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Chimie et

fertilité du
sol

Pollution du sol par


les pesticides et les
engrais

Ayoub HATEB

Medoune MBENGUE

Nicole NOUBATARE
1

SouhaÏbou FAYE
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Yaye fatou NIANG

Année 2012
Introduction

I. Définition de quelques termes....................................................................4


1. Pollution du sol………………………………………………………………………...4
2. LES PESTICIDES…………………………………………………………………….4
 DEFINITION………………………………………………………………………...4
 CLASSIFICATION………………………………………………………………….5
 Herbicides………………………………………………………………….5
 Insecticides………………………………………………………………....5
 Fongicides……………………………………………………………….....6
 UTILISATIONS DES PESTICIDE…………………………………………………..6

3. LES ENGRAIS……………………………………………………………………….7
 Définition…………………………………………………………………………….7

 Les différentes types d’engrais……………………………………………………….8

 Engrais organiques……………………...………………………………….8

 Engrais minéraux…………………………………………………………...8

 Engrais organo-minéraux……………………………………………….….8

 Application…………………………………………………………………………...9

II. Pollution du sol par les pesticides……………………………………….9


1. COMMENT LES PESTICIDES PEUVENT POLLUER LE SOL……………….….9
2. MANIFESTATION DE LA POLLUTION DU SOL PAR LES PESTICIDES…....11
III. Pollution des sols par les engrais………………………………………13
1. Comment les engrais peuvent polluer le sol?................................................................14

2. Comment se manifeste la pollution du sol par les engrais…………………………....15

IV. Solutions et recommandations……………………………………..…17


1. Solutions ……………………………………………………………………………..17
2. Recommandations……………………………………………………………………18

CONCLUSION
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INTRODUCTION

L’avènement de la révolution verte a entrainé la motorisation des outils agricoles. Ce


qui a favorisé une augmentation des surfaces cultivables avec une utilisation abusive des
pesticides et des engrais. Certes, cette pratique a permis une augmentation des rendements de
production mais a par ailleurs entrainé la perturbation de l’équilibre de l’écosystème en raison
du caractère chimique de ces intrants. Les polluants ainsi générés dans l’environnement, ont
des effets pervers proportionnels à leur concentration et à leur capacité de nuisance.
Tous les pesticides et les engrais ne présentent pas les mêmes risques pour leurs écosystèmes.
Certains notamment sont biodégradables Riche en résidu d’espèces animales, végétales et en
micro-organismes, Ils sont beaucoup plus bénéfiques pour l’environnement. D’autre sont
issue des produits chimiques de synthèse et sont plus problématique pour la biodiversité du
sol. Un écosystème est naturellement capable de transformer et d’éliminer, en partie ou en
totalité, les substances biodégradables qu’il reçoit et d’assurer ainsi le maintien de son
équilibre. Mais, si l’abondance de ces substances dépasse un seuil critique, ses capacités
d'autoépuration ne suffisent plus : l’agent polluant ne peut plus être éliminé assez rapidement ;
il s’accumule, rompant progressivement l’équilibre dynamique naturel du milieu, et peut
même devenir toxique.
Dans le but de mieux comprendre les phénomènes de pollution du sol, nous tenterons dans
notre document de définir : Quel sont les différentes manifestations de pesticide et des
engrais sur la biodiversité du sol? Quel sont leur origine et comment préserver le sol contre
toute intoxication due aux engrais ou pesticides!?

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I. Définition de quelques termes
1. Pollution du sol
La pollution du sol correspond à l’accumulation de composés toxiques : produits
chimiques, sels, matières radioactives ou agents pathogènes qui, tous, ont des effets nocifs sur
la croissance des plantes et la santé des animaux. L’utilisation accrue d’engrais et de
nombreux produits insecticides et fongicides après la fin de la Seconde Guerre mondiale est,
depuis les années 1960, source d’inquiétude sur l’état des sols. Certes, l’application d’engrais
contenant les principaux éléments nutritifs, à savoir azote, phosphore et potassium, n’a pas,
globalement, contribué à la pollution des sols ; cependant, les apports excessifs d’engrais
azotés et de phosphore contribuent à la pollution des eaux ; de même, l’utilisation excessive
d’oligoéléments peut nuire à l’état des sols. L’irrigation des terres arides mène souvent à une
pollution par le sel.

Dans un passé récent, le soufre provenant de déchets industriels a pollué certains sols, de
même que la pulvérisation des cultures avec de l’arséniate de plomb a conduit à
l’accumulation d’arsenic. De nos jours, les épandages excessifs de matières organiques,
fumier, lisier, en plus des apports d’engrais minéraux, conduisent à une pollution par excès de
nitrates que les eaux de pluie entraînent vers les nappes phréatiques et les cours d’eau.
Rappelons aussi le grave problème de la pollution par les matières radioactives, iode-131,
césium-137 par exemple, éléments répandus dans l’atmosphère lors de la catastrophe de
Tchernobyl et qui sont concentrés par les végétaux et les animaux herbivores, puis par les
carnivores.

