Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
Promotion 2019
Remerciement
Je remercie le dieu tout puissant qui m’a donné la force et patience d’accomplir ce
modeste travail, ainsi que le courage pour dépasser toutes les difficultés
J’exprime également ma gratitude à mon encadreur madame Akila Khebbeb, qui m’a
permis de bénéficier de son encadrement et de m’avoir orienté jusqu’au bout, je la
remercie pour sa volonté de vouloir m’inculqué l’esprit scientifique de recherche ainsi
que pour ses judicieux conseils et son exigence qui ont grandement alimenté mes
réflexions.
Je remercie également l’ensemble des membres du jury, pour l’intérêt qu’ils ont bien
voulu porter à mon travail et son évaluation.
Je remercie aussi les enseignants et les élèves des écoles qui ont eu l’amabilité de
participer à cette étude.
2
Dédicaces
A ma raison de vivre
Mon cher mari, qui m’a épaulé moralement tous les jours dans l’élaboration de ce
mémoire
Résumé
3
Notre recherche s’intéresse à l’apprentissage du FLE plus particulièrement la
Compréhension orale par l’intermédiaire de la comptine comme support didactique. Le
choix de l’outil étant inspiré des travaux de Nicolae Alina «, chanson en classe de
FLE, 2014 », en effet comme cet auteur a pu le traiter au paravent l’approche de
l’apprentissage par la comptine a montré son Efficacité. Notre recherche aura pour but
de proposer un enseignement Optimal de l’oral, caractérisé par une interaction fluide
entre apprenants et enseignant mais aussi, l’aspect ludique aidant, une plus grande
motivation et mémorisation de l’élève à exprimer sa compréhension, ce qui constitue
l’ensemble de nos hypothèses de travail.
Nous avons recours à l’expérimentation où les aspects propres aux comptines, à savoir
« motivation et mémoire » vont être mis à l’épreuve durant une séance expérimentale
au sein d’un groupe d’élèves de 4 ème année primaire (école de « Malek ibn el nabi,
Annaba).
اﻟﻤﻠﺨﺺ
إن اختيار األداة٫ يركز بحثنا على تعلم اللغة الفرنسية وخاصة الفهم الشفهي من خالل أغنية الحضانة كدعم تعليمي
لeeف درس من قبeeاذ المؤلeeا أن هee) وكم2014 يةeeة الفرنسeeم اللغeeة في قسeeا (أغنيeeوالي ألينeeال نيكeeمستوحى من أعم
ديمee سوف يهدف بحثنا إلى تق.نضريه التعلم من خالل أغاني الحضانة إال أنه استطاع أن يصهر فعالية هذه األخيرة
قeeذي يخلeeانة الeeو أيضا الجانب المرح ألغنية الحض،تعليم شفهي مثالي يتميز بالتفاعل السلس بين التالميذ و المعلم
افز وeeانة و هي "الحeeاني الحضeeة بأغeeوانب الخاصeeار الجee حيث سيتم اختب٫ دافع كبير للطالب في التعبير عن فهمه
,)هee عناب٫بيeeك ابن النeeة مالeeدائي (مدرسeeة ابتeeنة الرابعeeذ السeeالحفظ"خالل جلسة تجريبية ضمن مجموعة من تالمي
دعمeeانة" كeeة الحضeeتخدام أداة "أغنيeeذا الطالب باسeeفوي لeeتيعاب الشeeيكشف تحليل بيانات هذا البحث أن معدل االس
ةee وتشير النتائج أيضا إلى أن غالبية التالميذ تمكنوا من حفظ أغني،شفهي هو أكثر أهمية من الدعم السمعي التقليدي
.الحضانة كما أظهروا إسثتمارات أثناء ممارسة تمرين مأل الفراغات
Table de matière
4
Cadre théorique de la recherche…………………………………………………... 12
Introduction
Conclusion
Conclusion
Introduction
1. la pré-enquête ……………………………………………………………………...42
4.Le questionnaire………………...…………………………………………………..53
Conclusion
Bibliograpgie…………………………………………………………………………78
Annexes……………………………………………………………………………...82
5
6
Introduction et problématique de
recherche
7
Introduction et problématique de recherche
Dès le jeune âge et même à sa naissance, l’être humain beigne dans un environnement
débordant d’informations nouvelles, impliquant les facultés primaires c'est-à-dire :
(l’ouïe, vue, l’odorat, le gout, le touché …) qui permettent au cerveau d’hiérarchiser et
d’identifier les stimuli extérieurs, ainsi le nouveau- né interagis dors et déjà avec son
environnement.
Le langage oral est avant tout un phénomène inné chez l’individu, par conséquent il
sera plus aisé pour un enfant de reproduire un énoncé que de l’écrire, car l’écrit
s’effectue autour d’un grand éventail de compétences linguistiques qui s’avèrent plus
complexes par rapport a l’oral en milieu social et familial.
mis a part le coté instructif de nos grands-mères, elles ont aussi le coté réjouissant et
amusant a travers le quel elles ont pu gagner l’intention des enfants et créer une
complicité entres ces derniers, nous avons certainement et sans doute tous assisté a des
moments ou notre grand mère chantonnait en faisant les taches ménagères ou du tricot
de chaussettes pour son nouveau petit fils… ,elle chantait souvent et sans cesse quand
a nous les enfants sous son charme et son affections on répétaient derrière elle a
chaque fois qu’elle chantait sans lassitude, ni épuisement car on se sentait bien dans
notre peau, et rien que d’entendre notre mamie chantonner ça nous procurait de la joie
et de l’épanouissement, Selon Marcel Proust « mais pour une famille vraiment
8
Vivante, ou chacun pense, aime et agit, pour une famille qui a une âme, qu’il est plus
doux encore que cette âme puisse, le soir, s’incarner dans une voix, dans la voix claire
et intarissable d’une jeune fille ou d’un jeune homme qui a reçu le don de la musique
et du chant. » (Marcel Proust, 1896)
Nous nous sommes référer entre autre a cet exemple de grands mères pour montrer
justement l’importance de l’oral dans la vie humaine en mettant le point sur une
tendance réelle et générale et donc partagées majoritairement entre les individus,
mais aussi pour entrer dans le vif du notre sujet qui est « la chanson et mettre en
évidence l’usage quotidien de cette dernière.
l’usage du langage oral a donc des fins entre autre ludique, manifeste ainsi plus
d’intérêt chez les jeunes personnes, notamment l’exercice de la chansons chez les
jeunes enfants, connait un succès certain, aussi et concrètement les jeunes passent une
grande partie de leur temps a écouter de la musique, danser sur les rythmes qu’ils
aiment, dans la voiture, sous la douche ,même a l’école…, le goût est donc universelle
pour la chanson paroles et musique, rythmes et mélodies, la musique occupe donc une
partie importante dans la vie de l’être humain et en particulier les jeunes et les enfants ,
de ce fait elle peut apparaitre comme matière intéressante et motivante dans d’autres
domaines , par exemple dans le domaine de l’éducation. Pierre Dumont, auteur du
livre Le Français par la chanson, déclare que « qui dit motivation, dit chanson. »
(Pierre Dumont, 1998).
En effet, la chanson fait partie intégrante de notre vie quotidienne, et donc elle peut
servir comme objet authentique qu’on estime très efficace en terme de motivation, en
plus l’intégration de la chanson en classe de FLE est une nouvelle perceptive
pédagogique, qui se prononce d’avantage un apprentissage relativement ludique dans
une atmosphère qui sort de l’ordinaire, mais cela ne veut pas dire essentiellement que
la comptine se limite a offrir du plaisir aux élèves par ces rythmes et ses belles
sonorités ,au contraire elle facilite l’acquisition de divers éléments linguistiques tels
que, l’acquisition du lexique , la compréhension et de l’expression orale ou écrite ,la
prononciation ,la conscience phonologique etc. et donc c’est un outil qu’on qualifie de
standard et qui peut être exploitée dans divers niveaux linguistiques ,a cet égard nous
nous sommes posée la question suivante : comment la comptine peut elle développer
chez les élèves la capacité d’assimiler facilement un texte oral ?
Pour donner une réponse à notre problématique, déjà citée, nous avançons les
hypothèses suivantes :
Nous allons consacrer quatre chapitres pour cette étude, les deux premiers chapitres
vont être réservés pour le cadre théorique ou on va essayer d’expliquer les concepts
clés de notre problématique à savoir la compréhension orale ainsi que la comptine,
tandis que les deux autres chapitres qui restent occuperont la partie méthodologique
consacrées pour la présentation du corpus ainsi que l’analyse et l’interprétation des
résultats.
10
.
