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LE CONTROLE DE GESTION ET LA
PERFORMANCE
Introduction générale
Chapitre 1 : concept, approche et évolution de la performance
Introduction
Section1 : le concept de la performance
1.1Définition
1.2objectif de la performance
1.3Caractéristiques d'une entreprise performante
1.4CRITÈRES DE MESURE DE LA PERFORMANCE
Conclusion
Chapitre2 : le contrôle de gestion outil de mesure de performance
Introduction
Section 1 : notion, objectifs
1.1 La notion de contrôle
1.2 définition du contrôle de gestion
1.3 Evolution de concept du contrôle de gestion
Le tableau de bord
Conclusion
Le contrôle de gestion a été crée dans les années 1920 ms il connait des
mutations important dans les entreprises françaises au début des années 1970.
Ainsi en s’assurant des états financiers, il est possible de faire le lien entre
les actions opérationnelles et les performances financières.
L'hypothèse qui fond notre recherche est que la faible efficacité de contrôle de
gestion constitue un obstacle et un facteur de blocage du développement de la
gestion des différentes fonctions au sein de l'entreprise et par conséquent frein
de performance.
Quels sont les outils, de contrôle de gestion qu'il faut mettre en œuvre dans le
plan théorique quiest au service des dirigeants et comment s'organisent et
fonctionnent pour aboutir à une performance des entreprises ?
Définition :
1
PESQUEUX Yvon, La notion de performance globale, document sur internet
http://hal.inria.fr/docs/00/03/20/16/PDF/performanceTunis.pdf, date de consultation 03/02/2012, P 06.
2
BERLAND Nicolas et DOHOU Angèle, Mesure de la performance globale des entreprises, document sur
internet, http://www.iae.univ-poitiers.fr/afc07/Programme/PDF/p154.pdf, date de consultation 03/02/2012,
PP 3-4.
3
Doriath B. &Coujet C. (2005), “Gestion prévisionnelle et mesure de la performance”, 2ème édition,
DUNOD, P166.
1.2Objectif de la performance :
5
PHILIPPE de Woot, La dynamique de l'entreprise performante, Ed Marabout, Paris, 1974, P.364
Efficacité : Pour BOUQUIN .H, l’efficacité est le fait de réaliser les objectifs et
finalités Poursuivis. L’objectif est un critère quantitatif ou qualitatif à atteindre,
fixé en aval en Appuyant sur des hypothèses (exemple : quantité produite
mensuellement, part de marché, ROI).
6
BARILLOT Pascal, Modèle conceptuel de la performance de systèmes industriels, document sur internet,
http://www.afscet.asso.fr/resSystemica/Paris05/movahedkhah.pdf,date de consultation 03/02/2012. P02
7
BERLAND Nicolas et DOHOU Angèle, Mesure de la performance globale des entreprises, document sur
internet, Op-Cit, P 04.
8
Source : NADI ZAMBO Benoit, L’évaluation de la performance : Aspects conceptuels, Séminaire sur
l’évaluation de la performance et le développement du secteur public, Organisé par le gouvernement de la
Gambie et le centre africain de recherches administratives pour le développement (CAFRAD), 26-30 Mai 2003,
P03. Disponible sur internet www.cafrad.org, Date de consultation Février 2012 .
Pertinence : c’est la relation entre les objectifs fixés et les moyens alloués, si
par exemple, L’objectif pour une entreprise est de doubler son chiffre d’affaires
l’année prochaine, elle doit S’interroger sur les moyens mis en œuvre (exemple :
immobilisations acquis, personnel qualifié, Temps disponibles)
3.3 La rentabilité :
Selon Duval (2000), les gestionnaires utilisent couramment trois indicateurs clés
afinD’évaluer la rentabilité d’une entreprise : la valeur ajoutée par l’entreprise,
la masse desSalaires dépensés pour créer cette valeur nouvelle, et, enfin, la
quantité de capital à avancerPour fonctionner. Pour l’auteur, une entreprise
rentable n’est rien d’autre en effet qu’uneEntreprise qui crée plus de richesses
nouvelles qu’elle ne dépense de salaires, et cela enQuantité suffisante par
rapport à la quantité de capital qu’elle immobilise.
Nous concluons cette section pour dire qu’il est difficile de trouver
une définition unanime du mot « performance » à cause de sa
polysémie. Mais on peut dire, pour qu’elle soit performante,
l’entreprise doit être efficace et efficiente simultanément, à condition
que les objectifs fixés soient pertinents avec les moyens alloués.
