Cours Energies Renouvelables Mr. S. Haroun Cours Energies Renouvelables Mr. S.

Haroun

Chapitre II L'énergie solaire reçue en un point du globe dépend de :

L’énergie solaire Photovoltaïque. - La latitude, vers l'équateur l'angle d'incidence est proche de 90° donc la
surface éclairée est plus petite et l'énergie est plus concentrée.
1- Introduction - La nébulosité (nuages), qui est importante à l'équateur et plus faible en milieu
L’épuisement des ressources fossiles, à plus ou moins long terme, et la lutte contre intertropical.
les émissions de gaz à effet de serre rendent urgentes la maîtrise des consommations - L'énergie solaire envoyée par le Soleil (fluctuations décennales, saisonnières,
et la diversification des sources d’énergie : l’utilisation et le développement des et ponctuelles).
énergies renouvelables.
On considère qu’une énergie est renouvelable, toute source d'énergie qui se
renouvelle assez rapidement pour être considérée comme inépuisable (d'où son nom)
à l'échelle de l'homme mais aussi dans certains cas de l'humanité. Les énergies
renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués
principalement par le Soleil (l'énergie solaire mais aussi hydraulique, éolienne et
biomasse...), la Lune (énergie marémotrice, certains courants : énergie hydrolienne...)
et la Terre (géothermique profonde...).
L'énergie solaire est l'énergie du Soleil par son rayonnement, directement ou de
manière diffuse à travers l'atmosphère. L'énergie solaire est à l'origine du cycle de
l'eau, du vent et de la photosynthèse créée par le règne végétal, dont dépend le règne
animal via les chaines alimentaires. L'énergie solaire est donc à l'origine de toutes les
énergies sur Terre à l'exception de l'énergie nucléaire, de la géothermie et de l'énergie Répartition de l'énergie solaire reçue au sol.
marémotrice.
Ensoleillement intermittent
L'Homme utilise l'énergie solaire pour la transformer en d'autres formes d'énergie
: énergie alimentaire, énergie cinétique, énergie thermique, électricité ou biomasse. L’ensoleillement varie de façon importante en fonction du temps. Cela influe en
Par extension, l'expression « énergie solaire » est souvent employée pour désigner proportion sur la production d’énergie photovoltaïque :
l'électricité ou l'énergie thermique obtenue à partir de cette dernière.
Variation jour-nuit – par une journée sans nuages, l’intensité de l’ensoleillement
Le rayonnement solaire constitue la ressource énergétique la mieux partagée sur passe d’environ 1 000 W/m2 au maximum vers midi à près de 0 W/m2 aussitôt la
la terre et la plus abondante ou le soleil "rayonne" à la Terre chaque année 40 000 nuit tombée. Variation de la production prévisible.
fois les besoins énergétiques que l'humanité consomme sous forme d'énergie fossile.
Couverture nuageuse – (la nébulosité) la présence de nuages diminue
Nature de l'énergie solaire l’ensoleillement, ce qui réduit en conséquence la production d’énergie. Une
diminution de production peut durer de quelques secondes (journées partiellement
L'énergie solaire provient de la fusion nucléaire d'atomes (ou plutôt de noyaux ensoleillées) à plusieurs jours (couverture nuageuse durable). Variation de la
d'atomes) d'hydrogène qui se produit au cœur du Soleil. Elle se propage dans le production plus ou moins prévisible.
système solaire et dans l'Univers sous la forme d'un rayonnement électromagnétique
— de photons — selon la théorie corpusculaire. Variation quatre saisons – l’intensité de l’ensoleillement journalier varie
beaucoup selon les saisons sur toute la planète. Dans le sud du Québec,
Géographie terrestre l’ensoleillement moyen journalier grimpe de 50 % entre décembre et juin, et