11
Chapitre 1
L’enseignement de la compréhension
orale et sont objectif
Introduction
12
compréhension (ascendant, descendant, interactif),a fin de montrer la diversité
d’écoute, de perception et d’interprétation qui existent.
1 Définition de l’oral
Dans le cadre de la didactique des langues, l’orale signifie : « le domaine de
l’enseignement de la langue qui comporte l’enseignement de la spécificité de la langue
orale et son apprentissage aux moyennes activités d’écoute et de production conduites
à partir de textes sonores si possible authentiques » (Jean-Pierre Robert, 2002).
A travers cette définition on peut dire que l’orale est la fusion de deux phénomènes,
l’écoute de l’autrui et la production de parole, mais l’oral est la base de toute
communications sachant que le langage diffère de la parole, le langage est, la langue
parlée et donc un aspect social, contrairement a la parole qui est un acte individuel
comme l’a démontré F.de Saussure.
Il faut souligner que l’oral est un outil de communication relativement important dans
la société car c’est le pivot de tout échanges produit entres les individus à savoir dans
la classe (élèves et professeur). Le groupe oral Créteil définisse l’oral selon quatre
axes : L’oral pour « communiquer, construire sa personnalité et vivre ensemble,
apprendre ses conceptions, ses représentations et construire sa pensée, réfléchir sur le
langage (la langue est un objet d’enseignement).
Expression Interaction
13
Conduites pratiques
Discursives Langagières
Figure 1 : Les termes servant à représenter l’oral (Michel Billiéres ,25 juin 2014).
La compréhension orale est généralement négligée par les professeurs, malgré son
importance dans l’apprentissage des langues étrangères, et c’est pourquoi elle apparait
14
inaccessible et difficile pour les élèves. En effet c’est une compétence qui s’acière au
fur et au mesure a travers l’écoute de différents documents sonores et messages tels
que, (les contes, les chosons, consignes…) pour ce faire il est important de mettre en
avant une pédagogie d’écoute a fin de dresser l’oreille des élèves sur le plan
prosodique mais aussi linguistique (enrichissement du vocabulaire, mémorisation de
structures de phrases).
Le lexique en situation.
Différents registres de langue en situation.
15
Des faits de civilisation.
Des divers accents.
Ils facilitent également :
La reconnaissance des mots.
La détection des mots clés.
La compréhension globale.
La compréhension en détail.
La reconnaissance des structures grammaticales en contexte prendre des
notes….
Par ailleurs le niveau intellectuel d’un apprenant n’est pas tout le temps développé
uniquement à l’intermédiaire de séance de compréhension orale d’autres exercices
peuvent éventuellement être accomplie en usant même le langage maternelle, dans une
optique d’un joueur de Tennis dans ses entrainements et d’un apprenant en
16
compréhension orale, un joueur de tennis en vue d’augmenter ses performances
physique sera amenée d’effectuer d’autres exercices physiques tel que le jogging.
Ajouter a cela l’aspect stratégique du jeu comme par exemple revoir des matchs de
tennis de ses adversaires et adapté son jeu en conséquence, les deux exercices visent le
même objectif qui est d’améliorer le niveau de jeu du joueur de tennis par
l’augmentation des capacités physiques et tactiques.
Il en résulte que tous les exercices proposés comme équivalents à ceux exploités en
compréhension orale doivent suivirent le même enchainement de cette dernière :
l’évolution en compréhension orale est d’une dimension très large et fine, l’écoute toue
seule ne suffit pas pour progresser, tout détails doit être pris sérieusement en
considération a fin d’assurer une amélioration notable, notamment le choix des
activités doit être effectuées rigoureusement de sorte qu’elles facilitent la
compréhension des apprenants.
D’autant plus la variation de la mise en pratique des connaissances n’est pas le seul
facteur à prendre en considérations mais bien au contraire une corrélation s’impose
entre une variation d’activités, et différents niveaux répertoriés tel que : type de
discours, importance des connaissances référentielles, etc.
Cette diversité est basée sur une analyse d’éventuelles situations rencontrées par
l’apprenant, qui vise à mettre en évidence le choix des paramètres, et des domaines
capables de surgir dans ces situations de compréhensions.
Il faut savoir qu’une compréhension orale est primordiale lors d’une situation de
communication afin d’atteindre une interaction avec succès. Dans le cadre
d’apprentissage des langues étrangères, la compréhension orale est guidé par une
technique d’écoute et déterminée par un objectif précis : l’écoute ici a pour objectif la
compréhension d’une information globale, particulière, détaillée ou implicite.la
compréhension orale comme compétence, elle se distingue par la faculté de
s’accommoder avec divers situations d’écoutes, par exemple lorsque on veut
17
s’informer à-propos du climat, on écoutera la radio par mesure de précautions pour
savoir si on aura besoin d’un parapluie, l’objectif de compréhension qu’a fixé
l’auditeur précise la manière dont il va écouter le message
L’écoute est inhérente à la compréhension orale, en effet l’écoute fait partie des
principes élémentaires du processus de la compréhension orale .il est important de
mentionner que les élèves rencontrent beaucoup de difficulté dans leur apprentissage
d’une langue étrangère et en particulier au niveau de la compréhension orale, c’est vrai
qu’il est difficile pour eux de distinguer les sons français surtout que ces derniers
n’existent pas dans leur langue maternelle, en effet ils sont incapable de distinguer les
18
mots et de saisir les phrases, c’est pourquoi il est nécessaire de travailler régulièrement
l’écoute en classe afin d’apprivoiser l’oreille des élèves non natifs par rapport a la
langue française, cela leur permet d’être plus agiles dans les exercices de
compréhension, ainsi qu’une amélioration sur le plan langagier .
En premier lieu l’auditeur sépare les sons incorporés aux messages et fais la
distinction des sons constitutifs d’une chaine phonique (phase de
discrimination),
En deuxième lieu il segmente les mots, les groupes de mots, phrases : (création
des segments, e reconnaissance grammaticale des mots) qu’on appelle « la
phase de segmentation »que nous avons essayé d’illustrer dans ce schéma :
19
Pronom Aux Verbe P. Nom
démonstratif
Exemple :
[dimwa/lastatydlaliberte/letãkwa
letãpier
menõ/εletãlbra]
20
Par ailleurs, ce modèle est en gros un processus d’assimilation progressive du concept
véhiculé par le message ainsi le processus ce fait dans un sens unique allant vers la
réception puis la thésaurisation d’information.
Il reste né-au-moins que l’auditeur est loin d’être passif comme le serait un
« entonnoir », car il participe vivement dans la construction du sens du message cela
veut dire que les deux phases de (discrimination, segmentation) suscitent une
connaissance de la langue, de plus l’auditeur ne se focalise pas uniquement sur
l’enregistrement des formes, une certaine analogie qu’on retrouve dans ce cas entre le
cerveau humain et l’ordinateur qui les deux procèdent de même manière a attribuer un
sens aux formes , l’ordinateur isole ce qui fais partie de la chaine phonique de celui qui
l’ont ne fais pas , puis il segmente et interprète tout en la comparant aux données
phonologiques ( segmentales et supra -segmentales) et morphologiques (lexicales et
morpho-syntaxiques) recueillis dans sa base de donnée (ses connaissances).
Cela n’empêche que des psycholinguistes ont mis au grand jour des phénomènes qui
contestent l’efficacité du modèle précédent (modèle séméiologique), en effet en 1963,
MILLER et ISAR au cour de leurs recherches expérimentales qui démontrent la
perception des mots composant un énoncé, est plus importante lorsque l’énoncé est
grammaticalement juste, et moins importante quand l’énoncé est sémantiquement
compréhensible bien que grammaticalement injuste, encore peu important lorsque
l’énoncé est grammaticalement injuste et sémantiquement incompréhensible.
Ainsi en 1964, POLLACK ET PICKET ont démontré que 47% des mots composants
un discours spontané sont ambigus quand ils sont séparés de leur contexte, tandis
qu’en contexte ils ne sont conçus ni comme mal énoncés ni comme corrompus pour
des raisons de bruit par exemple.
Par la suite 1970, WARREN montre que lorsque les individus entendent des énoncés
dont certains sons comportent un bruit notamment « un toussotement », leur majorités
ne feront pas attentions aux élisions incorporées dans ces énoncés.
