette grossesse maintenant qu'il est temps pour t'éviter des ennuis parce que
si tu dis la vérité à Djibril, il considéra ton acte comme une trahison et risquerai de te quitter à cause de
ta grossesse. Et si Bakary découvre aussi que tu portes son enfant, il fera tout ce qui est à son pourvoir
pour avoir la garde de l'enfant surtout qu'il a envis de devenir père donc le mieux, c'est de ne rien dire à
Djibril.

Moi : tu oublies que sa mère est au courant de mon état

Bintou : sa mère a juste des soupçons et ses soupçons peuvent s'averer infondées si tu le souhaites

Moi : et si elle le dit à Djibril avant que je ne me fasse avorter ?

Bintou : si elle le dit à son fils que t'es enceinte, tu nieras tout simplement
Moi : tu voudrais que je mente ?

Bintou : tu l'as une fois fait non... donc tu pourras le faire encore

Moi : (soupire)

Bintou : pour rien au monde tu ne dois dire la vérité à Djibril par rapport à ta grossesse laisse les choses
telles qu'elles sont surtout ne te laisse pas influencer par sa mère. Quoiqu'elle dise et fasse continu à la
faire croire qu'elle se trompe jusqu'à ce qu'onse débarrasse de ta grossesse d'accord ?

Moi : (soupire)

Bintou : eh, tu me suis ?

Moi : oui... D'accord

- t'as compris ? Pas un mot à Djibril. Me répète-t-elle.

Moi : d'accord.

Moi : c'est tellement... Complexe

Bintou : je le sais, mais crois-moi, c'est un choix mûrement réfléchi

Moi : ...
Après avoir conversé avec Bintou, je me suis retournée chez moi en ayant un énorme poids sur la
conscience.

Mal à l'aise à l'idée que Djibril ne découvre par sa mère que je suis enceinte, je décide de mettre les
conseils de Bintou de côté et de tenir Djibril au courant de mon état une fois qu'il sera de retour à la
maison en espérant de tout cœur qu'il me pardonnera de l'avoir caché la vérité par rapport au contrat
que j'avais signé avec Bakary.

Le soir après le boulot, j'attendis que l'on soit seul pour engager la conversation.

- Dis-moi Djibril, tu n'as pas faim ? dis-je en m'incrustant dans la chambre

- Si, j'allais justement te demander de me servir attendant que je prenne ma douche, me répond-il en se
déshabillant.

Moi : eh bien, vas-y je vais préparer la table en attendant

Lui : ok ça marche.

Je l'ai laissé dans la chambre puis je suis allée préparer la table entre-temps, sa mère est apparue en
affichant une mine serrée.

- que fais-tu ? Me demande-t-elle sur un ton frustré.

Moi : je sers mon mari à manger

Elle : il est revenu du boulot ?


Moi : oui, il se lave

Elle : parfait, alors quand il termine dit lui de passer me voir, je suis dans ma chambre, car il faut
absolument que je lui parle

- de ma grossesse, c'est ça ? Lui demandai-je confuse.

Elle : aaah ! Tu reconnais à présent que t'es enceinte ?

Moi : (soupire) je vous assure que j'ignorai cette réalité et c'est après avoir conversé avec vous, je l'ai
découvert en faisant un test de grossesse

Elle : t'es enceinte de ton ex mari, c'est ça ?

Moi : ...

Elle : réponds ! Tu étais avec lui pendant tout ce temps, n'est-ce pas ?

Moi : oui...

Elle : je le savais.

Moi : laisser-moi vous expliquez, car ce n'est nullement ce que vous pensez, j'aime énormément Djibril
et je ne ferai jamais délibérément une chose qui le blesserait.

- je n'ai besoin de savoir quoique soit... j'exige que tu tiennes toute suite mon fils au courant de ton état
sinon, je le ferai à ta place, cria-t-elle
- non ne faite pas ça s'il vous plaît... Je le ferai. Répondis-je d'une voix tremblante.

- j'espère bien pour toi, conclut-elle sur un ton méprisant avant de se tourner vers sa chambre.

Djibril est sorti en ce moment.

- ma mère était au téléphone ou quoi, je lai entendue crier depuis la chambre, me demande-t-il en se
dirigeant vers moi.

Moi : non, c'est à moi elle parlait

Lui : ah ouais !

- oui, je dois te dire quelque chose, mais avant sache que c'était indépendamment de ma volonté, car si
j'ai fait

ce que j'ai fait, c'était pour une raison valable, mais aussi pour éviter que tu aies une mauvaise opinion
de ma mère commençai-je en ayant une peur horrible dans le ventre, puis je le sers à manger.

- vas-y je t'écoute, dit-il avant de commencer à manger.

Sans plus attendre, je lui raconte la véritable raison de ma disparition sans détour et pour finir je lui ai
dit que j'étais enceinte de Bakary.

Avant qu'il ne puisse dire quelque chose sa mère s'adressa à lui en ces termes :
- et si elle n'était pas tombée enceinte de ce type, crois-moi, elle n'allait jamais te dire la vérité à ce sujet
mon garçon, dit sa mère en se dirigeant vers nous

- Mariam, t'es enceinte de Bakary ??? Dit Djibril d'un ton déçu.

Je suis restée bouche bée.

L'appétit soudain coupé, il renonça à sa nourriture et sort de la table en silence et se dirige vers la
chambre.

- ou vas-tu ? Reviens ici Djibril, on n'a pas fini, dis-je pour l'arrêter.

Mais il ne me répondit pas, il est allé prendre la clé de sa voiture dans la chambre puis il est réapparu
peu de temps après.

- où vas-tu Djibril alors que tu viens de rentrer, dis-je d'une voix faible en me mettant devant lui

Lui : libère le passage, je vais sortir !

- Je t'en supplie Djibril ne sort pas, car on n'a pas fini de parler... Cette grossesse est le fruit d'un autre de
ses viols crois-moi, je te dis la vérité, l'interceptai-je en pleurant

- Viol ? Tu oses me direqu'il t'a violé alors que tu vivais sous son toit ? Pitié épargne-moi tes excuses
rétorque-t-il

- non, non, je ne vivais pas avec lui detrompe-toi, il avait prit un appartement pour moi. Protestai-je
fermement.
Djibril : (déçu) un appartement dans lequel, il couche avec toi dans le dos de sa femme... Et moi pendant
ce temps, je mourrais d'inquiétude pour toi...

Moi : j'étais toujours aussi son épouse ne raisonne pas ainsi.

Djibril : alors pourquoi tu n'es pas resté avec lui dans ce cas ?

Moi : si j'avais voulu rester avec lui, je n'admettrai pas le divorce pour être avec toi.

Djibril : après avoir fini tes bêtises, tu réapparais dans ma vie comme si de rien n'était avec la bouche
plein de mensonge et moi comme un imbécile, je t'ai cru, je vois pourquoi Bakary ne s'était pas opposé à
notre union. Car il avait réussi une seconde fois à se moquer en me laissant épousé une femme enceinte
de lui. Mais vous vous trompez largement tous les deux si vous pensez que cet enfant verra le jour.
Conclut-il en colère

Ses paroles résonnèrent bizarrement à mes oreilles comme si c'est quelqu'un d'autre qui les avait
prononcées.

Moi : pardon ? Qu'est-ce que tu viens de dire Djibril ?

- Bakary n'a pas laissé mon enfant naître donc je ne laisserai pas le sien naître non plus. Me répond-il en
criant ?

Moi : mais qu'est-ce que tu racontes... Bakary ignore littéralement que je suis enceinte, car même moi,
c'est aujourd'hui, je l'ai découvert. Et à l'heure où je te parle Bakary pense qu'il eststérile, enfin c'est ce
que Oumou m'a fait croire et si tu vois qu'il a pris ses distances, c'est parce qu'il nous avait promis à
toutes les deux de ne pas interferer dans nos vies si l'on gardait son secret

Hi
- je me fiche complètement de tout cela, je te dis que ce bébé ne naîtra pas sous mon toit, soit tu
avortes soit on se sépare, mais il n'est pas question que j'élève un enfant qui n'est pas le mien encore
moins celui de Bakary, dit-il d'un air sérieux en me fixant droit dans les yeux.

Moi : tu ne parles pas sérieusement, j'espère !

Lui : j'ai l'air de plaisanter ?

Moi : c'est de ma progéniture dont il s'agit Djibril

Lui : c'est aussi celle de Bakary

Moi : je vois clairement que tu ne m'as jamais aimé comme tu le prétendais, parce que si c'était le cas,
tu n'allais pas rejeter mon enfant

Lui : si toi aussi, tu m'aimais, tu n'allais pas coucher de nouveau avec lui après tout ce qu'il nous fait
subir.

Moi : ...

Lui : tu me prends pour un imbécile... Il t'engrosse et tu veux que moi, je m'en occupe ?

Moi : donc si je comprends bien si je n'avorte pas, tu me quitteras, c'est ça ?

Lui : je vais non seulement te quitter, mais aussi te détester


J'étais tellement dépassée que je n'ai pas voulu continuer la conversation, je l'ai laissé avec sa mère au
salon puis je suis rentrée dans la chambre.

- je suis fière de toimon garçon, mais à ta place, je ne poserai même pas de condition, j'allais la renvoyer
sur-le-champ chez ses parents et ne jamais mettre les pieds là-bas, dit sa mère pour l'inciter à me
quitter.

Lui : non, j'ai un grand respect pour ses parents donc, je préfère gérer ce problème à l'interne sans pour
autant les mêlé à cela

Sa mère : mais c'est très grave qu'elle soit enceinte d'un autre mon grand

Lui : je le sais, mais ne t'inquiète pas pour autant, car ce bébé ne naîtra pas

Sa mère : pourtant, ta femme n'a pas l'air de vouloir se débarrasser de sa grossesse

Lui : ce n'est pas elle qui décide dans cette maison.

Sa mère : (soupire) en tout cas, quelle que soit la raison, il ne faut jamais baptiser un enfant qui n'est pas
le sien, il ne faut jamais le faire, j'espère que tu m'as bien comprise ?

- ne t'inquiète pas mère, conclut-il ensuite il est allé chez son ami Bachir

Dans la chambre, je pleure toutes les larmes de mon corps en me demandant pourquoi il fallait que mon
bébé paye pour les actes de ses parents, pourquoi il faudrait que je lui ôte la vie pour sauver mon
mariage ?
Djibril est allé chez son ami avec pour objectif expliqué la situation à ce dernier, mais sans le vouloir, il
trouva Oumou là-bas qui était elle aussi allée voir sa copine qui est l'épouse de Bachir donc du coup
après les salutations et tous les tralalas qui vont avec, il engagea la conversation en ces termes :

- dis-moi Oumou pourrais-tu me dire la véritable raison de taséparation avec Bakary, enfin si je peux me
permettre bien sûr, commence-t-il

- eh bien, c'est parce que je ne le supportais plus du coup j'ai jugé necessaire de le quitter, répond
Oumou.

Djibril : elle m'a donc mentie encore

Oumou : qui donc ?

Djibril : Mariam bien sûr, elle m'a dit que tu l'avais dit que Bakary était stérile et que c'est pour cette
raison, tu avais demandé le divorce

Oumou : "rire" Bakary m'avait tenu informer qu'il voulait reprendre Mariam. Et comme je ne voulais pas
qu'il me ridiculise, j'ai daigné le quitté une chose qu'il me facilita et peu de temps après Mariam est venu
me voir comme quoi elle avait appris que j'étais en instance de divorce du coup, j'ai cru que Bakary avait
reussi à l'amadoué, donc pour l'empêcher de retourner à nouveau avec lui, j'ai inventé cette histoire de
stérilité, mais à ma grande surprise elle était déja avec lui.

- quoi ? Mariam a été de nouveau avec Bakary ? Dit Bachir étonné

Djibril : eh oui, pendant que je peinais pour elle, elle s'éclatait avec ce crétin

Bachir : non mais vous plaisanter là, après tout ce que lui a fait ce type elle se permet encore de se
remettre avec lui.
Oumou : moi, elle m'avait dit qu'elle le faisait pour sauver l'honneur sa mère, mais pour moi ce n'est pas
excuse.

Bachir : je suis déçu moi pour être honnête.

Djibril : tu n'es pas déçu attends que je t'informe de la nouvelle qu'elle vient de m'annoncer...

Après tous les effort que j'ai fourni pour être avec elle, il a fallu que je l'épouse enceinte de son ex mari.

Bachir : pardon ?

- Mariam attend un enfant de Bakary, répète Djibril sur un ton sec.

Oumou : ça alors !

- non mais moi, je ne peux pas concevoir cela... À ta place, je demanderai le divorce, rétorque Bachir sur
un ton frustré

Djibril : ma mère m'a dit la même chose, mais je ne compte pas divorcer, mais plutôt la faire avorter, car
je ne veux pas décevoir sa famille.

- alors là moi, je ne suis pas d'accord avec toi Djibril, dit la femme de Bachir calmement.

Djibril : comment ça ?

- si tu comptes lui pardonner pour sa trahison, pourquoi l'imposes-tu d'interrompre sa grossesse ?


Ajoute-t-elle.
Djibril : non mais tu ne comprends pas que l'enfant qu'elle porte est de mon ami !

- et alors, c'était aussi son mari ne l'oublie pas... Je sais à quel point c'est difficile pour toi d'accepter
cette réalité, mais je suppose que si tu as décidé de ne pas divorcer, c'est peut-être parce que tu tiens
vraiment à elle et si tel est le cas, je pense que tu dois l'accepter avec son enfant, c'est aussi une façon
d'aimer. Ajoute-t-elle

Djibril est resté bouche bée.

- Hé ma puce calme toi, intervient Oumou.

Oumou : moi, je comprends parfaitement les craintes de Djibril par rapport à cette grossesseet crois-moi
l'avortement est la meilleure solution à ce problème

Bachir : moi, je pense le contraire Oumou

- je reconnais que ce qu'à fait Mariam était très irréfléchie de sa part, mais comprenons aussi que si elle
l'a fait, c'était pour éviter que sa famille subisse une humiliation. Complète la femme de Bachir.

- non mais qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi défends-tu Mariam alors que tu sais parfaitement que ce
qu'elle a fait est inadmissible, rétorqua oumou.

Bachir : Oumou, je pense aussi que ce qu'elle dit est vrai si après cette découverte Djibril compte la
gardée pourquoi il ne la garderait pas avec l'enfant en assumant pleinement cette paternité ?

Cette phrase a fait affiché un faible sourire sur les lèvres de Djibril comme pour dire que son ami est
complètement malade.
Oumou : ta femme et toi vous parlez comme si vous ne connaissez pas le père de l'enfant en question.

- Mariam n'est plus son épouse donc il n'a aucun droit de regard sur sa vie et celle de l'enfant. Conclus la
femme de Bachir.

Oumou : Djibril, il ne faut surtout pas permettre que cet enfant naisse. Parce qu'à l'heure où je te parle
Bakary, est convaincu de sa stérilité. Cet homme orgueilleux et hostile que tu connaissais s'est
transformé en un homme introverti, car il se sent à présent inférieur aux autres. Imagine si jamais il
découvre qu'il a un gosse et que l'on s'est moqué de lui en lui faisant croire qu'il était stérile, il risque de
très mal le prendre et le connaissant, il serait capable de retirer son enfant des bras de sa mère sans
demander l'avis de quelqu'un de ça, tu peux en être sûr, c'est moi qui te le dit.

Djibril : ne t'inquiète pas Oumou, car ma décision est déja prise.

Oumou : merci.

Je n'étais plus d'humeur après ma dispute avec Djibril donc du coup je n'avais pas envie d'aller me
coucher. Alors je suis allée m'asseoir au salon a rejoué mentalement la scène qui venait de se passer.

De retour à la maison, il me trouve assise en train de l'attendre et sans daigner m'adresser la parole, il se
dirige en silence vers la chambre.

Les bras croisés, je le suis du regard sans dire un mot, il est rentré dans la chambre et peu de temps
après il est réapparu avec une couette dans la main.

Perdue, je lui demande ce qu'il faisait avec cette couette, mais il n'a pas voulu me répondre, il continua
tranquillement à marcher dans la direction de la chambre d'à côté.

Je n'ai pas dit un mot, pas fait un geste, je l'ai laissé tranquille. Il est rentré se coucher, je suis allée aussi
faire pareil.
Le lendemain, matin, j'ai fait son petit-déjeuner ensuite, je suis allée lui apporté dans la chambre où il
avait passé la nuit dans l'espoir de pouvoir lui parler. Quand je suis entrée, il était allongé sur le lit à
moitié sous la couette en train de manipuler son téléphone, j'engage timidement la conversation en ces
termes :

- Bonjour ! Je t'ai apporté ton petit-déjeuner, dis-je en entrant le plateau en main.

Pas de réponse.

- Djibril, c'est quand même à toi, je m'adresse, ajoutai-je

Pas de réponse.

Une fois, deux fois, trois fois, je lui parle, il reste indifférent. Choquée par son attitude, je pose le plateau
quelque part puis je sors en refermant la porte derrière moi sans faire de bruit.

Peu de temps après je suis retournée encore et je vois qu'il n'avait pas touché à son déjeuner, je n'ai pas
insisté, j'ai pris le plateau puis je suis sortie avec.

Au fur et à mesure, je réalisais à quel point son caractère avait changé. Il ne mangeait plus à la maison, il
ne dormait plus avec moi rentrait à la maison à des heures tardives et je n'osais point lui faire de
reproche quant à sa mère, elle passait tout son temps à me rabaisser.

Un mois plus tard, après qu'il ait fini de faire ses bêtises dehors, il décide de me parler.

Il a commencé par me dire que je devais retourner vivre avec le père de mon enfant ou me trouver un
toit où rester, car lui, il ne s'occupera pas d'un enfant qui n'est pas le sien.
Pour être honnête, je comprenais parfaitement sa réaction, mais ce que je ne parvenais pas à
comprendre, c'est pourquoi, il a attendu tout ce temps pour me demander de partir ? Au fond de moi, je
me suis dit que c'était une excuse pour me faire partir de chez lui et qu'il y avait une toute autre raison
derrière cette décision et effectivement, c'était le cas.

