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vieillissant
Dr Voisin Thierry
Neuro-Gériatre
Unité Cognitivo-comportementale
SSR Neuro-Locomoteur
Equipe mobile de Gériatrie
CHU Toulouse
Pourquoi une telle question?
• Environ 40% des personnes de plus de 75
ans se plaignent de leur sommeil
• La somnolence excessive dans la journée
peut concerner jusqu’à 30% des plus de
65 ans.
• Les pathologies du sommeil (apnées,
insomnies, jambes sans repos...)
augmentent également avec l’âge.
Pourquoi une telle question?
• Un mauvais sommeil a des
repercussions importantes:
Sommeil de nuit
sieste
• Circadien
• Circasemidien
• Ultradien
SOMMEIL ET AVANCE EN
ÂGE.
Qu’est-ce que l’avance de phase ?
PHYSIOLOGIQUE ANORMAL
Induit Pathologique
50
% 45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
30-40 ans 50-60 ans 60-71 ans
Kronholm et Hyyppä,1985
EXCES de SOMMEIL
PHYSIOLOGIQUE ANORMAL
Induit Pathologique
• PSYCHOTROPES
– Anxiolytiques et hypnotiques • ANTI-EPILEPTIQUES
• Benzodiazépines • ANTI-HISTAMINIQUES H1 et
• Hypnotiques non benzodiazépiniques H2
• Anxiolytiques non benzodiazépiniques • ANTALGIQUES
– Neuroleptiques • MYORELAXANTS
– Antidépresseurs • ANTI-HYPERTENSEURS
• Imipraminiques CENTRAUX
• ANTI-MIGRAINEUX
• REGULATEURS de l'HUMEUR • ALCOOL
– Lithium • ANTI-PARKINSONIENS
– Carbamazépine
EXCES de SOMMEIL
PHYSIOLOGIQUE ANORMAL
Induit Pathologique
Diminution SaO²
Eveil
Conséquences des apnées du
sommeil
• Organisation du sommeil
• Gazométrie artérielle
• Système cardiovasculaire
– Fréquence cardiaque
– Pression artérielle
• Système nerveux central
• Système endocrinien
Syndrome d’apnées du sommeil :
traitements
• Médicaux : perte de poids, sevrage en hypnotiques
• Chirurgie :
– Nasale
– Voile du palais : UPP
– Maxillaire
• Mécaniques :
– PPC
– Prothèses endo-buccales
Somnolence et maladie de
Parkinson
Sommeil et maladie de
Parkinson
• Mauvais sommeil, fragmenté et agité
• Intense activité onirique
• Rêves animés, cauchemars, terreurs
nocturnes
• Troubles du comportement au cours du
Sommeil Paradoxal
• Epidémiologie
– Augmente avec ancienneté de la maladie de
Parkinson
– Avec effets on-off, dyskinésies à L Dopa,
anticholinergiques
Sommeil et maladie de
Parkinson
• Polysomnographie
– Diminution du Temps Total Sommeil
– Diminution des stades 3-4 et Sommeil Paradoxal
– Augmentation des éveils intra-sommeil
– Somnolence diurne anormale
• Atrophie multi-systématisée
– Trouble du sommeil précoce
– Parfois stridor mort subite
Parkinson et somnolence diurne
• Il existe une Somnolence Diurne dans la
maladie de Parkinson
– Retrouvée dans 15 à 30% des Parkinsoniens
– 19.9% des Parkinsoniens vs 9.8% témoins (Tan, 2002)
– 30% des Parkinsoniens (Rascol, 2001)
• Il existe des attaques de sommeil dans la MP
– ‘Endormissements incoercibles non précédés de SD’
(Frücht, 1999)
– 13.9% des MP vs 1.9% témoins (Tan, 2002)
– Endormissements directs en Sommeil Paradoxal
– Non corrélés avec âge, durée et sévérité maladie
– Corrélation avec Somnolence Diurne (Epworth) et doses
agonistes Dopa (Guieu, 2002)
Parasomnie
Mouvements périodiques des
membres inférieurs
• Description
– Dorsiflexion lente de la jambe durant 0.5 - 5 sec
– Se répétant toutes les 15 à 60 secondes
– Episodes variant de quelques minutes à 1 heure
• Définition
– Au moins trois épisodes de 30 secousses
consécutives avec micro-éveils
• Incidence
– Augmente avec âge
– 4-5% chez jeunes (20-40 ans)
– 20-30% chez plus de 60 ans
Mouvements périodiques des
membres inférieurs
ETIOLOGIES
• Syndrome d’apnées du sommeil
• Carence martiale
• Neuropathies périphériques :
– Diabète
– Insuffisance rénale
• Pathologies dégénératives
• Idiopathique
Mouvements périodiques des
membres inférieurs
• Conséquences
– Micro-éveils insomnie Somnolence diurne
– Douleurs ou lourdeurs diurnes des membres inférieurs
• Traitements
– L Dopa : 50 à 200 mg/j
– Agonistes Dopaminergiques : Requip, Sifrol, Neupro
– Clonazépam : 20 à 25 gouttes/J
• Rebond
• Echappement
– Antiépileptiques : Gabapentine
– Opiacés ?