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davantage encore à mesure qu’on augmente en latitude. Variation de la production
prévisible.
2- Energie solaire photovoltaïque
L'énergie solaire photovoltaïque est l'électricité produite par transformation d'une
partie du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque. Le terme
photovoltaïque peut désigner soit le phénomène physique - l'effet photovoltaïque - ou
la technologie associée.
Historique : Quelques dates importantes dans l’histoire du photovoltaïque :
- 1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre le processus de
l’utilisation de l’ensoleillement pour produire du courant électrique dans un
matériau solide. C’est l’effet photovoltaïque.
- 1875 : Werner Von Siemens expose devant l’Académie des Sciences de Berlin un
article sur l’effet photovoltaïque dans les semi-conducteurs. Mais jusqu’à la
Seconde Guerre Mondiale, le phénomène reste encore une curiosité de laboratoire.
- 1954 : Trois chercheurs américains, Chapin, Pearson et Prince, mettent au point
une cellule photovoltaïque à haut rendement en ajoutant des "impuretés".
- 1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers
satellites alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.
- 1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est
construite à l’Université de Delaware.
- 1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une
distance de 4 000 km en Australie.
- De 2010 à 2016 : la puissance installée du parc photovoltaïque mondial a été
multipliée par 6 entre fin 2010 (50 GW) et fin 2016 (305 GW).
Grandeurs et Unités utilisées
L'éclairement ou ensoleillement est défini comme une puissance reçue par une
surface. Il s'exprime en W/m2 (watt par mètre carré). Le S.I. (système international
d’unités) recommande d’utiliser le symbole E.
L'irradiation ou rayonnement est l'énergie reçue par une surface. Elle s'exprime en
J/m2 (joule par mètre carré). L'ISES (International Solar Energy Society)
recommande le symbole H. D'autres unités plus courantes sont le Wh/m2 (wattheure
par mètre carré) bien que ce dernier ne doive pas être utilisé puisque n'appartenant
pas au système international d'unités (SI).
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L’effet photovoltaïque
L’effet photovoltaïque est un phénomène physique propre à certains matériaux
appelés semi-conducteurs qui produisent de l’électricité lorsqu’ils sont exposés à la
lumière. Le plus connu d’entre eux est le silicium cristallin qui est utilisé aujourd’hui
par 90% des panneaux produits dans le monde, mais il existe de nombreuses autres
technologies.
Quand les photons heurtent la surface du matériau photovoltaïque disposé en
cellules ou en couche mince. Ils transfèrent leur énergie aux électrons qui gravitent
autour des atomes dont est formé le matériau. C’est l’effet photoélectrique. Du fait
de l’énergie qu’ils gagnent, les électrons "s’excitent". Ils reviennent généralement à
l’état d’équilibre - leur niveau initial - en libérant l’énergie des photons sous forme
de chaleur : le matériau chauffe au soleil.
Mais il est aussi possible de récupérer cette énergie sous forme électrique.
L’électron excité forme avec le « trou » qu’il laisse au niveau inférieur une paire «
électron-trou ». Les électrons et les trous sont de charges de signes opposés (-q ; +q).
Les cellules photovoltaïques sont des jonctions PN, faites en associant un semi-
conducteur de type n avec un semi-conducteur de type p, comme le silicium dopé
phosphore et le silicium dopé bore. Soumises à un champ électrique dans une jonction
PN branchée sur un circuit extérieur, les paires électrons-trou vont se séparer et les
électrons excités vont se mettre en mouvement dans une direction particulière : un
courant électrique est créé.
Le courant électrique continu qui se crée est alors recueilli par des fils métalliques
très fins connectés les uns aux autres et acheminé à la cellule suivante. Le courant
s’additionne en passant d’une cellule à l’autre jusqu’aux bornes de connexion du
panneau, et il peut ensuite s’additionner à celui des autres panneaux raccordés en
"champs".
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3- Les cellules et panneaux photovoltaïques
3.1. Les cellules photovoltaïques
Les cellules photovoltaïques sont des composantes électroniques constituées d’un
matériau semi-conducteur qui absorbe les rayons lumineux et les transforme
directement en courant électrique par l’effet photovoltaïque. Ces cellules ont des
puissances unitaires assez faibles (de l’ordre de 1 W).
La production des cellules photovoltaïques nécessite de l’énergie, et on estime
qu’une cellule photovoltaïque doit fonctionner environ 2 à 3 ans suivant sa
technologie pour produire l’énergie qui a été nécessaire à sa fabrication.
3.2. Les différents types de cellules photovoltaïques
Les cellules monocristallines : Lors du refroidissement, le silicium fondu se
solidifie en ne formant qu’un seul cristal de grande dimension. On découpe ensuite
le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules sont en général
d’un bleu uniforme.
- La première génération de photopiles ;
- Un taux de rendement excellent (12-16%) (23% en Laboratoire) ;
- Une méthode de fabrication laborieuse et difficile, donc très chère ;
- Il faut une grande quantité d’énergie pour obtenir du cristal pur. ;
Les cellules poly-cristallines : Pendant le refroidissement du silicium, il se forme
plusieurs cristaux. Ce genre de cellule est également bleu, mais pas uniforme, on
distingue des motifs créés par les différents cristaux.
- Coût de production moins élevé ;
- Procédé nécessitant moins d’énergie ;
- Rendement 11-13% (18% en Labo) ;