Moi : tu me demandes de retourner avec ce type alors que c'est avec toi, je suis supposé être ?

Lui : c'est le père de ton enfant non ?

Moi : et alors ? C'est toi mon mari donc c'est avec toi, je suis sensée être.

Lui : je ne m'occuperai pas d'une grossesse dont je ne suis pas responsable Mariam.

Moi : je ne t'ai pas demandé de t'occuper de ma grossesse, après l'accouchementsi tu veux, j'enverrai
mon enfant au village, ma tante va s'en occuper, mais il n'est pas question que je parte, je suis ta femme
donc c'est de moi, tu vas t'occuper pas de ma grossesse.

Lui : si tu es capable de porter l'enfant de celui qui t'as traité comme un moins-que-rien, tu seras
capable de te prendre en charge aussi je pense.

Moi : tu t'entends parler Djibril ?

- le père de ton enfant n'est pas mort à ce que je sache va donc lui dire de s'occuper de toi, ajoute-t-il
sur un ton sec

Moi : ce n'est nullement pour lui, je tiens à garder mon enfant

Lui : peu importe trouve-toi une solution parce que tu ne resteras pas ici
Moi : qui y a-t-il Djibril ? Pourquoi tu ne me dit pas ce qui ne va pas au lieu de prononcer des phrases
bêtes

Lui : tu ne peux pas rester ici Mariam pour éviter les querelles.

Moi : pour éviter les querelles ?

Lui : oui parce que j'attends aussi un enfant avec une autre pour ton information

Moi : pardon ???

- pourquoi la donnes-tu des explications ? Tu n'es pas le père de son enfant de ce fait ce n'est pas à toi
de t'en occuper, quelle aille accoucher chez celui qui l'a attribué cette grossesse, tu amènes celle qui
porte ton enfant à la maison, Dit sa mère sur un ton méprisant sans gène

Moi : vous étiez donc au courant de l'infidélité de votre fils ?

Ma belle-mère : j'ai toujours été au courant de ce que fait mon fils et je l'ai toujours soutenu dans tout
ce qu'il fait exceptervotre union bien sûr

- assez maman ! L'intercepte Djibril

Elle : je n'arrêterai pas, je t'avais dit de ne pas l'épouser du moment où tu savais qu'elle était la femme
de ton ami, mais tu ne m'as pas écouté

Djibril : je l'ai fait pour une raison particulière


Elle : bien sûr pour empêcher ton ami de la récupérer en guise de punition pour ce qu'il a eu à te faire,
mais laisse moi te dire que c'était bêteDjibril : s'il te plaît mère laisse-moi gérer ce problème en ma
manière

- non, je ne te laisserai rien faire parce qu'apparemment, tu as peur de lui dire la vérité, elle a toujours
été fière de se faire partager entre ce Bakary et toi et elle n'a pas eu honte de porter l'enfant de ce
dernier pourquoi toi, tu aurais honte de ton infidélité, complète-t-elle en criant.

Djibril : bouche bée.

Ses propos m'avaient tellement touché que j'ai décidé de ne pas la laisser donc du coup, j'ai repliqué en
ces termes :

- Bakary dont vous parlez n'était pas un homme que j'ai rencontré dans la rue, il était mon mari et au cas
où vous ne le saviez pas laissez moi vous dire que je n'ai jamais souhaité me faire partager entre eux
comme vous le prétendez puisque je savais pertinemment qu'ils étaient amis, je suis entrée dans la vie
de votre fils contre ma volonté donc ce n'est pas la peine de me traiter au même titre qu'une traîner.
Protestai-je sans gène en la fixant droit dans les yeux.

Lui : Mariam, je ne te permettrai pas de manquer de respect à ma mère

Moi : je n'admettrai pas non plus qu'elle me traite de ce que je ne suis pas, mon enfant est peut-être
d'un autre, maistu sembles oublier que cet homme était mon mari... Et puisque vous voulez qu'on en
parle sachez que mon enfant n'a pas été conçu en dehors des liens de Mariages malgré que c'était un
viol et ce n'est pas parce qu'il m'a traité comme une chienne que je vais me débarrasser de mon enfant.
Mon bébé n'est nullement responsable des actes ignobles de son père donc ce n'est pas a lui de le
payer.

- dans ce cas tu n'as rien à faire chez nous, cria ma belle-mère en colère.
- ne vous inquiétez pas pour cela, je m'en irai demain à la première heure de chez vous pour que
monsieur puisse installer la future mère de son enfant comme vous l'avez dit. Dis-je en fixant Djibril
droit dans les yeux.

J'ai essayé de retenir mes larmes, mais je n'ai pas pu les empêcher, j'ai détourné mon regard du coup, je
me suis mise à pleurer, j'ai pleuré encore et encore en me demandant ce que j'avais fait au bon dieu
pour mériter tout ce qui m'arrivait... mon premier mariage avait été désastreux, car j'avais fait un
mauvais choix et celui qui prétendais m'aimer et pour qui j'ai coupé tout contact avec ma mère a choisi
de m'abandonner pour recueillir une autre à cause de ma grossesse.

J'étais déçue de telle sorte que j'ai pris la décision de ne plus jamais me remarier un jour si jamais je me
séparais de Djibril.

Tard dans la nuit, je suis allée m'isoler dans la cour, Bintou n'était pas chez elle, elle était sortie et à son
retour elle m'a trouvé assise seule dans la cour les bras croisés, la tête penchée d'un côté en train de
refléchir, elle s'est approchépuis, elle m'adressa en ces termes :

- Mariam ? Qu'est-ce que tu fais assise ici à une heure pareille ? M'a-t-elle demandé les mains plaquées
les hanches.

J'ai levé la tête en sursaut sans dire un mot.

- c'est à toi, je m'adresse... Qui y a-t-il ? Poursuit-elle

J'ai détourné mon regard pour ne pas lui répondre car, je n'avais nullement envie de parler à quelqu'un.

Elle : mais répond moi au moins !

Je ne l'ai pas répondue, elle est allée se changer en enfilant un pagne et un haut puis elle est réapparue
un instant après.
Elle : pourquoi te compliques-tu la vie Mariam ? Je t'ai conseillé de te débarrasser de cette grossesse
pour préserver ton mariage, mais tu fais la sourde d'oreille.

- je suis fatiguée de ma vie Bintou snifff ! Dis-je en pleurant.

Elle : non chérie ne dit pas cela...

- je suis fatiguée Bintou snifff !! Je suis vraiment fatiguée de cette vie, je n'en peux plus snifff !

- raconte-moi ce qui s'est passé, tu arrêtes de pleurer, a-t-elle dit en me consolant.

Moi : snifff !

- allons chez-moi, tu vas m'expliquer ce qui s'est passé, tu verras ça te fera du bien de te confier, lève-toi
! M'a-t-elle dit en me tirant par le bras

Une fois chez elle, je l'ai raconté ce qui s'était passé avec Djibril et sa mère, elle n'en croyait pas ses
oreilles.

- Djibril t'a demandé de partir de chez lui afin qu'il puisse installer qui ? M'a-t-elle demandé en
écarquillant ses yeux

- la future mère de son enfant, répondis-je d'une voix faible.

Elle : non-non le Djibril que je connais n'est pas capable de faire unechose pareille
Moi : crois-moi, je te dis la vérité, il m'a demandé d'aller chez le père de mon enfant.

Elle : il te trompe et te demande à toi de quitter la maison pour qu'il installe sa maîtresse ?

Elle a affiché un faible sourire avant de continuer en ces termes :

- Moi Bintou ! Mon Mari me trompe avec une autre et ose venir me demander de quitter la maison pour
qu'il installe cette dernière... si je le gifle, il va perdre ses dents ça c'est quelle foutaise. A-t-elle dit en
colère

Elle : je suis déçue vraiment de Djibril pour être honnête... comment peut-il faire une chose pareille à la
femme qu'il prétend aimer, franchement ce n'est pas la peine les hommes de nos jours.

Moi : ...

Elle : finalement, qu'as-tu décidé ?

Moi : j'ai décidé de partir demain à la première heure au village

Elle : tu vas vraiment permettre une telle foutaise ?

Moi : qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Il m'a demandé d'aller accoucher chez le père de mon enfant

Elle : je jure Mariam parfois, j'ai envie de t'assassiner comment Djibril peut se foutre de toi de cette
manière et tu te laisses faire ?

Moi : s'il ne veut pas de moi chez lui, tu veux que je fasse ?
Elle : tu sais ce que je pense ? Je pense que Djibril ne t'aimait pas vraiment sinon, il n'allait pas se
comporter de la sorte, sa mère disait certainement la vérité, il t'a épousé uniquement pour faire mal à
Bakary sinon il n'irait pas faire un enfant dehors tout simplement parce que tu attends un enfant de ton
ex mari.

Moi : ...

Elle : c'est sûr qu'il a cessé de t'aimer quand il a découvert que tu étais l'épouse de son ami.

Moi : mais alors pourquoi il a fourni tout cet effort s'il ne tenait pas à moi ?

Elle : c'est lâche ce qu'il a fait je trouve

Moi : ...

Elle : moi, c'était pour t'aider à préserver ton mariage, je t'avais conseillé de te faire avorter puisque je
sais à quel point les hommes étaient égoïstes quand il s'agit de progéniture, mais dieu merci tu ne
m'avais pas écouté sinon aujourd'hui je n'allais pas pouvoir te regarder dans les yeux.

Moi : ...

Elle : mais ne t'en fait pas ma chérie Dieu rendra justice pour toi... sur cette terre, chacun sera payé
selon s'est mérites laisse dieu se charger d'eux ne maudit personne

Moi : je laisse dieu mon seul juge


Le lendemain matin très tôt, j'ai pris toutes mes affaires sans dire au revoir à qui que ce soit puis, je suis
allée à la gare routière avec Bintou.

Arrivé, elle m'a remonté le moral en me donnant des conseils et m'a donné un peu d'argent ensuite elle
m'a embarqué dans un transport en commun puis je suis partie.

J'ai passé le trajet en silence et je suis arrivée au village dans les environs de 16h.

Désespérée, je vais m'asseoir sur un des bancs pour faire mentalement le bilan de ma situation, mais la
seule pensé nette qui surnageais dans ma tête était qu'il ne fallait à aucun prix que ma maman découvre
que j'étais enceinte de Bakary.

Je ne savais pas encore comment j'allais m'y prendre pour ne rien lui dire, mais j'étais certaine de
trouver une solution pour justifier ma visite, je soupire fort puis j'essaye de mettre un peu d'ordre dans
mes idées.

En cours de route, j'ai croisé une dame que je ne connaissais pas, elle avait à peu près le même âge que
ma mère, elle portait des beaux vêtements avait une voix de gorge et une allure trop bien raffinée, elle
s'était perdue donc du coup elle m'a demandé si je connaissais bien le coin afin que je puisse l'aider, j'ai
répondu que oui, alors elle m'a dit qu'elle habitait non loin du marché, mais qu'elle ne se retrouvait plus
et que si je pouvais l'aider à rentrer chez elle, je réponds que oui, car ma mère habite par là-bas.

Avant d'arriver au marcher elle s'est retrouvée, elle a pointé sa maison du doigt en me disant que c'est
là-bas elle habitait, mais elle ne voulait pas me laisser, car elle tenait mon petit sac pour moi.

elle m'a demandé si j'habitais loin, je l'ai dit que non ensuite, je l'ai dit que ce n'était pas la peine qu'elle
me raccompagne, mais elle n'a pas voulu, elle m'a raccompagné jusqu'à la maison.

Arrivé, on trouve ma mère assise sur une natte devant la porte en tenant à la main un chapelet qu'elle
roulait très vite entre ses doigts.

- Bonjour !! Nous avons, dit la dame et moi


Elle a répondu à la salutation de la dame puis elle s'est tournée vers moi en s'adressant à moi en ces
termes :

Elle : qu'est-ce que tu es venue faire chez moi ?

Moi : je suis venue prendre de vos nouvelles.

- comme tu peux le voir, je me porte bien et tes frères aussi donc tu peux retourner d'où tu viens, m'a-
elle repondue sur un ton dur.

- je crois que je vais devoir vous laisser, a dit la dame en me rendant mon sac

- d'accord, allons je vais vous racompagner, dis-je calmement à la dame

Elle a dit au revoir à ma mère, puis on est partie.

- apparemment, tu n'es pas en de bons termes avec ta mère, m'a-t-elle dit en cours de route

Moi : c'est une longue histoire

Elle : j'aimerais bien que tu me la racontes un jour enfin si je peux me permettre

Moi : je n'aime pas la raconter, mon histoire

Elle : ok, mais par contre moi, j'aimerais bien te raconter la mienne un jour.
Moi : mais vous ne me connaissez pas

Elle : je savais que tu allais me dire cela, mais sache que, je perçois différemment la vie

J'ai affiché une impression bizarre sur mon visage.

Elle : quoi ?

- non, c'est rien, mentis-je

- ok, viens, je vais te montrer la maison comme ça si t'as mèrerefuse de te recevoir, tu pourrais venir
rester avec moi en attendant qu'elle se calme d'accord ? M'a-t-elle dit en affichant un faible sourire.

Moi : d'accord

On est allé, elle m'a montré chez elle puis je me suis retournée chez ma mère.

Ma mère ne voulait pas me recevoir, mais finalement elle m'a pardonné, car je l'avais trop supplié

Deux jours après la dame que j'avais croisée l'autre fois est venue à la maison nous demander ma mère
et moi de l'aider à trouver une femme de ménage n'ayant pas de boulot et sachant que j'étais là-bas
pour une durée indéterminé, je me suis proposée à elle et sans hésitation, elle m'a engagé, j'ai
commencé le surlendemain à travailler pour elle sans savoir qui elle était en réalité.

Quelques semaines plus tard, elle a reçu de la visite et j'ai entendu depuis la cuisine cette personne lui
donnée des renseignements concernant son fils.
On était devenue très proche cette dame et moi donc j'ai attendu à ce que l'on soit seule pour lui poser
quelques questions concernant son enfant perdu

- Madame, vous avez un fils ? Demandais-je.

Elle : oui mariam, j'ai un fils qui malheureusement n'a pas eu la chance de me connaître

Moi : mais pourquoi ? On vous l'avait volé ?

Elle : c'est une très longue histoire, mais si tu veux, je vais te la raconter

Moi : je n'ai rien à faire en tout cas

Elle : d'accord, assieds-toialors.

Je suis allée m'asseoir en face d'elle, elle m'a raconté son histoire, ce qu'elle a vécu à l'occident et
comment elle a perdu son enfant.

- mon mari avait signé un pacte avec une femme à l'étranger moi ignorant cela, j'ai fait tout mon
possible pour qu'il m'amène auprès de lui ce qui fut fait. Une fois là-bas, il m'a fait savoir qu'il vivait avec
une femme et que si je dois vivre avec eux, il fallait que je me fasse passer pour une amie, je n'ai pas
accepté sa proposition, il a décidé alors de m'installer ailleurs.

Moi : votre fils était déjà né à l'époque ?

Elle : non, j'étais enceinte de lui, c'est après l'accouchement, je l'ai demandé à ce que l'on rentre au
pays, mais lui, il était contre cette idée, car il savait que s'il rentrait, il risquerait de perdre tous ses biens
donc du coup il s'est opposé sans me donner d'explication, j'ai cru alors qu'il préférait cette femme qu'à
moi, j'ai fait la bêtise d'aller le ménacer chez cette femme, mais cette dernière n'y était pas, il a
rassemblé ses affaires puis il est venu avec moi, on a réservé nos billets d'avion et le jour de notre
départ, il a disparu avec mon enfant, je l'ai cherché partout sans succès, je ne l'ai pas retrouvé

Moi : ce n'est pas vrai un nouveau-né ???

Elle : non, il avait juste un mois

Moi : vous n'avez pas essayé de le contacter sur son portable ?

Elle : je n'avais que mon sac même ma valise, il est parti avec et depuis, je n'ai pas eu de ses nouvelles,
c'est dernièrement son ami m'a dit que

c'est mon beau frère qui avait élévé mon fils et que c'est lui que mon fils connait comme étant son père
et ce monsieur vit dans ce village et il est le seul qui peut m'aidé à retrouvé fils car son père avait changé
son prénom

Moi : comment s'appelle-t-il ?

Elle : Boubacar

Moi : ah d'accord, moi celui que je connais s'appelle Bakary.

Elle : non, moi mon fils s'appelle Boubacar

Moi : ce n'est pas la même personne alors, parce que celui dont je parle, lui, il n'a pas grandi dans ce
village, c'est son père seulement qui vit ici
Elle : ah d'accord, tu connais son père ?

Moi : oui très bien !

Elle : alors viens voir cette photo si c'est la même personne.

- ce n'est pas possible mon dieu, dis-je intérieurement en écarquillant les yeux 😲😲😲😲😲

Elle : c'est lui ?

- réponds-moi mariam, c'est lui le père de ce Bakary dont tu parles ? me demande-t-elle

- vous êtes donc la mère de ce démon qui a détruit m'a vie, j'arrête dès aujourd'hui de travailler pour
vous, dis-je en larmes 😭😭😭 puis je me suis levée pour partir.

- mariam attend, Mariam ! Mariam revient ici s'il te plaît, on n'a pas fini de parler hurla-t-elle

Mais je ne me suis pas arrêtée, je suis parti en vitesse chez ma mère.

Pendant qu'elle cherche son fils au village son fils de son côté aussi me cherche pour son bébé, mais
Djibril l'a

fait croire que j'avais quitté le pays pour éviter qu'il n'aille me chercher au village, puisqu'il s'avait que
j'étais là-bas

Chez Bakary :
- je n'envisageais plus de me mettre avec une femme un jour encore moins d'être père, dit Bakary à son
ami prénommé Samir

Samir : rire, elles t'ont vraiment eu ces deux-là.

Bakary : je suis sûr que c'était le plan d'Oumou, car Mariam n'est pas assez intelligente pour me faire un
coup pareil

Samir a éclaté d'un rire avant de poursuivre en ces termes :

Samir : dis-moi comment tu t'es senti lorsque tu as découvert que Mariam attendait un enfant de toi.