Enfin, l’emploi excessif d’insecticides organochlorés pose de graves problèmes dans la


mesure où ces composés se dégradent lentement et, de plus, s’accumulent progressivement
dans la chaîne alimentaire dont l’homme est le maillon terminal.

2. LES PESTICIDES
 DEFINITION

Les pesticides sont des substances chimiques, naturelles ou de synthèse, destinées à


lutter contre les parasites végétaux et animaux nuisibles aux cultures, aux récoltes et à
l’homme. Les pesticides (de l’anglais pest signifiant « plante nuisible » ou « insecte
nuisible ») sont principalement utilisés en agriculture, mais également dans les lieux
d’habitation et dans les égouts pour combattre les animaux nuisibles et les organismes
responsables de maladies.
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 CLASSIFICATION

Les pesticides sont classés selon la nature des nuisibles par exemple : herbicides (contre
les plantes parasites), insecticides (contre les insectes nuisibles), fongicides (ou
anticryptogamiques, contre les champignons parasites), acaricides (contre les acariens),
nématicides (contre les nématodes) et rodenticides (contre les rongeurs). Du point de vue de
leurs utilisations et de leurs quantités de production, les trois premières classes de pesticides
constituent les plus importantes.

 Herbicides

Les herbicides sont utilisés pour détruire des plantes parasites (« mauvaises herbes »).
Ils sont utilisés de différentes façons : désherbants totaux, comme le chlorate de
sodium (NaClO3), qui détruisent tous les végétaux, désherbants sélectifs qui détruisent les
plantes indésirables sans toucher aux cultures, défanants, ou encore débroussaillants. Ils
représentent environ 50 à 60 p. 100 de l’utilisation des produits phytosanitaires.

Les herbicides regroupent trois familles chimiques principales : les dérivés nitrés du phénol
(principalement les dinitrophénols), qui agissent sur la perméabilisassions des membranes
cellulaires, d’où leur toxicité notamment pour l’homme ; les benzonitriles, qui empêchent la
synthèse de la cellulose ; certains carbamates, qui agissent comme inhibiteurs de
cholinestérases (enzymes nécessaires au fonctionnement du système nerveux de l’homme et
des insectes).

 Insecticides

Les insecticides sont utilisés pour la destruction des insectes nuisibles tout en préservant
les insectes utiles comme les abeilles. Parmi les insecticides les plus connus figurent le DDT
(interdit en France depuis 1972) et le lindane (interdit en France depuis 1999), tous deux
faisant partie de la liste rouge des polluants organiques persistants (POP), recensés par le
Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et interdits dans de nombreux
pays comme l’Union européenne (UE) et les États-Unis lors de la convention de Stockholm
de mai 2001. Dans les années 1990, l’utilisation de deux nouveaux insecticides, le Gaucho de
la société Bayer et le Régent TS de la société BASF, s’est avérée catastrophique pour les
abeilles. Leur usage en France a été suspendu en 2004. D’autres insecticides, employés en
concentration trop importante ou trop fréquemment, sont responsables des mêmes
destructions d’insectes utiles.

Les trois plus importantes familles chimiques auxquelles appartiennent les insecticides
organiques de synthèse sont : les organophosphorés, inhibiteurs de cholinestérases et par
conséquent toxiques vis-à-vis des ravageurs (insectes), et les organochlorés (difficilement
biodégradables et fortement persistants dans l’environnement, ils sont pour la plupart interdits
ou retirés de la vente en France) ; les carbamates, dérivés de l’acide carbamique, qui
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regroupent également des herbicides et un grand nombre de fongicides ; les pyréthrinoïdes de


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synthèse, voisins des pyréthrines naturelles.


 Fongicides

Les fongicides (ou anticryptogamiques) sont destinés à lutter contre les champignons
parasites, les bactéries, les virus et autres micro-organismes pouvant affecter le bon
développement des plantes. Bien connue des régions viticoles, la bouillie bordelaise (mélange
de sulfate de cuivre et de chaux), mise au point dans les années 1880 pour lutter contre le
mildiou, est souvent considérée comme le premier fongicide efficace.
Les fongicides regroupent des familles chimiques très diversifiées : des carbamates, des
dérivés du benzène, des quinones, des amines, etc.

 UTILISATIONS DES PESTICIDE

La consommation mondiale de pesticide est en augmentation constante depuis les


années 40, passant de 0,49 kg/ha en 1961 à 2 kg/ha en 2004. 20% de la surface totale des
Etats-Unis, 35% de celle de la France, sont soumis à des traitements.