– Cure de Fer
RBD (REM sleep Behaviour Disorder):
anomalies en sommeil paradoxal (TCSP:
trouble comportemental en sommeil paradoxal)
• Décrit par Schenck et al en 1985
• Critères cliniques
– Mouvements du corps ou des membres liés à une activité
onirique associés à au moins un des symptômes suivants
• Comportement au cours du sommeil dangereux ou potentiellement
dangereux
• « Mise en acte » de rêves
• Comportement interrompant la continuité du sommeil (Thorpy et al,
1990)
11 Parkinson (38%)
[12.7 ± 7.3 ans début RBD]
29 hommes > 50 ans
[3.7 ± 1.4 ans diagnostic RBD]
RBD idiopathique
16 RBD idiopathiques
2 Autres affections neurologiques
Locus subcoeruleus
RBD
Traitement des TCSP
• Clonazepam
– Traitement de choix
– Efficace dans 90% des cas (Olson et al, 2000; Schenck et al,
1993)
Graphes de l’activité motrice d’un patient avec Maladie d’Alzheimer et d’un témoin.
Axe des ordonnées : quantification de l’activité. Satlin et al . Neurobiol Aging. 1995
Sommeil et Maladie
d’Alzheimer
Température corporelle / Retard de phase
Cosinor-derived mean CBT data profiles for AD subjects (n =28) and controls (n = 10)
Satlin et al . Neurobiol Aging. 1995
Modifications du sommeil dans
la Maladie d’Alzheimer
• Amplification des modifications de sommeil
liées à l’
’âge
– Perte de la continuité du sommeil
– Réductions des stades 3 et 4 et du sommeil
paradoxal
– Raccourcissement des phases de sommeil
paradoxal
– Tendance à une répartition bimodale: après-midi
et nuit
• Augmente avec la sévérité de la démence
Ce qu’il se passe chez un sujet
présentant un maladie d’Alzheimer
• Modifications du sommeil
• Modification de synchronisateur
externe
– Moins d’activité
– Moins sensible
• Un sommeil qui devient perturbant
pour l’entourage
Impact des troubles du sommeil
dans la Maladie d’Alzheimer
• Troubles objectifs fréquents (# 40%) mais souvent
sous-estimés (« vieillissement normal »)
• Apparaissent souvent avant le diagnostic des
troubles cognitifs
• Plus fréquents dans les stades sévères de la maladie
• L’agitation nocturne et la somnolence diurne
augmentent le risque des chutes
• La perturbation du sommeil nocturne est une cause
majeure d’institutionnalisation
• Souvent associés, corrélées à d’autres symptômes
psychologiques et comportementaux de la maladie.
Un symptôme très fréquent
The prevalence of neuropsychiatric symptoms in Alzheimer's disease: Systematic review and meta-a
Qing-Fei Zhao. Journal of Affective Disorders 190 (2016) 264–271
Un retentissement important
• Les problèmes de sommeil constituent l’un
des aspects les plus difficiles pour l’aidant
qui prend soin d’une personne atteinte de
la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie
apparentée.
Neikrug AB, Ancoli-Iscrael S. Sleep Disturbances in Nursing Homes J Nutr Health Aging. 2010
Mar;14(3):207-11.
Sommeil et maladie d’Alzheimer:
au moins trois points importants
• Les troubles du sommeil sont associés à une
augmentation des troubles de la mémoire et des
performances cognitives (Shin HY et al., J Clin Neurol.