Il a pris une gorgé de bière avant de répondre en ces termes :

- lorsque j'ai découvert qu'elle portait un enfant de moi, j'ai eu l'impression d'être dans un rêve, a-t-il
répondu

Samir : mais je pense que cette jeune femme doit vous détester Djibril et toi

Bakary : je le sais, mais je ne suis plus le même homme.

Son ami : fais gaffe mec, car le venin d'une femme n'a pas d'antidote surtout celui des femmes déçues

Bakary : je suis conscient de cela puisqu'elle a une fois essayé de me tuer

Son ami : ah ouais !


Bakary : oui, c'est pour cela, j'en veux à Djibril.

Son ami : tu en veux à Djibril ? Et pourquoi ?

Bakary : il l'a abandonné enceinte

Son ami : Pardon ne me fait pas rire, tu as été le premier à détruire la vie de cette pauvre femme et
maintenant c'est la faute à Djibril ?

Bakary : moi,je ne l'aimais pas, mais lui oui.

Son ami : ce n'est pas une excuse, tu as toujours adoré jouer avec les femmes sinon, tu n'aurais tout
simplement pas dû l'épouser si tu ne l'aimais pas au lieu d'agir bêtement comme tu l'as fait

Bakary : inutile de revenir sur le passer ma seule inquiétude à présent, c'est comment retrouver mariam,
mon enfant a besoin d'un père et je crois pouvoir être ce père

Samir : Bakary laisse cette femme vivre tranquillement quand elle aura besoin de ton aide, elle viendra
te le demander

Bakary : je suis le père de ce bébé Samir et je tiens à assumer pleinement cette paternité.

Samir : pourquoi réagis-tu ainsi tout à coup comme si elle avait vraiment compté pour toi ?

Bakary : je ne suis pas intéressé par elle, c'est de mon enfant je m'inquiète

Samir : cette mariam ne te laissera jamais t'approcher de son enfant après ce que tu lui as fait subir.
Bakary : même Djibril ne peut m'empêcher de voir mon enfant encore moins elle.

Samir : comment diable t'y prendras-tu pour retrouver cette femme ?

Bakary : je ferai tout mon possible pour la retrouver crois-moi

Samir : ...

Bakary : je ne peux pas m'en empêcher, je dois retrouver mon bébé, c'est un besoin que j'ai en moi.

Samir : et que se passera-t-il quand tu l'auras retrouvée ? Tu vas gâcher le bonheur de cette jeune
femme qui s'apprête à découvrir les joies parentale grâce à ta contribution involontaire ! Ne crois-tu pas
qu'elle sera plus heureuse si tu ne te manifestes pas ?

Bakary : rassure-toi, je n'envisage pas de l'importuner au contraire, je veux l'aider.

Samir : (soupire)

Bakary : mon bébé se trouve quelque part Samir et je finirai bien par savoir où.

Samir hocha la tête en le regardant faire les allers et retours finalement, il se posta devant la fenêtre en
ayant son verre à la main.

Bakary était tellement bouleversé à l'idée que son enfant puisse grandir sans le connaître qu'il décide de
se rendre au village avec son ami Samir dont il apprécie la discrétion pour solliciter l'aide de son père.
Arrivé au village, il fit tout son possible pour parler seul à seul avec son père ce qui fut fait, mais il
ignorait que son père avait toujours des ressentiments à son égard à cause de ce qu'il a eu à me faire par
le passé. Et après qu'il ait fini d'exposer son problème ce dernier manifesta ses ressentiments en ces
termes :

Son père : dit clairement ce que tu attends de moi !

Bakary : de l'aide, je voudrais que tu m'aides à retrouver Mariam papa.

Son père ne dit rien.

- il faut absolument que je la retrouve, ajoute Bakary sur un ton ferme.

Son père secoue légèrement la tête avant de poursuivre en ces termes :

- tu oses venir me demander de l'aide après la honte que tu as mis sur moi ? Dit-il sur un ton frustré en
fixant son fils droit dans les yeux.

Bakary reste silencieux.

- tu oses venir jusqu'ici dans ce même village me demander de t'aider à retrouver la femme que tu as
cruellement mal traité et rejeté à cause de son rang social ? Répète le vieux sur un ton méprisant.

Bakary : je suis conscient de tout le mal que j'ai fait subir à Mariam, mais crois-moi sur parole, je regrette
profondément mes actes, mais surtout de n'avoir pas suivi tes conseils.

Son père: tu regrettes ? Non ! Certainement pas.


Bakary : c'est pourtant vrai papa.

Son père : l'argent, c'est ce qui nous rend heureux dans la vie n'est-ce pas ce que tu m'as dit lorsque, je
t'avais demandé de réparer tes erreurs avant de dissoudre ton mariage ?

Pas de réponse.

- pas une seule fois, tu n'as pensé à ce que tes actions pouvaient causer à cette jeune femme qui a quitté
ses parents pour aller vivre avec toi et comme tout cela ne suffisait pas, tu es allé jusqu'à la menacer
d'expulser sa mère pour arriver à tes fins, complète-t-il en criant

Bakary : "étonné "

Son père : quoi, tu pensais que je n'étais pas au courant ?

Bakary : "bouche bée"

Son père : eh bien, sache que je suis informé de tous tes actes ignobles et à chaque fois que je pense à
ce que tu as osé faire à cette pauvre, j'ai le sang qui bouillonne dans mes veines, mais maintenant
qu'elle à une vie normale, je ne te laisserai plus ruiner sa vie et cela, quelle que soit la raison.

Bakary : je n'ai pas une mauvaise intention père.

Son père : je me fiche de tes intentions, tu vas te tenir loin d'elle

- bon sang papa qu'est-ce que tu ne comprends pas dans l'histoire ? Je viens de te relater les faits, je suis
le père de l'enfant qu'elle porte et dans son état elle a besoin de s'alimenter et de se rendre
régulièrement chez un médecin et tu sais mieux que quiconque qu'elle ne dispose pas de ces moyens
financiers. Proteste Bakary sur un ton nerveux.
Son père : tu devrais avoir honte de dire qu'elle porte ton enfant après tout le mal que tu l'as infligé,tu
ferais mieux de rentrer chez toi parce que laisse moi te dire que cette femme que tu cherches
désespérément n'a nullement besoin de toi encore moins de ton aide financière parce que si c'était le
cas, elle t'aurait personnellement tenu informer de sa grossesse.

Bakary : est-ce une façon de me dire que tu ne m'aideras pas à la retrouver ?

Son père : je ne vais non seulement pas te venir en aide, mais je vais aussi t'interdire de l'approcher et
surtout ne t'avise pas à me désobéir cette fois-ci.

Il était très touché par les paroles de son père, mais il s'est abstenu de manifester son mécontentement
pour éviter d'empirer les choses entre eux.

Donc du coup, il est sortit pour aller rejoindre son ami Samir qui l'attendait au salon.

Au salon.

Samir : raconte... Que s'est-il passé ?

Bakary : sa position n'a pas changé, il m'en veut toujours.

Samir : j'imagine qu'il t'a refusé son aide ?

Bakary : il m'a non seulement refusé son aide, mais aussi interdit d'approcher Mariam tu t'imagines un
peu ?

Samir : je pense que tu devrais lui donner du temps.


Bakary : comment ? Je ne peux plus attendre longtemps, il faut que je retrouve Mariam avant qu'elle ne
fasse une bêtise.

Samir : je ne sais pas dire honnêtement.

- dit lui de se trouver une femme, dit le père de Bakary en se dirigeant vers eux.

Bakary : me trouver une femme ? Tout sauf ça.

Son père : c'est pourtant ce que tu devrais faire./>Samir : y'a pas longtemps, je lui disais la même chose,
mais il ne veut pas entendre cela

Bakary : me trouver une femme pour qu'elle transforme ma vie en véritable enfer comme l'a fait Oumou
? Il est hors de question, le mariage a été la plus terrible des épreuves que j'ai traversé dans ma vie, il
n'est donc pas question que je me remarie.

- qu'est-ce que tu croyais ? Tu pensais pouvoir être heureux avec ta deuxième femme après ce que tu as
fait subir à la première ? Certainement pas. Dans cette vie, chacun est payé selon ses mérites. quelqu'un
ne peut pas faire autant de méchanceté et avoir une vie paisible ce n'est pas possible. Complète son
père sur un ton méprisant.

- non mais Bakary se souviendra de oumou pour le restant de ses jours "rire" Dit Samir sur un ton
gentiment moqueur

- arrête Samir l'heure n'est pas à la plaisanterie, conclut Bakary avant de sortir.

Une heure plus tard, je suis arrivée chez le père de Bakary sans savoir qu'il était au village dans l'espoir
de trouver des réponses à mes questions.
Vous allez certainement vous demandez ce que j'étais allée faire là-bas, mais je tenais tellement à
mettre les points sur les i par rapport à cette étrange histoire que m'a raconté ma patronne au sujet de
son fils que je ne pouvais rester sans découvrir la vérité.

Alors arrivé chez le vieux, j'entre sans frapper à la porte puisqu'elle était grandement ouverte, je le
trouve tranquillement assis au salon en train de lire un journal.

- Bonjour ! Dis-jecalmement en affichant un faible sourire.

Il lève les yeux et à sa grande surprise, il voit que c'était moi.

- Mariam, quelle surprise ! Exclame-t-il en écarquillant les yeux avant de poser son journal de côté pour
m'accueillir.

Un faible sourire s'affiche sur mon visage.

- assieds-toi ! M'a-t-il gentiment dit en souriant.

J'ai pris place en face de lui.

Lui : comment vas-tu ?

Moi : je vais bien merci et vous ?

Lui : je vais bien aussi alhamdoulilah, et tes parents, j'espère qu'ils vont tous bien ?
Moi : oui, ils se portent tous bien alhamdoulilah.

Lui : dieu merci .

Moi : ...

Lui : je t'offre quelque chose à boire ?

Moi : non, merci.

Lui : alors que me vaut l'honneur de ta visite ?

- eh bien, je suis venue vous dire Bonjour puisque cela faisait un moment que je n'ai pas de vos
nouvelles, dis-je enthousiaste en attendant de trouver une opportunité pour aborder le sujet.

Lui : c'est très gentil de ta part cela fait longtemps que t'es là ?

Moi : il y a de cela trois semaines que je suis là.

Lui : j'espère que tout va bien avec ton mari et qu'il te traite bien.

Moi : oui, ça va.

Lui : puis-je te poser une question ?

Moi : oui, allez-y.


Lui : c'est vrai que t'es enceinte ?

Pour être honnête, je ne m'attendais pas à cettequestion, mais j'ai décidé de répondre quand-même.

Moi : oui, pourquoi ?

Lui : puis-je savoir de qui, il est ton enfant enfin si je peux me permettre.

- évidemment qu'il est de mon mari, repondis-je sur un ton sec.

Lui : écoute Mariam, tu peux me faire confiance, car je suis de ton côté.

- je suis désolée de vous dire cela, mais je ne comprends pas pourquoi vous me poser toutes ces
questions ? Répliquai-je sur un ton frustré.

Lui : ce n'est rien de grave, je voulais juste me rassurer de quelque chose, c'est tout.

Moi : dites moi comment vous vous êtes procuré de cette information ?

Lui : je te dirai tout ce que tu veux savoir si tu réponds à ma question.

C'est alors là que l'idée d'évoquer le sujet m'est venu en tête, j'ai donc décidé de lui dire la vérité à
propos de mon bébé à condition qu'il me dise qui est le véritable père de Bakary puisque selon ma
patronne, ce n'était pas lui son véritable père.
Moi : je vous dirai tout ce que vous voulez savoir à propos de mon enfant, mais avant vous allez me dire
qui est le véritable père de Bakary !

Lui : pardon ?

Moi : je veux savoir qui est le père de Bakary.

Lui : honnêtement, je ne comprends pas le sens de ta question.

Moi : je sais que c'est un sujet assez gênant, mais je tiens absolument à découvrir la vérité à ce sujet.Lui :
mais qui est-ce qui t'as dit que je n'étais pas son père ?

Moi : vous êtes seul ?

Lui : non, je suis avec Samir.

Moi : c'est qui Samir ?

Lui : l'ami de mon fils

- ne me dites pas que Bakary est là !!!Dis-je en écarquillant les yeux.

Lui : il est là pour quelques jours , mais tu n'as rien à craindre, il ne te fera aucun mal.

- je vais devoir vous laisser, car je n'ai aucune envie de voir la tête de ce serpent, dis-je en me levant
brusquement.
Lui : il est sorti, il y a un moment.

Moi : raison de plus pour partir de chez vous.

- mais tu voulais me dire quelque chose tout à l'heure, a-t-il dit pour m'empêcher de partir

- oui, mais ce n'est plus la peine, répondis-je en me dirigeant vers la sortie

- attends, m'intercepte-t-il en se dirigeant vers moi.

Je me suis arrêtée.

- écoute, je ne veux pas que tu aies une mauvaise opinion de moi, allons parler sur la terrasse, je te
promets de répondre à toutes tes questions, je te dirai absolument tout ce que tu veux savoir, m'a-t-il
dit avec tout son sérieux.

Moi : mais je ne veux pas que votre fils me trouve ici.

Lui : il ne te verra pas, je te donne ma parole.

Moi : comment ferai-je pour partir si jamais il rentre avant que je ne parte ?

Lui : tu sortiras par la porte de derrière promis.

Moi : eh bien, d'accord, allons-y.


Nous sommes allés nous installer sur la terrasse :

- alors dis-moi pourquoi

tu me demandes de te dire le nom du véritable père de Bakary ? Tu penses peut-être que je ne suis pas
son père ? Commence-t-il

Moi : quelqu'un m'a dit que vous n'êtes pas son véritable père.

Lui : ah ! Et toi, tu as cru à cela ?

Sans hésitation, je lui ai expliqué ce que m'a raconté ma patronne.

Lui : c'est qui cette femme qui t'a raconté ses sottises ?

Moi : ma patronne

Lui : ta patronne ?

Moi : oui, je fais le ménage chez elle, ne me dites pas que ce qu'elle m'a raconté est vrai !

Lui : bien sûr que non ! Je suis le véritable père de Bakary de cela, tu peux en être sûre, j'ignore pour
quelle raison elle t'a fait croire une chose pareille.

Je suis restée bouche bée les bras croisés.

- mais d'après tes explications, je pense que ça peut être elle, car personne d'autre n'est au courant de
son existence, ajoute-t-il
Moi : elle ?

Lui : oui elle, la mère de mon fils

Moi : seriez-vous en train de me confirmer qu'elle est belle et bien la mère de Bakary ?

Lui : c'est possible, puisque la dernière fois que l'on s'est vu, c'était effectivement à l'aéroport comme
elle te l'a si bien dit.

Moi : je ne comprends plus rien pour être honnête si tout ce qu'elle m'a raconté est fausse dans ce cas
pour quelle raison cherche-t-elle désespérément son fils, et pour quelle

raison personne ne connaît son existence ?

Lui : c'est une longue histoire.

Moi : je veux connaître la vérité.

Lui : "soupire"

Moi : je vous écoute.

Lui : eh bien si personne ne connaît son existence, c'est par ce qu'elle ne voulait pas que son enfant
fasse partit de sa vie.

Moi : Comment ça !
Lui : c'est la condition qu'elle a posé pour garder le bébé.

Moi : si je comprends bien, elle ne voulait pas donner naissance à Bakary ?

Lui : en effet.

Moi : alors pourquoi elle le recherche maintenant ?

Lui : elle seule peut répondre à ta question, mais si tu me conduis à elle peut être, on le saura.

Moi : comment, vous me demandez de vous conduire à elle ?

Lui : oui, comme ça, tu découvriras la vérité n'est-ce pas ce que tu veux ?

Moi : je suis désolée, mais je ne peux pas faire cela.

Lui : d'accord, je ne vais pas insister.

Moi : Bakary, est-il au courant de tout cela ?

Lui : oui, je ne lui ai pas caché la vérité.

Moi : je pense que c'est pour cette raison, il est cruel envers les femmes.

Lui : ça n'a rien à voir avec... Mon fils a toujours été comme ça avec tout le monde
Moi : ...

Lui : maintenant que j'ai répondu à toutes tes questions pourrais-tu me dire à présent qui est le père de
ton enfant ?

Moi : si je vous le dis, promettez-moi de ne rien dire à personne.

Lui : tu es enceinte de mon fils, c'est ça ?

Moi : oui, mais comment le savez-vous ?

Lui : mon fils me l'a dit.

Moi : qui, Bakary ?

Lui : oui, il sait que tu portes son enfant et tient à assumer sa responsabilité.

Moi : ce n'est pas possible mon dieu.

Lui : mais tu n'as rien à craindre, je veillerai sur toi.

Moi : comment ça vous allez veiller sur moi ?

Lui : dans ton état Mariam, tu as besoin de t'alimenter et d'aller régulièrement chez un médecin pour les
consultations, mais pour ça, il te faut un coup de main.
Moi : bien sûr, vous voulez, vous occuper de moi comme ça quand l'enfant naîtra, vous allez pourvoir
me le prendre pour aller ensuite le lui remettre, c'est ça ?

Lui : mais non, je ne compte pas te retirer ton enfant bien au contraire, je veux t'aider en plus ce n'est
pas comme si j'étais quelqu'un d'autre.

- je suis désolée de vous dire cela, mais je donnerai naissance à ce bébé sans l'aide de personne, Dis-je
sur un ton sec.

Lui : je te conseille de coopérer avec moi, car je suis le seul qui peut te protéger de Bakary et crois-moi, il
n'a pas changé, il est le même.

- je n'accepterai jamais votre aide encore moins celui de votre fils telle est ma décision, dis-je sur un ton
coléreux.

Bakary est arrivé dans cet intervalle de temps étant dans tous ses états.

Comme toutes femmes enceintes, j'avais les désagréments de la grossesse nausées, vertiges, etc. Je
n'avais donc pas pu cacher à ma mère que j'étais enceinte et pour éviter qu'elle ne m'impose la
présence de Bakary, je l'ai fait croire que mon enfant était de Djibril une chose que je n'aurai pas dû
faire, car ne voulant pas devenir grand-mère de la progéniture de Djibril, elle est allée chez un marabout
chez qui elle avait l'habitude d'aller pour interrompre ma grossesse et me rendre ensuite stérile.