Ces nouveaux acteurs exigent d’être entendus et cette écoute devient une cible
vitale pour la Performance et la pérennité des entreprises. C’est dans ce contexte
qu’apparaît le concept de performance globale.
1.1 L’APPROCHE financier de performance :
9
M. Amblard, « Performance financière: Vers une relecture critique du résultat comptable », XVIème Conférence Internationale de
Management stratégique, Montréal, 6-9 juin 2007.
10
C. Mendoza, M.-H. Delmond, H. Löning, M. Besson, C. Bonnier, O. Brue, « Quels indicateurs pour piloter? », [2011], Tableaux de bord –
Donnez du sens à vos indicateurs, Editions Groupe Revue fiduciaire.
Cependant, dès les années 1980, des chercheurs ont dénoncé l’insuffisance
d’une approcheExclusivement financière de la performance. Les principales
critiques adressées concernent sa Dimension court-terme de maximisation d’un
profit matérialisé par les dividendes versés. Dès les années 1990, l’incohérence
de cette approche est mise en évidence par les besoins en Investissements
imposés par un monde qui se globalise et en pleine mutation technologique.
On perçoit dès lors dans quelle mesure l’approche financière est faussée, non
seulement insuffisante
Pour appréhender l’ensemble des enjeux auxquels fait face l’organisation, mais
en plus conçue dans La seule perspective de s’adresser avant tout à l’actionnaire.
Miller(1993), quant à lui montre que l'excellence d'une organisation est bâtie sur
un modèle de Développement qui lui est propre, et que les facteurs du succès
passé d'une organisation peuvent la conduire à l'échec s'ils sont appliqués à
l'extrême.
Effets induits par celles-ci ne soient ressentis d'un point de vue économique». La
performance Organisationnelle est « la capacité d'une organisation à déterminer
et à mettre en œuvre de bonnes Stratégies dans le cadre des finalités qu'elle
poursuit » (Bouquin H, 1997). Kalika (1988) avance Quatre facteurs de
l'efficacité organisationnelle :
3. Approche sociale :
On peut définir la performance sociale comme les résultats d’une entreprise dans
les domaines qui ne relèvent pas directement de l’activité économique
(domaines extra-économique). La performance sociale est la mise en pratique
efficace de la mission sociale d’une institution en accord avec les valeurs
sociales11. Pour mesurer la performance sociale voici quelques indicateurs que
l’entreprise doit les connaitre :
11
http://rse-pro.com/performance-sociale-655 . Document sur internet, date de consultation 15 février 2012.
14
Marcel Lepetit, consultant en organisation et expert de comités d’entreprise au Cabinet Développement social
et organisation Consultants, a contribué au groupe de travail du Commissariat Général au Plan (CGP) en 1997
sur la performance globale.
15
Document sur internet http://www.journaldunet.com/management/pratique/vie-de-l-entreprise/16918/les-
indicateurs-de-performances-d-une-entreprise.html
Lorsqu'une entreprise souhaite déterminer quelles sont ses activités les plus
rentables qui participent À sa croissance interne, elle instaure des indicateurs
commerciaux détaillant l'origine de son chiffre D’affaires.
Les indicateurs commerciaux ont pour objet de mesurer les revenus générés
par chaque Ligne de production ou chaque site, l'influence des campagnes
publicitaires et la part de marché Réalisée par l'entreprise dans un secteur donné
au travers d'une étude de la concurrence.
Derniers valorisent d'une part les entreprises ayant des modes de production
respectueux de L’environnement et de leurs salariés, et permettent d'autre part
de réaliser des économies de long terme en matière de consommation d'eau,
d'énergie et de matières premières.
Permet de vérifier que le travail est bien effectué, de manière à atteindre les
objectifs de l'entreprise.
Contrôle préventif:
Contrôle continu :
Contrôle rétroactif :
16
Alazard C. &Separi S. (2001), “Contrôle de gestion : manuel & applications”, DEFC épreuve, n°7,
5ème édition, Dunod, P15.
17
Alazard C. &Separi S. (2001), “Contrôle de gestion : manuel & applications”, DEFCépreuve, n°7, 5 ème
édition, Dunod, P15.
18
Laucate P. (2012), “Les principes et outils essentiels du contrôle de gestion”, 12 ACOR RG F°CG,
Guide V3, 12-13-14 Septembre, P8.