2014;10(3): 203–209.)
• Les troubles du sommeil peuvent être responsables
d’un augmentation du fardeau de l’aidant et sont une
cause importante d’institutionnalisation. (Vitiello MV, et
al. CNS Drugs. 2001;15(10):777–796, Gaugler JE, al.
J Gerontol B Psychol Sci Soc Sci. 2000;55(4): 247–
255.)
• Il existe de plus en plus de données sur les relations
entre les modifications du sommeil et la
physiopathologie de la maladie d’Alzheimer.(Ju YE, et
al. Nat Rev Neurol. 2014;10(2):115–119, Villa C et al.
J Alzheimers Dis. 2015;46(3):571–580.)
Sommeil et maladie
d’Alzheimer
• Les troubles du sommeil sont similaires à ceux que l’on observe au cours
du vieillissement physiologique, mais sont beaucoup plus sévères.
• Ils portent d’abord sur le sommeil de nuit puis sur le rythme veille/sommeil.
• Il s’agit d’éveils intra-sommeil plus prolongés allant de pair avec une baisse
du temps de sommeil total et de l’index d’efficacité du sommeil.
• Le sommeil lent profond est très diminué au profit du sommeil lent léger,
notamment du stade 1.
• La durée des phases de sommeil paradoxal est diminuée, entraînant une
baisse du taux du sommeil paradoxal dans les formes légères à modérées
de la maladie.
Hauw JJ, et al. J Neuropathol Exp Neurol Vol. 70, No. 4. April 2011 pp. 243-252
Les troubles les plus
fréquemment rapportés
• Les troubles les plus fréquents sont :
– des réveils excessifs (23%),
– des réveils précoces (11%),
– une somnolence diurne excessive (10%),
– une sieste de plus d’une heure (14%).
• Bien qu’ils soient corrélés à la sévérité des
troubles cognitifs, de tels troubles peuvent
apparaître tôt dans l’évolution de la
maladie.
Sarah M. Rothman and Mark P. Mattson. Neuromolecular Med. 2012 September ; 14(3): 194–204.
Facteurs de risque de troubles du
sommeil au cours de la maladie
d’Alzheimer
• Sévérité de la maladie.
• Susceptibilité génétique: des études
suggèrent une association en l’allèle
ApoE4 et les altérations (réduction du
sommeil paradoxal) au cours du MCI ou
au stade démentiel. Altération de la
production de mélatonine?
• Co-morbidités et facteurs
environnementaux.
Peter-Derex L, et al. Sleep and Alzheimer’s disease . Sleep Medicine Reviews 19 (2015) 29-38
Causes des troubles du
sommeil
• La maladie d’Alzheimer, elle même.
Emamian F, et al. The Association Between Obstructive Sleep Apnea and Alzheimer’s Disease: A Meta-Analysis Perspe
Front. Aging Neurosci. 8:78.
Un trouble du sommeil mais ...
• Troubles du sommeil fréquents, retentissement sur les aidants
familiaux ou professionnels.
• Le sommeil est très variable d’un individu à l’autre. Avec l’évolution de
la maladie c’est l’entourage qui se plaint mais…
• Il est normal de voir son sommeil perturbé pendant quelques jours dans certaines
circonstances.
• La difficulté tient au fait qu'une insomnie transitoire risque de se pérenniser ;
l'intervention médicale doit surtout chercher à prévenir ce risque.
• En fonction de l'existence ou non d'une cause, pour les insomnies chroniques
• On différencie les insomnies chroniques secondaires à des causes spécifiques qui
peuvent être d'origine diverses
• les insomnies persistantes primaires qui ne reconnaissent pas de cause spécifique et
dont la plus fréquente est l'insomnie psychophysiologique.
Iatrogenie
L’insomnie n’est pas une maladie, mais
plutôt un symptôme pour lequel il faut
procéder à une évaluation approfondie
afin d’en trouver la cause sous-jacente,
ce qui permettra de poser un diagnostic
et de déterminer ainsi le traitement
approprié.
DIAGNOSTIC ET PRISE EN
CHARGE.
Quel que soit le cadre nosologique utilisé, le
diagnostic et l'évaluation de l'insomnie repose
essentiellement sur l'interrogatoire du patient.
