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ICS : 13.220.10
Analyse Le présent document, qui fait partie d’une série de normes relatives aux éléments
des installations fixes du type sprinkleur, spécifie les prescriptions et les méthodes
d’essais des systèmes de soupape d’alarme hydraulique.
Modifications Par rapport aux documents partiellement remplacés, le présent document donne
des prescriptions et des méthodes d’essais supplémentaires pour ces types de
composants.
Corrections Par rapport au 1er tirage, les paragraphes 4.6.5.1 et 4.6.5.2 ont été modifiés suite au
corrigendum du CEN, de juillet 2002.
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
de même domaine d'application mais non identiques est la suivante :
ISO 7-1 : NF E 03-004 2)
ICS : 13.220.10
Version française
La présente norme européenne a été adoptée par le CEN le 2 octobre 1997. Le corrigendum AC a pris effet
le 21 août 2002 pour incorporation dans les trois versions linguistiques officielles de l’EN.
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 1999 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 12259-2:1999 F
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Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 4
6 Marquage ......................................................................................................................................... 13
6.1 Généralités ........................................................................................................................................ 13
6.2 Soupapes d'alarme hydrauliques ...................................................................................................... 14
6.3 Limiteurs de surpression ................................................................................................................... 14
Sommaire (fin)
Page
Annexe G (normative) Essai de résistance à l'adhérence des éléments du bloc d'obturation .................. 24
Avant-propos
La présente norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 191 «Installations fixes de lutte
contre l'incendie» dont le secrétariat est tenu par la BSI.
Le présent document doit être mis en application au niveau national, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en décembre 1999 et les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en décembre 1999.
La présente norme européenne a été élaborée dans le cadre d’un mandat donné au CEN par la Commission Euro-
péenne de Libre Échange et vient à l’appui des exigences essentielles de la (de) Directive(s) UE.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre ce document en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande,
France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque,
Royaume-Uni, Suède et Suisse.
Elle constitue une partie du prEN 12259 qui traite des composants des systèmes d'extinction automatiques du
type sprinkleur et s'intègre dans une série de normes européennes qui traiteront des :
a) systèmes d'extinction automatiques du type sprinkleur (prEN 12259) ;
b) installations d’extinction à gaz (EN 12094 et EN ISO 14520) ;
c) systèmes à poudre (prEN 12416) ;
d) systèmes de protection contre les explosions (EN 26184) ;
e) systèmes à mousse 1) ;
f) systèmes à halon 1) ;
g) systèmes de robinets d'incendie armés et de postes d'eau (EN 671) ;
h) systèmes de contrôle des fumées et de la chaleur (EN 12101) ;
i) systèmes à pulvérisation d'eau 1).
Le prEN 12259 porte le titre général «Installations fixes de lutte contre l'incendie — Composants des systèmes
d'extinction du type sprinkleur et à pulvérisation d'eau» et comprendra les parties suivantes :
— Partie 1 : Sprinkleurs ;
— Partie 2 : Systèmes de soupape d'alarme hydraulique ;
— Partie 3 : Blocs de soupapes d'alarme sous air ;
— Partie 4 : Dispositifs d'alarme à moteur hydraulique ;
— Partie 5 : Détecteurs de débit de l'eau ;
— Partie 6 : Raccords ;
— Partie 7 : Supports de tuyaux ;
— Partie 8 : Mano-contacts ;
— Partie 9 : Blocs de soupapes d'alarme déluge ;
— Partie 10 : Commandes multiples ;
— Partie 11 : Pulvérisateurs d'eau à vitesse moyenne et rapide ;
— Partie 12 : Postes de pompage.
Il convient que les utilisateurs notent que les normes sont soumises de temps en temps à révision et que la réfé-
rence à une autre norme européenne ou internationale implique sa dernière édition, sauf indication contraire.
Lors de l'élaboration de la présente norme, on a supposé que l'application de ses dispositions était confiée à des
organismes ayant une qualification et une expérience appropriées.
1) En préparation.
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1 Domaine d'application
La présente norme spécifie les exigences de fabrication et de performances des systèmes de soupape d'alarme
hydraulique et des limiteurs de pression ou de surpression utilisés dans les systèmes d'extinction automatiques
de type sprinkleur. La présente norme ne traite pas des composants complémentaires et des accessoires des sys-
tèmes de soupape d'alarme hydraulique et des limiteurs de pression ou de surpression.
