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KHEMILI Imed, 2020 15

Résistance des Matériaux


Étude des Contraintes et des déformations
KHEMILI Imed, 2020 16
Étude des Contraintes et des
Déformations
Dans un solide soumis à des actions mécaniques, il est nécessaire d’admettre
l’existence d’un système de forces intérieures de cohésion de la matière, qui
permettent de conserver sa forme propre. L’étude de ces efforts de cohésion autour
d’un point du solide est l’objectif de cette leçon et passe par la notion de contrainte.

I. Contrainte autour d’un point


Les efforts de cohésion sont des actions
mécaniques que le tronçon (E2) de (E) exerce sur
(E1) à travers la section droite fictive (S). La loi de
répartition dans (S) de ces efforts élémentaires est
inconnue. Notons Df l’action mécanique
élémentaire au point M et DS l’élément de surface M
entourant ce point. Soit n la normale extérieure x
en M au plan de la section (S) orientée
positivement vers l’extérieur de la matière (E1).
On appelle facette de normale n cet élément de
surface DS orientée par n.
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-1. Définition
On appelle vecteur contrainte en M, sur la facette de normale n , le vecteur
C (M , n ) tel que :
Df df
C (M , n )  Dlim 
S 0
Ds ds
I-2. Unité
La dimension d’une contrainte est le quotient de l’unité de force par l’unité
de surface : C    F .L 
2

Cette unité est le Pascal : 1 Pa = 1 N/m².


On utilisera le plus souvent son multiple : le méga-Pascal : 1 MPa = 1 N/mm²
(1 MPa  10 bars)
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-3. Expression des éléments de réduction du torseur de cohésion
df
On a : C (M , n )   df  C (M , n ).ds
ds
R 
Or :   coh G
 
 G G
M  R  C (M , n ).ds

Dans la section S, on peut écrire que :  coh   
(S )

M G  GM C (M , n ).ds
G

 (S )

I-4. Contrainte normale  et contrainte tangentielle 


La contrainte est une grandeur vectorielle, sa direction est généralement
différente de celle de la normale extérieure, orientée n , à la facette DS.
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Étude des Contraintes et des
Déformations
 On appelle contrainte normale  , la projection de C (M , n ) sur la normale
extérieure n .
 On appelle contrainte normale  , la projection de C (M , n ) sur le plan de la
facette DS.

On peut écrire : C (M , n )   .n   .t
 et  sont les composantes algébriques de la contrainte C (M , n ) dans le
repère (M , n , t ).  et  permettent de définir clairement les sollicitations
simples.
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-5. Réciprocité des contraintes tangentielles : Théorème de Cauchy
Dans une poutre sollicitée de façon quelconque, considérons un prisme
droit élémentaire de centre M.
si dl1 , dl 2 , dl 3  0
On peut écrire :

C (M 1 , n1 )  C (M , n1 )
C (M '1 , n1 )  C (M , n1 )
D’où :

C (M , n1 )  C (M , n1 )
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Étude des Contraintes et des
Déformations
Théorème de Cauchy
En un point M d’une poutre, si on considère deux facettes
perpendiculaires dont les sections sont orientées par les normales
extérieures n1 et n 2 aux quelles correspondent les contraintes

C (M , n1 ) et C (M , n 2 ) , la projection 12 de C (M , n1 )sur n 2 est égale à la


projection 21 de C (M , n 2 ) sur n1. On dit qu’il y a une réciprocité des
contraintes tangentielles sur les deux facettes perpendiculaires.
Le théorème de Cauchy peut s’exprimer par :

12   21
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Étude des Contraintes et des
Déformations
Théorème de Cauchy
Les contraintes tangentielles sont ainsi disposées symétriquement par
rapport à l’arrête des facettes.

C (M , n 2 ) C (M , n 2 )

C (M , n1 )

C (M , n1 )

C (M , n1 ).n 2  C (M , n 2 ).n1
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-6. Approche spatiale
Considérons un solide dans un repère général orthonormé fixe R 0 (O , x , y , z )
On considère un repère local R (M , x , y , z ) lié au point M du solide. Les
vecteurs unitaires définissent, en un point M, trois facettes perpendiculaires.

C (M , z )
On souhaite définir les composantes
C (M , y )
des contraintes sur chacune des trois
facettes par projection suivant les
axes du repère R. Pour respecter le
théorème de Cauchy, il est nécessaire
d’adopter une convention d’indice.
C (M , x )
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-6.1 Convention d’indice
Soit les deux indices définis par :
 1er indice : le vecteur unitaire de la normale extérieure à la facette.
 2ème indice : le vecteur unitaire de l’axe sur lequel est projetée la contrainte.

