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Serge Toussaint

^fi DIFFUSION
ROSICRUCIENNE
PENSÉES À MÉDITER

Serge Toussaint

^^Diffusion Rosicrucieime
AVANT-PROPOS

L#es pensées qui figurent dans cet opuscule


proviennent de certains des livres que j ’ai écrits
au cours de ces dernières années. Pourquoi
une telle initiative ? Parce que le temps manque
parfois pour lire tel ou tel ouvrage dans sa
totalité, et que des extraits dûment choisis
peuvent constituer une source de réflexion et
de méditation. C’est dans cette perspective que
je vous propose de parcourir les pages qui sui­
vent, dans l’ordre ou non de leur succession.

s
En lisant ces pensées, vous constaterez
qu’elles se rapportent à des sujets ayant trait
au mysticisme, à la spiritualité, à la philo­
sophie, à l’écologie, à l’éthique, etc. Certaines
se recoupent ; d’autres se complètent. Naturel­
lement, elles ne véhiculent aucune idéologie
politique ou religieuse. Il faut plutôt les consi­
dérer comme des aphorismes pouvant éclairer
des questions que l’on se pose sur les mystères
de la vie, sur soi-même, et sur le sens profond
de l’existence.

Étant donné que les livres d’où proviennent


ces pensées ont été écrits dans le cadre de
ma fonction au sein de l’A.M.O.RC.*, elles sont
nécessairement empreintes de la philosophie
rosicrucienne. Cela étant, elles sont dénuées
de tout dogme et se fondent au contraire sur ce

6
droit et ce devoir que chacun doit cultiver dans
sa quête de connaissance et de sagesse : la
liberté de conscience.

Sincèrement.

Serge Toussaint
Grand Maître de 1’A.M.O.R.C.*

* Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix

7
9 2 a Création est nécessairement l’œuvre
d’un Créateur, car ce qui est ne peut résulter
d’un non-être. Et puisque l’uni vers, la nature
et l’homme lui-même sont régis par des lois
admirables, il en résulte que ce Créateur est
prodigieusement intelligent. Dès lors, pour­
quoi ne pas L’appeler «Dieu» et voir en Lui une
Intelligence cosmique prodigieuse ?

V
01 Ine utopie n’est valable que si elle vise
à faire le bonheur des hommes avec eux, et non
malgré eux, comme ce fut et comme c’est
encore le cas de certaines idéologies reli­
gieuses et politiques. Cela suppose qu’elle soit
imaginée et mise en œuvre, sinon par des
sages, du moins par des penseurs épris de
sagesse.

9
0 e qui s’obtient facilement a peu de
valeur, tant sur le plan humain qu’au regard
des lois divines, notamment du karma. Inver­
sement, toute action fondée sur le courage
exprime en elle-même une certaine force inté­
rieure et élève celui qui en fait preuve.
V
se-,'athéisme n’est pas nécessairement la
négation absolue de l’existence de Dieu, mais
le refus d’admettre qu’il ne S’emploie pas sys­
tématiquement à contrecarrer la folie des
hommes ou à neutraliser tout ce qui met leur
bien-être en péril.
V
A faut apprendre à avoir confiance en
nous-mêmes, car nous possédons des qualités,
des facultés, des aptitudes et des dons qui
10
font de chacun de nous une personnalité unique
et un être utile au bien commun. Par ailleurs,
nous devons étendre cette confiance aux autres,
car la méfiance est un vecteur d’exclusion et de
discorde.

c0 v
^Lorsque l’on considère ce que l’homme a
accompli de plus beau et de plus utile dans les
sciences, les arts, la littérature, l’architecture,
etc., et lorsque l’on songe aux sentiments les
plus nobles qu’il est capable d’éprouver
(amour, amitié, compassion, émerveillement,
etc.), on ne devrait pas douter qu’il possède en
lui quelque chose de divin.
V
tolérance devrait être le fondement
de toute religion et constituer la première des
vertus qu’il soit demandé aux fidèles de
n
pratiquer au quotidien. Cela suppose qu’ils
se voient, non pas comme des Juifs, des
Bouddhistes, des Chrétiens, des Musulmans,
etc., mais comme des croyants.

O n tant qu'Intelligence absolue, Dieu


est inconcevable et inconnaissable, mais II
se manifeste à travers l’univers, la nature et
l’homme au moyen de lois physiques et méta­
physiques que nous pouvons étudier pour
notre bien-être et celui d’autrui. En fait, c’est
dans cette étude que réside le bonheur auquel
nous aspirons.
V
monde matériel et les créatures
vivantes n’ont d’autre fonction que de per­
mettre à l’Âme universelle d’évoluer vers sa

12
perfection latente, non seulement sur Terre,
mais également dans tout l’univers. C’est ce
principe ontologique qui est à la base de
l’Evolution cosmique.

uisqu’il est vrai que «l’espoir fait vivre»,


il est préférable d’espérer en un avenir plus
heureux et d’agir en conséquence, plutôt que
de nourrir le pessimisme et de se résigner au
malheur, à la misère, à l’injustice et autres
maux qui rendent la vie si pénible pour
nombre de personnes.
V
92a science et le mysticisme ne sont en
aucun cas incompatibles. Au contraire, ils for­
ment les deux piliers de la Connaissance, telle
que l’homme peut l’appréhender. Cela suppose

13
naturellement que les scientifiques aient une
démarche spiritualiste, et que les mystiques
fassent preuve d’un rationalisme éclairé dans
leur quête.

C jA u risque d’être mal jugé, il est impor­


tant de savoir affirmer nos idées et de ne
jamais avoir honte de nos croyances, même si
elles ne concordent pas avec celles de notre
milieu familial, professionnel ou autre. En
cela, il faut avoir le courage de nos opinions.

'tX ous les êtres humains sont les cellules


d’un seul et même corps, ce corps étant animé
par l’âme collective de l'humanité, cette âme
faisant elle-même partie intégrante de l’Ame

14
universelle. Dans l’absolu, cela signifie qu’ils
sont tous des âmes-sœurs sur le plan spirituel.
- V
iÀ l’origine, le temps était un moyen
grâce auquel les hommes structuraient raison­
nablement le déroulement de leur vie. Il est
malheureusement devenu l’enjeu d’une course
effrénée ayant pour fin de le soumettre à leur
volonté. C’est ce qui explique la frénésie qui
prévaut dans les sociétés modernes et l’accé­
lération constante de l’activité humaine.

Ô mt règle générale, un spiritualiste est


plus enclin qu’un athée ou un matérialiste à
admirer la nature, car il voit en elle, non seu­
lement l’expression de lois admirables, mais
également la présence de Celui qui œuvre à

15
travers elles, en l’occurrence Dieu, au sens
mystique du terme.

V
^ £ u e ce s°it d’un point de vue philoso­
phique ou psychologique, il faut éviter de
refouler outre mesure ce que nous considé­
rons comme un défaut. Il est préférable d’en
admettre l’existence, de le canaliser d’une
manière constructive, et de lui substituer
progressivement la qualité opposée.

q>.'es quatre règnes de la nature, le règne


humain est le plus fragile et le plus vulnérable,
car sa survie dépend des trois autres. En leur
portant atteinte, les hommes se condamnent
à souffrir et même, dans le pire des cas, à dis­
paraître en partie ou totalement.

16
cause majeure de la violence est la
violence elle-même, car elle l’entretient chez
les personnes qui ont un tempérament violent
et la développe chez celles qui sont a priori
non violentes. Il est donc regrettable qu’elle
soit aussi présente dans les films, les jeux vidéo
et autres supports audio-visuels.

lMjous
c devons considérer les animaux
comme nos frères et leur témoigner tout notre
amour, car la fraternité doit inclure tous les
êtres que la vie a mis au monde. Ceci est
d’autant plus vrai que les plus évolués parmi
eux sont des hommes en devenir.
V
ar nature, tout individu aspire à la
transcendance, car l’âme qui est en lui l’incite

17
à s'interroger sur le but de l’existence et à
entrevoir une autre réalité que celle à laquelle
il est confronté au quotidien. C’est pourquoi
l’athéisme et le matérialisme ne peuvent ren­
dre l'homme heureux.