19
Malo J.L &Mathe J.C. (2002), “L’essentiel du contrôle de gestion”, 2ème édition, Edition
d’organisation, Paris, P9
20
Anthony R.N. (1965), “Planning and control systems, A Framework for analysis”, 1er edition, Boston,
21
Bouquin H. &Presque x Y. (1999), “vingt ans de contrôle de gestion ou le passage d’une technique à
Une discipline”, Revue Comptabilité-Contrôle-Audit, Tome 5, P 97.
22
Anthony R.N. (1965), “Planning and control systems, A Framework for analysis”, 1er edition, Boston,
Division of Research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, P 16.
23
Anthony R.N. (1965), “Planning and control systems, A Framework for analysis”, 1er edition, Boston,
Division of Research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, P 17
24
Anthony R.N. (1965), “Planning and control systems, A Framework for analysis”, 1er edition, Boston,
Division of Research, Graduate School of Business Administration, Harvard University, P 18
Pour une autre définition "le contrôle de gestion est un ensemble de moyens et
méthodes de toutes natures permettant à une organisation d'atteindre ses
objectifs en préparant méthodiquement son action et en ajustant à tout instant les
décisions des responsables dans la recherche permanente d'une efficacité accrue
".
25
Malo J.L &Mathe J.C. (2002), Op.cit, P23.
26
Simons R. (1995), “Levers of control: How managers une innovate control systems to drive strategic
renewal, Renewal”, Strategic Management Journal, Harvard Business School Press, Boston
Massachussetts, Volume 15,
27
BurlandA ,Taller R, Mignon,Walliser E. contrôle de gestion .Vuibert .paris
• Son objet : il mesure des produits, alors que l’évaluation s’intéresse à des
effets ;
1-2:L’environnement technologique :
Avant des années 70, les marchés étaient réservé aux biens de consommation
individuels, liés à la saturation des besoins, Dès le milieu des années 70 et suite
aux exigences croissantes des consommateurs, on assiste à la montée de
technologies nouvelles de production et d’organisation qui vont modifier les
conditions d’exploitation des activités en terme de procédés – processus dans un
premier lien pour s’étendreaux autres fonctions.
Dans le cadre du contrôle de gestion ; les organisations, utilisent des techniques ou outils
qui remplissent un rôle d’information. Parmi ces outils ou instruments du contrôle
de gestion classiques on :
la gestion budgétaire
Soulignons ; comme nous allons le voir tout ou long de ce chapitre que la gestion budgétaire
reste l’outil prédominant dans l’orientation et la prise dedécision car les autres outils de
contrôle s’établissent et se jugent parréférence à cette technique.
-les outils d'appui : ils constatent les performances et tendent à fournir des
explications.
1.1) le plan :
Il est orienté vers le pilotage à moyen et long terme, il permet de passer d'une
réflexion générale sur les métiers et les stratégies, à une formalisation des
objectifs et des actions. On distingue généralement :
a) Le plan stratégique :
b) Le plan opérationnel :
tout les deux sont des outils d'aide à la prise de décision, offrant la
possibilité d'adoption des mesures correctives;
ils reposent sur le principe de comparaison entre les objectifs à atteindre
et les résultats réalisés.
ils permettent de déceler les anomalies et les perturbations et mettent
en évidence les tendances.
enfin, ils s'adaptent à l'organisation et à son évolution.
Ce sont les outils et les méthodes d'analyses, ayant pour objectif d'aider le
manager lors de la mise en œuvre d'action corrective.
3-1) le réengenering :
3-2) le benchmarking :
L'un des systèmes les plus utilisés dans ce stade sont : la méthode des centres
d'analyse (pargraphe1), la méthode ABC (paragraphe2) et l'imputation
rationnelle (paragraphe 3).
C'est une méthode axée sur une analyse par produit ou service. Elle propose, à
partir d'un découpage des charges directes et indirectes, une affectation et une
imputation de tous les coûts sur les produits, selon des clefs ou des d’œuvre.
Il reste cependant des charges qui sont à la fois indirectes par rapport aux
produits et par rapport au centre d'analyse. Elles sont communes à plusieurs
centres c'est le cas des loyers, des dépenses de chauffage, des consommations
d'électricité...pour imputer ces charges aux centres , on a recours à des clefs de
répartition qui doivent être les plus réalistes possibles sur le plan économique (par
Au niveau de cette première partie nous allons traiter les objectifs de la méthode.
