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9.

1
9
Définitions
Dalles

Une dalle est un élément dont la plus petite dimension dans son plan est
supérieure ou égale à 5 fois son épaisseur totale.
Une dalle soumise principalement à des charges uniformément réparties

12
70
peut être considérée comme porteuse dans une seule direction si l’une ou

249
52
l’autre des conditions ci-après est remplie :

3:1
.14
 elle présente deux bords libres (sans appuis) sensiblement parallèles,

28
.1
ou bien

73
3.1
:16
 elle correspond à la partie centrale d’une dalle pratiquement rectan-
67
18
gulaire appuyée sur quatre côtés et dont le rapport de la plus grande
81
:88

à la plus faible portée est supérieur à 2.


45
35
02

Les dalles nervurées et à caissons peuvent ne pas être décomposées en élé-


4
95
F:

ments discrets pour les besoins de l’analyse, sous réserve que leur table de
BN
:
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

compression ou hourdis de compression rapporté, de même que leurs


om
x.c

nervures transversales, présentent une rigidité en torsion suffisante. On


rvo
ola

peut admettre que ceci est vérifié si :


ch
s
iv.

 la distance entre nervures n’excède pas 1 500 mm ;


un

 la hauteur de la nervure sous la table de compression n’excède pas 4


fois sa largeur ;
 l’épaisseur de la table de compression est supérieure ou égale à 1/10
de la distance libre entre nervures ou à 50 mm si cette valeur est supé-
rieure. L’épaisseur minimale de la table de compression peut être
ramenée de 50 mm à 40 mm lorsque des entrevous permanents sont
disposés entre les nervures ;
 la distance libre entre nervures transversales n’excède pas 10 fois
l’épaisseur totale de la dalle.

229
B Règles applicables aux éléments courants

9.2 Sollicitations
Les Recommandations professionnelles proposent la méthode de calcul
suivante pour les panneaux de dalles rectangulaires dont le rapport des
portées dans les deux directions est compris entre 0,5 et 2.
La méthode proposée consiste à évaluer les valeurs maximales des
moments en travée et sur appuis, dans les deux sens, à des fractions fixées
forfaitairement de la valeur maximale des moments fléchissant M0x et
M0y dans le panneau associé supposé articulé sur son contour (mêmes
portées et mêmes charges appliquées).
Les moments fléchissants maximaux Mx et My et les flèches maximales

12
70
dans une dalle rectangulaire articulée sur son contour, de dimension L x

24
9
et L y (avec L y > L x ), sous une charge uniformément répartie sont don-

52
3:1
.14
nés dans le tableau ci-dessous :

28
.1
73
ν = 0,0 (béton fissuré) ν = 0,2 (béton non fissuré)

3.1
:16
Lx
67
Mx Mx Eh3 Mx Mx Eh3
µx = µy = µx = µy =
18
Ly
81

pL2x Mx pL4x pLx Mx pL4x


:88
45

0,50 0,0965 0,2584 0,1215 0,0999 0,3830 0,1167


35
4 02
95

0,55 0,0892 0,2889 0,1128 0,0934 0,4211 0,1082


F:
BN

0,60 0,0820 0,3289 0,1040 0,0869 0,4682 0,0998


:
om
x.c

0,65 0,0750 0,3781 0,0955 0,0804 0,5237 0,0916


rvo
ola
ch

0,70 0,0683 0,4388 0,0873 0,0742 0,5831 0,0838


s
iv.
un

0,75 0,0620 0,5124 0,0795 0,0683 0,6458 0,0764

0,80 0,0561 0,5964 0,0723 0,0627 0,7115 0,0694

0,85 0,0506 0,6871 0,0656 0,0575 0,7799 0,0630

0,90 0,0456 0,7845 0,0595 0,0527 0,8510 0,0571

0,95 0,0410 0,8887 0,0539 0,0483 0,9244 0,0517

1,00 0,0368 1,0000 0,0487 0,0442 1,0000 0,0468

Dans le cas de dalles rectangulaires encastrées (totalement ou partielle-


ment), on procède comme suit :