Ktempérance s’apparente à un compor­


tement qui évite les extrêmes en toute chose
et en toute circonstance, un tel comportement
traduisant en lui-même un besoin et un désir
constants de modération. Autrement dit, elle
correspond à la loi du juste milieu.

vie ne se iinüte pas à un processus


physico-chimique de nature purement maté­
rielle. Elle intègre une dimension spirituelle

18
ayant son origine en Dieu, c’est-à-dire dans
l’Intelligence universelle d’où toute la Création
a émané. Ceci est vrai pour les quatre règnes
de la nature.
co v
e»Le nationalisme, même lorsqu’il ne sert
pas de fondement à une idéologie totalitaire,
est un vecteur de repli sur soi et souvent de
rejet des autres. Qu’ils en aient conscience ou
non, tous les êtres humains sont liés par une
origine et une destinée communes, de sorte
qu’aucune nation, aussi puissante soit-elle, ne
peut survivre à long terme sans coopérer avec
les autres.

C ’est au moment de la naissance et non


de la conception que l’âme prend possession
de l’enfant. Pour être plus précis, c’est lorsqu’il

19
inspire pour la première fois qu’elle pénètre
dans son corps et fait de lui une “âme vivante”
et, par là-même, un être conscient.

92 . manière dont nous nous exprimons


traduit souvent notre état mental et émotion­
nel, voire même spirituel. C’est pourquoi il est
important de prêter attention au ton et au
contenu de nos paroles, car l’un et l’autre nous
donnent des indications sur notre nature pro­
fonde ou sur notre état intérieur du moment.
V
fans l’absolu, l’art devrait être l’expres­
sion des Œuvres divines à travers les œuvres
des hommes. Cela veut dire qu’il devrait puiser
sa source dans les niveaux supérieurs de l’âme
humaine, et non dans les méandres de son

20
mental, comme c'est trop souvent le cas. C’est
là que se situe la différence entre un artiste
vraiment inspiré et un qui ne l’est pas.

& mondialisation correspond à une


étape “programmée” dans l’évolution de l’hu­
manité, car il était inévitable que tous les pays
finissent un jour par nouer des relations poli­
tiques, économiques, culturelles et autres. Cela
dit, il faut faire en sorte que cette mondiali­
sation soit une source de progrès social pour
toutes les nations et qu’elle contribue au mieux-
être de tous les hommes.

Côitan t donné que l’âme humaine est une


émanation de l'Ame universelle, et par exten­
sion de cette Intelligence absolue que l’on

21
appelle «Dieu», elle est pure et parfaite en
essence. En fait, elle est à l’origine de ce qu’il y
a de plus noble dans la nature humaine.

'écologie fait partie intégrante du


mysticisme, car on ne peut s’intéresser aux
mystères de la vie sans se préoccuper du
devenir de la Terre. Elle est non seulement une
expression admirable des lois divines, mais
également la Mère de tous les hommes. A ce
titre, elle mérite notre plus grand respect.

V
sagesse voudrait que l’on adapte
l’économie à l’homme et non l’inverse, comme
cela a été fait jusqu’à présent. Cela suppose
que l’on produise avant tout pour répondre à

22
ses besoins réels, et non pour satisfaire des
désirs de plus en plus artificiels.

nV_>>e que nous désignons


v sous le nom de
«qualités» ou de «vertus», telles l’humilité, la
générosité, la tolérance, l’intégrité, etc., sont
des facultés de l’âme. Le but de notre pré­
sence sur Terre est précisément d’éveiller ces
facultés et de les exprimer dans notre compor­
tement, au contact d’autrui.
V
vie est d’origine cosmique et non ter­
restre, en ce sens qu’elle est la manifestation
planétaire d’une énergie vitale qui existe à
l’état latent dans tout l’univers. Cela suppose
qu’elle est présente dans d’autres mondes,
sous une forme ou sous une autre.

23
^D’une manière générale, le bonheur
réside dans un équilibre parfait entre la satis­
faction des besoins légitimes du corps et celle
des aspirations les plus pures de l’âme. Cela
revient à dire que l’idéal est d’avoir “la tête
dans le ciel et les pieds bien sur terre”.

cc J,e
o
meilleur moyen d’être heureux est de
rendre les autres heureux. C’est ainsi que plus
nous sommes altruistes, plus nous créons les
conditions de notre propre bonheur. Inverse­
ment, plus on est égoïste, plus on assombrit
son avenir.
V
& /intolérance est souvent l’expression
d’un ego non maîtrisé, c’est-à-dire de ce défaut
majeur qu’est l’orgueil. Elle peut être aussi le

24
résultat de la bêtise, c’est-à-dire d’un manque
réel d’intelligence. Dans les deux cas, elle est
nuisible au bien commun.

V
S i l’humanité évolue comme elle le
devrait, l’argent retrouvera sa véritable fonc­
tion, à savoir un moyen d’échange et de service
entre les citoyens et les nations. D’ici là, nous
pouvons imaginer qu’il existera une monnaie
unique pour le monde entier, dont le nom reste
à définir.

nsque la science sera plus spiritualiste


et qu’elle s’en donnera vraiment les moyens,
elle parviendra à prouver, sinon que l’âme
existe, du moins que l’homme est animé par

25
une énergie très subtile que l’on peut qualifier
de «spirituelle».

A ne fait aucun doute que d’autres


humanités existent dans l’univers. Certaines
d’entre elles sont moins évoluées que la nôtre.
D’autres, au contraire, le sont davantage, tant
sur le plan matériel que spirituel. En tout état
de cause, ce sont ces humanités supérieures
qui sont susceptibles de nous contacter un jour
et de nous apporter la preuve de leur exis­
tence.
V
_e seul fait que l’être humain soit capa­
ble d’exprimer des sentiments aussi nobles que
l’émerveillement, la bonté, la compassion, etc.,
devrait suffire à nous convaincre qu’il possède

26
en lui une âme. En effet, de tels sentiments ne
peuvent provenir de son intelligence cérébrale.

V
Q u e nous en ayons conscience ou non,
l’homme n’est pas le fruit du hasard, et la vie
ne se limite pas à faire de lui une simple
créature terrestre ; elle s’inscrit dans un but
transcendantal : lui permettre de prendre gra­
duellement conscience de son origine et de sa
nature divines, c’est-à-dire d’évoluer spirituel­
lement.

V
<dTout discours ou toute action qui
constitue une menace pour l’intégrité ou le
bien-être d’autrui ne doit pas être toléré, tant
sur le plan individuel que collectif. Dans le cas

27
contraire, on se rend complice de toutes les
formes que le mal peut prendre dans le monde.
V
,a matière fait partie intégrante de la
Divinité. Nier une telle évidence reviendrait
à admettre que l’univers a été créé par une
Puissance qui est extérieure à Dieu. Or, le
monde matériel est en lui-même une expres­
sion admirable des lois divines. Dans l’absolu,
il est d’essence spirituelle.

fait d’être convaincu d’avoir raison sur


un point ne suffit pas pour affirmer que l’autre
a tort. C’est pourquoi nous devons éviter de
créer des rapports de force avec les individus
dont nous réprouvons le comportement ou dont
nous ne partageons pas les opinions.

28
souffrance, la misère ou le dénuement
ne sont pas une fatalité, mais résultent essen­
tiellement d’une mauvaise gestion des res­
sources naturelles et économiques à l’échelle
mondiale. À l’instar de la politique, l’économie
devrait donc constituer une application parti­
culière de la philosophie, terme qui signifie
littéralement «amour de la sagesse».

d ’homme est enclin à s’interroger sur sa


nature profonde et sur les mystères de la vie,
ce qui laisse supposer qu’il pressent la
présence en lui d’une âme. S ’il se limitait à
un corps matériel régi uniquement par une
conscience cérébrale, il ne se poserait aucune
question existentielle et ne serait doué d’aucun
sentiment.
V

29
S£a plus haute forme de politique est
l'humanisme, car il œuvre dans l’intérêt de
tous et voit en chacun un citoyen du monde.
Par ailleurs, il fait de tout individu le centre de
ses préoccupations.