On pose pour la contrainte de facette x:


 xx  C (M , x ).x ;  xy  C (M , x ).y ;  xz  C (M , x ).z
On peut ainsi écrire pour cette facette et de
On notera souvent :
même pour les autres facettes :
 xx   x
C (M , x )   xx .x   xy .y   xz .z ;
Le théorème de Cauchy :
C (M , y )   yx .x   yy .y   yz .z ;
 xy   yx ;  xz   zx ;  yz   zy
C (M , z )   zx .x   zy .y   zz .z .
Remarque : C (M , x )   xx .x   xy .y   xz .z ; avec    xy .y   xz .z
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-6.2 Faces et contraintes principales
On dit qu’une contrainte C (M , n ) , en un point M d’une facette n , est principale
lorsque sa direction est colinéaire à la normale n . Ceci correspond à une valeur nulle
du vecteur cisaillement  . On aura donc C (M , n )   .n .
On appelle alors la facette n face principale de la contrainte. Nous pouvons donc
énoncer qu’il existe un repère orthonormé R1 (M , X ,Y , Z ) tel que pour les facettes
de normales X , Y et Z , les contraintes de cisaillement sont nulles et les contraintes
normales valent respectivement  X , Y et  Z .
Les faces de normales X , Y et Z sont donc des faces principales.
 X , Y et  Z sont les contraintes principales.
 X 0 0
Dans ce repère, la matrice des contraintes s’écrit : C (M )   0 Y 0

 0 0  Z  R1
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7. État des contraintes en un point : Cas de l’élasticité plane
L’élasticité plane concerne théoriquement les corps dont la géométrie et les
déformations peuvent être décrites de façon bidimensionnelle. L’étude de l’état des
contraintes se limite en un point quelconque à une étude dans un plan particulier.
Exemple : Plaques minces ou des solides dont la géométrie et les déformations sont à
symétrie de révolution.
I-7.1 Expression de la contrainte sur une C ( M , n ) (R )
facette donnée
Considérons un prisme droit (E) dont la
section est un rectangle élémentaire et dont (R 0 )
l’épaisseur parallèlement à O , z  vaut l’unité.
C ( M , x )
Les trois facettes S, Sx, et Sy sont infiniment
petites et on peut écrire :

S x  S .cos ; S y  S .sin 
C (M ,  y )
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Étude des Contraintes et des
Déformations
Soit M le centre de surface de la facette S
orientée par la normale. C ( M , n ) (R )
Exprimons la contrainte C (M , n ) en fonction de
l’angle  et des contraintes C (M , x ) et C (M ,  y )
sur les deux facettes perpendiculaires.
(R 0 )

Le prisme (E) est en équilibre :    0


E E
C ( M , x )

 C  M , n .S  C  M , x .S x  C  M ,  y .S y  0


Or : C (M , x )     et C (M , x )    
xx xy xx xy C (M ,  y )
C (M , y )   yy   yx et C (M ,  y )   yy   yx
Le théorème de Cauchy permet d’écrire :  xy   yx
  n .n   nt .t .S   x .x   xy .y .S x   y .y   xy .x .S y  0
n  cos.x  sin .y
avec 
t   sin .x  cos.y
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Étude des Contraintes et des
Déformations
 n .cos   nt .sin    x .cos   xy .sin   0 (1)
On obtient alors : 
 n .sin    nt .cos   y .sin    xy .cos  0 (2)
sin 2  2sin  cos
Sachant que : 
cos2   cos 2
  sin 2

(1)  cos  (2)  sin    n   x .cos2    y .sin 2   2 xy .cos sin   0
x y
  n   x .cos    y .sin    xy .sin 2 
2 2

2
 2cos    2  2sin    
2 2
xy .sin 2
x y

2
 
cos2   1  sin 2   
2
 sin   1  cos     
2 2
xy .sin 2

x y

2
1   cos2   sin 2     2
1   cos   sin     
2 2
xy .sin 2
x y
 1  cos2   1  cos2    xy .sin 2
2 2
  y x  y
n  x  cos2   xy .sin 2
2 2
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Étude des Contraintes et des
Déformations
(2)  cos  (1)  sin   nt   x .cos sin    y .cos sin    xy . cos   sin    0
2 2

 x  y 
 nt     sin 2   xy .cos2
 2 

 x  y x  y 
 n  2

2
cos 2   xy .sin 2 
d’où : C M , n    
  x  y  

 nt    2  sin 2   xy .cos 2 
   R
I-7.2 Directions et contraintes principales
La condition que C (M , n ) soit principale est que  nt  0.
Cette condition permet de définir l’angle pour qu’il en soit ainsi. Soit 1 cette valeur
particulière de .
x  y 2 xy
 nt  0   xy .cos21  .sin 21  0  tg 21 
2 x  y
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Étude des Contraintes et des
Déformations
Cette équation donne deux directions principales perpendiculaires 1 et 1 + /2.

