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INTRODUCTION

Philippe Woloszko, Joëlle Toubiana-Tondowski

ERES | « Analyse Freudienne Presse »

2014/1 N° 21 | pages 13 à 16
ISSN 1253-1472
ISBN 9782749246192
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-analyse-freudienne-presse-2014-1-page-13.htm
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Philippe Woloszko et Joëlle Toubiana-Tondowski

Introduction
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Radjou Soundaramourty, dans son texte, pose la question
de savoir à quel inconscient nous nous référons. C’est ce qu’il
annonce dès son titre, les conceptions de l’inconscient sont
nombreuses et vont de l’une-bévue à la métapsychologie freu-
dienne. En effet, s’attache-t-on dans une cure au signifiant, à
la lettre, à lalangue… ? L’important pour l’auteur, consiste à
« savoir comment nous prenons en compte (les) résistances et ce
que nous faisons avec ce qui concerne notre castration ».
On ne peut dissocier la clinique de la théorie, un dépla-
cement du rapport à l’un implique un déplacement corres-
pondant du rapport à l’autre. Ainsi, comment Freud, puis
Lacan ont travaillé leur rapport à la théorie avec ce qui fait
résistance dans leur théorie, de façon à ne pas figer celle-ci
dans un dogme ?
Freud refuse de publier ses écrits métapsychologiques
comme un livre, il en a même détruit certains. Ce n’est
qu’en 1940, un an après sa mort, que sera publié en France,
la Métapsychologie.

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Lacan, au début de son enseignement, nous invite à


penser au-delà de l’égopsychologie dans un retour à Freud.
La primauté du signifiant, dans le cadre du nouage de l’ima-
ginaire au symbolique, peut amener à donner de l’importance
au sens. L’ouverture proposée est alors le Réel, comme non-
sens. Pour accentuer l’importance du Réel dans l’inconscient,
Lacan avance l’inconscient réel avec l’Une-bévue comme
traduction de l’inconscient qui va plus loin que l’inconscient.
L’Une-bévue amène du Réel.
Lacan, comme le fait remarquer R. Soundaramourty,
poursuit sa recherche dans une conception de l’inconscient,
ou conscient et inconscient ne se complètent pas mais
communiquent, avec le tore. Ce qui a pour effet de rela-
tiviser l’importance prise par le symbolique et les effets de
signifiants.
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R. Soundaramourty nous amène à réfléchir au Réel de
l’inconscient, tel qu’on ne peut pas savoir ce que c’est, le
« savoir-ce-que-c’est » est une résistance qui conduit à former
des dogmes. C’est en débusquant ces résistances, et en les
travaillant que l’on peut continuer à faire évoluer la théorie et
avoir une pratique vivante. C’est à partir des résistances que
l’on peut avancer.

Anna Konrad nous convie à rencontrer Bernard Baas,


philosophe strasbourgeois, qui travaille depuis plus de vingt-
cinq ans avec des psychanalystes alsaciens (Fedepsy et ecf
essentiellement) et d’autres. Fin lecteur de Freud et Lacan,
dans un recueil de textes et conférences allant de 1989 à
aujourd’hui, il confronte le discours philosophique et le
discours psychanalytique dans leurs différents, comme des
discours sans correspondance, mais qui ne cessent de se
répondre, à devenir les destinataires l’un de l’autre.
A. Konrad nous communique son enthousiasme à la
lecture de « cette provocation à penser ». Elle relève en parti-
culier, concernant le thème de l’(in)actualité de la psychana-
lyse, l’aspect de fonction critique de la psychanalyse aux côtés

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de la philosophie, qui bien que différemment d’elle, s’oppose


à la faculté dogmatique (référence au texte de Kant, Le conflit
des facultés).
Ce livre, avec lequel l’auteur est parfaitement à l’aise
quant à l’usage des notions psychanalytiques, remet en cause
un ronronnement de la pensée et questionne au fil d’arti-
cles amenés à partir de positions d’énonciation relatives au
contexte, aux limites de la philosophie et aussi de la psycha-
nalyse. Ainsi, il éclaire, avec Merleau-Ponty, les notions de
réel et d’objet, ou bien avec Rousseau qui élabore un nouveau
mode de régulation de la jouissance.
Anna Konrad ouvre ainsi la question des relations des
psychanalystes avec l’économie de marché et de comment en
sortir.
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Les deux textes qui suivent évoquent, nous semble-t-il,
ce qui peut être interprété du discours quant à une ou des
vérités qui ne peuvent ou ne doivent pas se dire autrement
« qu’en passant », interrogeant la responsabilité de l’analyste
ou d’une association d’analystes dans la cité, voire la place de
la psychanalyse dans son temps…

Michel Ferrazzi nous entraîne, en effet, sur le thème tout


à fait intéressant de la responsabilité qu’il associe volontiers
au patient d’une part puis à la société et au politique d’autre
part.
Partant de l’étymologie, l’auteur retient notre atten-
tion sur deux occurrences que sont la culpabilité et le fait
de « se porter garant ». La difficulté est alors de se dégager
d’une problématique surmoïque tout en relevant la néces-
sité d’une responsabilité partagée entre le psychanalyste et
son analysant. En revanche, la responsabilité du discours
du psychanalyste face à la société et au politique qui semble
périlleuse pour l’auteur, interroge la place d’une association
de psychanalystes comme relais pour rester dans une perspec-
tive analytique.

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M. Ferrazzi nous amène alors à nous interroger sur ce


que développe Lacan à savoir la problématique du désir
comme référence de la responsabilité de l’analyste avec ce que
cela sous-tend comme rapport à la castration, au manque, à la
place de l’analyste et ce qu’il en est de son désir.

Dans son titre : Soit dit en passant, S. Granier, quant à


lui, revisite une expression évoquée par Lacan et utilisée lors
d’un colloque d’Analyse Freudienne à Lyon par T. Guichard.
L’auteur développe les prolégomènes à l’élaboration de sa
pensée en nous rappelant l’importance de la règle fonda-
mentale, la dimension du manque et de l’objet du désir ainsi
que de la question de la vérité dans l’envers du discours où
se cache le réel. On trouvera un fort intérêt lorsque Serge
Granier met en regard les travaux de Vladimir Jankélévitch
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et de Jacques Lacan concernant « la méconnaissance » déve-
loppée par le philosophe et le savoir inconscient à savoir
ce qu’il advient dans le langage et dans l’acte, pour nous
proposer une « philosophie de l’énonciation ».

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