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UNIKIN
MANUEL DE DROIT
ADMINISTRATIF GENERAL
***
Editions CEDI
i
INTRODUCTION
2° L’encadrement social
1 e
DUPUIS G. et GUEDON M-J., Institutions administratives - Droit administratif, 2 édition, Paris, Armand Colin,
1988, p. 12
2
RIVERO J., Droit administratif 9è édition, Paris, Dalloz, 1980, p. 14
3
VENEZIA J.-CL. et GAUDEMET Y., Manuel de droit administratif d’André de Laubadère, 12è éd., Paris, L.G.D.J.,
1982, p.9
12
Le vote de la loi est une fonction politique qui, sur le plan tant
matériel que formel, est différente de la fonction administrative. Le
Parlement est composé de représentants du peuple et la loi votée par ces
représentants est « l‟expression de la volonté populaire ». Le vote de la loi
est soumis à une procédure complexe prévue par la Constitution.
4
Article 90, alinéa 1er, de la Constitution
5
BENOIT F-P., Le droit administratif français, Paris, Dalloz, 1968, pp. 43 et ss
15
6
En vertu de l’article 92 de la Constitution, le pouvoir réglementaire relève du Premier ministre, sous réserve
des prérogatives dévolues au Président de la République. Les règlements autonomes interviennent dans le
cadre de l’article 128 de la Constitution tandis que les ordonnances lois intervenant dans le domaine de la loi
trouvent leur fondement dans l’article 129 de la Constitution
7
L’article 193 de la Constitution dispose « l’Administration publique comprend la fonction publique ainsi que
tous les organismes et services assimilés ».
16
8
Article 149 de la constitution, tel que modifié
19
9
DEMICHEL A.je droit administratif Paris, L.G.D.J, 1978, pp.53-54
20
10 ème
KABANGE NTABALA Cl., Droit administratif 2 édition, tome 1, UNIKIN, 2005, p.
11
Waline M., Traité élémentaire de droit administratif 5è édition, vol. 1, p.9 VUNDUAWE te PEMAKO F., Traité
de droit administratif Bruxelles Larcier, Afrique Edition, 2007, p.67
12 ème
ROUAULT M.Ch., Droit administratif 2 édition, Paris, Gualino, 2007, p.39
13
EISENMANN Ch., Cours de droit administratif tome 1, Paris, L.G.D.J., 1982, pp.95 et sv
21
14
RIVERO J., op. cit., p. 20
27
dans cette logique que s‟inscrit le plan de notre ouvrage qui se présente
comme suit :
Les sources formelles sont celles qui créent une règle de droit,
c‟est-à-dire une règle dont les effets juridiques s‟imposent aussi bien à
l‟Administration qu‟aux administrés. Dans la réalisation de la fonction
administrative l1Administration doit se conformer aux sources formelles.
Lorsqu‟elle agit dans le non respect de ces sources elle viole le principe de
la légalité car ce principe ne s‟applique pas à la seule loi, au sens strict du
terme, mais à tout le bloc des normes qui forment les sources formelles et
qui font partie du bloc de la légalité administrative,
Section I : LA CONSTITUTION
15
Lire à ce sujet la Constitution de la RDC du 18 février 2006 dans ses articles 11 à 67 sur les libertés publiques,
les droits et les devoirs fondamentaux du citoyen, ainsi que les articles 69, 78 à 88 et 90 à 94 sur l’exercice du
pouvoir du Président de la République, du Gouvernement et des Ministres (J.O., 47è année, Numéro spécial
du 18 février 2006).
33
18
CHAPUS R., op.cit. pp.147 à 149, n°182 A. 1° et 2°
19
DUPUIS R., op.cit, p. 146, n°180
20
FAVOREU L. et PHILIP L., Les grandes décision., pp. 311 et sv., nos 23 et sv
40
21
L’article 160 de la Constitution dispose que « la Cour constitutionnelle est chargée du contrôle de la
constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi ». L’article 73 de la loi sur les provinces dispose, pour
sa part, que « la Cour constitutionnelle connaît de la constitutionnalité des édits ».
42
consentie par une loi adoptée par référendum (C.E. « CANAL », Les
grands arrêts ..., pp. 560 et sv, n° 84).
22
AUBY et DRAGO, op. cit., p. 84 n° 58.
Articles 139 et 1.0, alinéas 3 et 4 de la Constitution.
