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Le Moi Psychologique

Introduction
Dans ce nouveau thème, nous allons expliquer ce qu'est l'Ego. Avons-nous tous
l'Ego ? L’Ego m'affecte-t-il réellement ? Nuit-il à mon bonheur ? Peut-on le
dominer ou l’éliminer ?
Le Moi Psychologique est ce que nous appelons communément « EGO ». C'est, en
fait, la partie égoïste de nous-mêmes, nos défauts tel que la colère, la convoitise,
l’orgueil, la vanité, la cruauté, qui sont à l’origine de nombreuses pensées erronées,
ce qui nous fait entrer en conflit avec les autres, notre famille, etc...
L’Ego nous convertit en personnes problématiques, conflictuelles, en personnes
qui avons tendance à nuire directement ou indirectement à celles et ceux qui nous
entourent, à celles et ceux que nous apprécions et qui nous sont chers. L'Ego nous
rend dépressif ; il peut même nous conduire à des actes insensés, à des excès
préjudiciables aux différentes formes de vie (notre corps, notre mental, la vie de la
nature, etc..).
L'Ego est la cause de toute guerre, de tout conflit personnel, familial, régional,
national ou international. Il est à l’origine de toutes les luttes pour le pouvoir. Il est
à l'origine de la lutte pour la suprématie économique que se livrent les grandes
nations, de la lutte pour la suprématie politique que se livrent les nations
militairement puissantes. Bien évidemment, il est aussi la cause de la crise
écologique, de l'extinction des espèces, de la déforestation ; il est à l’origine de la
pollution de l’atmosphère, des mers et des cours d’eau, d’énormes étendues de
terres cultivables ; il est aussi à l’origine des gaz à effet de serre et du
réchauffement climatique (au moins partiellement), etc...
L'Ego est donc la cause de toute douleur et souffrance dans la nature et dans
l’humanité, et ce, depuis les temps les plus reculés ; notre époque marque l’apogée
terrifiante des possibilités de nuisance et de destruction dont est capable l’Ego.
Nous pouvons nous poser cette question à nous-mêmes : « En quoi l’Ego m’affecte-
t-il » ? « Suis-je vraiment revêtu de cet Ego ? » « Réellement, suis-je nuisible à ceux
qui m'entourent et à moi-même ? »
L’un des objectifs fondamentaux de ce cours est que chacun d'entre nous puisse
apporter sa propre réponse à ces questions, en toute sincérité et sur des bases
objectives. Pour ce faire, nous allons analyser ce qu’est l'Ego dans la prochaine
vidéo.