NOTE Toutes les pressions mentionnées dans la présente norme européenne sont données en bars 2).
2 Références normatives
Cette norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publica-
tions ne s'appliquent à cette norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
ISO 7-1:1994, Filetages de tuyauterie pour raccordement avec étanchéité dans le filet — Partie 1 : Dimensions,
tolérances et désignation.
ISO 898-1:1988, Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation — Partie 1 : Vis et goujons.
ISO 898-2:1992, Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation — Partie 1 : Écrous avec charges
d'épreuve spécifiées.
3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les définitions suivantes s'appliquent.
3.1
dispositif d'alarme
dispositif mécanique ou électrique donnant l'alarme lors du fonctionnement de la soupape d'alarme hydraulique
3.2
clapet
type de bloc d’obturation (voir 3.12)
3.3
compensateur
dispositif situé à l'extérieur ou à l'intérieur et destiné à réduire au minimum les fausses alarmes dues à un faible
accroissement de la pression de service
3.4
rapport de pression différentielle
rapport de la pression de service à la pression d'installation au point de déclenchement (voir 3.18)
3.5
vitesse du flux
vitesse de l'eau dans un tuyau de même diamètre nominal que la soupape d'alarme hydraulique pour le même
débit
3.6
pression d'installation
pression statique à la sortie principale d'une soupape d'alarme hydraulique lorsque la soupape est prête à fonc-
tionner
3.7
pression de service nominale
pression maximale (voir 3.15) à laquelle il est prévu que la soupape ou le limiteur de surpression se déclenche
3.8
état prêt au fonctionnement
état d'une soupape d'alarme hydraulique d'une installation sprinkleur remplie d'eau sous une pression stable sans
écoulement d'eau ni fuite possible en aval du bloc anti-retour
3.9
élément en élastomère renforcé
élément d'un clapet, d'un bloc anti-retour ou d'un joint d'étanchéité réalisé dans un composite d'élastomère avec
un ou plusieurs autres matériaux qui augmentent la résistance à la traction de la combinaison d'au moins deux
fois celle de l'élastomère seul
3.10
limiteur de pression ou de surpression
dispositif volumétrique destiné à réduire au minimum les fausses alarmes susceptibles de se produire par suite
de hausses de pression ou de modifications du débit de l'eau dans les installations d'alimentation
3.11
temps de réponse
différence de temps entre le passage de l'eau par l'orifice de la soupape d'alarme hydraulique et le déclenchement
du dispositif d'alarme, mesurée avec ou sans le limiteur de surpression
3.12
bloc anti-retour
élément mobile principal d'obturation de la soupape d'alarme hydraulique (tel qu'un clapet)
3.13
faces d'appui du bloc anti-retour
élément fixe principal d'obturation de la soupape d'alarme hydraulique
3.14
sensibilité
débit minimal nécessaire pour ouvrir la soupape d'alarme hydraulique et déclencher l'alarme (voir 4.11.2)
3.15
pression de service
pression statique à l'entrée de la soupape d'alarme hydraulique lorsque la soupape est prête à fonctionner
3.16
fournisseur
société responsable de la conception, de la fabrication et de l'assurance qualité
3.17
garnitures
équipement et tuyauterie extérieurs, autres que l'installation principale, fixés au système de la soupape d'alarme
hydraulique
3.18
point de déclenchement
point où la soupape d'alarme hydraulique réagit en faisant entrer l'eau dans l'installation sprinkleur, mesuré en
termes de pression d'installation et de pression de service.
3.19
perte d'eau
écoulement d'eau relevé par l'orifice de la soupape d'alarme hydraulique dans les conditions de fonctionnement
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3.20
alarme actionnée par l'eau
dispositif d'alarme actionné hydrauliquement (voir 3.1) et fixé à la soupape d'alarme hydraulique pour donner un
signal d'alarme audible lorsque l'installation sprinkleur réagit
3.21
soupape d'alarme hydraulique
soupape permettant le passage de l'eau dans une installation sprinkleur mais empêchant l'eau de retourner dans
le sens inverse
4.4.1.1 Le corps de soupape et tous les cache-soupape doivent être réalisés en fonte, bronze, laiton, monel ou
acier inoxydable.