Le marché mondial des pesticides s’élève à 30 milliards de dollars annuels, dont près
d’un tiers pour l’Europe et environ 25 % pour l’Amérique du Nord ainsi que pour l’Asie.
Les Etats-Unis sont le premier consommateur de pesticides, suivi de l’Inde et de la
France, premier consommateur européen devant l'Allemagne. A l’hectare,
le Japon utilise 12 kg, l’Europe, 3 kg, les Etats-Unis, 2,5 kg, loin devant l’Inde (0,5
kg/ha) qui est aussi un des premiers producteurs mondiaux.
Chaque année, ces produits empoisonnent 3 millions de personnes et il y aurait, selon
l’OMS entre 20.000 et 200.000 décès accidentels causés par les pesticides chaque année,
majoritairement dans les pays en développement où environ 30% des pesticides
commercialisés ne répondent pas aux normes de qualité internationales.

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3. LES ENGRAIS
 Définition
Les engrais sont des substances, le plus souvent des mélanges d'éléments minéraux,
destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs, de façon à améliorer
leur croissance, et à augmenter le rendement et la qualité des cultures. L'action consistant à
apporter un engrais s'appelle la fertilisation. Les engrais font partie, avec les amendements,
des produits fertilisants. La fertilisation se pratique en agriculture et lors des activités de
jardinage. Les engrais furent utilisés dès l'Antiquité, où l'on ajoutait au sol, de façon
empirique, les phosphates des os, calcinés ou non, l'azote des fumures animales et humaines,
le potassium des cendres.

Un sol vierge contient généralement les quantités appropriées de tous les éléments nécessaires
à la nutrition des végétaux. Cependant, lorsqu'une culture est renouvelée sur le même lopin
année après année, le sol manque de l'un ou plusieurs des nutriments spécifiquement utiles à
cette culture. Il nécessite alors un apport d'engrais.

L'hydrogène, l'oxygène et le carbone, nutriments indispensables et constituant la base de


l'activité photosynthétique, sont fournis par l'air et l'eau. Le soufre, le calcium et le fer sont
également indispensables et présents en général dans le sol en quantités suffisantes. On ajoute
fréquemment de la chaux (calcium) dans le sol, mais sa fonction première est d'en réduire
l'acidité et non d'agir comme engrais. Les trois éléments qui doivent être le plus souvent
apportés sous forme d'engrais sont l'azote, le phosphore et le potassium. Il arrive parfois que
certains autres éléments tels que le bore, le cuivre et le manganèse, appelés oligoéléments,
soient nécessaires en petites quantités. L'azote est présent en quantités importantes dans
l'atmosphère, mais les plantes ne peuvent pas l'utiliser sous cette forme. Des bactéries
transforment l'azote atmosphérique en composés organiques par un processus appelé fixation
de l'azote et transmettent ces composés aux plantes de la famille des légumineuses. Le trèfle,
la luzerne et d'autres légumineuses sont cultivés en rotation avec d'autres cultures puis
labourés pour enrichir le sol en azote.

De nombreux engrais « naturels » contiennent un ou plusieurs des trois éléments


indispensables aux plantes. Par exemple, le fumier et le guano renferment de l'azote. Les os
contiennent un peu d'azote et beaucoup de phosphore. Les cendres de bois comprennent des
quantités de potassium variables en fonction de l'origine du bois.

La commercialisation des engrais est soumise à des règles strictes qui prévoient une étiquette
obligatoire où figure la quantité minimale garantie en différents éléments se trouvant dans le
produit. Le terme engrais complet fait souvent référence aux mélanges contenant les trois
éléments majeurs : azote, phosphore et potassium. La teneur en éléments, à l'exception du
phosphore et du potassium, est indiquée en kg d'élément par kg d'engrais. La teneur en
phosphore s'exprime sous forme de pentoxyde phosphoré (P2O5), la teneur en potassium sous
forme d'oxyde de potassium (K2O).
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Page
 Les différentes types d’engrais

Les engrais peuvent être de trois types: organiques, minéraux et organo-minéraux.

 Engrais organiques

Les engrais organiques sont généralement d'origine animale ou végétale. Ils peuvent
aussi être synthétisés, comme l'urée.

Les premiers sont typiquement des déchets industriels, tels que des déchets d'abattoirs: sang
desséché, corne torréfiée, déchets de poissons, boues d'épuration des eaux. Ils sont
intéressants pour leur apport en azote à décomposition relativement lente, et pour leur action
favorisant la multiplication rapide de la microflore du sol, mais n'enrichissent guère le sol en
humus stable.

Les seconds peuvent être des déchets végétaux: résidus verts, compostés ou pas, et ils peuvent
être constitués aussi de plantes cultivées spécialement comme engrais vert, ou préparées dans
ce but, comme le purin d'ortie, ou les algues. Ce sont aussi des sous-produits de l'élevage, tels
que les fumiers, composés pour la plupart de litière végétale et de déjections; celles-ci ne sont
pas des matières animales, mais des végétaux plus ou moins digérés: lisier, fientes, etc.

