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République Algérienne Démocratique et Populaire

‫الجـمهوريــــة الجــزائريــة الديمــقراطيــة الشــعبية‬


Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫وزارة التـعليـم العــالي و البــحث العلـــمي‬

‫المدرسة الوطنية العليا لإلعالم اآللي‬


) ‫( المعهد الوطني للتكوين في اإلعالم اآللي سابقا‬
Ecole nationale Supérieure d’Informatique
Ex.INI (Instituts National de formation en Informatique)

Ecole nationale Supérieure d’Informatique

Mémoire de fin d’études


Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en Informatique
Option : Systèmes d’Information et Technologies

Thème

Conception et Réalisation d’un Système


d’Information Décisionnel pour la CAAT

Réalisé par : Encadré par :

Mlle. BEKKOUCHE Salma Mr. BOUZIANI Lotfi

Mlle. LANASRI Dihia Mr. GUESMI Abdelkader

Promotion : 2014/2015
Dédicaces

Je dédie ce modeste mémoire de fin d’études à :

Mon trésor, PAPA

Ma chère MAMAN

Mes adorables Saloh et Ahlem

Mon cher et meilleur ami Moussa

Ma grand-mère « Mama Aziza »

Mes oncles Yazid et Reda

Mes tantes Nadjia ,Soraya et Nawel

Mes cousins Abd Erraouf ,Amine et Abd Errahmane

Mes cousines Yousra,Nour,Hadjer ,Bouteina ,Dounya et Djoumana

Mes sœurs Houda, Amina et Meriem

Mes copines Rona, Maro,Assia, Bessoum, Amina, Roufi , Zineb, Sali …

Mes amies de Sourire à l’innocence

Mon cher binôme Dihia

BEKKOUCHE Salma

II
Dédicaces

Je dédie ce modeste mémoire de fin d’études à :

La lumière de ma vie ‘Maman’ & Mon cher ‘Papa’

Mes adorables sœurs Lydia & Sonia

Mes grands-parents

Mes oncles Malek et Madjid, Ma tante Rosa

Mes cousins Amina & Alaa Eddine

Ma chère Maria

Les équipes : sourire à l’innocence et Innovation Lab & toutes mes


amies

Mon cher binôme Salma

LANASRI Dihia

III
Remerciements

Avant de présenter notre modeste travail, il nous apparaît opportun de présenter


d’abord nos remerciements :

Avant tout, nous remercions Allah, le tout puissant qui nous a donnés à la fois, le courage et
la puissance pour pouvoir mener ce travail à terme.

Nous manifestons nos remerciements distingués à notre encadreur Mr. BOUZIANI Lotfi et
notre promoteur Mr. GUESMI Abdelkader pour tous leurs efforts fournis, leur aide
immense, leurs conseils précieux et leurs orientations pour atteindre nos objectifs.

Et aussi, nous tenons à remercier l’ESI, en particulier Mme. AIT ALI YAHIA Dahbia qui
est toujours disponible pour nous écouter et nous orienter.

Un très grand remerciement et reconnaissance destinés à : Mr. BOUTOUIL Moussa, Mr.


LANASRI Ziane, à l’équipe de la CAAT, Mlle. MEZIANI Kods Cheima, Mr. BOUALI
Maamar, Mr. BOUHABEL Yacine, Mr.CHALAL Rachid, Mme. KHOURI Selma,
Mlle.CHOURAK Amina, Mlle. HADJ CHERIF Shérazad et Mlle.BELDI Zahra qui nous
ont énormément aidés pendant la réalisation de ce mémoire à travers leurs conseils
pertinents.

Et nous remercions les membres de jurys qui ont accepté d’évaluer ce travail de fin d’études.

Sans oublier, toute personne ayant contribué, de près ou de loin, à l’accomplissement de ce


travail.

En espérant que ce modeste travail soit à la hauteur et reflète ce que nous avons pu acquérir
pendant cette période de stage.

BEKKOUCHE Salma & LANASRI Dihia

IV
Résumé

Le secteur des assurances évolue rapidement, notamment avec l’apparition de nouveaux


acteurs, en particulier les compagnies d’assurances privées. Parmi les compagnies
d’assurance en Algérie, la CAAT (Compagnie Algérienne des Assurances) qui est une
Entreprise Publique Economique (EPE) habilitée à pratiquer toutes les opérations
d’assurance.

Pour faire face à la concurrence, aux contraintes économiques et aux mutations du


marché des assurances, la CAAT a acquis l’ERP CIRIS et elle a procédé à sa
personnalisation en développant des programmes spécifiques répondant au contexte du
marché algérien des assurances. CIRIS représente le système opérationnel qui assure les
opérations transactionnelles quotidiennes liées au métier des assurances. Cet ERP est
déployé aux niveaux de toutes les agences et succursales de la CAAT. Néanmoins et de
par sa nature, CIRIS n’est pas dédié à l’analyse de données. De ce fait, les données
doivent être traitées, historisées et ensuite diffusées par le biais d’autres outils.

Pour répondre à ce besoin, la CAAT veut disposer d’un système d’information


décisionnel qui sera alimenté à partir du système opérationnel (CIRIS). Ce système
décisionnel assure des données nécessaires pour la prise de décisions et le pilotage
efficace.

La réalisation de ce système passe par plusieurs étapes, allant de l’expression des


besoins par les différents utilisateurs finaux, à la conception de la source de données
centralisées et intégrées (Data warehouse), et en dernier, à la réalisation de l’interface
de restitution de ces informations et leurs présentations aux décideurs (Tableau de
bord).

Mots clés : Système d’information décisionnel, Data Warehouse, Tableau de bord,


Assurances.

V
Abstract

The insurance industry is quickly changing, especially with the emergence of new
entities, mainly, the private insurance companies. CAAT company in one of insurance
companies in Algeria; it is an Economical Public Company (EPC) entitled to exert all
operation related to insurance.
To face competition, economic constraints and the insurance market changes, CAAT
Company has acquired the CIRIS ERP and has proceeded to customize it by developing
specific programs to be adapted to the Algerian insurance market. CIRIS represents the
operational system that ensures the daily transactional operations related to business
insurance. This ERP is deployed in all agencies and branches of CAAT. However,and
considering its nature, CIRIS can’t be used in data analysis. Therefore, data must be
treated, historized and published using other tools.

To meet this need, CAAT Company wants to get a Business Intelligence system that can
be integrated into the OLTP system (CIRIS) and use it as a data source for decision
making and control.

The implementation of this system goes through several stages, from the statement of
requirements obtained from different end users, to data warehouse design , and finally,
to the retitution of this information using a Dashboard that will be created to help
managers making their decisions.
Keywords: Business Intelligence System, Data Warehouse, Dashboard, Insurance.

VI
‫ملخص‬

‫قطاع التأمين يتغير بسرعة‪ ،‬خصوصا مع ظهور منافسين جدد‪ ،‬بالتحديد شركات التأمين الخاصة‪ .‬من بين شركات التأمين‬
‫في الجزائر‪ CAAT‬التي تعتبر شركة اقتصادية عامة تقوم بكل عمليات التأمين‪.‬‬

‫لمواجهة المنافسة‪ ،‬القيود االقتصادية وتغيرات سوق التأمين‪ ،‬اكتسبت ‪ ،l’ERP CIRIS CAAT‬وأجرت عليه تعديالت من‬
‫خالل وضع برامج محددة لتلبية متطلبات السوق الجزائري للتأمينات‪ .‬هذا ‪ l’ERP‬عبارة عن برنامج يضمن المهام اليومية‬
‫المتعلقة بالتأمينات‪ .‬وقد تم تنصيبه على مستوى كافة الوكاالت وفروع ‪ .CAAT‬ومع ذلك وبحكم طبيعته ال يكرس ‪CIRIS‬‬
‫لتحليل البيانات‪ .‬لذا يجب تعديلها‪ ،‬تأريخها ثم نشرها‪.‬‬

‫لتلبية هذه الحاجة‪ ،‬تريد ‪ CAAT‬أن تتحصل على نظام معلومات التخاذ القرارات و الذي يغذى من طرف ‪ .CIRIS‬هذا‬
‫النظام يستخدم كمصدر بيانات التخاذ القرارات‪.‬‬

‫تنفيذ هذا النظام يمر بعدة مراحل‪ ،‬من التعبير عن احتياجات المستخدمين‪ ،‬تصميم مستودع البيانات‪ ،‬وفي نهاية المطاف‪،‬‬
‫تصميم واجهة المعلومات التي يتم عرضها على صناع القرار‪.‬‬

‫كلمات البحث‪ :‬نظام المعلومات صنع القرار‪ ،‬مستودع البيانات‪ ،‬لوحة أجهزة القياس‪ ،‬التأمين‪.‬‬

‫‪VII‬‬
Table des matières

Résumé ................................................................................................................................................................V
Abstract ............................................................................................................................................................. VI
‫ ملخص‬.................................................................................................................................................................. VII
Liste des figures .......................................................................................................................................... XIII
Liste des tableaux ....................................................................................................................................... XIV
Liste des abréviations ................................................................................................................................. XV

Introduction générale…………………………………………………………………………………………...1

1. Contexte ..................................................................................................................................................... 1
2. Problématique ......................................................................................................................................... 1
3. Objectifs ..................................................................................................................................................... 2
4. Organisation du mémoire ................................................................................................................... 2

Partie I: Etat de l'art …………………………………………………………………………………………......5

Chapitre 1: Les Systèmes d’Information Décisionnels ………………………………………….6

1. Le processus décisionnel .................................................................................................................... 7


1.1. Donnée .................................................................................................................................................... 7
1.2. Information ........................................................................................................................................... 7
1.3. Connaissance ........................................................................................................................................ 8
1.4. Décision ................................................................................................................................................. 8
2. Qu’est-ce qu’un système d’information décisionnel ? .................................................................. 8
2.1. Historique de l’informatique décisionnelle .............................................................................. 8
3. Objectifs de SID ....................................................................................................................................... 9
4. Le Système Opérationnel Vs Le Système Décisionnel .......................................................... 10
5. L’architecture d’un SID ..................................................................................................................... 11
5.1. Collecte de données (Datapumping) ................................................................................... 11
5.2. Le processus ETL (Extract, Transform et Load).............................................................. 11
5.3. Stockage de données.................................................................................................................. 12
5.4. Analyse et Restitution ............................................................................................................... 13
Conclusion ....................................................................................................................................................... 13

VIII
Chapitre 2: Les Data Warehouse ..………………………………………………………………………14

1. Data Warehouse .................................................................................................................................. 15


2. Data Mart................................................................................................................................................ 15
2.1. Types de Data Mart .................................................................................................................... 16
3. Modélisation dimensionnelle ......................................................................................................... 16
3.1. Niveau conceptuel ...................................................................................................................... 16
3.2. Niveau Logique ............................................................................................................................ 19
4. Approches de développement d’un Data Warehouse ........................................................... 21
4.1. Approche incrémentielle Top-down ................................................................................... 21
4.2. Approche incrémentielle Bottom-up................................................................................... 21
4.3. Synthèse des approches de développement..................................................................... 21
Conclusion ....................................................................................................................................................... 22
Chapitre 3: Les outils de restitution et d’analyse de données …………………………….23

1. Les outils décisionnels ...................................................................................................................... 24


2. Le tableau de bord .............................................................................................................................. 24
2.1. Définition........................................................................................................................................ 25
2.2. Objectifs d’un tableau de bord ............................................................................................... 25
2.3. Caractéristiques d’un tableau de bord ................................................................................ 26
2.4. Indicateurs clés de performance (KPI) ............................................................................... 26
3. Analyse multidimensionnelle ......................................................................................................... 27
3.1. Définition........................................................................................................................................ 27
3.2. Objectifs d’analyse OLAP.......................................................................................................... 27
4. Recherches corrélatives : Datamining, Forage de données ................................................ 28
4.1. Définition........................................................................................................................................ 28
4.2. Objectifs des outils de Datamining ....................................................................................... 28
5. Reporting................................................................................................................................................ 29
5.1. Définition........................................................................................................................................ 29
5.2. Objectifs du Reporting .............................................................................................................. 29
Conclusion ....................................................................................................................................................... 29
Chapitre 4: Les assurances ………………………………………………………………………………….30

1. Terminologies ...................................................................................................................................... 31
2. Définition de l’assurance .................................................................................................................. 31

IX
3. Historique des assurances ............................................................................................................... 32
4. Types d’assurance .............................................................................................................................. 32
4.1. Assurance des personnes......................................................................................................... 33
4.2. Assurance des dommages........................................................................................................ 33
5. Rôle social et économique de l’assurance ................................................................................. 33
5.1. Rôle social ...................................................................................................................................... 33
5.2. Rôle économique ......................................................................................................................... 34
Conclusion ....................................................................................................................................................... 34

Partie II: Partie pratique …………………………………………………………………………………….35

Chapitre 1: Présentation de l’organisme d’accueil 'CAAT'………………………………….36

1. Présentation de la Compagnie Algérienne des Assurances ................................................ 37


2. Produits de la CAAT ........................................................................................................................... 37
3. Organisation de la CAAT................................................................................................................... 37
4. Les fonctions de la CAAT .................................................................................................................. 38
5. Organigramme de la CAAT .............................................................................................................. 39
6. Cadre du travail ................................................................................................................................... 42
Conclusion ....................................................................................................................................................... 42
Chapitre 2: Etude de l’existant …………………………………………………………………………..43

1. Approche de l’étude de l’existant.................................................................................................. 44


2. Etude des processus métiers des assurances .......................................................................... 44
2.1. Processus de production...................................................................................................... 44
2.2. Processus d’Indemnisation ................................................................................................. 45
3. Etude du processus décisionnel actuel....................................................................................... 46
4. Etude applicative................................................................................................................................. 48
4.1. Les applications logicielles ...................................................................................................... 48
4.2. Les applications à acquérir ..................................................................................................... 49
4.3. Source de données ...................................................................................................................... 49
4.4. Etude de l’ERP ‘CIRIS’ ................................................................................................................ 49
5. Etude de l’architecture technique de la CAAT ......................................................................... 51
5.1. Infrastructure matérielle ......................................................................................................... 51
5.2. Le processus de consolidation actuel .................................................................................. 51

X
6. Critique du système existant .......................................................................................................... 55
6.1. Problèmes Organisationnels................................................................................................... 55
6.2. Problèmes applicatifs ................................................................................................................ 55
6.3. Problèmes techniques ............................................................................................................... 56
Conclusion ....................................................................................................................................................... 56
Chapitre 3: Analyse des besoins ………………………………………………………………………...57

1. Démarche de collecte des besoins ................................................................................................ 58


1.1. Les entretiens ............................................................................................................................... 58
1.2. La documentation ....................................................................................................................... 59
1.3. L’étude des sources de données ............................................................................................ 60
2. Contraintes rencontrées lors de la collecte des besoins........................................................... 60
3. Récapitulatif des besoins ...................................................................................................................... 60
4. La solution proposée .............................................................................................................................. 62
4.1. Les acteurs du nouveau système .......................................................................................... 62
4.2. Les spécifications du nouveau système.............................................................................. 62
4.3. Architecture générale de la solution ................................................................................... 63
Conclusion ....................................................................................................................................................... 64
Chapitre 4: Conception du système décisionnel ………………………………………………….65

1. Conception du Data Warehouse .................................................................................................... 66


1.1. Démarche de la conception du DW ...................................................................................... 66
1.2. Les schémas en étoile ................................................................................................................ 66
1.3. Bus Matrix ...................................................................................................................................... 75
1.4. Les dimensions du système .................................................................................................... 76
2. Conception de l’ETL ........................................................................................................................... 79
2.1. ETL sur les tables de Dimensions ......................................................................................... 80
2.2. ETL sur les tables des Faits ..................................................................................................... 82
2.3. ETL sur le fichier Excel des prévisions .............................................................................. 83
2.4. Les traitements appliqués ....................................................................................................... 84
2.5. Stratégie de gestion des erreurs ........................................................................................... 85
3. Conception des cubes OLAP............................................................................................................ 85
3.1. Les hiérarchies ............................................................................................................................. 85
3.2. Les groupes de mesures ........................................................................................................... 86

XI
3.3. Les KPI ............................................................................................................................................. 86
4. Conception du Tableau de Bord .................................................................................................... 87
4.1. Démarche de conception du tableau de bord .................................................................. 87
4.2. Le tableau de bord de la CAAT ............................................................................................... 87
4.3. Modèle de tableau de bord de la CAAT ............................................................................... 89
Conclusion ....................................................................................................................................................... 90
Chapitre 5: Réalisation du système décisionnel ………………………………………………….91

1. Les exigences techniques ................................................................................................................. 92


2. Présentation des outils de développement............................................................................... 92
3. Réalisation de la solution ................................................................................................................. 93
3.1. Implémentation du DW ............................................................................................................ 93
3.2. Implémentation de l’ETL.......................................................................................................... 94
3.3. Implémentation du cube OLAP .............................................................................................. 96
3.4. Implémentation du Tableau de bord ................................................................................... 98
4. Architecture Technique du système décisionnel.................................................................... 99
5. Sécurité du Système Décisionnel .................................................................................................101
5.1. Sécurité de données......................................................................................................................101
5.2. Sécurité des applications ............................................................................................................101
Conclusion .....................................................................................................................................................102
Conclusion générale .................................................................................................................... 103
Perspectives..................................................................................................................................................105
Références bibliographiques .................................................................................................................106
Références Webographiques .................................................................................................................108
Annexe A…………………………………………………………………………………………………………………110

1. Les directions de la CAAT ..............................................................................................................111


2. Les organigrammes de la succursale et de l’agence ............................................................112
Annexe B ..........................................................................................................................................113
1. Planning de travail............................................................................................................................114
Annexe C ..........................................................................................................................................115
1. La présentation pour le cadre dirigeant ..................................................................................116
2. Les comptes rendus des interviews ………………………………………………………………….117

XII
Liste des figures
Figure 1: Processus d’un Système Décisionnel ................................................................................... 7
Figure 2: Architecture d’un système d’information décisionnel [TOURNIER 2007] ...... 11
Figure 3: Exemple d'un schéma en étoile [KHOURI 2008] ..................................................... 18
Figure 4: Exemple d'un schéma en flocon de neige [KHOURI 2008] ................................... 18
Figure 5: Exemple d'un schéma en constellation............................................................................ 19
Figure 6: Représentation d’un cube multidimensionnel selon MOLAP [KHOURI 2008]
............................................................................................................................................................................. 20
Figure 7: Les outils de restitution et d’anlyse de données Web 06 ........................................ 24
Figure 8: Exemple de tableau de bord –JasperSoft- ....................................................................... 25
Figure 9: Analyse des ventes d’une chaine de magasin informatique (vision cubique)
[TOURNIER 2007] ...................................................................................................................................... 28
Figure 10: Siège de la CAAT .................................................................................................................... 37
Figure 11: Répartition des ressources humaines de la CAAT- Construit à la base de :
[Web 05] ......................................................................................................................................................... 39
Figure 12: Organigramme de la CAAT ................................................................................................ 41
Figure 13: Organisation interne de la direction informatique de la CAAT –Siège- ........... 42
Figure 14: Processus de Production .................................................................................................... 45
Figure 15: Processus d’Indemnisation................................................................................................ 46
Figure 16: Processus décisionnel actuel ............................................................................................ 48
Figure 17: Les fonctionnalités de l’ERP CIRIS .................................................................................. 50
Figure 18: Le système actuel de consolidation de données ....................................................... 52
Figure 19: Les directions concernées par l'étude de besoins .................................................... 58
Figure 20: L'architecture globale de la solution décisionnelle .................................................. 63
Figure 21: Schéma en étoile ‘Suivi de Production par Produit’ ................................................. 68
Figure 22: Schéma en étoile ‘Suivi de Production par Garantie’............................................... 69
Figure 23: Schéma en étoile ‘Suivi de Sinistre’ ................................................................................ 72
Figure 24: Schéma en étoile ‘Suivi des Créances’ ........................................................................... 73
Figure 25: Schéma en étoile ‘Suivi des Prévisions’ ........................................................................ 75
Figure 26: Processus ETL du système décisionnel de la CAAT ................................................. 80
Figure 27: Processus de chargement de données dans les dimensions Type 1 ................. 81
Figure 28: Processus de chargement de données dans les dimensions Type 2 ................. 82
Figure 29: Processus de chargement de données dans les tables des faits .......................... 83
Figure 30: Forme du fichier des prévisions ...................................................................................... 83
Figure 31: Les hiérarchies du cube OLAP .......................................................................................... 86
Figure 32: Modèle d'un tableau de bord de production au niveau siège .............................. 89
Figure 33: Schéma d’une table des faits sous SQL Server 2012 ............................................... 94
Figure 34: Flux de contrôle sous SSIS de l’ETL réalisé ................................................................. 95
Figure 35: Flux de données sous SSIS d’un ETL sur une dimension ....................................... 96
Figure 36: Flux de données sous SSIS d’un ETL sur une table des faits ................................. 96
Figure 37: Le cube OLAP sous SSAS 2012 ......................................................................................... 97
Figure 38: Rapport OLAP sous Excel ................................................................................................... 98

XIII
Figure 39: Modèle de tableau de bord de production au niveau PDG .................................... 99
Figure 40: Architecture technique du système décisionnel de la CAAT ..............................100
Figure 41: Organigramme d'une succursale ...................................................................................112
Figure 42: Organigramme d'une agence ..........................................................................................112
Figure 43: Planning de notre projet de fin d’études ....................................................................114

Liste des tableaux

Tableau 1: Comparaison entre l’OLTP et l’OLAP ............................................................................ 10


Tableau 2: Data Warehouse Vs Data Mart [Web 04] ................................................................... 16
Tableau 3: Data Mart dépendant (Avantages Vs Inconvénients) [Web 04]........................ 16
Tableau 4: Data Mart indépendant (Avantages Vs Inconvénients) [Web 04] .................... 16
Tableau 5: Comparaison entre R-OLAP, M-OLAP et H-OLAP [KHOURI 2008] [BOUALI
et al, 2014] ..................................................................................................................................................... 20
Tableau 6: Comparaison entre Top-Down et Bottom-up [BELLACHE et al, 2014] ........ 21
Tableau 7: Succursales et Agences de la CAAT ................................................................................ 38
Tableau 8: Les applications et systèmes de la CAAT ..................................................................... 48
Tableau 9: Infrastructure matérielle de la CAAT ............................................................................ 51
Tableau 10: Le planning des interviews ............................................................................................ 59
Tableau 11: Les spécifications de l'administrateur ....................................................................... 62
Tableau 12: Les spécifications des utilisateurs............................................................................... 63
Tableau 13: Table des faits 'Suivi-ProductionProduit' ................................................................ 68
Tableau 14: Table des faits 'Suivi-ProductionGarantie' .............................................................. 69
Tableau 15: Table des faits 'Suivi-Sinistre' ....................................................................................... 71
Tableau 16: Table des faits 'Suivi-Créances' .................................................................................... 73
Tableau 17: Table des faits 'Suivi-Prévision' ................................................................................... 74
Tableau 18: Matrice en bus décisionnel du système décisionnel ............................................ 75
Tableau 19: Les attributs des dimensions ........................................................................................ 78
Tableau 20: Les groupes de mesures du cube OLAP .................................................................... 86
Tableau 21: Les indicateurs et ratios du tableau de bord........................................................... 88
Tableau 22: Les outils de développement ........................................................................................ 92
Tableau 23: Les performances des serveurs..................................................................................100

XIV
Liste des abréviations
AD: Agences Directes

AGA: Agents Généraux d’Assurances

BDD: Base De Données

BI: Business Intelligence

BSD: Bureaux Souscription Directe

CA: Chiffre d’Affaire

CAAT: Compagnie Algérienne des Assurances

Cat Nat: Catastrophes Naturelles

DM: Data Mart

DPIO: Direction de Planification, Contrôle de gestion et Organisation

DSI: Direction des Systèmes d’Informations

DW: Data Warehouse

EIS: Executive Information System

EPE: Entreprise Publique Economique

ERP: Enterprise Resource Planning

ETL: Extraction, Transformation, Loading

FSFO: Friendly Society Fire Office

IARD: Incendies, Accidents et Risques Divers

KPI: Key Performance Indicator

OLAP: On-Line Analitical Processing

OLTP: OnLine Transactional Processing

SID: Système d’Information Décisionnel

SSAS: SQL Server Analysis Services

SSIS: SQL Server Integration Services

SSMS: SQL Server Management Studio

SSRS: SQL Server Reproting Services

TB: Tableau de Bord

XV
Introduction
générale
Introduction Générale

1. Contexte
Le secteur des assurances en Algérie évolue dans un contexte de changements
permanents qui résultent des privatisations, de la libéralisation des marchés, des
modifications des règles administratives,…

De plus, le contexte concurrentiel s’est considérablement intensifié avec l’apparition de


nouveaux acteurs, en particulier les compagnies des assurances privées et étrangères
qui ont dominé une part considérable du marché algérien des assurances.