Formation, manifestation et alimentation de l'Ego


En premier lieu, il nous faut comprendre que notre psychologie est multiple. Nous
entendons par là, que nous ne sommes pas une seule manière de penser, sentir et
agir unique. Nous sommes toutes ces manières en même temps. Comme si nous
étions plusieurs personnes vivant ensemble dans un seul et même corps. Et la
somme de tous ces éléments dans leur ensemble, à laquelle s'ajoute notre partie
consciente, nous définit en tant qu'individu.
Nous pouvons vérifier cela, en observant et analysant nos réactions et notre
manière de sentir face aux divers événements de la vie quotidienne. Il est facile
ainsi de nous rendre compte que nous ne sommes pas une seule personne.
La manière la plus simple de montrer cela est de se proposer de changer un défaut
qui nous affecte fréquemment dans la vie courante. Une personne coléreuse, par
exemple, peut se dire : « Je vais arrêter de crier après mes enfants ». Et un moment
plus tard, il va se rendre compte que non seulement il n'a pas pu s'empêcher de
recommencer à crier, mais que, en plus il ne comprend pas à quel moment il a
perdu le contrôle.
Nous invitons chacun à réaliser l'exercice précédent, non seulement pour nous
démontrer à nous-mêmes que nous nous contredisons sans cesse, mais aussi pour
nous rendre compte qu’en général, nous avons la conscience endormie, raison
pour laquelle nous perdons souvent le contrôle de nous-mêmes. Cet exercice est
par conséquent un grand défi envers soi-même. Cette pratique nous montre que
nous ne sommes pas des êtres à centre permanent de conscience.
D'où vient l'Ego et comment se forme-t-il ?
L'Ego fait partie intégrante de nous et sa nature est similaire à celle de nos vertus,
mais avec une polarité négative.
Prenons un exemple : Imaginons une personne qui prête un outil à quelqu'un. Ce
dernier endommage l'outil et ne le lui rend pas. La réaction la plus courante est
que celui qui a prêté l'outil commence à éprouver de la rancœur. Surtout si cet
outil était cher et représente un important investissement en heures de travail.
La personne commence donc à entrer dans un processus de souffrance causé par
la perte de l'objet et essaie de comprendre ce qui s'est passé. La conclusion la plus
normale est alors qu'il se dise : « Untel est un irresponsable et je ne lui prêterai
plus jamais rien ». Et il peut aller encore plus loin en se disant : « De fait, je ne
prêterai plus jamais rien à personne ! ». Et voilà ! nous avons créé un Ego.
Maintenant, chaque fois que quelqu’un va lui demander quelque chose, la réponse
sera négative, mais en outre, la personne se sentira gênée et fâchée ; elle se
justifiera en racontant son histoire.
A présent, faisons l'exercice d'imaginer cette personne, le visage crispé par la
colère, refusant de prêter un outil.
Le problème n'est pas le fait de refuser de prêter cet outil, mais plutôt de ressentir
toute cette frustration et cette colère. S'il n'y avait pas cette colère, il refuserait de
manière tout à fait naturelle et ne se sentirait, ni gêné de son refus, ni gêné du
simple fait qu'il ne veut plus prendre le risque de perdre quelque chose qui lui a
coûté beaucoup de temps et d'argent, et c’est tout.
Cependant cette attitude de « fraîcheur psychologique » est loin d'être la plus
courante. Et en général, comme dans notre exemple, la personne, face à une
situation similaire, se voit envahie de tout un tas d'émotions et de souvenirs
négatifs permettant à l'Ego de réagir en s'appuyant sur un ensemble de processus
psychologiques complexes.
Avec les années et le maintien de ce comportement, la personne finit par se dire :
« Je suis comme çà, un point c’est tout »". Et très probablement, elle aura même
complètement oublié les raisons qui ont renforcé ce trait de caractère.
Grâce à cet exemple, nous pouvons déjà commencer à réfléchir sur le processus
de création de ces egos, appelés aussi « Mois psychologiques » ou les « Mois ».
L’ensemble de ces Egos ou « Mois » constitue le « Moi-même », l’Ego.
Quand ces « Mois » se manifestent-ils ? Ces « Mois » se manifestent dans chaque
événement de notre vie, chaque situation. Selon l’évènement, selon la situation, va
se présenter tel ou tel « Moi ». Si, au moment précis où se présente le « Moi », notre
Conscience est endormie, nous allons penser, agir, parler, opiner, en obéissant à
l’impulsion du « Moi » en question. Nous pouvons ensuite nous repentir d'avoir agi
de la sorte. Tout évènement, toute situation, toute circonstance, est une porte
ouverte pour les « Mois ».
Comment s'alimente l'Ego ?
Quand nous sommes pleinement conscients, nous sentons la présence de tel ou
tel « moi », réagissant à l’évènement ou situation. Nous pouvons l’étudier,
l’observer, le découvrir. Chaque étude, chaque observation, chaque découverte
contribue à nourrir notre Conscience. Un des aliments de notre Conscience est la
lumière de la Connaissance. C’est ainsi que graduellement, notre Conscience
s’éveille.
Si notre Conscience est endormie, nous permettons au « Moi » qui se présente, de
se manifester : par exemple, la colère, le ragot, la critique, l’orgueil, la suffisance,
l’arrogance, l’amour propre, la luxure, l’avarice, l’envie, la convoitise, la paresse, la
gourmandise, etc… Quand nous laissons un « Moi » quelconque se manifester, il
s'alimente. C’est ainsi qu’il se renforce ; il a toujours plus de force pour se
manifester et nous rentrons dans un cercle vicieux : plus le « Moi » est fort, plus il
se manifeste et plus il se manifeste, plus il est fort.

Est-il vrai que l'Ego me nuit ?