4.4.1.2 Dans le cas où des matériaux non métalliques (autres que ceux utilisés pour les garnitures et les joints
d'étanchéité pour la tuyauterie) ou des métaux présentant un point de fusion inférieur à 800 °C (autres que ceux
utilisés pour les garnitures et les joints d'étanchéité pour la tuyauterie) font partie du corps de la soupape ou du
cache-soupape, le bloc d'obturation, essayé conformément à l'annexe A, doit s'ouvrir entièrement et facilement et
la soupape, une fois montée, doit être conforme aux exigences de 4.12.
4.4.2 Configuration
Il ne doit pas être possible d'assembler la plaque du cache-soupape (si elle existe) dans une position affectant le
fonctionnement de la soupape de telle sorte qu'elle ne soit pas conforme à la présente norme, en particulier en ce
qui concerne l'indication de la direction du flux (voir 6.2 d).
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4.4.3 Résistance
4.4.3.1 Une soupape assemblée, dont le dispositif d'obturation est ouvert, doit supporter sans rupture une pres-
sion hydrostatique interne égale à quatre fois la pression de service nominale, lorsqu'elle est soumise à l'essai
conformément à l'annexe B.
4.4.3.2 La force de serrage normale de calcul pour chaque fixation, à l'exclusion de la force nécessaire pour la
compression de la garniture, ne doit pas être supérieure à la résistance minimale à la traction spécifiée dans
l'ISO 898-1:1988 et l'ISO 898-2:1992, lorsque la soupape est soumise à une pression de quatre fois la pression
nominale de service. La zone d'application de la pression doit être calculée comme suit :
a) si l'on utilise une garniture pleine, la zone d'application de la force est celle qui s'étend jusqu'à une ligne définie
par le bord interne des boulons ;
b) si l'on utilise un joint torique ou un joint d'étanchéité à bague, la zone d'application de la force est celle qui
s'étend jusqu'à l'axe du joint torique ou du joint à bague.
4.5 Vidange
La soupape doit être munie d'un raccord fileté conforme à l'ISO 7-1:1994 pour vidanger l'eau du corps de la sou-
pape en aval du bloc d'obturation lorsque la soupape est installée dans une position spécifiée ou recommandée
par le fournisseur. La dimension nominale minimale doit être de 20 mm.
NOTE 3 À l'exception du siège de soupape, il convient que toutes les pièces prévues pour le remplacement courant puis-
sent être démontées et remontées avec des outils normalement utilisés par les professionnels.
4.6.2 Fermeture
La pesanteur doit contribuer à la fermeture de la soupape d'alarme hydraulique dans toutes les positions de mon-
tage prévues, c'est-à-dire que le bloc anti-retour doit retomber sur le siège lorsque l'eau cesse de couler lors des
essais effectués conformément à C.1.
NOTE Des ressorts peuvent être utilisés pour assurer un blocage complet et correct.
4.6.5.1 Les faces d'appui du joint doivent être réalisées en bronze, laiton, monel ou acier inoxydable ou en
matériaux ayant des propriétés physiques ou mécaniques équivalentes.
4.6.5.2 Les surfaces porteuses de toutes les parties en contact subissant un mouvement de rotation ou de glis-
sement les unes par rapport aux autres doivent être réalisées en bronze, laiton, monel ou acier inoxydable ou en
matériaux ayant des propriétés physiques ou mécaniques équivalentes ; pour ce faire, on peut utiliser des bagues
ou des coussinets.
4.7 Éléments non métalliques (à l'exclusion des garnitures et des joints d'étanchéité)
Après vieillissement conformément à l'annexe F, aucune partie non métallique ne doit présenter de cassure et une
soupape d'alarme hydraulique doit satisfaire aux exigences de performance et d'étanchéité figurant en 4.10.1
et 4.12 lorsqu'elle est essayée conformément à C.1 et à l'annexe J.
4.8.2 Tout joint d'étanchéité fabriqué en élastomère ou autres matières élastiques ne doit pas adhérer à la sur-
face correspondante lorsqu'il est soumis à l'essai conformément à l'annexe G.