23
Article 124 de la Constitution.
24
Articles 124, point 3 et 160, alinéa 2 de la Constitution.
43
25
Articles 139 et 1.0, alinéas 3 et 4 de la Constitution.
44
26
AUBY J-M et DRAGO R, Traite’ de contentieux adm/nistratif Tome II, Paris, L.G.D.J, 1975, p.344
45
Section V : LA COUTUME
27
VUNDUAWE te PEMAKO R, Traité de droit administratif Bruxelles, Larcier, 2007, p167
28
Bulletin officiel — 1886 — pp. 188 et 189
29
Lire à ce sujet, Professeur VUNDUAWE, Traité de droit administratif pp. 336 à 339.
46
30
Ordonnance-loi n° 82-020 du 31 mars 1932 telle que modifiée et complétée par l’ordonnance-loi n° 83-009
du 29 mars 1983
47
31
LONG W et ‘alu, Les grands arrêts de la jurisprudence administrative, 14è édition, Paris, Dalloz, pp. 521 et sv
49
33
Article 149, alinéas 2 et 3 de la Constitution
34
Article 151, alinéa 1er de la Constitution
35
RIVERO J., Droit administratif 9è édition, Paris, Dalloz, 1980, pp. 229 et 230
36
AUBY J-M. et DRAGO R., ibidem
51
37
BENOIT J-P, Le droit administratif français, Paris, Dalloz, 1968, p. 523, n0 898
38
Idem, p. 524, n° 900
52
39
LE MESTRE R., Termes de droit administratif Paris, Gualino, 2006, p.41
54
qui se justifie par le devoir d‟obéissance auquel sont soumis les agents
publics et qui est assorti par des sanctions disciplinaires. Mais Le ministre
ne peut pas, par voie de circulaire, régler la situation des agents placés
sous son autorité si la loi portant statut des agents ne lui donne un tel
pouvoir. On considère néanmoins qu‟une circulaire « peut servir de
fondement à des décisions individuelles problématiques et que ces
décisions, dans la mesure où elles modifit1t sensiblement la situation d‟un
ou plusieurs agents, sont susceptibles de faire grief et peuvent faire l‟objet
de recours pour excès de pouvoir.
A. Notion
§1. La jurisprudence
§2. La doctrine
§1. La concentration
C‟est pour pallier ces faiblesses que l‟on a imaginé une autre
variante de la centralisation dite la déconcentration.
§2. La déconcentration
A. La déconcentration territoriale
Ministres dans les matières qui leur sont déléguées. Le Ministre exerce
l‟autorité hiérarchique sur tous les services de son ministère.
B. La déconcentration technique
40
Direction générale des contributions; Direction générale des recettes administratives, domaniales et
judiciaires; Direction générale des douanes et accises; Direction générale de la dette publique
64
41
A. de LAUBADERE, Traité élémentaire de droit administratif T.I, 5è éd., Paris, L.G.D.J., 1970, p. 91, n° 137
42
J.M. AUBY et R. DUCOS ADER, Institutions administratives, 4è éd., Paris Dalloz, 1978, p.90, n° 31
65
1° Le pouvoir d’instruction
2° Le pouvoir de réformation
3° Le pouvoir de substitution
4° te pouvoir d’annulation
43
A. de LAUBADERE, op.cit., T.I., p. 149, n° 265
44
P. LEWALLE, Contentieux admin/strati Bruxelles, Larder, 2è éd., 2002, p. 276, 276; J.-M. AUBY et R. DRAGO,
Traite’ de contentieux administratif op cit, T.II; p. 280n°46 C.E.
45
30 novembre 1962, Pause, Rec. p. 652
68
A. Autonomie organique
B. Autonomie matérielle
C. Autonomie patrimoniale
D. Capacité juridique
A. Notion
1. Le contrôle « a priori »
2. Le contrôle « a posteriori »
3. Le pouvoir de substitution
A. La décentralisation territoriale
Elle porte sur les entités territoriales, de telle sorte qu‟au sein
du territoire national, il existe des entités décentralisées et des entités
non-décentralisées.
A. Décentralisation et Fédéralisme
B. Décentralisation et Régionalisme
LIMINAIRE
Territoire.