‘"“B ie n que solide dans les apparences,


la matière n’est que la condensation extrême
d’une essence immatérielle. Autrement dit, elle
est d’origine spirituelle et prend sa source dans
le Monde divin.

,'idéal serait que tous ceux qui méritent


le qualificatif de «savant» soient ouverts à la
spiritualité et puisent leur inspiration en elle.
Si tel était vraiment le cas, le matérialisme qui
prévaut encore dans la recherche, au sens

30
global de ce terme, céderait progressivement la
place à une approche spiritualiste des choses.
V
ajou te confidence engage autant la res­
ponsabilité de celui qui la fait que celle du
confident lui-même. Par ailleurs, il est plus dif­
ficile de garder un secret que de le confier.
C’est pourquoi il est imprudent d’entretenir
quiconque de sujets confidentiels si on n’est
pas assuré de sa discrétion.

3 L e mot «cruauté» ne peut être appliqué à


la nature. En effet, l’espèce humaine est la
seule à se montrer cruelle et à s’auto-détruire,
en ce sens que seuls les hommes sont capables
de faire souffrir volontairement leurs congé­
nères et de prendre plaisir à les voir mourir.

31
o \ f cJotre destin correspond à l’avenir que
nous nous créons nous-mêmes de vie en vie,
par l’application de notre libre arbitre. Quant à
notre destinée, elle est l’état ultime que nous
devons atteindre au terme de toutes nos réin­
carnations successives. Autrement dit, elle
correspond à l’état de sagesse.

âPa nature est l’expression des lois que


l’Intelligence divine utilise au service de
l’Evolution cosmique, telle qu’elle opère sur
Terre. Vus sous cet angle, les animaux sont
des véhicules de cette Intelligence et agissent
sous son impulsion, d’où leur sensibilité et
leur savoir-faire.
V

32
(_7\u-delà des apparences, le devenir de
tout être humain n’est pas le fruit du hasard
ou de circonstances arbitraires, mais bien
souvent le résultat de ce qu’il a pensé, dit et
fait à un moment donné de son existence. S ’il
en est ainsi, c’est parce que son évolution spi­
rituelle est régie par le karma.
V
Chute de l’Homme est une allégorie
et correspond au processus grâce auquel l’âme
collective de l'humanité (Eve) s’incarna (chuta)
dans le genre humain (Adam). Or, ce proces­
sus cosmologique ne fut pas le résultat d’un
Châtiment divin dû à un quelconque péché
origine], mais répondit à une Nécessité cos­
mique.
V

33
£>i tous les savants étaient spiritualistes,
ils ouvriraient leur cœur et leur âme à la
Sagesse divine, de sorte qu’ils seraient vérita­
blement inspirés dans leurs études et dans
leurs recherches. Dès lors, la science et le
savoir en général contribueraient à l’évolution
des consciences et seraient des vecteurs d’hu­
manisme et de bien-être.
V
t^La tolérance prend sa source dans l’hu­
milité. Par extension, elle est en elle-même
une expression de la fraternité, telle que tous
les hommes devraient la concevoir et la vivre
au quotidien, et ce, indépendamment de leur
nationalité, de leurs croyances religieuses et de
leurs opinions politiques.
V

34
0/1 est normal d’éprouver un certain
attrait envers les choses matérielles, car elles
font partie intégrante de notre existence et
contribuent à notre bien-être. Néanmoins, il
faut veiller à ce que cet attrait ne se trans­
forme pas en un attachement excessif aux
biens terrestres et ne devienne pas un idéal de
vie.
V
'après-vie s’apparente à un état spiri­
tuel que l’âme vit en pleine conscience, au
rythme d’un étemel présent. Plus elle est
évoluée, plus cet état est synonyme de beauté,
de pureté et de sérénité. La mort ne marque
donc pas la fin de notre existence, mais le pas­
sage qui mène du monde matériel au monde
spirituel.

35
ce que nous connaissons du monde
matériel résulte de la perception des vibrations
qui en émanent continuellement. Cela veut
dire que tout ce que nous voyons, entendons,
touchons, sentons et goûtons provient de
stimuli vibratoires que nous interprétons en
termes de sensations ou d’impressions.

^ B ie n que respectables en eux-mêmes,


les Livres sacrés ne représentent pas la Vérité
divine, en ce sens que ce n’est pas Dieu
Lui-même qui les a écrits, mais des hommes
qui, aussi inspirés furent-ils, avaient nécessai­
rement leurs faiblesses, leurs imperfections
et leurs limites. Au mieux, ces Livres ne repré­
sentent donc qu’une approche humaine de
vérités divines.

36
O u r un plan purement philosophique, le
mal est iabsence de bien, tout comme les ténè­
bres sont l’absence de lumière. Dans l’absolu,
cela veut dire que le mal n’a aucune réalité
divine et ne fait pas partie des lois que Dieu,
en tant qu’Intelligence universelle, a établies
au commencement des temps.

c3Les biens que l’homme peut acquérir sur


le plan terrestre ne lui sont utiles que s’ils
répondent aux besoins légitimes de son corps
physique tout en contribuant à l’épanouisse­
ment de son âme. Dans le cas contraire, ils
n’ont aucun intérêt au regard de son évolution
spirituelle.

37
(.^Au-delà des apparences, le règne miné­
ral contient les germes de la vie et la possède à
l’état latent. C’est précisément pour cette rai­
son que les végétaux poussent à partir du sol.
Par ailleurs, il participe comme les autres
règnes à l’Évolution cosmique, telle qu’elle se
manifeste sur Terre.

'argent n’est pas critiquable en soi, que


ce soit d’ailleurs d’un point de vue matérialiste
ou spiritualité. Ce qui l’est, c’est la manière
dont il est obtenu lorsqu’il est acquis malhon­
nêtement, et l’usage qui en est fait lorsqu’il
est employé à des fins immorales, égoïstes et
destructrices.
V

38
S L e karma est fondé sur le fait que nos
pensées, nos paroles et nos actions s’inscrivent
dans la Mémoire universelle et deviennent
autant de causes qui produisent leurs effets
dans cette vie ou dans une autre, donnant lieu,
selon les cas, à des situations positives ou
négatives, agréables ou désagréables, heureu­
ses ou malheureuses.
V
^ L a valeur de tout être humain ne se
mesure pas à ce qu’il possède, mais à ce qu’il
fait au service du bien. Quiconque a éveillé en
lui cette certitude accorde plus d’importance
à “l’être” qu’à “l’avoir”, de sorte que sa richesse
intérieure le rend suffisamment fort pour
surmonter toute épreuve qui le priverait de ses
possessions matérielles.

39
S£-,’homme est doué d’un pouvoir d’abs­
traction qui lui permet de laisser libre cours à
la fantaisie et de créer des œuvres d’art issues
de son imagination. Cela dit, il devrait tou­
jours chercher à le faire dans le respect des
règles d’harmonie, de mesure et de cohérence
que l’on trouve aussi bien dans la nature que
dans les plus hauts niveaux de la conscience
humaine.

92 a non-violence ne doit pas se limiter


à entretenir des relations harmonieuses et
paisibles avec autrui. Elle doit s’appliquer éga­
lement à notre environnement naturel et aux
animaux, d’autant plus qu’ils sont indispensa­
bles à notre survie et ne demandent qu’à être
aimés.

