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Vittecoq DM de Français 2G03

Florent

Consigne :
Vous direz en quoi cette citation d'un écrivain du XIXe siècle peut s'appliquer au roman
Thérèse Raquin d'Emile Zola comme au film d'H. G. Clouzot Les Diaboliques : « Une peinture est
toujours assez morale quand elle est assez tragique et donne l'horreur des choses qu'elle retrace »
(B. d'Aurevilly). Vous vous appuirez sur des exemples précis du livre comme du film.

En quoi une œuvre est morale lorsqu'elle est tragique ? Tout d'abord, il faut définir ce qu'est
la morale. La morale c'est l'ensemble des principes de jugement et de conduite qui s'imposent à la
conscience individuelle ou collective. Ensuite, la tragédie. La tragédie est un genre littéraire où
l'oeuvre est dramatique de caracère héroïque et passionnel, propre à exciter la terreur où la pitié.
La citation : « Une peinture est toujours assez morale quand elle est assez tragique et donne
l'horreur des choses qu'elle retrace. » de Jules Barbey d'Aurevilly, reprend le fait qu'une œuvre dans
laquelle un acte malsain se déroule, donne à réfléchir, si tout les détails, les conséquences, en étant
le plus réaliste possible, décrivent les remords de celui qui à commis cet acte.
Commençons par le roman Thérèse Raquin. Le roman commence avec la description des
lieux et des personnages, de leur passé, les habitudes de la famille Raquin. On apprend, que Thérèse
n'aime pas cette vie, elle est rêveuse et semble hors du monde. Un jour Camille retrouve Laurent, un
ami d'enfance, c'est l'élément déclencheur qui va venir tout basculer dans la vie de Thérèse. Alors
que Laurent viens de finir le portrait de Camille, il décide de devenir l'amant de Thérèse, elle ne
résiste pas.
De tempérament nerveux, mariée à un homme maladif, Thérèse ne peut satisfaire les désirs
que lui dicte sa nature. La rencontre de Laurent, au tempérament sanguin, devait inévitablement la
pousser à cette passion criminelle. Les deux amants vont alors organiser des rendez vous pour se
retrouver et ne pouvant vivre loin l'un de l'autre, avec pour seul obstacle Camille, ils décident de le
tuer. Ils le noie, faisant passé cela pour un accident.
Après avoir commis le crime sans que personne ne s'en rendent compte, on peut deviner que
leur acte les obsèdes, Thérèse reste au lit et n'ouvre pas la boutique pendant trois jours et Laurent
malgré qu'il ai repris un train de vie normale, va tout les jours à la morgue. Un jour, il découvre le
corps de Camille sur une des dalles :
« Le meurtrier s'approcha lentement du vitrage, comme attiré, ne pouvant détacher ses regards de
sa victime. Il ne souffrait pas ; il éprouvait seulement un grand froid intérieur et de légers
picotements à fleur de peau. Il aurait cru trembler davantage. Il resta immobile, pendant cinq
grandes minutes, perdu dans une contemplation inconsciente, gravant malgré lui au fond de sa
mémoire toutes les lignes horribles, toutes les couleurs sales du tableau qu'il avait sous les yeux.  ».
Cette dernière phrase rappelle le portrait de Camille, que Laurent à peint. D'ailleurs quand le
portrait est fini, le narrateur dit alors : « Le portrait était ignoble. » et lorsqu'il décrit Camille sur la
dalle de la morgue, il dit : « Camille était ignoble. ». Emile Zola s'en sert pour remémorer au
lecteur, le portrait car c'est ce qui brisera Laurent.
L'auteur s'en ressert dans le chapitre 21 :
« Tout à coup Laurent crut avoir une hallucination. Comme il se tournait, revenant de la fenêtre au
lit, il vit Camille dans un coin plein d'ombre, entre la cheminée et l'armoire à glace. La face de sa
victime était verdâtre et convulsionnée, telle qu'il l'avait aperçue sur une dalle de la morgue.
[...]Thérèse, gagnée par l'épouvante, vint se serrer contre lui.
« C'est son portrait. », murmura-t-elle à voix basse, comme si la figure peinte de son ancien mari eût
pu l'entendre. » Ce portrait leur faisant penser au spectre de Camille, ce qui les a mené au désespoir.
Par ce portrait l'auteur a voulu montrer la culpabilité des meurtriers par rapport à leur acte. Il
