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M G GM C (M , n ).ds
G
(S )
On peut écrire : C (M , n ) .n .t
et sont les composantes algébriques de la contrainte C (M , n ) dans le
repère (M , n , t ). et permettent de définir clairement les sollicitations
simples.
KHEMILI Imed, 2020 20
Étude des Contraintes et des
Déformations
I-5. Réciprocité des contraintes tangentielles : Théorème de Cauchy
Dans une poutre sollicitée de façon quelconque, considérons un prisme
droit élémentaire de centre M.
si dl1 , dl 2 , dl 3 0
On peut écrire :
C (M 1 , n1 ) C (M , n1 )
C (M '1 , n1 ) C (M , n1 )
D’où :
C (M , n1 ) C (M , n1 )
KHEMILI Imed, 2020 21
Étude des Contraintes et des
Déformations
Théorème de Cauchy
En un point M d’une poutre, si on considère deux facettes
perpendiculaires dont les sections sont orientées par les normales
extérieures n1 et n 2 aux quelles correspondent les contraintes
12 21
KHEMILI Imed, 2020 22
Étude des Contraintes et des
Déformations
Théorème de Cauchy
Les contraintes tangentielles sont ainsi disposées symétriquement par
rapport à l’arrête des facettes.
C (M , n 2 ) C (M , n 2 )
C (M , n1 )
C (M , n1 )
C (M , n1 ).n 2 C (M , n 2 ).n1
KHEMILI Imed, 2020 23
Étude des Contraintes et des
Déformations
I-6. Approche spatiale
Considérons un solide dans un repère général orthonormé fixe R 0 (O , x , y , z )
On considère un repère local R (M , x , y , z ) lié au point M du solide. Les
vecteurs unitaires définissent, en un point M, trois facettes perpendiculaires.
C (M , z )
On souhaite définir les composantes
C (M , y )
des contraintes sur chacune des trois
facettes par projection suivant les
axes du repère R. Pour respecter le
théorème de Cauchy, il est nécessaire
d’adopter une convention d’indice.
C (M , x )
KHEMILI Imed, 2020 24
Étude des Contraintes et des
Déformations
I-6.1 Convention d’indice
Soit les deux indices définis par :
1er indice : le vecteur unitaire de la normale extérieure à la facette.
2ème indice : le vecteur unitaire de l’axe sur lequel est projetée la contrainte.
S x S .cos ; S y S .sin
C (M , y )
KHEMILI Imed, 2020 27
Étude des Contraintes et des
Déformations
Soit M le centre de surface de la facette S
orientée par la normale. C ( M , n ) (R )
Exprimons la contrainte C (M , n ) en fonction de
l’angle et des contraintes C (M , x ) et C (M , y )
sur les deux facettes perpendiculaires.
(R 0 )
2
2cos 2 2sin
2 2
xy .sin 2
x y
2
cos2 1 sin 2
2
sin 1 cos
2 2
xy .sin 2
x y
2
1 cos2 sin 2 2
1 cos sin
2 2
xy .sin 2
x y
1 cos2 1 cos2 xy .sin 2
2 2
y x y
n x cos2 xy .sin 2
2 2
KHEMILI Imed, 2020 29
Étude des Contraintes et des
Déformations
(2) cos (1) sin nt x .cos sin y .cos sin xy . cos sin 0
2 2
x y
nt sin 2 xy .cos2
2
x y x y
n 2
2
cos 2 xy .sin 2
d’où : C M , n
x y
nt 2 sin 2 xy .cos 2
R
I-7.2 Directions et contraintes principales
La condition que C (M , n ) soit principale est que nt 0.
Cette condition permet de définir l’angle pour qu’il en soit ainsi. Soit 1 cette valeur
particulière de .
x y 2 xy
nt 0 xy .cos21 .sin 21 0 tg 21
2 x y
KHEMILI Imed, 2020 30
Étude des Contraintes et des
Déformations
Cette équation donne deux directions principales perpendiculaires 1 et 1 + /2.
ces deux directions définissent le repère principal R1 (M , X , Y ) / 1 x , X
Calcul des contraintes principales
En utilisant les relations :
x y
2
1
cos2 21
1 tg 21 x y 4 xy2
2 2
tg 2
2 4 2
sin 2 21 1
xy
1 tg 21 x y 4 xy2
2 2
x y 1
2
X x y 4 2
xy
2 2
On trouve :
x y 1 2 4 2
Y 2 2
x y xy
KHEMILI Imed, 2020 31
Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7.3 Détermination des directions et des contraintes principales
L’étude des contraintes consiste à déterminer l’état des contraintes en un point sur
une facette de direction n quelconque. Deux cas se présentent :
Détermination des contraintes principales à partir des contraintes normale et
tangentielle sur deux facettes perpendiculaires quelconques.