Ma propre mère est allée me rendre stérile, juste pour ne pas avoir un lien avec mes futurs enfants, et
même ma séparation avec Djibril elle en est responsable.

Chez le marabout :
- donc si je comprends bien, le premier travail n'a rien servi ? Dit le Marabout.

Ma mère : Bien sûr que ça servi, ma fille a quitté son foyer, elle est revenue au village et à l'heure où je
vous parle elle est à la maison, elle fait absolument tout ce que je lui demande, mais le problème est
qu'elle est en état de famille.

Le marabout : enceinte ?

Ma mère : en effet, et moi, je ne veux avoir aucun lien avec cet enfant.

- vous êtes sûre de ne pas avoir des regrets après ? L'interroge le marabout sur un ton sec.

Ma mère : je suis sûre et certaine.

- vous savez que mon travail est irréversible ? Quand je cause un dommage à un individu, je ne pourrai
le réparer. Dit le marabout en fixant ma mère

droit dans les yeux

Ma mère : tous les moyens sont bons pour ne pas qu'elle fonde une famille avec ce type s'il faut donner
son utérus au diable pour ne pas que ça arrive faite le.

- D'accord, vous êtes une personne que l'on peut aider, a répondu le marabout puis il se lève pour aller
faire son travail.

Peu de temps après il est réapparu avec un œuf cru et un cadenas fermé en main.

- tenez ! A-t-il dit en tendant l'œuf cru à ma mère.


Ma mère a sagement pris l'œuf de sa main puis il poursuit :

- Cassez-le.

Ma mère cassa l'œuf sans hésitation.

- prenez le cadenas et jeter le dans un puis, complète-t-il

Ma mère : ce serait tout ?

Le marabout : oui.

Ma mère : merci infiniment grand maître, je vous serai entièrement reconnaissante

Après son entrevue avec le Marabout, elle revient à la maison faire comme si de rien n'était.

Chez le père de Bakary :

Bakary est arrivé à la maison étant dans tous ses états, car il pensait que son père lui cachait des choses
dont il était sensé savoir.

- Papa ! Papa ! Cria-t-il en promenant son regard dans toute la maison.

- oh non ! Dis-je le souffle coupé depuis la terrasse, car j'avais reconnu la voix de Bakary.
- essaie de rester calme, me dit le père de Bakary en se dirigeant vers la porte de sortie.

Au salon :

- Qu'est-ce qui te prend de hurler comme ça dans tous les sens, tu as perdu la tête ? A dit son ami Samir
à voix basse.

Bakary : tu m'as dit qu'elle était là avec monpère où sont ils ?

Samir : tu sais bien que je ne connais pas cette Mariam, je t'ai appelé parce que j'ai entendu ton père lui
posé des questions sur sa grossesse donc j'ai pensé qu'il serait mieux que tu viennes parler calmement
avec elle et toi, tu viens crier comme un fou.

Bakary : où sont-ils ?

Samir : ils sont sur la terrasse, mais ne va pas faire une bêtise là-bas hein rappelle toi qu'elle est
enceinte.

Il n'a même pas attendu que son ami terminé sa phrase avant de s'en presser à prendre les escaliers en
vitesse.

Son père, ne retrouvant pas les clés de la porte de sortie, me cache quelque part.

- Où est-elle ? Demande Bakary à son père d'un ton sec.

Son père : qui donc ?


Bakary : papa joue pas à ça avec moi, tu sais bien de qui je parle où est-elle ?

Son père ne dit rien.

Bakary : où est Mariam ?

Son père : elle est partie.

Bakary : pourquoi ne m'as-tu pas appelé quand elle est venue te voir ?

Son père : et pourquoi je ferai cela ?

Bakary : parce que je suis ton fils.

Son père ne répond pas.

Bakary : j'ai l'impression que tu me caches des choses papa.

Son père : pense comme tu veux.

Bakary : tu peux au moins me dire où je peux la trouver ?

Son père : chez sa mère, elle habite là-bas.

Bakary : chez sa mère ?


Son père : en effet.

Bakary : Mariam déteste sa mère, et cela, bien avant qu'elle n'épouse Djibril ça

m'étonnerait qu'elle soit chez elle.

Son père : c'est pourtant là-bas elle habite.

Bakary : c'est bizarre, sa tante qui a toujours été informée de tous ses faits et gestes ignore qu'elle est
au village et là, tu me dis qu'elle séjourne chez sa mère.

Son père : ne me dis pas que tu as été voir cette femme Bakary !

Bakary : c'était le seul endroit où je pouvais trouver Mariam donc oui, j'ai été voir la voir.

Son père : j'ai parlé avec Mariam par rapport à sa grossesse.

Bakary : et... ?

Son père : elle m'a confirmé qu'elle était bien enceinte.

- Non, mais qu'est-ce qu'il est en train de faire là, dis-je intérieurement pensant qu'il allait tout lui dire

Bakary : tu me crois à présent ?

- Tu n'es pas le père de son enfant. Lui dit son père d'un ton sérieux.
Bakary : comment ? Non, c'est impossible ce bébé est le mien sinon Djibril ne m'aurait jamais fait croire
le contraire.

Son père : dans ce cas, vas en discuter calmement avec elle comme ça tu sauras si oui ou non son enfant
est le tien.

Bakary : chez sa mère, c'est ça ?

Son père : en effet

Après cette petite discussion, il est parti d'un pas décidé et je suis sortie aussitôt de ma cachette.

Moi : dites-moi pourquoi vous lui avez dit que mon enfant n'était pas le sien.

Son père : c'était une façon de lui faire partir afin que tu puisses rentrer tranquillement.

Moi : ok,

mais avant dites moi comment vous avez su que j'habitais chez ma mère, parce que je ne me rappelle
pas de vous l'avoir dit.

Son père : honnêtement, j'ignorais que c'est là-bas, tu habitais, je croyais aussi que tu séjournais chez ta
tante comme d'habitude.

Moi : non, je suis chez ma mère.

Son père : je suis désolé alors ce n'était pas mon intention de lui donner cette information.
Moi : ce n'est pas grave, je comprends.

À l'espace d'un instant, j'ai décidé de m'en aller pensant que Bakary était parti, mais à ma grande
surprise, je le trouve poser tranquillement au salon avec son ami.

- qu'y a-t-il, Mariam pourquoi me regardes-tu ainsi ? M'interroge-t-il les bras croisés.

Pas de réponse.

- Tu es surprise de me voir, c'est ça ? Ajoute-t-il

Pas de réponse.

L'effet de surprise a été tel que je n'ai pas réussi à descendre, je suis restée là dans les des escaliers, je
ne sais pas combien de temps ainsi immobile et pour briser l'étrange malaise entre nous, je lui ai dit que,
ce que lui a dit son père par rapport à mon enfant était vrai sans me soucier de ce qu'il pourrait me
faire.

Bakary : ne mens pas, Mariam. Sinon, je vais me fâcher.

Moi : tu voudrais qu'il soit de toi, mais il n'est pas de toi et jamais un enfant ne sera de toi.

Bakary : je ne comprends pas.

Moi : bien sûr que tu comprends, tu sais très bien que tu ne peux pas faire un enfant, tu en es incapable.
- Si je ne pourrai jamais avoir un enfant pourquoi alors ton mari m'a fait croire

le contraire, réplique-t-il sur un ton frustré en s'approchant délicatement de moi.

- il voulait juste se moquer de toi, car il sait que tu n'es pas un véritable homme. Lui dis-je sur un ton
méprisant ce qui le mit hors de lui.

Sans tenir compte de mon état, il m'a couvert des coups-de-poing son ami Samir m'a défendu en lui
donnant aussi des coup-de-poing au visage, c'est ainsi pendant qu'il se battait, j'ai trébuché et fis une
chute.

- Mariam ! Mariam ! Cria Samir en me secouant.

- crétin, tu as vu ce que t'as fait ? Dit Samir en colère.

Le père de Bakary a été alerté par les cris de Samir du coup, il est descendu précipitamment.

- que se passe-t-il ? demande-t-il confus.

- C'est ce inconscient qui a battu Mariam, répond Samir sur un ton coléreux en pointant Bakary du doigt

Le vieux a mis un doigt sous mon nez pour voir si je respire.

- Elle est morte ? Demande Samir paniqué.

- Non, mais elle est dans un état de choc ?


Samir : je suis très déçu de toi Bakary, comment peux-tu lever la main sur une femme qui d'autant plus
est enceinte et te pointer là sans aucun remords

Bakary : pourquoi tu ne l'avais pas dit d'arrêter quand elle m'insultait, elle a eu ce qu'elle méritait.

Samir : je vois pourquoi ton père t'avait refuse son aide, tu as adopté une attitude irréprochable pour
augmenter tes chances auprès de lui, mais en réalité, tu es le diable en personne.

- Prie dieu qu'il ne lui arrive pas malheur sinon, tu finiras

tes jours en prison, conclut son père sur un ton dur.

Samir : et moi, je servirai de témoin pour qu'aucune autre ne soit victime de ses violences.

Au vu de mon état, ils m'ont aussitôt conduit à l'hôpital.

Arrivé, Samir a tenu informé les médecins de ce qui s'est passé.

Le médecin : comment était la nature de sa chute après avoir reçu les coups ?

Samir : la nature de sa chute n'était pas violente, mais les coups-de-poing oui.

Le médecin est parti et un peu plus tard, il vint leur donner des nouvelles.

Le médecin : la patiente et le bébé vont bien, elle est juste un peu traumatisé.

Le père de Bakary : je voudrais effectuer un bilan complet pour m'assurer qu'il n'existe pas de
conséquences négatives sur le bon déroulement de la grossesse.
Le médecin : d'accord.

Le médecin voulait me garder sous surveillance hospitalière pendant 24 h, mais je n'ai pas accepté, je
me suis justifiée en affirmant que je ne voulais pas inquiéter ma mère hors en réalité, c'était pour éviter
qu'elle soit informée de ce qui m'est arrivé.

- comment te sens-tu ? Me demande Samir.

Moi : pas très bien, mais ça ira.

Samir : Mariam, je te présente mes excuses... D'abord pour avoir informé Bakary que tu étais à la
maison ensuite pour cette scène stupide.

- c'est donc toi qui avais appelé Bakary ? Demande le père de Bakary.

Samir : en effet, mais croyez moi mes intentions n'était pas mauvaise

Moi : je ne t'enveux pas, car si tu n'avais pas été là Bakary m'aurait certainement tué à l'heure qu'il est.

Une semaine après cette chute, j'ai fait une fausse-couche, j'ai tenu Bakary pour responsable de la perte
de mon enfant alors qu'en réalité, c'est ma mère qui en était responsable, c'est le travail qu'elle a été
effectuée chez le Marabout qui m'a fait perdre mon enfant.

Un beau matin, contre tout attente, ma tante est venue rendre visite à ma mère et à son grand
étonnement elle me voit assise sur un banc devant la porte et vu l'état dans lequel je me trouvais, elle a
toute suite compris que je ne venais pas d'arriver au village, mais la grosse question qu'elle se posait,
c'était ce que je venais faire chez ma mère, mais surtout pourquoi je n'ai pas été la voir.
Elle s'est lentement dirigée vers moi et arrivé à mon niveau, elle croisa les bras en m'adressant un
regard interrogateur.

J'ai senti son regard sur moi alors j'ai levé la tête et du coup, j'ai croisé son regard, mais bizarrement, je
n'ai pas voulu lui adresser la parole, je suis restée bouche bée à la regarder comme si je ne la connaissais
pas.

- non ! Ce n'est pas elle, ce sont mes imaginations... Mariam ne peut pas être dans ce village sans que je
ne sois au courant de cela en plus, elle n'est pas en de bons termes avec sa mère, murmura-t-elle à voix
basse.

Ma tante ne comprenait plus rien alors pour s'assurer que c'était bien moi, elle brisa le silence en posant
sa main sur mon épaule avant de m'appeler par mon prénom :

- Mariam ! C'estbien toi ? M'a-t-elle demandé calmement

- oui tante, c'est moi, répondis-je froidement

Elle : non ! Ce n'est pas toi, je n'arrive pas à croire que tu sois ici !

J'ai détourné mon regard.

Elle : depuis quand, tu es là ?

Pas de réponse.

- c'est à toi que je m'adresse depuis quand, es-tu dans ce village ? Insiste-t-elle
Moi : il y a quelques semaines de cela.

Elle a écarquillé les yeux avant de poursuivre :

Elle : quoi ? Il y a quelques semaines de cela et tu n'es pas venue me voir ?

J'ai détourné encore mon regard.

Elle : que t'arrive-t-il Mariam ?

Moi : rien tante.

Elle : donc c'est quand ça va mal, tu penses à moi, c'est cela ?

Moi : non.

Elle : c'est quoi alors puisque habituellement, quand tu viens au village, c'est chez moi, tu viens
séjourner, mais cette fois-ci tu n'es même pas venue me dire bonjour. Que t'arrive-t-il ?

Moi : ...

Elle : t'ai-je fait quelque chose ?

Moi : non.

Elle : alors que se passe-t-il avec toi ?


Moi : rien tante

Ma tante : non, il se passe quelque chose Mariam, je te connais bien, tu n'es pas comme ça.

Moi : maman m'a interdit de vous parler.

Elle : pardon ???

Moi : elle m'a interdit de vous parler tante.

Elle : ah donc maintenant pour me parler,il faut l'autorisation de cette sorcière qui te sert de mère, c'est
ça ?

- bien sûr, il faut que je lui donne l'autorisation de vous parler, dit ma mère derrière elle sur un ton sec.

Ma tante : nous ??

Ma mère : oui vous. Toi et tes frères, c'est vous qui l'aviez mis dans cette situation.

Ma tante ne dit rien.

- ce sont eux qui sont responsables de ton sort ma fille, particulièrement elle, cria ma mère en pointant
ma tante du doigt.

Ma tante : tu aurais préféré qu'elle meure à petit feu dans ce malheureux ménage où elle n'avait aucune
d'estime de la part de son époux qui de surcroît la battait sans cesse ?
Ma mère : il est dit dans la religion musulmane que si une femme divorce de son mari elle n'aura pour
destination que l'enfer quand elle mourra, donc oui, j'aurais mille fois préféré qu'elle meure à petit feu
chez son mari plutôt que de la voir mariée à son ami.

Ma tante l'a regardé fixement pendant un moment en silence puis m'a demandé de leur laisser seule
instant, j'ai obéi sans protester

Ma tante : qu'as-tu fait à ta fille pour qu'elle quitte son foyer ?

Ma mère : (bouche-bée)

Ma tante : avoue !

Ma mère : j'ai fait ce que j'aurai dû faire depuis le début.

Ma tante : tu as envoûté ta fille, c'est ça ?

Ma mère : Mariam me manquait beaucoup donc du coup, je l'ai appelé et elle est venue dis-moi y a quel
mal à ça ?

Ma tante : je le savais ! Je savais qu'il se passait quelque chose de pas normale.

- et ce n'est pas tout, ajoute ma mère.

Ma tante : ah bon !
Ma mère : oui, j'ai interrompu sa grossesse et jusqu'à sa mort elle ne connaîtra la joie de devenir une
mère.

Ma tante : quoi ???

Ma mère : oui, je l'ai rendu stérile en guise de punition pour m'avoir désobéi.

- non mais quel genre de personne es-tu ? N'as-tu pas de cœur ? Qu'est-ce t'as fait ta fille pour mériter
une telle punition de ta part ? Tu es vraiment inhumain et sans cœur comment une mère peut infliger de
telles punitions à sa progéniture ? Après toutes les souffrances qu'elle a enduré avec son premier
mariage, tu lui infliges une autre encore plus douloureux que cela en la rendant stérile juste parce
qu'elle a quitté un homme qui la maltraitait oubliant tous les sacrifices qu'elle a eu à faire pour toi.

Ma mère : je ne regrette absolument pas.

Ma tante : eh bien, sache que l'enfant qu'elle portait n'était pas de Djibril, mais plutôt de Bakary et je
suis très heureuse de savoir que t'as mis un terme à cette grossesse, malgré que ton acte était ignoble.

Ma mère : si ma fille attendait l'enfant de Bakary elle m'aurait tenu informé.

Ma tante : j'ignore pourquoi elle te l'a caché, mais laisse-moi te dire que le père de Bakary est passé me
voir et il m'a fait savoir que Mariam était enceinte de son fils et bien avant qu'il ne vienne me tenir au
courant son fils était passé me le dire, mais comme Mariam ne m'avait rien dit à ce sujet , je n'ai pas cru
en ces dis.

Non ce n'est pas possible ce bébé n'était pas de Bakary, c'est impossible, tu dis cela pour me faire
regretter mes actes, a dit ma mère confuse.

Ma tante : pourquoi tu ne poserais donc pas la question à ta fille ?


- Mariam ! Mariam ! Cria-t-elle en sanglots dans tous les sens

Je suis sortie en marchant lentement.

- Oui mère, répondis-je d'une voix faible.

- Dis-moi que c'est faux Mariam, dis-moi que ton enfant n'était pas de Bakary, m'interroge-t-elle étant
dans tous ses états.

Pas de réponse.

Elle : réponds, idiote.

Moi : oui maman.

Elle : oui quoi ?

Moi : oui, c'est vrai mon enfant était de Bakary.

Elle : ce n'est pas possible mon dieu, ce n'est pas possible... eh seigneur pourquoi m'as-tu donné une
fille bête comme ça là ???

- Moi : qu'ai-je fait de mal encore ?

Ma mère : tu ne sais donc pas ce que tu as fait hein ?


Moi : si c'est le fait de t'avoir caché la vérité au sujet du père de mon enfant, sache que je l'ai fait pour
éviter que tu n'ailles le dire à Bakary.

Elle : tais-toi ! Idiote, sais-tu ce que ce bébé aurait pu nous apporter ?

Moi : je ne comprends pas !