Le principe de l'engrais vert reprend la pratique ancestrale qui consiste à enfouir les
mauvaises herbes. Elle s'appuie sur une culture intercalaire, enfouie sur place. Quand il s'agit
de légumineuses, telles que la luzerne ou le trèfle, on obtient, en plus, un enrichissement du
sol en azote assimilable, car leur système radiculaire associe des bactéries, du genre
Rhizobium, capables de fixer l'azote atmosphérique. Pour rendre cette technique plus efficace,
on sème les graines avec la bactérie préalablement associée.

 Engrais minéraux

Les engrais minéraux sont des substances d'origine minérale, produites par l'industrie
chimique, ou par l'exploitation de gisements naturels de phosphate et de potasse.
L'industrie chimique intervient surtout dans la production des engrais azotés, passant par la
synthèse de l'ammoniac à partir de l'azote de l'air, moyennant un apport important d'énergie,
fournie par le gaz naturel (cette synthèse produit également l'hydrogène). De l'ammoniac sont
dérivés l'urée et le nitrate. Elle intervient également dans la fabrication des engrais complexes,
qui sont constitués de sels résultant de la réaction d'une base avec un acide. Les engrais
composés peuvent être de simples mélanges, parfois réalisés par les distributeurs,
coopératives ou négociants. On appelle ces mélanges du bulk blending.

 Engrais organo-minéraux

Les engrais organo-minéraux résultent du mélange d'engrais minéraux et d'engrais


organiques. Les matières organiques azotées représentent généralement 25 à 50 % des
produits finis. Les autres constituants du fertilisant, sels simples et minéraux, apportant N. P.
K. sous des formes appropriées, sont dilués dans les matières organiques.
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Page
 Application

Généralement, les engrais sont incorporés au sol, mais ils peuvent aussi être apportés
par l'eau d'irrigation. Cette dernière technique est employée aussi bien pour les cultures en sol,
traditionnelles, que hors sol, sur un substrat plus ou moins inerte, tel que terreau, tourbe, laine
de roche, perlite, vermiculite, etc. Une autre technique particulière, la culture hydroponique,
permet de nourrir les plantes avec ou sans substrat. Les racines se développent dans une
solution nutritive, eau plus engrais, qui circule à leur contact. La composition et la
concentration de la solution nutritive doivent être constamment réajustées.

Dans certains cas, une partie de la fertilisation peut être réalisée par voie foliaire, par
pulvérisation. En effet, les feuilles sont capables d'absorber des engrais, s'ils sont solubles, et
si la surface de la feuille reste humide assez longtemps. Cette absorption reste toutefois
limitée en quantité. Ce sont donc plutôt les oligo-éléments qui peuvent être ainsi apportés,
compte tenu des faibles quantités nécessaires aux plantes.
Sur des sols acides, on peut procéder au chaulage pour augmenter le pH. Cette mesure
augmente l'efficacité des engrais en favorisant l'assimilation par les plantes des éléments
nutritifs présents dans le sol.

Bien que les engrais soient essentiels à l'agriculture moderne, leur utilisation excessive
entraîne des effets dangereux pour les végétaux et les cultures, et aussi pour la qualité des
sols.

II. Pollution du sol par les pesticides


1. COMMENT LES PESTICIDES PEUVENT POLLUER LE SOL
L'usage des pesticides s'accompagne d'une contamination des écosystèmes terrestres.
Au moment même des traitements, il se produit des dérives de brouillards qui transportent les
substances loin des zones de culture, contaminent les champs et l’eau à l’entour.
Les pesticides sont incorporés aux sols (infiltration et contamination des eaux souterraines).
Et, soit directement soit par ruissellement, emmenés dans les eaux. Dans un cas comme dans
l'autre, ils sont ensuite intégrés aux réseaux trophiques et subissent éventuellement une
bioamplification dans les chaînes alimentaires.
La pollution des sols par les pesticides atteint de nos jours des dimensions préoccupantes dans
diverses régions du monde. On détecte ainsi jusqu'à plusieurs dizaines de pesticides différents
dans certaines nappes phréatiques tant en France qu'en Amérique du Nord.
Le lessivage par des pluies entraînant les produits phytosanitaires vers les eaux superficielles
et souterraines ; d'où l'importance de prendre en considération les conditions météorologiques,
l'usage incorrect des matériels et des techniques : mauvais réglage des pulvérisateurs,
périodes d'épandage inadaptées, choix inapproprié de produits, doses excessives,...
les déversements "accidentels" : vidange de fonds de cuve, rinçage, abandon d'emballages
ayant contenu des produits phytosanitaires....
Le transfert des produits phytosanitaires dans les rivières et les nappes est influencé par leur
solubilité dans l'eau, leur stabilité chimique, la nature du sol, la pluviométrie... .
Seul 15 millions de km carré à l ‘échelle globale sont contaminés en permanence à cause de
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l’utilisation des pesticides. En France, plusieurs centaines de pesticides sont dispersés sur
environ 20 millions d’hectares de terres cultivées.
L’utilisation d’insecticides organochlorés (D.D.T., H.C.C., Heptachlore), a provoqué entre
1950 et 1980 de véritables catastrophes écotoxicologiques.
En premier elle contamine les sols et les eaux, par la suite elle a contaminé la chaîne
alimentaire de nombreuses espèces d’oiseaux qui ont été presque conduites à l’extinction.