230
Dalles

 les moments de flexion maximaux, calculés dans l’hypothèse de l’arti-


culation, peuvent être réduits de 15 % à 25 % selon les conditions
d’encastrement pour le sens x ou y concerné ;
 les moments d’encastrement sur les grands cotés sont évalués respec-
tivement au moins à 40 % et 50 % des moments de flexion maximaux
évalués dans l’hypothèse de l’articulation ;
 les moments d’encastrement sur les petits cotés sont égaux à ceux
évalués pour les grands cotés, en faisant alors l’hypothèse que ces
grands cotés sont encastrés (totalement ou partiellement) dans les
mêmes conditions que les petits cotés.
Soit, pour le sens principal x , Mtx le moment maximal considéré en tra-

12
vée, Mwx et Mex les valeurs absolues des moments retenus pour les appuis

70
24
de gauche et de droite, il y a lieu de vérifier l’inégalité suivante :

9
52
3:1
Mwx + Mex

.14
Mtx + > 1,25 Mx

28
.1
2

73
3.1
:16
où Mx est le moment isostatique calculé précédemment.
67
18
81

De part et d’autre de chaque appui intermédiaire, que ce soit dans le sens x ou


:88

le sens y, on retient pour la vérification des sections, la plus grande des valeurs
9
45
35
02

absolues des moments évalués à gauche et à droite de l’appui considéré.


4
95
F:
BN

Armatures de flexion [9.3.1]


:

9.3
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

om
x.c
rvo
ola

9.3.1 Pourcentage d’acier


ch
s
iv.
un

Les conditions de non-fragilité, de pourcentage minimal et maximal des


poutres s’appliquent.

9.3.2 Armatures secondaires


Dans les dalles unidirectionnelles, les armatures secondaires représentent
au moins 20 % des armatures principales.
Au voisinage des appuis, lorsqu’il n’existe aucun moment fléchissant
transversal, il n’est pas nécessaire de prévoir des armatures secondaires
supérieures.

231
B Règles applicables aux éléments courants

9.3.3 Espacement des barres


Il convient que l’espacement des barres n’excède pas smax, slabs .
La valeur de smax, slabs peut être fournie par l’Annexe nationale. La valeur
à utiliser est, h étant l’épaisseur totale de la dalle :

Armatures principales smax, slabs = 3,0h borné par 400 mm

Armatures secondaires smax, slabs = 3,5h borné par 450 mm

Dans les zones sollicitées par des charges concentrées ou dans les zones
de moment maximal, ces valeurs deviennent :

Armatures principales smax, slabs = 2,0h borné par 250 mm

12
smax, slabs = 3,0h

70
Armatures secondaires borné par 400 mm

249
52
3:1
.14
9.3.4 Épure d’arrêt des barres

28
.1
73
La règle de décalage définie pour les poutres s’applique avec a = d.

3.1
:16
67
18
81

9.3.5 Soulèvement des angles


:88
45
35

Lorsque le soulèvement dans un angle est empêché, il convient de prévoir


4 02
95

les armatures appropriées.


F:
BN
:
om
x.c

9.3.6 Armatures des bords libres


rvo
ola
ch

Le long du bord libre d’une dalle, il convient normalement de prévoir des


s
iv.
un

armatures longitudinales et transversales, généralement disposées


comme représenté sur la figure 9.1.

≥ 2h

Figure 9.1

232
Dalles

9.4 Dispositions sur les appuis [9.3.1.2]


9.4.1 Ancrage des barres sur les appuis
Les règles d’ancrage des barres sur les appuis définies pour les poutres
s’appliquent.
Dans les dalles sur appuis simples, il convient de prolonger jusqu’à
l’appui, et d’y ancrer la moitié des armatures calculées en travée.

9.4.2 Armatures minimales sur les appuis


Lorsqu’un encastrement partiel est susceptible de se produire le long du

12
70
bord d’une dalle, mais n’est pas pris en compte dans l’analyse, il convient

249
52
que les armatures supérieures soient capables de résister à au moins :

3:1
.14
 25 % du moment maximal de la travée adjacente sur un appui inter-

28
.1
médiaire ;

73
3.1
 15 % du moment maximal de la travée adjacente sur un appui de rive.
:16
67
18
81

La longueur de ces armatures est au moins égale à 0,2 fois la longueur de


:88

9
45

la travée adjacente, mesurée à partir du nu de l’appui.


35
4 02

Ces armatures sont continues au droit des appuis intermédiaires et


95
F:
BN

ancrées sur les appuis de rive.


