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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de la formation et de l’enseignent professionnels


Institut national spécialise De la Formation Professionnelle
Djenadi El-Arbi El Karma- Boumerdés

Mémoire de Fin de Formation

En vue de l’obtention du diplôme de technicien Supérieur


En Tourisme

Option : Agence de voyage

Thème
Tourisme Montagnard
Étude de cas : Élaboration d’un forfait
Touristique au parc national de Djurdjura

Organisme d’accueil : Agence El Ahrar voyages Dellys

Réalisé par : Promoteur :


M. MEKAOUI Kamel M.MOUHEB.F.
M. SALMI Fouad Encadreur :
Mme.HAMMAL.G

Promotion 2018
1
Remerciements

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et


miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce modeste
travail.
En second lieu, nous tenons à remercier notre prometteur MrMouhab .F ,pour
ses précieux conseils et son aide durant toute la période du travail.

Nos vifs remerciements vont également à tous nos enseignants en


particulier Mr Afir, nos remerciements vont aussi à notre encadreuse Mme
Hammal .Gh ainsi qu’à tout le personnel de l’agence El ahrar Voyages ainsi
qu’à Mr koudri  de l’agence K .travel,  nous tenons également à remercier
toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce
travail.
Dédicace

Pour l’expression d’un profond respect et de reconnaissance, je


dédie ce travail a :

Mes chers et tendres parents qui m’ont entouré de leur amour,


leur soutien et qui m’ont offert tant de courage et de conseils.

Mon frère et ma sœur et a toute ma famille

A mes grands parents

A mon oncle Ahmed

A tous mes amis de près ou de loin .


Kamel

Dédicace

Pour l’expression d’un profond respect et de reconnaissance, je


dédie ce travail a :

Mes chers parents et ma sœur, pour leur soutien qui ma


encouragé durant ma formation.

Mon grand père et mes oncles.

A mes cousins.

A tous mes amis de près ou de loin .


Fouad

Sommaire

Introduction

La partie théorique
Chapitre I : Généralités sur le tourisme
Section 1 : Concepts et définitions

1.1 Définitions..........................................................................................12

1.2 Bref historique sur le tourisme............................................................14

Section 2 : Les formes de l’activité touristique

2.1 Les formes de base de l’activité touristique selon l’OMT..................16

2.2 Les formes classiques de l’activité touristique...................................17

2.3 Les nouvelles formes de l’activité touristique....................................23

Section 3 : Les acteurs de l’activité touristique

3.1 Les voyagistes :...................................................................................26

3.2 L’hébergement réceptif.......................................................................27

3.3 Les transporteurs.................................................................................30

3.4 Les acteurs indirects............................................................................30

Chapitre II : Le tourisme montagnard


Section 1 : Le tourisme montagnard dans le monde

1.1 Définition du tourisme montagnard....................................................34

1.2 Histoire et développement du tourisme montagnard..........................34

Section 2 : Le tourisme montagnard en Algérie


2.1 Les parcs nationaux en Algérie...........................................................39

2.2 Les reliefs en Algérie..........................................................................42

Section 3 : Les impacts du tourisme sur les régions montagneuses

3.1 Impacts positifs du tourisme en zone de montagne............................44

3.2 Impacts négatifs du tourisme en zone de montagne...........................47

Chapitre III : Le forfait touristique


Section 1 : Aperçu général sur le forfait touristique

1.1 Définition du voyage à forfait.............................................................52

1.2 L’identification du voyage à forfait touristique..................................52

1.3 Les caractères et les dimensions des forfaits......................................53

Section 2 : Les phases d’élaboration d’un forfait

2.1 La première phase : Recherche d’un concept.....................................56

2.2 La deuxième phase : Évaluation de la demande réelle.......................56

2.3 La troisième phase : Construction du forfait......................................56

2.4 La quatrième phase : Étude de la perception de l’offre par le marché57

Section 3 : La construction d’un itinéraire

3.1 Identification de la demande...............................................................58

3.2 Le choix des visites et du transport.....................................................59

3.3 Les sources documentaires.................................................................59

3.4 Les prestataires de services.................................................................61

3.5 La rédaction de l'itinéraire..................................................................61

3.6 La commercialisation du forfait..........................................................62


La partie pratique
Chapitre I : Présentation de l'organisme d'accueil
Section 1 : Aperçu général sur l’agence « El Ahrar voyages »

1.1 Présentation de l’organisme d’accueil El Ahrar voyages...................65

1.2 Les missions de l’agence....................................................................66

1.3 Les perspectives de l’agence...............................................................66

Section 2 : L’organisation de l’agence

2.1 L’organigramme de l’agence :............................................................68

2.2 Les principales taches du personnel de l’agence................................68

Section 3 : Les produits commercialisés par l’agence

3.1 Billetterie............................................................................................72

3.2 Réservations d’hôtels..........................................................................72

3.3 Voyages organisés et excursions........................................................73

Chapitre II : Présentation générale du parc national de Djurdjura


Section 1 : Aperçu général du parc national de Djurdjura

1.1 Présentation.........................................................................................75

1.2 Cadre d’évolution du parc national de Djurdjura...............................75

Section 2 : Aperçu géographique du parc national de Djurdjura

2.1 Localisation et limites géographiques.................................................79

2.2 Superficie............................................................................................79

2.3 Sites et paysages naturels remarquables.............................................79

Section 3 : Biodiversité du parc national de Djurdjura

3.1 Le climat du parc national de Djurdjura.............................................84

3.2 La flore et l’habitat naturel.................................................................85


3.3 La faune..............................................................................................86

Chapitre III : L'élaboration du forfait « séjour touristique par national


de Djurdjura »
Section 1 : Présentation du séjour touristique

1.1 La Fiche technique..............................................................................88

1.2 Programme du voyage........................................................................89

1.3 Tableau schématique du programme..................................................90

1.4 Le timing.............................................................................................91

1.5 L’itinéraire..........................................................................................93

1.6 Le croquis...........................................................................................94

Section 2 : Cotation du séjour

2.1 Calculs devis.......................................................................................95

2.2 Calculs des prix :.................................................................................96

Section 3 : Conseil pratique pour chaque participant

3.1 Conseils pratiques pour chaque participant......................................100

3.2 Les obligations de chaque participant..............................................100

3.3 Recommandation pour chaque participant.......................................101

Conclusion
Bibliographie
Annexe
Galerie
Liste des tableaux

Partie théorique - Chapitre I


Tableau I. 1 : Distinction entre touristes, excursionnistes et vacanciers......12

Partie pratique - Chapitre III


Tableau III. 1 : Le programme du voyage....................................................89
Tableau III. 2 : Le tableau schématique du programme...............................90
Tableau III. 3 : Le timing du forfait..............................................................92
Tableau III. 4 : La cotation du forfait...........................................................99
Liste des abréviations

Arr : Arrivé.
DA : Dinar Algérien.
Dép : Départ.
h : Heure.
Ha : Hectare.
IATA : Association internationale des transports aériens.
J : Jour.
Km : Kilomètre.
M/s : mètre seconde.
Min : Minute.
N : Nuitée.
N° : Numéro.
OMT : Organisation Mondiale du Tourisme.
Pax : Personne.
Pnd : Parc national du Djurdjura.
Sarl : Société à responsabilité limité.
Tel : Téléphone.
T.V.A : Taxe sur la valeur ajoutée.
ZET : Zone d’expansion touristique.
Introduction

Le tourisme est une activité ancienne, qui a pris au 20 e siècle une dimension
planétaire. Il constitue désormais un secteur économique fondamental dans de
nombreux pays développés comme dans des pays en développement, qui en font
un facteur essentiel de leur développement.
Aujourd’hui, le volume d’affaires du secteur touristique égale, voire dépasse
celui des industries pétrolière, agroalimentaire ou automobile. Le tourisme est
désormais l’un des grands acteurs du commerce internationale et en même
temps il construit l’une des principales sources de revenus de beaucoup de pays
en développement, cette croissance va de pair avec l’accentuation de la
diversification et de la concurrence entre les destinations.
En 2018 selon le tour-opérateur français de haut de gamme Voyages du
monde. En raison de sa situation géographique Elle occupe une place
exceptionnelle au Nord des côtes du continent africain et au centre du Maghreb
grâce à sa grande superficie et ressources naturelles avec l’un des déserts le plus
grand et le plus beau et 1200 km de côtes pratiquement vierges et des chaines
montagneuses et d’autres sites, l’Algérie est incontestablement un pays
richement doté de potentialités touristiques, ses régions côtières où s’alternent
plages et criques bordent les zones de l’intérieur, au de là, plaine, montagne,
hauts plateaux et oasis se côtoient pour s’ouvrir sur les musées à ciel ouvert du
tassili et de l’Hoggar. Patrimoine universel qui est d’authentiques merveilles.
En zone de montagne on retrouve Le parc national de Djurdjura qui offre
son hospitalité tout le monde et plein d’activités intéressantes pour ses visiteurs,
sans aucune distinction.
Afin d’enrichir notre thème une question principale consiste à être posé :
 Comment peut-on valoriser Le parc national de Djurdjura ?
Afin de répondre à la problématique posée des autres sous questions
découlent :
 Peut-on considérer Le parc national de Djurdjura comme parc plein de
potentialités ?
 Peut-on considérer le séjour touristique comme solution afin de
valoriser Le parc national de Djurdjura ?
Afin de répondre à la problématique que nous avons jugé positivement les
hypothèses suivantes :
On peut considérer le parc national de Djurdjura comme parc plein de
potentialités.
On peut considérer le séjour touristique comme solution pour valoriser le
parc national de Djurdjura.
L’objectif principal du choix de notre thème c’est de montrer les
potentialités touristiques du parc national de Djurdjura.
Pour mieux structurer notre plan de travail nous avons opté de le scinder
comme suit :
La partie théorique, elle comporte trois chapitres :
Le premier chapitre nous donne une vue global sur le tourisme et son
histoire.
Le deuxième chapitre est consacré pour le tourisme montagnard dans le
monde et l’Algérie.
Le troisième chapitre est consacré pour la présentation des étapes de
naissance d’un forfait touristique.
La partie pratique, comporte aussi trois chapitres :
Le premier chapitre : une présentation de l’organisme d’accueil « EL Ahrar
voyages ».
Le deuxième chapitre : est consacré pour présenter le parc national de Djurdjura
et démontrer ses potentialités.
Le troisième chapitre : présente notre produit touristique « séjour touristique
au parc national de Djurdjura »
Partie théorique
Chapitre I
Généralités sur le tourisme
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Section 1 : Concepts et définitions

1.1 Définitions 

a) Touriste : 
Ce concept est lié à plusieurs définitions données par divers auteurs et
sources, nous vous présentons celles qui nous semblent être les plus pertinentes.
Selon YVES-TINARD : Touriste est « toute personne en déplacement hors
de sa résidence habituelle pour une durée d’au moins 24h (ou une nuit) pour l’un
des motifs suivants : agréments (vacances, et séjours de fin de semaine), santé
(thermalisme, thalassothérapie), mission et réunions de toutes sorte (congés,
séminaires, pèlerinages, manifestation sportives), voyage d’affaires et
déplacement professionnels, voyages d’affaires et déplacement professionnels,
voyage scolaires »1.
La conférence des Nations Unies : sur le tourisme qui s’est tenue à Rome
en 1963, a retenu la définition suivante du touriste : « le touriste est une
personne qui quitte son lieu de résidence habituelle, pour un motif autre que
celui de gagner de l’argent et pour une durée supérieure à vingt-quatre heures »2.
Nous remarquons que la notion de touriste est définie en fonction du motif
et de la durée du déplacement, c’est d’ailleurs ce dernier critère qui permet de
distinguer le touriste de l’excursionniste ou vacancier.
A Travers ce tableau, nous pouvons illustrer la différence de durée de séjour
qui existe entre : touriste, vacancier et excursionniste.
Durée Dénomination
 Moins de vingt-quatre heures.  Excursionniste
 Plus de vingt quatre heures et moins  Touriste (court séjour, long séjour)
de quatre jours.  Vacancier
 Au moins quatre jours et au plus
quatre mois.
Tableau I. 1 : Distinction entre touristes, excursionnistes et vacanciers

1
YVES TINARD « le tourisme : Economie et management » Edition : Edi science International, france,
1994, p07.
2
ZEGGANE Kamel : « l’offre touristique, cas de la wilaya de Tizi Ouzou » thèse de magister 1999, P13
12
Chapitre I Généralités sur le tourisme

b) Le tourisme :
Il est toujours difficile de proposer une définition qui soit à la fois complète,
brève et claire. En raison de la spécificité de cette activité qui est liée à plusieurs
secteurs.
Nous avons retenu les définitions suivantes :
L’organisation mondiale du tourisme défini le tourisme comme
« l’ensemble des activités déployées par les personnes au cours de leurs
voyages et de leurs séjours dans des lieux situés en dehors de leur
environnement habituel, pour une période consécutive qui ne dépasse pas une
année à des fins de loisirs, pour affaire et autres motifs non liés à l’exercice
d’une activité rémunérée dans un lieu visité »3.
L’environnement habituel d’une personne, concept clé du tourisme, se
définit comme la zone géographique (pas forcément contigüe) à l’intérieur de
laquelle une personne mène ses activités quotidiennes habituelles.
GIRARD GUIBILITO affirme que : « le tourisme met en jeu soit sur le
plan national soit sur le plan international des opérations de capital, des
opérations de production et des opérations de consommations effectuées par
l’Etat, les institutions financières, les entreprises, les ménages dans un
environnement ou la dimension politique, sociale, culturelle et écologique est
loin d’être absente »4.
La zone d’expansion touristique (ZET) 
Le décret du 4 avril 1966 définit la zone d’expansion touristique comme
suit : « Peut être déclarée zone d’expansion touristique toute région ou étendue
du territoire, jouissant de qualités ou de particularités naturelles, humaines
propices au tourisme, se prêtant à l’implantation ou au développement d’une

3
Organisation Mondial du Tourisme ; www.wold.tourisme.org consulté le 3/01/2018
4
GIRARD GUIBILITO : « Economie touristique et aménagement du territoire » Edition Delta Spes.Suisse
1983, page : 21
13
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Infrastructure touristique et pouvant être exploitée pour le développement d’au


moins une, sinon plusieurs formes rentables du tourisme »5.
La ZET se compose de :
-Terrains sur lesquels seront réalisés les équipements techniques et les
installations annexes liées au premier
-Terrains constituants une ceinture de protection contre toute atteinte
pouvant déprécier le terrain destiné aux équipements de loisir et du tourisme, ou
bien pouvant exercer une influence négative sur le fonctionnement des ses
équipements. La largeur de cette ceinture varie d’un espace à l’autre.6

1.2 Bref historique sur le tourisme

Le monde avait connu des formes de tourisme depuis l'antiquité, depuis les
premières civilisations. En effet, les Grecs, les Phéniciens, les Romains ou
encore les Pharaons, avaient connu des déplacements d’une région à une autre
pour plusieurs raisons. Autrefois, les formes de déplacement étaient de natures
économiques, commerciales, curatives ou encore de découvertes.7 Au moyen-
âge, les déplacements avaient un caractère d'exploration et d'aventurisme dans le
monde arabo-musulmans ainsi que l'Europe occidentale.8
Au XVIIème siècle, les voyages se multiplient et le goût pour le voyage
commençait à naitre en Europe, chez les jeunes des familles riches anglaises. Ils
étaient attirés par l’Europe mais surtout en des lieux d'intérêt culturel et
esthétique comme Rome, la Toscane ou les Alpes, et les capitales européennes.
Ces jeunes furent considérés comme les premiers touristes de l’Europe, d'où la
naissance de l'expression « faire le grand tour » en France, cette expression va
passer en Grande Bretagne au XVIIIème siècle « Grand tour of Europe ».

5
Décret du 4 avril 1966. Portant de l’application de l’ordonnance n°66.62 du 26 mars 1966 relative aux
zones et sites touristique, cité par : Ahmed TESSA ; «  La zone d’éxpantion touristique : outil d’aménagement du
territoire et méthode d’analyse spatial » ; thèse de magistère, P10
6
AHMED TESSA,Opcit ; p11
7
WALID BEN CHEIKH AHMED, Cours 1 : phénomène de tourisme, page1, PDF
14
Chapitre I Généralités sur le tourisme

En 1800, pour la première fois « le touriste » désignait la pratique des


voyages par plaisir comme motivation principale8.
En résumé, dès les premiers voyages organisés et jusqu'à la Deuxième
Guerre mondiale, le tourisme était avant tout un phénomène de minorité (il était
réservé à une élite bourgeoise) où le tourisme était un bien de luxe et les
équipements pour recevoir un tourisme « rare » étaient largement suffisants. Le
qualitatif est le critère que cette élite contribue à mettre en avant dans le but de
profiter de leurs temps et argents.
Ce n’est qu’à partir de la deuxième moitié du XX siècle que le tourisme a
connu son réel développement. Cela est dû essentiellement à :
1) Une rapide croissance économique durant les Trente Glorieuses : La hausse
du pouvoir d'achat a favorisé l'accession au tourisme à de nouvelles
catégories sociales. Le temps libre augmente à la faveur de la croissance des
générations de retraités et de l'extension de la durée des congés payés pour
les plus jeunes.
2) Le développement des moyens de transport qui a permis la réduction des
coûts de déplacement.
Ces facteurs ont facilité l'accès au tourisme à toutes les catégories sociales.
Ce qui traduit la transition d'un tourisme délite à un tourisme de masse.
Aujourd’hui, le tourisme est devenu un loisir de masse. Il provoque les plus
importantes migrations que l'humanité ait jamais connues. Selon l'Organisation
mondiale du tourisme 898 millions de personnes ont voyagé hors de leur pays en
2007 à des fins touristiques9.