Tout cela est résumé dans le schéma dans le tableau suivant :

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2. MANIFESTATION DE LA POLLUTION DU SOL PAR LES
PESTICIDES
À partir de 1930, les produits phytosanitaires de synthèse se développent de manière
exponentielle. Les propriétés neurotoxiques du DDT (dichloro-diphényl-trichloro-éthane) sont
découvertes par le chimiste suisse Paul Muller en 1939. Il est commercialisé en 1943 et utilisé
massivement pendant et après la Seconde Guerre mondiale, notamment dans les campagnes
d’éradication de moustiques porteurs de paludisme dans les zones marécageuses (marais
Pontins vers Rome dans les années 1950, étangs du Languedoc dans les années 1960, etc.). Le
DDT, le lindane et autres dérivés aromatiques chlorés ont été progressivement abandonnés en
raison de leur trop faible biodégradabilité ou de leur trop grande toxicité.

La pollution du sol par les pesticides est principalement perçue au travers de leur présence
dans les eaux et dans les denrées alimentaires. Ceci se traduit par l’établissement de normes
concernant les teneurs maximales de résidus dans les aliments destinés à l’alimentation ou des
normes de potabilité des eaux. Pour les sols, il existe uniquement des valeurs guides pour les
gestions des sites contaminés. Cette contrainte normative en bout de chaine oblige à prendre
en compte le problème de la pollution dans l’intégrité du parcourt du polluant incriminé, des
sources aux cibles, en passant par les voies de transfert. La plus part des polluants arrivent au
sol où leur comportement va définir leur dispersion vers d’autres compartiments de
l’environnement. L’origine et la nature des sources de pollution conditionnent la nature et la
concentration du polluant, et la quantité du polluant arrivant à une cible donnée dépendra des
phénomènes de transport impliqués dans la dispersion du polluant. Le sol occupe donc une
position centrale dans la régulation des pollutions avec un double rôle d’épuration de stockage
des polluants. Il va pouvoir participer à leur élimination, ou diminuer ou retarder leurs
impacts sur les différentes cibles.

La contamination des sols par les polluants est souvent raisonnée par rapport à une cible, mais
il est important de ne pas oublier que les sols sont en soi une ressource difficilement
renouvelable, et la présence des polluants pesticides peut affecter leur utilisation dans une
perspective de développement durable.

La manifestation du caractère polluant des pesticides est étroitement liée à leur devenir dans
le sol. Outre, la toxicité propre du polluant, qui dépend de sa concentration et de la nature de
la cible considérée, sa rétention par le sol et sa persistance sont les deux facteurs
fondamentaux conditionnant le caractère polluant et / ou sa manifestation. La rétention d’une
molécule organique par le sol est le résultat global d’un ensemble de phénomène, impliquant
des interactions avec les constituants organiques et minéraux des sols (Calvet, 1989). De
même, la persistance est la résultante d’un ensemble de processus de dissipation, physico-
chimique et biologique, qui font diminuer la concentration du polluant et du milieu (Founier
et al, 1996 ; Soulas 1996)
Dès leur arrivée au sol, les polluants pesticides se distribuent dans les trois phases : solide,
Liquide et vapeur, selon des constantes d’équilibre d’adsorption, de désorption et de
volatilisation. Ces constantes sont caractéristiques de chaque produit, mais elles sont
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modifiées en fonction des conditions pédoclimatiques. Ainsi, la concentration du polluant


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dans chacune des phases n’est pas figée dans le temps, elles évoluent en fonction des
conditions physico-chimiques (température, humidité et PH) et fonctions des transformations
du polluant et de l’évolution des interactions avec les constituants des sols. La dégradation des
polluants s’accompagne de l’apparition de métabolites, avec un changement de la structure
chimique, ce qui provoque des modifications de leur toxicité et de leur comportement dans les
sols par rapport à celle de la molécule mère (Schiavon, 1998 ; Benoit, 1994),
Les processus déterminant le comportement des molécules des pesticides dans les sols
peuvent être biotiques ou abiotiques et concernent leur transformation (métabolisme,
photolyse, catalyse), leur rétention (absorption par les végétaux ou par la microflore du sol,
adsorption-absorption, précipitation-solubilisation, précipitation-sublimation, réaction de
coordination) et leur transport (par les végétaux ou la faune par lixiviation, lessivage,
ruissellement). Pour la plus part des produits, les phénomènes responsables de la présence du
polluant dans la phase solide (adsorption, précipitation) régulent les autres phénomènes
(Calvet et Barriuso, 1994). La part de polluant la plus mobile est celle localisée dans les
phases liquides et vapeur, et constitue la part du polluant disponible.

