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DESSICCATION, CONSERVATION

Toutes les substances végétales, même récoltées à l'époque voulue, dans les conditions que nous venons
de voir, sont expo- sées à fermenter, à se piquer, à se corrompre, à s'altérer en un mot, si elles sont
immédiatement privées d'air, ou si, plus tard, elles sont attaquées par des parasites, ou abandonnées à
l'action d'un air trop humide ou trop chaud. Pour prévenir ces influences fâcheuses, qui peuvent rendre
inefficaces ou même nuisibles les plantes recueillies, on commence par les priver de leur eau de
végétation à l'aide de la dessiccation, qui se fait soit en les éten- dant par couches peu épaisses sur des
châssis garnis de toile que l'on expose à l'action de l'air sec et du soleil ; soit en les plaçant dans une
étuve dont la température, maintenue d'abord à 250 ou 30°, est ensuite élevée à 400 ou 500. En général,
la dessiccation doit être lente plutôt que brusque : seules, les substances végétalestrès succulentes
doivent être desséchées promptement, à l'étuve ouau four plutôt qu'à l'air libre. Puis on les place dans
les vases, les lieux, et de la manière les plus propres à éviter qu'elles ne perdent leurs propriétés ; les
unes doivent être préservées de l'action de la lumière, d'autres de l'hu- midité, de la chaleur, etc.,
suivant la nature des principes qu'elles renterment : il faut donc les tenir enfermées dans des sacs en
papier collé, dans des vases et des pièces inaccessibles à l'air, à la lumière, à l'humidité, à la poussière,
aux parasites.Cet ensemble de précautions assure la conservation, mais pour un temps limité : car,
malgré tous les soins, elles perdent en vieillissant une partie de leurs vertus. Aussi l'herboriste doit-il
passer souvent en revue son approvisionnement, et le renouveler tous les ans. Les procédés de
dessiccation et de conservation va- rient un peu suivant l'organe déjà plante utilisé.

Racines. — Pour les débarrasser de la terre et autres subs- tances inutiles, il vaut mieux gratter les
racines que les laver à grande eau. Pour faire sécher celles qui sont ligneuses ou fibreu- ses, on les place
dans un courant d'air, suspendues par paquets ou étalées sur des claies ; celles qui sont tubéreuses
doivent être cou pées par tranches minces dont on forme des chapelets. Les racines mucilagineuses
(guimauve, aunée, gentiane, etc.) doivent être séchées à l'étuve ou au four du boulanger. Celles qu'on
emploie à l'état frais (patience, pied-de-veau, raifort, bryone, etc.) ne doivent pas être desséchées, mais
couvertes de sable sec.

Les racines doivent être conservées à l'abri de l'humidité, pour éviter les moisissures : si celles-ci,
paraissent, on fait faire aux racines un court séjour à l'étuve. Bois. — Ils se dessèchent facilement au
soleil ou à-il'air sec.

Écorces. — Coupées en rouelles minces, puis séchées au soleil ou à l'étuve, elles se conservent
longtemps, pourvu qu'elles soient au sec, et à l'abri de la poussière.

Feuilles et tiges herbacées. — Elle doivent être étalées sur un lit de paille bien sèche ou sur des châssis
de toile à larges mailles, et séchées dans un grenier exposé aux rayons du soleil plutôt qu'à l'étuve.
Pendant la dessiccation, il est nécessaire de les brasser assez souvent pour que l'air pénètre également
partout. On lès conserve dans une pièce exempte d'humidité.

Fleurs et sommités fleuries. — Elles doivent être es- pacées sur des claies garnies de papier, séchées à
l'étuve ou dans un grenier ensoleillé, et remuées de temps en temps. Quand elles sont sèches, on les
conserve dans des boîtes ou des bocaux garnis de papier et bouchés, ou on les réunit en petites bottes
qu'on enveloppe de papier et qu'on garde au sec.

Fruits. — Les fruits pulpeux (figue, prune, cynorrhodon) se sèchent à l'étuve, à une chaleur d'abord très
douce, que l'on augmente peu à peu, de façon à éviter qu'ils ne durcissent.

Semences ou Graines. — Elles se sèchent à l'air libre, éparses sur une toile, mieux que dans une étuve.

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