Les cellules amorphes : Le silicium lors de sa transformation, produit un gaz, qui
est projeté sur une feuille de verre. La cellule est grise très foncé ou marron. C’est la
cellule des calculatrices et des montres dites "solaires".
- Coût de production bien plus bas ;
- Rendement plus bas : 8-10% (13% en labo) ;
- Durée de vie plus faible ;
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C’est le silicium amorphe que l’on trouve le plus souvent dans les produits de
consommation comme les calculatrices, les montres etc.… Toutefois, ils réagissent
mieux à des températures élevées ou à une lumière diffuse.
De plus, les cellules mono et poly-cristallines sont les types de cellules les plus
répandues sur le marché du photovoltaïque (environ 60% de la production).
cellule monocristalline cellule polycristalline cellule amorphe
3.3. Panneau photovoltaïque
Une cellule individuelle, unité de base d’un système photovoltaïque, ne produit
qu’une très faible puissance électrique, typiquement de 1 à 3 W avec une tension de
moins d’un volt. Pour produire plus de puissance, les cellules sont assemblées pour
former un module (ou panneau).
Un panneau (ou module) photovoltaïque est un Regroupement en série, en
parallèle ou de façon combinée de cellules photovoltaïques obtenues à partir du
silicium brut, placées entre deux plaques de verre trempé (ou entre une plaque de
verre trempé et une couches minces de polymère (Tedlar). Le boîtier de jonction et
les câbles permettent ensuite de relier les panneaux entre eux, ce qui forme un
système photovoltaïque.
L'intérêt des modules solaires photovoltaïques est de ne produire aucun déchet en
fonctionnement et d'être faciles à démonter lorsqu'ils arrivent en fin de vie - qui est
actuellement d'environ 20 ans.
Les panneaux sont en général reliés en série entre eux de façon à augmenter la
tension du système, puis ces séries de panneaux sont reliée entre elles en parallèles
de façon à augmenter le courant.
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Ces groupes de chaînes jouent le rôle de générateur dans le système
photovoltaïque, sont connectés à un chargeur DC/DC et à des batteries, ou à un
onduleur pour convertir directement l'énergie continue en courant alternatif pour
l'usage courant.
Caractéristiques électriques d’un panneau photovoltaïque
- Caractéristiques I = f (U)
La caractéristique fonctionnelle d’un module est illustrée par sa caractéristique
Courant-Tension I = f (U) suivant un éclairement donné et un température de jonction
de 25°C et une répartition spectrale du rayonnement dit AM 1,5.
- Caractéristiques P = g (U)
C’est la courbe de puissance en fonction de la tension aux bornes du panneau.
Les principaux paramètres qui caractérisent un module sont :
- Le courant de court-circuit : Icc
- La tension de circuit ouvert : Vco
- Le courant correspondant au point de puissance maximale : Impp
- La tension correspondant au point de puissance maximale Vmpp
- Puissance crête : qui est la puissance maximale : Pmpp = Vmpp.Impp.
Un Maximum Power Point Tracking (MPPT), ou Suivi du Point Maximal de
Muissance (SPMP), est un principe permettant de suivre, comme son nom l'indique,
le point de puissance maximale d'un générateur photovoltaïques.
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4- Les applications du photovoltaïque
Marquée par une grande variété permise par les caractéristiques intrinsèques de la
technologie photovoltaïque, la longue liste des applications du photovoltaïque peut
être divisée en deux grandes catégories :
4.1. Les applications autonomes
Pour les systèmes électriques isolés, autonomes ou non raccordés au réseau
électrique, le photovoltaïque est une source d'énergie particulièrement adaptée et
rentable.
L’énergie produite doit être directement consommée et/ou stockée dans des
accumulateurs pour permettre de répondre à la totalité des besoins. Ce mode
comporte quatre domaines distincts :
- Les satellites artificiels, pour lesquels le photovoltaïque constitue la seule
source d’énergie qui réponde à toutes les contraintes.
- Les appareils portables de faible puissance, calculettes et montres, lampes-
torches, chargeur basse-tension,..etc.
- Les applications « professionnelles », relais de télécommunications, balises
maritimes ou aéroportuaires, signalisation ou éclairage routière, bornes de
secours autoroutières, etc.)
- L’électrification rurale des sites isolés, la majorité des populations à l’écart
des réseaux électriques vit dans des zones rurales, où l’implantation de tels
réseaux est difficile, pour des raisons d’accès ou de moyens. Les systèmes
photovoltaïques constituent alors une option intéressante, ils donnent aux
populations un accès à l’électricité avec un coût, une maintenance et des
difficultés de mise en œuvre réduits.
Principe
L'énergie solaire captée par les panneaux est soit utilisée, soit stockée dans des
batteries et utilisable ultérieurement. Un système de régulation et une batterie
d’accumulateurs permettent de stocker l’énergie électrique en l’absence de soleil.
Les batteries sont utilisées pour stocker l’énergie électrique sous une forme
chimique. Elles restituent l’énergie électrique au besoin.
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Le régulateur de charge veille à la charge de la batterie et de la protéger contre
les surcharges et les décharges profondes afin de garantir une durée de vie plus élevée
à celles-ci.
L'onduleur est un dispositif électronique et statique transforme le courant continu
DC en un courant alternatif pour alimenter les récepteur AC.
5. Un coffret de protection coté alternatif "coffret AC" avec disjoncteur et
parafoudre.
6. Eventuellement un système de supervision et surveillance.