40
ïs sociétés modernes ont commis l’er­
reur de vouloir rentabiliser à tout prix le
temps et l’espace. Ce faisant, elles ont donné
un caractère lucratif à ces deux notions et en
ont fait le support d’un matérialisme excessif,
ce qui est regrettable.

cp v
çjjLa pauvreté n'est pas une fatalité. Elle
ne correspond pas non plus à un Décret divin
visant tel ou tel individu, tel ou tel peuple.
Penser cela reviendrait à admettre que Dieu a
fait de la souffrance une condition nécessaire
à l’évolution spirituelle de l’homme, ce qui n’est
pas le cas.

je monde terrestre est l’expression tan­


gible d’une essence qui se densifie au fur et à

41
mesure qu’elle s’éloigne de sa source. Aussi
contradictoire que cela paraisse, la matière a
donc une origine spirituelle, c’est-à-dire divine.
C’est en ayant ce principe à la pensée que tous
les savants devraient l’étudier.
V
Terre et la vie qu’elle abrite ne sont
pas le fruit du hasard ou d’un concours de
circonstances. Elles s’inscrivent dans un Plan
divin et sont régies par des lois physiques et
métaphysiques qui n’ont rien d’arbitraire et
que nous devons apprendre à connaître et à
respecter pour notre plus grand bien.
V

pensée est de nature immatérielle


et ne peut donc résulter exclusivement du
cerveau. En réalité, cet organe est avant tout

42
le siège de la phase objective de la conscience
humaine, cette phase ayant pour rôle essentiel
de percevoir le monde matériel et de lui appli­
quer nos divers processus de raisonnement.

cP v avoir une approche


c3La médecine devrait
holistique de l’être humain et ne pas le limiter
à un corps matériel maintenu en vie par des
processus purement physico-chimiques. Autre­
ment dit, elle devrait partir du principe qu’il
possède une âme et que les états qui lui sont
propres influent sur la santé.
V
vie est une et se manifeste selon des
archétypes que l’on retrouve aux différents
stades de son évolution. Nous pouvons donc
imaginer que les végétaux, les animaux et les

43
êtres humains vivant dans d’autres mondes
présentent de grandes similitudes avec ceux
qui peuplent, ont peuplé ou peupleront notre
planète.

^ £ ’âme est l’énergie spirituelle qui anime


le corps physique, au sens étymologique du
verbe «animer», c’est-à-dire au sens de «donner
vie et conscience». Autrement dit, c’est sous
son impulsion que nos organes agissent avec
autant d’intelligence et que nous-mêmes som­
mes capables de penser.

O Uîe personne altruiste n’est pas néces­


sairement quelqu’un qui croit en Dieu et qui,
sous l’effet de cette croyance, se consacre à
faire le bien autour d’elle. En effet, il y a des

44
athées qui font preuve de beaucoup d’al­
truisme, car bien que n’étant pas croyants, ils
ont foi en la vie et en l’homme lui-même.
V
nen que cela nous semble contradic­
toire a priori, l’idée que nous avons de la mort
conditionne beaucoup notre vie, car elle déter­
mine nombre de nos valeurs et influence notre
comportement. C’est ainsi qu’un croyant et un
athée ont généralement une approche très dif­
férente des problèmes existentiels.

_e but de tout être humain est d’évoluer


graduellement vers la perfection de l’âme qui
l’anime, et d’en venir à manifester les vertus
qui lui sont propres, telles la patience, la tolé­
rance, l’altruisme, la bienveillance, etc. D’un

45
point de vue logique, un tel but ne peut pas
être atteint en une seule vie, d’où la nécessité
de se réincarner.

cP
^ L ’homme est perfectible, et c’est grâce à
son âme qu’il peut et doit se parfaire, car elle
incarne en lui la «voix de sa conscience». Autre­
ment dit, c’est sous son impulsion qu’il éprouve
tôt ou tard le désir et le besoin de devenir meil­
leur sur le plan humain.

&
_misère n’est pas une fatalité contre
laquelle il n’existe aucune solution, mais une
situation qui est due en grande partie à
l’égoïsme des hommes. Le meilleur moyen
d’y mettre fin, ou du moins de la faire dispa­
raître en grande partie, est donc de susciter la

46
générosité des pays et des individus pouvant
venir en aide aux plus défavorisés.

cP
^ L e s circonstances de la vie nous confron­
tent constamment à notre propre imperfection
et nous soumettent à des tentations multiples.
Mais ces tentations ont leur raison d’être et
sont utiles à notre évolution spirituelle, car elles
nous mettent face à nous-mêmes et contri­
buent à notre prise de conscience graduelle de
ce qui est bien et de ce qui est mal dans le com­
portement humain.
V
_e mysticisme est l’attitude philosophi­
que de quiconque étudie les lois divines, tant
dans le but de mieux comprendre le sens pro­
fond de l’existence, que de vivre en harmonie

47
avec lui-même, la nature et l’univers. Pour que
cette quête de sens et d’harmonie soit utile et
efficace, elle doit être menée au contact des
siens et du monde en général.
V
S£- /un des périls qui menacent l’humanité
est la surpopulation, car elle est un facteur de
misère dans les pays défavorisés et accroît
davantage encore leur pauvreté. Certes, il faut
leur venir en aide, mais les ressources prove­
nant de notre planète, bien que pouvant être
mieux gérées et mieux réparties, ne sont pas
inépuisables.
V
vie est le bien le plus précieux dont
nous puissions jouir, car en dépit des vicissi­
tudes qu’elle comporte et des épreuves qui la
4JS
jalonnent, elle est le fondement de notre évolu­
tion spirituelle, c’est-à-dire de notre raison
d’être. Elle doit donc être vécue pleinement.

^ O ’une manière générale, l’intégrité


consiste à respecter les valeurs morales aux­
quelles nous croyons, à condition que ces
valeurs ne portent pas atteinte au bien-être
physique, mental et spirituel d’autrui. Être
intègre, c’est donc vivre conformément à ses
idéaux, dès lors qu’ils ne s’opposent pas aux
intérêts des autres.

O i le travail est vécu par de nombreuses


personnes comme une contrainte, et s’il est
pour certaines une source d’avilissement, c’est
parce qu’il est devenu le fondement d'une

49
société de plus en plus matérialiste. Au lieu
d’évoluer en privilégiant l’être et le qualitatif,
il s’est malheureusement développé au profit
de l’avoir et du quantitatif.

V
S £ > malhonnêteté ne se limite pas à son
expression matérielle ; elle peut être aussi
d’ordre intellectuel. C’est ainsi que mentir
dans le but délibéré de tromper autrui est mal­
honnête. User et abuser de son charisme pour
implanter dans l’opinion publique des idées
partisanes et dogmatiques, que ce soit dans le
domaine politique, économique, scientifique,
philosophique, religieux ou autre, l’est égale­
ment.
V

50
l’état actuel des choses, l’homme
incarné possède un corps physique, une struc­
ture mentale et une dimension psychologique
qui le conduisent tôt ou tard à connaître des
souffrances. Cela dit, souffrir n’est en aucun
cas une nécessité pour évoluer spirituellement.

cC^Jout
r être humain
v est en grande partie
l’artisan de son destin, car c’est dans sa liberté
de pensée, de parole et d’action que réside le
fondement de son évolution spirituelle. Comme
le montre l’expérience, une telle liberté est dif­
ficile à assumer, ne serait-ce qu’en raison des
responsabilités qui en résultent et des consé­
quences que cela entraîne dans notre existence
et celle d’autrui.
V

si
^ Jh o m m e , en raison de ses faiblesses, a
tendance à mieux parler du bien qu’à le faire,
d’où l’expression : «Faites ce que je dis, pas ce
que je fais». Nous devons donc nous efforcer
de vivre le plus conformément possible à nos
idées, afin d’être un exemple pour nous-mêmes
et de nous sentir en accord avec notre cons­
cience.

V
<XLa foi, au sens mystique du terme, est la
conviction, non seulement que Dieu existe en
tant qu’Intelligence universelle, mais égale­
ment que l’homme peut connaître le bonheur
en étudiant les lois par lesquelles II se mani­
feste en nous et autour de nous.

52
^ jo rsq u e la science se donnera une orien­
tation spiritualiste et se consacrera à soigner
aussi bien les âmes que les corps, elle sera
davantage inspirée et découvrira des procédés
nouveaux qui lui permettront de neutraliser
ou d'éviter la plupart des souffrances dont
l’homme actuel fait l’expérience dans sa chair
ou dans son esprit.

'ego ne correspond pas uniquement au


Moi objectif et il n’est pas le produit exclusif
de nos fonctions cérébrales. Il est également le
reflet de notre âme et traduit son degré d’évo­
lution. Cela signifie que les qualités et les
défauts qui transparaissent dans notre com­
portement quotidien sont l’expression de notre
personnalité intérieure.