a voulu prouver que même si l'acte est fait par amour, cela mène à la destruction mutuelle
Le nom du film, « Les Diaboliques », est un emprunt fait par Henri-Georges Clouzot, le
réalisateur, à un recueuil de nouvelles de Jules Barbey d'Aurevilly, il ira jusqu'à ouvrir son film par
une de ses citations.
En insistant sur des plans entre la bouteille, d'alcool où est versé le somnifère et Christina,
Clouzot affirme l'hésitation de celle-ci et l'angoisse en vue de l'acte qu'elle s'apprête à commettre.
Ensuite, lorsque la directrice et Nicole, mettent en exécution leur plan pour tuer le mari, alors que la
maîtresse le noie, Christina regarde tout en se tenant le cou avec un regard horrifié, puis lorsque la
maîtresse lui demande d'aller chercher le bronze pour maintenir le noyé sous l'eau, Christina a du
mal à se détourner de son mari qui vient d'être noyé sous ses yeux. Clouzot a voulu montrer la
faiblesse émotive de la directrice qui d'aileurs ne dort pas après à cause des gouttes qui tombent sur
la nappe qui recouvre la baignoire où se trouvent le noyé.
Dans le film, après que les deux femmes soit rentrer de Niort, et qu'elles aient jeté le corps
dans la piscine de l'institut, on peut voir que la directrice ne supporte pas ce qu'elle a fait et a des
absences. Clouzot informe le spectateur que les autres personnes s'en rendent compte, car cela est
remarqué par les élèves, car l'un d'eux dit : « Elle a un drôle de cafard soyez chics. ». On peut voir
alors que son acte, via ses remords, commence petit à petit à dégrader sa santé physique et
psychologique.
Plus tard, alors que le corps de Michel a disparu, Christina reprochent à Nicole d'avoir tuer
son mari et d'avoir tout manigancé, s'en suit un aller-retour de plans sur les deux personnages qui se
font face et se rejettent la faute l'une à l'autre. Le réalisateur a sûrement fait cela pour montrer
l'affrontement en les deux femmes due à l'angoisse de la disparition du corps.
Dans les cinq dernières minutes de la fin du film, Christina Delasalle est seule dans la
grande pension. Elle distingue une lumière puis une silouhette faisant penser à celle de son mari.
Elle se lève et marche, malgré sa condition cardiaque. Quelqu’un d’autre est là, et l’attire dans le
bureau de Michel : le nom de celui-ci a été tapé, plusieurs fois, à la machine. Elle panique, et court
se réfugier dans sa propre chambre. Dans la salle de bains, elle se fige de stupeur : derrière elle,
Michel est là, immobile, sous l’eau de la baignoire. Puis le mort se relève, avec des yeux révulsés.
Et Christina s’effondre. Dans cette scène deux solutions apparaissent aux yeux du lecteur, soit c'est
le fantôme de Michel, soit il n'est pas mort. Puis lorsque le directeur enlève ses fausse pupilles, et
que Nicole le rejoint on comprend que l'hypothèse surnaturelle est érronée. Les diaboliques du titre
ne sont finalement pas Nicole et Christina, mais Nicole et Michel qui ont établi un plan des plus
retors. La mise en scène de Henri-Georges Clouzot nous oriente constamment vers ce qu'il veut que
l'on perçoive de la vérité.
L'interprétation des acteurs donnent aussi davantage de réalisme au film, par
exemple, Simone Signoret (Nicole Horner), des années plus tard, affirmera que parce qu’elle avait
lu le scénario, elle avait eu tendance à jouer le personnage comme une coupable, là où la volonté de
tromper aurait réclamé qu’elle fasse preuve de moins d’assurance face aux premières manifestations
étranges.
La tragédie amène donc à porter un jugement sur les actes des héros, que ce soit dans le
roman Thérèse Raquin ou dans le film Les Diaboliques. On peut dans chacun des deux cas
condamner ou avoir de la compassion pour les héros qui commettent le crime, car ils ont leurs
raisons. Dans Thérèse Raquin, Thérèse et Laurent tuent Camille pour pouvoir vivre leur amour, et
dans Les Diaboliques, Christina et Nicole, tuent Michel car c'est un homme tyrannique et cruel.
Mais leurs actes les mènent vers le désespoir puis vers la mort, c'est dans cette fin que l'auteur ou le
réalisateur fait part de la morale de son histoire/film.

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