Elle : tu ne peux pas comprendre cela puisque tu es bête... Cet enfant nous aurait sorti de la pauvreté,
car son père nous aurait envoyé de façon permanente et quotidienne de l'argent pour prendre soin de
lui.

Moi : c'est précisément pour cette raisonque je t'ai caché la vérité, tu ne penses qu'à l'argent.

- Parfois je me demande si mentalement, tu vas bien Mariam, me dit ma tante sur un ton dur les bras
croisés.

Moi : comment ça ?

Ma tante : après toutes humiliations que ce Bakary t'a fait subir, tu n'as pas pris conscience de cela, tu
prends le risque de briser ton mariage pour te lier à jamais à lui... lui qui ne t'a apporté que de la
souffrance dans ta vie.

Moi : si j'ai décidé de garder mon bébé tante ce n'était pas pour créer un lien avec Bakary.

Ma tante : c'était pourquoi alors, pour mettre la honte sur nous ?


Moi : bien sûr que non, j'avais une bonne raison... C'était ma deuxième grossesse, j'avais donc très peur
de l'interrompre et ne plus jamais pouvoir faire d'enfant.

Ma tante a fixé ma mère du regard quand je me suis justifiée en affirmant que c'était par peur de ne
plus pouvoir faire un enfant que j'avais décidé de garder mon bébé.

- Si tu avais eu l'intelligence de me dire la vérité à temps tout ceux-ci ne seraient pas arrivés. dit ma
mère sans état d'âme.

C'était à peine croyable pour ma tante de l'entendre dire cela sans aucun remords après ce qu'elle a fait.

- tu devrais avoir honte de toi, prononce ma tante sur un ton méprisant à l'encontre de ma mère.

- Est-ce à toi que je m'adressais ? proteste ma mère.

- tu te trompaislourdement de penser que cet enfant allait être une source de revenus stable pour toi,
parce que pour rien au monde moi, je n'aurais laissé Mariam donner naissance à ce bébé, et cela, même
au péril de sa vie... On n'a peut-être pas assez de valeur puisqu'on est pauvre, mais la seule valeur que
nous possédons personne ne nous ôtera cela et ça, c'est notre dignité mets toi bien cela dans le crâne,
s'adressa-t-elle à ma mère sur un ton frustré puis elle s'est tourné vers moi.

-Quant à toi, Mariam, prépare toutes tes affaires, je ne te laisserai pas passer une nuit de plus avec cette
vipère qui te sert de mère.

Moi : mais tante, je me sens bien ici

Ma tante : t'ai-je demande ton avis ?

Ma mère : Mariam ne bougera pas d'ici sans mon autorisation.


Ma tante : c'est ce qu'on verra.

- Mariam va prendre tes affaires, je dis, ajoute ma tante en criant.

- tante, je vous assure que maman prend bien soin de moi, dis-je en m'incrustant dans la maison à
contrecœur.

- Si tu savais de quoi est capable ta mère, tu n'allais point dire cela. Murmure-t-elle avant de s'adresser à
nouveau à ma mère.

- Écoute moi très bien chère belle sœur si jamais tu ne veux pas perdre à jamais ta fille, je te conseille
modestement de retourner voir ton Marabout et lui dire de réparer le dommage qu'il à causer à ta fille
sinon, je vais tout raconté à ta fille et tu as entendu ce qu'elle a dit tout à l'heure au sujet de son enfant
donc imagine sa réaction quand elle découvrira que c'est toiqui es à l'origine de la perte de son enfant.

Ma mère : elle te prendra pour une folle si tu lui dis que je suis responsable de la perte de son enfant.

Ma tante : elle ne va peut-être pas me croire, mais elle le saura tôt ou tard n'oublie pas qu'on est en
Afrique, il existe des marabouts plus puissant que le tien qui n'hésiteront pas à tout lui dévoiler.

- Réfléchis, complète-t-elle.

Je suis réapparu dans cet intervalle de temps avec un sac et sans plus attendre ont n'est parti.

Le lendemain matin, elle m'a obligé à aller avec elle chez le père de Bakary pour tenir ce dernier au
courant de la situation.
Arrivé, on les trouve réunies au salon en train de papoter :

Chez le père de Bakary :

- Vous auriez dû voir ce qui s'est passé il y a quelques minutes commença Samir sur un ton moqueur.

- Que s'est-il passé ? Demanda le père de Bakary.

- J'ai sauvé la vie de Bakary en tuant serpent qui s'apprêtait à le mordre au pied, poursuit Samir en
éclatant de rire.

- Vraiment ? Lui interroge le père de Bakary.

- Samir, tu vas arrêter de mentir, ce n'est pas exactement ce qui s'est passé papa ce serpent était mort à
notre arrivée

- Bakary tremblait comme une feuille papa hahahaha !!! Ajoute-t-il en éclatant de rire.

- Bonjour, dit donc c'est la joie ici. Dit ma tante gentiment.

- Bonjour, ah oui... Venez vous joindre à nous, répond le père de Bakary.

Nous avons pris place auprès

d'eux, Samir et le père de Bakary nous a bien accueilli tandis que Bakary restait à l'écart.

Samir : comment vas-tu, Mariam.


Moi : bien.

Samir : je suis content que tu ailles bien.

Moi : merci

Bakary baissa la tête embarrassé.

Puis-je m'entretenir avec vous un moment ? S'adresse ma tante au père de Bakary.

- Oui bien sûr... Suivez moi. Réponds le vieux en se levant puis il se dirige vers la porte de sortie, ma
tante l'a suivi, ils sont allés s'entretenir dehors.

- Non, mais ce n'est pas possible le médecin avait effectué un bilan complet pour s'assurer qu'il n'existe
pas de conséquences négatives sur le bon déroulement de la grossesse. Affirme le père de Bakary.

Ma tante : mais de quoi parlez-vous ?

- Mariam ne vous a rien dit par rapport à sa chute ? Poursuis le père de Bakary.

Ma tante : non, elle ne m'a rien dit.

Il lui a raconté ce qui s'était passé ce jour.

Ma tante : Bakary a osé lever la main sur ma nièce ?


Lui : oui malheureusement

- non, mais pour qui il se prend votre fils hein... Mais je ne vais pas laisser passer ça wallaye il va
m'entendre, a dit ma tante énervée puis elle se dirige vers la porte pour aller remettre Bakary à sa place,
mais le vieux l'intercepta en se pointant devant elle.

- Je vous en supplie ne faites pas cela, laissez-moi le punir pour vous, la perte de ce bébé ne restera pas
impuni, je vous donne ma parole. Dit-il à ma tante

Ma tante : parceque vous croyez que c'est lui qui en est responsable ?

Lui : bien sûr que c'est lui

Ma tante : écouter, je viens de vous dire que c'est la mère de Mariam qui a interrompu sa grossesse, car
elle croyait que le bébé était de Djibril ou bien vous ne me croyez pas ?

Lui : je suis désolé de vous dire cela, mais je ne pense pas qu'une mère puisse faire une chose pareille à
sa progéniture la personne qui vous a fourni cette information est certainement mal intentionnée.

Ma tante : personne ne m'a fourni cette information, c'est elle-même qui me l'a avoué ignorant que le
bébé était de Bakary et je suis sûre qu'elle n'est pas informé de l'incident qui s'est produit chez vous,
c'est juste une coïncidence.

Lui : hun... Elle doit profondément détester sa fille pour faire une chose aussi horrible.

Ma tante : et ce n'est pas tout, elle l'a rendue stérile pour briser son Mariage avec Djibril.
Lui : quoi, elle a rendu sa propre fille stérile ?

Ma tante : en effet, c'est l'une des raisons pour laquelle je suis venue vous voir si toutefois vous
connaissez un guérisseur ou un marabout de la place capable de délivrer ma nièce de cette emprise
maléfique de bien vouloir m'aider avant que ça ne soit trop tard.

Lui : d'accord, mais dites-moi Mariam est-elle au courant de tout cela ?

Ma tante : non, elle n'en sait rien.

Lui : elle doit penser que c'est Bakary qui est responsablede la perte de son enfant.

Ma tante : j'en suis sûre.

Lui : d'accord ne lui dite rien pour l'instant, je connais un Marabout très puissant capable de nous aider
passer me voir le dimanche, on va aller vérifier tout ça ensuite, on trouvera une solution.

Ma tante : ok ça marche vraiment merci beaucoup.

Lui : je vous en prie... Allons rejoindre les autres.

Ma tante : allons-y.

Après cette petite discussion, ils sont rentrés et à leur grande surprise, ils me trouvent sur la défensive
en train de maudire Bakary en ces termes :
- Tu ne seras jamais heureux, car je te maudis chaque jour que Dieu fait, je te maudis de toutes mes
forces Bakary ! Puisse Dieu te punir pour tout ce que tu m'as fait subir sniff !! Dis-je à chaudes larmes.

Samir : reprends-toi Mariam s'il te plaît !

- Pourquoi me demande-t-il mon état après ce qu'il m'a fait hein, pourquoi ? Répliquai-je en criant ?

Samir : calme-toi, s'il t'a demandé comment tu allais, c'est parce qu'il regrette son acte.

- Qu'est-ce qui te fait croire qu'il a des regrets ? Dit ma tante en se dirigeant vers nous

- ce que je ne comprends pas, c'est comment un homme instruit comme toi peut-être violent, mais tu
peux être tranquille à présent, car le bébé que tu as tant voulu avoir ne naîtra pas et tu ne sais pas à
quel point cela me fait plaisir, tu auras la mort de ton enfant sur la conscience pour le restant de tes
jours complète-t-elle.

Jusque-là, Bakary n'a pas dit un mot.

- L'enfant que j'ai tant voulu avoir, vous avez dit ? Demanda Bakary à ma tante sur un ton faible.

- Oui, c'était ton enfant Mariam portait, répond son père.

- Tu savais que Mariam portait mon enfant et tu m'as fait croire le contraire papa ? Réplique-t-il en
colère

Son père : oui, je le savais et c'était mon idée de te cacher la vérité comme ça, tu te tiendrais loin d'elle.
Bakary : comment t'as pu me faire une chose pareil papa ce bébé était tout pour moi.

Son père : si tu m'avais écouté tous ceux-ci ne seraient arrivés maintenant assume les conséquences

- Je voulais avoir ce bébé... je tenais tellement l'avoir et toi, tu m'as privé ce bonheur en le tuant !
L'enfer sera ta destination après ta mort, Allah te punira pour toutes les souffrances que tu m'as
infligées sniff, poursuivis-je à chaudes larmes.

Bakary était tellement touché par la nouvelle qu'il n'a pas pu retenir ses larmes.

- on aime rien au monde comme on aime son premier enfant papa je n'aurai jamais lever la main sur
Mariam si elle ne m'avait pas insulté et si j'avais su que c'était le mien j'aurai accepté toutes les
conditions qu'elle m'aurait posé pourvu que mon enfant naisse tout ce que je voulais, c'était lui apporter
mon aide financière, dit-il les yeux embués de larmes ensuite, il est sorti en nous laissant seuls au salon.

Le dimanche arriva, ma tante et le père de Bakary allèrent ensemble chez le

Marabout dont ils parlaient l'autre fois.

Arrivé là-bas, le père de Bakary expliqua le problème puis il ajouta la raison pour laquelle ils sont venus
le voir :

- Femme, raconte lui ce qu'elle a fait à sa fille, dit le père de Bakary à ma tante.

Ma tante raconta au Marabout son sujet de conversation avec ma mère.

- Cette histoire paraît plus mystérieuse qu'elle ne l'est vraiment, a dit le Marabout après avoir écouté ma
tante.
Ma tante : écouter, on n'est pas venu faire du mal à quelqu'un, on est venu vérifier si elle a réellement
pu faire ce que je viens de vous raconter.

Le marabout : vous voulez que je vous confirme si vraiment elle a rendue stérile votre nièce ?

- En effet, parce que moi, je refuse de croire qu'elle est pu faire une chose pareille à sa fille, dit le père
de Bakary.

- Eh bien d'accord, dit le marabout puis il regarda dans son miroir, mais avant il demanda mon âge, mon
nom et prénom.

Et peu de temps après il leur confirma les dits de ma mère.

- Votre belle sœur ne vous a pas menti elle à bel et bien rendue sa fille stérile après l'avoir envoûté, dit
le Marabout

Le père de Bakary : incroyable !

Ma tante : elle est vraiment cruelle cette... Dites moi grand maître y a-t-il un moyen pour délivrer ma
nièce ?

- Oui, mais cela à un prix. Dit le Marabout d'un ton sec.

- Quel est le prix à payer ? Demanda le père de Bakary.

Le marabout fixa ma tante sans dire un mot. Puis soudain, il demanda :


Seriez-vous prête à payer le prix quel qu'il soit pour délivrer votre nièce ?

Ma tante : je suis prête à tout pour délivrer ma nièce oui dites-moi quel est le prix à payer.

Le marabout : si je délivre votre nièce, la personne qui a causé ce dommage mourra.

Ma tante : quoi ???

Le père de Bakary : non mais vous n'êtes pas sérieux là !

Le marabout : je suis très sérieux, elle a sacrifié l'enfant que portait sa fille pour pouvoir la rendre stérile
donc pour délivrer sa fille, il faudrait la sacrifiée.

Ma tante : ce n'est pas possible mon Dieu... C'est sa mère, il n'y a pas un autre moyen que de la
sacrifiée ?

Le père de Bakary : il doit certainement y avoir un autre moyen.

Le marabout : je suis désolée de vous dire cela, mais c'est le seul moyen.

La mère de Djibril ne voulait plus de moi dans la vie de son fils. Ne trouvant pas de solutions pour nous
séparer, elle décide d'imposer à son fils de prendre une seconde épouse qui n'est personne d'autre que
la femme avec laquelle m'a trompé son fils pour m'inciter à ne pas retourner dans mon foyer.

Au domicile de Djibril :
- Maintenant que nous avons réussi à faire partir ta femme nous devons nous préparer à présent,
s'adresse ma belle-mère à son fils.

Djibril : pourquoi devrions-nous nous préparer maman ?

Sa mère : pour ton Mariage avec Fanta, parce que les gens ne vont pas tarder à remarqué son état, il
serait donc préférable de le faire avant qu'on ne commence à jaser.

Djibril : mais maman, je suis déjà marié l'as-tu oublié ?

Sa mère : dois-je te rappeler que ta femme attend un enfant avec ton ami ?

- J'aime ma femme maman, tu peux comprendre ça ? A-t-il dit sur un ton frustré ?

Sa mère : je te demande pardon ?

Djibril : je n'ai pas besoin d'une seconde épouse, car j'aime encore ma femme.

- si tu l'aimes autant que tu le dis pourquoi l'as-tu chassée de la maison ? Pourquoi tu refuses d'accepter
l'enfant qu'elle porte ? L'interroge sa mère sur un ton méprisant

Djibril : je l'ai fait partir au village pour une raison particulière pas pour me remarier.

Sa mère : pour une raison particulière ?

Djibril : oui, jel'ai fait partir pour la faire revenir sur la raison.
Sa mère : ah ! Donc tu restes convaincu que cette idiote t'aime au point de faire des sacrifices pour toi ?

Djibril : je suis sûr d'une chose si ses parents découvrent qu'elle attend l'enfant de Bakary, ils
n'hésiteront pas à interrompre sa grossesse.

Sa mère : donc tu comptes réellement garder cette femme après tout ce qu'elle a eu à te faire Djibril ?

Djibril : je ne suis pas aussi meilleur qu'elle maman puisque j'ai commis les mêmes erreurs qu'elle en
allant faire un gosse avec une femme que je ne connaissais même pas.

Sa mère : écoute mon fils Mariam n'est pas le type de femmes que je voudrais pour toi, tu mérites
mieux, tu dois te trouver une seconde épouse.

- excuse ma franchise maman, mais ma réponse, c'est non, il n'est pas question que je me remarie,
réplique Djibril sur un ton dure sans savoir que sa mère avait fait venir la fille en question chez lui.

Sa mère : à l'heure où je te parle Fanta est ici, je l'ai fait venir

Fanta, c'est la femme qui porte l'enfant de Djibril.

Djibril : comment ? Tu as fait venir cette fille chez moi sans demander mon accord avant ?

Sa mère : elle porte ton enfant voyons... je l'ai fait venir pour bien prendre soin d'elle.

Djibril : pour l'amour de Dieu, maman fait la partir, car elle ne peut pas rester

ici, je m'occuperai de mon enfant promis, mais je ne peux pas vivre maritalement avec elle, j'ai une
femme.
Sa mère : si jamais tu oses mettre cette pauvre fille à la porte Djibril, je te jure que je te maudirai, et de
cela, tu peux en être sûre.

Djibril : tu ne parles pas sérieusement, je suppose ?

Sa mère : je suis très sérieuse.

Puisqu'elle n'est pas parvenue à convaincre son fils d'épouser Fanta, elle le menaça de le maudire si
jamais il chasse cette dernière de chez lui tout ça pour m'empêcher de revenir chez moi.

Djibril, pour éviter la malédiction que son entêtement face à sa mère pourrait occasionner accepta
qu'elle reste.

Deux jours plus tard.

Au domicile de Bachir.

- Djibril ? À dit Bachir étonné de le voir.

Pas de réponse

- entre ! Ajoute-t-il sur un ton faible en posant sa main sur son épaule

Djibril est entré.

Bachir : où diable as-tu passé la nuit ?


Djibril : eh bien, je suis venu à ce petit club qui a ouvert près de chez-toi là et j'y ai bu quelques verres.

Bachir : tu as conduit dans cet état ?

Djibril : non, bien sûr, j'ai pris un taxi en venant chez toi de toute façon, je n'avais pas bu de façon
immodérée.

Bachir : qui y a-t-il ?

Il explique à son ami le sujet de sa conversation avec sa mère.

Bachir : comment, tu as fait partir ta femme pour faire venir Fanta chez vous ?

Djibril : crois-moi ce n'était pas mon intention, c'est ma mère qui me l'a imposé.

Bachir : je ne te reconnais plus Djibril pour être honnête.

Djibril : comment ça ?