Détermination des contraintes normale et tangentielle sur une facette
quelconque à partir des contraintes principales.
Procédé de calcul
x y 1
On sait que :
2
X 4 2
2 xy
x y xy
2 2
tg 21 ; 1 x , X d’où :
x y x y 1 2 4 2
Y 2 2
x y xy
KHEMILI Imed, 2020 32
Étude des Contraintes et des
Déformations
Construction graphique de Möhr
x y
Sur (M , x ) , construire : MP x ; MQ y ; MO
x y 2
On aura donc : OP
2
Parallèlement à (M , y ) , construire : PS xy
Construire le cercle de Möhr de centre O et de rayon R =OS. Soit AB le diamètre du cercle pris
sur (M , x) 1
y 4 xy
2
X R x 2
y 2
S MA MO R ; MB MO R
Y
xy y 1
x y 4 xy2 X
2
MA x
1 Y y 2 x X 2 2
x x y
1
M 1
x y 4 xy2 Y
2
B Q O P A MB
2 2
xy PS
tg 21 ˆ
x y OP POS 21
OP ,OS 2
On remarque que : BP , BS
2
1 , donc la direction est obtenue facilement en
traçant par M la parallèle à BS.
KHEMILI Imed, 2020 33
Étude des Contraintes et des
Déformations
Deuxième cas : Au point M, on connait les contraintes principales X et Y .
Déterminons pour une facette orientée par n telle que (X , n ) , les contraintes
correspondantes.
Procédé de calcul
X Y X Y
n cos 2
2 2
C M , n Avec : (X , n )
X Y sin 2
nt 2 R
On remarque que la contrainte tangentielle est maximale pour : sin 2 1
4
X Y
nt max
2
KHEMILI Imed, 2020 34
Étude des Contraintes et des
Déformations
Construction graphique de Möhr
Sur (M , X ) , construire : MA X ; MB Y ; MO
X Y
2
Par convention on prend : X Y
X Y
Construire le cercle de centre O et de diamètre AB. Le rayon du cercle est égal à : R
2
Soit en M une facette orientée par n tel que (X , n )
Construisons par B la parallèle à n et soit C son intersection avec le cercle de Möhr. Soit H la
projection de C sur (M , X ).
n Calculons MH :
y MH MO OH
nt C
X Y X Y
t cos 2 n
2 2
Y 2 n X Calculons HC :
X
M B H A
O X Y
HC sin 2 nt
2
nt
C’
n MH
Le cercle de Möhr permet de lire directement :
nt HC
KHEMILI Imed, 2020 35
Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7.4 Représentation des contraintes : Ellipse de Lamé
Supposons connues les directions et les contraintes principales X et Y
Soit en M une facette orientée par n tel que (X , n )
C (M , n )
n cos.X sin .Y
avec
t sin .X cos.Y
Dans (R ) : C (M , n ) .n .t
Dans (R1 ) : C (M , n ) n .cos nt .sin .X n .sin nt .cos .Y
X Y X Y
cos 2
n
2 2
Où : C (M , n ) X .cos.X Y .sin .Y
nt X Y sin 2
2
KHEMILI Imed, 2020 36
Étude des Contraintes et des
Déformations
X X .cos
L’extrémité du vecteur C (M , n ) a comme coordonnées :
Y Y .sin
2 2
X Y
1 : C’est l’équation d’une ellipse appelée ellipse de Lamé.
2
X Y
2
C (M , n )
KHEMILI Imed, 2020 37
Étude des Contraintes et des
Déformations
I-7.5 Application
Dans un repère initial R 0 (M , x , y )on connait les valeurs des contraintes
normale et tangentielle sur les facettes orientées par x et y.
On donne : x 10 ; y 10 ; xy 20
1°) Soit en M une facette orientée par n tel que (x , n )
Exprimer la contrainte C (M , n ) par ses composantes n et nt dans le repère
associé R (M , n , t ).
2°) Déterminer le repère R1 (M , X , Y ) des directions principales. Calculer
les contraintes principales X et Y .
3°) Calculer la contrainte C (M , n ) pour une facette orientée par n tel que :
(X , n )
4
4°) Retrouver le résultat précédent en utilisant la construction graphique de Möhr.