8
Mémoire online op cit
9
www.omt.org. Consulté le 07/01/2018
15
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Section 2 : Les formes de l’activité touristique


La typologie touristique est de plus en plus complexe. À l'origine, toutefois,
elle se limita au tourisme saisonnier, balnéaire, religieux, urbain et rural. La
complexité croissante du fonctionnement de la société conduisit à une
diversification extraordinaire de l'offre touristique. La variété des espaces
disponibles, la mobilité accentuée, la multiplicité des moyens de communication
et de transport, la prolifération des formes de loisir, l'éventail très large de
catégories d'usagers aboutissent à de très nombreuses formules de vacances.

2.1 Les formes de base de l’activité touristique selon l’OMT10

Il existe trois formes de base de tourisme : le tourisme interne, le tourisme


récepteur et le tourisme émetteur. Ces trois formes peuvent être combinées de
différentes manières pour donner ces formes supplémentaires : tourisme
intérieur, tourisme national et tourisme international.
a) Tourisme interne :
Le tourisme interne comprend les activités d’un visiteur résident dans les
limites du pays de référence. (Les résidents d'un pays se déplacent dans leur
propre pays).
b) Tourisme récepteur :
Le tourisme récepteur comprend les activités d’un visiteur non résident dans
les limites du pays de référence.
c) Tourisme émetteur :
Le tourisme émetteur comprend les activités d’un visiteur résident hors du
pays de référence
d) Tourisme intérieur :
 Le tourisme intérieur comprend le tourisme interne plus le tourisme
récepteur, soit les activités des visiteurs résidents et non résidents à l’intérieur

10
Selon OMT.
16
Chapitre I Généralités sur le tourisme

17
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Du pays de référence dans le cadre de voyages du tourisme interne ou


international.
e) Tourisme national :
Le tourisme national comprend le tourisme interne plus le tourisme
émetteur, c’est-à-dire les activités des visiteurs résidents à l’intérieur et en
dehors du pays de référence, dans le cadre de voyages du
tourisme interne ou émetteur.
f) Tourisme international :
Le tourisme international comprend le tourisme récepteur plus le tourisme
émetteur, c’est-à-dire les activités des visiteurs résidents en dehors du pays de
référence, dans le cadre du voyage du tourisme interne ou du tourisme émetteur,
et les activités des visiteurs non-résidents à l’intérieur du pays de référence dans
le cadre de voyages du tourisme récepteur.

2.2 Les formes classiques de l’activité touristique

Afin de répondre à la diversité de la demande et aux goûts de chacun, le


tourisme a été segmenté en différents secteurs que nous pouvons présenter
comme suit :
 Le tourisme balnéaire :
Le tourisme balnéaire c'est le tourisme des vacances au bord de mer. Il
constitue la forme la plus populaire et la plus ancienne dans le monde,
notamment sur les littoraux de l’Europe du Sud, de Floride et de Californie.
Le produit touristique balnéaire s’est basé dans le passé sur le charme des
sites, sur le climat et sur la qualité des hébergements. Avec la démocratisation
des flux, d’autres critères déterminent le choix de la destination : l’équipement
culturel et sportif, ainsi que les manifestations récréatives des stations.11

11
Roland HOCHSTRASSER : «  Les défis du tourisme suisse, une nouvelle façon de communiquer dans le
marché globale », université de LAUSANNE.2002, page 28.PDF
18
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Le choix de ce type de tourisme se fait généralement sur la base des données


climatiques. Les côtes méditerranéennes ou tropicales se prêtent bien à ce genre
d’exercice balnéaire et sont dès lors retenues plus que les autres littoraux.
Cette forme de tourisme est parmi les premières formes touristiques apparue
en France (1824), sauf que le ministère du tourisme en France préfère utiliser la
dénomination tourisme littoral, afin de ne pas inclure seulement les stations
balnéaire.
Aujourd’hui, le tourisme balnéaire connaît une massification importante.
Cela a des conséquences importantes sur le milieu marin et terrestre. Il se
manifeste par une très forte consommation d’espace par les hébergements et les
infrastructures annexes, une urbanisation dense et hétérogène qui a un impact
important sur le paysage, entraînant la pollution d’un environnement vulnérable.
 Le tourisme de montagne :
Le tourisme montagnard, ou tourisme de montagne, est le tourisme dans les
massifs montagneux. Les origines du tourisme montagnard remontent au
XIXème siècle avec l'avènement de la montagne comme lieu de détente.
C’est un tourisme qui englobe thermalisme et climatisme, il concerne aussi
les activités sportives qui contribuent à l’animation de la montagne en offrant
aux touristes des bienfaits thérapeutiques ; le repos et la détente par le climat et
l’air pur qui y règne.
Comme le tourisme balnéaire, le choix du tourisme de montagne se fait
selon les caractéristiques climatiques mais aussi topographiques, ce dernier a
une grande importance dans le choix de la réalisation des stations.
Le tourisme de montagne possède par contre des spécificités par rapport au
tourisme balnéaire, comme :
Une fréquentation plus concentrée dans un nombre relativement restreint de
stations et un coût élevé qui limite cette forme de tourisme aux pays riches ;
Les montagnes attirent aussi des millions de touristes pendant l’hiver,
offrant ainsi une double saison qui les distingue du littoral. Pour les stations
19
Chapitre I Généralités sur le tourisme

alpines, l’hiver constitue le principal marché en termes de volume de


fréquentation et de dépenses des touristes.
Le tourisme montagnard est à double tranchant. D'un côté, grâce au
tourisme, les habitants de ces régions peuvent vivre des recettes touristiques et
endiguer la migration vers la vallée. D'un autre côté, il nécessite de contrôler les
flux touristiques afin de préserver l'environnement. Il faut aussi songer à
l'impact sur les populations locales et leurs cultures.
 Le tourisme d’affaire :
Le tourisme d’affaire est le tourisme que pratique l’homme d’affaires quand
il développe ses activités mercantiles ou professionnelles et profite de
l’opportunité pour s’imprégner du paysage, de la culture, de la terre, du
divertissement…
Autrement dit, c’est le tourisme où « le visiteur réalise le voyage touristique
pour les besoins de sa profession ou de l’activité économique de l’unité de
production pour laquelle il travail : de plus, la décision de faire le voyage et son
financement relèvent souvent de quelqu’un d’autre que la personne en
déplacement pour affaire ».
Le tourisme d’affaires se déroule donc dans un contexte professionnel et
peut avoir des buts variés : rencontres commerciales, scientifiques, sociales ou
politiques. Le marché des congrès privilégie des villes comme Paris, Genève,
New York ou Londres.
La raison principale de ce type de tourisme peut être aussi : les congrès, les
conférences, les séminaires, les colloques, les conventions, les foires et réunions.
L’enjeu économique lié à cette forme de tourisme est important et il est
strictement lié au tourisme urbain et il est développé particulièrement dans les
grandes villes.

20
Chapitre I Généralités sur le tourisme

 Le tourisme urbain : 
Les villes sont des destinations touristiques importantes, attirant des dizaines
de millions de visiteurs chaque année comme Paris et New York.
L’apport financier est remarquable dans ce type de tourisme, ceci grâce au
fait que le tourisme urbain englobe deux formes de tourismes particulièrement
dépensières : le tourisme culturel (visites des musées, spectacles) et surtout le
tourisme d’affaires et de congrès. Dans ce cas-là, la dépense journalière d’un
congressiste serait de 3 à 5 fois supérieure à celle d’un visiteur classique.12
Le tourisme urbain tel que défini par Kadri BOUALAM est : « Le tourisme
urbain est l’ensemble des ressources et activités touristiques implantées en ville,
stations mises à part, et proposées aux visiteurs extérieurs. De ce fait, il concerne
toute personne visitant une ville en dehors de son environnement habituel à des
fins de loisir, d’affaires et autres motifs »13, ce type de tourisme se caractérise
par plusieurs critères à s’avoir :
- La ville est le premier espace fréquentés par les touristes ;
- Le milieu naturel joue un rôle moindre pour le tourisme urbain ;
- Ce type est généralement qualifier du tourisme d’affaire et culturel.
 Le tourisme culturel :
Le tourisme culturel est celui dont le voyage s'effectue dans le but de
satisfaire des besoins culturels dont la motivation principale de ce type de
déplacement est la recherche de connaissances et d’émotions par la découverte
d’un patrimoine. Le patrimoine est représenté par tout ce qui mérite d’être
conservé, donc par les composantes matérielles et immatérielles de l’identité
d’une société humaine.
Les touristes culturels quelque soient leurs âges ou leurs catégorie
socioprofessionnelle font partie, en général, d'une catégorie de visiteurs qui a un

12
Roland HOCHSTRASSER : «  Les défis du tourisme suisse, une nouvelle façon de communiquer dans le
marché globale », université de LAUSANNE.2002, page 33 PDF.
13
KADRI Boualem, Revue de recherche en tourisme N°26-3, chroniques, p76-
79, « www.teoros.revues.org »
21
Chapitre I Généralités sur le tourisme

bon niveau d'instruction et ressemble à la plupart des visiteurs des musées,


monuments et sites historiques. Parmi les pratiquants du tourisme culturel on
peut trouver aussi des publics ayant une bonne aisance financière et des
membres de professions intellectuelles. Le tourisme culturel fait son chemin
mieux que les autres types de tourisme.
Les origines du tourisme culturel remontent au XIX siècle. Il était pratiqué
par les touristes britanniques envoyés en Europe pour un « tour » motivé par une
découverte du continent indispensable à leur éducation. De ce fait, nous
pouvons le qualifier de la forme de tourisme la plus ancienne.
Parmi les principaux thèmes du tourisme culturel nous pouvons citer :
- L’étude d’une langue: le but du séjour est l’acquisition d’une langue
sur la base d’un programme prédéfini. Cette expérience donne la
possibilité de mieux connaître les spécificités et la culture du pays
visité.
- Les études : le tourisme d’études est un déplacement motivé par une
demande d’études qui peut avoir différentes formes comme un cours
de vacances ou un cours de perfectionnement.
- L’histoire : le but de la visite est la visite de lieux de mémoire
comme la côte de Normandie ou la visite des témoignages
archéologiques ou d’autres monuments. La découverte d’une ville,
d’une région, d’un pays ou d’un musée particulièrement reconnu.
 Le tourisme religieux :
Appelé aussi tourisme de foi, le tourisme religieux est une forme du
tourisme, où les gens voyagent individuellement ou en groupe de pèlerinage vers
un lieu de dévotion, vers un endroit tenu sacré selon la région.
La plus grande forme dans le monde du tourisme religieux a lieu au
pèlerinage annuel du HADJ à la MECQUE, Arabie saoudite. Tandis que les

22
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Modernes touristes religieux sont plus en mesure de visiter les villes saintes et
des lieux saints dans le monde entier.
 Le tourisme de masse :
La démocratisation du tourisme a donné naissance à une nouvelle forme de
tourisme appelé « le tourisme de masse ». Ce dernier est un tourisme caractérisé
par une très forte demande. Cette pressante demande est dû essentiellement à :
Le progrès technique quasi-ininterrompu depuis la révolution industrielle
entraîne une meilleure productivité qui à son tour permet une réduction du temps
de travail, donc un accroissement du temps libre propice aux loisirs.14
Le développement des moyens de transport (automobile, avion), autre
résultante du progrès technique, favorisant le tourisme : l’espace qui peut être
parcouru s’élargit, le coût des déplacements s’abaisse.
L’insertion des congés payés annuels (En 1936, l’adoption par
l’Organisation Internationale du Travail (OIT) de la Convention no 52 sur les
congés payés, signera le point de départ du tourisme social. Le principe de cette
convention sera également repris dans la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme de 1948 où l’on affirme que « toute personne a droit au repos et aux
loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des
congés périodiques).
Dans un premier temps, la demande était caractérisée par une tendance
d’uniformisation, c’est l’ère d’un tourisme indifférencié caractérisé aussi par la
participation de toutes les catégories socioprofessionnelles. Puis
progressivement la demande a commencé à devenir variée autrement dit, c’est
une demande multiforme (demande évolue avec un consommateur toujours plus
soucieux du rapport qualité-prix). Et par conséquent une offre plus diversifiée
dans le but de répondre à toute la demande.

14
SPINDNER(J), DURAND (H) ; « le tourisme de masse au XXIe siècle », édition l’Harmattan ,2003 page
31
23
Chapitre I Généralités sur le tourisme

 Tourisme de santé :
Cette forme de tourisme a comme objectif l’amélioration de niveaux de
santé en utilisant des séjours qui intègrent soins curatifs et soins préventifs. Tout
au long de son histoire, ce tourisme s’est exprimé à travers diverses formes,
connaissant un grand essor en Europe au XIXe siècle.
Le tourisme de santé date de l’époque des Romains où on constatait une
forte fréquentation des stations thermales à des fins de soins. Ce tourisme a
connu un essor considérable dans le temps surtout après l’apparition de la
chirurgie esthétique qui a fait de certains pays tel que la Tunisie des destinations
préférées pour l’armateur de l’esthétique.

2.3 Les nouvelles formes de l’activité touristique

La diversité et la complexité de la demande touristique a donné naissance à


de nouvelles formes de tourisme à savoir :
a) Le tourisme durable :
Ce type de tourisme peut être défini comme « un tourisme soucieux de
respecter l'environnement, répondant aux besoins des loisirs humains, tout en
protégeant et en conservant les milieux d'accueil, sans pour autant les nécessités
économiques et socioculturelles de tous les acteurs concernés par les activités
touristiques ».15
Il y a aussi l’écotourisme, qui est une forme du tourisme durable. Il est un sous
ensemble du tourisme de nature, qui respecte une certaine éthique dont les
composantes sont la protection de la nature et les retombées directes aux
populations locales leur permettant de contribuer à leur bien-être.
C’est à dire qu'il tend à minimiser l'impact sur l'environnement naturel pour
sa préservation à long terme.
Mais il ne se contente pas d'une approche écologique passive (économie
d'énergie, utilisation d'énergies renouvelables, traitement des rejets)

15
www.memoireonline.com consulté le 07/01/2018
24
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Il implique également une participation active des populations locales et des


t o u r i s t e s à des a c t i o n s de sauvegarde et d'éducation à la sauvegarde de la
biodiversité (reforestation, protection de la faune et de la flore, réintroduction
d'espèces menacées).16
b) Le tourisme solidaire :
Le tourisme solidaire est fondé sur le respect de la personne, des cultures et
de la nature avec l’objectif de profiter directement aux pays du Sud, en
valorisant les ressources et le patrimoine locaux. Il s’inscrit dans une logique de
développement des territoires et d’implication des populations locales dans les
différentes phases du projet touristique.
c) Le tourisme équitable :
Le tourisme équitable s’applique sur les principes du commerce équitable.
Les opérateurs touristiques sont en partenariat direct avec les communautés
locales, qui sont rémunérées équitablement et participent directement à
l’élaboration commune et à la gestion des séjours.
d) Tourisme gastronomique :
Le tourisme gastronomique est en pleine expansion. La curiosité
gastronomique peut s’avérer un facteur important dans le choix d’une
destination. Elle peut même en déterminer à elle seule le voyage, mais la plupart
du temps elle se combine avec d’autres activités.
Nombreuses sont les « routes du vin » qui permettent de découvrir une
région grâce à cette thématique. Les fêtes peuvent accompagner la gastronomie,
attirant-elles aussi des flux touristiques importants, tout en consolidant la
renommée de la région. Il suffit de penser à la fête de la Bière à Munich.17
La cuisine fait partie des richesses et valeurs de différents pays. En outre,
actuellement, le milieu culinaire est mis en exergue par les nombreuses.