ces deux directions définissent le repère principal R1 (M , X , Y ) / 1  x , X 
 Calcul des contraintes principales
En utilisant les relations :

 x   y 
2
1
cos2 21  
1  tg 21  x   y   4 xy2
2 2

tg 2
2 4  2

sin 2 21  1
 xy

1  tg 21  x   y   4 xy2
2 2

 x  y 1
    
2
 X   x  y  4 2
xy
2 2
On trouve : 
   x   y  1    2  4 2
 Y 2 2
x y xy
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7.3 Détermination des directions et des contraintes principales
L’étude des contraintes consiste à déterminer l’état des contraintes en un point sur
une facette de direction n quelconque. Deux cas se présentent :
 Détermination des contraintes principales à partir des contraintes normale et
tangentielle sur deux facettes perpendiculaires quelconques.
 Détermination des contraintes normale et tangentielle sur une facette
quelconque à partir des contraintes principales.

 Premier cas : Dans R 0 (M , x , y ) , on connait  x ,  y et  xy . Déterminons les


directions principales et les contraintes principales.

 Procédé de calcul

 x  y 1
On sait que :
    
2
 X     4 2

2 xy
x y xy

 
2 2
tg 21  ; 1  x , X d’où : 
x  y    x   y  1    2  4 2
 Y 2 2
x y xy
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Étude des Contraintes et des
Déformations
 Construction graphique de Möhr
x  y
Sur (M , x ) , construire : MP   x ; MQ   y ; MO 
x  y 2
On aura donc : OP 
2
Parallèlement à (M , y ) , construire : PS   xy
Construire le cercle de Möhr de centre O et de rayon R =OS. Soit AB le diamètre du cercle pris
sur (M , x) 1
  y   4 xy
2
X R x  2

y 2
S MA  MO  R ; MB  MO  R
Y
 xy  y 1
 x y   4 xy2   X
 
2
MA  x  
1 Y y 2  x  X 2 2
x x  y
1

M 1
 x   y   4 xy2  Y
2
B Q O P A MB  
2 2
 xy PS
tg 21   ˆ
 x   y OP  POS  21
OP ,OS  2
On remarque que :  BP , BS  
2
 1 , donc la direction est obtenue facilement en
traçant par M la parallèle à BS.
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Étude des Contraintes et des
Déformations
 Deuxième cas : Au point M, on connait les contraintes principales  X et Y .
Déterminons pour une facette orientée par n telle que (X , n )  , les contraintes
correspondantes.

 Procédé de calcul

Exprimons C (M , n ) dans (R) :

  X  Y  X  Y 

 n   cos 2 
2 2
C M , n     Avec :   (X , n )
     X  Y  sin 2 
 nt  2   R


On remarque que la contrainte tangentielle est maximale pour : sin 2  1  
4
 X  Y
  nt max

2
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Étude des Contraintes et des
Déformations
 Construction graphique de Möhr

Sur (M , X ) , construire : MA   X ; MB  Y ; MO 
 X  Y
2
Par convention on prend :  X  Y
 X  Y
Construire le cercle de centre O et de diamètre AB. Le rayon du cercle est égal à : R 
2
Soit en M une facette orientée par n tel que (X , n )  
Construisons par B la parallèle à n et soit C son intersection avec le cercle de Möhr. Soit H la
projection de C sur (M , X ).
n Calculons MH :
y MH  MO  OH
 nt C
 X  Y  X  Y
t   cos 2   n
2 2
 Y 2 n X Calculons HC :
X
M B H A
O  X  Y
HC  sin 2   nt
2
 nt
C’
 n  MH
Le cercle de Möhr permet de lire directement : 
 nt  HC
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7.4 Représentation des contraintes : Ellipse de Lamé
Supposons connues les directions et les contraintes principales  X et Y
Soit en M une facette orientée par n tel que (X , n )  

C (M , n )

n  cos.X  sin .Y
avec 
t   sin .X  cos.Y

Dans (R ) : C (M , n )   .n   .t
Dans (R1 ) : C (M , n )   n .cos    nt .sin  .X   n .sin    nt .cos  .Y
  X  Y  X  Y
   cos 2

n
2 2
Où :   C (M , n )   X .cos.X  Y .sin .Y
 nt     X  Y  sin 2

  2 
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Étude des Contraintes et des
Déformations

X   X .cos
L’extrémité du vecteur C (M , n ) a comme coordonnées : 
Y  Y .sin 
2 2
X Y
  1 : C’est l’équation d’une ellipse appelée ellipse de Lamé.
2
X Y
2

C (M , n )
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Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7.5 Application
Dans un repère initial R 0  (M , x , y )on connait les valeurs des contraintes
normale et tangentielle sur les facettes orientées par x et y.
On donne :  x  10 ;  y  10 ;  xy  20
1°) Soit en M une facette orientée par n tel que (x , n )  
Exprimer la contrainte C (M , n ) par ses composantes  n et  nt dans le repère
associé R  (M , n , t ).
2°) Déterminer le repère R1  (M , X , Y ) des directions principales. Calculer
les contraintes principales  X et Y .
3°) Calculer la contrainte C (M , n ) pour une facette orientée par n tel que :