21
connaissances (connaissances générales et des connaissances sur l’environnement ou
se déroule la communication : qui s’adresse a qui, ou, quand, quel est l’intérêt probable
de la conversation ou du discours), ainsi que sur les informations obtenus
progressivement du message en fonction de son enchainement.il faut souligner que ces
hypothèses s’effectuent sur plusieurs niveaux et d’une manière imprécise , en effet
l’anticipation du sens se fait sur deux niveaux ( le sens du message mais aussi le sens
global du message) ,il faut savoir que tout message ayant un sens est fondé sur une
structure sémantique dans laquelle on trouve plusieurs unités de sens qui participent
justement a l’organisation de cette structure sémantique, ces unités de sens sont
placées en surface et représentées par des unités formelles notamment, le tour de
parole, l’énoncé, la proposition, le groupe de mots, le mot) qu’on appelle (les
représentations de surface) ;
Ces représentations de surface comme étant des « attentes » formelles associées aux
hypothèses sémantiques, elles assurent l’élaboration des formes linguistique qu’on
attribue au contenu sémantique
Une foi le message est diffusé l’auditeur construit en même temps, des hypothèses qui
reposent sur les formes ( hypothèses formelles) linguistiques, elles sont basées sur ses
acquis concernant l’architecture des signes linguistiques (signifiants) de la langue ou le
message est crypté a savoir , les structures phonématiques des signifiants
lexicaux( séquence de sons admissibles/inadmissibles, degré de possibilité
d’éventuelles séquences : par exemple dans la langue française, l’enchainement des
consonnes k.s.t.r. n’est pas valable a l’état original mais si elles étaient placées entre
deux voyelles ( position intervocalique) elles passent comme valables comme dans
« extravagant »),structures syntaxiques, ( par exemple la séquence sujet + objet +
verbe ne peut être valable en français dans le cas ou l’objet n’est pas un pronom ;
l’article annonce le commencement d’un groupe nominal ), etc.
22
complément d’objet, et au niveau du groupe nominal objet, juste après l’article, par
ailleurs la vérification se focalise sur les indices récurrents dans le contenu du message
et cela en fonction des hypothèses a contrôler, par exemple pour confirmer qu’il est
question de « souris » dans le texte, et non « mésange »,la détection du « s » initial
peut suffisamment nous fournir une confirmation de l’hypothèse dont il vient
question ,mais aussi les autres sons « ou », « r » et « i » peuvent aussi participer dans
la confirmation de l’hypothèse , ainsi le texte est dispose de quartes alternatives qui
contribuent aussi a la vérification de même hypothèse mentionnée.
Dans le cas ou les hypothèses sont infirmées, deux choix alors s’offrent a l’auditeur
soit il reprend le processus depuis la case départ en émettant de nouvelles hypothèses,
en rapport avec les informations thésaurisées précédemment en sollicitant le modèle
sémasiologique ( ascendant) pour la partie du texte emmagasinée dans la mémoire a
cour terme, soit il délaisse tout simplement la signification initialement convenue.
Par ailleurs, l’auditeur participe par son interaction a la construction du sens ce qui
explique qu’il n’y a pas une transmission directe du message a l’auditeur, en effet une
interaction entre les informations fourni par l’auditeur et l’information véhiculé par le
texte se prononce d’avantage la construction de la signification du message. Ceci
engendre que le besoin de la compréhension du texte devient de plus en plus
accessoire lorsque l’apport en informations provenantes de l’auditeur se rajoute au
texte autrement dis le besoins d’indices se fait moi conséquent, par delà on arrive a
mieux saisir certaines situations telles que la compréhension d’une transcription
devient plus triviale quand cette dernière a été déjà lu.
23
Les éléments qui aident l’auditeur dans l’anticipation du sens d’un message sont divers
qu’ils s’agissent de :
11 Le model interactif
La compréhension orale n’est cependant pas un traitement soit descendant soit
ascendant, mais bien un processus d’interprétation interactif au cours duquel les
auditeurs font appel à la fois à leurs acquis et à leurs connaissances linguistiques pour
comprendre le message (Michael Rost, 2002). Selon Rost la fréquence à laquelle les
auditeurs utilisent un processus plutôt qu’un autre va dépendre de leurs connaissances
de la langue, du degré auquel le sujet leur est familier ou du but de l’écoute. Les
auditeurs ne prêtent pas attention à tous en même temps, ils écoutent de façon
sélective, selon l’objectif de la tâche. Le fait de savoir quel est le but communicatif
d’un texte aidera l’auditeur à décider quoi écouter et, par là même, quels processus
activer.
Conclusion
24
Chapitre 2
25
La place de la comptine dans
l’enseignement du
FLE et ses avantages
Introduction
26
1. Définition de la comptine
Selon le dictionnaire Larousse la comptine est définit comme suivant : « chanson
enfantine, récitée pour déterminer, par le compte des syllabes, celui a qui a un rôle
spécial sera dévolu dans un jeu ». (Larousse, 2008)
Il faut savoir que la majorité des comptines sont antiques (certaines dateraient de l’an
182) ; elles sont variées en fonction des pays ou des régions, leur transmission relève
des traditions orales telles que les veilles chansons, les dictons, les proverbes.
Réellement la comptine est faite pour les élèves de primaire (des petites classes), c’est
un outil d’apprentissage qui date depuis longtemps, et qui se présente comme une
simple chanson facile a retenir, a l’opposé aux autres tâches scolaires la comptine est
exploitée comme un jeu, elle se caractérise par une forme courte, et un rythme
accessible, elle est d’avantage abordable même pour les plus petits.
En effet l’utilisation de la comptine en classe varie d’un objectif a un autre cela veut
dire que la comptine est un outil d’apprentissage qu’on peut moduler selon l’objectif
de l’apprentissage, certains enseignants l’utilisent comme support de transition d’une
tâche a une autre et d’autres optent plutôt pour une utilisation dans les temps calmes à
27
la fin de la journée pour calmer les élèves et les relaxer jusqu'à l’arrivé de leurs
parents.
D’autres part les comptines peuvent êtres utilisées pour travailler des points de langue
telles que :
les comptines qui associent les gestes aux mots, qui peuvent faire travailler
éventuellement le sens et la motricité fine
les comptines qui permettent aux élèves de reconnaitre les partis du corps
exemple :
Arlequin
Une tête
Un ventre
Deux jambes
Deux pieds
Deux bras
Deux mains
Bonjour arlequin !
Le bleu s’efface
28
Le beau ciel bleu
Il est fréquent qu’on trouve ce type de comptines dans la pédagogie du projet par
exemple, choisir une comptine qui traite le même thème du projet exemple (réaliser un
projet sur le carnaval)
1, 2, 3
4, 5, 6
7, 8, 9
1, 2, 3
4, 5, 6
1, 2, 3
29
Bonjour madame
Quelle heure est– il?
Il est midi
Qui vous l’a dit ?
La petite souris
Ou est-elle?
Dans la chambre
Que fait-elle?
De la dentelle
Pour qui ?
Pour les dames de Paris qui portent des petits
souliers gris
30
en vue de conduire que d’apprendre le vocabulaire en vue d’apprendre la raison en est
que la « motivation est déterminante dans l’apprentissage », et pour la plupart des
élèves le français n’est pas une langue mais une matière scolaire.
Françoise Raby définie la motivation comme suivant : « La motivation pour apprendre
une langue étrangère en situation académique peut être définie comme un mécanisme
psychologique qui génère le désir d’apprendre la langue seconde, qui déclenche des
comportements d’apprentissage, notamment la prise de parole en classe de langue, qui
permet à l’élève de maintenir son engagement à réaliser les tâches proposées quel que
soit le degré de réussite immédiate dans son interaction avec les autres élèves ou le
professeur, qui le conduit à faire usage des instruments d’apprentissage mis à sa
disposition (manuel, dictionnaire, tableau, CD-ROM) et qui,
une fois la tâche terminée, le pousse à renouveler son engagement dans le travail
linguistique et culturel » ( Françoise Raby, 2008). en effet l’exploitation des activités
ludiques et en particulier la chanson dans une classe de langue casse la routine des
cours traditionnels ou l’interaction est beaucoup moins importante, la chanson permet
a l’élève de dépasser ses peurs et ses difficultés a savoir la timidité, chanter tous
ensemble une chanson développe chez l’enfant le sens de l’initiave et du partage, la
chanson comme support didactique est un moyen stimulant sur le plan émotionnel et
affectif ce qui favorise justement un apprentissage spontané.
Calvet estime que «des arguments de plaisir» sont les plus importants pour inclure la
chanson dans une classe de FLE. La musique est une partie intégrante dans la vie,
accompagne tous les grands moments. L’affectivité et l’esthétique des chansons sont
des facteurs motivants dans l’apprentissage qui créent une ambiance propice à
l’apprentissage.(Louis-Jean Calvet, 1980 ).