Très souvent, nous nous sentons « bons », honnêtes, pleins de qualités, et peut-
être même pensons-nous ne pas avoir de « Mois ».
On dit que Socrate est le Prince des Philosophes. Ceci peut sembler un paradoxe,
car Socrate se rendait compte qu’il ne savait rien. Et dans la Grèce Antique, il est
considéré en tant que le grand Maître de la Sagesse et de la Vie. « Tout ce que je
sais, c'est que je ne sais rien », affirmait-il. Des Philosophes contemporains de
Socrate se sentaient avoir beaucoup de connaissance. Pourtant, celui dont se
souvient l’Histoire, est celui qui affirme ne rien savoir.
La pire des ignorances est d'ignorer qu'on ignore.
Il n'y a pas pire ignorance que de croire que l'on sait déjà tout.
La Gnosis considère que nous tous, les êtres humains qui constituons l'humanité
actuelle, sommes contaminés par l'Ego. De nos jours, on considère que l'Ego fait
partie intégrante de la nature humaine. La colère, la violence, la convoitise,
l’adultère, par exemple sont considérées comme des instincts quasi naturels dont
la Civilisation doit apprendre à canaliser l’impulsion, la force. Cette manière de voir
ne correspond pas à la Gnosis, ne correspond pas à ce qui est enseigné dans les
écoles de Mystères.
Il existe de « bons Egos » ; ce sont par exemple des « Egos » ou « Mois » qui aiment
faire du bien à autrui. Si nous faisons du bien aux autres, nous sentons la
satisfaction d’être généreux, altruistes, sublimes, etc…Cette satisfaction est une
émotion dont l’origine peut-être un « Moi ». Lorsque nous acceptons cette émotion
sans en faire l’analyse, le « Moi » est à l’origine de cette émotion, se nourrit et se
renforce.
Tout « Moi », bon ou mauvais, ou méchant, tient enfermée une particule de notre
Essence. C’est pourquoi, la Gnosis enseigne, au sujet des « Mois », leur nécessaire
élimination, pour jouir d’un éveil complet, ou total de la Conscience.
Vivre la vie avec sagesse, n'a rien à voir avec le fait d'être « bon » ou « mauvais »,
il s’agit plutôt d'être juste, d’être objectif, de ne pas nous transformer en dupe de
nous-mêmes.
Il existe des régions psychologiques en nous où se cachent les « Egos ». Ils sont
alors invisibles pour nous et ils peuvent l’être pour notre entourage. Ces « Egos »
n’ont jamais eu l’occasion de se manifester ; en effet, les évènements nécessaires
à leur manifestation ne se sont jamais présentés.
Nous pourrions nous demander maintenant si vraiment les « Egos » nous font du
mal. Nous savons très bien qu’une émotion forte est souvent l’origine d’un
dérangement intestinal. Nous savons aussi qu’une émotion forte toujours répétée
peut provoquer ulcères d’estomacs et dérangements dans le système endocrinien.
La colère peut détruire l’harmonie d’une famille. La jalousie peut détruire
l’harmonie d’un couple. Le désir d’être le meilleur rend la personne malade des
nerfs. L’avarice et le désir d’accumulation ont rempli les familles et les sociétés de
souffrance, de pleurs et de désolation.
Celui qui pense avoir raison se transforme en un tyran de ses proches et de ses
semblables. La peur est à l’origine des violences les plus désastreuses, la
préoccupation en termine avec la paix et l’harmonie, etc…
Portons maintenant notre regard vers l’intérieur de nous-mêmes et posons-nous
la question : « Suis-je heureux ? ». Nous allons essayer d’être sincères avec nous-
mêmes. Parfois, nous sommes heureux pour une raison précise, parfois, nous nous
sentons malheureux pour telle ou telle raison. Parfois nous sommes heureux sans
raison. D’autres fois, nous pouvons nous sentir malheureux sans raison.
Ce mouvement continu d’états intérieurs, dépendant ou non de situations
extérieures, est la conséquence des « Mois », de l’Ego.
La Conscience n'a rien à voir avec ce mouvement perpétuel d’états intérieurs.
Si nous désirons quelque chose et que nous ne l’obtenons pas, nous souffrons.
Cette souffrance est le propre de l’Ego. L’Ego est à l'origine de nos caprices. La
dépression, l’insatisfaction, l’ennui, la tristesse, le fait de n’être pas d’accord, etc…,
sont des manifestations de l’Ego.
Passons maintenant à un autre point important : « Que faisons-nous de notre
vie ? »
Il peut se faire que nous passions le plus clair de notre temps à des choses qui
n'ont rien à voir avec les réflexions que nous sommes en train de faire. C’est au
moment de mourir que nous nous rendons compte de ce qui est important dans
la vie.
Quand la Conscience dort, nous vivons dans un rêve, et ce rêve est celui de la
routine de la vie quotidienne. Il peut se faire qu’au milieu de cette routine, nous
sentions un vide intérieur que les choses ordinaires de l’existence ne peuvent
combler, que nous sentions intensément que le sens de l’existence ne peut être
réduit à, naître, grandir, étudier, fonder un foyer, se reproduire, vieillir et mourir.
La Conscience dort, cependant la Conscience est Conscience et elle a des
soubresauts qui nous font voir, ne serait-ce qu’un instant, notre propre réalité.
La connaissance de soi est fondamentale, non seulement pour se tracer des
objectifs clairs et être sincères envers nous-mêmes, mais aussi pour le progrès
spirituel de la personne.
Lorsque nous cherchons à éléver notre niveau spirituel, l'Ego réagit et devient
notre pire ennemi.
La Gnosis assure que la raison d’être de l’existence humaine est d’arriver à l’éveil
de la Conscience et à l’Auto-Réalisation Intime de notre Être. Au moment de la
mort, les valeurs essentielles acquises dans cette quête spirituelle est tout ce qui
reste de cette existence qui s’achève.
L'Ego est l'unique obstacle qui s’interpose entre nous et l’authentique objectif de
notre existence : l’Être.