4.9 Jeux
NOTE 1 Des jeux sont nécessaires entre les parties mobiles ainsi qu'entre les parties mobiles et les parties fixes de
manière à ce que la corrosion ou des dépôts de matières étrangères à l'intérieur d'un bloc ne ralentissent ni n'empêchent
le fonctionnement d'une soupape d'alarme hydraulique.
NOTE 2 S'il est prévu un compensateur interne ou externe, il convient qu'il soit conçu de telle sorte que les dépôts ou
sédiments ne puissent s'accumuler facilement au point de nuire à son bon fonctionnement et que les pièces mobiles aient
entre elles assez de jeu pour permettre une assise correcte de la soupape principale ainsi que des soupapes auxiliaires.
4.9.1 Le jeu radial (voir Figure 1a)) entre un bloc d'obturation et les parois intérieures, dans toutes les positions
sauf celle d'ouverture totale, ne doit pas être inférieur à 12 mm si le corps est en fonte ou à 6 mm si le corps et le
bloc d'obturation sont en métaux non ferreux, en acier inoxydable ou une combinaison des deux.
4.9.2 Le jeu diamétral (voir Figure 1b)) doit être d'au moins 3 mm entre les bords intérieurs du coussinet de
guidage et les pièces métalliques du bloc d'obturation en position fermée.
4.9.3 Tous les espaces dans lesquels le clapet est susceptible de retenir des débris au-dessous du siège de la
soupape doivent avoir une profondeur égale ou supérieure à 3 mm.
4.9.4 Le jeu diamétral (voir Figure 1b)) entre toutes les broches et leurs paliers doit être égal ou supérieur
à 0,125 mm.
4.9.5 Le jeu axial (L2 – L1) (voir Figure 1c)) entre toutes les charnières du clapet et les surfaces porteuses adja-
centes de la soupape d'alarme hydraulique doit être égal ou supérieur à 0,25 mm.
4.9.6 Tous les composants de guidage alternatifs faisant partie du corps principal de la soupape, dont le fonc-
tionnement est indispensable pour permettre l'ouverture d'une soupape d'alarme hydraulique, doivent présenter
un jeu diamétral minimal égal ou supérieur à 0,7 mm dans la partie où l'élément mobile entre dans l'élément fixe
et égal ou supérieur à 0,05 mm dans la partie de l'élément mobile qui est constamment en contact avec l'élément
fixe en état de fonctionnement.
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4.9.7 Les coussinets du bloc d'obturation ou les paliers des broches doivent se présenter avec une distance
axiale suffisante pour maintenir la dimension A (voir Figure 1c)) à au moins 3 mm si les parties adjacentes ne sont
pas en bronze, laiton, monel ou acier inoxydable.
Légende
a) Jeu radial = R2 – R1
b) Jeu diamétral = D2 – D1
c) Jeu axial = I2 – I1
A Embase du coussinet
B Coussinets
C Corps de la vanne
D Joint d’étoupe
E Goupille
Figure 1 — Jeux
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4.10 Performances
4.10.1 Caractéristiques d'alarme et de sensibilité
Lors des essais effectués conformément à C.1 avant et après l'essai de pression hydrostatique conformément
à C.2, la soupape d'alarme hydraulique doit être conforme à ce qui suit.
a) La soupape ne doit pas donner de signal d'alarme lorsqu'il y a vidange en aval de la soupape d'alarme hydrau-
lique, pour un débit inférieur ou égal à 10 l/min et une pression de service comprise entre 1,4 bar et la pression
de service nominale.
NOTE Elle peut donner un signal d'alarme lorsqu'il y a vidange continue en aval de la soupape, pour un débit supérieur
à 10 l/min et toutes les pressions de service.
b) La soupape doit donner un signal d'alarme lorsqu'il y a vidange continue en aval de la soupape d'alarme
hydraulique pour des débits compris entre 80 l/min et 300 l/min et des pressions de service se situant entre
1,4 bar et la pression de service nominale. Les soupapes d'alarme hydrauliques sans limiteur de surpression
doivent entraîner le fonctionnement continu des dispositifs d'alarme mécaniques et électriques dans les 15 s
à partir du moment de l'ouverture de la soupape en aval. Les soupapes d'alarme hydrauliques équipées de
limiteurs de surpression doivent entraîner le fonctionnement continu des dispositifs d'alarme mécaniques et
électriques dans les 5 s à 90 s suivant l'ouverture de la soupape d'alarme hydraulique, comme indiqué par l'eau
s'écoulant par la vidange.