:
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

om
x.c
rvo

9.5 Armatures d’effort tranchant [9.3.2]


ola
ch
s
iv.
un

Lorsque des armatures d’effort tranchant sont prévues dans une dalle, il
convient que son épaisseur soit au moins égale à 200 mm.
Les dispositions constructives et les pourcentages minimaux des poutres
s’appliquent, complétés ou modifiés par les dispositions suivantes.

9.5.1 Composition
1
Dans les dalles, lorsque |VEd |  VRd, max, les armatures d’effort tranchant
3
peuvent être composées entièrement de barres relevées ou de cadres,
étriers et épingles.

233
B Règles applicables aux éléments courants

9.5.2 Espacement
Espacement longitudinal maximal
smax = 0,75d(1 + cot α)
des cadres, étriers ou épingles

Espacement longitudinal maximal


smax = d
des barres relevées

Espacement transversal maximal


smax  1,5d
des armatures d’effort tranchant

Exemple de dalle

12
Définitions

70
24
9
52
L’exemple concerne l’étude d’une dalle bidirectionnelle continue.

3:1
.14
Géométrie

28
.1
73
Le plancher étudié est constitué de panneaux de dalle rectangulaires, de

3.1
0,20 m d’épaisseur totale, dont une chape incorporée de 0,04 m, repo-

:16
67
sant sur des appuis continus de 0,20 m de largeur. 81
18
:88
45

0,20
35
4 02
95
F:
BN
:
om
x.c
rvo

10 ,50
ola
sch
iv.
un

0,20
0,20 0,20 0,20 0,20
5,40 5,40 5,40 5,40

Matériaux
Le béton est un C25/30, de résistance à la compression f ck = 25 MPa.
Les aciers ont une limite d’élasticité f yk = 500 MPa et sont de classe de
ductilité B.

234
Dalles

Conditions d’exploitation
La classe structurale du bâtiment est la classe S4. La classe d’exposition
de la poutre est la classe XC1. On choisit un enrobage nominal de
cnom = 30 mm.

Actions
Actions permanentes
Les actions permanentes sont uniformes, de valeur :
Poids propre g0 = 25 · (0,16 + 0,04) = 5,00 kN/m2
Équipements g1 = 1,00 kN/m2
Actions variables
Les actions variables sont uniformes, de valeur : q = 3,50 kN/m2

12
70
24
Actions accidentelles

9
52
3:1
Sans objet.

.14
28
Combinaisons d’actions

.1
73
3.1
La combinaison fondamentale à l’état limite ultime à considérer

:16
conduit à une charge uniforme :
1,35G k,sup + 1,50Q k,1 pu = 13,35 kN/m2 67
18
soit
81
:88

9
45

Sollicitations
35
02

Moment fléchissant
4
95
F:

• Dalle isostatique associée


BN
:
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

om

Le moment fléchissant au centre d’une dalle rectangulaire simplement


x.c

appuyée sur son contour, sous un chargement uniforme est donné par,
rvo
ola

en considérant le béton fissuré :


ch
s

Lx 5,40
iv.

ρ= = = 0,51
un

Ly 10,50
Mx = 0,0958 · 0,01335 · 5,402 = 0,0373 MNm/ml
My = 0,2615 · 0,0373 = 0,0098 MNm/ml
• Dalle en continuité
Il y a lieu de respecter l’inégalité :
Mwx + Mex
Mtx +  1,25Mx
2
On choisit en définitive :
Sur appui de rive Mrx = 0,15Mx = 0,0056 MNm/ml
Mry = 0,0056 MNm/ml

235
B Règles applicables aux éléments courants

Sur appui intermédiaire Max = 0,50Mx = 0,0187 MNm/ml


En travée de rive Mtrx = 1,00Mx = 0,0373 MNm/ml
Mty = 0,0098 MNm/ml
En travée courante Mtcx = 0,75Mx = 0,0280 MNm/ml
Effort tranchant
On peut admettre, d’après les travaux de l’Inspecteur général Pigeaud,
que l’effort tranchant sur les côtés d’une dalle appuyée sur quatre
côtés, soumise à une charge totale P uniformément répartie, vaut par
unité de longueur :
 au milieu du grand coté :
P 13,35 · 10,50 · 5,40
= = 28,7 kN/ml = 0,029 MN/ml
2b + a 2 · 10,50 + 5,40

12
 au milieu du petit coté :