SHEMA RECAPUTILATIF DE LA MANIFESTATION DE LA POLLUTION DU SOL PAR LES


PESTICIDES
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III. Pollution des sols par les engrais
Durant l'année, plus de 160 millions de tonnes d'engrais minéraux sont répandus à la
surface de notre planète. En six décennies, le recours à ces substances aurait été multiplié par
cinq et aurait permis de décupler la productivité des cultures. Mais de grandes quantités de ces
engrais se répandent dans l'environnement et constituent l'un des principaux facteurs de
pollution agricole. On entend par pollution des sols la diffusion de substances toxiques pour
la vie dans les sols. De ce fait ; Différentes formules d'engrais sont fabriquées car différentes
cultures exigent des quantités différentes de chaque élément nutritif. On distingue les engrais
simples, ne contenant qu'un seul élément nutritif, et les engrais composés, qui peuvent en
contenir deux ou trois. L'appellation des engrais minéraux est normalisée, par la référence à
leurs trois composants principaux: NPK. Les engrais simples peuvent être azotés, phosphatés
ou potassiques. Les engrais binaires sont notés NP ou PK ou NK, les ternaires NPK. Ces
lettres sont généralement suivies de chiffres, représentant la proportion respective de ces
éléments. Les engrais chimiques produits industriellement contiennent une quantité minimale
garantie d'éléments nutritifs, et elle est indiquée sur le sac. Par exemple, la formule 5-10-5
indique la proportion d'azote (N), de phosphore (P) et de potassium (K) présente dans
l'engrais, soit 5 % de N, 10 % de P2O5 et 5 % de K2O. L'apport azoté est exprimé en azote
N et est apporté sous forme de nitrate NO3, d'ammonium NH4+ ou d'urée. Les contraintes
d'entreposage de la forme nitrate incitent les distributeurs d'engrais à se tourner vers des
formes ammoniacales uréïques. Le phosphore est exprimé sous la forme P2O5, mais est
apporté sous forme de phosphate de calcium ou d'ammonium. Le potassium est exprimé sous
la forme K2O, mais est apporté par du chlorure, du nitrate et du sulfate de potassium.

L'efficacité de ces engrais varie par rapport aux types de sols, de cultures et de conditions
d'applications. Le choix de l'engrais à utiliser dépend de plusieurs facteurs et la prise de
décision doit tenir compte des conditions spécifiques dans lesquelles on se trouve. Une
analyse de sol faite avant l'installation de la culture permet de connaître les quantités
d'éléments nutritifs à apporter pour réaliser le rendement espéré. Ainsi ; pour la bonne
compréhension on étudiera les modes de pollutions des engrais et leur effets dans le sol.
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1. Comment les engrais peuvent polluer le sol?
Les engrais sont des mélanges d'éléments nutritifs destinés à augmenter le rendement et
la qualité des cultures. Les éléments de base de la plupart des produits du commerce
sont l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K). Quand un engrais est apporté au sol, il
subit des transformations chimiques et biologiques qui finissent par libérer dans la solution du
sol (une certaine humidité du sol est nécessaire), selon sa composition, l'azote sous forme de
NO3- et/ou NH4+, le phosphore sous forme de H2PO4 ou HPO42- et le potassium sous forme de
K+. Ces éléments nutritifs peuvent soit être absorbés par les racines des plantes, soit
s'accumuler dans le sol soit perdus par différents processus. La compréhension de ces
transformations permet de faire le choix judicieux de l'engrais à utiliser, comme nous allons le
voir par la suite. Nous allons présenter brièvement les réactions que subissent les types
d’engrais selon le type de sol. On distingue généralement les fertilisants organiques ou
ENGRAIS ORGANIQUE (ingrédients d'origine animale ou végétale) et les fertilisants
minéraux OU ENGRAIS MINERAUX. Les engrais minéraux ne sont pas tous absorbés par la
plante. Une partie s’écoule dans les fossés et les rivières ou migrent vers les nappes
souterraines, une autre se disperse dans l’air et se retrouve en milieu urbain, comme l’attestent
les mesures des organismes de suivi de la pollution. Cette pollution atmosphérique concerne,
selon les études, 30 à 65% de l’azote minéral épandu, et est liée aux conditions climatiques et
pratiques de fertilisation. L’excédent d'azote, couplé avec un excédent de phosphore,
provoque une eutrophisation, un étouffement des milieux aquatiques et la production de
toxines. Les engrais organiques, d’origine animale ou végétale, proviennent des fumiers,
lisiers, guano, algues et déchets …Cette fumure organique a l’avantage de renforcer la vie et
la structure des sols et d’atténuer notamment les risques d’érosion. Les excédents peuvent
aussi se retrouver dans les sols et les eaux. Cependant, le bilan global des engrais organiques
sur l’environnement reste meilleur que celui des engrais minéraux, en particulier en terme
d’émission de gaz à effet de serre. Ils constituent un des piliers des méthodes de l’agriculture
biologique. Les réactions que les engrais composés subissent dans le sol peuvent être déduites
à partir de leur composition. Ainsi ; Apportés au sol, et en présence d'une certaine humidité
du sol, les trois principaux engrais azotés subissent les réactions suivantes:

Ammonitrate: NH4NO3(s) = NH4+(aq) + NO3-(aq)


Sulfate d'ammoniaque: (NH4)2SO4 = 2NH4+ + SO4 2-
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Urée: CO(NH2)2+H2O H2NCOONH4. 2NH3(gaz)+CO2(gaz) et NH3(gaz) + H2O NH4. +


+OH-.
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Ensuite ; Les engrais phosphatés apportés au sol libèrent le phosphore sous forme de H 2PO4-
ou HPO4 2-, selon le pH du sol. Une partie de ces anions sont absorbés par les racines. Une
autre partie va réagir avec des cations. Et enfin dans le sol, les engrais potassiques libèrent du
K+ qui peut être absorbé par les plantes en cas de besoin ou fixé par les colloïdes du sol et
devient ainsi stocké pour une utilisation ultérieure. Il peut aussi être transporté en profondeur
du sol en cas d'apports de doses élevées de potassium sur un sol sableux.

2. Comment se manifeste la pollution du sol par les engrais


L'utilisation des engrais entraîne deux types de conséquences qui peuvent comporter des
risques sanitaires (atteinte à la santé de l'homme) ou des risques environnementaux (dégâts
sur les écosystèmes).Le risque environnemental le plus cité est celui de la pollution de l'eau
potable ou de l'eutrophisation des eaux, lorsque les engrais, organiques ou minéraux, répandus
en trop grande quantité par rapport aux besoins des plantes et à la capacité de rétention des
sols, qui dépend notamment de sa texture, sont entraînés vers la nappe phréatique par
infiltration, ou vers les cours d'eau par ruissellement. Un risque environnemental moins cité,
et pourtant très important lui aussi, est la contribution au réchauffement climatique, due aux
fortes émissions, après épandage, d'oxydes d'azote, notamment le protoxyde d'azote (N2O),
qui est un puissant gaz à effet de serre, à fort potentiel de réchauffement global et à durée de
résidence élevée de l'ordre de 100 ans.

Plus généralement, les conséquences de l'utilisation des engrais, qui peuvent comporter des
risques et qui sont soumises à la critique, sont les suivantes :

 effets sur la qualité des sols, leur fertilité, leur structure, l'humus et l'activité biologique ;
 effets sur l'érosion ;
 effets liés au cycle de l'azote et à la toxicité des nitrates dans l'eau potable ;
 effets liés à la dégradation des engrais inutilisés, qui émettent des gaz à effet de serre,
oxydes d’azote (protoxyde d'azote N2O et N2O4), dans l’atmosphère5 ;
 effets liés au cycle du phosphore ;
 effets liés aux autres éléments nutritifs : potassium, soufre, magnésium, calcium, oligo-
éléments ;
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 effets liés à la présence de métaux lourds : cadmium, arsenic, fluor, ou d'éléments
radioactifs, significativement présents dans les phosphates, et dans les lisiers de porc par
les métaux lourds ;
 effets sur les parasites des cultures ;
 eutrophisation des eaux douces et marines ;
 effets sur la qualité des produits ;
 pollution émise par l'industrie de production des engrais ;
 utilisation d'énergie non renouvelable ;
 épuisement des ressources minérales ;
 effets indirects sur l'environnement, par la mécanisation pour l'agriculture intensive, et les
épandages.

La dissolution des engrais minéraux dans le sol a plusieurs effets sur les propriétés du sol,
parmi lesquels la salinité et le pH du sol sont les plus apparents. Ces effets varient avec les
engrais. L'indice de salinité global de chaque engrais est une valeur relative à l'indice de
salinité du nitrate de soude pris comme référence avec un indice global de salinité égal à 100.
Pour comparer les effets salinisant des engrais, il est préférable d'utiliser l'indice partiel de
salinité qui correspond à la salinisation qui est générée par l'apport de 1 kg de l'élément
nutritif sous forme de l'engrais considéré. Par exemple, pour un apport d'une même dose
d'azote, le sulfate d'ammoniaque est plus salinisant que l'ammonitrate et l'urée est le moins
salinisant des engrais azotés simples. Dans les andosols tropicaux Pauvres en potassium et en
phosphore et présentant un excès de magnésium, l'application de fumier de volaille à des
doses d’adaptées et au bon moment, permet de maintenir une production de tomates
équivalent à Celle obtenue avec un engrais minéral Bien dosé. L'effet de l'engrais sur le pH
du sol est déterminé par la capacité de cet engrais à générer des ions H+ ou OH- par leurs
réactions dans le sol. L'effet acidifiant peut réduire la productivité des cultures dans les sols
acides. Par contre, dans les sols calcaires (cas de la majorité des sols du Maroc), cette
acidification peut contribuer à améliorer la disponibilité de certains éléments nutritifs tels que
le phosphore, le fer, le manganèse et le zinc.
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IV. Solutions et recommandations
1. Solutions

De multiples activités humaines (industrielles, minières, agricoles, militaires, urbaines,


de transport, etc.) sont à l'origine de la pollution des sites, des sols et des eaux souterraines.