Cette intensification de la concurrence et la banalisation des produits d’assurance qui en


résulte, font que l’assurance tend maintenant à prendre en charge tous les aspects de la
vie quotidienne.

La CAAT qui est une entreprise publique économique (EPE) habilitée à pratiquer toutes
les opérations d’assurances de dommages, participe, à son tour, au développement de
l’activité d’assurance grâce à son expérience dans la gestion des risques et le
développement des produits adaptés aux besoins des assurés.

Pour faire face à la concurrence, aux contraintes économiques et aux mutations du


marché des assurances en Algérie, la CAAT cherche à disposer d’une solution
décisionnelle. Cette solution vise à traiter et intégrer le patrimoine informationnel, en
vue de le transformer en connaissances utiles.

Dans cette optique, la CAAT lance un projet de réalisation un système d’information


décisionnel qui permet aux décideurs d’avoir des informations utiles pouvant les aider à
prendre des décisions et réagir rapidement.

2. Problématique
La CAAT utilise un système opérationnel pour gérer son métier des assurances. Ce
système englobe un volume important de données ne cessant d’augmenter. Mais, ce
système n’assure pas l’analyse de l’activité en production et indemnisation.

De ce fait, les ingénieurs de la DSI (Direction des Systèmes d’Information) se trouvent


avec une charge de travail supplémentaire, qui consiste en l’élaboration des rapports
détaillés à remettre aux différents décideurs.

1
Introduction Générale

Or, ces derniers doivent personnaliser ces rapports en utilisant Microsoft Excel, pour les
présenter sous une forme répondant à leurs besoins en termes d’analyse. Ce qui ralentit
le processus décisionnel au niveau de la CAAT.

Afin de pallier ces problèmes, la CAAT a lancé un projet de réalisation d’un système
d’informations décisionnel qui vise à répondre aux objectifs suivants :

3. Objectifs
Les objectifs du système d’information décisionnel de la CAAT sont :

1. Décharger les ingénieurs de la DSI de la tâche de reporting.


2. Améliorer le processus décisionnel en fournissant aux décideurs un outil
d’analyse de données.
3. Minimiser la durée d’élaboration des rapports au niveau de l’entreprise.

4. Organisation du mémoire
Notre mémoire est organisé en deux grandes parties :

Partie I : Etat de l’art


Qui représente une synthèse bibliographique sur le domaine de notre projet, cette partie
est structurée en quatre chapitres :

Chapitre 1 : Les Systèmes d’Information Décisionnels


Ce chapitre contient les notions de base les plus essentielles liées au domaine des
systèmes décisionnels. Dans ce chapitre nous présentons le système décisionnel, son
architecture et une comparaison entre les systèmes OLAP et OLTP.

Chapitre 2 : Les Data Warehouse


Ce chapitre aborde en détails les entrepôts de données : Data Warehouse et Data mart.
De plus, nous donnons les deux niveaux de conception (conceptuelle et logique). En
dernier, nous présentons les approches de développement d’un Data Warehouse.

2
Introduction Générale

Chapitre 3 : Les outils de restitution et d’analyse de données


Ce chapitre synthétise les outils de restitution et d’analyse de données les plus connus :
le tableau de bord qui est abordé en détails, le data mining, le reporting et l’analyse
OLAP.
Chapitre 4 : Les assurances
Vu que nous travaillons sur le métier des assurances, ce chapitre donne les concepts les
plus répandus dans ce domaine, les types des assurances ainsi qu’un bref historique sur
l’évolution de ce domaine.

Partie II : Partie pratique


Cette partie montre le travail réalisé durant la période de stage au niveau de la CAAT.
Après la définition de la problématique de cette entreprise, nous avons établi un
planning de travail en suivant une approche qui nous a permis de réaliser le Système
d’Information Décisionnel demandé.
Nous nous sommes basés sur la méthode de Kimball [KIMBALL et al, 2013] qui
consiste d’abord, à étudier le système de l’entreprise, puis à établir tous les besoins des
utilisateurs finaux.
Par la suite, nous avons entamé les étapes de notre solution et qui est concrétisée par
quatre sous projets dont le planning est disponible en (Annexe B) :
1. Conception et réalisation du DW
2. Conception et réalisation de l’outil ETL
3. Conception et réalisation du cube OLAP
4. Conception et réalisation du tableau de bord.
Cette partie du mémoire est structurée en cinq chapitres.

Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’


A travers ce chapitre, nous présentons l’organisme qui nous a accueillis pendant toute la
durée de stage. Cette présentation consiste à expliquer l’organisation de la CAAT et
l’organisation de la direction informatique où nous avons effectué notre stage.

Chapitre 2 : Etude de l’existant


Avant de se lancer dans le travail, il faut dans un premier lieu étudier convenablement
l’entreprise sur différents niveaux : métier, applicatif et technique.

3
Introduction Générale

Nous avons donc évalué ce qui existe pour pouvoir proposer une solution, et c’est
l’objectif de ce chapitre.

Chapitre 3 : Analyse des besoins


Comme nous nous sommes appuyés sur l’approche de Kimball [KIMBALL et al, 2013]
qui est menée par les besoins clients pour la réalisation du système d’information
décisionnel, alors une analyse de ces besoins a été faite. Dans ce chapitre, nous
résumons les besoins génériques des différentes directions concernées par le système
décisionnel. En dernier une solution décisionnelle est présentée.

Chapitre 4 : Conception du système décisionnel


Dans ce chapitre, nous détaillons la conception du data warehouse, de l’ETL, du cube
OLAP et en dernier nous donnons la conception du tableau de bord à réaliser avec une
maquette.

Chapitre 5 : Réalisation du système décisionnel


C’est le dernier chapitre de notre mémoire, dans lequel nous donnons les outils utilisés
pour réaliser notre système. Par la suite nous donnons l’architecture physique du
système décisionnel de la CAAT et nous présentons les règles de sécurités afin d’assurer
la fiabilité et la disponibilité du système.

Nous clôturons ce mémoire par une conclusion générale et quelques perspectives de ce


projet.

4
Partie I :

Etat de l’art
Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

Chapitre 2 : Les Data Warehouse

Chapitre 3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

Chapitre 4 : Les assurances

5
Chapitre 1

Les systèmes d’information


décisionnels

« Savoir, pour prévoir, afin de pouvoir. »

Auguste Comte1

Durant les dernières années, l’information est devenue une ressource stratégique pour les
entreprises, c’est pourquoi ces dernières s’intéressent de plus en plus au management de
leurs capital informationnel.

Pour permettre un pilotage efficace et faire face à la concurrence rude sur le marché, se
doter d’un système d’information décisionnel est primordial afin d’aider les décideurs à
prendre les bonnes décisions au moment opportun. Donc, le Système d’Information
Décisionnel (SID) devrait figurer dans la liste des priorités des entreprises.

A travers ce chapitre, nous allons aborder la notion de système d’information décisionnel et


son architecture.

1
C’est un philosophe français, fondateur du positivisme, considéré comme l’un des précurseurs de la sociologie.

6
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

1. Le processus décisionnel
Le processus décisionnel consiste à transformer le capital de données d’une entreprise
en informations pertinentes à partir desquelles les décideurs peuvent tirer des
connaissances afin d’aboutir à de bonnes décisions touchant tous les niveaux de
l’entreprise.

Figure 1: Processus d’un Système Décisionnel

1.1. Donnée

Désigne «une description élémentaire, souvent codée, d’une chose, d’une transaction
d’affaires, d’un événement, etc. Les données peuvent être conservées et classées sous
différentes formes : papier, numérique, alphabétique, image, son, etc. » [INFORMATICA
2008]

1.2. Information

Selon Jean-Louis LEVET1: « l’information reste un ensemble de données formatées et


structurées.» [LEVET 2001]

L’information est devenue le « nerf de la guerre ». Disposer de l’information utile avant


ses concurrents et savoir la rendre disponible à ceux qui savent en tirer profit dans
l’entreprise, sont des éléments qui permettent de faire la différence. [Web 01]

1
Jean-Louis LEVET : un économiste. Il a été nommé par le gouvernement Français, en mai 2013,
Haut Responsable à la coopération industrielle et technologique Franco-Algérienne

7
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

1.3. Connaissance

Selon Jean-Louis LEVET: « La connaissance est d’abord une capacité d’apprentissage et


une capacité cognitive…La propriété essentielle de la connaissance est de pouvoir par
elle-même engendrer de nouvelles connaissances…La connaissance est composée non
seulement d’informations à caractère public, mais aussi de savoir-faire inexprimables
formellement et donc difficilement transférables. Ils sont incorporés dans les individus
et les organisations. » [LEVET 2001]

1.4. Décision
La décision est un acte par lequel un décideur opère un choix entre plusieurs options
permettant d’apporter une solution satisfaisante à un problème donné ou l’exécution
d’une action ou d’un projet avec toutes les conséquences que cette décision pourrait
engendrer [Web 02].

2. Qu’est-ce qu’un système d’information décisionnel ?


Un système d’information décisionnel (SID), Business Intelligence en Anglais ou
l’informatique décisionnelle sont des appellations différentes pour un même concept.

Un système d’information décisionnel est : « l’ensemble des outils informatiques


(matériels et logiciels) qui permettent l’analyse des données opérationnelles issues du
système d’information des entreprises. Ces données sont transformées en une vision
orientée décideur puis analysées au moyen de manipulations et de restitutions
adaptées.» [TOURNIER 2007]

2.1. Historique de l’informatique décisionnelle


Selon [GAM EL GOLLI 2008], les systèmes décisionnels ont connu une certaine
évolution. Dans ce qui suit, nous présentons un petit aperçu sur l’évolution de
l’informatique décisionnelle :

Années 70-80 ‘L’infocentre’ : l’infocentre1 nait pour répondre au besoin de stockage de


données. Pour faire des analyses, les informaticiens suivent un processus qui consiste à

1
Infocentre : concept lancé par IBM en 1980, il permet aux utilisateurs d’accéder à leurs données dans leurs
propres termes [ROUX 1991]

8
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

se poser des questions sur une situation, et la réponse à cette question induit à une autre
jusqu’à obtenir un rapport d’analyse de cette situation.

Années 90 ‘EIS’ : EIS1 (Executive Information System) proposent les premiers tableaux
de bord mais malgré ça, les systèmes se retrouvent surchargés et ne satisfont pas les
besoins des décideurs en matière d'informations pertinentes.

Fin des années 90 : le Système Décisionnel est devenu basé sur l’utilisation:

 Des entrepôts de données.


 Des bases de données multidimensionnelles OLAP.
Et jusqu’à nos jours, cette informatique ne cesse de se développer afin de répondre à
d’autres besoins que les décideurs expriment.

3. Objectifs de SID
Les raisons pour lesquelles les entreprises recourent à un système décisionnel sont
communes malgré la variété de leurs domaines d’activités. Selon [KIMBALL et al,
2013] les objectifs d’un système décisionnel sont :

 Accessibilité facile et rapide aux informations.


 Cohérence des informations : les données du système sont crédibles et de
qualité.
 Adaptation aux changements : les données existantes doivent généralement
rester inchangées. Lorsque la technologie ou les besoins changent, les données
doivent être changées en mettant au courant tous les utilisateurs du système.
 Présentation des informations à temps : les informations doivent être
disponibles au bon moment afin de réagir rapidement.
 Protection et sécurisation des informations: le système doit permettre le
contrôle d’accès à ces informations confidentielles.
 Conversion de la masse de données en une valeur métier : le système, à travers
les outils d’analyse, permet de dégager une valeur qui aide dans la prise de
décision.

1
EIS : est un système d’information qui permet aux décideurs de récupérer, de façon autonome, les informations
nécessaires à la prise de décisions. [KANICLIDES et al, 1994]

9
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

4. Le Système Opérationnel Vs Le Système Décisionnel


Le système opérationnel représente les tâches quotidiennes, répétitives et atomiques
(Insertion, modification, suppression) qui sont effectuées par les employés de
l'entreprise pour permettre à cette dernière d'avoir une activité et donc de survivre.
Les systèmes d’information opérationnels OLTP (OnLine Transactional Processing) sont
des systèmes de gestion ou de production faits pour assister les opérations d'une
entreprise.
Avec l’accroissement de volume des données, les systèmes opérationnels se trouvent
limités devant les besoins des dirigeants qui veulent des informations synthétisées pour
l’analyse et la prise de décisions d’où la naissance des systèmes d’information de type
OLAP (On-Line Anlytical Processing).
Dans ce qui suit, nous présentons un tableau comparatif entre les systèmes
opérationnels et décisionnels :
Système opérationnel (OLTP) Système décisionnel (OLAP)
Grand public : ils sont destinés à toute personne Petit nombre d'utilisateurs : quelques personnes
Utilisateur

participant à la vie quotidienne de l'entreprise. dans l'entreprise (décideurs).

Le niveau des besoins analytiques est bas Le niveau des besoins analytiques est haut
Une seule vision métier Plusieurs visions métiers

Données atomiques : on manipule un produit, une ligne Données générales: Les décideurs veulent voir
de commande, une facture. l'ensemble de l'activité.

BDD normalisée (3ème forme normale) BDD dénormalisée


Données

Petite volumétrie des données : les systèmes de gestion Gros volumes de données : les SID doivent
gèrent des Géga Octets de données. regrouper toutes les données de l'entreprise.

Lecture, écriture et modification des données Données en lecture seule


Hétérogènes : Les systèmes OLTP sont souvent
Homogènes
disparates en termes de technologie utilisée.
A besoin des informations récentes. A besoin de garder l’historique des transactions.
Extrêmement rapides Plus c'est rapide, mieux c'est.
Fermés : on ne laisse pas la place à l'improvisation Ouverts : les environnements d’un SID doivent
dans les OLTP, les choix sont restreints, les utilisateurs permettre d'accéder le plus simplement possible
Système

sont guidés dans le processus. aux données.


Transactionnels : les OLTP fonctionnent en utilisant le Non transactionnels : L'utilisateur doit pouvoir
principe de transaction. commencer une analyse, revenir en arrière …
Fragmentés : ou décentralisés. Sauf dans le cas des Centralisés : toutes les données sont regroupées en
ERP. une même source.
Tableau 1: Comparaison entre l’OLTP et l’OLAP
[GAM EL GOLLI 2008] [HAMLAOUI et al, 2014] [Web 03]

10
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

5. L’architecture d’un SID


Un système d’information décisionnel comprend quatre composantes principales :

Figure 2: Architecture d’un système d’information décisionnel [TOURNIER 2007]

5.1. Collecte de données (Datapumping)

La collecte de données est une étape primordiale qui consiste à récolter les données à
partir de plusieurs sources opérationnelles de l’entreprise. Souvent ces données sont
hétérogènes, non standardisées. Les sources de données peuvent être d’après [ORACLE
2009]:

a. Les systèmes opérationnels de production : Fichiers plats du système d’exploitation,


Systèmes de base de données, ERP (Enterprise Resource Planning).

b. Les archives : qui sont nécessaires pour l'analyse à long terme car elles fournissent
des données historiques.

c. Les données internes : telles que les feuilles de calcul et les classeurs individuels, qui
ne sont pas directement associés aux systèmes opérationnels de l'entreprise.

d. Les données externes : telles que les rapports périodiques provenant de sources
extérieures, les informations d’analyse concurrentielle, les journaux…

5.2. Le processus ETL (Extract, Transform et Load)

11
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

« C'est un système par lequel vont passer toutes les données des systèmes opérationnels
avant d'arriver à la forme souhaitée dans l'entrepôt. Les données en sortie seront
nettoyées, purifiées, contextualisées et prêtes à être reçues dans l'entrepôt. » [Web 03]
Selon [KIMBALL et al, 2013], les ETL correspondent à une surface de travail, ils
représentent l’intermédiaire entre le système opérationnel et l’interface du système
décisionnel. Ce processus est constitué de trois étapes :

a. Extraction : c’est la première étape qui consiste à identifier les données à partir
des différentes sources. Elle désigne : lire, comprendre la source de données puis
extraire les données dont on a besoin et les orienter vers le système décisionnel.

b. Transformation : après l’extraction des données, ces dernières subissent un


travail de transformation qui inclut [BELLACHE et al, 2014]:

 Le nettoyage : filtrage des données manquantes, correction des erreurs,


suppression des doublons, réglage de conflits.
 Le formatage et la standardisation : définit les types de données, la
longueur des champs.
 La fusion ou l’éclatement des informations composites.
 L’affectation des clés de substitution.

c. Chargement : C’est la dernière étape qui permet de charger ces données vers la
‘surface présentation’ du système décisionnel. Il y a deux types de chargement :
 Chargement initial : premier chargement de l'entrepôt et dans des cas
spéciaux comme la perte des données, toutes les données seront chargées.
 Chargement incrémentiel : est le fait d'ajouter les nouvelles données à
l’entrepôt existant. C'est une opération qui se répète périodiquement.

5.3. Stockage de données

Un entrepôt de données est un moyen pour centraliser un volume important de données


dans un même endroit unifié et accessible par tous les utilisateurs. On distingue deux
types d’entrepôt de données : Data Warehouse et Data Mart.

12
Partie I Chapitre 1 : Les systèmes d’information décisionnels

5.3.1. Data Warehouse


D’après [KIMBALL et al, 2013] et [Inmon 2002] : un Data Warehouse est l’ensemble
des données répertoriées, nettoyées, valides, complètes et cohérentes d'une entreprise.
Ces données sont organisées d’une façon à ce que des non-informaticiens puissent
comprendre sa structure et donc l'exploiter, sans l'intervention d'un informaticien. Ce
paragraphe sera abordé plus en détails dans le (chapitre 2)

5.3.2. Data Mart


Appelé aussi ‘magasin de données’, un Data Mart est un extrait d’un Data Warehouse.
Les données extraites sont adaptées à une classe de décideurs ou à un usage particulier
[TESTE 2000]. En d’autres termes un Data Mart se focalise sur les données d’un seul
département au sein de l’entreprise tel que : Marketing, Vente. Ce paragraphe sera
abordé plus en détails dans le (chapitre 2)

5.4. Analyse et Restitution

Pour faciliter l’accès à l’information, pour tous les utilisateurs selon leurs profils métiers
et afin d’extraire les éléments de décision pour dynamiser la réactivité globale dans
l’entreprise, certains outils ont été mis à la disposition des décideurs. Ces outils sont des
applications qui peuvent être simples (Reporting, Tableau de bord) ou sophistiquées
(Data mining). Ce paragraphe sera abordé plus en détails dans le (chapitre 3)

Conclusion
Aujourd’hui, l’informatique décisionnelle est considérée comme un outil puissant qui
aide les décideurs à mettre en place leurs stratégies.

De plus, nous trouvons que les Systèmes d’Informations Décisionnels sont devenus
parmi les premières occupations des entreprises afin de disposer des informations
précises et donc assurer un pilotage efficace de l’activité de cette dernière.

Mais pour arriver à déployer un SI décisionnel au niveau d’une organisation, il s’avère,


généralement, nécessaire de passer par un entrepôt de données qui fait l’objectif du
prochain chapitre.

13
Chapitre 2

Les Data Warehouse


« Un Data Warehouse ne s’achète pas, il
se construit »
Bill Inmon1

Dans une architecture d’un système d’information décisionnel, on considère le stockage de


données comme étape vitale afin de pouvoir répondre par la suite aux requêtes d’analyse.

Après que l’ETL soit appliqué sur les données, ces dernières sont directement stockées soit
dans un entrepôt de données (Data Warehouse) ou dans un magasin de données (Data Mart).

A travers ce chapitre, nous allons aborder en détails le Data Warehouse et le Data Mart.
Nous allons également détailler la modélisation dimensionnelle et nous clôturerons par les
approches de développement d’un Data Warehouse.