16
Belbacha Mohamed Lamine  ;« La capacité de charge touristique au sein de la démarche du projet urbain
pour un tourisme durable- Cas de Constantine » ; ; Mémoire de Magistère, université Mentouri de Constantine ;
Juin 2011 ; page 17 .PDF
17
Roland HOCHSTRASSER  opcit, page 37.
25
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Émissions de télévisions mettant en compétitions des cuisinés. Ce type de


tourisme regroupe l’ensemble des boissons et des plats traditionnels. Car de
nombreux touristes en demandent. Ils aiment ce type de voyage pour découvrir.
e) Tourisme social :
Le tourisme social est « l'ensemble des rapports et des phénomènes résultant
de la participation au tourisme et en particulier de la participation des couches
sociales à revenus modestes. Cette participation est rendue possible, ou facilitée,
par des mesures d'un caractère social bien défini »18.
Il se réfère aux programmes, aux réalisations et aux actions qui visent à
rendre effectifs le droit aux vacances et l’accessibilité au tourisme à tous les
groupes de population, notamment les jeunes, les familles, les retraités, les
personnes aux revenus modestes, les personnes à capacité physique restreinte,
mais qui visent aussi la qualité de la relation entre les visiteurs et les
communautés d’accueil.
Le tourisme social inclut aussi les réalisations qui contribuent à rendre
accessible la pratique d’activités de plein air, notamment en faveur des jeunes. Il
a donc le mérite d’accroître la démocratisation du territoire pour des fins récrés
touristiques mais aussi socio-éducatives. Il recouvre aussi les mesures mises en
place par les gouvernements de divers pays pour encourager le départ en
vacances et qui sont souvent le résultat de luttes menées par des syndicats, des
associations, des groupes communautaires.
Les activités touristiques peuvent être aussi regroupées en fonction
d’éléments différents, tels que les moyens de transport, la destination, la taille du
groupe, la durée, et autres. Cela donne naissance à d’autres formes de tourisme

18
Organisation Internationale du Tourisme Social (www.bits-int.org)
26
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Section 3 : Les acteurs de l’activité touristique


Ce qui frappe aujourd’hui dans le système récréatif, c’est le grand nombre et
la diversité des acteurs qui relèvent tant du secteur public que du secteur privé.
Dans le cadre du tourisme ; GEORGES CAZES19 propose une
classification d’acteurs en deux catégories : une première catégorie qui relève du
commercial comprenant ceux qui suscitent, acheminent, encadrent et accueillent
les touristes et une seconde catégorie qui relève du territorial regroupant les
partenaires locaux.
Afin de simplifier la tâche, nous avons jugé utile de classifier les acteurs les
plus influents dans le monde du tourisme en trois principales catégories : les
voyagistes, les hébergeurs et les transporteurs.
Chaque acteur joue un rôle précis dans cette toile d’araignée depuis la
création du produit touristique jusqu’à sa consommation. Afin de résister à la
concurrence internationale, une concentration de ces acteurs en un seul réseau
avec des modalités de fonctionnement spécifiques s’avère nécessaire.

3.1 Les voyagistes :

La profession principale et classique des voyagistes consiste en général à


vendre des offres de voyage à leurs clients, soit directement, soit par le biais de
leurs agences de distribution implantées dans le monde entier. Ils proposent
différentes formules allant du vol sec jusqu’au forfait. Ils peuvent être
généralistes, spécialistes par le produit qu’ils offrent ou encore spécialistes par la
destination. Ils sont composés essentiellement des tours opérateurs et des
agences de voyages.

19
GEORGES CAZES, « Fondements pour une géographie du tourisme et des loisirs », Edition Bréal,
Novembre 1992, p74-75.
27
Chapitre I Généralités sur le tourisme

3.1.1 Les tours opérateurs 


Le tour opérateur peut être défini comme étant un organisateur de voyage
qui a un statut juridique d’une agence de voyages, d’une association ou d’un
transporteur autorisé.
C’est une entreprise touristique commerciale spécialisée dans la fabrication
de voyages à forfait. Le forfait est un produit complet, vendu à prix fixe par le
Tours Opérateurs, comprenant plusieurs prestations fournies par d’autres acteurs
touristiques.
A la différence de la plupart des agences de voyage, les Tours Opérateurs,
sont généralement des entreprises à grande dimension, très concentrées à
l’échelon national et international.

3.1.2 Les agences de voyages


Les agences de voyages sont des entreprises commerciales qui ont pour
activité principale la vente des produits touristiques auprès des consommateurs.
Elles sont rémunérées sur les ventes qu’elles réalisent, par une commission.20
L’activité économique des agences de voyages est organisée autours de la
vente des titres de transport aérien, maritime et terrestre pour augmenter leurs
recettes (billetterie).
Certaines agences de voyages proposent d’autres prestations comme la vente
d’assurance, les réservations auprès des hôtels et des résidences meublées, la
location des voitures, la réception et l’accueil des touristes.

3.2 L’hébergement réceptif  

L’hébergement réceptif constitue une base parmi les autres de l’activité du


tourisme, même s’il est considéré comme un segment du produit touristique.

20
FRANCOIS VELLAS « Economie et politique du tourisme international » ; Edition Economica 2002 ;
p110.

28
Chapitre I Généralités sur le tourisme

Il comprend une gamme très variées constituées d’hôtels et de maisons


d’hôtes, des résidences secondaires marchandes, des résidences meublées et
plusieurs autres formes d’hébergement.
Plusieurs critères de classification des structures d’hébergement touristique
peuvent être utilisés21 :
- Hébergement bâti ou non bâti : c'est-à-dire hôtel, résidence
secondaire, centre de loisir ou camping, caravaning, croisières ;
- Hébergement individuel ou collectif : résidence secondaire ou village
de vacance ;
- Hébergement à but lucratif ou non lucratif : hôtellerie ou colonie de
vacances, village vacance famille.

3.2.1 Les hôtels et les maisons d’hôtes 


L’hôtel peut être défini comme un établissement commercial d’hébergement
qui offre des chambres ou des appartements meublés en location soit à une
clientèle de passage soit à une clientèle de séjour par une location à la nuit, à la
semaine ou au mois mais qui, sauf exception n’y élit pas domicile. L’hôtel peut
comporter un service de restauration, bar et des services complémentaires. Il
peut être exploité toute l’année ou de façon saisonnière.
Pour ce qui est des maisons d’hôtes qui constituent une nouvelle forme
d’hébergement elles peuvent être définies comme étant un établissement édifié
sous forme d’une ancienne demeure, ou d’une villa et situé soit en médina, soit
dans des itinéraires touristiques ou dans des sites de haute valeur touristique. La
maison d’hôtes offre en location des chambres et/ou suites équipées. Elle peut
également offrir des prestations de restauration et de services d’animation et de
distraction. Cette forme d’hébergement dont le nombre augmente de jour en
jour, est un acteur influent dans le domaine de l’hébergement.

21
FRANCOIS VELLAS ; op cit ; p76.
29
Chapitre I Généralités sur le tourisme

3.2.2 Les résidences secondaires marchandes et les résidences meublées 


Les résidences secondaires marchandes utilisées à des fins touristiques
peuvent être définies comme étant « des résidences utilisées exclusivement (ou
partiellement) par leurs propriétaires qui peuvent les mettre à la disposition des
tiers pour des vacances, des loisirs ou des activités professionnelles » 22et aussi
pour les Week-ends.
Les résidences secondaires implantées généralement à proximité des villes,
revêtent plusieurs formes comprenant les villas, les appartements et les chalets.
Elles forment avec les hôtels et les autres formes d’hébergement un acteur
touristique principal qui dispose d’une large clientèle au niveau mondial.
Quant aux résidences meublées, il s’agit de location de chambres et
d’appartements effectuée hebdomadairement ou mensuellement pour une durée
inférieure à trois mois. Il est nécessaire que le logement soit garni de mobiliers
suffisants garantissant un certain confort pour le touriste. Les résidences
meublées se sont développées au fil du temps dans les destinations touristiques
qui souffrent d’un manque dans l’infrastructure d’hébergement. Elles
représentent actuellement une part importante dans la capacité de l’hébergement
touristique à l’échelon mondial constituant une concurrence effective vis-à-vis
des hôtels et maisons d’hôtes.

3.2.3 Les autres formes d’hébergement 


En plus des formes précédentes, nous pouvons ajouter :
a) Les villages de vacances :

Il s’agit d’une forme d’hébergement faisant l’objet d’une exploitation


globale généralement créée par des associations à but non lucratif, destinée à
assurer des séjours de vacances et de loisirs.

22
Staff de L’OCDE, Mesurer le rôle du tourisme dans les pays de l’OCDE : Manuel de l’OCDE sur les
comptes satellite du tourisme et l’emploi, OCDE, Juillet 2000, p128.
30
Chapitre I Généralités sur le tourisme

b) Gites ruraux :
Sont des locaux réalisés par les agriculteurs dans leurs maison ou leurs
dépendances, destinés à la location saisonnière, ce phénomène est né avec le
retour à la nature, et à l’essor et au développement du tourisme vert.
c) Les campings :
Il s’agit d’une activité estivale qui nécessite l’aménagement de terrains
obéissant aux règles de l’urbanisme destinés à accueillir des tentes, des
caravanes, de petites résidences mobiles et d’habitations légères conçues pour ce
genre d’activité.

3.3 Les transporteurs

Le caractère essentiel du tourisme. C’est le transport qui rend techniquement


possible le déplacement. Le développement du transport a été considérable ces
dernières années, et a contribué à l’essor du tourisme qu’il soit individuel ou
collectif, maritime, ferroviaire, aérien ou routier le transport est devenu tout un
facteur de base dans l’économie qui dépasse largement le domaine strictement
touristique (transport des travailleurs, des marchandises)
Les transports peuvent être classés en quatre grands types :
- Transport ferroviaire 
- Transport aérien
- Transport routier
- Transport maritime.

3.4 Les acteurs indirects 

En plus de ces trois catégories principales d’acteurs, il est nécessaire de


signaler l’intervention des différents organismes et administrations. Ce sont les
acteurs indirects du tourisme.

31
Chapitre I Généralités sur le tourisme

3.4.1 Collectivités locales


Pour qu’une politique du tourisme soit menée efficacement qu’ils s’agissent
d’une station thermale ou balnéaire, de sports d’hiver ou encore d’un site moins
réputé- elle doit être initiée et soutenue par les élus locaux de la municipalité
Ces élus locaux permettent d’assurer les différents équipements qui
recouvrent une très grande variété de prestations : équipements culturels (musée,
bibliothèque, cinéma), équipement sportifs (piscine, golf, tennis), équipements
médicaux et paramédicaux (thalasso thérapie)23.

3.4.2 Les commerces classiques 


Pour qu’une station connaisse sa pleine activité, l’ensemble des commerces
doit être ouvert, cafés, alimentation, habillement, boutique de souvenirs,
bijouterie, parfumerie.
A leur tète la restauration qui constitue un des services nécessaire aux clients
et par là au développement du tourisme. Le plus souvent, il est pris en charge
par les différents lieux d’hébergement.

3.4.3 Les différents organismes du tourisme 


Ils regroupent un ensemble varié d’institutions internationales, nationales,
régionales, locales, privées, publiques, dont l’activité favorise le développement
du tourisme, parmi ces institutions il y a :
a) L’organisation mondiale du tourisme :
L'organisation est créée le 1er novembre 1974 après sa reconnaissance par 51
États. L'OMT compte aujourd'hui 155 pays et 7 territoires et plus de 400
membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements
d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques
locales.

23
YVES TINARD ; « Le tourisme, économie et management », edition : ediscience 1994. Page 5.
32
Chapitre I Généralités sur le tourisme

L’objectif fondamental de l’OMT est de promouvoir et de développer le


tourisme en vue de contribuer à l’expansion économique, à la compréhension
internationale la paix, à la prospérité ainsi qu’au respect universel et à
l’observation des droits et des libertés humaines fondamentales sans distinction
de race de sexe, de langue et de religion.24
b) Les offices du tourisme :
Dont le rôle principal est la promotion et le développement du tourisme dans
une zone donnée par :
- Le recueil et le traitement d’informations et de statistiques ;
- L’élaboration et le contrôle de la réglementation en matière
d’hébergement, d’agences de voyage et d’informations ;
- La préservation et la protection de l’environnement ;
- La promotion et la publicité dans le pays et à l’étranger.
c) L’organisation représentant une profession touristique au niveau
national et international :
- Fédération d’hôtelier ;
- Fédération de restauration ;
- Fédération des transports ;
- Fédération des agences de voyage.

24
FRANCOIS VELLAS « Economie et politique du tourisme international » ; Edition Economica 2002 ;
p176.
33
Chapitre II
Le tourisme montagnard
Chapitre II  Le tourisme montagnard

Section 1 : Le tourisme montagnard dans le monde

1.1 Définition du tourisme montagnard 

Le tourisme montagnard, ou tourisme de montagne, est le tourisme dans les


massifs montagneux. Les origines du tourisme montagnard remontent au XIXe
siècle avec l'avènement de la montagne comme lieu de détente. De nos jours, le
tourisme de montagne est le plus souvent associé au tourisme sportif, à cause
des sports d'hiver en hiver et d'activités sportives comme le rafting, le trekking
ou la randonnée pédestre en été.

1.2 Histoire et développement du tourisme montagnard

C’est dans la première moitié du XIXe siècle que le tourisme commence à


réellement se développer. Il va rester, pendant très longtemps, une activité
spécifique aux classes aisées et bourgeoises. Les Anglais sont à l’origine du
développement du tourisme, dans les littoraux, mais aussi et surtout dans les
régions montagnardes. Ils se lancent à la conquête des sommets alpins et en
1857 est créé le British Alpine Club, avant le Club Alpin français qui sera créé
en 1874. Ce sont donc les Anglais qui feront de Chamonix, en Haute Savoie, la
capitale de l’alpinisme et permettront un développement très rapide de
l’hôtellerie par les populations locales pour répondre à l’afflux de touristes. Les
séjours hivernaux dans les milieux montagnards deviennent de plus en plus
répandus. C’est d’ailleurs en 1841, 4 ans après l’inauguration de la première
ligne de transport de voyageurs entre Paris et Saint Germain en Laye qu’apparaît
le mot tourisme. Il est dit que le courant romantique des années 1840-1850 a
également joué un rôle dans l’attraction des hommes pour la montagne. Celui-ci
exalte la dimension esthétique des paysages d’altitude, la montagne étant alors

35
Chapitre II  Le tourisme montagnard

considérée comme un lieu de pureté, de retour aux sources et de communication


avec la nature. 25
Grâce aux vertus thérapeutiques des eaux thermales, de l’air pur des
montagnes, et de la recherche de santé, les stations thermales vont devenir très à
la mode pour la clientèle anglaise fortunée et vont ainsi se multiplier dans les
milieux montagnards26. Ainsi se créent les stations de Bath, en Angleterre,
Vichy et Plombières en France, Baden-Baden en Allemagne 27. Celles-ci sont le
point d’origine du développement du tourisme puisqu’elles vont mettre en place
un certain nombre d’activités comme l’alpinisme, les promenades en montagne,
l’exploitation des lacs pour attirer un maximum de visiteurs. De nombreuses
stations thermales en Autriche et en France vont également développer les sports
d’hiver à la fin du XIXe siècle. Jusqu’en 1930, on parle pour le tourisme
montagnard d’un tourisme dit de « première génération » caractérisé par une
urbanisation spontanée, non vraiment contrôlée.
Dans l’entre-deux-guerres, le tourisme montagnard va connaître une réelle
accélération et va peu à peu se démocratiser. Les congés payés en 1936 sont un
facteur important dans cet essor du tourisme qui jouera à la faveur du
développement de nouvelles structures d’aménagement du territoire (lignes de
chemin de fer notamment). On parle alors d’un tourisme de « seconde
génération » avec un développement de stations à plus haute altitude. Celui-ci
est marqué par l’essor des sports d’hiver. L’invention du téléski débrayable en
1936 et la volonté de certains élus locaux de diversifier l’activité économique
relancent ainsi les stations de sports d’hiver. C’est après la Seconde guerre
mondiale et surtout après la reconstruction que la démocratisation du tourisme
va réellement se produire. 28
25
BLOC-DURAFFOUR Pierre& MESPLIER Alain, Le tourisme dans le monde, Paris, Bréal, 7e édition,
2009
26
JAMOT Christian, Thermalisme et villes thermales en France, Clermont-Ferrand, Presses universitaires
Blaise Pascal, 1988
27
KNAFOU Rémy & et STOCK Mathis, « Tourisme », Dictionnaire de la géographie et de l'espace des
sociétés, Paris, Belin, 2003
28
SACAREAU, Isabelle, La montagne : Une approche géographique, Belin, Paris, 2003
36
Chapitre II  Le tourisme montagnard

L’essor économique des Trente Glorieuses qui permet une hausse de pouvoir
d’achat va favoriser l’accession au tourisme de nouvelles classes sociales.
L’amélioration du niveau de vie et l’urbanisation croissante vont donner aux
populations un désir important d’évasion, auquel les espaces montagnards
peuvent ainsi répondre

1.3 Les différentes pratiques en montagne 


a) La spéléologie :