- la question d‟actualité;
- l‟interpellation;
- la commission d‟enquête;
A. Définition et Organes
1° Définition
2° Organes
a. Le Conseil urbain
Organisation et fonctionnement
Attributions
• Composition et fonctionnement
Attributions
c. Le maire
Statut
Attributions
A. Définition et organes
1° Définition
2° Organes
- Le Conseil communal
- Le Collège exécutif communal.
B. Le Conseil communal
1° Composition
2° Fonctionnement
3° Attributions
1° Composition et fonctionnement
2° Attributions
D. Le Bourgmestre
1° Statut
2° Attributions
A. Définition et organes
1° Définition
2° Organes
1° Composition
2° Fonctionnement
3° Attributions
Attributions
A. Autorité de tutelle
B. Pouvoirs de tutelle
- Le budget;
- La création des taxes et l‟émission d‟emprunts;
- La création d‟entreprises publiques et la prise des participations
- Le contrat à titre onéreux;
- L‟exécution des travaux sur les investissements de l‟Etat;
- Les actes de droit international
- Le recours à la procédure de gré à gré dans les marchés publics.
103
A. Immunités
B. Privilèges de juridiction
C. Statut social
A. Critère organique
B. Critère matériel
A. L’acte réglementaire
B. L’acte individuel
1° Acte subjectif
Il s‟agit d‟un acte individuel dont les effets portent sur une
situation juridique nouvelle au profit ou à l‟encontre d‟une personne
donnée. Un acte subjectif crée, modifie ou supprime une obligation ou un
111
2° Acte condition
C. Actes particuliers
A Définition
B. La nature de compétence
46
Ch. EISENMANN, op. cit, pp. 104 et 111
115
1° La Compétence matérielle
a. Usurpation de fonction
Sur le plan du droit, les actes posés, dans ces conditions sont
dits « inexistants». Ils sont considérés par le Juge comme n‟ayant jamais
existés.
b. Usurpation de pouvoir
L‟abus de pouvoir est le fait pour une autorité publique d‟utiliser son
pouvoir en dehors des compétences qui lui sont légalement
117
Le cas de l’intérim
Le cas de la Suppléance
Le cas du commissionnement
Le cas de la délégation
La délégation de pouvoir
La délégation de signature
N.B : Sur le plan formel, il y a une différence entre les actes intervenant
sur délégation de pouvoir et ceux sur délégation de signature. Dans
ce dernier cas le délégataire signe : POUR ORDRE (P.o).
2° La Compétence territoriale
3° La Compétence temporelle
a) Avant l’investiture
b) Après l’investiture
c) Après la désinvestiture
Applications
B. Le Vice de procédure
raisons politiques dès lors qu‟il s‟agit d‟un groupe politique n‟ayant pas la
même tendance idéologique que l‟autorité administrative. C‟est également
le cas du Bourgmestre qui procède à la fermeture d‟une chambre froide
pour éviter la concurrence avec celle de son épouse.
A. Compétence discrétionnaire
B. Compétence liée
Dans ce cas, les faits invoqués dans la décision existent réellement mais
ces faits ne correspondent pas à ceux prévus par la loi qui organise la
matière. Par exemple, le fait de confondre la cohabitation libre de deux
personnes aux liens de mariage ; le fait de considérer qu‟une maladie à
longue durée correspond à une incapacité physique ; le fait de considérer
que les produits alimentaires importés en fraude du contrôle de I‟OCC
sont des produits avariés.
- les actes des autorités provinciales sont publiés dans les bulletins
administratifs provinciaux
- les actes des autorités locales sont publiés dans les dépêches
administratives
- dans les services publics, les actes concernant les usagers du
service public sont publiés par voie d‟affichage
- dans les villages où la tradition écrite n‟est pas encore de mise, les
actes ayant fait l‟objet de publication sont portés à la connaissance
des citoyens par la « criée ».
1° La Désuétude
2° La Caducité
3° L’Abrogation
4° L e Retrait
5° L ‘annulation
A. L’abrogation
B. Le retrait
1° Acte règlementaire
2° Acte individuel
3° L’annulation
- le critère légal
- les critères tirés de la jurisprudence.