c) La soupape doit arrêter le débit d'eau vers les dispositifs d'alarme au moment de l'arrêt de l'écoulement de
l'eau de l'installation de soupape d'alarme hydraulique en aval de la soupape d'alarme hydraulique.
d) La soupape doit transmettre des alarmes successives sans nécessiter de remise manuelle en position initiale.
e) La soupape doit fournir une pression égale ou supérieure à 0,5 bar au niveau du manomètre 4 (voir Figure C.1)
corrigée pour l'amener au niveau de l'orifice d'alarme, ou à la sortie du limiteur de surpression, s'il y en a un, à
une pression de service de 1,4 bar, lorsqu'elle fait fonctionner le dispositif d'alarme actionné par l'eau ainsi que
les dispositifs d'alarme électrique.
f) La tuyauterie entre la soupape d'alarme hydraulique ou toute soupape du type d'alarme d'arrêt et le dispositif
d'alarme entraîné par l'eau doit être vidangée automatiquement après chaque opération.
4.10.3 Fonctionnement
La soupape d'alarme hydraulique doit fonctionner correctement, sans être déréglée ni déformée, à des pressions
de service comprises entre 1,4 bar et la pression de service nominale, lorsque l'essai est effectué conformément
à C.1. La soupape d'alarme hydraulique doit se remettre automatiquement en position initiale après chaque opé-
ration.
4.12 Étanchéité
On ne doit observer ni fuite, ni déformation permanente, ni rupture d'une soupape d'alarme hydraulique pour une
pression hydrostatique interne égale à deux fois la pression de service nominale appliquée aux extrémités amont
et aval, bloc d'obturation fermé et orifice d'alarme ouvert, lorsque l'essai est effectué conformément à l'annexe J.
4.13 Endurance
4.13.1 La soupape d'alarme hydraulique et ses parties mobiles ne doivent présenter aucun signe de distorsion,
de cassure, de délamination, de jeux, de déplacement ou autre défectuosité, lorsque l'essai est effectué confor-
mément à E.1.
4.13.2 La soupape d'alarme hydraulique et ses parties mobiles ne doivent présenter aucun signe de distorsion,
de cassure, de délamination, de jeux, de déplacement ou autre défectuosité, lorsque l'essai est effectué au cours
de 1 000 cycles de fonctionnement conformément à E.2.
5.2 Résistance
Le limiteur de surpression doit supporter une pression hydrostatique interne au moins égale à deux fois la pression
de service nominale sans défaillance ou fuite, lorsque l'essai est effectué conformément à l'annexe K.
5.3 Crépine
Une crépine doit être installée lorsque les orifices d'eau du limiteur de surpression ont un diamètre égal ou inférieur
à 6 mm. La dimension maximale des ouvertures de la crépine ne doit pas dépasser les deux tiers du diamètre du
plus petit orifice que doit protéger la crépine. La surface totale de la section des ouvertures de la crépine doit être
au moins égale à vingt fois la surface de la section des orifices d'eau.
NOTE Il convient que la crépine soit réalisée dans des matériaux résistant à la corrosion.
5.4 Fixation
Le limiteur de surpression doit comporter un moyen de fixation. S'il faut utiliser la tuyauterie pour cette fixation, la
dimension de la canalisation et la longueur maximale de la tuyauterie à utiliser doivent être précisées dans les
fiches d'instructions fournies avec le limiteur de surpression.
5.5 Raccords
Un raccord fileté conforme à l'ISO 7-1, de diamètre nominal égal ou supérieur à 20 mm, doit être prévu dans le
limiteur de surpression pour la connexion des dispositifs d'alarme.
NOTE Il convient que toute vanne de commande située entre une soupape d'alarme et un limiteur de surpression soit
d'un type susceptible d'être verrouillé ou bloqué en position ouverte. Il convient qu'il soit clairement visible que la vanne de
commande est ouverte ou fermée.