70
24
P 13,35 · 10,50 · 5,40

9
52
= = 24,0 kN/ml = 0,024 MN/ml

3:1
3b 3 · 10,50

.14
28
.1
Justifications

73
3.1
État limite ultime de résistance vis-à-vis de la flexion

:16
67
18
La section d’armature dans la direction principale x , parallèle à la peti-
81

te portée est calculée, en considérant la hauteur utile des aciers du 1er


:88
45

lit, dx = 0,16 − 0,030 − 0,004 = 0,126 m, en supposant un diamètre des


35
02

barres de 8 mm, par :


4
95

Moment réduit
F:
BN

Mu 0,0373
:
om

µu = = = 0,141 > µAB = 0,056 , donc pivot B


1,0 · 0,1262 · 16,7
x.c

bw dx2 f cd
rvo


ola

Position de l’axe neutre α = 1,25(1 − 1 − 2µu ) = 0,191


ch
s

x = αd = 0,024 m
iv.
un

Bras de levier β = 1 − 0,4α = 0,924


z = βd = 0,116
Allongement des aciers
3,5 ‰(1 − α) 3,5 ‰(1 − 0,191)
εs = = = 14,8 ‰ (pivot B)
α 0,191
Contrainte des aciers
εs − 2,17 ‰ 14,8 − 2,17
σs = f yd (1 + 0,08 ) = 435(1 + 0,08 ) = 444 MPa
εuk − 2,17 ‰ 50 − 2,17
Mu 0,0373
Section d’armature As = = = 0,00072 = 7,2 cm2/ml
zσs 0,116 · 444

236
Dalles

Les autres sections d’aciers dans la direction x peuvent s’en déduire au


prorata des moments.
La section d’armature dans la direction secondaire y, parallèle à la gran-
de portée est calculée, en considérant la hauteur utile des aciers du 2e
lit, dy = dx − 0,008 = 0,118 m, en supposant un diamètre des barres de
8 mm, par :
Mu 0,0098
Moment réduit µu = = = 0,042
bw dy2 f cd 1,00 · 0,1182 · 16,7
Frontière pivots A et B µAB = 0,056

Position de l’axe neutre α = 1,25(1 − 1 − 2µu ) = 0,054
x = αd = 0,006 m
Bras de levier β = 1 − 0,4α = 0,979
z = βd = 0,116

12
εs = 45,0 ‰

70
Allongement des aciers (pivot A)

249
Contrainte des aciers

52
3:1
εs − 2,17 ‰ 45 − 2,17
σs = f yd (1 + 0,08 ) = 435(1 + 0,08 ) = 466 MPa

.14
εuk − 2,17 ‰ 50 − 2,17

28
.1
73
Mu 0,0098

3.1
Section d’armature As = = = 0,00018 = 1,8 cm2/ml

:16
zσs 0,116 · 466
67
18
Les autres sections d’aciers dans la direction y peuvent s’en déduire au
81

prorata des moments.


:88

9
45
35

État limite ultime de résistance vis-à-vis de l’effort tranchant


4 02
95

VRd,c est l’effort tranchant résistant de calcul en l’absence d’armatures


F:
BN

d’effort tranchant.

:
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

om

VRd,c = [CRd,c k 3 (100ρ1 f ck ) + k1 σcp ]bw d


x.c

 
rvo

200 200
ola

k =1+ =1+ = 2,26 , limité à 2,0


ch
s

2 126
iv.
un

Asl = la moitié des aciers en travée, soit 3,6 cm2/ml pour le premier lit
Asl 3,6
ρl = = = 0,00286  0,02
bw d 100 · 12,6
N Ed
σcp = = 0 MPa
Ac
0,18 0,18
CRd,c = = = 0,12
γc 1,5

VRd,c = [0,12 · 2,0 3 (100 · 0,00286 · 25) + 0]1,00 · 0,126
= 0,462 √ · 1,00 · 0,126 = 0,071 MN
Le terme CRd,c k 3 (100ρl f ck ) a pour valeur minimale vmin .

237
B Règles applicables aux éléments courants

0,053 3/2 1/2 0,053 3/2


vmin = k f ck = 2,0 · 251/2 = 0,500 MPa
γc 1,5
VRd,c = 0,500 · 1,00 · 0,126 = 0,063 MN/ml
Il n’est donc pas nécessaire de disposer des armatures d’effort tran-
chant dans la dalle.