De multiples activités humaines (industrielles, minières, agricoles, militaires, urbaines, de


transport, etc.) sont à l'origine de la pollution des sites, des sols et des eaux souterraines.
La nature et la répartition des polluants dépendent des produits chimiques impliqués dans un
procédé ou dans les procédés qui se sont succédé en différents points des sites. Ces sites
pollués peuvent alors présenter des risques de transfert de polluants vers des cibles sensibles,
comme la ressource en eau, les écosystèmes et la santé humaine. Ils peuvent également avec
le temps se disperser dans l'environnement, augmentant ainsi la taille des surfaces polluées.
La décision de dépolluer ou non repose sur différents critères, incluant le risque sanitaire, la
localisation du site, l'usage ultérieur envisagé ainsi que le coût et les délais. Ces mêmes
critères orientent le choix des techniques à mettre en œuvre.
Parmi ces techniques, certaines visent à immobiliser la pollution, d'autres à l'extraire ou à la
détruire. On les classe généralement en trois familles : les traitements physiques, chimiques et
biologiques.

– Les traitements physiques consistent soit à immobiliser les polluants, soit à apporter de
l'énergie par voie thermique, mécanique ou électrique pour les dégrader ou les extraire. Ils
comprennent notamment le confinement, la stabilisation, l'incinération, la désorption
thermique, le pompage, la volatilisation (ou venting).

– Les traitements chimiques mettent en jeu un réactif pour dégrader ou extraire la pollution. Il
s'agit par exemple d'oxydation, de réduction, de lavage par solvants ou tensioactifs.

– Les traitements biologiques, quant à eux, sont basés sur l'action d'organismes vivants
(micro-organismes, plantes).

Selon les cas, les traitements sont effectués sur site ou hors site. Sur site, le sol peut être traité
« in situ » sans excavation ou « ex situ » après excavation. Hors site, il est transporté vers un
centre de traitement fixe. Le traitement « in situ » est séduisant dans le principe, mais parfois
difficile à mettre en œuvre et contrôler. Le traitement sur site est efficace, dans la mesure où il
homogénéise les concentrations mais il est consommateur de temps et d'espace. Hors site, le
traitement en centre spécialisé est très efficace en terme de durée et très économique pour les
petits volumes.
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2. Recommandations
Dans le but de préserver le sol contre toute pollution chimique ou organique due aux
pesticides et aux engrais mais aussi de contribuer a l’autoépuration de l’écosystème nous vous
proposons quelque recommandations

 Mesures quantitatives: poursuivre une politique d'aménagement du territoire


maintenant une séparation claire entre les zones à bâtir et les autres zones (agricoles,
bois et forêts, à protéger).

 Mesures qualitatives: prendre des mesures d'ordre agronomique propres à maintenir le


degré de fertilité des terres cultivées (diminution de l'emploi des engrais de commerce
et de pesticides avec matière active persistante dans le sol); faire respecter les règles
de la nouvelle politique agricole, en particulier en ce qui concerne les mesures visant à
favoriser l'extension des surfaces cultivées de manière extensive ainsi que
l'aménagement de surfaces de compensation écologique.

 Mesures de surveillance: poursuivre la politique de surveillance des sols, par le biais


d’un programme ou réseau d’observation des sols cultivés et des sols forestiers.

 Contrôler l'utilisation du sous-sol , afin, notamment, d'éviter des emprises excessives


de nature à perturber le régime des nappes phréatiques. Il s'agira d'établir et de gérer
un véritable cadastre du sous-sol.

 veiller à limiter l'usage du sous-sol pour des locaux actifs ou semi-actifs, en


particulier dans le centre-ville.

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Page
CONCLUSION

Les pesticides et les engrais sont d’abord apparus bénéfiques mais leurs effets
secondaires nocifs ont été rapidement mis en évidence. Leur toxicité, liée à leur structure
moléculaire, ne se limite pas en effet aux seules espèces que l’on souhaite éliminer. Ils sont
notamment toxiques pour l’homme.
Estimer les effets d’une pollution liée aux pesticides ou engrais sur le sol s’avère difficile, car
il existe un millier de familles de pesticides, soit des dizaines de milliers de pesticides. Ils sont
en outre utilisés à faibles doses et leurs comportements sont très divers. Leur impact dépend à
la fois de leur mode d’action (certains sont beaucoup plus toxiques que d’autres), de leur
persistance dans le temps (certains se dégradent beaucoup plus rapidement que d’autres) et de
leurs sous-produits de dégradation lesquels sont parfois plus toxiques et se dégradent moins
vite que le composé initial.

Pour prévenir et combattre la dégradation générale de ces écosystèmes, il importe de


distinguer et de déterminer les effets des différentes sources de pollution, et de toutes les
modifications que peut subir le milieu physique.

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