Sunteți pe pagina 1din 8

REGION DU CENTRE-OUEST

Province du Boulkiemdé

Commune rurale d’Imasgo

MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE

Mars 2010


 
PRESENTATION DE LA COMMUNE

La commune rurale d’Imasgo est située à l’ouest de la


province du Boulkiemdé et fait partie des 15 communes qui
constituent cette province ; Imasgo, chef lieu de la commune est
à:

 25 km de Koudougou, chef lieu de la province du


Boulkiemdé (région du centre Ouest) ;
 125 km de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso

La commune est limitée :


 Au nord et à l’ouest par la province du sanguié ;
 A l’est par la commune rurale de Soaw ; au sud par la
commune urbaine de Koudougou.

Sa superficie est d’environ 247KM2 soit 6% de la superficie


totale de la province.

La commune est accessible en toute saison par l’axe,


Koudougou-Yako qui rejoint ensuite la route limitée
Ouagadougou-Ouahigouya à 70km.

Cependant, les pistes rurales qui relient les différents villages


de la commune sont difficilement praticables en hivernage.

DEMOGRAPHIE

La commune rurale d’Imasgo compte 09 villages reconnus


administrativement. Sa population est estimée à 23 443 habitants
dont 13 305 hommes et 10 138 femmes.

La population est constituée majoritairement des mossis ;


mais à côté de ce groupe, ou rencontre les Gourounsi et les
peulhs qui sont de faible importance numérique.

RELIGION

Dans la commune rurale d’Imasgo, ou rencontre quatre


religions. Par ordre d’importance, il y’a l’animisme, le
catholicisme, le protestantisme et l’islam.


 
CLIMAT, HYDROGRAPHIE, SOL VEGETATION ET FAUNE

La commune rurale d’Imasgo relève de la zone climatique Nord


soudanienne caractérisée par deux saisons. Une longue saison
sèche qui s’étale d’octobre à mai, et une courte saison pluvieuse
de juin à septembre.

Les températures sont très élevées dans l’ensemble.

Les amplitudes thermiques sont très significatives d’un mois


à l’autre et à l’intérieur du même mois. Les températures, les plus
chaudes sont enregistrées en avril (maxima 40°C minima 32°C) et
les plus froides en décembre (maxima 31°C, Minima 22°C).

Le réseau hydrographique n’est pas dense, il est constitué


des affluents du fleuve mouhoun. Ces différentes ramifications
forment de petits cours d’eau qui traversent le chef lieu de la
commune. Ces cours d’eau ne sont pas pérennes. En saison
pluvieuse, l’étendue de la commune est inondée et cela isole
quelquefois certains villages.

On rencontre plusieurs types de sol dans la commune rurale


d’Imasgo à savoir :

_ Le zegdéga : ce type de sol se caractérise par une structure


grossière présentant une forte proportion de gravillons, de
cailloux et de blocs de pierres.

- Le bollé : il est d’un aspect sombre, noir et devient lourd,


collant et glissant une fois mouillé. C’est un sol très riche et se
prête à la culture du sorgho, du maïs et du niébé.

- Le bissiri : est un sol peu riche, sensible à l’érosion


hydrique mais facile à travailler.

- Le Baongo ou sol de bas-fond ; ce type de sol est utilisé


pour la culture du riz pluvial, du sorgho, du maïs, du niébé et de
l’arachide.


 
La végétation de la commune est de type savane arborée à
arbustive. Les espèces, de la strate arborée les plus fréquentés
sont entre autres : Vitelleria paradoxum (taanga), parkia
bigloboxa (roanga), bombax costatum (voaka), Adansonia digitatat
(toëga), Khaya Sénégalensis (kouka) et Lannea microcarpa (bibga).

En ce qui concerne la faune, on peut noter que les animaux


sauvages que l’on retrouve dans la commune sont les lièvres, les
perdrix, les singes etc. Il y a environ une dizaine d’année la faune
ne comportait pratiquement plus, de gibier. La chasse, les feux de
brousses et l’accroissement de la population ont contribué à la
réduction du nombre et de la diversité des animaux.

ASSAINISSEMENT ET CADRE DE VIE

A l’instar de la plupart des communes rurales du Burkina


Faso, Imasgo ne dispose ni d’un plan d’assainissement, ni d’un
plan d’aménagement et de système d’enlèvement et de gestion des
ordures ménagères. Ainsi, le mode usuel d’évacuation des
ordures demeure les décharges « sauvages ». Les conditions
d’hygiène et d’assainissement sont donc précaires et très
préoccupantes.

SANTE

Au niveau du système sanitaire, la commune d’Imasgo relève


du district sanitaire de Koudougou. Elle compte deux formations
sanitaires à savoir le CSPS d’ Imasgo et le CSPS de Rana . On
note aussi la présence d’un dépôt pharmaceutique au niveau de
la mission catholique ouverte en 1995. Ce dépôt qui offre les
produits à un prix social est fréquenté aussi par la plupart des
populations des communes voisines.

Le personnel soignant est composé pour l’ensemble des deux


CSPS, d’un Infirmier d’Etat (IDE), de deux Infirmiers Brevetés
(IB), de trois agents itinérants de santé (AIS), de deux
accoucheuses auxiliaires et d’une matrone.

L’accessibilité aux soins de santé est une préoccupation


pour les autorités communales. En effet, le profil épidémiologique
de la commune montre que le paludisme est la première cause de
consultation et d’hospitalisation suivi des affections respiratoires,
des maladies diarrhéiques, des affections de la peau et des autres
maladies.