63
& plupart des prophéties négatives
énoncées par les prophètes du passé (Malachie,
Nostradamus, etc.) constituent en fait des
avertissements et n’ont pas un caractère iné­
luctable. Si nous savons en tenir compte et
agissons comme il convient sur les plans maté­
riel et spirituel, nous pouvons faire en sorte
qu’elles ne s’accomplissent pas.
V
fait de souffrir n’est pas une obliga­
tion pour s’ouvrir à la spiritualité, mais il est
indéniable que cela conduit généralement à
se poser des questions qui induisent des prises
de conscience. En ce sens, la souffrance peut
contribuer à l’évolution de l’âme.

54
C /l est faux de penser que tout ce qu’il
advient aux hommes, que ce soit sur un plan
individuel ou collectif, est conditionné unique­
ment par la Volonté divine. En effet, nous
sommes confrontés chaque jour à des choix,
que ce soit dans notre vie familiale, sociale,
professionnelle ou autre. Autrement dit, nous
possédons le libre arbitre, c’est-à-dire la faculté
de penser, de dire et de faire librement ce que
nous voulons.
V
(Jo u s les règnes de la nature forment une
chaîne ininterrompue dans le processus de
l’Évolution, et chacun d’eux est un véhicule de
la Conscience cosmique. C’est ce qui explique
l’harmonie de la vie et la simplicité remar­
quable des lois par lesquelles elle opère sur
Terre et dans l’univers.
A n’y a rien de plus positif que d’agir uti­
lement, non pas sous l’impulsion de l’ego, mais
sous celle de Famé elle-même. En ce sens, ce
n’est pas le désir d’être honoré, reconnu ou
apprécié qui doit nous inciter à œuvrer au
service du bien, mais c’est la satisfaction inté­
rieure que l’on ressent lorsqu’on a accompli
quelque chose de bien et d’utile.

cF . pasvseulement notre cadre


c3La Terre n’est
de vie. C’est aussi notre cadre d’évolution spiri­
tuelle. Pour être plus précis, elle est le lieu qui
doit permettre à l’humanité de prendre gra­
duellement conscience de son origine divine et
de s’accomplir sur le plan intérieur.

56
cXout être humain évolue de vie en vie
vers la perfection de sa propre nature, jusqu’à
ce que son âme se fonde en toute pureté dans
l’Ame universelle et vive en pleine conscience
dans l’Immanence divine. Ayant atteint ce
stade ultime dans son cheminement spirituel,
elle co-existe avec cette Intelligence universelle
que nous appelons «Dieu».

mal est une émanation de l’homme


lui-même. Pour être plus précis, il est la mani­
festation de son imperfection du moment et de
son aptitude à s’opposer au bien. Autrement
dit, il résulte d’une application négative de son
libre arbitre et n’a aucune existence indépen­
damment de lui.
V

57
paix correspond à une condition
idéale que les hommes doivent créer par
eux-mêmes, sous l’effet de leur propre volonté
et de leurs propres efforts. Elle n’est donc pos­
sible que s’ils travaillent sur eux-mêmes pour
transcender les défauts que l’on trouve à l’ori­
gine de la plupart des conflits, tels l’orgueil,
l’intolérance, la jalousie, la rancune, la mal­
veillance, et naturellement la haine.

cp
3 L e karma n’est pas une loi punitive des­
tinée à nous châtier pour nos erreurs et nos
fautes. Elle est fondamentalement évolutive,
en ce sens qu’elle vise à nous faire prendre
conscience de ce qu’il faut penser et ne pas
penser, dire et ne pas dire, faire et ne pas faire
pour que notre existence soit constructive et
conforme aux lois divines.
58
<_>i nos bonnes actions ne nous rendaient
jamais heureux, nous manquerions de motiva­
tion pour les accomplir et n’aurions aucune
aspiration à faire le bien. Ce n’est donc pas
être orgueilleux que d’être content de soi lors­
qu’on a réussi une tâche difficile, mené à bien
un projet constructif, rendu service à autrui,
etc. Ce qui l’est, c’est le fait de s’en vanter et
d'insister sur notre mérite.

c^La médecine ne sera jamais aussi effi­


cace que lorsqu’elle s’emploiera à soigner aussi
bien les âmes que les corps, ce qui implique
pour elle de se donner une orientation spiritua­
liste. Aussi, dans l’intérêt même de l’humanité,
tous ceux qui œuvrent au service des malades
devraient voir en tout être humain une «âme
vivante».

59
9 2 e meilleur moyen d’éveiller l’humilité
consiste à nous convaincre que plus nous vou­
lons paraître grands aux yeux des hommes,
plus nous nous révélons petits au regard de
Dieu. A cela s’ajoute le fait que les autres nous
voient bien souvent tels que nous sommes,
d’où l’inutilité de cultiver les apparences.

cP v se limite pas à exis­


e3_e règne animal ne
ter pour permettre à l’homme de survivre et de
s’en inspirer. Il permet également à l’Ame uni­
verselle d’évoluer graduellement vers la prise
de conscience de sa perfection latente. Cela
veut dire que les animaux, tout comme les
êtres humains, participent à l’Évolution cos­
mique, telle qu’elle opère sur Terre.

60
O i l'homme est capable de haine, c’est
parce qu’il possède le libre arbitre. Il a donc le
pouvoir de faire le mal aussi longtemps qu’il
n’a pas compris qu’il est destiné à faire le bien
et à exprimer dans son comportement les ver­
tus inhérentes à son âme, laquelle est pure et
parfaite en essence.

)ombre d’épreuves sont une source de


découragement, car certaines sont particuliè­
rement pénibles et affligeantes, au point de
nous donner l’impression d’être insurmonta­
bles. Mais conformément aux lois qui régissent
l’évolution spirituelle de l’homme, elles sont
généralement adaptées à notre potentiel d’in­
telligence et de courage.

61
t_/ant qu’il n’a pas atteint un niveau de
conscience suffisamment élevé, l’homme agit
et réagit sous l’impulsion des aspects les plus
exclusifs de son ego, sa préoccupation essen­
tielle étant son seul bien-être et celui de ses
proches. Là se situe le fondement de l’indivi­
dualisme, tendance qu’il faut absolument
apprendre à sublimer.
V

universelle imprègne toute la


Création, de sorte qu’elle pénètre tout ce qui
existe sur notre planète. Ainsi, toutes les créa­
tures qui vivent sur la Terre sont imprégnées
d’une essence divine et évoluent spirituelle­
ment selon des lois qui leur sont propres.
V

62
u*. lu moment de la mort, l’âme se fond
graduellement dans l’Âme universelle et
s’harmonise avec le plan de conscience corres­
pondant au degré d’évolution qu’elle a atteint
à l’issue de sa vie terrestre. Après en avoir tiré
les leçons karmiques, elle se purifie et se pré­
pare à sa prochaine réincarnation.

'astrologie n’est pas une science mais


un art, car elle repose essentiellement sur
l’interprétation des données obtenues, cette
interprétation étant nécessairement sujette à
erreur. Par ailleurs, il est regrettable que cet
art soit surtout employé à des fins divinatoires,
alors que personne n’est capable de prédire
avec précision et sans erreur l’avenir de qui­
conque.
V

63
C^n raison de la mondialisation, tous les
pays sont devenus interdépendants, de sorte
que plus aucun d’eux, aussi vaste et puissant
soit-il, ne peut désormais prospérer sans se
préoccuper du développement des autres, aussi
limités et faibles soient-ils. Par voie de consé­
quence, leurs karmas respectifs sont imbriqués
et se confondent en un karma collectif unique,
ce qui marque une étape très importante dans
l’évolution de l’humanité.
V
csLes choses nous paraissent telles que
nous les percevons, et non telles qu’elles sont
dans leur réalité intrinsèque. Par ailleurs, la
compréhension que nous en avons est déter­
minée par la manière dont notre conscience
objective les interprète. Or, cette interprétation
est elle aussi une grande source d’erreurs. C’est
64
ainsi que nous vivons constamment dans un
“réel-illusoire”.

0 e n’est pas être raciste que de penser


et de dire qu’il existe des races différentes ; ce
qui l’est, c’est de considérer que l’une d’elles,
notamment celle à laquelle on appartient, est
supérieure aux autres. Malheureusement, cer­
tains individus ont cette conviction et agissent
en conséquence, d’où les crimes, les conflits et
les guerres à caractère raciste.