La spéléologie est l'activité qui consiste à repérer, explorer, étudier,


cartographier et visiter les cavités souterraines, puis à partager ses
connaissances. Celui qui pratique ainsi est appelé un spéléologue. La spéléologie
est donc une activité à multiples facettes : scientifique, sportive, technique,
contemplative. Elle se pratique principalement dans les régions karstiques.
Cependant les spéléologues s'intéressent aussi aux cavités tectoniques,
volcaniques, glaciaires et anthropiques. 
Aujourd'hui la spéléologie se pratique également comme un loisir de nature,
démocratisé, où certaines cavités deviennent des « classiques », topographiées
par les spéléologues mais visitées aussi bien par les spéléologues que par des
centres de vacances, des familles ou des professionnels de l'industrie du loisir
avec leurs clients.29
b) L’alpinisme :

Pratique sportive qui consiste à gravir les montagnes à l'aide de ses propres
membres. Pas forcément pour en atteindre le sommet, mais pour parcourir une
voie. L'alpinisme se pratique généralement encorder à deux. L'homme de tête
qui guide la corde est dit premier de cordée et en position d'assurer le second de
cordée.30
c) La randonnée :

29
Fédération Française de Spéléologie https://ffspeleo.fr/ consulté le 26/01/2018
30
http://www.skitour.fr/dico/alpinisme consulté le 26/01/2018
37
Chapitre II  Le tourisme montagnard

La randonnée est un loisir, permettant de découvrir la nature, à pied, à vélo,


à cheval, en roller et en ski. La randonnée associe activité physique et /ou sport
et découverte.31
La randonnée pédestre est un loisir aux multiples avantages : non seulement
elle permet de s’oxygéner et de découvrir de nouvelles régions, mais elle est
aussi largement accessible et peut se pratiquer en famille.
Elle ne requiert aucune préparation physique particulière pour des randonnées de
5 à 15 kilomètres et Elle offre une activité idéale pour se maintenir en forme,
même en marchant à son rythme , naturellement, le degré de préparation et le
matériel à emporter dépendent de la durée et de la difficulté du parcours
envisagé32
d) Le trekking :
Le trek n’est pas simplement une randonnée à pied dans des régions de forte
altitude. C’est bien plus que cela. On y trouve les notions d’autonomie et de
temps. C’est aussi l’envie de s’en aller, loin de tout, faire le vide, lâcher prise, se
détendre, se ressourcer. Communier avec la nature et partager avec les habitants.
Partir pour la découverte approfondie d’une région, à la rencontre d’ethnies
oubliées ou inconnues. C’est l’occasion de se lier avec le guide et les
compagnons d’aventure, bien que le trek ne soit pas une affaire de sportifs
chevronnés, il est important d’être en forme physiquement. Choisir évidemment
un circuit au vu de ses capacités et y aller progressivement.
Un entraînement quelques semaines avant le départ est conseillées. Par
exemple, plusieurs séances hebdomadaires de footing amélioreront, le souffle,
l’endurance, et rendront moins fragiles les articulations. Fortement déconseillé
aux personnes qui ont une intolérance au soleil et qui souffrent de l’altitude.

31
https://www.irbms.com/mieux-connaitre-la-pratique-de-la-randonnee/ consulté le 26/01/2018
32
La Randonnée Pédestre : Guide Pratiquehttps://www.gralon.net/articles/sports-et-loisirs/montagne/article-
la-randonnee-pedestre---guide-pratique-1770.htm consulté le 26/01/2018
38
Chapitre II  Le tourisme montagnard

Le trekking est bénéfique pour la circulation sanguine, l’oxygénation des


poumons, la souplesse des articulations, le renforcement des muscles. Pour
compléter le tout, il favorise aussi la perte des kilos superflus33.

e) Le ski alpin :

L'adjectif alpin vient de l'origine de ce sport, qui fut créé dans les Alpes.
Le ski alpin est un sport qui se pratique essentiellement en hiver et dans les
montagnes, sur de la neige, et consiste à descendre une pente. Chaque personne
utilise un ski à chaque pied. Pour mettre des skis, on doit se procurer des
chaussures spécifiques aux skis (chaussures de skis) qui s'attachent aux skis
grâce à des fixations.

33
http://sportshopforever.com/blog/trekking/ consulté le 26/01/2018
39
Chapitre II  Le tourisme montagnard

Section 2 : Le tourisme montagnard en Algérie

2.1 Les parcs nationaux en Algérie

a) Parc national de Theniet El Had :


Cette aire protégée créée le 23 juillet 1983 d’une superficie de 3 425
hectares renferme l’unique cédraie occidentale, qui constitue une barrière sud du
domaine méditerranéen et qui offre des curiosités botaniques intéressantes, telles
que le mélange unique de cèdre et de pistachier de l’Atlas. C’est également le
seul endroit dans le pourtour méditerranéen où le chêne liège monte à plus de 1
600 m ; la faune très diversifiée, est constituée de lapin de garenne, lièvre,
chacal doré, l’aigle royal, faucons. Sans parler de la présence de gravures
rupestres datant de plus de 8.000 ans.34
b) Parc national du Djurdjura :
Créé le 23 juillet 1983, d’une superficie de 18 550 ha. C’est un parc de
montagne avec des escarpements rocheux d’une rare beauté; Il constitue un des
parcs les plus riches en oiseaux d’Algérie du nord et renferme de belles futaies
millénaires de cèdre de l’Atlas et une végétation accompagnatrice riche et
diversifiée. On y trouve également des peuplements endémiques notamment de
pin noir.
c) Parc national d’El Kala :
Créé le 23 juillet 1983, le parc d’El Kala, le plus vaste parc national du nord
du pays est constitué d’une mosaïque d’écosystèmes marins, dunaires, lacustres
et forestiers d’une superficie de 76 438 hectares. Il constitue un des derniers
refuges du cerf de Barbarie. L’avifaune très remarquable grâce à un complexe
de zones humides de notoriété internationale dont 5 inscrits sur la liste Ramsar
relative à la convention sur les zones humides. Une frange marine riche en corail
et en poissons.35
34
Direction générale des forets pdf
35
Direction générale des forets pdf
40
Chapitre II  Le tourisme montagnard

d) Parc National du Belezma :


Le site créé le 3 novembre 1984 se caractérise par la présence de grandes
étendues de cèdre de l’Atlas dans une zone de grandes influences sahariennes et
méditerranéennes, il se caractérise par une flore et une faune remarquable et la
présence d’un patrimoine archéologique et historique d’une valeur inestimable.
Il s’étend sur une superficie de 26.250 hectares.36
e) Le parc de Chréa :
Il est créé le 23 juillet 1983 d’une superficie de 26 587 ha. Il se caractérise
par une belle cédraie, mélangé par endroit avec des sujets centenaires d’if et de
houx ; ainsi que par la présence de gorges et cascades impressionnantes.
La faune est très riche et diversifiée, à l’image du singe magot.
f) Parc national de Taza :
Créé le 3 novembre 1984 sur une superficie 3807 hectares, le parc de Taza
s'ouvre sur la méditerranée sur une distance de 9 kilomètres de côtes, de plages
et de corniches spectaculaires. Il représente l’unique aire classée qui abrite des
chênaies pures et mixtes de Chêne zen, de Chêne afares et de Chêne liège C’est
celui qui possède également un taux de boisement le plus élevé d’Algérie, avec
une grande diversité biologique. Le site est riche d’une faune dont le Singe
magot, la sittelle kabyle, le Renard roux, des rapaces et des oiseaux d’eau.37
g) Parc national de Gouraya :
Créé le 3 novembre 1984, le Gouraya est le dernier contrefort de la chaîne
calcaire kabyle, s'étendant sur une superficie de 2 080 hectares et représente un
réservoir de biodiversité. Il est caractérisé par des sites et paysages naturels de
falaises uniques en Algérie ; une partie marine s’allongeant sur environ 11,5 km
dans la remarquable baie de Bejaïa et un milieu lacustre de 2,5 hectares. On y
trouve également des monuments historiques et archéologiques importants.38

36
Direction générale des forets
37
Direction générale des forets
38
Direction général des forets
41
Chapitre II  Le tourisme montagnard

h) Parc national de Tlemcen :


Le parc national de Tlemcen est créé le 12 mai 1993 sur une superficie de 8
225 hectares pour la conservation des subéraies, peuplements reliques, de la
zenaie évoluant dans un microclimat humide, de la pinède, du reboisement âgé
de 110 ans et des sites naturels d’une grande curiosité comme les grottes et les
monuments historiques d’une valeur inestimable.39
i) Parc national du Tassili :
Le parc du Tassili a avant tout un caractère archéologique, une multitude de
gravures et peintures rupestres, les derniers cyprès de Duprez, de grands
mammifères, le mouflon à manchette de nombreuses gazelles dans les grands
oueds du Tassili et des poissons dans les gueltas.40
j) Parc national de l’Ahaggar :
Le parc de L’Ahaggar est créé le 3 novembre 1987, il est classé pour ses
richesses archéologiques, pariétales, historiques, faunistiques, géologiques, et
paysagères d'importance nationale et internationale.41

39
Direction générale des forets
40
Direction générale des forets
41
Direction générale des forets pdf
42
Chapitre II  Le tourisme montagnard

2.2 Les reliefs en Algérie

a) L’atlas tellien :
De la frontière marocaine à Alger, L’Atlas tellien ne constitue pas une
chaîne de montagnes continue, il est découpé au voisinage de la mer par une
série de plaines : plaine d’Oran, du Sig et du Chélif en Oranie, plaine de la
Mitidja autour d’Alger.
Entre ces plaines, se dressent les petites hauteurs du Sahel oranais et
algérien, qui tombent à pic dans la mer et forment une cote abrupte et rocheuse :
les baies (Oran, Arzew, Alger) sont rares et peu abritées.
Au sud de ces collines du sahel, se trouvent des petits massifs montagneux,
plus élevés : monts du Tessala, de Tlemcen. Le massif de l’Ouarsenis, qui atteint
près de 2.000 mètres, est le plus important.
Entre ces massifs s’étendent des plaines intérieures plaines de Tlemcen, de
Sidi-Bel-Abbès, de Mascara, de Médéa.
D’Alger a la frontière tunisienne, l’atlas tellien devient plus élevé plus
massif les plaines sont rares la plus vaste est celle de Bône. Dans cette région les
montagnes les plus imposantes sont celles de la Kabylie Elles comprennent :
Le long de la cote, la grande Kabylie ou Djurdjura le plus haut sommet de
tout l’atlas tellien au Sud-est de la vallée de la Soummam, la chaîne de la petite
Kabylie prolongée par la chaîne des bâbords.
L’atlas tellien se continue, au voisinage de la Tunisie par les monts
constantinois.
A travers ces montagnes, la circulation est facile grâce aux vallées
transversales qui les découpent et qui permettent de passer de la cote aux hautes
plaines.42

b) Les hautes plaines :


42
Wiképedia consulté le 26/02 2018
43
Chapitre II  Le tourisme montagnard

Elles s’étendent entre l’Atlas tellien au nord et l’Atlas tellien au nord et


l’atlas saharien au sud. Elles sont très larges dans le département d’Oran, ou les
deux Atlas s’écartent beaucoup d’un de l’autre. Elles forment d’immense
entendues plates et monotones.
Des « chottes » salés (chott écha-chergui, chott el hogna) y occupent de
vastes espaces. Dans le constantinois, les hautes plaines sont plus, élevés (600 à
800 mètres) et rétrécies par le rapprochement des deux chaînes de l’Atlas Tellien
de l’Atlas saharien. 43
c) L’Atlas Saharien :
Cette chaîne de montagnes est peu élevée à l’Ouest, les principaux massifs
sont le djebel-amour (1600 mètres) et les monts d’ouled-Nail.
Au-delà de la région de Biskra et du chott El-Hodna s’étend le massif de
l’Aurès, formé de chaînon parallèle, qui atteignent 2000 mètres d’altitude.
d) Le Sahara Algérien :
Le Sahara est un des plus grands déserts du monde .il est limité au Nord par
l’atlas Saharien et la région des chotts, et s’étend au sud jusqu’à la frontière de
l’Afrique occidentale Française.
Il comprend dans sa partie nord, de vastes plateaux pierreux ou « hamadas » et
des cuvettes occupées des dunes, Ces dunes sont très étendues dans la région du
grand Erg oriental.
La région voisine de la frontière Tunisienne est occupée par la vaste
dépression des chotts : chott Melguir.
La partie centrale du Sahara Algériens est formée par me vaste massif
montagneux du Hoggar qui atteint 3000 mètres, là s’étendent les Tanezrouft,
immense plaine sous eau, et « les regs »   de gravier, qu’in ne traverse pas
facilement qu’aven des automobiles.44

43
Géographie de l’Afrique du nord E .prigent p4
44
Géographie de l’Afrique du nord E .prigent p5
44
Chapitre II  Le tourisme montagnard

Section 3 : Les impacts du tourisme sur les régions montagneuses

3.1 Impacts positifs du tourisme en zone de montagne

Le tourisme se fraie une place de plus en plus grande. Son importance se


mesure aussi bien par la valeur ajoutée générée, par le nombre d’emplois créés
que par les effets induits et entraînants sur les autres secteurs (transport, énergie,
agriculture, artisanat, commerce).45

3.1.2 Tourisme en zone de montagne et emploi


La progression du tourisme favorise de manière directe le développement
local dans la mesure où elle se traduit par la création de nouveaux emplois
touristiques L’un des principaux objectifs de toute politique de développement
étant de minimiser le taux de chômage.
L’avantage le plus évident et le plus direct du tourisme est la création
d’emploi et la possibilité pour les employés en tourisme de la région d’accroître
leurs revenus et leur niveau de vie. Il reste donc un secteur à forte densité de
main-d’œuvre susceptible, en conséquence, d'offrir de nouvelles opportunités en
termes d'emplois et de qualifications, parmi les jeunes en particulier.
Ces emplois peuvent être :
 Emplois directs :
Ce sont les emplois engendrés directement dans le secteur touristique et
hôtelier, dans la restauration, l’hébergement, les transports.
 Emplois indirects :
Le tourisme peut créer de nombreux emplois indirects, particulièrement dans
l’agriculture, les métiers artisanaux, les transports et la distribution, les
industries agro-alimentaires, certaines industries légères locales et dans les
entreprises touristiques.

45
Tourisme et montagne : guide pratique pour gérer les impacts environnementaux
Conservation international
45
Chapitre II  Le tourisme montagnard

 Emplois induits :
Ce sont les travailleurs qui ne sont pas directement en relation avec le
tourisme mais qui voient leurs activités augmenter via la demande touristique
(écoles de formation, hôpitaux, entreprises de bâtiments, bureaux de change,
boutique de souvenirs, publicité).

3.1.3 Tourisme en zone de montagne, une source de revenu

Il s’agit des revenus apportés par le tourisme. Ils sont traditionnellement


mesurés par les revenus issus de l’activité hôtelière, de la restauration, du
commerce de souvenirs, des visites.

3.1.4 Relèvement du niveau de vie


L’augmentation des revenus et des impôts liés à la création d'emplois et
d'entreprises peut servir à entretenir ou à moderniser, l'infrastructure et les
services locaux. Le tourisme requiert donc des investissements et des
aménagements importants non seulement dans le secteur lui-même, mais aussi
dans les autres secteurs ; il a un effet multiplicateur important. La fréquentation
d’une zone touristique de montagne impose ce qui suit :
- L’assainissement et évacuation des eaux usées ;
- L’alimentation en électricité et gaz ;
- Le branchement téléphonique ;
- L’aménagement et entretien des routes ;
- Les adductions d’eau potable.
L’existence de nombre important de touristes permet la création de nouveau
projet d’investissement.
La grande fréquentation des sites touristiques a permis une proposition de
création de
Nouvelles zones d’expansion touristiques ce qui va dégager les nouvelles
formes d’hébergement et de nouveaux projets d’investissements

46
Chapitre II  Le tourisme montagnard

La localisation des différents projets d’investissement dans les régions


déshéritées permet :
- Une meilleure répartition géographique du potentiel de production ;
- Le freinage du dépeuplement des régions déshéritées ;
- La juste répartition de la population sur le territoire national.

La qualité globale de l'environnement et l'accès à la région, peuvent


également être améliorés, étant donné que les touristes préfèrent visiter des
endroits attrayants, propres et non pollués, et à y accéder aisément. Bien géré, le
tourisme peut, en outre, susciter un sentiment d’appartenance à la collectivité et
un esprit de coopération, et contribuer à faire revivre un village ou une
communauté.
Ces régions, pour des raisons de relief, ne peuvent accueillir des
investissements lourds ; l’investissement dans un tourisme de montagne adapté
peut constituer une alternative de développement.

