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Exercice 8 [ 00035 ] [correction]
Exercice 1 [ 00028 ] [correction] Montrer que l’application
1
Justifier que la fonction f : C? → C définie par f (z) = 1/z est différentiable et
Z
P 7→ P (t)2 dt
calculer sa différentielle. 0
Montrer que ϕ est un C 1 -difféomorphisme de R2 dans lui-même. Exercice 37 Centrale MP [ 02466 ] [correction]
+∞
P xn
On considère f : (x, y) 7→ 1+y 2n .
n=1
Exercice 34 [ 01328 ] [correction] a) Déterminer le domaine de définition D de f .
On munit Rn de sa structure euclidienne canonique et on considère f : R+ → R de b) Etudier l’existence de ∂f ∂f
∂x et ∂y sur D.
classe C 1 , croissante vérifiant f (0) = 1 et f 0 (0) = 0.
On pose
F (x) = f (kxk) x
Equations aux dérivées partielles d’ordre 1
a) Montrer que N : x 7→ kxk est C 1 sur Rn \ {0} et exprimer sa différentielle. Exercice 38 [ 00044 ] [correction]
b) Montrer que F est de classe C 1 sur Rn et déterminer sa différentielle. Résoudre sur R2 l’équation aux dérivées partielles
c) Montrer que (
∂f ∂f u = 2x + y
∀(x, h) ∈ Rn × Rn , ( dF (x)(h) | h) > f (kxk) khk
2 (x, y) − 3 (x, y) = 0 via
∂x ∂y v = 3x + y
d) Montrer que F est un difféomorphisme de Rn vers Rn .
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1 2
et notons ` = df (0). Pour p = 2 : f2 (x, y) = (x + y)2 sin √ = O(k(x, y)k ) ce qui s’apparente à un
x2 +y 2
D’une part
développement limité à l’ordre 1 en (0, 0).
f (λx) = f (0) + `(λx) + o(λ kxk) La fonction f2 est donc différentiable en (0, 0) de différentielle nulle.
et d’autre part Pour p > 2 : fp (x, y) = (x + y)p−2 f2 (x, y). La fonction fp est différentiable par
f (λx) = λf (x) produit de fonctions différentiables.
Pour p = 1 : Quand h → 0+ , h1 (f1 (h, 0) − f1 (0, 0)) = sin h1 diverge.
On en déduit
Ainsi f n’est pas dérivable en (0, 0) selon le vecteur (1, 0), elle ne peut donc y être
λ`(x) + o(λ kxk) = λf (x)
différentiable.
En simplifiant par λ et en faisant λ → 0+ , on obtient f (x) = `(x).
Ainsi l’application f est linéaire.
Exercice 12 : [énoncé]
Soient a, b ∈ Rn et ϕ : [0, 1] → Rn définie par
Exercice 10 : [énoncé]
a) Pour a, h ∈ E, ϕ(t) = f (a + t(b − a))
f (a + h) − f (a) = (u(a) | h) + (u(h) | a) + (u(h) | h) = `(h) + o(khk)
La fonction ϕ est de classe C 1 et sa dérivée est donnée par
avec `(h) = 2(u(a) | h) définissant une application linéaire et (u(h) | h) = o(khk)
2 ϕ0 (t) = df (a + t(b − a)) .(b − a)
car |(u(h) | h)| 6 kuk khk . Ainsi f est différentiable en tout a ∈ E et
Puisque f (b) − f (a) = ϕ(1) − ϕ(0), on a
df (a) : h 7→ 2(u(a) | h)
Z 1
b) F est différentiable en tant que rapport défini de fonctions différentiables. f (b) − f (a) = df (a + t(b − a)) .(b − a) dt
La formule 0
d (f /g) = (g df − f dg)/g 2
et donc
donne
(u(a) | h) (u(a) | a)(a | h) Z 1
dF (a) : h 7→ 2 −2 = 2 (v(a) | h) kf (b) − f (a)k 6 kdf (a + t(b − a)) .(b − a)k dt 6 kb − ak
(a | a) (a | a)2 0
avec
u(a) (u(a) | a) car la différentielle de f en tout point est orthogonale.
v(a) = 2 − 2 a
kak kak Ainsi on a monté
Si dF (a) = 0 alors v(a) = 0 et donc u(a) est colinéaire à a. ∀a, b ∈ Rn , kf (b) − f (a)k 6 kb − ak
La réciproque est aussi vraie. Montrons que la fonction f est injective.