(X , n )    
4
4°) Retrouver le résultat précédent en utilisant la construction graphique de Möhr.
KHEMILI Imed, 2020 38
Étude des Contraintes et des
Déformations
Réponse

1°) On rappelle que :


 x  y x  y 
 n  2

2
cos 2   xy .sin 2 
 n  10  20.sin 2 
C M , n      
 
 x   y    nt  20.cos 2 R
 nt    2  sin 2   xy .cos 2 
   R
2°) Déterminer le repère R1  (M , X , Y ) des directions principales. Calculer
les contraintes principales  X et Y .
4 
tg 21     21  k
0 2
 3
Directions principales : 1  ; 2 
4 4
 x  y 1
    
2
 X   x  y  4 xy  30
2

Contraintes principales : 
2 2
   x   y  1    2  4 2  10
 Y 2 2
x y xy
KHEMILI Imed, 2020 39
Étude des Contraintes et des
Déformations
3°) Calculer la contrainte C (M , n ) pour une facette orientée par n tel que :

(X , n )    
4
  X  Y  X  Y
   cos 2  10

n
2 2
C M , n   
 nt     X  Y  sin 2  20

  2 

4°) Retrouver le résultat précédent en


utilisant la construction graphique de
Möhr.
KHEMILI Imed, 2020 40
Étude des Contraintes et des
Déformations
II. Condition de résistance
L’étude de la résistance des matériaux permet, après avoir simplifié le modèle

physique, de calculer les contraintes nominales maximales max et max que


peuvent subir les pièces, tout en restant dans le domaine des déformations
élastiques.
On admet que la limite élastique est atteinte lorsqu’une certaine fonction f des
contraintes principales est égale à la limite élastique du matériau en extension
simple : f ( X ,Y , Z )   e
Le domaine élastique en un point du solide est défini par la relation :

f ( X ,Y , Z )   e
La valeur de f pour un état de contrainte donné est notée contrainte équivalente
eq. Un état de contrainte donné satisfait au critère de limite élastique si :
 eq   e
KHEMILI Imed, 2020 41
Étude des Contraintes et des
Déformations
II-1. Critère de Rankine
Le critère de Rankine considère que la contrainte principale maximale comme
contrainte équivalente. Il suppose négligeable l’influence des deux autres.

f ( X ,Y , Z )  sup(  X , Y ,  Z )
Le domaine élastique en un point du solide est défini par la relation :

sup(  X , Y ,  Z )   e

Remarque : Pour les matériaux fragiles où un critère de limite à la rupture est


plus adapté, on peut énoncer le domaine acceptable des contraintes de façon
similaire, soit :
sup(  X , Y ,  Z )   r

r: limite à la rupture à l’extension simple.


KHEMILI Imed, 2020 42
Étude des Contraintes et des
Déformations
II-2. Critère de Tresca
Le critère de Tresca considère que la matière sort du domaine élastique lorsque le
double de la contrainte maximale de cisaillement atteint une valeur limite
correspondant à la limite élastique en extension, soit :

f ( X ,Y , Z )  2 max   e
En posant  X  Y   Z , la contrainte maximale de cisaillement est donnée par :
 Z
 max  X
2
Le domaine élastique est alors défini par :  X   Z   e

Remarque : La contrainte équivalente s’écrit sous la forme générale :

 eq  Sup ( i   j )
i , j X ,Y , Z
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Étude des Contraintes et des
Déformations
 Pour un état d’extension ou de compression simple, le critère est satisfaisant.
2 e   e
Pour un état de cisaillement pur, le critère impose à la limite élastique
On peut donc retrouver la formulation d’origine du critère de Tresca par :  max   e
 Ce critère est bien vérifié dans le cas de sollicitations composées si le matériau
e
satisfait au mieux à e  , comme c’est le cas pour les aciers doux par exemple.
2
II-3. Critère de Von-Mises
Le critère de Von-Mises considère que la matière sort du domaine élastique
lorsque :
1
f ( X ,Y , Z )  ( X  Y )2  (Y   Z )2  ( Z   X )2   e
2

 Ce critère est satisfaisant pour un état d’extension ou de compression simple.