1
C’est un informaticien américain reconnu comme le pionnier des entrepôts de données

14
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

1. Data Warehouse
Plusieurs définitions ont été proposées pour définir ce concept, Bill Inmon le considère
comme : « une collection de données orientées sujet, intégrées, non volatiles et évolutives
dans le temps, organisées pour le support d'un processus d'aide à la décision. » [Inmon
2002]

D’après cette définition, on constate que les caractéristiques d’un Data Warehouse sont:

 Orienté sujet : les données sont obligatoirement liées au métier de l’entreprise et


organisées par fonctions. Exemple : Assurances, Banques, Commerce…
 Intégré: les données manipulées au niveau d’un Data Warehouse doivent être
centralisées pour éviter les anomalies. Le Data Waterhouse intégrera ces éléments
pour former une vision unique de l'activité de l'entreprise.
 Non volatile : une fois les données sont stockées au niveau d’un Data Waterhouse,
les opérations de mise à jour ou de suppression ne sont plus autorisées. L’accès est
autorisé uniquement en mode lecture.
 Evolutif dans le temps : c’est le fait de garder l’historique des transactions et de
pouvoir visualiser leurs évolutions dans le temps.

2. Data Mart
Un Data Mart est une forme simple d'un entrepôt de données qui se concentre sur un
seul domaine d’activités telles que les ventes, les finances, ou marketing. Les Data Mart
sont souvent conçus et pilotés par un seul département au sein d'une organisation. Les
Data Mart rassemblent ses données à partir de quelques sources ou à partir d’un Data
Warehouse. [Web 04]

Or, un Data Warehouse s’occupe de plusieurs domaines d’activités et il est mis en œuvre
et contrôlé par une seule unité d'organisation centrale comme la DSI.

Le tableau suivant montre une comparaison entre un Data Warehouse et un Data Mart :

15
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

Caractéristiques Data Warehouse Data Mart


La portée L’entreprise Le département
Le sujet Plusieurs Un seul
La source de données Beaucoup Peu
A partir de 100 Giga Byte et
La taille <100 Giga Byte
dépasse 1 Tera Byte
La durée De quelques mois à plusieurs
Quelque mois
d’implémentation années
Tableau 2: Data Warehouse Vs Data Mart [Web 04]

2.1. Types de Data Mart

Selon les sources de données, on distingue deux types de Data Mart [Web 04]:

a. Data Mart dépendant : les données de ce type proviennent à partir d'un Data
Warehouse central déjà existant.

Avantages Inconvénient
 Données disponibles à partir d’une - Possibilité d’accès aux données des
seule source autres départements
 Processus ETL unique
Tableau 3: Data Mart dépendant (Avantages Vs Inconvénients) [Web 04]

b. Data Mart indépendant : ce sont des systèmes autonomes construits par


l'extraction des données directement à partir de sources opérationnelles ou
externes, ou les deux.

Avantages Inconvénient
 Un délai de réponse plus court - Mise en place d’un Processus ETL
 Protéger les données d’un dédié pour chaque Data Mart
département spécifique.
Tableau 4: Data Mart indépendant (Avantages Vs Inconvénients) [Web 04]

3. Modélisation dimensionnelle
La modélisation dimensionnelle se présente sous deux niveaux : conceptuel et logique.

3.1. Niveau conceptuel

La conception de l’entrepôt de données est basée sur une modélisation dimensionnelle


qui est une technique d’organisation des données dans un schéma simple et
compréhensible [CHOUDER 2007].

16
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

3.1.1. Les composants du schéma dimensionnel


Un schéma dimensionnel est composé de :

a. Table des Faits

Représente le sujet d’analyse. Elle est composée d’un ensemble de mesures qui
représentent les différentes valeurs de l’activité analysée. [ENCINAS 2005]
Chaque table des faits contient au moins deux clés étrangères qui la connectent aux
dimensions. Chaque ligne dans la table des faits correspond à un événement mesurable,
ce qui représente le grain (niveau de granularité). [KIMBALL et al, 2013]

b. Fait
Le terme ‘Fait’ représente une mesure métier dans une table des faits. Les mesures dans
les tables des faits sont classées selon trois catégories qui sont principalement
[KIMBALL et al, 2013] :

 Purement additifs : les faits peuvent être sommés suivant toutes les dimensions
associées à la table des faits.
 Semi-additif : les faits peuvent être sommés suivant quelques dimensions.
 Non additifs : comme les ratios.

c. Grain
Il désigne la signification d’une ligne dans une table des faits. Les tables dimensions et
faits doivent être cohérentes avec le grain défini ce qui crée une cohérence totale dans
tous le schéma dimensionnel réalisé. [Kimball et al, 2013]

d. Table de Dimension
Se compose de paramètres (ou attributs) qui servent à enregistrer les descriptions
textuelles. Ces paramètres sont utilisés pour l’analyse. [ENCINAS 2005]

Une hiérarchie de dimension : est le résultat de la décomposition d’une ou


plusieurs dimensions en plusieurs niveaux. [KHOURI 2008]

3.1.2. Les types de schéma dimensionnel


On distingue plusieurs types de schémas dimensionnels qui sont :

17
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

a. Schéma en étoile
Dans ce schéma, chaque dimension est représentée par une table de dimension et les
mesures par une table des faits qui référencie les tables de dimension en utilisant une
clé étrangère pour chacune d’elles. [BELLATRECHE 2000]
Dans ce schéma, les informations associées à une hiérarchie de dimension, sont
représentées dans une seule table. [KHOURI 2008]

Figure 3: Exemple d'un schéma en étoile [KHOURI 2008]

b. Schéma en flocon de neige


Le schéma en étoile peut s’étendre à un schéma en flocon de neige. Cela est vérifié grâce
à l’application d’une hiérarchie sur une ou plusieurs dimensions. Ce schéma peut réduire
les performances de l’entrepôt au moment de son utilisation car il présente un temps de
réponse élevé causé par plusieurs jointures dans une seule requête. [KHOURI 2008]

Figure 4: Exemple d'un schéma en flocon de neige [KHOURI 2008]

18
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

c. Modèle en constellation
C’est l’utilisation partagée des mêmes tables de dimensions par plusieurs tables de faits.
[KHOURI 2008]

Figure 5: Exemple d'un schéma en constellation

3.2. Niveau Logique

C’est la description de la base multi dimensionnelle suivant la technique utilisée. Il existe


principalement trois techniques :

3.2.1. R-OLAP
Les systèmes ROLAP (Relational On-Line Analytical Processing) stockent les données en
utilisant un SGBD relationnel. Chaque dimension est représentée par une table de
dimension et chaque fait est représenté par une table de fait. Les mesures sont stockées
dans les tables des faits. [KHOURI 2008]

3.2.2. M-OLAP
Les systèmes MOLAP (Multidimensional On-Line Analytical Processing) implémente le
cube (qui est une intersection de données dans un espace à plusieurs dimensions) sous
forme d’un tableau multidimensionnel. Chaque dimension du tableau représente une
dimension du cube. Les données représentent chaque cellule du cube. C’est une solution
de stockage qui garantit un temps de réponse rapide. [KHOURI 2008]

19
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

Figure 6: Représentation d’un cube multidimensionnel selon MOLAP [KHOURI 2008]

3.2.3. H-OLAP
Les systèmes HOLAP (Hybrid On-Line Analytical Processing) sont des systèmes où les
données fréquemment utilisées (données agrégées) sont maintenues par un SGBD
multidimensionnel, et les données non fréquemment utilisées dans un SGBD relationnel.
[KHOURI 2008]

3.2.4. Synthèse
Avantages Inconvénient
 Exploitation d’un SGBD
relationnels existants.
R-OLAP - Temps de réponse élevé.
 Stockage de grandes quantités
de données.
- Coûts élevés (les licences des bases
multidimensionnelles et du
développement)
- Le besoin de redéfinir des opérations
M-
 Temps de réponse très court. pour manipuler les structures
OLAP
multidimensionnelles.
- Difficulté de la mise à jour et de la
gestion du modèle.

 Temps de réponse assez court. - Cette méthode ne pourra pas être


H-OLAP  Moins couteux financièrement. utilisée si les rapports sont trop
complexes.
Tableau 5: Comparaison entre R-OLAP, M-OLAP et H-OLAP [KHOURI 2008] [BOUALI
et al, 2014]

20
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

4. Approches de développement d’un Data Warehouse


Dans un projet de développement d’un Data Warehouse, la difficulté réside dans le choix
de la meilleure approche du développement qui dépend essentiellement de la structure
et la culture de l’entreprise. Parmi les approches de développement, on trouve:

4.1. Approche incrémentielle Top-down

C’est une approche globale dans laquelle un grand entrepôt de données à l’échelle de
toute l’entreprise est construit. L’entrepôt va alimenter des magasins de données locaux
ou départementaux. [BELLACHE et al, 2014]

4.2. Approche incrémentielle Bottom-up

L’approche Bottom-Up consiste à construire des magasins de données indépendants un


par un, puis les regrouper par des niveaux intermédiaires jusqu’à l’obtention d’un
entrepôt. [BELLACHE et al, 2014]

4.3. Synthèse des approches de développement

Avantages Inconvénients
 Vision claire et globale des
données de l’entreprise.
- Longue et coûteuse à développer
 Intégration et consolidation
Approche - Risque d’échec important.
complète des données de
incrémenti - Résultats non immédiats.
l’entreprise.
elle
 Stockage unique et centralisé
Top-down
des données.
 Contrôle centralisé.
 Maintenance facile.

- Chaque magasin de donnée indépendant a sa


 Implémentation rapide, facile
propre vision limitée des données.
et peu coûteuse.
- Incohérences et redondance des données
 Résultats rapides.
entre les magasins de données.
Approche  Risque d’échec minime.
- Fragmentation des données.
incrémenti  Approche incrémentale
- Performance non optimale des analyses
elle (magasins importants
impliquant plusieurs magasins de données.
Bottom-up d’abord)
- Volume de travail d’intégration important
pour obtenir un entrepôt de données.
Tableau 6: Comparaison entre Top-Down et Bottom-up [BELLACHE et al, 2014]

21
Partie I Chapitre2 : Les Data Warehouse

Conclusion
La mise en place d’un Data Warehouse nécessite une étude conceptuelle approfondie qui
permet de choisir la méthode d’implémentation la plus adéquate. Pour développer un
Data Warehouse, nous pourrons opter pour l’une des approches Top-down ou Bottom-
up comme nous pourrons combiner entre les deux.

Quel que soit l’approche de développement d’un Data Warehouse, ces paramètres ne
changent jamais sa première mission qui est de répondre aux requêtes des utilisateurs
quand ils l’interrogent à travers les outils d’analyse et de restitution qui seront abordés
dans le chapitre suivant.

22
Chapitre 3

Les outils de restitution et d’analyse de


données
« If you cannot explain it simply, you do not
understand it well enough. »

Albert Einstein1

Pour assurer sa pérennité et sa prospérité, l’entreprise doit jouer sur deux axes vitaux :
d’abord, elle doit être capable de gérer son capital colossal de données, par la suite, elle
doit essayer de transformer cette richesse en informations utiles à partir desquelles, les
décideurs puissent tirer des connaissances et prendre des décisions stratégiques touchant
ses différents axes.
Afin d’atteindre ce niveau efficace de pilotage, l’entreprise doit disposer des outils qui
permettent la restitution et l’analyse de données.
Alors, quels sont les différents outils associés aux systèmes d’informations décisionnels pour
restituer et analyser les données de l’entreprise ?

1
C’est un grand physicien allemand, connu par ses deux théories : de gravitation et de relativité générale.

23
Partie I Chapitre3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

1. Les outils décisionnels


Ce sont les outils et les logiciels dont les utilisateurs se serviront pour manipuler les
données et profiter des services offerts par l'entrepôt de données et le serveur d'analyse.
Ces outils doivent impérativement être aussi ouverts : pas de menus complexes, pas de
multi choix.
Les avancées technologiques permettent maintenant d'avoir des outils très simples et
très puissants à la portée de tout le monde. [Web 03]

Figure 7: Les outils de restitution et d’anlyse de données [Web 06]

Dans ce qui suit, nous allons explorer les différents outils qui permettent de réaliser une
analyse de données et prendre par la suite des décisions stratégiques.

2. Le tableau de bord
La réussite de la stratégie d’une organisation dépend parfois de sa cohérence avec le SID.
Pour être plus réactif, et efficace, le décideur cherche à disposer d’un tableau de bord
composé d’indicateurs sélectionnés avec soin. [Web 07]

24
Partie I Chapitre3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

Figure 8: Exemple de tableau de bord –JasperSoft-

2.1. Définition

« Le tableau de bord est un ensemble d’indicateurs peu nombreux conçus pour


permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l’état et de l’évolution des
systèmes qu’ils pilotent et d’identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon
cohérent avec la nature de leurs fonctions. » [BOUQUIN 2003]

2.2. Objectifs d’un tableau de bord

 Un tableau de bord permet de suivre l’évolution des résultats de l’activité d’une


entreprise à tout instant et d’anticiper sa situation future.
 Il permet également de mesurer l’écart entre les résultats atteints et les objectifs
fixés par les décideurs.
 Il améliore le niveau de la communication entre les différents niveaux
hiérarchiques. [Web 08]
 C’est un outil de veille qui permet de déceler les nouveaux risques et
opportunités pour l’entreprise.

25
Partie I Chapitre3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

2.3. Caractéristiques d’un tableau de bord

Un bon tableau de bord qui s’adapte aux besoins de l’entreprise dans laquelle il est
déployé doit répondre aux critères suivants [Web 08] :

 Synthétique : le nombre d’indicateurs de performance choisi doit être limité et


présenté sous forme graphique pour ne pas perturber le décideur.
 Adaptation à l’entreprise et aux utilisateurs : conception sur mesure.
 Pertinence : il doit éclairer les utilisateurs sur l’évolution des données
fondamentales à la progression de l’entreprise.
 Simulation : il offre la possibilité de simuler des situations prédéterminées.
[FERNANDEZ 2008]
 Outil personnalisable : il remplit une fonction d’éducation, car au fur et à
mesure de l’apprentissage et de la connaissance cumulée du système, l’équipe de
décision fera évoluer l’instrument. [FERNANDEZ 2008]

2.4. Indicateurs clés de performance (KPI)

Un indicateur clé de performance, en anglais : KPI (Key Performance Indicator) se


définit comme suit : « une information devant aider un décideur, individuel ou plus
généralement collectif, à conduire le cours d'une action vers l'atteinte d'un objectif ou
devant lui permettre d'en évaluer le résultat. Il interagit avec trois composantes : les
objectifs induits par la stratégie, les acteurs qui sont les destinataires des informations,
et les actions mises en place par les acteurs pour l'atteinte des objectifs. » [JUGLARET
2013]

Les KPI sont conçus selon le principe SMART désignant les caractéristiques sur
lesquelles repose un objectif à atteindre lors de l’élaboration de la stratégie :
 Spécifique : la définition des KPI doit être claire, concise, et compréhensible.
 Mesurable : il faut disposer de toutes les informations pour calculer les KPI.
 Atteignable : il faut que les objectifs soient réalisables.
 Réaliste : le KPI doit être pertinent pour aider à analyser la situation de
l’entreprise.
 Temporel : les KPI doivent avoir un caractère évolutif dans le temps.

26
Partie I Chapitre3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

3. Analyse multidimensionnelle
Pour assurer une analyse efficace des données se trouvant dans les entrepôts, ces
derniers sont modélisés sous forme multidimensionnelle. Cette modélisation représente
les données sous formes de points dans un espace à plusieurs dimensions (appelé cube
ou hypercube de données). Cette modélisation permet l’expression d’analyse en ligne
(OLAP) multidimensionnelles. [TOURNIER 2007]

3.1. Définition

On-Line Analytical Processing est une : « Activité globale de requêtage et de


présentation de données textuelles et numériques contenues dans l’entrepôt de
données. C’est un style d’interrogation spécifiquement dimensionnel » [KIMBALL 2005]

3.2. Objectifs d’analyse OLAP

Les outils OLAP permettent de traiter les données, de les afficher sous forme de cubes
multidimensionnels et de naviguer sur ces dimensions en utilisant des opérations de
navigation multiples [BELLACHE et al, 2014].

Exemple : La Figure 9 montre un cube d’analyse des activités d’une chaîne de


revendeurs informatiques. Les indicateurs d’analyse liés au métier de vente de cette
chaîne sont : « la quantité » et « le montant de vente ».

On peut analyser ces indicateurs selon trois dimensions : les magasins de ventes, les
Dates de ventes et les Produits vendus. Chaque dimensions est constitué de plusieurs
niveaux de détails ce qui assure une analyse détaillée de l’activité.

27
Partie I Chapitre3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

Figure 9: Analyse des ventes d’une chaine de magasin informatique (vision cubique)
[TOURNIER 2007]

4. Recherches corrélatives : Datamining, Forage de

données
Les entreprises ont besoin d’analyser la masse colossale des données dont elles
disposent pour en tirer des informations utiles et pertinentes à la prospérité de leurs
activités.
Pour cela, l’outil de prospection (Data Mining) permet de réaliser une analyse statistique
en se basant sur des technologies de pointe.

4.1. Définition

La recherche corrélative ou le Data mining est : « le processus qui permet la découverte


de la connaissance. Les outils utilisés dans ce processus partent à la recherche
d’hypothétiques associations en explorant un grand volume de données. Quand les
associations sont vérifiées, l’outil du data mining les remonte à l’utilisateur.» [FRANCO
et al, 2001]

4.2. Objectifs des outils de Datamining

Le data mining répond à deux objectifs, qui sont :

28
Partie I Chapitre3 : Les outils de restitution et d’analyse de données

 Exploiter autant que possible le capital d’informations disponible et faire sortir


les informations cachées. [FRANCO et al, 2001]
 Constituer des modèles pour découvrir des tendances ou pour anticiper l’avenir.
[SAPORTA 2012]

5. Reporting
5.1. Définition

Le Reporting est : « l’ensemble des comptes rendus permettant à une entreprise de


suivre son activité et de s’évaluer grâce à la création périodique de rapports et de bilans
analytiques de son activité. Ces rapports sont souvent destinés au manager ou au corps
exécutif. » [POLETTO 2012]

Les résultats du reporting sont des rapports périodiques ayant un format prédéfini
[POLETTO 2012]. Les rapports seront ensuite diffusés périodiquement en automatique
ou ponctuellement à la demande sur l’intranet. [HAMLAOUI et al, 2014]

5.2. Objectifs du Reporting

Le but de ces rapports et bilans réguliers est de faire un point ponctuel sur la
stratégie de l’entreprise et ainsi permettre d’évaluer les moyens mis en œuvre
[POLETTO 2012]. De plus, ils fournissent également une aide à la décision pour les
choix stratégiques et économiques de l’entreprise.

Conclusion
Une fois l’information structurée et bien stockée dans l’entrepôt de données, vient le
rôle des outils décisionnels qui permettent d’effectuer des analyses et tirer des
décisions. Ces outils peuvent aller des plus simples : comme les analyses OLAP et le
Reporting, jusqu’aux plus complexes tels que : le Datamining et les tableaux de bord.
Le choix de l’outil à utiliser dépend des besoins de l’entreprise. Cette dernière doit
décider des outils à déployer à son niveau.
Dans le dernier chapitre de la partie I, nous allons voir le domaine du métier des
assurances qui est l’objet de notre sujet de PFE.

29
Chapitre 4

Les assurances
« Le calcul des probabilités, appliqué à la
mortalité humaine a donné naissance à une
science nouvelle : celle des assurances.»

Emile de Girardin1

Dans sa théorie des besoins de l’homme, Maslow 2a classé le besoin de protection et de


sécurité en deuxième lieu après les besoins physiologiques. Le besoin de sécurité est ressenti
par tout individu. Chacun souhaite se protéger contre les différents risques qui le
menacent.
Il s’agit donc d’un besoin de préservation de notre existence et de nos propriétés .Pour
répondre à ce besoin, l’idée d’assurance est apparue.
Que-ce que l’assurance ? Quelle est l’histoire de son évolution ?

1
C’est un journaliste et homme de politique français.
2
Abraham Maslow était un psychologue américain connu pour sa théorie de l’hiérarchie des besoins.

30
Partie I Chapitre 4 : Les assurances

1. Terminologies
Nous présentons ci-dessous quelques concepts utilisés dans le métier des assurances :

 Contrat d’assurance ou Police d’assurance : c’est un document qui constate


l’engagement réciproque de l’assureur et de l’assuré. Ce document est composé au
moins des conditions générales et des conditions particulières dans lesquelles le
service sera rendu. Il comprend la prime, la prestation et le risque. [CCSF 2010]
 Prime : c’est un versement effectué par le souscripteur ou l’adhérent en contrepartie
des garanties accordées par l’assureur. [CCSF 2010]
 Sinistre : réalisation de l’événement incertain, créant des dommages. [CCSF 2010]
 Expert d’assurances : après un sinistre, l'expert d'assurances intervient à la
demande d'un client et il doit évaluer le montant des dommages matériels et
éventuellement, celui du préjudice moral subi par le client. [Web 09]

2. Définition de l’assurance

La compréhension du domaine des assurances passe par la définition de quelques


notions telles que : « l’assurance » qui est considérée comme un processus de garantie
du risque, sur le plan juridique et comme une entité organisée en mutualité sur le plan
technique. [OUBAZIZ 2012]

La définition juridique : l’assurance peut être définie comme : « une convention par
laquelle, en contre-partie d’une prime, l’assureur s’engage à garantir le souscripteur en
cas de réalisation d’un risque aléatoire prévu au contrat. » [LAMBERT-FAIVRE 1999]

La définition technique : l’assurance se définie comme « l’opération par laquelle un


assureur organise en mutualité une multitude d’assurés exposés à la réalisation de
certains risques et indemnise ceux d’entre eux qui subissent un sinistre grâce à la masse
comme des primes collectées. » [LAMBERT-FAIVRE 1999]

L'assurance permet le partage des risques entre une multitude de personnes, chaque
assuré ayant droit à recevoir une indemnité en fonction de la nature et de l'importance
des dommages subis en cas de sinistre ou d'accident, en contrepartie du paiement d'une
cotisation appelée prime d'assurance. Le plus souvent, la prime est payée au début

31
Partie I Chapitre 4 : Les assurances

d’une certaine période et l’ensemble des primes collectées par l’assureur doit lui
permettre de couvrir les indemnités que celui-ci aura à régler pendant cette période.