Soient a, b ∈ Rn tels que f (b) = f (a). En reprenant, l’application ϕ précédemment
introduite, on a ϕ(1) = ϕ(0). Par le théorème de Rolle, il existe t ∈ ]0, 1[ tel que
Exercice 11 : [énoncé] ϕ0 (t) = 0 i.e.
a) En polaires, x = r cos θ, y = r sin θ, fp (x, y) = (cos θ + sin θ)p rp sin 1r . df (c)(b − a) = 0 avec c = a + t(b − a)
Si p > 0 alors fp (x, y) −−−−−−−→ 0 et on peut prolonger f par continuité en (0, 0).
(x,y)→(0,0)
1
Or df (c) est un automorphisme donc b − a = 0 puis a = b.
Si p = 0 alors f0 (x, y) = sin √ diverge car le sinus diverge en +∞. Pour poursuivre supposons que l’on sache la fonction f surjective (elle est donc
x2 +y 2
b) On suppose p > 1. bijective)
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Puisque f est de classe C 1 et puisque son jacobien ne s’annule pas (car le ouverte B(0, r) incluse dans f −1 (B(0, R)). On a alors comme dans l’étude qui
déterminant d’une matrice orthogonale vaut ±1), on peut, par le théorème précède
d’inversion globale, affirmer que f est un C 1 difféomorphisme de Rn vers Rn et que ∀a, b ∈ B(0, r), kf (b) − f (a)k = kb − ak
b) f est C 1 sur R2 − {(0, 0)} par opérations. On observe f (x, y) = −f (y, x) donc donc F est de classe C 1 .
en dérivant cette relation en la variable x on obtient
∂f ∂f
(x, y) = − (y, x) Exercice 16 : [énoncé]
∂x ∂y
a) On pose ϕ(a, a) = − sin a et on observe que ϕ(x, y) → ϕ(a, a) quand
c) On a (x, y) → (a, a) avec x 6= y et avec x = y.
∂f 1 b) En vertu de
(0, 0) = lim (f (t, 0) − f (0, 0)) = 0
p−q
p+q
∂x t→0 t cos p − cos q = −2 sin sin
2 2
et de même ∂f ∂y (0, 0) = 0.
on a
Pour (x, y) 6= (0, 0)
x−y
x+y
ϕ(x, y) = −sinc sin
∂f 2x(x2 − y 2 ) 2 2
(x, y) = 2x ln(x2 + y 2 ) +
∂x x2 + y 2 avec sinc de classe C ∞ car développable en série entière.
Quand (x, y) → (0, 0) alors cx,y → 0 puis F (x, y) → f 0 (0). La fonction f ne peut être de classe C 2 .
b) Par Taylor-Young :
x2 + y 2 00 Exercice 18 : [énoncé]
F (x, y) = F (0, 0) + f (0) + (x2 + y 2 )ε(x2 + y 2 ) = F (0, 0) + ϕ(x, y) + o(x, y) a) Puisque la fonction g est de classe C 1 , on peut écrire
2
Z x
avec ϕ = 0.
g(x) = g(y) + g 0 (t) dt
Donc F est différentiable en (0, 0) et dF (0, 0) = 0. y
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On en déduit rϕ (r) = 0 puis ϕ0 (r) = 0 pour r 6= 0 puis pour tout r par continuité.
0
Z 1
∂f
(x, y) = ug 00 (y + u(x − y)) du Par suite ϕ est constante égale à ϕ(0) = 2πf (0).
∂x 0
De plus, la fonction (x, y, u) 7→ ug 00 (y + u(x − y)) est continue sur R2 × [0, 1] donc,
par intégration sur un segment, on peut affirmer la continuité de la première Exercice 22 : [énoncé]
dérivée partielle de f Par composition de fonctions C 1 , g est de classe C 1 .
∂g ∂f ∂f
Z 1 ∂r (r, θ) = cos θ ∂x (r cos θ, r sin θ) + sin θ ∂y (r cos θ, r sin θ) et
(x, y) 7→ ug 00 (y + u(x − y)) du ∂g
= −r sin θ ∂f
∂θ (r, θ)
∂f
∂x (r cos θ, r sin θ) + r cos θ ∂y (r cos θ, r sin θ).
0
En combinant ces deux relations, on obtient
∂f ∂g sin θ ∂g
De même, on montre que la deuxième dérivée partielle de f existe et est continue. ∂x (x, y) = cos θ ∂r (r cos θ, r sin θ) − r ∂θ (r cos θ, r sin θ) et
∂f ∂g cos θ ∂g
b) Par ce qui précède ∂y (x, y) = sin θ ∂r (r cos θ, r sin θ) + r ∂θ (r cos θ, r sin θ).