31
Platel, professeur de neuropsychologie à l’université de Caen explique que «la
musique n’est pas qu’un son, mais est un stimulus sonore complexe qui fait travailler
de concert de nombreuses régions du cerveau »en effet notre cerveau fonctionne d’une
manière très complexe et a plusieurs niveaux, la musique comme un stimulus sonore,
elle est capable de déclencher divers systèmes et structures cérébrales tels que
l’hippocampe ( joue un rôle central dans la mémoire et la navigation spatial) et les
systèmes limbiques (cerveau limbique ou cerveau émotionnel) qui se trouvent au
niveau de la mémoire, ainsi elle s’enregistre dans le cerveau d’une souplesse
stupéfiante.
L’exploitation de la chanson en classe est potentiellement importante surtout lorsque
une intégration d’autres stimulus est envisagée, tels que l’image dans une diffusion
d’un clip vidéo par exemple.
Délière et Layfayette disent même que la chanson contient tous les éléments
linguistiques, sémantiques et culturels, dont le l’enseignant a besoin dans son
enseignement et qu’il suffit de choisir en fonction des objectifs fixés. Ils nomment des
domaines possibles d’exploitation de la chanson en classe : l’enseignement de la
grammaire, l’acquisition du vocabulaire dans un contexte vivant, l’enseignement de
la prononciation.
32
En effet les rimes, les assonances et le rythme aident l’élève à mémoriser facilement
tout en lui procurant du plaisir
On entend le coucou
Il répond au hibou
Hibou, Coucou.
4.2. Création ou association de mots :
Ces mots sont choisis suivant les sonorités qu’ils produisent. Exemple : « La pluie
mouille, carabouille/ Et ça rouille-ouille ! ".
4.3. Onomatopées :
Ce sont les illustrations des sons, des bruits produits par le train, le tambour, les
animaux, les oiseaux, etc. Exemple :
Ma petite souris
33
Mon petit crapaud
Comme les rythmes et les mélodies, les rimes et les assonances facilitent
la mémorisation de la comptine. Exemple : « A la salade/ Je suis malade »
(en plus de la rime, il y a l’assonance produite par la répétition de la
voyelle « a»).
4.5. Anthropomorphisme :
La fête à la souris
La coupe et la cuit
34
5. La mémorisation de la comptine
La mémoire est, d'après le dictionnaire Larousse23, une « activité biologique et
psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations ».
Sans mémoire, il n'y a donc pas d'apprentissage.
En ce qui concerne la comptine, l'élève mémorise non seulement des mots, mais aussi
une mélodie, comme un rythme et une intonation particulière, aussi en faisant la
répétition afin de mémoriser au mieux ces caractéristiques, on répète un bloc, on
apprend par cœur. Cependant chaque élève mémorise différemment. Il existe ainsi
plusieurs types de mémoires : - visuelle- auditive - kinesthésique Or celles ci se
définissent elles même sur une échelle de temps : - mémoire immédiate - mémoire à
court terme - mémoire à long terme.
6. La place de la gestuelle
Pour faciliter la mémorisation il faut parfois rendre les chants, ou plus précisément les
comptines, plus vivants, on peut parler de la gestuelle ; En d'autres termes, c'est une
Représentation mentale d'une situation dont les caractéristiques sont déterminées par
une ou des actions qu'on met en œuvre dans la situation.
Toutefois, le geste peut remplacer un mot ou une idée importante que le locuteur ne
parvient pas à trouver ou à formuler (Ibid: 199). En effet, le geste est descriptif de
l’expression verbale émise (Ibid : 202) et permet de lever l’ambiguïté des sens dont
l’interprétation de l’auditeur n’est pas certaine et claire (Frédéric Desmons, 2005).
-L'enfant, s'il a éprouvé du plaisir à chanter une comptine, cherchera, par la répétition,
à retrouver cet état de bien-être.
- Chanter permet de s'affirmer en tant qu'être unique, la voix étant directement liée à la
personnalité d'un individu: timbre, couleur, intensité...les comptines favorisent la
construction du Moi.
35
-- A travers le chant, l'enfant éprouve des sensations kinesthésiques agréables au
niveau du diaphragme, des poumons, du larynx, des dents, des lèvres, du palais... Les
comptines jouent sur les sonorités de la langue.
Voici ce que disait Paul Eluard à leur propos « Avec la comptine, l'enfant jongle
délicieusement avec les mots et s'émerveille de son pouvoir 29». (Fransois, Salsano,
2009)
36
associant les éléments les plus fort aux éléments les plus faible on arrive plus
efficacement a relever le niveau global d’une classe.
Il en reste que, un rapport de contrainte dégrade la communication professeur/élèves
lorsque le nombre d’élèves est élevé, ceci a été avancé par un Professeur de
l'Université Camerounaise de Buéa David Ngamassu au cour de son article.
8.4. La mémoire
37
d’autres activités pour gagner du temps ou pour rattraper le temps perdu .ainsi on peut
dire que la valeur de la comptine elle n’est pas pour autant reconnue dans
l’enseignement du FLE en Algérie.
Conclusion
« La comptine est, par tradition, la forme d’expression orale qui s’adresse aux tout-
petits enfants. Sous son aspect ludique, elle a un formidable trésor capable de nourrir
toutes les acquisitions importantes de l’enfance : la maîtrise du langage (grâce à son
vocabulaire simple et précis), de l’expression corporelle (par la gestuelle qu’elle
suscite) et la relation aux autres. (…) Ces comptines fourniront avant tout (…) de
multiples occasions de rires (…), autant de moment privilégiés que l’enfant conservera
toute sa vie le souvenir dans un coin de sa mémoire » (ALBAUT Corinne, 2001).
Ses caractéristiques de base pour une approche d’apprentissage par la comptine vont
nous servir par la suite d’outils d’exploitation courant notre phase expérimentale.
38
Approche méthodologique de la recherche
39
Chapitre 3
Présentations du dispositif
méthodologique
40
Introduction
Pour arriver a l’objectif de notre recherche Nous avons consacré ce chapitre pour
l’étude de terrain, notre travail repose ainsi sur quatre étapes, dans un premier lieu
nous avons effectué une prés enquête au prés des élèves de la 4eme année primaire,
dans un second lieu nous avons mené une expérimentation avec les élèves a fin de
tester notre outil de recherche qui la «la comptine »comme support oral dans la
compréhension orale, en troisième lieu nous avons distribué un questionnaire a
plusieurs enseignants du primaire qui devrait nous renseigner sur l’usage de la
comptine dans l’apprentissage du Fle et l’apport qu’elle peut avoir comme un support
oral a fin d’appuyer les hypothèses que nous avons émis au début de la recherche, La
dernière étape consiste en l’interprétation et l’analyse des résultats.
1. La pré enquête
nous avons effectuée une prés enquête au prés de deux écoles primaires en Algérie,
et plus précisément a Annaba, l’une elle se situe au niveau des angrois (chelalli
Mohamed), et l’autre située au niveau du pont blanc ( Malek ibn el nabi) la classe
concernée dans cette étude est celle de la 4 eme année primaire, nous avons choisi la
classe de la 4eme année car la comptine est censé programmé dés le début de
l’apprentissage parce qu’elle est facile a mémoriser , mais aussi pacque les élèves
aiment les comptines.
41
Comme tout protocole de recherche, des éléments éthiques cruciaux ont été pris en
considération, a fin d’assurer l’accès a ces deux écoles dans un cadre légal et
d’assumer un travail conforme au règlement administrative.
En effet, Une prés enquête a été effectuée au prés de trois classes de la 4 eme année
primaire, nous avons eu la chance d’accéder a deux classe dans l’école de Malek ibn el
nabi et une seule classe dans l’école de chelalli Mohamed. La classe de chelalli
Mohamed avait commencé le cour le matin a 8h jusqu'à 9h.30 et les autres classes de
Malek ibn el nabi l’une ses cours commencent de 13h jusqu'à14h.30 et l’autre de
14h.30 jusqu'à 15h.30.
Cette prés enquête a été menée dans le but de prendre contact avec l’échantillon avec
lesquelles on désire travailler c'est-à-dire les élèves de la 4 eme année primaire, cette
intervention nous est absolument donné l’opportunité de se frotter a la réalité et de
toucher au plus prés de notre objectif. L’intervention a été réalisée a laide d’une grille
d’observation a fin d’apprécier l’usage fait de la comptine en classe de FLE.
42
1.4. Description de la 3 eme classes
La troisième classe contient trente deux (38) élèves, (15) filles et (23) garçons, assise
deux par deux, deux filles deux garçons et une fille et un garçon.
On a assisté pour la première fois dans une classe de langue étrangère (fle) pour faire
notre observation, c’était a l’école de Chelalli Mohamed et donc c’était notre première
classe qu’on a observé, la durée de cette séance c’était 1h30, la séance était consacré
pour une révision de ce qu’ils ont vu durant les séances précédentes a l’écrit
( combinaison des syllabes).