C'est la raison pour laquelle on parle d'inversion de la relation entre prestataire de


services (Assureur) et clients (Assurés), puisque le client paie ici le prix (la prime) avant
de recevoir la prestation (l'indemnité) en cas de sinistre. [Web 10]

3. Historique des assurances


Selon [AMADOU 2007], depuis l’antiquité l’assurance existait sous forme d’entraide au
sein d’une communauté humaine. Dans ce qui suit, nous présentons les dates clés de
l’évolution de ce domaine :

 1400 av. J.-C en Egypte : les tailleurs de pierres créaient une caisse destinée à
soutenir les victimes en cas d'accidents.
 Au Moyen Age : les romains et les athéniens avaient accordé une convention « prêt à
la grosse aventure » qui était appliquée sur la Méditerranée, consistait à faire gager
le montant du prêt sur les marchandises dont l'arrivée à bon port déclenchait le
remboursement. Cette méthode a favorisé le commerce maritime qui renfermait des
risques du fait des aléas de la navigation.
 1347 à Gênes en Italie : l’envoi de la première police d’assurance.
 1424 en Italie : l’apparition des premières entreprises d'assurances maritimes.
 02 septembre 1666 à Londres : un incendie s’était déclenché dans une boulangerie.
On avait recensé 13000 maisons détruites, 400 rues dévastées, 100 églises ravagées
d’où la création de la première société d'assurance contre l'incendie sous le nom de
FSFO « Friendly Society Fire Office » par Edward LLOYD.
 1710 : création de la « Sun », le plus ancien assureur au monde.
 16 juillet 1976 : publication du code des assurances.
 Aujourd’hui : l’émergence du domaine des assurances qui est répandu partout dans
le monde afin de répondre aux besoins de sécurité.

4. Types d’assurance
Selon [YANAT 2009], on distingue deux grands types de contrats d’assurances qui sont
l’assurance de personnes et l’assurance des dommages.

32
Partie I Chapitre 4 : Les assurances

4.1. Assurance des personnes

Les assurances des personnes ont pour objet de protéger l’assuré lui-même. Ce type
d’assurance regroupe plusieurs catégories :

a. Assurance-vie : c’est la constitution d’une épargne et le versement de celle-ci sous


forme d’un capital ou d’une rente après une certaine date.
b. Assurance-décès : assure aux bénéficiaires le versement d’un capital.
c. Assurance-santé : appelé aussi (Mutuelle) qui prend en charge la part des frais
médicaux non remboursés (Frais d’hospitalisation, assurance complémentaire …).
d. Autres : Chômage, Invalidité, Décès accidentel…

4.2. Assurance des dommages

Elle donne droit à une indemnité, égale au montant du préjudice dû à un événement


accidentel et involontaire affectant le patrimoine de l’assuré. Ce type regroupe :

a. Assurance de responsabilités : c’est la protection de responsabilité de l’assuré


qu’elle soit civile, familiale ou professionnelle.
b. Assurance de biens : c’est la protection des biens appartenant à l’assuré contre
les accidents, incendies, vols (automobile, habitat,…). Elle est aussi appelée l’IARD
(Incendie, Accident et Risques Divers).

5. Rôle social et économique de l’assurance


5.1. Rôle social

Sur le plan social, l’assurance est un moyen qui permet de garantir aux individus et aux
familles, la sécurité de leurs revenus et de leur patrimoine malgré tous les risques
auxquels ceux-ci sont exposés.

Selon [DADDI-HAMMOU 2010] voici quelques exemples :

 Offrir à un sinistré les fonds nécessaires pour reconstruire ou racheter une maison
après avoir perdu la sienne à cause d'un tremblement de terre, inondations....
 Garantir des revenus à la veuve et aux orphelins après la mort du père de famille.

33
Partie I Chapitre 4 : Les assurances

 Verser des sommes substitutives au salaire pour un employé qui a perdu son poste
de travail à cause d'un accident qui l'a rendu incapable d'exercer sa profession.
 Aider les malades financièrement pour s'offrir des méthodes de soins plus efficaces
afin de récupérer rapidement leurs capacités physiques.

5.2. Rôle économique

Sur le plan économique, l’assurance joue un rôle important, car selon [MULUMBA-
KENGA et al, 2011] :

Elle permet aux individus d’investir dans des projets en étendant leurs activités au-delà
de ce que le permet un monde sans assurance. Comme elle tend à réduire l’impact de
risque sur l’individu avec l’augmentation de l’effectif d’individus au sein d’un groupe.

Selon [AMADOU 2007] et [DEARBORN 2003] l’assurance est considérée comme :

 Collecteur d’impôts : les produits fournis par l'assurance à sa clientèle engendre


des taxes au profit de l'Etat.
 Créateur d’emploi : l’assurance crée aussi des emplois à travers le personnel qu'elle
met à sa disposition de façon directe ou indirecte.
 Croissance de l’économie du pays : les compagnies d’assurance utilisent les primes
collectés pour :
 Payer les réclamations et les frais d’accomplissement du métier.
 Réserver le reste pour les pertes futures.
 Investir dans des projets économiques importants.

Conclusion
Dans ce chapitre nous avons mis l’accent sur les concepts de base liés au domaine des
assurances. Nous avons montré également les différentes catégories de l’assurance,
nous avons essayé d’illustrer la contribution essentielle de ce domaine sur le plan social
et économique.

L’étude du domaine des assurances nous permet de présenter la CAAT comme une
entreprise Algérienne spécialisée dans ce domaine, ce qui fera l’objet de la prochaine
partie.

34
Partie II :

Partie pratique
Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil

Chapitre 2 : Etude de l’existant

Chapitre 3 : Analyse des besoins

Chapitre 4 : Conception du système décisionnel

Chapitre 5 : Réalisation du système décisionnel

35
Chapitre 1

Présentation de l’organisme
d’accueil
‘CAAT’

Après avoir fait une synthèse bibliographique sur les systèmes d’information décisionnels et
le domaine des assurances, il est temps de présenter l’entreprise qui nous a accueillis pour
réaliser notre stage dans le cadre du projet de fin d’études.

Ce chapitre contient une présentation de la CAAT ainsi que son organisation.

36
Partie II Chapitre1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’

1. Présentation de la Compagnie Algérienne des Assurances


La CAAT est une Entreprise Publique Économique (EPE)
habilitée à pratiquer toutes les opérations d'assurances des
dommages. C'est une Société Par Actions (SPA) au capital social
de 11.490.000.000DA dont le principal actionnaire est l’État
Algérien. Elle a été créée en 1985, sous forme d'Entreprise
Publique, pour assurer, au départ, tous les risques liés aux
transports maritime, aérien et terrestre.
Figure 10: Siège de la CAAT
La CAAT est l'assureur des grands comptes Algériens privés et
publics.

2. Produits de la CAAT
La CAAT offre les produits suivants à ses clients :

 Produits ‘Automobile’ : qui représentent 40% de la production de la CAAT et


70% des indemnisations. Couvrent tous les risques liés au véhicule (Bris de glace,
Vol, Collision, Accidents corporels…).
 Produits ‘Transport’ : ce sont les produits qui assurent les moyens de transport
aérien, maritime et terrestre et les marchandises transportées.
 Produits ‘IARD’ : ce sont les produits contre les risques liés aux incendies,
accidents et les risques divers qui concernent les entreprises.
 Produits ‘Engineering & Crédits’ : touchent les grands projets d’entreprises,
tels que : les projets de construction, chantiers, les risques informatiques, les
risques d’insolvabilité…
 Produits ‘Risques Simples’ : ce sont les multirisques habitations, professionnels
et catastrophes naturelles.

3. Organisation de la CAAT
La CAAT est scindée en unités régionales autonomes et organisée comme suit :

 Une direction générale qui abrite les directions centrales.

37
Partie II Chapitre1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’

 Des succursales régionales au nombre de sept (3 à Alger, 1 à l’ouest, 2 à l’Est et 1 au


Sud) ont une organisation calquée sur celle du siège de l’entreprise.
 Un réseau de distribution (direct et indirect) rattaché aux succursales, et composé de
154 points de vente répartis comme suit :

 96 AD : Agences Directes
 50 AGA : Agents Généraux d’Assurances
 8 BSD : Bureaux Souscription Directe
De plus la CAAT abrite 15 agences bancaires, qui sont en cours de déploiement
(bancassurance) sur 70 prévues.
Dans le tableau qui suit, nous synthétisons la répartition du réseau de distribution sur
les succursales.

Nb agences
La succursale Nb AGA BSD
directes
Alger I 9 5 0
Alger II 13 9 0
Alger III 17 8 1
Constantine 15 14 1
Oran 19 7 0
Annaba 11 5 5
Ghardaïa/ SUD 12 2 1
Tableau 7: Succursales et Agences de la CAAT

4. Les fonctions de la CAAT


Les principales fonctions de la CAAT sont :
 Les fonctions techniques (production, indemnisation et réassurance) traduites par
les branches suivantes : IARD & Cat Nat, Engineering & Crédit, Automobile et
Transport.
 La fonction financière et comptable.
 La fonction marketing et commerciale.
 La fonction ressources humaines : la CAAT est constituée d’un effectif de 1 655
personnes (dont 80 % dédiées à la clientèle) [Web 05] :

38
Partie II Chapitre1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’

Figure 11: Répartition des ressources humaines de la CAAT- Construit à la base de :


[Web 05]

5. Organigramme de la CAAT
L’organigramme présenté ci-dessus englobe un nombre de directions centrales, où
chacune d’elle est spécialisée dans un domaine particulier.

Directions techniques : ce sont les directions qui se chargent de concevoir les produits
d’assurance et de suivre leurs évolutions sur les volets production et sinistre. Elles
gèrent aussi les dossiers qui dépassent le pouvoir de souscription des agences et des
succursales.

Direction Automobile : s’occupe des produits automobiles.

Direction Risques Engineering et Crédit : s’occupe des produits d’engineering liées à


l’assurance des grands projets (projets de construction, Risques informatiques…), et
l’assurance des risques crédits (assurance contre l’insolvabilité…)

Direction Transport : S’occupe des assurances liées aux transports maritimes, aériens
et terrestres.

Direction IARD & Cat Nat : IARD (Incendies, Accidents et Risques Divers) et Cat Nat
(Catastrophes Naturelles).

39
Partie II Chapitre1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’

Direction Réassurance : ses activités s’étendent à l’ensemble des tâches relatives à la


réassurance en matière de cessions ou d’acceptations de sinistres. Elle travaille en
étroite collaboration avec les structures concernées.

La succursale : la succursale est une entité qui représente l’entreprise à l’échelle d’une
région. Elle constitue une structure d’animation, de contrôle et de suivi de l’ensemble
des activités du réseau qui lui est rattaché.

L’agence : travaille sous la tutelle de la succursale et représente le cœur de la


production car c’est à ce niveau que les contrats d’assurance sont élaborés avec les
clients et les sinistres sont déclarés.
L’agence générale (AGA) : c’est une agence privée appartenant au réseau commercial
indirect de la CAAT. Elle fonctionne de la même façon qu’une agence directe, mais elle
gagne une commission sur chaque contrat signé (affaire apportée).
Pour avoir plus de détails sur les directions liées au PDG et les directions finances,
administratives et de développement, (voir Annexe A).

40
Partie II Chapitre1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’

Figure 12: Organigramme de la CAAT

41
Partie II Chapitre1 : Présentation de l’organisme d’accueil ‘CAAT’

6. Cadre du travail
Nous avons effectué notre stage au niveau de la direction informatique du siège de la
CAAT. Plus précisément au niveau de la sous-direction de développement.

La DSI au niveau du siège est composée de 7 personnes qui assurent son bon
fonctionnement. L’organisation de la direction informatique est donnée comme suit :

Figure 13: Organisation interne de la direction informatique de la CAAT –Siège-

Les activités de la DSI s’étendent à l’ensemble des tâches relatives à :


 La définition de la politique générale de l’entreprise en matière d’informatisation
et d’exécution du plan directeur informatique.
 La mobilisation des ressources et des moyens informatiques.
 La coordination et le contrôle des activités au moyen de procédures établies.
 La conception et l’amélioration du système informatique.
 La maintenance et l’amélioration de l’ERP.

Conclusion
A travers la présentation de CAAT, nous avons voulu donner une idée claire sur sa
structure organisationnelle et son métier, pour introduire la prochaine étape qui est
l’étude de l’existant détaillée dans le chapitre suivant.

42
Chapitre 2

Etude de l’existant
« Les gagnants seront ceux qui restructurent la
manière dont l’information circule dans leur
entreprise. »
Bill Gates1

Avant de réaliser le système d’information décisionnel de la CAAT, nous avons mené une
étude détaillée de son système existant.

Pour cela, nous avons suivi un planning bien défini qui permet d’étudier : son système
d’information, son infrastructure matérielle et l’ensemble de ses applications.

A la fin, nous avons présenté nos critiques sur l’existant selon les manques constatés.

1
C’est un informaticien et entrepreneur américain, pionnier dans le domaine de la micro-informatique

43
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

1. Approche de l’étude de l’existant


Afin d’avoir les bonnes informations et aboutir à une étude claire de l’existant de la
CAAT, nous avons travaillé en collaboration avec la DSI, et voici les sources de nos
informations :

La contribution de la DSI : les employés de la Direction Informatique étaient très


collaboratifs et nous ont expliqués toutes les procédures de fonctionnement au niveau
de la CAAT allant du processus métier jusqu’au processus décisionnel actuel.

Les documents remis : la DSI et la DPIO (Direction de Planification, Contrôle de gestion


et Organisation) ont mis à notre disposition un nombre appréciable de documents utiles.
Ces documents nous ont fournis des informations primordiales pour la suite de notre
travail.

La manipulation de l’ERP : puisque l’ERP représente le système de production et la


source de données principale dans la CAAT, une prise en main de cet ERP était
nécessaire pour nous, afin de comprendre le fonctionnement du système opérationnel et
identifier les données manipulées par l’entreprise sous l’aide des ingénieurs
informatiques.

2. Etude des processus métiers des assurances


La CAAT fournit plusieurs produits d’assurance contre les risques : Automobiles, IARD,
Risques simples et Transport.

Au niveau des agences, il y a plusieurs chargés de clientèles qui utilisent l’ERP CIRIS, ce
dernier assure le traitement opérationnel de la production et des sinistres.

2.1. Processus de production


Un client se rapproche de l’agence, il se met en contact avec le chargé de clientèle pour le
choix d’un produit d’assurance. Le chargé de la clientèle lui établit un contrat
d’assurance pour un objet assuré dans lequel sont mentionnées : les clauses générales
(obligatoires), les clauses particulières qui sont négociables, les garanties d’assurances
qu’il a choisies, et la prime d’assurance qui doit être versée soit au comptant ou par
échéances. Sachant qu’on peut choisir plusieurs garanties dans un même contrat

44
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

d’assurance pourvus qu’elles fassent parties d’une même branche d’assurance. Toutes
les informations sont remplies dans l’ERP CIRIS.

Avenant
Si un client veut changer son contrat d’assurance ou l’annuler, on lui établit un avenant
de police qui peut être :

 Avenant de modification : qui sert à modifier des informations dans le contrat


d’assurance.
 Avenant de résiliation : s’il veut arrêter son contrat d’assurance.
 Avenant de renouvellement : lorsque la date d’échéance du contrat arrive à terme,
le client peut renouveler son contrat.
 Avenant de suspension : lorsqu’un client ne paye pas la prime dans les délais ; le
contrat sera suspendu, ou s’il quitte le pays pour une durée définie.
 Avenant de remise en vigueur : si le client paye sa prime d’assurance et règle ses
retards ou il revient au pays, le contrat sera activé.

Figure 14: Processus de Production

2.2. Processus d’Indemnisation


En cas de sinistre, le client se rapproche de l’agence, le chargé de clientèle lui établit un
dossier de sinistre dans lequel il doit remplir toutes les informations liées au dommage.
Le chargé de clientèle doit suivre le dossier et désigner un expert qui se déplace à
l’endroit du sinistre, établit son rapport et calcule le montant d’indemnisation. Après
l’évaluation de l’expert, le sinistre sera enregistré sur l’ERP CIRIS.

45
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

Si le montant du sinistre dépasse le pouvoir de règlement de l’agence, le dossier sera


réorienté vers la succursale et si le même cas se présente pour cette dernière alors le
dossier sera envoyé à la direction centrale qui décide de son indemnisation ou son rejet.

Figure 15: Processus d’Indemnisation

3. Etude du processus décisionnel actuel


Actuellement, pour que les décideurs de la CAAT aient un aperçu sur l’évolution de
l’activité de l’entreprise, des tableaux de bord statistiques, comprenant tous les chiffres
du trimestre sont établis.

Les tableaux de bord demandés sont élaborés sous Microsoft Excel, comme suit :

 Tableau de bord de production : résume le chiffre d’affaire de l’entreprise par


branche d’assurance, succursale et agence.

46
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

 Tableau de bord d’indemnisation : représente la répartition des indemnisations


payées aux clients par branches, succursales et agences.
 Tableau de bord SAP : résume le nombre et la valeur des dossiers sinistre qui sont
en stock en cours de traitement.
 Tableau de bord des créances : ce sont les montants que doit recevoir la CAAT
durant l’exercice de l’année N.

Les rapports remis aux décideurs sont établis aux périodes suivantes :

 Le 31 Mars de l’année N : remise du Bilan de l’année N-1


 Le 30 Juin de l’année N
 Le 30 Septembre de l’année N
 Le 31 Décembre de l’année N

La DPIO se charge d’élaborer ces rapports manuellement en récupérant les chiffres à


partir de l’ERP, à partir des états (CIRIS ou Excel) remis par toutes les directions
centrales du siège… ensuite elle remplit des fichiers Excel qui vont contenir une
synthèse sur l’activité de l’entreprise durant la période en question.

Les informations communiquées aux décideurs (PDG, Cadres dirigeants, ministère des
finances…) prennent un retard de 3 à 4 mois par rapport à la période .i.e. les rapports
qu’on reçoit au 30 Septembre par exemple, sont celles de Juin de la même année.

47
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

Figure 16: Processus décisionnel actuel

4. Etude applicative
4.1. Les applications logicielles

La CAAT est dotée de plusieurs applications logicielles qui permettent son bon
fonctionnement. Le tableau suivant résume ces différentes applications :

Logiciels Marque Rôles


Il permet la gestion du système opérationnel
ERP CIRIS
métier des assurances.
Système d’exploitation Microsoft Windows Systèmes d’exploitation des serveurs
server server : 2003, 2008, 2012
Système d’exploitation Microsoft Windows : XP, Systèmes d’exploitation des machines clients
client VISTA, ,8
Elle permet la gestion de la ressource humaine
Application RH Date plus de 15 ans
mais présente des bugs
Les dirigeants ont leurs domaines @caat.dz
Messagerie // Par contre les autres employés n’ont pas de
messagerie professionnelle.
Il permet de gérer l’accès aux ressources
Gestion des privilèges Windows Active Directory
réseaux.
Tableau 8: Les applications et systèmes de la CAAT
48
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

4.2. Les applications à acquérir

La CAAT compte acquérir d’autres logiciels pour faciliter sa gestion et son


fonctionnement :

 Système de gestion RH : qui va s’occuper de tous les aspects de gestion de la


ressource humaine de l’entreprise : sociale, paie, recrutement, départ.
 Système de reprise des activités : qui permet de sauvegarder les données de
l’entreprise, les différentes configurations et d’assurer le redémarrage du
système informatique de l’entreprise en cas de problèmes d’interruptions ou de
pannes.
 Système d’information décisionnel : qui fait l’objet de notre projet de fin
d’études.

4.3. Source de données

L’ERP représente la source de données principale, car tout le métier de l’entreprise est
centralisé autour de l’ERP CIRIS. L’environnement de la BDD CIRIS est : Oracle Database.
A côté de cette source, nous rajoutons le fichier Excel contenant les chiffres
prévisionnels de l’année N. Ce fichier est établi par la DPIO chaque début d’année N.

4.4. Etude de l’ERP ‘CIRIS’

Depuis 2012, La CAAT a déployé au niveau du Siège, succursales ainsi que toutes ses
agences, l’ERP CIRIS (Commercial Insurance & Reinsurance Information System) car elle a
ressenti que son système opérationnel devra répondre aux différents besoins. L’ERP
CIRIS a pour objectifs :

 La centralisation des données.


 Une meilleure exploitation des informations de l’entreprise.
 L’homogénéité de l’ensemble des informations nécessaires à la prise de décisions.
CIRIS est un progiciel d’assurance paramétrable, Son noyau a été acheté de l’entreprise
française Infoel S.A et le contenu était développé par l’équipe informatique de la CAAT.
Ce progiciel permet de gérer le système d’information de l’entreprise. Avec la

49
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

manipulation de l’ERP, nous avons pu identifier les domaines autour desquels il est
organisé et les fonctionnalités qu’il assure.

Figure 17: Les fonctionnalités de l’ERP CIRIS

4.4.1. Répartition des rôles CIRIS


Comme déjà évoqué, CIRIS est déployé au niveau de toutes les agences et succursales
liées à la CAAT, les utilisateurs sont répartis en trois groupes :

 Les techniciens : ce sont tous les utilisateurs qui s’occupent des volets contrats
d’assurance ou sinistres.
 Les comptables : ce sont les utilisateurs qui se chargent de tous les aspects de
comptabilité et finances.
 Les administrateurs : c’est l’équipe des développeurs et administrateurs système
qui se trouvent au niveau de la DSI de la CAAT et qui administrent l’ERP : mises à
jour, développement programmes, problèmes de sécurité…

Chaque groupe a ses propres droits d’accès définis par l’équipe d’administrateurs. De
plus, au sein d’un même groupe, on peut avoir des utilisateurs avec des droits différents.

50
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

5. Etude de l’architecture technique de la CAAT


Le parc informatique de la CAAT englobe le matériel et le réseau, ainsi que les
différentes applications installées et nécessaires pour le fonctionnement de son système.