 Pour un état de cisaillement pur, le critère impose à la limite élastique 3 e   e
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Étude des Contraintes et des
Déformations
II-4. Contrainte pratique admissible
Le problème qui se pose quand on applique les critères de résistance est que la
contrainte maximale est calculée théoriquement au moyen d’un certain nombre
d’hypothèses simplificatrices, portant essentiellement sur la géométrie et le
comportement du matériau. Ces hypothèses doivent quelque part être corrigées.
II-4.1 Coefficient de sécurité
Pour tenir compte d’un certain nombre d’incertitudes, relatives à la composition
réelle du matériau, à ses propriétés mécaniques, à la conformité de la forme de la
pièce avec les hypothèses de la RDM ou même aux états de surface de la pièce
ainsi qu’à son vieillissement, les concepteurs adoptent un certain coefficient de
sécurité, s, par rapport à la limite élastique qui s’exprime par :
e e
 adm   pe  ou  adm   p 
s s
pe et p sont appelés contraintes pratiques ou admissibles.
e et e sont limites élastiques;
KHEMILI Imed, 2020 45
Étude des Contraintes et des
Déformations
II-4.2 Conditions réelles de résistance
Les limites de contrainte que nous venons d’évoquer sont en fait théoriques et il
existe bien des cas où les critères de résistance définis ainsi sont insuffisants .
Nous allons examiner successivement deux paramètres qui viennent restreindre
ces conditions :
 Les modifications brusques de section des pièces, qui conduisent à adopter un
coefficient de concentration de contraintes.
 Les sollicitations périodiques qui introduisent la notion de fatigue du matériau
et qui conduisent à utiliser une limite dite d’endurance D.
II-4.3 Concentration de contraintes
Pour les pièces présentant des changements brusques de la géométrie tels que
les congés, filetage, trou de goupille, etc., la contrainte réelle mesurée par
photoélasticimétrie ou calculée numériquement (à l’aide de logiciels basés sur la
méthode des éléments finis), est plus grande que celle obtenue sans changement
de forme dite contrainte nominale .
KHEMILI Imed, 2020 46
Étude des Contraintes et des
Déformations
Pour des mesures de sécurité, nous allons travailler avec des contraintes
maximales réelles calculées à partir des contraintes nominales en faisant
introduire le coefficient de concentration de contraintes :

 max réelle
k  avec k > 1
 max no min ale
KHEMILI Imed, 2020 47
Étude des Contraintes et des
Déformations
II-4.4 Résistance à la fatigue
On peut montrer expérimentalement, à condition que l’amplitude, la fréquence
et le nombre de sollicitations périodiques soient suffisantes, que la rupture de la
pièce intervient bien avant la limite statique de rupture et même avant la limite
statique d’élasticité.
La condition de résistance à la fatigue est :  max   D

 D  0,4  e  0,25  r (Rogers)


 : Résultats expérimentaux pour les aciers.
  D  0,32  r  121 (Brand)

e : limite élastique à l’extension.


r : limite à la rupture.
D : limite à la fatigue.

De la même façon que pour les sollicitations statiques, il est souvent nécessaire de
déterminer un coefficient de sécurité
KHEMILI Imed, 2020 48
Étude des Contraintes et des
Déformations
III. Déplacement et déformations autour d’un point
III-1 Vecteur déplacement
Soit (M, x, y, z) dans R 0 (O , x , y , z )
Le solide se déforme sous l’action de sollicitations mécaniques et le point M vient
en M’. On appelle vecteur déplacement du point M le vecteur :

 u (x , y , z ) 
MM '  v (x , y , z ) 
 
w (x , y , z ) 
III-1.1 Allongement unitaire (dilatation)
Le solide se déforme sous l’action de sollicitations
mécaniques et les points M et N viennent
respectivement en M’ et N’. On appelle allongement
unitaire en M suivantn , la quantité :
M ' N ' MN
  M , n   Nlim
M
MN
KHEMILI Imed, 2020 49
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-1.2 Distorsion ou glissement
Soit deux points N1 et N2 voisins de M tels que MN1=d1 et MN2=d2.
n1 et n2 sont les vecteurs unitaires liés aux directions des vecteurs MN 1 et MN 2
Le solide se déforme sous l’action de sollicitations mécaniques et les points M, N1
et N2 viennent respectivement en M’., N1’ et N2’ On appelle distorsion en M et
suivant n1 et n2 :

  M , n1 , n 2   lim 
d 0 
d 2 0  2
1

 


avec   M ' N 1 ', M ' N 2 ' 
 est appelé également glissement. C’est une quantité sans unité.
KHEMILI Imed, 2020 50
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2 Déformation d’un solide dans l’espace
Soit (M, x, y, z) dans R 0 (O , x , y , z )
Le solide se déplace et le point M vient en M’ tel que :

 u (x , y , z ) 
MM '  v (x , y , z ) 
 
w (x , y , z ) 
Soit (N, x + dx, y + dy , z + dz) un point voisin.
N vient en N’ et on aura :

 u  du 
NN '   v  dv 
 
w  dw 
du, dv, dw étant les petites variations de u, v et w.
KHEMILI Imed, 2020 51
Étude des Contraintes et des
Déformations
 u u u
 du  dx  dy  dz
 x y z
 v v v
 dv  dx  dy  dz
 x y z
 w w w
dw  dx  dy  dz
 x y z
 Expression du vecteur déplacement :  u u u 
 x y z 
 u  du   u  dx   
 v v v 
   