Z 1
∂f 1 00
(x, x) = ug 00 (x) du = g (x)
∂x 0 2 Exercice 23 : [énoncé]
Par composition de fonctions de classe C 2 , la fonction F est de classe C 2 sur
Rn \ {0}.
Exercice 19 : [énoncé] On calcule les dérivées partielles de F
∂f d d ∂f
∂x (x, y) = dx (f (x, y)) = dx (f (y, x)) = ∂y (y, x). q
∂F xi 0 2 2
(x1 , . . . , xn ) = p 2 f x1 + · · · + xn
∂xi x1 + · · · + x2n
Exercice 20 : [énoncé]
a) En dérivant la relation f (tx, ty) = tα f (x, y) en la variable t : ∂2F x2i
2
x + · · · + x̂2i + · · · + x2n 0
q q
x ∂f ∂f α−1 (x1 , . . . , xn ) = 2 f 00 x21 + · · · + x2n + 1 2 f x21
∂x (tx, ty) + y ∂y (tx, ty) = αt f (x, y). 2 x1 + · · · + x2n
∂xi (x1 + · · · + x2n )3/2
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On en déduit Puisque r 7→ (rϕ0 (r))0 est continue et nulle sur R? , cette fonction est continue
n nulle sur R.
∂2F
q q
X
2 00 2
n−1 0 2 2 c) Par suite, il existe C ∈ R tel que rϕ0 (r) = C puis ϕ0 (r) = Cr et
=f x1 + · · · + xn + p 2 f x1 + · · · + xn
i=1
∂x2i x1 + · · · + x2n ϕ(r) = C ln |r| + D sur R? .
p Or ϕ est définie et continue sur R donc C = 0 et finalement ϕ est constante.
Puisque t = x21 + · · · + x2n parcourt R+? quand (x1 , . . . , xn ) parcourt Rn \ {0},
n
∂2F
= 0 est vérifiée si, et seulement si, f est solution sur R+? de
P
l’équation ∂x2
i=1 i Exercice 26 : [énoncé]
Ru
l’équation différentielle Posons ϕ(x, u) = 0 f (x + 1, t) dt.
(n − 1) 0 La fonction f étant de classe C 1 et l’intégration ayant lieu sur un segment, on
f 00 (t) + f (t) = 0
t peut affirmer que x 7→ ϕ(x,R u) est dérivable et
d ∂ϕ u ∂f
Après résolution on obtient dx (ϕ(x, u)) = ∂x (x, u) = 0 ∂x (x + 1, t) dt.
D’autre part, u 7→ ϕ(x, u) est évidemment dérivable et
λ d ∂ϕ
f (t) = + µ avec λ, µ ∈ R si n 6= 2 et f (t) = λ ln t + µ si n = 2 du (ϕ(x, u)) = ∂u (x, u) = f (x + 1, u). Notons enfin que les dérivées partielles de ϕ
tn−2 sont continue en (x, u) et donc la fonction ϕ est de classe C 1 .
Puisque F (x) = ϕ(x, x3 ) − ϕ(x, 2x), F est de classe C 1 .
Exercice 24 : [énoncé] Par dérivation de fonction composée de classe C 1 :
∂g ∂f ∂f ∂g
= −r sin θ ∂f ∂f F 0 (x) = ∂ϕ 3 2 ∂ϕ 3 ∂ϕ 2 ∂ϕ
∂x (x, x ) + 3x ∂u (x, x ) − ∂x (x, x ) − 2 ∂u (x, 2x).
∂r = cos θ ∂x + sin θ ∂y , ∂θ ∂x + r cos θ ∂y , 3
x
Enfin F 0 (x) = 2x ∂f
R 2 3
∂x (x + 1, t) dt + 3x f (x + 1, x ) − 2f (x + 1, 2x)
∂2g 2
2 ∂ f ∂2f 2
2 ∂ f
∂r 2 = cos θ ∂x2 + 2 cos θ sin θ ∂x∂y + sin θ ∂y 2 ,
2 2
1 ∂ g 2 ∂ f ∂2f 2
2 ∂ f
r 2 ∂θ 2 = sin θ ∂x2 − 2 cos θ sin θ ∂x∂y + cos θ ∂y 2 − 1
r cos θ ∂f
∂x −
1
r sin θ ∂f
∂y
2 2 2 2
donc ∂∂xf2 + ∂∂yf2 = ∂∂rg2 + 1r ∂g 1 ∂ g
∂r + r 2 ∂θ 2 . Exercice 27 : [énoncé]
Supposons f homogène de degré p i.e.