5.1. Infrastructure matérielle


D’après les différentes investigations, le parc matériel de la CAAT est composé de :

Matériel RAM Disque dur Processeur


Serveurs 8 GB 32 GB 1 TB Intel (R) Xeon (R)
Ordinateurs personnels 2GB 8GB 500 GB Pentium 4  i5
Routeurs et Switchs
Firewall
Tableau 9: Infrastructure matérielle de la CAAT

Chaque employé au niveau de l’entreprise est doté d’un ordinateur afin d’effectuer ses
missions. En effet, toutes les opérations liées au métier de l’assurance sont
informatisées.

De plus, le parc informatique est renouvelé tous les 5 à 7 ans vu la bonne qualité du
matériel utilisé qui répond aux besoins de l’entreprise.

5.1.1. Le réseau IP MPLS, VPN


La CAAT a lancé depuis 2011 un projet de mise en place d’un réseau local IP MPLS basé
sur du VPN. La réalisation de ce projet a été confiée à Algérie Telecom qui est arrivé à
100% de couverture.

Ce projet a pour objectif de relier toutes les agences, les succursales et le siège afin de
sécuriser l’échange de données entre eux d’un côté, et avoir un réseau d’entreprise de
bout en bout d’un autre côté.

Mais, jusqu’à présent le VPN n’est pas fonctionnel à 100% ; il existe toujours un grand
nombre d’agences qui n’arrivent pas à se connecter à ce réseau.

5.2. Le processus de consolidation actuel

Nous avons élaboré le schéma suivant pour résumer la méthode adoptée actuellement
pour consolider les données en provenance des agences et succursales.

Lorsque le VPN sera complétement fonctionnel, ce processus sera appliqué chaque fin
de journée pour avoir une BDD consolidée mise à jour.

51
Serveur agence siège
et réassurances
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant
Fin trimestre

Niveau Siège
Serveur
Fin trimestre
d’application CIRIS:
31 Décembre
Serveur
- BDD locale + BDD
d’application CIRIS:
centralisée des
succursales BDD (Année n-1)

Serveur technique Serveur comptable Serveur historique

Serveur technique
Niveau Succursale

Serveur d’application
CIRIS : CIRIS Client n
CIRIS Client n

BDD locale + BDD


centralisée des
Succursale 1 Succursale 7
agences
Niveau Agence

Serveur d’application
CIRIS :

Agence 1 Agence 2 BDD Agence Agence 148

52

Figure 18: Le système actuel de consolidation de données


Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

5.2.1. Explication de l’architecture


Au niveau des agences :

Chaque agence est dotée d’un serveur de BDD CIRIS. On trouve le client CIRIS
(application desktop) installé sur les postes clients. Ces derniers sont liés au serveur via
un réseau filaire selon une architecture Client-Serveur

La version du SGBD est : Oracle 9i.

Au niveau des succursales :

Chaque succursale est dotée d’un serveur qui contient :

 La BDD CIRIS de la succursale sur laquelle travaillent les employés. Elle dispose
de la comptabilité de gestion de la succursale.
 Une base de données centralisée qui regroupe les BDD des agences qui lui sont
liées en plus de sa BDD locale.

La version du SGBD est : Oracle 11g.

Au niveau du siège :

Il y a quatre serveurs qui sont :

 Serveur CIRIS affecté aux techniciens


 Serveur CIRIS affecté aux comptables
 Serveur historique
 Serveur affecté à l’agence siège.

La version du SGBD est : Oracle11g.

Sur les deux serveurs : technique et comptabilité, on trouve sept BDD centralisées issues
des sept succursales à coté desquelles se trouve la BDD du siège.

Généralement, lorsqu’on établit le bilan comptable, le serveur affecté à la comptabilité


est très sollicité afin de corriger les erreurs qui sont détectées aux niveaux des
opérations comptables. Par la suite, les modifications apportées sur la BDD de ce serveur
sont copiées vers le serveur technique.

53
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

En fin de trimestre, on écrase la BDD technique par la BDD comptable pour avoir une
même BDD sur les deux serveurs.

A la fin de l’année, on garde une copie de la BDD centralisée dans le serveur historique
qui est utilisé pour garder l’historique des transactions des années passées jusqu’à
l’année N-1.

5.2.2. Outils de consolidation


A la fin de chaque trimestre, on récupère les différentes sauvegardes des BDD des
agences, qu’on importe au niveau des succursales, par la suite, ces BDD seront envoyées
vers le siège pour la centralisation finale.

Pour réaliser ce travail, il y a deux modes de fonctionnement :

a. Pour les agences et succursales liées au réseau VPN

Les comptables des succursales accèdent directement à distance aux serveurs des
agences qui leurs sont liées, ils utilisent l’ERP CIRIS pour exporter le fichier DMP (Data
puMP) qui contient la BDD entière de l’agence en question.

Au niveau de la succursale, on utilise l’ERP CIRIS pour importer le fichier DMP de la BDD
puis la fusionner avec toute les BDD récupérées des agences. Le résultat final (BDD
succursale) sera exporté par le siège et fusionné avec les autres BDD des succursales.

En cas de mise à jour, on apporte les modifications sur la BDD de l’agence concernée, par
la suite, le nouveau fichier DMP sera récupéré pour écraser les données se trouvant au
niveau de la succursale et du siège.

b. Pour les agences et succursales non encore liées au réseau VPN

On suit la même méthode de récupération et de centralisation des données, mais on


utilise l’application TeamViewer qui permet un accès à distance aux serveurs.

On utilise également TeamViewer pour le contrôle des serveurs et l’assistance à distance


pour régler les problèmes dans les agences ou succursales.

Remarque : L’envoie et la récupération des fichiers DMP entre ces serveurs se fait via le
service FTP (application FileZilla) qui nécessite une connexion ADSL.

La solution FTP est utilisée avec :

54
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

 Les AGA : ces agences ne sont pas concernées par le réseau VPN.
 Les agences directes non encore liées au réseau VPN
 Elle est considérée comme solution de secours, en cas de pannes du VPN.

6. Critique du système existant


D’après l’étude du système existant que nous avons réalisée, nous pouvons porter un
diagnostic sur les problèmes et les anomalies rencontrés par les différents employés.
Nous avons classé ces insuffisances comme suit :

6.1. Problèmes Organisationnels

 L’organisation de la CAAT telle que décrite n’est pas strictement respectée car le
principe de polyvalence est omniprésent dans cette entreprise et ceci du chef de
service jusqu’aux employés.
 Absence d’un recueil de procédures de travail qui décrit en détails les missions de
chaque poste, ce qui a nécessité plus de recherche pour comprendre le métier.
 Absence d’un Helpdesk (application et employé) ce qui engendre une pression
supplémentaire sur les employés de la DSI qui sont très sollicités par mail, FAX et
téléphone.
 La direction IARD de la succursale est sollicitée par les trois directions centrales :
IARD, Engineering et Réassurance, ce qui engendre une très grande charge de
travail sur ses employés car la séparation entre ces directions n’est pas appliquée
au niveau de la succursale.
 Les agents de vente et à cause du nombre important des clients reçus par jour,
commettent des erreurs lors de l’élaboration des dossiers ce qui implique la
reprise du même travail au niveau des succursales et siège.
 Les décideurs ne peuvent pas réagir en temps réel fautes des retards dans la
réception des états statistiques et analytiques.

6.2. Problèmes applicatifs

L’ERP CIRIS pose plusieurs problèmes à savoir :

55
Partie II Chapitre 2 : Etude de l’existant

 Les états analytiques ne répondent pas aux besoins des gestionnaires et


décideurs.
 Les données ne sont pas consolidées ce qui implique un travail supplémentaire
sous Excel pour les décideurs qui doivent recréer leurs propres états.
 Manque de quelques champs et informations au niveau de CIRIS, nécessaires à
l’analyse décisionnelle.
 Des failles de sécurité qui provoquent l’altération de données de façon
involontaire.
 CIRIS n’est pas déployé sur la totalité des directions, d’autres continuent à
travailler manuellement sous Microsoft Excel et Word.

6.3. Problèmes techniques

 Certaines directions et agences ne sont pas dotées de la connexion Internet.


 Les disques durs des agences arrivent à saturation ce qui entraine la non
sauvegarde des images des BDD mises à jour.

Conclusion
L’étude de l’existant représente la base de départ de chaque projet informatique, en
particulier le décisionnel, car c’est à partir de cette étape que nous pourrons préparer
l’étape suivante, qui consiste à mener une analyse des besoins exprimés par les
utilisateurs finaux de ce système. Ce travail nous a permis de combler les insuffisances
et répondre aux besoins à travers le système décisionnel que nous avons réalisé.

56
Chapitre 3

Analyse des besoins


« Le premier pas indispensable pour obtenir
tout ce que vous désirez dans la vie est ceci :
Déterminez exactement ce que vous voulez »

Ben Stein1

L’analyse de besoins est la phase pendant laquelle on identifie les attentes de client afin de
le satisfaire. Dans un projet décisionnel, cette étape est importante pour assurer la réussite
du projet. Kimball l’un des pionniers du décisionnel a proposé une approche de
développement de projet décisionnel menée par les besoins de l’entreprise.

D’où l’intérêt de ce chapitre dans lequel nous allons présenter notre démarche de collecte
des besoins et la liste des différentes analyses décisionnelles définies par les utilisateurs de
notre système décisionnel

1
C’est un producteur cinématographique américain

57
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

1. Démarche de collecte des besoins


Afin de recenser les besoins analytiques des utilisateurs de la CAAT, nous avons opté
pour les trois techniques : les entretiens, la documentation et l’étude des sources de
données car elles assurent des informations fiables et valides.

1.1. Les entretiens

Avant de faire une étude des besoins, la direction informatique nous a définis le
périmètre de notre projet et ceci selon les priorités de l’entreprise. L’organigramme ci-
dessous montre les directions concernées par l’étude des besoins :

Figure 19: Les directions concernées par l'étude des besoins

1.1.1. Réunion d’initiation


Afin de réussir le processus de mise en place de notre nouveau système décisionnel et
encourager les utilisateurs finaux dans l’entreprise à y contribuer, en nous fournissant
les informations dont nous avons besoin et en collaborant lors des interviews, nous
avons commencé nos entretiens par une réunion avec le cadre dirigeant chargé de
développement, à travers laquelle nous avons présenté notre projet.

58
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

Pendant cette réunion programmée avec le cadre dirigeant chargé du développement,


nous avons présenté les objectifs du projet, les étapes de réalisation et les
fonctionnalités primaires à fournir à travers le système décisionnel. La présentation
(Voir Annexe C) a duré 2h 25min, à travers laquelle nous avons relevé plusieurs
remarques et propositions pour bien mener ce projet à terme. Cette réunion nous a
facilités les interviews avec toutes les directions concernées par le projet décisionnel.

1.1.2. Planifier les interviews


Deux jours avant chaque réunion nous prenions un rendez-vous avec la direction
concernée et nous préparions un questionnaire bien spécifique à chacune d’elle (Voir
Annexe C). Le tableau ci-dessous contient le planning des interviews :

La Réunion Date Durée


Le cadre dirigeant de développement 23/ 10/2014 2h et 25 min
La Direction Transport 05/11/2014 2h et 15 min
La Direction Automobile 05/11/2014 1h et 35 min
La Direction Engineering et Crédit 06/11/2014 30 min
La Direction de Planification et Organisation 06/11/2014 45 min
La Direction des IARD 09/11/2014 2h
La Direction Comptabilité et Finance 11/11/2014 30 min
La Succursale ALGER I 12/11/2014 2h 45 min
Agence Dar El Beida 12/11/2014 1h 15min
Tableau 10: Le planning des interviews

1.1.3. Pendant l’interview


Pendant chaque interview, nous avons commencé par présenter notre projet et nous
essayons de montrer aux interviewés leurs rôles essentiels dans la définition des
besoins du moment où ils seront les futurs utilisateurs du système décisionnel. Ensuite,
nous avons abordé le questionnaire pour recueillir leurs besoins en prenant des notes.

1.1.4. Après l’interview


A la fin de chaque interview, nous rédigions un compte rendu détaillé que nous avons
envoyé aux responsables concernés (Voir Annexe C) pour d’éventuelles remarques ou
modifications. Si au bout de deux semaines ne nous recevions aucune remarque, le
compte rendu est validé.

1.2. La documentation

La DSI a mis à notre disposition un cahier des charges technique et fonctionnel


préliminaire pour la mise en place du système d’information décisionnel de la CAAT .Ce

59
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

cahier a été notre premier guide pour réaliser ce projet. La DSI nous a remis aussi
d’autres documents liés au domaine des assurances pour bien comprendre leur métier.
Pour préparer les questionnaires des entretiens, nous nous sommes basés sur le
document « ATTRIBUTIONS DES STRUCTURES » fourni par la DPIO. Ce document nous
a permis de comprendre les missions de chaque direction et leurs sous directions.
Pendant les réunions, les responsables nous ont remis des documents (rapports et
bilans) que nous avons étudiés pour récupérer les informations et les indicateurs qui les
intéressent le plus.

1.3. L’étude des sources de données

Nous avons fait une étude détaillée sur la base de données de l’ERP CIRIS qui est la
source de données officielle de la CAAT. Nous avons identifié les tables et les champs
dont nous avons besoin pour répondre aux exigences des utilisateurs, en collaboration
avec les ingénieurs de la direction informatique et en se référant au manuel de l’ERP
CIRIS et au schéma conceptuel de sa base de données. De plus, nous avons étudié le
fichier Excel contenant les prévisions de la CAAT pour l’année 2014. Ce fichier est
considéré comme notre deuxième source de données.

2. Contraintes rencontrées lors de collecte la des besoins


 Nous avons fait les entretiens dans les meilleures conditions sans aucune contrainte
grâce à la collaboration des responsables qui étaient disponibles pour répondre à
nos questions, définir clairement leurs besoins analytiques et qui ont mis à notre
disposition tous les documents nécessaires pour notre étude.
- Nous avons rencontré une difficulté dans notre étude de source de données à cause
de la codification complexe des tables et des champs de la base de données de l’ERP,
ce qui a nécessité la collaboration étroite des ingénieurs informatiques de la CAAT.

3. Récapitulatif des besoins


D’après notre étude des besoins, nous avons retenu quatre thèmes analytiques qui
sont les suivants :

60
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

 Le suivi de production : c’est le suivi de l’évolution des contrats d’assurance en


chiffre et en nombre. Ce thème sera analysé selon les axes suivants :
 Succursale/ Agence/ Agent (chargé de la clientèle)
 Branche / Produit / Garantie
 Temps (Jour /Mois/Trimestre /Année)
 Assuré /Type Assuré (Entreprise / Particulier)
 Wilaya
 Le suivi de sinistre : c’est le suivi des indemnisations des assurés en chiffre et en
nombre. Ce thème sera analysé selon les axes suivants :
 Succursale/ Agence/ Agent (chargé de la clientèle)
 Branche / Produit / Garantie
 Temps (Jour /Mois/Trimestre /Année)
 Assuré /Type Assuré (Entreprise/Particulier)
 Expert
 Etat de sinistre (Sinistre à payer (SAP) /Sans Suite(SS) ……..)
 Pays /Wilaya /Lieu de sinistre
 Nature Dommage (Corporel/Incorporel) pour la branche automobile
 Le suivi des créances : à travers ce thème, nous voulons suivre l’évolution des
créances. Ce thème sera analysé selon les axes suivants :
 Succursale/ Agence
 Branche/ Produit
 Assuré/ Type Assuré (Entreprise/Particulier)
 Temps (Jour /Mois/Trimestre /Année)
 Le suivi des prévisions : c’est le suivi de prévision des contrats d’assurances en
chiffre et en nombre ainsi que le suivi de prévision des sinistres en chiffre et en
nombre. Ce thème sera analysé selon les axes suivants :
 Succursale
 Branche
 Temps (Trimestre)

Remarque : Les thèmes analytiques et leurs axes seront abordés en détails dans le chapitre
suivant ‘Conception du système décisionnel’.

61
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

4. La solution proposée
La mise en place d’un système décisionnel nécessite l’identification des acteurs
impliqués, les fonctionnalités offertes par le nouveau système et l’architecture globale
de la solution.

4.1. Les acteurs du nouveau système

Nous avons identifié trois acteurs principaux pour notre système décisionnel, qui sont :

 Administrateur du système décisionnel : celui qui s’occupe de la gestion et de


l’administration du système décisionnel au niveau de la DSI.
 Utilisateurs (Décideurs) : ça englobe les directeurs d’agences, les directeurs
régionaux, les directeurs centraux, les cadres dirigeants et le PDG. Chacun d’eux
possède ses propres droits d’accès au système selon le poste occupé et les analyses
spécifiées. Ces décideurs cherchent à avoir des informations agrégées.
 Utilisateurs (Analystes) : regroupe l’ensemble des analystes métiers ou chargés
d’étude qui ont besoins d’aller dans les détails.

4.2. Les spécifications du nouveau système

Après avoir analysé les différents besoins de nos utilisateurs finaux, et avoir classé ces
besoins analytiques par thème, nous allons passer aux différentes spécifications
requises par notre nouveau système décisionnel et qui sont associées aux acteurs définis
ci-dessus. Le tableau ci-dessous contient les principales fonctionnalités de
l’administrateur :

Spécification Description
Créer un groupe Permet d’ajouter un nouveau groupe d’utilisateurs au système.
Modifier groupe Permet de mettre à jour les droits d’accès d’un groupe.
Supprimer groupe Permet de supprimer le groupe.
Ajouter utilisateur à un
Permet de rattacher un utilisateur à un ou plusieurs groupes.
groupe
Modifier utilisateur Permet de mettre à jour les droits d’accès d’un utilisateur.
Supprimer utilisateur Permet de faire disparaitre un utilisateur d’un ou plusieurs
d’un groupe groupes.
Tableau 11: Les spécifications de l'administrateur

Le tableau ci-dessous concerne les fonctionnalités des utilisateurs :

62
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

Spécification Description
Se connecter Permet à un utilisateur de s’authentifier.
Ajouter rapport Permet de créer un nouveau rapport.
Modifier rapport Permet de mettre à jour un rapport déjà créé.
Supprimer rapport Permet d’effacer un rapport déjà créé.
Télécharger rapport Permet d’exporter un rapport à partir du système.
Ajouter ratio Permet d’insérer un ratio dans un rapport
Supprimer ratio Permet de supprimer un ratio dans un rapport
Consulter tableau de bord Permet de visualiser un tableau de bord.
Se déconnecter Permet à l’utilisateur de fermer sa session
Tableau 12: Les spécifications des utilisateurs

4.3. Architecture générale de la solution

Pour répondre aux exigences et besoins de la CAAT, nous avons opté pour une solution
décisionnelle basée sur un entrepôt de données qui sera alimenté à partir de deux
sources de données qui sont : la base de données de l’ERP CIRIS sous Oracle et le fichier
Excel des prévisions.

Nous avons utilisé un processus ETL pour extraire les données à partir de leurs sources
.Ces données subissent une série de transformations avant qu’elles soient chargées dans
l’entrepôt de données.

Enfin, nous avons mis en place un tableau de bord ainsi qu’un outil d’analyse OLAP. Ces
outils permettront aux utilisateurs finaux d’exploiter les données stockées dans
l’entrepôt.

Figure 20: L'architecture globale de la solution décisionnelle

Nous avons proposé cette solution car :

63
Partie II Chapitre 3 : Analyse des besoins

 L’ETL est le processus adéquat pour homogénéiser et intégrer les données de


l’entreprise issues de deux sources différentes. A travers ce processus nous assurons
que les données insérées dans l’entrepôt de données sont de bonne qualité et
conformes aux besoins d’affichage dans le tableau de bord et l’outil d’analyse OLAP.
 L’entrepôt de données est le meilleur moyen pour centraliser les données de
l’entreprise, issues de deux sources différentes, traitées avec un historique de
plusieurs années. De plus, un DW permet de stocker des données organisées par
thèmes analytiques métiers de l’entreprise tout en suivant une modélisation simple.
 L’analyse OLAP est un moyen intéressant qui permet d’accélérer les analyses
poussées suivant plusieurs axes. De plus, il permet de préparer et stocker des calculs
nécessaires pour les tableaux de bord sans revenir à l’entrepôt de données.
 Le tableau de bord est un outil facile à manipuler, de plus, il permet d’avoir une vue
synthétique sur l’état à analyser.

Conclusion
L’analyse des besoins nous a permis de définir l’ensemble des fonctionnalités requises
dans notre nouveau système décisionnel.

Nous avons proposé un système décisionnel basé sur un entrepôt de données dont nous
allons définir le schéma conceptuel dans le prochain chapitre.

64
Chapitre 4

Conception du système
décisionnel
« Un entrepôt de données ne s'achète pas, il se
construit. »
Bill Inmon

Le système décisionnel que nous avons réalisé au profit de la CAAT est basé sur la
centralisation des données dans un Data warehouse (Entrepôt de données), qui sera par la
suite la source d’alimentation des outils d’analyse BI (OLAP et Tableau de bord).

Selon l’approche de [KIMBALL et al, 2013], la conception d’un data warehouse repose sur
la représentation en étoile et ses dérives.

Dans ce chapitre, nous allons, dans un premier lieu, détailler la conception du Data
Warehouse du système à réaliser. Par la suite, nous donnerons la conception de l’ETL qui
assure le traitement et le chargement des données à partir des deux sources (ERP CIRIS et
Fichier EXCEL des prévisions). En dernier, nous présenterons la conception du cube OLAP
et la conception du tableau de bord.

65
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

1. Conception du Data Warehouse


1.1. Démarche de la conception du DW

Pour proposer un schéma conceptuel du Data warehouse du système décisionnel, nous


nous sommes basés sur les besoins exprimés par les utilisateurs de la CAAT et ceci selon
l’analyse présentée dans le chapitre précédent.

Cette analyse nous a menés à identifier quatre thèmes analytiques. Par la suite, nous
avons réalisé la matrice d’architecture en bus décisionnel (Bus Matrix) et nous avons
défini les dimensions puis les faits liés à chaque thème.

Cette matrice nous a permis de faire l’intersection entre les faits et les dimensions. Par
la suite nous avons défini les attributs de chaque dimension pour répondre aux besoins
en axes d’analyse. Puis, nous avons identifié les mesures à inclure dans chaque table des
faits. En dernier, nous avons établi le schéma en étoile de chaque table des faits.