3.1.5 Conservation du patrimoine naturel et culturel

La conservation du patrimoine consiste à identifier, à protéger et à faire


connaître les aspects importants de la culture et de l’histoire.
Le tourisme en zone de montagne est un élément essentiel pour la
conservation des monuments historiques, des sites archéologiques, des bâtiments
anciens, et des monuments à valeur religieuse ou culturelle.
Le tourisme favorise le développement d'un sentiment de fierté pour les
traditions culturelles et une sensibilisation à l'égard des atouts naturels et
culturels de la région, donc il fait revivre ou préserver des traditions et des
coutumes.

47
Chapitre II  Le tourisme montagnard

3.1.6 Rôle social du tourisme en zone de montagne

Le déplacement touristique permet aux individus de trouver des interstices


de liberté par rapport aux contraintes du quotidien, aux pressions sociales,
familiales, personnelles
Mais changer de place, c’est aussi s’offrir du recul par rapport aux lieux et
aux temps du quotidien et s’offrir une ouverture sur d’autres lieux. Cela signifie
que l’individu élargit son horizon géographique et qu’il se donne le choix entre
plusieurs lieux par la suite Cette expérience de déplacement amène aussi à
relativiser la place qu’il occupe dans le quotidien, à mettre en perspective ce qui
peut sembler comme un absolu dans l’immersion de la routine et implique une
récupération des forces de travail.

3.2 Impacts négatifs du tourisme en zone de montagne

Même si la liste des avantages potentiels est impressionnante, le tourisme


peut également être à l'origine de coûts, de nuisances et d'effets néfastes, tant du
point de vue économique que social et environnemental.

3.2.3 Impacts environnementaux


Les paysages de montagne sont particulièrement fragiles et sont sensibles au
changement et à la dégradation.
Les activités touristiques nécessitent souvent le développement et l’usage
intensif de pistes, de chemins arpentés par des véhicules motorisés et non
motorisés et par les piétons.
La construction induit souvent des terrassements, le défrichement de la terre,
le remblaiement, le dragage, et le nivellement des sols, entraînant la destruction
partielle voire totale de la végétation du site. Cela interrompt sérieusement les
cycles naturels des écosystèmes environnants.
La présence touristique est aussi souvent concentrée sur de petites zones,
contribuant ainsi à une augmentation notable du bruit (par l’utilisation de la

48
Chapitre II  Le tourisme montagnard

radio et la musique) Ainsi, des comportements irresponsables peuvent également


provoquer des incendies et perturber la vie sauvage.
La présence des touristes engendre une dégradation du paysage naturel par
la dissémination des déchets dans la nature et on a constaté une surcharge des
poubelles et le mal emplacement de certaines.
Lors de nos visites, on a constaté une dégradation du patrimoine naturel par
les inscriptions, graffitis, des dessins sur des pierres et des arbres. Lavage et
vidange des véhicules par des particuliers près des sources surtout celles du
gouffre.
La cueillette permanente des fleurs, plantes, et autres champignons peut
modifier la répartition des espèces. Les visites, la photographie, et dans certains
cas la chasse sont d’importantes activités touristiques, leurs effets sur la vie
sauvage sont les suivants :
Modification du comportement des animaux par le changement de leur
régime alimentaire (l’alimentation des singes leur a causés du diabète et des
gonflements)
Ils perturbent la croissance et la survie des espèces animales et, avec la
destruction de la végétation, contribuent directement à la diminution de la
biodiversité.
Les déchets générés par les touristes et les hôtels attirent d’autres espèces.
Cela affecte non seulement les modes d’alimentation des animaux mais modifie
aussi la composition de la végétation environnante.
L’introduction d’espèces exotiques envahissantes et de maladies peut aussi
avoir un impact négatif important sur les espèces végétales et animales locales.
Les beuveries sauvages engendrent la plus grosse pollution des routes de
montagne.
Les véhicules engendrent l’écrasement des reptiles. Déchets (cannettes, sacs
en plastiques) laissés par les visiteurs, synonyme d’incivisme et d’irrespect de la
nature. Ces comportements se produisent sur tous les sites touristiques.
49
Chapitre II  Le tourisme montagnard

Le plus grave des dangers est l’usage des explosifs dans les carrières
d’agrégat. Ceux-ci affectent sérieusement la texture karstique en certains sites,
d’où la rupture de plusieurs couloirs d’évacuation des eaux vers la surface,
engendrant ainsi le tarissement de sources naturelles.

3.2.4 Les impacts socioculturels


Les activités touristiques peuvent avoir aussi de graves impacts sur les
régions montagneuses. Une mauvaise gestion des activités touristiques risque
d’entraîner d’importantes perturbations sociales telles qu’une forte concentration
et de hauts niveaux d’activités et de bruits et une surconsommation des
ressources de base comme le bois de chauffe.
Le tourisme peut avoir des effets non négligeables sur les modes de vie, la
culture, et les relations sociales des populations. Ces effets dynamiques et variés
amorcent des changements dans le style de vie, les systèmes de valeurs, les
traditions, les relations familiales et régionales, la conduite morale, la santé, la
sécurité dans les destinations touristiques, une nouvelle manière de s'habiller et
même des nouveaux modes de consommation.
Le tourisme ainsi transforme les mentalités, introduit de nouvelles
conceptions du travail, de l'argent et des rapports interpersonnels.
Par ailleurs, le contact et l’appropriation des traditions, des modes de vie et
des produits étrangers risquent de menacer la spécificité et l’intégrité des
cultures, des traditions, des connaissances et la qualité de vie des populations
des régions montagneuses.

3.2.5 Les impacts économiques

Le tourisme peut être une source importante d’emploi au niveau local, mais
en cas de mauvaise gestion des activités touristiques, cela risque d’être un
emploi à court terme et saisonnier, privant ainsi le personnel local de la
possibilité d’acquérir des connaissances techniques et une formation réelle. Cela

50
Chapitre II  Le tourisme montagnard

peut entraîner de mauvaises conditions de travail ainsi que la fuite des bénéfices
au profit non pas de l’économie locale mais de sociétés étrangères.
Le tourisme influe sur le bien être en modifiant la gamme, les prix et la
qualité des biens et services offerts à la consommation. Il génère aussi une
augmentation des prix qui affaiblie le niveau de vie des populations locales. Le
tourisme engendre aussi une augmentation des prix de l'immobilier par la
spéculation.
Il faut signaler, par ailleurs, l’apparition du secteur informel dans des
différentes régions qui gagne de plus en plus de terrain, ce qui constitue un vrai
obstacle au développement économique, on peut citer à titre d’exemple les
produits d’artisanat proposés : céramique traditionnelle ou importée de Tunisie,
ustensiles en bambou, robes Kabyle, poterie

51
Chapitre III
Le forfait touristique
Chapitre III le forfait touristique

Section 1 : Aperçu général sur le forfait touristique

1.1 Définition du voyage à forfait 

Le voyage à forfait est l'ensemble de prestations de services (transport,


hébergement, restauration, excursions, visites, animations, guidage, services
touristiques de tous genres) proposé à prix fixe par un organisateur de voyages
ou de séjours.46
Les Séjours : c’est l’un des produits les plus en vente au monde, le touriste
se déplace généralement pour un séjour dans une structure d’hébergement afin
de passer des vacances.
Les Circuits et les Mini-Circuits : Le circuit, est un séjour ou le client suit
un itinéraire préétabli en changeant de lieu d’hébergement selon le parcours .Un
circuit c’est généralement plus que quatre jours sinon ça devient un mini circuit.

1.2 L’identification du voyage à forfait touristique 

Le voyage à forfait doit avoir une durée déterminée, dépassent 24 heures ou


incluent une nuitée vendue à un prix tout compris. Son prix, fixe et détermine
avant le départ et comprend toutes les prestations indiquées dans le programme
du voyage.
Le forfait est construit soit pour les particuliers ou pour les groupes donc
soit « sur mesure » ou « en sérié ».
Les voyages à forfait se différencient suivant quatre paramètres :47
 L’existence ou l’absence d’un mode de transport ;
 La nature du mode de transport utilisé (rail, avion, bus, bateau) ;
 Le degré de liberté du voyageur dans le programme de voyage ;
 La confection du forfait : sur mesure ou en série.

46
Journal officiel
47
Cours PDF créer et organiser des forfait touristique p1 consulté 15/04/ 2018

52
Chapitre III le forfait touristique

Il existe donc différents types de forfaits et certains sont mieux adaptés pour des
destinations particulières, à savoir :
 Le voyage individuel. Par exemple pour visiter les États-Unis en toute
liberté, on peut opter pour l'achat d'un billet d'avion combiné avec la
location d'une voiture et des vouchers d’hôtels.
 La formule "club de vacances" tout compris est faite pour une clientèle
plutôt sédentaire.
 La formule "circuit et séjour" qui allie distraction et culturelles circuits
en groupes accompagnés par un guide à la découverte des sites
culturels.
Les croisières maritimes et fluviales.

1.3 Les caractères et les dimensions des forfaits 


Les forfaits regroupent des prestations différentes et c'est la diversité des
services qui donne au forfait son caractère hétérogène et composite. En fait, la
création d'un forfait s'appuie non seulement sur les éléments cités (hébergement,
transport, restauration), mais aussi sur l'exploitation de tous les attraits naturels
et culturels. Si on lit la présentation d'un voyage ou d'un circuit dans une
brochure, on remarque la diversité ou l'hétérogénéité des prestations d'un forfait.
Le forfait comporte six dimensions qui justifient le succès de cette formule de
voyage
Le forfait comporte six dimensions qui justifient le succès de cette formule
de voyage : 48
 La dimension spatiale est représentée par un seul lieu, s'il s'agit d'un
séjour, ou par une suite d'endroits, s'il s'agit d'un circuit, qui répondent
à un besoin de dépaysement du voyageur.
La dimension matérielle est représentée par tous les services offerts
(hébergement, transports, repas).

48
Cours PDF créer et organiser des forfait touristique p2 consulté 15/04/ 2018
53
Chapitre III le forfait touristique

 La dimension psychologique qui répond au besoin de la valorisation de


soi grâce au voyage, ou à la création d'un itinéraire, ou encore à la
possibilité de décompresser avec un forfait tout compris sans risque.
 La dimension ludique. Le voyageur se divertit en découvrant le monde
ou en choisissant un programme entièrement orienté sur la fête.
 La dimension économique. Le forfait se gère comme un produit de
consommation. La crise économique actuelle incite la plupart des
voyageurs à rechercher des prix bas. Le client fait des choix bien
réfléchis et fait, grâce aux outils informatiques, des recherches
pointues pour décrocher les meilleurs prix et en même temps les offres
les meilleures.
 La dimension temporelle. Les voyages à forfait s'effectuent en général
pendant les vacances scolaires. Les professionnels, pour remplir les
périodes creuses, proposent des week-ends prolongés ou des forfaits
courts. Cette stratégie permet d'étaler les départs toute l'année. Autre
problème pour les voyagistes c'est la réservation faite la dernière
minute, qui pose des problèmes au niveau des transports et de
l'hébergement. Pour contrer cette pratique les voyagistes offrent des
réductions à qui réserve en avance.

1.4 Les producteurs de forfait 


On distingue plusieurs catégories de producteurs de voyages à forfait :49
 les tour-opérateurs produisent des forfaits en série pour le tourisme de
masse ou à la carte (tourisme sélectif). On distingue 1es voyagistes
généralistes (toutes destinations, plusieurs formules) des voyagistes
spécialisés (destinations et formules ciblées). Il faut distinguer entre les
voyagistes qui organisent des voyages à l'étranger de ceux qui

49
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF p2 consulté le 15/04/2017
54
Chapitre III le forfait touristique

Créent des forfaits dans leur pays pour l'accueil de touristes étrangers ou
locaux ;
 Les agences de voyages vendent les forfaits des TO et parfois produisent
sur mesure des programmes de voyages ;
 Les associations de tourisme agissent sans but lucratif et distribuent leur
production à leurs adhérents uniquement. Elles organisent des voyages,
des séjours à forfaits, des activités découverte de la nature, gèrent des
villages de vacances et des gîtes ruraux ;
 Les organismes locaux du tourisme (Offices de tourisme, Syndicats
d'initiative, Services Loisirs Accueil, Association Gites de France,
Maisons de province) construisent des offres de voyage ou de séjour en
zones rurales ou en zones délaissées par les voyagistes, afin d'aider
l'économie locale souvent en difficulté.

1.5 Les circuits de distribution 


Ils sont formés par :50
 Les agences de voyages traditionnelles (ayant pignon sur rue) qui
distribuent les forfaits créés par les TO utilisant les catalogues et les
brochures fournis par ces derniers. Le client en ce cas peut se renseigner
et prendre ses décisions en consultant tranquillement chez soi tout le
matériel que l'agence lui a présenté ;
 les agences en lignes qui présentent des catalogues et des brochures, ainsi
que des vidéos sur Internet, proposent souvent des réductions de prix
étoffèrent aussi des départs derniers minute, la réservation et l'émission
des billets de tous types.

50
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF p4 15/04/2018
55
Chapitre III le forfait touristique

Section 2 : Les phases d’élaboration d’un forfait

2.1La première phase : Recherche d’un concept 

Elle peut être issus d’une recherche par la méthode de jaillissement d’idée
(brainstorming), Les forfaitistes recueillent les idées de chacun autour d’un
thème puis procèdent à un filtrage pour ne retenir qu’une seule d’entre elles.
On procède ensuite à une étude de marché qui consiste à repérer des besoins
exprimés ou non chez des clients potentiels et, à une étude de marché qui
concerne cette fois l’étude des besoins de la clientèle existante de l’entreprise.
Enfin, les voyagistes peuvent tout simplement étudier les produits de la
concurrence et les copier. Quelle que soit la technique de recherche, le voyagiste
veillera à définir un concept clair pour le grand public, qui lui permettra
d’identifier son produit au sein de la concurrence.51

2.2 La deuxième phase : Évaluation de la demande réelle

Il s’agit de procéder à une nouvelle étude de marché pour évaluer les ventes
du futur forfait en nombre de consommateur mais aussi un chiffre d’affaire et
marges dégagés.
Cette opération permet par exemple de déterminer le nombre de places
d’avion et le contingent de chambres d’hôtel à réserver.52

2.3 La troisième phase : Construction du forfait 

Prise de contact avec les différents prestataires : transport, hébergement,


visites, animations. A ce stade de la production, le voyagiste peut utiliser les
services d’un voyagiste ou d’une agence réceptive implanté sur le ou les pays de
destination. En effet, bien que prélevant une marge, le réceptif propose souvent

51
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF p5
52
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF p5
56
Chapitre III le forfait touristique

de meilleurs prix en raison de l’important volume de voyageurs qu’il traite


auprès des différents fournisseurs.
Cette maîtrise des différents intervenants permet elle aussi de comprimer les
coûts de production du forfait.

2.4 La quatrième phase : Étude de la perception de l’offre par le marché 

Avant de commercialiser le forfait, le voyagiste peut mettre des


consommateurs en situation pour mesurer tant leur perception du produit avant
le départ, vis-à-vis par exemple de sa description sur catalogue, que leur niveau
de satisfaction pendant la commercialisation des prestations. Le voyagiste peut
ainsi procéder à des modifications éventuelles. 53

2.5 La cinquième phase : Commercialisation du produit 


A ce stade commence la communication externe du voyagiste (publicité par
catalogue, affiches, spot télévisuels, messages radiophoniques, articles de
presse). Le succès de la commercialisation d'un forfait dépend du rapport
qualité/prix mais aussi de la qualité des supports de vente et les moyens de
communication publicitaire. Enfin, le réseau de distribution diffuse le forfait
auprès des clients.
Le voyagiste profite de l’occasion pour glisser un questionnaire de
satisfaction dans le carnet de voyages de chaque client et pour recueillir les
critiques auprès de ses représentants à l’étranger. En effet, le client se retourne
toujours vers son agence de voyages en cas de satisfaction ou de
mécontentement. En cas de dysfonctionnement du forait, le voyagiste procédera
à des modifications (changement éventuel de prestataire).54

53
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF P6
54
Créer et organiser des forfaits touristiques PDf p6
57
Chapitre III le forfait touristique

Section 3 : La construction d’un itinéraire


L'itinéraire est la véritable âme d'un forfait et il doit être construit en
fonction de la localisation géographique et des activités prévues pour le
programme. Son niveau de qualité repose sur le respect de l'équilibre entre
journées de visites et demi-journées libres, entre temps de déplacement et temps
de visite, sur la variété des lieux et sur l'originalité des parcours ou des activités.
On appelle itinéraire programme un document présentant dans le détail les
étapes d'un voyage à forfait.