La démarche adoptée s’articule en 3 parties (l’écrit, l’oral et la pratique), dans la
première partie l’enseignant demande aux élèves d’écrire les lettres chacun sur son
ardoise, puis un bon nombre d’élève sont interpellés pour monter au tableau a fin de
montrer leur réponses que ce soit justes ou fausses.
Dans les deuxièmes parties de la révision, un tableau syllabique est projeté sur le
tableau de la classe, il s’agit de combiner les syllabes et de les lire à haute voix en vue
de les prononcer correctement.
Enfin une fiche d’activité est distribué a fin de vérifier les acquis des élèves au niveau
de l’écrit.
A la fin de la séance nous avons posé quelques questions à l’enseignant concernant les
difficultés qu’il rencontre avec les élèves dans l’apprentissage de la langue française et
sur l’exploitation de la comptine en classe et son intérêt pédagogique selon le manuel
scolaire et l’importance qu’elle véhicule selon lui.
L’enseignant met en avant deux points négatifs concernant le manuel scolaire et qui
sont selon lui l’une des obstacles, et difficultés que trouvent les élèves dans
l’apprentissage de la langue française :
L’incohérence dans la liaison des séquences et des cours, c'est-à-dire qu’il n’y
a pas une continuité d’idées des cours proposé par le manuel scolaire.
43
Le niveau de langue employé dans le manuel qui selon lui est relativement difficile,
ambigu et ennuyant (trop philosophique) à la fois pour des élèves de 4 eme année
primaire.
Il ajoute que malgré cela les élèves aiment la langue française et veulent
l’apprendre.il confirme que les élèves sont intéressés par les comptines ainsi que les
comptines sont potentiellement intéressantes, et peuvent être intégrées dans
l’apprentissage de la langue française comme support d’aide.
Comme c’était la première fois que nous assistons dans une classe de FLE au
primaire, nous avons consacré cette séance pour avoir une idée sur les élèves, et
observer leur comportement entre eux et avec l’enseignant, et leur niveau ainsi que
les méthodes adoptée par les enseignants dans l’apprentissage du FLE. En effet le
cour dans lequel nous avion assisté ne répond pas vraiment a notre objectif, mais
cette séance d’observation nous a dévoilé quelques réalités a propos de la place de la
comptine dans l’apprentissage du FLE et d’autre part elle nous a confirmé a travers
l’entretien que nous avions fait avec l’enseignant que la comptine est exploitée
comme une activité a part entière et non pas comme support didactique.
Comme c’est fin de la 2eme séquence « je vais chez Madjid » pour cette classe
l’enseignante avait commencé le cours avec la comptine « pirouette cacahouète »pour
clôturer la séquence et passer ensuite a la réalisation du projet qui consiste
en « fabrications l’imagier de notre quartier » la démarche adoptée pour l’exploitation
de la comptine est la suivante :
Lecture rythmé
Lecture partielle
Apprentissage de la comptine a la maison
44
L’enseignante a commencé de lire la comptine avec un rythme tout en mimant chaque
mot, ensuite elle a fait une lecture partielle pour faire apprendre progressivement les
phrases et les gestes comme une sorte de chorégraphie pour les élèves, enfin elle a
demandé aux élèves de répéter la comptine à la maison.
Quels sont les difficultés que vous rencontrez avec les élèves lors de la
compréhension orale ?
L’usage des supports audio dans la compréhension orale est il important ?
Êtes-vous pour le remplacement des supports audio que vous utilisez
actuellement dans la compréhension orale par la comptine comme support
oral ?
L’enseignante souligne un point négatif qui est un problème majeur selon elle :
45
L’enseignante déclare que l’usage de supports audio dans la compréhension orale
favorise l’apprentissage du FLE tant que c’est authentique, en ce qui concerne
l’intégration de la comptine comme support dans la compréhension orale, elle affirme
que la comptine peut très bien remplacer le support audio utilisé dans le manuel et
apporter un plus a la compréhension orale a une condition qu’elle soit claire et
cohérente et elle a un sens , elle ajoute que les élèves aiment beaucoup les comptines
raison pour laquelle il vont être encore plus motivés.
2. L’avant test
2.1. Déroulement de la séance
Durée : 45 m
Après avoir terminé de lire et de répéter ce qui est écrit dans les plaques, l’enseignante
est passé au tableau pour écrire les mots retenus par les élèves sous forme d’une mini
liste qui pourrait servir selon elle, de boite a mots pour la suite de la séance de
compréhension et de production orale ainsi que l’écriture du dialogue.
Le dialogue :
Madjid : le magasin est à coté du marché, pas loin de la poste dans la rue principale
Ahmed zabana.
46
Madjid : bonjour monsieur, je veux un blouson s’il vous plait.
Qui parle ?
Ou va Madjid ?
Qu’est ce qu’il ya devant le marché ?
Ou se trouve le magasin ?
Qu’est ce qu’il a acheté Madjid ?
Qu’elle est la couleur du blouson ?
L’enseignante est passée ensuite à la 3 eme écoutes pour repérer tout le vocabulaire de
la situation tout en attirant leur attentions sur les gestes des personnages qui
correspondent a chaque mot de salutation par exemple (le signe de la main pour
accueillir une personne qui arrive en disant bonjour se serrer la main pour se dire
bonjour…
Enfin la phase d’évaluation, l’enseignante elle leur a demandé de répondre par vrai ou
faux chacun dans son ardoise :
3. L’expérimentation
Nous allons présenter dans ce qui suit notre démarche expérimentale. Afin de rendre
intelligible l’objectif de notre travail, Nous avons choisi une classe parmi les trois
classes présentées, c’est a-dire la 3 eme classe qui contient (38) élèves, dans laquelle
on a assisté dans la séance de compréhension orale , où nous avons observé le
déroulement de la compréhension orale a laide d’une grille d’observation, qui nous a
permis d’évaluer le niveau de compréhension chez les élèves dans un cours
traditionnel sans comptine, et de tirer des résultats vis avis a la situation initiale des
élèves que nous avons interprété dans le 4eme chapitres , a fin de les comparer avec la
situation finale des élèves lors de l’expérimentation, a partir de cette étape que nous
47
avons nommé « l’avant test » nous somme passé a la phase expérimentale pour
justement tester notre outil « la comptine », nous nous sommes mis d’accord avec
l’enseignante pour organiser un cour de compréhension orale a partir d’une
comptine.et Pour ne pas sortir du programme solaire nous avons choisi une comptine
qui traite le même thème de la première séquence « tu connais l’aventure de la petite
goutte d’eau ? » du projet 3 et qui ne se trouve pas dans le manuel scolaire , nous
avons choisi cette classe en particulier pour comparer et mettre en évidence la
démarche que nous avons proposé pour exploiter la comptine ,en tant que support
didactique dans la compréhension orale par rapport a celle adoptée par l’enseignante
dans son cour traditionnel , et pour montrer l’apport qu’apporte la comptine a
l’apprentissage du FLE et en particulier la compréhension de l’oral.
3.1Matériel pédagogique
La comptine « oh oh que d’eau »
Téléphone portable
Baffe audio
Ordinateur potable
Les paroles de la comptine écrites sur papier
Activités autour de la comptine
Support iconique (des images)
48
temps Organisation Déroulement
Phase d’imprégnation ( étape
d’anticipation) l’objectif de cette
étape est de faire appel à la curiosité
10 minutes Maitre + élève
des élèves afin de créer une
motivation à découvrir, a écouter la
chanson, l’enseignante va donc établir
un lien entre les élèves et la comptine
en introduisant un ou plusieurs
contextes en rapport avec les vers de
la chanson accompagnées des
illustrations iconiques (des images),
débattre avec eux sur le sujet (l’eau)
et donc amener les élèves a
développer un champ lexical autour
du titre de la comptine .
Phase de mémorisation :
49l’enseignantecommence par
chanter la première phrase
puis elle demande aux élèves
Nicolae Alina dit dans son livre « chanson en classe de FLE » : « lorsque des
chansons sont employée dans le processus d’enseignement , les démarche de base que
l’on doit faire sont les suivantes : certaines activités avant l’écoute , certaine pendant
l’écoute , et d’autres âpres l’écoute » (Nicolae Alina, chanson en classe de FLE, 2014,
page 92) , il propose dans son livre une démarche d’exploitation de chanson ainsi que
les types d’activités qu’on peut utiliser dans l’apprentissage de FLE c’est partir de ces
démarches de bases et les activités proposées dans ce livre que nous avons établit
notre démarche d’exploitation de comptine.