Selon [KIMBALL et al, 2013], le processus de modélisation d’un DW passe par 4


étapes :

1. Sélection du processus métier à modéliser à travers la table des faits donnée.


2. Identification du grain (niveau de granularité) qui donne la signification de chaque
ligne dans la table des faits.
3. Identification des dimensions liées à la table des faits.
4. Identification des faits (mesures) à inclure dans la table des faits.

1.2. Les schémas en étoile

a. Thème 1 : Suivi de la Production

* Processus métier : Le processus métier sur lequel repose cette analyse est la
Production dans les assurances (Voir Processus de production). Cette analyse permet
de suivre l’évolution du chiffre d’affaire en nombre et en valeur selon plusieurs axes
d’analyse (par Client, Branche, Agence…). Ce thème comprend deux schémas :

66
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

a.1. Schéma : Suivi de Production par Produit

* Grain : Chaque ligne dans la table des faits ‘Suivi-ProductionProduit’ représente un


nouveau Produit assurée dans un Contrat d’assurance d’un Client donné au niveau d’une
Agence et établi par un Agent à une date donnée.

* Dimensions : Ce thème est analysé selon les dimensions suivantes :

 Agence
 Agent
 Produit
 Date (Date Effet, Date Emission, Date Echéance)
 Client Entreprise
 Client Particulier
 Type Contrat

*Faits (Mesures cumulables) : Les mesures cumulables nécessaires pour l’analyse


dans cette table des faits sont :

 Prime de police
 Coût de Police
 Fond de Garantie
 Coût du Timbre Fiscal
 Taxe sur la Valeur Ajoutée
 Droit de Timbre
 Réduction

*La table des faits : Suivi-ProductionProduit

Type
Nom d’attribut Désignation
d’attributs
Id_Agence Clé étrangère de l'agence qui a fourni la police
Id_Agent Clé étrangère de l'agent qui a établi la police
Id_Particulier Clé étrangère du client assuré de type particulier
Id_Entreprise Clé étrangère du client assuré de type entreprise
Clés Id_Produit Clé étrangère du produit assuré
étrangères Id_TypeContrat Clé étrangère du type de contrat
vers DateEmission Date de création de la police d’assurance
dimensions La date où l’objet assuré commence à être garanti par la
DateEffet
Compagnie
La date où l’objet assuré n’est plus garanti par la
DateEchéance
Compagnie.
Faits non Clé naturelle de la police.
Clé_Police
cumulables
PrimeProduit La prime à payer par garantie
Faits CP Le coût de police
cumulables FGA Le fond de garantie
TF Le coût du timbre fiscal

67
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

TVA La taxe sur la valeur ajoutée


DT Le droit de timbre
Réduction La réduction appliquée sur la prime d’une branche.
Tableau 13: Table des faits 'Suivi-ProductionProduit'

*Le schéma en étoile

Figure 21: Schéma en étoile ‘Suivi de Production par Produit’

a.2. Schéma : Suivi de Production par Garantie

* Grain : Chaque ligne dans la table des faits ‘Suivi-ProductionGarantie’ représente une
nouvelle Garantie assurée dans un Contrat d’assurance d’un Client donné au niveau
d’une Agence à une date donnée.

68
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

* Dimensions : Ce thème est analysé selon les dimensions suivantes :

 Agence
 Garantie
 Date
 Client Entreprise
 Client Particulier
 Type Contrat

*Faits (Mesures cumulables) : La mesure cumulable nécessaire pour l’analyse dans


cette table des faits est :

 Prime par Garantie

*La table des faits : Suivi-Production

Type
Nom d’attribut Désignation
d’attributs
Id_Agence Clé étrangère de l'agence qui a fourni la police
Clés Id_Particulier Clé étrangère du client assuré de type particulier
étrangères Id_Entreprise Clé étrangère du client assuré de type entreprise
vers Id_Garantie Clé étrangère du détail garantie assurée
dimensions Id_TypeContrat Clé étrangère du type de contrat
DateEmission Date de création de la police d’assurance
Faits non Clé naturelle de la police.
Clé_Police
cumulables
Faits La prime à payer par garantie
PrimeGarantie
cumulables
Tableau 14: Table des faits 'Suivi-ProductionGarantie'

*Le schéma en étoile

Figure 22: Schéma en étoile ‘Suivi de Production par Garantie’


69
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

b. Thème 2 : Suivi de Sinistre

*Processus métier : Le processus métier sur lequel repose cette analyse est
l’Indemnisation dans les assurances (Voir Processus d’indemnisation). Cette analyse
permet de suivre l’évolution de déclaration des sinistres (nombre de sinistres) ainsi que
le montant des indemnisations selon plusieurs axes (Branche, Garantie, Expert…)

*Grain : Chaque ligne dans la table des faits ‘Suivi-Sinistre’ représente une Garantie liée
à un Produit indemnisée après un sinistre survenu dans un Lieu de Sinistre, déclaré par
le Client au niveau d’une Agence et traité par un Agent, évalué par un Expert à une date
donnée.

*Dimensions : Ce thème est analysé selon les dimensions suivantes :

 Agence
 Agent
 Produit
 Garantie
 Client Entreprise
 Client Particulier
 Expert
 Opération Sinistre
 Pays Sinistre
 Lieu Sinistre
 Nature Dommage
 Date (Date Survenance, Date Déclaration, Date Opération)

*Faits (Mesures cumulables) : Les mesures cumulables nécessaires pour l’analyse


dans cette table des faits sont :

 Montant indemnisé
 TVA

*Table des faits : Suivi-Sinistre

Type
Nom d’attribut Désignation
d’attribut
Id_Agence Clé étrangère de l'agence où le sinistre est déclaré.
Id_Agent Clé étrangère de l'agent
Id_Entreprise Clé étrangère du client assurée de type entreprise
Clés
Id_Particulier Clé étrangère du client assurée de type particulier
étrangères
Id_Expert Clé étrangère de l'expert qui intervient sur le sinistre
des
dimensions Id_OpérartionSinistr Clé étrangère de l'opération effectuée sur le sinistre
e
Clé étrangère de la nature de dommage indemnisé pour
Id_NatureDommage
la branche automobile.

70
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Id_Garantie Clé étrangère de la garantie concernée par le sinistre


Id_Produit Clé étrangère du produit concerné par le sinistre
Clé étrangère du pays de provenance de sinistre pour la
Id_Pays
branche Transport.
Clé étrangère du lieu (commune) où le sinistre s’est
Id_LieuSinistre
déroulé
DateDéclaration Date de déclaration du sinistre auprès de l’agence
DateSurvenance Date réelle de la survenance du sinistre
DateOpération Date quand le sinistre est réglé par l’entreprise
La clé naturelle du sinistre qui est : « clé police+ numéro
Faits non Clé_Sinistre
de série »
cumulables
MotifOpération Le motif désignant si le sinistre est clôturé
Le montant à payer pour chaque garantie indemnisée
Faits Montant
lors d’un sinistre.
cumulables
TVA Taxe sur Valeur Ajoutée
Tableau 15: Table des faits 'Suivi-Sinistre'

71
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

*Le schéma en étoile

Figure 23: Schéma en étoile ‘Suivi de Sinistre’

c. Thème 3 : Suivi des créances

*Processus métier : Le processus métier sur lequel repose cette analyse est la
*Production dans les assurances (Voir Processus de production). Cette analyse est
proposée pour suivre l’évolution des créances de l’entreprise selon plusieurs axes
(Agence, Client, Période…) et avoir une idée sur l’état financier de l’entreprise à court et
moyen termes.

*Grain : Chaque ligne dans cette table des faits ‘Suivi-Encaissement’ représente le
montant encaissé par chaque Client à une Date donnée pour une Branche donnée auprès
d’une Agence à une date donnée.

72
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

*Dimensions : Ce thème est analysé selon les dimensions suivantes :

 Agence
 Client Entreprise
 Client Particulier
 Branche
 Date (Date Encaissement)

*Faits (Mesures) : La mesure cumulable nécessaire pour l’analyse dans cette table des
faits est :

 Montant encaissé

Les créances sont calculées dans le cube OLAP (voir 3.2. Les Groupes de mesures)

*Table des faits : Suivi-Créances

Type d’attribut Nom d’attribut Désignation


Id_Agence Clé étrangère de l'agence
Id_Entreprise Clé étrangère du client de type entreprise
Clés étrangères des
dimensions Id_Particulier Clé étrangère du client de type particulier
Id_Branche Clé étrangère de la branche
DateEncaissement Date de réception de l’encaissement
Faits non
Cle_Encaissement Clé naturelle de l’encaissement
cumulables
Fait cumulable MontantEncaissé Montant encaissé par un client.
Tableau 16: Table des faits 'Suivi-Créances'

*Le schéma en étoile :

Figure 24: Schéma en étoile ‘Suivi des Créances’


73
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

d. Thème 4 : Suivi des prévisions

*Processus métier : Les processus métiers sur lesquels repose cette analyse sont : la
*Production et l’Indemnisation dans les assurances (Voir Processus de production
et Indemnisation). Ce thème d’analyse assure la comparaison des chiffres réalisés par
rapport aux chiffres estimés par l’entreprise au début de chaque année.

*Grain : Chaque ligne dans la table des faits ‘Suivi-Prévision’ représente le chiffre
d’affaire de Production ou l’indemnisation des Sinistres prévus en nombre et en valeur
pour chaque Branche et pour chaque Agence au début de chaque Trimestre.

*Dimensions : Ce thème est analysé selon les dimensions suivantes :

 Agence
 Branche
 Date (Date début trimestre)
 Type prévision

*Faits (Mesures) : Les mesures cumulables nécessaires pour l’analyse dans cette table
des faits sont :

 Montant
 Nombre

*Table des faits : Suivi-Prévision

Type
Nom d’attribut Désignation
d’attribut
Id_Agence Clé étrangère de l'agence.
Clés étrangères Id_Branche Clé étrangère de la branche concernée par la prévision.
vers Clé étrangère du type de la prévision (Production ou
dimensions Id_TypePrévision
Sinistre)
DatePrévision C’est la date du début de trimestre de la prévision.
Montant La valeur estimée du chiffre d’affaire ou d’indemnisation
Faits
Le nombre estimé du contrat d’assurance ou de sinistres
cumulables Nombre
déclarés.
Tableau 17: Table des faits 'Suivi-Prévision'

74
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

*Le schéma en étoile :

Figure 25: Schéma en étoile ‘Suivi des Prévisions’

1.3. Bus Matrix

Dans cette matrice, nous résumons le lien entre les tables des faits et les dimensions.

Thèmes Suivi de Suivi de


Suivi de Suivi des Suivi des
Production Production
Sinistre Encaissements Prévisions
Dimensions par produit par garantie
Agence X X X X X
Agent X X
Client Entreprise X X X X
Client Particulier X X X X
Produit X X
Garantie X X
Branche X X
Type contrat X X
Expert X
Opération sinistre X
Lieu Sinistre X
Pays Sinistre X
Nature dommage X
Type prévision X
Date X X X X X
Tableau 18: Matrice en bus décisionnel du système décisionnel

75
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

1.4. Les dimensions du système

Dans ce tableau, nous présentons en détails la signification de chaque dimension ainsi


que ses attributs et leurs désignations.

Dimension Agence c'est la dimension qui désigne l'agence ou la succursale liée au siège.

Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs


Id_Agence Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Clé_Agence Clé naturelle de l’agence 101, 205, 308…
Nom_Agence Nom de l'agence. Succursale ALGER I, Agence Dar
El Beida…
Type_Agence Le type de l’agence qui peut être l’un Succursale, Agence locale,
des trois types. Agence générale.
Wilaya Le nom de la wilaya où se trouve Alger, Annaba, Oran…
l’agence
Id_Succursale Clé réflexive vers la clé de l’agence 1, 2, 3…7
(une succursale est une agence).
Dimension Agent c'est la dimension qui désigne un agent (chargé de clientèle) au niveau de
l'agence.
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_Agent Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Code_Agent Clé naturelle de la dimension FBOUDISSA…
Nom_Agent Nom et prénom de l'agent Fouad Boudissa…
Type_Agent type de l'agent (Technicien ou technicien, comptable.
Comptable)
Dimension Produit c'est la dimension qui représente le produit d'assurance lié à une branche

Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs


Id_Produit Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Clé_Produit Clé naturelle de la dimension AN01, BG01…
Nom_Produit Nom descriptif du produit d'assurance Corps d'Aéronefs, Bris de glace…
Branche La branche à laquelle le produit est liée Corps d'aéronefs, vol en coffre…
GrandeBranche La grande branche regroupant les sous Branche Automobile, Branche
branches Transport…
Dimension Garantie c'est la dimension qui représente une garantie d'assurance.

Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs


Id_Garantie Clé de substitution de la dimension 1, 2, …
Clé_Garantie Clé naturelle de la dimension ANPTO, BLCC…
Nom_Garantie Nom descriptif de la garantie Perte Totale, Courses Et
Croisières…
Dimension Branche c'est la dimension qui représente la branche d'assurance

Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs


Id_Branche Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Clé_Branche Clé naturelle de la dimension AN, BG…
Nom_Branche Nom descriptif de la branche Corps d'aéronefs, vol en coffre…

76
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

d'assurance
GrandeBranche La grande branche qui contient les Branche Automobile, Branche
sous branches. Transport…
Dimension c'est la dimension qui représente un client de type Entreprise assurant un
ClientEntreprise objet au niveau de la compagnie
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_Entreprise Clé de substitution de la dimension 1, 2…
Clé_Entreprise Clé naturelle de la dimension 102, 207…
RaisonSociale_Entrep Le nom de l'entreprise. Sonatrach, Algerie Telecom…
rise
Type_Client Le type d’assuré ‘Entreprise’ Entreprise.
Dimension c'est la dimension qui représente un client de type Particulier assurant un
ClientParticulier objet au niveau de la compagnie
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_Particulier Clé de substitution de la dimension 1, 2.
Clé_Particulier Clé naturelle de la dimension 1004, 18574…
Nom_Particulier Nom et prénom du client GUESMI Abdelkader…
Sexe Le sexe du client Féminin, Masculin
Tranche_Age La tranche d’âge à laquelle appartient <20, [20-30],…,>60
le client
Type_Assure Le type d'assuré ‘Particulier’ Particulier
Dimension Type c'est la dimension désignant le type du contrat d'assurance élaboré:
contrat avenant de changement, résiliation, contrat…
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_TypeContrat Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Clé_TypeContrat Clé naturelle de la dimension M, N, R.
TypeContrat Type du contrat de police (Avenant de Modification, Résiliation,
modification, résiliation...) Nouvelle affaire.
Dimension Expert c'est la dimension qui regroupe tous les Experts qui interviennent pour
évaluer les sinistres.
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_Intermediaire Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Clé_Intermediare Clé naturelle de la dimension 3070, 437…
Nom_Intermediaire Nom et prénom de l'expert BENDIBA Elias, HAMAICI
Mohamed….
Dimension Nature c'est la dimension représentant le type de dommage dans un sinistre, cette
Dommage dimension concerne la grande branche automobile.
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_NatureDommage Clé de substitution de la dimension 1, 2
Clé_NatureDommage Clé naturelle de la dimension M, C
Nature Nature du dommage Matériel, Corporel
Dimension c'est la dimension qui représente une commune dans la wilaya où le
LieuSinistre sinistre s’est déroulé.
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_LieuSinistre Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…

77
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Clé_LieuSinistre Clé naturelle de la dimension 1, 2, 3…


Nom_LieuSinistre Nom de la commune El-Biar, Hassiba Ben Bouali,
kouba…
Wilaya La wilaya à laquelle appartient la Alger, Annaba, Biskra…
commune (lieu de sinistre)
Dimension c'est la dimension utilisée pour connaitre la provenance d'un sinistre lié à
Pays Sinistre la grande branche Transport.
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_Pays Clé de substitution de la dimension. 1, 2, 3…
Clé_Pays Clé naturelle de la dimension AE, BG…
Nom_Pays Nom du pays Emirats Arabes Unis, Bulgarie…
Dimension c'est la dimension qui englobe toutes les opérations liées au règlement d'un
Opération sinistre sinistre
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_OpérationSinistre Clé de substitution de la dimension 1, 2, 3…
Clé_Operation Clé naturelle de la dimension 101, 102…
Nom_OpérationSinistr Nom de l'opération du sinistre, chaque Evaluation Initiale, Evaluation
e ensemble d’opération donne un état de Assuré.
sinistre (Réglé, en attente, repris…)
Classe_Opération La classe à laquelle appartient une Clôture, Payement, Reprise…
opération sur sinistre
Dimension Type C’est la dimension qui contient les types des prévisions.
prévision
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_TypePrévision Clé de substitution de la dimension 1, 2.
Libellé_TypePrévision Type de la prévision effectuée : Production, Sinistre
Production ou sinistre.
Dimension Date c'est la dimension qui est utilisée pour l'analyse temporelle
Nom d’attribut Désignation Ex. Valeurs
Id_Date Clé de la date 1980-07-23
Date_Nom La date entière mercredi, juillet 23 1980
Année Le calendrier d’année Calendrier 1980
Semestre La désignation du semestre Semestre 2, 1980
Trimestre La désignation du trimestre Trimestre 3, 1980
Mois La désignation du mois juillet 1980
Jour_de_l’année L’ordre de jour dans l’année 205
Jour_du_semestre L’ordre de jour dans le semestre 23
Jour_de_trimestre L’ordre de jour dans le trimestre 23
Jour_de_mois L’ordre de jour dans le mois 23
Mois_de_l’année L’ordre du mois dans l’année 7
Mois_du_semestre L’ordre du mois dans le semestre 1
Mois_du_trimestre L’ordre du mois dans le trimestre 1
Trimestre_de_l’année L’ordre du trimestre dans l’année 3
TrimestreDuemestre L’ordre du trimestre dans le semestre 1
Semestre_de_l’année L’ordre du semestre dans l’année 2
Tableau 19: Les attributs des dimensions

78
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

2. Conception de l’ETL
Pour réaliser un processus d’ETL, une conception préalable doit être faite pour montrer
la logique suivie pour le chargement de données dans le DW à partir des deux sources.

Le processus d’ETL conçu permet de faire un chargement initial et incrémental sur les
nouvelles données ou les données qui ont subi un changement.

Le chargement initial du DW se fait une seule fois au début, lorsqu’on alimente le


système pour la première fois. Par la suite, on ne fait que des chargements incrémentaux
qui sont planifiés.

Lorsqu’on lance le chargement, on commence d’abord par les tables de dimensions, si


elles sont bien chargées on passe au chargement des tables des faits pour respecter les
contraintes de clés étrangères dans les tables des faits.

La particularité du chargement incrémental réside dans le fait qu’on ne charge que les
lignes modifiées ou rajoutées dans la source.

Notre ETL permet la gestion des erreurs et des échecs du processus.

Le schéma suivant montre la logique de notre ETL :

79
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Figure 26: Processus ETL du système décisionnel de la CAAT

2.1. ETL sur les tables de Dimensions

Pour charger les données dans les tables de dimensions, on doit faire attention à son
type. Dans notre système, nous avons deux types de dimensions à évolution lente.

Les dimensions de Type 1 : Pour insérer une ligne dans cette dimension, nous vérifions
si elle existe déjà dans le DW, si elle existe, nous vérifions si elle a subi des modifications
pour la mettre à jour dans le DW tout en écrasant l’ancienne valeur. Sinon, on insère la
nouvelle après une série de traitements. Dans notre système toutes les dimensions sont
de type 1 sauf les dimensions Agence et Agent.

Les dimensions de Type 2 : La capture de changement de données pour ce type de


dimensions se fait à travers la technique d’historisation et ceci en utilisant des dates de
Début et de Fin pour chaque ligne dans les tables, tels que :

80
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

 La DateDébut : correspond à la date du chargement de la ligne dans la table de


dimension.
 La DateFin : correspond à la date où cette donnée a été modifiée dans la source.

Donc, avant d’insérer une ligne, on vérifie si elle existe déjà dans la table de dimension, si
elle existe, nous vérifions si elle est modifiée pour créer une nouvelle ligne en précisant
sa DateDébut et nous précisons la DateFin pour l’ancienne ligne. Si elle n’existe pas, on
doit la rajouter dans la dimension tout en précisant sa DateDébut. Dans notre système,
il y a deux dimensions de type 2 qui sont : Dimension Agence et Dimension Agent.

Et voici ces deux schémas qui résument la procédure.

Figure 27: Processus de chargement de données dans les dimensions Type 1

81
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Figure 28: Processus de chargement de données dans les dimensions Type 2

2.2. ETL sur les tables des Faits

Pour charger les données dans une table des faits, on doit prendre seulement les lignes
susceptibles d’être changées au niveau de la source et ceci grâce à la Date de Clôture
comptable qui est spécifiée au niveau de la source, cette date permet, lorsqu’elle est
désignée, de ne plus modifier cette ligne dans la source.

Pour les lignes où la date de clôture comptable n’est pas encore atteinte, on doit vérifier
leur existence au niveau du DW, sinon on l’insère après une série de traitements. Si elle
existe, on vérifie si une modification a été faite pour la mettre à jour au niveau du DW.

Le schéma suivant résume la procédure :

82
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Figure 29: Processus de chargement de données dans les tables des faits

2.3. ETL sur le fichier Excel des prévisions

La deuxième source de notre système c’est le fichier Excel des prévisions qui est
structuré comme suit :

Figure 30: Forme du fichier des prévisions

83
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Ce fichier tel qu’il est fourni ne peut pas être exploité, ce qui nous a menés à proposer
une nouvelle conception de ce fichier qui servira par la suite lors du chargement de ses
données. La nouvelle conception est la suivante :

Feuille 1 du fichier Excel : Chiffres prévisionnels

Dans cette feuille, chaque ligne de la matrice désigne le chiffre prévisionnel à produire
ou à indemniser par succursale et pour chaque branche d’assurance pour l’exercice à
venir.

Feuille 2 du fichier Excel : Nombres prévisionnels

Dans cette feuille, chaque ligne de la matrice désigne le nombre prévisionnel des polices
d’assurance ou des sinistres déclarés par succursale et pour chaque branche
d’assurance.