Dispositions constructives
Armatures longitudinales
• Dispositions minimales
Les armatures longitudinales doivent respecter la condition de non fra-
gilité :
f ctm 2,56
As,min = 0,26 bt d = 0,26 1,00 · 0,126 = 1,7 cm2/ml
f yk 500

12
70
 0,0013bt d = 1,6 cm2/ml

249
52
L’espacement des armatures est limité à 400 mm pour les armatures

3:1
principales et 450 mm pour les armatures secondaires.

.14
28
.1
• Ferraillage

73
3.1
On choisit de disposer :

:16
HA 10, e = 10 cm en 1er lit inférieur en travée de rive, soit 7,8 cm2/ml
67
18
HA 10, e = 20 cm en 1er lit supérieur sur appui intermédiaire, soit
81
:88

3,6 cm2/ml
45

HA 6, e = 15 cm en 1er lit supérieur sur appui de rive, soit 1,9 cm2/ml


35
02

HA 6, e = 15 cm en 2e lit inférieur en travée, soit 1,9 cm2/ml


4
95
F:
BN

• Arrêt des barres


:
om
x.c

HA 10, e = 20, l = 2,40 m


rvo
ola

HA 6, e = 15
ch
s
iv.
un

HA 10, e = 20

HA 10, e = 20, l = 4,35 m

HA 10, e = 20

HA 8, e = 20, l = 4,35 m

HA 6, e = 15

238
Dalles

9.6 Armatures de chaînage [9.10]


Les structures qui ne sont pas conçues pour résister aux actions acciden-
telles doivent posséder un système de chaînages approprié, destiné à
empêcher l’effondrement progressif en fournissant des cheminements
alternatifs pour les charges après apparition de dommages locaux.
Les règles simples suivantes sont considérées satisfaire à cette exigence. Il
convient de prévoir les chaînages suivants :
 chaînages périphériques ;
 chaînages intérieurs ;
 chaînages horizontaux de poteau ou de voile ;

12
70
24
 si nécessaire, chaînages verticaux, en particulier dans des bâtiments

9
52
construits en panneaux préfabriqués.

3:1
.14
28
Lorsqu’un bâtiment est divisé par des joints de dilatation en sections

.1
73
3.1
structurellement indépendantes, il convient que chaque section possède

:16
un système de chaînages indépendant.
67
18
81
:88

9
45

9.6.1 Détermination des chaînages


35
4 02
95

Les chaînages sont supposés être des armatures minimales et non des
F:
BN

armatures supplémentaires, venant s’ajouter à celles exigées par l’analyse


:
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

om
x.c

structurale. Les armatures mises en place, à d’autres fins, dans les


rvo
ola

poteaux, voiles, poutres et planchers, peuvent être intégrées pour tout ou


ch
s
iv.

partie dans ces chaînages.


un

Dans le calcul des chaînages, on peut supposer que les armatures tra-
vaillent à leur résistance caractéristique et sont capables de supporter les
efforts de traction définis dans les paragraphes suivants.

9.6.2 Chaînages périphériques


Il convient de prévoir, à chaque plancher y compris celui en toiture, un
chaînage périphérique effectivement continu à moins de 1,20 m de la
rive.

239
B Règles applicables aux éléments courants

Il convient que le chaînage périphérique soit capable de résister à un


effort de traction :
Ftie,per = i q1  Q 2

où i est la longueur de la travée de rive le long de laquelle se trouve le


chaînage.
Les valeurs de q1 et Q 2 peuvent être fournies par l’Annexe nationale. Les
valeurs à utiliser sont :

 q1 = 5 kN/ml

 Q 2 = 70 kN

12
70
Le chaînage peut inclure les armatures utilisées en tant que partie du

249
52
chaînage intérieur.

3:1
.14
28
.1
9.6.3 Chaînages intérieurs

73
3.1
:16
Il convient de prévoir ces chaînages à chaque plancher y compris celui en
67
18
81

toiture dans deux directions approximativement perpendiculaires.


:88
45
35

Il convient qu’ils soient effectivement continus sur toute leur longueur et


4 02

qu’ils soient ancrés aux chaînages périphériques à chaque extrémité, sauf


95
F:
BN

s’ils se prolongent en tant que chaînages horizontaux dans les poteaux ou


:
om

les voiles.
x.c
rvo
ola

Les chaînages intérieurs peuvent, entièrement ou partiellement, être


ch
s
iv.

répartis régulièrement dans les dalles ou être groupés au droit des poutres
un

et des voiles, dans ceux-ci ou en d’autres emplacements appropriés.