'espèce humaine est la seule à s’auto­


détruire sous l’influence de la haine. S’il en est
ainsi, c’est parce qu’elle est également la seule
à posséder la conscience de soi et son corol­
laire : le libre arbitre. Tout être humain a donc

fi5
le pouvoir d’agir en opposition avec sa nature
divine et de donner libre cours à ses instincts
les plus destructeurs.

A n’est pas raisonnable,de rejeter l’idée


de morale sous prétexte qu’elle correspond à
un concept subjectif. En effet, tout individu
possède un sens moral, car celui-ci fait partie
intégrante de l’âme humaine, dans ce qu’elle
a de plus divin. Ce que l’on appelle commu­
nément la «voix de notre conscience» en est
d’ailleurs l’expression.

paix sur Terre ne sera possible qu’à


partir du moment où chacun se sentira plei­
nement concerné par le bonheur d’autrui. En
vertu de ce principe, les guerres dureront aussi

66
longtemps que les hommes manqueront d’hu­
manité, au sens de fraternité.

V
e^La spiritualité peut être définie comme
l’idéal de toute personne qui est convaincue,
non seulement que la Création est l’œuvre
d’une Intelligence divine qui se manifeste à
travers elle selon des lois immuables et par­
faites, mais également que l’homme possède
une âme qui aspire à connaître ces lois et à
vivre en harmonie avec elles.
V
(_Jrop souvent, les gens se focalisent sur
ce qui les différencie, voire les divise, alors
qu’ils devraient privilégier ce qu’ils ont en
commun et ce qui les unit. S ’ils le faisaient, les

67
relations entre les êtres seraient infiniment
plus fraternelles.

se.
JS suicide ne fait que reporter dans la vie
suivante les problèmes auxquels la personne
concernée a voulu échapper en se donnant la
mort. Indépendamment des souffrances physi­
ques ou psychologiques qui l’accompagnent, cet
acte ultime est donc inutile et ne fait que retar­
der le processus de son évolution spirituelle.

A est difficile de se pacifier soi-même, car


nous possédons une forme d’agressivité latente
liée au fait que nous avons tous un ego et que
celui-ci est souvent sur la défensive. L’acquisi­
tion de la non-violence commence donc par la

68
maîtrise de toute pensée empreinte de rancune,
de malveillance et, naturellement, de haine.

O leJombre de personnes pensent que qui­


conque croit en Dieu suit nécessairement une
religion ou une voie religieuse. Or, on peut très
bien être croyant sans pour autant adhérer à
un credo religieux. Par ailleurs, la religiosité,
bien que respectable en soi, ne rend pas les
gens meilleurs ni plus heureux.

ccsLe
p mal que l’homme peut faire résulte
d’une application négative de son libre arbitre
et n’a donc aucune existence indépendamment
de lui. Dans cet ordre d’idée, le diable est un
mythe et n’existe pas en tant qu’entité spiri­
tuelle ayant le pouvoir de s’opposer à Dieu et

69
d'inciter les hommes à faire le mal. Il s’agit là
d’une croyance n’ayant aucun fondement onto­
logique.
V
^ [^ ’homme est virtuellement parfait, mais
il n’a pas conscience de cette perfection latente
et ne l’exprime pas dans son comportement.
C’est ce qui explique pourquoi il est imparfait
dans sa manière de penser, de parler et d’agir.
S’il vit sur Terre, c’est précisément pour réaliser
cette prise de conscience et la rendre manifeste
dans son existence.

0 > ’il est un fait que la parole est créatrice


lorsqu’elle est l’expression d’un état mental et
émotionne] positif, elle est destructrice quand
elle est générée sous l’impulsion de sentiments

70
négatifs, tels que la colère, la vengeance, la
rancune, etc. C’est pourquoi nous devons
apprendre à maîtriser le verbe, au sens mys­
tique de ce mot, afin qu’il soit un agent
d’harmonie et non un instrument de discorde.
V

ô i l’on peut comprendre qu’il y ait des cir­


constances qui poussent certains individus à
recourir à la violence, son usage n’est pas justifié
pour autant. Admettre le contraire reviendrait
à penser que le seul moyen de réagir contre ce
qui nous semble inacceptable, injuste, anormal,
etc., est d’adopter un comportement violent. Or,
cela ne fait qu’accroître les rapports de force
et ne résout jam ais les problèmes de fond.
V

71
„e bien-être et le bonheur auxquels tout
être humain aspire résident davantage dans
la connaissance des lois divines, au sens de
lois naturelles, universelles et spirituelles, que
dans la seule croyance en Dieu. Cela suppose
de les étudier, de les appliquer et de les res­
pecter.
V
cpJi
o b orsqu’on
ir admet que le but de l’homme
est de prendre conscience de sa nature divine
et d’en exprimer la perfection dans son com­
portement, il est raisonnable de penser que ce
but ne peut être atteint en une seule vie. Ainsi,
tout être humain doit se réincarner de nom­
breuses fois avant d’assimiler toutes les leçons
qui lui sont nécessaires pour exprimer intégra­
lement les vertus de son âme.

72
^ Jo u te s les âmes incarnées sur Terre
proviennent de l’Ame universelle. En raison
même de leur origine et de leur nature, toutes
sont donc sœurs. Cela veut dire que toute
l’humanité, au-delà des différences physiques
et autres, forme une seule et même famille
d’âmes.

se- ,’art doit faire appel à l'émotion beau­


coup plus qu'à la raison, car il est du domaine
de l’âme et non de l’intellect. Dès lors que l’on
doit analyser et “décortiquer” une œuvre pour
en comprendre le sens premier, on se situe
davantage dans la spéculation intellectuelle
que dans le sentiment artistique.

73
9 2 e monde est devenu un seul pays, ce qui
rend nécessaire la mise en place progressive
d’un Gouvernement mondial. Naturellement,
l'avènement d’un tel Gouvernement s’inscrit
dans une perspective à très long terme, car il
ne pourra qu’être l’aboutissement d’une évolu­
tion graduelle des consciences, tant au niveau
des gouvernants que des gouvernés.

^P uisque toute collectivité humaine est


un ensemble plus ou moins grand d’individus,
il existe un karma collectif pour chaque
famille, chaque communauté, chaque ville,
chaque pays, chaque continent et, d’intégra­
tion en intégration, pour toute l'humanité.
Celui-ci peut être négatif ou positif, et se tra­
duire par conséquent par des effets de même
nature sur une échelle plus ou moins grande.
74
S U malheur, voire le mal, exerce une cer­
taine fascination sur de nombreux individus,
même si la plupart d’entre eux recherchent
néanmoins le bonheur et s’évertuent à faire le
bien. Il en sera ainsi aussi longtemps que les
hommes n’auront pas suffisamment pris cons­
cience de leur nature divine et développé les
vertus de leur âme.
V
<3Les différences qui existent entre les
individus, notamment sur les plans de la
moralité, de la maturité et de la sagesse, sont
dues essentiellement au fait que certains
sont des “vieilles âmes”, et d’autres des âmes
“plus jeunes". Autrement dit, elles s’expliquent
essentiellement par le fait que certaines
personnes ont connu plus d’incarnations que
d’autres.
75
O ’il est vrai qu’un comportement négatif
entraîne tôt ou tard une épreuve karmique,
cela ne veut pas dire que toute épreuve résulte
nécessairement d’un comportement négatif.
En tant qu’être humain, il est en effet impos­
sible de vivre sur Terre sans être confronté à
des difficultés et des vicissitudes de toutes
sortes.

d ’homme a le pouvoir et le droit déjuger


les autres, à condition que ce jugement s’ap­
plique à ce qu’ils font, et non pas à ce qu’ils
sont, au sens de ce qu’ils sont en tant qu’in-
dividus. En effet, personne ne peut sonder les
cœurs et les âmes.
V

76
A est plus difficile de faire le bien que le
mal, tout du moins tant qu’on n’a pas atteint
un niveau de conscience suffisamment élevé.
En effet, faire le bien implique un effort cons­
tant pour mettre le meilleur de soi-même au
service d'autrui ou d’une noble cause. A l’in­
verse, pour faire le mal, il suffit de laisser nos
défauts se manifester dans notre comporte­
ment, voire de nous limiter à être passifs.

m a parfois le sentiment que les êtres


humains, notamment les hommes, sont par
nature enclins à se quereller, à se battre et à
s’entretuer. Pourtant, aussi contradictoire que
cela paraisse, la plupart des gens aspirent à la
paix et voient en elle le plus beau et le plus
noble des idéaux. Si tel est le cas, c’est parce
qu’elle correspond à un archétype qui fait

77
partie intégrante de l’ame humaine, dans ce
qu’elle a de plus divin.