Bachir : tu fais partir ta femme parce qu'elle porte l'enfant d'un autre et tu fais venir la femme avec
laquelle tu l'as trompé dans votre domicile conjugal, tu trouves cela juste ?

Djibril : je viens de te dire que ce n'est pas moi qui l'ai fait venir, c'est ma mère qui l'a installé chez moi.

Bachir : tu n'es pas un enfant Djibril, tu es assez grand pour prendre tes propres décisions, tu ne dois pas
vivre sous les ordres de ta mère, elle ne doit pas te dire comment gérer ton foyer encore moins
t'imposer quoique ce soit d'autant plus que tu sais qu'elle n'apprécie pas ta femme.
Djibril : que veux-tu dire ?

Bachir : écoute, je n'essaye pas de me mettre entre ta mère et toi, mais tu ne dois pas la laisser diriger ta
vie à ta place surtout en sachant qu'elle n'aime pas ta femme.

Djibril : Mariam m'a trompé avec Bakary, dois-je te le rappeler ?

Bachir : elle ne t'a jamais trompé détrompe-toi. Bakary était encore son mari quand c'est arrivé, elle t'a
juste caché la vérité à ce sujet, c'est plutôt toi qui l'as délibérément trompé en allant faire un enfant en
dehors des liens de mariage.

- tu parles comme si je l'avais fait exprès, je t'ai mille fois expliqué ce qui s'est passé cette nuit, mais
apparemment, tu es du côté de Mariam.

Bachir : te dire la vériténe veut pas dire que je suis de son côté mec... J'essaie de te raisonner, tu as
imposé l'avortement à ta femme tout simplement parce que son enfant n'est pas le tien et tu penses
qu'elle acceptera à son tour l'enfant que tu as eu avec une autre ?

Pas de réponse

Bachir : Bakary avait mille raisons de contraindre Mariam à rester avec lui puisqu'il s'était rendu compte
qu'elle était en fait la bonne.

Djibril : non mais tu t'entends parler ?

Bachir : je sais que mes paroles te font mal, mais en tant qu'ami, il est de mon devoir de te dire la vérité.
Djibril : ...

Bachir : va chercher ta femme et ramène-la à la maison.

Djibril : je te demande pardon ?

Bachir : va la chercher au village, je dis.

- tu penses qu'elle acceptera de venir avec moi après ce que j'ai fait là ?

Bachir : Mariam t'aime, il suffit juste de lui présenter tes excuses pour ton comportement et c'est fini.

Djibril : sais-tu qu'à l'heure où je te parle Bakary est au village ?

Bachir : et alors ? C'est toi son époux cet idiot de Bakary n'a donc aucun droit sur elle...

Djibril : "soupire."

Bachir : écoute mes conseils mec, tu ne le regretteras pas... ignore qu'elle est enceinte et ramène la, car
elle a besoin de toi.

Djibril : je vais y penser !

Bachir : penses-y.
Quelques jours après son entrevue avec son ami Bachir, Djibril s'arrangea pour se rendre au village pour
me ramener à la maison sans tenir sa mère au courant.

Arrivé au village, lui tout comme Bakary savait que le seul endroit où l'on pouvait me trouver était chez
ma tante, alors sans plus attendre, il s'est rendu chez ma tante.

Au domicile de ma tante :

- Bonjour, tante, a dit Djibril en entrant

Ma tante : ehh ! Djibril, Bonjour, entre.

Il est entré.

Ma tante : comment vas-tu ?

Djibril : je vais bien merci et vous comment vous portez-vous ?

Ma tante : je me porte bien alhamdoulilah.

Djibril : dieu merci.

Après les salutations et tout Djibril fit part à ma tante la raison de sa visite tout en s'excusant de m'avoir
fait partir de chez lui.

Ma tante : tu n'as pas à t'excuser pour cela, tu as fait ce que tout homme aurait fait, j'étais moi-même
contre cette idée, mais tu sais Mariam n'écoute jamais les conseils.
Djibril : si elle m'avait tenu au courant tous ceux-ci ne seraient pas arrivés, maintenant, je suis obligé de
la reprendre avec l'enfant de ce Bakary

Ma tante soupire avant de poursuivre en ces termes :

ma tante : en ce qui concerne sa grossesse, tu n'as plus à t'en faire pour cela, car ce problème est déjà
résolu.

Djibril : vraiment ? Vous avez interrompu sa grossesse ?

Ma tante : moi non, mais j'avoue que si je l'avais découvert à temps j'aurai fait pareille, c'est sa mère qui
a interrompu sa grossesse.

Djibril : sa mère ?

Matante : en effet, c'est elle qui l'a fait.

Djibril : mais je pensais que sa mère était du côté de Bakary !

Ma tante : elle l'est toujours, c'est juste qu'elle ignorait que l'enfant était de lui, puisque sa fille lui avait
caché la vérité raison pour laquelle elle est allée commettre cet acte ignoble.

Djibril : elle croyait donc que le bébé était le mien ?

Ma tante : oui et ce n'est pas tout après-avoir interrompu sa grossesse elle l'a rendue stérile pour éviter
qu'elle ne fonde une famille avec toi
Djibril : Quoi, elle a rendu Mariam stérile ?

Ma tante : oui, je suis allée chez un marabout avec le père de Bakary pour vérifier ses actes celui-ci nous
à tout confirmer et lorsqu'on lui a demandé s'il pouvait la délivrer, il a répondu oui que, mais que cela
avait un prix.

Djibril : d'accord et quelle est le prix à payer ?

Ma tante : sacrifier la personne qui lui a infligé cet acte.

Djibril : attendez le Marabout vous a dit que pour délivrer Mariam, il faudrait sacrifier sa mère, c'est ça ?

Ma tante : exactement et vu la manière dont Mariam est attachée à sa mère, je ne pense pas si elle
approuverait l'idée de sacrifier sa mère.

Djibril : je suis désolé de vous dire cela, mais si vraiment vous vouliez que je garde Mariam faite en sorte
qu'elle soit délivrée parce que sinon je serai obligé de mettre un terme à mon mariage et prendre une
autre femme.

Ma tante : quoi, tu n'es pas sérieux !

Djibril : je suis très sérieux, je ne peux pas garder une femme qui ne pourra pas enfanter.

Ma tante : je te comprends parfaitement, mais tu dois comprendre que ce n'est pas facile de prendre
une telle décision, c'est quand même sa mère.

- ne me demandez pas d'avoir de la compassion pour cette femme sans Coeur, elle joue à la mère
parfaite qui veut le meilleur pour sa fille alors qu'en réalité elle est le démon... Comment une mère peut
agir de la sorte ? Je ne sais pas comment vous allez faire pour délivrer ma femme mais si je dois la
reprendre, il faudrait qu'elle soit en mesure d'assurer la continuité de mon nom dans le cas contraire je
divorce, conclut Djibril sur un ton coléreux.

Ma tante : non, pas le divorce, tout sauf ça, on trouvera une solution.

Ma tante ne voulant pas faire ce que demande le Marabout pour me délivrer se rend chez ma mère
après son entrevue avec Djibril.

Elle débarqua chez elle pour lui demander à nouveau de se rendre chez son marabout pour réparer les
dommages qu'elle m'a causé.

Au domicile de ma mère :

- Je te demande pour la dernière fois de réparer les dommages que tu as causé à Mariam, lui a dit ma
tante sur un ton coléreux

Mamère : sinon que feras-tu ?

Ma tante : je ferais tout simplement ce que m'as demandé de faire mon marabout.

- Ah ! Donc, toi aussi, tu fais ce genre de chose humm, intéressant, dit ma mère en souriant.

Ma mère : alors, que t'as dit de faire ton Marabout hein ? Me rendre mes actes, c'est ça ?

Ma tante : écoute, Djibril est passé me voir, il est là pour ramener sa femme à la maison.

Ma mère : et quel est le rapport avec moi ?


Ma tante : je l'ai tenu au courant de ce que tu as fait à sa femme.

Ma mère : et alors !

Ma tante : écoute, Djibril m'a ouvertement dit qu'il ne reprendra pas Mariam si, elle ne peut pas lui
donner d'enfant donc je suis venue te voir pour que tu retournes voir ton marabout afin qu'il répare ses
actes sinon je serai obligé de faire ce que demande le Marabout pour délivrer Mariam

Ma mère : parce que tu penses que ma fille retournera vivre avec ce type ?

Ma tante : bien sûr qu'elle retournera dans son foyer qu'est-ce que tu racontes

Ma mère : apparemment, tu ne fais pas confiance à ton Marabout sinon tu ne serais pas là en train de
me supplier pour que je délivre Mariam, tu allais tout simplement faire ce qu'il te demande de faire pour
la délivrer.

Ma tante : tu sais très bien que je ne t'aime pas et si je n'ai pas fait ce qu'il m'as demandé, c'est parce
que je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience sinon, tu me connais assez bien pour ça et sache que
ce n'est pas mon marabout, mais celui du père de Bakary et il nous a rassuré qu'il pourra délivrer
Mariam, mais le prix à payer est de te sacrifier.

Ma mère : quoi ? Me sacrifier moi ?

Ma tante : oui, et puisque je ne suis pas une meurtrière, j'ai décidé de venir te demander gentiment de
réparer tes actes et si tu ne le fais pas, je n'aurai pas d'autre choix que de te sacrifier, parce qu'il est hors
de question que Mariam divorce pour une deuxième fois.
La chaleur gela d'un seul coup ma mère quand ma tante lui a dit cela, parce que consciencieusement,
elle savait qu'elle ne pouvait pas retourner chez son marabout, car celui-ci l'avait mis en garde avant de
commettre l'acte, mais comment expliquer cela à ma tante ?

Et comme, elle ne voulait pas être sacrifiée, elle décida de tromper ma tante en la promettant de
réparer les dommages qu'elle m'a causé.

Deux jours après, elle s'est rendue chez cette dernière pour lui dire qu'elle avait réparé ses actes et que
je pouvais retourner chez mon mari sans problème alors qu'en réalité ce n'était pas vrai, c'était juste
une façon de sauver sa vie.

Ma tante sans se douter qu'elle mentait est allée tenir Djibril au courant de cela et nous sommes
retourner en ville les jours qui ont suivis

Ma mère, après avoir menti à ma tante, elle est allée déterrer la bouteille qui me maintenait sous son
pouvoir puis elle retourne voir son marabout.

Chez le marabout :

- Bonjour femme !

- Bonjour, répond ma mère timidement

- Asseyez-vous, je vous prie, ajoute le marabout

- Merci, répond ma mère sur un ton faible ensuite elle prend place en face de lui
Le marabout : alors dites moi qu'est-ce qui vous amène chez moi cette fois-ci ?

- je suis venue pour... Enfin, je voudrais enlever le premier sort que j'ai jeté à ma fille, dit-elle en
détournant son regard.

Le marabout : le premier sort ?

- Oui, le sort qui la maintient sous mon pouvoir.

Le marabout : ah ! Je vois... Alors vous avez apporté la bouteille ?

- Oui, la voici, répond elle visiblement confuse en sortant la bouteille qu'elle avait bien enveloppé dans
un pagne

- Tenez ! Complète-t-elle en tendant la bouteille au marabout

- Non, cassez-la

- Que je la casse ?

Le marabout : oui, vous voulez délivrer votre fille non ? Eh bien, il suffit de casser la bouteille, mais je
vous préviens que si vous faites cela votre fille n'obéira plus à vous, elle redeviendra comme elle était
auparavant.

Ma mère : c'est exactement ce que je veux comme ça ma belle-soeur ne se doutera de rien.

Le marabout : votre belle-soeur ?


Ma mère : oui, si je fais cela, ce n'est pas parce que je le veux, je le fais uniquement parce qu'elle me l'a
demandé.

Elle raconte son sujet de conversation avec ma tante et la raison pour laquelle elle a décidé de me
délivrer.

Le marabout : mais comment a-t-elle fait pour découvrir ce que vous avez fait à votre fille ?

Ma mère : c'est moi qui le lui ai dit, je ne sais pas ce qui m'avait pris ce jour pour faire une bêtise pareille
et maintenant, je me suis fait prendre à mon propre piège.

Le marabout : je vous avais pourtant prévenu que je ne pourrai pas réparer mes actes.

Ma mère : oui, je le sais, je suis parfaitement consciente de cela raison pour laquelle j'ai menti, et pour
éviter qu'elle ait des doutes, j'ai décidé de délivrer ma fille du sort qui la maintient sous mon pouvoir
comme ça, elle sera convaincue que j'ai réparé mes actes.

Le marabout : mais vous savez que ce mensonge ne durera pas longtemps parce que le mari de votre
fille ne tardera pas à découvrir que sa femme ne pourra plus lui donner d'enfant.

Ma mère : je le sais, mais pour l'instant, je n'ai pas d'autre choix

En ville, le lendemain de notre arrivé Djibril raconte à sa mère ce qui s'est passé au village.

- Mais tu n'as rien à craindre maman tout est rentré dans l'ordre maintenant parce que j'aiété claire
avec eux, j'ai dit à sa tante que je ne garderai pas une femme stérile, s'adresse Djibril à sa mère après lui
avoir relaté les faits.
- Je te croyais assez intelligent, mais apparemment, tu es trop naïf, répond ma belle-mère sur un ton
méprisant.

Djibril : pourquoi dis-tu cela maman ?

Ma belle-mère : tu viens toi-même de me dire que la mère de Mariam a intentionnellement interrompu


sa grossesse tout simplement parce qu'elle ne voulait avoir aucun lien avec toi et comme cela ne
suffisait pas elle est allée jusqu'à rendre sa propre fille stérile pour s'assurer de ne jamais devenir grand-
mère de ta progéniture et là tu me dis qu'elle l'a délivré juste parce qu'elle est menacée de mort ?

Djibril : oui, elle n'avait pas le choix, soit elle le fait soit on la sacrifie, c'était l'un des deux.

Ma Belle-mère : donc tu penses réellement que ta femme est délivrée ?

Djibril : oui, sa tante me l'a confirmé et je la crois.

Ma Belle-mère : non mais tu ne comprends pas qu'elle essaye de sauver le mariage de sa nièce en te
faisant croire cela ?

Djibril : la tante de Mariam ne serait jamais capable de mentir

Elle soupire fort avant de reprendre en ces termes :

- Mariam est-elle au courant de ce que lui a fait sa mère ?

Djibril : non, elle n'est pas au courant, car je ne lui ai rien dit et tu ne dois pas non plus lui apprendre.
Ma Belle-mère : je te conseille vivement de garder Fanta au cas où...

Djibril : Fanta ne peut pas rester ici maman, dans quelle langue veux tu que je te dise cela, il faut
absolument qu'elle

s'en aille avant que Mariam ne découvre qui elle est, car je ne veux pas de problème.

Ma Belle-mère : ne me dis pas que tu comptes mettre cette pauvre fille à la porte pour faire plaisir ta
femme Djibril ?

Djibril : ...

Ma Belle-mère : écoute, je sais que tu tiens énormément à ta femme et que tu fais entièrement
confiance à ses parents, mais étant ta mère, je te conseille de garder Fanta ne serait ce que pour le
bébé, parce qu'on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.

Après son entrevue avec sa mère, il sort voir son ami Bachir chez lui.

Peu de temps après, je décide de mon côté d'aller voir ma voisine Bintou.

Je sors de ma chambre et je trouve ma belle-mère assise au salon devant la télévision avec cette jeune
femme enceinte dont on ne m'a pas encore présenté.

Moi : Bonjour Maman !

- Bonjour, me répond elle sur un ton sec.

Je voyais bien qu'elle n'était pas contente de me revoir à la maison, mais moi, je m'en fichais
complètement de cela et comme je sais que le courant ne passe pas entre nous, je n'ai pas rajouté un
mot, je l'ai juste informé que j'allais chez ma voisine pour ne pas qu'elle dise que je suis sortie sans rien
lui dire, mais en réalité, c'est moi elle attendait

Moi : maman, je viens voir Bintou.

Elle : viens t'asseoir, il y a quelque chose que je dois te dire, tu iras voir Bintou plus tard.

Sans protester, je suis allée m'asseoir en face d'elle

et sans plus attendre elle me présente Fanta.

Moi : quoi ? Vous ne parlez pas sérieusement, je suppose ?

Elle : je suis très sérieuse, nous l'avons invité à la maison pour pouvoir bien nous occuper d'elle

Moi : donc si je comprends bien pendant tout ce temps, elle vit avec vous ?

Elle : en effet...

Moi : waou ! Incroyable mais vrai.

Elle : écoute, ce n'est pas parce que mon fils ne t'aime pas hein ! Au contraire, c'est simplement parce
que toi, tu ne pourras plus enfanter, il a décidé de garder cette dernière.

J'affiche un faible sourire avant de reprendre en ces termes :

Moi : vous venez de dire que moi, je ne pourrai plus enfanter, c'est ça ?
Elle : je sais que Djibril ne t'a rien dit par rapport aux actes ignobles de ta mère, mais moi, je ne peux
plus garder longtemps ce secret, il faut que tu saches que tu n'as aucune utilité ici parce que
contrairement à ta mère moi, je ne sacrifierai pas le bonheur de mon fils au profit des autres, elle a
interrompu ta grossesse et t'a rendue stérile par la suite tout ça dans le seul but de ne pas avoir un lien
avec mon fils... Eh bien qu'il en soit ainsi, car moi non plus je ne voudrais pas que mes petits enfants
aient une mère comme toi.

Moi : non mais c'est ridicule ce que vous me racontez là.

Elle : tu penses que je raconte des conneries ?

Moi : écouter, je sais que ma mère ne porte pas Djibril dans son cœur et qu'elle n'a jamais approuvé
notre union, mais ce n'est pas pour cela qu'elle ne voudrait avoir un lien avec lui et pour votre
information ce n'est pas elle qui est responsable de la perte de mon enfant,

elle ignore même comment cela est arrivé l'unique responsable de ce qui est arrivé à mon bébé est
Bakary, je sais que je n'ai pas une bonne mère, mais de là à dire qu'elle est capable de faire une chose
pareille ça non, je suis désolée, mais elle ne serait jamais capable de me faire cela

Elle : ah vraiment ?