De plus, dans le cadre d’un processus, peuvent être suivis de façon cohérente : le
délai, la qualité des produits empruntant le processus. Enfin, la détermination
d’unités d’œuvre plus « vraies » facilite la construction de budgets plus crédibles.
L’imputation rationnelle des charges fixes consiste à variabiliser les charges fixes
incorporées aux coûts en fonction du niveau de production ou d’activité. Sa mise
en pratique passe par plusieurs étapes :
A tel point que de sérieuses réformes de cet outil de gestion sont régulièrement
proposées. L’une d’elle va jusqu’à prôner la suppression des budgets.
1. Lescentres de coûts :
Les centres de coût qui, par délégation d’autorité, ne peuvent maîtriser que des
coûts, peuvent être scindés en deux catégories : les centres de coûts productifs
et les centres de coûts discrétionnaires. Ils sont discernables par le degré de
fiabilité avec lequel on peut établir une relation entre les coûts engagés et une
mesure d’output, c’est-à-dire de « production » du centre de responsabilité.
Leur « coût de fonctionnement » est établi à l’avance et, sans latitude pour « jouer
dessus », ils doivent atteindre une performance en volume vendu ou chiffre
d’affaires réalisé, éventuellement complété de « quotas » correspondant à un mix
clients ou un mix produits. Ils ne sont ni maîtres, ni responsables de la rentabilité
des produits (ni clients) mais doivent en conséquence vendre une proportion
préétablie dans chaque catégorie.
3 Les centres de profit :
Comme on l’a dit, ils correspondent au premier niveau de réelles délégation et
autonomie. C’est à ce niveau que commencent à apparaître des arbitrages et des
décisions pour anticiper les conséquences organisationnelles, sur les coûts, des
évolutions de marché (et du chiffre d’affaires) et tenter d’agir prioritairement au
niveau commercial ou au niveau de la réduction des coûts. Ce sont par exemple
des directions, des divisions, ou encore des succursales, qui comportent à la fois
de la fabrication et de la commercialisation, ou de la commercialisation seule
mais en situation d’autonomie pour gérer les produits, les marchés, les clients.
L’objectif, souvent qualifié de bottom-line, peut être toute forme de marge ou de
résultat (contribution, résultat net, excédent brut d’exploitation, etc.) le plus
approprié par rapport aux éléments maîtrisés par le centre. Le contrôle de gestion
s’opère alors par rapport au compte de résultat du centre de responsabilité et
repose aussi sur les coûts standards et/ou les prix de cession interne qui auront été
préalablement définis. On note actuellement une propension grandissante à
transformer le plus grand nombre d’entités en centres de profit, responsabilisés
sur leur botton-line.
Beaucoup d’entreprises se sont réorganisées pour accroître ce niveau de
responsabilisation.
4 Les centres d’investissement :
• Ils doivent mesurer des états et des évolutions. Ils sont donc de deux
natures complémentaires. Certains indicateurs doivent permettre de répondre à
la question « qu’ai-je réalisé ? » et s’appuieront sur les réalisations passées de
l’entreprise. Ce seront alors des indicateurs de résultat ou d’état. Certains
indicateurs doivent permettre de répondre à la question « où allons-nous ? » en
fonction de la façon dont évolue l’entreprise. Ils seront alors prédictifs ou
avancés.
Bien souvent, il sera délicat de mesurer un effet donné tant les éléments
sont en interaction les uns avec les autres. La mesure devient rapidement
discutable.
Les déterminants de la performance sont par ailleurs bien souvent hors des
frontières du système pilotés et échappent au contrôle du pilote (le manager).
Résultat par action, croissance du résultat par action, ROE ou Return On Equity
(taux de rentabilité financière), free cash flows, croissance des cash flows, ROA
(Return on Assets) et ROI sont les indicateurs privilégiés de mesure de la
performance financière. Ces mesures posent toutefois des problèmes :
O ils ne sont pas actionnables car ne fournissent pas d’information sur les
causes des phénomènes.
A) Définition de balancedscorecard :
- Part de marché
- Conservation de clientèle
Ces cinq domaines sont liés entre eux par des relations de cause à effet : la
satisfaction de la clientèle permet tout à la fois de conserver les clients existants,
d'assurer la rentabilité par segment et d'acquérir de nouveaux clients; le maintien
des clients existant et le développement de nouveaux marchés conditionnent la
rentabilité et la part de marché.
Bibliographie :