1° Marchés de fournitures
2° Marchés de service
1. les marchés de services courants qui ont pour objet l‟acquisition par
le maître d‟ouvrage des services pouvant être fournis sans
spécifications techniques exigées par le maître d‟ouvrage;
2. les marchés portant notamment sur des prestations de transport,
d‟entretien et de maintenance des équipements, des installations et
de matériels, de nettoyage, de gardiennage des locaux
administratifs et de jardinage »
1° Le choix du cocontractant
a. Le gré à gré
La loi du 27 avril 2010 détermine, en son article 42, les cas ci-
après où le marché de gré à gré peut intervenir :
1. lorsque les besoins ne peuvent être satisfaits que par une prestation
nécessitant l‟emploi d‟un brevet d‟invention, d‟une licence ou de
droits exclusifs détenus par un seul entrepreneur, un seul
fournisseur ou un seul prestataire ;
2. lorsque les marchés ne peuvent être confiés qu‟à un prestataire
déterminé pour des raisons techniques ou artistiques;
3. dans les cas d‟extrême urgence, pour les travaux, fournitures ou
services que l‟autorité contractante fait exécuter en lieu et place de
l‟entrepreneur, du fournisseur ou du prestataire défaillant;
4. dans les cas d‟urgence impérieuse motivée par des circonstances
imprévisibles ou de force majeure ne permettant pas de respecter -
les délais prévus dans les procédures d‟appel d‟offres, nécessitant
un intervention immédiate;
5. lorsqu‟il s‟agit de marchés spéciaux définis aux articles 44 et 45 de
la présente loi.
b. L’adjudication
- La mise à concurrence
- L’automatisme du marché
c. L’appel d’offres
2° La conclusion du contrat
a. Le contenu du contrat
Tout marché public fait l‟objet d‟un contrat écrit dans lequel
sont renseignées les mentions visées à l‟article 48 de la présente loi. Le
contrat est conclu avant le commencement d‟exécution. Est, par
conséquent, irrecevable toute réclamation portant sur l‟exécution des
prestations avant la conclusion du contrat.
a. La publicité
47
La procédure de la loi relative aux marchés publics est décrite de manière détaillée dans le décret n° 10/22
portant manuel des procédures Le décret n° 10/34 du 28 décembre 2010 fixe les seuils de passation, de
contrôle et d’approbation des marchés publics
160
b. La soumission
Pour être admis à présenter une offre, les candidats sont tenus
de fournir une garantie lorsque Ta nature des prestations le requiert. Il
n‟est pas demandé de garantie pour les marchés de fournitures simples et
pour les marchés de prestations intellectuelles.
c. Ouverture de soumission
d‟offres sont préparés et envoyés par des moyens électroniques, les délais
de réception des offres peuvent être raccourcis de sept jours calendaires.
48
voir Décret n° 10/32 du 28 décembre 2010 portant création, organisation et fonctionnement de cellule de
gestion des projets et des marchés publics.
49
voir Décret n° 10/27 du 02 juin 2010 portant création, organisation et fonctionnement de la Direction
générale du contrôle des marchés publics
50
Voir Décret n° 10/24 du 02 juin 2010 portant création, organisation et fonctionnement de l’autorité de
régulation des marchés publics, en sigle « ARMP »
162
51
Voir Décret n° 10/33 du 28 décembre 2010 fixant les modalités d’approbation des marchés publics et de
délégation de service public
163
f. La signature du contrat
a. Exécution personnelle
a. Pouvoir de contrôle
d. Pouvoir de sanction
52
RIVERO, J., op.cit., p. 424, n° 433
176
A. La réglementation
police spéciale selon qu‟il statue sur une matière d‟ordre public ou sur un
domaine spécifique de la vie en société tel que la police de spectacle.
B. Le principe d’égalité
C. Le principe de mutabilité
D. Le principe de neutralité
A. La régie
B. L’établissement public
1° La nomination unilatérale
2° La permanence de l’emploi
- les magistrats ;
- les agents d‟établissements publics et entreprises publiques ;
- les Gouverneurs et vice-gouverneurs; les autorités politiques ;
- les autorités élus de L‟Administration décentralisée.
A. Le recrutement
- la vacance d‟emploi
- la nationalité congolaise;
- la jouissance des droits civiques;
198
B. Le déroulement de la carrière
1. La période de stage
2. La nomination
Position d’activité
Position de détachement
• Position de disponibilité
• Notion
• Modalités
La démission d’office
La mise à la retraite
Le licenciement
B. Critères de distinction
A. L’inaliénabilité
B. L’imprescriptibilité
C. L’insaisissabilité
§1. L’acquisition
§2. L’incorporation
§3. L’affectation
§4. La désaffectation
§1. La réquisition
A. Conditions d’emploi
1. Réquisitions militaires
2. Réquisitions civiles
Le droit de réquisition civile est admis dans des cas très divers
et à tout moment.