Moi : une mère ne peut qu'aimer son enfant et non pas le haïr au point de lui infliger un tel sort, aucune
mère sur cette terre ne pourrait faire une chose pareille, et ce, quel que soit le degré de sa colère.

Elle : dans ce cas, explique-moi pourquoi ta tante à faire croire le contraire à mon fils hein ?

- Ma tante ? Dis-je étonné ?

Elle : oui, ta tante, explique-moi pour quelle raison elle a dit à mon fils que c'est ta mère qui a
interrompu ta grossesse alors qu'en réalité, c'est Bakary qui en est responsable ?
Moi : ne me dites pas que c'est elle qui...

Elle : oui Mariam, c'est elle qui a raconté cela à Djibril.

- c'est bizarre, ma tante ne me cache jamais rien et elle sait que c'est Bakary qui est responsable de la
perte de mon enfant... mais alors pourquoi a-t-elle menti à Djibril ? Où c'est pour éviter les problèmes
puisqu'elle sait que Djibril est bagarreur ? Oui, c'est pour ça même elle a inventé cette histoire, me disai-
je intérieurement refusant d'accepter la vérité.

Elle me sort dans mes pensées en criant en ces termes :

- Ne reste pas silencieuse, répond à ma question, cria-t-elle.

J'allais dire quelque chose, mais Djibril est apparu dans cet

intervalle de temps accompagné de son ami Bachir.

- Dis-moi que c'est faux Djibril ?Dis-moi que ce n'est pas vrai, tu n'as pas osé me faire cela ? Dis-je en me
dirigeant vers lui ?

- Je peux savoir au moins ce qui se passe ? Dit-il perdu ?

Moi : tu pensais que je n'allais jamais le découvrir, n'est-ce pas ?

Djibril : de quoi tu parles ?

Moi : tu pensais que je n'allais jamais savoir qui elle était ?


Djibril : "soupire " laisse-moi t'expliquer.

- tu vas m'expliquer quoi ? Que vas-tu m'expliquer hein ? Tu me trompes avec elle puis tu l'amènes vivre
avec toi dans notre domicile conjugal ? dis-je sur un ton coléreux

Djibril : laisse-moi m'expliquer s'il te plaît.

- je ne veux rien entendre Djibril, je ne veux absolument rien entendre... et si tu penses que je vais vivre
sous le même toit qu'elle, tu te mets le doigt dans l'œil, tu vas donc gentiment la demandé de faire ses
bagages et de partir de chez moi parce que si elle reste un jour de plus dans cette maison, je te jure que
ça ira très mal entre nous, dis-je sur un ton coléreux.

- Allez, calme toi ! calme toi ! Elle partira, je t'en fais la promesse. Me dit Djibril pour m'apaiser

- C'est plutôt à elle de partir de cette maison, car elle nous étouffe, elle n'a aucune utilité ici, elle est
maintenant devenue ce que ça mère souhaitait qu'elle devienne... Une bonne à rien, réplique ma belle-
mère sur un ton méprisant.

Djibril : maman...

Ma belle-mère : quoi ? Maintenant qu'elle a le ventre creux ou rien ne peut se développer elle veut te
priver le bonheur de devenir parent alors que tu pourrais bien le devenir

avec d'autres femmes.

Elle faisait exprès de me dire cela pour me frustrer

Djibril : maman, je t'en supplie arrête.


Elle : tu n'as pas à me prier, car elle sait tout à présent.

- Ce n'est pas possible mon Dieu, pourquoi as-tu fait cela Maman ? Je t'avais pourtant dit de ne rien lui
dire, dit Djibril en colère.

Elle : il fallait que je le fasse pour qu'elle comprenne l'importance de la présence de Fanta dans cette
maison, je sais que tu es sûr qu'elle n'est pas stérile puisque ses parents ont réussi à te faire croire cela,
mais moi, je reste convaincue du contraire.

Djibril : ce n'est pas possible mon Dieu !

Elle : d'accord, supposons qu'elle ne soit pas stérile, qu'est-ce qui te fait croire que si elle retombe
enceinte sa mère n'irait pas encore chez son marabout interrompre sa grossesse comme elle a fait avec
la précédente ?

Djibril : ça suffit maman.

Elle : je ne me tairais pas, parce que contrairement à sa mère moi, je m'inquiète pour ton bonheur et
tant que je n'aurai pas la certitude qu'elle est vraiment capable d'enfanter Fanta ne bougera pas d'ici.

Offensée par les propos de ma belle-mère, je me lève pour me rendre dans ma chambre Djibril me
regarde désoler.

Djibril : t'es contente maintenant maman ?

Elle : non, je le serai lorsque je l'aurai sortie de ta vie.


Djibril : dans ce cas, commence par mettre Fanta à la porte, fait la partir de chez moi ensuite, on parlera
de Ma femme

Elle : elle n'ira nulle part.

Djibril : si elle ne part pas celui

qui s'en ira serait moi, je prendrai ma femme et on ira vivre loin de vous deux.

Elle : quoi ?

Djibril : oui maman si elle reste moi, je pars

Elle : mais où veux-tu qu'elle aille hein ?

Djibril : elle retournera d'où elle vient, mais elle ne restera pas ici.

Bachir : Djibril, puis-je m'entretenir un instant avec toi ?

Djibril : oui, bien sûr allons au-dehors.

Ils ont laissé la maman au salon pour aller s'entretenir dehors.

Au-dehors :

Djibril : mec, est-ce que tu réalises la gravité de la situation dans laquelle je me trouve ?
Bachir : c'est ce que tu voulais non ?

Djibril : comment ça ?

Bachir : si tu m'avais écouté tout, ceux-ci ne seraient arrivés

Djibril : j'ai été cherché Mariam au village comme tu me l'as conseillé.

Bachir : qu'est-ce qui t'as pris de raconter le problème de Mariam à ta mère ? Tu ne pouvais pas garder
cela pour toi ?

Djibril : "soupire."

Bachir : maintenant, tu es obligé de lui raconter ce que sa tante t'a dit et tu sais ce qui se passera par la
ensuite ?

Djibril : ...

Bachir : elle ira demander des comptes à ses parents et imagine un peu ce qui se passera avec sa mère si
sa tante lui confirme tes dits ?

Djibril : mais sa mère à réparer ses actes donc ça va.

Bachir : rien ne te prouve que sa mère à réparer ses actes Djibril donc ne soit pas à 100 % sûr de cela.

Djibril : ah ouais !
Bachir : excuse-moi, mais c'est la vérité rien ne te prouve que Mariam est délivrée, c'est d'ailleurs la
raison pour laquelle je t'ai fait appel, vu la gravité de la situation, je te conseille de ne pas abandonner
Fanta.

Djibril : attends, serais-tu en train de me demander de la garder chez moi ?

Bachir : non, je n'ai pas dit cela, elle ne peut pas vivre sous le même toit que ta femme, cela est
impossible, je suis tout simplement en train de te dire de ne pas renoncer à ton enfant, tu peux trouver
un appartement pour elle ne serait-ce que pour ton enfant puis, tu t'occupes d'elle jusqu'à ce qu'elle
accouche comme ça, tu auras des droits sur le gosse après, mais si tu l'abandonnes et qu'au final, tu
découvres que ta femme ne pourra plus enfanter mon ami... récupérer cet enfant te coûtera très cher.

Djibril entre dans la chambre après son entrevue avec son ami, il me trouve assise sur le lit les bras
croisés en train de l'attendre.

- Bachir est parti, me dit-il en refermant la porte derrière lui.Je ne réponds pas.

Lui : Mariam ! Allez sèche-moi ces larmes, tu veux.

- Raconte moi ce que t'a dit ma tante, l'interrompis-je sur un ton sec

Pas de réponse.

Moi : dis-moi ce que t'a confié ma tante à mon sujet Djibril, je veux le savoir...

Lui : non mais tu ne comprends pas que ma mère cherche à nuire à notre mariage ?
Moi : ta mère m'a dit avec assurance que je ne pourrai plus avoir d'enfant et elle l'a répété devant toi
avant d'ajouter que mes parents t'ont fait croire que j'étais délivrée, je veux que tu m'expliques de quoi
parlait-elle

Pas de réponse.

Moi : Djibril, je t'ai posé une question

Pas de réponse.

Moi : tu ne vas rien me dire, n'est-ce pas ? D'accord, j'irai alors poser directement la question à ma tante
dès demain.

Djibril : tu n'iras nulle part

Moi : dans ce cas, dis-moi ce que je veux savoir sinon je te jure que je n'hésiterai pas à retourner au
village chercher des réponses.

Djibril : d'accord, je vais te raconter ce qu'elle m'a dit ta tante, mais à condition que tu me promettes de
ne pas en faire toute une histoire par la suite, parce que ce problème est déjà résolu.

Je hoche la tête pour dire que je promets afin qu'il me dise ce que je veux savoir. Et sans plus attendre, il
me relate la tournure des choses.

Je n'arrivais pas à croire mes oreilles.

Non ! Non ! Non ! Ce n'est pas possible, me répétais-je encore intérieurement refusant catégoriquement
de croire en ses dits.
Moi : appelle ma tante.

Djibril : pardon ?

Moi : je dis d'appeler ma tante.

Djibril : tu ne crois pas c'est ça ?

Moi : non, je n'ai pas dit cela, je veux juste lui poser quelques questions, c'est tout.

- Eh bien, vas-y appelle là, me dit-il me tendant son téléphone

Je prends le téléphone de sa main puis je compose le numéro de ma tante.

Au bout du fil :

- Bonjour tante, j'espère que vous n'êtes pas occupée ? Dis-je

Elle : non, pourquoi ?

Moi : je voudrais vous poser une petite question parce que là, je suis un peu perdue

Elle : vas-y ma fille ne te gêne pas.


Moi : au fait, je voudrais savoir pourquoi vous avez fait croire à mon mari que c'est ma mère qui est
responsable de la perte de mon enfant sous prétexte qu'elle ne veut avoir un lien avec lui, alors qu'en
réalité vous savez que c'est Bakary qui en est responsable.

Elle : remercie Allah ma fille !

Moi : ah bon ? Et pourquoi ?

Elle : oui, parce que c'est grâce à lui t'es délivrée.

Moi : excusez-moi tante, mais je ne vous suis pas trop que voulez-vous dire par là ?

Elle : écoute, je sais que c'est difficile pour toi de l'accepter, mais sache que tout ce que t'a dit ton mari
par rapport à ta mère est vrai, c'est elle qui a interrompu

ta grossesse avant de te rendre par la suite stérile, Bakary n'est aucunement responsable de la perte de
ton enfant comme tu le penses.

Moi : non, mais c'est impossible tante, ma mère ne me ferait jamais une chose pareille, vous l'avez
certainement oublié, mais la dernière fois qu'on a été chez mon ex beau-père vous avez dit à Bakary
qu'il était responsable de la perte de mon enfant.

Elle : je me rappelle parfaitement bien de ce qui s'est passé ce jour-là, j'avoue que je l'ai dit, mais c'était
juste pour le punir pour t'avoir battu sinon, il n'est pas responsable de la perte de ton enfant.

J'ai eu l'effet d'un coup-de-poing dans le ventre quand elle m'a dit ça et sans écouter la suite je coupe le
téléphone et me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps.

- Cet imbécile t'a battu enceinte et toi, tu ne m'as rien dit à ce sujet, dit Djibril d'un ton coléreux
Moi : tu ne penses pas que le moment est mal choisi pour parler de ce démon... Je dois retourner au
village le plutôt que possible.

Lui : tu n'iras nulle part et tu vas toute suite m'expliquer pourquoi tu ne m'as pas dit que ce type t'avais
fait.

Moi : tu parles, on dirait que ce n'est pas toi qui es allé lui dire que j'étais enceinte... Alors pitié cesse de
faire comme si tu t'inquiétais vraiment pour moi, parce que ce n'était pas le cas, tu te fichais
complètement de mon sort.

Djibril : je pensais faire ce qui était juste en allant lui dire et contrairement à ce que tu penses, je
m'inquiétais pour toi, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis allé te chercher

au village sans même savoir que tu avais perdu ton enfant... Je peux maintenant savoir la raison pour
laquelle il t'a battu avant d'aller lui rendre sa monnaie ?

Moi : je l'ai insulté douloureusement en lui disant qu'il n'était pas un véritable homme capable de faire
un enfant.

Djibril : sachant qu'il était violent, tu l'as insulté Mariam ?

Moi : c'était le seul moyen de lui faire croire que mon bébé n'était pas de lui, car je ne voulais pas de lui
dans nos vies mon enfant et moi et si tu veux bien, je voudrais parler d'autre chose.

Djibril : "soupire. "

Moi : je veux me rendre au village.

Djibril : il n'en est pas question.


Moi : je t'en supplie Djibril, il faut que j'y aille.

Djibril : du moment où elle a réparé ses actes, je pense que tu n'as plus besoin de partir là-bas, car ce
problème est déjà résolu.

Moi : j'ai besoin que ma mère me confirme les dits de ma tante en me regardant droit dans les yeux.

Djibril : donc tu ne crois toujours pas ?

Moi : écoute Djibril personne ne connaît ma mère plus que moi, je la connaît mieux qu'elle ne se
connaisse elle-même, si elle me confirme que c'est elle qui a interrompu ma grossesse eh bien, je serai
convaincue que je suis stérile parce que laisse-moi te dire que ma mère est le genre de personne qui ne
revient jamais sur ses faits encore moins réparer un acte qu'elle a intentionnellement commis.

Son visage a d'un coup changé.

Djibril : serais-tu en train de me dire que ma mère pourrait avoir raison et que tes parents m'ont caché
la vérité à ton sujet ?

Je hoche la tête

pour dire que oui avant de poursuivre en ces termes :

Moi : ma tante non, mais ma mère oui, elle serait capable de vous amadouer, c'est la raison pour
laquelle je veux me rendre au village pour éclaircir cette histoire avec elle... Laisse moi y aller Djibril.

Lui : d'accord, tu peux partir ce week-end et surtout tiens moi au courant.

Moi : d'accord
Les jours passèrent et le week-end arriva.

Au village

chez ma tante

Elle : écoute Mariam, je pense que tu devrais tourner la page puisque t'es délivré de son sort

Moi : j'ai effectué ce voyage dans le seul but d'avoir un tête-à-tête avec ma mère tante, donc il n'est pas
question que je fasse marche arrière, je veux qu'elle m'avoue ses actes en me regardant droit dans les
yeux.

Elle : Mariam !

Moi : ma décision est prise tante soit vous m'accompagnez soit j'y vais sans vous

Elle soupire fort avant d'accepter ma demande.

Elle : d'accord, je viens avec toi.

Nous avons pris la route et en moins de 15 minutes nous étions arrivée chez ma mère.

chez ma mère

Mariam ma fille qui y a-t-il ? Pourquoi me regardes-tu de cette manière, me dit ma mère après les
salutations.
Moi : dis-moi que c'est faux maman, dis-moi que ce n'est pas vrai ce que m'a dit ma tante.

Elle fixe ma tante du regard avant de me répondre en ces termes :

Elle : apparemment ta tante ta fait le compte rendu

- ça ne répond pas à ma question maman... Regarde-moi droit dans les yeux et répond à ma question et
surtout ne me dit pas que tu ne sais pas de quoi je parle, dis-je en colère

Elle : etbien puisque tu tiens à connaître la vérité, je vais te la dire, je vais absolument tout te raconter
du début à la fin comme ça, tu seras une bonne fois tranquille.

Elle me regarde droit dans les yeux et déclare en ces termes :

- je sais que j'ai commis un grave péché et fait beaucoup de mal en interrompant ta grossesse, mais
j'avoue que je ne regrette absolument pas ce que j'ai fait, je ne regrette pas du tout mes actes et j'avoue
que te rendre stérile ne faisait pas partir de mon plan au début, mon intention était de mettre un terme
à ton mariage avec ce Djibril et te remarier à ton premier mari raison pour laquelle j'avais tourné
l'attention de ton mari vers une autre femme avant de faire ...

- mais qu'est-ce qu'elle raconte là ? L'intercepte ma tante

Moi : laissez la finir tante s'il vous plaît

elle poursuit :

- je t'ai fait appeler et t'es venue jusqu'ici, ajoute-t-elle.


Moi : Donc ma séparation avec Djibril était ton œuvre ?

Elle : en effet, je me suis servi de toi pour l'atteindre, je voulais m'assurer qu'il n'avait plus les yeux sur
toi avant de mettre l'étape suivante à exécution raison pour laquelle je t'ai fait appeler et tu m'as
confirmé mes doutes en me disant que ton mari attend un enfant avec une autre.

Ma tante : si ton intention était de la remarier à cet imbécile de Bakary, pourquoi l'aurais-tu rendu
stérile hein ?

Elle : il faut dire que j'ai fait une erreur, je ne voulais pas qu'elle

soit totalement stérile, j'ai dit au marabout d'interrompre sa grossesse et la rendre stérile oubliant de
préciser que c'est seulement du côté de son mari elle devait être incapable de faire un enfant, car je ne
voulais avoir aucun lien avec son mari.

Ma tante : ah donc l'objectif était de faire en sorte qu'elle ne puisse jamais faire d'enfant dans son
foyer ?

Elle : en effet, le marabout n'a pas compris alors il l'a totalement rendu stérile et si j'avais su à temps
que l'enfant qu'elle portait était de Bakary rien de tout cela ne serait arrivé, j'allais tout simplement faire
en sorte que son mari la haïsse.

Ça m'a fait un choc énorme d'entendre ma propre mère parler ainsi de ses actes sans état âme... Elle
n'avait absolument aucun remord parce qu'elle se disait intérieurement que c'était fini pour elle donc
elle s'est mise à parler encore et encore jusqu'à avouer qu'elle ne m'avait pas délivré, car ce n'était pas
possible de me rendre mon utérus.

- quoi ?? Tu n'as pas réparé tes actes ? dit ma tante en écarquillant les yeux

Elle : non, elle va devoir faire face à tous les obstacles qui se présenteront à elle.
En l'espace d'un instant, j'ai cru que j'étais dans un rêve, je savais qu'elle était capable de faire des
choses ignobles, mais je ne pensais pas qu'elle serait capable d'aller jusque-là.