3.1 Identification de la demande 

Le niveau de qualité d'un produit dépend de l’intérêt qu'il suscite dans le


client et de la quantité des ventes. Les attentes du client permettent aux
concepteurs de fixer des normes de qualité, lesquelles reposent sur le choix
d'étapes, de visites et de prestataires de services de transport et d'hébergement.
Mais il faut tenir compte également des attentes quantitatives : il est inutile de
concevoir de merveilleux produits qui ne se vendent pas parce qu'ils sont trop
chers.
Les attentes du client peuvent se regrouper en deux catégories : les attentes
qualitatives et les attentes quantitatives. Les professionnels utilisent les
techniques de la mercatique pour les définir. Sur le plan qualitatif, la demande
de forfaits repose sur le choix d'une destination, d'une formule de voyage, sur
l'attrait du lieu à découvrir.
Sur le plan quantitatif, la demande repose sur une lourde contrainte : le
budget. Celui-ci s'inscrit parfois au premier plan dans l'esprit du client. À ce
sujet, le prix des prestations varie en fonction de la taille du groupe car les
prestataires de services accordent des réductions intéressantes quand les groupes
sont très nombreux.55

55
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF
58
Chapitre III le forfait touristique

59
Chapitre III le forfait touristique

3.2 Le choix des visites et du transport 

Le forfaitiste choisit les visites suivant 1es intérêts du public auquel il


prévoit s'adresser. Il peut décider d'offrir aux voyageurs un aperçu global des
principales richesses des villes traversées pour un premier voyage ou bien
proposer d'approfondir un sujet ou un secteur géographique dans le cadre d'un
second voyage. En effet pour la première découverte d'une destination, les
voyageurs achètent des forfaits leur permettant une approche d'ensemble des
centres d’intérêt. Si la destination plaît, les voyageurs choisissent ensuite un
forfait plus ciblé. Si la demande comporte des visites à thème (art gothique,
parcs naturels) il faudra construire un itinéraire programmé en conséquence.
Certes, rien n’empêche le concepteur de proposer quelques étapes sortant un peu
du cadre, choisissant des sites accessibles géographiquement, pour respecter les
temps de visite, et physiquement s'il y a des personnes à mobilité réduite.
Le forfaitiste adapte le mode de transport pour les visites en fonctions des
étapes ; l'autocar semble être le moyen le plus souple car il permet une certaine
élasticité horaire, étant à disposition pour la journée.
Pour rejoindre une destination lointaine, le moyen de transport choisi reste
souvent l'avion ; si le voyage fait partie du forfait le prix sera inclus dans l'offre.
Le train également garde son charme. Pour les croisières, enfin, le bateau
devient un véritable grand hôtel flottant.56

3.3 Les sources documentaires 

Pour procéder à la création d'un itinéraire et au choix des étapes, le


forfaitiste fait recours à des documents écrits ou numérisés.
Les cartes donnent la possibilité de connaître la configuration d'une zone et
les distances kilométriques ; les cartes touristiques offrent des informations sur
les points d’intérêt et les tracés des routes.57

56
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF
57
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF
60
Chapitre III le forfait touristique

Les plans concernent généralement une ville et ses environs. Ils permettent de
localiser les sites à visiter ainsi que leurs accès. La plupart des Offices de
tourisme mettent à disposition gratuitement ce type de document.58
Les guides touristiques ont l'avantage de présenter les sites à visiter en les
hiérarchisant selon leur niveau d’intérêt, Des guides spécialisés concernent
hébergement et la restauration et d'ailleurs les grandes chaînes hôtelières éditent
leurs : propres guides signalant tous leurs établissements implantés dans tous les
continents.
La technologie permet de visiter sur Internet les lieux en sons et en images,
d'explorer les collections des musées, d'avoir en temps réel les informations
concernant les adresses, les jours et les horaires d'ouverture et souvent la
possibilité de réserver en ligne.
 les centres d’intérêt d'un programme :
•Architecture civile : architecture urbaine ou rurale, édifices publics, places,
châteaux.
• Architecture religieuse : églises, cathédrales, monastères.
• Architecture militaire : châteaux forts, remparts, donjons.
• Musées à thème : écomusées, peinture, sculpture, tapisserie, histoire.
• Musées généraux : regroupant des œuvres de différents types.
• Paysages : panoramas, grottes, sources, cascades.
• Sites archéologiques : fouilles, anciens repères.
• Visites techniques : centrales, entreprises.
• Activités artisanales : ateliers, marchés.
• Gastronomie : fermes, caves, restaurants de renom.
• Événements : congrès, salons, festivals, concerts, événements sportifs.

58
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF
61
Chapitre III le forfait touristique

3.4 Les prestataires de services

Pour organiser un circuit, on doit faire recours à plusieurs prestataires de


services. Les TO choisissent les prestataires qui offrent le meilleurs prix par
rapport à la qualité du service. Par exemple, dans le cas du choix d'un hôte1, on
vérifie la catégorie, la position géographique, le prix des chambres et des repas,
la capacité d'accueil en chambres et en couverts, les dates d'ouverture et de
fermeture, la variété et la qualité des menus.59
 Les transporteurs qui se chargent du transport du lieu de départ jusqu'au
pays ou au site visiter, les transporteurs qui prennent en charge les
touristes pendant toute la durée du circuit, les transporteurs locaux qui
s'occupent du groupe sur une des étapes du circuit ;
 Les professionnels de l’hébergement ; dans un circuit on a quelquefois
besoin de changer d’hôtel chaque jour ;
 Les restaurateurs : lorsque les groupes sont nombreux, le forfaitiste
s'accorde pour un menu standard, puisque le menu à la carte prendrait trop
de temps ;
 Les guides locaux qui s'occupent des groupes pour les visites sur place en
partenariat avec L’accompagnateur au service des participants pendant la
durée du voyage. Les guides professionnels ont une licence pour exercer
leur activité et parlent couramment plusieurs langues.

3.5 La rédaction de l'itinéraire 

Pour rédiger un itinéraire, le concepteur du voyage prévoit les indications


suivantes :60
 Le trajet de l'itinéraire : le point de départ et le point d'arrivée, les points
d’arrêt, le nom des villes que le groupe traverse. Visite ou dans lesquelles

59
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF
60
Créer et organiser des forfaits touristiques PDF
62
Chapitre III le forfait touristique

il est hébergé. Pour les grandes villes son précise le point d'arrivée et celui
de rendez-vous pour le départ ;
 Le nom des voies de circulation empruntées ; pour les trajets en avion on
précise seulement le numéro du vol ;
 Le kilométrage à parcourir : pour chaque route empruntée on indique les
kilomètres à parcourir ;
 La vitesse estimée du moyen de transport ;
 Les temps des parcours et des arrêts avec toutes les informations relatives
à la prise des repas, aux visites, à la détente. Au shopping ;
 La nature et les temps de visite à l'occasion des étapes, l'indication
relative à la présence éventuelle d'un guide local.

3.6 La commercialisation du forfait 

Le concepteur du forfait et le vendeur du même forfait veillent à la


rentabilité de la mise sur le marché. Le concepteur calcule donc son seuil de
rentabilité pour savoir à partir de quel nombre de participants le forfait présente
un intérêt commercial. Le distributeur s'intéresse à la rémunération qui découle
de la vente du produit et du degré de satisfaction de ses clients.
Le succès de la commercialisation d'un forfait dépend du rapport
qualité/prix mais aussi de la qualité des supports de vente, tels que les brochures,
les affiches, les dépliants et tous les moyens de communication publicitaire.
Les points forts qu'il faut mettre en évidence pour la commercialisation d'un
forfait sont la variété des visites, la beauté des paysages, la qualité de
l'hébergement et de la restauration, le confort et la rapidité du moyen de
transport, le bon équilibre entre temps de visite et temps libre, la présence d'un
accompagnateur tout le long du voyage, la présence de guides compétents, la
prise en charge des bagages.

63
Chapitre III le forfait touristique

Partie pratique

64
Chapitre I
Présentation de l’organisme d’accueil
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

Section 1 : Aperçu général sur l’agence « El Ahrar voyages »

1.1 Présentation de l’organisme d’accueil El Ahrar voyages

1.1.1 Présentation 
Depuis sa création, El Ahrar Voyages est l’une des agences de voyage qui
s’impose dans le monde du tourisme dans la région. Cette agence satisfait tous
les goûts grâce à ses multiples offres.
El Ahrar Voyages propose des destinations différentes et variées dans le
monde entier, elle met à la disposition de sa clientèle un personnel professionnel
pour mener à bonnes fins toute opération optée.

1.1.2 Aperçu générale de l’agence El Ahrar Dellys (organisme d’accueil)


Situé au cœur de Dellys dans la route principale, a seulement quelques
minutes à pied de l’arrêt des bus, ce que la fait une bonne publicité, Décorée
dans un style classique avec un enseigne remarquable, disposant de décorations
artisanal typiquement de la région ainsi d’autres souvenir des différentes régions
du monde entier.

1.1.3 Sarl El Ahrar Voyages 


C’est un ensemble des agences de voyages réparties entre deux différentes
régions du pays, la Société est constituée d’une direction générale et une
succursale, elles sont situées à :
La direction :
- Adresse : siège sociale cité les jardins Dellys. Wilaya de Boumerdés
- Tél : 024-98-42-71
- Fax : 024-89-42-72
- Email : elahrars_voyges@yahoo.fr

65
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

La succursale :
- Adresse : coopérative tiziri Draa Ben Khedda. Wilaya de tizi Ouzou
- Tél : 0551-64-61-75
- Fax : 026-27-45-82
- Email : elahrardbk@yahoo.com

1.2 Les missions de l’agence 

Afin de répondre à la demande de sa clientèle El Ahrar Voyages offre un


ensemble divers de prestations telles que :
 Formalité de visa et assurance de voyage ;
 Réservations d’hôtels à l’étranger ;
 Réservations d’hôtels nationaux ;
 Voyages organisés ;
 Excursions ;
 L’assistance des clients durant leur séjour ;
 Organisation des voyages et excursions à la carte ;
 L’émission des billets aériens national et international ;
 Organisation de séminaires ;
 Omra ;
 Les transferts ;

1.3 Les perspectives de l’agence

 Satisfaire et fidéliser sa clientèle ;


 Élargir ses points de ventes sur le territoire national ;
 Améliorer l'expérience voyageur par le biais de la technologie et des
services ;
 Améliorer ses produits de plus en plus ;
 Réussir le développement touristique sur le territoire national ;
 Gérer plus facilement les dépenses et augmenter le chiffre d’affaires ;
66
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

 Apporter une contribution importante à la facilitation de l’organisation du


Tourisme national comme international.

67
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

Section 2 : L’organisation de l’agence

2.1 L’organisation de l’agence :

 El Ahrar Voyage dispose les infrastructures matérielles indispensable


pour réaliser ses services, on trouve :
 Quatre ordinateurs tous connecté à internet aux plateformes de
réservations d’hôtels, dont deux disposé de l’Amadeus ;
 Un bureau d’accueil et vente des billets à l’entrée ;
 Un espace d’attente bien équipé avec des chaises confortable et une
petite table ;
 À gauche se trouve un bureau des services visas ;
 Au fond le bureau du chef d’agence et dans un coin derrière séparer le
bureau du directeur ;
 Deux lignes téléphoniques ;
 Un fax ;
 Deux imprimantes photocopieur et scanner.

2.2 Les principales taches du personnel de l’agence

a) Les tâches du directeur au sein de l’agence sont :


 Il Organise des opérations commerciales : soirées clients, présence
dans des salons, mailing, phoning
 Il gère les ressources humaines de l’agence (embauche du personnel,
évaluation du rendement, gestion des conflits).
 L’application de la stratégie commerciale mise en place par l’agence ;
 Il fixe les méthodes de travail ;
 Assurer le suivi comptable et juridique en respect du budget
prévisionnel.

68
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

 Il représente l’entreprise auprès des associations sectorielles, des


communautés d’affaires, des instances gouvernementales ;
 Il veille à la compétitivité de l'agence.
b) Les tâches du chef d’agence :
 Le chef d'agence définit et met en œuvre pour lui-même et son équipe
les objectifs stratégiques, commerciaux, marketing et financiers
définis par la direction de son entreprise.
 Il gère les budgets, les clients, les grands comptes, la satisfaction
client.
 Il participe dans le cadre de groupe de travail à différentes missions
dans l'entreprise comme par exemple la définition de la politique
produit de l'entreprise (nouveaux produits développement) ou encore
la politique de communication (publicité).
 Il contribue à la politique de recrutement et à la gestion du personnel.
Gérer la politique financière et administrative de l’entreprise.
 Suivi du budget et des contrats.
 Assurer les relations avec les clients, les fournisseurs.
 Encadrer les conseillers clientèle.
 Gérer les plannings du personnel.
 Travail de veille pour mieux tenir compte de l’offre concurrentielle.
 Établir budgets publicitaires et de communication.
 Organiser des opérations commerciales.

c) Les tâches du chef de comptoir :


 Suivi des relations avec les compagnies aériennes ;
 Établissement des factures société, suivie du recouvrement des
créances ;
 Suivie des courriers administratifs avec la tutelle ;
 Classement des courriers administratifs et archivage ;
69
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

 Élaboration du plan de vol annuel, dépôt et suivi les compagnies et


aérienne ;
 Réception du courrier arrivés et dispatching aux services concernés ;
 Suivie des offres des services externe ;
 Élaboration d’un plan de suivi des contrats de voyage ;
 Responsable de tous les engagements de l’agence publicitaire ;
 Chargé de contrôle des sondages des différents sessions des toute
programmes (Omra, voyages organisé)
d) Les tâches de l’agent de comptoir :
 Réserver des nuits d’hôtel, des locations de voitures
 Trouver les meilleurs prix
 Proposer des voyages chez les tour-opérateurs
 Renseigner les clients sur les destinations (culture, coutumes, climat,
cuisine, mode)
 Préciser les détails pratiques liés au voyage (formalités de douane,
passeports et visas, vaccins obligatoires)
e) Les tâches de l’agent de billetterie :
 Vendre des séjours, des billets de train, d’avion
 Négocier des tarifs attractifs auprès des compagnies aériennes
f) Les tâches du comptable :
 Comptabilité générale ;
 Chargé de toute transaction impôt, assurance de l’agence
 Recouvrement des créances en collaboration avec le service CAC ;
 Élaboration du bilan mensuel, semestriel, et annuel de l’agence ;
 Relation avec les institutions bancaires ;
 Suivie du dossier du personnel : sécurité sociale, assurance, primes.

70
Gérant

Directeur technique
Comptable

Chef d’agence

Agent de comptoir Agent Commercial Agent de billetterie

Organigramme I.1 : Organigramme de l’agence El Ahrar Voyages


Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

Section 3 : Les produits commercialisés par l’agence

3.1 Billetterie

El Ahrar Voyages est dotée d’un système Amadeus pour la réservation et la


vente des billets aériennes nationales et internationales avec les différentes
compagnies aériennes.
Parmi ces compagnies aériennes :
- Air Algérie
- Aigle Azur
- Royal Air Maroc
- Tunis air
- Turkish Airlines
- Iberia
- Alitalia
- Air France
- Emirates Airlines
- Lufthansa

3.2 Réservations d’hôtels

El Ahrar Voyages met à la disposition de ces clients plusieurs hôtels dans le


monde entier. Parmi ces hôtels :
Les hôtels en Tunisie
- Hôtel le khalif 3*
- Hôtel vincci 4*
- Hôtel el Mouradi hammamet Golf 4*
- Hôtel El Mouradi Sousse 4*
- Hôtel yadis Djerba golf thalasso et spa 5*

72
Chapitre I Présentation de l’organisme d’accueil

Les hôtels au Maroc


- Hôtel Ibis Casa Voyageurs 3*
- Hôtel relax airport3*
- Hôtel Atlantic Palm Beach Agadir 4*
- Hôtel Résidence Agyad Maroc 4*
 Les hôtels en France
- Hôtel jack’s3*
- Hôtel ibis style velizy 3*
- Hôtel Le Roch Hôtel et Spa 5*
- Hôtel Renaissance Paris République 5*

3.3 Voyages organisés et excursions  

El Ahrar Voyages propose à ses clients des produits touristiques très variés
tels que :
 Voyage organisé à l’étranger (Tunisie, Maroc, Egypte, Iles Maldives,
Dubaï)
 Séjours et voyages organisés nationaux (Parc national de Djurdjura,
Taghit, Ghardaïa)
 Excursions (Tigziret, la casbah, lac noir, cap carbone).

73
Chapitre II
Présentation générale du parc national
de Djurdjura
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Section 1 : Aperçu général du parc national de Djurdjura

1.1 Présentation 

Le Parc National du Djurdjura est un établissement public à caractère


administratif, créé par décret présidentiel numéro 460-83 du 23 juillet 1983. Il
gère un territoire de 18 550 ha ; situé de part et d’autre de la limite
administrative séparant les wilayas de Tizi-Ouzou et Bouira, érigé en réserve de
biosphère par l’UNESCO en 1997, une région est très riche en diversité
d'espèces accueillant un certain nombre d'espèces endémiques. 61
Il préserve un territoire de hautes montagnes continentales qui se distingue
par ses paysages naturels ; selvatiques, rupestres et géomorphologiques et sa
biodiversité particulière ainsi que par les coutumes et les us des populations qui
vivent dans son domaine d’appartenance. Du point de vue curiosité naturelle,
Le parc est constitué des plus belles forêts de la région telles les forêts d’Ait-
Ouabane, de Tigounatine. On y découvre aussi les trois grands massifs (le
Haizer avec le Djebel Tachguerguelt, le col blanc, le pic des cèdres), la dent du
Lion ainsi que de superbes et vastes pelouses. Comme on peut trouver et visiter
les grottes du Macchabée et du Léopard.