B. Procédure de la réquisition
C. L’indemnisation
- la propriété immobilière ;
- les droits réels immobiliers
- les droits de créance sur un immeuble
- les droits de jouissance sur les terres (étant entendu que le sol et le
sous- sol ne peuvent faire l‟objet d‟expropriation du fait qu‟ils font
partie du domaine public).
B. La procédure d’expropriation
a. L’enquête préalable
C. Le contentieux de l’expropriation
A. La faute administrative
B. Le risque administratif
nécessités de l‟ordre public. Il est admis à cet effet que « les autorités
administratives, en cas de menace grave de l‟ordre public, peuvent refuser
de faire exécuter par la force un jugement ».
§ 1. La théorie belgo-congolaise
le plus cité est celui d‟un agent de l‟ordre qui, lors de sa patrouille, tire
une balle sur son ennemi sans aucune incidence avec le service de l‟ordre;
la responsabilité de l‟Administration est engagée pour faute du préposé.
Dans le cas de l‟organe, nous pouvons citer l‟hypothèse de la voie de fait:
celle-ci engagera la responsabilité de l‟organe et non celle de
l‟Administration.
B. La faute de service
la faute de service est celle qui a un lien direct avec une activité
administrative ou encore l‟exercice d‟une fonction administrative;
Cette faute suppose que l‟agent agit dans le cadre du service mais il
commet une certaine imprudence ou négligence ou encore une
illégalité dans l‟exercice de ses fonctions.
il y a également faute de service en dehors de tout lien direct avec
l‟activité administrative mais la faute découle malgré tout du
mauvais fonctionnement de l‟Administration; par exemple: un
véhicule de L‟Administration utilisé le dimanche pour des raisons
familiales qui cause un accident par manque de freins. Il en est de
même de la perte d‟un dossier administratif d‟un administré
entraînant un dommage dans le chef de la personne concernée.
1. La fonction législative
2. La fonction juridictionnelle
par les manifestants ou par les forces de l‟ordre, peu importe que les
victimes aient été ou non étrangères à la manifestation et peu importe la
nature du dommage.
le dommage doit être causé par les agents de l‟ordre qui procèdent
au rétablissement de l‟ordre public ;
la victime du dommage doit être une personne tierce à la
manifestation (personne innocente). Ainsi la loi sur les partis
politiques établit la responsabilité de chaque parti politique à
l‟occasion de manifestation publique.
Il s‟agit de :
54
A. de LAUBADERE, Traité de droit administratif, T.I., op.cit., pp.22O et sv
55
A. DEMICHEL, op.cit., pp. 92 et sv
230
A. La fonction de protection
C. La fonction idéologique
dire que, si dure soit-elle, si mauvaise soit-elle, c‟est la loi, elle s‟impose à
tous. La légalité permet donc le respect de la loi non seulement par tous
mais aussi pour elle- même et ce, quel que soit son contenu. Elle met fin à
la domination des classes et elle permet de faire la distinction entre l‟Etat
les gouvernants et les gouvernés. Un pouvoir qui n‟est pas lié par le droit
ne peut en aucun cas s‟accommoder avec l‟idée de la légalité.
h. Des audiences: La. Cour se prononce sur les moyens présentés par
les parties et par le Ministère public. Aucun moyen nouveau ne peut
être reçu ; toutefois la Cour peut soulever tous moyens d‟ordre
public et demander aux parties de conclure sur ces moyens. Après la
clôture des débats, l‟affaire est prise en délibéré jusqu‟au prononcé
de l‟arrêt.
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
2. CHAPUS R., Droit administratif général, T.1 et 2., 15ème éd., Paris,
Montchrestien, 2001.
13. KABANGE NTABALA CL, Droit administratif; 2è éd., T.1, UNIKIN, 2005.
15. LONG M., WEIL P., BRAIBANT G., DELVOLVE P., GENEVOIS B., Les
grands arrêts de la jurisprudence administrative, 14è éd.,
Paris, Dalloz, 2008.
240
A. La décentralisation territoriale.............................................................................................. 78
§4: Décentralisation — Fédéralisme — Régionalisme ...................................................... 78
A. Décentralisation et Fédéralisme ........................................................................................... 78
B. Décentralisation et Régionalisme.......................................................................................... 80