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que les réalités du processus de budgétisation vous forcent à repenser vos programmes

d’action.
Utilisé correctement, le budget vous indique à quel moment vous aurez besoin de
certaines sommes d’argent pour mener à bien vos activités.

Le budget vous permet de contrôler vos revenus et vos dépenses et d’identifier tout
problème. Il constitue une base de la responsabilité et de la transparence financière.
Quand tout le monde peut voir combien vous avez dépensé et combien vous avez reçu, ils
peuvent questionner les anomalies de manière éclairée.

Qui devrait participer à la budgétisation ?


La budgétisation est un travail difficile qui demande des responsabilités. La capacité de
votre organisation à réaliser les activités planifiées et à survivre financièrement dépend
de la budgétisation. La personne qui s’en charge doit comprendre les valeurs, la stratégie
et les plans de l’organisation ou du projet, ainsi que le rapport coût/performance.
Un budget s’élabore en équipe. L’élaboration et le suivi d’exécution du budget sont
l’affaire de chacun dans l’organisation. Lorsque le personnel est suffisamment compétent
pour endosser l’intégralité de la responsabilité de l’aspect financier de l’organisation ou
du projet, les personnes qui suivent seront normalement impliquées dans la
budgétisation :
 le Directeur Financier et/ou l’Aide-comptable ;
 Le directeur de Projet et/ou le Directeur de l’organisation ou du service.

CHAPITRE 5 : LE CADRE LOGIQUE ET LE SUIVI/EVALUATION D’UN PROJET

5.1 LE CADRE LOGIQUE


5.1.1 Définition
Le cadre logique est un outil qui a été développé dans les années 1970 et utilisé depuis
lors par de nombreux organismes différents. Cette méthode implique la mise en forme
des résultats d’une analyse de manière à présenter de façon systématique et logique les
objectifs d’un projet. La mise en forme doit refléter les liens de causalité entre les
différents niveaux d’objectifs, indiquer comment on peut vérifier si les objectifs ont été
réalisés et définir quelles sont les hypothèses échappant au contrôle du projet,
susceptibles d’influencer sa réussite. Les résultats principaux de ce processus sont
résumés dans une matrice (le cadre logique) qui décrit les aspects les plus importants
d’un projet.
Il existe des liens étroits entre cadre logique et format de base des documents, en
particulier au niveau des intitulés des chapitres / paragraphes relatifs aux objectifs
globaux et à l’objectif spécifique, aux résultats, activités, moyens et coûts, hypothèses et
indicateurs. L’analyse critique des facteurs de qualité permettra d’améliorer la qualité du
cadre logique.
Outre son importance pour l’analyse et la conception, le cadre logique s’avère également
utile pour la mise en œuvre et l’évaluation d’un projet / programme. Le cadre logique a
donc un rôle à jouer à chacune des phases du cycle. Lors de la phase de préparation
(identification), il devra être développé sans que l’on puisse le finaliser à ce stade. C’est
au cours des phases suivantes que le cadre logique sera complété progressivement. Il
constitue donc l’outil de gestion de chaque phase du cycle de projet et l’« outil de
référence » pour élaborer d’autres outils, le calendrier de mise en œuvre et le plan de
suivi, p. ex.
Dans la méthode du cadre logique, les projets sont décrits selon quatre niveaux :
1. les intrants
2. les extrants
3. un but
4. une finalité

Les trois premiers niveaux (intrants, extrants, but) sont spécifiques au projet lui-même et
le quatrième relie le projet au programme dont il fait partie (Finalité). Le lien de nature
causale qui permet de hiérarchiser ces niveaux est un lien de moyen à fin ou de cause à
effet.
Au premier niveau, les intrants sont définis comme les ressources et/ou les activités
requises pour produire les extrants, ils représentent donc les moyens pour atteindre
diverses fins : les extrants.
Au deuxième niveau, les extrants, définis comme les résultats concrets attendus d'une
bonne gestion des intrants, représentent à leur tour un moyen d'atteindre un objectif,
c’està-dire le but du projet.
Au troisième niveau, le but, c'est-à-dire la raison d'être du projet ou le motif
fondamental pour lequel il a été entrepris, devient à son tour le moyen d'atteindre un
objectif plus lointain, soit la finalité qui correspond au but du programme dans lequel
le projet s’insère.
On trouve au niveau le plus élevé, la finalité, le programme auquel un projet particulier et
d'autres qui y sont reliés contribuent.

5.1.2. Les limites du cadre logique


Le cadre logique s’est avéré utile pour les personnes chargées de la préparation et de la
mise en œuvre de projets. Il leur permet de mieux structurer et formuler leur réflexion et
de l’exprimer d’une façon claire et standardisée. Si les politiques sont mal conçues, ou si
la logique « ne tient pas », le cadre logique devrait en révéler les contradictions, bien
qu’il ne soit pas en mesure, à lui seul, de concevoir de meilleures politiques. Le cadre
logique n’est donc qu’un outil pour améliorer la planification et la mise en œuvre.
Toutefois, un outil, aussi bon soit-il, ne peut pas, à lui seul, garantir des résultats positifs.
La réussite d’un projet dépend de nombreux autres facteurs, tels que la capacité
organisationnelle de l’équipe ou des organismes responsables de la mise en œuvre.
Chaque cadre logique devrait être le résultat d’une analyse approfondie et d’un processus
de planification en commun dont la qualité dépend d’un certain nombre de facteurs, à
savoir :
• Des informations disponibles ;
• La capacité de l’équipe de planification ;
Une bonne consultation des parties prenantes, avec une représentation équilibrée des
intérêts de chacune d’entre elles, femmes et hommes inclus

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