1.2 Cadre d’évolution du parc national de Djurdjura

Durant la période coloniale, le parc national de Djurdjura a été constitué par


un arrête gouvernemental du 18 septembre 1925, sur une superficie de 16 550
Ha.
A l’indépendance de l’Algérie, le parc national de Djurdjura a été créé
officiellement par décret 83/460 du 23 juillet 1983 afin de protéger le
peuplement caractéristique de la haute montagne toute en assurant la
préservation de la faune, de la flore, du sol, du sous-sol, de l’atmosphère et
développement du tourisme.
61
djurdjura.over-blog.ne 17/03/ 2018
75
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Sa superficie totale est de 18 550 Ha dont 10 340 Ha au Nord et 8210 au Sud. Il


intègre des portions de territoires des wilayas de Tizi Ouzou et de Bouira.
Le découpage administratif de fait ressortir dix-huit communs sur les deux
versants: Boghni, Assi Youcef, Ait Bouaddou, Agouni Gueghran, Ait
boumahdi,Ouacif, Iboudrarene, Akbil, AbiYoucef,Iferhounene Versant nord et
Taghzout, Haizer, El-Asnam, Bechloul, EL-Ajiba, Saharidj, Aghbalou, ait
Laaziz versant sud du côté de la wilaya de Bouira.
La création du parc national du Djurdjura vise en premier lieu la
préservation de toutes les richesses naturelles et la protection de ce milieu contre
les effets de dégradation susceptibles d’altérer son aspect, sa composition et son
évolution
L’un des objectifs de création du parc national du Djurdjura c’est aussi la
sensibilisation des visiteurs aux problèmes de l’environnement.62

1.3 Le tourisme au parc national de Djurdjura 


Les différentes potentialités du parc national de Djurdjura contribuent au
développement du tourisme de montagne.

1.3.1 Les activités au parc national de Djurdjura


Le tourisme de montagne est associé au tourisme sportif, les principales
activités au parc national du Djurdjura sont :
 Le Ski de fond et ski alpin : les principales pistes de Ski sont dans le
massif de l’Akouker et le massif de Lalla Khadîdja ;
 Escalade des montagnes ou varappe : les principales pistes sont le massif
de l’Akouker (face nord et sud) ;
 La promenade : les forets représentant des habitats des espèces important,
parmi lesquelles on peut citer le foret de Ait Ouabane, La cédraie de
Tikjda et Tala-Guilef ;

62
Plan de gestion du parc national du djurdjura
76
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

 La randonnée pédestre : les sommets et leurs paysages de toutes beautés


constituent un attrait croissant comme lieu de détente, de découverte ; les
lieux tels que Tikjda, Thala-Guilef ;
 La spéléologie : cette activité est en demande croissante, notamment pour
les amateurs de grottes.

1.3.2 La fréquentation touristique


L’enquête de fréquentation réalisée au parc national du Djurdjura a mis en
évidence les caractéristiques suivantes des visiteurs et de leurs pratiques :
a) Le sexe :
84,94 % d’hommes et 15.06 % de femmes, cette différence est du au
caractère montagnard non attractives pour les femmes car leurs aspirations sont
plutôt orientées vers une nature plus rassurante et sécurisée. 63
b) L’âge :
Le parc national du Djurdjura est plus fréquenté par la population jeune
(66.11% ) dont la classe d’âge entre 15 et 34 ans par rapport aux personnes âgées
de plus de 34 ans (17.88 % pour 34-44 ans, 10 % pour 44-54 ans et 3.26 % pour
55-64 et 18.8 % pour les plus de 65 ans) cela revient à la nature des jeunes qui
sont amateurs des aventures64
c) La profession des visiteurs :
Le site est mieux fréquenté par les employeurs, une faible proportion des
cadres professionnels (11.52% ) et des ouvriers (6.28% ), cela est dû au manque
de temps libre.65

d) L’origine des visiteurs :


La majorité des visiteurs sont de la wilaya de Bouira (46.82 % ) et de la
Wilaya de Tizi Ouzou (23.76% ), cela est dû à la situation géographique du parc
63
Direction du parc national du Djurdjura
64
Direction du parc national du djurdjura
65
Direction du oarc national du djurdjura
77
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

national du Djurdjura, ainsi (12% ) d’Alger, Bejaia (8.23% ), Boumerdés (4% ) ,


autres Wilaya (4.94% ) et des étrangers avec 0.23% 66.
e) La période :
19.29 % des visiteurs préfèrent visiter le parc en hiver, pour profiter de la
neige, faire du Ski, 58.35 % des visiteurs côtoient l’espace du parc au printemps,
c’est la fréquence la plus marquée car ils trouvent que c’est la saison idéale pour
effectuer leur sortie, observer la beauté du paysage , la verdure , profiter de l’air
pur , 22.12 % fréquentent le parc en saison estivale . Pour se fraicheur, pour
passer les vacances et les randonnées.
e) Les motivations des visiteurs :
65.88% des visiteurs trouvent que le parc est l’endroit idéal pour se
détendre, suivi de ceux qui veulent découvrir la nature (11.29 % ) et le pique-
nique (11.29% ). Les motivations principales pour le déplacement sur le site sont
liées à la recherche du calme de la forêt, de la promenade. A l’inverse pour la
pratique du sport (1.17% ), stage (0.90% ), prendre des photos (6.35% ),
observation ornithologique (1.88% ).67
f) Les sites :
Les sites les plus fréquentable sont les suivants : Tikjda (38.58% ), Tala
Rana (28.94% ) enfin Tala Guilef (24.23 % ) grâce à leur accessibilité par les
différents voies routières et l’existence d’infrastructures d’accueil assurant
l’hébergement et la restauration. Ces sites accueillent chaque année plus de
500 000 visiteurs.68

66
Direction du parc national du djurdjura
67
Direction du parc national du djurdjura
68
Direction du parc national du djurdjura
78
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Section 2 : Aperçu géographique du parc national de Djurdjura


Le Parc National de Djurdjura étant située à cheval entre deux Wilayas :
Tizi-Ouzou au Nord (versant Nord) et Bouira au Sud (versant Sud). Le PND
englobe 18 communes dont 10 sont situées au nord et 8 au sud.69

2.1 Localisation et limites géographiques

Le PND est situé au Nord de l’Algérie, dans la région de la Kabylie et à 140


Km au sud-est d’Alger et à 50 Km de la Mer Méditerranée. Le territoire de ce
parc est disposé selon un tronc d’arc, orienté d’Est à l’Ouest sur 50 km de long
et sur 03 à 10 km de large.

2.2 Superficie

De par sa grande superficie, le P.N.D. occupe la cinquième place de


l’ensemble des Parcs Nationaux d’Algérie après Tlemcen, El Kala, Chréa et
Belezma. Il occupe 18550 ha dont : 8210 Hectares dans sa partie Sud (Willaya
de Bouira, soit 44.26% de la superficie totale du P.N.D.). - 10340 hectares dans
sa partie Nord (Wilaya de Tizi Ouzou, soit 55.74% de la superficie totale du
P.N.D).70

2.3 Sites et paysages naturels remarquables

Le parc national du Djurdjura, de par ses richesses floristiques et


paysagères, attire un nombre considérable de touristes. Les lieux les plus
fréquentés sont essentiellement Tikjda, Tala-Guilef et le site touristique de Tala
Rana (Commune Saharidj), culminant à 1 400 M qui est un site climatique
encore à l’état sauvage renferment une dense et un sublime foret de cèdre, pins
et de chênes. L’alpinisme, la spéléologie, les randonnées, les campings sont les
pratiques et moyens de découverte qui sont privilégies et utilisés dans le parc. 71
69
Direction du tourisme et l’artisanat de la wilaya de tizi ouzou
70
Plan de gestion du prc national du djrdjura
71
Plan de gestion du parc national du djurdjura
79
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Le patrimoine spéléologique du massif du Djurdjura est classé en trois


catégories ; les gouffres, les grottes et les avens. Les recherches effectuées ont
Pu relever 8 gouffres dont le célèbre Anou Ifflis (le gouffre léopard). Les grottes
explorées jusqu’ici sont au nombre de 9. Certains d’entre elles recèlent des
trésors archéologiques, à l’instar d’Ifri Maghreb (grotte de macchabée).
Dans d’autres grottes comme celle dite de l’Epine-vinette, de Thakouats n
guegrissene (grotte de glace), ou encore de la grotte de L’Ours (Ifri n
Tinichiguine) ou des ossements de mouflons et de L’Ours brun y ont été
découvertes. Quatorze autres grottes ne sont pas explorées. Concernant le cas de
Thisrafine (les avens), les recherches font état de la présence de deux de ces
sortes de puits naturels (Tachagagalt et Lapiaz Boussouil).
Il y a lieu de signaler que beaucoup d’autres gouffres du parc national du
Djurdjura ne sont pas encore inventoriés. Pour cela, les responsables du parc
comptent lancer incessamment une étude hydrogéologique du Karst du
Djurdjura pour mieux le cerner.
Le parc national du Djurdjura est divisé en trois grandes parties :

2.3.1 La zone occidentale ou le massif de Haizer


Il regroupe la station climatique par excellence de Tala Guilef, qui veut dire
fontaine de sanglier. On l’appelle ainsi car les sangliers et les singes magots
viennent s’abreuver régulièrement dans les sources fraiches de cette zone,
agrémentant ainsi le site, elle est dotée de deux hôtels, d’une station de Ski et
d’un télésiège.
On peut y visiter, aussi :
 Le sommet de Tajgagalt, comporte les plus belles (Thisrafine) ;
 La source vauclusienne de Tinzert, aliment deux centrales hydrauliques,
celles d’ighzer N’chebel et de Thala Oulili. L’eau de cette source est
salée ;

80
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

 Tamda –Ouguelmim (lac Goulmim), est un lac temporaire à 1 700 M


d’altitude , rempli d’octobre-novembre à juin . Il offre un endroit idéal
aux amoureux de la nature et aux partisans de la paix et de la méditation.
- De passage à cet endroit, on n’hésite pas un instant à bivouaquer ou à
dresser la tente en plein harmonie avec la nature pour respirer l’air
pur se baigner ;
- Tabourt el ainser est un grand canyon prenant naissance à Ath-
Bouaddou on y admire aussi les beaux cèdres millénaires. 72

2.3.2 La zone centrale ou le massif de l’Akouker (Timdouine)


Il englobe la station climatique de Tikjda dotée de structures hôtelières
d’une capacité de 800 lits. Il aussi doté d’une station de Ski équipée de remontée
mécanique.
Pour se rendre sur le site de Tikjda, il faut emprunter l’intersection de
Bouira, en allant vers la route nationale RN05 et RN33, en passant par la ville de
Haizer, une région aux multiples villages traditionnels et sources naturelles, qui
lui donne un avant-goût prometteur de Tikjda
Le massif de L’Akouker est le deuxième point le plus haut du Djurdjura
(2305M) et recèle une richesse spéléologique incontestable tels que :
 Gouffre Anou Ifflis : situé à 2510 m d’altitude entre Aswel et Tikjda, il
est le plus profond gouffre dans le monde avec 1 115 m et est parmi les
premiers à avoir été explorés par l’homme dans le monde. Ce gouffre
nommé aussi le gouffre de léopard et bien connu des spéléologues. Ce
sont des expéditions franco-algériennes, puis espagnols et belges qui ont
permis de l’explorer au début des années quatre vingt
 Grotte de Glace : elle est située à la limite de la Wilaya de Tizi Ouzou et
de Bouira. Par une piste établie sur les flancs du ras Timdouine à 80 m de
profondeur, se développe le glacier souterrain du Tabourt Gunenisséne , le
seul qui soit connu en Afrique septentrionale
72
http://djurdjura.over-blog.net 23/03/2018
81
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

 Le chapeau du gendarme : il est un peu difficile d’y parvenir par sentier,


on monte par les pentes boisées de cèdres, après lesquelles on atteint un
plateau rocheux ou estivent les troupeaux.
- On découvre du Chapeau du Gendarme, entouré par M’chedellah au sud,
Bouira à L’Ouest, Ras Timdouine et Akouker au Nord Est.

 La grotte de L’Ours : celle-ci doit également son nom à l’existence d’un


crane d’ours trouvé à cet endroit. Elle renferme aussi des dents
désossements et des squelettes divers (singes et animaux domestiques).

On peut aussi admirer les escarpements rocheux de la main du juif qui est
une montagne de Kabylie culminant à 1 638 m d’altitude. Celle-ci est l’un des
sommets du Djurdjura. La main du juif est située dans la commune
d’Iboudrarene. Ce sommet est distant du chef-lieu de la commune d’Ain El
Hammam de moins d’une heure de voiture. Comme on trouve les sites : Ras
Timdouine, AzrouN’Aicha, Kouriet et Akhardous.
C’est dans cette zone qu’on retrouve les sources : Anefoug, L’ainser (Ait
Boumahdi) et Thibout (Ait Bouaddou)

2.3.3 La zone orientale ou me massif de Lalla Khadîdja


On y atteint le plus haut point du Djurdjura (2308). C’est un ancien lieu de
culte. Il offre plusieurs sites :
 Ifri Maareb(grotte du Maghreb) : profonde de 275 m, au fond de laquelle
git une mystérieuse momie et le cimetière des singes, cavité ou se trouve
mystérieusement rassemblé de nombreux squelettes de ces animaux
 La cédraie des Ait-Ouabane : contient aussi du chêne zéen, des érables (de
Montpellier, champêtre et à feuille obtus)
 Pic de Lalla Khadîdja : le plus haut sommet 2308 m.

82
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

 Azrou N’Thor : pic montagneux de 1850 m d’altitude situé au sein de la


Daïra D’Iferhounene et à environ une heure de route de la ville d’Ain El
Hammam, d’une célébrité légendaire, il véhicule une charge
mythologique, une légende dorée. Chaque année (juillet, Aout,
Septembre), Les villages d’Ait Atsou, zoubga et Ait Abdellah organisent
à tour de rôle une fête (La Ouadda).
 Les cols de Tirourda (1700m), de Tizi N’kouilal (1560m) et le col de
Chellata (1166m).

83
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Section 3 : Biodiversité du parc national de Djurdjura

3.1 Le climat du parc national de Djurdjura

Le climat du PND est de type méditerranéen. L’absence de stations


météorologiques dans la réserve rend la caractérisation du climat difficile. Elle
se fait par extrapolation des données à partir des stations les plus proches telles
que celles de M’Chedellah, Mechtras, Ain El Hammam.
Les résultats issus de cette extrapolation ont démontré que la dominance des
expositions Nord et Sud est soumise à 02 influences climatiques opposées :
• L’influence méditerranéenne adoucissante sur le versant Nord ;
• L’influence continentale contrastée sur le versant Sud. 73
a) Pluviométrie et Températures :
Le Djurdjura reçoit une tranche importante de précipitation, qui varie de
600mm à 2000 mm par an. Son climat est caractérisé par une très grande
variabilité par rapport aux paramètres de pluviométrie et de températures.
b) La neige :
L’intensité de précipitations sur le Djurdjura détermine souvent des
épaisseurs de neige considérable atteignant parfois 4 mètre avec persistance de
trous à neige durant toute l’année (QUEZEL, 1957 in BOUAHMED, 2011). La
durée de l’enneigement est de 15 jours/an en Kabylie au-dessus de 1000 m
d’altitude et la neige persiste ainsi depuis novembre à mai la neige a un rôle
sylvicole dans la conservation des graines et participe aussi à la protection des
semis sensibles aux gelées, en constituant un écran thermique.
c) La grêle :

Ce phénomène est d’une grande ampleur en raison du relief qui caractérise


la région en question (plus de 2300 mètres à certains endroits du territoire du
parc). Le nombre de jours de grêle au Djurdjura dépasse 06 jours/an au

73
Algerie-monde.com consulté le 26/04/2018
84
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

85
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Printemps, ses effets sont néfastes pour la végétation, elle détruit les bourgeons
et les fleurs.
d) La gelée :
Elle s’étend sur une période de 115 à 145 jours, de décembre à mars
e) Le brouillard et l’humidité de l’aire :
Il peut donner plus de 1mm d’eau par jour, parfois jusqu’à 6 mm/jour si le
brouillard est épais et sous forme de brune, ce qui constitue des apports en eau
non négligeables Sa fréquence dans la région de Tala Guilef est élevée en
particulier au mois de Mars (Pour l’humidité de l’air, elle est plus importante au
niveau des hauteurs les plus élevées du Djurdjura.
f) Le vent :
Le vent est particulièrement actif dans le Djurdjura. L’orientation Est-Ouest
du Djurdjura l’expose aux vents chargés d’humidité du Nord et aux vents chauds
du Sud. D’après Techno exports (1970, in ABED 1984), la vitesse moyenne
annuelle du vent varie entre 1,3 à 3 m/s. Sur les crêtes sommitales, cette vitesse
dépasse 20 m/s. Le Printemps reste toujours la saison la plus venteuse et les
vents de l’Ouest sont les plus dominants. Le Sirocco chaud survient entre 40 et
60 jours/an, ce qui induit une baisse considérable de l’humidité de l’air.