L'élimination de l'Ego
Chers amis, nous arrivons maintenant à un point crucial du travail intérieur que
chacun de nous a décidé d'entreprendre : de quelle manière peut-on éliminer l’Ego
et où cela nous mène-t-il ?
La réponse est évidente. Si auparavant, nous étions remplis de colère et que nous
parvenons à éliminer cette colère, que reste-t-il ?
Chaque défaut tient enfermée une vertu, une qualité, une faculté. Éliminer un
défaut, c’est libérer une vertu, une qualité, une faculté. C’est une conquête.
De cette manière, les facultés spirituelles et internes de l'individu vont s'épanouir.
En effet, il ne s'agit pas seulement d'acquérir de nouvelles vertus, mais à travers le
processus d'élimination du « Moi Psychologique », il s'agit de développer les
facultés de la Conscience de chacun d'entre nous.
Comment éliminer l'Ego ?
L'Ego, on l’élimine grâce à un travail conscient.
Premièrement, nous devons identifier le Moi Psychologique qui perturbe notre
équilibre, notre paix intérieure.
Deuxièmement, nous devons l'étudier à travers la réflexion et la méditation. Il nous
faut voir comment il se comporte, ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Là, nous pouvons
l'observer dans son intégralité. Plus l'étude sera profonde, meilleurs seront les
résultats obtenus. Ce qui nous amène à un degré déterminé de compréhension de
l'élément étudié.
Troisièmement, nous devons rester attentifs, en « rappel de soi ». Nous devons
avoir cet état de Conscience dont nous avons parlé dans la leçon précédente
« l'éveil de la conscience ». De cette manière, nous allons pouvoir découvrir
l'élément égoïque à l'instant même où il commence à se manifester.
Quatrièmement, à ce niveau de l'étude, nous devons utiliser la compréhension
acquise au cours de nos réflexions et de nos méditations, et refuser ce que nous
propose l'Ego en lui opposant une volonté consciente. Qu’est-ce qu’une volonté
consciente ?
Une volonté consciente se rend compte qu’elle ne peut pas arriver à éliminer l’ego
sans l’aide de certaine force supérieure au mental. En effet, avec la pensée, nous
ne pouvons pas obtenir de résultats dans ce travail d’élimination.
Heureusement, la Science Gnostique enseigne que cette force supérieure au mental
existe. Dans les Mystères Egyptiens, c’est Isis ; dans les Mystères Grecs, c’est
Hécate ; dans les Mystères Romains, c’est Proserpine ; dans les Mystères
Christiques, c’est Marie, ou Maria, ou Ram-Io, ou la Mère Divine, dans les Mystères
de l’Inde, c’est Shakti ; dans les Mystères Aztèque, c’est Tonantzin, etc…
L’aspirant à la Mort du Moi devient un adorateur de sa Shakti intérieure car il sait
que sans cette Force, sans cette Intelligence, il ne peut rien dans le domaine de la
Mort Psychologique (Mort du Moi).
Cinquièmement, il faut pratiquer les points 2,3 et 4 jusqu'à ce que l'élément
égoïque s'affaiblisse.
Sixièmement et septièmement, il est nécessaire que l’élimination d’un Moi se fasse
à tous les niveaux, et en particulier, au niveau des pensées, au niveau des émotions
et au niveau des instincts. Cette dernière étape est développée dans des thèmes
de la Gnosis qui ne peuvent être exposés que lors du cours en présence d'un
instructeur. Dans ces cours, on peut expliquer de façon plus complète le processus
d'élimination de l'Ego.
Il est important de comprendre que le progrès dans le travail psychologique et
spirituel est graduel. Il n'existe pas de sauts qui nous feraient arriver plus
rapidement au but recherché. Avec un travail organisé, nous pouvons avancer à
bon pas. Ce travail interne peut nous transformer radicalement et faire de nous
des personnes différentes. Ainsi, pas à pas, nous pouvons conquérir notre objectif
qui est de nous intégrer totalement à notre Être, devenir son véhicule conscient et
diligent, et nous transformer en citoyen digne et respectueux de la vie d’autrui.

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