Je suis restée un moment sans voix à regarder ma mère avant d'exploser en ces termes :

- Comment peux-tu être aussi cruelle et insensible à ce point maman ? Qu'ai-je fait pour mériter un

tel acharnement de ta part ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mal pour mériter une telle punition ?
Dis-je en pleurant à chaudes larmes

Pas de réponse

Moi : pourquoi maman ? Pourquoi ?

- pourquoi ne l'as-tu pas demandé en même temps de m'ôter la vie ? Pourquoi ne m'as-tu pas tué hein ?
Comme ça la honte que j'ai mise sur toi en épousant l'ami de mon ex mari sera enlever et tout le monde
sera content. Ajoutais-je en pleurant à chaude larmes.

- tout ce qui t'arrive aujourd'hui est le résultat de tes mauvais choix, t'as eu tort de suivre les conseils de
ta tante, dit ma mère en pointant ma tante du doigt.

- qu'elle ait raison ou tord, il est de ma responsabilité de la soutenir toi sa mère qu'as-tu fait pour lui
venir en aide ? As-tu une fois été là pour elle quand elle en avait besoin ? Eh bien, si elle est une
déception pour toi, elle ne l'est pas pour moi... Viens ma fille, on s'en va. A dit ma tante en me tirant par
le bras puis, on est partie.

Chez ma tante :

Arrivée à la maison, je me précipite dans la chambre. Je suis restée enfermer à l'intérieur.


Tard, dans la nuit, je sors m'asseoir au seuil de la porte en repensant à toutes les choses horribles que
m'a dit ma mère et coup j'ai commencé a pleuré. J'ai pleuré encore et encore.

Ma tante : tu ne dors pas encore ??

Moi : ...

Elle : cesse de pleurer Mariam, tu pourrais tomber malade tu sais.

Moi : que vais-je devenir tante ?

Elle : t'es vraiment sûre de ne pas vouloir punir ta mère pour ses actes ?

Moi : même si je le voulais, je ne pourrais pas la sacrifier tante, c'est beaucoup trop dur pour moi de
faire cela, comment pourrais-je vivre avec ça sur la conscience ?

Elle : je te comprends ma fille, mais que feras-tu si jamais Djibril décide de divorcer ?

Moi : quelle que soit la décision que prendra mon mari, je la respecterai ensuite, je laisserai ma mère
avec sa conscience.

Elle : je prierai le tout-puissant pour que ton Mari ne te renvoie pas ma fille.

- Merci... Merci infiniment tante de m'avoir soutenu, seul dieu pourra te recommencer pour tout ce que
t'as fait pour moi.
Elle : ne t'inquiète pas tout va très bien se passer.

Tout mon courage s'est évanoui depuis ma dernière entrevue avec ma mère, J'étais absolument
atterrée, je n'arrivais plus à fermé l'œil, car je passais la plus grande partie de mes nuits à imaginer
comment je vais annoncer cette nouvelle à mon mari, comment lui dire en face que je ne pourrai plus
jamais faire d'enfant ? Pour tout vous dire, je vivais dans une inquiétude mortelle.

Après une semaine passé au village, je décide finalement de rentrer chez moi, mais avant je suis allée
voir ma mère pour une dernière fois.

Au domicile de ma mère :

- Bonjour, dis-je sèchement

Elle : bonjour !

- alors t'es venue me faire part de ta décision ou devrais-je dire votre décision ta tante et toi ? me dit-
elle froidement

Je ne réponds pas.

Elle : quel jour avez-vous choisi pour me sacrifier afin que tu puisses rejoindre ton foyer ?

pas de réponse.

Elle : mais c'est à toi je m'adresse ou t'as perdu ta langue ?


- tu te trompes lourdement si tu penses que j'ai envisagé de te sacrifier, dis-je en la regardant droit dans
les yeux

- pourtant, le seul moyen pour toi de devenir mère est de me sacrifier, le sais-tu ? Ajoute-t-elle

Moi : tu sais maman entre toi et moi il y a une grande différence.

Elle : ah bon ?

Moi : oui, parce que contrairement à toi, moi je ne pourrai jamais faire du mal à mes proches encore
moins à des gens que j'aime.

Elle ne dit rien.

Moi : j'aime mon mari et tu ne peux

pas savoir à quel point, mais l'amour que j'ai pour toi n'es pas comparable à celui que j'éprouve pour
lui... je me suis sacrifiée pour toi pour éviter que ce psychopathe ternisse ton image en me remettant
avec lui tout en sachant qui il était

Elle : ...

- ce type passait son temps à m'insulter, à me tabasser, à m'humilier en me rappelant sans cesse que ma
famille dépendait de lui... cet homme me faisait vivre l'enfer de façon permanente et quotidienne chez
lui pendant que toi tu faisais ta belle vie ici avec les miettes qu'il t'envoyait, dis-je à chaudes larmes

Elle : ...
Moi : j'ignore ce que j'ai bien pu faire pour que tu m'infliges une telle punition, mais si ça se trouve que
je ne t'ai rien fait maman pour mériter ce que tu m'as fait, le très haut rendra justice, je ne vais pas salir
mes mains en te sacrifiant, je ne vais rien faire, car je ne possède pas une âme noire pour vivre avec la
mort de quelqu'un sur la conscience encore moins celle de ma propre mère, je prends Dieu mon seul
juge et le met entre nous, lui, il te payera selon tes mérites, j'ai surmonté beaucoup de difficulté et je
continuerai dans ce sens-là

Elle : ...

- j'espère que t'es satisfaite à présent, puisque t'es arrivée à tes fins, car Djibril ne tardera certainement
pas à mettre fin à notre mariage quand il découvrira que je ne pourrai plus jamais faire d'enfant, dis-je
sur un ton dur en la fixant droit dans les yeux

Elle est restée bouche bée à me regarder incapable de me dire un mot, j'ai essuyé mes larmes puis je
suis partie.

En ville :

Au domicile de Bakary

- ça va mec

? Je suis venu dès que j'ai vu ton message, dit Samir à Bakary en entrant, mais ce dernier était perdu
dans ses pensées.

- eh, c'est à toi je m'adresse ! Ajoute-t-il en sortant son ami de ses pensées.

Bakary : désolé, j'étais perdu dans mes pensées, ça va ?

Samir : à quoi pensais-tu ?


Il ne répond pas.

Samir : ça va au moins ?

Bakary : oui ça va, t'inquiète

Samir : alors c'est quoi ce message que tu m'as envoyé ?

Bakary : j'ai besoin de ton aide pour avoir des réponses par rapport à ce que m'a dit mon père à propos
de ma mère.

Samir : ah, t'a fait la paix avec lui ?

Bakary : oui, il m'a pardonné, parce que j'ai juré de ne plus approcher Mariam.

Samir : super ! Je suis content pour toi, alors je peux savoir ce qu'il t'a dit à propos de ta mère enfin si je
peux me permettre bien sûr.

Bakary : il faut que tu m'aides à avoir un tête-à-tête avec Mariam.

Samir : pardon ?

Bakary : oui, il faut absolument que je parle à Mariam et tu dois m'aider.

Samir : attends, je rêve ou quoi ? Ce n'est pas toi qui viens de me dire que t'as juré à ton père de ne plus
approcher cette femme ? Et là, tu me dis qu'il faut que tu lui parles ?
Bakary : je l'ai dit, j'avoue, mais je n'ai pas le choix, parce qu'elle est la seule personne qui peut répondre
à mes questions.

Samir : quelles questions ?

Bakary : mon père m'a dit que ma mère était à ma recherche et quand je l'ai demandé de qui il tenait
cette information, il m'a répondu que c'était de Mariam.

Samir : Mariam connaît ta véritable mère ?

Bakary: apparemment oui

Samir : mais comment ça ce fait ? Ton père ne t'a pas dit où elle l'a connu ?

Bakary : non, il n'a pas voulu me donner beaucoup de détail.

Samir : ça alors, mais après toutes ces années pourquoi, c'est maintenant qu'elle cherche à te
retrouver ?

Bakary : c'est la grosse question que je me pose aussi, c'est pour cette raison que je veux avoir une
conversation avec Mariam.

Samir : tu penses qu'elle en sait plus que ton père ?

Bakary : je ne sais pas trop, mais une chose est sûre, elle sait quelque chose.
Samir : d'accord, mais tu crois que Mariam acceptera un tête-à-tête avec toi après ce que tu l'as fait
dernièrement ?

Bakary : je sais qu'elle n'acceptera pas de me voir, mais toi oui.

Samir : moi ? Ah ça, non, ne me mêle pas à ça, car je ne veux aucun problème avec Djibril.

Bakary : tu ne peux pas me refuser ton aide, il faut que je lui parle.

Il ne dit rien.

- dit quelque chose, ajoute-t-il

- excuse moi de te dire cela, mais je ne peux pas prendre le risque de mettre une seconde fois la vie de
cette jeune femme en danger, car je te connais t'as un tempérament impulsif, il suffit qu'elle te parle
mal pour que tu lui donnes un coup-de-poing dans le visage, dit Samir avec tout son sérieux.

Bakary : je te promets que je ne lui ferai aucun mal, je te donne ma parole.

Samir : parce que t'as une parole toi ?

Bakary : je sais que je t'ai déçu, mais je te promets que j'essayerai.

cette fois de contrôler ma colère.

Samir : et si tu me laissais lui parler à ta place ?

Bakary : t'es sérieux là ?


Samir : oui, je pense que l'idéal serait que tu me laisses lui parler, parce que je doute qu'elle accepte
d'avoir un tête-à-tête avec toi.

Bakary : eh bien, c'est d'accord, tu peux lui parler, mais s'il te plait fait en sorte qu'elle te dise tout ce
qu'elle sait sur cette femme à savoir comment elle a fait sa connaissance, comment elle a su que j'étais
son fils, pourquoi me cherche-t-elle et où je peux la trouver, bref je veux avoir tous les détails.

Samir : tu veux savoir où tu peux la trouver ? Mais je pensais que tu détestais cette femme.

Bakary : comment peut-on détester quelqu'un qu'on ne connaît pas, Samir ?

Samir : à qui tu essayes de faire avaler que tu ne la détestes pas hein ?

Bakary : ...

Samir : d'accord, je ne dis plus rien, je passerai dans la semaine voir Mariam.

Bakary : merci !

Quelques jours plus tard

À mon domicile conjugal

- Ça va Mariam, je te sens un peu distraite, me dit Bintou peu inquiète pour moi

- ça va t'inquiète, répondis-je timidement en regardant de travers


Elle : Mariam, ne me dis pas que tu n'as toujours pas dit la vérité à Djibril !

Moi : Bintou, c'est tellement trop dans ma tête que je ne sais pas comment agir d'un côté, je veux lui
dire la vérité pour avoir la conscience tranquille d'un autre, j'ai peur qu'il me quitte

Bintou : écoute ma chérie, du moment où il est informé de cette histoire, tu dois lui dire la vérité, il sait
que tu n'es responsable de ton sort donc, il ne va pas t'en vouloir pour cela encore moins te quitter
Mariam

Moi : je sais, mais j'ai très peur parce que tu sais ma belle-mère ne m'aime pas et connaissant mon mari,
je sais que si je lui dis que je suis désormais dans l'incapacité de faire un enfant, il va toute suite aller le
dire à sa mère.

Bintou : je comprends ton inquiétude, mais ce n'est pas une raison pour lui cacher la vérité, parce que
tôt ou tard, il finira par le découvrir donc autant lui dire maintenant, je sais que ce n'est pas facile, mais
tu dois le faire, prends ton courage à deux mains et parle à ton mari, je suis sûre qu'il te comprendra.

Moi : d'accord, je vais lui en parler

Bintou : fait le dès ce soir quand il rentre du boulot

Moi : dès ce soir ?

Bintou : oui, parle lui dès ce soir compris

Moi : d'accord, je le ferais ce soir promis

Bintou : d'accord, tu verras tout va bien ce passer


Moi : ...

Le soir vers 18h Djibril est rentré du boulot et après les salutations et tout, il me demande en ces
termes :

Lui : tu as passé une mauvaise journée ?

Moi : non, pourquoi ?

Lui : depuis ton retour, je te trouve un peu bizarre.

Moi : comment ça, tu me trouves bizarre ?

Lui : oui, tu es tout le temps perdue dans tes pensées, tu parles moins, tu manges peu bref, tu te
comportes comme quelqu'un qui avait des soucis ou bien y a quelque chose que tu ne me dis pas ?

Je ne réponds pas.

- Mariam, t'es sûre que ça va ? Ajoute-t-il ?

J'ai tenté de rester forte, mais je suis meurtrie à l'intérieur et dès que nos regards se sont croisés, j'ai
commencé à couler les larmes.

Lui : qui y a-t-il ? J'ai dit quelque chose de mal ?


Je secoue la tête pour dire que non en essuyant mes larmes, il se pointe devant moi et me dit en ces
termes :

Lui : tu peux tout me dire, tu sais !

- pardonne-moi, dis-je en pleurant

- que je te pardonne ? m'interroge-t-il étonné

Je fais signe que oui en hochant la tête.

Lui : excuse-moi, mais je ne te suis pas

En fait, je ne voulais rien lui dire par peur de le perdre, mais j'ai repensé à ce que m'a dit Bintou du coup,
j'ai pris mon courage à deux pour tout lui dire.

- il faut que je te dise quelque chose.

Lui : d'accord, je t'écoute.

Moi : mais avant tu dois me promettre de ne rien dire à maman.

Lui : pourquoi ?

pas de réponse
Lui : pourquoi je ne devrais rien dire à ma mère alors que tu sais que je ne lui cache jamais rien.

pas de réponse

- c'est à toi, je m'adresse Mariam, ajoute-t-il sur un ton sec

Moi : parce que... parce que...

- Parce que quoi ? Parle... D'abord, tu me demandes de te pardonner et là, tu veux que je te promets de
ne rien dire à ma mère, ça veut dire quoi tout ça

Moi : c'est un peu délicat ce que je vais te dire, c'est pourquoi.

Lui : ah ouais ?

Moi : oui, c'est quelque chose qui ne me laisse pas dormir depuis des jours.

Lui : c'est si grave que ça ?

Moi : oui.

- d'accord, je te promets de ne rien lui dire, tu peux tout me dire et surtout n'ait pas peur d'accord, me
dit-il en m'installant sur le canapé.

je hoche la tête pour dire ok


- alors parle moi, me dit-il

Et sans plus attendre, je lui raconte les faits

- tu ne parles pas sérieusement, je suppose ?

Moi : je suis sérieuse...

Lui : donc ta mère était au village quand tu es allée la voir ?

Moi : oui, et nous avons parlé.

Lui : dans ce cas, pourquoi tu m'as menti ?

pas de réponse

- réponds ! Pourquoi m'as-tu caché la vérité ? Dit-il sur un ton coléreux ?

Moi : calme toi s'il te plaît !

Lui : que je me calme ?

Moi : j'avais peur, j'avais très peur Djibril, c'est pourquoi je n'ai pas osé te dire la vérité.
Il ne dit rien.

Moi : dit quelque chose s'il te plaît

Lui : quand comptais-tu me le dire ?

Moi : aujourd'hui

Lui : tu te fous de ma gueule ?

Moi : non, je te jure que j'allais te le dire au dîner.

Il soupire fort avant de reprendre en ces termes :

- elle a dit quoi ta tante à ce sujet ?

Moi : ma tante m'a proposé de faire ce que le marabout a demandé pour me délivrer.

répondu me coupe-t-il sur un ton dur en me fixant dans les yeux

Moi : c'est ma mère Djibril !

- excuse-moi Mariam, mais cette femme n'est pas ta mère, je suis sûr que ce n'est pas elle qui t'a donné
la vie, parce qu'aucune mère ne ferait une chose pareille à sa progéniture... Aucune mère ne priverait sa
fille le bonheur de devenir parent, elle ne t'a pas seulement rendu stérile elle a aussi interrompue ta
grossesse, Dit-il.

Il n'avait pas élevé la voix, mais sa fureur était tangible.


Moi : calme toi Djibril, je t'en supplie !

Lui : donne-moi une seule raison qui t'empêche de châtier cette femme qui te sert de mère.

Moi : je l'aime Djibril en plus, c'est le seul parent qui me reste dans ce bas monde.

Il ne dit rien.

Moi : elle compte énormément pour moi, et cela, malgré ce qu'elle m'a fait.

Il me regarde désoler et dit :

- écoute, ne désespère pas, on va remettre ton sort à Dieu d'accord ? Je suis sûr qu'il interviendra en
notre faveur, me dit-il en posant sa main sur mon épaule.

Moi : tu ne vas pas me demander le divorce ?

Lui : non, pourquoi je ferais cela ?

Moi : mais tu avais dit à ma tante que tu ne garderais pas une femme stérile !

- oui, je l'avoue, sauf que tu n'es pas stérile, t'es sous l'emprise maléfique, m'intercepte-t-il

- ne perds pas la foi en Dieu, on va mettre ton sort en prière tout en cherchant un guérisseur, tu verras
tout va s'arranger Dieu répond toujours quand on se tourne sincèrement vers lui... tu n'es pas seule, je
suis avec toi. me dit-il en me serrant dans ses bras 💕💕💕
J'étais désespérée, mais les paroles de mon mari m'ont redonné espoir.

Au début, je me croyais dans un rêve, parce que je ne m'attendais pas à ça au fait, je pensais qu'il allait
mal réagir voire même me demander de quitter sa maison, mais quand il a fini de me parler, je me suis
dit waou ! Quelle chance !

Moi : tu ne diras rien à maman ?

Lui : elle n'a pas besoin de le savoir et en ce qui concerne mon enfant, il sera avec nous dès sa naissance,
je suis sûr qu'il recevra de toi une éducation convenable.

A suivre '..., l'histoire est presque finie, il ne reste plus qu'un seul Chapitre.

Alors on se dit à demain prochaine pour la fin bisous et merci de m'avoir lu 😘😘😘

#Gothier_le_prO

Me voici à la fin de l’épisode 39 de notre histoire 🌷 . 👉 Merci de laisser un commentaire et de


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