,n étudiant attentivement notre carac­


tère, nos tendances, nos aptitudes et nos aspi­
rations, nous pouvons nous faire une idée de
qui nous avons été dans notre vie précédente.
Cela dit, c’est dans le présent que se situe le
fondement de notre avenir, car c’est ce que
nous faisons au quotidien qui détermine en
grande partie notre destin.

££•,’au-delà appartient au domaine de l’in­


temporel. C’est ainsi que l’attente entre deux
incarnations successives s’apparente à un rêve
ininterrompu que nous vivons en toute réalité
et en pleine conscience. Autrement dit, elle ne

78
se mesure pas en termes de durée, mais cor­
respond à un état spirituel qui s’inscrit dans
un étemel présent.

0 v
O i la malveillance est l’absence de bien­
veillance, on peut dire également que ne pas
faire le bien peut s’apparenter au mal, et ce,
d’autant plus que l’on a conscience de ce qui
est bien ou mal dans le comportement humain.
Cette notion est d’ailleurs présente dans la
plupart des religions, puisqu’elles condamnent
aussi bien les erreurs par commission que les
erreurs par omission.

o v
CÜ^n raison de leur manque d’évolution
spirituelle, nombre d'individus agissent et réa­
gissent encore sous l’impulsion des aspects les

79
plus négatifs de l’ego, ce qui explique pourquoi
ils sont capables de se nuire, de se combattre
et de se haïr. Mais si l’humanité évolue comme
il se doit, il viendra un moment où son aspi­
ration à la paix sera telle que l’idée même de
guerre la révulsera.

A est indéniable que certains animaux


ne le sont que de nom et montrent des aptitu­
des laissant entrevoir en eux les prémisses
d’une personnalité humaine, ce qui nous fait
dire parfois qu «il ne leur mangue que la
parole». Cela suppose que les plus évolués
parmi eux peuvent se réincarner dans le règne
humain.
V

80
9 2 a mort ne marque pas la fin définitive
de ce que nous sommes en tant que personna­
lité. Elle correspond à une transition de l’âme
et à une renaissance spirituelle. Aussi, plutôt
que de la craindre ou de la redouter, le mieux
est de l’envisager avec philosophie et de la
considérer comme une initiation à laquelle on
peut et on doit se préparer durant son incarna­
tion.
V

<0 loute
To- personne, quelles que soient sa
nationalité, sa religion, sa position sociale, ses
opinions politiques ou autres, peut cultiver le
respect d’elle-même, d’autrui et de l’environne­
ment. Vu sous cet angle, il existe une morale
universelle, étant entendu quelle correspond
à un idéal de comportement que l’on ne peut
atteindre qu’en travaillant sur ses faiblesses,
81
ce qui suppose la volonté de se parfaire et d’ex­
primer le meilleur de soi-même.

<5La bienveillance est une expression de


l’amour que l’homme peut et doit manifester,
non seulement envers les êtres qui lui sont
chers, mais également vis-à-vis de tout indi­
vidu. Le seul moyen de l’acquérir est de
comprendre que tous les êtres humains sont
des frères et qu’ils sont liés par leur origine et
leur destinée. En vertu de ce principe, tout
bien que l’on fait à autrui est un bien que l'on
se fait à soi-même.

O
< m raison de notre imperfection du
moment, nous sommes incapables d’aimer tout
le monde, à plus forte raison ceux qui ne nous
82
aiment pas. Soyons donc modestes dans ce
domaine, et efforçons-nous déjà de ne faire de
tort à personne, non seulement en action, mais
également en parole. En cela, l'absence totale
de haine peut être considérée comme une
forme primitive d’amour.

V
t / n peut douter que le but de l’homme
soit de se parfaire, notamment si l’on en juge
à travers son imperfection actuelle et le mal
qu’il est capable de commettre. Pourtant, la
recherche de la perfection est une tendance
innée en tout être humain et se manifeste tôt
ou tard. C’est ainsi que nombre de personnes
sont «perfectionnistes» et s’évertuent à expri­
mer le meilleur d’elles-mêmes dans ce qu’elles
font.
V

83
S ' i l est vrai que toute mauvaise action se
traduit tôt ou tard par une épreuve karmique
plus ou moins pénible, toutes les épreuves que
l’homme est susceptible de connaître ne sont
pas le résultat d’un karma négatif. Certaines
sont dues au fait qu’il est impossible de vivre
sur le plan terrestre sans être confronté à des
problèmes et des difficultés de tous ordres.

n
n’est pas le fait d’avoir des défauts qui
est coupable en soi, car si nous sommes incar­
nés sur cette Terre, c’est précisément parce que
nous sommes encore imparfaits. Ce qui l’est,
c’est de se complaire avec et de ne pas faire
l’effort de les transmuter en leurs qualités
opposées, non seulement pour notre bien, mais
également pour celui d’autrui.

84
CPour qu’elle contribue au bonheur de
ceux qui suivent un credo religieux, sans por­
ter atteinte à ceux qui en suivent un autre ou
n’en suivent pas du tout, la foi doit intégrer
une vertu fondamentale dans ce domaine : la
tolérance. En fait, plus une personne est tolé­
rante dans la manière de vivre sa foi, plus elle
rend témoignage à ce qu’il y a de meilleur dans
la religion qu’elle pratique.
V
C D "’un
* point de vue mystique, la morale
ne correspond pas à la soumission à des dog­
mes religieux plus ou moins arbitraires. Elle
s'apparente tout simplement au respect de
soi-même, d’autrui et de l’environnement, ce
qui n’a rien de moraliste ou de moralisateur.
V

85
& mort ne nous éloigne que temporaire­
ment des êtres chers que nous avons aimés et
avec lesquels nous avons partagé notre vie, car
nous les retrouvons dans l'au-delà. C’est en
ayant cette perspective à la pensée que nous
devons nous employer à vivre ici-bas, le plus
heureusement et le plus dignement possible.

S i£ ’homme n’est pas le fruit du hasard ou


d’un concours de circonstances. S’il vit sur
Terre, c’est dans un but précis : permettre à
l’Intelligence divine de s’exprimer à travers lui
et donner à la Création sa raison d’être. En
effet, l’homme est insignifiant au regard de
l’univers, mais en tant qu’âme vivante, il peut
le contempler, l’étudier et lui donner sa véri­
table dimension.

86
'ans son expression la plus élevée, la
connaissance correspond à la compréhension
des lois divines, telles qu'elles se manifestent
en l’homme et autour de lui. Elle intègre éga­
lement ce que nous appelons communément
«l’expérience de la vie», c’est-à-dire l’aptitude
à comprendre les aléas de l’existence et à
s’adapter aux circonstances.

&'n peut priver un être humain de sa


liberté, mais pas de son libre arbitre, en ce
sens que même emprisonné, il peut et doit tou­
jours faire des choix de pensées, de paroles et
d’actions. Certes, ces choix sont plus limités
que s’il était libre, mais ils existent néanmoins
et conditionnent ses réactions et souvent
même son devenir.