Durée 1h30
Phases Question
Phase d’imprégnation : (avant Question1 : quel est l’état de l’eau qui
l’écoute) se retrouve dans une bouteille d’eau
selon vous ?
Discussion sur le sujet (l’eau) :
Nous pouvons observer l’état liquide
connaitre les différents états de
de l’eau dans une piscine, un lac, la
l’eau, qu’est-ce que les différents
mer, un ruisseau, …
êtas de l’eau : les êtas de l’eau
Question 2 : à quel état appartient la
sont les différentes formes sous
glace ? liquide, solide, gazeux ?
lesquelles l’eau peut exister dans
Ex : L’état solide de l’eau s’observe
la nature.
dans la glace d’une banquise, ou dans
Explication : Il existe 3 états de bonhomme de neige
l’eau : Etat liquide, état solide, état Question3 : quand vos parents font
gazeux bouillir de l’eau quel est l’état de
l’eau ?
Question4 : quand il pleut dehors
qu’est ce qu’on doit porter pour nous
nous protéger ? quel est l’état de la
pluie ?
Première écoute
50
l’animal qui fait coin coin ?
Deuxième écoute
Troisième écoute
phase de compréhension :
51
mon nounours, ca fait tout un tas de ….
Durée : 1h30
Objectifs :
Eveil de l’intérêt
Question de compréhension
Diction et mémorisation le sens de la chanson.
Corriger les erreurs de prononciation à l’oral.
Enrichir le vocabulaire de l’apprenant (acquérir des nouveaux mots).
Cultiver la mémoire auditive de l’apprenant. .
Amusement, plaisir et motivation
4. le questionnaire
Notre 3 eme volet de cette enquête repose sur la distribution d’un questionnaire destiné
aux enseignants du FLE a fin d’appuyer nos hypothèses de recherche, en effet nous
avons distribué un questionnaire aux 15 enseignants de la quatrième année primaire,
français langue étrangère dans la région d’Annaba dans différentes écoles, le
questionnaire est composé de 9 questions traitants notre thème de recherche, il avait
pour but de recueillir des informations sur la place de la comptine dans l’apprentissage
du FLE et son exploitation en tant qu’outil didactique, les questions ont été focalisé
sur l’ensemble de nos hypothèses a savoir la compréhension, la mémorisation et la
motivation.
Conclusion
Après avoir observé la réalité, nous nous sommes rendu compte a partir des
observations des 3 classes que nous avons effectuées a l’aide d’une grille, et les
déclarations des enseignants sur l’importance de la comptine dans l’apprentissage de la
52
langue française en Algérie, que la comptine est apriori négligée dans le domaine
didactique, cela n’empêche que nous avons aperçu et aussi grâces a cette pré enquête,
a quel point les élèves adorent les comptines et a quel point ils sont réceptifs a l’idée
d’apprendre la langue française a laide de ce support oral , l’expérimentation quand a
elle , elle nous a permis de tester la validité des hypothèses que nous avons émis au
début de notre recherche, et d’obtenir des donnés et des résultats qui nous ont permis
de les affinés et d’atteindre donc notre objectif, par ailleurs la mise en pratique de
notre outil « la comptine » dans une classe de FLE nous a permis également une
meilleure compréhension du sujet traité. A travers l’expérimentation que nous avons
effectuée nous avons pu mesurer l’impact que pourrait avoir la comptine sur les élèves,
et démontrer l’apport que pourrait apporter la comptine aux apprenants dans
l’apprentissage de la compréhension orale.
53
Chapitre 4
Analyse et interprétation des
résultats
Introduction
Nous présentons dans les lignes qui suivent l’ensemble des données recueillis à l’aide
du questionnaire d’enquête ainsi que la grille d’observation que nous avons utilisé
durant notre enquête a savoir dans le pré-test et l’expérimentation, en fonction des
objectifs et hypothèses de la recherche, nous présenterons l’interprétation de ces
54
données et les principales conclusions, dans l’espoir de confirmer que la comptine
comme document authentique développe les compétences de réception et de
compréhension, facilite la mémorisation et favorise l’apprentissage du FLE par la
motivation.
01 38 38 0 100%
écoute
02 38 22 16 58%
03 38 24 18 63 %
Total 114 84 34 74 %
01 38 24 18 63%
Deuxième écoute
02 38 37 01 97 %
03 38 34 04 89%
Total 114 95 23 83 %
Troisième
01 38 36 02 95%
écoute
02 38 34 04 89 %
03 38 20 18 53%
Total 114 90 24 79 % Figure
4 :
évaluation de la compréhension orale (sans comptine)
55
Commentaire
Ces pourcentages représentent simplement les élèves ayant répondu juste aux
questions durant les trois écoutes effectuées dans la séance de compréhension orale
comme il est mentionné dans l’annexe numéro 01.
56
L’écoute question NB de NB de NB de Fréquence
réponses réponses des réponses
réponse
correctes fausses correctes en
%
Première
01 38 38 0 100 %
écoute
02 38 27 11 71 %
03 38 23 17 60%
01 38 38 0 100%
Deuxième écoute
02 38 38 0 100%
03 38 35 03 92%
01 38 36 02 95%
écoute
02 38 36 02 95%
Le
03 38 28 10 74%
diagramme
57
pourcentage des réponses correctes
100 97
90 88
77
80
70
60 pourcentage de la
50 comprhension de l'oral
40
30
20
10
0
premeire écoute
deuxieme écoute
troisieme écoute
Commentaire
Les résultats de ce tableau sont issus des réponses correctes données par les élèves
dans la phase de découverte de la comptine que vous trouverez dans l’annexe numéro
02, ces pourcentages représentent donc le nombre d’élèves ayant répondus juste, ainsi
que leurs taux de compréhension au niveau des trois écoutes, cela va nous permettre
donc de valider l’hypothèse principale de notre recherche.
58
Les résultats obtenus de l’exercice de texte à trous sont dans le tableau ci-dessous
Tableau 5 : évaluation de la mémorisation
17 4 7 6 1
la mémorisation
1
mémorisation parfaite
mémorisation presque parfaite
mémorisation moyenne
17 mémorisation faible
mémorisation nul
Commentaire
Ce tableau représente les résultats des élèves que nous avons obtenu dans l’exercice de
texte à trous que vous trouverez dans l’annexe numéro 3, 4, 5, 6,7 que nous avons pris
comme échantillons représentant ainsi chaque catégorie de réponse « résultat parfait ,
presque parfait, moyen, faible, nul » nous avons choisi l’exercice a trous dans
l’optique de valider l’hypothèse deux de notre recherche.
59
On constate dans le tableau n°5 que 17 élèves parmi 38 sont parvenus à remplir tous
les vides par les mots qui conviennent ce qui explique qu’ils ont parfaitement
mémorisé la comptine comme il est mentionné dans la figure n°6, d’autre part on
constate que 4 élèves ont presque répondu tout juste, cela veut dire qu’ils ont presque
mémorisé la totalité, la portion en vert indique que 7 élèves avaient une mémorisation
moyenne c'est-à-dire ils sont arrivé a remplir correctement, uniquement la moitié du
texte, on cogite que 6 autres élèves avait presque répondus tout faux ce qui signifie que
leur mémorisation était relativement faible, on termine par l’exception mentionné dans
la portion bleu qui indique qu’un seul élève parmi 38 a répondu tout faux, la
mémorisation ici est qualifiée de nulle.
correctes
correctes dans réponses
e de
Commentaire
Ce tableau représente les pourcentages de réussite que nous avons trouvé dans le pré-
test et dans l’expérimentation, le taux de réussite recensé dans la phase pré-test est
nettement plus inferieur au pourcentage de réussite de la phase de l’expérimentation,
en effet on constate que le pourcentage des réponses correctes au niveau de la première
écoute dans la phase pré-test est de 74% tandis que dans la phase expérimentale est de
77% ce qui démontre que le nombre d’élève ayant répondu juste dans la phase
expérimentale est relativement supérieur a celui de la phase pré-test, 97% de réponses
correctes ont étaient distinguées au niveau de la deuxième écoute dans la phase
expérimentale tandis que dans la phase pré-test le pourcentage est seulement de
83% ,concernant la troisième écoute le taux de compréhension dans phase
expérimentale est de 88% tandis que dans la phase pré-test le taux de compréhension
60
est de 79% , ce tableau démontre ainsi l’efficacité de la méthode exploitée dans
l’expérimentation par rapport a la méthode classique du pré-test.
Une 6 5 11 73%
chanson
Une 3 1 4 27%
récitation
Un 0 0 15 0%
poème
Le diagramme :
27
73
61
Commentaire
Question2 : selon vous la comptine est une activité a part entière ou un support
didactique ?
