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CONCOURS D’ENTREE A L’ENAM DARF/A 2006


CORRIGE TYPE DE CULTURE GENERALE

(DARF A – 2006)
Que pensez-vous de cette affirmation d’un auteur
contemporain : « Entre le fort et le faible, c’est la liberté qui
opprime et c’est la justice qui libère ».

TOPIC: Discuss this assertion by a contemporary author:


« Between the strong and the weak, freedom is a source of
oppression and justice a source of freedom ».

1. Clarification des concepts


Le sujet repose sur trois pairs de concepts antithétiques :
- Le fort (celui qui a une position privilégiée dans un
quelconque domaine de la vie) et le faible (celui qui est
désavantagé par la nature ou la société) ;
- La liberté (absence de contrainte, de servitude ou de captivité)
et la justice (principe morale, qui exige le respect du droit et
de l’équité) ;
- L’oppression (soumission à une autorité tyrannique ou
malveillante) et la libération (action de rendre libre ou de se
soustraire à une autorité tyrannique).

2. La consigne d’écriture
La consigne d’écriture est tout à fait classique et n’est pas
susceptible d’embarrasser le candidat. « Que pensez-vous de »
induit un traitement méthodologique du sujet avec une phase
d’explication et une phase de prise de position.

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Le plan ici devrait être dialectique, car l’esprit de nuance et


de synthèse est plus qu’exigé, loin de tout fanatisme, de toute
tendance subjective consistant malencontre ment à fantasmer ou
à jeter l’anathème sur ceux qui gouvernent, dirigent, bref jouissent
d’une parcelle de pouvoir.

3. La problématique du sujet
Point n’est besoin de rappeler le rôle capital de la
problématique dans tout travail intellectuel en général, et en
dissertation en particulier. Une prestation intellectuelle sans
problématique, c'est-à-dire sans questionnement majeur égare le
correcteur et disqualifie le candidat. L’introduction devra bien
circonscrire tous les aspects techniques et formels : amener le
sujet, poser le sujet, problématiser le sujet et en annoncer si
possible les grandes articulations.
Ce sujet pose le problème de la régulation des rapports
sociaux ou de la cohabitation harmonieuse entre les humains.
Comment la liberté et la justice peuvent-ils garantir
l’émergence d’une société idéale fondée sur l’égalité, la paix et
l’épanouissement de tous ?
La liberté peut-elle se réduire à sa seule dimension négative ?
La justice peut-elle être rendue en toute objectivité, et en toutes
circonstances ?

I. PLAN POSSIBLE
Etant donné que les candidats de la section Magistrature
sont titulaires d’au moins une Maîtrise, il est tout à fait judicieux
d’attendre d’eux des dissertations plus ou moins philosophiques

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en bonne et due forme, et un traitement du sujet intégrant


volontiers la discussion et une bonne connaissance des grands
penseurs et écrivains tels que Rousseau, Hobbes, Machiavel, Marx
et Engels, Lafontaine, Montesquieu, Sartre, Jankélévitch, etc. Il est
tout aussi indiqué qu’il soit fait appel à l’immense contribution des
écrivains et philosophes africains au débat sur l’Etat de droit, la
bonne gouvernance, l’éthique dans les relations interpersonnelles
et internationales : Krumah, Eboussi, Njoh Mouelle…
Les évaluateurs se doivent d’être attentifs à ces cas où les
candidats ont un bon contenu, malgré une présentation
schématique et inappropriée héritée des Facultés des Sciences
Juridiques. Le cas échéant, le fond noté sur 14 sera bonifié, mais
la notation de la forme sur 06 pts devra en pâtir. Il est formellement
interdit d’attribuer des notes standardisées ou fantaisistes.