∂t2 = −r cos t ∂f
∂x − r sin t ∂f 2 2 ∂ f
∂y + r sin t ∂x
2 2 2 ∂ f
2 − 2r cos t sin t ∂x∂y + r cos t ∂y 2
Inversement, cette relation donne t 7→ g(t) est solution de l’équation différentielle
∂2g 2
∂f 2 tg 0 (t) = pg(t) donc f homogène de degré p.
∂
donc r ∂r r ∂g
∂r + ∂t2 = r
2 ∂ f
∂x2 + ∂y 2 = 0.
3
∂2g Notons que pour n = 1, f (x) = |x| vérifie la relation et n’est homogène de degré
b) g : (r, t) 7→ f (r cos t, r sin t) est C donc g, ∂g
2
∂r et ∂r 2 sont continues sur 3 que dans le sens préciser initialement.
R × [0, 2π].
Donc ϕ est C 2 sur R.
R 2π R 2π 2 ∂ 2 g
r(rϕ0 (r))0 = rϕ0 (r) + r2 ϕ00 (r) = 0 r ∂g ∂r (r, t) dt + 0 r ∂r 2 (r, t) dt =
R 2π 2 h i 2π
Exercice 28 : [énoncé]
n
− 0 ∂∂t2g (r, t) dt = ∂g∂t (r, t) . Par dérivation de fonction composée : g 0 (t) =
P ∂f
hi ∂x (x1 + th1 , . . . , xn + thn ).
0 i
∂g i=1
Puisque t 7→ g(r, t) est 2π périodique, il en est de même de t 7→ ∂t (r, t) et donc
r(rϕ0 (r))0 = 0.
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Exercice 29 : [énoncé] Si (s, p) = ϕ(u, v) alors u et v sont les deux racines de x2 − sx + p = 0 et donc
Les deux applications sont de classe C 1 ∆ = s2 − 4p > 0.
a) On obtient r. Les valeurs prises par ϕ appartiennent à
b) On obtient r2 sin θ.
V = (s, p) ∈ R2 /s2 − 4p > 0
De plus, pour (s, p) ∈ V , il existe un unique couple (u, v) tel que u < v et
Exercice 30 : [énoncé] ϕ(u, v) = (s, p), c’est le couple formé des deux racines de l’équation x2 − sx + p = 0
Notons f1 , . . . , fn les fonctions composantes de f et D1 , . . . , Dn les opérateurs de p p
dérivées partielles. s − s2 − 4p s + s2 − 4p
u= et v =
L’antisymétrie de la matrice jacobienne de f donne 2 2
∀i, j ∈ {1, . . . , n} , Di (fj ) = −Dj (fi ) Ainsi ϕ réalise une bijection de U sur V .
On vérifie aisément que U et V sont des ouverts (par image réciproque d’ouverts
Exploitons cette propriété pour établir que les dérivées partielles de f sont par des applications continues pertinemment construites) et que ϕ ainsi que ϕ−1
constantes sont de classe C 1 .
Soient i, j, k ∈ {1, . . . , n}. Par antisymétrie
Ainsi toutes les dérivées partielles de Dj fi sont nulles et donc Dj fi est constante. Ainsi ϕ(x, y) = (u, v) ⇔ ce qui donne la bijectivité de ϕ.
y = v − 1 cos(fv−1 (u))
En posant ai,j la valeur de cette constante, on obtient 2
Jac(f ) = (ai,j )16i6n,16j6n = A ∈ Mn (K) antisymétrique
Exercice 33 : [énoncé]
Enfin en intégrant, on obtient ϕ est une application de classe C 1 .