Dans chaque feuille, la matrice a la forme suivante :

 Colonne 1 : Branches assurées


 Colonne 2 : Trimestre 1
 Colonne 3 : Trimestre 2
 Colonne 4 : Trimestre 3
 Colonne 5 : Trimestre 4
 Colonne 6 : Agence
 Colonne 7 : Type Prévision

2.4. Les traitements appliqués

Après avoir analysé les données provenant des sources, nous avons défini une stratégie
de traitement de ces données que nous résumons dans les points suivants :

 Définition des clés de substitution : pour remplacer les clés naturelles et être
indépendant de la source.
 Changement et unification des types de données : pour assurer la compatibilité
entre la source et le DW.
 Formatage de date (AAAA-MM-JJ)
 Remplacer les ‘Null’ par des valeurs par défaut
 Elimination des doublons
84
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

 Normalisation de la casse des chaines de caractères.


 Formatage des valeurs numériques

2.5. Stratégie de gestion des erreurs

Afin de gérer les erreurs pouvant survenir, nous suivons une stratégie qui consiste à
créer une table au niveau du DW qui va contenir les messages d’exécution d’ETL avec la
date et l’heure. En cas d’erreur, l’administrateur recevra une notification par mail.

Les lignes posant des problèmes lors de chargement dans le DW seront stockées dans
une autre table dans le DW pour que l’administrateur puisse régler les problèmes liés
uniquement à ces lignes, puis relancer l’ETL sur ces lignes.

De plus, en cas d’échec de l’ETL lors de son exécution, nous avons pensé à mettre en
place une stratégie qui consiste à reprendre l’ETL à partir de son point d’échec sans
reprendre tout le processus et ceci pour assurer une meilleure performance de ce
processus.

3. Conception des cubes OLAP


Après la conception du processus ETL, nous passons à la conception des cubes OLAP.

Notre système repose sur une conception (MOLAP). Les calculs et les indicateurs
agrégés ainsi que les analyses seront représentés par un schéma MOLAP.

Pour notre cas, et afin de répondre aux analyses requises par les utilisateurs, nous avons
conçu un seul cube OLAP qui contient toutes les mesures. Un seul cube suffit car toutes
les analyses sont liées entre elles et les indicateurs et ratios sont calculés en se basant
sur différentes mesures.

3.1. Les hiérarchies

Nous avons élaboré les hiérarchies suivantes pour répondre aux besoins des clients :

Hiérarchie Modélisation
«Branche-Produit » Produit Branche  Grande branche
« Date » Jour  Mois  Trimestre  Semestre  Année
« Wilaya- Lieu sinistre » Lieu sinistre Wilaya
«Type agence – Agence » Agence  Type Agence

85
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

« Wilaya –Agence » Agence  Wilaya


« Type client-Client » Client Type Client (Entreprise, Particulier)
« Type agent-Agent » Agent  Type Agent
Figure 31: Les hiérarchies du cube OLAP

3.2. Les groupes de mesures

Dans cette partie, nous allons définir les groupes de mesures nécessaires pour l’analyse.

Groupe de mesure Les mesures calculées


- CA par produit
Groupe Production
- Taux de participation d’une branche au CA total.
par produit
- Evolution du CA par produit
Groupe Production - CA par garantie
par garantie - Evolution du CA par garantie
- Sinistre : clôturés définitivement, Repris, Sans suite, en suspend, Réglés.
- Indemnisation
- Recours aboutis, estimés
Groupe Sinistre - Ratio Recours
- Taux de participation d’une branche à l’indemnisation totale.
- Evolution de l’indemnisation
- Ratio S/P
- Encaissement
Groupe Créances - Créances
- Evolution des créances
- CA prévisionnel
Groupe Prévision
- Indemnisation Prévisionnel
Tableau 20: Les groupes de mesures du cube OLAP

NB. Les mesures citées ci-dessus sont en nombre et en valeur.

3.3. Les KPI

Les KPI définis sont :

 Taux de réalisation en CA : taux de réalisation par rapport aux prévisions.


 Taux de réalisation en Indemnisation : taux de réalisation par rapport aux
prévisions.

Ces KPI sont en nombre et en valeur.

86
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

4. Conception du Tableau de Bord


Les utilisateurs finaux du système décisionnel seront dotés d’un tableau de bord qui leur
permettra de faire leurs analyses déjà spécifiées dans le chapitre ‘Analyse des besoins’.

Le tableau de bord est destiné à toutes les directions concernées par le système
décisionnel, et chacune d’elle aura le même modèle et les mêmes indicateurs et ratios
avec des niveaux de détails différents.

Pour pouvoir proposer une conception de ce tableau de bord, nous avons pris les
objectifs en commun de toutes les directions.

4.1. Démarche de conception du tableau de bord

Nous avons suivi une démarche basée sur l’approche GIMSI [FERNANDEZ 2008] qui se
base sur :

1. Identification des processus métiers à intégrer dans le tableau de bord, et ceci en


se basant sur les résultats de notre analyse des besoins.
2. Identification des objectifs en communs de toutes les directions concernées par le
système décisionnel, puis nous les avons classés par ordre de priorité, ensuite
nous avons sélectionné les plus prioritaires en accord avec la direction
informatique et les autres directions.
3. Définition d’un nombre d’indicateurs exploitables, liés à chaque objectif et qui
aident les décideurs à réagir. Par la suite nous avons récupéré leurs formules.
4. Proposition d’un modèle claire (maquette) de tableau de bord.

4.2. Le tableau de bord de la CAAT

Le tableau de bord comprend trois grands volets qui sont :

 La production : regroupe les indicateurs et ratios utiles pour l’analyse de


production de l’entreprise par axes d’analyse.
 Les sinistres : regroupe les indicateurs et ratios utiles pour l’analyse
d’indemnisation des clients de l’entreprise par axes d’analyse.
 Les créances : ce volet permet de voir les créances de l’entreprise selon
différents axes.

87
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Chaque indicateur ou ratio répond à un objectif stratégique pour la direction en


particulier ou l’entreprise en générale.

Ce tableau résume les indicateurs à inclure dans ces tableaux de bord, leurs formules
ainsi que leurs objectifs :

Volet
Objectif Indicateur ou Ratio Formule de calcul
d’analyse
Améliorer le taux de Taux de réalisation CA réalisé/ CA prévisionnel
réalisation CA en CA
[CA (N)- CA (N-1)]/ CA (N-
Augmenter le CA Evolution du CA
Production

1)
Taux de participation
Augmenter le CA d’une branche au CA CA branche/ CA total
par branche total

Le client le plus Min (Indemnisation)/Max


Fidéliser ses clients
rentable (CA) par client
Taux de réalisation Indemnisation réalisé/
Minimiser le taux de
en Indemnisation Indemnisation prévisionnel
réalisation en Indemnisation
[Indemnisation (N)-
Evolution des Indemnisation (N-1)]/
Minimiser les sinistres
Indemnisations Indemnisation (N-1)

Taux de participation
Sinistre

d’une branche à Indemnisation branche/


Minimiser les sinistres
l’Indemnisation Indemnisation totale
par branche
totale

Recours aboutis/
Suivre le recouvrement de Taux de
Recours estimés
recours recouvrement

Minimiser les dépenses de Sinistre /


Sinistre/Production
l’entreprise en termes (CA + recours aboutis)
(S/P)
d’indemnisation
(CA+TVA+TF+FGA+DT)
Suivre les créances de
- Montant encaissé
Créances

l’entreprise Créances

Maximiser les créances de Evolution des [Créances (N)- Créances (N-


l’entreprise créances 1)]/ Créances (N-1)
Tableau 21: Les indicateurs et ratios du tableau de bord

88
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Pour calculer ces indicateurs et ratios, nous nous basons sur les données insérées dans
le Data Warehouse. Ces calculs se font au niveau du cube OLAP.

4.3. Modèle de tableau de bord de la CAAT

Après avoir défini tous les indicateurs utiles pour la prise de décision, nous présentons
un modèle simplifié du tableau de bord que nous avons réalisé.

Le schéma suivant illustre le tableau de bord de la production au niveau du siège :

Figure 32: Modèle d'un tableau de bord de production au niveau siège

Notre tableau de bord est composé de 4 zones :

1. Zone qui permet d’analyser le CA par succursale ou agence ou agent, représenté


par un tableau synthétique.
2. Zone qui contient un graphe en bâtons qui donne le CA réel et prévisionnel par
succursale ou le CA réel par agence ou agent.
3. Zone qui donne un camembert de la répartition du CA par branche
4. Zone qui propose un graphe d’évolution du CA sur les 12 mois et par branches.

Ce modèle du tableau de bord est conçu de la même manière pour le cas d’analyse
des indemnisations et des créances mais les indicateurs et ratios affichés changent.

89
Partie II Chapitre4 : Conception du système décisionnel

Les tableaux de bord que nous avons réalisés sont de deux types :

1. Tableau de bord statiques : les indicateurs et les données affichés sont figés
2. Tableau de bord paramétrable : le décideur a la possibilité de choisir les données
à afficher dans son tableau de bord selon le besoin, et il peut descendre dans les
détails.

Conclusion
A travers ce chapitre, nous avons vu en détails la conception du système décisionnel de
la CAAT.

La réalisation de ce système en utilisant les différents outils d’implémentation et de


déploiement fera l’objet du prochain chapitre.

90
Chapitre 5

Réalisation du système
décisionnel
« Tout ce que l’esprit peut concevoir, tout ce en
quoi il peut croire, il peut aussi le réaliser»
Napoleon Hill1

Après avoir présenté la conception de notre système décisionnel dans le chapitre précédent,
nous abordons dans ce chapitre sa réalisation. Ce chapitre traite l’aspect technique de
notre projet décisionnel c.-à-d. que nous allons détailler les outils de développement pour
chaque composant (Data Warehouse, ETL, OLAP et Tableau de Bord), et nous allons
proposer une architecture physique pour déployer ce système et nous finirons par quelques
consignes appliquées pour assurer la sécurité du système.

1
C’est un auteur américain spécialiste dans le domaine du développement personnel.

91
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

1. Les exigences techniques


Pour réaliser notre Système d’Information Décisionnel, nous avons pris en considération
les contraintes techniques définies dans le « Cahier des charges technique et
fonctionnel pour la mise en place du Système d’Information Décisionnel de la
CAAT » remis par le promoteur et nous avons aussi suivi les directives imposées par la
DSI. Ces exigences sont :
Pour les postes clients
 Système d’exploitation: Windows XP, Windows Vista, Windows 7 ou Windows 8.
 Microsoft Office Excel: 2010 ou 2013.
 Navigateur Web: Internet Explorer, Firefox ou Google Chrome.

Pour le poste Serveur


 Système d’exploitation : Windows Server 2012.
 Environnement de développement : Microsoft SQL Server Business
Intelligence Suite 2012 (Entreprise Edition)
Ce tableau résume l’ensemble des composants de la Suite Microsoft BI que nous avons
utilisés pour développer notre solution :

Réalisation du DW Microsoft SQL Server 2012.


Développement d’ETL Microsoft SQL Server Integration Services (SSIS)
Réalisation du cube OLAP Microsoft SQL Server Analysis Services(SSAS)
Réalisation du Tableau de bord Microsoft SQL Server Reporting Services(SSRS)
Tableau 22: Les outils de développement

Ces outils seront abordés plus en détail dans le prochain paragraphe.

2. Présentation des outils de développement


 Microsoft SQL Server Management Studio 2012
C’est un environnement qui fournit des outils permettant de
configurer, de surveiller et d'administrer les instances de SQL
Server. Il fournit également des outils permettant de déployer les
bases de données et les entrepôts de données. [Web 12]

92
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

 Microsoft SQL Server Integration Services (SSIS)


C’est une plateforme qui permet d’extraire les données à
partir de plusieurs sources de données et les charger dans
plusieurs destinations. Elle comprend un ensemble riche de
tâches et de transformations intégrées ainsi que des outils
pour construire et exécuter les packages d’un projet SSIS. [Web 13]

 Microsoft SQL Server Analysis Services(SSAS)


C’est un outil qui fournit des fonctions OLAP permettant de
concevoir et de gérer des structures multidimensionnelles qui
contiennent des données agrégées provenant de différentes
sources de données. [Web 14]

 Microsoft SQL Server Reporting Services(SSRS)


C’est une plateforme qui fournit des fonctionnalités complètes
de création de rapports de type interactif, tabulaire, graphique
ou libre à partir de différentes sources de données (XML,
relationnelles et multidimensionnelles). Elle intègre des
fonctionnalités de programmation qui permettent de
personnaliser la création des rapports. [Web 15]

3. Réalisation de la solution
Pour réaliser le système décisionnel de la CAAT, nous sommes passés par quatre phases
d’implémentation qui sont :

1. L’implémentation du DW
2. L’implémentation de l’ETL
3. L’implémentation du cube OLAP
4. L’implémentation du Tableau de bord

3.1. Implémentation du DW

Nous avons utilisé SQL Server 2012 pour créer notre entrepôt de données
« PFE_CAAT_DW» sous un format relationnel correspondant aux schémas en étoile
présentés dans le chapitre précédent.

93
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

Chaque fait est représenté par une table des faits qui est associée à plusieurs tables de
dimensions à travers des clés étrangères (clés de substitution des dimensions)

Figure 33: Schéma d’une table des faits sous SQL Server 2012

3.2. Implémentation de l’ETL

Nous avons utilisé SSIS pour développer notre processus ETL. Nous avons créé deux
packages :

 Le premier package contient les traitements appliqués sur les données récupérées à
partir de la source de données Oracle 11g de l’ERP CIRIS.
 Le deuxième package contient les traitements appliqués sur les données issues du
fichier Excel des prévisions.

Dans un package, nous avons créé deux types de flux : flux de contrôle et flux de
données.

94
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

Le flux de contrôle s’occupe de gérer l’exécution des tâches définis dans les flux de
données.

Figure 34: Flux de contrôle sous SSIS de l’ETL réalisé

Le flux de données contient le processus ETL appliqué pour remplir chaque table des
faits ou dimensions, allant de la source de données, passant par la séquence des
transformations à appliquer et arrivant à la destination des données après traitement
(DW). L’outil SSIS offre la fonctionnalité de gestion des erreurs à travers la
journalisation et les flux d’orientation des erreurs.

95
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

Figure 35: Flux de données sous SSIS d’un ETL sur une dimension

Figure 36: Flux de données sous SSIS d’un ETL sur une table des faits

3.3. Implémentation du cube OLAP

Nous avons utilisé SSAS pour développer un seul cube OLAP dans lequel nous avons créé
une vue sur la source de données, les dimensions d’analyse, les mesures et les KPI. Nous
avons défini les différentes hiérarchies pour faciliter la navigation dans le cube.

96
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

Figure 37: Le cube OLAP sous SSAS 2012

Pour que les utilisateurs finaux du système décisionnel puissent analyser dans les
détails la situation de l’entreprise, nous leurs avons donnés accès en lecture au cube
OLAP à travers Microsoft Excel.

Il suffit de créer une connexion au cube, et selon les droits d’accès, l’utilisateur peut faire
les analyses voulues de la manière qu’il préfère, tout en créant des tableaux croisés
dynamiques, des graphes… et voici une capture de cette analyse OLAP.

97
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

Figure 38: Rapport OLAP sous Excel

3.4. Implémentation du Tableau de bord

Arrivant à la réalisation du tableau de bord, nous avons utilisé l’outil SSRS. Ce dernier
propose une palette de différents outils (Matrice, graphes, indicateurs…) qu’on peut
insérer directement dans la zone du rapport.

Pour remplir ces composantes par les données, il suffit de spécifier des requêtes MDX
(Multidimensional Expressions) pour récupérer les données à partir du cube OLAP.

Après avoir élaboré les différents tableaux de bord, il faut les déployer sur le serveur de
rapports sous SSMS pour les afficher sur le navigateur web par la suite.

La capture ci-dessus montre un exemple de tableau de bord de production pour PDG.

98
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

Figure 39: Modèle de tableau de bord de production au niveau PDG

4. Architecture Technique du système décisionnel


Pour déployer notre système décisionnel nous avons besoin de deux serveurs : Serveur
de BDD et Serveur d’application.
Le Serveur de BDD fonctionne sous Windows Server 2012 dans lequel nous hébergeons
notre DW sous SQL Server 2012. Ce serveur s’occupe également d’exécuter le processus
d’ETL chaque vendredi à partir du minuit car le système sera libre pendant le weekend.
Seul l’administrateur du système décisionnel peut contrôler ce serveur et gérer le DW
ainsi que le processus ETL, ceci pour garantir un haut niveau de sécurité de données.
Le Serveur d’application fonctionne sous Windows Server 2012 dans lequel nous allons
héberger notre cube OLAP ainsi que le serveur de Reporting. Ce serveur est accessible
par les utilisateurs finaux via un navigateur web comme suit:

99
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

 Les chargés d’études (Analystes métiers) ont accès au serveur OLAP pour élaborer
les rapports d’analyse sous Excel.
 Les directeurs centraux, les sous directeurs, les cadres dirigeants et le PDG ont accès
aux tableaux de bord élaborés par SSRS. De plus, ils ont la possibilité d’accéder au
serveur OLAP en utilisant Excel s’ils veulent avoir plus de détails.
L’ensemble de ces utilisateurs passent par un serveur d’authentification (Annuaire
LDAP) 1qui est déjà fonctionnel au niveau de la CAAT.
Le schéma suivant résume l’architecture technique de notre solution.

Figure 40: Architecture technique du système décisionnel de la CAAT

Les performances recommandées pour les deux serveurs (de BDD et d’application) sont
les suivants :

Serveur de BDD Serveur d’application


RAM 32 GO 32 GO
Processeur 2,0 GHz ou plus, 64bits 2,0 GHz ou plus, 64bits
Disque dur 1 TO (4043 MO pour les 500 GO (4043 MO pour les
fonctionnalités du SSIS et fonctionnalités du SSAS et
SSMS) SSRS)
Système de fichier NTFS NTFS
Tableau 23: Les performances des serveurs

Ces performances sont définis pour :

1
Etude de l’existant Architecture technique

100
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

 Supporter l’accès parallèle des utilisateurs à ce système décisionnel. Leur nombre


est estimé à 100 utilisateurs (siège, succursales et agences confondus).
 Prendre en charge l’évolution de la taille du DW. Cette évolution est estimée à
10% de sa taille initiale, chaque année (selon le rapport de gestion de la CAAT).

5. Sécurité du Système Décisionnel


On ne peut pas mettre en place un système décisionnel sans penser à l’aspect sécurité.
La sécurité est un moyen capital pour assurer la confidentialité du système réalisé.
Pour notre cas, nous avons opté pour deux niveaux de sécurité :

5.1. Sécurité de données

 Effectuer des sauvegardes hebdomadaires du DW sur le serveur et sur un disque


externe, et ceci chaque Vendredi à 22h après la fin de l’ETL, pour garder une image
sur la nouvelle version du DW. Ce traitement se fait via l’agent SQL server.
 L’ancien backup du DW sera supprimé le Samedi à 01h du matin après la
sauvegarde de la nouvelle version du DW, pour libérer de l’espace. Ce traitement se
fait via l’agent SQL server.
 Equiper le serveur de BDD et serveur d’application par des disques RAID 5 pour la
duplication des données, cet aspect de sécurité assure la disponibilité des données.
 Les données sont présentées aux utilisateurs selon les postes qu’ils occupent, i.e. un
utilisateur ne peut voir que les données produites à son niveau et liées à son métier,
et ceci grâce au mécanisme de gestion des droits d’accès assurée par l’outils SQL
server BI suit 2012.
 Mise en place des mécanismes de gestion des erreurs et des exceptions lors de
déploiement de l’ETL grâce à l’outil SSIS intégré dans SQL Server BI Suite afin
d’assurer la restitution de la bonne donnée.

5.2. Sécurité des applications

 Gérer les droits d’accès des utilisateurs aux applications de restitution de données
par le serveur d’application en exploitant les comptes d’annuaire LDAP.

101
Partie II Chapitre5 : Réalisation du système décisionnel

 Limiter l’accès au serveur de données à l’administrateur du système décisionnel qui


doit s’authentifier en double par une authentification Windows et un compte de SQL
server.
 Renforcer la sécurité des serveurs par l’installation d’antivirus et l’activation du
pare-feu.
Quant à la Sécurité de Réseau, cette dernière est garantie grâce à l’utilisation du réseau
VPN de l’entreprise qui permet de créer une liaison réseau privée sécurisée entre le
siège de la CAAT, ses succursales et agences.

Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté l’architecture technique de la solution
décisionnelle ainsi que les outils de développement qui respectent les contraintes
techniques imposées par la DSI et le cahier des charges. Afin de protéger ce système
décisionnel nous avons proposé quelques mécanismes de sécurité.

102
Conclusion
générale

103
Conclusion Générale

La CAAT est une entreprise spécialisée dans le métier des assurances. Cette entreprise
évolue dans un environnement hostile à cause des différents changements auxquels elle
est exposée.

Pour survivre, la CAAT doit disposer des informations nécessaires pour prendre les
décisions. C’est pourquoi elle a lancé un projet de réalisation d’un système
d’informations décisionnel, qui nous a été confiés comme projet de fin d’études.

Dans ce mémoire de projet de fin d’études intitulé « Conception & Réalisation d’un
Système d’Information Décisionnel pour la CAAT », nous avons exposé notre
solution. Nous avons organisé notre travail en deux parties.

Dans la première partie nous avons présenté une synthèse bibliographique sur les
systèmes d’information décisionnels, les entrepôts de données et les outils de
restitutions et d’analyse de données, comme nous avons présenté le domaine métier des
assurances. Notre objectif dans cette partie étant de comprendre les concepts de base
liés à notre domaine du travail, pour pouvoir entamer la deuxième partie qui est la
partie pratique, dans laquelle nous avons proposé notre solution décisionnelle .Cette
solution consiste à :

1. Concevoir un Entrepôt de données (DW) pour centraliser les données de la CAAT. Sa


conception est donnée par les schémas en étoile suivants : Suivi de Production (Par
Produit, Par Garantie), Suivi de Sinistre, Suivi des créances et Suivi des prévisions.
Ces cinq schémas permettent de mesurer l’activité de l’entreprise en Production et
en Indemnisations en chiffre et en nombre, puis de comparer les réalisations aux
prévisions de l’année.
2. Développer un processus d’ETL qui permet de :
 Extraire les données à partir des deux sources (BDD Oracle de l’ERP CIRIS et le
fichier Excel des prévisions).
 Effectuer une série de transformations sur les données extraites afin de les
standardiser.
 Charger les données transformées dans l’entrepôt de données.
3. Créer un cube OLAP que nous avons exploité pour créer des analyses
multidimensionnelles agrégées et rapides.