NN '  v  dv  v   N  dy   avec  N    x y z 
       
w  dw  w  dz   w w w 
 x y z 
Décomposons la matrice [N] en deux matrices :  
- Une matrice [] symétrique, c’est-à-dire que les termes symétriques par rapport
à la diagonale sont égaux.
- une matrice [w] antisymétrique, c’est-à-dire que les termes symétriques par
rapport à la diagonale sont opposés.
KHEMILI Imed, 2020 52
Étude des Contraintes et des
Déformations



  
1
2
 
N    N 
T

On peut donc écrire : N       tel que : 


 2

   1  N    N T 
 u v w 
 x x x 
   x  yx  zx   0 w z wy 
u v w
N 
T

 y

     xy y  zy  et     w z 0

w x 
y y
   xz  yz  z  w y wx 0 
 u v w 
 z z z 

u 1  v u  1  w v 
x   xy   yx    wx   
x 2  x y  2  y z 

v 1  w v  1  u w 
En posant : y   yz   zy    wy    
y 2  y z  2  z x 
w 1  u w  1  w v 
z   zx   xz    wz   
z 2  z x  2  y z 
KHEMILI Imed, 2020 53
Étude des Contraintes et des
Déformations
Nous pouvons enfin exprimer le vecteur déplacement NN ' sous la forme :
 u  du   u  dx  dx 
NN '   v  dv   v     dy     dy 
       
w  dw  w  dz  dz 

 Si seul le premier terme est non nul, soit :      0


 u  du   u 
 v  dv   v 
    soit NN '  MM '
w  dw  w 

Ce terme met en évidence pour tous


les points N voisin de M, une
translation.
KHEMILI Imed, 2020 54
Étude des Contraintes et des
Déformations
 Si seul le deuxième terme est non nul, soit : MM '  0 et    0

 du   0 w z w y  dx  w y dz w z dy 
 dv   w 0
 
w x  dy   w z dx w x dz 

   z  
dw  w y wx 0  dz  w x dy w y dx 

 du  w x  dx 
  dv   w y   dy  soit : NN '    MN en posant :   (x , y , z )
     
dw  w z  dz 

Ceci met en évidence pour tous les


points N voisin de M, une rotation
d’angle   autour de l’axe directeur
de  issue de M.
KHEMILI Imed, 2020 55
Étude des Contraintes et des
Déformations
 Si seul le troisième terme est non nul, soit : MM '  0 et    0

 du    x  yx  zx  dx 
 dv    y  zy  dy 
   xy
dw   xz  yz  z  dz 
Puisque les deux autres termes définissent le déplacement du solide, le
troisième terme traduit la déformation proprement dite du solide que nous
appellerons déformation pure.

Conclusion : Tout solide soumis à une petite déformation quelconque, sous


l’effet de sollicitations mécaniques, subit un déplacement d’ensemble en
translation et en rotation et une déformation pure.

 x, y, z sont les allongements unitaires ou les dilatations.


 xy, yx sont dites déformations angulaires ou demi distorsion de M.
 On peut démontrer que  xy   yx  2 xy  2 yx
KHEMILI Imed, 2020 56
Étude des Contraintes et des
Déformations
 Analyse des termes xy = xy
Considérons une matrice [] dont tous les termes sont nuls sauf xy = xy . Soit un
point N1 voisin de M sur l’axe M , x  et un point N2 voisin de M sur l’axe M , y 
M, N1, N2 sont trois points du solide. Les vecteurs déplacement de N1 et N2
s’expriment par :

0  yx 0 dx   0 
N 1N 1'   xy 0 0  0    xy dx 
    
 0 0 0  0   0 
0  yx 0  0   yx dy 
N 2 N 2'   xy 0 0 dy    0 
    
 0 0 0  0   0 
Nous observons une variation de l’angle  MN , MN  qui passe de /2 à .
 
1 2

  MN 1' , MN 2'

On voit aisément que cette variation se traduit par     xy   yx  2 xy  2 yx
2
KHEMILI Imed, 2020 57
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-1 Directions et déformations principales
En similitude avec la formulation de l’état de contrainte dans l’espace, on
démontre qu’il existe un repère orthonormé  
R1  M , X ,Y , Z lié au solide tel
que les directions portées par X , Y , Z ne subissent pas de distorsion au cours
de la déformation. Chaque point d’un de ces axes subit une dilatation le long de
celui-ci, caractérisée respectivement par un allongement unitaire  X , Y ,  Z
On appelle directions principales les directions X,Y ,Z et déformations
principales, les allongements unitaires associées à ces directions, soit
respectivement :  X , Y ,  Z
 X 0 0
Dans ce repère, la matrice des déformations s’écrit :     0 Y 0

 0 0  Z  R1
KHEMILI Imed, 2020 58
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-2 Déformations planes dans une direction quelconque
Soit un solide en état de déformation
plane autour d’un point M par rapport au
plan  M , x , y  d’un repère R   M , x , y , z 
0

lié au solide. Considérons un repère


orthonormé R   M , n , t , z  déduit de R0
par une rotation d’angle    x , n  .