 
EDUCATION ET ALPHABETISATION

Dans cette commune, on constate l’implication effective de la


mission catholique aussi bien au niveau du préscolaire, du
primaire que de la formation. En effet, au niveau du préscolaire,
elle dispose d’une école maternelle de l’Ecole Normale des
Catéchistes, d’une école à 6 classes ouverte depuis 1955, d’une
école de formation des catéchistes et d’un centre de formation de
jeunes filles. L’Ecole Normale des Catéchistes d’Imasgo forme
également les jeunes en soudure et en menuiserie.

Pour ce qui est de l’enseignement primaire dans la


commune, au titre de la rentrée scolaire 2007 on dénombrait
seize (16) écoles dont sept (07) dans la ville d’Imasgo, deux (02) à
Pinou et une école dans chacun des cinq (6) autres villages.

Le personnel enseignant comprend soixante dix (70)


personnes dont 63 en classes et 07 au bureau.

Au titre de l’enseignement secondaire, la commune dispose


de deux collèges d’enseignement général dont un public et un
privé. Pour l’année scolaire 2007-2008 ces deux établissements
totalisaient huit (08) classes. (4 classes pour chacun d’eux) avec
un effectif total de 477 élèves soit 369 élèves au CEG d’ Imasgo et
108 élèves au collège privé Naba Sanam. En outre, on recensait
sept (07) professeurs soit trois (03) pour le CEG et quatre (04)
pour le collège privé.

Dans le domaine de l’alphabétisation, la commune totalise


actuellement cinq (05) CPAF construits en dur et équipés dont
trois (03) à Imasgo, un (01) à Lounga. Toutefois, dans certains
villages les sessions se tiennent sous des hangars aménagés à cet
effet. Pour la campagne 2007-2008, 32 centres ont été ouverts
soit 13 en alphabétisation Initiale (AI), 17 en Formation
Complémentaire de Base (FCB) et deux (02) en Alphabétisation
fonctionnelle.

RESEAU ROUTIER

L’ensemble du réseau routier est constitué essentiellement


de la route Koudougou-Yako qui traverse la commune et de la
route départementale Imasgo, Saow-Siglé. En dehors de ces


 
routes il existe des voies et des pistes mais la quasi-totalité de ces
routes sont en mauvais état.

AGRICULTURE ET ELEVAGE

L’agriculture pratiquée dans la commune est une agriculture


de subsistance qui consiste à produire une plus grande quantité
de céréales vivrières pour assurer les besoins alimentaires de la
famille. On y rencontre les cultures céréalières (mil, sorgho,
maïs…) les cultures de rente (arachide, sésame), les cultures
vivrières (le niébé, le voandgou) et les cultures maraîchères
(oignons, tomates, laitue, aubergine…).

Quant à l’élevage, il est la deuxième activité de production


pratiquée dans la commune après l’agriculture. Cette activité
concerne surtout les bovins, les ovins, les caprins, les porcins, les
asins et la volaille. Un projet d’amélioration de la race asine est en
cours d’installation dans le village de Lounga et va à terme
contribuer à intensifier la production agricole.

Des deux activités, on peut ajouter que l’encadrement et le


suivi des acteurs restent encore en deçà des attentes. Les
pratiques traditionnelles dominantes en matière d’agriculture et
d’élevage ne permettent pas d’avoir des rendements adéquats.

ARTISANAT, LOISIRS, TOURISME ET HOTELERIE

Dans la commune, l’artisanat est un secteur jugé


rémunérateur. Les productions artisanales rencontrées sont :
l’artisanat alimentaire, de textile, de service d’art, de bois et
utilitaire. Ce secteur dispose de potentialités telles que la diversité
des produits, la disponibilité de la matière première.

Les équipements de loisirs qu’on rencontre dans la


commune sont essentiellement constitués de la maison des
jeunes. En plus de cela on peut noter la pratique du football
surtout par les jeunes. Quant au tourisme, on peut noter que les
sites touristiques de la commune sont constitués des grottes de
sissimelgo à Imasgo. Il reste toutefois un secteur à développer
avec l’aménagement du site suscité. Il en est de même pour les
infrastructures hôtelières qui sont très faibles. En effet, on y
démontre seulement deux centres d’hébergement. Cependant, on
peut signaler la réalisation en cours d’un vaste chantier avec en


 
vue des maisons d’habitation pour les visiteurs dans le village de
Lounga.

FINANCE LOCALE

La commune d’Imasgo à l’image des autres communes


rurales du pays rencontre de nombreuses difficultés pour
répondre aux nombreux besoins des populations. Ces difficultés
sont notamment liées au faible niveau de mobilisations des
ressources financières. Par conséquent, la commune reste
dépendante des ressources externes en provenance surtout des
subventions et autres transferts de l’Etat.

GOUVERNANCE LOCALE

Crée en 2006 dans le cadre de la communalisation intégrale,


la commune d’Imasgo est dirigée par un conseil municipal de 20
conseillers dont 16 hommes et 04 femmes.

Le conseil municipal définit les grandes orientations en matière


de développement local, les décisions prises par le conseil
municipal sont municipaux pour une durée de 5 ans. Ainsi en
matière de gouvernance locale le mécanisme de participation de la
population se limite à l’organisation de rencontre d’intérêt public
avec les différents services déconcentrés, la société civile
(Association et groupement) et les Conseils Villageois de
Développement (CVD) qui sont des structures de développement
au niveau du village et viennent en appui au conseil municipal.


 

 

S-ar putea să vă placă și