5.6 Vidange
Le limiteur de surpression doit comporter un dispositif de vidange automatique. Le temps mis par le limiteur de
surpression entièrement rempli d'eau, y compris les garnitures spécifiées par le fabricant, pour se vider dans
l'atmosphère ne doit pas dépasser 5 min.
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NOTE 3 Il convient que toutes les pièces prévues pour le remplacement courant puissent être démontées et remontées
avec des outils normalement utilisés par les professionnels.
5.8 Éléments
5.8.1 Ressorts et diaphragmes
Les ressorts et diaphragmes ne doivent pas se casser ou se rompre pendant 50 000 cycles de fonctionnement
normal, lorsque l'essai est effectué conformément à l'annexe D.
5.8.2 Éléments non métalliques (à l'exclusion des garnitures et des joints d'étanchéité)
Après vieillissement conformément à l'annexe F, aucun élément non métallique ne doit présenter de fissure et le
limiteur de surpression doit satisfaire aux exigences de 4.10.1, lorsque l'essai est effectué conformément à C.1 et
aux exigences de résistance de 5.2 lorsque l'essai est effectué conformément à l'annexe K.
6 Marquage
6.1 Généralités
Les marquages spécifiés en 6.2 et 6.3 doivent être réalisés de la manière suivante :
a) soit moulés directement sur le corps de la soupape d'alarme hydraulique ou le limiteur de surpression ; soit
b) sur une étiquette métallique, en caractères en relief ou en creux, (par exemple par gravure, moulage ou estam-
pillage) fixée mécaniquement (avec, par exemple, des rivets ou des vis) au corps de la soupape d'alarme
hydraulique ou au limiteur de surpression ; les étiquettes moulées doivent être en métaux non ferreux.
Les dimensions minimales des caractères marqués doivent être celles spécifiées dans le Tableau 1.
Hauteur minimale
Creux ou saillie minimum
Type de marquage des caractères, sauf pour 6.2 g),
des caractères
voir NOTE
mm mm
NOTE La hauteur minimale des caractères pour le point g), numéro de série ou année de fabrication, doit être de 3 mm.
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Annexe A
(normative)
Essai d'exposition au feu du corps de soupape et du cache-soupape
Monter la soupape d'alarme hydraulique horizontalement, sans garnitures, les ouvertures du corps étant bou-
chées, comme représenté à la Figure A.1. Remplir d'eau la tuyauterie et la soupape entre les soupapes A et B.
Fermer la soupape A et ouvrir la soupape B.
Placer un bac ayant une surface de base égale ou supérieure à 1 m2 au-dessous de la soupape d'alarme hydrau-
lique, centré sur celle-ci. Mettre dans le bac un volume suffisant d'un combustible approprié de façon à obtenir
une température moyenne de l'air comprise entre 800 °C et 900 °C autour de la soupape pendant une durée d'au
moins (15 ± 1) min après avoir atteint une température de 800 °C.
Mesurer la température à l'aide de deux thermocouples placés en des points diamétralement opposés et à une
distance comprise entre 10 mm et 15 mm de la surface de la soupape d'alarme hydraulique sur un plan horizontal
parallèle à l'axe, à mi-chemin entre les supports.
Allumer le combustible et au bout de (15 ± 1) min d'exposition à une température entre 800 °C et 900 °C, retirer
le bac ou éteindre le feu. En commençant dans la minute qui suit l'extinction, refroidir la soupape d'alarme hydrau-
lique en faisant couler (100 ± 5) l/min d'eau pendant au moins 1 min. Démonter la soupape afin d'exposer le bloc
anti-retour et vérifier manuellement s'il s'ouvre entièrement et librement ou non.
Soumettre la soupape d'alarme hydraulique à l'essai hydrostatique selon la méthode décrite à l'annexe J. Les gar-
nitures et les joints d'étanchéité du corps extérieur peuvent être remplacés pour cet essai hydrostatique.
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Légende
A Vanne de fermeture
B Vanne de fermeture
C Soupape soumise à l'essai
D Bac
E Soupape hydraulique
Annexe B
(normative)
Essai de résistance du corps de soupape et du cache-soupape
NOTE 2 Pour les besoins de cet essai, les boulons, garnitures et joints de fabrication standard peuvent être remplacés
par des composants susceptibles de supporter la pression à utiliser.