Soit (a, b) ∈ R2 ,
f (x) = Ax + b avec b = f (0) ( (
y + f (x) = a y + f (b − f (y)) = a
ϕ(x, y) = (a, b) ⇔ ⇔
x + f (y) = b x = b − f (y)
Exercice 31 : [énoncé]
L’application ϕ : (u, v) 7→ (u + v, uv) est de classe C 1 de U vers R2 . Considérons
Soit (s, p) ∈ R2 ϕb : y 7→ y + f (b − f (y))
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ϕ est continue dérivable et ϕ0b (y) = 1 − f 0 (y)f 0 (b − f (y)) donc ϕ0b (y) > 0 car puis
|f 0 (y)f 0 (b − f (y))| 6 k 2 < 1. Par conséquent ϕ est strictement croissante. De plus (x | h)
F (x + h) = F (x) + f 0 (kxk) x + f (kxk) h + o (khk)
f étant k lipschitzienne : |f (t) − f (0)| 6 k |t| donc |f (t)| 6 k |t| + |f (0)| puis kxk
|f (b − f (y))| 6 k |b − f (y)| + |f (0)| 6 k 2 |y| + ` par suite On en déduit que F est différentielle en x ∈ Rn \ {0} et
ϕb (y) > (1 − k 2 )y − ` −−−−−→ +∞ et ϕb (y) 6 (1 − k 2 )y + ` −−−−−→ −∞ (x | h)
y→+∞ y→−∞ dF (x) : h 7→ f 0 (kxk) x + f (kxk) h
kxk
donc ϕb réalise une bijection de R vers R. Par conséquent :
Pour x = 0
y = ϕ−1
(
b (a)
ϕ(x, y) = (a, b) ⇔ F (h) = f (khk) h = (f (0) + khk f 0 (0) + o (khk)) h = h + o (khk)
x = b − ϕ−1
b (a)
donc F est différentiable en 0 et
Finalement, l’application ϕ est bijective et de classe C 1 . De plus
0 dF (0) : h 7→ h
f (x) 1
Jacϕ(x,y) = On peut alors calculer les dérivées partielles de F dans la base canonique
1 f 0 (y)
(e1 , . . . , en ) :
et det(Jacϕ(x,y) ) = f 0 (x)f 0 (y) − 1 6= car |f 0 (x)f 0 (y)| 6 k 2 < 1 donc ϕ est un 0 xi
C 1 -difféomorphisme. f (kxk) kxk + f (kxk) ei si x 6= 0
Di F (x) =
ei si x = 0
∂g ∂f ∂f ∂g ∂f ∂f
(u, v) = − (x, y) + 3 (x, y) r (r, θ) = r cos θ (r cos θ, r sin θ) + r sin θ (r cos θ, r sin θ)
∂u ∂x ∂y ∂r ∂x ∂y
∂g f est solution de l’équation aux dérivées partielles étudiée si, et seulement si,
f est solution de l’équation si, et seulement si, ∂u = 0 soit g(u, v) = ϕ(v) avec ϕ
r ∂g y y
1 (r, θ) = 0 ce qui conduit à g(r, θ) = h(θ) puis f (x, y) = h arctan = h̃
fonction de classe C . ∂r
1
x x
Les solutions de l’équation aux dérivées partielles sont f (x, y) = ϕ(3x + y) avec ϕ avec h̃ fonction de classe C définie sur R.
de classe C 1 .
Exercice 41 : [énoncé]
Soit f : R × R+? une fonction de classe C 1 solution de
Exercice 39 : [énoncé]
( ( ∂f ∂f
u=x+y x = (u + v)/2 y −x =f
⇔ ∂x ∂y
v =x−y y = (u − v)/2
Soit g : R+? × ]0, π[ → R l’application définie par g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
Posons φ : R2 → R2 l’application définie par Par composition g est C 1 sur R+? × ]0, π[ et
u+v u−v ∂g ∂f ∂f ∂f ∂f
φ(u, v) = , (r, θ) = −r sin θ (r cos θ, r sin θ)+r cos θ (r cos θ, r sin θ) = −y (x, y)+x (x, y) =
2 2 ∂θ ∂x ∂y ∂x ∂y
φ est une bijection de classe C 1 . Pour r ∈ R+? fixé, θ 7→ g(r, θ) est solution de l’équation différentielle
Soit f : R2 → R une fonction de classe C 1 et g : R2 → R définie par y 0 (θ) = −y(θ).
g(u, v) = f ((u + v)/2, (u − v)/2). Après résolution il existe C(r) ∈ R tel que g(r, θ) = C(r)e−θ
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De plus, la fonction r 7→ C(r) = g(r, 0) est une fonction de classe C 1 sur R+? . Inversement si Φ(f ) = αf alors en introduisant g comme ci-dessus, on obtient
Ainsi p ∂g
f (x, y) = C( x2 + y 2 )earctan(x/y)−π/2 = h(x2 + y 2 )earctan(x/y) r (r, θ) = αg(r, θ)
∂r
où h est C 1 sur R+? . ce qui donne g(r, θ) = C(θ)rα puis
Inversement de telles fonctions sont bien solutions.