104
Conclusion Générale

4. Développer un tableau de bord de deux types : statique et paramétrable pour offrir


aux décideurs une meilleure visibilité sur l’activité de l’entreprise en termes de
production et de sinistre.
5. Utiliser Microsoft Excel pour accéder aux données du cube multidimensionnel, afin
que les analystes métier aient un outil d’analyse détaillée de l’activité de l’entreprise,
selon leurs propres besoins.

Nous avons abouti à cette solution après avoir étudié le système existant de la CAAT et
les différents besoins de ses décideurs à travers les interviews que nous avons menées.
Et pour développer notre solution décisionnelle, nous avons utilisé la technologie de
Microsoft SQL Server BI Suite 2012. Cette technologie inclut plusieurs composants à
savoir : SQL server pour l’entrepôt de données, SSIS pour l’ETL, SSAS pour OLAP et SSRS
pour le tableau de bord.

Cette expérience du projet de fin d’études était amplement enrichissante, car elle nous a
permis d’affronter un nouveau monde celui des entreprises et donc de compléter notre
formation d’ingénieur en informatique par une expérience professionnelle. De plus, nous
avons acquis plus d’expérience concernant la gestion de projet et le travail en équipe.
Nous avons également appris un nouveau métier celui des assurances et de nouveaux
concepts dans le domaine des systèmes décisionnels. Et en dernier, nous avons eu
l’opportunité d’apprendre la manipulation d’un nouvel outil de développement comme
Microsoft BI Suite.

Perspectives
Comme perspectives de notre système, nous proposons de :

 Publier les tableaux de bord et les rapports d’Excel sur un portail collaboratif comme
SharePoint.
 Déployer l’architecture technique proposée dans la réalisation au niveau de
l’entreprise.
 Former les utilisateurs sur le nouveau système.
 Intégrer les données des autres directions, comme la réassurance quand l’ERP sera
déployé à leur niveau, et la direction des ressources humaines.

105
Références Bibliographiques et Webographiques

Références bibliographiques

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CISSE Université Dakar Bourguiba, 2007
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2014
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Fragmentation dans la conception logique et physique d’un Entrepôt de
Données. Thèse de doctorat en informatique. France : Université de
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[BOUALI et al, 2014] BOUALI M. MEZIANE K. Conception et Réalisation d’un Data Warehouse
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[BOUQUIN 2003] BOUQUIN H. Le contrôle de gestion. France: Edition P.U.F, 2003
[CCSF 2010] CCSF Secrétariat général. Comité Consultatif du Secteur Financier.
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[CHOUDER 2007] CHOUDER L. Entrepôt Distribué de Données. Thèse de magistère en
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[DADDI-HAMMOU 2010] DADDI HAMMOU M. Analyse du comportement du consommateur dans
le marché algérien des assurances. Mémoire de fin de cycle en commerce
et marketing. Alger : ENSSEA (EX INPS), 2010
[DEARBORN 2003] Dearborn Financial Services. Insurance Fundamentals, Dearborn Career
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[ENCINAS 2005] ENCINAS SERNA M.T. Entrepôts de données pour l’aide à la décision
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[FERNANDEZ 2008] Fernandez A. Les nouveaux tableaux de bord des managers : le projet
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Informatique. France : Ecole Supérieure d’Informatique CESI EXIA, 2012
[ROUX 1991] ROUX F J. Infocentre pourquoi ? Comment?. France : Eyrolles, 1991
[SAPORTA 2012] SAPORTA G. Introduction au Data Mining et à l’apprentissage statistique.
Paris : Chaire de Statistique Appliquée & CEDRIC, CNAM, 2012

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https://msdn.microsoft.com/fr-fr/library/ms159106.aspx > (Consulté le 06.05.2015)

109
Annexe A

110
1. Les directions de la CAAT
a. Directions Développement : ce sont les directions qui s’occupent de définir la
politique de la compagnie en matière d’organisation et de vente.

Direction Planification, contrôle de gestion et Planification : Elle représente le centre


de système d’information car elle récupère tous les bilans et les états des différentes
directions, elle les consolide puis elle les remet à la direction générale.

Direction Réseau commercial : définit la politique de l’entreprise en matière de


distribution de produits et la gestion du réseau commercial.

Direction marketing : définit la politique générale de l’entreprise en matière de


marketing, communication et développement de produits d’assurance.

b. Directions administration et finances

Direction des finances et comptabilité : analyse la situation financière de l’entreprise


et participe à l’élaboration du plan de financement sur le court, moyen et long terme.

Direction des Ressources humaines : elle définit les postes et les procédures de travail

Direction formation : elle met en application le programme de formation arrêté par


l’Entreprise.

Direction des Moyens et du Patrimoine : elle gère les ressources logistiques


l’Entreprise.

Direction des Placements et Participation : elle définit la stratégie de placements de


l’entreprise et à la stratégie de participations.

c. Directions liées Au PDG

Conseillers : ont pour missions l’assistance au PDG dans les domaines de la


représentation vis-à-vis des institutions externes et de la coordination des structures
internes.

Sous-direction Sécurité Préventive : a pour missions de mettre en place les systèmes de


sécurité des biens et des personnes les plus adaptés pour l’entreprise.

111
Direction d’audit : est chargée de contrôler le fonctionnement interne de l’entreprise en
élaborant un programme d’audit qui touche toutes les activités de la CAAT.

Inspecteur Général : est chargé de la programmation des missions d’inspection en


matière de contrôle de l’ensemble des actes de gestion, de la régularité des opérations
du réseau, de la bonne application des lois et procédures internes.

2. Les organigrammes de la succursale et de l’agence


a. Succursale

Figure 41: Organigramme d'une succursale

b. Agence

Figure 42: Organigramme d'une agence

112
Annexe B

113
1. Planning de travail
Le planning a été défini et validé en collaboration avec notre promoteur et notre l’encadreur comme suit :

Figure 43: Planning de notre projet de fin d’études

114
Annexe C

115
1. La présentation pour le cadre dirigeant
Nous présentons quelques capture de la présentation faite pour le cadre dirigent de
développement.

2. Les comptes rendus des interviews


Dans la suite de cette annexe, nous allons présenter les différents comptes rendus des
interviews que nous avons réalisées dans le cadre de collecte des besoins.

116
Questionnaire de Réunion N° xx

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.

Date : jj/mm/2014 Rapporteur(s) : LANASRI Dihia


Heure début : hh :mm BEKKOUCHE Selma
Heure fin : hh :mm
Direction visitée : Direction de …..

Interviewés Poste occupé Email

Objectifs de la réunion : Avoir des informations sur le système existant


Identifier les besoins en décisionnel

Questions/Réponses

Questions détaillées

4.5. Existant

 Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de votre direction ?


 Quelle-sont les responsabilités liées à votre poste ?
 Quels-sont les autres directions ou acteurs avec qui vous travaillez ?
 Quelles vos sources de données ? Est-ce qu’elles-sont fiables ?
 Les données obtenues répondent-elles à vos besoins ?
 Comment récupérer les données pour la prise de décision ? Sous quelle forme ?
 Comment fonctionne le système décisionnel actuel ?
 Pouvez-vous nous remettre des exemples d’états ?

4.6. Besoins

 Pouvez-vous nous définir vos besoins analytiques ?


 Quel sont les indicateurs, ratios et axes d’analyse que vous semblent pertinent ?
 Qu’est ce vous attendez du future système décisionnel ?

4.7. Ratios et KPI


 Ratio : Sinistre/ production
 Segmentation client :
Particulier/Entreprise
Tranche d’Age
Sexe
 Chiffre d’Affaire(CA) par :
Wilaya
Client
Produit
Garantie
 Evolution de CA
 Evolution des indemnisations

117
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception & Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.
Interview n° : 01
Date : 05/ 11/ 2014
Heure : 10 :00 – 12 :15
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Direction : Direction Transport

Interviewés Poste occupé


Mr. TAHI Mustapha Directeur central de transport
Mr. NAIT KACI Chef de service étude et statistique
Mr. TABOURI younès Chargé d’étude production
Mr. SEMCHEFINE Ishak Chargé d’étude sinistre

Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
de besoins.
La direction centrale de transport joue deux rôles différents :
En tant que direction central classique : qui est sollicitée par les différentes directions des succursales pour : la tarification…
Et en tant que grande agence : qui gère les grand clients (CNAN, ENTNV, IPROC…) qui souscrivent de grands risques de
transport, émet les grands contrats d’assurances, paye les honoraires d’avocats et experts ...
Autant que direction centrale de Transport :
La direction doit rester en veille sur toute l’activité de la branche Transport, pour cela, les états en production et sinistre récupérés à
partir de CIRIS sont transmis via un courrier mensuellement et trimestriellement par les succursales vers le service d’étude et
statistique. Ce dernier se charge de faire la sommation de tous les états. Cette méthode est adoptée depuis 2013 et avant ça se faisait
par Excel.
Au niveau du service Etude et statistiques, on utilise Excel pour faire la sommation, la consolidation et élaborer les états remis au
directeur central et à la DPO.
Les sources de données utilisées sont assez fiables pour la prise de décision bien que les chiffres exacts à 100% soient obtenus en fin
de l’exercice comptable de l’année N.
De plus, la direction centrale de Transport travaille en collaboration étroite avec la direction Réassurance pour la déclaration de
sinistres importants. Et avec la DPO pour la remise des bilans.
Problèmes signalés :
La direction souffre du non consolidation des états prévenant des succursales ce qui engendre une charge de travail supplémentaire.

Documents remis

- Etat mensuel des sinistres transports : octobre 2014


- Bordereau détail production –codes ministériels (CIRIS 2014)
- Production assurance transport au 30/09/2014.

Alger, le 05/11/2014

118
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 02
Date : 05/ 11/ 2014
Heure : 14 :00 – 15 :35
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Direction : Direction Automobile

Interviewés Poste occupé


Mr. BERRANEN Youssef Directeur central de l’automobile
Mr. BERREZEG Karim Chef de service adjoint
Mme. DAOUDI Fella Cadre d’étude
Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
des besoins.

La procédure actuelle adoptée pour la collecte des informations et la remonté des états, se déroule comme suit :

Depuis 2013, toutes les informations ne sont saisies qu’aux niveaux des agences en utilisant l’ERP CIRIS, que ce soient les contrats
d’assurances, les avenants ou même toutes les modifications ou annulations possibles. Par la suite, les agences établissent les
différents états en utilisant CIRIS qu’elles envoient à la succursale. Cette dernière se charge de consolider les informations en
prévenance des agences et puis elle les envoie à la direction centrale par mail.

Au niveau de la direction centrale, les chargés d’études, récupèrent ces informations et les exploitent en utilisant leurs propres
modèles de tableaux conçus par Excel et qui répondent à leurs besoins d’analyse.

En cas de problème, on peut accéder directement à l’agence ou succursale concernée via TeamViewer qui est installée au niveau de la
direction.

Les bilans établis sous Excel seront remis à la DPO, DFC et même le PDG.

Problèmes rencontrés :

Les états produits par CIRIS ne répondent pas complétement et aux besoins de la direction.

De plus, des informations très pertinentes à la prise de décision ne sont pas disponibles.

Documents remis

- Bilan automobile 2013

Alger, le 05/11/2014

119
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 03
Date : 06/ 11/ 2014
Heure : 10 :00 – 10 :30
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Direction : Direction Engineering et Crédit

Interviewés Poste occupé


Mme. YANAT Soraya Directrice centrale engineering et crédit
Mr. HALOUI Djamel Sous-directeur central engineering et crédit

Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
de besoins.

Cette direction s’occupe de gérer :

1. L’engineering qui est la production et les sinistres liés aux risques de construction :
Tous risques informatiques
Tous risques chantiers
Bris de machine
Perte d’exploitation après bris de machine…
2. Le crédit qui est l’assurance contre l’insolvabilité

Cette direction assiste les agences et les succursales quand il s’agit des sinistres complexes qui dépassent leurs pouvoirs.

Chaque fin d’année, les agences et les succursales transmettent le bilan de 31/12 à la direction par mail. Les données de bilan sont
extraites à partir de CIRIS .Ces donnée sont généralement fiables. En cas de problème, la direction sollicite la succursale, cette
dernière contacte l’agence pour comprendre la source de problème.

Cette direction travail en collaboration avec les directions réassurance et DPO.

Les contrats de cette direction ne sont pas renouvelables, dès que le projet est terminé, le contrat sera fermé.

Le Réglage sinistre doit se faire pendant 1 mois à partir du compte rendu remis par l’expert. Si la durée est dépassée la direction doit
payer des pénalités au client.

Cette direction traite rarement les recours qui concernent beaucoup plus le volet crédit.

Documents remis
//

Alger, le 06/11/2014

120
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 04
Date : 06/ 11/ 2014
Heure : 13 :30 – 14 :15
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Direction : Direction Planification et Organisation et Contrôle de gestion (DPO)

Interviewés Poste occupé


Mr. TOUATI Karim Chargé d’étude
Mme. KADIK Sihem Chef de service
Mme. OUROUA Nassima Directrice centrale

Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
des besoins.
Niveau organisationnel : Les employés doivent maitriser toutes les activités de cette direction planification, organisation et contrôle
de gestion. Avoir un employé polyvalent est une nécessité pour assurer la continuité du travail.
Afin de s’autoévaluer, la DPO envoi un canevas aux succursales et agences. Ce canevas contient des paramètres de gestion technique
et financière à savoir le taux de la réalisation de la production et de sinistre en chiffre et en valeur. Ces statistiques permettent
d’évaluer les écarts par rapport aux objectifs définis à la fin de l’année précédente et de corriger certaines prévisions si les écarts
sont jugés importants.
Après avoir reçus les canevas remplis, la DPO effectue une consolidation par succursale et par branche. Ces chiffres sont transmis
vers la direction générale pour les discuter pendant le conseil de la direction qui se déroule une fois par an généralement fin d’année
et qui regroupe les directeurs des succursales, les directeurs techniques, les cadres dirigeants et le PDG. Pendant cette réunion un
rapport de conseil est rédigé et les prévisions de l’année N+1 sont établies.
La DPO élabore des tableaux de bord trimestriels sous Excel pour suivre l’évolution des chiffres d’affaire par agence et succursale qui
utilisent l’ERP CIRIS comme source de données.
La DPO s’occupe du réaménagement de l’organisation quand cela est imposé par la direction et validé par les auditeurs externes.
La DPO envoi un représentant qui assiste au CNA (Conseil National des Assurances) pour rester en veille et savoir ce qui se passe
dans les marchés des concurrents.
La DPO est une direction qui travaille avec toutes les directions car sa mission principale est l’échange de l’information.
Problèmes rencontrés :
Les états de CIRIS ne répondent pas au format des tableaux de bord de la DPO
Les employés en dessous des directeurs de service ne sont pas postés.

Documents remis

- Canevas 2015
- CAAT 2006-2012
- PLAN 2015 SUCSUD
- Présentation Projet de Plan 2014-CA
- Projet.plan 2014
- tab 2005-2011

Alger, le 06/11/201

121
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 06
Date : 09/ 11/ 2014
Heure : 14 :00 – 16 :00
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Direction : Direction IARD & Cat Nat

Interviewés Poste occupé


Mme. TOUATI Naila Directrice centrale IARD
Mme. BACHA Cherifa Secrétaire principale IARD

Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
de besoins.

On nous a expliquées clairement la procédure de travail adoptée par la direction IARD tout en se basant sur le ‘Guide de gestion’ qui
décrit en détail toutes les taches qu’il faut effectuer dès la naissance du contrat au niveau de l’agence. On a également mis l’accent sur
le pouvoir de règlement d’un sinistre qui est censé être respecté par les agences et succursales.

Cette direction consacre un temps considérable pour la reprise de travail qui doit être fait par les agences ou les succursales. Elle
effectue une étude plus approfondie sur ces dossiers avant de les accorder.

Problèmes signalés :

CIRIS est un outil intéressant qui offre des états mais sans la consolidation ce qui engendre un autre travail qui est la sommation
pour avoir une vue globale sur les chiffres réalisés.

En dernier, nous avons découvert qu’un poste de chargé d’études et statistiques manque or c’est un poste important pour
l’établissement des différents types d’analyses nécessaires à la prise de décisions.

Documents remis
//

Alger, le 09/11/2014

122
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 07
Date : 11/ 11/ 2014
Heure : 11 :00 – 11 :30
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Direction : Finances et comptabilité

Interviewés Poste occupé


Mme. BELHADI Wahiba Directrice centrale finances et comptabilité

Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
des besoins.

La procédure actuelle adoptée pour assurer le bon fonctionnement de la direction est bonne, de plus tous les postes sont respectés et
les taches sont biens effectuées.

Depuis 2013, toutes les informations et les états dont ils ont besoin sont récupérés à partir de CIRIS qui est une source fiable
d'informations.

La direction finance et comptabilité récupère les états des succursales qui sont envoyés trimestriellement ou semestriellement et
même annuellement, et la direction elle-même est chargée de remettre des états trimestrielle et annuel à la direction générale et au
ministère des finances algériens.

Documents remis
- Documents des Ratios dont ils ont besoin
Alger, le 11/11/2014

123
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 08
Date : 12/ 11/ 2014
Heure : 9 :30 – 12 :15
Lieu : CAAT –DSI- Bir Mourad-Rais Alger
Succursale : Alger I
Interviewés Poste occupé
Mr. HOUAS Sous-Directeur de succursale Alger I
Mr. ALLEM Ahmed Chef de département IARD
Mme. LEFKIR Chef de département Automobile
Mr. MEFTAH Abd El Hakim Chef de département Transport
Mr. SIDI MAMAR Hakim Chef de service Transport

Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette direction ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons visité la direction et les départements suivants : IARD, Transport et Automobile.
A chaque fois que nous entrons dans un bureau (Département), nous commençons notre discussion par la présentation du projet de
mise en place du système d’information décisionnel au profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette
réunion tout en précisant l’importance de la définition des besoins pour la réalisation d’un bon produit.
Le sous- directeur de la succursale :
Le problème se pose au niveau de CIRIS qui ne répond pas complétement à leurs besoins en matière de production, de plus, les états
qui sont générés ne suffisent pas pour la prise de décision. En dernier, un sérieux problème d’organisation est remarquable au
niveau de la succursale.
La succursale a des obligations vis-à-vis de la direction générale qui consiste à remettre trimestriellement des rapports et des états.
Le département IARD :
On a insisté sur les manques trouvés au niveau de CIRIS. Le chef de département est trop sollicité par Fax en envoyant à chaque fois
les états par les agences.
Ce département englobe : IARD, Engineering et Risques Simples, du coût, il est lié :
- Aux agences qui leur envoient les contrats des clients et c’est à lui de revoir tout avant de les faire passer. De plus, plusieurs
agences travaillent sur Excel pour avoir leur propres états selon leurs besoins ces derniers seront envoyés vers ce département
par courrier.
- Aux directions centrales IARD, Engineering et Réassurances en signalant un grand problème avec la réassurance car l’échange de
l’information ne se fait pas à temps.
Les besoins qu’on a spécifiés sont les suivants :
 Les contrats à placer dans la réassurance selon la valeur assurée.
 Consolidé par branche : prime et sinistre
Département automobile :
Les agences envoient des états mais qui ne sont pas complet car CIRIS manque de quelques informations utiles pour eux. De plus,
l’élaboration d’un état prend des mois ce qui retarde la prise de décision. Ainsi qu’un problème de consolidation a été signalé, i.e. Les
chiffres obtenus ne sont pas sommés ce qui engendre un double travail pour le département, ce dernier qui doit préparer un modèle
Excel répondant à leurs besoins analytiques.
Département Transport
Un même problème est signalé par les chefs que nous avons vus : c’est le CIRIS qui ne répond pas à leurs besoins analytiques. Les
deux chefs ont insisté sur le fait de disposer d’une solution informatique qui leurs décharge d’appeler par téléphone le siège ou
autres en cas de problème mais de le publier directement et avoir une réponse immédiate.

Documents remis

- Canevas Excel des états effectués Alger, le 12/11/2014

124
Compte rendu de l’interview

Projet : Conception et Réalisation d’un système d’information décisionnel pour la CAAT.


Interview n° : 09
Date : 12/ 11/ 2014
Heure : 14 :00 – 15 :15
Lieu : CAAT –Agence – Dar El Beida ; Alger
Agence : Dar El Beida

Interviewés Poste occupé


Mr. HAMDOUCHE Lonès Directeur de l’agence
Mme. AIT AHMED Responsable de département IARD
Rapporteurs : BEKKOUCHE Selma & LANASRI Dihia

Objectifs de l’interview

- Comprendre le fonctionnement de cette agence ainsi que les procédures de travail


- Identifier leurs besoins en matière décisionnelle

Points abordés

- Présentation du projet décisionnel qui sera mis en place


- Discuter la situation actuelle de la direction : procédure de travail, les rapports établis…
- Définir les indicateurs nécessaires à la prise de décision et à l’analyse de l’entreprise.

Résumé
Nous avons commencé notre discussion par la présentation du projet de mise en place d’un système d’information décisionnel au
profit de la CAAT. Par la suite, nous avons défini les objectifs attendus de cette réunion tout en précisant l’importance de la définition
de besoins.

Les besoins sont définis selon deux approches :

La première étant de maximiser la production et minimiser les indemnités de son point de vente en tenant compte d’un ensemble de
contraintes.

La deuxième se base sur la rentabilité qui est la différence entre la somme des ressources et les emplois.

L’agence doit répondre aux objectifs définis dans les prévisions.

CIRIS ne répond pas aux besoins d’analyse en production, sinistre. A travers le système qu’on va développer, il souhaite visualiser les
informations sous forme de courbes, des histogrammes, des camemberts pour comparer en premier lieu les écarts entre les
prévisions et les réalisations et en deuxième lieu les écarts entre les exercices de l’année N et l’année N-1. Il veut détecter les
anomalies de son système de vente via des alertes. De plus, On souhaite savoir l’historique de ses clients et leurs évolutions à travers
le temps.

Les employés de l’agence ou chargés de clientèle sont polyvalents, ils doivent maitriser tous les aspects du métier d’un assureur en
termes de production et sinistre.

Documents remis
- Exercice des années (2010-2011-2012-2013)
Alger, le 12/11/2014

125

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