KHEMILI Imed, 2020 38
Étude des Contraintes et des
Déformations
Réponse
Contraintes principales :
2 2
x y 1 2 4 2 10
Y 2 2
x y xy
KHEMILI Imed, 2020 39
Étude des Contraintes et des
Déformations
3°) Calculer la contrainte C (M , n ) pour une facette orientée par n tel que :
(X , n )
4
X Y X Y
cos 2 10
n
2 2
C M , n
nt X Y sin 2 20
2
f ( X ,Y , Z ) e
La valeur de f pour un état de contrainte donné est notée contrainte équivalente
eq. Un état de contrainte donné satisfait au critère de limite élastique si :
eq e
KHEMILI Imed, 2020 41
Étude des Contraintes et des
Déformations
II-1. Critère de Rankine
Le critère de Rankine considère que la contrainte principale maximale comme
contrainte équivalente. Il suppose négligeable l’influence des deux autres.
f ( X ,Y , Z ) sup( X , Y , Z )
Le domaine élastique en un point du solide est défini par la relation :
sup( X , Y , Z ) e
f ( X ,Y , Z ) 2 max e
En posant X Y Z , la contrainte maximale de cisaillement est donnée par :
Z
max X
2
Le domaine élastique est alors défini par : X Z e
eq Sup ( i j )
i , j X ,Y , Z
KHEMILI Imed, 2020 43
Étude des Contraintes et des
Déformations
Pour un état d’extension ou de compression simple, le critère est satisfaisant.
2 e e
Pour un état de cisaillement pur, le critère impose à la limite élastique
On peut donc retrouver la formulation d’origine du critère de Tresca par : max e
Ce critère est bien vérifié dans le cas de sollicitations composées si le matériau
e
satisfait au mieux à e , comme c’est le cas pour les aciers doux par exemple.
2
II-3. Critère de Von-Mises
Le critère de Von-Mises considère que la matière sort du domaine élastique
lorsque :
1
f ( X ,Y , Z ) ( X Y )2 (Y Z )2 ( Z X )2 e
2
max réelle
k avec k > 1
max no min ale
KHEMILI Imed, 2020 47
Étude des Contraintes et des
Déformations
II-4.4 Résistance à la fatigue
On peut montrer expérimentalement, à condition que l’amplitude, la fréquence
et le nombre de sollicitations périodiques soient suffisantes, que la rupture de la
pièce intervient bien avant la limite statique de rupture et même avant la limite
statique d’élasticité.
La condition de résistance à la fatigue est : max D
De la même façon que pour les sollicitations statiques, il est souvent nécessaire de
déterminer un coefficient de sécurité
KHEMILI Imed, 2020 48
Étude des Contraintes et des
Déformations
III. Déplacement et déformations autour d’un point
III-1 Vecteur déplacement
Soit (M, x, y, z) dans R 0 (O , x , y , z )
Le solide se déforme sous l’action de sollicitations mécaniques et le point M vient
en M’. On appelle vecteur déplacement du point M le vecteur :
u (x , y , z )
MM ' v (x , y , z )
w (x , y , z )
III-1.1 Allongement unitaire (dilatation)
Le solide se déforme sous l’action de sollicitations
mécaniques et les points M et N viennent
respectivement en M’ et N’. On appelle allongement
unitaire en M suivantn , la quantité :
M ' N ' MN
M , n Nlim
M
MN
KHEMILI Imed, 2020 49
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-1.2 Distorsion ou glissement
Soit deux points N1 et N2 voisins de M tels que MN1=d1 et MN2=d2.
n1 et n2 sont les vecteurs unitaires liés aux directions des vecteurs MN 1 et MN 2
Le solide se déforme sous l’action de sollicitations mécaniques et les points M, N1
et N2 viennent respectivement en M’., N1’ et N2’ On appelle distorsion en M et
suivant n1 et n2 :
M , n1 , n 2 lim
d 0
d 2 0 2
1
avec M ' N 1 ', M ' N 2 '
est appelé également glissement. C’est une quantité sans unité.
KHEMILI Imed, 2020 50
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2 Déformation d’un solide dans l’espace
Soit (M, x, y, z) dans R 0 (O , x , y , z )
Le solide se déplace et le point M vient en M’ tel que :
u (x , y , z )
MM ' v (x , y , z )
w (x , y , z )
Soit (N, x + dx, y + dy , z + dz) un point voisin.