40
60
62
Commentaire
Nous avons 6 (40%) enseignants qui ont répondu que la comptine est une activité a
part entière, tandis que 9 (60%) ont dit que la comptine est un support didactique.
Pour les autres enseignants la comptine est une activité a part entière qu’on exploite à
des fins de divertissement et amusement.
oui 9 6 15 100%
non 0 0 0 0%
Le diagramme
oui non
100
Fig
ure 9 : Analyse et interprétation des résultats du questionnaire
63
Commentaire
Tous les enseignants n’utilisent pas la comptine comme support didactique dans la
compréhension orale, ils utilisent d’autres documents sonores que le manuel propose,
certains utilisent des saynètes qu’on trouve sur youtube ou sur le net et d’autres se
contentent des images et figurines du manuel scolaire.
La 8 3 11 73%
compréhension
La 5 5 10 67%
prononciation
64
Commentaire
D’après les réponses que nous avons obtenu 13 (87%° enseignants confirment que la
comptine facilite la mémorisation, et 11 enseignants pensent que la comptine comme
support didactique permet l’accès a la compréhension alors que 10 enseignants voient
que la comptine améliore la prononciation.
Question 5 : pensez vous que la comptine avec ses caractéristiques (rythmes, sonorité,
musique) favorise l’apprentissage du FLE ?
non 0 0 0 0%
Le diagramme
oui non
100
Fig
ure 11: analyse et interprétation des résultats du questionnaire
65
Commentaire
Tous les enseignants sont d’accords que la comptine à travers ses caractéristiques
favorise l’apprentissage du FLE, malgré que leurs points de vus se différencient au
niveau des questions précédentes sur la façon dont elle peut aider les élèves dans
l’apprentissage du FLE, les enseignants se réunissent au niveau de cette question et
partagent un même point de vue, que la comptine est a priori une aide pour les élèves.
oui 9 6 15 100%
non 0 0 0 0%
Le diagramme
oui % non
100
Fig
ure 12 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire
66
Commentaire
Tous les enseignants ont validé que la comptine est effectivement un moyen de
motivation, en effet les comptines ont un grand attrait chez les tout-petits : elles
captent leur attention, les font sourire par les rimes et les mimiques, la comptine est
une approche ludique et attractive, il est donc claire que l’apprentissage d’une nouvelle
langue à travers la comptine est beaucoup plus amusant et divertissant pour les élèves.
Divertissant 9 6 15 100%
100 100
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0 éducatif divertissant
Commentaire
67
D’après les réponses que nous avons obtenu, 15 enseignants ont répondu que la
comptine est un outil divertissant et instructif.
On remarque que les majorités des enseignants leurs réponses étaient que la comptine
est un outil divertissant et éducatif à la fois, on peut utiliser la comptine pour que les
élèves s’amusent, chantent, dansent tout en visant l'apprentissage de compétences ou
de connaissances et le développement de plusieurs aptitudes.
calmes 4 4 8 53%
alaise 8 6 14 93 %
Surexcité 0 0 0 0%
Timides 0 0 0 0%
Actifs 1 2 3 20%
68
Le diagramme
120
100
100 93
80
60 53
40
20
20
0 0
0
motivés calmes alaises surexcités timides actifs
Commentaire
Question 9 : l’usage de la comptine dans la classe aide l’élève à s’intégrer dans le
groupe ?
oui
non
100
Fig
ure 15 : analyse et interprétation des résultats du questionnaire
Commentaire
Tous les enseignants affirment que la comptine aide l’élève à s’intégrer dans le
groupe, on comprend par la que la comptine, en plus de son rôle éducatif et
divertissant elle joue un rôle sociale, en effet La pratique d’une activité commune
favorise l’insertion de chaque élève dans le groupe et donne naissance a une sorte de
complicité entres les élèves mais aussi entre l’enseignant et l’élève.
4. Discussion générale
A l’apogée de cette recherche portée sur l’apprentissage de la compréhension orale
par la comptine, en vue de faciliter cette dernière et d’améliorer la qualité de
l’apprentissage du FLE, cette approche a été fondé sur un ensemble de recherches
70
antérieures menée par des spécialistes notamment « Nikola Alina » qui a travailler sur
l’exploitation de la chanson dans un cadre didactique en 2014 , en proposant un bon
ensemble de méthodes et d’idées potentiellement intéressantes pour le programme
scolaire du niveau primaire, c’est par la suite qu’une séance d’apprentissage a été
établie en se basant sur les caractéristiques théoriques de la comptine cités au paravent
dans l’état de l’art de la recherche telles que, la notion du groupe, la gestuelle, la
mémorisation, rythmes et musicalités etc. une investigation au sein d’un groupe de 4
eme année primaire nous a permis au préalable de voir les circonstances et les
performances de l’enseignement classique (phase prés test) comparé par la suite à
notre expérimentation(phase d’expérimentation) c’est adire l’apprentissage de la
compréhension orale par la comptine, au cour de l’expérimentation il a été démontré
apriori que ces caractéristiques influencent remarquablement le taux de réussite dans
les tâches soumises aux élèves, les tâches en question ont été réparties sur deux
exercices, le premier se résume a effectué 3 écoutes, chaque écoute sera associée a des
question de réflexion ceci dans l’objectif d’évaluer la compréhension de l’oral, le
deuxième exercice consiste a remplir le vide par le mot adéquat ( texte a trous) cet
exercice a pour objectif d’évaluer la mémorisation des élèves.
En effet, sur un groupe de 38 élèves lors de la première écoute 77% d’entre eux ont pu
répondre correctement dans la phase expérimentale contre 74% dans la phase prés test,
ensuite lors de la deuxième écoute 97% ont répondu juste dans la phase expérimentale
contre 83% de réponses juste dans la phase pré test, enfin au cour de la troisième et
dernière écoute 88% de réponses justes en faveur dans la phase expérimentale contre
un taux nettement moins avantageux 79% de réponses correctes, ces résultats attestent
la crédibilité des théories de certains prédécesseurs tels que (Cuq, Graca, 2002,
Dumont, 1998 Elliott, 1977) ,ainsi que ( Calvet,1980) « page 33» qui prônent le même
raisonnement qui nous a servi de base pour la fiabilité de notre hypothèse principale.
Avec le même groupe d’élèves nous avons par la suite, entamé un deuxième exercice
de mémorisation qui a débauché sur les résultats suivants, 17 élèves ont réussit un sans
fautes, et 4 autres ont presque tout répondu correctement, alors que 7 élèves ont pu
avoir la moyenne avec 6 autres aussi qui ont présenté un résultat faible et uniquement
un seul élève a eu un résultat nul.si on se réfère aux résultats obtenus , on constate une
forte majorité du groupe ont pu aisément mémoriser et comprendre le sens des mots
clés se trouvant dans la comptine.
En effet d’après les même théoriciens citée précédemment que (Cuq, Graca, 2002,
Dumont, 1998 Elliott, 1977) la comptine comporte des actions de répétions qui
favoriserai grandement le processus de mémorisation , selon aussi d’autres savons tels
que( F. Desmons et al, 2005 : 24) ou bien (G. Calbris, L. Porcher, 1989 : 201, 202)
l’animations gestuelle de la comptine peut remplacer un mot ou une idée importante
que le locuteur ne parvient pas à trouver ou à formuler et permet de lever l’ambiguïté
71
des sens dont l’interprétation de l’auditeur n’est pas certaine et claire voir « page
36 » , ce qui nous amène a valider notre deuxième hypothèses. Pour révéler les détails
qui pourrait potentiellement échappés aux analyses des résultats des exercices
précédents et nous informer sur l’états émotionnelle notamment la motivation des
élèves, un questionnaire a été soumis à une quinzaines d’enseignants et après l’étude
de l’intégralité des commentaires propres aux enseignants voire page [62-71] il en
résulte que les avis des enseignants ne peuvent que confirmer l’ensemble des
hypothèses , et si on tient compte des réponses obtenus dans la question (6) qui
détermine l place de la comptine comme moyen de motivation pour les élèves qui
par leur réponse confirme belle et bien la troisième hypothèses émis dans cette
recherche.
A travers l’expérimentation effectuée et les résultats obtenus que nous avons affronté
aux approches de certains théoriciens dont il était question, nous avons pu montrer
comment la comptine comme support didactique peut faciliter aux élèves la
compréhension orale a travers son aspect ludique ainsi que la mémorisation a travers la
répétition.
Toutefois, notre recherche n’a porté que sur une seule compétence à acquérir dans
l’apprentissage du FLE, celle de la compréhension orale. L’impact de la comptine
pourrait être tout autre dans un autre temps et un autre contexte d’apprentissage du
français.