f (x, y) = D(y/x)(x2 + y 2 )α/2
avec D fonction de classe C ∞ sur R. Il est alors facile de vérifier que f est
Exercice 42 : [énoncé] p homogène de degré α.
a) On passe en coordonnées polaires avec r = x2 + y 2 et θ = arctan(x/y) de c) La fonction h est homogène de degré 5, donc h/5 est solution particulière de
sorte que x = r sin θ et y = r cos θ. l’équation linéaire Φ(f ) = h. L’ensemble des solutions de l’équation est alors le
On parvient à sous-espace affine h/5 + ker Φ.
f (x, y) = C(x/y)(x2 + y 2 )α/2
avec C une fonction de classe C 1 définie sur R. Exercice 44(: [énoncé]
b) Idem, on parvient à (
u = x + y x = (u + v)/2
2 xp 3 v = x − y y = (u − v)/2
f (x, y) = x + y 3 + C (x/y)
3y Soient f : R2 → R de classe C 2 et g : R2 → R définie par
g(u, v) = f ((u + v)/2, (u − v)/2). g est de classe C 2 .
avec C une fonction de classe C 1 définie sur R. f est solution de l’équation aux dérivées partielles étudiée si, et seulement si,
∂g
(u, v) = 0
Exercice 43 : [énoncé] ∂u∂v
a) L’application φ est clairement un endomorphisme de E. soit g(u, v) = C(u) + D(v) avec C, D fonction de classe C 2 .
Posons x = r cos θ, y = r sin θ avec r = x2 + y 2 et θ = arctan xy ,
p
Ainsi les solutions sont f (x, y) = C(x + y) + D(x − y).
(r, θ) ∈ V = R+? × ]−π/2, π/2[
Pour f ∈ E, on considère g ∈ C ∞ (V, R) définie par g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
Exercice 45 : [énoncé]
On remarque
Soient f : R2 → R une fonction de classe C 2 sur R2 et g : R2 → R définie par
∂g ∂f ∂f g(u, v) = f (u, v − u). Par composition g est C 2 sur R2 ,
r (r, θ) = r cos θ (r cos θ, r sin θ) + r sin θ (r cos θ, r sin θ)
∂r ∂x ∂y ∂g ∂f ∂f
(u, v) = (u, v − u) − (u, v − u)
Ainsi ∂u ∂x ∂y
∂g et
Φ(f ) = 0 ⇔ r (r, θ) = 0
∂r ∂2g ∂2f ∂2f ∂2f
2
(u, v) = 2
(u, v − u) − 2 (u, v − u) + 2 (u, v − u)
pour tout (r, θ) ∈ V . ∂u ∂x ∂x∂y ∂y
La résolution de cette équation aux dérivées partielles donne g(r, θ) = C(θ) avec f est solution de l’équation aux dérivées partielles étudiée si, et seulement si,
C de classe C ∞ sur ]−π/2, π/2[.
∂2g
Par suite on obtient la solution générale f (x, y) = C(arctan(y/x)) = D(y/x) avec (u, v) = 0
D fonction de classe C ∞ sur R. ∂u2
b) Si f est homogène de degré α alors en dérivant la relation f (tx, ty) = tα f (x, y) soit g(u, v) = uC(v) + D(v) puis f (x, y) = xC(x + y) + D(x + y) avec C, D
par rapport à t puis en évaluant le résultat en t = 1 on obtient l’égalité Φ(f ) = αf . fonctions de classe C 2 .
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et en calculant
Exercice 53 : [énoncé]
On définit la fonction
r*t-s^2;
f:=(x,y)->x*exp(y)+y*exp(x); La valeur obtenue est strictement négative, il n’y a pas d’extremum en (−1, −1).
On peut confirmer ce résultat en par la représentation
On recherche les points critiques :
plot3d(f(x,y),x=-2..0,y=-2..0);
solve({D[1](f)(x,y)=0,D[2](f)(x,y)=0},{x,y});
g:=t->t*exp(1/t)+exp(t);
α3 x2 y + xy 2 + α3 − 3αxy
f (x, y) − f (α, α) = x + y + − 3α =
Cette fonction est strictement positive sur ]0, +∞[ et sa dérivée obtenue par xy xy
Etudions ϕ : α 7→ x2 y + xy 2 + α3 − 3αxy. Cette application admet un minimum
√
diff(g(t),t); en xy de valeur
√ √ √ √
assure que g est strictement croissante sur ]−∞, 0[. x2 y + xy 2 − 2xy xy = xy(x + y − 2 xy) = xy( x − y)2 > 0
Cela permet d’affirmer que le
donc pour tout x, y > 0,
f (x, y) > f (α, α)
√ √ √
RootOf De plus, il y a égalité si, et seulement si, x = y et α = xy i.e. x = y = α.