1ère partie : CETTE PARTIE CONSTITUEE DE DOUBLE


THESE EN ENONCEE PAR L’AUTEUR DE LA CITATION :

1.1. La liberté opprime


Les domaines social, politique, culturel et économique
regorgent d’exemples de rémanence de l’Etat de nature, avec sa
devise : « je prends la plus grande part parce que je me nomme
lion ». La force régente tout dans ce contexte, d’où les notions de
fort et de faible. Lafontaine, le célèbre fabuliste français, s’en prend
à la casuistique dans les « animaux malades de la peste ».
Les relations interethniques en Afrique sont parfois
empreintes de domination d’un groupe sur un autre (Burundi,
Rwanda, Soudan…). Les guerres de religions et autres

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affrontements ont souvent eu pour fondement la sublimation de


soi et la dévalorisation de l’autre.
Si la liberté opprime, elle devient négative et entraîne des
réactions diverses : recours à des tribunaux, révolte, violence et
victimisation.
1.2. La justice libère
La justice repose sur le respect du droit par tous. Son
efficacité s’appuie sur un principe sacro-saint : l’égalité de tous
devant la loi.
Un environnement national et international soucieux de la
justice sociale est favorable à la lutte contre les inégalités et les
atteintes aux droits inaliénables des peuples.
La justice est Métonymiquement symbolisée par l’institution
judiciaire dont les acteurs sont les magistrats, les avocats, les
huissiers, les notaires… Ces acteurs doivent tous être compétents,
intègres et indépendants.

2ème partie : CETTE PARTIE EST CONSTITUEE DES


ARGUMENTS FECONDANT L’ANTITHESE

2.1. La liberté libère


Un bon exercice de la liberté peut libérer : épanouissement
dans une relation contractuelle, le respect d’autrui, le respect des
engagements. Le respect de l’égalité entre homme et femme, entre
les peuples est source de progrès.
Pour les croyants, la crainte de Dieu est un facteur d’équilibre
et de recherche de la perfection. Elle induit des comportements
contraires aux injustices et autres violations du droit.

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2.2. La justice opprime


En cas de dysfonctionnement manifeste, la justice peut ne
plus être garante de son efficacité et surtout de son impartialité.
Les récriminations des justiciables montrent
quotidiennement que la force subjugue souvent le droit.
Sur les plans économique, politique et culturel, certaines
grandes puissances ne respectent que leurs intérêts : colonialisme,
néocolonialisme, apartheid, impérialisme, autant d’abus que les
tribunaux internationaux n’osent sanctionner. L’invasion
américaine en Irak reste la plus parfaite illustration de la raison du
plus fort.
Paradoxalement, même les grandes religions ne sont pas à
l’abri des critiques : détournement des consciences, luttes
d’influence, abus d’autorité, mésinterprétation instrumentalisée
des livres saints, abus des biens sociaux.

3ème partie : UNE SYNTHESE S’IMPOSE, CAR LES


CANDIDATS DOIVENT DEMONTER QU’ILS PRATIQUENT LE
CULTE DE « L’HONNETE HOMME » QUI FUIT TOUTE
EXTREMITE DU TRIOMPHE DE L’ETAT DE DROIT

Seul l’Etat de droit, s’il est accepté de tous, est capable de


faire de la liberté et de la justice des forces socialement positives et
porteuses de progrès et de bien-être.
Les droits de l’Homme doivent être promus en permanence ;
il y a nécessité d’une meilleure intégration des concepts de genre
et de parité/complémentarité.

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La promotion de la démocratie garantit l’exerce de la bonne


gouvernance, l’affectivité de la séparation des pouvoirs,
l’indépendance de la justice, le respect de l’éthique.
La terre est appelée à être, selon le vœu de Saint-Exupéry,
« une terre des hommes » d’où l’exigence morale d’un vivre
ensemble quoique différents.
Les Etats dits puissants doivent, sans hypocrisie ni calculs
personnels, soutenir les grands organismes internationaux nés au
lendemain de la 2ème guerre mondiale pour apporter plus de
stabilité et de progrès à notre planète.

4. Conclusion
Il est tout à fait indiqué que le candidat conclue sa
dissertation, ce d’autant plus qu’il a à répondre aux questions
problématisant le sujet. L’être humain soit toujours tendre vers un
idéal, ce dernier dit-il apparaître de manière asymptomatique. Il
convient la vision manichéenne qui veut que le monde soit la
coexistence nécessaire du bien et du mal, des forts et des faibles,
des bons et des mauvais, la promotion d’un humanisme intégral
revalorisant l’homme, compte non tenu de sa race, de son sexe, de
son rang social est un gage d’espoir d’une humanité nouvelle. Les
discours des appareils religieux ne feraient-ils pas mieux de relayer
en profondeur une telle vision ? En tout cas, c’est ici le lien de
toutes les synergies et de tous les partenaires.

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