Disposer les raccords permettant de pressuriser hydrauliquement le corps de la soupape d'alarme hydraulique au
niveau du raccord d'entrée et un système pour purger l'air et pressuriser le fluide au niveau du raccord de sortie
et boucher toutes les autres ouvertures. Le bloc anti-retour étant maintenu en position ouverte, pressuriser le
corps entre 4 et 4,1 fois la pression de service nominale, pendant (5 ± 1) min. Vérifier que la soupape d'alarme
hydraulique ne présente pas de rupture.
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Annexe C
(normative)
Essais de performance
Ne pas remettre la valve manuellement en position initiale pendant les six essais suivants, un pour chacune des
six combinaisons suivantes :
+ 0,2
a) 1,4 bar et (80 ± 4) l/min ;
0
+ 0,2
b) 1,4 bar et (300 ± 15) l/min ;
0
Ouvrir complètement la soupape R. Régler les vannes de commande S et T pour obtenir le débit et la pression
appropriés. Fermer la soupape R.
Laisser la tuyauterie du circuit se vidanger et enregistrer toute fuite.
Ouvrir la soupape R et chronométrer le temps qui s'écoule entre la première apparition de l'eau à l'orifice de la
vidange et le fonctionnement continu des dispositifs d'alarme mécaniques et électriques. Enregistrer la pression
au manomètre 4 lorsque l'alarme se déclenche. Fermer la soupape R et vérifier que l'eau cesse de couler vers les
dispositifs d'alarme audibles.
Vérifier la vidange complète de la canalisation après chaque cycle et contrôler le temps de vidange du limiteur de
surpression, s'il y en a un.
Vérifier que le bloc anti-retour retombe vers le siège lorsque l'eau cesse de couler.
Essayer la soupape d'alarme hydraulique conformément à C.2 puis refaire les essais ci-dessus.
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Pression de service
Rapport de pression différentielle = --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
Pression de service – Différence maximale de pression mesurée
Refaire l'essai pour une pression de service de (7 ± 0,5) bar et la pression de service nominale ± 0,5 bar et enre-
gistrer les résultats.
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Légende
1 Soupape d'alarme 7 Débitmètre (limite d’erreur de ± 5 %)
2 Orifice d'alarme 8 Circuit type, variant conformément aux instructions du fournisseur
3 Limiteur de pression (si raccordé) R Valve de contrôle (du type à ouverture rapide)
4 Jauge de pression pour le contrôle S Valve de contrôle
de la pression de la canalisation d'alarme
5 Alarme à moteur hydraulique T Valve de contrôle
6 Manomètre différentiel
Annexe D
(normative)
Essai de fatigue des ressorts et diaphragmes
Soumettre le ressort ou le diaphragme à (50 000 ± 100) cycles de service normal. Faire fonctionner le dispositif à
une vitesse ne dépassant pas 6 cycles par minute. Pour les ressorts des charnières du bloc d'obturation, faire
pivoter le bloc en l'éloignant du siège d'un angle d'au moins 45° et le ramener lentement à la position fermée. Pour
les ressorts de dérivation interne, faire fonctionner la dérivation de la position complètement ouverte à la position
fermée. Amener les diaphragmes des limiteurs de surpression de la position normalement ouverte à la position
normalement fermée. Enregistrer toute cassure ou rupture.
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Annexe E
(normative)
Essais d'endurance
Placer la soupape d'alarme hydraulique sur un banc d'essai, généralement celui représenté à la Figure C.1, en
utilisant une tuyauterie de diamètre nominal identique aux dimensions nominales de la soupape. Provoquer un
écoulement à travers la soupape d'alarme hydraulique au débit spécifié dans le Tableau E.1 et le maintenir pen-
dant (30 ± 1) min. Vérifier que la soupape d'alarme hydraulique, et en particulier ses éléments d'étanchéité, ne
présentent aucun signe de distorsion, fissure, délamination, jeux, déplacement ou autre défaut.
mm l/min
50 600
65 800
80 1 300
100 2 200
125 3 500
150 5 000
200 8 700
250 14 000
Annexe F
(normative)
Annexe G
(normative)
Essai de résistance à l'adhérence des éléments du bloc d'obturation
Le bloc d'obturation étant en position fermé, soumettre l'extrémité de la sortie de la soupape à une pression
hydraulique de (3,5 ± 0,5) bar pendant (90 ± 1) jours. Au cours de cette période, maintenir la température de l'eau
à (87 ± 2) °C à l'aide d'un dispositif de chauffage par immersion ou de tout autre dispositif approprié. Prendre des
dispositions pour que l'eau à l'extrémité d'entrée soit maintenue à la pression atmosphérique.