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2
Exercice 60 : [énoncé] Sur le bord de [0, π/2] le maximum est celui de la fonction ϕ avec
a) f est polynomiale donc continue. T est compact donc f présente un maximum
1
sur T . Comme f prend des valeurs strictement positives et des valeurs nulles sur ϕ(t) = sin t sin (π/2 − t) = sin t cos t = sin 2t
le bord de T , f présente son maximum à l’intérieur de T . 2
b) f est de classe C 1 sur l’ouvert U = T ◦ donc le maximum de f est point critique. Ce maximum vaut 1/2.
Puisque √
∂f ∂f
(x, y) = y(1 − 2x − y) et (x, y) = x(1 − x − 2y) 3 3 1
∂x ∂x >
8 2
Après résolution, on obtient que seul le couple (1/3, 1/3) est point critique de f et on a √
on a 3 3
1 sup sin x sin y sin(x + y) =
f (1/3, 1/3) = [0,π/2]2 8
27
Exercice 63 : [énoncé]
Exercice 61 : [énoncé]
Rappelons que toute fonction réelle définie et continue sur un compact non vide y
a) D est fermée et bornée donc compacte.
α ln t admet un maximum. Puisque la fonction f est continue sur le compact K, on est
e si t > 0
b) Pour α > 0, la fonction t 7→ tα = est continue sur [0, 1] assuré de l’existence du maximum étudié.
0 si t = 0
Notons U l’ouvert donné par
donc f est continue par composition.
c) Puisque f est continue sur un compact il y admet un maximum. 2
U = K ◦ = ]0, 1[
Puisque f est positive et non nulle ce maximum est à valeur strictement positive.
Or f est nulle sur le bord de D donc ce maximum est dans l’ouvert La fonction f est de classe C 1 sur U .
U = (x, y) ∈ R2 /x, y > 0 et x + y < 1 et c’est donc un point critique de f car f
est C 1 sur l’ouvert U . ∂f 1 − 2xy − x2 ∂f 1 − 2xy − y 2
(x, y) = et (x, y) =
∂x (1 + x2 )2 (1 + y 2 ) ∂y (1 + x2 )(1 + y 2 )2
∂f a−1 b c−1 ∂f a b−1 c−1 √ √
(x, y) = x y (1−x−y) (a(1 − x − y) − cx) et (x, y) = x y (1−x−y) (b(1 − x − y) − cy)
∂x ∂y Après résolution, seul le couple (1/ 3, 1/ 3) est point critique de f dans U .
La valeur de f en ce couple est
Il n’y a qu’un seul point critique c’est : √
1 1 3 3
f √ ,√
a b =
, 3 3 8
a+b+c a+b+c
Sur le bord de K, les valeurs prises par f sont les valeurs prises sur [0, 1] par les
Finalement fonctions
a b c
a b c
sup f (x, y) = t 1+t
(x,y)∈D (a + b + c)a+b+c ϕ(t) = f (t, 0) = f (0, t) = et ψ(t) = f (t, 1) = f (1, t) =
1 + t2 2(1 + t2 )
D’une part
Exercice 62 : [énoncé] 1
La fonction f : (x, y) 7→ sin x sin y sin(x + y) est continue sur le compact [0, π/2]
2 ϕ(t) 6
2
donc y admet un maximum. et d’autre part
2
Le
√
seul point critique intérieur à [0, π/2] est en x = y = π/3 et la valeur y est x4 + 2x2 − x + 1
3 3 ψ 0 (t) = >0
8 . (1 + x2 )2
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2
donne que le maximum de ψ est ψ(1) = 1/2. L’étude des points critiques de cette fonction de classe C 1 sur ]0, 2π[ conduit à
Puisque √ résoudre le système (
3 3 1 cos α = cos(α + β)
>
8 2 cos β = cos(α + β)
on peut affirmer que le maximum de f n’évolue pas sur le bord du compact K, il 2
est donc forcément dans U et c’est alors un point critique de f qui ne peut qu’être dont les seuls solutions dans ]0, 2π[ sont
√ √
le couple (1/ 3, 1/ 3).