Les déformations dans la direction de l’axe  M , n  sont entièrement déterminées


par la connaissance de l’allongement unitaire n et de la distorsion nt que subit
cet axe.

 x   y x   y

 n   cos2   xy .sin 2
Soit :  2 2

 nt   nt     x   y  sin 2   xy .cos2
  2 
2  
KHEMILI Imed, 2020 59
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-3 Directions et déformations principales
La condition que la direction liée à l’axe M , n  soit principale est qu’elle ne
subisse pas de distorsion, soit nt = 0. ceci correspond à une valeur particulière, 1,
de  telle que : 2 xy 
tg 21   xy ; 1   x , X 
x   y x   y
En posant  X  Y , les déformations principales s’expriment ainsi : .

 x   y 1
 X  2  2    y   4 xy2
2
x


   x   y  1  x   y   4 xy2
2

 Y 2 2

  X  Y  X  Y

 n   cos 2
R  M , n, t , z  : ;   X , n 
2 2
Dans le repère 
 nt   nt     X  Y  sin 2
 2  2 
KHEMILI Imed, 2020 60
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-4 Cercle de Mohr des et déformations
La construction du cercle de Mohr des déformations à partir des déformations
principales ou de l’état de déformation suivant deux directions perpendiculaires
se fait suivant le même principe qu’avec le cercle associé aux contraintes.


On remarque que la distorsion absolue est maximale pour :   (points représentatifs
 4
à  par rapport à  M , .
2  X  Y
  nt 2 max  R 
2
KHEMILI Imed, 2020 61
Étude des Contraintes et des
Déformations
VI. Loi de comportement
La loi de comportement est une équation faisant le lien entre les états de
contraintes et de déformations dans une poutre. Pour les métaux en général et à
condition de rester dans le domaine élastique, nous admettons que les contraintes
sont proportionnelles aux déformations unitaires.

IV-1. Loi de Hooke


IV-1.1 État d’extension-compression uniaxiale
Considérons une plaque rectangulaire de
section constante et d’épaisseur unitaire
soumise à un effort d’extension F
uniformément réparti sur la section et dirigé
suivant une direction principale (O , X ) . Ce
chargement entraine l’apparition d’une
contrainte normale principale X constante
suivant cette direction.
KHEMILI Imed, 2020 62
Étude des Contraintes et des
Déformations
On observe :
 un allongement unitaire suivant la direction principale (O , X )
 une contraction (raccourcissement) unitaire suivant la direction (O ,Y )
Restons dans le domaine élastique , on note :

 X  E . X
Loi de Hooke élémentaire
Y   . X

X : contrainte normale principale (MPa).


X : allongement relatif suivant (O , X ) (sans unité).
E : module d’élasticité longitudinale ou module d’Young (MPa).
Y : contraction suivant (O ,Y ) (sans unité).
 : coefficient de poisson : 0,1    0,5
 et E sont deux caractéristiques du matériau.
KHEMILI Imed, 2020 63
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-1.2 État d’extension-compression suivant deux directions principales
Considérons une plaque rectangulaire de
section constante et d’épaisseur unitaire
soumise à un effort d’extension F1
uniformément réparti sur la section et dirigé
suivant une direction principale (O , X ) ainsi
qu’un effort d’extension F2 uniformément
réparti sur la section et dirigé suivant une
direction principale (O ,Y ) .

Ce chargement entraine l’apparition de deux


contraintes normales constantes X et Y
suivant les deux directions perpendiculaires.
La déformation globale est due à l’effort
normal F1 et à l’effort normal F2 .
KHEMILI Imed, 2020 64
Étude des Contraintes et des
Déformations
Déformations dues à F1 :
X
- Suivant (O , X ) : 1X 
E
X
- Suivant (O ,Y ) : 1Y   .1X  
E
Déformations dues à F2 :
Y
- Suivant (O ,Y ) :  2Y 
E
Y
- Suivant (O , X ) :  2 X   . 2Y  
E
Appliquons le principe de superposition :
X Y X 
1
 X  .Y 
- Suivant (O , X ) :  X  1X   2 X  
E E E

1
- Suivant (O ,Y ) : Y  1Y   2Y 
Y

X Y  Y  . X 
E E E
KHEMILI Imed, 2020 65
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-1.3 État de cisaillement pure
Considérons la même plaque rectangulaire
de section constante et d’épaisseur unitaire
soumise à un effort d’extension F
uniformément réparti sur la section et dirigé
suivant une direction principale (O , X ) ainsi
qu’à un effort de compression uniformément
réparti sur la section et dirigé suivant une
direction principale (O ,Y ).
Ce chargement entraine l’apparition de deux
contraintes normales constantes X et Y
de même intensité tel que : X = Y = .