• Reconstituer l’histoire actuelle et passée du patient, la
chronologie et les mécanismes de l'insomnie ;
• Laisser le patient se raconter et raconter comment, où, dans
quel environnement il s'endort (par exemple, rechercher s'il
s'endort en regardant la télévision dans son lit, quel type
d'activité il a dans la soirée comment il ménage la transition de
la veille au sommeil, etc.) ;
• Cerner le contexte psychique du patient ;
• Définir son environnement, ses habitudes, les contraintes
auxquelles il est soumis ;
• Répertorier ses antécédents, tant pathologiques que
thérapeutiques ;
• Rechercher des indices en faveur d'une pathologie du sommeil
(ronflement, pauses respiratoires nocturnes…).
Quel que soit le cadre
nosologique utilisé, le diagnostic
et l'évaluation de l'insomnie
repose essentiellement sur
l'interrogatoire du patient.
Interrogatoire
• Préciser le type d’insomnie
– Difficultés d’endormissement :Hyperéveil, anxiété
– Difficultés de maintien du sommeil : stress post-
traumatique
– Réveil précoce : dépression
• Apprécier la sévérité :
– Fréquence : au moins 2 nuits par semaine
– Retentissement dans la journée : irritabilité,
troubles de l’humeur, fatigue, siestes…
– Conséquences socioprofessionnelles :
absentéisme…
Interrogatoire
• Habitudes de vie : excitants, activités
physiques….
• Traitements médicamenteux
Interrogatoire
• Description d’une journée : activités,
repos.
• Transition veille/sommeil : rites
d’endormissement
• Apprécier le rôle des synchroniseurs :
TV, rythme des repas…
• Repérer les « portes de sommeil »
• Repérer les comportements négatifs
Interrogatoire
• Repérer les comportements inadaptés :
– Se mettre au lit même si l’on n’a pas sommeil
– Siestes trop longues, trop fréquentes ou trop tardives
– Fixation sur le réveil :angoisse de ne pas avoir assez de
sommeil
– Hyperéveil le soir : sport, travail
• Repérer les fausses croyances :
– Ruminations anxieuses sur la perte de sommeil, phobie du
coucher
– Peur des conséquences d’un manque de sommeil
– Fausses idées sur la régulation du cycle veille sommeil
• Conditionnement négatif associé au lit et à la
chambre
• Il est important:
• d'obtenir une évaluation détaillée du sommeil :
– de préciser le type de difficulté du sommeil (initiation ou endormissement, maintien ou
réveil intrasommeil, réveil précoce de fin de nuit) ;
– d'évaluer les horaires de sommeil, le rythme circadien veille-sommeil ;
– d'évaluer les conséquences : retentissement diurne, prise d'alcool, de substances, de
médicaments psychotropes ou autres médications modifiant le sommeil ;
• de distinguer une forme transitoire d'une forme chronique :
– ancienneté des symptômes ;
– évolution épisodique ou persistante ;
• de rechercher une cause :
– un trouble psychiatrique ;
– une autre pathologie du sommeil (notamment un syndrome des jambes sans repos ou
un trouble respiratoire au cours du sommeil) ;
– une pathologie médicale chronique invalidante ;
– prise ou exposition à des toxiques ou médicaments ;
– facteurs environnementaux et comportementaux : bruit, température, lumière ; enfants
en bas âge ; hygiène de sommeil.
Agenda
de
sommeil
Rechercher
• Le jour
– Assez d'exposition à la lumière la journée, plus tamisée le
soir.
– Éviter les siestes, notamment trop longues ou en fin
d'après-midi.
– Éviter tous les excitants : café, thé, vitamine C, boissons à
base de caféine ou de cola…
– Repas réguliers durant la journée.
Règles d'hygiène de sommeil
pour l'insomnie
• Le soir
– Éviter de pratiquer un sport ainsi que toutes activités stimulantes
après 17 h.
– Ne pas faire de repas copieux le soir et éviter l'alcool au dîner.
– Instaurer une période de décompression le soir : favoriser toutes
activités relaxantes le soir, lecture, musique, télé (dans le salon).
