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Comment réaliser la simulation de ce procédé de formage

Dans le cas de la fabrication additive, un grand nombre de paramètres gouvernent la qualité


des pièces fabriquées. Or la compréhension de la relation entre ces paramètres et leurs effets
sur le processus de fabrication est cruciale pour maîtriser la qualité géométrique et physique
des pièces produites. Parce que l’utilisation industrielle de ce procédé en dépend, plusieurs
travaux ont, ces dernières années, porté sur cette relation.
Dans ces travaux, les trois principaux paramètres étudiés sont :
 Thermique : les phénomènes thermiques lors de la fabrication ont une incidence sur la
fabricabilité et la qualité des pièces.
 Mécanique : les phénomènes thermiques peuvent causer des déformations et mauvaise
intégrité de la matière.
 Métallurgique : les procédés de fabrication additive métallique passant par la fusion du
matériau génèrent des microstructures spécifiques au procédé, les traitements qui
peuvent suivre impliquent des transformations au sein du matériau qui influent sur la
qualité de la pièce finie et ses propriétés. Cela fait donc appel à des connaissances en
métallurgie.

Aspect thermique :
La principale contrainte de fabrication additive concerne la gestion de la température à
l’intérieur des couches. L’aspect thermique de cette fabrication influe sur la microstructure,
l’intégrité du matériau et la présence éventuelle de porosités et de déformations. Par exemple,
le procédé EBM met en jeu une grande quantité d’énergie due à la forte puissance du faisceau
d’électrons. Le vide secondaire lors de la fabrication limite les pertes par convection ; les
pertes par rayonnement sont minimisées par la présence d’un bouclier thermique autour de la
zone de fabrication, dans la machine. Par ailleurs, la conduction thermique est très différente
entre la poudre consolidée et le matériau dense, à cause de la différence de densité. La
dissipation d’énergie au niveau de la zone fondue, et donc de la chaleur, est principalement
réalisée par conduction à travers les volumes déjà fondus dans les couches précédentes.
Evolution du rapport hauteur dépoudrable sur diamètre du cylindre, en fonction du diamètre
(en mm) du cylindre qui contient la poudre consolidée

Pour mieux illustrer les conséquences de l’effet thermique sur les pièces réalisés par le
procédé EBM. Nous allons étudier un exemple concret.

Déformations thermiques sur un volume réalisé en porte-à-faux

Les déformations sont observées principalement sur les volumes en porte-à-faux ainsi qu’au
niveau des contours des pièces. En effet, ces deux zones sont celles qui sont les plus propices
au phénomène d’accumulation de chaleur.
Ce phénomène est pénalisant à deux titres : la présence de déformations thermiques ne permet
généralement pas de tenir des spécifications géométriques serrées car elles peuvent atteindre
plusieurs millimètres d’amplitude ; ces déformations peuvent également endommager la
machine de production. En effet, l’approvisionnement en poudre est effectué par le
déplacement d’un râteau et lorsqu’une pièce se déforme légèrement, les dents du râteau se
déforment également. L’approvisionnement en poudre n’est plus correctement effectué. Pour
des déformations plus importantes (de l’ordre de plusieurs millimètres), les dents peuvent
s’arracher et la pièce peut entrer en collision avec la partie structurelle du râteau.

Aspect mécanique :
Les procédés de fabrication additive ont la réputation de réaliser des pièces ayant des états de
surface grossiers. Cela s’explique par la fabrication en couches, ainsi que par la présence de
particules qui entourent la zone de fusion. En effet, certaines particules peuvent fondre
localement et rester accrochées à la pièce, même une fois dépoudrée.
D’après une expérience faite par des doctorants à l’université de GRENOBLE en 2014. Ils ont
mesuré à l’aide d’un rugosimètre mécanique, la rugosité de dix surfaces 79 planes (positives)
horizontales et verticales.

Les valeurs mesurées moyennes sont compilées dans le tableau suivant (les écarts types des
séries de mesure sont inférieurs à 0,5 μm) :
Les rugosités des surfaces positives horizontales sont meilleures que celles des plans
verticaux. L’anisotropie de la rugosité dans le plan horizontal s’explique par les ondulations
laissées par le passage du faisceau d’électrons lors de la dernière couche.

Aspect métallurgique :
Les procédés de fabrication additive, de fait de leur jeunesse, ne permettent pas encore de
s’affranchir d’une phase de validation, au regard du cahier des charges spécifié, de la pièce
réalisée. Un contrôle dimensionnel et géométrique et bien entendu nécessaire mais à celui-ci
s’ajoute des aspects métallurgiques et mécaniques liés au fait que la matière mise en œuvre est
à l’état de poudre et qu’elle est partiellement ou totalement liquéfiée lors de la fabrication.
A l’heure actuelle, en amont d’une fabrication, les essais classiquement réalisés sont :
– mécaniques (traction, torsion, dureté. . .) sur des éprouvettes faites dans plusieurs directions
de fabrication
– de fatigue (tenue dans le temps sous chargement cyclique) sur éprouvette
– de granulométrie. Analyse de la granulométrie de la poudre
– de porosité. Analyse de la porosité de la pièce.
Un essai de traction est réalisé à l’université de Grenoble pour valider le comportement du
matériau fondu.

Courbe de traction d’une éprouvette de 6 mm de diamètre réalisée verticalement


Le comportement observé respecte la plupart des minima de la norme ASTM relative au
moulage et reste en dessous des minima relatifs au forgeage à part le module de Young un peu
inférieur.

Conclusion
Nous avons vu que la problématique thermique est très importante pour le procédé EBM. Une
accumulation de chaleur peut conduire à des déformations alors qu’une fusion partielle peut
provoquer la présence de porosités.
La qualité des pièces réalisées par le procédé EBM est inférieure à celle des pièces réalisées
par usinage.
La qualité des poudres métalliques a aussi une influence majeure sur les propriétés
mécaniques des pièces fabriquées, sur l’absence de défauts internes et en surface ou encore
sur la reproductibilité des process.

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