2π 2π 4π 4π
, et ,
3 3 3 3
Exercice 64 : [énoncé] Ce sont les situations de triangles équilatéraux resp. direct et indirect.
On peut supposer l’un des sommets être (1, 0) et les deux autres repérés par des L’extremum trouvé vaut √
angles 0 < α < β < 2π. 3 3r2
Cela nous amène à considérer f : (α, β) 7→ 2 sin α2 + sin β−α β
2 + sin 2 sur l’ouvert 4
2
U = (α, β) ∈ R /0 < α < β < 2π .
Le maximum, qui existe, est alors point critique de cette fonction de classe C 1 . Exercice 66 : [énoncé]
cos α − cos β − α = 0
a) La fonction M 7→ M A est différentiable sauf en A et sa différentielle en un
Cela nous amène à résoudre le système 2 2 . point M est
β β − α −−→ ~
~h 7→ M A.h
cos + cos =0
2 2
α β−α α β−α α α−β MA
L’équation cos 2 = cos 2 donne 2 = 2 [2π] ou 2 = 2 [2π].
On en déduit que f est différentiable en tout point du plan sauf en A, B et C et
L’alternative α2 = α−β
2 [2π] est à exclure et il reste β = 2α avec de plus
α ∈ ]0, π[. −−→ −−→ −−→ !
MA MB MC ~
L’équation cos β2 = − cos β−α
2 donne alors cos α = − cos α2 d’où α = 2π 3 puisque df (M ) : ~h 7→ + + .h
MA MB MC
α ∈ ]0, π[.
Finalement le triangle correspondant est équilatéral.
b) La fonction f est continue sur le disque D considéré. Puisque ce dernier est
compact, la fonction f admet un minimum sur ce disque en un certain point T :
d) Les trois vecteurs sommés sont unitaires. Notons a, b, c leurs affixes dans un Or
−−→ −−→ −−→ −−→
repère orthonormé direct donné. La relation vectorielle ci-dessus donne BM = aBA + bBB + cBC
a + b + c = 0 avec |a| = |b| = |c| = 1 donc
−−→ −−→ −−→ −−→
Det(BM , BC) = aDet(BA, BC)
−1
En multipliant par a , on obtient
En notant A l’aire du triangle ABC et dA le distance de M à la droite (BC), on
1 + x + y = 0 avec |x| = |y| = 1 obtient
dA .BC
a=
où x = a−1 b et y = a−1 c A
Les parties imaginaires de x et y sont alors opposées et la somme de leurs parties De façon analogue,
réelles vaut −1. On en déduit qu’à l’ordre près x = j et y = j 2 . dB AC dC AB
Finalement on obtient b= et c =
A A
−→ −→ −→ −→ −→ −→ 2π avec des notations entendues.
(T A, T B) = (T B, T C) = (T C, T A) = ± [2π]
3 Par suite, maximiser le produit dA dB dC équivaut à maximiser le produit abc avec
Notons qu’on peut en déduire un procédé construisant le point T comme les contraintes a + b + c = 1 et a, b, c > 0
intersection de cercles que l’on pourra définir en exploitant le théorème de l’angle La maximisation de ab(1 − a − b) avec a, b > 0 et a + b 6 1 conduit à a = b = 1/3,
au centre. . . d’où c = 1/3 et le point M est au centre de gravité.
Exercice 67 : [énoncé]
Méthode analytique :
L’intérieur du triangle et son bord forment un compact. La fonction considérée est
continue sur celui-ci donc admet un maximum. Celui-ci ne peut être au bord car
la fonction prend des valeurs strictement positives alors qu’elle est nulle sur le
bord. Il existe donc un maximum à l’intérieur du triangle et celui-ci annule la
différentielle de la fonction.
En introduisant un repère, A(0, 0), B(1, 0) et C(a, b) (ce qui est possible qui à
appliquer une homothétie pour que AB = 1) la fonction étudiée est
f (x, y) = y(bx − ay)(b(x − 1) − (a − 1)y)
On résout le système formé par les équations
∂f ∂f
(x, y) = 0 et (x, y) = 0
∂x ∂y
Le calcul est très lourd sans logiciel de calcul formel mais on parvient à conclure.
Méthode géométrique (plus élégante) :
Le point M peut s’écrire comme barycentre des points A, B, C affectés de masses
a, b, c > 0 vérifiant a + b + c = 1.
L’aire du triangle (M BC) est donné par
1 −−→ −−→
Det(BM , BC)
2
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