N vient en N’ et on aura :
u du
NN ' v dv
w dw
du, dv, dw étant les petites variations de u, v et w.
KHEMILI Imed, 2020 51
Étude des Contraintes et des
Déformations
u u u
du dx dy dz
x y z
v v v
dv dx dy dz
x y z
w w w
dw dx dy dz
x y z
Expression du vecteur déplacement : u u u
x y z
u du u dx
v v v
NN ' v dv v N dy avec N x y z
w dw w dz w w w
x y z
Décomposons la matrice [N] en deux matrices :
- Une matrice [] symétrique, c’est-à-dire que les termes symétriques par rapport
à la diagonale sont égaux.
- une matrice [w] antisymétrique, c’est-à-dire que les termes symétriques par
rapport à la diagonale sont opposés.
KHEMILI Imed, 2020 52
Étude des Contraintes et des
Déformations
1
2
N N
T
On peut donc écrire : N tel que :
2
1 N N T
u v w
x x x
x yx zx 0 w z wy
u v w
N
T
y
xy y zy et w z 0
w x
y y
xz yz z w y wx 0
u v w
z z z
u 1 v u 1 w v
x xy yx wx
x 2 x y 2 y z
v 1 w v 1 u w
En posant : y yz zy wy
y 2 y z 2 z x
w 1 u w 1 w v
z zx xz wz
z 2 z x 2 y z
KHEMILI Imed, 2020 53
Étude des Contraintes et des
Déformations
Nous pouvons enfin exprimer le vecteur déplacement NN ' sous la forme :
u du u dx dx
NN ' v dv v dy dy
w dw w dz dz
du 0 w z w y dx w y dz w z dy
dv w 0
w x dy w z dx w x dz
z
dw w y wx 0 dz w x dy w y dx
du w x dx
dv w y dy soit : NN ' MN en posant : (x , y , z )
dw w z dz
du x yx zx dx
dv y zy dy
xy
dw xz yz z dz
Puisque les deux autres termes définissent le déplacement du solide, le
troisième terme traduit la déformation proprement dite du solide que nous
appellerons déformation pure.
0 yx 0 dx 0
N 1N 1' xy 0 0 0 xy dx
0 0 0 0 0
0 yx 0 0 yx dy
N 2 N 2' xy 0 0 dy 0
0 0 0 0 0
Nous observons une variation de l’angle MN , MN qui passe de /2 à .
1 2
MN 1' , MN 2'
On voit aisément que cette variation se traduit par xy yx 2 xy 2 yx
2
KHEMILI Imed, 2020 57
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-1 Directions et déformations principales
En similitude avec la formulation de l’état de contrainte dans l’espace, on
démontre qu’il existe un repère orthonormé
R1 M , X ,Y , Z lié au solide tel
que les directions portées par X , Y , Z ne subissent pas de distorsion au cours
de la déformation. Chaque point d’un de ces axes subit une dilatation le long de
celui-ci, caractérisée respectivement par un allongement unitaire X , Y , Z
On appelle directions principales les directions X,Y ,Z et déformations
principales, les allongements unitaires associées à ces directions, soit
respectivement : X , Y , Z
X 0 0
Dans ce repère, la matrice des déformations s’écrit : 0 Y 0
0 0 Z R1
KHEMILI Imed, 2020 58
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-2 Déformations planes dans une direction quelconque
Soit un solide en état de déformation
plane autour d’un point M par rapport au
plan M , x , y d’un repère R M , x , y , z
0
x y x y
n cos2 xy .sin 2
Soit : 2 2
nt nt x y sin 2 xy .cos2
2
2
KHEMILI Imed, 2020 59
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-3 Directions et déformations principales
La condition que la direction liée à l’axe M , n soit principale est qu’elle ne
subisse pas de distorsion, soit nt = 0. ceci correspond à une valeur particulière, 1,
de telle que : 2 xy
tg 21 xy ; 1 x , X
x y x y
En posant X Y , les déformations principales s’expriment ainsi : .
x y 1
X 2 2 y 4 xy2
2
x
x y 1 x y 4 xy2
2
Y 2 2
X Y X Y
n cos 2
R M , n, t , z : ; X , n
2 2
Dans le repère
nt nt X Y sin 2
2 2
KHEMILI Imed, 2020 60
Étude des Contraintes et des
Déformations
III-2-4 Cercle de Mohr des et déformations
La construction du cercle de Mohr des déformations à partir des déformations
principales ou de l’état de déformation suivant deux directions perpendiculaires
se fait suivant le même principe qu’avec le cercle associé aux contraintes.