72
Conclusion générale
Conclusion générale
Tout au long de cette recherche, nous avons essayé de montrer l’impact et l’efficacité
de la comptine en tant que support didactique en vue d’améliorer la compréhension
orale dans l’enseignement apprentissage du FLE, Cette recherche nous a donné
l’opportunité d’avoir une meilleure perception approfondi sur la comptine sur le plan
théorique comme sur le plan pratique, en effet ca nous a permis de découvrir au
73
niveau de la théorie un bon ensemble d’éléments qui mettent en valeur l’outil «
comptine a savoir les types de comptine , son rôle dans l’apprentissage du FLE, ses
caractéristiques, ses objectifs didactiques , et au niveau pratique on a pu voir a
l’épreuve cet outil didactique et définir un mode opératoire facilitant l’exploitation de
la comptine comme support didactique au service de la compréhension orale et
apprécier en retour des performances optimales de la parts de l’élève .
Au final cette recherche a débouché sur des résultats promettant pour l’avenir de
l’enseignement scolaire, En effet il a été démontré qu’il serai bien plus avantageux
d’accorder plus d’intérêt au recours a l’apprentissage par la comptine, dans notre cas
de figure l’usage de la comptine comme support didactique dans la compréhension de
l’oral s’est avéré très fluctuant non seulement selon les conditions expérimentales et
l’enquête qui a été menée, mais aussi et surtout tel que l’a montré certains auteurs tels
que « Calvet,1980 », « Cuq, Graca, 2002, Dumont, 1998 Elliott, 1977 », « G. Calbris,
L. Porcher, 1989 : 201, 202 », « Nicolae Alina 2014 » « F. Desmons et al, 2005 » qui
ont fortement soutenu l’apprentissage par le chant particulièrement la chanson et la
comptine pour leurs nombreux avantages qu’on site :
• La Gestuelle comme il a été cité par Dismons « en effet le geste est descriptif de
l’expression verbale émise et permet de levé l’ambigüité des sens dont l’interprétation
de l’auditeur n’es pas certaine et claire ».
Ces avantages ont été constatés effectivement courant notre expérimentation, même si
nous avons été pénalisés fortement par le manque de moyens pédagogiques audio-
visuels.
Enfin dans le contexte algérien même si les enseignants font des efforts d’innovations
il reste que l’usage de la comptine ne vas pas vraiment dans le sens d’un support
didactique essentiel mais simplement comme moyens complémentaire ou de
substitutions. Tant dis que l’apprentissage par la comptine ou la chanson à un
potentielle didactique relativement intéressant qui offre un large horizon de domaines
d’applications (la grammaire, compréhension écrite, culture des civilisations, etc.) il
74
serait bien plus judicieux de la part du ministère de l’éducation nationale d’investir
dans ce domaine en lui dédiant une place dans le programme scolaire bien plus
officielle qu’il est à présent et de fournir tous les moyens techniques indispensables
pour un apprentissage optimale par le biais de chant , musique ou bien comptine.
75
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrage :
1. Ablaut, C ; 2001 comptines à mimer et à jouer, avec les tout-petits et les plus
grands ; Bayard jeunesse, p 101
76
5. Clarke H.H. Clarke E.V, 1977, Psychology and Language, Harcourt Brace
Jovanovich. New York
6. Clavet, L-J, 1980 « la chanson dans la classe de français langue étrangère », CLE
international, Paris
8. Calvet L-J, 1980 la chanson dans la classe de français langue étrangère, clé
international, paris, p 5,18
9. Calbris, G., Porcher, L, 1989 Geste et communication. Paris : Hatier, Crédif, p, 201-
202
11. Délière J, and Layfayette, R, 1985 la clef des chans : thème culture et technique
pédagogique pour l’enseignement de la civilisation par la chanson, in the french
review p 58,411, 425.
12. Desmons, F., Jourdan, S, Frechaud, F. et al, 2005, Enseigner le FLE français langue
étrangère : Pratique de classe. Paris : Belin, p 24, 25
16. Michael Rost, Teaching and Researching Listening, Pearson Education Limited,
2002
77
21. Proust, M, 1896, les plaisir et les jours
Dictionnaire :
3. Robert, J-P, 2002, dans son Dictionnaire pratique de didactique du FLE, p 76,78
Mémoires et thèses
Sitographie :
1. http://www.accreteil.fr/langages/contenu/prat_peda/dossiers/oral.htm!
2. http://frabel.canalblog.com/archives/2007/11/19/6943232.html
78
3. https://www.verbotonale-phonetique.com/loral-cest-au-fait/
79
Annexes
80
Annexe n° 1 : grille d’observation (phase pré test)
Grille d’observation
81
Utilise un vocabulaire Pas vraiment
riche et varié
Organise des séquences à jamais
partir d’une comptine
éléments authentique
texte proposé dans la
compréhension orale
Question 2 22 16
Appuie son discours par Mais pas souvent
des gestes significatifs
Parle Question3 le
couramment 24 18 la langue
Elle maitrise
français
Question1 24 18
Deuxième écoute
Question1 38 0
Troisième écoute
Question2 38 0
Question3 3 35
82
Commentaire sur la visite de classe et l’entretien
On note que le niveau des élèves est hétérogène, il y’a de bons éléments comme il ya les
moyens et les faibles, concernant la participation, on a constaté que c’est toujours les
mêmes éléments qui prennent la parole quoi qu’ils s’expriment pas couramment en français
mais ils font des efforts quand même, Certains sont plutôt timides alors que d'autres sont
plutôt expressifs. On souligne que certains élèves ont du mal à former correctement des
phrases, à utiliser les verbes au temps précis. Ils ont aussi du mal à trouver des mots de
vocabulaire en parlant français, on note également qu’ils ont quelques lacunes au niveau de
83
la prononciation par exemple l’articulation du (p/b), au niveau de la compréhension orale
certains assimilent rapidement, certains un peu moins et d’autres ils ont du mal à
comprendre dans la langue française.
lors de notre entretien avec les élèves on leur a posé des questions concernant la chanson,
ils étaient tous enthousiastes à l’idée d’apprendre la langue française a l’intermédiaire de la
comptine.
Grille d’observation
Séance : l’expérimentation
Durée : 1h30
84
Objectif : observer le déroulement de l’expérimentation
Ont compris le thème de la comptine Sans difficultés
Répondent facilement aux questions La majorité
Répondent oralement en français Ils font des efforts
85
Réponse des élèves
La Nombre de Nombre de
compréhensio réponses réponses
n orale Questions correctes incorrectes
Première
Question1 38 0
écoute
Question2 27 11
Question3 23 17
Question1 38 0
Troisième Deuxième écoute
Question2 38 0
Question3 35 3
Question1 36 2
écoute
Question2 38 0
Question3 28 10
Commentaire
On note l’excellente atmosphère dans cette séance, les élèves ils étaient très motivé
et actifs, ils ont beaucoup apprécié le cours fait a l’aide de la comptine, on constate
Exercice de texte a trous
le changement de comportement par rapport a séance précédente, ils sont beaucoup
plus investis dans les activités, ils participent
Résultatvolontairement, ils étaient tous debout
à vouloir prendre la parole, le cours s’est passé dans les règles de l’art sans
parfait lesPresque
difficultés ni contrainte, élèves ont moyen faible avec
adoré de travailler nulla comptine, la joie
parfait
remplissait leur yeux , on peut dire qu’ils étaient plus créatifs et attentionnés.
Nombre
d’élèves
86
Annexe n° 3 : exercice de texte à trous
87
Annexe n° 4 : exercice de texte à trous (résultat parfait)
88
Annexe n° 5 : exercice de texte à trous (résultat presque parfait)
89
Annexe n°6 : exercice de texte à trous (résultat moyen)
90
Annexe n° 7 : exercice de texte à trous (résultat faible)
91
Annexe n° 8 texte à trous (résultat nul)
92
Oh ! Oh ! Que d'eau
Refrain :
Refrain
93
Dans l'eau bleue du petit bain
94
Annexe n° 10 : le questionnaire
Identification
L’âge :
Questionnaire :
Une chanson
Une récitation
Un poème
selon vous la comptine est une activité a part entière ou un support didactique ?
Un support didactique
Oui
Non
La comptine comme support oral facilite (vous pouvez cocher plusieurs cases)
La mémorisation
La compréhension
La prononciation
Oui non
95
la comptine est un moyen de motivation pour les élèves
Oui non
Instructif
Divertissant
Éducatif
Oui non
vos élèves pendant la séance de comptine sont : (vous pouvez cocher plusieurs
cases)
Motivés surexcités
Calmes timides
Alaises actifs
96