4.2. les applications raccordées au réseau

Un système photovoltaïque connecté au réseau est raccordé au réseau public de

distribution d'électricité.
Principaux composants Différents schémas de raccordement au réseau

1. Panneaux photovoltaïques (champ PV). Il existe deux types de raccordements au réseau :

2. Un ou plusieurs coffrets de protection électrique coté courant continu "coffrets
DC", ils contiennent des fusibles, interrupteurs sectionneurs, parafoudres.
3. Des câbles solaires.
4. Un ou plusieurs onduleurs qui convertissent l'énergie continue en courant
alternatif synchronisé au réseau (230V, 50 Hz).
1. Connexion avec injection du "surplus" de la production photovoltaïque
Cette solution est réalisée avec le raccordement au réseau public en un point :
l’utilisateur consomme l’énergie qu’il produit avec le système solaire et l’excédent
est injecté dans le réseau. Quand la production photovoltaïque est insuffisante, le
réseau fournit l’énergie nécessaire.

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Le propriétaire de l’installation doit établir deux contrats pour être en mesure de - un pour compter l’énergie d’origine photovoltaïque produite (« comptage énergie
vendre une partie de l’électricité photovoltaïque produite à tarif bonifié : produite par le client »),
• un contrat de raccordement au réseau public de distribution de l’électricité, - un pour compter l’énergie achetée au fournisseur et consommée par les récepteurs
de l’installation (« comptage énergie fournie au client »),
• un contrat d’achat de l’électricité par « l’acheteur ».
- et un pour que le fournisseur d’énergie s’assure que le client ne consomme pas de
Deux compteurs d’énergie sont nécessaires : un compteur comptabilise l’énergie l’énergie sur la ligne électrique de production « comptage de non consommation »
achetée au fournisseur d’énergie (EDF …) et un autre compteur mesure l’énergie
renvoyée sur le réseau électrique lorsque votre production dépasse votre
consommation.
Le compteur de vente qui enregistre le courant injecté est installé sur la partie de
ligne appartenant au réseau de distribution publique.

En bleu : énergie électrique continue (DC).

En rouge : énergie électrique alternative (AC).
En bleu : énergie électrique continue (DC).
Schéma électrique de raccordement photovoltaïque avec injection du surplus de la En rouge : énergie électrique alternative (AC).
production
Schéma électrique de raccordement photovoltaïque avec injection de la totalité de
la production
2. Connexion avec injection de la totalité de la production photovoltaïque
Toute l’énergie électrique produite par les capteurs photovoltaïques est envoyée
pour être revendue sur le réseau de distribution. La tête de l’installation comprendra
2 disjoncteurs et 3 compteurs :