3.2 La flore et l’habitat naturel

Au Djurdjura les forêts sont les principaux pourvoyeurs des conditions de


vie. Elles assurent l’habitat, la nourriture et les territoires pour la faune. Ces
forêts sont composées essentiellement de cèdres, chênes verts, d’érables, de pins
noirs, de chênes liège.
Le parc lui seul, comprend 1100 espèces de spermaphytes dont environ 140
sont rares, 35 sont endémiques, plus de 110 sont des plantes médicinales ou
aromatiques. A celles-ci s’ajoutent 52 lichens et 90 champignons supérieurs

86
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

3.3 La faune

La diversité des milieux que présente le Djurdjura implique une grande


richesse faunistique. L’avifaune est riche et diversifiée. Avec 122 espèces
d’oiseaux dont 32 protégées (18 rapaces et 14 passereaux). Le Djurdjura
apparaît comme l’un des massifs les plus riches en oiseaux du nord de l’Algérie.
Ces beaux massifs représentent le lieu de prédilection des rapaces dont l’aigle
royal, le vautour fauve, le gypaète barbu, le percnoptère, l’aigle de bonellie. Les
mammifères sont très discrets aux yeux des visiteurs mais sont en réalité très
actifs. Parmi les mammifères les plus caractéristiques de la région. Nous
citerons le singe magot qui vit en colonies avec près de 1200 à 1500 individus, il
représente la seule espèce endémique en Afrique du nord, l’hyène rayée, la
mangouste, le chacal, le serval (espèce probable) le lynx, la genette, le porc-
épic. La salamandre est un amphibien remarquable et vulnérable du parc
national de Djurdjura.

87
Chapitre II Présentation générale du parc national de Djurdjura

Chapitre III
L’élaboration du forfait « séjour touristique
parc national de Djurdjura »

88
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

Section 1 : Présentation du séjour touristique

1.1 La Fiche technique 

Destination : Parc national de Djurdjura.

Formule du voyage : Séjour.

Objectif du voyage : loisir, découverte et Cultural.

Date de voyage : du 15 /03/2018 au 18/03/2018.

Durée du voyage : 4 jours 3 nuitées.

Hébergement : chambres double + chambre single.

Prise en charge : Pension complète.

Sexe : masculin.

Originalité du groupe : National.

Taille du groupe : 30 pax.

La clientèle ciblée : Cadres d’entreprises, Commerçant.

Catégorie d’âge : Entre 20 et 40 ans.

89
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

1.2 Programme du voyage 

Jour Activités
Jour 1 - Arrivée au complexe Tikjda et installation dans les chambres
- Présentation du complexe hôtelier
- Dîner d’accueil et nuit à l’hôtel
Jour 2 - Petit déjeuner
- Randonnée pédestre complexe touristique – Station Ski – Le
col de mine
- Sauna.
- Déjeuner.
- Dîner soirée karaoké.
- Nuit à l’hôtel.
Jour 3 - Petit déjeuner.
- Visite de la station de ski.
- Pratique ski
- Déjeuner.
- Session Luge.
- Dîner et animation.
- Nuit à l’hôtel.
Jour 4 - Petit déjeuner.
- Randonnée pédestre complexe Hôtelier vers lac Goulmim.
- Déjeuner.
- Transfert retour à Boumerdés

Tableau III. 1 : Le programme du voyage

90
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

1.3 Tableau schématique du programme 

Jour Date Petit-déj Prestation Déjeuner Prestation Dîner Soirée Nuitée


du matin aprèm
Jour Jeudi Transfert par Hôtel du Hôtel du
1 15/03 bus vers complexe complex
/ / / l’hôtel du sportif / e sportif
complexe
sportif
Jour Vendredi Hôtel du Randonnée Hôtel du Sauna Hôtel du Hôtel du Hôtel du
2 16/03 complexe pédestre complexe complexe complexe complex
sportif sportif sportif sportif e sportif
Jour Samedi Hôtel du Ski Hôtel du Luge Hôtel du Hôtel du Hôtel du
3 17/03 complexe complexe complexe complexe complex
sportif sportif sportif sportif e sportif
Jour Dimanche Hôtel du Randonnée Hôtel du Transfert par
4 18/03 complexe pédestre complexe bus vers la
sportif sportif gare de / / /
Boumerdés

Tableau III. 2 : Le tableau schématique du programme


91
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

1.4Le timing 

Trajet Voie Distance Rapidité Temps Arrêt Heures


Détails Cumul Taux Vitesse Étape Cumul
Transfert Dép :13h30
Boumerdes/ 15/03
Complexe A1 130km / B 70km/h 2h00 /
Hôtelier Arr : 15h30
Tikjda 15/03
Hôtel / / / Dép : 7 :00
complexe 8.8km 2h30 16/03
hôtelier Visite Arr : 9 :30
Tikjda / col de 16/03
station ski / mine
30 min
col de mine  / Dép :10 :00
source 16/03
gazeuse / 8.8km 17.6km 2h30 5h00 Arr :12 :30
complexe 16/03
Complexe N33 0.12 E 30km/h 2min / Dép : 7:58
hôtelier Km 17/03
Tikjda / Arr : 8:00
Visite de la 17/03
station de ski station et
pratique
Station de N33 0.12 0.2km E 30km/h 2min 4min Ski sur
ski / Km neige 4h
Dép : 12:00
complexe 17/03
hôtelier Arr :12:02
Tikjda 17/03
Déjeuner
à l’hôtel
1h Dép : 13 :02
Complexe 17/03
hôtelier / N33 0.12 0.32km E 30km/h 2min 6min Arr : 13 :04
station de ski Km 17/03
Pratique
Station de luge sur
ski / neige 2h
Complexe N33 0.12 0.44km E 30km/h Dép : 15 :04
hôtelier Km 2min 8min 17/03
Tikjda Arr :15 :06
17/03

92
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

Dép :8 :00
Hôtel du 18/03
complexe Arr :10 :00
hôtelier 8km 2h00 18/03
Tikjda /lac Visite lac
Goulmim Goulmi
/ / / m
Lac 30 min
Goulmim /co Dép : 10:30
mplexe 8km 16km 2h00 4h00 18 /03
hôtelier Arr :12h30
Tikjda 18 :03
Transfert Dép :14 :00
complexe A1 130 / B 70km/h 2H00 / / 18 /03
hôtelier Km Arr : 16 :00
Tikjda/ 18 /03
Boumerdés

Tableau III. 3 : Le timing du forfait

93
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

1.5 L’itinéraire

a) L’itinéraire Global :

Boumerdés Complexe hôtelier Tikjda Boumerdés

b) L’itinéraire des randonnées :

1- Randonnée du 16 /03 /2018 :

Complexe hôtelier Tikjda Station de ski

Source gazeuse Col de mine

2- Randonnée du 18/03/2018 :

Complexe hôtelier Tikjda Lac Goulimine Complexe hôtelier Tikjda

94
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

1.6 Le croquis

La légende :

Station de ski Hôtel

Source gazeuse Le tracée de l’itinéraire

Col de mine

95
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

Section 2 : Cotation du séjour

2.1 Calculs devis

III.2.1.1 Prix des prestations


 Transport
Transfert par bus Boumerdés vers complexe sportif Tikjda aller-retour :
30000 DA.
 Hébergement
Hôtel du complexe sportif de Tikjda
Chambre single : 3050 DA
Chambre double : 5600 DA
 Restauration
Diner d’accueil : 2000 DA
Diner : 1500DA
Déjeuner : 1200DA
 Visites
Sauna : 1000 Da
Luge : 1000 Da
Randonnée : 1000 Da
Ski : 1500 Da
 Guide 
3000 Da/jour
 Animation
Karaoké : 5000 Da
Groupe folklorique kabyle : 10000DA

96
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

2.2 Calculs des prix :

 Les frais individuels


 Transport 
Bus 1000Da
 Restauration 
(1500*2J + 2000) + (1200*3j) = 8600 Da
 Hébergement 
5600 /2 *4(N) = 11200 DA
 Visites 
1500 +1000 +1000 +1000 +1500 = 6000 DA
 Total colonne frais individuels :
8600 + 11200 + 6000 + 2000 +1000 = 28800 DA
 Les frais collectifs :
Guide de la région
3000*4j = 12000 DA
Restauration 
Guide : (1500*2J + 2000) + (1200*3j) = 8600 DA
Animation 
5000 + 10000 = 15000 DA
 Total colonne frais collectifs
12000+8600+15000 = 35600DA
 Division des frais collectifs
35600 /30 pax = 1186,66 DA
 Prix de revient (total des frais individuels + division des frais collectifs)
28800+ 1186,66 = 29986,66 DA
 Marge bénéficiaire (15% de prix de revient)
29986,66 *15/100 = 4498 DA

97
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

 T.V.A (9% de la marge bénéficiaire)


4498* 9/100 = 404,82 DA
 Assurance (3% du prix de revient)
29986,66 *3 /100 = 899,59 DA
 Prix de vente (prix de revient + marge bénéficiaire + T.V.A + Assurance)
29986,66 + 4498 + 404,82 + 899,59 = 35789,07 DA

Prix de vente : 35789,07 DA

 Supplément single 
3050 – 5600/2 = 1275DA
Total colonne supplément single :
1275*3(N) = 3825 DA
 Prix de revient 
3825 DA
 Marge bénéficière
3825 * 15/100 = 573,75 DA
 T.V.A
573,75 *9 /100 = 51,63 DA
 Assurance
3825*3 /100= 114,75 DA
 Prix de vente
3825 + 573,75 + 51,63 + 114,75= 4565 ,13

98
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

2.2.1 Tableau de cotation


Prestations Frais individuels Frais collectifs Supplément single
en DA en DA en DA
 Transport
-Bus 1000
 Hébergemen
t
Hôtel du
complexe
sportif de 11200
Tikjda
(3050 – 5600/2)*3=
5600 /2 *4(N) 3825
 Restauration
-Hôtel du 8600
complexe sportif
de Tikjda

(1500*2J + 8600
2000) +
(1200*3j)
1000
-Guide 1500
(1500*2J + 1000
2000) + 1000
(1200*3j) 1000
 Visites
-Randonnée
16 /03
-Ski
-Luge 5000
-Sauna 10000
-Randonnée
18 /03
 Animations
-Karaoké 12 000
-Groupe
folklorique

 Guide région
-3000*4j

99
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

Total Colonnes 28800 35600 3825


Divisons frais 1186,66 / /
Collectifs
(30pax)
Prix de revient 29986,66 / 3825
Marge 4498 / 573,75
Bénéficiaire
(15%)
T.V.A 404,82 / 51,63
Assurance 899,59 / 114,75
Prix de vente 35789,07 / 4565 ,13  

Tableau III. 4 : La cotation du forfait

100
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

Section 3 : Conseil pratique pour chaque participant

3.1 Conseils pratiques pour chaque participant  

Le ski ou La randonné c’est des activités à apporter de tous un bilan médical


s'impose toutefois après une longue période de sédentarité, après 40 ans, ou en
cas de problèmes cardiaques. Il est profitable de s’entrainer un peu en pratiquant
du footing ou du vélo et pour les seniors, de marcher de 30 min à 1h par jour.
Se préparer et bien s'alimenter Avant et pendant l’activité sportive,
privilégiez les glucides (lents riz, pâtes, pain), diminuez les protéines et limitez
le gras. Il est -très important de bore régulièrement, de l'eau, jamais d'alcool. Le
petit-déjeuner sera copieux et complet.
Durant la marche, mangez du pain d'épices des barres ou des fruits secs, et
buvez 2 à 3 gorgées par demi-heure. Si vous emportez un pique- nique, il sera
léger : sandwich, riz, pommes de terre cuites, fromage, fruit. Évitez les
charcuteries grasses ct les sauces.

3.2 Les obligations de chaque participant 

A) Respect de l’environnement :

 Éviter de toutes agressions de nature à effrayer la faune sauvage.


 Ne pas jeter des ordures.
 Proscrire toutes formes de cueillette.

B) Respect des communautés :

 Être poli avec les gens rencontrés.


 Tenue adaptée au respect de la culture des communautés.

101
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

3.3 Recommandation pour chaque participant

3.3.1 Recommandations pour chaque randonneur


Cette pratique nécessite un processus logique constituant une chaîne de
sécurité. Son objectif majeur est de passer au crible l’ensemble des paramètres
qui vont conditionner la sécurité et le succès de la randonnée
a) Bien s’équiper :
 Choisissez une chaussure imperméable, assurant un bon maintien du
pied et de la cheville, à la semelle amortissante et crantée. Attention
aux chaussures toutes neuves, elles provoquent parfois des ampoules.
Les chaussettes seront en fibres mélangées polyester/coton ou
polyester /laine
 Prévoyez 3 couches pour les vêtements : un dessous évacuant
l’humidité, une couche chaude en polaire et un vêtement imperméable
léger, chapeau, lunettes de soleil et crème solaire sont également
indispensables en montagne (même en hiver), un ou deux bâtons de
marche sont appréciables.
 Quelques vêtements de rechange surtout pour les enfants.
b) Respecter des règles de sécurité :
 Éviter d’être isolé du groupe.
 Marcher en file indienne sur le côté droit de la route.
 Traverser au même temps, se mettre sur une ligne et passe au signal
donné par le guide.
 Laisser des distances entre marcheurs lors de passages difficiles.

102
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

3.3.2 Recommandations pour chaque skieur 


A) Equipment :
-Équipement vestimentaire adapté à l'activité et aux conditions climatiques.
-Le port du casque protecteur est vivement recommandé.
B) Respecter les règles de sécurité :
-En cas de blessure, même d'apparence légère, ne pas hésiter à se rendre au
secours.
-En cas d'incident ou d’accident, Informer les intervenants.
-Être toujours visible d'un participant.
-Regarder vers le haut avant de repartir.
-Respecter les règles de conduite du skieur.
C) Les règles de conduite du skieur :
Comme toutes activités sportives, la pratique des différentes disciplines de
glisse sur neige comporte des risques et peut entraîner des responsabilités.
 Respecter des autres : Les usagers des pistes doivent se comporter de
telle manière qu’ils ne puissent mettre autrui en danger ou lui porter
préjudice soit par leur comportement soit par leur matériel.  
 Maîtrise de la vitesse et du comportement : tout usager des pistes doit
adapter sa vitesse et son comportement à ses capacités personnelles
ainsi qu’aux conditions générales du terrain et du temps, à l’état de la
neige et à la densité du trafic.  
 Choix de la direction par celui qui en amont : Celui qui se trouve en
amont a une position qui lui permet de choisir une trajectoire ; il doit
donc faire ce choix de façon à préserver la sécurité de toute personne
qui est en aval. 
 Dépassement : Le dépassement peut s’effectuer par l’amont ou par
l’aval, par la droite ou par la gauche ; mais il doit toujours se faire de
manière assez large pour prévenir les évolutions de celui que l’on
dépasse.  
103
Chapitre III L’élaboration du forfait « séjour touristique parc national de Djurdjura »

 Au croisement de pistes et lors d’un départ : Après un arrêt ou à un


croisement de pistes, tout usager doit, par un examen de l’amont et de
l’aval, s’assurer qu’il peut s’engager sans danger pour autrui et pour
lui. 
 Stationnement : Tout usager doit éviter de stationner dans les passages
étroits ou sans visibilité en cas de chute, il doit dégager la piste le plus
vite possible. 
 Montée et descente à pied : Celui qui est obligé de remonter ou de
descendre une piste à pied doit utiliser le bord de la piste, en prenant
garde que lui, ni son matériel ne soient un danger pour autrui
 Respect de l’information, du balisage et de la signalisation : L’usager
doit tenir compte des informations sur les conditions météorologiques
sur l’état des pistes et de la neige. Il doit respecter le balisage et la
signalisation.  
 Assistance : Toute personne, témoin ou acteur d’un accident, doit
prêter assistance, notamment en donnant l’alerte. En cas de besoin, il
peut se mettre à la disposition des secouristes. 
 Identification :Toute personne, témoin ou acteur d’un accident, est
tenue de faire connaître son identité auprès du service de secours et/ou
des tiers.74

74
http://webetab.ac-bordeaux.fr
104

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