 G . Loi de Hooke élémentaire relative


aux contraintes tangentielles

E
G Module d’élasticité transversale
2(1  )
KHEMILI Imed, 2020 66
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-2. Loi de Hooke Généralisée
IV-2.1 Généralisation de la loi de Hooke en élasticité plane
Une contrainte tangentielle seule n’engendre aucun allongement mais
uniquement une distorsion. Pour un état plan (O , x , y ) quelconque, pour la
superposition de deux contraintes normales x et y et d’une contrainte
tangentielle xy, on généralise la loi de Hooke en élasticité plane en écrivant :

 xy
x 
1
E
 x  . y   xy 
G
 y   y  . x 
1
E
Ces relations s’inversent facilement pour obtenir une relation contraintes-
déformations :
x 
E
1  2
 x  . y   xy  G . xy

y 
E
1  2
 y  . x 
KHEMILI Imed, 2020 67
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-2.2 Généralisation de la loi de Hooke dans l’espace
Nous étendrons les relations de Hooke dans
l’espace à partir des remarques suivantes :
Considérons dans un repère (O , X ,Y , Z ) , un
parallélépipède rectangle soumis à des
sollicitations d’extension ou compression
suivant les trois normales aux faces. Ces
sollicitations entraînent l’apparition de trois
contraintes principales X , Y et Z.
Dans une direction donnée, une extension entraîne un allongement unitaire
principal et s’accompagne d’un raccourcissement suivant les deux autres
directions perpendiculaires. La loi de Hooke s’écrit :  X  E . X et Y   Z   . X

1
X   X  (Y   Z )  ; Y  1 Y  ( Z   X )  ;  Z  1  Z  ( X  Y ) 
E E E
KHEMILI Imed, 2020 68
Étude des Contraintes et des
Déformations
On admettra que même si les trois contraintes précédentes ne sont pas
principales, les contraintes de cisaillement n’engendrent qu’une distorsion du
parallélépipède. On généralise la loi de Hooke dans l’espace en écrivant :

 xy
 x   x  ( y   z ) 
1
 xy 
E G
 yz
 y   y  ( z   x ) 
1
 yz 
E G
 zx
 z   z  ( x   y ) 
1
 zx 
E G
Ces relations peuvent s’inverser pour obtenir une relation contraintes-
E E
déformations. En posant :  et   , on obtient :
2(1  ) (1  )(1  2 )
 x  2 x   ( x   y   z )  xy  G  xy
 y  2 y   ( x   y   z )  yz  G  yz  et  sont les coefficients de Lamé
et s’expriment en MPa.
 z  2 z   ( x   y   z )  zx  G  zx
KHEMILI Imed, 2020 69
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-3. Problèmes particuliers d’élasticité
Les problèmes d’élasticité rencontrés dans l’industrie sont en général complexes.
Néanmoins on effectue une approximation tout à fait justifiée en ramenant le
problème à un cas particulier plan ou à symétrie de révolution.
IV-3.1 Contraintes planes
Un solide est en état de contraintes planes par rapport à (O , x , y ) , s’il existe un
repère (O , x , y , z ) lié au solide tel que :

 x  xy 0
C (M )   yx y 0

 0 0 0
 xy
x 
1
E
 x  y   xy 
G
 y   y  x 
La loi de Hooke s’écrit ainsi 1
 yz  0
: E

z  
E
 x y   zx  0
KHEMILI Imed, 2020 70
Étude des Contraintes et des
Déformations
L’inversion de ces relations, donne :

2  x
  . y 
E
x   xy  G . xy
1 

2  y
  . x 
E
y   yz  0
1 
z  0  zx  0
Sous forme matricielle :

 x  1  0   x 
  E  1   
 
 y  1  2 
0
 y 
 xy   0 0 (1  ) / 2  xy 

Le domaine d’application des contraintes planes convient aux plaques minces


sollicitées dans leur plan.
KHEMILI Imed, 2020 71
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-3.2 Déformations planes
Un solide est en état de déformations planes par rapport à (O , x , y ), s’il existe un
repère (O , x , y , z ) lié au solide tel que :

 xy 1 
x 
1
E
 x  ( y   z )   xy 
G
x 
E
 (1  ) x  y 
 yz 1 
 y   y  ( z   x ) 
1
E
0
G
 y 
E
 (1  ) y  x 

 zx  xy
0   z  ( x   y ) 0  xy 
G G
L’inversion de ces relations donne, sous forme matricielle :

 x    2  0   x 
    
 y       2 0 y 

 xy   0 0    xy 

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