Dans les voiles, il convient qu’ils soient à moins de 0,5 m du dessus ou de
la sous-face des dalles de plancher.
Dans chaque direction, il convient que les chaînages intérieurs soient
capables de résister à une valeur de calcul de l’effort de traction f tie, int ,
exprimé en kN/ml (mètre de largeur).
La valeur de f tie, int peut être fournie par l’Annexe nationale. La valeur
recommandée est 15 kN/ml.

240
Dalles

Dans les planchers pour lesquels il n’est pas possible de répartir les chaî-
nages dans les travées, les chaînages transversaux peuvent être groupés le
long des lignes de poutre. Dans ce cas, l’effort minimal sur une ligne
interne de poutre est :
1 + 2
Ftie = q3  Q 4
2
où 1 et 2 sont les portées des dalles de part et d’autre de la poutre.
Les valeurs de q3 et Q 4 peuvent être fournies par l’Annexe nationale. Les
valeurs recommandées sont :
 q3 = 15 kN/ml

12
 Q 4 = 70 kN

70
249
Il convient de relier les chaînages intérieurs aux chaînages périphériques

52
3:1
de façon à ce que le transfert des efforts soit assuré.

.14
28
.1
73
3.1
9.6.4 Chaînages horizontaux
:16
67
18
À chaque plancher y compris celui en toiture, il convient de lier horizon-
81
:88

talement les poteaux et les voiles de rive à la structure.


9
45
35
02

Il convient que les chaînages soient capables de résister à un effort de


4
95
F:

traction f tie, fac par mètre de façade. Pour les poteaux, il n’est pas néces-
BN
:
© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

om

saire que l’effort soit supérieur à Ftie, col .


x.c
rvo

Les valeurs de f tie, fac et Ftie, col peuvent être fournies par l’Annexe natio-
ola
ch

nale. Les valeurs à utiliser sont :


s
iv.
un

 f tie, fac = 20 kN/m

 Ftie, col = 150 kN

Il convient de lier les poteaux d’angle dans les deux directions. Dans ce cas,
le chaînage périphérique peut être employé comme chaînage horizontal.
Les chaînages dans deux directions horizontales doivent être effective-
ment continus et ancrés en périphérie de la structure.
Des chaînages peuvent être prévus dans le béton de la dalle rapportée
coulée en place ou dans celui des joints des éléments préfabriqués.

241
B Règles applicables aux éléments courants

9.6.5 Chaînages verticaux


Dans les bâtiments en panneaux préfabriqués de 5 étages ou plus, il
convient de prévoir des chaînages verticaux dans les poteaux et/ou les
voiles afin de limiter les dommages dus à l’effondrement d’un plancher
dans le cas de la perte accidentelle d’un poteau ou d’un voile le supportant.
Il convient que ces chaînages fassent partie d’un système de pontage per-
mettant un cheminement des efforts contournant la zone endommagée.

9.7 Éléments saillants


Selon les Recommandations professionnelles, iI y a lieu de respecter un

12
70
pourcentage d’armatures longitudinales dans les éléments exposés sur

249
52
plus d’une de leurs faces aux actions climatiques (balcon, loggia, acro-

3:1
.14
tères, partie saillante des bandeaux).

28
.1
73
Si on appelle L une longueur égale à 6 m dans les régions humides et tem-

3.1
:16
pérées et 4 m dans les régions sèches et à forte opposition de températu-
67
18
re, les pourcentages à respecter sont les suivants :
81
:88
45

 pour tout élément de longueur inférieur ou égale à L : 0,17 % pour


35
02

des aciers de limite d’élasticité égale à 500 MPa et pour un béton


4
95
F:

C25/30 ou plus ;
BN
:
om

 pour tout élément de longueur inférieur ou égale à 2 L : 0,42 % pour


x.c
rvo

des aciers de limite d’élasticité égale à 500 MPa et pour un béton


ola
ch

C25/30 ou plus ;
s
iv.
un

 pour tout élément de longueur intermédiaire, le pourcentage peut


être obtenu par interpolation linéaire sur la longueur.
Les aciers longitudinaux doivent :
 respecter un espacement minimal de 25 cm et de 2,5 fois l’épaisseur
de la paroi,
 avoir une plus forte concentration au voisinage de l’extrémité libre de
l’élément,
 comporter des aciers de section de même ordre de grandeur en fond
des joints diapasons lorsqu’ils existent.

242

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