– Un bain chaud pris 2 heures avant le coucher détend et favorise le
sommeil (mais peut aussi avoir l'effet inverse en effaçant la
fatigue) ;
– Réchauffer ses mains et ses pieds au coucher, mais rafraîchir son
lit en cas d'éveil…
• La nuit
– Dormir dans une chambre aérée, calme, sombre, dont la
température ambiante se situe entre 18 et 20 °C.
– Le lit : « juste pour dormir ».
• Les hypnotiques sont indiqués dans le traitement des insomnies transitoires
ou occasionnelles pour une durée limitée, en association avec la prise en
charge des facteurs favorisants, en informant le patient des manifestations
de sevrage et des risques de dépendance (+++).
• Leur utilisation dans l'insomnie chronique est très limitée et doit rester
ponctuelle. De nombreux patients ont une pharmacodépendance
nécessitant un sevrage progressif (+++).
• D'autres médicaments comme les antidépresseurs (surtout sédatifs), les
agonistes de la mélatonine peuvent apporter un bénéfice en fonction du
contexte de l'insomnie.
• La place des traitements médicamenteux est donc très limitée dans les
insomnies chroniques dont la prise en charge est essentiellement non
médicamenteuse.
Premier message
L’insomnie n’est pas une maladie, mais
plutôt un symptôme pour lequel il faut
procéder à une évaluation approfondie
afin d’en trouver la cause sous-jacente,
ce qui permettra de poser un diagnostic
et de déterminer ainsi le traitement
approprié.
Deuxième message
Quel que soit le cadre nosologique
utilisé, le diagnostic et l'évaluation
de l'insomnie repose
essentiellement sur l'interrogatoire
du patient.
Traitements
Traitements de l'insomnie:
Les hypnotiques Benzodiazépines
Donnés ANSM sur l'utilisation des Benzodiazépines en France en
2012:
131 millions de boites vendues dont 40% d'hypnotiques
Zolpidem: 2eme benzodiazépine consommée en France
7
PLAI NTE RECENTE AUTOUR DU SOMMEI L CHEZ UN SUJET AGE
( prenant ou non un médicament à visée hypnotique )
Rechercher
Clomipramine Anafranil
Peu de Imipramine Tofranil
sédation ou Moclobémide Moclamine
Tianeptine Stablon
Traitements non
pharmacologiques
• Hygiène de sommeil
• TCC :
– Restriction de sommeil
– Contrôle du stimulus
• Relaxation ; Sophrologie
• Hypnose
• Psychothérapie, Psychanalyse
Les règles d'hygiène du
sommeil
+ Lever matinal à heure fixe
+ Repas à la bonne heure : Pas à 17h30!!!
+ Interdiction de faire une longue sieste (
dépassant 20 minutes),
+ Ne pas se prélasser au lit
+ S’exposer à une lumière forte dès le matin
+ Aucun excitant après 16 h : café, alcool, Coca-
cola, tabac …
+ N'utiliser la chambre à coucher « que pour
dormir »
L’hygiène du sommeil
• Peu de temps au lit. Au lit … on dort.
• Ne vous forcez pas à dormir.
• Sortez le réveil de la chambre à coucher.
• Ne buvez ni alcool ni café.
• Evitez l’activité physique avant de vous coucher.
• Couchez vous et levez vous à horaires réguliers.
• Pas de repas lourd, pas de chocolat, peu de sucre le
soir.
• Ne dormez pas pendant le jour … sauf pour une
courte sieste.
Traitements non
pharmacologiques
• Photothérapie :
– Effet stimulant , éveillant pour des intensités
>1000 Lux
– Effet antidépresseur
– Effet de recalage de phase :
• Eclairement le matin : avance de phase
• Eclairement le soir : retard de phase
• Acupuncture..
• Phytothérapie, homéopathie
• Tisanes : pas trop de liquide!!
Phytotherapie
• Millepertuis (Hypericum perforatum): léger effet
d’amélioration de l’humeur;
• Strobile de houblon (Lupuli strobulus): effet
tranquillisant et inducteur du sommeil;
• Feuille de mélisse (Melissae folium): effet
légèrement calmant et tranquillisant;
• Tige de fleur de la Passion (Passiflorae herba):
effet légèrement sédatif;
• Racine de valériane (Valerianae radix): effet
tranquillisant et inducteur du sommeil;
• Kawa (Piper methysticum): effet tranquillisant.
Les automédications (phytothérapie)
Quid de l’
’efficacité