On remarque que la distorsion absolue est maximale pour : (points représentatifs
4
à par rapport à M , .
2 X Y
nt 2 max R
2
KHEMILI Imed, 2020 61
Étude des Contraintes et des
Déformations
VI. Loi de comportement
La loi de comportement est une équation faisant le lien entre les états de
contraintes et de déformations dans une poutre. Pour les métaux en général et à
condition de rester dans le domaine élastique, nous admettons que les contraintes
sont proportionnelles aux déformations unitaires.
X E . X
Loi de Hooke élémentaire
Y . X
E
G Module d’élasticité transversale
2(1 )
KHEMILI Imed, 2020 66
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-2. Loi de Hooke Généralisée
IV-2.1 Généralisation de la loi de Hooke en élasticité plane
Une contrainte tangentielle seule n’engendre aucun allongement mais
uniquement une distorsion. Pour un état plan (O , x , y ) quelconque, pour la
superposition de deux contraintes normales x et y et d’une contrainte
tangentielle xy, on généralise la loi de Hooke en élasticité plane en écrivant :
xy
x
1
E
x . y xy
G
y y . x
1
E
Ces relations s’inversent facilement pour obtenir une relation contraintes-
déformations :
x
E
1 2
x . y xy G . xy
y
E
1 2
y . x
KHEMILI Imed, 2020 67
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-2.2 Généralisation de la loi de Hooke dans l’espace
Nous étendrons les relations de Hooke dans
l’espace à partir des remarques suivantes :
Considérons dans un repère (O , X ,Y , Z ) , un
parallélépipède rectangle soumis à des
sollicitations d’extension ou compression
suivant les trois normales aux faces. Ces
sollicitations entraînent l’apparition de trois
contraintes principales X , Y et Z.
Dans une direction donnée, une extension entraîne un allongement unitaire
principal et s’accompagne d’un raccourcissement suivant les deux autres
directions perpendiculaires. La loi de Hooke s’écrit : X E . X et Y Z . X
1
X X (Y Z ) ; Y 1 Y ( Z X ) ; Z 1 Z ( X Y )
E E E
KHEMILI Imed, 2020 68
Étude des Contraintes et des
Déformations
On admettra que même si les trois contraintes précédentes ne sont pas
principales, les contraintes de cisaillement n’engendrent qu’une distorsion du
parallélépipède. On généralise la loi de Hooke dans l’espace en écrivant :
xy
x x ( y z )
1
xy
E G
yz
y y ( z x )
1
yz
E G
zx
z z ( x y )
1
zx
E G
Ces relations peuvent s’inverser pour obtenir une relation contraintes-
E E
déformations. En posant : et , on obtient :
2(1 ) (1 )(1 2 )
x 2 x ( x y z ) xy G xy
y 2 y ( x y z ) yz G yz et sont les coefficients de Lamé
et s’expriment en MPa.
z 2 z ( x y z ) zx G zx
KHEMILI Imed, 2020 69
Étude des Contraintes et des
Déformations
IV-3. Problèmes particuliers d’élasticité
Les problèmes d’élasticité rencontrés dans l’industrie sont en général complexes.
Néanmoins on effectue une approximation tout à fait justifiée en ramenant le
problème à un cas particulier plan ou à symétrie de révolution.
IV-3.1 Contraintes planes
Un solide est en état de contraintes planes par rapport à (O , x , y ) , s’il existe un
repère (O , x , y , z ) lié au solide tel que :
x xy 0
C (M ) yx y 0
0 0 0
xy
x
1
E
x y xy
G
y y x
La loi de Hooke s’écrit ainsi 1
yz 0
: E
z
E
x y zx 0
KHEMILI Imed, 2020 70
Étude des Contraintes et des
Déformations
L’inversion de ces relations, donne :
2 x
. y
E
x xy G . xy
1
2 y
. x
E
y yz 0
1
z 0 zx 0
Sous forme matricielle :
x 1 0 x
E 1
y 1 2
0
y
xy 0 0 (1 ) / 2 xy
xy 1
x
1
E
x ( y z ) xy
G
x
E
(1 ) x y
yz 1
y y ( z x )
1
E
0
G
y
E
(1 ) y x
zx xy
0 z ( x y ) 0 xy
G G
L’inversion de ces relations donne, sous forme matricielle :
x 2 0 x
y 2 0 y
xy 0 0 xy