87
O ’il est impossible de rendre les hommes
égaux sur tous les plans et dans tous les
domaines, nous devons cultiver l’équité dans
nos relations avec autrui, notamment si la vie
a fait que nous sommes en situation de supé­
riorité. Cela suppose d’entretenir des liens
fraternels avec les autres et de voir en eux des
âmes-sœurs.
V
J V f cJous pouvons considérer que le bien
prend sa source dans notre Moi divin et s’ap­
parente à toute pensée, toute parole et toute
action positive vis-à-vis de nous-mêmes ou
d’autrui. Inversement, le mal émane de notre
Moi humain et correspond à toute pensée,
toute parole ou toute action négative.
V

88
Ulfi Ji l’heure de la mort ni ses circonstan­
ces ne sont prédéterminées. D’une manière
générale, elles sont conditionnées par notre
patrimoine génétique, le soin que nous accor­
dons à notre santé, la manière dont nous nous
comportons dans la vie, et l’intérêt que nous
prêtons à la spiritualité. Tbut ceci engage en
grande partie notre libre arbitre.
i V
^Lorsqu’une âme est devenue parfaite à
l’issue de ses réincarnations, elle s’apparente à
une énergie purement spirituelle et vit dans
un état que l’on peut qualifier d'«angélique», à
défaut d’un terme plus approprié. Il est impos­
sible de comprendre intellectuellement ce que
recouvre un tel état, car il transcende tout ce
qu’un être humain expérimente lorsqu’il est
incarné sur Terre.
89
0 , ne peut être sage en action et en
/n
parole si on ne l’est pas en pensée, car ce que
l’on fait et dit est généralement le reflet de ce
que Ton pense. La sagesse implique par consé­
quent de maîtriser le mental et les idées qu’il
fait naître dans notre conscience.
V
^"Pour que le travail devienne une source
d’épanouissement et de bien-être, il est impé­
ratif que les sociétés modernes se donnent une
orientation humaniste et fassent de la qualité
de vie le fondement de l’activité économique.
Cela implique que tout citoyen travaille au ser­
vice du bien commun, ainsi que dans le respect
de l’autre et de l’environnement. Cela suppose
également de mettre fin à l’excès de machi­
nisme qui prédomine actuellement.

90
S k sorciers, les envoûteurs, etc., n’ont
pas d’autre pouvoir que celui qu’on leur
attribue. Ce sont des manipulateurs qui
exploitent l’ignorance et la peur de leurs victi­
mes. Cela signifie que quiconque ne croit pas
en l’efficacité de la magie noire ou de toute
autre pratique obscure n’a rien à craindre
d’eux.

jen ne justifie les souffrances horribles


que l’on fait subir aux animaux dans certains
laboratoires, prétendument pour faire progres­
ser la science au service de l’humanité. En
réalité, la grande majorité des expériences
effectuées sur eux sont à la fois inutiles et non
fiables, car dans la plupart des cas, il est
impossible de transposer ces réactions sur
l’homme.
91
0 f „ u t individu, quelles que soient ses
croyances et ses convictions, éprouve une cer­
taine admiration à l’égard des personnes que
l’on dit sages et qui le sont vraiment. S’il en est
ainsi, c'est parce que chacun de nous aspire
plus ou moins consciemment à le devenir. Or,
cette aspiration prouve en elle-même que
l’homme, bien qu’imparfait, ressent au plus
profond de lui le désir de se parfaire.
V
c3La plupart des miracles correspondent à
des faits ou à des phénomènes qui résultent de
lois naturelles, universelles ou spirituelles que
nous sommes incapables de comprendre à un
moment donné de nos connaissances scienti­
fiques. C’est pourquoi nombre d’entre eux se
“démiraculisent” au fur et à mesure que la
science progresse.

92
A ne fait aucun doute que si les hommes
vivaient en harmonie avec les lois naturelles,
universelles et spirituelles, ils connaîtraient
infiniment moins d’épreuves, de malheurs et
de misères. On peut même dire qu’ils seraient
heureux, d’où la nécessité d’étudier et de
respecter ces lois. En cela, il importe de com­
prendre que l’humanité n’est pas destinée à
souffrir, mais à s’épanouir dans le bonheur.
V
S£ e désir et le besoin de perfectionnement
font partie intégrante de l’âme humaine, dans
ce qu’elle a de plus divin. Le problème qui se
pose à nous est de comprendre que ce n’est pas
uniquement ce que nous faisons qu’il faut
rendre aussi parfait que possible ; c’est éga­
lement et surtout ce que nous sommes au
quotidien.

93
O ’il est légitime d’œuvrer à l’égalité des
chances et des droits, il ne faut pas tout
attendre des lois que la société peut et doit
ériger dans ce but. Etant donné qu’elle est le
reflet des individus qui la composent, c’est
avant tout à chacun d’apprendre à être
équitable dans ses jugements et dans son com­
portement, et ce, quelle que soit sa position
sociale.
V

^ / u e ce soit sur un plan individuel ou col­


lectif, avoir un enfant n’est une bénédiction
que si l’on peut répondre à ses besoins les plus
légitimes et le rendre heureux. Dans le cas
contraire, il est préférable de s’abstenir de
procréer, afin de ne pas accroître le nombre
d’enfants et de futurs adultes malheureux. Il

94
s’agit là d’une question de bon sens et de
sagesse.
V
<^i le pardon est louable, l’oubli ne l’est
pas, en ce sens que si l’on ne tient pas compte
des expériences du passé, on se condamne à les
revivre dans un avenir plus ou moins proche.
L’idéal en la matière est de garder ces expé­
riences en mémoire, sans en vouloir à ceux ou
à celles qui nous les ont fait vivre.

cc-5-.e
P diable n’est pas autre chose que
l’homme lui-même lorsqu’il applique son libre
arbitre d’une manière négative, car il s’oppose
alors à sa nature divine et fait le mal, au point
de commettre des actes destructeurs et de se
comporter d’une manière “diabolique”. Ainsi

95
donc, nous sommes “anges” ou “démons”, selon
que nos propres choix sont conformes ou non
au bien.

S £ . karma ne génère pas que des épreu­


ves ou des souffrances, comme on a trop
tendance à le croire. C'est lui aussi qui est à
l’origine de nos réussites et de nos bonheurs,
ou encore de ce que l’on attribue à la chance,
d’où l’intérêt d’agir en conséquence au quoti­
dien.

£">tre sage, c’est penser, parler et agir en


conformité avec la Sagesse divine. En un mot,
c’est exprimer dans notre comportement la
perfection de notre Moi divin, et ce, dans tous

96
les aspects de l'existence. Quiconque y par­
vient peut être considéré comme un Maître
spirituel, un Sage.
v
a iJous n’avons aucun droit sur les ani­
maux, mais uniquement le devoir de les
respecter et de les aimer. Dans de nombreux
domaines, ils sont nos maîtres et ont beaucoup
à nous apprendre, sans parler de l’affection et
de la tendresse que nombre d’entre eux sont
enclins à donner, parfois même à leur détri­
ment.
V
JlfcJous ne devons pas nous préoccuper de
savoir où, quand et comment nous mourrons,
mais plutôt nous employer à vivre le plus heu­
reusement et le plus dignement possible, car
97
là est notre premier devoir. Autrement dit, il
faut nous comporter comme si la mort pouvait
nous emporter dans la minute qui suit, et en
même temps comme si notre vie devait durer
éternellement.
V

98
Livres de l’auteur
chez le même éditeur :

L’ontologie des Rose-Croix


L’idéal éthique des Rose-Croix
Questions philosophiques
L’utopie rosicrucîenne
Dialogue imaginaire avec Dieu
La méditation
Qu’est-ce que la mort ?

www.blog-rose-croix.fr
www.rose-croix.org
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Imprimeur ; IHS - 27670 Bosc-Hoger-en-Rouniaifi
Éditeur : ©Diffusion RoBicrucieniiB * 27110 Le Tremblay * France
Tbus droits réservés pour tous pays, y compris des illustrations
JS B N S g S -2-914-226-516 * Dépôt légal : septembre 2012
' Première édition : septem bre 2012
Deuxième édition ; m ars 2014
Cet opuscule est constitué de citations qui se rapportent à
des sujets aussi divers que l’âme humaine, le bien-être, le
temps, la mort, la conscience, l’univers, la réincarnation, le
bonheur, lanature, lasagesse, Dieu, le karma, etc. Autant de
thèmes propres àlaréflexion et àlaméditation.

Précisons que toutes ces citations sont extraites des livres de


Serge Toussaint, Grand Maître de lajuridictionfrancophone
de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix. Elles sont
donc empreintes de l’enseignement et de la philosophie
véhiculés par ce mouvement traditionnel et initiatique.

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