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4.3. Dimensionnement d’une installation PV
Le dimensionnement d'un système photovoltaïque est essentiel pour son bon
fonctionnement et pour la satisfaction de l'utilisateur.
Les méthodes de dimensionnement diffèrent essentiellement selon le type de
raccordement, c'est à dire si le système est connecté au réseau électrique (réseau
public) ou s'il en est indépendant ou "isolé". Le dimensionnement est facilité par
différents outils logiciels plus ou moins gratuits et plus ou moins performants.
1. Estimation des besoins journaliers en électricité ( en Wh/j) : Etablir un bilan
énergétique des appareils à alimenter:
• Tension d’alimentation : 12V 24V 48V Besoin en énergie journalier Bj
• Puissance instantanée en wh/jour
• Nombre d’heures d’utilisation par jour
2. Estimation de la capacité de stockage requise (en Ah) : en fonction de
l’autonomie désirée :
On détermine une durée d’autonomie des batteries afin d’alimenter les
récepteurs sans l’aide des modules photovoltaïques : nombre de jours
d’autonomie (j).
On fixe un degré de décharge des batteries à ne pas dépasser. (50 à 70%)
Cbatt(Ah)>= Bj(Wh).autonomie(j)/[(tension(V).Degré de décharge batt(%)]
3. Estimation de l’irradiation journalière (en Wh/j/m²)
A l’aide de cartes ou de logiciels, on peut déterminer l’irradiation journalière
minimum (journée d’hiver) Hmin (Wh/j/m²) estimée en fonction de l’inclinaison
(horizontal, vertical, 30°, …etc.) et l’orientation (sud, sud-est, …etc.) des panneaux
PV.
Attention : Pour obtenir une production maximale du toit solaire, il faut éviter tout
ombrage des panneaux pendant la période d’ensoleillement à tout moment de la
journée et aux différentes saisons. Il est parfois impossible d’éviter totalement les
masques : montagnes, arbres, cheminée, poteau électrique… peuvent constituer
autant d’obstacles qui vont provoquer des pertes plus ou moins importantes. On peut
tailler un arbre mais il est difficile de déplacer une montagne ! C’est pourquoi il peut
être utile de mesurer ces pertes à l’aide d’un "relevé de masques".
4. Détermination de la puissance crête Pc
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Pcrête= Bj(Wh)/[Hmin(kWh/m²). η batt. η elec]
Hmin: l’irradiation journalière (en Wh/j/m²)
η batt: rendement énergétique des batteries 70%
η elc: rendement énergétique des autres composants électroniques :90%
5. Estimation du champ PV.
6. Dimensionnement du circuit électrique.
5- Avantages et inconvénients
3. Les avantages
- L’énergie solaire est, à l’échelle humaine, inépuisable et disponible gratuitement
en très grandes quantités.
- Energie électrique non polluante à l'utilisation et s'inscrit dans le principe de
développement durable (Zéro émission de gaz à effet de serre et de contaminants
atmosphériques lors de l’exploitation.) ;
- Le silicium, matériau utilisé dans les panneaux solaires actuels les plus répandus,
est très abondant et n’est pas toxique ;
- Utilisables soit dans les pays en voie de développement sans réseau électrique
important soit dans des sites isolés tels qu'en montagne où il n'est pas possible
de se raccorder au réseau électrique national.
- Aucune pièce en mouvement, Aucun impact sonore.
- Concept évolutif ou modulaire (modules ajoutés au besoin), permettant
d’augmenter la puissance installée, dimension variable.
- Les panneaux solaires ont une durée de vie de 20 à plus de 30 ans et sont presque
intégralement recyclables.
4. Inconvénients
- Coût du photovoltaïque élevé car il est issu de la haute technologie ;
- Coût dépendant de la puissance de crête ;
- Le rendement actuel des cellules photovoltaïques reste assez faible (environ 10%
pour le grand public) et donc ne délivre qu'une faible puissance ;
- Marché très limité mais en développement ;
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- Production d'électricité ne se fait que le jour alors que la plus forte demande chez
les particuliers se fait la nuit ;
- Production intermittente, parfois difficile à prévoir selon l’heure du jour, les
conditions climatiques et la saison de l’année.
- Le stockage de l'électricité est quelque chose de très difficile avec les
technologies actuelles (coût écologique des batteries très élevé) ;
- Pollution à la fabrication : certaines études prétendent que l'énergie utilisée pour
la fabrication des cellules n'est jamais rentabilisée durant les 20 années de
production ;
- Même en fin de vie, le recyclage des cellules pose des problèmes
environnementaux.
- Effet visuel : nombre d’unités, dimension, couleur et brillance.
- Conflits possibles avec d’autres activités : terres agricoles, routes et chemins
d’accès, espaces boisés et espaces bâtis (impact sur la valeur foncière).
- Utilisation d’éléments toxiques lors de la fabrication.

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