Cette période d'exposition étant achevée, vidanger l'eau et laisser la soupape d'alarme hydraulique refroidir
à (21 ± 4) °C. L'extrémité de la sortie de la soupape étant à la pression atmosphérique, appliquer progressivement
une pression inférieure ou égale à 0,35 bar à l'extrémité de l'entrée de la soupape en position verticale. Vérifier
que le bloc d'obturation est séparé du siège et que le joint n'a pas adhéré à la surface de jointoiement.
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Annexe H
(normative)
Détermination de la perte de pression due à la perte de charge
Placer la soupape d'alarme hydraulique sur un banc d'essai, généralement celui représenté à la Figure C.1, en
utilisant une tuyauterie de diamètre nominal identique aux dimensions nominales de la soupape. Utiliser un dis-
positif de mesurage de la pression différentielle ayant une limite d’erreur de ± 2 % et un débitmètre ayant une limite
d’erreur de ± 5 %.
Mesurer et enregistrer les différences de pression au niveau de la soupape d'alarme hydraulique et les débits pour
une plage d'écoulements au-dessus et au-dessous du débit approprié présenté dans le Tableau E.1. Remplacer
la soupape sur le banc d'essai par une section de tuyau de la même dimension nominale et mesurer les différen-
ces de pression sur la même plage de débits. A l'aide de méthodes graphiques, déterminer les pressions différen-
tielles pour les débits appropriés présentés dans le Tableau E.1. Enregistrer la perte de pression due à la perte
de charge comme étant la différence entre la pression différentielle au niveau de la soupape et la pression diffé-
rentielle au niveau du tuyau de remplacement.
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Annexe I
(normative)
Essai d'étanchéité
Équiper la soupape d'alarme hydraulique d'une boîte de jonction côté entrée du bloc d'obturation et d'une vanne
de décharge côté sortie. Boucher toutes les autres ouvertures. Appliquer une pression hydraulique interne
comprise entre 2 et 2,1 fois la pression de service nominale. Après avoir retiré l’obturation de la sortie d’alarme,
vérifier que la soupape d’alarme hydraulique ne présente aucune fuite pendant (5 ± 1) min. Relâcher la pression
de la soupape d'alarme hydraulique et vérifier que les composants internes ne présentent pas de distorsion per-
manente ou de rupture.
Refaire l'essai en empêchant la fermeture du bloc d'obturation, toutes les autres ouvertures étant bouchées.
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Annexe J
(normative)
Essai de résistance des limiteurs de pression ou de surpression
Placer un manomètre sur le raccord de sortie de la canalisation du limiteur de pression et boucher tous les autres
+ 0,1
raccords. Pressuriser le raccord d'entrée à une pression hydraulique interne de 2 fois la pression de service
0
nominale, mesurée au manomètre, pendant une période de (5 ± 1) min. Vérifier que le limiteur de pression ne
présente ni défaillance ni fuite.
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Annexe K
(informative)
Annexe L
(informative)
Recommandations pour les essais d’homologation de type
Pour les soupapes d'alarme hydrauliques conventionnelles, on estime généralement nécessaire de vérifier cha-
que exigence pour chaque dimension de soupape. On peut toutefois estimer inutile l’exigence relative aux élé-
ments d'obturation (voir 4.8.2 et annexe G) pour toutes les dimensions de soupapes dans une plage de modèles,
à condition que la soupape dont les éléments d'obturation sont soumis à la contrainte la plus élevée soit essayée
et soit conforme.
Limiteurs de surpression
Annexe M
(informative)
Attestation de conformité
Il est conseillé aux utilisateurs de la présente norme européenne de prendre en compte les avantages d’une
certification par une tierce partie de la conformité du produit à la présente norme, certification reposant sur des
essais et une surveillance continue et susceptible d’être associée à l’évaluation des systèmes qualité des fournis-
seurs selon la partie concernée de l’EN ISO 9000.